Tl est de mode; ectte année, d'aéclaniby
M. Cabanel*Tout est ‘au Cabsingl.: Ha:
vevanche, il convient dadiscuter Pur
Cliavannos¥ En voila a$sez, !i'est-co ‘pas,
de Puyis de Chavansies? II ous ennuip,
ila fia, avee son génie'et son blew :m¢-
taphysiquo ! Car c'est 1 ott nous cnsom-
mes“ aivivés aujourdhut, apres les con-
bats livrés pour Ja Peintura ‘claire pt
Vabolition des formules eénvéntionnelles.
« Vive Cabanel! A bak’ Puvis de Chh-
vannes ! » Tel est) Vesprit de cetto révd.
lution prédite par les Prophétes. Ce pai
vre Manet oit bien rire, la-haut, de la
hetise de ses amis, & moins quiil o’ga
pleur mo
Aprés avoir vu ricaner les foules d
vant ses weuvres, aprés avoir souffert de
Vinjustice ct de Vimbécillitedela critique
qui éduque les foules, Puvis de Chavan- f
nes, pendant quatre ans’ connu Ie su L
cés, entrevu la gloire... Pendant quat:
| ans En vérité; o'tait trop beau, et
cette impardonuable: erreur n¢ pouvait,
durer. Un hommeé de, génie' admiré par |
ses contemporaing pendant quatre |
qui devait tolérer. parcille énormite? Est-
Lee que la sottise ct la) mauvaise foi hu-
all abr DA aa toe |
marche ? Verrions-nous plus longtemps ce déchirant spectacle : la
meute grondante des médiocres a qui l'on enléve un peu de leur patée
d'éloges ? Non. Et les critiques, les fiers critiques, les critiques
farouches, les impeccables et incorruptibles critiques, les critiques
qui poussent des cris de guerre dans les banquets, qui sortent
solennellement leur drapeau de la poche, méme afin de s'y moucher, ont
choisi justement l'heure o¥ Puvis de Chavannes, d'un coup d'ailes
sublime, s'enléve jusqu'aux sommets vertigineux de l'art, pour lut
attacher, comme des gamins, une ficelle A la patte, et tirer, tirer,
espérant le précipiter a terre. Mais il est arrivé que la ficelle
s'est rompue ; l'artiste rayonne aux cimes, et voila les critiques sur
leur derriére.{len bst ua surtout’ qui roprache 2 |:
Paviy do Chavarines' do Veriti
/ svefo us
Cvivifier
choses, ‘Interpret jature: d
ments tus les trdis,“ile mettént jour sens\|
sibilité; ‘qui n'est pas! identique, dans a
ropiésenttation du“méme- aibre,; de c
meme plaine, du méma_ sole{t sucha! i
Et ‘pourtant’ ils -expriment]| la_nature,!
dans. son exactitude qui no'eh ohana et!
‘ i qui’ est!
itfégede chaciunmals i tj sictes fot “wie
‘Tibrants, cfest qt ayils ont des oux, ot qu'lls
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ae Voient pad, gi Tyee oreillés ‘et qu’ils n’ed~
feadeat point. >
"Yo ais que Joagaia. peu dro Pasa
on aes eatate clans! Met ska
dans soa ‘Bit, ua detteanndey Tl n'y ani
sprait au Salon qua les trois vastes compo- |
2jsltions-de 00 maltre, qu’elles suffraiont a
‘fees trois, dle: Femplir, ot que nous ne de
ons: ‘autre chose, car on rst,
painders oe jaiment, Leeil ébloui, |
da aidustone, doa Ta pierro rose
ras ‘ot pouissent, qact la,
firds; dea Iautiors ot des
émieryeillé-: wv Re-
do cette vision, ct
t ire des dicux! » Der-
uri 2 x, noydes dane, un clair poudroie- |
tment de lapis ot d’opale, sont les colli- ;
+ nes saenfes, aveo Jeurs ‘bois aux: belles |
| €rohdaisons et les facades de lours tem ;
‘ples. Devant oux, un promontoire de ro-
‘ches ensoleillées, toutes bleucs ct roses,
-, 60 découpe sur Ie ciel et s’avance dans 1a |
‘mer d'nzur qu'aucin frisson n'agite. Du
» elol immense, aed fluide et dons,
tombe una mogaih ique, une
{faite do _paresees et roluptes. Tear
liste toujours contempla lo specta-
‘glo qui so Arodle, ds devant lui. Au pied
du rocher ot il: est assis, une source
‘ chante, ai desstts Ie laquelle un figuior
so penche, dont le-tronc est gréle. ot le
ews rare. Uno! femme vient dy pui-
gues pas d'elle, une
/ diving S
/ Ul ay owraX
Karol Cytrowski, L'Abbé Jules D'octave Mirbeau en Tant Qu'exemple de L'influence de Fiodor Dostoïevski Sur Le Roman Français de La 2e Moitié Du XIXe Siècle