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« LONDON EYE »

de
BRITISH AIRWAYS

Un grand tour de manège


effectué le 3 mai 2005

par Jean-Paul BARRUYER


L’ŒIL DE LONDRES

Paris avait sa Tour Eiffel. Désormais Londres aura sa LONDON EYE ! Construite pour les célébrations de
l’an 2000 et propriété de British Airways, elle est également désignée sous le nom de « Millennium Wheel ».
Elle se détache nettement du paysage londonien par sa taille, bien qu’elle ne soit pas la construction la plus
élevée de la ville, et surtout par sa forme circulaire parmi les bâtiments rectangulaires qui l’entourent. Visible
de toute part à travers Londres, elle en est devenue le nouvel étendard, lui donnant un air de fête
permanent !

Avec ses 135 mètres de hauteur elle est la plus grande roue du monde. Sa structure est tout simplement
arachnéenne : ses 80 rayons sont constitués de 6 km de câbles très fins. Elle est soutenue par deux mâts
métalliques inclinés, renforcés par la tension de deux câbles de 60 mètres arrimés à des bases en béton. Sa
capacité d’accueil est de 800 personnes réparties par groupes de 25 dans 32 « capsules » de verre climatisées.
Sa vitesse de rotation est extrêmement lente, moins de 1 km/h, et lui assure un tour complet en 30 minutes. La
montée et la descente des passagers s’effectuent sans interruption du mouvement.

Dressée sur l ’eau de la rive droite de la Tamise dans Jubilee Gardens, tout près de la gare de Waterloo , elle
domine le centre historique de Londres face aux grands Ministères, mais surtout au flamboyant Palais de
Westminster (siège du Parlement) sur sa gauche et à l’architecture très contemporaine de la gare de Charing
Cross sur sa droite. A bord, les sensations du visiteur sont celles procurées à la fois par un manège, un
téléphérique, un habitacle d’hélicoptère ou un cockpit de mitrailleur d’un bombardier de la deuxième guerre
mondiale, avec panorama garanti jusqu ’à 40 km !

De là-haut vous découvrirez la véritable physionomie de Londres en pleine mutation à l’aube du XXIe siècle :
jusqu’à présent ville horizontale, elle a décidé de prendre de la hauteur avec des tours à l’architecture
débridée qui ne craignent pas de se mêler aux bâtiments les plus conventionnels, jusque dans son centre. Car
le charme de Londres, contrairement à celui de Paris, c’est le refus de la querelle des anciens et des modernes.
Cette ville est devenue un chantier permanent, reflet du dynamisme de l’économie britannique, au point que
les grues font partie intégrante du paysage. Décidément, Londres a bien l’intention de devenir la capitale
réelle de la nouvelle Europe !
Jean-Paul BARRUYER

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