Laissons a aux mares de septembre et voyons aprs coup
Voyons ce qui reste
La trace des annes fires, les matins qui s'tirent Dans l'appartement clair la lumire du dehors La descente dans la foule, rveille de la ville La tte haute, le regard souriant pour une fois Le rire du buraliste devant nos mines radieuses Le retour, l'escalier, la cuisine et la chambre Puis l'envie de partir et les nuits, dtachs Les sabordages en rgle et l'haleine trop charge Puis la peur de savoir que l'on est responsable De l'enlisement des lieux, ton visage un peu ple Les journes qui s'endorment et puis le manque d'essence Pour oser dpasser les trahisons d'hier Laissons a aux mares de septembre et voyons aprs coup Voyons ce qui reste Et voyons aprs coup Voyons ce qu'il en reste