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Ce livre est un recueil d'ouvrages médicaux imprimé à Bâle en 1541 par l'atelier d'Heinrich Petri (1508–1579), également connu sous le nom latinisé Henricus Petrus. Il contient la traduction latine du 30e chapitre du célèbre Al-Taṣrīf li man 'ajiza al-ta’līf (La méthode [médicale] pour celui qui ne pourrait composer [un manuel pour lui-même]) de l'éminent médecin andalou Abū al-Qāsim ibn al-'Abbās al-Zahrawī. Le livre comporte également un ouvrage en quatre parties sur le traitement des blessures et des lésions, écrit par Roland de Parme (actif au début du XIIIe siècle), un ouvrage de chirurgie du professeur de Roland, le célèbre Roger de Parme (1140–1195 env.), trois courts ouvrages de Constantin l'Africain (1020-1087 env.), De humana natura, De elephantia et De animalibus, ainsi que De purgationibus du médecin de Padoue Antoine Gazius (1449–1528). Si le nom d'al-Zahrawī révèle qu'il naquit à Madinat al-Zahrā, près de Cordoue, l'on sait peu de choses sur sa vie. Selon les sources les plus anciennes, il mourut en al-Andalus après l'an 1009. Les biographes ultérieurs affirment qu'al-Zahrawī servit auprès des cours andalouses d'Abd al-Raḥmān III, calife de Cordoue (règne : 912–961), d'Ḥakam II, calife d'Espagne (règne : 961–976), ou de Manṣūr ibn Abī 'Āmir, souverain de facto d'al-Andalus (règne : 978–1002). Le monumental Al-Taṣrīf, en 30 chapitres, est la seule œuvre d'al-Zahrawī encore existante aujourd'hui. Le premier chapitre (sur les principes généraux), le second (sur les symptômes et les traitements des maladies) et le trentième (sur la chirurgie) constituent presque la moitié de l'ouvrage. Al-Zahrawī s'appuya sur des sources anciennes (Paul d'Égine, Ibn Māsawayh, Sābūr ibn Sahl, Isḥāq ibn 'Imrān, Qustā ibn Lūqā, al-Rāzī, Ibn al-Jazzār, etc.), mais il s'inspira également de sa propre expérience de médecin praticien. Al-Taṣrīf bénéficia d'une grande notoriété dans le monde islamique et en Europe. Les premier et second chapitres furent traduits au milieu du XIIIe siècle en hébreu, puis en latin, et ils parurent à Augsbourg en 1519 sous le titre Liber theoricae nec non practicae Alsaharavii. Le 28e chapitre, sur « l'amélioration des médicaments, le brûlage des pierres minérales et ses vertus médicinales », fut traduit en hébreu, puis en latin à la fin du XIIIe siècle sous le titre Liber Servitoris, et il fut initialement imprimé en 1471 par Nicolas Jenson. Le chapitre sur la chirurgie inclus dans l'ouvrage présenté ici est le premier traitement complet et illustré sur le sujet. L'objectif déclaré de l'auteur consistait à restaurer l'art de la chirurgie tel qu'il était enseigné par les « anciens », les chirurgiens de la tradition hellénistique. Ce chapitre fut traduit en latin à Tolède par Gérard de Crémone sous le titre Liber Alsaharavi de cirurgia. Il fut imprimé pour la première fois à Venise en 1497, et de nouvelles éditions parurent en 1499, 1500, 1520, 1532 et 1540.
[Source: Bibliothèque Nationale du Qatar]
Ce livre est un recueil d'ouvrages médicaux imprimé à Bâle en 1541 par l'atelier d'Heinrich Petri (1508–1579), également connu sous le nom latinisé Henricus Petrus. Il contient la traduction latine du 30e chapitre du célèbre Al-Taṣrīf li man 'ajiza al-ta’līf (La méthode [médicale] pour celui qui ne pourrait composer [un manuel pour lui-même]) de l'éminent médecin andalou Abū al-Qāsim ibn al-'Abbās al-Zahrawī. Le livre comporte également un ouvrage en quatre parties sur le traitement des blessures et des lésions, écrit par Roland de Parme (actif au début du XIIIe siècle), un ouvrage de chirurgie du professeur de Roland, le célèbre Roger de Parme (1140–1195 env.), trois courts ouvrages de Constantin l'Africain (1020-1087 env.), De humana natura, De elephantia et De animalibus, ainsi que De purgationibus du médecin de Padoue Antoine Gazius (1449–1528). Si le nom d'al-Zahrawī révèle qu'il naquit à Madinat al-Zahrā, près de Cordoue, l'on sait peu de choses sur sa vie. Selon les sources les plus anciennes, il mourut en al-Andalus après l'an 1009. Les biographes ultérieurs affirment qu'al-Zahrawī servit auprès des cours andalouses d'Abd al-Raḥmān III, calife de Cordoue (règne : 912–961), d'Ḥakam II, calife d'Espagne (règne : 961–976), ou de Manṣūr ibn Abī 'Āmir, souverain de facto d'al-Andalus (règne : 978–1002). Le monumental Al-Taṣrīf, en 30 chapitres, est la seule œuvre d'al-Zahrawī encore existante aujourd'hui. Le premier chapitre (sur les principes généraux), le second (sur les symptômes et les traitements des maladies) et le trentième (sur la chirurgie) constituent presque la moitié de l'ouvrage. Al-Zahrawī s'appuya sur des sources anciennes (Paul d'Égine, Ibn Māsawayh, Sābūr ibn Sahl, Isḥāq ibn 'Imrān, Qustā ibn Lūqā, al-Rāzī, Ibn al-Jazzār, etc.), mais il s'inspira également de sa propre expérience de médecin praticien. Al-Taṣrīf bénéficia d'une grande notoriété dans le monde islamique et en Europe. Les premier et second chapitres furent traduits au milieu du XIIIe siècle en hébreu, puis en latin, et ils parurent à Augsbourg en 1519 sous le titre Liber theoricae nec non practicae Alsaharavii. Le 28e chapitre, sur « l'amélioration des médicaments, le brûlage des pierres minérales et ses vertus médicinales », fut traduit en hébreu, puis en latin à la fin du XIIIe siècle sous le titre Liber Servitoris, et il fut initialement imprimé en 1471 par Nicolas Jenson. Le chapitre sur la chirurgie inclus dans l'ouvrage présenté ici est le premier traitement complet et illustré sur le sujet. L'objectif déclaré de l'auteur consistait à restaurer l'art de la chirurgie tel qu'il était enseigné par les « anciens », les chirurgiens de la tradition hellénistique. Ce chapitre fut traduit en latin à Tolède par Gérard de Crémone sous le titre Liber Alsaharavi de cirurgia. Il fut imprimé pour la première fois à Venise en 1497, et de nouvelles éditions parurent en 1499, 1500, 1520, 1532 et 1540.
[Source: Bibliothèque Nationale du Qatar]
Ce livre est un recueil d'ouvrages médicaux imprimé à Bâle en 1541 par l'atelier d'Heinrich Petri (1508–1579), également connu sous le nom latinisé Henricus Petrus. Il contient la traduction latine du 30e chapitre du célèbre Al-Taṣrīf li man 'ajiza al-ta’līf (La méthode [médicale] pour celui qui ne pourrait composer [un manuel pour lui-même]) de l'éminent médecin andalou Abū al-Qāsim ibn al-'Abbās al-Zahrawī. Le livre comporte également un ouvrage en quatre parties sur le traitement des blessures et des lésions, écrit par Roland de Parme (actif au début du XIIIe siècle), un ouvrage de chirurgie du professeur de Roland, le célèbre Roger de Parme (1140–1195 env.), trois courts ouvrages de Constantin l'Africain (1020-1087 env.), De humana natura, De elephantia et De animalibus, ainsi que De purgationibus du médecin de Padoue Antoine Gazius (1449–1528). Si le nom d'al-Zahrawī révèle qu'il naquit à Madinat al-Zahrā, près de Cordoue, l'on sait peu de choses sur sa vie. Selon les sources les plus anciennes, il mourut en al-Andalus après l'an 1009. Les biographes ultérieurs affirment qu'al-Zahrawī servit auprès des cours andalouses d'Abd al-Raḥmān III, calife de Cordoue (règne : 912–961), d'Ḥakam II, calife d'Espagne (règne : 961–976), ou de Manṣūr ibn Abī 'Āmir, souverain de facto d'al-Andalus (règne : 978–1002). Le monumental Al-Taṣrīf, en 30 chapitres, est la seule œuvre d'al-Zahrawī encore existante aujourd'hui. Le premier chapitre (sur les principes généraux), le second (sur les symptômes et les traitements des maladies) et le trentième (sur la chirurgie) constituent presque la moitié de l'ouvrage. Al-Zahrawī s'appuya sur des sources anciennes (Paul d'Égine, Ibn Māsawayh, Sābūr ibn Sahl, Isḥāq ibn 'Imrān, Qustā ibn Lūqā, al-Rāzī, Ibn al-Jazzār, etc.), mais il s'inspira également de sa propre expérience de médecin praticien. Al-Taṣrīf bénéficia d'une grande notoriété dans le monde islamique et en Europe. Les premier et second chapitres furent traduits au milieu du XIIIe siècle en hébreu, puis en latin, et ils parurent à Augsbourg en 1519 sous le titre Liber theoricae nec non practicae Alsaharavii. Le 28e chapitre, sur « l'amélioration des médicaments, le brûlage des pierres minérales et ses vertus médicinales », fut traduit en hébreu, puis en latin à la fin du XIIIe siècle sous le titre Liber Servitoris, et il fut initialement imprimé en 1471 par Nicolas Jenson. Le chapitre sur la chirurgie inclus dans l'ouvrage présenté ici est le premier traitement complet et illustré sur le sujet. L'objectif déclaré de l'auteur consistait à restaurer l'art de la chirurgie tel qu'il était enseigné par les « anciens », les chirurgiens de la tradition hellénistique. Ce chapitre fut traduit en latin à Tolède par Gérard de Crémone sous le titre Liber Alsaharavi de cirurgia. Il fut imprimé pour la première fois à Venise en 1497, et de nouvelles éditions parurent en 1499, 1500, 1520, 1532 et 1540.
[Source: Bibliothèque Nationale du Qatar]