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Adapté de la revue Arts et Métiers Magazine N'180, Sept. 1993, p.8-16 Geopolymer Institute Geopolymer Institute 1995 02100 SAINT-QUENTIN - France © ALLRIGTHS RESEAVED www geopolymer.org Desbétons antiquesaux géopolymeéres La création d'entreprise ne réside pas seulement dans la mise & disposition des compétences ou de produits donnés & I'instant approprié. Elle implique, le plus souvent, des natures particuligres de personages car la route, semée d’embiches, rend toujours le cheminement difficile. Si elles se rejoignent sur un certain nombre de qualités, comme la volonté ou I’esprit de finalité, ces personnes offrent une grande diversité par leur caractére ou les situations rencontrées. II nous a été donné de rencontrer le professeur Joseph Davidovits, et avoir A connatire I'itinéraire qui l’a conduit du chimiste des hauts polyméres organiques a celui de chimiste des polyméres minéraux. Le parcours ne manque pas d’originalité En 1970 a lieu horrible incendie du dancing «Cing/Sept», qui est la preuve cruellement administrée, que les matériaux de décoration de type polyester représentent un danger invraisemblable. A I’époque, Joseph Davidovits a en charge un laboratoire de recherches textiles & Saint-Quentin. Dans son activité, il a déja été confronté & plusieurs reprises au danger @'inflammabilité lié au port des blouses, ‘et des bas Nylon, responsable de plusieurs accidents graves en entreprise. Devant cette situation, il est devenu impératif d’installer sur le marché des matériaux ininflammables. Dans l'industrie chimique tout le monde savait que cela était possible grce 4 introduction de phosphines dans la chaine. Or, les phosphines constituent des produits toxiques qu’il n’est pas concevable d’utiliser, sachant que leur emploi reviendrait a remplacer un mal par un autre. Dans les incendies, ce n'est pas la flamme qui est Ja plus dangereuse, mais bien plutat le dégagement de fumées toxiques. Joseph Davidovits décide de se lancer activement dans cette réflexion et crée sa propre société en 1972. DOCTE LAN GAGE OBLIGE Tout le probléme est de parvenir a réaliser des matiéres plastiques qui ne brdlent pas et qui ne fassent done pas appel a des produits carbonés. La solution est "utiliser des éléments minéraux, telle la silice, Mais il faut surmonter une difficulté, celle d’effectuer I’ opération de transformation a basse température. C’est ainsi, explique Joseph Davidovits, queI’on a découvert qu’il existait des réactions minérales tout fait similaires a certaines réactions de chimie organique. Cette constatation a conduit aux premiéres applications qui reposaient sur la transformation des argiles & basse température et qui ont notamment abouti A une réalisation intéressante. II s’agissait de panneaux particules ininflammables. Leur utilisation aurait sans doute pu éviter le désastre de l'incendie du CES Edouard-Pailleron & Paris. La société Saint-Gobain, vivement intéressée par ce produit, avait d’ ailleurs programmé une ligne complete de fabrication de prototypes. Un marché important existait. Mais le choc pétrolier, issu des événements de 1973 remet tout en question, La crise arréte net le développement du produit, au point que Joseph Davidovits doit licencier son personnel. Et il se retrouve seul. Il s’agit de repenser l’affaire en analysant les erreurs commises. L'idée s'impose de «changer de systéme> et de s’orienter vers des applications page @Sepasser del'art du feu ‘Adapt de la revue Arts et Métiers MagazineN°180, Sept. 1993, p. 8-16, pointues. Dans ce domaine, les géopolyméres ont un réle a jouer. En Lobjectifiitial des re- cherches entreprises par le Pr Joseph polysialate cynonyme de] effet, ces résines minérales, qui sont des silico- aluminates, ont la propriété d’étre des liants, Davidovits sur des matériaux du ype «géopolymere était de pro- poser une alternative aux poly- ‘meres quant dla faclité de mise enocuvre, Eneffet, le succes des ‘matieres plastiques est grande- ‘ment redevable, dans leur élabo- ration, au peu d’exigence du ni- vveau de température, Point n'est besoin de passer par la phase ignée des tres hautes températu- ves qui caractérise aussi bien la métallurgie que la fabrication des céramiques, des températu- res de moins de la centaine de degrés Celsius étant suffisantes. En substituant des éléments mi- néraue, tels des silico-alumina- tes de sodium ou de potassium, capables de supporter une température de 1000 4 2000°C. Ce point étant acquis, il reste & trouver les débouchés particuliers. «Dans mon esprit, fait remarquer Joseph Davidovits, je pensais montrer A la communauté technologique I’intérét de développer une nouvelle branche de la chimie minérale. Mais curieusement, ce ne sont pas les applications potentielles qui ont retenu attention, mais bien le retour, pour le moins trivial, au travail de l'argile, méme s'il s’agissait, en l’occurrence, d’une retransformation intelligente.» Un mur d’incompréhension s’est aussit6t élevé. emprise de la haute technologie sur les esprits est telle qu'elle Glimine de la réflexion tout ce qui peut s’apparenter A un processus involutif. L’argile n’intéresse plus. Le fait d’en refaire n’ entre pas dans une démarche, dite noble. Sa promotion ne pouvait, dans ce cas, donner accés a la crédibilité. D’ou l’amére considération de notre interlocuteur constatant que les doctes de Moliére continuent de sévir dans la société moderne et qu'il faut done ne pas manquer de leur aménager le docte langage qui leur convient. «J’ai donc banni de mon vocabulaire, poursuit- ‘aux composés organi- [ APolyialate;grandechainemoleculare]| il, le terme argile trop enfermé dans la ques, le géopolymeresse | composée de siticium, doxygéne et | connotation de tuile. J°ai alors parlé de résente au plan de ta ) #'alumine. Il forme lun des principaux | Holysialates, Et j'ai fait des conférences.» ‘mise en oeuvre comme | composants de aril. ‘un polymere minéral. | A Polyméreminésal: le polyméreestune De cette origine, ilpos- | trés longue chaine d'atores qui se 1&- séde naturellement une | Pe. |! et composé ici principalement | thermique des polyméres mi soit de silicium soit de phosphor résistance au feu excep- La premiére de ces interventions a lieu & Stockholm en 1976. Elle traite de la «stabilité éraux (par opposition aux polyméres organiques)». Mais tionnelle qui permet des | A Polymire organique: longue chaine | o*¢st en 1979, A Los Angeles, qu’il est récllement ‘applications dans la | ‘aomes composée de carbone d'azote, otection contre Vin. | Uorygene et Thydrogéne. On Vappelle | B aussi chaine carbonée, principale com- | d’ applications dans les textiles renforcés, Joseph porant des étres vivants, des plants, pé trol, mative plastique ccendie: cloisons, portes coupe-feu et, tout ré- ‘cemment, comme struc- ture de la famense | Conant mate atoodyméey es matériaux composites sont composes d'un tissu en fibre de verre, de carbone, Pour intéressants qu’ils apparaissent, les de graphite, ete. et le iant qui ser | traya s loin d°é é dans son Elaboration le | See ce Vent Wl se" S| travaux sont alors loin d’étre achevés. Il n le géopolyméresert de matrice & un boite noire» embar- 4quée dans les avions. Si géopolymére n'a pas fait référence aux géopolyméres. S’agissant Davidovits introduit, en effet, la notion nouvelle d'une matrice géopolymére, en mettant en évidence la stabilité thermique des fibres textiles. tat pas encore possible de réaliser des composites besoin du feu, parfois le | matérau compose Amatrice géopolymére, Néanmoins et c'est li feu peut le rendre indis- ppensable ! ‘Application sfutures Les résines géopolymeres n'en sont qu'a V'aube de leur appli- que se manifeste Ta nécessité pour l'innovateur de faire connaitre ses réalisations- cette propriété de stabilité thermique des géopolyméres intéresse. Bt elle intéresse en particulier Dassault, ce qui oriente alors la recherche de I’équipe de Joseph Davidovits vers le secteur aéronautique. Dans un premier temps (1980), cette cation, en particulier xT hermoplastique: Matériau qui] propriété de stabilité thermique est utilisée dans dans te domaine de ta | deforave parla chaleur pour lui donner haute technologie. ya | une forme partielée fe, acer A00°C, la transformation des thermoplastiques. bien des moules pour | PVC a 180°C, Nylon 4 250°C, le verrea] L’extension est alors opérée en vue de réaliser {former des composants | 800°C. le polystyrene 90°C...) le formage des aluminiums super-plastiques pour ‘aéronautiques en alliages de ti- ane et d’aluminium qui sont réa- lisées en géopolymeres, ou en- core, des louches de coulée qui sont en contact permanent avec aluminium fondu sans se dé- grader. Mais la percée indus- Iesquels la gamme des températures est comprise entre 500 et 550°C. Actuellement, les essais concernent des outils travaillant entre 900 et 950°C et constitués en alliages de titane. Ces essais apparaissent prometteu Ces produits tenus informés des tendances, des évolutions, des nouveaux produits. Chaque année, ils consacrent une partie de leur emploi du temps & des déplacements outre-Atlantique -souvent en Floride et en Californie aux fins de participer 4 des conférences ou A des colloques dans leur domaine. C’est 14 une vue indirecte, fort subtile des Américains sur le développement des travaux des Européens. SAVOIR MESURER SON AVANCE ‘Tout chef d'entreprise, disposant d’un matériau haute valeur ajoutée, prétendument appelé A un grand avenir, ne peut cependant attendre qu’il soit un jour couronné par le succés. Il faut trouver d’ autres chevaux de bataille, surtout lorsqu’un produit est spécifiquement ciblé comme V’était ce matériau géopolymére orienté vers Vindustrie aéronautique. Il s’agissait, par conséquent, explique Joseph Davidovits, d’étudier les différentes possibilités de ces polyméres minéraux. La différence avec les polymeres organiques (PVC, polycrylates...) réside, rappelons-le, dans I'absence d'une chaine carbonée. Cela permet, sur le et ses propriétés méca- [AC jesucrecriall¢exen] Plan industriel, de passer par une chimie de niques sont lus élevées. | fat une poudre grossire tandis que le | synthése qui met en oeuvre les silico-aluminates Si la proportion de | caramel forme unbloc homogéne beat» | de sodium ou de potassium. L’opération de s inate devient | Coup plus dificil casser qu'un morceau um ite a ilico-aluminate devient on in ie aaltaton dun materiaa | Cristallisation est ainsi évitée. Il est possible, & letend fragile carildevient granuleux. | partir de la, d'obtenir de la résine mais également notable avec, en plus, la présence d'autres élé- ‘ments comme des oxydes dalu- ‘minium, de fer, de manganese, un liant et un ciment. Les ciments sont précisément l’option choisie par Joseph page ‘ete., on obtient un ciment. Les propriétés mécaniques suivront ainsi une sorte de loi des mélan- ges, en fonction de la nature et de a proportion des différents éléments Les pouzzolanes, produits natu- rels d'origine volcanique, sont principalement composées d’oxydes d’aluminium, de fer et de slicium et présentent naturel- lement des propriétés hydrauli- ques, ce qui explique la péren- rnité des monuments que les Ro- mains construisirent avec du ‘mortier contenant des pouzzola- nes du Vésuve! Ces propriétés se retrouvent en cealcinant de Uargile ou avec les ccendres volantes recueillies dans les centrales thermiques fonc- tionnant au charbon. $Si... Au jeu des suppositions, Valter- native vraisemblable au dérow- lement réel de I'histoire donne arfois des résultats surprenants, surtout en partantd’événements ‘apparemment anodins. Ainsi, supposons que Vabbaye de Cluny ait été construiteen moel- Tons ow en briques liés aw mor- tier plutat qu’en pierres appa- reillées; elle n’aurait sans doute pas été démantelée apres la Ré- volution de 1789, ces matériauex de peude valeur ne suscitant pas la méme convoitise que la pierre de taille. Depuis le déctin de la Grece antique, ila éé vérifié que toute construction monolithique, ‘que se soit des colonnes en mar- bre ou des blocs équarris est une ‘carriére potentielle! Mais pour batir un édifice con- séquent avec des moellons, il ‘aurait fallu disposer d’vn tiant plus résistant que la chawx aé- riennede ! époque et les mortiers de qualité dont disposaient les Romains depuis pourtant plus de mille ans étaient inconnus en ‘Adapté de la revue Arts et Métiers Magazine N° 180, Sept. 1993, p.8-16 Davidovits. Et, comme I’innovateur recherche toujours l'innovation, il s’est done agi, pour lui, d’innover. Les recherches, dés 1988, se sont orientées vers de nouvelles gammes de ciments. Deux axes ont été retenus, A savoir les «nouveaux ciments» et le «stockage des déchets toxiques et radioactifen. ‘Commengons parle stockage de ces déchets toxiques et radioactifs. Il faut auparavant noter que Joseph Davidovits et son équipe ont développé aux Etats-Unis un type de ciment aux caractéristiques tout & fait particuliéres. Ce ciment, notamment utilisé par I'US Air Force, permet de construire en trés peu de temps une piste d’ aviation puisqu’un Boeing peut y_atterrir quatre heures aprés qu’ elle ait été réalisée. Il est apparu que ces caractéristiques pouvaient déboucher sur d'autres types d'utilisation et notamment sur Ie stockage des déchets toxiques et radioactif’s. Un tel ciment peut méme 9 représenter un matériau idéal pour le confinement Along terme de tous les métaux lourds, puisqu’il revient & reconstituer une roche naturelle, constate Joseph. Davidovits, est qu'une nouvelle fois le produit, était trop en avance sur le besoin ressenti.« En ‘é 1987, deux pays, uniquement, s*intéressaient & ce type de probleme : le Canada et la Suade. Ce n'est done pas aux Etats-unis od je me trouvais, poursuit-il, que j'ai pu réaliser les essais mais au Canada. Encore m’a-t-il fallu aprement négocier, afin d’ effectuer ces essais, griice auxquels apporter la preuve que la technique mise en oeuvre permettait de piéger effectivement les matériaux toxiques tel le mercure. J'ai pu finalement disposer d’un laboratoire A Toronto et trouver un interlocuteur & Ottawa». Ce ne sont pas les résultats des essais qui ont été considérés, mais le prix A consentir. Et, le prix du matériau s’étant avéré trop cher, ce type de stockage n'a pas été retenu, TI faut dire qu’en 1987, l'environnement n’était pas au centre des préoccupations. Les «Verts» n’ étaient pas alors électoralement courtisés par les partis politiques en place En fait, poursuit Joseph Davidovits, c'est 1A le grand pari de Vinnovateur. Il faut savoir innover en prenant une avance, qui retienne Vintérét de Vutilisateur sans pour autant qu'elle soit trop importante. Sinon, elle fait fonction de frein, L'intérét suscité est annulé par l'absence de référence, Il en résulte une inquiétude. Le produit sera--il fiable? Ne va-til pas nécessiter de modifier mon comportement d’ utilisateur ? Ne vaut-il pas mieux attendre qu'un produit concurrent apparaisse qui profitera des imperfections du premier? A ces questions s’ajoutent des données imprévisibles de nature économique aussi bien que sociologique (telle cette brutale percée politique des Verts). Avec les nouveaux ciments géopolyméres, Joseph Davidovits dispose cette fois d'un matériau tout & fait adapté au marché, Il faut Bourgogne. Etpourtant “ACalciner du carbonate de calcium: i rappeler, a cet égard, que la fabrication du ciment ‘en Van 532, UEglise | agit en fal de brler du cleaie. Cela | traditionnel (type Portland) implique decalciner Sainte-Sophie de Cons- | donne de \a chaux. Si on ajoute de 'eau| du carbonate de calcium. Il en résulte tantinople fut baie se- | la chaux on obtient a base de tous les lon cette technique, | mortiers depuis 10000 as Vapparition d’oxyde de calcium assorti d'un ‘comme la eathédrale de Trevas {e fut également. Cest en essayant de retrowver dégagement de gaz carbonique. A faible quantité, cela ne constitue pas un probléme majeur. Il en est différemment lorsque ce dégagement prend une dimension planétaire. Et c’est bien ce qui se Adapté de la revue Arts et Métiers Magazine N°180, Sept. 1993, p.8-16 page -5- des liants du niveau de ceux em- passe actuellement, eu égard 4 l’explosion actuelle des besoins ee Se mondiaux en ciment et en béton. pea eee cera Le premier acte de l’industrialisation d’ un pays, de l’élévation nant des argiles de la région de duniveau de vie de sa population, se traduit par une active croissance Leeds pendant que Vicatessayaitles de Y'utilisation du béton pour la construction 4’ infrastructures. argiles grenobloises, mais plus de L}exemple de la Chine est significatif puisque sa production, qui se Cee aa en 1976, a quarante millions de tonnes atteints aujourd”hui deux cent cinquante millions de tonnes. @le pont de 5 “ Des pays comme inde, la Corée du Souillac ‘ Sud figurent parmi les tout premiers Apres sa sortie de VEcole producteurs mondiaux de méme, a un Perna i degré moindre, de Taiwan et de la a ere : Be Thailande. L'émission de gaz Pantiyall CRause4eq) fat figs carbonique, lige al'activité cimentiere, chargé de lancer un pont : Pegs est devenue par conséquent une source sur la Dordogne, aSouillac. de préoccupation, puisque participant Le peu de connaissances de fagon i énomé “ A SHE de fagon importante au phénoméne dont on disposait sur les "Structure granuleuse du ciment Portiand 4. . te mortiers en 1811, incita enrobant du sable, d'ou sa faiblesse car d'effet de serre. Si l’on se référe aux Vicat a entreprendre des re- tout n’est pas lié et compact. statistiques de développement, le cherches sur les liants aptes 4 la niveau de production mondiale, estimé 4 1,8 milliard de tonnes en construction ‘des ponts; ta partie. im- Van 2000, passerait, en 2015, 43,5 milliards de tonnes, ce qui situerait mergée de ces ouvrages nécessitant 14 yart de pollution -toutes activités humaines confondues- & 18%, impérativement um lant prise bo~ 1d des | lique Joseph Davidovits, I'intérét di draulique En 818, ilpubliaun ree 8 comprend d2s lors, explique Joseph Davidovits, 'intérét de ces rier ouvrage «Recherches expéri- nouveaux ciments & base de géopolyméres qui réduiraient dans une ‘mentales sur la chaux de construc- proportion de quelque 90%, l’émission de gaz carbonique liée & tion, les bétons et les mortiers». activité cimentiére. Une telle perspective rendrait pratiquement En ee wn second ouvrage me illimitée la production des ciments et béton dans le tiers-monde. Elle sr aisinces dcmell® viterait, également, les limitations drastiques que prévoient la aires» allatconstiuerla référence Communauté européenne et le Département d’Etat. du savoir, d'autant qu’en Angleterre, quatre ans DERANGEANTES auparavant, Joseph Aspdin : HYPOTHESES venait d'inventer le ciment Toute cette réfl 1 area pebed reed , oute cette réflexion sur les tun mélange anifciel d'ar- _ ciments, tient & préciser notre gile et de craie. interlocuteur, est partie en fait d’une interrogation sur la nature des mortiers utilités par les Egyptiens et les Romains. Le mystére de la résistance @le chainon manquant Les chaux aériennes ne ré- sistance sistent pas a 'épreuve die i m des mortiers n'est toujours pas élucidé, vonnt. tet majrié des DUUCUTE Tse et homogéne du ciment ‘ " temps. La majorité des éopolymere enrobant du sable. lI est C'est en définitive, le mystére des constructions qui dans le ginsi plus résistant ajouts qu'il faudrait parvenir & percer. eae a « Hant Quels sont donc les ingrédients qui, alliés & la chaux, ont pu conférer Comment eipliquer alors que cer 4 Matériau une telle solidité? L'interprétation habituelle est de dire tains édificesrésistent encoreetque u'il ‘agit d'un mortier a la chaux et de qualifier comme étant de le mortier est comparable en résis-

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