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DEUTSCHE AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN ZU BERLIN ( TEXTE UND UNTERSUCHUNGEN ZUR GESCHICHTE DER ALTCHRISTLICHEN LITERATUR — bEcROXDET von BAND 107 AKADEMIE-VERLAG + BERLIN 1970 NOV6 1979 % g ! LoLcaicar sews! STUDIA PATRISTICA VOL. X Papers presented to the Fifth International Conference on Patristic Studies held in Oxford 1967 Part I ionee, Critica, Philologica, Biblica, Historica, Liturgica et Ascetica Eaited by F. L. CROSS AKADEMIE-VERLAG - BERLIN 1970 Vormals Romlesion f0repdtati Rligtusguclehte: {ater der Arbston: Kut Trou Ctachtr dees andes: Walther Klee and Max Hauer ‘Medattoren dete Bandon: Gdatr Gloekmenn und Vinala Tees Foreword In Studia Patristica X and XI will be found a selection of the papers presented to the Fifth International Conference on Patristic Studies which met in Oxford from 18 to 23 September 1967. Volume XI will again contain a cumulative author index. Owing to the death of Dr. Cross in December 1968, it is my duty to express the gratitude which he felt to those who allowed their papers to be included in these volumes and my own apprecia- tion of the patience of many contributors to whom T have had to turn for help. Thanks are due to Dr. Kurt Trew and his assistants at the Berlin Academy for their 9 greatly increased by the absence of Dr. Cross’s gui assistance in correcting the proofs I am also indebted to the Rev. Dr. A. W. Adams, Mr. A. J. Krailsheimer, and Mr. David Belcher. ‘The Priory House, Christ Church, Oxford. 11 May 1900 E. A. Livixesrons, ‘Table of Contents Part [ I. Rditiones Iustrated by the Manuscripts of ‘Towards a Text of Tyconius RE. Cannan 8. J, Woodstock, Ma. ‘he Putare of Cheyortom Stain ‘Drei Berliner Papysi mit Nomina sacra. IL. Critics rigoire de Nyse B, Anasp Du Mimxpreza, Winchoster Lrauthenticité dole lettre 45 doa correspondance de Basile de Césarée . . D.J..Cumery, Llangwanadl Pachomian Sourees once more W. CoLamonsx, Morpeth, N. 8. Way Australia ‘The Shepherd of Hermas. A’ Case for ship and. Some oh XVI, oe ‘The Fourth Dialogue of Grogory the Groat. Some Problems of Inter- pretation eve ee ees S. Gm, Strasbourg ‘Hodayoth vi and viii and Hermas Sin. VIII R.P.C. Hameox, Nottingham Paitick and the Meneura fidet var Contents P. W. Hanxoss, Cincinnati ‘Chrysostom's Sermo Ad Neophytos B. Himnemnprvom, Paria litéraire? TAB, Mian, Strasbourg” ‘Le Sagesse et le logion 3 de 'eangile selon Thomas... 137 A. Putpaorat, Montsoult Yee Gaines Mytegopiqus do Saint Cyl de Séruaiem.Iavntae de ‘B. Prvems 0. P., Ottawa Didyme i'Avougle est-il bien auteur des livres Contre Bunome IV et V ‘ltribuée & Baint Basile de Césarée? Nicoux Zmvouns-Vaxozn Voust, Heverls-Louvain ‘Les citations poétiques chez Théophile d'Antioche. Contrastes entre la elie de Toph et cle des aolgiter grees du end ULL Philologica lo Saint Jézdme 13 cacleatia ~ terrena in Tertullian “Aberéo im Briot des cDionyo von Alexandren ter Novalis (se, het) IV. Biblica GT, Anusruoxc, Nashville ‘The Genesis Theophanice of Hilary of Poitiors . 1M. Bocas, Maredsous, Belgique 1 Viste Veron ntine de Judith dane ln Bible Oxford, Bodlenne, Auct. E.infra 1-2 8.P!Bnocx, Cambridge ‘Origen's Aims as @ Textual Critic of the Old Testament. . Contents J. Doxeax M. Dumazrs, London The Publ of the Prog Son: Patio Alegre and Jowieh Mi Justa Pasian, Coloma ‘Lrexégiso de la pericope des pores de J. Keenonren, Chantilly Origin, Commentaie wur Je Cantqne rl p. 16, ligne 8) \W, Ronpons, Neuchtiel ‘nWie auch wir vergeben haben unsern Schuldnern" (Matth. VI, 42b) - K, ScuAPERDRK, Siogburg. “Theodor von Mopsuestia ale Exeget des vierten Bvangeliums L. J, vax pa Loy, Hilversum ‘Der Evangelist Johannes bei Prudentius . . . . . ¥.B, Voxes, Dublin ‘Tho Lord's Prayer in the First Three Centuries. ans Is patristique ltine 8 Origenes 8, Buchrens, V. Historica .B, Cuarras, Falmer Tho the Val di Non. An Examination of Contemporary Re- x Content 1.3. Gastron, Oxford ‘8. Gregory's Homily XIX and the Institution of Septuagesima K. Gaxama, Regensburg ‘Die frihchristiche Hauskirche nach Didas #, R. Hanmys 8, J., Kurseong, West Bengal "An Antiphon of the East Syrian Liturgy and Some Patrist Quelle ett Vorigine do 351 YP. Hooxsr, Quarr Canlica graduvm. The Gradual Palms in Patristic ‘Tradition 355 D.L. Housaro, Chicago ‘he BaptialTateropation ones it in Hippot iy Christian Spirituality... : 9 M.B.Morsrox, Oxford ‘ohiberg, Chrytogonus, and the Gelasians M. J. Monsrox, Bxctor ‘the Kighth Century 301 ‘the Significance of the Sanctus in the Anaphoral Prayer 2 896 J. Mossax, Kinshasa, Congo . rargiques de Grégoire de Nasianze ss. 402 1 dostrinawx de leur Rages . 407 4a to Tewish and 419 - 426 Stren Svuvta Many 6.8. 9. V. the New Theologian and the Way of Tears ro 436 é an J, Yanxorp 8. J., Oxfor ‘he Caremonie of Titition inthe De Sacraments ant De Myer of Ambrose 458 Index of Authors Alexandre, Monique 35 ‘Amand de Mendiete, B. 44 Kirchmeyer, J. 230 TZacgere Vander Vora, Nicolo 168 Explication de la liturgie et interprétation de 'Beriture chez Maxime le Confesseur R, Bonsmr 0, §. B., Clervoux, Luxembourg Crest Vouvrage liturgique Je plus important du Con- muter quelques passages secondaires, tels les ja (PG 90, 820A et 841 D844.) ie du Pseudo-Denys (PG 4, @ Thalassius et & Theopemplus (680-633) Ja Mystagogie le deuxidme livre des Ambigua certains passages Théologien, mais ot de problémes scripturaires. Les commentaires que Maxime consacre & VPeriture, & la liturgie et aux Peres se placent done au début de son activité littéraire. TI n’est pas sans intérét pour notre propos de noter cette prox- ‘temporelle de I'Explication de la liturgie et des ouvrages exégétiques du Confesseur. ‘Autre rapprochement encore trés exté sur: dans ses commentaires bil éraire epar question et réponser, ‘An Annotated Date-List of the ‘ous adoptons égalenient les abréviations proposées dans ect ouvrage, 354 R. Bowwzee Crest Je cas pour les Quaestiones et dubia, les Questions & Phalassius et & Theo. pemplus, les Ambigua. De plus, Maxime a généralement soin dadresser es ‘natairo qui lui aurait demandé Vouvrage en aux mystéres dont A Vexception du ti dans le corps de Vouvrage (c. 2: 669A); mais dans ce dernier passage, le mot, ne présonte pas un sens bien earactérisé ot Squivaut seulement & «rite sacrés, En revanche, le terme revient plus fréquemment dans les commentaires bibliques, ott il désigne ion au mystére de I’Roriture. C'est In yoapuc) 1160 A) qui sorute la lettre de 'Reriture pour y uel. Cependant la emystagogies, comprise ou sens général d’introduction au mystére, ne se limite pasa la liturgie et 'Geriture. Maxime et Yemploi & la contemplation de la nature. A partir des os eréatures, esprit s’élave jusqu’a la contemplation du jeu ou la Geodoyen} woovayayia (Amb I, 82, 47: 1286 A, 1360 C; Cent 5, 94: 1388 D), Tl ressort de cet emploi du terme que Maxime congoit la mystagogie comme une initiation au mystére divin qui nous a été révélé au cours d'une histoire. C'est on effet par Péconomie, dont le Christ est le principe ot Ie terme, que nous pouvons entrovoir quelque chose de la théologie. Pour acoéder & la connaissance do oe mystéro, la eréation, PEeriture ot Ia liturgie manifestent le Verbe oréateur. La lettre de Dieu. Les signes liturgiques, & ‘action divine dans le culte de I'S Dans 02 triple domaine, la contemplation ou la Peagia constitue Ie méthode propre pour entrer dans la connaissance du mystare. Le pocra~ yovla s'effeotue au moyen de la Sewpia. Maxime emploic plusieurs fois Vexpression de dementia) uvorayoyia (Thal 8, 65: 273 A, 764 C). Livurgie ot Boriture cher Maxime le Confesseur 325 ‘Tlest inutile d’insister sur le role et 'importance qu’ont chez Maxime Ia contemplation de la nature (ij gvous) Pewpla) et la contemplation de VBeriture (j yeapen) Bemgla), tant cot aspect de la pensée du Confesseur eat conn. I est plus & propos de montrer que la mystagogie liturgique met également en cure Ia Gewpla. Quelquos citations suffisent pour le prouver. En rédigeant son traité sur la liturgie, Maxime a obtempéré & la requéte de son oorrespondant qui lui avait demandé quelles étaient les significations célébration liturgiqui vurs visées, la théoria soripturaire et la théoria liturgique procddent par une inéme démarohe et offrent les mémes earactéristiques. Crest par Panagogie (drayoy) que Pesprit types. Cela est vrai tant pour Tintelligence de cation de la liturgie. Thalassius avait demandé & Maxime une interprétation anagogique de divers textes bibliques (xard. tir dvaywyeny Becglar: ‘Thal: 245 irituel de PBeriture se livre en effet & sla contem- 277 O, 676 A, 745D). La méme joue le role de guide. issé jusqu’a nous pour nous conduire au sommet de In jence. Le Logos nous fait connaitre les Adyou des eréatures : 744 B), comme il nous donne 'intelligence des paroles (4éyor) de ‘oriture (Thal 48: 433 A; Amb IT, 33: 1285 C1288 A). De méme, dans la contemplation liturgique qui a lieu au cours méme de la oélébration des saints mystéres, le Verbe fait chair conduit l’ame hors des signes sensibles 24: 704 B-705 A). yportante dans cet acte ne peut percevoir les objets sensibles en notreesprit ne peut voir les réalités spirituelles ro illuminé par PEsprit-Saint. Présent au cwur méme des oréatures, Esprit fait comprendre les raisons» des étres et déja la contemplation de nature s'effectue dans l’Esprit-Saint (1) & Hvesuate poate) Peaola: Thal 24, 25: 329 A, 332 A). A plus forte raison, notre intelligence doit étre éolairée par PBsprit de Dieu pour eomprendre le sens spirituel de 'Eeriture: ¢L’exacte connaissance des paroles de Esprit n’est révélée qu’a ceux qui sont dignes de I'Esprits (Thal 65: 737 A). Le mémo Esprit dévoile les mystdres présents sous les signes liturgiques (661 A) et communique & chaque membre de Passemblée la réalité du salut, oélébré dans Vaction sacrée (¢. 24: 704 D — 704 A). la contemplation de intelligence méme & I’ Ia leeture spirituell ‘Reriture. Lllumination lame Ta "Esprit-Saint réclame T' see Saint-Esprit ne donne pas atx si les mystéres (de 'Eeriture), sans. qu \borent par un effort de recherche et. d’investigation: de méme dans la contemplation liturgique. Leg ence et Iu pros Enfin, dans les différentes variétés de contemplation, Maxime montre une ' certaine négligence pour les figures et les symboles au profit des réalites sens spirituel ixime attache te. La signification ce ampleur et méme avec de Maxime, ce Comme les Ja venue du Chri +A mesure que la let que les ombres du lante et sans ombre de la liverses manidres (rgd-toc) d’interpréter un texte. 39; 392 Bye. 4: 672 LLiturgio ot Boriture chet Maxime le Confesseur 327 sens sont saisis par des «compréhensions» ou des sintuitions» (épods)) différentes (c. 1, 2: 664.D, 668 C; QD 7: 789 C; Thal 3, 63: 273.4, 676 ‘Amb TI, 81, 69, 74: 1276D, 1384 Cotte perception des réalités destinataire du salut divin. La premidre maniéxe qui releve aystématiquement, caractérisée par Vadverbe Ia emystiques est le plus souvent qu: iques, Maxime substitue dans la tématique les adverbes yeruxic (en général) et istoire générale du salut, intéressant "humanité ent par la médiation de la eélébration liturgique une re, concernant chaque membre du peuple de Dieu. e est généralement, mais non ixiic; Im seconde qui ap- Pour étre co) jaudrait ajouter les exégéses concrétes que Maxime propose & la fois pour un rite liturgique et un texte biblique. Mais les traits ‘'6t formels que nous venons d’énumérer démontrent de fagon plus ‘en grande p itage d’Origene, en ce point comme en . L'influence du Pseudo-Denys est également transparente. On doit 326 R, Bosxswt ation, la théoria exige cependant le concours actif de Ia raison humaine. Cela va de soi pour la contemplation de la nature, ot esprit du chercheur scrute 'univers visible pour y déocuvrir Je. Mais, chose plus remarquable, Maxime def ame sur de Ia lecture sp n de notre esprit par I'Esprit-Saint réclame l'acti- cognitives: dLe Saint-Esprit ne donne pas aux saints la connaissance des mystéres (de IEeriture), sans que leurs puissances naturelles y collaborent par un effort de recherche et d’investigations (Thal 59: 6088). Tl en va de méme dans Ja contemplat rites ont une fonetion illuminatrice, Ls é ‘curent une connaissance (661 sens spirituel ‘érieur au sens littéral (‘Thal 17: 305B). De méme, Maxime attache é des rites. La Mystagogie, par exemy relatives i Vhistoire du culte. La signification , est exposée avec ampleur et méme avee é. Ce qui en définitive étornelles, présentes sous des signes ten de Ancien Testament ont été ‘Comme les paroles de divers do Ia oélébration eucl jufolon), des images ( plus souvent dans le commentaire liturgique que dans les ques. Ces diverses représ (onuaive) des te liturgique peuvent avoir de multiples ranires (rqdzos) dinterpréter un texte (Thal 30: 892 B; ¢. 4: 672 A). Ces divert Liturgie ot Beriture chee Maxime le Confessear 327 sens sont saisis par des ecompréhensions» ou des sintuitions» (éupoky) différentes (c, 1, 2: 664 D, 668 C; QD 7: 789 C; Thal 3, 63: 273 A. 676A; ‘Amb IT, 31, 59, 71: 1276D, 1384 C, 1412 A), ion dos réalités spirituelles ou inteligibles (nveyparixd, lon deux lignes principales: premi@rement, selon Paccom. de cette histoire & chaque éme individu are maniéro qui relave de Ia iout par la médiation de la eélébration liturgique une t chaque membre du peuple de Dieu. liturgie. Certes, Maxi mn ce point comme unité par un ajustement sur k ‘ant conduire a la deodoyla — la sseur peut encore servir, non de

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