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ay lirtidh htt PU BOCUerr ES Cah eS) br" simene boise cine- Afa-Laval aoe Ce siderurgie - mécanique Pet Pca een Se etc j Protection de environnement « Thermique » | n° 12.1981 Sommaire = Tl était une fois ... Sten TORNGREN. — Eifcacité thermique des échangeurs Paul CHARLETY, ~ La flabilité mécanique des échen- geurs compacts Serge MAGNIEZ. ~ Lienerassement ct les Gchangeurs de chaleur & plaques Pierve RUEF. ~ Utilisation de Véehangeur spirale en condenseur sous vide Jo8l LEROY, — Optimisation des systémes de 1é- frigération eau/eau a bord des navi res Ole VALBAK, ~ Litchangeur a surface raciée « Coa- therm » Son utilisation en stérilisa- tion dans T'industric alimentaire Jean Paul CHARIGLIONE = La pasteurisation du Tait Michel GAGNARD, ~ La sterilisation continue dans tes rocédés de fermentation Alain ARMAND. ~ Stockase de chaleur associé A une chaufferie électrique Jean ZETTWOOG, Centii-therm (@vaporation ultra ranide pour liquides thermo- sersibles) Jean SCLAUX, Les cahiers OC aLra- inpusrrie SPECIAL « Thermique » EDITORIAL Nombreuses sont aujourd'hui les techniques qui e'intéressent a énergie et & son utilisation. Parmi celles-ci, les bilans économiques déterminent, dans une large mesure, les choix réalisés tant an niveau des sources de production que des formes sous lesquelles "énergie est véhiculée ou utilisee, La « chaleur » est ct demeurera une des formes privilégiée de énergie, y compris, ans un monde post-industriel. Une plus grande maitrise de 1s production, voulue ou nom, des calories et de leur transport reste un défi quotidien lancé aux industriels comme aun particuliers, ‘Les contraintes imposées a I'ingénieur sont d’ordre multiples ; quelques mots les ‘résument : concevoir et constnuize des appareils efficaces, eompetitifs, Paciles de mise en place et d'exploitation, relativement uaiversels... Depuis plusieurs déccnnien, les exigences de secusurs industriels aussi différents gue le construction navale ou Vindustrie laitiére ont conduit au développement quipements capables de répondre simultanément dla plupart de ces eontraintes. Ces équipements, d'utilisation alors restreitte, se trouvent aujourd'hui mis en vedette dans la majorité des secteurs industriels par l'environnement énergétique ‘que Ton, connait ‘Les recherches, avceniudss dans ce nouveau contexte, permettent par cilleus Samdliorer de fagon permanente leur compéiitvité et leur domaine cutilisation, Nous citerons, comme exemple : les échangeurs compacts, a plaques ou a spira les : les échangeurs a surface raciée: Jes évaporateurs spécifiques ; les chaudigres Alectriques & électrode: ‘Vous trouverez, dans ces pages; les éléments marquants de notre savoir faire ainsi que la description des principaux systémes réalists, Des rsppols historiques resitucront les grandes étapes du développement techiti que; une approche théorique metira en evidence Mintret des concepts mis en ceu- vie j le présentation de quelques applications précises llustrera la competitvite et la Rabie de tals systems, JC. PAUZE, il était une fois La bibliographia tachnique fait remorter invention dea échangeurs plaques aux années 1870. Nes prepres archives gnalent dans dee notes confidentisliae du début du sidcla des brevets cinven- tion allemands datant de 1878, ef con cement déjé des améliorations d'anne- feils de refroidiesementa plaquas, Né moins, pendent plus de 60 ans, ces équi- Paments n'ont pes quitte la plancne & dessin. En 1920, on trouve dans qustques late ‘las anglaises dos appareils de concep- tion similaire pour la pasteurisation cu lait. Ce sont ces premiers essais indus tiels qui donnent un réel départ a ce type d apparel. Vers 1930, notre société sur en Allee magne, Bergacorfar Eleenwerke @ Ham- bourg, se lange dans la fabricsticn 'échangeurs a plaques destines aux In- dustris laltiores et aux dresseries. On trouve encore certains appareils de os lype dans des usines frangaises: lis ont At€ importés 8 cette époque. Le premier type d apporeil fut je P1. La surface unitaire des plaquos était de 0,12 mé, et le matériau utiisé était fe culvre etame: elles etaient munies de joints sur les deux cots et disposaient de plaques dinsertion en acier inoxyde~ ble. Letape suivante importante devait avoir liew vers le fin das anaes 30. II s'agis- sait alors dos premieres plaques emtou- ties on écier inoxydable. Ce Iype d eppe reil cemportait encore des plaques dir tortion, a technologie de febrication s'amélic~ rant, les nouvelles formes d embautis bermirent éiminer ies plaques dinser tion (7). ‘Tous ces échangeurs étaient alors febri- ues en Allemagne. En 1936, le Groupe ‘conflait & sa civision « Industrie Land » le vente de ces écuipements paur le mar ché industiel hors alimentaire Les annSes 30 no viront pratiquement feucune vente dans ces secteuts. Etant_moi-méme étudiant pendent la guerre, avals, au cours de stages @ SEPARATOR AB, ou l'occasion defies ‘uer des calouls ‘sur ces Schangeurs & plaques. Mente dans le Groupe le pre ‘mgt jenvier 1947, 11 me fut donne mise tion de développer ces éculpemenis dane toutes applications & fexception du fait. Paralidlemant des raisons politiques avaiont pendent le guerre conduit ou ‘ransfort do la production d'Alamagne, & Lund, au sud de la Suade. Le responsable du cavaleppement de Vépeque, P. HYTTE mit vesiment au Point Ia construction de vette premier appereil medeme. Ls curface uriteire déchange n'étsit_nésnmeins toujours que de 0.18 mi? Toutstois, des versions nouvelles appa Yeigauient : 2 types de plaques A et B Permotteient différents errengements entrée ot do sortie; lea batie doubles firant laur apparition ‘a fixation murale Sgalement. Toutes ces éyolutions amensrent k ‘eréation d'un nouve! apparel encore tise conn cur ls marché de nos jours: Is P15. 1. WENNERERG, un nom cennu de beaucoup dantra ros, avait réussi le tour de force de résliser an un an la con Cention, la fabrication. et le montage du premier epparal, Il fut lvré Je premier mars 1963. En 1957, suite 4 des demandes prove- nant de industri de l’Aluminata, ilfaliut metve au puint un nouvel apnarell 2.6 fois plus arend que le P18, le P17. ce type est vraiment ie promior equipement de grande taille que nous cenraissons I ous assurait une avance incontestable Paar rapport 8 nos concurrents. C'est aga lement vers ces années que oémarra le marche Marine et en janvier 1888, par note d'information Contidentieile 9°03, nous lencions ce matériel sur le marché, Les promidres eéponses furent décevantes. Néanmoine, Ia confiance ogre par ALFA LAVAL eur cautros équipements permit létebiszemert de ‘uelaues références et I'esprit canserva- taur qui prédominait en taveur de Vechangeur tubulaire put enfin éire sur- mong IV fallut alors. pour tonir comple des ba- soins snécifiques de capacite, créer un ouvel sppareii pour Ie rafroidissement des moteurs diesel, J, WENNEBERG, Par Sten TORNGREN x Decteur 9s. Science Ingénieur en Mécanique ALFACLAVAL Lund. lune fois encore, out également I'idée inserer des plaques perforées cans ‘sertains types d equipement pour traiter de fagon pus efficacy las probemes as refroigissement dhuile. Le marché était Pencent trois ans, de-47 851, je fus seul 2 calculer et @ érablir les prixdes echan- gou's 2 plegues, 1 fellut néenmoins at- ‘tendre 1969 pour yoil se concrétisaruns tivisien thermique et on 1962, nous comptions une vingtaine de pereonnes, Crest 8 cette date que 2 évenamerts im porate prirant place - utilisation du ré- eau international da Séparator AB et le Fachat de ROSENBLADS PATENTER., ote plus important concurrant dans le somaine de !échangeur & plaques. Gu rapprochement nous parmit & la fois Siélarair notro gamme ve aradult an in tearant 'échangeur & spirale ot de béné- ficier d'une idée alors géniale mise au point par S. JENSEN : la plaque 2 che. ons. Ce dessin permettait utilisation ‘dp plagues beaucoup plus mincas, amé- linraiteHficacté thermique et la rigidite mécanique. Ce développement pritplace ans es années 52-63 et I’épaissour standerd etait alors oe 1.2 mm. Lamé- oration du dessin et des twehniques de febricetion nous permer aujourd'hui utliger des épuissaurs de 0,5 mm, uel chomin parcours | En 1957, ROSENBLADS avait égele- ment commence & utiliser des plaques tirane. Les promiers appereils aa ce type, furent vencus en 1960 a FECHINEY ST GOBAIN, Les années 60 furent consacrdes 4 une consolidation dus activités commarcia- les ALFA LAVAL-ROSENBLADS et a le penetration de certains marchés nou veaux. ETATS-UNIS, JAPON, Cost 3 Ia fin de cette cécamie cue Sonéra au niveau scandinave le ragrau Damant de toutes les activités thermi- ques LUND ; & cette méme date, une nouvelle génération d'échangeurs inté- grant lo meilleur de histoire ces 30 dar- Nigras annéas, était Iancée : la série A (ALFA FLEA). Nous arrivons alors aux tempe moder af Efficacité thermique des échangeurs Dans s@ course aux éeanomies et aux réductions de coils, I'indus- trie moderne est aujourd hui con. frontée 8 la nécessité de contréler avec de plus en plus de précision fes échanges de chaleur indispen- Sables 4 la bonne marche de ses procédés, Cette abligation a conduit les in- génieurs A accorder une impor- tance eroissante aux eritéres clo choix et de calcul des échengeurs de chaleur. Parml ces critéres, le notion deff cacité dun échange thermique nous a semblé meériter quelques retours 8 Is théorie, 1 ~ QUELQUES RAPPELS SUR LES ECHANGES: THERMIQUES Le transfert d'énergie thermique (eha- leur) d'un corps (ou d'un fluide) & un au {fe comps (ou fluid) dépend de quetaues régies simples | = ta chalour ost transtérée du mils Chaud au milieu trols, los tormoa ‘chau » ot « roid» etant rolatte 2 une difference de niveau énorgéti- que différenee do temperature — jt nécessaire 3 — ta chelour dente par le mite cchaud ast gale a collo que regoit le milieu froid, aux portos ou up- ports prés dus a l'environnement de Schange. es échangeurs ge chaleur sont des ap- parelis qui fevorisen. les achanges enwre doux milieu, Neus nous jimiterons dans ce aul sult ux échangeure eindirecto » c'est-a-dire dans losquels lex daux milioux sont deux fluides, sépa16s par une surface dito our fave d'echangs. Les deux fuidas circu lent respectivement de part ot d'sutre ca cette surface. La circulation peut se faire dans le m&ma sens (co-courant) ou en Sens contraire (centre-courant). Uechange thermique s¢ fera alors par eenvection foreée (énergie vansférée var le mouvement relatit des particules des Muides animes dung cenaine vic eese. soumis a des alfféronces de pres sion) et por conduction (énergie ans- féree & travers la surface de stpare- ‘ion. Farm tes princinaux types d'échangeurs, on reconnalt ~ les échangeurs tubulaires, compo- 868 de fasoeaux tubulaires montés dans une calandre ; un des fhiges vir cule dans les tubes, laure a lexte- figur des tubes dans ta calandre Docteur Ingéniour/ENSEM//SA Directeur de Ix Division Industrielle ~ los échangeurs 4 plaques, conati- tus par un ompilage de plaques éoar 188s las ures des autres pour former un ensemble de conduits plats. Un fide circule dans les conduits im- pars, lautie dans les conduits pairs, [a circulation étant du type contra: courant = da nombreux autres types d'échan- {Geurs sont proposés par les consttue- {eurs, selon les problémes ot les uli sations, permi eux, les échangeurs spirals, les achangeurs & lamelies, ete, 2 - RELATIONS FoNDAMEN- TALES DES ECHANGES THERMIQUES Bilan thormigue: dane un systeme sens changomont de phase (ri vapori- sation, ni condonsation de tun ov autre des fluides) la quansite de oho leur transmise est donnée par my Cp tay — tay) = ‘mz Opp (tsp ~ 103) a © st la quantité do chaleur transmise (watt) my est le débit massique du fluide 1 (ka/s) mM, 291 le dAbit massique du ‘uide 2 (sa/s) Gp, 981 le chaleur spacitique du fluide 1 Woule/g?C) ps eat ln chalour spécinique au fluide 2 Woulo/agec te, est Ia tompéreture entrés dans Véchangaur du flaico 1 @C) te, ost la température Véchangeur du flulde 2 (°c) ts, est le températura do sortie dane échangeur du fluide 1 €C) ts, est la température de sortie dans Féchangeur du fluide 2 (°C) nero. dans Par Paul CHARLETY ALFACLAVAL Industrie Nous supposons dans (1) qua toute la chaleur fournie par le lulde 1 est trans- mise av fluide 2, c'ast-a-cire quilny ani porte ni oppori de Textérleur © Expression du flux equation (1) représonte le prablame ue doit résoudre l'échangeur mais, Pour Un échengeur dong, ig quantité de Chaleur par unité de temps (le flux) que Cot échangeur peur foumnir eat donnd par OKLA. atm OU K ast le coetficient global de transfert de chaleur de féchangeur, ce coefficient fest propre a réchengour, A est la surface cechange. Atm est 9 différence da tempirature moyenne logarthmigue enire les deux fluides, sur fa fongueur de lechangeur, Pour un échangeur bien a¢apté @ sen probiame, an a (1) 2 2 © Coefficient global de transfert de chaleur: Ce costticisn: donne une mesure de ot ficecité d'un achangeur de chaleur. Tou- tes choses éyales par ailleurs, la surface Wéchange nécessaire ast Inversoment proportionnelie & XK. Léchenge de cnaleur d’uy fluide & un autre imalique le transfert de chaleur de- puis le cnavr du fluide chaud a la surface 0 Ia parol séparant les deux fluldes, 3 ‘ravers la parol, at de la surface de cats parol au coeur Wu fluide Froid. Par analogie avec un circuit électrique Qui contient des résistances en série, [a resistence thermique tolale eu trensfert Ge chaleur sexprime par : “\ Gt ele est la somme des résistences thormiques parties 1 i. pe be Bs pone a & ~ i Bp ost Mépaiesaur do fa peroi Ap est la conductibite thermique do la parol ot Bp 1 sat le rbsistonce thermique w9 Kp des parol solde tot co = 00 Rone est la résistance addition: nelle due & encrassement eventuel de l'échangeur ; ISS VY SS Para ~ 08, et a; sont les coefficient échange thermique rencontrés entre fs coeur du fluice chaud at la parol et respectvement entre la yarci et le canur du Fluide Froid. On los appelle coofficients déchango «4 la pero ». Feynoids a montré quily avait analo- gle enire les phenomenes de visoosite et les phénomenes de ansfert de chaleur dans un écoulement 2 1a n0- tion do couche limite dynamique Gone proche do la parsi ol le régime dos vit 3 laminalrs) coreeponid | notion cle couche limite thermique zone od ‘on consiate des gradients Blevés de température Gymamigve, [7 ne lini TOTTTTTTTTTITIL TTT TTETITTT? Farol Le modale de Prandtl donne pour un Gchenge dans cette zone la lol sul- vente at e ~ 02 est le conductibilité thermique du fiuide, © T6patsseur de la couche li- mite thermique, et At le graciont de Temperature dans cette zone At =t = t parol Comme on le voit, le transfert de cha leur pour un fluids conné est ¢'autent plus fort que |épsisseur de Ia couche limite est faible ; oF lépsisseur de fa couche indiquée so réduit lorsque le egré de turbulence augments. wilt teone de | turbulence! ‘couche limite thermiaue ‘Gore laminar La couche limite peut atra randue tur bulente par suite ce l'sugmantation de fe vitesse cu courent, mais aussi Bar suite da la modification de la dl- Fection du courant et de sor agitetion dans des canaux de forme sinueuse, Crest ce principe qui est 8 la base de la technologie des échangeurs @ pla- ques: las variations de pression pro- venant des mouvemants du liquide dans les canaux entre plaquies se tra- duisent effectivement par relimina tion de la couche limite et par cones- quent par une intensification ae I"échange de chaleur ~ Au volsinage dune parol convexe ia vitesse du flux auginente tanais que la pression balsse: au convale conte la poroi concave se produit Ieffet ine verse : la viteues balaes tendis que la pression cro Des effets de difusion provoyusnt un détachoment des flux des parois mais Ia 20re de tourbillon provequée par le détachament du fiuice sur la parol eet 118s faible. Au centaire, lo detechement ey fas ar rapport @ la pera convene prove ‘ue une formation trbs forte de tour billons cont la zone s'étend loin av eld Ge la pariie racourbe du canal et ii en résulte gue la section du fiuide principal diminue. Dans les caneux sinueux des éehan- geurs @ plaques, le couche limita jenuise aux coudes, crolt de nou dans les partis droites, pule de ouveau s'amanuise, = La rupture de stabilisation de Is cow che limite provoque une tres forte ‘arsmission de chaleur dou Vintérét eéterminant pour les échangeurs 4 plaques par rapport aux achangeurs tubulalres, » NOMBRE DE REYNOLDS, PRANDTL, NUSSELT Nous avons vu que le made ds Prand! ramenait le mécanisme de transfert da chaleur entre ie oceur de la vaine fluids tla parol, dans la coucte limite therm ue 8 un processus de conductivite, a resistance au transfort de chaleur ans cette coucne limite peut alors $ex- primer par ae ate 00 oss épsiseeur de ls couche limite thermique et le conducive thor, ue a fui Cependent « est impossible a déter- miner pratiquement. On intoduit alors Une. conductbiite thermique, «imag ratte sah elle gue 1. dt le © dH ou dH ast le dlamétre hydraulique de Fecoutement Coral te incin ds amare rpc th pai a er cal ut ood couse ees er Go rapport adimensionnel ast le nombre da Nusselt = Nu et ona a> Mu La nombre de Nusselt est fonction de ‘deux autres nombres adimensionnals : = le nombre de Reynolds : Re, et = le nombre de Prantl: Pr, ® Le nombre de Reynolds permet de mesurer Ie degré de turbulence dans un tiuide. Il exprime un r@pport entre les effets dus au mouvement du fluide et les effets contraires eux tottements cud a lip est 1a maces volumique dy fide 1 le vitesse ou fluide GH le dlamatre hydraulique do le 1 le viscosité dynamique. ou encore ul Fe= <2 Fe avec v ~viscosits cinématique Loreque le frottement visquoun est pré= ondérant, lo régime de Técouloment eat luminaire Te graciont de viteato oct pio tiquement linéaire, 9 vitesse atant eulle ala parci. Lorsque les effete dua au mouvement lemportent, le régime d'Scoulament devient turoulem. Pour une certaine valour de Re - Nom- Dre de Reynolds critique ~ les deux af ters séquilibrent, La valeur de Ro critique dapend de ja geometries cu canal, et peut antencre Pour un tube fisse une valwur super@ure 3.2000, Pour un echangeur a plaqua, on out atioindre des valeurs de Re critique use! faiblo que 10; ce qui montre que des régimes. turoulonte d écoulement euvon' dire attainte dane de tela Schon ‘Gaurs 3 des vitesses ralativamant foibles © Le nombre de Prandtl = Pr Cet autre nombre adimensionnel est en fait une proprété physique ou fluice, Crest le rapport entre Ie ciffusivite mola cule \viscosité cinérmatique) et la dit fusivite thormique, ot il represents la re lation entre le gradion: do vitesse at le atedion: de termpérsture dane un Fluide ‘9M mouvement su travers duquel ost transtérée de la chaleur, [ra ell fe la viscosite cinématique= a ot [7] a vitusivte thormique le = ‘rapport entre conductibtié thermique et capacité calorifique. Pour une géomatria de canal donnée, on montre. que Ne = (eonstantel, Ro. Pr. (ny 960 iq. nparall senant compte do la variation de viscosité avec le gradient de température dans |e couche limite Pratiquement, dans un &changeur & pla- ues, pour abtenir des nombres Ge Nus- selt intéressents, l sufit que la vitesse es liquides peu viscueux soit de 'erdre de 0,1 8 0,5 ms. Mais il faut 86 rappeler que les vitesse: visies peuvent dtre 4 fols plus Slevées 2 cause de Vetfet du gautrage, D'autre pat, la repartition des iquides venicules ons les espuces interplagues dopend dies vitossce de passage dans les tubuly- 10s doslimentation | aussi eat-il toujours préférable de travelller 3 doo vitogsea fa bles. On voit qua ia valeur dee vitesses nominales admissibles dane un échan- eur 4 plaques est beaucoup plus faible {Ue dans le cas des échangeurs tubulal- res, Disutre par. remarquons qu’au dénor ateur de lexpression ce = figure le dis- métre hydraulique dH, ce diamétre hy- raulique peut varier ‘selon les échan geurs de 5 8 10 mm. Il est égal dans un échangeur & plaques, au couble de les- fpaco interplaque lorsqua les joints sont 21168, Dee clamétres hydrauliques ae cet ordre re peuvent jamis étre atteints avec des ‘Schangeure tubulares, principalement & cause de lencrassement ; cette limita- tion joue encore en faveur ve réchan- sgeur @ plagu Four de tls échangeurs, a hautes performances, of peut obtenit des coeificients d'échange de lordie de 16000 W/m? os. Enfin, 'épaisseur de ta parol, qui joue yalement un rOie de résis.ance therm) ‘quo ext environ moitié moincke dans un Schangour & plaques que dane un échan- igeur tubulaiee, DIFFERENCE DE TEMPERATURE MOYENNE LOGARITHMIQUE La relation (2) =< — KA. Atm oa Atm eet le citférence de température moyenne logerithmique peut tre démontrée sim- piemsnt dans le cas d'un échangeur tubulaire “simple fonctionnant a 00- courart, Considérant le coeticient global de transfert K constant tout au long de Féchange, et toutes les erandeurs physi ques liges au fluide et dependant de la temperature délerminéas pour cha- Que fluide @ la température moyenne de ceiul-ci (moyenne arithmetique entre températurs d entiée ot temperature de sortie). WHT ‘ule froid (2) te ty + dy lovee dt, of uty § uide shoud (1) + Soft un échangeur de tongueur L, éeri vons Is bilan thermique dans une partie Siémentairo de féchangeur de langueut sit cote L de Fentré Dans |e plen transversel @ rechangeut situe a le cote L-+dL les vemperatures ovionnant algébriquement t, + db, (pour le fiuico 1) ot t ~ dty (pour le fluids 2). Le bilan thermique consiste 8 éerire que Je flux de cheleur perdu par le fide chaud lors de son passage antre los plans sux températurss ttt 1 dl eatin- tégraloment passé 4 travers la paroi do séneration dos deux fluides, salt = my Cp, diy = KdA ity — te) (loi de Newton) 00 K st lo coefficient global d'échange (eupposé censtant) et 3A raiément do surface diéchange onto Lot L db Sim Ca = Qcy (débit calorfque), Véquation différentielle deviert at KA - - "a5, température t, du fluida trold étent ia temperature t, du fluide cheuc, out etabir ia iol t, = (1) avant cinté- rer léquation diffarentielie, |i suffit ecrite le bilan thermique de Foppareil entre rentrée et le plan 4 le ‘cote L gn écrivant que le flux de chaleur erdu parle fluide chaud a été iniogre mant récupéré per le Fluide frold, soit: Qe, (ie, ~ t) = Ox, (ty ~ te) dou 1 6, Oe, — b) +t, On pout lors éerire, en iniégrant pour Véchangeur de surface totale diéchange: A 4 6 os ={ 0 le sot cg sty lavas ty Sod Véchorgeur =J et en tenant compte do [expression du bilan thermique global entra Tentree st la sortie ue !echangeur, sot : Qo; (te, ~ 18,) = Oe, (18, - te) ou encore Qc, _ tsi te, Oe, “ie ie Vexpression précbdente covient On Team ienm F SI Ate = to, — te, reprbsante lézart ée température entre fluida chaud et fluide fro a Ventrse de 'échangeur, et si \te = 15, — 18, représente récart do tempbrature entre les deux fluldas a ia sortie de lachangaur, on peur éerire: Qc; (te; ~ ta) = KA, A Ate te von (53) ole premier terms raprécente lo fue de eheleur 2 code par i fuide chaud lors de son passage dans l'échangeut. Le rapport Mts — Ate ay Se et la moyenne logaritnmique 1 \tm ae 's fonction At fonction qui représente Veoart Ge température entre les ceux fluides cans un méme plon trenaversel de Féchongeur) entre 'entrée et la acrtie {9 l'Bchangeur Le flux de chaleur se mot alors sous ts forme simple, KA Sim le distribution des temparatures: dos fiuldes le long do 'échengeur a lature suiverte test toujours > 1, (iechange ce chaleur ne 36 fait plus & partir cu mo- mant cut = t,, et jl fau- drait pour y artiver avoir une surface oechange in- finie). FONCTIONNEMENT A GonTRE- COURANT, exprassion du flux est obtenue par un calcul analogue et a la méma forme AKA dun weciem = Saat Oe ao oe ee i ° L Remarque : cans un tonctionnemant @ eonte-courant, le flilde troid peut sortir plug chaud que le fluice chaud {133 > 18, pecsiba}. Les conditions de plus torte variation de température passibie —Félévation (ie, 3) pour le fluide chaud ~ ns peuvent Biro. rballedoc quiovec une surface Slachange infinie On montre par ailleurs que le flux de chaleur wansiéré eat plus imperrent dane un fonctionnement 4 cont courant, & cause dela valour plus dievée du Atm, 3 - EFFICACITE D'UN ECHANGEUR On peut détinir Vefleseité d'un échen- geur comme étant la rappor entre le flax de chaiour effectivemant taretéré por Vechangeur et le flux maximal transtéra- ble cans las conditions d'une surtaca d'échange infinia; c'est-a-dire que lon peut obtenir en fin d'opération égalits, dans la cas du conve-courent : Sachani que c’sat le fulele qui a le plus faible aébit celorfique qui accuse le changement de température le plus im- portant, on dira que cest lui qui com- mance 'e transfer. Supposons que ce soit le cas du fluide chaud (Qc, < Qo) le fluc de chsleur transféré est de : ® = Qo, fre, ~ ts.) flux de chaleur maximale transtérable ec, (te, - to,) foi Vetfion rafroidicsoment ts, <— a Vote, = te, dans le cas oli Is fuide frei commands rait le vansfert. cn auvait Vofficacité de chauttage Lorsque te but recherché par l'installa- tion dun échangeur esi de récuperer de 'a chaleur, la notion dofficacité prend Toute sa justification au point ce vue économique, Nous evons vu que Fefficucite atalt lide 2u flux de chaleur maximal tansféreble, avec une surface 'echange infinie. Augmenter la surface déchange pormet @augmenter le ‘lux de chaleur teanstéré, ‘mais velui-cl n’augmente pas en propar- sion cirecte ve |e surtace, En effet, 'écart de température entre les uux fiuides amnuant, lechange ds ‘haleut, qui cépend ae cet écart. va de minuer égelemens, oe qui fait que lett cecité de la surface marginale sjoutee eet plus fible que colle de le surface Sorigine, Ainsi, augmenter la surfice wachangs ra d'interét économique que tant que la Valeurdu flax de chaleur réeupéeé parm? a surface marginale ajoutés net eos eure au coat de cos m® supplemontal res, LONGUEUR D'ECHANGE NOMBRE D'UNITES DE TRANSFERT La pertormance dun éohangeur pout Sgalement s'meprimer par la notion de loncueur d'échange ou ea nombre @uri tes.de transfer On appelie nombre crunité do anster (nur) fou dens le langage courant :# (théta) le rapport edimansionnel. te ts e ‘tm (19 ot 46 repportant au meme tule) Co rapport donne ralevation (ou la dimi- ution! ee température que subit /un des deux fides lors de aon passage ons Téchangeur, par degié. decent moyen logarithmiqua entre lee deun fi ne Si Véchangeur eat bien adapie @ son probléme, fa valour do 6 donnée per doit étre Ia mame que cella obte- Aim nue pars KA mm Cp Géneralement, un échangeur tubviaie, feau-sau, pourta avoir une veleur de 6 environ 0,8 NUT, pour une pene de charge madérée, Les échangeurs compacts, at en particu- Tiny es Gohangeurs & plac donner des échanges besucoup plus longs aves des valeurs de # pouvent attsindre & NUT et mame plus Crest un des grands iniéiOts des @can- geurs 2 plaques, comparés aux autres types déchengoure. A noter que lorsqu'on les utilise en «cmuttipasses », jl foudie toutetots com ¢ ger la Atm d'un factour qui rend compte de ce que les conditions de contro courant ne sont plus pariaitement réaliséos Icertsins canaux peuvent fone- tlonner en co-courantl Ces valeurs de tels éhangeurs peuvent permett des changes de ch tle tompéra- ture entre les deux fluides. RELATION ENTRE EFFICACITE ET 5 (NUT) Supposons que le fiuide chsud com- mands le transfert = ts, Drautro part, sf Ata ta, t6, (difference de tempéra ture & Venteée ct Huide chaud) 12) — 10) + tap — toy Hates = Me = Atmex — Z (Stmax ~ dts) Ate = Atmax (1 = ny2) = Bae _ Oo; ee le nombre d'unités de trans steppelons2 = Bagh Oe: aves nombre dunt de tanto: Appelors t=, ~ ta, = Atinax ot ta - tect, 3) - te, = Ato (différence: mi Soe 2 g8 onions abe r= y(t 4 fuide chau) State Te 16; — 10; = te, ~ toy + t0— tm on btient [a feltion entre 1 et ny soit 1 gai 1 =A, te, = ts, = atinax ~ ate 4-55 Loo & Bipemimen (Ts: A Cette fonction a railure suivante ONuT) 10 ® i = | 98s = i 6 5 | t 5% | n= ae 20% 40% 60% wow | | 20%, a oe 29% | a (affiessiné 5%) z=09 On voit que pour passer d'une efficacité de 80% 2 90%, cesi-adire pour o ner 10% cefficactt, il faut pratique. ment doubler la longueur déchange. Nous avons pris ici un cas de contre- courant, On montre que nour une mame valour de Z at 48 5, un coulament & ca-courant serait beaucoup moins effcace. * (NUT) VARIABLES On montra que lee longveure d'échanges Inombre dunités de transfert) do. pln sleurs échengaurs placés en sri s'ojau- tent. Dans les échangeurs a plaques, 6]a coractérisés par des valeure do ouvant 8re trés slevées, on peut mo- Guler ie nombre et la qualité de piaaues pour obtenir un nombre dunites. de Transfert qui réponde exactement au probleme poss, La longusur d’échange totale étant dcale 2 la sommes des 8 de canaux piacés en Série, on joue ainsi sur un multiple des valeurs de ¥ pour un canal donné a souplesss d'sjustement est réalisée ar deux madéies dy canaux :T'un carace ‘érieé par un ¥ aleve, autre per un 3 bas La combinaison et addition de plaaus Gites 2 haut» ou «base ¥ permet u res grande précision cans Tayproche thermigue ou probleme, La fiabilité mécanique des échangeurs compacts La probabilité de fonetionnement sans défaillance d'un échengeur compact, dens des conditions dé- terminées et pour une périade de Temps deéfinie, dépend essentielle ment de sa conception et de sa réalisation mécanique, c’est-a- dire de sa conformité aux dessins et spéeifications techniques éta- lis pour sa construction. 1 ~ (A FIABILITE DE CREATION On ne peut precéder 4 la conveption dun matétial sans disooser des connuis- Snces de base, en mathématiques, phy siqus, chimie. technologie, calculs da ra- sistence at mérallurgie : toutelvis cet en- semble doit tre complaté cle nombreu- ses idéos el estuces technologiques avec Un caractére inventif, voire mame original. Gette deuxidme phase est le « SAVOIR FAIRE y, \convient ce sirer toutas ies conclusions Récessaitos des essuis et résultats afin de_modiier et améliorer, sous le nu- méro 18.188, applicable au matériel construit suivant standards ci-deeeus, Chaque document « Directeur » ext corn piste de plusioure procédureo cenrant {un compliment d'infermations propres & es produits ou departemants, A chaqua procédure Il sera ajoulé tout low spferfications et documents tachni ques nécascairae 4 la d6fnition oxccie du produit ou du maratiel La mise an appicetion ot Ie reupect de Vensemble da cat documents par un porsonnel qualfia at carifia pour chaguy Ciscipline permettent ainsi da s'assurer 9 ia conformité soubailée, bse fonda. mentele de la failing Directeur de Ie Qualite Por Seige MAGNIEZ ALFA-LAVAL 5.4, 9- LA FIABILITe Mecanique Des ECHANGEURS compacts Lintantion n'est nas de dévelonnar at sf énumérer los multiples avantages de la compacité dun échangeur: capendant, cette techniqus de construction, aussi interessante quelle soit pour Tutilisa- tour, est tochnologquemant beaucoup IU citicile 8 réaliser. Ce type ce fabri- {tion dott done re meng avec une ‘grande rigueur. Lintarét du choix des tolgrances at le Classement des parametres par ordre dimporance, cesi-a-are ensemble des facieurs qui peuvent amaner des dé vintions, ont conduit ALFA-LAVAL @ la erdation do a9 propre normes, Ces ner mas mécaniquys et matallurgiqves, te liges en ds rombroux ouvrages, définis- Sent avec nrécisien las matérigux at fb quomment, les tolérances sont plus duites que dans les normes euronsennes afin obtenir une grande similitude des Gcrangaurs compacts, et par vole de cconséquence, une haute corstance dens les resultats. Rappelons que dos Evhangeure @ «PLAQUES» ont GIé utiisés en grand nombre aussi Bian dans le nuciéuire que dans Industrie convantionnelle et quun échangeur @ «SPIRALES » servi de démonstation pour obcenir te «U STAMP» sulvant Code A.S.M.€ dont dispose lusine de Nevers Enfin, la diffusion de nes fabrications en Europe et dans le monde nous a conduit ® travailler selon las codes ce consirus- tlon des orgenismes tes que TOY {Alle magna), VINCOTTE (BELGIQUE), S.A. (Sudde), MINES (France), A.S.M.¢ (USA) STOOMWEZEN (Hollands), BRITISH STANDARD INSTITUTION. (U.K.|, salon les variantes apportées par les compagnies d'engineering pour Vax portation dans les pays de l'Est. ie Moyen: Orient, la China, ete. On com rend mieux ainsi a nécessita quia lor ganisation de la Qualits des edeptar a tne tlle civersité de codes En conclusion, la rigueur avec laquelle les études ont été menées, \a précision avec laquelle les Echangeurs compacts sont constiits, Fenregistremert de tov- (es [es Informations et analyse perma pente de celles-ci, font que le fabiite mécanique des Echungeurs compacis & non seulemert otzcint un heut niveau. mais plus encore, continue de s'umélio. tar Ala ialisation da chaque nouvel up- pareil. b L’encrassement et les échangeurs de chaleur 4 plaques Deguls plusieurs années, une nouvelle génération d'échangeurs thermiques. ‘est développée, grace 3 ses quaiités 3: — résoudre des problémes ther- migques difficiles, ~ présenter des matériaux ré- sistant a la corrosion, ~ S adapter a une moditication de programme thermique, ~ requérir une maintenance mini- male, 8ire le plus sconomique pessi- ble dans ie bilan investis- sement exploitation, ptésenter une grande ré- sistance 4 fencrassement. W s'git des échangeurs thermi- ques compacts. dont te plus im- portant est I'échangeur A plaques. 1 = Qu'esT-ce Que VENCRASSEMENT ? Tous les achancaurs s‘encrassent Ley échangeuts & plaques nachappent noe d ve pénomane. Lencrassement peur étre de plusieurs Types, parmi les plus Imporants eitons = Vencrassement chimique (carte, pré- pitations). © Henorassament physique (bouse, par ticules en suspension} = lenersesomont biologique Ua & des bactériee ou misro-orgenismes ¥ ace crochant Ia paroi et «'y développant, I taut rout de suite feire une aistinction entre = le colmatage, ~ Fencrassement proprement dit. 14 = Le colmatage : Le colmatags congiste en sccurnulation dens lex tubuluree donteée des Fulces chaud ou fraie (ow las deux) de. corp @trangers do dimensions imporlanta (coquillages, particules da base bioloyi- que, alguas, atc). ‘Cous-ci pauvent abstruer compidrement lun ou plusieurs canaux, infuencant par |i la répartition eu fluide dans léchan ‘aur et er augmentant considerable ent Ia porte de charge 1.2 ~ Lencrassement : NN pet le fait Jun depot plus ou moins pais s'étalont sur une grande partie de a surface diéchonge. Sa nature physi- que at chimique inflienent le transfert thermique Ces deux phenomenos sort compléte ment cifferents et par consequent, la fogon de luner conte eux le sare. ous 2 - BASE THEORIOQUE, INFLUENCE DE LENCRASSEMENT SUR UECHANGE 241 = Generatites Un_Schangeur thermique assure un Schange de chaleur, Par Pioire RUEF yeniour ENSEES Division industrielle ALFA-LAVAL Industele on uriace d'échange K.—coofficient wéchange devit massique C capacité calorfiqua des fluides Doo Kat Le racherche du minimum do sucace farpsiotore < mr & Pareoury de "change ~~ Sot dou fuldess © le fluids chaud, F le fide fro, is dchangent une chaleur selon le dae gramme el-dessus, température ‘entrée du fluide chaud températurede sortis du fulde chaud y=température dientrée du fluide foi ty =températura de sortie du flulde troid 4 Ti est 'écare moyen logarithmique de Température enue les deux fuldes, ATL_ata AT log ATI ATz La puissence thermique # éshangse cox prime selon le formule 6 Nereis Wy Me CG b= KB TI installée consiste pour un programme thermique danaé d abtenir un snetficient de transfert maximum, celuiccl stant donné pa fa relation eas ia Kk Ge Caf Rt + Re aN ve et af sont fonction de ta nature du tide, du régime de {Schange du ciama- tra nydraulique et du canal (échange par convection) met 4 carsctérisent fe matériau da rin- terface (Schange par conduction). = épaisseur de le plaque 7m-= conductibiite tmermique de la pla que Rf et Resont les résistances du transfert dues lencrussement des. surfaces bchange. Nous veyans que pour obtorir un eooff lant d'échange plus important, faut un régime turbulent (s¢ ot =f impor tan}, ~ une faible épaissour de le plaqua échange (5 tania), = une bonne conductibiité thermique 1¢ cello-ci (im, = éliminer RFF et RFe 2:2 ~ Les résistances ment RFF et RFc Vencrassement est caractaried par le déndt d'une couche dun élément atran- gor. Le trenstert thermique a travers vette soucho peut étre a par cenéuction oF te APP 0 fess nerasse- ‘if ot fc 6tant les épaiszeurs das couches encrarsantes, Af et he étant les eonductibilies thermi- ques des couches encressaries Ls résistances AFF ot RFe serant done dautant plus importantes que lépais- seur dss coucnas le sera (ic ct i) ol que leur canductiniine thermique sera faible GE et 1c) Laugmentation des énaisseurs a et of ans le lemps entraine une diminution du diametre hydraulique et par consé- ‘quent, il apparalt une augmentation des pertes de charge. Ui faut per tous les moyens. ampcher le ‘couche oncrassente de se formar, sur- tout en cas de dépét peu conductaur (par exemple tare) Lavolution de Vépaiesour do la couche peut éire suivia par la mesure des portes de charge, vermettent sinsil'axpiahation de Tappareil. 3 - QUELQUES cas 3.1 ~ Expérience d'un encrasse- 41 s‘agit un échangaur du type A 30 HBM. implantd sur le site de ta cantrala nucléaire du Ticastin (Dremel Get Schangeur équipe fe vireult de e+ frigeration Intermadiaire. Les caraciérstiques de cet apparell sont mentionnées ci-dessous = sea IMAIRE sEconpanee Fantini Se” pe Se lempiswenne. He a to Pome sca Wibe atbe Nombre total de plaques: 285 Puissance: 19.718 KW. Goofficiont déchonge : 4284 Wim? °c 16 appareils de ce type Squipent cere centrale qui so trouve eu bord du Rhdne 2 une cinguantaine de kibméves au ord G'Avignon. Un de c2s appareils été instrumenté de maniére 4 connalte prdcisément sa perte de charge, Son évolution est suivie u cours du temps. Une mesure est bffectuée choque semaine au début, puis 8 des intervalies de plus en plus cours au fur et a masure de Taugmentation de la perte de charge, La courbe obtenue est la suivante On peut remerquer que carte courbe comporte deux patios res nettement distinctes: une péflode de 14 mois pendent laquelle © perte de charge evo- Tuo lentement, puis une augmentation ranide do la perte Go charge en 4 mois enviton, Paralalament, la coeffisiont dencrassemen: ce apparel eaccroit. Apres cuverure des apparel tate 2 — un depot dobjets de dimensions dens les connections (oouts de bois, moules, algues, ..) bouchant Fentres des canaux, les parties les plus eloigness ce entree co ‘eau brute etant les plus ancrassées, on cons © — Ios plaques sont couvertes dune psisse couche de bove constituée do petites particulas soliges ayant Du poster a tavers lentréo des Ccanaux (dabris do movies, brine Jes. «I. Cette hour ast peu adhe. frente et s‘enlave ties facilement sous action dun jet e'eau Nous retrouvers les deux types den eraceemont: le colmatage (111) et fen srassomert propremant dit (1.2) 4 ~ MOVENS DE LUTTE CONTRE VENCRASSEMENT lis. servant 4 sattoyer lapparell cane avoir a le démontar ou a retardar cotte intervention, mn 4.4 ~ Lutte contra te colmatage : Il existe actuellement deux moyens affi- caces 411 — Les files: Ce sont des fits autonartoyante dant le schdma de princina set préconté ‘c-dassous Circulation nermale Ce fltre 20 comsore de dour tities & Pniar an acier inowydable, Inelus dans tne celanda en acior deus, Le tails des males des grilles métalli- ques est fonction de la nature au fuide fet Ue ia taille des cenaux, en gendval Spm Le nettoyage de cos fitras a panier ‘Sertactue automatiquemant, eans inter ruption 8 fa filtration et ‘sans. Inter Circulation normale uption ae la marche des appara. La vanne (1) est fermae a das intorvalln raquliers, da telle facon quune partic dy la vein liquid s'écoule par la tubulure (2): fa vanne (3) est ouverte, tous les debris ct autres perticules qui s’étaient faccumulés cont le file & panier (4i sont done entrainés dars la tubulute, Get apparall ast placé sur ta tubulure darivée de eau brure & une distance Netoyage du filtne Se un mitre environ de léchangeur 4.1.2. — Lo@ Buck Flushing » inversion ‘iu sone de circustion des fui- dos ©e moyen consists on un syatéme de byrpess el de vannes montes diracte- ment nur les tubulures ds apparel, cont le schéma de princive est présente ci: dessous Chasse = = La choulation des fuides pout étre auto matiguiement el brusquament inversée de facon a antrainar les debris bouchant Fontrée des canaux et cui s'y étaient accumulés pendant la marche norms Pendant le court instant de cette opére- tion (6.4 20 mn}, 'Schange thermique se fait a co-courant, la puissance thermiqua wanstéree étant legeremant affects 4.2 ~ Lutte contre Fencrassemant proprement dt: 4.2.1, — Nettoyage en place {lest efficace pour un eneracsoment chi: mique et sécimantaice ‘On utilise un ensemble de reservoir, pompes et uyaurerias qui peut etre irectement connect sur les tubulures entrée de l'appareil La réserioir est équipé de résistance chauffante pouvant élever la tampéra- ture des solutons circulant a lintérieur Pendant que l'appareil ast Isalé du cir cuit principal, 'aoparcil NEP (nsttoyage fen place) ‘alt circuler 3 Y'intérieur de Féchangeur une solution eau + agent ettoyant, dont la nature at a tempera: ‘ure est adaptee au type d'encrassement pendant deux ov trois heures, Apres vidaige, 198 appareils sont reconnectés ‘8 clveuit principal Exemple : Nettoyage par le procédé NEP de Tappereil '30 HEM (cf. 3 3) Un NEP Squipe la site do Triceatin ot nettove 8 tour de rls lex 16 appereile du site, Das assais ont et4 atisctués pour Mette au point layent nattovant, la température et le temps do fenctionna- Ew + mart ( pal. photo 2 st schéma de erinel- ~ température de la solution : 60°C durée de lopération ; 6 heures = temps de circulation de la solution 4 heures ~ agent nettovant produit basique ~ concentration de lo wulution : 3% Agint ——- = a db chauttants Resullat: pour un dabit ae 1200 m¥/n = para de charge théorique: 1.05 bar porte de cherge initial avant not toyage : 2.35 bar — parte de charge aprée nottoyage chimique (NEP)! 1,27 bar = parte de charge oars. nelloyage ‘manual: 1,11 bar. La diftérence entre les pertes de charge ettoyage. chimique et nettoyage ma fue! Sexpliqus par les débris de moules ‘et auties objets restant dans la connee- ton (colmatagel, Le dépét encrassant adhérant sur les Plagues @ complétement cisparu (cf Photo evant nattoyage et aprés neitoya- oe 4.2.2. ~ Chloration : prévention contre Vancrassement biologique Ce type denerassement se retrouve sur tous les sites maritimes et certains sites en bord da riviéce, Plaque aprés nettoyeae Plaque avant netroyage Chlorination “Oia, concentration ou erent Pompe doseuse at pregearnme En effet, des miero-orgenismes peuvent Saccrocher et croltre sur la surface séchango ainsi que dans las tubulures. Ke phanomére dépond de plusiaure facteurs ~ la position dusite eu de mer pro: pre, uu de eilare, eau destuaire 14 portuaire,..) = la tempéral = Ia salgon, Le systéme de chloration consiste @ importer une solution dhypochlorte de sodium, Cette opération peut etre pro grammée automatiquement, le dosage et Vintarvalle de temps entre injection sont déterminds pour chaque site. En moyenne, toutes Jas 6 heures pendant 30-mn fos mois dete, 4.2.3 ~ Nettoyage manuel Dans tous les cas. fa nettoyage manuel ‘est toujours possible, Leventage des échenguurs @ plaques est de permentrs, apres demoniage des tironte, Vaceds a intérleur des cenaux En présence de boves, un simple jet eau suffit ovex parfois un brossage compiamantaire En cas de dép6t persistant, chaque pla ‘cue peut étre fromtée ot brossée dans Une solution chimique approprisa. aly Utilisation de l’échangeur spirale en condenseur sous vide Dans Nindusirle chimique, ta mise en ceuvre de certains procédés nécessite des installations fonc- tlonnant sous vide, L'objectif visé est Ie plus souvent la purification dun produit déterminé ou sa ré- cupSration maximale s'il est oné= reux ou polluant. Dans: de telles unités, la mise en place de maté- Hels économes en pertes de char ges est une nécessité, entre au tres, au niveau des condenseurs de vapeurs. l'objet de la présente note est de développer succinete- ment les données techniques qui font de léchangeue du type SPIRALE un condenseur sous vide particuliérement performant, 1- LA TECHNOLOGIE DE LECHANGEUR SPIRALE Dour tbles plance cont soudées bout & bout. Au nivaau do cette soudure trans vvorsale est ensuite pincé un mancirin qua Fron fait tcurner autour de son mwa. Lan roulement des deux tdles l'une sur {au (ve conduit @ Ia formation de deux ea niaux distincis (velr photo 1) Ainsi est réslisé un échangaur Lécertemant entra lee t8lee_e2t iain tenu constant pares entratoices qui de plus. assurent le tenue en pression de Fensemble et accroissent Ie turbulanea des fluldes qui circuleront dans l'appa- tei. ‘Ain @‘assurer étanchéité entre les deux. canaux, ceux-cl sont ensuite soudes apres avoir rabattu bord a bord les extré mités des spires. Solon le maniere dont sera réalisse cette soudure il est possi- ble Cobtenir deux configurations de. irton sont sirens por |g ; ee ; REFRIGERATION EAU DE MER caunggars [Fea Capendiant, utlisse comme fluide ré- ‘rigérant, Teau de mer présente cartains Inconveniants : = alla contient beaucoup de sel ~ lle est corrosive, = ella cortient plus ou moins des subs- tenoes organiques, dos nodes, mime quolquefoie de lemmoniaque et de: composants suifurés. Les problémes de corrosion ce depéts ‘de matieres organiques dans les tuyaux filygs, vannws, réfigerants et aures compasente, ont rendu nécessaire léva- lusion vers los premiers sysiémes de réirigération contraliaés, De 1964 a 1967, la Marine Merchande ‘Suévoise a faite aremier pas. Toutes les fonctions de refrigéravon minsures ont 16 assurées par eau douce. (fig. 5) os Fig 8 REFRIGERATION CENTRAL ISEF 18/8 GENERATION Les avantages obtenus furent tels qu'en 1867, un systeme ce retrigaration tore- Jement cenvalise fut installa a bord du BROSTROM 'S M/V «KUNGALAND », De 1967 4 avjourd’hui, de plus on plus de naviras ent ét6 équipés de ayatomae do réfrigévation centralisés raises selon des schemas différents De lus. en raison de augmentation continue des prix du diesel oll la con. sommetion des groupss élactrogénes a bord dos nevires est devenue une part Importanta des colts, ce qui a ronvoreé argumentation contra le systems ce r= fligération centralise, c'esta-aire : DES. COUTS DE FOMFAGE PLUS IMPORTANTS, Fis. 6 Envetemps. il y eut de nombreuses dis: ‘ussions sur [9s avantages e! les Incon- venients Ge la rétrigeration central le principal ergument défavorable étant UN. COUT D'INSTALLATION BIEN TROP ELEVE | En offer, le principe do réfrigération oon ‘oblige & préveir un diepoetit de pompage supplémentaire et dans ie cas divers systémas de pompage sont 5 & pleine puissence (ce qui carres: pond aux conditicns de dimensione- ment ~ température eau ce mer 32° et moteur 4 pleine puissance), le systeme e réfrigération “centralisé demandera plus denergi 2 - CHOIX D'UN SYSTEME DE REFRIGERATION OPTIMUM. La dificulté oat quo de nombreux pora mamas influancent lee Aconomiee rola ves 2 la totlité des systamas da rafrol. dissement. Nous avons sifaie 8 un ensemble oem prenant une alimentation de. ciffarante Gieuits ayant des caractéristiques. tras diverses. Une mosification introduite eur [un doe oreuits (meditiestinn cimplantation, de condition, da simansionnament, ate, aure vars le plupert des cas une in dense sur lensemble du sysieme En vonséquence, pour tenter de réaliser doe économies, on sintérassera plus parieuligrement & ung (raction du Sy3- téme pour ealculer différentes alternat En d'autres mots, on prati méthode « optimization pi liars », Getts méthode n'est pas nécessairement ‘mauvalse, mais II peut afriver, par con te, quelle corduise & de faux résuttats Si lvalustion des diférents systémes de réfrigeration est réelement impor ‘ante, ‘i taut prendre en corsidération tous les paramétres cu tout au moins Tous ceux dont une medification aura lune Incidence cirecte sur |économie giobale Le bilan financier ctun systéme de 16 frigération comporte plusieurs éléments tels que: = Investissement: rafrigheante ; tuyeu teria: vannes : pompes ; installations. = Colts d'expioitation : principelement colt de pompege/puissance consom maa, Entretion reshange, (On peut représerter graphiquement tes slements du cout dun dspostif de 16 frigeration (fg. 8) réperation: pieces de Hl segit done de: calouler tes e2dis pour les différents sysidmes envisages el de lee comperer. 3 - EVALUATION EconomiouE D'UN SYSTEME DE REFRIGERATION Considérant l'aspact global des’ code, ous avons essaye d'évaluer les Scano mies d'un systéme de réfrigération a eau. 4 bord d'un navire précis. (ig. 9) Différentes possibilités, Comme base de nos calcuis, nous avons choisi trai ditférares systémes bien cor CCI: Systame da eBfrigération centralias avee vane trois voles pour alimen- tation directo du circuit HT dans los cylingres gar mélenge avec Ie clt- cult BT. CCl :Systeme de réfrigération cantra- lisé comportant un réfrigérent cy- lindrs. en série sur eau dy mer avec les réfrigérants BT. CONV: Rétrigération classique 8 eau de mer 1 2 3% Cebtennuel -fonctionnenent et antratien Investissement SPECIFICATION Pour 108.000 wT OB I ast nécessaire ce fixer un gartain nom= bore da données pour effuciuer ies cal tus, (fig. 10 @t 11) ones k DUREE DE VIE DES FOUIPEMENTS 4 N Fig. 8 MOTEUR PRINCIPAL = SL SOGFCA 18.00 KW/S7 TPM Grourrs cLecTRogeNcs OUATRE TEMPS 11.300 Son utilisation en stérilisation dans Vindustrie alimentaire Afin de limiter au maximum fes couts éneryétiques, d'auginenter Jes cepacités avec un ininimum cencombrement et d'améiiorer la qualité finele des produits les procédés traditionnels de pasteu- Fisstion et de stérilisation évo Juent. Pout tout produit alimentaire pompable & haut degré de visco sité et pouvant présenter des par- tieules de taitle moyenne, lutiliza- tion de ’échangeur 3 surfave ra. clés ¢ Contherm » en stérilisation aseptique sous pression est de venu une réziite, 1 — DESCRIPTION DE VECHANGEUR A SURFACE RACLEE Ce type déchangour thermique peut se dire ce facon schématque comme ant constitue do doux tubes eoaxizux, {dans 18 c38 du Contherm piace en posi- tion verticals (tig. 1 et 2) Le tubs axtériaur est isalé Le tube intériour @ revere leauel e'Scoulo lo procult 8 réchouffer ou refroidir ost raclé par doe coutoaus. espace annuiaire entre les deux tubes serv la circulation du fiuige thermique. Flue | tarmiqus Gelui-ci qui peut Que la vapeur, eau chauce, Feau frotde, eau glycoiée, le freon ou Yammoniag, circule 8 contre courant ds produit qui entre dans le bas de l'appareil & V'side dure pope d'eli- Cet échangeur présente ta caractériet- (que essentielle d'svoir une faible surface déchange avec une grande efficacité de Iransfent thermique. La conception de cat anoarall falt qu'il fest sens gucun doute d'un colt de pro- duction plus élevé per rapport aux autros types déchangeurs classique & plaques ou tubulaires. I est cependant rendu indispensable lorsque Par Jean-Paul CHARIGLIONE Division aliments et Boissons Sorte su Produit Meu hysraieve aceon! themigoe Borer Some cu Thamicue Picieure —e fig. 2 1 ~ Le produit 8 waiter # une viscosite élavée (soncentré do tomates) ou présente das morseaux en grand hombre ov de taille Imporante (contiure), le programme therinique que fon veut appliquer au prodult demande Ges precautions particuliéres, notamment en cas de gratinage pour la sterilisation de produlls Unemo-sensibies par eemple. {I est & sovligner que fa limite 4'utiisa ‘ton de cat Schangeur est le pampabilte, [En etter tout produit pompable pout aire waite. Farmi quelques cas extrémes citons : le ‘euisson du réglisse at le tempsrage de Is viande hachée. Une des nombrousas spplicatione de Féchangeur 3 surface raclée dane lin- dusirie agro-allmentaire ost la pasteur' sation, réstérilsation ou stérlisation avec conditionnamant aseptlaue de oro: duits visquewx pouvant contenir des Traditionnollomont. dana Ibe industries das plate culsinas, conserves, alimonts infanties, ate. le procult condltianné en boites. pots do vorre, barqueltes elumi- lum est pasteurisé ou stérilisé dans son contenant, Ingénieur ENSAIA ALFALAVAL Industrie 2. — PASTEURISATION Les produits visquoux a bas pH tinfé 44.5) subiesent un traitement de gas leurisation. Cette opsration se fait géné. ralement 8 pression atmospharique lung temperature de 90°C. 750°C, Citors par exemple je concentré da tomates ou les sauces rouges type Ket- cchup, Le plus souvent Ia produit est em boité et clcule sur un tapis dans un gain dieau chaude, puis il est refroicl dans ne autre secon de Tepparsil, Cette technique présente linconvenient ce consommer beaucoup ¢'énergio (en par- ticulier lorsque eau shaude 21 produile per berboluge de vapeur! Si le temps de montés et de descents en Température ost trds long, ily adégrad tion da la qualité du procuit (couleur et ‘gout De pus en plus, et se ce fait, le conci- tionnement du produit se falt A chaud lantre 95 et 98°C). Il y a donc autopa: teurisation du contenant. Aprés sertis- Saye OU capsulage, Is contenant est ‘génévaloment retourne et retold sn tun- Ae, Cette technique névessite un ré- chauftaga du produ Le flach poctourisction vffectuée de plus fan plus sur échangeur & gurface raclée assure das tamge de montée on tempi rature rapides (30 sacondes & 1 minute) Sur 6 plan Snuigétique la consamma- tion est fortement reduite, a — STERILISATION Rappal des procédés conventionnels, La stériisetion du produit interient apis son eonditonnement. cary Le produit est trate par ia chaleur dans 397 contenant fal En fonction das cadences de production, des barames de stérlisation, ce la valle des particules, de le viscos'é des pro- duits, du boitage, de Faddition ou non des. stabilisan's, differents ystéme: ‘extent tracitionnelioment sur le mar one La consommation d'énergie. si elle ® @6 optimisée en fonction des types d apps: rells, demeure élevée (entre 300 ot 500 kg de vapeur par tonne de produit traité) Lot différents typee do etériiootion. (fia. 3) Les principas de 1s steriisation La stérlisation ayant pour but d’aug mentar la durée de consawation d'un produit, il ‘agit de détruire au maximum 'a flow microbienne (méme & Vétat spo- rulé) tout en limitant les degradations biochimiques. Vinaetivation des baetéries wat diautant lus élevée que l'on augmente la tempé- taure at Io temps. Alnsi le tames pour ‘ngotiver certains micro-organismes peut tre réduit de 10 fois lorsqu'on aug mente la température de 10°C. Dans le meme orcre didée, le méme etter ce stérlisation est obtenu par chaulttage @ 140°C pendant 4 secondes ou par chauffage & 120°C pendent 5 minutes. Le temps en minute nécessaire pour ingctiver une population de micro- orgunismes 4 1219C est la valeur F Fo=1 correspond a reffet de sterilisation, pendant 1 minute 8 121°C.ifig. 4) Anal dane exemple précédant, 140°C pendant 4 secondes nous donne une va leur F=5. Ce qui correspond 3 5 minutes lnacthation & 121°C. Dos sbeciuse donnent pour une gopula tion de micro-organiamas bien idantifién ot pour différents produits, le temps na- cessaire pour attoindre la méme valeur F 2 ciférentes temperatures, Ges abagues sont d'une yrandle uilité en cas de changement de bareme ov de processus de srériisstion ‘1 est également a noter cull est néces- sare de prendre en compte la présence de morceeux. tig. 5) fig. a Ainsi un beréme adapte @ un produit visquouc homogéne sera inautfisant our un produit de meme viscusité mais resentant dee morceaux. Ceci stant oO 8 Ia pereviation plus lente ce is chaleur dans la perticule, Egalement, comma le montie le grephi ue ci-dessous ie baréme de stérliseticn depend du produit lui-mame et en part- culier do sa teneur en eau, fig. 8 et 7) ume acts nya pus sis reds arses wg ctunenyerin (a) | rs fig: 6 voto act hveraue Pinan thrmiaua dors on ait esi ours chautiga at rteseren ce nosiees vis 22 mm diane merieie Pe fig. 6 wk fg. 7 La stérilisation du produit evant con ditionnament Utlisation do échangeur a surface racée (igne chien et chat). Le treitement de stérilisation seffectua en_contnu, immédiatement sul d'un refroidissement asaprique et d'un cond- tionnement aseptique. Colle technique tras utiisée pour lee liquids alimentaires ost encore nouvelle our das produits visaueux avec oré sence de morceaux (plats culsinés, al- ments infanties, etc), fig. 8) us ssa fave se a ina Ligne de sterilisation avec Remplissege Atsprique [sauce plats cuisnds, a,) fp it Nous powvons affirmer auiourd’hul ta possibilits de stérliser en continy un produit alimentaire visqueix avec présence de moresaux IN existe également sur le marché des machines da conditionnemant ssepti ques ibeites, pote do verre, exrtone, po- ches. plastiques). Signalons eopandant ‘ue 66 difficultds actuelles qui damau- rant Igrands cadence. gros morceau») sont es aux machines de conditionne- ment asepliques, Notons dans ce o22 Istepe Intormédiaire qui consisie 2 préstériiser le. prodult avant dela conditionner Le vonditionne- ‘ment du. produit préstérileé se fat 3 chaud, La steilisation classique est effectude suivant un baréme nettement alleg Los principaux bénéfiovs retirée sont Jon = fconomle d'énorgie : 6'l y 0 prés UGrlisetion @ 140°C on Schangour & surface raciée, Ia mama valaur atl sation sera obtenus en maintenant 4 110°C pendant 30 socondes au jeu de 120 pendant 60 secondes. ~ amilioration de qualita : Ie prodult rant maintenu beaucoup moins long- temps 4 haute température augmentation de In cadence de sterilisation : par suite de Ia diminu tion des barémes. La prestérilisstion paut tra appliquéc dans lindustrie des plats culsings, dee aliments pour chions st chats et ies all- ments infartiies. La sterilisation avant condivonnement fomeéne une eméliorstion Imporcente sut le plan erganleptique {couleur et oré ma). Calie-ci combinge au conditionnement laseprique amaliore la qualité par un trai tement thermigqua plus uniforme. Ceci peut ate mis en évicence par les ‘courbes ci-contre (figure 9) la courbe de gauche raprasanta la moniée on tem. perature rapide (140°C) d'un produit en ‘Achangeur @ surface raciée, un maintien de quelques minutes et une descents ‘aussi rapide @ enviion 60°C. Lauire coutbe reprssente le processus de stéilisation ciassique en bolte, pour lune valeur sterlisatrics idantique, le cy cle total prenc: 60 minutes Le starilisation classique améoa done une surcuisson importante das cavches nériphériques de la boite Ceci pour cb- tanir las conditions nécessaires de steri- lisation a ccaur. Le produit qui est ¢sur- uit» Sassombrit, parc ses qualltés gus tative at gbnSralomentil 9e vroduit une séparation liquiea olde. Comparsicon des courbes do etérilise ton; ifs. 8 SSeS Soe fia. 8 courbe de chauffage (temps, tempéraiu- rol ciun preduit alimentaire cheufé et starlisé dane con contonant, oompare & lun chauttags stérlieation en échangeur 2 surface raclee, Le stbrilisation sous prossion evant con- ditionnemant liming dans bien des eas des. processus de culssons interme Glaires qui sont porfeis & origina da contamination La systeme heimétique de le surface ra lee est concu noir un nettoyage en place ot une sterilisation (généralement eau surchauffée) avant lencamant du Produit. Ces. avantayes enirainent une ‘Securite sur le plan contamination exté- Le conditionnement asantiqua ast la suite logique de la stériisation en écnan- geur 8 surface raciéa, En alter le fait de reftaidic immsdiate= ment aprds le temps strlet do maintion nécesscire 3 haute temperature améllore considérahiement la qualité di produit Alsi par exemple sure conoantre de to- mates oni eorsiste une amilleracion de Ja couleur rouge teés importante, Dans 22 cas le contenant pout étre un tank de stockayo aseptique, ov une poche plac que. La tendance étant plutét a la diapa ‘ition de ta botte 5/1 ou du fire de 200 fi tres, dos fruits pour Conditionnement aseptique en contai ners ou poches plast ques, Diune favon trauitionnalia fa production 4a Fuits/sucre pour yaourt ouerdme gla. cée saffectue en discontinu dans des culssons a lar libre ou sous vide, Pour coe produits ecides (pH< 4) le be- soin da stabilicante est sliminé par une pasteurisation haute (entre 90 ot 105%C Suivant les produits) at un conditionne ‘ment aseptiaue. (fi, 10) Cette instalation a pour but, la stérilisa- tion des fruits 2t le sempiissage en asep Tique des conuiners. Ceux-c! sont vies eux lalteries ulilisaices, et le mélange eat elors dosé aseptiquement sur la ligne de vonditionnsmant de pots ee varre pour ysourts, Lo principe de fonctionne- ‘ment sult le schema si dossous, Les ingrédients sont melangas intime- ent dans des iarks horlzontaux spe- iaus, Le mélange esi chaullé 3 95°C, muintenu 4 certe température davs unt chamnbreur tubulaira pendent & secon- des, puis relrod @ environ 25°C. Les containers (cepacité 100 cu 10001 Wes), apres avoir éte nettoyes 4 partir Sune station centrale de lavage en place, sont acsoidés a I ligne de rem- plissage, Les containers sont d'ebord stiriiaés @ In vapeur, les condenses produits Glant chaaate par ds lair stiri Lopération de remplissage aseptique se deroule de Is manigre suivants : Ie con tainer est suspendu a une balance, qui, lorscue le pols piéedterming est et teint, donne un signal. Gelui-ci permet dinverser la venne automatique asopti ‘U8 de rempliczago, lo flux pouvant aro aiguille vars un autre conteiner pré- sdiectionne, Signalons que ce pradult peut etre ega- Fement conditionné aseptiquement dans des puthes plastiques (sysiéme Sctiol Teh Le sysleme est snécialoment adapis our des produts @ pH infeneur au egal B45. La remplisseuse est stérlisée indépen- damment de a ligne de production (par vapeur 4 120°C pendant 30 secondes). Lo machina est ensuite mise sous pees sion air stele, Las sacs sont ntioduits présteriisés. gi rayon gamma, lis sont polyéthylene (muli-couchel La capa- @ pour alr de 3,5 litres 8 1100 litres environ, Cette nouvelle technique serait d'une: grands compétitiviis par rmpport aux boites et foe, File. CCondinlonnement de fuss en winks aseptiques pour yaourts,nappages, fourages, care oy “T thermiquement, refroidi et conci- tionné sous atmosphere aseptiqua ‘Amélioration sur le plan auelitatit — moins de perte c'arime (par ran- ert aux culsaurs classiques. a 'at~ mosphere ou sous vide), preservation des fruits. entiers (fruits rouges). Des précsutions sont prendre au niveau ces porn jnoe ot doe Schangeure & suriacs ra- lee, | 7 3- ee amélioration de |e couleur (temps, fla maintan plus uniforme et plus court) Pas besoin do stockage au froid Mailleure rationalisation de la dis iwibution, Diminution des eotte de condition- rnomoat (eae du sae plastique, Eccnemia diénergie et de main Pouvre En résumé, 'échangeur & surface raciée ous parait étie d'un gene intérét pour atfectuar les traltements de stérilisation 2 produits alimentaires viscuelx pou- vant presemter das marceaux. after, augmentation des coats de énergie incite aux économies et de ce eit 's présterilisetion avant coneitionne ment ou la stérlisation avec concition- amant aseotique sont des facteurs es sentiels pour diminuer ces coats, Dautre part, cette technique ntraine lune am@iorstion de quelité en particu lier sure plan de la couleur et des goats, Toulefeis il est & souligner que la condi= tisnnement aseptique est onc0re pou urls Bien qu'il salt possible sctuetement de ststliser tout preduit avant d'Btre cardi tionnd, es machines ce concitionne- mont devront eledeptar aux contrsintee doe produits et dee cadancs La pasteurisation du fait 1 = TRAITEMENT THERMIQUE by Lair Le traitement thermique du lait et des produits Isitiers consiste 4 chautfer |e liquide en vue, soit de tuer les bactéries, salt de porter le piocuit 3 une tempére ture 8 laquelle ies bacteries voulues 38 reproduisent. 2 - PASTEURISATION Lomploi du iraitement thermique pour liminer toute multiplication des bacta- fies dans le leit ne présente pas de citfi- cultas techniques, mais quand on em- plole le waltement thermicue, ll faut sussi lenin comple de ses efters sur le got, lo rassemblement de la creme, ia coagulabllité ot 9 valeur nutritive du lait ‘Aussi, omploia-ton un traitement ther migue (Oy modérs, apaeia pasteures tion. et dérivé des travaux de Louls PASTEUR entre 1860 et 1870 sur 1a mination des micro-crganismes par chautiage. On utilise sujourd'hul des combinsisons lrOe divarsos de tempérotire ot de temps pour chauffer le lait: ellar sont toutes connues sous le nom de pastauri- sation. Las trois combinaisons les plus courantes, décrites cl-aprés satisfont aux trols conditions essentislies de le pas ‘teurisation 1 = Le traitement thermique doit ga ‘aniir Iélimination compidie des hactérioe pathogénes et une dim ruven importante dos bactérina 2 ~ Le lait doit ate peu affecté par le tvotiement thermique, et ne dol as Subic de modifications ehyei- Qu9s et chimiques importentes. 2 ~ I doit aire possible de vérifer le posieurizution par des essale sim- ples La bactéile pathogone qui ésiste le plus 2 la chaleur est i bacille ce 's tubersu- Tine (Myobactarium tuberculosis). Pour accurer l'élimination de eatte bectérie fout uno certsine combinsiaen de temn- pérature et do durée, A Is température de pesteurisetion de 72°C. le lait colt eure maintenu a cerca température pendant © secondes au moing pour assurer effceché. Plus le ‘température de pasieurisation ast basse, plus le temps nécossaira vst long, Ps erampla 4 68°C, jl faut un tomps de 20 secondas au: moins. De mems, la phosphatese, enzyme du lait, eat rernive inactive par une centaine combingison de tempsiature ot de ‘temps. Lo oourbe température-temps de rnautralicetion dela ghocphatase oat tou- jours un peu au cassis da la courbe cor espondante pour Ia bacilla da la tuber culine. Comme it existe des méthades simples pour déceler Ia presence de la Phosphatase dans le lat, les esais de la phosohate vi de Ia pBroxydase, autre en zyme di [ait cont employes pour vérifiae les rasultats de la pastourieation. Action de Io chaleur sur la composi tion, la constitution et la flore du lit Lsction da ia chaleur ost natureliement fonction as la tampérature arcelnte ot de la durée du chauituge. Selon les cas, on peur brldvement citar les actions suivantes : = Action aur lf matidre gresso Los glysdrides sont peu mosis par las chautfages habituclioment utiioes ~ Action sur les matieies szotees. * Les proigines solubles sont cératy- res 8 partir de BO°C pendant quel- ‘ques minutos. + Lacaséine pure n'est pas: altéréa en dossous de 100°C. * La complexe de-phosphovoseinaie dde chaux est plus ou moins modifié és que l'on dépasse les tempéra- tures de 75/30°C, = Action sur le laetoae # La décompocition du lastose eam mence aurdala de TOCC pendant tn tomps relativamant long On paut noter Ia réaction de Maillard Jecloration plus cu mains drune ou lain) # pantie de 80°C, ‘Acilon sur les sels mindraux Léquiltre du lait est rapidement mo- aitie par Faction airecte de la chaleur Sur les sels mals également par suite du dépert du COZ. = Action sur les enzymes Un chauflage 3 75%C suttit pour déruire le phoschatase alcaline, a Division Industrie Laitire Par Michel GAGNARD ALFA-LAVAL Industrie 80/82°C pour ta reductase aidenya) gue ainsi que la péroxydase @t enfin 85/80°C pour éliminer certains ipa 828 microbionnes, ~ Astlan sur les vitamines Le chauttage utilisé habituellementen pasteurisation ne « détruit» pas lag vi- ‘amines, est loxyuere quiles altere, ~ Aastion sur Ia flore banal A partr de 62°C pendent quelques minatae la plupart des garmos buneux sont eévuite, toutefole un corsa nombre ca bactéries peuvent subsis- tet, entre autres as thermordeistamtes ui sont en ouire, pour un grand nom- bre, thermophiles. Elles se cévalap- pant trés bien enire 45 ot 60°C, Eniin, les formas sporulses des bactéries et Iroisissures ne sont datrultes que bien au-celd ces 100°C. Action sur la flore osthogane Da nombreux micro arganismes pethaganas pour homme pouvent contarrinar in iit at provoquer certai nes maladies. Les études da A NAVOT. Ph. et J. LAFONT ont anpor~ en 1958 une contribution decisive 8 la solution du problame. Des. ta bleaux dens Ie littérature spécialisse résument los r6sullats obtenus, Conditions de la pastourisation Les conditions. de_chauffage doivent permatire Ia dasruction du bcile ts Boreuleux done eal cous les micro- bes. pathogenes et elimination c une proporian suffeanto de getmes Danaix (pkscde 39°} pour que leat pastoute réponde aux, norman’ bectsrologiques fixéon parla légnaton, &aavole ne pas ranformer pis do 20.300 germes/em® 3 co aul bonourne blah” peers: condone 26 Conditions auxquelles doit répondre un pasteurisateur Un pasteurisateur doit 2 Assuier homeyenéité du chaut- fage & température choisiy afin que Felfet baciéricide soit obweny, b- Mespecter la composition et la Struciura cu lait an avitant le aega- gement de CO2 et loxydation des witernines (travell & bri de sir), © = Permettre un nettoyage en piaco partan et rapice, od ~ Ele peu encombrant pour faciliter son instalation, 9 = Ete ECONOMIQUE donc dune utiisstion aussi peu coGtouse que possible en énergi. Blan antend toutes e6s conditiane ont rounias dans las pastaurinataure calealss par ALFA-LAVAL, Sa was lage expérlence dans ce domeine lui a permis de constituer la preseue totaiité cu pare netionel dana Joe laiteries francaises deus 50 ans, Ceci n'est pas un hesard, car le groupe ALFA-LAVAL a 6u dévelapper un pro- gramme ca construction et ae calcul optimisation, qui se eonerétise cheque jour par de nombrouses ventes care toutes fae branches do linduettio ot par- sicuigrement an laitere, Il a par exempla declencne ta premiate campagne daugmertation des taux ce recuperation de chialeur apres 1*" noe peiraier, Des vantaines de TEP ont ainsi er éco- nomisdes gréce a l'action dynamique de ‘ses ingénisurs, Plus que jamais il est néoosscire de iéduice les consommations d'énergio systimes tharriquas utllisés en I faut done tra Imaginatif et s’acsurer pendant cnaque etude, que toutes lee récupérations de calories de la: laiterie serort prises en compte. 2.4 = Récupération sur pasteurise~ tion & lait classique ihers fro- magerie) La eécupéiation sexprime en paurcen tage. Si ella est par exempia de 90 %, sala veut dire que 10% seulement de ‘enemaie totale sera 2 fourir pour chaut- fet, et 10% pour relroidir le lait Température c'entrée Iait nu Ti = 5°C Ge pasteurisation Tp ~ 85°C de sortie lait pastourisé Ts = 5°C Le sécupération par exemple & 90% ra présente la moniée en température du fait cru vers la pasteurisation et la des- cents en température du leit pasteurisé (ps). 90-720 100 Sorta du réeupsratour chaud : 5472 —77C Sartio du réoupératour Froid 85-72 = 13°C IN restera dune & fournir © Cote chaud BBE = 77°C — Bee © Cét6 fold = 138 BC = BoC Ce x catit massique x chaleur sp. du produit represerte energie totsle a fournir dune part en calories, d'auwre part en fiigories, Dapuis le 1* choc pétrolier, usage s'est rapidement répandy de choisir ces taux de toupération de ordre de 90%, volte legerement supérieur (82-83%). est aujourd'hui, certain. que cette récundration colt étre revue pour ces ‘taux encore supérieure, afin de diminuer tes sensblement les dépenses d/éner- oie. Nous pratiquons actuellemant des taux de Vordre de 95 % et plus. avee une ren- tabilité tes rapide. Bien ontendu, les surfaces nécessaires 4 ces taux élevés sont 1r8s importantes, at supnossnt cas apperels permetiant de les recevcir. Le trie H 10 est un exemple puieque tlle peut recevoir jusqu'd 390 m? soit par axemale un déhit de pasteurisation de 25 mijh de lait avec un taux de 96.5% Cheque ene set & considlérar pour nia biiger au maximum achat d'un paeten- risateur, cu le medifiestion Ha eaux asia tants. 2.2 - Récups «basses calories » Dans lo plupart des installations, il existe des fluides 4 40-50°C qui sont souvent mal utlisés et quill convient ¢e prenare ‘en compte pour certains pracéces, On peut cer: © Eau de oondenseurs frigerifiques + Condensats de conceniraceuts, © Concenires ve ‘ait, + Sérum de Fromagerie Dans prosque tous lee eas, on étudiant les. cisporibilités dos fluides dane. le planning de ‘fabrication, on arrive & ré- cuipérer tout ou partie de cette source aratulte de calories. On peur ainsi calouler et mettre en wwu- vre des pasteurisateurs de lait de frome gorie avec des taux de récupsravion de 92.98 %, chauffer Ie iit pour fabrication do yoourt dans les mémes concitions, tout en rehoidissant las sérume et autres Auides employes. Le gain est done double sur les calories ft sur les frigories, IL Werlste pas de vas ob ce systéme de ‘Scupération ne soit pas applicable. Ik faus bien saveir qu'aujourd'hut ja plo- part ces Achangeurs x Process » possada des taux ce récunération de Vordre de 502 70%! Lee geins, en utilisant toutes les ressour- 05, pouvent so ohiffrer on eaniaines de millers de france sctusle, CONCLUSION Limagination dolt ava. constamment présente pour chaque étude de cas, Elle apporte toujours, en fin de compte des Scenomies pour lee laiteries el de mi lists de TEP disponibles pour l'industrie. La stérilisation continue dans les procédés de fermentation Les procédés de fermentation Wenneat une place importante parmi les techniques ¢abtention de produits pharmeceutiques. La qualité des produits obtenus avant purification, concentration et conditionnement, est lige au contréle strict d'un certain ror= bre de facteurs avant, dens ou apres te fermenteur fui-meme. 8 contréle de pius en plus inte gré et automatisé porte sur: ws, | enka cpr POURQUO!? FIABILITE, PRODUCTIVITE ET ECONOMIE DENERGIE FIABILITE * Les fonetione etérileation ot fermen lation sent sénaraas, * Le produit envoyé au fermentour est + Le temps do traitement est wos cour (4&6 minutes), PRODLCTIVITE © Le temps de préparation est tbs court comparé au procédé par batch, Le temps de production ost ainsi redut au maximum. permettant uno meil leure utilisation diy mardria ECONOMIE D'ENERGIE * Les consommations deau de refroi- issement at de vapeur sont réduites 0 80 8 80%, COMMENT? Le cegur da lingtallation ALFA-LAVAL est léchangeur & spirales bien adante : Ingénieur ENSCR-ENSPM 7 — les parométres de fermenta- tion (agitation, temps, tam pératuie, pH, stérilté de fait, et 2 - le natioyage et ia stérilisa- tion des équipements, * pour traiter des suspensions. = au nettoyage chimique, #2 la sécupsretion do calories aptimun (contre-voursnt Les différentes éapes sont les suivan- tes * préstériisation de installation 8 eau surchauffée + production ~ préchaulfage ~ cheuffage final ~ chamorage 1Geupsralion de ealo- = tBfrigérant final ven tual, Lage ot nottoyaue. ETUDE EcoNOMIQUE BASES #9 termenteurs de 250 mi, * Durée du cycle: 150 heures Production : 3 tonnes par fermenteur. 1» Traveil : 8000 heures par an vos ol For Alain ARMAND. Division Industrielle ALFA-LAVAL Industrie — fa sténitité des produits imre- duits dans fe termenteur. Les procédés de nettoyage en place, de refroldissement per cir euiation externe au fermenteur, concernant le point 2. Nous déve lopperons ci-dessous fe point 3. Accrvissement 18 T env. 990.000 FF Economie de vapeur 5.188 T env. 400.000 FE Economie deau 107.260 m? env. 320.000 F.F, Lunité de s:ériisation continue, sur ces beses, v'emortit en un peu plus c'un a a Stockage de chaleur associé 4 une chaufferie élect Depuis 60 ans, i a été insiallé dans le monde entier 8000 MW de puissance en chaydiére electri que selon fe procédé ZETA Groupe ALFA-LAVAL, Le marché francais & lui seul représente au- jourd'hui environ 900 MV instal- Is, Ce type de materiel est interassant dans wos cas principaux : 1 La totfigation évolue av cours Journte. La henna solution eet le etockage, généralement nocturna qui fait Fobjat de cet article 2 = La tatlfleation évolue au cours do année, La bonne solution est la bisénergla bu I'électricité orend Io releis des combustibies fossibies lorsque le prix du kWh électrique rendu a utilisation est intéressamt vis-2-vis tu kWh fuel lourd {par exemple) 3 - Le chaufferie est en secours. Elle peut dtre eppelée a ne jamais fonc- tionner mais doit pouvoir démerrer & toute solicitation et ce, ment. Les chaudiéres auxiliaires des centraies nuciaaires tranca'ses sont une excellame liustston a8 Dans un article précédent, les avantages de la solution chautfarie électrique ont 226 evoques Ci cabiers ALFA-LAVAL INDUSTRIE N°10. Une telle installation représentant aéné- raloment un investissement supérieur # tune Installation classique, il vient natu- feliement & esprit de s'adapter au Mieux 2 la tanfication de Vélectricte, at paar example, de prévoir un siockage de ‘chaleur parmertant ce benéficier tout ou orlle de tarify récults. Les tarits avo. qués de cet article corvespondant au tarlt vert Les figures 1 et 2 représentent des stoo- ages classiques d'eau crauce et de vapeur. Nous disposons de _nombreuses r&- férences dans des domaines trés varias, utant du point de yue purement techni- ‘que que du point de vuo do application ‘ou du type de Tutllsateur. La solution ‘selectionnée par le client est toujours un compromis ontre dew. tendances opposees - © Plus linvestissoment est dlevé, vlus fe rapport est grand, mais plus le délai a récupsration peut étre long. jue Par Jean ZETTWOOS ingenieur Cuil des Mines Division industrelie ALFA-LAVAL Industria Le tableau 1 résume la gamme de nos ae chavdieres en standard. Il est possible 3.39. aio_[arsace vt on e faire mieux en acceptant dss aug- 7 or mantations de Iinvestssement. ot | Taner Setrer de arinelpe une nsatacion 2 axcunuazeurs ar 9 wooete As WIBE & Mora A Consane wasrrque 9 MMW. TE YR ncomutotoin 2 ¥ 190 ef € Voce es Sin D Clauses vane pour matin 46 8 gression & Pome de dcsiatom del ‘Hine © Poroge Ge detoulon © ntervteet de mussanca Waemcia decemende 8 Soarsie Fig. 1 Schuma de stockage cfesu chaude \Sthdma de price dae insasion dtctriae eaceimuteton de vapeur A Chauins aaiecvades 8 Accumuloweut 6. Sousage oe talutins tm presion & Pomge eau dlolimeneaton £ Basha stnitane & Raabe sone Fig. 2- Schéma de stoskoge do vapeur wi bh EXEMPLE D'UN, FONCTIONNEMENT DE JOUR En simplifont, 4 cas principaux sont & tudior 1. = Elimination de 2 heures de pointe pr jour, 2 — Elimination de 4 heures de pointe par jour 3 ~ Stockage complet de nuit nour ut ion de jour, a pea Ia puissance meyenne apoelée est tres infériaure 4 la puissance maximum appelés, Nous ne dennons aus ici tous tes dévalls do calou! car tel neat pas notre propos, Notone quile tiennent compte de ia tart fication st d'un mode de fonctionnament do using normale, Le tableau 2 Indique pour chaque solu tion Is gal annuel par KW appale en houres pleines. GAIN ERW - DuReE SOLUTION Pein: |ssaetage = 1 180 2 2 130, 4 3 50 8 [4 80 8 Tableau I Gsine du stockuge da cha- Tour Le colt de stockage est 4 peu prds pro: portionnel & I dures. Si on remarque que le cas n" 4 ne demande pas du tour le mame volume d'accumulsteur que le 35 n° 3. ast visible que les can interes” sants sont les n® 1 ot 4 Exemples : Eau chaude = 10 m? chaufiés en 2 heures de 68 & 120%, soit une puissance de 300 kw, ~ gain: 180 x 300 ~ 54.000 Fis/en, = Bla de retour 4 an: Vapour ~ 40 m* a 19 bars capables de stocker 4 tonnes de vapeur rencues & 4 bars ~ durée 2 heures, soit une puissance da 1800 kW, gain : 1800 x 180 — 288.000 Frsian, = cobt en 0.G.; 250 KF + montags Natursllemant, lo eritére économique rest pas le seul, d’auttox interviennart égalamant mais sont diffcilemant chit frabies. De plus, 961 délicat de prévoir evolu Crest pourquei, ALFA-LAVAL consicére ue chaque cas est particulier et doit Gire axaming fsolément Nous sommes a méme de rechercher aver notre cllentéle, les solutions opti- males. deffectuer les études et de 1é- alisar ja construction dans rote Usine Ge NEVERS voire ce la tous traiter dans le marche trancals, SL CENTRI-THERM Evaporation ultra-rapide pour liquides thermo-sensibles Ja conception de cot évaparateur repose sur l'utilisation de Is force cemrituge pour eréer un film de produit de wes faible épaisseur sur Ia surface chauttante en ré- alisant. maloré des viscosités qui peuvent étre levies, un temps de séjour de l'ordre da le seconde, Dens un avaporateur centrifuge a film typo CENTRI-THERM, los temps de con- fact du liquide avec la pero! cheuffanie sont denviron une seconde ce qui est un tout autre ordre ce grandeur com- ere aux eystémes ¢ evaporation classi Qu08 2 circulation forego, 8 grimpago ou mame & fiot tombant. OM voit doves et dejé tout faventage que fon peut trer de ces importantes ré- ductions cu temps de séour dai parell ei notemment envisager des tern Dératuree plus élavées. Ainay, ei cans un Svaporateur conventionnsl, ia tempérs. ture de fonetionnement était, par hype thise, da 30°C avec un temps de con. tact d'une minute, on peut escomoter ‘an réduisant ce temps de contact a une seconde, des températures qui nourront Ste de lordre de 70°C pour te mame choc thermique. Le tables A® 1 ck dadeaia endntea, péur alimentaire, le nombre de rmo- ‘ecules dégradées en fonction des tom pératures croissantes st des temps de séjour décroiseante. fet db le tomprotre ot da tention cu eda mp de 1 — PRESENTATION DU FONCTIONNEMENT Centri-Therm La surface chautfante ast composts de 1 ou plusieurs cones chauffés par la va- aur, empiigs dens un rotor commun. La liquide & concentrer est distribud par Is rampe (a). Des buses u'elimentation envolent ie ude sur la face inférioure des cones ob |e force centrifuge forme immédiete mont un flim (épsiseaur de lordre de 1/10 de mm) aur la totalite de ls surface do chautfe, Le liquide en ebulition glisee sur certs surface en environ 1 seconde. Lo concentié est recueill a la périphérie des ones ¢’oit il remante verticalement par les canaus latéraux vars le canal an: Talsire supérieur, dans lequel Il est a ire par le tube statique [b) et airige vers Te réfrigerateur (5) La vapeur secondaire se déaageant oar le centre des cones et canalisea pat len ceinte de'éveporateur est dirigée vers le condenseur (8) par le canal} f aoe Ts one ae [Sessorsi0n |r mronde oe | te) ale ee Plusieurs_méthodes pour limher ce temps dia contact prodult/surface chaut= fante ont #6 imaginées, AAnsi,on peut concevoir des racleurs qui, continuellemant, ranouvelient fa couche limite, Notre expérience de Vutlisstion de la force centrifuge nous @ conduit a imagi- ner le systeme des CENTRI-THERM dgerit c-vonie. 4 Alimentation, iquica a water, & Concens, © Vapeur vers le conduns Vepeur, © Condensat de vapeur. Le vapeur de chauiffe est intoduite au ‘avers de larbre creux (¢) dans la cham- bre de vapeur entourant les cones pour ‘ira Intreduite & l'intérieur de. coux-c Par J. SCIAUX Directeur des Varies Suctories - Distileries ALFA-LAVAL Industvie Lécharge thermique entie cette vapeur {t lo liquide 4 coneentrar prodult ig con- deneation 3 lintériour dee paroie dee 3- 2 ~ PRINCIPE THEORIQUE DE DIMENSIONNEMENT tone ourle diogremme n? 2 une seondant sur la surface Interne du céne tronqué en rotation ra pide 6t une particule de ce liquide m. Ells est soumlse 3 une force centrifuge eréée par la rotator, Cette force centrifuge C1 se décompose on cit etcig = [a composants C12 raralléle & fs sur face du cGne affecte la vitesse décour lement du produit sur cette surface = la composante parpendiculsiro stfecte |e mouillage du disaue. Une eugmeniation de ‘angle du odne sugmente la vitesse de circulation au dattimert du rouillage et a 19 mite, pour ca foras Vitesses de rotation, com Suit mame A une rupture de flim En effet, le force centrituge C1 est pro porionnelle au rayon de rotation AI et 1 carré de la vitesse de rotation, Plus le disque sera plat, plus i risque de rupture de film est grand, En outre, Ja ‘costticiant global de transfori thermique est dune maniers évicente d‘autant meilleur qu lépaisseur au cone est fai- Ble. Il se trouve que I'épsisseur de ce cine est défini per la resistence mécanique ‘que celu-ci doit apporter auxdifférences 8 pression régnant dans les enceintes Ge chauttage et evaporation te calcul montre que. an gSnérel un at ale ce 40°C environ est le compromis le plus efficace entra ces différents para. mates. 3y Nous avons mentré intérat de la force cantrifuge c0: produit. I est ineressant de noter également que cette force cen- triage e un effet trés favorable sur la pa- ‘oi d'échange cots condensation de ve peur. En effet les fines gouttelettes qui appe- ralssent au moment de la condensation sont, elles aussi, centrtugdas et rain- lignnent done une surface ideale pour un bon transfert thermique. (Ces goutelatias, comma on ia varrs sur le schéma de fonctionnemant du CENTRITHERM, assurent enfin une parfaite desurchauffe en continu de la vapeur rentrant dans V'apoerei. Le vitesse de rotation, lersqu’elle aug- mente, amélior également théorique ment le coeficiant dacnanga. | faut ce pendant garantir aucun rlaqua ee rupture de film et une boane tenue mécanique ie ensemble, Expsrimentalement, i est apparu quien général, une vitesse de ordre de 600 t/mn étalt un bon com- promis pour des cones de 80 cm de dia- metre On dévelope done sur ov type dap rail des forces centritugss comprises en- tre 100 et 600 g anviror. N.B.:0n pourra, pour plue ainforms: tion, ge reporter au cahisr ALFA- LAVAL n° «Premier cantenaire des séparateurs contrifuges 2 - LE DIMENSIONNEMENT PRATIOUE Il est usuel avec un CENTRI-THERM dobtenir ces costficients ce transfert thermique de I ordre de 4.000 kCal/h.m? SC pouvant dans les cos favorables a teindra 5.000 4 7.000. Das viscosités de 20.000 cP en fin da Vaitemant permettent encore d'utilser cet epperei ns unitée clasciquos CT1 et CT12 ayant Une eapacisé avaporatoire comprise en tre 30 ot 8000 kg!h, lax eapacitas dv. poratcires réelios nécassitent une atucie fas pas cas, NN fout cependant noter que e8 cond! tions de circulation du produit dans l'ap- pareil permottent d'assurer mela les hautes viscosités admissibles, un régime ul reste turbulent. On trouvers si dossous un diagramme indicatif donnant une corrélation & dif é- rantos températures entre la puissance Gvaporatoira en ka/h et Ie viscosté du produit ve sortie. 4 ~ EXEMPLES D'APPLICATIONS TYPES DE L'EVAPORATION CENTRI-THERM Comma neus Favors développé ci- dessus. les principales apalications de ‘cet appateil seront a rechercher sur las Produits thermo-sensibies faiblement ‘chargés en matiéres en suspension, uno viscesité élevée pouvant tre une raison supplémentaire utiliser cet epparall, at fen paniculier = las produits chimiques tels que bute ‘iol at autres aicoo's, gélatine, huiles (desodorisation at déshyeretation) lessive. graisse ue laine (recuparation de soivants), ~ les produits pharmaceutiques comme ‘antibiotiques, destrose, enzymes, in- Bulire, exirait de foie, solutions pratsl qu Jes produits alimentaires comme + ex- traitde cofé, oxtrait de malt, extraitae Vianda, monoglutamate de soude, ex- trait de tne, solutions sucrées, autoly St de levura, jus de pomme, cassis, ‘cetise, cfiron, orange, bales rouges, pore, pamplemousse at tomate. Le deselcoolsation des boissons biere ‘et vis étant une nouvalle epplication en pleia développement lien vade mame de la désodorigation continue de fe liqueur da cacao Eaemnladnstliatis d'un Carri Parmi toutes les applications ci-dessus, les jus ce fruits représentent un domaine majeur 4 cause de la grande sensibiliré des ardmes et de la nécessié de ne pss altérer les couleurs originales, Das eseais nombreux ont mentré par ail- leurs que la décalcoclication partialle du vin s‘obtenait tas afleacemant par une lente éveporstion aur un CENTRI THERM, ce arocédé ayant par ailleurs perms dobtenir une conservation des qualités ovgenoleptiques, impossible & obtenir par toule autre méthode. On peut tower curieux le développe- ment d'un pradult comme le vin partiel- Jemont désulcoolisé. Une demande ds ‘cette nature se ‘alt cepencart de plus en plug jour aux Etats-Unis notammont, veci étant Ilé 4 la recherche per ia con sommateur da produits «basses calo- Una tendence comporable observe sur la bier. Cas particuliors de In désodorieation du chocolat : Un des buts principaux du wonchage, an chocolaterie et conflsere, ost céliminer los acides volatils indéalrsbloe de |e li- queur primaire de cacao (déeodorisa tion. Les procedis discontinus classiques né- cessitent des ieinps de concnage ce fon ‘gue durée (2 3-7 jours suivant les quall- tie @ obtenir). Aulourd’hul, ost incon lont majeur est résolu gréce & I'iliss tion de lévaporatour dégazeur CENTRI THERM. ‘Cet apparel permet diextraire en continu es acdes volatis en quelques secondes {déyazage). De ce fal, la durée du con- chage (dsodorisation — concentration ~ maturation) est réduite @ quelques hau ras. D'sutre part, ot eure fopan class que, ia matitre abrasive ae traine da grandes dificult tion et de maintenance lusure des joints, orniture otc). Dans le Centr-therm, ost inconvenient est supprimé en raison de Vutilisation de la force centrifuge (joints garniture non en contact avec le pro- ‘uit, r Les Cahiers d’Alfa-Laval cwiescor OX ALEA-LavaL INDUSTRIE. ‘Voicl la liste des numéros déja publis des “Cahiers oAlfa-L aval’: Nf 1 Chimie — N° 2 - Industries Alimontaires — Né 9 - Gentenaire des Séparateurs Na Chimie — N° 6 - Industries Alimentaires — N° 6 - Chimie — N° 7 = Industries Alimentaires VS Chimio — N° 9 - Industries Alimentaires — N” 10 - Chimie — N° 11 - Industries Alimernteiree Pes caibiers rendent compte des colutions techniques et économiques proposées par Alfa-Laval pour réponde & det problgmes précis, En effet, le but des ootivités d'AlfarLaval Industrie est de contribuer & la olution de we ornblonecs ‘par l'application de nos matériels at prooédde ot cle vous appurter nulresavolr-faire, sulice aaitaites complétct vows collection des Cahlers, ou si vous voulez {aire bénéficir d'autres personnes da ervoi Jestion see oy Guwreges, nous vous prions de bien vouloit contacter lingénieur d'affaites d’Alta aval Indusine eo ‘elation avee vous, ou de hous écrire 2 adresse suivante + ALFA-LAVAL INDUSTRIE, B.P. 55 - 78940 LES CLAYES.SOUS-BOIS — Tél. (3) 085.8240 Lo a Se Ue INDUSTRIE eae) ee Reker) ARCA cseseccd

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