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29 ANNEE — N° 23 Mercredi 6 juin 1990 a! SEM SLM pile Shia cally Sljlze Tunisie Algérie Maroc Etrangor DIRECTION ET REDACTION Abonnement anne auritanic bor 7 Mauri ‘SECRETARIAT GENERAL, TAR TAn DU GOUVERNEME! Abonnements et publ 100 DA, 300 DA IMPRIMERIE OFFICIE! ; = warek — ALGER 200 DA 550 DA, 00 40 ALGER 80 IMPOF D7, antérieures : suivant barém: pour renouvellement et réclama ale et sa traduction, te numéro : 5 dinars ajouter 3 dinars, Tarif des inscriptioi ‘Numéros des ai «aux abonnés, Priére de joindre les derniéres bi 3 20 dinars ta lig JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE CONVENTIONS ET ACC! ARRETES, DECISIONS, CI (TRADU RDS INTERNATIONAUX — LOIS ET DECRETS, CULAIRES, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES ION FRANGAISE) SOMMAIRE —«— LOIS Loi n° 90-12 du 2 juin 1990 portant approbation des décisions du Conseil de la présidence de l'Union du Maghreb Arabe relatives a l’amcendement des articles 11 et 12, alinéa premier, du traité constitutif de I'Union du Maghreb Arabe, adoptées 4 Tunis le 26 Djoumada Ethania 1410 correspondant au 23 janvier 1990, p. 663. Loi n° 90-13 du 2 juin 1990 portant approbation du protocole d'accord relatif a la création d’une société, Algéro-Marocaine d’étude du_gazodue Maghreb-Europe signé a Fés le 8 février 1989, p. 663. Loi n° 90-14 du 2 juin 1990 relative aux modalités d'exercice du droit syndical, p. 663. DECRETS Décret présidentiel n° 90-159 du 2 juin 1990 approuvant Vaccord de prét n? 3076 AL signé le 5 avril 1990 SS 662" JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 SOMMAIRE (Suite) Washington DC entre la République Algérienne démocratique et populaire et la Banque interna- tionale pour la construction et le développement (BIRD) relatif au financement du projet d'irrigation de la Mitidja Ouest, p. 669 Décret présidentiel n° 90-160 du 2 juin 1990 approuvant Vaccord de prét signé le 30 mars 1990 a Abidjan (Cote d'ivoire) entre la République algérienne démocratique et populaire et la Banque africaine de développement pour le financement du projet de développement hydro-agricole du. Moyen Cheliff - Phase I, p. 669. Décret présidentiel n° 90-161 du 2 juin 1990 portant approbation de l'accord de crédit signé le 10 avril 1990 Alger entre la Banque algérienne de développement et I'Exim Bank des Etats-Unis d’Amérique (Washington) relatif au financement de Tacquisition de 20 stations terriennes de télécommunications par satellite et la rénovation de 15 autres stations et octroi de la garantie de YEtat a la Banque algérienne de développement au titre de crédit, p. 670. Déecret exécutif n° 90-162 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre des affaires sociales, p. 670. Décret exécutif n° 90-163 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre délégué l'emploi, p. 672. Décret exécutif n° 90-164 du 2 juin 1990 portant organisation de I'administration centrale des ministéres affaires sociales et de l'emploi, p. 673. Décret exécutif n° 90-165 du 2 juin 1990 fixant la composition du cabinet du ministre délégué a Vemploi, p. 675. Décret exécutif n° 90-166 du 2 juin 1990 portant statut e des écoles techniques de formation et struction maritimes, p. 675. Décret exécutif n° 90-167 du 2 juin 1990 portant transformation de I'école de formation technique de pécheurs de Béjaia et transfert de tutelle, p. 678. Décret exécutif n° 90-168 du 2 juin 1990 portant transformation de I’école de formation technique de pécheurs de Mostaganem et transfert de tutelle, p. 678, Décret exécutif n° 90-169 du 2 juin 1990 portant augmentation du montant de la bourse, p. 679. Décret exécutif n° 90-170 du 2 juin 1990 fixant les conditions d’attribution des bourses et le montant des bourses, p. 679. DECISIONS INDIVIDUELLES Décret présidentiel du 21 novembre 1989 mettant fin aux fonctions d'un Secrétaire d’Etat, p. 682. Décret présidentiel du 21 novembre 1989 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne dé- mocratique et populaire, p. 682. Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux fonctions du directeur général de lentreprise nationale de télévision, p. 682. Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux fonctions du directeur général de ’entreprise nationale de radiodiffusion, p. 682. Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'agence natio- nale télégraphique « Algérie - Presse - Service » (AP.S.), p. 682. : Décret présidentiel du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de V'entreprise nationale de télévision, p. 682. Décret présidentiel du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de Ventreprise nationalé de radiodiffusion, p. 683. Décret présidentiel du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de agence nationale télé- graphique « Algérie - Presse - Service » (A.P.S.), p. 683, Décret présidentiel du 26 mai 1990 mettant fin aux fonctions d'un ambassadeur exiraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne dé-, mocratique et populaire, p. 683. Décret présidentiel du 26 mai 1990 portant nomination du conseiller aux affaires politiques auprés du Président de la République, p. 683. ARRETES, DECISIONS ET AVIS MINISTERE DE L'INTERIEUR Arrété du 30 mai 1990 autorisant certains walis 4 avancer la date d’ouverture des scrutins pour le renouvellement des assemblées populaires communales et de wilayas, p. 683. MINISTERE DE L’AGRICULTURE Arrété du 1” juin 1990 portant nomination d'un attaché de cabinet du ministre de agriculture, p. 684. COUR DES COMPTES Décision du 1” juin 1990 portant désignation du directeur des services administratifs, ala Cour des comptes, par intérim, p. 684. 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N* 23 663 LOIS Loi n° 90-12 du 2 juin 1990 portant approbation des décisions du conseil de la présidence de l'Union du Maghreb Arabe relatives & 'amendement des articles 11 et 12 (alinéa premier) du traité constitutif de ’'Union du Maghreb Arabe, adop- tées & Tunis le 26 Djoumada Ethania 1410 correspondant au 23 janvier 1990. Le Président de la République, Vu la Constitution, notamment ses articles 117 et 122; Vu la résolution de I'Assemblée populaire nationale du 29 octobre 1989 portant réglement intérieur de VAssemblée populaire nationale, notamment son article 58-2; ‘Vu la Joi n° 89-04 du 1” avril 1989 portant approba- tion du traité constitutif de l'Union du Maghreb Arabe, signé & Marrakech le 17 février 1989 ; Vu la loi n° 89-16 du 11 décembré 1989 portant organisation et fonctionnement de l’Assemblée popu- {atre nationale, notamment son article 63-6" ; Vu le décret présidentiel n? 89-54 du 2 mai 1989 portant ratification du traité constitutif de l'Union du Maghteb Arabe, signé a Marrakech le 17 février 1989 ; Vu les décisions du conseil de la présidence de TUnion du Maghreb Arabe relatives 4 'amendement des articles 11 et 12 (alinéa premier) du traité constitutif de l'Union du Maghreb Arabe, adoptées & Tunis le 26 Djoumada Ethania 1410 correspondant au 23 janvier 1990 ; Apres adoption par I'Assembiée pupulaire nationale. Article 1". — Sont approuvées les décisions du conseil de la présidence de "Union du Maghreb Arabe relatives a I'amendement des articles 11 et 12 (alinéa premier) du traité constitutif de ’'Union du Maghreb Arabe, adoptées & Tunis le 26 Djoumada Ethania 1410 correspondant au 23 janvier 1990. Art. 2. — La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fai Alger, le 2 juin 1990, Chadli BENDJEDID. «> Loi n° 90-13 du 2 juin 1990 portant approbation du protocole d’accord relatif & la création d'une société Algéro-Marocaine d’étude du gazoduc Maghreb-Europe signé a Fés le 8 février 1989. Le Président de la République, Vu la Constitution, notamment ses articles 117 et 122; Vu le protocole d'accord relatif & la création d’une société Algéro-Marocaine d’étude du gazoduc Maghreb- Europe signé a Fas le 8 février 1989 ; Aprés adoption par I'Assemblée populaire nationale. Promulgue la loi dont la teneur suit : cord relatif & la création d'une société Algéro-Marocaine d’étude du gazoduc Maghreb-Europe signé a Fés le 8 février 1989. Article 1”, — Est approuvé le protocole d’ac Art. 2. — La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, Fait a Alger, le 2 juin 1990. Chadli BENDJEDID. Loi n° 90-14 du 2 juin 1990 relative aux modalités Wexereice du droit syndic: Le Président de la République, ‘Vu la Constitution, notamment ses articles 53, 113, 115 et 117; Vu Vordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal ; Vu Vordonnance n° 71-75 du 16 novembre 1971 relative aux rapports collectifs de travail dans le secteur privé ; Vu l'ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975, modifiée et complétée, portant code civil ; Vu la loi n° 87-15 du 21 juillet 1987 relative aux associations ; Vu la loi n° 88-28 du 19 juillet 1988 relative aux modalités d’exercice du droit syndical ; Vu la loi n® 90-02 du 6 février 1990 relative a la prévention et au réglement des conflits collectifs de travail et a l’exercice du droit de gréve ; Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative a Vinspection du travail ; er JOURNAL OFFICIEL DE LAREPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 ‘Vu la loi n° 90-04 du 6 février 1990 relative au réglement des conflits individuels de travail ; ‘Vu la loi n° 90-09 du 7 avril 1990 relative a la wilaya ; ‘Vu la loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail ; Aprés adoption par I’Assemblée populaire nationale. Promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I OBJET ET DISPOSITIONS GENERALES Article 4. — La présente loi a pour objet de définir Jes modalités d’exercice du droit syndical applicable a Yensemble des travailleurs salariés et des employeurs. Art. 2. — Les travailleurs salariés d'une part, et les employeurs d’autre part, de mémes professions, branches ou secteurs d'activité ont le droit de se constituer en organisations syndicales, a I'effet de défendre leurs intéréts matériels et moraux. Art, 3, — Les travailleurs salariés d’une part, et les employeurs d’autre part; ont le droit de fonder, a cet effet, des organisations syndicales ou d’adhérer, de facon libre et volontaire, 4 des organisations syndicales existantes la seule condition de se conformer a la Jégislation en vigueur et aux statuts de ces organisations syndicales. Art. 4. — Les unions, fédérations et confédérations d'organisations syndi Art. 5. — Les organisations syndicales sont distinctes par leur objet, leur dénomination et leur fonctionne- ment de toute association caractére politique et ne peuvent entretenir avec elles aucune relation qu’elle soit organique ou structurelle, ni recevoir des subven- tions, dons ou legs sous quelque forme que ce soit de leur part, ni participer a leur financement. Toutefois, les membres de organisation syndicale sont libres d’adhérer individuellement aux associations a caractére politique. TITRE It CONSTITUTION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES ORGANISATIONS SYNDICALES Chapitre 1 Constitution Art. 6. — Les personnes visées a l'article 1” ci-dessus peuvent fonder une organisation syndicale, si elles : nt de nationalité algérienne d'origine ou acquise depuis dix (10) ans au moins, — jouissent de leurs droits civils et civiques, — sont majeures, — n’ont pas eu un comportement contraire a la guerre de libération, — exercent une activité en relation avec l'objet de Yorganisation syndicale. Art. 7. — Llorganisation syndicale se constitue & Vissue d’une assemblée générale constitutive regrou- pant ses membres fondateurs. Art. 8. — Liorganisation syndicale est déclarée constituée : — aprés dépét d'une déclaration de constitution auprés de I’autorité publique concernée, visée a Varticle 10 ci-dessous — aprés délivrance d’un récépissé d’enregistrement de la déclaration de constitution délivrée par l'autorité publique concernée au plus tard trente (30) jours aprés le dépot du dossier, — aprés accomplissement, aux frais de l’organisation syndicale, des formalités de publicité dans, au moins, un quotidien national d'information. Art. 9. — La déclaration de constitution visée & Varticle 8 ci-dessus est accompagnée d'un dossier comprenant ; — la liste nominative, la signature, I’état civil, la profession, le domicile des membres fondateurs et des organes de direction et d’administration, — deux (2) exemplaires certifiés conformes des sta- tuts, — le procés-verbal de I'assemblée générale constitu- tive. Art. 10. — La déclaration de constitution d'une organisation syndicale est déposée, a la diligence de ses membres fondateurs, auprés : — du wali de la wilaya de sige, pour les organisa- tions syndicales & vocation communale, intercommu- nale ou wilayale, — du ministre chargé du travail, pour les organis. tions syndicales A vocation interwilayale ou nationale. Art. 11. — Les organisations syndicales, légalement constituées a la date de promulgation de la présente loi, sont dispensées de la déclaration de constitution dé Vorganisation syndicale prévue a l'article 8. ES 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N: 23 665 Chapitre 2 Droits et obligations Art. 12, — Les membres d'une organisation syndicale ont les droits et obligations fixés par la législation en vigueur et les statuts de ladite organisation syndicale. Art. 13. — Tout membre d’une organisation syndi- cale a le droit de participer la direction et a l'admi- nistration de organisation dans le cadre de ses statuts, de son réglement intérieur et des dispositions de la présente loi. Art. 14, — Les organes de direction de organisation syndicale sont élus et renouvelés selon des principes démocratiques et aux échéances fixées dans les statuts et le réglement intérieur. Art. 15. — Sauf dans les cas expressément prévus par la Ioi, il est interdit A toute personne morale ou physique de s’ingérer dans le fonctionnement d'une or- ganisation syndicale. Art. 16. — Liorganisation syndicale acquiert la personnalité morale et la capacité civile dés sa constitu- tion conformément & l'article 8 ci-dessus et peut de ce fait — ester en justice et exercer devant les juridictions compétentes les droits réservés a la partie civile en conséquence de faits en rapport avec son objet et ayant porté préjudice aux intéréts individuels ou collectifs, moraux et matériels de ses membres, — représenter les travailleurs devant toutes les autorités publiques, — conclure tout contrat, convention ou accord en rapport avec son objet, — acquérir, a titre gracieux ou onéreux, des biens meubles ou immeubles pour I'exercice de ses activités prévues par son statut et son réglement intérieur. Art. 17. — Les organisations syndicales sont tenues de faire connaitre a l'autorité publique concernée prévue a article 10 ci-dessus, toutes les modifications apportées ‘aux statuts et tous les changements intervenus dans les organes de direction et/ou d'administration dans les trente (30) jours qui suivent les décisions prises. Ces modifications et changements ne sont opposables aux tiers qu’a partir du jour de leur publication dans, au moins, un quotidien national d'information. Art. 18. — Dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, les organisations syndicales ont le droit d’adhérer a des organisations syndicales internationales, continentales et régionales qui poursui- vent les mémes buts ou des buts similaires. Art. 19. — Dans le cadre de la législation en vigueur, Yorganisation syndicale peut éditer et diffuser des bulletins, revues, documents d'information et brochures en rapport avec son objet. Art. 20. — Lorganisation syndicale est tenue de souscrire une assurance en garantie des conséquences pécuniaires attachées a sa responsabilité civile. Chapitre 3 Statues Art. 21, — Les statuts des organisations syndicales doivent énoncer, sous-peine de nullité, les dispositions suivantes : — objet, la dénomination et le siége de Vorga nisation, — le mode d’organisation et le champ de compé- tence territoriale, — les catégories de personnes, de professions, de branches ou de secteurs d’activité visées par son objet, — les droits et obligations des membres et les con- ditions d’affiliation, de retrait ou d’exclusion, — le mode électoral de désignation et de renouvelle- ment des organes de direction et d’administration ainsi que la. durée de leurs mandats, — les régles relatives a la convocation et au fonction- nement des organes délibérants, — les régles et procédures de contréle de I'admi- nistration de l'organisation syndicale, — les ragles et procédures de contréle et d’appro- bation des comptes de l’organisation syndicale, — les régles définissant les procédures de dissolution volontaire de organisation syndicale et celles relatives la dévolution du patrimoine dans ce cas. Art, 22, — Il est interdit aux organisations syndicales d'introduire dans leurs statuts ou de pratiquer toute discrimination entre leurs membres de nature a porter atteinte a leurs libertés fondamentales. ‘Art. 23. — La qualité de membre d’une organisation syndicale s’acquiert par Ia signature, par lintéressé, d'un acte d’adhésion et est attestée par un document délivré par organisation a l'intéressé. Chapitre 4 Ressources et patrimoine Art. 24, — Les ressources des organisations syndi- cales sont constituées par : — les cotisations de leurs membres, — les revenus liés a leurs activités, 666 — les dons et legs, — les subventions éventuelles de I'Etat. Art. 25. — Les organisations syndicales peuvent avoir des revenus liés a leurs activités sous réserve que lesdits revenus soient exclusivement utilisés a la réalisa- tion des buts fixés par les statuts. Art. 26. — Les dons et legs avec charges et conditions ne sont acceptés par l'organisation syndicale que si ces charges et conditions sont compatibles avec le but assigné par les statuts et avec les dispositions de la présente loi. Les dons et legs d’organisations syndicales ou d’orga— nismes étrangers ne sont recevables qu’aprés accord de Vautorité publique concernée qui en vérifie lorigine, le montant, la compatibilité avec le but assigné par les statuts de ‘organisation syndicale et les contraintes qu'ils peuvent faire naitre sur elle. Chapitre 5 Suspension et dissolution Art. 27. — Sans préjudice des lois et réglements en vigueur, sur requéte de l'autorité publique concernée et dans les conditions prévues a l'article 30 ci-dessous, les juridictions compétentes peuvent prononcer la suspen: sion de toute activité de organisation syndicale et la mise sous scellés de ses biens. Lesdites mesures cessent de plein droit en cas de rejet par la juridiction compétente de la requéte, nonobstant toute voie de recours. Art. 28, — La dissolution d’une organisation syndicale peut étre volontaire ou prononcée par voie judiciaire. Art. 29. — La dissolution volontaire est prononcée par les membres de l'organisation syndicale ou leurs délégués réguligrement désignés et ce, conformément aux dispositions statutaires. Art. 30. — La dissolution de l'organisation syndicale par voie judiciaire peut étre requise auprés des Juridictions compétentes lorsqu’elle exerce une activité qui contrevient aux lois en vigueur, autre que celles prévues dans ses statuts. Art. 31. — La dissolution judiciaire peut étre pronon- cée par les juridictions compétentes sur requéte de ‘autorité publique concernée ou par toute autre partie intéressée. Elle prend effet a la date de prononcé de la déci: judi nonobstant toute voie de recours. ion JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N: 23 6 juin 1990 Art. 32. — Sans préjudice des autres dispositions de la législation en vigueur, le tribunal peut ordonner, a la requéte du ministére public, la confiscation des biens de Vorganisation, objet d'une dissolution judiciaire. Art. 33. — En aucun cas, les biens de organisation syndicale dissoute ne peuvent faire l'objet d'une dévolu- tion aux sociétaires qui peuvent cependant demander la reprise de leurs apports immobiliers en leur état au jour de la dissolution, La reprise des apports ii conformément aux statuts. iliers est accordée ‘TITRE UL ORGANISATIONS SYNDICALES REPRESENTATIVES Art. 34. — Les organisations syndicales de travail- leurs salariés et d’employeurs constituées légalement depuis au moins six (6) mois conformément aux dispositions de la présente loi, sont considérées repré- sentatives conformément aux articles 35 & 37 ci-aprés. Art. 35. — Sont considérées représentatives au sein d'un méme organisme employeur, les organisations syndicales de travailleurs regroupant au moins 20 % de Yeffectif total des travailleurs salariés de lorge- nisme employeur et/ou ayant une représentation d’au moins 20 % au sein du comité de participation lorsque ce dernier existe au sein de Vorganisme employeur concerné. Art. 36, — Sont considérées représentatives & échelle communale, intercommunale, wilayale, inter wilayale ou nationale, les unions, fédérations ou confé- dérations de travailleurs salariés regroupant au moins 20 % des organisations syndicales représentatives cou- vertes par les statuts desdites unions, fédérations ou confédérations dans la circonscription territoriale concernée. Art. 37. — Sont considérées représentatives & Yéchelle communale, intercommunale, wilayale, i terwilayale ou nationale, les unions, fédérations ou confédérations d’employeurs regroupant au moins 20% des employeurs couverts par les statuts desdites unions, fédérations ou confédérations d’employeurs et au moins 20% des emplois y relatifs dans la circons- cription territoriale concernée. Art. 38. — Dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur, les organisations syn cales de travailleurs salariés représentatives au sein de chaque organisme employeur ont les prérogetives suivantes : — participer aux négociations de conventions ou accords collectifs au sein de l'organisme employeur, 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 667 — participer & la prévention et au réglement des | Art. 41. — Indépendamment des statuts de conflits de travail, organisation syndicale de travailleurs salariés concer- — réunir les membres de l'association syndicale sur les lieux de travail ou dans des locaux y attenant en dehors des heures de travail et exceptionnellement si Yaccord de 'employeur est obtenu, pendant les heures de travail, — informer les collectifs de travailleurs concernés par des publications syndicales ou par voie d’affichage en des lieux appropriés réservés a cet effet par Yemployeur, — collecter sur les lieux de travail les cotisations syndicales auprés de leurs membres selon des procé- dures convenues avec 'employeur, — promouvoir des actions de formation syndicale en direction de leurs membres. Art. 39. — Dans le cadre de la Iégislation et de la réglementation en vigueur et en proportion de leur représentativité, les unions, fédérations ou confédéra- tions des travailleurs salariés et d’employeurs les plus représentatives a échelle nationale : — sont consultées dans les domaines d’activité qui les concernent lors de I’élaboration des plans nationaux de développement économique et social, — sont consultées en matiére d’évaluation et d'enri- chissement de la législation et de la réglementation du travail, — négocient les conventions ou accords collectifs qui les concernent, — sont représentées aux conseils d’administration des organismes de sécurité sociale, — sont représentées au conseil paritaire de la fone- ‘tion publique et A la commission nationale d’arl trage instituées au titre de la loi n° 90-02 du 6 février 1990 relative & la prévention et au réglement des conflits collectifs de travail et a rexercice du droit de gréve. TITRE IV DISPOSITIONS PARTICULIERES AUX ORGANISATIONS SYNDICALES DE TRAVAILLEURS SALARIES. Chapiire 1 Représentation syndicale Art, 40: — Dans toute entreprise publique ou privée et dans tout établissement public, institution ou adi nistration publique, toute organisation syndicale repré- sentative au sens des articles 34 et 35 de la présente loi peut créer une structure syndicale conformément a ses statuts lorsqu’elle réunit au moins trente (30) adhé- rents. nés, la structure syndicale visée a l'article 40 ci-dessus, ssentée, au sens de la présente loi, par un ou urs délégués syndicaux élus par la structure syndicale dans les proportions suivantes : — 50 4 150 travailleurs salariés: 1 délégué — 151 & 400 travailleurs salariés: 3 délégués — 401 & 1.000 travailleurs salariés: 5 délégués — 1.001 & 4,000 travailleurs salariés: 7 délégués — 4.001 & 16.000 travailleurs salariés: 9 délégués — plus de 16.000 travailleurs salariés: 11 délégués Art. 42, — Lorsqu’aucune organisation syndicale de travailleurs salariés ne remplit les conditions prévues aux articles 35 et 40 de la présente loi, la représentation syndicale des travailleurs salariés est assurée par le comité de participation ou, a défaut, par des délégués syndicaux élus directement par l'ensemble des travail- leurs salariés concernés dans les proportions définies & Varticle 41 précédent. . — Dans les entreprises publiques et privées et dans les établissements publics, institutions ou administrations publiques occupant moins de cinquante (50) travailleurs salariés, la représentation syndicale des travailleurs salariés est assurée par un représentant syndical élu directement par l'ensemble des travailleurs concernés, chaque fois que de besoin, pour les négocia- tions collective Art, 44. — Tout délégué syndical et tout représentant syndical doit étre agé de vingt et un (21) ans révolus au jour de son élection, jouir de ses droits civils et civiques et avoir une ancienneté d’au moins une année dans Pentreprise ou dans I’établissement public, linstitution ou l'administration publique concerné. Art, 45. — Les noms et prénoms du ou des délégués syndicaux sont notifiés 4 lemployeur et a l'inspection du travail territorialement compétente dans les huit (8) jours qui suivent leur élection. Chapitre 2 Facilités Art. 46. — Les délégués syndicaux ont le droit de disposer, mensuellement, d’un crédit de dix (10) heures payées comme temps de travail pour I'exercice de leur mandat. Les délégués syndicaux peuvent cumuler et répartir entre eux les crédits horaires mensuels qui leur sont accordés, aprés accord de I’employeur. Art. 47. — Le temps passé par les délégués syndicaux aux réunions convoquées a l'initiative de 'employeur ou acceptées par celui-ci 4 leur demande, n’est pas pris en compte pour le calcul du crédit horaire mensuel alloué au titre de larticle 46 ci-dessus. 668 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N: 23 6 juin 1990 Ne sont pas également prises en compte les absences autorisées par l'employeur, pour permettre aux délé- gués syndicaux de participer aux conférences et congrés des organisations syndicales et aux séminaires de formation syndicale. Art. 48. — L'employeur doit mettre a la disposition des organisations syndicales représentatives et réunis- sant plus de trente (30) membres, les moyens né saires pour la tenue de leurs réunions et des tableaux d'affichage situés en des lieux appropriés. Lorsque l'organisation syndicale représentative di pose de plus de cent cinquante (150) membres, un lo- cal approprié doit étre mis a sa disposition par l'em- ployeur. Art. 49. — Les organisations syndicales de travail- leurs salariés les plus représentatives au niveau natio- nal, peuvent bénéficier des subventions de I'Etat, dans le cadre de la législation en vigueur et selon des normes et modalités déterminées par voie réglementaire. Chapitre 3 Protections Art. 50. — Nul ne peut pratiquer une discrimination quelconque @ I'encontre d'un travailleur lors de l'em- bauchage, de la conduite et de la répartition du travail, de l'avancement, de la promotion dans la carriére, de la détermination de la rémunération, ainsi qu’en matiére de formation professionnelle et d’avantages sociaux, en raison de ses activités syndicales. Art. 51.—Nul ne peut exercer sur les travailleurs des pressions ou menaces allant a l'encontre de lorga- nisation syndicale et de ses activités. Art. 52. — Dans I'exercice de leurs activités profes- sionnelles, les délégués syndicaux sont soumis aux dispositions de la législation et de la réglementation du travail. Art. 53. — Aucun délégué syndical ne peut faire Vobjet, de la part de son employeur, d'un licenciement, d’une mutation ou d'une sanction disciplinaire, de quelque nature que ce soit, du fait de ses activités syn- dicales. Les fautes de caractére strictement syndical sont de la compétence exclusive des organisations syndicales. Art. 54, — En cas de manquement, par un délégué syndical, aux dispositions de l'article 52 ci-dessus, une procédure disciplinaire peut étre engagée a son en contre par son employeur, organisation syndicale concernée, préalablement informée. Art, 55, — Aucune mesure disciplinaire ne peut étre prononcée par l'employeur a l'encontre d'un délégué syndical, en violation de la procédure prévue a l'article 54 ci-dessus. Art. 56. — Tout licenciement d’un délégué syndical intervenu en violation des dispositions de la présente lo est nul et de nul effet. L'intéressé est réintégré dans son poste de travail et rétabli dans ses droits sur demande de linspecteur du travail dés que l'infraction est confirmée par ce dernier. Art. 57. — Les dispositions des articles 54 a 56 restent applicables aux délégués syndicaux durant l'année qui suit l'expiration de leur mandat. TITRE V DISPOSITIONS PENALES Art. 58. — Les infractions aux dispositions du titre IV de la présente loi constituent des entraves au libre exercice du droit syndical et sont constatées et poursui- vies par les inspecteurs du travail, conformément a la législation relative a inspection du travail. Art, 59, — Toute entrave au libre exercice du droit syndical, tel que prévu par les dispositions de la présente loi, notamment celles énoncées par son titre IV est punie d'une amende de 10.000 a 50.000 DA. En cas de récidive, la peine est de 50.000 a 100.000 DA et d'un emprisonnement de trente (30) jours @ six (6) mois ou de l'une de ces deux peines seulement. Art. 60. — Quiconque dirige, administre, fait partie ou favorise la réunion des membres d'une organisa- tion objet de dissolution, est puni d'une peine d’em- prisonnement de deux (2) mois & deux (2) ans et d’une amende de 5.000 & 50.000 DA ou de l'une de ces deux peines seulement. Art. 61. — Sans préjudice des autres dispositions de la Iégislation en vigueur, quiconque fait obstacle & l'exécution d'une décision de dissolution, prise confor- mément aux articles 31 & 33 ci-dessus, est puni d’une amende de 5.000 4 20,000 DA et d’un emprisonnement de deux (2) a six (6) mois ou de l'une de ces deux peines seulement. ‘TITRE VI DISPOSITIONS FINALES Art, 62. — Toute organisation réguligrement consti- tuée a la date de promulgation de la présente loi est tenue, avant le 31 décembre 1990, de fhettre ses statuts en conformité avec les dispositions de la présente loi. Art. 63, — Les travailleurs salariés relevant de la défense et de la sécurité nationale sont régis par des dispositions particuligres. Art. 64. — Sont abrogées toutes dispositions con- traires a la présente loi et notamment la loi n® 88-28 du 19 juillet 1988 relative aux modalités d’exercice du droit, syndical et l'ordonnance n° 71-75 du 16 novembre 1971 relative aux rapports collectifs de travail dans le secteur privé. Art. 65. — La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990. Chadli BENDJEDID. 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 669 DECRETS Décret présidentiel n° 90-159 du 2 juin 1890 approu- vant Paccord de prét n° 3076 AL signé le 5 avril 1990 4 Washington DC entre la Je développement (BIRD) relatif au financement du projet Wirrigation de la Mitidja Ouest. Le Président de la République, Sur le rapport du ministre de I’économie, Vu la Constitution, notamment ses articles 74 (3° et 6) et 116; Vu la loi n* 62-144 du 13 décembre 1962 portant création et fixant les statuts de la Banque Centrale dAlgérie ; Vu Ia loi n° 63-320 du 31 aodt 1963 autorisant Yadhésion de la République algérienne démocratique et Populaire a des accords internationaux et notamment son article 2 ; Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984 relative aux lois de finances, modifiée et complétée, notamment ses articles 27, 28, 49 & 50; Vu la loi n* 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d'orientation sur les entreprises publiques économi- ques, ensemble les textes pris pour son application ; ‘Vu la loi n° 88-02 du 12 janvier 1988, modifiée et complétée, relative a la planification ; Vu la loi n* 89-26 du 31 décembre 1989 portant loi de finances pour 1990 ; Vu la loi n° 89-27 du 31 décembre 1989 portant plan national pour 1990 ; Vu la loi n* 90-10 du 14 avril 1990 relative a la monnaie et au crédit ; Vu l'accord de prét n° 3076 AL signé a Washington DC le 5 avril 1990 entre la République algérienne démocratique et populaire et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), relatif au financement du projet d'irrigation de la Mitidja Ouest. Déerate : Article 1". — Est approuvé et sera gxécuté, conformé- ment aux lois et réglements en vigueur, l'accord de prét n* 3076 AL signé le 5 avril 1990 a Washington DC entre Ja République algérienne démocratique et populaire et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) relatif au financement du projet dirrigation de la Mitidja Ouest. Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal officiel da la République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 2 juin 1990 Chadli BENDJEDID Décret présidentiel n° 90-160 du 2 juin 1990 approu- vant Paccord de prét signé le 30 mars 1990 a Abidjan (Cote d'ivoire) entre la République algérienne démocratique et populaire et la Banque africaine de développement pour le financement du projet de développement hydro- agricole du Moyen-Cheliff-Phase I. Le Président de la République, Sur le rapport du ministre de l'économie, Vu la Constitution, notamment ses articles 74 (3° et 6) et 116 ‘Vu la loi n* 89-26 du 31 décembre 1989 portant loi de finances pour 1990 ; ‘Vu la loi n° 89-27 du 31 décembre 1: national pour 1990 ; portant plan Vu le décret n° 64-137 du 20 mai 1964 relatif & la ratification de l'accord portant création de la Banque africaine de développement ; Vu l'accord de prét signé le 30 mars 1990 a Abidjan (Céted'Ivoire) entre la République algérienne démocra- tique et populaire et la Banque africaine de développe- ment pour le financement du projet de développement hydro-agricole du Moyen-Cheliff-Phase I. Décrate : Article 1”. — Est approuvé et sera exécuté, conformé- ment a la législation en vigueur, l'accord de prét signé le 30 mars 1990 a Abidjan (Cote d'Ivoire) entre la République algérienne démocratique et populaire et la Banque africaine de développement pour le finance- ment du projet de développement hydro-agricole du Moyen-Cheliff-Phase I. Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990 Chadli BENDJEDID 670 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 Décret présidentiel n° 90-161 du 2 juin 1890 portant approbation de accord de crédit signé le 10 Avril 1990 & Alger entre la Banque algérienne de développement et PExim Bank des Etats-Unis d’Amérique (Washington) relatif au finance- ment de Vacquisition de 20 stations terriennes de télécommunications par satellite et la rénova- “don de 15 autres stations et octroi de la garantie de Ett a la Banque algérienne de développe- ment au titre de ce crédit. Le Président de la République, Sur le rapport du ministre de l'économie, Vu la Constitution, notamment ses articles 74 (3° et 6) et 116; Vu la loi n* 62-114. du 13 décembre 1962 portant création et fixant les statuts de la Banque Centrale d’Algérie, ensemble Ja loi n° 90-10 du 14 avril 1990 relative a la monnaie et au crédit ; ‘Vu la loi n* 63-165 du 7 mai 1963 portant création et fixant les statuts de la Banque algérienne de développe- ment modifiée par l'article 19 de 'ordonnance n* 71-47 du 30 juin 1971 et 'ordonnance n* 72-26 du 7 juin 1972 ; Vu Vordonnance n° 75-89 du 30 décembre 1975 portant code des postes et télécommunications, en- semble les textes qui l'ont modifiée et complétée ; ‘Vu la loi n* 80-05 du 1~ mars 1980 relative & I’exercice de la fonction de contréle par la Cour des comptes ; Vu la loi n° 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, relative aux lois de finances, notamment ses articles 27, 28, 48 a 50, 67 et 68 Vu la loi n° 88-02 du 12 janvier 1988, modifiée et complétée, relative a la planificatio Vu la loi n’ 89-26 du 31 décembre 1989 portant loi de finances pour 1990, notamment ses articles 152 et 153 ; Vu Ia loi n° 89-27 du 31 décembre 1989 portant plan national pour 1990 notamment son article 24 ; Vu le décret présidentiel n* 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; Vu le décret exécutif n* 90-29 du 1” janvier 1990 portant répartition des crédits ouverts, au titre du budget de fonctionnement, par la loi de finances pour 1990 au ministére des postes et télécommunications ; Vu l'accord de crédit conclu entre la Banque algé- rienne de développement et I'Exim Bank des Etats-Unis d’Amérique signé le 10 avril 1990 a Alger destiné au financement de l'acquisition par le ministére des postes et télécommunications de vingt stations terriennes de télécommunications par satellite et la rénovation de quinze autres stations. Décrdte + Article 1”, — Est approuvé et sera exécuté, conformé- ment aux lois et réglements en vigueur, l'accord de crédit n° 60496 signé le 10 avril 1990 a Alger entre la Banque algérienne de développement et I’Exim Bank des Etats-Unis d’Amérique (Washington) pour un mon- tant de 16,051.342 dollars US destiné au financement de l'acquisition de vingt stations de télécommunications par satellite et la rénovation de quinze autres. Art. 2. — Pour la réalisation des obligations finan- cigres contractées par elle, au titre du crédit visé & Yarticle 1~ ci-dessus, la Banque algérienne de dévelop- pement bénéficie a I’égard d’Exim Bank des Etats-Unis d’Amérique (Washington) de la garantie de V’Etat, conformément aux lois et réglements en vigueur. Art. 3. — Les autorités compétentes de I’Etat, notamment le ministre de l'économie et le ministre des postes et télécommunications ainsi que la Banque algérienne de développement sont tenus de prendre, chacun pour ce qui le concerne, des dispositions légales et opérationnelles nécessaires a la réalisation des objectifs prévus aux articles 1 et 2 ci-dessus. Art. 4, — Le ministre de ’économie, le ministre des postes et télécommunications, le ministre des affaires Gtrangéres et le délégué & la planification sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de I’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la Républi- que algérienne démocratique et populaire. Fait Alger, le 2 juin 1990, Chadli BENDJEDID Décret exécutif n° 90-162 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre des affaires sociales. Le Chef du Gouvernement, ‘Vu la Constitution, notamment ses articles 81 et 116; Vu le décret exécutif n° 89-114 du 4 juillet 1989 fixant les attributions du ministre du travail, de l'emploi et des affaires sociales ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; ‘Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment. Ee 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 671 Décrdte : Article 1". — Dans le cadre de la politique générale du Gouvernement et de son programme d'actio approuvés conformément aux dispositions de la Consti tution, le ministre des affaires sociales est chargé notamment : — de normaliser et d'encadrer les relations de travs — de développer et d’encadrer le systéme de protec- tion sociale ; — de mettre en place le systéme de surveillance des revenus salariaux des différentes catégories sociales et de leur pouvoir d’achat ; — dorganiser et de controler les activités de Vadministration centrale, des organes déconcentrés et des établissements sous tutelle ; — de soutenir la promotion des activités de protec- tion sociale aux niveaux des collectivités locales. Il rend compte des résultats de son activité au Chef du Gouvernement, au conseil du gouvernement et au Conseil des ministres selon les formes, modalités et échéances établies. Art. 2. — Dans le cadre de I'élaboration des plans nationaux & moyen terme et des plans annuels et sur la base des orientations et échanciers retenus par le conseil national de planification, le ministre des affaires sociales : — initie et conduit les études prospectives de nature 4 éclairer les choix du Gouvernement en matiére de stratégies, de politiques et de plans relatifs aux relations de travail, a la protection sociale et aux revenus salariaux ; — participe aux travaux de planification nationale, Propose les plans de développement des relations du travail et des affaires sociales, a moyen et court termes et veille a la mise en ceuvre des plans approuvés ; — met en place les systémes d'information, de gestion et de controle adaptés aux besoins ; — suit la réalisation des infrastructures et des équipements planifiés, en collaboration avec les collec. tivités locales concernées. a Art. 3.— Dans le domaine des relations de travail, le ministre des affaires sociales : — met en place les normes juridiques et réglemen- taires de régulation et d’encadrement des relations de travail, notamment en ce qui concerne les relations individuelles et collectives, la participation des travail- leurs, le droit syndical, la négociation collective, Vhygiéne et sécurité, la médecine du travail, la préven- tion et le réglement des différends individuels et collectifs de travail, ainsi que l'inspection du travail ; — organise la surveillance des revenus salariaux des différentes catégories sociales et le suivi de I’évolution de leur pouvoir d’achat ; — propose des mesures en matiére de protection du pouvoir d'achat des salariés et des bas revenus ; — organise l'information sur les-relations de trav en direction du monde du travail ; — assure la coordination et la concertation dans le cadre des relations avec les organisations syndicales. Art. 4. — En mat des affaires sociales wre de protection sociale, le ministre — évalue les besoin prioritaires en matiére de protection sociale ; — propose les éléments de stratégies et de politiques de prise en charge des besoins en matiére de protection sociale travers les structures de I'Etat, des wilayas et des communes, les caisses de sécurité sociale, le mouvement associatif social et la solidarité des ci- toyens ; — soutient les actions de protection sociale dans le cadre des associations sociales et de la solidarité des citoyens ; — propose et met en ceuvre des programmes et des modes de financement conformes aux politiques arré- tées par le Gouvernement ; — favorise la mise en place de cadres appropriés d'administration et de gestion des établissements pu- blics et des caisses de sécurité sociale ; — suscite et développe les relations contractuelles entre le systéme national de santé, le systéme national de sécurité sociale et les collectivités locales ; — soutient les établissements publics de protection sociale, sur le plan des ressources humaines, de la formation, du matériel et des systémes de gestion et contréle la réalisation des programmes arrétés. Art. 5. — En matiére de coopération, le ministre des affaires sociales : — assure la coordination et ‘le suivi des activités permanentes liées a l'affiliation de I’Algérie aux organi- sations internationales, continentales et régionales du travail ; — propose et met en cuvre, aprés adoption, les iques de coopération bilatérales et multilatérales, dans le domaine des affaires sociales ; — suit les programmes de coopération dans le domaine des affaires sociales, conclus entre les orga- nismes internationaux, d'une part, et les structures centrales et les structures déconcentrées, d'autre part. Art. 6. — Le ministre des affaires sociales assure le bon fonctionnement des structures centrales et décon- centrées ainsi que des établissements placés sous sa tutelle. 672 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 Art. 7, — Le ministre des affaires sociales propose les ragles statutaires applicables aux fonctionnaires des affaires sociales. Il évalue les besoins en moyens matériels, financiers et humains nécessaires et prend les mesures appro- priges pour les satisfaire dans le cadre des lois et réglements en vigueur. Art. 8. — Sont abrogées les dispositions du décret n° 89-114 du 4 juillet 1989 susvisé. Art. 9. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE. Décret exécutif n° 90-163 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre délégué a Vemploi. Le Chef du Gouvernement, , Vu la Constitution, notamment ses articles 81 et 116; Vu le décret exécutif n° 89-114 du 4 juillet 1989 fixant les attributions du ministre du travail, de l'emploi et des affaires sociales ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment; Décreste Article 1", — Dans le cadre de la politique générale du Gouvernement et de son programme d'action approuvés conformément aux dispositions de la Consti- tution, le ministre délégué a l'emploi propose les éléments de la politique nationale dans le domaine de Vemploi et en assure la mise en oeuvre conformément aux lois et réglements en vigueur. Il rend compte des résultats de son activité au Chef du Gouvernement, au conseil du gouvernement et au Conseil des ministres selon les formes, modalités et échéances établies. Art. 2. — Le ministre délégué a l'emploi exerce ses attributions dans le domaine de l'emploi qui comprend Vensemble des activités relatives a la définition de la politique nationale en matiére d’emploi, organisation et a la régulation du marché de l'emploi et de la main-d’oeuvre ainsi qu’a la promotion et au suivi des Programmes spécifiques d’emploi, notamment en fa- veur des jeunes. Art. 3. — Le ministre délégué a 'eniploi est chargé : — d’entreprendre toutes études prospectives néces- saires a la détermination des éléments de la politique de Femploi ; — d’étudier et de présenter les mesures nécessaires 4 ’élaboration et a la détermination des orientations de la politique nationale & court, moyen et long termes, dans le domaine de l'emploi ; — d’élaborer et de proposer les projets de plans de développement annuels et pluriannuels dans le do- maine de l'emploi et de veiller a la mise en oeuvre des plans approuvés ; — de contribuer, dans le cadre des procédures 6tablies, aux travaux du Conseil national de la planifica- tion ; — de veiller a la mise en place des instruments de planification, d’établissement de la carte du réseau de structures relevant de l'emploi et d’organiser des systémes de gestion des activités relevant de ses compétences ; — diinitier et de mettre en place les instruments de mesure pour I’évaluation quantitative et qualitative de l'emploi et de ses perspectives d’évolution ; — d’encadrer et d’organiser la gestion du marché du travail et de mettre en oeuvre toute. mesure visant @ rapprocher davantage l’offre et la demande d’emploi ; — d’étudier, de proposer et de mettre en couvre, pour ce qui le concerne, toute mesure de nature & sauvegarder et & promouvoir l'emploi ; — d'étudier et d’élaborer, en concertation avec les ministéres concernés et les collectivités locales, les programmes spécifiques d’emploi, notamment en fa- veur des jeunes et d’en suivre la mise en ceuvre ; — de contribuer & la définition de la politique nationale de formation professionnelle, de perfection- nement, de recyclage et de reconversion, en fonction des objectifs de mise au travail de la population active et des orientations en matiére d’aménagement du territoire ; — de définir la politique relative a l'utilisation de la main-d’oeuvre étrangére et de contribuer Yélaboration de la législation et de la réglementation en Ja matiére ; 2 de coordonner les actions de placement de la -d’oeuvre nationale a I’étranger. mai Art. 4. — Le ministre délégué a l'emploi est comnpé- tent pour les activités relatives au controle de utilisation de la main-d’oeuvre étrangére. Art. 5. — Le ministre délégué a l'emploi veille au développement des ressources humaines qualifiées pour les besoins des structures et organes dont il a la charge. 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N- 23 673 Il initie, propose et met en ceuvre Vaction de I'Etat dans ce domaine, notamment en matiére de formation et de perfectionnement et édicte la réglementation en la matigre. Art. 6.— Le ministre délégué & emploi est chargé de définir les normes et standards des moyens concernant les structures relevant de son domaine de compétence et de faire assurer la maintenance des équipements installés au niveau des établissements et des orga- nismes sous sa tutelle, Il veille au respect des normes et des mesures de maintenance arrétées dans ce cadre. Art. 7. — Le ministre délégué a l'emploi met en place les systémes d'information et de contréle relatifs aux activités relevant de sa compétence ; il en élabore les objectifs, les stratégies et en définit les moyens maté- riels et financiers en cohérence avec les systémes nationaux d'information et de controle a tous les échelons. Art. 8. — Le ministre délégué a l'emploi veille au bon fonctionnement des structures centrales et déconcen- trées relevant de sa compétence ainsi que des établisse- ments placés sous sa tutelle. Art. 9. — Le ministre délégué a l'emploi : — participe et apporte son concours aux autorités compétentes concernées dans toutes les négociations internationales, bilatérales et multilatérales liées aux activités relevant de sa compétence ; — veille & l'application des conventions et accords internationaux et met en oeuvre, en ce qui le concerne, les mesures relatives la concrétisation des engage- ments auxquels I’Algérie est partie ; — participe aux activités des organismes régionaux et internationaux ayant compétence dans le domaine de Vemploi ; assure, en concertation avec le ministre chargé des affaires étrangéres, la représention du pays aux institu- tions internationales traitant de questions entrant dans le cadre de ses attributions ; — accomplit toute autre mission de relation interna- tionale qui pourrait lui étre confiée par lautorité compétente. Art. 10. — Pour assurer la mise en oeuvre des missions et la réalisation des objectifs qui lui sont » le ministre délégué a l'emploi propose toute institution de concertation et/ou de coordination inter- ministérielle et tous autres organes de nature & permettre une meilleure prise en charge des missions qui lui sont confiées. Il propose les régles statutaires applicables aux fonctionnaires relevant de sa compétence. I évalue les besoins en moyens matériels, financiers et humains des activités relevant de sa compétence et prend les mesures appropriées pour les satisfaire dans le cadre des lois et réglements en vigueur. Art. 11. — Sont abrogées les dispositions du décret n’ 89-114 du 4 juillet 1989 susvisée. Art. 12. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE. Es Décret exécutif n° 90-164 du 2 juin 1990 portant organisation de Vadministration centrale des ministres des affaires sociales et de Vemploi. Le Chef du Gouvernement, Sur le rapport conjoint du ministre des affaires sociales et du ministre délégué a I’empl ‘Vu la Constitution, notamment ses articles 81 et 116 Vu la loi n° 90-03 du 6 février 1990 relative a inspection du travail ; Vu le décret n° 85-119 du 21 mai 1985, modifié, déterminant les missions générales des structures et des organes de l'administration centrale des minis- teres ; Vu le décret exécutif n° 89-115 du 4 juillet 1989 portant organisation de l'administration centrale du ministére du travail, de l'emploi et des affaires sociales ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; ‘Vu le décret exécutif n° 90-162 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre des affaires sociales ; Vu le décret exécutif n° 90-163 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre délégué a l'emploi. Décrate : Article 1". — Sous I’autorité du ministre des affaires sociales et du ministre délégué a Temploi, Yadministration centrale des affaires sociales et de Vemploi comprend : — le secrétariat général auquel est rattaché le bureau du courrier et de la communication ; — Yinspection générale du travail ; a, 674 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 — le cabinet du mi — le cabinet du ministre délégué a l'emploi ; istre des affaires sociales ; — les structures suivantes : * la direction des études et de la planification ; * la direction des études juridiques et de la coopéra- tion ; la direction de la régulation de l'emploi ; Ja direction des relations de travail ; * la direction de la sécurité sociale ; * la direction de l'action sociale ; la direction de l'administration des moyens. Art. 2. — La direction des études et de la planification comprend : 1) 1a sous-direction de Ia planification et des pro- grammes, 2) la sous-direction des systémes d'information, 3) la sous-direction de l'informatisation, Art. 3. — La direction des études juridiques et de la coopération comprend : 1) Ia sous-direction des études juridiques, 2) la sous-direction des activités internationales. Art. 4. — La direction de la régulation de l'emploi comprend : 1) Ia sous-direct travail, ion de Vorganisation du marché du 2) la sous-direction de la promotion de l'emploi, 3) la sous- irection de la synthése et de lévaluation, 4) la sous-direction du contréle et des qualifications. Art. 5. — La direction des relations de travail comprend : 1) Ia sous-direction de la régulation, 2) la sous-direction de la prévention des risques professionnels, 3) la sous-direction des revenus salariaux. Art. 6.— La direction de I’action sociale comprend : 1) la sous-direction des programmes et du soutien pédagogiques, 2) la sous-direction de la promotion des activités des établissements, 3) Ja sous-direction de l'aide sociale et de la solida- rité, Art. 7. — La direction de la sécurité sociale ‘comprend 1) Ia sous-direction de la régulation du systéme de la sécurité sociale, 2) la sous-direction des comptes de la sécurité sociale. Art. 8. — La direction de l’administration des moyens comprend : 1) la sous-direction du budget et des moyens qui comporte a) le bureau du budget ; b) le bureau de la comptabilité ; c) le bureau des moyens matériels et de l'entretien ; 2) la sous-direction du personnel qui comporte ; a) le bureau de la gestion des personnels ; b) le bureau de la formation et du perfectionnement ; ©) le bureau de I'action sociale ; 3) la sous-direction de la documentation et du contentieux qui comporte : a) le bureau de la documentation et des archives ; b) le bureau du contentieux ; Art. 9. — Vorganisation et les attributions de Vinspection générale du travail seront fixées par décret. Art. 10, — Sous.réserve des dispositions de l'article 8 ci-dessus, en ce qui concerne la direction de administration des moyens, les sous-directeurs sont assistés par des chefs de bureaux et, le cas échéant, par des chargés d'études. Le nombre de postes de chefs de bureaux et/ou de chargés d’études par sous-direction ne peut excéder le nombre de trois (3). Art. 11. — Les conditions d’accés et de classification de l'emploi de chargé d’études sont fixées par des textes particuliers. Art. 12. — Les structures de l'administration centrale des affaires sociales et de l'emploi exercent sur les organismes du secteur, chacune en ce qui la concerne, les prérogatives et taches qui leur sont confiées dans le cadre des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Art. 13. — Les effectifs nécessaires au fonctionne- ment des structures et des organes de l'administration centrale des affaires sociales et de l'emploi sont fixés par arrété conjoint du ministre des affaires sociales, du ministre délégué a l'emploi, du ministre de l'économie et de 'autorité chargée de la fonction publique. Art. 14, — Sont abrogées les dispositions du décret exécutif n? 89-115 du 4 juillet 1989 susvisé. Art. 15. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et Populaire. Fait & Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE, SSS 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N¢ 23 675 Décret exécutif n° 90-165 du 2 juin 1990 fixant la composition du cabinet du ministre délégué & Vemploi Le Chef du Gouvernement, Sur le rapport du ministre délégué a l'emploi ; Vu la Constitution, notamment ses articles 81 et 116; Vu le décret n° 85-119 du 21 mai 1985, modifié, déterminant les missions générales des structures et des organes de I'administration centrale des ministéres, notamment ses articles 18 et 19 ; Vu le décret n° 85-201 du 6 aodt 1985, modifié, fixant la composition des cabinets ministériels notamment son article 1 ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; Vu le décret exécutif n° 90-163 du 2 juin 1990 fixant les attributions du ministre délégué a l'emploi. Décréte : Article 1". — La composition du cabinet du ministre délégué a l'emploi est fixée comme suit : — un (1) chef de cabinet, — six (6) chargés d’études et de synthése, — quatre (4) attachés de cabinet. Art, 2. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et Populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE a Décret exécutif n° 90-166 du 2 juin 1990 portant statut-type des écoles techniques de formation et instruction maritimes. Le Chef du Gouvernement, Sur le rapport du ministre des transports, Vu la Constitution et notamment son article 81- alinéa 4, Vu la loi n° 78-12 du 5 aoGt 1978 relative au statut général du travailleur et l'ensemble des textes pris pour son application, Vu Vordonnance n° 76-80 du 23 octobre 1976 portant code maritime, Vu le décret n° 65-259 du 14 octobre 1965 fixant les obligations et les responsabilités des comptables ; Vu le décret n° 65-260 du 14 octobre 1965 fixant les conditions de nomination des comptables publics Vu le décret n° 75-86 du 24 juillet 1975 fixant les titres et brevets de la marine marchande, modifié ; Vu le décret n° 75-87 du 24 juillet 1975 portant organisation de l'enseignement maritime, modifié et complété ; Vu le décret exécutif n° 89-165 du 29 aoit 1989 fixant les attributions du ministre des transports ; Vu le décret exécutif n° 89-166 du 29 aoit 1989 portant organisation de I’administration centrale du ministére des transports ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; Décrate : Chapitre 1 Dispositions générales Article 1. — Les écoles techniques de formation et d'instruction maritimes par abréviation « E.T.F.LM. », sont des établissements publics & caractére administra- tif dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financiére. Elles sont placées sous la tutelle du ministre des transports, Art. 2. — Les écoles techniques de formation et d'instruction maritimes sont chargées d'assurer la formation, le perfectionnement et le recyclage des gens de mer et des personnels techniques maritimes et portuaires, par une qualification des personnels navi- gants du commerce, pour assurer aux armements nationaux les meilleures conditions d’exploitation de la flotte sanctionnée par des certificats et diplémes : — de capacitaire & la navigation cétidre, — de patron a la navigation cétiére, — de lieutenant au cabotage, — de motoriste au commerce, — des officiers mécaniciens de 3° classe. Elles sont chargées, en outre, de missions de diffusion et de documentation liées aux formations dispensées. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 Art. 3. — La durée des études, les programmes et Vorganisation de la formation sont arrétés conformé- ment a la réglementation en vigueur et dans le respect, des attributions des autorités concernées. La formation, assurée par les écoles techniques de formation et d’instruction maritimes, comprend un enseignement théorique, un enseignement pratique et des stages. Les. concours d’entrée sont organisés chaque année, conformément a la réglementation en vigueur. Art. 4. — Les écoles techniques de formation et d'instruction maritimes sont créées par décret exécutif pris sur rapport du ministre des transports, en confor- mité avec les objectifs de développement assignés au secteur dans le cadre-du plan national de développe- ment. Chapitre 2 Organisation Art. 5. — L’organisation interne des écoles techniques de formation et d’instruction maritimes est fixée par arrété du ministre des transports. Art. 6. — Les écoles techniques de formation et d'instruction maritimes sont dirigées par un directeur nommé par arrété du ministre des transports. Il est assisté d'un sous-directeur des études et des stages et d’un sous-directeur administratif et financier, tous deux nommés par décision du ministre des transports. Le sous-directour des études et des stages et le sous- directeur administratif et financier sont choisis parmi Jes administrateurs répondant au profil de ces emplois. Art. 7. — Le directeur assure le fonctionnement et la gestion de I’école, agit au nom de cette derniére et fait exécuter toute opération correspondant a son objet et ce, dans Ia limite de ses prérogatives dévolues par le ministre des transports. Art, 8. — Le sous-directeur des études et des stages est chargé, sous l’autorité du directeur, de l’application des programmes ainsi que de l'organisation pédagogi- que des études, des stages, des travaux pratiques et des examens. Art. 9, — Le sous-directeur administratif et financier est chargé, sous Vautorité du directeur de l’école, dassurer la gestion administrative et comptable de Vécole. Il est chargé en outre, en cas d’absence ou dempéchement du directeur de l’école, de le rem- placer. Art. 10. — Un conseil pédagogique est institué auprés de chaque école technique de formation et d’instruction maritimes, il comprend : — le directeur de I’école, président, — le sous-directeur des études et des stages, — un représentant de Tautorité chargée de la fonction publique, — le sous-directeur administratif et financier, — le chef de service des transports de la wilaya d’implantation de l’école, — deux (2) enseignants de I’école, — deux (2) délégués, représentant les éléves. Art. 11. — Le conseil pédagogique est un organe consultatif. Il donne son avis sur toutes les questions relatives aux programmes, 4 l'enseignement et au déroulement de la scolarité. Il peut faire appel a toute personne compétente dans les domaines relevant de ses prérogatives et dont l’avis lui parait utile. Il peut aus siéger en tant que conseil de discipline. Les modi de fonctionnement seront fixées par décisions du ministre des transports. Art. 12, — Un conseil d’administration fonctionne auprés de chaque école de formation et d’instruction maritimes; il comprend : — le directeur de la marine marchande du ministre des transports ou son représentant, président, — le directeur de la planification et de la formation au ministére des transports, représentant le ministre des transports, — un représentant du ministre de l'éducation, — un représentant de Vautorité chargée de la fonction publique, — un représentant du ministre de économie, — deux (2) représentants des entreprises du secteur, — un représentant élu des personnels administratifs et techniques, — un représentant élu des enseignants, — un représentant élu des éléves. Le conseil d’administration peut appeler, en consul- tation, toute personne qu'il juge utile d’entendre. Le directeur de I’école assiste aux réunions avec voix consultative et assure le secrétariat du conseil. Art. 13. — La durée du mandat des membres désignés en raison de leurs fonctions cesse avec celles-ci. En cas de vacance d’un siége par démission, décés ou toute autre cause, le nouveau membre achéve la période du mandat de son prédécesseur. Le mandat des membres, autres que ceux nommés en raison de leur fonction, est prévu pour une période de deux ans. 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N¢ 23 677 Les membres du conseil d'administration sont dési- gnés par arrété du ministre des transports sur proposi- tion de l'autorité dont ils relevent. Art. 14, — Le conseil d'administration se réunit, sur convocation de son président, une fois par trimestre en session ordinaire. Il peut se réunir, en session extraor- dinaire a la demande soit de son président, soit du tiers de ses membres. Le président fixe ordre du jour des réunions, sur proposition du directeur de I'école. Le conseil d’administration ne peut délibérer valablement que si la moitié, au moins, de ses membres sont présents a la séance. ‘A défaut de ce quorum, une nouvelle réunion a liew @ Tissue d'un délai de huit jours; le conseil administration peut alors délibérer valablement quel que soit le nombre de ses membres présents. Art. 15. — Le conseil d’administration assure, par ses délibérations, l’administration de I’école. Il délibére notamment sur : . — le réglement intérieur de I’école, — les budgets et comptes de I’école, — les acquisitions, ventes ou loc: nécessaires au fonctionnement de I’ — lacceptation des dons et legs, — le rapport annuel présenté par le directeur de Yécole. Art. 16. — Les délibérations relatives & organisation de l’école sont soumises a l'approbation du ministre des transports. Cette: approbation doit intervenir, au plus tard, un mois aprés la transmission du dossier de délibération. Les décisions sont prises a la majorité simple des membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du président ost prépondérante. Les délibérations sont constatées aux moyens de procés-verbaux inscrits sur un registre spécial et signés par le président et le secrétaire de séance. Chapitre 3 Dispositions financiéres Art. 17. — Le budget de I’école, établi par exercice annuel commencant le 1* janvier, comporte un titre de ressources et un titre de dépenses : 1°) les ressources comprennent : — les ressources d’équipement et de fonctionnement allouges par I'Etat, les collectivités ou organismes publics, — le produit des recettes et de linternat éventuelle- ment, — les dons et legs d’Etat ou d’organismes, — les recettes diverses, 2) les dépenses comprennent : — les .dépenses de fonctionnement y compris les allocations des éléves et les frais de stage, — les dépenses d’équipement, — les dépenses nécessaires a la réalisation des objectifs de lécole et a la sauvegarde de son patri- moine, — les rémunérations des personnels de I’école. Art. 18, — Le budget, est préparé par le directeur et soumis aux délibératichs du conseil d’administration. Le budget, adopté par le conseil d’administration, est soumis pour approbation, au ministre des transports et ‘au ministre chargé des finances, au moins quatre mois avant la cloture de l'exercice budgétaire en cours. Si approbation n’est pas intervenue au terme de ce délai, le directeur est autorisé, de plein droit, & engager les dépenses nécessaires au fonctionnement de I’école, dans la limite des crédits correspondant au budget dament approuvé de I'exercice précédent. Art. 19. — En sa qualité d’ordonnateur, le directeur de I’école procéde a l’engagement et au mandatement des dépenses dans la limite des crédits prévus au budget et établit les titres de recettes de I’école. Il peut, sous sa responsabilité, déléguer sa signature au sous-directeur administratif et financier, aprés agrément par le conseil d’administration. Art, 20. — La tenue des écritures et le maniement des fonds sont confiés 4 un agent comptable soumis aux dispositions du décret n° 65-259 du 14 octobre 1965 fixant les obligations et les’ responsabilités des comptables et du décret n° 65-260 du 14 octobre 1965 fixant les conditions de nomination des comptables publics. Art. 21. — Le compte de gestion de I’école est établi par I’agent comptable. Il est soumis, par le directeur, au conseil d'administration avant le I* mai qui suit la cléture de lexercice, accompagné d'un rapport conte- nant tous les développements et explications sur la gestion de I’école pendant l'exercice considéré. Le compte de gestion, accompagné du rapport et du procés-verbal des délibérations correspondantes du conseil d’administration, est soumis au ministre des transports et au ministre chargé des finances aux fins approbation. Art. 22. — L'école technique de formation et d'instruction maritimes est soumise au contréle finan- cier de I'Etat, Le contréleur financier de I’école désigné par le ministre de l'économie, exerce sa mission conformément a la réglementation en vigueur. Art. 23. — Le présent décret sera publié Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990 Mouloud HAMROUCHE. FF __— 678 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 Décret exécutif n° 90-167 du 2 juin 1990 portant transformation de V’école de formation techni- que de pécheurs de Béjain et transfert de tutelle. Le Chef du Gouvernement, Sur le rapport conjoint du ministre des transports et du ministre de I’équipement ; ‘Vu la Constitution, notamment son article 81 (alinéa a: . Vu 'ordonnance n° 76-80 du 23 octobre 1976 portant code maritime ; Vu la loi n° 84-16 du 30 juin 1984 relative au domaine national ; Vu le décret n° 81-364 du 19 décembre 1981 portant i école de formation technique de pé- Vu le décret n° 87-131 du 26 mai 1987 relatif aux modalités de gestion et d’administration du domaine particulier et du domaine public de I'Etat ; Vu le décret exécutif n° 89-165 du 19 aodt 1989 fixant - les attributions du ministre des transports ; Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; ‘Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; ‘Vu le décret exécutif n° 90-166 du 2 juin 1990 portant tut-type des écoles techniques de formation et instruction maritimes. Décrate : Article 1*. — L’école de formation technique de pécheurs de Béjaia par abréviation « EFTP - Béj précédemment régie par les dispositions du décret n’ 81-364 du 19 décembre 1981 susvisé, est désormais régie par celles du décret n° 90-166 du 2 juin 1990 portant statut-type des écoles techniques de formation et d'instruction maritimes. A ce titre, I’école indiquée prend la dénomination d’école technique de formation et d’instruction mari- times de Béjaia par abréviation « ETFIM - Béjaia ». Art. 2, — L’école technique de formation et d’instruction maritimes de Béjaia est chargée d’assurer la formation, le perfectionnement et le recyclage des gens de mer et des personnels techniques maritimes et portuaires d’exécution et de maitrise dans les filiéres « pont » et « machine » conformément aux dispositions du décret n° 75-86 du 24 juillet 1975 fixant les titres et brevets de la marine marchande, modifié et du décret n° 75-87 du 24 juillet 1975 portant organisation de Yenseignement maritime, modifié et complété. Elle est, en outre, chargée de l'instruction des personnels d’exécution en matiére de sécurité et de mission de documentation et de diffusion dans le domaine de la marine marchande. Art. 3. — Pour le respect des dispositions ci-dessus, Pécole technique de formation et d'instruction mari- times est placée sous la tutelle du ministre des transports. Art. 4. — Sont abrogées les dispositions du décret n° 81-364 du 19 décembre 1981 susvisé. Art. 5. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. . : Fait & Alger, le 2 juin 1990, Mouloud HAMROUCHE. on Décret ‘exécutif n° 90-168 du 2 juin 1990 portant transformation de P’école de formation techni- que de pécheurs de Mostaganem et transfert de tutelle. Le Chef du Gouvernement, , Sur le rapport conjoint du ministre des transports et du ministre de 'équipement ; Vu la Constitution, notamment son article 81 (alinéa 4) + ‘Vu l'ordonnance n° 76-80 du 23 octobre 1976 portant code maritime ; Vu la loi n° 84-16 du 30 juin 1984 relative au domaine national ; Vu le décret n° 82-108 du 13 mars 1982 portant création d'une école de formation technique de pé- cheurs & Mostaganem (E.F.T.P de Mostaganem ) ; Vu le décret n° 87-131 du 26 mai 1987 relatif aux modalités de gestion et d’administration du domaine particulier et du domaine public de I'Etat ; Vu le décret exécutif n° 89-165 du 19 aodt 1989 fixant les attributions du ministre des transports ; ‘Vu le décret présidentiel n° 89-171 du 9 septembre 1989 portant nomination du Chef du Gouvernement ; ‘Vu le décret présidentiel n° 89-178 du 16 septembre 1989 portant nomination des membres du Gouverne- ment ; 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N: 23 ee 679 Vu le décret exécutif n° 90-166 du 2 juin 1990 portant statut-type des écoles techniques de formation et d'instruction maritimes. Décrate : Article 1". — L’école de formation technique de pécheurs de Mostaganem, par abréviation « EFTP — Mostaganem » précédemment régie par les disposi- tions du décret n° 82-108 du 13 mars 1982 susvisé, est désormais régie par celles du décret n° 90-166 du 2 juin 1990 portant statut-type des écoles techniques de formation et dinstruction maritimes. A ce titre, l’école indiquée prend la dénomination d'école technique de formation et d’instruction mari- times de Mostaganem, par abréviation « ETFIM— Mostaganem », Art. 2. — L'école technique de formation et d'instruction maritimes de Mostaganem est chargée dassurer la formation, le perfectionnement et le recyclage des gens de mer et des personnels techniques maritimes et portuaires d’exécution et de maitrise dans les filiéres « pont » et « machine », conformément aux dispositions du décret n° 75-86 du 24 juillet 1975 fixant les titres et brevets de la marine marchande, modifié, et du décret n° 75-87 du 24 juillet 1975 portant organisa- tion de 'enseignement maritime, modifié et complété. Elle est, en outre, chargée de Vinstruction des personnels d’exécution en matiére de sécurité et de mission de dacumentation et de diffusion dans le domaine de la marine marchande, Art. 3. — Pour le respect des dispositions ci-dessus, Vécole technique de formation et d’instruction muri- times est placée sous la tutelle du ministre des transports. Art. 4. — Sont abrogées les dispositions du décret n° 82-108 du 13 mars 1982 susvisé, Art. 5. — le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE. ———— Décret exécutif n° 90-169 du 2 juin 1990 portant ‘augmentation du montant de la bourse. Le Chef du Gouvernement, ” Sur le rapport conjoint du ministre des affaires sociales et du ministre délégué aux universités, Vu la Constitution, notamment ses articles 81-4° et 116-2"; Vu Vordonnance n° 71-78 du 3 décembre 1971 fixant les conditions d’attribution de bourses, de présalaires et de traitements de stage ; ‘Vu le décret n° 71-286 du 3 décembre 1971 relatif aux conditions d’attribution de bourses aux éléves et étudiants des universités, des instituts et des grandes écoles, modifié par les décrets n° 74-102 du 13 mai 1974 et 74-242 du 22 novembre 1974 ; Vu le décret n° 80-85 du 15 mars 1980 portant augmentation de 20 % des taux mensuels des bourses et des présalaires. Décréte Article 1". — Le montant mensuel de attribuée aux étudiants des universités, des in: des grandes écoles relevant du ministre délégué aux universités est fixé a six cents dinars (600,00 DA). Art. 2. — Les dispositions du présent décret sont applicables & compter du I~ avril 1990. Art, 3, — Toutes dispositions contraires a celles du présent décret sont abrogées. Art. 4. — Le présent décret sera publié au journal, officiel de 1a République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 2 juin 1990. Mouloud HAMROUCHE. a Décret exécutif n° 90-170 du 2 juin 1990 fixant les conditions d’attribution des bourses et le mon- tant des bourses. Le Chef du Gouvernement, Sur rapport des ministres de l'économie, de 'édu- cation, des affaires sociales et du ministre délégué aux universités, ‘Vu la Constitution, notamment son article 81-4 Vu Vordonnance: n° 67-235 du 9 novembre 1967 portant création des établissements d’enseignement primaire avec internat dans les départements des Oasis, de la Saoura et de Saida ; . Vu T'ordonnance n° 69-106 du 26 décembre 1969 portant création des instituts de technologie, modifiée par l'ordonnance n° 70-78 du 11 novembre 1970; ‘Vu l'ordonnance n° 71-78 du 3 décembre 1971 fixant les conditions d’ attribution de bourses, de présalaires et de traitements de stage ; Vu Vordonnance n° 76-35 du 16 avril 1976 portant organisation de l'éducation et de la formation ; Vu le décret n* 71-286 du 3 décembre 1971 relatif aux conditions d’attribution de bourses aux éléves et étudiants des universités, des instituts et des grandes écoles, modifié par les décrets n° 74-102 du 13 mai 1974 et 74-242 du 22 novembre 1974 ; a 680 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 Vu le décret n° 80-85 du 15 mars 1980 portant augmentation de 20% des taux mensuels des bourses et des présala Vu le décret n° 83-363 du 28 miai 1983 relatif a Yexercice de Ia tutelle pédagodique sur les établisse- ments de formation supérieure ; Vu le décret n° 83-572 du 15 octobre 1983 portant organisation et sanction de la formation professionrielle dispensée par les centres de formation professionnelle et de l'apprentissage ; Vu le décret n° 85-243 du 1° octobre 1985 portant statut-type des instituts nationaux de formation supé- rieure ; Vu le décret n° 87-70 du 17 mars 1987 portant ‘organisation de la post-graduation ; Vu le décret n° 88-90 du 3 mai 1988 portant organisation des stages en milieu professionnel a Tintention des étudiants ; Vu le décret n° 88-156 du 2 aodt 1988 fixant les conditions d’attribution des présalaires ; Vu le décret n° 88-157 du 2 aodt 1988 fixant le montant des présalaires ; Vu le décret exécutif n° 90-46 du 30 janvier 1990 portant fixation du salaire national minimum garanti ; Vu le décret exécutif n° 90-169 du 2 juin 1990 portant augmentation du montant de la bourse. Décrate : Article 1". — Le présent décret a pour objet de fixer les conditions et les modalités d’attribution des bourses ainsi que le montant des bourses servies aux éléves, aux stagiaires et aux étudiants des établissements publics d'enseignement et de formation. Chapitre 1 Dispositions communes , Art. 2. — La bourse est une allocation accordée par YEtat aux éléves, aux stagiaires et aux étudiants, régulidrement inscrits dans des établissements publics d’enseignement et de formation, en vue de couvrir en partie leurs frais d'études ou de compléter leurs moyens d’existence. Art. 3. — Est considéré, dans le sens du présent décret, comme : — «élave », toute personne suivant réguligrement, & temps plein, l’enseignement dans une école fondamen- tale ou dans un établissement d’enseignement secon- daire ; — «stagiaire », toute personne suivant régulidre- ment, & temps plein, une formation professionnelle dans un établissement public de formation ; — «étudiant », toute personne suivant régulitre- ment, & temps plein, un cycle d’enseignement ou de formation dont le niveau d’accés requis est le baccalau- riat de enseignement secondaire ou un titre reconnu équivalent, ou celui de la troisitme année d'en- seignement secondaire aprés concours ; — «enfant a charge », tout enfant qui est ala charge de ses parents au sens de la Iégislation fiscale. Art. 4, — La bourse est accordée pour la durée du cycle d'études ou de formation. Elle est versée mensuellement ou trimestriellement & terme échu, a l'exception de la bourse d’équipement qui fait Vobjet d’un versement unique en début de cycle d'études ou de formation. Art. 5. — La bourse est attribuée en fonction des revenus des parenis et des résultats du travail du bénéficiaire. Il est tenu compte également, dans le cas de V’éducation et de la formation professionnelle, du nombre d’enfants charge. Les modalités de justification des revenus visés & Valinga ci-dessus sont définies par arrété du ministre chargé des finances. Art. 6. — Le ministére de tutelle concerné peut faire procéder, & tout moment, aux enquétes nécessaires en vue de vérifier la sincérité des renseignements fournis & Yappui de la demande de bourse. En cas de fausse déclaration, la bourse est définitive- ment supprimée, sans préjudice des poursuites judi- ciaires qui peuvent étre engagées contre leur auteur. Art. 7. — Le bénéfice de la bourse est reconduit en faveur de tout éléve, stagiaire ou étudiant dont les résultats sont jugés satisfaisants. Art. 8. — Le bénéfice de la bourse est suspendu en cas de faute disciplinaire grave ou de redoublement. Toutefois, en cas de redoublement, le bénéfice de Ja bourse peut étre reconduit une seule fois durant le cycle d'études ou de formation. Art. 9. — Les conditions de mise en oeuvre des dispositions des articles 7 et 8 du présent décret font Yobjet d'un arrété du ministre de tutelle concerné. Art. 10. — La bourse est exclusive de toute allocation de quelque nature que ce soit, sauf exceptions prévues par la réglementation en vigueur. Toute infraction & cette disposition entraine 1a suppression définitive du bénéfice de la bourse et le remboursement des sommes inddment perques. 6 juin 1990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 681 Art. 11. — Les absences non justifiées aux cours, aux séances de travaux pratiques ou dirigés et aux stages pratiques peuvent entrainer des retenues sur le mon- tant de la bourse dans les conditions fixées par arrété du ministre de tutelle concerné. Art. 12, — Des commissions de recours, dont la composition, Vorganisation et le fonctionnement sont fixés par arrété du ministre de tutelle concerné, sont chargées d’examiner les réclamations relatives a attribution des bourses. Chapitre 2 Bourses des cycles d’enseignement fondamental et secondaire et de formation professionnelle Art. 13. — Il peut étre attribué aux éléves du troisiéme cycle de l'enseignement fondamental, de Venseignement secondaire et de la formation profes- sionnelle soit : — une bourse d'internat destinée A couvrir, en tout ou.en partie, les frais d'internat ; cette bourse est attribuée de plein droit aux éléves fréquentant les établissements d’enseignement avec internat des pre- mier et deuxiéme cycles de I'école fondamentale prévus par Vordonnance n° 67-235 du 9 novembre 1967 susvisée ; — une bourse de demi-pension destinée a couvrir, en tout ou en partie, les frais de demi-pension ; — une bourse d’équipement destinée @ couvrir, en tout ou en partie, durant tout le cycle d’études ou de formation, les frais de premier équipement des éléves et des stagiaires poursuivant un enseignement techi que ou une formation professionnelle dans les spéciali tés dont la liste est fixée par arrété conjoint du ministre chargé des finances et du ministre de tutelle concerné. Art. 14. — Les bourses d’internat et de demi-pension Beuvent étre attribuées aux élaves et stagiaires dont les Parents justifient d’un revenu mensuel net cumulé tor ‘ou égal & deux fois et demie (2,5 fois) le salaire tional minimum garanti. Le montant de la bourse est réduit de 30 % pour les es et les stagiaires dont les parents disposent d’un venu mensuel net cumulé compris entre deux et demie (2,5) et trois (3) fois le salaire national minimum garanti. Ces seuils sont majorés de mille dinars (1.000 DA) par an et par enfant charge a partir du deuxiéme enfant sans que cette majoration puisse excéder trois mille dinars (3.000 DA). Art. 15. — Le montant de la bourse attribuée aux élaves des enseignements fondamental et secondaire et aux stagiaires de la formation professionnelle est fixé — bourse d’internat : 1.296 DA par année scolaire, — bourse de demi-pension: 648 DA par année scolaire, — bourse d’équipement : 300 DA pour le cycle complet d’enseignement technique ou de formation professionnelle. Chapitre 3 Art. 16. — Il peut étre attribué : — une bourse pour V’étudiant en graduation ou en formation supérieure, — une allocation d'études et de recherche pour Vétudiant inscrit en post-graduation. Art. 17, — La bourse peut étre attribuée a tout étudiant —poursuivant réguligrement un cycle d’enseignement ou de formation supérieurs dans un établissement public et dont les parents justifient d’un revenu mensuel net cumulé inférieur ou égal a huit (8) fois le salaire national minimum garanti. Art. 18. — Le montant mensuel de la bourse attribuée aux étudiants inscrits en graduation ou en formation supérieure est fixé comme suit : — 300 DA/mois lorsque la durée de la formation est inférieure ou égale & 12 mois ; — 400 DA/mois lorsque la durée de la formation est supérieure & 12 mois et inférieure & 30 mois ; — 600 DA/mois lorsque la durée de la formation est égele ou supérieure & 30 moi: Art. 19. — L’allocation d’études et ‘de recherche prévue a l'article 16 ci-dessus, peut étre attribuée aux étudiants inscrits en post-graduation dans les établisse- ments publics d’enseignement et de formation supé- rieurs. Un arrété conjoint du ministre chargé des finances et du ministre chargé de l’enseignement supérieur fixera les conditions d’attribution et le montant de cette allocation. Chapitre 4 Gratifications d’encouragement Art. 20. — Des gratifications exceptionnelles d'encouragement peuvent étre accordées aux éléves, aux stagiaires et aux étudiants méritants qui se sont distingués par des résultats ou des travaux particuliers. Un arrété conjoint du ministre chargé des finances et du ministre de tutelle concerné fixera les conditions d’attribution de ces gratifications. rr JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 i 1990 Chapitre 5 Dispositions finales Art. 21. — Les dispositions du présent décret sont applicables aux élaves, stagiaires et étudiants admis en formation & compter de la rentrée scolaire et universi- taire 1990/1991. Art. 22. — Sont abrogées toutes dispositions contraires a celles du présent décret notamment celles du titre I de Pordonnance n° 71-78 du 3 décembre 1971 et ensemble des textes pris pour son application, ainsi que celles des décrets n* 88-156 et 88-157 du 2 aodt 1988 susvisés. Toutefois, les présalaires continueront d’étre servis, en application de cette ordonnance, aux stagiaires et aux étudiants en cours de formation avant septembre 1990. Art. 23. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait & Alger, le 2 juin 1990. ° Mouloud HAMROUCHE. $$» DECISIONS INDIVIDUELLES Décret présidentiel du 21 novembre 1989 mettant fin aux fonctions d’un secrétaire d’Etat. Le Président de la République, ‘Vu la Constitution, notamment son article 74 (3° et 6); Vu le décret présidentiel du 20 mars 1989 portant nomination de M. Abdelaziz Khellef, en qualité de secrétaire d’Etat auprés du ministre des affaires étran- geres, chargé des affaires maghrebines. Décréte : Article 1“. — Il est mis fin aux fonctions de secrétaire Etat auprés du ministre des affaires étran- geres, chargé des affaires maghrebines, exercées par M, Abdelaziz Khellef, appelé & exercer une autre fonction. Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Fait a Alger, le 21 novembre 19% Chadli BENDJEDID. a Décret présidentiel du 21 novembre 1989 portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Ia République algérienne démocratique et populaire. Par décret présidentiel du 21 novembre 1989 M. Abdelaziz Khellef est nommé ambassadeur extraor- dinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprés de la République tunisienne & Tunis Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux fonctions du directeur général de Ventreprise nationale de télévision. Par décret présidentiel du 6 mai 1990, il est mis fin aux fonctions de directeur général de l’entreprise nationale de télévision, exercées par M. Abdelkader Brahimi. ————»—_——— Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux fonctions du directeur général de Ventreprise nationale de radiodiffusion. Par _décret présidentiel du 6 mai 1990, il, est mis fin aux fonctions de directeur général de Tentreprise nationale de radiodiffusion, exercées par M. Abdelkaoui Boukabache. Décret présidentiel du 6 mai 1990 mettant fin aux, fonctions du directeur général de agence natio- nale tlégraphique « Algérie (AP.S.) Par décret présidentiel du 6 mai 1990, il est mis i aux fonctions de directeur général de l’agence nationale télégraphique « Algérie-Presse-Service » (A.P.S.) exer- cées par M. Belkacem Ahcéne Djaballah. Décret présidenticl du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de Pentreprise nationale de tlévision. Par décret présidentiel du 6 mai 1990, M. Abdou Bouziane est nommé directeur général de l'entreprise nationale de télévision. [EEE 6 juin. 1990 JOURNAL OFFICIEL DE EA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 683 Décret présidentiel du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de Ventreprise nationale de radiodiffusion. Par décret présidentiel du 6 mai 1990, M. Tahar Ouettar est nommé directeur général de I'entreprise nationale de radiodiffusion. —— ___ Décret présidentiel du 6 mai 1990 portant nomination du directeur général de Pagence nationale télé- ‘graphique « Algérie-Presse-Service » (A.P-S.). Par décret présidentiel du 6 mai 1990, M. Mohamed Hamdi est nommé directeur de I'agence nationale télégraphique « Algérie-Presse-Service ». (A.P.S.). Décret présidentiel du 26 mai 1890 mettant fin aux Par décret présidentiel du 26 mai 1990, il est mis fin aux fonctions d’ambassadeur extraordinaire et pléniop- tentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprés de I'Organisation des nations unies 4 Genave (Suisse), exercées par M. Messaoud Ait Chaalal, appelé a exercer une autre fonction, Décret présidentiel du 26 mai 1990 portant noming- tion du Conseiller aux affaires politiques auprés du Président de la République. Par décret présidentiel du 26 mai 1990, M. Messaoud Ait Chaalal est nommé conseiller aux affaires politiques auprés du Président de la République. 4» ARRETES, DECISIONS ET AVIS ——«—__ MINISTERE DE L’INTERIEUR ——«»——_ Arrété du 30 mai 1990 autorisant certains walis ‘@ avancer Ia date d’ouverture des scrutins pour Je renouvellement des assembiées populaires communales et de wilayas. Le ministre de l'intérieur, Vu la loi n° 89-13 du 7 aodt 1989, modifiée et complétée, portant loi électorale et notamment son article 27 ; ‘Vu la loi n° 90-09 du 7 avril 1990 relative a la wilaya ; Vu le décret présidentiel n° 90-76 du 7 mars 1990 Portant convocation du corps électoral pour le renou- lement des assemblées populaires communales et de yas. ‘Sur proposition du directeur des élections et des «illaires générales. Arréte : Art. I. — Les walis des wilayas d’Adrar, Laghouat, Biskra, Béchar, Tamanghasset, Tebessa, Djelfa, Saida, , Ouargla, El Bayadh, Illizi, Tindouf, El Oued, ‘Nadma et Ghardaia sont autorisés 4 avancer de soixante douze (72) heures, au maximum, la date d’ouverture des scrutins pour le renouvellement des assemblées populaires communales et de wilayas, dans les com- munes de leur wilaya dans lesquelles, pour des raisons matérielles liées a I’éloignement des bureaux de vote et 4 l’éparpillement des populations, les opérations de vote ne peuvent se dérouler en une seule journée. Art. 2. — Les arrétés pris en application des dispositions de article 1 ci-dessus fixent la liste des communes concernées; les dates retenues pour 'ou- verture du scrutin dans chacune d’elles, ainsi que le nombre de bureaux de vote. Ces arrétés sont publiés et affichés au plus tard cing (6) jours avant la date retenue pour ouverture du scrutin. Ampliation en est adressée au ministare de Vintérieur, Art. 3. — Le présent arrété sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, Fait a Alger, le 30 mai 1990. Mohamed Salah MOHAMMEDI. 6a JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 23 6 juin 1990 MINISTERE DE L’AGRICULTURE COUR DES COMPTES ——— —o— Arrété du 1 juin 1990 portant nomination d’un des comptes, par intérim, atiaché de cabinet du ministre de Pagri- culture. Par décision du 1* juin 1990 du pt — des comptes, M. Nacer Chambi est désigné en qualité de directeur des sérvices administratife, & la Cour des comptes, par intérim. _ .__ | _ Ladite décision cesse de produire tout effet juridique Par arrété du 1* juin 1990 du ministre de l’agri- | au plus tard 365 jours calendaires aprés sa publication culture, M. Aoumeur Benaicha est nommé attaché de | au Journal officiel de Ia République algérienne démo- cabinet du ministre de l'agriculture. cratique et populaire. AVIS L'imprimerie Officielle porte & la connaissance du public, la disponibilité d'une brochure reprenant la loi électorale actualisée jusqu’é Avril 1990 en langue nationale et sa traduction en langue francaise pour le prix unitaire de 29,00 D.A. Les personnes désireuses d’acquérir cette brochure sont priées d’adresser a I'Imprimerie Officielle un bon ou une lettre de commande, accompagné d’un chéque bancaire, CCP ou mandat lettre afin de réglement. En ce qui concerne la loi sur Ja commune, la loi sur la wilaya, la loi sur Vinformation, la loi sur la monnaie et le crédit et la loi sur les relations de + |} travail, leur parution sera portée a la connaissance du public par voie de pre Pour toute information complémentaire, prigre de nous contacter au téléphone n° 65.18.15, & 17. Poste : 211. 214 et 232. 7,9 et 13 Avenue Abdelkader Benbarek - Alger

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