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champs» dit (264) si bien le divin David méditant sur notre Conclusion Telles sont Jes difficultés od tes paroles de notre Pere Grégoire, fe grand didascale vous ont plongés et que, mes bien- heurenx, vous m'avez demandé de vous exposet selon nos forces. comme je le devais, a votre appel, je n'ai rien i seulement suggéré conjecturalement. Car mon esprit n'atteint pas ta grandeur éminente de la pensée du didascale théophore, ma volonté est toute pereée d'innombrables dards passionnels, dont par un godt du péché invétéré par une longue pratique, fes piqdres lui plaisemt au lieu d'étre purgé de Teurs atteintes par la grace des vertus. Br si mon exposé vous parait, A vous qui m'avez donné mandat et avec Paide de vos pritres, avoir quelque raison die 4 la hauteur de son objet et n&tre point trop éloigné de ia vérité, grace 3 Dieu qui éclaire notre intelligence 2 ras de terre (ga aussi, quel miracle!) et accor. de Je verbe adéquat pour que nos pensées se tiennent droites «si donc notre travail manque de rectitude et n'est pas parfait, si nous nous sommes écarré en tout ou partie de la vérité (ici cest le grand et divin consolateur Denys qui parle) sois assez bienveil- iane pour corriger nos erreurs, pour nous communiquer ce qui manque @ notre savoir, pour suppléer a nos forces insuffisantes et guérir ce malade qui fest contre son grés, en sorte que tu fasses, avec tous les autres biens ou plutét avant Jes autres, Voftrande précieuse et plus respectable que tout autre sacrifice, de ton amour de "homme 4 Dieu qui ae nous demande qu'un sacrifice : Yamour de notre prochain. 372 | 4 Commentaires par le Pere Dumitru STANILOAR. Traduits parle Pere Aurel Grigaras 4e criginal roumain Stimtul Maxim Maturisitorat, Ambigua, ‘Traducere din grecest, inoducere gi ote de Pr. Prof. Dumitru Stanifoae, «PArini si scritori bisericesti» G0, Bcarest, 1983, Si 1g Las mots ods, oust, proviennent de ena, et expriment existence en néral. Les mots uphi ule Vhypastase, la per- conception des Peres loricntaex on ne peut penser tout dabord la nature et, ensuite Chypostase, car ‘bu ne peut connaize conertiement Is nature que Comme existant «en s0i>, 04 done que comme hypostase ou personne, C'est pour cela as paver dun mouvement de fa nature part le «Goi-méme con- ypostase a également une issable. Certain Peres appel considérant comme un centre de toutes forces de ame et di corps qui lie le tout humai comme ta nature humaine est destinge & comprendre tout choses créées, en Sincarant, le Verbe Se fait fypostase de tout sons, Mais tandis que ta dimension Thypastese ou de Ja personne humai deux parties formant une seve nat congue temps et se répbte comme hypostase prapre et nouvelle d'une rale, et que fa profundeur du «soi-méme péneue dans en quelque chose détranger & el eu ine que Ta nature on «30)-mtine» ne pends pas en ‘étrange: 315, { est impossible de comprendze commen du Christ tes profondeurs divines. Comment est-ce que Je i wpplices du corps 7 On peut 2 le spoffrance subie par fe o intellect q ‘comps plus intensément fa percée des clous. Si dans notre expric se refbie dune manitre spiriwuelle es souffrances subies par le corps, fes soattrances dv comps du Christ ne se reflgentelles pas également dans fe. fondement fait ou Tes suppore ient Whabitude: par cet aussi, ce pouvoir dordre spirituel. passions, donc non pas en péchan, mais péché parce qu'll ne recoit pas fe péché ; par cela méine I al sions qui d'habitude causent fe péché, si Jes soutfrances de fa nature son assumées par Thypostase du Verbe ia kénose son hypostase, en assumant et is non pas par Sa , comme dlisafent fes ariens en un sens panthist, stare 4. Cola mime mone que fe Fils de Diew sest fait, en want quihypastase, dgalement, homme emer, assumant ies faiblesses de notre péché par les souftrances qui ¢ sappontées dans notre nal Ae Digo assomant en tan quhyposease aos souffrances, enforce Ge fa eature humaine par une force diviae sans Ya rendre inse tesa vaincoes et n'a pas 6 vaincn comme Fun dentre 5 2 senties mais, en es saisissant, an mal non plus, Th ne te peul pas non plus saltére t i | it ea Son fae naa ee ce aan pe et qu que Diew non pi humait eat nes de Li, ume auelave chose danger mime pas & Sa nature mais Tappropric 2 Son ty on simante gui Lui est propre ef fend possible Sor aha 88 aus assumed le cractie stent dane note nat ese de fa nature cred, qui pouvalt Sue snaitrisée par la 1 moyen de trot Lenracinement dar nat 8. Par la nature divine, ® Por To nature humaine, donc vraiment, pas en appatence, 3rT deman« ‘qve Novs ne pouvons pas faire, nous est pardor méme pour nous, par Tunion avec notre nature, ire quil nous pardonne non seulement ce que que Nous pouvons faire mais ne fai- fons pourtant des efforts pour accompli, ‘nous ne reussissons pas toujours, On nous demande de ne pas a t effort pour ne pas pecher, fait, de notre obissance et a souffert pour nous, afin de nous montrer comment nous ouvions accomplir nous aussi fobéissance et la compassion qu'on nous Gemaade, Le mysi&re de Son abaissement a aussi ce but. Il montre méme baissement Sa magnificence. Dieu nom sculement nous pardonne wus donne Fexemple de ce que nous pouvons fa i ‘La magnificence de Son abaissement (kénose) doit se montrer ‘non seulement dans te Fait qu’ ipportant pour noys-mémes Ja mon sur la rt ‘quil nous a montté ce que nous ‘ROU aussi par fabuissement (kEnose), I! nous monte que ime (KEnoSe) est une grande force Pobéissance et de en tant que Dieu, 2 pur aatane S'humilierest-ce que nous ne patience. Si pouvons pas nous abaisser ‘On a ici un grand paradoxe Ya Tobéissance 1a plus totale de aussi Diet ‘acceptation de la me: car Thomme ne pen! pas Senorg\ . Comme le Christ seul le Verbe Sst caché dans un homme intégrat et as comme Diew par une humanité incompléte, aLhorame de in peas €18 homme er {fait comprendre. Ilr a78 \ pprit ou un ange gui révéerait Dien aw moins en pa Cela mame te rend pi une autre érdaiwe ne peut reyconrer Dieu comme Von Thomme et uniquement de ple re done qe froniére devant lag e(a de “Lehre von Wort Gottes Prolegomena zur christlichen Dogmati, Milne Lehre tet, Prego i ygmatik, Manchen, anime précise que le Chris sous présente Yuman is fhumanité parc tion au péché et de {qu‘aucun homme ne pouvait ration par Son obéissance parfa 4 © de ses milieu vraiment transparent de Son hypostase divine. Dans ce sen: Tes choses humaines divinement, an le Christ de Possible que Dieu soit ré PEché, considérant que cel is Sr divinité transparai ue ade cachés est au-dessus de Phomme ov qu'il n'est «Puisque par Son mysiére Jésus reste caché et ne ‘par la parole, mi par Cin iH reste indicible Ep. 3,76 31069). Le mystere reve de ans Sa profonde: festaio Mats Sa rvGlation comme myse et Sa comprehension comme \épuisable relevent du voile de Son hum: Connaissons pas plsinement Pas {hommeseulement on pet connate, pat Thome seulement Diew peut Se eveler mas en méate lexmpe uniquement a par Lui on peut connaitro quis comme 06 aus ux qui dissent qui ny a en Christ qune seule éner 1 inifelint gus cua rete dla mez, dan es lta ain en Ch (hy 8 ase ans eet aim ment de cae ar exemple, dos capessons comme. Jun NEN Das Incase ongenste). Pat © rs sn saient que de pareil humaine en Christ ‘Mais saint sens de dépassement concerne et tte négation dans le “nergic humaine. Si we A Ta natare hu- ergie humaine fons aussi & Texistence pas sa ne jon? Apres. s une négal ‘non pas dans Ia loi humaine. st niée dans le sens de dépassem ;ccomplies par son hypostase di me ‘a rele’ t par cel par contre, I! leur a donné 13 - La raison de Te mode des le en vue du salut, Jes contre se manfeste non seulement dans la formation du ine mani le mode mai issi dans ‘unit le it se réduit & Lui comme hypostase. De distinctes de Sa nature et de Son opération divine ¢ mode d'agir. Pourquoi ne pourr ze pourr pas agir par elles dune: manitze plus et la nature divine pas de contradi Pourquoi celui qui ‘pourrait-Il pas bénéficier également d'une union plus intime de leurs actions ? Pourquoi waurait-Il pas pu unir la raison de la nature créée & un nouveau mode, «au-dessus de la nature», en ce qui conceme Sa création ? 15 - Les affects entrés dans notre nature aprés 1a chute, des nécessités de la nature (signes de son affaiblissement) sont devenus en Christ des actions de Sa volonté. II les a assumés volontairement. Il S'est abaissé au niveau de ces affects et Il a accepté de les supporter par Sa volonté pour les vaincre. pouvoir coincident en Lui. Il a accepté la nat lu péché, afin de la relever par Son abaissement volon- nous donne, & nous aussi, la force de les supporter maitriser. Il nous a donné la force de les supporter ie pour la ine. Il ne la ramene pas 2 par la dévotion & Dieu, arrivant & reconquérir 16 - Dans ce sens de dépassement on peut dire de Jésus qu'll n'était pas homme, comme celui qui était au-dessous de homme, ou au-dessous de la nécessiié des passions ou du péché, ou comme celui qui est revenu nouveauté du mode, Ita mis des limi- ux nécessités. La nature n'a plus un \éable & notre action qui présente le Christ. Unissant la raison de « sonologie dans la dispute des tealogice, | - 4, 1979). La «circonscription» de la nature signifie d'une nature humaine nest pas une réalité infinie supréme, dautre part enveloppée par la divinité infinie du Christ, devenant transparente 17 - Nagissant séparément par aucune des deux natures, car Il ne séparer, quhypostase unifiame, d'aucu par autre, Par la nature humaine Il manifest ' dans la nature humaine par lequel puisse sentrevoir 1a é ‘humain du péché xe des impuissances de la nécessité dans 'appropriation libre de ces fai- faisait aussi des miracles qui montraient encore plus ta divinité i ‘se montrait ouvertement en les passions étaient merveilleuses par 1a mani s soucier de Lui-Méme, et les miracles étaient endurés car ils su Tobéissance et de la soutfrance libre dans lesquelles humain n’apparaissait plus comme un mur de pierre entre lui et Dieu, Dene aussi Son opération qu’ quelconque chute dans le sens PEED de la cohtsion! sang fusion des, deux males opérations. "opération divine shumanise et Thumaine se divinise dans ctére. Si cela se passait, n'aurait lieu aucune delles ne perd son ci ni Ia déit ‘pas une entité intermédiaire. L'amour unit ceux qui iage de Tun en l'autre, mais ne les fait pas fusionner. 19 - Leexpression «opération théandrique» n’exprime pas une opération uni- que d'une nature composée de celle divine et de celle humaine, car sa nou- Teauté exprime une qualité et non pas une quelcongue quantité, et donc pas ¥y a deux natures il faut admete aussi deux opéra- ies par Vhypostase unique qui les accomp! it une seule ‘corament le Christ accomiplirait-II par la méme opération les mira- sn meme temps, les passions ? Done, mne quatriéme personne avec une nature dis- , identique au Fils incamé cesserait d'étre une per- ‘une nature divine. 20 - L'unique et méme Ct nnés & nous-mémes, nous arrachant de Fesclavage par les passions qu'll a vaincues, nous a redon- passions et nous rendant ‘nous a redonnés & Lui insi notre 382 rales I nous a mont ce que f vie future, si nous avangons plus 'affaiblissement des affects par Tunion & Par ceux qui sont nés dans I'Esprit, par le Chis és des passions. Christ comme par Cel affect fe personne spirtualisée, car chacun apporte quelque chose a cet eh. ment Il ne dot ue formé ni Gun nombre inti un nome ie une richest spit nombre indfint de fees et un une. communication permanente Nyse dit quelque part que afin du monde viendra lorsque se compliers ene de ce qui eot pre monde fen at, ie Tappropriation de Fhumain ‘Maxime apporte différents arguments pris noue caractéze d'apres le pécl complaisance dans le péch6, Ia pris Te péché Iui-méme ce que le Christ au t sans Tautre. Comment le Christ accompli ‘miracles sans associer V'action de Son corps & Son action divine ? qui se trouve en elles, ‘dans les choses Ses rai- encore, nous ne voyons \ypostase, de verbe dou ‘Verbe et tressaille & la connaissance de Sa Présence, dans ce ventre. chemin de ma ci issance comme raison plus évidente, don ¢ du Verbe, ou de la connaissance plus évidente du Verbe gui a is et Ses paral iu monde, je dois m sceau de ma raison dans la colére et dans le mauvais désir, comme forces ir- 383, qui "Au fur et A mesure que la raison simpose & moi-méme, & mesure que ‘ma parole retrouve sa fonction communicante, ne trompant pas les autres et ne mvisolant pas moi-méme, et A mesure que je découvre la rationalité du monde ou les paroles que le Verbe divin me communique par le monde, ne restant pas collé & la surface du monde et du comps qui satisfuit & peine’ma sensibili irationnelle, A mesure que je vois dans mes semblables les images hypostasiées du Verbe dové de la parole qui appelle ma réponse, le Verbe divin émerge & la lumitre du ventre du monde, du ventre de ma propre per- sonne et des autres personnes. = Sur la voie indiquée ‘apres saint Maxime Vrascil pas mauvais en eux-mémes . shes affects deviennent bons en ceux qui les détachent sagement de toutes les choses ent pour acquérir les biens célestes. Pai le vantage, elles se révélent au contraite joie de Tesprit pour ses valeurs spritclles. it deux phases dans {'lévation du croyant vers (ou les mes ont préexisté en I. ‘que la Sienne, Ces éures se m sn mouvement & partir de se dispersent obligeant a donner existence au monde ‘corporel en chatiment des mes pour le péché de leur dispersion. Ainsi selon cette doctrine le mouvement des éues raisonnables a commencé avant la création (genesis) du monde corporel, et le mouvement équivaut au péché. 384 Saint Maxime atfirme tout dabord que si ‘méme nature que Di ont pas Dieu, en tant que plénitude de cn de supe stence & partir du néant arzve au bien supréme, c'est vement $x ksi Garver a ben ive le mouvement cesse parce que tc. Done si Kes cree [perspective de la montée des ute ‘au monde corpor tombés de Lui. En , Dieu qui n'est pas ration de sa partie 25 - Saint Maxime présente également fexplication que la tendance des raisonnables de cbuter a end dy fait quits ont experiments allemance dans ler toujours les ‘Mazime répond re le bien et le mal, Tout est bien out Te ped pas restr en ule mal west, 26 - Platon et Origbne Mouvement et ensuite la c dnd aah eh ccal at ‘Donc si les existences sont en Eee ance SC a ¢ yas crt lubir le mouvement sans subir a 82 votonté parce fit our i nance i toutes faites Pour a ion avec quoigue ce soit: OW st par neces " istion aver Luly pa de wre es La ime de convergence ork ase sep i co pone de Lui ren ne peot se déplcer. Nous avo gue le moe argument cone fangénisme patnicien. fection. Le mowve- emoyen de #216 ‘ut = sirculaire vers ce but bes 1s appellent ce mouvement fc ou potentia jon, metiant en relief \e mesure Sans sa nature créée peut chi ne irouvement, Mais par leur nature, toutes Tes créatures se dirigent vers le but qui est en méme temps leur origine démontrant ainsi qu'aucune Gelles ne constitue son but final en elle-méme. le. ion, cela signifie donc est déterminée dune certaine ‘ou pour micux dire n'est déterminé veut dire éire limité. Celui qui est déterminé 29 - Pour renforcer l'idée que le mouvement n'est pas mauvais, saint Maxime Ta appeié passion dans le bon sens. Le mouvement des étres créés est passion dans ce bon sens, parce que ies res ne sont pas mouvement ou pouvoir par tence heureuse, mais simplement dé parce qu'en Lui 6 aussi Texisience éternellement heureuse ; dans iqué le mouvement vers le perfectionnement de ou vers Celui qui est Mexistence en Soi. La conception de ation du monde et du corps a un sens positif. Le corps est créé pour éire déifié, progressant toujours avec l'ame vers Dicu, pas comme chatiment pour Time qui avrait péch6 avant avoir un corps. Le Is de Diew Lul-méme assume te corys humain, et par le corps, le monde le mouvement est de lans son principe, mais, nous pouvons la liberté. 32 - Saint Maxime reconnait la pr dang le mouvement des éires inte i de la , qui produit une attraction supé- ces ailes, c'est lui qui les porte, c'est lui qi te de son expérience habituelle, de sa vie terrestre, est arrivé & «la vraie resemblance de Dieu», cest-2-di tés, mais en méme tem }ort pour le corps. En future du corps. 2 actualisé une de Ses aucoup plus tOt que Pala: deifié se caractérise seul “165 - «Sans pére et sans mére» peut encore signifier que Melchisédec stest levé au dessus de la matigre et de la forme car la forme a été considérée dans Ia philosophie grecque ancienne (chez Aristote) comme un principe qui matiére la forme et par cela méme améne a exis idual est né par la vertu, qui signifie 1'élévation au-dessus de cette toi. Mais en général 435 ‘orporelle entre ‘pas d’tre saint par dépassement de la matitre et de 1a form dessus de la matitre et de ta forme peut encore signifier I’élévation au-dessus de toute opposition du corps vis-a-vis de I’ame remplie par ta grdc é nla pas un commencement temporel, car el qui y communie ; et elle n'a pas de fin’ parce que le saint 166 - L'expérience de la sortie du temps et de la nature est vécue par le saint au degré supréme comme celui d ‘pénétrant sans pensées, sans mots, dune eu, ‘out entier, gui ant supplanté'ses qu tés, comme te fer rougi au feu recoit les qualités du feu qui ont supplant propres qualités. Par ce changement des qualités s'est produite une transfor- mation de la nature créée, ou pour micux dire, par la subordination de ses is aux qualités di @ a regu une qualité bonne, propre, par ergie divine, L'homme lui-méme passe au-delA des car Dieu n'est pas non plus limité par les raisons, comme chez, Origen 167 - Ces nouvel 2 leur tour les forme, ‘qualités sont les qualités du bien par excellence, qui sont ités de Dieu, Cest ine icéne du Christ, qui, emigre et la supreme whomme larchétype du en tant que’ ‘st pour cela que tous les saints sont les ic6nes du Christ, qui est l'archétype et Ia cause du bien qui se manifeste en tous. par la naissance immatérielle de to Gtemité du Pere, et sans pere, daprés la naissance humaine, sans postérité. Lunique et le Meme est sans pére et sans mere. L'une des deux naissances Méme est sans mere sans pere. Aucune de ces deux naissances n'est enlachée. La naissance par la méze n'améne pas un sujet temporel dans le ‘monde, car elle améne Celui qui est né avant les sitcles. 169 - Le Christ reste prétre pour l'éternité, parce qu'll ne cesse pas d’ Sché et 3 fou & la natu 436 ture pe selon la grace par leur vertu, qui d'une part e autre part, de la grace avec la nature humairte, la mort volontairemen dans la mort, tant parce qu guilt Gait la cause de la le pr Christ a accepté, Lui aussi, volontairement, car me & la vei Lai la vie conforme a la vertu est une ‘due & Tunion de la nature humaine & mort a pu étre va : péché, mais. aussi par Ia volo divine conforme 3 Sa nature divine. En Lut la mort a pu étre vaincue par les deux vol dire par la convergence de Ia volonté humaine avec 1a ‘ne, ou parla vertu de la nature humaine et par la nature divine. nave en plus, homme est fe penser au corps, comme mi ‘esprit. Mais lui i : abi dan at ns mere, nant pls sous Tempase du coaps de homme sont insérés le besoin et la capa. comme dang la nature de Til est inne a te de at. Si nous comprenors par nature humaine une nature fermée sur elle-méme, elle ne peut Se saver Mare oe est pos eens dela nature humaine. Une tele mature et lade, ave EF 171 - , le ne peut ure naturelle comprend cons, et aussi leur dépendance de sve par sa compréhen- raisons des choses, & la connaissance de Die. Sait les choses qui cement et arti- qui sont portées, se meuvent en cere, ayant ni commencement ni bat final, cest-d-dire aucun sens dans le mou. vernent, Lorigénisme, par Taffirmation de la chute et de la montée perma- nenie. des esprts, ne connait proprement que les choses portées et non leur mouvement ; il réeduit les tres conseients au niveau des choses qui se meu- vent & peu pré's identiquement, sans un progres vers du nouveau. En cercle se rmeuvent les astes et les saisons. Lihomme, doté de Vespit, se meut toujours vers Je haut, mais i} peut se mouvoir aussi vers fe bas. ft peut déterminer ayssi univers a se mouvoir vers le haut le menant a la tansfiguration. Mais ce mouvement vers le hauta $0 i "une certaine fagon Tunivers est porté dans la conception chré- is comme quetgue chose qut q Lunivers doit avancer vers ne Se meut pas par suite dune cela que, grdce aux creatures raisonnables, univers est seulement part ear dans une cetaine mesure lui aussi. Le Dieu per- ‘comprend en tant que son sujet (Chapitres 33 ‘mouvement naturel trouve le , par sa raison d’étre, ne mene pas av vie, la vie sans fin, ne peut éte qu'en Dieu. fant mais B plus de tait spécifique & Tc lune absorption dans Téte sement du mouvement tout rigénisme daffirmer qu'une stailité est pos silOt apres la naissance, pour que Faccompl er soit vite, 460 ‘comme action, ou comme ayant & accomplir une action, un effet. Ce n'est pas un mouvement indéfini, Comme action, Je’ mouvement devient Dropre & celui qui’ reeu par la naissance. C'est un mouvement orienté tou- Jours vers le but final. Le mouvement arrive A sa perfection dans a stabil car par lui arrive & la le méme qui se meut ou agit. Un étr peut arriver & la perfection quen assivant par Je mouvement au but Gat qui est Diew personnel 249 - Dans la comprehension sest unifige '4me qui comptend avec la chose comprise. Et Teffort de comprendre cette chose sest arte, ses repost et est arrivéA son terme final. Le mouvement de comprehension de FAME ac ‘but la compréhension de toutes les choses qui peuvent xe com sera alors Passée at-dela de la relation avec les choses. Carla relation signi- ime dans som effort de comprehension et ia chose dont la compréhension est recherehée par cet effort et qui demande a tre comprise. Toute comprehension est le fruit du ‘mouvement de la compréhension naturelle de V'’éme, Done méme le re effort de compréhensi -ompréhension de tout, apres les choses créées, les seules ui peuvent étre comprises, dessus de Ja compréhension ct au-dessus de de Dieu ne sera pas le fruit distinet de pris, La compréhension de Dieu est donnée ‘Supérieur 2 Ja comprehension ‘Dieu est union de T’ime a Di ‘compréhension de aucun effort n'étant nécessaire pour la réaliser un don, Pourtant cette union qui dépasse Ia relation a‘identifie pas Dieu, car Dieu est infiniment au-dessus méme de Son i it Tme est unie & Dieu, Ce sont deux sujets d dans son état de repos . La compréhension de de lime réside en cette 250 - Aprés avoir exposé positivement le rl vers da stabitité de U'ame en Dien, saint agéniste. Ce theme considere que la stabilité n'a pas besoi aniérieur qui devrait y mener les exéations mais que la stl donnée en méme temps que leur existence, ov que ces entiés Ja possbd avant feur existence tereste. Dans ce cas on pourrait confondre absurdement ‘'aspirent plus a quel jen au-dessus deux, ot 461 trouver leur perfectionnement. Ou ils sont dans leur état de préexistence en ‘méme temps immobiles et penchés vers la transformation, 251 - Les adversaires disaient : si la stabilité est le résultat du mouvement, Vapophatisme de Di que du mouvement. mais les dépassant d'une mani Lui ne sera pas elle aussi une st ‘au mouvement, mais une stabilité qui inclut un mouvement au-dessus de ‘notre mouvement. 252 » Saint Maxime précise & la fin que le mouvement es a comme prémisses leur mise et leur maintien en Ou que leur mouvement a un résultat qui est en méme temps le résultat de sur Créateur. Cest un autre argument montrant que le mouvs ‘es résultats sont bons. Si les créatures agissent, Diew agit en elles pour quelles puissent & leur tour, agir. Donc laction n'est pas le produit du péché comme le prétend Origene. 253 - Eunome confondait le fait de ne pas étre engendré avec la nature de Dieu, pour pouvoir priver le Fils de cee nature, Saint Grégoire monte que Ja nature de Diew ne peut pas étre identifiée aux choses qu‘on nie de les créatures et non pas soumis & une quelconque. ‘un nom qui serait propre & Diew montrers hoses de Di {qui nous concement, ou des comparaisons positives ou négatives de Dieu a-vis du monde. Nous ne pouvons pas vivre sans parler de Dieu. Mais tout ue nous disons sur Dieu ne peut pas exprimer Dieu dans Son essence. Selon saint Maxime, saint Grégoire voyait méme dans la créati entre Sa nature et ls ealités qui entourent Sa contre les hérétiques eunomiens le caracttre apophatique de la nature de Dieu, Dieu ne peut pas étre défini par la raison et donc ne peut pas étre est un mysttre impénéwrable, isonnons, comprenons chaque chose indi sme de tout. Par elles nous formulons des mots compréhensi- bles, nous les pronongons, nous nous rappelons ceux que nous avons pronon- 462 és, Par elles nous constituons les sciences des différentes branches de 1a ‘nous surprenons et saisissons les multiples types de beauté et les dif- férentes formes d'art. Les ramifications de notre esprit sont comme de nom- bbreux yeux adéquats aux nombreux aspects de la réalité, description de 1a magnificence de 1 de ses éléments variés et contra 257 - Méme si saint Maxime, suivant saint Grégoire, affirme que, naturelle- it que Dieu existe, et non ce qu’ Dieu ne’peut étre compris par notre compréhension ‘indéfini consiste dans le manque de dév cessifs définis, manque de position st en relation n'est pas unique; cari se rove sans Te vou pas unique au sens absolu, Mais s Ine peut ete conn, carla connaissance Je conceme Dieu, qu dans son euvre La ignorance. La con- haissance que Dieu ne peut pas étre connu est elle aussi une connaissance qui implique une maturité de esprit humain, Mais elle implique la connaissance et quill est au-dessus de toute et de toute circonscription. S'll Gait en relation, TI aurait quelque chose qui Le dépasse, en dehors de la relat exister quelque chose qui soit au-dessus de tout, qui ne dépende de rien, mais de qui tout dépen créatures connues renvoient a V'existence cachée de Dieu. Mé Connait, qui ne cesse pas d'aspirer apres avoir connu tout, donne n de Teristence de Diew comme Celui qu et au-dessus de note lle part n'existe du t il est stir que ce te pas en fait ? Et saint Maxime répond : Grégoire met en doute la justesse de aay de ceute affirmation formulée négativement lorsqu’elle es meme sil rest pas «quelque part» Par ce 1S Qui prétendaj de Diew qui n' Dieu comme Tl feme, quelque part dans est nvétant pas dans Vespace, ste pas, ce qui quiils prétendent pouvoir appliquer & Dieu: les catégories de la connaissance re peuvent admettre non plus cette chose, stant sans étre quelque part (comme les ch pas elle-méme présente comme support d'une méme dans ‘manifeste par d'autres visions et sor \6tachement is des visions et des sons qu'il provoque. Il peut nous montzer pour 7 I dispose aussi de ces age parue dans Ime par un processus psychique naturel ne peut pas die divine. 262 - Si auparavant, saint Maxime laissai moniée de Tame vers Dieu comme une action de Ia naar vers Dieu, mais seulement q avec Ta grice. La grice n'est La nature aspire & Diew, mais, sans que la grace ne vienne & sa rencontre. expression paradoxale «en eux,la non-existence » La non-exis- smble ne pas avoir de subsistance. Mais elle a tout parce ‘Sur un support manifesté, parce quelle est vécue avec lice. Le sup dire, une substance & la non-existence, lise de travers la raison ou le contenu virtuel de sa nature, non-existence et il est devenu un étre qui soufite. 264 - Dans ce chapitre, saint Maxime présente les degrés de la montée spi le vers Dieu. Le premier degré est celui de la purification des pass oupables, Par chaque vertu on © débarasse dela passion opposée, Par tou. tes les vertus on se débarrase de toutes les passions coupables et on obtent rela montre que lest pas un état négatif ou cenvers les Ta ver culminante, en vertus aequises sur les deprés precedents (Centuries sur la la cnature» avec laquelle ta volonté n'a plus aucune affec- ‘Maxime comprend non pas toute la nature un sens bon (et posi), mats fs inclinations ‘si, dune part, amoue désintéressé pour de Thomme, qui a, chez. h comporelles. L'impassi pour tous Jes hommi dans une habitude spi nt sagesse de Dieu, manifestée dans le monde, ou dans le but des cuvres d'amour pour les semblabies. Par le deuxitme degré de la perfection spirituelle appelée par Maxime comprend méme 'abandon de toutes les | 4 | | { "u, qui su ‘cette étape de la montée le sujet humain -, Cet état est «le troisiéme ciel». is données aux personnes expriment leur nature ou i stest élevé au-dessus de ddépassé aussi les dénominations qui les exprimer et ila communié selon la grace aux noms divins 268 - Il sagit d'une négation de 1a nature, comprise comme ‘g6rée de la satisfaction des besoins corporels. Par les vertus Thomme se ‘dépasse Iui-méme, cherchant & plaire & Dieu, & Sunir & Lui, mais aussi a ses semblables, 269 - La deuxitme marche semble étre présentée ici un peu différemment ‘que dans la présentation antérieure. Car ici, le dépassement de la contempla- is ymme dépasse- leur existence. Celui qui se trouve & ce niveau |, abandonnant l'espace dans lequel les choses ont leur substance. 270 - La deuxitme marche a un caracttre proche de la science, car & ce hhiveau on perce minuticusement les sens des choses. 271 - La woisitme marche est pénétrée par la bonne fid concentration du regard de Thomme vers Dieu, dans leq sagesse surextensible et couvrant toute la science des rai 272 - Chacun de ces tois cieux représente la fronttre den haut d'un degré de ilreprésente une fronutre dun ordre Car une contemp! Par ces «cieux» on voit que chacun de ces wois degrés a un parce que Diew @ mis une mesure A chaque degré, de méme qu ‘mesure ov une fro proprement parler, en haut, uu-delA de toute contemplation, in peut passer de l'un scrivent dans la perfection du méme homme spirituel. Cependant l'homme ne se confond pas avec Dieu, qui est au-dessus des cieux Ta montée spirit interprétation quil donne & higrarchie ecclésiastique. 1! combine la théologie apophatique avec la m 466 spinels et avec Vinerpétaton des hirarchies eomme deqrés dune tele Toute montée & un nouveau dearé est la négation des connaissances des habitudes vertueuses deja gagnées et la récepion des connaissances et dde bonnes habitudes d'une étape supérieure. Mais arrivé directement & Dieu, iuel expérimente une négation de toutes les we et tudes supétieures, car tences ou des eréations, dont en les circonscrivant, ou en tudes inférieures, Comme or ‘connaissances et des habitudes inférieures, non comme leur annulation, mais ‘comme leur absorption dans les négations supérieure, ‘connaissances et les habitudes vertucuses inférieures, sans que cette affirma- on ple results dun dépassement de cet ‘de nouveau dépassées dans a y's plus une soi insatisfate de connaissance, Gomme dans Voriénisme, car elie a & dépassée dans I'ininité apophatque 274 ~ Une fois que Vhomme spirituel Certaine étape de la montée, st devenu capable de dépasser une des connaissances de cette &tape slimpose par nécessité, car elles n'ont plus de sens en elles-mémes, ou leur sens est devenu insatisfaisant. Elles doivent 8tre dépassées comme connais- ssances en elles-mémes et intégrées dans une connaissance supérieure. ‘dans chacun de ces trois degrés fetfort de stade final de union & Dieu ou d¢ la 276 - Leffort principal de Vaction de purification du premier degré méne & rarrét des imaginations vicieuses de T'ntel wat des choses et des plasrs éventuels 1 degré ou contempl tellct de la connaissance de toute autre préoccupation esrompue. Se préoecupant ardce divine et cela Ie rend ty a ds lors plus que Dieu dans intellect. ‘Ancien que dans le Nouveau Testaments, fe sont communiqués tur. Le contenu futur, ‘Testament et qui rassemble ceux qui le regoi- tente du don futur, est la premiére venue du Christ. Le contenu 467 Wu spirituel supérieur et s6e de deux parties, dont la lettre et le corps, -onformémer {que de chacun, Elle aide ses lecteurs & s‘lever progressivement au-dessus de Ia pensée corporelle, & la connaissance en Esprit des raisons du monde et ensuite, vers l' union future & Dieu. 278 - Mais chaque pens¢e méme est un apprentissage élémentaire, car elle nrempéche pas Thomme de progresser, car on Tui annonce toujours I supérieur et futur. Chaque compréhension ouvre un horizon nouveau, appelle une compréhension plus profonde et aussi & infini. 279 - Les Evangiles ne comprennent pas, dans leurs mos, su naissance dun ordre supérieur, mais i memes et le monde Sensible dans lequel nous sommes développent en nous, avec notre volonté, sans les qui existe entre chaque vertu cardinale, promue par chaque ‘un des quatre éléments de la nature, met en relief le sens mysti- ques de Ia vie en Christ. Les sons des éléments, car les deux maintiennent léquilibre de la eréation. 281 - Ici saint Maxime présente avec encore mboles des marches de la vie sprituelle. fondement le passage de l'incroyance 8 Matthieu, est construte par la. pr gi ‘continue par la contempl la contemplation des raisgns divines plantées dans la n représentée pai sel ion les Evangiles. troisitme degré dans la contemplation des raisons divines de tout univers, et cette contemplation ne peut é pure et limpide si homme ne s'est abord purilié de ses passions coupables et n'a pas acquis les vertus. Car dans la contemplation pure des raison il rest pas une prison de I'Ame, mais une potent it Llunivers matén Gque tout ce qui tombe sous la connaissance immédiate est un ‘élémentaire vers un niveau plus élevé, est vu par saint Maxime comme illustrée aussi par le cosmos ser par Ie cosmos . Le monde des sens méne de la perception & la compréhension du monde ; ‘monde pensé des vertus méne de leur pratique & leur concentration dans ui fait de tout homme un étze spirtuel et le conduit par Et entre ces deux mondes, comme aussi entree: choses, qui sont & leur sitme degré, Dieu le s, et par ces raisons I'ame connait Dieu. Ainsi, ‘un monde pensé. Mais ce monde de la justice, cest-A-i iportement vis-2-vis de toute chose conforme 469 | a elle, apres avoir fait la distinction de ce qui la caractérise, par une science exacte. La douceur est la synthése entre la force, par laquelle I'homi rmaitrise restant sur Ia méme position dans toutes les circonstances, et I seulement, celles-ci peuvent freiner ‘comme but de ide la bonne conduite de n des passions coupabl parfaite connaissance de tout, est absorbé dans impassibil qui aime comme Di {qui est par soi-méme, et unifie ce qui a commencé, ci ‘et ce qui prend fin en soi-méme. Par cel 285 - On décrit unification progressive de l'éme, des niveaux différents, faisons des choses, avec les vertus, avec Dieu. La raison rend raison- forces spirituelles. Les elles s'unifient avec les vertus et, par les vertus, avec les raisons forces 5 plus divines des vertus. Car les raisons des vertus sont plus divines que celles es choses. Et par ces raisons plus divines, les raisons des choses s'unifient avec le sens spirituel unique caché en elles. Ce sens divines des vertus écarte toute affection naturelle de l'ame pour les réalités présentes et la rend ent degrés, apres les raisons devenues i peuvent ére. saisies. Car avat des choses lique des raisons ue de vertu, ou e. Cest alors Ugheae tsp au sens ongenste. La connaissance de Dieu nest pas con natssance theorigue, mais union & eremplc ene. iment par famour ex enon dans aucune er circonscat par ome Celt qu das 286 - Il est affirmé tant la résurrection du corps, que son comblement par comble 1'4me spiritualisée. Ainsi comme st devenue plus sage par Ta pratique des le communiera a la gloire de Diew avec Time devient une avec lui, se transformant ‘corps perde’son essence. Car, comme essence différente, de me, le corps de méme devenu un avec diétre une essence différente, méme si les fo 470 287 - Lengloutissement du corps par l'ime comblée par !Esprit de Dieu, par TEsprit immortel, se manifeste spécialement dans Yengloutissement de la ‘mort par la vie, dans la disparition de la corruption du corps. Ainsi, tout comme sur la terre, la mort a englouti le corps & cause du péché, ou a cause Donateur de vie, de méme la . Parce que Ia mort a la vie de VEsprit ‘dja sur Ia terre, en ceux qui Te péché, sous le pouvoir de IEsprit du Christ ressuscité, de Esprit créateur de vie. Le complement du corps par I'ame remplie de grice ‘se produit comme conséquence de la résurrection du Christ, comme la consé- ‘quence du corps humain déifié par Dieu le Verbe et par Son Esprit. La grace dde la résurrection qui enlevera notre corps & la mort et le comblera pour Téternité, est le pouvoir qui se répand du corps ressuscité du Christ, est la force de ce corps ressuscité, irradiant en nous avec son pouvoir créateur de vie. ‘Saint Maxime, dans la description de notre destinge étern duit le theme de la résurrection du Chris. Il scare ici de toute ui nest pas chrétienne, La résurrection du Christ implique la du corps aux yeux de Dieu. La valeur du c erspective de déifica- tion ont été mises en relief tout d'abord p: par la résurrection du Verbe incamé, mn ultime origine dans le Verbe de Dieu. 288 - Liinexistence n'a de substance que dans qu a-dire dans la création de Dieu. En dehors de Ique chose qui ex: création de Die is- La création ne peut plus ymber dans une existence de ddonnant ainsi subsistan tence donnée par Dieu et la voie dans son existence. La rupture . Mais ce que Dieu a créé une fois, ne peut stence, parce que Dieu ne se contr ‘avoir cré€ quelque chose. Ce qui a été créé per- jement, car c'est seulement en communion avec laquelle on a ouvert volontairemer avec Dieu est la rupture avec la plus sortir totalement de. ient pas sur Sa déci 289 - Toute parole est un moyen amenant une certaine venue du pouvoir du Verbe parfait dan: lect et donc, aussi, dans 1a nature de celui qui le regoit, En méme temps cest un guide vers Teschatologie, qui prophétise la manifestation eschatologique ouverte de la vérité comprise dans le Verbe. qui pr Te remplacement d'une personne de lEcriture par une aulre, sans supprimer an existence historique et la durée dans étemité de quelqu'un, car le rempla- cement ne conceme pas toutes les qualités d'une personne, Saint Jean le Baptiste peut ue de certains points de vue, comme type de la mi mine type de saint Jean le Baptis Les adeptes de la théosophic et de Tanthroposophie, ne prenant pas en ci cette parenté spirituelle entre des personnes et leurs missions ni de types des personnes bibliques, ont pris le remplacement, par 'une personne par une autre comme confirmation de leur théorie sur aration, Mais VEcriture affirme la durée étemelle de chaque per- sonne, donc sa distinction et sa valeur étemelles autres. Lorsque le Sauveur dit que Jean (Mt 11,14), on comprend que Jean est comme jelqu'un comme Elie, La théorie de la réincamation, ste, signifi¢ Ia suppression de la personne. Car une mas conscience de son identité avec les formes fs théologie christo- nn de homme est un chemin du Christ ‘est Son propre précurseur, ou le précurseur d parfaite, précurseur et guide vers Lui-Méme. En Cela consiste sa vocation de prophtte, Toutes les images et tous les mysttres, quels manifesté dans les deux 3 par lesquel ‘maintenant, sont seulement une anticipation et une préfiguration de Sa manifestation ‘monte chaque fois au niveau de ceux qu’ . Graduellement, et apres une préparation par étay acceptent de parcourir ce chemin. ntre «voix» et «vérité», considé- sens de paroles communi personne. Méme lorsque cexprimées n'est pas totalement s communique. Ainsi dans révélation de 'Ancien et du Nouveau Testament, qui est comme_un précur seur, méme si nous nlavons que confusément le’sens des biens futurs ou Christ qui Se montrera pleinement & Son deuxitme avénement, on saisit ‘quées par la voix qui est toujours 1a voix dl contents des «raisons» ou des parol clairement la voix ou Son acte personnel de communication, uni & celui qui ‘se communique comme Sa voix. 294 - La différence entre les personnes, donc la valeur étemelle de chacune a son fondement dans une raison distincte qui se trouve en Verte. la notion des énergies ou des actions divines dans les phrases suivantes. action créatrice et conservatrice envers les créatures. Les personnes et les Tes raisons divines, sans que les raisons divines elles- le leurs composants. Dans ce sens saint Maxime parle Raison unique en de nombreuses raisons. Car en ine chose ou d'une personne est présente toute la Raison ‘onstitutive de la personne ou de la chose. fe aucun sens dépourvu de l'énerg Gnergétique nous le discemnons avec toute notre nature. de connaissance des es. M perceptibles Saire en méme temps quill y ait un certain dépassement des choses pour Velles soient discemées. Les énergies font connaitre, par leur différences, comme les perceptions des choses rassem* sment des différences des choses, jes expérimentent, s des énergies divines qui 296 - On ne peut connaitre la vérité plénitre si on ne reconnait qu’a la base des raisons et des énergies créatrices et conservatrices des choses se trouve un sujet supréme, qui est au-dessus des che r leurs énergies qui dans toutes les Taisons et dans toutes les énery jeu de manitre cataphatique (comme cause OU qui cause) et apophatique, inconnu dans Son étre. nest pa Texistence de tous. Il ne Se partage pas pour cela les existences non plus ne se séparent tota- Tement entee elles, ll ne concentre pas non plus les énergies dans une seule personne, car celles-ci manifestent leur multitude dans la variété multiple des ceréatures. 298 - Tout ce qui se meut est cr66, parce que tout est en transformation, par- développant vers un état parfait qui est Je but iui qui est créé a une cause. Done on se meut 1 on se meut ne peut pas étre en ‘cause qui a eréé et qui lui a donné le mou- ‘vement, parce quil nly a rien de supérieur & fa cause qui provoque Yyement, Mais qui Ne Se meut pas, nlayant pas un but supérieur vers le puisse se mouvoir et vers lequel puisse se diriger les réalités causées. Di éuant pas causé par quelque chose de distinet de L hant pas vée que Ia Si uel Il doive se pouvoir de produire le mouvement, “Tenant compte de cette différence, il est difficile de séparer le mou- ‘vement des créatares 2t la vie de Dieu, Les eréatures se mevvent parce gui existe un Dieu, source du mouvement, digne @amour. Diune certaine fagon Dieu méme est a la base de leur mouvement, ou manifeste Son pouvoir dans leur mouvement. Dieu est le commencement, le centre et ie but des créatu- vit erée fa nagure des créatares, It cat le commencement, le centre et au-dessus de tout, comme disent exemplaire modeler conformément & cette raison exemplaire. Le rapport entre Dieu qui est Ia cause du mouvement et Jes cr qui se meuvent vers certaines formes et buts ne peut étte compris doctrine des énergies incréées e¢ des eaisons divines des créatures, présentes ddans ces énergies, énergies qui sont elles-mémes les modeles idéaux et effi- cients des créatures. Crest encore un argument pour ne par considérer te cou vemnent comme quelque chose de mauvais, comme dans Yorigénisme, La me Celi qui les attire vers Lui, ‘cause du mouvement de manitze ibissant pas comme les créat Je supportent et en partie laccomplissent volontairement tres conscients. 4am assoitté airement que les créatures ont soif de Lui, Dieu est par nature créateur du mouvement dans les eréatures une fois exéées: quelque chose ment de Yamour qui descend et autre & Lui : c'est te mouvement en boucle, oven cercle, Maxime n'explique pas les paroles de oire sur le mou- sim’ Maxime sexpliqu pas let saint Grégoire sur le moy inns, et par la te de le création, Diew Ia fécon: sine dans fes hypostases, 302 - Mais un certain mouvement de Dieu a liew aussi ‘non pas pour avancer vers quelque chose de supérieur ‘agner, nous, par la manifestation progressive de Sa veri Mouvant par Son amour, Se meut proprement, pour nous rassembler en Lui- ‘Méme. Et ce mouvement est en méme temps au-dessus du mouvement, 303 - Saint Maxime, lorsqu'il sengagera dans la lutte pour la défense 4k ‘deux volonaés en Chris Sur lapparterance de ia volo la nate. it remarquer la lutte de saint Grégoire pour I qui veut ance. sans le ce, comme non plus d'essence sans hypostase. Done le une volomé indépendante et active du Pére, mais le re comme sujet. Le Fils existe & naissance, ou avec le P&re. La volonté geable entre le Pere quer du Pere comme sujet Us sont unis par celle Je plan humain oi il existe de acte de la caissance a’est pas >» Mais aussi différents apaeoe caractére personnel de i nais- tes ttumains le caractére de pore naissance, Jamais chez. lee hu- ctes de la nature ne sont totalement personnalisss comme en Dieu, Cela nous fait comprendre combien fa nature humaine en Christ est totale- ment et excfusivement personnalisée. Mais combien le Pere «ons inimement, cela nous sera montré dans le paragraphe suivant son, mais saisie comme fe suppor: des par Ja raison. Les Peres concevaier nt saint Grégoire, mis par les ariens nnom de la nature ou de Fopération 2», ture, ni de Fopération commune, parce que dans ce cas ou te Pere ne pourrait plis Se distinguer du Fils, ov le Fils rune aulre nature. Ce nom de Pete, apres saint Grégoire est celui de i ion implique toujours deux facteurs entre Yesquels \. Mais nom deux facieurs comme natures ou comme opé- ra ss. Dans ce cas, le «Pere et le «Fils» ne sont pas les noms une nature ou d'une opération commune, ni fes noms dues et d operations mais les noms des Personnes nies et distincies par une relation . Bar cela méme I 856 entendre que les Personnes sont Mais saint Grégoire fait une concession quant aux paroles. 1 di ariens : nous pourrions cependant admettre que tune action, mais une comme une opération qui fait quelque chose aver une substance extérieure & Lai. Méme Y'action dans son premier sens ne peut pas étre admise au sens idiquant te Pere et le Fis. La naissance dy Fis du Pere est autre chose que les autres opérutions de Diew, qui sant communes au Pere et au Fils, 306 - Rejetant la conclusion des ariens sta regu fe ouvoir sur tout (Mt 28, is.8-vis de Dieu, saint Grégoire montre qu Jorsqu'elle dit gue le implique T'infériorité du Fils ecu ce pouvoir soit sefon Sort ra ‘bumanité, soit en ce Sens qu'on Lui areconnu ce quill avait deja par Sa nature divine. 307 - Dans ce chapite saint Maxime appuie notre chemin christologie, Celui qui pénétre par fa contemptation jasqu'au dernier sens des noms divins et, se conformant leurs significations, soumet & Pen- sée de son corps par Vex i-Ta avance avec son esprit et son corps vers le dispositions de vie divine exprimées par ces noms. Pour celui qui approfondit par faction i tion uktime de ces noms, ceute si done plus possible de sép: Celuicla parcourt, wom vertueuse, donc par les euvres du intellect vers les tats expérimentés par tion. Cest une wexpérience de souttrance spir- Enétrant par le corps «avee lect, dans la contemy Ini.méme, que le sens de la soumission du corps aux épreuves. de Fabsti- rence, tandis que Vintellect vit dans fa joie de ces experiences. Mais quel que soit {€ sens de cette eexpérience de’ souffrance spiritelle communes du Mme spirituel parcourt cette voie «entitre- ie de_déification aon seulement carps au-dessus de dessus de la forme ou des formes pensées qui gardent dans comps. L'homme par la vertu devient sans forme et mafire des 308 - Crest une affirmation claire du caractére altruiste des venus et de la connaissance spirituelle. Celui qui les a acquises peut éure considéré, d'une jon, done aussi Wimpassibilté, daube part dans it&» (asoustrance spirituelle commune). Car celui-la, ire sur les passions de I'égotsme par ses propres souffran ces et devenant impassible, supporte entieremtent les passions pour les autres, 0u if assume feur obligation de souflris ds Jors quils ne sont pas libérés des Passions, L'impassibilité test pas done indifférence, mais un maximum de participation & la souffrance dautmui & cause des passions auxquelles les tune participation & la soutfrance du impassible. Mais Cest aussi un moyen de Compréhiension de la réalité que le Christ, qui pour Lui-Méme était impassi- ble, peut soufftir pour fes autres. L'archimandrite Basile, supérieur du monas- {Gre Stavronikita au Mont-Athos, dit que celui qui se cru Jes autres se repose. ‘de Timpassibitté quit aurait montsée envers la souffrance des autres et qui pourrait les amener & la ple. Lorsque 1' Jourde, dure et opag ct automatiques, plus peuvent-elles éure fretnées 2 tion, Car la Raison divine renforce la raison humaine et maftresse de fa racionalité sensible du corps. Par conséq de la Raison supréme ont &€ combiées ou vaincues aissi en pour conséquence de remplir le monde de lui pour les passions et la corruption. , Sheswood dit que saint se sur les deux créations : la premi ibre de pai ‘denxitme, cons cconstituée pour une 16e conformément aux passions, =z Maxime les Ambigua (PG 91, 1309AB, 13130 les Quaestianes ad Thalassium (PG 90, 269AB) the Confessor, p. $1. Ms des deux créat de impulsée par Vinctination matiése, donc par la chute. ‘monde, cr€6 comme un champ contingent pour Texercice du dialogu Yamour entre Diew et Jes hommes comme entre les hommes eux-memes, a iw en grande partic la souplesse individuelle. Mais Ia possiblité la plus est la possi fique de vines. Seu cen Lui-Méme par Sa seule naissance, pour V'actualiser totalement par la résur- rection, Nous Factualisons & différents degrés dans fa vie terrestre et pleine- ment dans la vie future par le Christ. Néanmoins, en admetiant cette possi- Dilité dans Ia création, ‘essence, mais par la chute fest pas considérée comme mauvaise en son seulement de cette manitre qu ue la modalit 418 juridique entre le Fils incamé et le Pere. Dans la doctrine protestante de tim- (mbm 310 - Le comps du Christ est la veilleuse dot ieuse elle-mérne (ou te corps due Ctuist) devi ine qu‘elle diffuse. Par Son comps, le Fils de Dieu a redécouvert & Lui- autres fa beauté du corps fumain. Bt rion seulement du comps ‘mais aussi de la nature humaine tout entire. Le Verbe de Dieu a pris sur Ses Epaules Son corps et, en Lui, fe comps de tous, ou homme en géné: ramené comme la dixigme drachme en communion avec les neuf hiér angéliques. S: ime ne veut pas préciser ce quiest la dualité des Peut-étre que lange en général est Fun de ces fils, Le veau sacrifié est le Verbe ue celui qui est seu! est amené 2 la communion avec ceux qui sont unis av Pere, au Berger rchétype des drachmes, 31 Saint Maxime soccupera du sens des nombres ailleurs, dans fe chaptre 55 des Quaestiones ad Thalassiwn, composé un peu plus tard que cette douxitme partie des Ambigua. 312 - Apres avoir affirmé dans ‘agit de la lot «divine» de la nature quia été au jew a rétablie. IY s'agit de Ja raison de la ci Dieu, et non pas des lois automatiques de la 1: destinées simplement A fa conserver, et non : par laquelle le pouvoir de IEsprit sfaffirme sur la nature, la consetvant dans '@ raison et fa menant & son perfectionnement, re reste cependant circonscrite. Dune certaine manitre, acceptant d'agir dans le cadre de la 616 vidé d'une de ses parties, de Thomme, Le ponte fes soutirances de fa . Mais confor Lui-Méme, Ses possibilités dabaissement, et la nature assumée vit les réalités divines conformément 2 elle-méme, a ses possibilités de déification. Sa volonté fomatne est déifige par Sa volonté divine, comme le dira le VIF Concile cecuménique (Mar col. 705). Dans les sections de ce ct la dépendance de la perfection spiri- ‘oname de la christologie est mise en évidence de fagor accentuée. fhumanité est élevée 3 Dieu le Pere humaines en Thcun’ de nous, conformément & la vertu que nous aurons acquise, Ou con- fenément 2 note pureté et sensibilité pour Dieu ob nous sommes arrives torria sie tesresire, nous compléterons donc le corps du Verbe et du Fils, ou dans lmnemes nous serons articvlés en Lui en un tout harmonieux. Cette adhé- Sion de tous au corps déifié du Verbe et du Fils pour co monieux et une de la richesse sf faction architectonique de ‘Une fois que le Fils de Dieu S'est fait Ati eersous avons la perspective Warriver, Hous aussi, & Ses richesses divi- nes auxquelles Ila élevé Son humanité, 4314 - D'une certaine fagon nous sommes ds maintenant en Christ et nous aetymnunyons & Sa Connaissance comme homme. Mais nous serons wr suet nous connananierons 2 la connaissance et au sentiment ie Porc, qui sont propres au Christ, lorsque nous arriverons dans Son Dieu Je Gearreation, Car maintenant nus parlageons surtout Sa mort par cc iat ous endurons pour la vert, par la mortification de nos inclinations de oNsnamelles et egoises. Sans passer par ces passions et souffrances, er a la pleine victoue sur les la pafaite purifi- sation, & la tansfiguration et A la sensibilisation spiri- hommes. Dans aucun Reite au Christ, ou fa mystique a ia christologie, que dans cette auvre We signe de Son pouvoir sur ceux qui s% tion d'une quefconque passion et produ cconvoitises inféricures. La croix nous s Dieu. mortification de ta tendance aux ‘dans le seul désir de Crest en ce sens, que saint Grégoire dit que le Christ s'élbve avec Sa . que Ia croix est le signe de Sa domination sur ‘pent & Lui par la foi. Car Tt donne A ceux-ci le pouvoir de s'élever comme Lu E316 - Si sur le Golgotha (et méme avant Golgotha, dans 1a montée de la. vig Terrestre) Te Christ Slest élevé tout seul et donc le premier, apres Lut, Ml Siélive avec ceux qui acceptent Sa croix, cest-a-dire la mortfi passions, ou l'action impa: Cest seulement dans la mes Béleve avec eux que leur état est semt €évation ou tout nouvel état est une co-élévation du Ch es trois degrés de la montée spirituel contemplation fon, que Denys se place, entre ces deux extrémes, jlement A une vue spirituelle de jin vers cette. commt les exercices @adstinence ct par (ou a la purification des pas- sions coupables. 317 bis - Saint Maxime voit Yaction du Fils et du Verbe de Dieu stendre aes ies anges noo seolesemt 2 parlir dé Som incarnation, mais méme avant Il descend progressivement non pas par une ac (qui concere seulement i revele encore plus comme Di {qu nous, rendant accessi Bone cet abaissement jusgu'aux anges rest pas da A un péché q po commete comme te préiend Tongenisme, mais a pour but de fs aiger, a coaei y monter encore plus haut vers Dicu. Arrivant & nous, étres dans ‘nous communique par des symboles eetporels ex par des paraboles narratives la connaissance de Dicu, Mats I doit Tussi des passions et de la mort, pour que nous pu BevSonnaiscance et quil nous éléve au bostieur de Sa comprehension et de Feuoue communion avec Lui. JI se matérialise, prenant corps, pour rendre noire corps transparent par la spi mn et pour se révéler 2 nous comme 481 i Dieu par Son corps et par notre corps deveny transparent, partiellement au cours de la vie tessestre, et pleinement par la résurrection. Cet abaissement de Dieu le Verbe a pu se réaliser progressivement, mais aussi soudainem iner & la fois les hi€rarchies célestes et les humains par {ncamz a création des hiérarc 7 niveau de leur compréhension, tout comme Il est descendu & celui de la com- ‘incarner) ds sa création. Mais par la chute de ymme dans le péché, la descente du Verbe s'est arrétée aux portes fermées, homme, tout en persistant sur fe plan du monde céfeste. La création di monde signifie pour Dieu une kénose, un abaissement de Dieu au niveau de toutes ces exéatures raisonnables. Air 1a a eré& Je monde embrasse et mai Mais Tabaissement du Verbe soutient imunion avec Lui. Le fait que Diew Se fasse homme, monte que Thumanité ne peut plus tomber hors de fen Dieu montre que Dieu mest pas limité comme le monde et que kes, exposé A ume éter- i, contrairement au monde qui ne fier, I est tout entier, sans Se composer, avec les ré wmposées et, sans Se faite voir, avec {es réalités visibles. il est présent en tout par leurs raisons {qui rayonnent de la méme Raison et en tous les mots que le Verbe - due nous adresse par ces aitons. Cex ue des molt par ar partout nous Le comprenons, Lui, et no plus dans Sa richesse de sens et dans son amour multiforme manifesté envers gus ; mais nous nous comprenons ef nous nous unissons toujours plus aussi fentre nous, nous enrichissant ensemble du meme contenu et nous liant ensemble par de nombreux fils de dépendance et d'amour réciproque tout comme de la dépendance commune avec Lui. ‘Mais c'est seulement parce que le Verbe divin S'est incamé en Christ sous ta forme la plus claire, que ous pouvons Le voir en choses comme «incorporations» de Ses raisons et de Ses paroles, sans avec elles, mais Le sentant agissant en clles-mémes comme st elles et les transcendant. Mais c'est enc est incorporé et présent dans les paroles 319 - Sans 'incarnation du Verbe, Ses m ‘aient seulement une connaissance des r tre, seulement la connaissance qu'll existe, et non pas de ce qu'll est. A partir de la création nous avons seulement des négations et des affirmations concernant fes réalités qui entourent Som gre e¢ fa vérité quilt existe. Ces affirmations et ces négations semblent celles ; mais si on les rapporie A Diew, dent en nous disant que Diew existe, mz 482 Son tue est au-dessus des unes et des autres, ma 11 unit les nes et les 320 - Saint Cyrille ¢'Alexandtrie utilise expression dApollinaite, attibuée aussi sine Athanase 2 phasis tow Thou Lopou, mais Tava expliquse ion des deux natures dans une hypostase voulait ainsi évter la compréh Gsunaphei 1. Comme elle ne subsiste pas concrétement par ia nature humaine n/a pas un mouver v soi- méme (gnéma). as un mouvement de la volonté de 321 - Toute vie conforme 2 Dieu commence par Vécoute de ta parole et, Dénitence, De la pénitence, elle accéde & la vera qui prod Ja connaiss: sx aussi pour David. Ce sont les deux Ps Celui qui ne s‘engage pas dans ces deux voles ne trouve pas le salut, car il n'a pas retrouvé le chemin de la c e fobs as chemin de la croissane« 322 - Ces circonstances reflétent les différentes raisons dang i les ramifie Ja Raison divine tant dans Ja cré: ‘stoi. Ly Raison Seles rite dns de ome \ m8 iret A prey parler c' homme qui est aidé a se ré et tole es raisons 6s dans Ia création de son temps, qui fait partic ssi du fieu du monde, son to ac es obligations de sa personne par rapport aux autres personnes, avec son ‘occupation et $2 position dans la soci8té ‘Vivant dans un certain temps et liew, ayant aon ea a aun ae ae ad amie a eh at et Se Plea fee oi sos homme qui contribue ainsi & la mise en relic la richesse unitaite des raisons et des dons de fe de manitre sp de tous les dons et dé inmanfetion de Tamourd verra aussi dans Sa sy celal quia expérimente en de nombreuses gecasions les dons et les te dy Pere, ow qui par fa Géveloppé un dialogue sim patie de voir, coneeniés, sure visage Ga Pie, Ia mukiplici le de. Hendon 2 chun une parle val Seve come chemin vets Dieu, 8 {Gace deta création dans toute sa com Be. Son isisance su ts doctine concoma 1 contassance parla contemplation p qe tino, sembteavoit sa cause dans ea volonié de reer Forigénisme pla- {ES San gl préconisl le détachemen le plus adel de Homme du monde, pour retourner dans préexistante, sans étre enrichi par la vie dans le aa Mais saint Maxime accorde ainsi une importance primordiale 2 1: personnaié de chague homme, Lhomme ne sm hemin vers Dies. AU contsite, par fapport 8 DI dente personel, sntant amour de oe a responsabilité spécile dont Dieu Vin Se rappontant& Dieu conformément aux coor dont eth la solitude divine guil a dans Sadrese bli en chague ewconsiance Maxime affirme de nouve de sa : philosophic pratique des vertus, ou par la purifi empfation des raisons divines qui fe 484 Par chaque bonne-action et par chaque degré ur Je présent et s'ouvre 2 un accomptissement supérieur pour Vavenir. ‘et la connaissance acquises & présent sont seulement un type dynamique vers le bien et vers la vérité finale. Pour mieux dire, la piénitude ultime vers laquelle nous aspirons est au-dessus des duati- ‘ 8 Diew qui implicité de fa monade divine, variété des mouvements, non ements passionnés, nuisibles & la nature, mais aussi des moavements naturel et compréhensb homme et Die, mais aussi entre les hommes. Done chacun se meut vers la vine ecnformément aux raisons spécifiques asa petsonne ct aux sons spéciales des coordonnées quil seprésente, Bt les raisons des alférentes personnes sont non seulement conv’ elles et dans une communication réciproque mpue et toujours plus inime, réalisant entre elles un unique ouvement symphonique qui séieve vers ia méme source qui est en méme temps le méme but la conver gence symphonique diminue uniquement 18 ob les mouvements des diverses Personnes nvavancent pas vers la méme source des raisons. Ces mouvernesis ‘onl contraires 2 la nature et ne ménent pas fa création, & son but de perfec: tionnement, mais & la corruption definitive la jetant dans un veritable chaos corrupteur de la nature et des 323 - Saint Maxime fait la di entre la raison et le but de la Provi- dence et entre la raison et le but du Jugement. La premitre se découvre a la ance des existences ou d Ja pensée les concernant (@ fa phifosophie ), étant inbérente aussi & la tendance centre ce qui doi on déwe ainsi traitée comme la seule modali naturellement. Ces deux caté lorsqu en eure cor teal rection dans laquelle doi choses qui existent sur la base des raisons existent! tentielles ont elles au Dans le passage de ce que les hoses sont a ce que les chases doivent devenir, apparaissent les modes. Les ‘modes sont les formes par lesquelles les raisons normatives développent les raisons existentielles. 485 ‘Non seulement par la conception positive du mouvement, mais aussi par la conception des raisons notmatives ec des miodes, Is vision de saint Maxime sur le monde prouve son profond dynamisme. Toute la création aide Ja personne humaine A la progression vers Dieu, et la personne humaine a la ission de conduire toute ta cs ' Thomme une prison au sens origeniste. 404 - David, comme berger, préfigure la sagesse active qui conimence par le Zonfession du péché ou par la repentance préfigurée par saint Jean le sme surveille Ses pensées comme David ses ‘préfigure 1a marche supréme de fa connais- ance mystique de Dieu. Et David et saint Jean parcourent les trois degrés ‘pirituels, mais saint Jean sans aucune interruption. ne faut ‘lu a nse ter aves des passions sos aun on fester seulement dans les efforts effectués par le corps pour la purifi- “élever des vertus & des degrés de spiri- us devons, yn du corps, mais il faut 6 dont les vertus sont seulement us devons v1 . rout ce chemin, nous devons le faire avec une raison qui se, con- forme & la Raison qui est au-dessus de la raison. La Raison divine au-dessus de a eason est desténdue chez nous par note raisoh et par fes raisons des fever, de Faccomy sur nos passions égois- tes. De la Raison de 'amour au-dessus de la raison, a ét€ lancé le pont vers now raison, Pour que, par ce pont, nous puissions monter & ta Raison de Pamour, qui est au-dessus de. notre raison jancé vers nous, mais, avec Iequel nous sommes accordés, nous et note raison. Nous devons nous lever A Tétat dod nous pouvons voir la Raison supréme qui est au-dessus de note raison. 326 - Supporter des peines et des dfficultés est une bonne chose lorsque par imme seaerce dans Ja vertu. L'Egypte prise en ce sens Ia une itive. Cette affirm é ertains lecteurs de ‘st Fimage du corps. Mais le corps en sa ‘vgueur peut le noufri pour sa mort et la mort de Ime ou, si sa vigueur nourrie par fa cupidité est freinge el affaiblie, i] peut conuibuer a la ance spirituelle de Ime et peut préparer {étre humain & la resurrection Cette idée sera développée par saint Maxime lorsqu'l dit » «L’homme affligé lavee son corps pour ses efforts dans Caccomplissement de la vertu se réo 486 avec son ame, regardane d la beauté des réalités fuures comme a quel Chose depress (Ouacst ad Thalas. 38). nS Mes comme @ guelaue 327 - L-homme est le millon du lien ene toues les diverts partis de la ‘car par ses comportements il se maintient en relation avec toutes pat tient en relation avec toutes les ere ha le paras, ens wvec toute la création rassemt &€ alfirmée tout dabord par stint A en Christ. $: apparues dans la c soutenir la création comme un tout a ne pas se séparer, ont été dépassées pouvoir unificateur réalisé en Lui exerce une force unifica- toute la création, Par la naissance de la ch et sntrée dans Ie Lui-Méme y retourne aprés Ia résurrection sur la terr Baradis t fe monde sont «un». Par ciel et Ia terre et la méme essence et i rendent Thomme capable de cette force unificatrice actualisée en fécrit aussi 1a manigre dont peuvent éue surmontées pat I! Cit dest aan ‘peuvent étre surmontées par homme Fee Laie in Su hones ps oe Mo ront, L'homme a, dés le commencement, un wat hom be amas tans ane fe ee n ontologique avec touts les iste lacapacité due uni a séation. Les com- it humaines et sont appelées & é1re toujours plus humanisées. Ce n'est pas homme qui est encadré dans une quelconque des 487 composantes de la créati cxéation sont encadrées cosmos én "homme car imée, arrivant jusqu’a Dieu et intercé- tre la création et Dieu. L'homme est appelé non seulement & humani- création en la transformant en cosmos, en actualisant to ute wercéder pout sa déification des lors qi ‘entation se déifie en Pom esta la mesure de homme et jon tout dabord humaine et ine ou théandrique. Le sens plénier de la création est découvert par mais il fe découvre seufement en Dieu. communes avec toute 1a création et parce que toute biologiquement et contribue & son enschissement est ouvert par la créati yeme eten. ‘esprit humain’a cet apparenté & la création, et aussi parce qu! donne a Thomme la com; ime transforme Te bois ef les pierres pour construire sa mai- a jouvremt a espace voyant comme symbole { ‘du monde, & étre qui maspire plus & rien cet accomplissement a monde. Car s {gui est & la fois la conscience supréme Thomme en qualité de cause et de but lest seulement en Dieu que homme participe & Vabs expliqué de manitre absolve. et pas seulement le monde de | Mai le me préparation pour fa compréhension de Dieu. Ce niest pas le monde qui améne ne Je monde d Diev. Ce n'est pas ns plus profondes par les sal ns iui donne, L’homme doit dépasser le monde et le 488 té. Mais seul Thomme de les dépasser, Le Pose pas 8 luméme, I es un obje i ‘et non pas un sujet assoiffé de Tin- 328 bis - Ici sont décrites les conditions que Vhomme doit remplir pour le dspassement des diverses divisions. Par toutes ces conditions, "homme se iéme et accomplit son rOle d'unificateur de la création et de celle- 11 doit devenit ible pour le dépassement de la contradiction dépasser la tentation exercée par ce monde, ion égoiste du monde, pour dépasser sa separations spat séparation du paradi sensible par la pén distinction entre le monde sensi ininterrompue de ce qu’ aux épectases de saint Je monde gagne pour te dépassement de ta connaissance des raisons de fa connaissance de fa Créa- tion. Si les dépassements du niveau le plus bas sont conditionnés - ration des passions, le dépassement de la séparation des anges se des raisons de la création et par la nu-dessus de la connaissance par Texpérimentation de Sa ‘dans fe cosmos, leurs propres forces ne peuvent pas sélever. Car en He Rour qu'on puisse passer dun p ta comment doit se. mouvoir a men Tui-méme. Maintenant homme n'a pas mis en marche mais Va dirigé vers les choses tisquar Meme, immobile par nature, ers la erature (qui se meut par nature au-dessus de la nature pour la ramener, elle aussi a Tim Tans ce sens saint Gre Nazianze 2 pe parler aon dun acte nov- énergies. Par un tel acte Dieu Se fait homme. Par la nature humaine restaurée en Lui-Meme, le Christ pourra, 330 - Le dépassement des bleme de force spirituelle inification de tous a été réalisée premitrement par le Christ en tant sprit unit en Tui-méme et avec tout. Mai ron pas en slimposant par la force aux parties inféricures de I monde, mais en les gagnant sa cause par eure de smpréhension du vritable sens de Vhomme et du mond. Contra rgénisme et suivant le Christ Mhomme porte en fui toute fa eréa ur cel, ressemblent et qui restent disper monde des états célestes qui ‘ou sa fonction de compréhens le sujet humain et les pondent. Mais leur véritable unification en Thomme se.réal tion de I fers Dieu, Ci . L’homme est mené d'une passion ar il leur donne une importance outranciére, Seu sensation pi 6 de la compréhension infinie de la réal 490 dabord en Christ dans lequel Diew S'est uni par humaine, ta rendanc pleinement et éemelfement ouv lumitte et d'amour de Dieu, restauc€ fe premier en fie tout en soi et avec est de nouveau manifesiée comme unique, ur comme an aucre tomane. Car pout mieux dite, toute ‘en Thomme est un homme élargi: rien de plus ni de en un tout par Ia convergence de ses compo: découverte" par ic fa, convergence. ‘créée. Mais cette raison prend tout son relief en Christ, dans Lequel fe lien de ta création avec fe Créateur se manifeste son acmé et avec le maximum de clarté. Toute la création, quia comme caractéristique. commune un commencement temporel, est unie a son Créateur, communiant : est encadrée dans fe Sujet, ss sens inépuisables, parce qui fa soutient, parce que de Lui de now une raison com- mane aux raisons dy monde entier, qui est unie a Dieu fe’ Verbe qui Tui en découvre les profondeurs infinies, 334 - L'unité de 1a création se manifeste tout dabord ies ext 4 les et avec Celui qui est au-dessus de toute relation ou dépendance. Ensuite, par le fait que tous ‘ceux qui se distinguent par leurs diftérences propres sont unis par feur iden tité en tant que créatures re analyse, par la raison générale de tute créée, Car Ia raison d'aucun genre ne se divise dans les esp- ces et la raison daucune espece ne se divise dans les exeruplaires de Tespece. Sinon, la raison générale ne serait plus raison générale. Et les raisons de tous les genres sont unies dans la raison générale de c par leur dépendance de la Raison divine pe Aépendante de quelque chose de supérieur & Elle, parce qi serait plus un absolu qui puisse tout expliquer et dans lequel tout puisse sac- complie comine un tout dépendant du méme absotu. Dans ta dépendance de Ja Raigon absolue et libre, comme dans la dépendance les uns des a une égalité et une unité entre toutes les créatures au-dela de la position plus ou moins 7 335 - Ty a ainsi une ident variéié des genres, une 491 ence (phrondss). La sagese ea Genres, as espéces, ayant un caractére de compréhension des els homme ne peu pas intervie parses aces. La prudence Shas des ents indvidheles, cones, appuyant homme dan ss actes Ta ‘Maxime «symbolique>, parce quell est 2'son tour un symbole de sa siruciure non soumise aux sens. sagesse que la prudence du Pere, car rend en Lui-Méme tant les raisons générales individuelles que Teurs composantes, en tant que Créateur et Cel iteur de la provi- dence, accordant & tous Son att Lui. Leur rassemblement en Lui ne se fait pas par une action exercée exté- rieurement sur fes cr€atures ; car par [action de fes remplir de famour et de amene a découvrir leur lien indiss Yésus-Christ, en tant ‘eréature raisonnable qui sattache 3 Lui, Ja force de Famour ‘Amour unificateur de tous quelle Il passe de la ‘amour entre eux et pour L ng peut pas se concevoir sans son rdle unifi- identique & sa mission salvatrice. 538 Apts aoir xpi erenooelloment es natures par l ouvemen BE AE GSI. ae tite ses leas humane et pur Teeton de 492 de Dieu, né avant tous les siteles du Plre, S'incame dans te temps ae 12 Vierge Marie, mais aussi par le fait que la nature humaine prépare a Dieu le Verbe un corps sans semence et que la Mee qui Fenfanie reste vierge. ‘ Dieu, Car entre Dieu et la natute créée il nly @ aucune jon supportée par la nat par Ie mode qui dépasse ses possi jon conforme a sa nature, donc, pour ainsi les, est Cependant une 504 naturelle au sens plénies du terme. Car par ce mode la nature nest pas mise dans un état de totale passi ar Peauiin se perfectionnera ’ jamais dans Vinti- c. La conception dé saint Maxime se caractérise par sa profonde confiance dans fa valeur de ce monde unique. Toutes les compasantes de la ceréation ont une valeur étemelie. II n'y a rien & abandonner, contrairement & ire quil ne dialogue, conception garde te monde comme passe dans un enchatned pas intervenir. Cette demitre conception caractére ‘action, te monde peut méme étre déifié, ou il peut ‘er aux supplices de Yenfer, mais non pas Eure détruit ov arraché a sa ns des créatures sont inchangeables, mais éastiques, Leur elles, mais la fixité Le monde peut étre rede Dieu ou de Thomme este loujours ange, Dans les just 18 du bien, se manifeste une ratio- il incapacité de'se soustraire au prestige . Le verre peut étre transparent & toutes les couleurs, mais il reste ¥ aun progrés infini dans les deux sens. Cest pour une étemité de Tener. Dans les raisons des cratures ué un progres dans les deux sens gui monire que le monde peut avancer infiniment, par sa vers le bien ou vers le mal est fait pas un éire tout-puissant et libre pour les étres conscients unis & iui, ‘utiliser dans un sens ou dans autre, assoiffés de Tamener vers sans changer sa nature, Le monde le, mais un mur transparent et 505 1é des personnes est 1a mi modes dans lequel se réalisent concretement et Sractualisent en lesquels existe con- cretement la nature divine, Ains s'expli que la richesse variée ct variable de la réalité cosmique et hus n de ses forces, mais ass p certains modes ay-dessus de ce qui découle de la nature de ses forces, puis- ‘as les choses leurs raisons, ma 1 authentique, mais, par contre, en Touvrant & fa manifestation du sonnel, 368 - Toutes les actions de Ancien Testament par lesquelles Dieu S'est ma- aifesté en intervenant dans la nature par un mode au découlaient de ses possibilités n semment Tormément & que cet acte culminant a posé les fe Ia résurrection de la nature humaine tout er 369 - Saint Maxime repousse ici une evolution qui wansforme Jes entités vivamtes ou leurs composantes dans leur essence. L’homme peut créer par la ies dans le monde, mais wv ; peut étre expliquée par ces dans fes anciennes. 506 390 - Saint Maxime considére que saint Grégoire a lig le baptéme & 1Incar- nation parce i 2 partir de Dieu, qui ce qui est péché dans la chute de Thomme, Dans la créat naissance volontaire & p: répondu par sa volonté 2 la volonté de Die naitte de TEsprit pour la liberté, sans Taccepiation Ii L’homme a ét . Cest une joie qui accompagne sa création. [homme ainst eréé ne ‘par éveillé& la conscience apres un long temps (seul Adam n'a pas été cree Comme nouveau-né). Un réflexe d'approbation de feur créa chez les novvea ‘ment, Plus encore, comme une vague plus propres aux enfants nés en dehors da ifestent ence que beaucoup te sui Nysse que, exactement comme Adam, ses descendants auss) auraie cexéés non pas par la naissance & partir des comps, mais par leur cr accompagnée tout de suite de lear volonté de ratte’ de FEsprit, Parla chute Adam on a chu immédiatement dans la naissance & partir des corps. Le Christ a regu, pour éxe solidaire de nous, notre naissance d'un comps, mais par de baptme a restauré mystiquement notre naissan. Sprit, acceptant de, Se faire notre Précurseuc, meme s pour Lui-Méme IJ avait aust 1a a ent méme temps que la naissance a partic du ie improbable Vidée de saint Grégoire de NySse, adopiée aussi par saint Maxime, que si Adam r'avait pas chu ses des- dans seraient nés eux aussi non pas de des corps, mais par créa- une certaine approbation pe mn divine hommes ultérieuremem par le baptéme. Cette €3] pour Je cas od Adam n'avait pas chu, une annul comps, mais la combinerait avec la naissance d t de purifier nove naissance des corps, d'autre part, pour prendre une nouvelle force de VEsprit en vue de 1 a corps des Consequences du péché et en vue de la victoire sur la mort par la résurrection. Le bapiéme. serait dans non pas de a naissance des véché, Le baptéme, re du péché et nous igneur il donne le pouvoir de Se lbéres des conséquences du péché et de vainere la mon par fa résur 507 rection, et non pas de ne pas mourir. Le baptéme implique ainsi noure effort st Ja volonté se serait perpétuée par un tien 1 refle des hommes, Mais la chute dans Ie des hommes 2 une naissan i nces dans leur vie. Le Christ, baptéme. Le Christ a accepté le baptéme pour nous et non pas pour corps a €1€ en méme temps ane aais- eit le baptéme non pas pour vider ime nous, Sa naissance du corps par la naissance de Esprit, ices du péché (le pouvair indomp- ui, pas Je baptéme, ou par cette sanee du corps du péché et de ses conséquences, lavage au péché que snce de VEsprit ou par le baptéme, nous obtenons Ja véris int Maxime insiste beaucoup sur cette naissance dans 12 ‘et vers la liberté 371 -Le Seigneur, unissant pour nous la naisance & partir du comps 2 a nas. ‘ance de TEsprit par le baptéme, a uni notre existence regue par la existence bonne recue par la naissance & partir de TEs 372 + La naissance du Christ du corps de iment, mais en méme temps, di de la naissance d'avant apres le péché, ma {affects et mort); ta raison de la création par Dieu, quill est congu en tant qu’homme sa nce. hum: naissance d'apres le péché par ‘conséquences innocentes du péché ‘manifeste par le fait par la force staure par 1a méme dans 373 - Dieu veut que Thomme progresse spit ine se réalise pas Sans son effort de garder la tenir une habitude toujours plus ferme dans le bien toujours plus grand, Mais cet effort nest pas fait par ceux qui pensent quis peuvent choir sans cesse, dans Pidée quils ‘Peuvent obtenir constamment la grace du pardon. é de a synergie et, en méme temps, de Thomme, et Ja part de Diew Vis duquel Thomme resterait un objet passif. Cela 5 tion da mouvement de Vhomme son propre pouvoir. comme un mal au sens origéniste 1 cette progression 374 - Nous avons ici ‘yu par saint Maxime ment de certaines &ai 13 Sa diversi- Calors que Thomeme comprend i ‘Constance distincte du point de vue de cette com- Vétat du corps obal issu du mélange de toutes les tendances de thomme (krasi dans un état agitation permanent du processus et ainsi & Vaceélération de la mort. Par son tempé- nné et les passions qui en pro- 5 pour lesquelles homme se vet ; id et le chaud excessifs, provoq le ropre sans que cela soi essen! tionnels des passions, le mouvement au sujet des raisons des différentes 509

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