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TRAVAUX PUBLICS, DE LA COMPTABILITE. * a Femploi du béton aru, 120-662n-1920, savisténe pmncrios DU PERSONNEL SERVICE INTENEUR, OQ CIRCULAIRE, INGENIEUR en CHEF] N@duCerton du Sussior. delalissse. a3. dela Pisce. F- oud Border “-77 REPUBLIQUE FRANCAISE. eau la Paris, le 20 octobre 1906. Le Ministre a Monsieur « ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, & En présence du développement que prennent les applications da béton armé aux travaug publ les conditions gé cette matiére nouvelle présentent les mémes caractéres de stabilité et offrent au public les mémes garanties de sécarité que celles qui sont édifiées avec les matériaus: anciennement éprouvés. cs, il est nécessaire de faire connaitre aux ingénicurs les, moyennant lesqaelles les constructions faites avec La question a fait Vobjet de longues études et de recherches eapérimen~ tales, qui se sont poursnivies durant trois années, pour aboutir an dépot d'an rapport dont le Conseil général des Ponts et Chaussées a été saisi et quil a renvoyé 4 une Commission spéciale composée @'inspecteurs géné= raux Sur le rapport de cette Commission, en date du 20 juillet 1906, dont ane copie est ainexée & la présente circalaire, et aprés une discussion approfondie, le Conseil général des Ponts et Chanssées a adopté un projet instructions applicables & Vemplot dw beton armé dans les onvrages dependant du Ministére des Travaux publics. Conformément aux décisions da Conseil, j'ai approuvé ces instructions dont vous troaverez plas loin le texte. —2— Elles sont conformes & Uétat actuel de nos connaissances en ta maticre, mais seront sans doute & reprendre, lorsque Vexpérience des chantiers et des laboratoires, et une plus longue carriére du béton armé, auront fourni, en ce quile concerne, des données plas certaines que celles que lon posséde aujourd hui. . . : Les explications qui snivent ont pour. objet de préciser, en tant que de besoin, le sens et la portée de ces instructions. —.DONNEES: A ADMETTRE DANS LA PREPARATION DES PROJETS. A. — Surcharges. Anmictes 1,2, 3.— De ces trois articles, les deux premiers se justifient d'eux-mémes.. Le troisiéme, qui preserit que’ les ouvrages qu'il vise seront calculés en vue’ des plus grandes surcharges qu’ils auront & supporter en service, semble inutile, puisque tout ouvrage doit étre établi et, par: conséquent, calculé en vue de sa destiriation. C'est bien ce qui a liew pour les ouvrages métal- liques ou autres qui ont procédé Je ciment armé, On les caleule en vue des des auxquelles ont prévoit quills pourront étre charges effectives les plus g soumis avec un coefficient de sécurité convenable, cest-avdire de fagon telle que sous Teflet de ces changes, Jes forces élastiques iatteignent qu'une frac- nt capables de produire la rupture écialistes préconisent ede c tion déterm Jes qui ser in armé, certains Pour les constructions en bé tune autre marehe. Elle consisterait non pas i chercher les forces élastiques déterminges par les surcharges effectives, mais a chercher dans quelle~pro- tainplifier fictivement ces surcharges pour provoquer la portion il fa rupture, et c'est le coefficient d'amplification qui serait, en ce cas, le coefli- cient de séeurité. Cette procédure, qui peut avoir son intérét, semble pourtant ne pas devoir offrir-de suffisantes garanties -parce que jainais un ouvrage ne périt —3— par amplification proportionnelle des charges qu'il a A supporter. La chute d'un ouvrage arrive soit par-une caisse accidentelle, soit par quelque mal interne dont fe développement finit par étre fatal Dans ees conditions, il semblé convenable de calculer tes ouyrages” en béton armé comme lesantres pour les charges eff-ctives les plus défavorables, surité suffisants puissent, & aucun degré, les mettre en danger, quis pourront avoir A supporter et avec les coefficients de s pour que -« harges Ces caleuls sont obligatoires. Mais si les ingénieurs trouvent utile d’y joindre des caleuls établis dans Thypothése de majorations des charges réelles-afin de se rendre compte des charges virtuelles qui provoqueraient la ruptures ils sont libres de le faire et d'exposer les conséquences quiils croi- ront pouvoifen tirer. 5 B, Limites de travail et de fatigue. . MAO aH 28 Anr. 4. La limite de fatigue & la compression fixée anx 2x de la nésis- tance A écrasement du béton non armé, apres go jours de prise, est nota- éralement admise par tes reglements étrangers. Les chiflres résultant de ces derniers réglements conduiraient blement plus élevée que celle gé plulot & admettre, comme limite de fatigue 4 la compression d'un béton armé, le quart de la résistance & Pécrasement du béton similaire non armé apres 28 jours de prise, Or, si on compare les deus régles pour les trois, sortes de bétons armés, expérimentés par la Commission des ciments armés, on arrive aux résultats, La Commission a expérimnenté: des bétons formés de 4oo litres de sable, 800 litres de gravier, avec eiment de Portland, aux dosages variant de 250 8 Goo hilogrammes. Ellea reconnu qu'on peut compler sur les résistances suivantes en kilo~ grammes, par centimétre carré, respectivement pour les dosages de 300, 350 et hoo kilogrammes, Au bout de 28 jours : rog kilogr, r20kilogr., 133 kilogr.; > Au bout de go jours @ _ 160 kilogr., 180 kilogr., 200. kilogr. . : —4— Si done on admettait comme limites de fatigoe le 1/4 des résistances (a), on trouverail respectivement : 27 killogr., 30 kiloge., 33 kilogr. Si, au contraire, suivant Particle 4 de Vinstruetion, of adopte les 2 des resistances (i), on trouve : . 44 kiloge. 8, So kilogr. 4, 56 kilogr. chiflhes notablement supérieurs aux précédents. On voit done qu’ ce point de vue Tarticle 4 est beaucoup plus hardi que les réglements étrangers, Mais, ces réglements sonit plus ow moins anciens et il est vraisemblable que sils viennent a étre refaits, en tenant compte des constructions existantes et des qualités qu'y'monire le béton armé, on en modifiera les prescriptions dans le sens oit elles se trouvent modifiées par Tarticle.4 ni-méme. Lindustrie privée qui, en France plus quiailleurs, se régle sir es. pi ceptes administratifs, méme pour les constructions privées, a & gagner la hhardiesse des prescriptions de l'article 4, qu‘elle-appliquera d'ailleurs sous sa responsabilité, ~ Les ingénieurs de lEtat ne.sont pas tenus daller jusqu’a textréme limite de ce que permet le réglement. Ils peuvent se tenie au-dessous. Ils. doivent daillears se rappeler que la sécurité d'un ouvrage en béton armé n'est assunée, quelles que soient tes limites de fatigue adoptées dans les calculs, que par laperfeetion des matériaux.employés, leur dosage mathématique et Je soin apporté dans leu emploi. Leur surveillance doit done étre plus striete eneore pour les-ouvrages en béton armé que pour ceux quits construisent habituellement. Awr. 5. — I convient dericourager femploi judicieux du métal, non settlement comme armature longitudinale, mais aussi dang le sens tranversal, va oblique, defiagon & empécher le gonflement: du béton sous Tinfluence des compressions longitudinales auxquelles il peut étre soumis. Sa résistance’ & Hécrasément augmente ainsi dans des proportions considérables et qui: atteignent, lorsque: armature transversale va jusqu’i un frettage suffisam- ment serré, des proportions qu'on n'ett pas pu prévoir avant que Texpé- rience les ait’ fait-connaitre. Hest done naturel d'augmenter aussi la limite —5— de fatigue ii admettre suivant le volume et la disposition des armatures trans- versales ou obliques. II serait difficile de donner & cet gard une indication absolue. Quelques expétiences de laboratoire ou de chantier faites eompara- tivement sur des bétons sans armature transversale et les mémeés avec de telles armatures, en-indiquant Taugmentation de résistance & T'éerasement obtenue par ees dernidres, permettront de déterminer Yaugmentation cor resporidante quion-pourrait, sans danger, adopter pour la limita de fatigue, Toutefois, les expériences faites par lt Commission du ciment permetient, faute de mieux, d'admettre que les armatures transversales et les frettages muliiplient la résistance 4 Mécrasement d'un prisme de biton par un coefficient : wie vem V’ étant le volume des armatures transversales ou obliques et V le volume, du béton pour une méme longueur.du prisme,-m’ est un coefficient variable = avec le degré d'efficacité des liaisons établies entre Jes barres longitudinales. Lorsque ces Tiaisons consistent en. ligatures transversales, formant des rec ‘angles en projection sur une section transversale du prisme, le coefficient m’ peut varier de 8 @ 15, Je minimum se rapportant au cas oit lespacément des armatures transversales atieint la plus faible diménsion transversale de la piéce considérée, et le maximam lorsque ledit espacement descend au tiers au plus de cette dimension. Lorsque les armatures transversales consistent en un frettage formé por - des spires plus ou moins serrées, le coefficient mi peut varier de 15.4 32. Le minimum serait A appliquer lorsque Pécartement des frettes atteindrai < les de la plus petite dimension transversale de Ia piéce considénée maximum lorsque cet écartement atteindrait : 1 de 5 dedadite dimension pour une compressi grammes par centimetre ears, . § de ladite, dimension pour une compression de 100 kilogrammes par ~ centimetre earré longitudinale de 50 kilo- Les indications qui précedent sont soumises 4 la réserve essentielle, for- mulée a Particle 5, qu'en aucun cas, quel que soit le pourcentage.du métal ‘et quelle que soit Ja valeur du coefficient” + m'¥', la limite de fatigue & admetire ne pourra dépasser Jes 0,60 de Ja résistance du béten non arm —6— telle quelle est définie & Particle 4. Cette disposition a pour effet de se tenir, dans tous les eas, 3 une limite de fatigue quine dépasse pas Ia moitié de Ja pression qui commence & provoquer ta fissuration’ Superficielle du béton armé et qui, d'aprés tes expériences de 1a Commission du ciment armé, dépasse, suivant les cas, de 25 i 60 p. 100, celle qui produit Téerasement du béton now ariné. 11. — CALGULS DE RESISTANCE. Anr. 9. — Se justifie de lui-méme. Anr. 10. — Get article a pour objet d’écarter les procédés de’ calent » purement empiriques. Les principes de In résistunce des matériaux four- nissent ici, comme pour Jes constructions ordinaires, des solutions plus sfires. L'expérience:, dans les limites oit élle stest rsvélée jusquiiei, conduit & admettre que le principe de Navier relatif ala déformation plane des sections transversales peut encore étre appliqué ici. Combiné avec le principe de la proportionnalité des efforts aux déforma- ~ tions, il suflit dans le eas des pidces soumises & des compressions. Il suffit de remplacer chaque section hétérogéne par ane scetion fictive ayant méme masse que la séetion hétérogene réelle, en attribuant aux parties de la section formées par fe béton une densité 1 et aux parties formées par Jes armatures Jongitudinales une certaine densité m (1). “Théoriquement, cette densité m.serait rappor “Q) a mae du module délasticité E, du métal de Farmatuie au module d'lasticité By du béton. Ce rapport, dans les limites de charges admises par article 4, est (1)-Les armatures transversales ont pas a intervenir ici Eeur role essenticl se ‘trouve deja pris en considération par la majoration (art. 5) quéelles permettent attri buer 4 la limite de fatigue du béton.Cest en effet dans Yaugmentation de fa résistance A Pécrasement, due a ce qu’elles s’opposent qu gonflement transversal, que réside lear principale officact . d'environ 10. Il 'saccroit avec les charges du béton et peut doubler ow tripler au moment de la rupture si elle a lieu par écrasement du béton ; il diminuera, au contraire, si la rupture avait liew par exces de charge, de Yarniature: Ce fait suffirait & montrer combien incertains seraient les calculs de résis- tance basés sur la majoration-fictive, jusqu’a rupture, des charges réelles, dont il a été parlé plus haut (art. 3). En tout cas, les expériences Sur le module E, portent sur du béton non armé, Dans quelle mesure le rapport m, gu’on en déduit, reste-t-i appli- -cable au béton armé? Gela peut dépendre du degré de facilité que Yon a pour le damer dans toutes ses parties, pour l'enroher~ autour du mé- tal, el : Hest done préférable de regarder le coeffi jent m comme résultant de Yexpérience et pouvant, dans une piéce & armatures complexes (longitudi- : }, nv pas représenter exactement lé rapport des modules d'élasticité du métal et du béton expérimentés séparément nales et Lransversal vde 815, Le mini- On pourra admettre que ce coefficient peut mum sappliquera lorsque les barres Jongitudinales auront un diamétre gal au dixiéme (+) de tn plus petite dimension de la. pice, des ligatures ou eiitretoises transversales espacées de cette derniére dimension et des res du béton, Le maximun’ s‘appliquera abouts peu éloignés des surfaces lorsque le diamétre des barres longitudinales ne sera que le vingtiéme (+) de la plus petite dimension de la pidce : et Tespacement des ligatures ou sales, le tiers de cette méime dimension. La plupart des ‘auteurs admettent pour m une valeur fixe et qui souvent armatures transvt est prise éyale & 15. On attribue sans doute ainsi, dans beaucoup de cas, au eu métal, une part de résistance supéricure et au béton une part infériew celles qui se produisent réellement, Il sensuit qu'on peut avoir des déboires en ce que la compression du béton est, en fait, supérieure 4 celle qu’on a admise et que le coellicient de sécurité, en ce qui le concerne, est infériéur a celui qu’on voulait admetire En faisant- varier m entre un maximun de 15 et un minimum de 8; suivant les dispositions des armatures, tant longitudinales que transversales, cn serre de plus prés la réalité et on compense ainsi en partie Je coefficient de fatigue un pen élevé autorisé par Tarticle 4. —3— Une fois le coefficient m choisi, lesformules & appliquer peuvent aisément se metire sous la forme classique qui convient & un solide homogéne. a, Compression simple. — On considére la section’ homogene fictive @ donnée par la relation (2) ~ sy 22,40, - , étant aire de Ja section en béton, et Q, Faire totale des sectionis faites dans les armatures métalliques longitudinales. Comme cetté derniére est faible par rapport & Ja premiére, on confond souvent Q, avee Ia. section’ totale Q,-Q, de la pidce. f . i N est la compression totale qui agit normalement & a section, on aura net celle R pour Ja pression, par unité de surface Ry que, supporte le I ‘que supportent les-armatures N Rey Remy: . R, est donné, on en conclut © et, par suite a Taide de (2) d'apres ta me réelle de la pice, la section totale Q, des armatures ou le pourcentage : Q, = b. Compression avec flexion formiément répartie, il convi — Sila compression totale N n'est pas uni- nt de faire intervenir, outre l'aire Q de ia section fictive, son centre de gravité et son moment d'inertie relatif & Taxe transversal Ja flexion passant par.son centie de gravité, par suivantes (4) ay les formules O,Y4mQY,; tm. - La figure 1 représente un schéma de la section considérée supposée symé- tvique par rapport & un axe Y'Y. Le centre de gravité cherché de la section fictive Q est ; celui des armatures méialligues connu est G,, celui du béton, —9— également connu est G,. On déduit les positions de ces points par leurs or données respectives : Y=GK,. ¥,=GK, comptées & partir d'un axe 2! aw choisi & volonté, ces ordonnées étant, sil y a Jiea, comptées positivement d'un cété convenu de a! x et négativement du été opposé. Fig La formule (2) donne Q; puis la formule (4) donne Uordonnée Y du centre de gravité G de Q. Enfin, axe XGX! étant ainsi connu, on connait Jes moments d'inertie J, et I, des sections géométriques du héton et des ar- matures longitudinales par rapport & cet axe et, par suite, a formule (5) donne le moment diinertie I de Ja section fictive © par rapport & ce méme axe. a E la section Q, da béton avec Ia section totale Q,— 0, +0, de la pidce. Si on ne veut pas le faire, Nous avons dit plus haut qu'on confond souver Jes formules (2), (4), (5) peuvent séorire d'une fagon plus commode dans Ja pratique en y introduisant, au tiew de la scction Q, du béton, ta section totale - 2,=2,42, et, par suite, au lieu dui centre de gravité (Gy du béion, celui de G, de cette section totale et, enfin, an lieu du moment’d'inertie I, de Ja section du béton 3 — 10 — relativement a Taxe X/X, le moment diner yement un axe paralléle & X’X passant par le centre de gravité G, Les formules deviennent alors : ie [, de la section totale, relati- (4 2-24 (m—1} Ms By) QY =QY,+(m—1) 2.Y,; (4) [=1,+0,(Y—¥,4 A présent si N est la pression totale et M le moment de flexion, c'est-4-dire Ja somme des moments des forces extéricures agissant sur Ia section consi- dénée relativement’au centre de gravité G, de la section fictive, on aura pour la pression par tinité de surface ny agissant sur-le béton a une distance quel- congue v de Taxe X'X (5) Mmmahye et siau point considéré se trouvait une armature, la pression qu'elle suppor- trait serait : 2 (6) mn. = Dans ces formutles, la distance v est comptée positivement du coté ott le moment de flexion produit une compression et négativement du e6té opposé. Si ke moment de flexion autour de laxe X’ X est compté positivement de gauche & droite pour un observateur placé suivant X’ X, la téte en X’, les pieds en X; alors les distances ‘y doivent étre comptées positivement pour les points de la section situés & droite de X’X et négativement.pour ceux de gauche. . Sion appelle v, la distance a X' X'de la fibre extréme de droite et par vy ke valeir absolue de la méme stance pour Ia fibre extréme de gauche, la plus grande compression du béton Ry par unité de surface sera: (7) = hees Sa éompression la plus faible Ry, sera: . NM (a). Ry Te En remplacant Findice 6 par a pour les armatures, tes valeurs extrémes de la compression pour Jes armatures seront : (81) Ges formules sppposent essentiellement qu'il y a compression partout, cesta-dire que lavaleur Ry et, par suite, celle R,, sont positives. Si Ry était négatif, on n’aurait plus le droit de les appliquer parce que les lois de la traction da béton different essen ellement de celles qui ragissent sa com- diqué plus lo pression. Il faudrait alors procéder comme il sera ; Si on connait la pression totale N, non seulement en grandeur mais en position, c’est-i-dire si on connait la position de son point d’application (cen- tre de pression) définie par sa cobrdonnée vy par rapport & Vaxe X’ X, on en déduirait, par définition (9) : M=)oy J r dant ainsi le rayon de giration de la section fictive Q relativement at Taxe XX, on aurait (u) moa(it) Liaxe neutre serait obtenu en annulant Ja valeur de nj, cest-a-dire par la formule (19) . reg : La formule (71) devient avec ces nouvelles notations : (13) Ryan (1.2), Lk Lo. . . - La comparaison des deus demidres foimules indique, comma cela doit aire, quil y & compression partont que si Yaxe neutre tofnbe hors de ta section, soit: . US Uy Ce qui précede suppose que Yon connait pour chaque section les valeurs ~ de N et de Me Ge sera Ie eas pour. une colonne portant une charge centnée (clestaclive appliquée au centrede gravité G de la section fictive, d’ot M0}, au excentnéc (M=Nug}. Ce sera encore Je cas dun barrage ott ta courbe des pressions donne précisément Net % pour chaque section. Lorsque la statique ne faurnit pas diveetement ces valeurs, comme dans “un are de pont, on procédera comme. il va_étre indiqué dans Te cas de beaucoup le plus général ot les pidoes trivaillent & ls fois & la compression et aTextension, céliti qui justifie vraiment Temploi des. armatures, et cect nous amine tout naturellement & ce cas général visé par les articles i1 et 12 de Tinstruction. oe ~ Air, 11. — Cet article dit que, dans les calculs de délormation, ost ‘mett‘a en compte Ja résistance & Lextension dubéton : On peut avoir“ calculer In déformation én elle-méme, notamment pour prévoir la fléche que prendra un ouvrage. Mais, en,lous cas, on aura a faire usage des formules de déformation pour connaitre dans chaque section, la ‘compression N de la fibre mayeniie (lien des centres de gravité G des sections fictives ©), Je moment de flexion M et Ueffort tranchant T, lorsqua la statique tie Jes fournit pas. G : Por-definition N et T sont tes composanies normale et tangenticlle des ~ forces uxtérieures y compris la, réaction de Fappui qui agisseut d'un cdté Gon- . venu dle fa section et M est la somme des moménts de ces méines forces ext ures par rapport aa point G. Si Tune-des extrimités de la pidce & étadier est libre (colonnes) om sé ta statique fournit, la réaction d'un appui (poutres & deus sippuis sans encas- trement), les forees N et “F et be couple M-sont éonnus, em toute rigueur? om ~ 13 — se passer de toute formule de déformations et, par conséquent, de toute hypothése ‘pour les déterminer, L'article 11 nlintervient pa pour cet objet. pour Mais dans le cas des poutres encastrées ow des poutres & plusieurs travées ou dares travaillant & extension, en béton armé, on dev prater. e-quii, est le eas général des ares Hi, el, par conséquent, Finter- 1 appliquer T Liadministration acceptera Tinterprétation faite'selon lasage courant jus quiici, bien quil soit peu corect et qui consiste & aliribuer au béton, tra- vaillant & Yextension, te méme coefficient d'élasticité que quand il travaille Ala compression, Une fois cette hypothése admise, les formules établies plus haut, sous ta restriction essentielle qu'il n'y a travail qu’a la compression, deviennent gén&- rales. . Or, on voit aisément que ees formules, grace & Vintervention des éléments de la section fictive Q, raménent te probléme de la résistance d'une pitce en béton armé, c'est-d-dire d'une pidce hétérogene 4 celui de la résistance d'une pice homogine fictive. Dés lors, téas les résultats généraux et classiques obtenus dans ce dernier’cas s'étendent au premier, et, par conséquent, pour avoir les valeurs de NeM, 'T dans le cas d'un are, celles de M, T dans le cas dune poutre chargée transversalement ou N=, ainsi que les réactions des appuis, il suflira, dans chaque eas, dadopter fes valeurs bien connues qui se rapportent aux pices homogenes. Ainsi, sion a une poutre en béton armé de portée. encastrée & ses deux, extrémités et portant une ‘charge uniforme de p kilogrammes par mitre cou: rant, on admettra que, comme pour une poutre homogine, le plus grand moment de flexion se produiva it 'encastrement et aura pour valour: pe e 1 et que le moment de flexion au milieu,.de signe contraire au préeédent, sera en valeur absolue: . Pe . 4 Sifencastrement est partiel, on adoptera, au lieu de la valeur ci-dessus , A — 14 — la pouire & une valeur intermédiaire entre elle et celle qui Se rappor Fs De méme, si on a une pout égales, it suffira de prendre dans les traités ou manuels de résistance des matériaux, les valeurs tout calculées des moments de flexion, efforts tran- chants et réactions des appuis se mapportant & des pieces homogénes olt, si on. appuis simples, par exemple plusieurs trayées qui seront généralement se trouve dans des eas spéciaux, de caleuler ces valeurs comme s'il Sagissait de pitces homogenes. . De méme, enfin, sil sagit d'un arc, on se servira des tables de Bresse relatives aux ares homogenes pour avoir la poussée sil s'agit d'un are & deux rotules, de celles que M: Vingénicur Pigeaud a Yécemment publiées dans les ‘agit d’un are encastré et on choisira une Annales des Ponts et Chaussées s'il valeur intermédiaire entre celles fournies par ces deus tables, sion juge qu'on aun encastrement partie directement a Dans les'¢as spéciaux, on catculer poussée selon la for mnule classique se rapportant aux pices homogenes . Une fois la poussée connue, comme {es réactions, verticales se déduisent, 5 données né a e la statique pure, on aura toutes vessaires pour déterminer Net Tg voudra étudier. phiquement ou par Ie ealeul pour chacune des sectioiis qu’on Interprétation plas correcte. — On peut mettre en compte li résistance & Fextension du béton d'une fagon plus satisfaisante, en adméttant, comme sultant de diverses expériences, le principe ci-aprés: le coefficient d'élas- ticité du béton armé & Teatension né conserve une valeur sensiblement constante que jusqu’a ia limite de Ia résistance # T'extension du béton simi faire non armé; & partir de la, il devient-en quelque sorte plastique, clest- Audire quill sallonge par suite de sa°connexion avee Tarmaturé, mais sans que sa tension limite se modifie, Il n'y a pas de difficalté théorique & consti- tuerune Hsistance des matériaux compléte édifige sur cette hypothése jointe a celle de Navier relative & la déformation plane des sections transversales. ‘Mais Jes calculs deviennent: beaucoup plus complexes. ‘ ngénieurs d'utiliser cette manitre de I sera naturéllement visible avx sis la jugent plus satisfaisante, De quelque" maniére que Yon ait déteriiné les valeurs da moment de —bB- flexion M, de Yeffort tranchant TT et de Ja compression de Ja fibre moyenne N (laquelle est nulle dans les pices droites changées trans devra ensuite en ti ocale. Dans c ersalement), on . aur moins dans les seétions les plus fatiguées, la fatigue te rechert stance a Vextension du béton. Cette prescription n'a rien de cont e, Particle 11 preserit de faire abstraction de toute ri ‘ec celle qui preserit d’en tenir compte dans les ealculs de défor- mation. 1 fait, le béton se fendille plus ou mioins du “cdté de Tarmature lendue, mais sans qu'il résulte de ces fissures microscopiques ou pen pro- fondes, une modification trés notable dans la.dét vrages, méme si, en un point, une fissur imation générale des ow plus marquée se produisait: Mais, ‘on ce point, Ja fatigue locale sen trouverait naturellement trés accrue: IL convient done, dans fe calcal des fatigues locales, de se plucer dans cette hypo- thése défavorable; tanidis qui serait _evcessif de s'y placer dans la recherche des déformations e des valeurs M,T, F, qui itlachent érales et, par suite, de Application a un hourdis et & une picee due section rectangulaire. — On va appliquer Ja méthode indiquée plus hit 2 un hourdis (fig. 2) assimilié aun simple T, dont la hauteur est h, Ja largeur diaile b, la largeur dela nervure B, Fig. 2 Fig. 3 Vépaisseur daile ¢ et dont Farmature du e6té de la compression a une section ement comprimé étant d, du edté de nce moyenne d' du parement tendu, Si la premitre n’existait pas, on ferait # =o. Soit Y, la distance inconnue de 'axe neutre X’ X-au parement comprimé B Sur la figure 3, Ia see is est projetée suivant In droite AB. Les totale w, se distance moyenne au pa extension, Ja section w, & une ~ 16 — . _ -ordonnées de ja droite XB! représentent les compressions du béton et, au facteur m pres Pordonnée bb! représente ta compression de Parmature com- primée et aa’ représente Ja tension de Tarmature tendud, Soit K te coeffi- cient angulsire de ls droite BXAY ou la tangents trigonométrique de Yan- gle BXB. . Flezion zinple.-—~ $i agit, de fi flexion simple N que 2 ks foros Alastiques se réduisent au couple de flexion M, c'est. que Tour somme est ‘intle et que ta somme de leurs moments relativement & niimporte quel point, par exemple au point B est égele & M, on obtient pour déterminer la distance XB Y, de axe neutrg & la face comprimée , Pequa- tion da second degré: en éerivant ire (6b) e(y, 2) -Lmea(y,—d) ~ sie (hd = y,) puis, pour déterminer Te coefficient (bb) 8 (22) me (yd (dma (hay, (hd), Baca f yh ygulaige Ks” oil le second nombre est conn, ainsi que M Ces formales supposent implicitement que Vaxe neatre tombe dans la ner- vure, Sil tombe dans fe hourdis, if suffitdans les formules prévédentes de faire b= 6, ce qui donne: \ (18) > ont + me ly —d)— mes (k= ed ys (gh 0 Bee 4 ma (yedide- inl hay) he Pour savoir ott tombera la fibre neutre et, par conséqitent, si clest ta for- mile (16) ou eelle(:8}qui déterminera {a position de ta fiber? netre, il sufhit, dans le second nombre de (16) de rémplacer Y, par e, ce qui donne: FE mas (6d) —mas'(h—d'—e). Silo valenrnamririqne de cette expression est positive, Faxe neutre tombe . ie dans le hourdis et se détermine par fa formule (18). Cest,Vinverse si cette valeur numérique est négitive, Les formutes (18) et (19) s'appliquent aussi & une section rectangulaire de base 6 et de hauteur hi. ” . Quand on a déterminé Jes deux inconnus.Y) et K, on aura pour Ja com- pression maximum Ry du béton : “0 , Ry= pour la compression R, et lextension Ri, des armatures: . R= nik fy, d)s (2) 5 Bi = mK (k—-d’—y,). F b. Flexion ‘composi. — On connsit dans ce eas la compression N et Ja position du céntre de pression , point d'application de'la résultante des forces extérieures. Désignons’ par ¢ 1d distance de ce point & la face com- primée, cette distance étant comptée positivement si C tombe dans la section, négativement dans'le eas contiaire. Il parait plus commode ie’, pour la raison qui sera donnée dans un instané, de déterminer la position de la fibre noutre par sa distance XC=Y~ (Hg. 3 page 11) au centre de piession C que par sa distance Y, au parement comprimé. On écrira que la résultante ° des forces dlastiques coincide avee N. Done, la sonime des moments des forees élastiques par rapport au point C est mulle, ce qui donne une équae tion du troisiéme degré servant & déterminer Y,, cest-a-dire la position de Taxe netitre X'XC. Cette equation, dans le cas ott cet axe tombe dans Ja nervure est Ja suivante : Fret] + +- wf emo (yb od) (— 0d) ~ mash — On voit que cette équation est de la forme (23) © Yt Pyt gor 18 — juement connus p et q ayant les expressions suivantes : lite larésolution de léquation et justifie Le lerme en y} manque, ce «ui.fa _emploi fait de Finconnue yy Quand y, & Ae touvée, ow obtient Finconane ausiliaine’K inimédiate- ment par Péquation ciel 2 N s:mea[yybe—d]-- ma’ fh—d'—e~ y,) . (08) NW te(y, +5)+ 8 [-K oe oit le second membre est conma, ainsi que N. Ces formules supposent que ase ‘iéutrp tombe dans la nervare, Sil tombe dais le hourdis, comme aussi dans le eas dune section rectangulaire de base b et de hauteur h, il suflit d’y faive b= 6, ce qui donne: (26) pode 88 fed) A had’); (07) pn 20 S80 dp edad. > Enfin, dans le cas d’lin hourdis, pour savoir si faxe neatre tombe dans Ja nervure ou dans le-hourdis, il suffire de vérifier site premier membre de, Pequation (23) a, o1 non, des signes conteaives, aux deux exteémités dé la nervure. Quand les inconnues ¥, et K sont déteminges, on tirera de ku premigre “8 neyo pour la distance de faxe neutre au parciient comprimé, et alors 1a compres- sion Ry du béton, la ‘compression R, et la tension R’, des armatures par unité dg, surface, se déterminent par les formuiles (20) et (21). —-9— ° Remarques au sujet da caleut des hourdis. — Quand on a un plancher formé d'un hourdis avec nervures (lig. #), on détache une neevure, aux wr que la partic aa'@6' de deux parties adjacentes, de maniére 4 ne consid a <> ——>F Bembiai SVP LY Fig. 5. — Coupe trinsversie. largeur ab, sans tenir comple du secours que cette portion du plancher peut recevoir de son adbévence-avec les parties voisines, Cette largeur b doit étre en rapport avec Mépaisseur ¢ du hourdis, 1%car toment L des nervures ef leur portée [. Il convient de ne jamais dépasser pour la Jargeur b le tiers de la portée I des nervures, ni les 3/4 de leur écar- tement'L. - A En ce qui touche te plancher luiméme, sil a A supporter des charges concentrées entre deux nervures, il doit étre pourvé de deux séries de barres horizontales dans des directions orthogoriales. On donne généralement aux armatures les plus faibles une section totale par mati de largeur du hourdis = 200 — au moins égale & In moitié de la section des plus fortes par métve de longacur du hourdis. - 5 Ev alors, pour calculer {'épaisseur e du plancher, vn admet que la charge isolée peut étre remplacée (fig. 4 plan). par une charge uniformément répartie sur un rectangle ayant cétte charge pour ceitre, ses cdtés paralléles ° du hourdis lai-méme soit £; 2° sil y @ lieu du'remblai et de la chaussée qu‘il aux.nervures ayant un écartement ¢ égal & Ta somme des épaisseurs : - 5 « L porte; ses edtés perpendiculaires aux nervurés ayant. pour écartement e+, L Giant t'écartement des nervures. La charge ainsi répartie, on suppose qu'elle est portée pir une bande du hourdis, de Ja largeur ¢-+#sang. concours des parties adjacentes, par con- séquent, par une poutre de section reetanigulaire (e +t) éet de portée L, sappuyant. sur deux nervures consécutives. Sil sagit d'un hourdis porté par deux cours de nervares orthogonales, on dans le d'Geartement peotifs L et 1’, pour calculer le moment de flex sens de la portée L, on pourra, fante dé. mieux, le calculer comme si les nervures'de portée L existaient seules, en multipliant le ehiffre obtenu pac Ie coefficient de réduetion On fera de méme en permutant Is lettres L et L’ pour obtenir Je moment do flexion dans le sens de la-portée L'. Adhérence. — Pour sassurer de Vadhérence entre te héton et Tarmature, tendue par exemple, on observera que si, dans deux sections voisines AB, AB’ d'une pice (fig. 5), espacées d’une longueur 4, on a trouvé pour ta tension de Tarmature, les valeurs R, et R, par unité de surface, les tractions totales sur ces deux sections seront : aR, et AR, Supposons, pour fixer les idées,.R,> Ri, c'est la différence a (RI —R’) qui tend nature de longueur A, dans sa gaine a A faire glisser la portion @arm . ya de béton. Si done Je périmétre total des armatures tendues est x’, Tadhé- rence par unité de surface sera : 2 (Ry ° xa, Crest ce rapport qui ne doit pas étre supérieur & Ja limite imposée pour Vadhérence par Karticle 6 du réglement. Si des étriers ow autres pices transversales sont suffisamment solidarisé avec une armature longitudinale pour contribuer & empécher celle-ci de glisser dans sa gaine de béton, alors la’ force F de cisaillement de celles de ces pidees transversales. qui se 5 trouvent sur Ja Jongueur A, ak considérée ou le produit de has tion cisaillée par le tra- vail de cisaillement admis pour le métal,-doit étre re- tranchée de effort o'(BI—B)), et il suffit que le rapport ag od (RY x a ne deépasse pas la limite ad- mise pour Fadhérence. : Mais de simples ligatures entre Jes armatures transversales et Jongitudi- nalés ne sulfisent pas pour produire Feffet de la force F. Ces ligature’ doivent dire faites, Mais il convient de ne pas en tenir compte comme renfort prété a Tadhé ence. : Glissement longitudinal da béton sur Inieméme et effort tranchant. — Conce- vons toujours une portion de pitce comprise entre deux sections transver- sales AB et AB distantes de A, et portant Parmature longitudinale a8’ du été de lextension. Faisons dans la partie tendae du béton, c'est-a-dire entre a, aa Farmaturé afb’ ef le plan des fibres neatres ane section mn parallile & ce plan. Soit os Vaire de cette section: Comme on ne tient pas compt ot mB, la portion- mnBB’ de ln pidce des teiisions-du béton normalement a mB est en équilibre, sous Finfluence des atures et de V'effort longitudinal ou de cisail- tensions #Ra et w'Ru des a Jement ‘suivant mn. Done, cet effort, par vinité de surface > sne doit pas dépasser la fatigae-admise par le cisaillement, —_ Si des armatures transversales résistent efficacement au glissement longitu- dinal, on peat en U dit ci-dessus pour Vadhié. reno Get effort (ci) reste constant jusqu’a-li fibre neutre. Au dela, il diminue par effet des compressions, de sorte que celui mis en compte ici en repré- sente le maximum comme on le sa Leffort tranchant en’ chaque point est dailleurs Ie_méme en grandeur que Teffort de glissement longitudiital dont il aire parle. . Anr. 12.— Flambement. — Pour si comprimées, on peut faire usage de la régle de Rankine, gui se traduit par Vinggali surer contre ‘te flambement des pieces suivante : (29) wanno7) N est Feffort de compression’: ‘Sil varie notablement ‘dune extrémité a rede Ja pidee, on prendra fa valeur relative A Ja section médiane, située A dgale distance des estyémités; fest la Fongueur de la pidees r, te rayon de gyration minimum de la seetion transversale qui, dans le cas frequent d'une 8, soit la direction piéce symeétrique, a, soit la direction de Paxe perpendiculaire Re-est fae limit p. 5). yim de fatigae admissible pour le béton armé (art. 4, Enfin k est un coefficient numérique dépendant des eonditions auxquelles la piace est soumise & ses extrémités, et qui a les valeurs ci-apres Fide nears un bost, bee Faure. \ Piitce ariiculée aux deus Huts. . | Pidceonasrs dun boutariuietautte,| fa |Sifencasiranentest impart on |_ faves | Pits ena sits | aa” [st de cements | parfait, on prendra ue valeur moyenne entre 1/4 et 1/2. Si, | tes deus soot ionparfaits, une! valear moyenne entre 1/4 et. | i ! i Quand fa pidee comprimée est de grande longucur, il acrive que Tunité est négligeable devant le nombre“. L'inégaité qui exprime la condi tion de- stability z 2 3 ou moyenne de Ry est denviron 50x 10° (50 kilogrammnes par centimatre carré). Le coefficient d'élasticité longitudinale du béton est, en me de celui de ier, soit moyenne, le dixié y= 3x 10" Doi il résulte que le produit : 10,000 Ry est sensiblement égal- it —~ 24 -ce qui permet d'éciire Ja‘ condition (30) sous la forme: 31). C’est la formule d'Euler, ave un coefficient de séourité égal & 4 On soit done que les indications fournies’par cette formule concordent | * Lavee celles de Ia regle de Rankine pour les pidces de grande longueur. » Si la piece sovmise & uni effort de compression N est en méme temps, sollicitée par un moment de flexion doat Felfet ne peut étre considéré comme négligeable (cas d'une charge désaxée, poussée du vent, ete.), il convient de compléter 1a conditions de stabilité expritnée par l'inégalité (29) en y introduisant la valeur du travail maximum de compression déterminé, -dans la section médiane, parJé moment fléchissant M. Ce travail.a pour expression “T (formule'5); ow (formule 1 1). La regle de Rankine se traduit alors par Tune ou Tautre des inégalités -suivantes ke) Me ° Toooar) +7 Ras (32) (1+ £83) B( 1+ yaon +) ant. 13. Le devis devra indiquer Jes qualitéset dosage des mati la composition du béton f quant & la proportion d'eau gichage, elle devra étre surveillée entrant dans: employer pour le avec soin ot strictement suffisante pour U6 néeess donner au béton la plastic ire pour Ie bon enrobage des armatures ot le retiplissage de tous les vides. Il. -— EXECUTION DES TRAVAUX. apr. 14. Les coffages ainsi que Varrim r sims défi quills seront exposés & subir pendant Pexéeution-cu- travail et jusqi’'aa décol- ige des armatures présenteront unc rigidité sulfisante pour vési choes mation sensible aux ‘ehiarges et. aux frage ot aux décinitremeits inclusivement? apr. 15, Sauf dans le cas exceptionnel dit fe ciment serait eoulé, il-sera toujours a prise lente et damé avec le plus grand soin par couches dont Vépaisseur sera en rapport avec les dimensions des maiériaux employés et les intervalles des armatures et.ne dépassera pas o m. 05 aprés damage, & moins qu'on n’em- ploie'des cailloux. ant. 16; Les distances des ‘lures entre elles et aux parois des caffragés seront telles quielles permettent le parfa damage du béton ef son serrage contre les — 3l— armatiares., Ges derniéres distances, méme quand on n’emploie que du mor- tier sang gravier, ni cailloux, devront toujours étre d'u moins 15 4 20 mil- limbtres, de fagon & mettre Jes armatures 4 'abri des intempéries. ~ ant. 17. , Lorsqu‘on emploiera, pour les armatures,, des fers profilés et non des barres rondes, en prendra des dispositions spéciales pour que leur enrobage > se fasse parfaitement sur: toui leur périmétre et notamment dans les angles rentrants. ant 18. Lorsque Vexéeution d'une piéce aura été interrompue, ce qu'on évitera autant que possible, on nettoiera 4 vif et on mouillera Tancien béton assez longtemps pour qu'il soit bi déton finis. en imbibé avant d’étre mis en contact avec du ART. 19. En temps de gelée’ le travail sera interrompu si.l’on ne dispose pas de moyens efficaces pour en prévenir les effets nuisibles A la reprise du travail on opérera la démolition de tout ce qui aura subi les atteintes de la gelée, pais on procédera comme il est dit & Particle pré- cédent. y ABT: 20. Pendant quinze jours au moins aprés soi exécution, Yon entretiendra ive pour en assurer ta prise dans de bonnes dans le béton l'humidité nécessa conditions. Le décoffrage et le décintrement seront faits sans chocs, par des efforts purements statiques et seulement aprés que le béton aura acquis la résistance nécessaire pour supporter sans dommage Jes efforts auxquelsil est soumis. “IV. — EPREUVES DES OUVRAGES. ART. 21. Les ouvrages en béton armé qui intérescent Ja sécurité publique seront éprouvés avant d'étre mis en service. Les conditions des épreuves ainsi qué Be Jes délais de mise en service seront insérés ameahier des charges. Les flaches maximum que les ouvrages ne devront pas dépasser seront aussi, du moins aulant qu'on fe pourra, insérées au cahior des charges. Liige que le béton devra avoir au moment-des épr fixé par le eahier des charges. Il sera dau moins go jours pour les grands ‘ouvrages, de 45 jours pour les ouseages de moyenne importance et de 30 jours pour les plasichers. - uves sera de méme 2 ART,.22. _ Les ingénienrs profiteront des épreuves pour faire ‘non seulement toutes les mesures de déformation bu de. vérification des conditions dia eahier des charges, mais aussi autant que pestible celles qui peavent intéresser la science de Vingéniear. : Pour tes ousrages de quelque importanes on emptoiera des appareils enre- gistreurs. : : atr. 23, Les ponts en héton armé seront éprouvés de fa maniére prescrite pour les ponts métalliques par le réglement du 2g aodt 1891. oe Si paraigsait convenable d'apporter certaines: dérogations aux preserip- tions de ce réglement, elles devront étre justifiges et insérées. au cahier des charges. 5 aor, 2h) Les combles seront éprouvés de la maniére preserite par te reglement du 17 fiwvier 1903 sauf-dérogations a justifier. —” : . ant. 25, Les planchers seront soumis it une épreuve”eonsistant 4 appliquer les charges et surcharges prévues. soit & fa totalité du plancher, soit au moins & tune travée-entiére, Les surcharges devrdnt rester en place pendant 24 heures aia moins. Les Aléches ne devront plus augmenter au bout de 15 heures. Le Ministre des Travaux: publics, Lous BARTHOU. “A LA CIRCULAIRE EN DATE DE GE JOUR RAPPORT DE LA COMMISSION, NOMMEE PAR LE CONSELL GENERAL DES PONTS ET CHAUSSE 1 > DANS SA SEANCE DU £5 MARS 1906 CONSEIL ofvEnAL PONTS ET CHAUSSEES, EMPLOI DU BETON ARME. RAPPORT DE LA COMMISSION EB PAR LE CONSEIL Nom DANS SA SEANCE DU 15 MARS 1906 (1). Nous pensons, dans ce rapport, pouvoir étre trés bref : parce que Ja Commis sion a fait son possible pour que les projets dinstructions et de circulaire qu'elle a préparés formeni, un tout qui puisse sulire aux ingénieirs et, par conséquent, au Conseil. Nous devons seulement indiquer dans quel ordre d'idées on a cru devoir remanier les projets de réglement et de cireulaire préparés par la Commission du cimént armé, et nous nous empressons de dire que les différences portent platét sur 1a forme que sur le fond, tout en n’étant pai:sans importance. En tout cas, nous n’avons cru ‘devoir rien faire sans avoir pris Vavis des deux principaux représentants actuels de la Commission du eiment armé : son rappor- tear M. Tinspecteur général Considére et son: président depuis la retraite de M. le président Lorieux : M. ingénicur én chef Résal Cette Commission, én effet, a accompli une cuvre considérable- laquelle elle a consaeré quatre années et'dont Jes pieces ‘mises entre Jes mains des membres du Conseil, a savoir : les projets de réglement et-de ‘circulaire préparés par elle et Je magistral rapport du plis qualifié en Ja matitre, M. Vinspecteur général Considére, ne donneat malgeé leur importance, qu'une idée imparfaite. Il faut en ontre avoir examing les proces-verhaux des expériences de-longue haleine aux. quelles la Commission s'est livrée avec le concours de M. Vingénieur Mesnager et (2) Commission composée de : MM. Maurice Lévr, Inspecteur général de 1" classe, Président 4 Rapportear, de Paésvpean,Vérutanr, inspectours généraax de 2* clase. | du laboratoire de Fécole des ponts et chaussées pour pouvoir apprécier toute Vétendue et fa portée de son euvre. Aussi, convenait.il de'n'y toucher qu'avec la plus grande réserve et en ayant son avis. C'est dans-cette pensée que nous avons cherché i remplie la mission que le Conseil nous a fait Uhonneur de nous confier, mission fort délicate; car si le héton armé est de plus en plus apprécié dans ses effets, il ést encore bien impsrfaitement connu dans ses causes. Plus on y réflé- chit, plus on sent quill y a li nombre de phénomeénes qui demeurent-obscurs. Dans ces conditions, il n'est. pas aisé d'arriver & la précision désirable dans les instructions & donner aux ingénieurs, tout en ne Jes-entravant pas dans la voie ‘du progres qui reste ouverte. Crest sans doute Je sentiment de ces diflicultés qui a aerété 1a Commission da ciment pendant plusieurs années: Clest lui aussi qui doit nous servie excuse pour les quelques semaines de réflexion que nous avons prises. ; Nous avons’ cherché a aller vite. Peu de jours aprés sa désignation, la Com- mission s‘est réunic. Elle at tonu deux séances. anxquelles oat été convoqués MM. Considére et Résal. LA, on a diseuté contradictoirement tous les articles dia projet de réglement de la Commission du ciment aemé, ainsi que le projet de circulaite et le rapport de M. Considre qui 'accompagne. Puis la Commission sest ajournde en ‘chargeant le soussigné de préparer ses propositions. t Dans lintervalle, le soussigné a recu, au nom de la minorité de la Commission du ciment armé, an projet de réglment sigad par M. Pingénieur én chef Rabut et M. lingénieur Mesnager; deux membres trés qualiliés, clix aussi, de ladite Commission. Leurs observations portaient sur deax points; Tun relatif @ 1a valeur du coef- ficiént d'lasticité du béton, Pautre tendant & ce que les prescriptions contenues dans Je projet de réglement relativement aux calculs-de résistance des matériaux soient de beaucoup abrégées et réduites & quelqnes indications générales, de facon a éviter tout ce qui pourrait tendre & restreindré, en cette matiére, la liberté . sauf A reporter dans la circulaire les explications ou Jes conscils que’ Pon pourrait juger utile dé leur donner, Snir ce: dernier point, tout te monde a fini par tomber d'acedrd et ¢'a ausst €1é Je’ sentiment du Conseil, général des ponts- et chaussées dans Ja géance oi Faffaire est venue pres un échange d'observations, ren- seientitique des’ ingéniew n discussion eta été, apres Yoyée ala Commission que Agus avons honneur de présider. ‘A Vappui de leurs observations sur le coefficient d'élasticité, MM. Rabut et Mesnageront jointtes résultats. d'une série d'expériences faites par-M. Mesaager, expériences que nous avons natuiellement versées au dossier ainsi que diverses autres pices, notimment.un projet de réglement préparé par ces Messieurs. — 37 — Des expériences dont il s'agit, il ressort que jusqu’a un effort de 60 kilo- grammes par centimetre carré Je béton expérimenté par eux et composé de 300 kilogrammes de ciment de Portland pour 400 litres de sable et 800 litres de gravier, est environ égal & 1/10 du coefficient d’élasticité de Vacier. Crest aussi ce qui ressort & peu prés des expériences de M. le professeur Bach de Stuttgart, cet de celles qui avaient été entreprises en France, dés les débuts du ciment armé, 4 la demande du regretté directeur des phares, Bourdelles. Crest ainsi muni d'une part des explications échangées pendant nos deux pre- amibres'séances avec les deux ‘représcntants de la majorité de ta Commission du iment armé, MM. Corisidére et Résal, des explications fournies an nom de ceux de la minorité de a Commission, que Te soussigné sest mis & leuvre pour pré- parer, non sans de fréquents scrupuies, les projets dinstrnctions et de circulaire que Ia Commission actuelle a "honneur de-soumettre & Vexamen du Conseil. Ace mot « Raglement » empl par la Commission du ciment ariné, nous avons substitué le mot « Instructions » qui, tout en ayant le méme caractére obli- gatoire pour Jes ingénieurs, s'annonce comme moins permanent. Il convient, en effet, de prévoir que V'expérience des chantiers, comme celles des laboratoires et comme Ja théorie pourront modifier les vues qu'on a actuellenient sur le ciment armé et, par suite, amener & faire des retouches aux, prescriptions actuelles. Eo principe, nous avons cherché a condenser ces instructions en un petit nombre Particles, brefs et précis, Elles sont divisées en quatre parties : L Données & admettre dans les projets relatifs av béton armé UL. Caleuls de résistance (a appuyer sur ces données): ML, Exécution des travaux: IV, Epreuves des ouvrages. I. Données & admettre. — Ces données comprennent deux parties distinctes : des surcharges et les coefficients de travail U nya rien & dire relativement aux surcharges. Elles sont les: mémes pour les ouvrages en ciment armé que pour leur similaires en d'autres matidres.~ La fatigue & la compression du ciment armé a été admise : égale aux 8/100 do la résistance & T'éerasement du béton non armé de méme composition apres 90 jours de confection, cette résistance étant mesurée sur un cube de om. 20 de c6té, Le Commission-du iment armé, dans son projet de rbglement, nfavait indiqué — 38 — Ja fatigue maxima & admettre que pour trois espices de ciments qui sont formées de 800 litres de gravier, 4oo litres de sable avec.respectivement les trois dosages. 300, 350 et 4oo kilogrammes de Portland. Elle a trouvé pour ces bétons respectivement Jes résistances suivantes en kilo~ gramimes par em? : Au bouit de 28 jours : 107, 120, 133 kilogrammes. Au bout de go jours : 160, 180 et 200 kilogrammes. Efle admet dans son réglement les limites de fatigue ci-aprés = . 46,52, 58 kilogrammes. ~ La régle que nous proposons donne : ; 44,8, 50,4, 96 kilogrammes, cest-a-dire sensiblement les mémes chiffres. Nous sommes donc d'accord avec elle et notre formule a Vavantage de s'étendre & d'autres ciments de compositions trés variables qui peuvent étre employés dans la pratique. Mais ce n'est pas sans hésitation que nous avons suivi Ja Commission sur ce point. Ce taux de fatigue des 28/100 de Ja résistance aprés 90 jours est élevé et heaucoup plus élevé.que les chiffres similaires admis dans autres réglements, notamment dans es réglements allemands ou suisses. La oi nous admettons une fatigue de 51 kilogrammes, on n'admettrait guére que 30a 35 kilogrammes. MM. Résal et Considére, au nom de la Commission du ciment armé ont insisté pour le maintien des chiffres proposés.par cette Commission aprés une Longue discussion en présence des représentants de. Industrie qui ont fait partie de la Commission. Ils ont fait valoir que les chiffres admis sont ceux couramment usités dans Ja pratique et l'industrie ne pourfait pas se contenter de chiflres notablement imoindres. M. Considére nous a fait connatére depuis que les régle- ments étrangers sont déji anciens eu égard aux rapides progrés accomplis par le béton armé, qu'ils donnent lieu, au point de vue spéciai dont il s'agit, 4 des réclamations de Ja part des constructeurs et que vraisemblablement soit-par tolé- rance, soit par une modification aux prescriptions existantes, ‘on ‘sera amené & lever notablement le taux de fatigue admis & une époque ob on niavait pas evcore, en matitre de béton armé, Pexpérience acquise depuis. + 39 = Nous verrons d'ailleurs que les données adoptées pour les caleuls de nésistahee sont de natore &rassurer sur Jes valeurs élevées adoptées pour les taux de faticue aux articles 4 et 5. Ce deriier article permet de majorer te taux noiimal de fatigue admis & Farticle 4 Il constitue une innovation relativement aux instructions étrangéres qu'il nous a été donné de cénsulter, en ce qu'il encouragera les constructeurs & porter leur es, mois aussi sur les attentiop non seulement sur les armatures longitudi armatures transyersales qui ont: une influence considérable sur Ja solidité de ce He est formulé sous: forme genre de constructions. Il mérite d’étre conservé. générale dans Jes instractions. Le. commentaire qu'y donne Ja circulaire avec le cobfficient de majoration vee guidera les ingénieurs dans Tadoption du taux de Ja majoration suivant Je cas. Par une sorte d'interprétation rapide, on pent avee une suffisinte approximation’, passer des eas spéeiliés dans la circilaire 3 des eas différents pour le choix du coefficient m qui seul reste & Pappréciation des ingénieurs. Il. Caleais de résistance. — On voit que nos instructions se bornent & quelques prescriptions générales qui laissent aux ingénieurs la plus absolue liberté dans Jes méthodes de calcul qu'ils croiront devoir employer, sous la seule réserve' de ne" pas substituer les méthodes empiriques des spécialistes aux méthodes plus sires tirées de Ja résistance des matériaux ou de 1a théorie’ de Mélasticité. ) comme, d’antre part, il esta. notre connaissance que” beaucoup d'ingénieurs ions qui puissent leur -scrvir de seraient tres heureux d'avoir quelques indi guides dans ces caleuls nouveaux pour beaucoup d'entre eux, nous avons, dans a circulaire, cherché 4 donner’ ce désir Ja satisfaction Ia plus large possible, tout en y faisant remarquer que les formules et méme les méthodes indiquées n‘ont aucun caractére obligatoire et que toutes autres méthoiles, pourva qu’elles soient ratiorinelles, seront admises par l'Administration. : Nous devons insister, non sur les formules contenues dans Ja circulaire et qui sont déduites des principes, de la résistance des ‘matériaux relatifs “aux pidces & sections hétérogénes, riais sur Vane des données qui y est indiquée ou conseillée et qui, comme celle signalée plus haut & Voceasion de’ Particle 5, innove relat Yement a ce qui existe et est de nature, comime nous Vavons fait pressentir plus haut, atlénuer sensiblement ce que le taux élevé de fatigue & la compression du béton admis aux articles 4 et 5 peut avoir de hardi, Ils‘agit d'un nombre que Ton admet dans les caleuls de résistance pour exprimer Péquivalence, & section égale, entre le béton, et armature. Dans les formules de ja plupart des auteurs — 40 — fran is et Strangers, on admed que dans la compression d'un prisme armé, chaque centimetre carré de Parmatare longitadinale supporte une part de charge ‘m fois plus grandé que ne le ferait un centimétre carré de béton occupant la méme place. . - ‘Thedriquement, le nombre m serait'le rapport entre les modules d’lasticité du wétal et celui du béton, MM. Rabut ot Mesnager demandéraient que ce nombre fat pris egal 410. En Suisse et en Allemagne, comme aussi d'aprés les auteurs francais ot belyes, on adopte de préfeérence Ja.valeur 15. 1 est sraisemblal le quavee ce dernier chilfre on altribue sonvent au métal une influence plus grande que ta réalité, et au béton une influence trop faible, de sorte qve celui-ci supportera cn réalité une fatigue plus grande que celle que supposent les calculs. ~ Linnovation de a circulaire consiste & proposer pour ce nombre m, non pas ane vateur immoable, telle que 10 ou 15, mais tine valeur dépendant a ta fois des dispositions de Tarmatere Jongitudinale et de celles des armatures transver- sales on obliques qui les solidarisent. On admet que le nombre m peut ainsivarier, ‘suivant que Jes dispositions des armatures sont plus ow moins bien combinées entre uit minimum de 8°@t un’maximum de 15.” Cette maniére de faire semble tris rationnelle théoriquement, outre qu'elle Sajoute aux prescriptions de larticle 5 des instruetions, pour inciter les pratic iens & bien étadier tes dispositions combindes des armatures longitudinales et transversales. ‘Nous nous sommes assuré d'ailleurs qu’on arrive ainsi aun coefficient de séca- ite bien plas constant quavec les oavrages calcul’s dans W'hypothése de ta eonstance-de m, cc qui dimiaae sensiblement te danger pouvant résuiter du cootficient de fatigne élevé qa’on a xdopté aux articles 4 et 5 des instructions. Pour bien‘compreadre le geure de vérification que nous avons poursuivi, il convient de précisor le sens . Faisons & présent les mémes calculs en supposant m variable. En suivant les régles indiquées dans la circulaire, on est amené par des interpolations a donner & m les valeurs du tableau ci-aprés, Dautre-part, nous admetions en nombre rond; daprés Particle 4 des instruc- tions, pour le éton une fatigue de 5o kilogrammes au lieu de celle de 35 admise le 5 nous majorons cette fatigue d’apres les coc cidessus, et en vertu de I cients de majoration ce qui‘porte &: Ry —5o (1-+m 50 (1+ Diapris les ragles indiquées dans Ja circulaire, nous sommes amené a prendre pour-m Tes valeurs du tablean ci-dessous. Les: charges Na faire supporter & la colonne seront données par la formule : N= Rj (625 +m}. —- 4a On a ainsi can. | TEMENT). des x 625 + man) effect. 8 foooioi| 310 |ssensl sn 0 125 | 12 {0.00802} 38,008) 02.3] 0 0625] 15. | 0.01604) 59,323} 72.5] 025 | 8 [000401 48,080] 69.9 j 025 | 8 o.o0s00) 43,911] 70.3 Les chiffres de Ja colonne g sont obtenus par la formule [B']. Ceux de la colonne 11 en divisant Ja valeur des charges de ‘rupture {tableau I, colonne 3) par Ies chifftes de la colonne 10, Et ici on voit que les coefficients de sécarité ceffectifS ont une constance remarquable, ce qui permet d'étre plus hardi sur la fatigue théorique maximum a admettre. Ul eL IV. — Ezcécution des trévana et épreuves des onvrages. — Les instructions sur ces deux matitres se justifient d'elles-mémes et nous n’avons pas 3 nous y arréter ici. e En résumé, Ja Commission a fait son possible pour donner aux ingénieurs des instructions aussi précises que le comporte le sujét, & éclaircir ces instructions en t & faciliter les ealculs de résis- tant que dé besoin par Ja circulaire & y joindr tance & ceux des ingénieurs qui le désirent, Je tout sins empiéter en: rien sur leur libre arbitre, lequel doit rester ici plus-absolu que partout ailleurs puisqu'll sagit d'une province-nouvelle dans Vart de bitir qui solre & lears études et & leur acti- vilé, et dans laquelle d’ailleurs plusieurs dentre eux ont été parmi les premiers piooniers qui ont préparé les voies actuellemént suivies. L Inspecteur général, Président et rapporteur de ta Commission Maunice LI usrine | os . t ‘TTRAVAUX PUBLICS, REPUBLIQUE FRANGAISE. \C jie a? __.§ 18 DES POSTES _ DES T#UdGRAPHES, Paris, le 20 octobre 1906. DU PERSONNEL mt ‘DE LA COMPTABILITE. 9. iwrémIEUR. Le Mmistre Instructions relatives 4 ~ dn baton armé,& Monsieur . ingénieur’en chef des Ponts et CIRCULAIRE. Chaussées, & En présence du développement gue prennent les applications du béton armé ave travaux publics, il est nécessaire de faire connattre aux ingénieurs les conditions générales, moyennant lesquelles les constructions faites avec cette matiére nouvelle présentent les mémes caractéres de stabilité et offvent au public les mémes garantics de sécurité que celles qui sont édifiées avec les matériaux anciennement éprowés. La question a fait Vobjet de longues études et de recherches expérimen- tales, qui se sont poursuivic < darant trois années, pour aboutir an dépdt quil a renvoyé d une Commission spéciale composée dinspecteurs géné- af rau. vu Sur le rapport de cette Commission, en date du 20 juillet 1906, dont Ay * 4 une copie est anneaée & la présente circulaire, et aprés une discussion @ yet approfondic, le Conseil général des Ponts et Chaussées a adoplé un projet @instractions applicables di Pemploi du béton armé dans tes owvrages dé= pendant du ministére des Travaua. publics. 3 e Wun rapport dont le Conseil général des Ponts et Chaussées a été saisi et 2 Conformément aux décisions du Conseil, jai approuvé ces instructions dont vous trouverez plus loin le tecte. —2- Elles sont conformes @ Vétal actael de nos connaissances en la matiére, mais seront sans doute & reprendre, lorsque 'expérience des chantiers et des laboratoires, et une plus longae carridre da béton armé, auront fourni, en ce qui le concerne, des données plus certaines que celles que Pon posséde anjourd’hui. Les explications qui swivent ont pour objet de préciser, en tant que de besoin, le sens et la portée de ces insiractions. I. — DONNEES A ADMETTRE DANS LA PREPARATION D&S PROJETS. A. Surcharges. Anriczes 1, 2, 3.— De cos trois articles, les deux premiers se. justif d'eux mémes. Letroi ges quil vise seront calculés en vue des plus grandes surcharges quils auront & supporter en service, semble me, qui preserit que les uv inutile, puisque tout ouvrage doit étre établi et, par conséquent, caloulé en vue de sa destination. C\ liques ou autres qui ont préeédé le ciment armé. On Je t bien ce qui a liew pour les ouvrages métal- dette masa dae charges eifectives tes plus grandes anxquelles on prévoit ini!s pourront dtrq soumis avec un coefficient de sécurité convenable, cp-tivdire ¢ tagag, telles que sous Veffot de ces charges. Jes forces élastiques aattcignwn -u'une fraction détermin — Pour les constructions en béton armé, certains spécialistes préconisent n pas & chercher les forces élastiques de celles qui seraient capahles de p. ait ni tune autre marche: Elle consist déterminées par les surcharges effectives, mais a chercher dans quelle pro- portion i fiudrait amplifier fictivement ces surcharges pour provoquer la rupture, et Cest Je coefficient d'amplification qui serait , en oe cas, le coefli- cient d Cette proeédure, qui-peut avoir son intéré#, semble pourtant ne pas devoir offvir de sultisantes garanties parce que jamais un ouvrage ne périt curité, —~3~— . ‘par amplification proportionnelle des charges quill a A supporter. La chute d'un ouvrage arrive soit par une cause accidentelle,, soit par quelque mal interne dont le développement finit par étre fatal. Dans ces conditions, il semble convenable’ de calculer Jes ouvrages en béton armé comme les autres pour les charges effectives les plus défavorables quils pourrontavoir & supporter et avec des coefficients de sécurité suffisants pour que ces charges ne puissent, & aucun degré, les mettre en danger. Ces calculs sont obligatoires. Mais si les ingénieurs trouyent utile d’y joindre des calculs établis dans Thypothése de majorations des charges réelles afin de se rendre compte des charges virtuelles qui provoqueraient fa rupture, ils sont libres de Je faire et d’exposer les conséquences quiils croi- ront pouvoir en tirer. B, Limites de travail et de fatigue. Ant. 4, —La limite de fatigue & Ja compression fixée aux 7% de a résis- tance & asement du béton non armé, apris go jours de ‘prise, est nota- blement plus élevée que celle ginéralement admise par les réglements Gtrangers. Les chiffres résultant de ces derniers réglements conduiraient plutat & admettre, comme limite de fatigue & Ja compression d'un béton armé, le quart de la résistance & I'écrasement du béton similaire non armé aprés 28 jours de prise. (Or, si on compare Jes deux régles pour les trois sortes de bétons armés, expérimentés par 1a Commission des ciments armés,,on arrive aux résultats ci-apris: * La Commission a expérimenté des bétons formés de 4oo litres de sable, Boo litres de gravier, avec ciment de Portland , aux dosages variant de 50 8 600 kilogrammes. ° , Elle a reconnu qu’on peut compter sur les résistances suivantes en kilo: grarnmes, par centimétre carré, respectivement pour les dosages de 300, 350 et 4oo kilogrammes. . Au bout de 28 jours : 7 (@) ° 107 kiloge., 20 kilogr.; 133 kilogr.s Au bout de go jours ) 160 kilogr.,. 180 kiloge., 200 kilogr. ; —t- Si done on admettait comme limites de fatigui'le +4 des ésistances (a},~ on trouverait respectivement = . 27 kilogr., - So kilogr., . 83 kilog Si, au contrairé, suivant Particle 4 de Vinstruction, on. adopte les = des résistanc s (bon trouve = 4h kilogr. 8." 50 kilogr: 4, 56 kilogr. chiffres notablement supérieurs aux précédents. On voit donc’qu’s ce point de vue Larticle 4°est beaucoup plus hardi que les riglements étrangers. Mais ‘ces réglements sont, plus ou moins anciens et if est vraisemblable que sils viennent étre refails, én tenant compte dés constructions existantes et des “ qualités qu'y montre Je béton armé, on en modifiera les prescriptions dans Je'sens oi elles se trouvent modifiges par Tarticle 4 tui-méme. Lindustrie privée qui, en’ France plus quiailleurs, se régle sur les pr ceptes administratifs, méme pour Jes constructions privées, a & gagner & hardiesse des prescriptions de l'article’ 4 quielle appliquera dlailleurs sous sa responsabilité, . Les ingéniears.de T'état he sont pas tenn d’aller jusqu’’s V'extréme limite de ‘ce que permet le réglement. Ils pouvent se tenir au-dessous. Ils doivent ailleurs se rappeler «que Ja sécurité dun ouvrage en béton ariné n'est assurée, quelles que soient les limites de ‘fatigue adoptées dans les calculs, que par la ‘perfection des matériaux employés, leur dosage mathéma Je soin apporté dans leur emploi, Leué surveillance doit done éire plus stricte encore pour les ouvrages en bséton ariné que pour ceux quils construsent habituellement. ique et ‘Anr.-5. — I convient d'encouragér lemploi judicieus du métal, non seulement comme armature longitudinale, mais aussi dans le sens transversal ou oblique, de facon & empécher le:gonflement du béton sous f'influence des compressions longitudinales auxquelles il peut étre soumis. Sa résistance 4 Téerasement augmente amsi dans des proportions considérables ot qui atteignent, lorsque Yarmiture transversale va jusqu’a un frettage suffisam- ment serré, des proportions qu’on i’edt pas pu prévoir avant que V'expé- rienee les ait fait connattre, Il est done naturel d'augmenter aussila limite oo admetire suivant le volume et ladisposition des arniatures trans- de fatigue versales ou obliges. II serait difficile de donner & cet égard une indication absolue. Quelgives expériences de laboratoire ou de chantier faites compara: tivement sur des hétons sans armature transversale et-les mémes avec de matures, en ‘indiquant augmentation de n obtenue par ces derniéres, perinettront de déterminer ‘istance & #’écrasement telles “augmentation eor- respondante quan potirrait, sans danger, adopter pour Ia limite de fatigue. Toutefois, les expér ent petmettent. faute de mi lest Hes multiplient coefficient : ences faites par la Commission du ci eux, dadmettre que fes armatures transvers citiiges résistance & Téerasement d'un prisme de “béton par’ un remy. V’ étant fe volume des-armatare du béton pour une méme avee te degré d'eflicacité des tiaisons établies entre tes barres longitudinales. Lorsque ces fiaisons consistent en ligatures transvérsa transversales cu'oblignies et V le volume m’ est un coefficient variable fonguewr du prisme les, formant, des ree- tangles en projection sur une section transversale da prisme le coefficient m’ peut varier de 8 4 15, le minimum se rapportant au eas oi Mespacement des armatures transversales atteint ta plus faible dimension transversale de Ja pidoe considérée, et le maximum lorsque ledit espacement descend au tiers au plus.de cetic dimension. » Lorsque les armatures transversoles consistent ‘on un firettage formé par des spires plus ou moins serrées, fe coefficient m’ pout varier de 154 32 Le minimum serait 4 appliquer lorsque léeartement des finittes*atteindrait Ie maximum lorsque cet écartement atteindrait 2 de:la plus petite dimension transversale de la pitee considérée et te ede 50 ‘Kilo- dy ladite dimension pour une compression lorigituditn ‘grammes par centimdtre curé, 4 de ladite dimension pour une compression de 100 kilogrammes par penlimdtre earré. Les indications qui précédent sont soumises & la réserve essenticlte, for- mulge % farticle 5, qu’en aucun cas, quel-que soit fe poureentage du mé . Wo gg et-quelle que soit la valour du coolfficiént 1 mn’ ¥S, I fimite de fatigine & ance du béton non armé Jes 0,60.de Ja rv admettre ne pourra dépass — 6% tellc quielle est définie & Varticle 4. Cette disposition a pour effet de se tenir, dans tous les cis, A une limite de fatigue quine dépasse pas ia moitié de la pression qui commence & provoquer Ja fissuration superficielle du béton armé et qui, daprés Jes expériences de la Commission du ciment armé, dépasse, suivant les cas; de 25 A Go p. 100, celle qui produit Perasement du béton non armé. I. ~ CALCULS DE RESISTANCE. Ant. 9. — Se justifie de lui-méme. ‘An, 10, — Cet article a pour objet d’écarter “les procédés de calcul purement empiriques. ‘Les principes de ta-résistance des matériaux four- nissent ici, commie pour. les constructions ordinaires, des solutions plus sires, Llexpérience, dans Jes fimités ott elle sest révélée jusquici, conduit & \dmettre que le principe de Navier relatif a la déformation plane des sections transversales peut encore étre appliqué ici Combing avec le principe de la proportionnalité des efforts aux déforma- lions, il suffit dans le eas des pices soumises 2 des compressions. Hl sullit de remplacer.chaque section hétérogéne par une section fictive ayant méme nhasse que Ja section hétérogéne réelfe, en attribuant aux parties de a section formées par le béton une densit 1 et aux parties formées pai les armatures Jongitudinales une eertaine densité m1). ‘Théoriquement, cette densité m serait le rapport : i) it du module délasticité E, du métal de farmature au module d'lasticité By du béton. Ce rapport, dans les limites de charges admises par l'article 4, est (0) Les armatures transvefsales wont pas a intervenie iei. ‘Leur rile esséntiel se majoration (art. 5) qu'elles permettent d'attri- 1m, Cest en effet dans Paugmentation de Ja résistance a Péerasement, due a ce qu'ellés s'opposent au gonflement transversal, que réside leur principale effcacité trouxe déj. pris en considération pa Ince A Jn finite de fatigue du 7 environ 10. Il saccroit avec les charges du béton et peut doubler ow tripler au moment de la rupture si elle a liew par écrasement du béton; il diminuera, an contraive, si Ja rupture avait liew par exces de charge de Farmature Ce fait suflirait 4 montrer combien incertains seraient Jes ealculs de stance hasés sur Ja majoration fictive, jusqu’d rupture, des charges réelles, dont ila été parlé plus haut (art. 3). En tout cas, les expériences sur le module E, portent sur du béton non armé, Dans quelle mesure le rapport m, qu’on en déduit, reste--il appli- cable au béton armé? Cela pent dépendre du degré de facilité que Yon a pour le damer dans toutes ses parties, pour Yenrober autour du mé tal, ete. Hest done pré Yexpérience et pouvant, dans une piéce & armatures complexes (longitudi nales et transversales), ne pas représenter exactement Je rapport des mo- dules d'élasticité du métal et du béton expérimentés séparément. On pourra admettre que ce coefficient peut varier de 8 & 15. Le mini- mum s‘appliquera lorsque les harres longitudinales auront un diamétve ‘able de regarder le coefficient m comme résultant de égal au disiéme () de la plus petite dimension de Ja pice, des ligatures ow entretoises transversales abouts peu éloignés des surfaces libres du béton, Le maximum sappliquera ingtieme (+) de Ja plus petite dimension de la piéce: et Tespacement des ligatures ou pacées dé cette dernitre dimension et des Jorsque de diamétre des barres longitudinales ne sera que le te méme dimension. armatures transversales, le tiers de o: La plupart des auteurs admettent pour m une valeur fixe et qui souvent est prise égale a 15. On attribue sans doute ainsi, dans bi métal, une part de r celles qui se produisent réellement. Il s’ensuit qu'on peut avoir des déboires en ce qne Ja compression du béton est, en fait, supérieure & celle qu’on a racoup de cas, au stance supérieure et au béton une part inférieure & admise et que le coefficient de sécurité, en ce qui le concerne, est inférieur A celui quion voulait admetire, En faisant varier m entre un maximum de 15 et un minimum de 8, snivant les dispositions des armatures, tant longitudinales que tansversales, on serre de plus prés la réalité et on compense ainsi en partie le coefficient de fatigue un peu élevé autorisé par article 4. — 8 Une fois le coefficient m choisi, les formules & appliquer peuvent aisément so mettre sous la forme classique qui convient un solide homagéne, a. Compression simple. — On considére la section homogene fictive donnée par fa relation (2) 2=0,4+m0,, , étant Paire de Ja section en béton, et Q, aire totale des sections faites dans les armatures métalliques longitudinales. Comme cette derniére est faible par rapport & Ja premitre, on confond souvent Q, avec Ja section totale Q, +, de la pi SiN ost la compri pour la pression, par unité de surface R, que supporte le béton et calle Ry ce. ‘ion totale qui agit normalement Ja section, on aura que supportent les armatures : 6) R=} SiR, est donné, on en conclut @ et, par suite & Faide de (2) daprés la forme réclle de la pitce, la section totale Q, des armatures ou le poureentage b. Compression avee flexion. — Si la compression totale N n'est pas uni formément répartie, il com ir, outre Taire Q de ta section fictive, son centre de gravité et son moment dinertie relatif & Taxe transversal & 4a flexion passant par son centre de gravité, par les formules suivantes : (4) OY =2,Y, + mO,Y,: (5) 1=1,+ml,. La figure 1 représente un schéma de la section considérée supposte symé- trique par rapport Aun axe Y’ Y. Le centre de gravité cherché de la section fictive O est G; celui des armatures métalliques connu est G,, celui du béton —~9— également connu est G,. On déduit les positions de ces points par teurs ordonnées respectives =GK, Y,=GK, Y,=6,K, comptées & partir d'un axe 2 « choisi &i volonté, ces ordonnées étant, sil y a lieu, comptées positivement dun cdté convenu de a’ wet négativement du cot opposé. La formule (2) donne Q; puis fa formule (4) dorine Yordonnée Y' du centre de gravité G de Q. Enfin, Paxe XGX’ étant ainsi connu, on connait Jes moments d'inertie I, et [, des sections géométriques du béton et des a matures longitudinales par rapport & cet axe et, par suite, la formule (5) donne te moment dinertie I de ta section fictive Q par rapport A ce méme axe. Nous avons dit plus haut qu'on confond souvent la section’Q, du béton avec {a section totale. Q,—O, +, de la pide. $i on ne veut pas fe faire, les formules (2); (4), (5) peuvent s re d'une facon plus commode dans Ja pratiqué en’y inttoduiiant, au lien de la section Q, du héton, la section totale . 2,=0,4+0,, ét {par suite, au lien du centre de gravité G, du béton, celui de G, decette section totale et, enfin, auliew du moment diinertie I, de ta section du héton 3. — 10 — relativement & Taxe X’X, fe moment diinertie I, de la section totale, relati- vement & un axe parailéle & X’ X passant parle centre de gravité G,. Les formules deviennent alors : + (2) 2=9,+(m=1) 0,5 (3) (4) (m— 1) QY,; L4+0(Y—Y.P+(m—1)L. A présent si N est1a pression totale et Mf le moment de flexion, clestdire Ja somme des moments des forces extérieures agissant sur Ja section consi- di Ja pression par unité de surface n, agissant sur le béton a une distance quel- ée relativement au centre de gravitéG, de Ia section fictive, on aura pour conquev defaxe X' Xz (5) =o et si au point considéré se trouvait une armature, la pression qu'elle sup- porterait serait : (6) mn. Dans ces formules, la distance v est comptée positivement du coté ot le moment de flexion produit une compression et négativement du cdté opposé. Si Je moment de lexion autour de Paxe X’ X est compté positivement de gauche ii droite pour un observateur placé suivant X'X, la téte en X’, les pieds en X, alors les distances v doivent étre comptées positivement pour les points de la section situés A droite de X’X et négativement pour cenx de gauche. Sion appelle »,1a distance &X’X de la fibre extréme de droite et par ny, a valeur absolae de a méme distance pour la fibre extréme de gauche, 1a plus grande compression du héton R, par unité de surface sera @) R= —il— Sa compression 1a plus faible Ry sera = N (a) Rye g- To M En remplagant Tindice b par a pour les armatures, les valeurs extrémes de Ja compression pour Jes armatures seront: ) (&) Ces formules supposent essenticllement quill y a compression partout, Cest-edire que Ia valeur Ry et, par suite, celle Ry, sont positives. Si Ryy Gtait négatif, on n’auruit plus Je droit de les appliquer paree que les lois de la traction du béton different essentiellement de celles qui régissent sa com- pression. I! faudrait alors procéder comme il sera indiqué plus loin. Si on connait la pression totale N, non seulement en grandeur mais en position, ces (centre de pression) définie par sa coordonnée », par on en déduirait, par définition : dive sion connait Ja position de son point dapplication sport & Yaxe X’X, (9) Me=No, et si on posait (a0) I=05, r étant ainsi Je rayon dé giration de la section fictive, O relativement faxe X’X, on aurait , N/a (13) nea(t+4) Liaxe neutre serait obtena en annulant Ja valetir'de nj, Cesti-dire par fa formule (12) en appelint v’ la valeur de v qui définit 1a position de eet. axe. — 1 La formule (7;) devient aveo-ces nouvelles notations : ) Ry 3 (1-22). La comparaison des deux dérniéres formules indique, comme cela doit dire, quill n'y a compression partout que si take neutre tombe hors.de fa section, soit : . o> oy. “ : Ce qui précéde suppose que fon connait pour chaque section lés valeurs de N et de M. Ce sera le cas pour une ‘colonne portant une charge céntrée ire appliqués au centre de gravité G de Ia s M=o),’ ou excentrée (M—Nov,). Ce sera encore le cas d'un barrage ott la courbe des pressions donne précisément N et v, pour chaque section, Lorsque Ja statique ne fournit pas directement ées valeurs, comme dans un are de pont, on procédera comme il va étre indiqué dans le eas de beaucoup le plus général oit tes pitces travaillent & Ja fois & ta compres- sion et & Yextension, celui qui justifie vraiment lemploi des armatu ceci nous améne tout naturellement ace cas général visé par les ar et 12 de T'instruction, . ion fictive, dot icles 11 Ant. 11. — Cet article dit que, dans les calouls de déformation, on mettra en compte la résistance lextension du béton, On peut avoir & calculer la déformation en. elleméme, notamment pour prévoir la fléche que prendra un ouvrage. Mais, en tous cas, on aura & faire usage des formules de déformation pour connaitre dans chaque section, la compression N. de Ja fire moyenne (lieu des centres de gravité G des sections fictives), le- moment de flexion M et Peffort tranchant T, lorsque Ja sta- tigue ne Jes fourrnit pas. Par définition N et T sont les composantes normale et tangentielle des forces extérieures y compris la réaction de Tappui qui agissent d'un c6té convenu de la section ét Mest la scimme des moments de ces mémes forces extérieures par rapport au point G. Si Tune des extrémités de la pidce & étudier est libre (colonnes) ow sila statique fournit la réaction d'un appui {poutres A deux. appuis sans encas- trement), les forces N et T et Je couple M sont connus, en tonte rigueur; on —-13— pourra se passer de toute formule de déformations et, par conséquent, de tonte hypothise-pour les déterminer. Liarticle 11 n'intervient pas pour cet objet. “Mais dans le cas des poutres encastrées ou des poutres & plusicurs travées ou d'arcs travaillant & Vextension, ce qui est le cas général des ares en béton armé, on devra appliquer Tarticle 11, et, par conséquent, Yinter- préter. : Liadministration acceptera Yinterprétation faite selon Tusage courant jusquici, bien quil soit peu correct et qui consiste & attribuer au béton, trayaillant & Yextension, Je méme coefficient d’élasticité que quandil travaille ala compression. Une fois cette hypothése admise , les formules établies plus haut, sous ta restriction essentielle quil n'y a travail qu’a Ja compression, deviennent générales. Or, on voit aisément que ces formules, grace AY'intervention des éléments de ta section fictive ©, raménent le probléme de Ja résistance d'une pice en béton armé, cesta-dire dune piece hétérogine, & celui de la résistance dune pice homogéne fictive. ‘Des lors, tous les résultats généraux et clas- siques obténus dans ce dernier cas s'étendent au premier, et, par conséquent, poiwr avoir Jes valeurs de N, M, T dans le cas d'un are, celleside M,.T dans te =o, ainsi que 1és réac- tions des appuis, il suffira, dans chaque cas, d'adopter Jes valeurs bien connues qui se rapportent aux pices homogénes. Ainsi, sion a une poutre’en béton armé de portée J encastrée & ses deux extrémités et portant une ‘charge uniforme de p kilogrammes par métre courant, on adimettra que, comme pour une poutre homogine, te plus grand moment de flexion se produira & Yencastrement et aura pour valeur : s dune poutre chargée transversalement ott N ty e et que Je moment de flexion au milieu, de signe contraire au précédent, sera, en valeur absolue : ee 0 : \ Si Yencastrement est partiel, on‘adoptera, au Hieu de Ja valeur ci-dessus, — 4 une valeur intermédiaize entre elle ct ectle.®!, qui se rapporte & a poutre & et appuis simples, par exemple Deméme, si ona une poutre & plusieurs travées qui seront généralemient égales, il suflira de prendre dans les traités ou manuels de résistance dés matériaux, les valeurs tout calculées des’ moments de flexion, efforts tran- ‘ions des. appuis se rapportant & des pidces homogines ou, si leurs comme sil sagis- chants et réact on se trouve dans des ¢as spéciaux, de calculer ces ¥: sai e pices homogines. De méme, enfin, sil sfagit dun are, on se servira des tables de Bresse relatives aux ares homogénes pour avoir la poussée sit s'agit d'un are & deux rotules, de celles que M. Vingénieur Pigeaud a récemment’ publiées dans Jes Annales des Ponts et Chaussées s'il s'agit d'un are encastré et on choisira une valeur intermédiaire entre celles fournies par ces deux tables, si on juge qu'on aun encastrement partiel, Dans les. cas spéciaux, on caleulera directement 1a poussée selori ia formule classique se rapportant aux piéces homogénes. Une fois 1a poussée connue, cdmme ies réactions verticales se déduisent de fa statique pure, on aura: toutes es données nécessaires pour déter- miner M, N et T graphiquement ou par le caleul pour chacune des sections quon voudra étudier. Interprétation plus, correcte. —. On peut mettre en compte la résistance & * Yextension du béton d'une fagon. plus satisfaisante, en admettant comme résultant de diverses expériences, le principe ci-aprds : le coefficient d'élas- ticité du béton armé & Yextension ne conserve une valeur sensiblement constante que jusqu’ Ja limite de Ja résistance & Vextension du béton simi, :Jaire non armé; & partir de JA, il devient en quelque sorte plastique, cest- a-dire quil Sallonge par suite de sa connexion avec armature, mais sans que sa tension limite se modifie. Il n'y a pas de difficulté théorique & consti- tuer une résistance des matériaux compléte édifige sur cette hypothése jointe 4h celle de Navier relative 8 1a déformation plane des sections transversales, Mais les calculs deviennent beaucoup plus complexes. * Ii sera naturellement Joisible aux ingénicurs d'utiliser cette maniére de faire sils ia jugent plus satisfaisante. De quelque maniére que Yon ait déterming les valeurs du, moment de Mesion M, de Yeflort tranchant Tet de la compression de la fibre moyenne N — 15 — (laquelle est nulle dans les pices droites chargées transversalement), on devra ensnite en tirer, au moins dans Jes sections les plus fatiguées, Ia fatigue Jocale. Dans cette recherche, Farticle 11 preserit de faire abstraction de toute résistance 2 Yextension du héton. Cette prescription n'a rien de contra- dictoire avec celle qui preserit d’en tenir compte dans les caleuls de défor- mation, En fait, Je béton se fendiile plu jendue, mais sans quill résulte de ces fissures microscopiques ou peu pro= fondes, une modification trés notable dans la déformation générale des ouvrages, méme si, en un point, une fissure plus marquée se produisait. Mais, en ce point, ta fatigue locale s'en trouverait naturellement trés accrue. Uconvient donc, dans le caleul des fatigues locales, sle se placer dans cette hypothése favorable, tandis qu'il serait excessif’ de s'y placer dans Ja recherche des déformations générales et, par suite, de celle des valeurs M, T, F quisy rattachent. ‘ou moins du cété de Tarmature Application ti un hoardis et & une pitee d'une section rectangulaire. — On va ypliquer fa méthode indiquée plus haut & un hourdis (fig. 2) assimilé A un simple T, dont Ja hauteur est hla largeur d'aile 6, Ja Jargeur de la nervure li, Vépaisseur d'aile e et dont Yarmature du edté de la compression a ume scetion totale «, sa distance moyerine ati parement comprimé étant d, du coté de Yextension, Ja section «', a ume distance moyenne d’ du parement tendu. Si la premiére nexistait pas, on ferait ao. a Soit Y, ladistance inconnue de faye neutre X’X au parement compriméB. Sur ta figure 3, 1a section du hourdis est projeté suivant Ja droite AB. Les 5 — 16 — ordonnées de Ja droite XB"-représentent Jes compressions- du béton et, au facteur m pres Tordonnée bb! représente Ia compression de Varmature cori primée et aa’ représente ta tension de Yarmature tendue. Soit Ke coefficient angulaire de In droite B'XA’ ou a tangente trigonométrique de Langle BIXB. a. Flexion simple, — Sil sagit de 1a flexion simple N=o, en 6 que les forces élastiques se réduisent au couple de flexion M, c'est que Jour somme est nulle et que la somme do leurs moments relativement & niimporte’ quel point; par exemple ‘au point B est égale & M, on obtient pour déterminer la distance XB—=Y, de Taxe neutre & la face comprimée, Véquation du second degré ivant, (16) puis, pour déterminer Je coefficient angulaire K : (17) Bas bye (Bf) + maly, —d)d— maha yy) ha), oit fe second nombr® est connu, ainsi que M. Ges formules supposent implicitement que Taxe neutre tombe dans Ja nervure, Sil tombe dans Je hourdis, il suffit dans es formules précédentes de faire b'—=b, ce qui donne : (08) om Bb ma(y,—d) —ma'(h—d yy); byt (a9) +me(y, —d)d—ma'(h—d! —y,}(h— a’). Pour savoir ott tombera formule (16) ou celle (18) qui déterminera Ja position de Ja fibre neutre, il sullit, dans Je second membre de (16) de rémplacer Y, par e, ce qui donne fibre neutre et, par conséquent, si cest ta f+ mo(e—d) —mal(h—d'—e). Si la vileur numérique de cette expression est positive, 'axe neutre tombe ~~ dans le hourdis et se détermine par Ja formule (18). C'est Vinverse si cette valeur numérique est négative. Les formules (18) et (19) sappliquent aussi & une section recta nguldire de aseb et de hauteur h. Quand on a déterminé tes deux inconnives Y, et K, on aura pour ta eom- pression maximum R, du béton : pour kt compression R, et extension R’, des armatures { ReemK (71d); Sy | Rl=mk(k-d—y,). b. Flexion composée. — On connait dans ee cas la compression N et Ja position du centre de pression G, point d'application de la résuitante des forces ext6rieures. Désignons par ¢ Ja distance de ce point & 1a face com- primée, cette distance étant comptée positivement si G tombe dans la section, négativement dans ie cas contraire. ll parait plus commode fei, pour la raison qui sera donnée dans un instant, de déterminer la position de Ta fibre neutre par sa distance XC-—Y; (fig, 3 page 1 f) au centre de'pression que par sa distance Y, au parement comprimé.“On éerira que la résultante des forces élastiques coincide avec N. Done, la somme des moments des forces élastiqnes par rapport au point C est nulle, ce qui donne une équa- tion du troisiéme degré servant & déterminer Y,, cest-Adire la, position de Yaxe neutre X'XC. Cette équation, dans Ye cas oft cet axe tombe dans la nervure est 1a suivante t (oa) Poff +8] +00) F Smalye c= a) (e+) —mal(h= doy) hd — On voit que vette Equation est de ta forme : (23) KA+Mm+9g=o+ — 1s — les coefficients numériquement connus p et q ayant Jes expressions suivantes Peta (F—1) (ee (e—a) $5 hag; Petal} Ba! 1) (e—e) —S8 (e— a h a. Le terme en y$ manque, ce qui facilite fa résolution de équation et justifie Yomptoi fait de Tineonnue ys. Quand y, a été twouvée, on obtient finconnue ‘ausiliaire K immédiate- ment parT'équation : N (25) Bs ben + 2) + 6-V)[(—eten— =F") malyybe—d] — mal {hd oyu}, aA ott le second membre est connu, ainsi que N. Gos forinules supposent que Taxe neutre tombe dans la nervure. Sil tombe dans le hourdis, comme aussi dans le cas d'une section reetangulaire de base b et de‘hauteur h, il sufft d’y faire 6b, ce qui donne : (26) panded) 4 hd 9; (27) qa 28 8 0~ ap SE (ha — gp. Enfin, dans le cas d'un hourdis, pour savoir sil'axe neutre tombe dans la nervure on dans ie hourdis, il sullira de vérifier si le premier membre de Péquation (23) a, on non, des signes contraires, aux deux extrémités de la nervure. Quand Jes inconnues yz et K sont déterminges, on tizera de la premiére : (28) : nate, pour la distance deYaxe nentre. au_parement comprimé, et ators a compres- sion R, du béton, la compression R, et la tension R’, des armatures par umité de surface, se déterminent par les formutes (20) et (21) — 19 — Remarques au sujet du calcul des hourdis, — Quand on a un plancher formé d'un hourdis avee nervures (fig. 4), on. détache une nervure aux deus parties adjacentes, de maniére 4 ne considéver que la partic aa’8” te Fig. §. — Gonpo tranerersaln largeur @8—b, sins toni compte du secours que cette portion du plancher peut recevoir de son adhérence avec les parties voisine’, Cette argeur b doit étre en rapport avee lépaisseur ¢ du hourdis, P6 toment L des nervures et leur portée 1. I convient de ne jamais dépasser pour la Jargeur b Je tiers de la portée I dés nervures, ni tes 3/4 de leur écar- tement L, En ce qui touche te plancher lui-mame, sil 8 supporter des ch coneentrées eitre deux nervures, il doit étre pourvu de deux séries de barres horizontales dans des directions orthogonales. On donne généralement aux armatures les plus faibles une section totale par métrede largeur du hourdis, 6 —~%0w- | au moins égale 4 fa mioitié de la section des plus fortes par metre de longueur du hourdis. Et alors, pour caleuler 'épaisseur e du plancher, on admet que la charge isolée peut étre remplacée (fig. 4 plan) par une charge uniformément répartic sur un rectangle ayant cette change pour centre, ses ebtés paralléles aux nervures ayant un écartement e égat ti Ja somme des épaisseurs : 1° du hourdis lui-méme soit e; 2° sil y a lieu du remblai et de Ja chaussée quiil porte; ses edtés perpendiculaires aux nervures ayant pour écartement ¢4-4, nt Pcartement des nervures. La’ charge ainsi répartie, on suppose qu’elle est portée par une bande du : a hourdis, de Ia Jargenr e+ © sans concours des parties adjacentes, par con: séquent, par une poutre de section rectangulaire (e+) « et de portée L, sappuyant sur deux nervures consécutives. Sil sagit d'un hourdis porté par deux cours de nervures orthogonales, d'écartements respectifs Let L’, pour calculer 4e moment de flexion dans le sens de la portée L, on pourra, faute de mieux, le calculer comme si les nervuzes de portée L existaient seules, en multipliant le chiffre obtenu par 1e coefficient de réduction + On fora de méme en permutant les lettres L et L' pour obtenir le moment de flexion dans le sens de la portée L/. Adhérence. — Pour s'assurer de Vadhérence entve-le béton et Parmature, tendue par exemple, on cbservera que si, dans deux sections voisines AB, AB’ d'une piéee (fig. 5), espacées d'une longueur A,, on a trouvé pour la tension de Parmature, les valeurs B; et B par unité de surfico, les tractions totales sur cos deux se : wR, ct WR Supposons, pour fixer les idées, R] > Ri, cest Ja différence #' (RJ —R,) qui tendra, faire glisser Ia portion d’armature de longueur A, dans sa gaine — a de béton. Si done le -périmetre total des armatures tendues est 2’, Tadhé- renee par unité de surface sera : Crest ce rapport quine doit pas étre supérieur & la limite imposée pour Yadhérence par Farticle 6 du réglement. Si des étriers ou autres piéces transversales sont sufisamment solidarisés yee une armature longitudinale pour contribuer & ompécher celle-ci de glisser dans sa gaine de béton, alors Ja force F de cisaillement de celles de ces pidces transversales qui se trouvent sur Ja longueur A, considérée ou Je produit de Ja section cisaillée par e tra- A x vail de cisaillement admis pour fe métal, doit étre re- tranchée de effort a, ne dépasse pas 1a limite ad- mise pour ladhérence. Mais de simples ligatures entre les armatures transversales et tongitudi- nales ne suffisent p: s pour produire Feffet de Ia force F. Ces ligatures doivent five faites. Mais il convient de ne pas en tenir compte comme renfort prété a Tadhérence, Glissement longitudinal da béton sur tni-méme et effort tranchant, — Conee- vons toujours une portion de pi’ce comprise entre deux sections transver- sales AB et A'B' distantes de A, et portant Tarmature longitudinale a’l’ du cdt6 de Fextension. Faisons dans Ja partie tendue du béton, cesta-dire entre %. 22 — Tarmature a’ ot Je plan des fibres neutres une section iinn paralléle & ce plan Soit a, Vaire de cette section, : Comme on ne ton normalement & mB nt pas compte des tensions du et uB’, fa portion mnBB’ de la pitee est en équilibre sous Tinfluence des ‘a et w'Ra des armatures et de Veffort longitudinal ou de cisai lement suivant ma. Done, cet effort, par unité de sur tensions ne doit pas dépasser la fatigue admise parte cisaillement. Si des armatures transversales résistent efficacement au glissement Jongit dinal, on peut en tenir compte conime il est dit ci-dessus pour Tadhé- renee. . Au dela, il diminue par Feffet des compressions, de sorte que celui iis en ‘compte ici en repré- * Cet effort (a) reste constant jusqu’a la fibre neut sente le maximum, Lieffort tranchant en chaque point est dai Je méme en grandeur que T'effort de glissement longitudinal dont il vient detre parle, leurs, comme on fe sait, / ar. 12. — Flambement. —Pour Sassurer contre le lambement des pieces twaduit par comprimées, on peut faire usage de Ja,régle de Rankine, qui Vine igalité suivante : ae ) ¥ Les chilfres de la colonne 9 sont obtenus par la formule [B’]. Ceux de la colonne 11 en divisant la valeur des ‘charges de rupture (tableau I, colonne 3) par les chiffres de la colonne 10. Et ici on voit que les coefficients de sécurité effects ont une constance remarquable, ee qui permet d'étre plus hand sor Ja fatigne théorique maximum & admettre. Met 1V. — Eaécution des travaux et dpreuves des ouvrages. — Les instruetions sur ces deux “‘matiéres se justifient d'elle-mémes et nous. n’avons pas 2 nous y arréter ici. En résumé la Commission a fait son possible pour donner aux ingénieurs des instructions aussi précises que le comporte le sujet, & éclaireir ces instructions en tant que de besoin par 1a cireulaire y joindre, et & faciliter les caleals de nésis- tance & coux des ingénieurs qui le désirent, le tout sans empiéter en rien sur leur libre arbitre, lequel doit rester ici plus absolu que partout ailleurs puisqu'il sagit dane provinee nouvelle dans Vart de batir qui soffre & leurs études et & leur acti- vité, et dans laquelle @aileurs plusieurs d’entre eux ont été parmi les premiers pionniers qui ont préparé les voies actuellement suivies. , LiInspecteur général, Président et ropporteur de ta Commission, Mavntce LEVY.

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