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Train to Lisbonn.

Berne, un parapluie la rivire, une suicide empche sous le crachin. La pense et


laction vont de pair, apprendre se respecter, et scruter cette petite partie de soi qui se vit,
ralisant que tout le reste de qui ne se vit pas est perdu dans linvisible. Mr Gregorius
recherche sa dsespre dj repartie vers le tourment de lailleurs. Lavant et laprs ne
sont quoublis, seul demeure ce train qui va vers Lisbonne. Ouvert et informe, nostalgique
sans cause, chacun est un point de vie qui prend la direction formatrice de ses jours.
Rideaux rouges donnant sur la mer, retrouver la trace dAmadeu de Prado, crivain mdecin
auteur dun unique ouvrage publi 100 tirages. Il reste de la place dans ces livres tatous
par un refus palpitant doppression. Voyager vers soi, vers la solitude, remontant le flux de
la dictature des faits, pose contre la rvolte du vouloir. Sans lide de compltude, le temps
se droule comme une sanction cloute, reflte par des lunettes caduques. Sous les
ralisations du hasard, denses et cruelles, tout sclaircit. Alors toute noblesse nat du
silence. Des rmanences affleurent sur les bords du tramway, des reflux angoisss, comme
la police secrte de Salazar, la Pide, la mfiance de tous envers tout, puis tout sclipse.

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