Numéro 14 20 Octobre 1883
LES GRIMACES
mbrassons-nous, Ferry!
Apres les émolions de ces jours dernicrs,
M. Jules Ferry accompa;né de M. Raynal
el de quelques seigneurs sans importance,
a éprouyé le besoin d’aller voir en Norman-
dic si le général Thibaudin y était. Le
al Thibaudin n'y élail pas, mitis ses
étaient nombreux, car le corlege
uen
au Dave de « Vive Thibaudin! »
Est-ce cel accueil, auquel il ne s’atlendait
pas de la part des « gars » Normands, qui a
sur les matieres cérébrales de ce
ministre? Ce qwil y ade certain, e'est
ses ficullés physiques oat paru séri
ment ébrantees. damai Me dites Ber
ta traversé les populations, deows LBS GRIMACES
7Veut Pl plus tern, la langue plas pine,
trGdare pls tomtani, Le favor las nave
i paraif que etait fort comique de le voir
Ucbiter dss discours, ob Te malheureus
Heat patauger Ia hanguo francaise dans
ds. phases mars
Maques troubles
“Ce il és
Cat en cet apparci pteux que Io prési-
desta’ ConoaS enone le ferry sence
en queme, donk personne. ailleurs, 28
ria, Lt alas, ye
ire Toquel Ale Perey a
oar beliquense. Ea sen pron
yyens de tous Tes camoutlels
Gril vient de receyoir de la cour d'Espa-
1c, du juge d'instruction de Leipsiek, ot
iu missionnaire Shaw. °°
'Nalurellemont il y @ eu des consorva-
tours cl des journaux conservateurs, pour
pplaudir el faire des graces & M. Ferry.
The moment qu'un ministre de la Répu-
[Mique s'interrompl_ un instant dans Ia des
jon de ce qut nous reste des grandes
passé, at qui dlowrne,
cont rs, les coup
fa veille, les voila
‘erry est un (a
aizol, Fer
Les onIMAces
“Doli, Allie avo les portant, i
wyaq pas den lore eum ae
Jo grice ot do distinction.
est vrai que M.
en poke,
‘argumenis, ei quit norecule devant
con ae, or concur
partial des organesalités dela monar=
gi; Je ne gr ps sonement gu
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er qulqaes jours
serpiages (poeta coal altace Poe
ne cae ery ios fonds seers, ni
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4 dire, rien & faire, rien i lenter pour ~
tanver Tapenietien va cotta cencouatere-
istry ei oi do rea es
‘compromis ridicules, ni les complicités cou-
tables, eee
Ae I tise, abandons
loa an aa Ue av ae po:
fone niniectierniC alegre
at eal oe)LES GRIMACES
qwil faudra chercher bientOt un point dap-
pui pour refaire un ayenir a Ja patrie qui
tombe, chaque jour, en lambeaux. .
Ocrave M.ankau,
Kn réponse au chaleureux hommage que
les Grimaces ad jent & M. Antoine, de
pulé de Metz, la police allemande nous fail
Phonneur de nous réunir dans la méme
mesure de prohibition que P2rénrment ot
la France. fee Grimaces sont interdites en
Alsace-Lorraine.
Nous avons appris avec une patriotique
fierlé que nous avions encouru la méme dis~
grace que les sculs journaux de Paris qui
aient os6é, au milieu de laplatissement gé-
néral, tenir un langage digne de la France
el de ses traditions chevaleresques.
O.M.
PRLS
fd octo hte 4483
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