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DESCRIPTION COMPLETE ET RAISONNEE DES MONNAIES DE LA DEUXIEME RACE ROYALE DE FRANCE. Pan F. FOUGERES er G. COMBROUSE, Amareuns. ‘Tied seulement 4100 oxemplaire, a é PARIS, CHEZ LES AUTEURS, se coven roi, 70. EXPLICATIONS DES CARTES. N° 1. Indique Vétendue de empire de Charlemagne en 814. 1N® 2. La division de Vempite, fate en 843, parles fils du Débonnaire; Charles, la France, Lothaire, Vlhalie t Ia Lorrsine, Louis la Germanie. Le partage du royaume de Lothaire entre ses tes fils, Lo- thaire, Charles et Louis If, est indique. 'N* 3. Liempire de Charlemagne en 875 aprés la mort de Louis I. ‘Charles le chauve rogne sur la Franco, Iltalie et une partie de la Lorraine, la Germanie est divisée ‘entre les trois fils de Louis le Germanique; Lovis la Saxe, Carloman Ia Bavitee, et Chatles (le Gros ) Ia Souabe. Nt 4, Lempire de Charlemagae en 888. ‘Charles le Gros réwnit sous sn domination tout!’empire de Charlemagne except¢ la Bourgogne, 3 sa mort 1a Germanie ge sépara tout & fait de la France, qui fut réduite A peu prés aux limiter actuelle. ‘BE MOgeET EF conn PIOSOOSHSOOPS GSE SOOSPS POPS. AVANT-PROPOS. En offrant cet ouvrage aux amateurs de la numismatique du moyen-ige, nous n’avons pas la prétention de Tutter de savoir avec les savants auteurs qui ont éerit avant nous sur cette matiére, nous avons voulu seulement, autant qu'il a été en notre pouvoir, lever cette science au niveau des connaissances actuelles. Depuis long-temps, You- ‘vrage de Leblanc nous paraissait insuffisant; et nous sentions la nécessité de le com~ pléter. Ce n'est pas que nous ne rendions justice au mérite du savant qui le premicr a donné une numismatique nationale, prise & Vorigine de la monarchie, et conduite avec persévérance jusqu'a I’époque ot: il éerivait; loin de la, nous sommes les premiers i re— connaitre combien il Ini a fallu d’érudition et de patience pour frayer ainsi une route nouvelle au milieu des ténébres et des écueils,tche difficile dont il s'est acquitté avec un suceds tel, que son ouvrage devenu aujourd'hui trés rare, est encore le seul guide qui dirige les amateurs dans leurs recherches. 1 est vrai que Leblane avait pour bien faire son livre, toutes sortes de facilités; outre les collections particuliéres qui lui étaient ouvertes, il avait encore & sa disposition le cabinet wr, et pouvait ainsi, & chaque instant, peser, comparer du roi, dont il était conserva Depuis Leblanc, les savants qui ont été chargés de conserver les médailles de MEtat ‘ont laissé le moyen-Age dans le plus triste abandon, si bien qu’aujourd’hui, le cabinet malgré les raretés quiil renferme, se trouve par sa classification au dessous des plus minces collections. Nous n’avons pas ee reproche & faire aux cabinets particuliers que nous avons visités, ‘ear nous avons trouvé chez MM. les amateurs beaucoup plus d'ordre et toutes sortes de {ueilités, nous les prions d’en recevoir ici nos remereiments. La deuxiéme race était depuis long-temps l'objet de nos prédilections, et nous avons ‘choisi cette partie de la numismatique francaise pour faire un essai; dans ce but, nous avons acquis les deniers les plus rares, afin de les étudier sous le rapport du type, des caractéres, du poids et du module; nous avons compulsé tous les auteurs, od nous pou- vions trouver des figures nouvelles, ou des explications satisaisantes; enfin toutes les pigces inédites qui s‘offraient & notre curiosité étaient soigneusement recueillies. Aprés avoir étudié prés de 1200 pigees originales, soigneusement examiné les ouvrages denos devanciers, Leblanc, Eckhart, Muratori, Lelewel, etc., etc., nowsavons commencé notre travail, et nous avons tiché de relever les inexaetitudes, et quelquefois les graves erreurs qui malhenreusement ne sont pai rares dans ces ouvrages, dailleurs si estima~ bles. Si nous avons porté quelques jugements sévéres sur de fausses attributions, nous réclamons envers nous la méme sévérité, nous réservant de maintenir nos opinions tant ‘quon ne rous aura pas montré vietorieusement qu’elles sont fausses. On sait que la géographie historique est le meilleur auailiaire de la numismatique mais malheureusement nous avons en déplorer Vinsuffisance des géographies ordinai res, qui ne contiennent absolument rien du moyen-ige ; Vatlas de Kruse et le dietionnaire de Bischoff sont les seuls ouvrages oii nous ayons trouvé quelques renseignements. En ouyrantla plupart des atlas connus, on dirait qu'il n'y a jamais eu de partage entre les suecesseurs de Charlemagne, et que son empire a dispar comme par enchantement. AVANT-PROPOS. En offrant cet ouvrage aux amateurs de la numismatique da moyen-Age, nous n'avons pas Ia prétention de lutter de savoir avec les savants auteurs qui ont écrit avant nous sur cette matiére, nousavons voulu seulement, autant qu'il a été en notre pouvoir, lever cette science au niveau des connaissances actuelles. Dep long-temps, Vou- wage de Leblanc nous paraissait insuflisant; et nous sentions la nécessité de le com- pléter. Ce n'est pas que nous ne rendions justice an mérite du savant qui le premier a donné une numismatique nationale, prise & Vorigine de la monarchie, et conduite avec persévérance jusqu’a 'époque oi il éerivait; loin de Ia, mous sommes les premiers & re~ connaitre combien il luia fallu d'érudition et de patience pour frayer nouvelle au milieu des téndbres et des dcueils,tiche difficile dont i s'est acquitéavee un, sucods tel, que son ouvrage devenu aujourdhui trés rare, est encore le seul guide qui di= rige les amateurs dans leurs recherches. insi une route est vrai que Leblane avait pour bien faire sonlivre, toutes sortes de facilités; outre les, collections particuligres qui lui étaient ouvertes, il avait encore & sa disposition le eabi- net du roi, dont il était conservateur, et pouvait ainsi, & chaque instant, peser, comparer et éuudier les pidces qu'il avait a décrire, ‘Depuis Leblanc, les savants qui ont été chargés de conserver les médailles de I'iitat ‘ont laissé le moyen ge dans le plus triste abandon, si bien qu’aujourd’bui, leeabinet, au. lieu de s'éire augmenté, ne posside pas méme la moitié des pidces qu'il renfermait en 1700; d'un autre cOté, le médailler public est devenu, en quelque sorte, une propricté privée que MM. les conservateurs semblent s'étre adjugée exclusivement, si nous admet- tons que T'impolitesse et la mauvaise grice des employes charges de recevoir le public, soit une tactique ordonnée pour éloigner les leurs. Cependant soyons justes : toutes les fois que nous avons cu le malheur de ne pas trouver Aleurposte es deux employés chargés suraBondamment da moyen age,nous n’avonseuqu’a nous louer de la complaisance et de Ia politesse de MM. de Mionnet et Dumersan, & qui nous nous sommes adressés, pour ne pas altendre trop long-temps; c'est un témoignage que nous aimons & leur rendre ici publiquement, de méme que no! ceroyons devoir si exactitude des deux employés précités, et phit & Dieu que.ce ft la leseul reproche que nous eussions & leur faire; mais nous n’insistons sur celni-ci que parce qu'il provient gnaler Ii de leur fait; il en est un plus grave que nous pourrions aussi leur adresser, mais comme tune bonne classification demande plus de connaissances que ne sont tenus den avoir des employés subalternes, nous nous abstiendrons de nous plaindre du péle-méle qui régne dans les cartons de la deuxiéme race, et qui fait du médailler royal une véritable colleetion de brocantenr. Toutefois, les diffieultés ne nous ont point rebutés : & défaut du cabinet public, nous avons et recours aux cabinets particuliers et nous devons dire que nous avons trouvé chez MM. les amateurs beaucoup plus de facilités et de eomplaisance; nous les prions en recevoir ici nos remerciments. La dew: choisi dé préférence cette partie de la numismatique francaise pour faire un essai 5 dans ime race était depuis long-temps l'objet de nos prédilections, et nous avons ce but, nous avons acquis les deniers les plus rares, afin de les étudier sous le rapport du type, des caractérés, du poids et du module; nous avons compulsé tous les auteurs, ot nous pouvions trouver des figures nouvelles, ou des explications satisfaisantes; enfin toutes les pigces inédites qui s‘ollraient & notre curiosité étaient soigneusement recueillies. Aprés avoir étudié prés de 1200 pigces originales, soigneusement examiné les ouvrages de nos devanciers, Leblanc, Eckhart, Muratori, Lelewel,etc., ete., nous avons commencé notre travail, et nous avons tiché de relever les inexactitudes, et quelquefois les graves erreurs qui malheureusement ne sont pas rares dans ces ouvrages, «ailleurs si estima~ bles, Si nous avons porté quelques jugements sévéres sur de fausses attributions, nous wé clamons envers nous la méme sévérité, nous réservant de maintenir nos opinions ta qu'on ne nous aura pas montré vietorieusement qu’elles sont fausses. ‘On sait que la géographie historique est le meilleur auxiliaire de la numismatique; malheurcusement nous avons eu a déplorer l'insuflisance des géographies ondinai res,qui_ne contiennent absolument rien du moyen-Age ; V'atlas de Kense et le naire de Bischoff sont les seuls ouvrages of nous ayous trouvé quelques renseignements, Ea ouvrant la plupart des atlas connus, on dirait qu'il n’y a jamais eu de partage entre les suecesseurs de Charlemagne, et que son empire a disparu comme par enchantement, Nous avons donc été obligés de dresser nous-mémes, en nous aidant des renseignements les plus exacts, cing cartes indiquant les principales divisions de I'empire de Charlema— {gne; nous declarons que sila spécialité de nos études nous avait appelés & ce genre de travaux, nous cussions donné quelque chose de part engagera probablement quelque géographe distingué & reftire ces divisions qu'il peut considérer comme provisoires, malgré les soins et les ¢tudes qu’elles nous ont coiites, ins incomplet. Get aveu de notre Maintenant nous devons parler de 'exéeution matérielle de cet ouvrage : nous Vavons divisé en deux parties; la premigre sert de catalogue général pour tous les deniers con nus, Redigée suivant la méthode du célébre Mionnet, elle classe par ordre alphabétique toutes les pigees au méme type, et range tous les types en série presque historiques ; cn téte de chaque régne nous avons placé une notice historique sur le prince dont les deniers sont d pest pas inférieura 40 francs. On jugera par W'élévation incessante de ces prix, com- its, et aprés chaque denier, le prix d'amateur de la piéce, lorsqu’il bien depuis trois ans}nos monnaies francaises ont pris de faveur chez les numismates tant nat naux qu'étrangers; 'époque est passée oft l'on riait de la simplicité du savant Millingen, qui voulait cataloguer tout ce qu’en 1798 le cabinet de Milly renfermait de précieux. L’Angleterre recucille nos pices d’ Aquitaine ; I'Italie recherche nos deniers ; la Russie, lasse des Romaines et des Grecques, demande avee impatience nos raretés royales et seigneuriales 5 quant & 'Allemagne, les monnaies de nos deux premiéres races sont uationales au dela du Rhin, c'est 1a que nous puisons notre origine ; cst fi quest le berceau de ces barbares qui ont envahi la France. Dans la deuxiéme parti dessinés; c'est sur cette partie de notre ouvrage », nous discutons, dans leur ordre numérique, les 273 types nous appelons attention des nu- mismates qui auraient des attributions & rectifier; on verra que toutes les fois qu'une solution certaine ne s'est point présentée 4 nous, nous avons proposé les conjectures. qui nous ont semblé les plus probables en nous appuyant toujours sur la psléographie et Uhistoire. Sans doute, nous n’avons pas la pritention de tout déchiffrer, de tout éclaircir et d’étre Vabri de tous reproches, dans une science oit les plus habiles n'ont pas toujours été exempts d'erreurs; aussi, si notre travail présente quelque wilitd, il le devra surtout aux savantes publications de nos devanciers, qui en nous frayant la route, nous ont rendu ‘moins pénible la tache que nons nous sommes imposée. ‘Nous ne terminerons pas sans exprimer le desir de voir notre exemple suivi par quel- ‘que amateur zé1é qui, en nous donnant la premiere et la troisiéme races,puisse compléter histoire de nos monnaies nationales. DESCRIPTION. PEPIN LE DREF , (752-768). Deusiéme fils de Charles Martel, monta sur le tréne en 75a, aprés avpir confiné dans un mo- nastére Finfortané Childérie IIL, dernier roi Mérovingien: il fat déelaré roi par une assemblée des <éuats de France qui se tint & Soissons et y fut sacré par St. Boniface, évéque de Mayence; est le premier sacre de roi marqué dans Pbistoire de France. N° 1 Pontos dans Jeehamp. # R. (cab, Rowsea » 2008. 2 Pinscs id MILF. rex Francorum. + 300 id) RE ex Froncorum. et) : i WORD, ex patricius (cab. du Roi) "100 . AMD Amiens (cab. Duces) + 100 RP. rex parcus, a wurauso, Melle 100 RP scum (cab. Feiler _ 0 a RE. MONK. (cab. Bucquet) + bo an RF. H BQ. (cab. Ran ar) 25 RP. 1 monogramme mérovingien, (cab. Zeie) » 210 Paros dans le champ x Te nom duu. a) 210 KP. H crvanonar soe CARLOMAN, (768-774 ). Deusime fils de Pepin, monta sur lo tre conjointement avec Charlemagne son frie. Ces deux princes partagirent le royaume de Franee; Carloman eut la Neustre, la Bourgogne et une partie ‘de FAquitaine, il mourat de maladie au mois de novembre 771, et lisa Charlemagne seal mattre 60 | 108 Tenonss Tours (cal. Rousreau), 60 80 Maoiotavox Milan (cab Rosiean). 60 | 108 Sexones Sens = 6 60 | 113 SrassencesStrasboury. = 60 Huxpowicvs ner. une croix. Reversau méme type. 1N®70 Annzavow, Arles (cab. Rousseau). 15 £)N® 86 Nanton. Narbonne (cab. Reusrean) 20 6. Deux lignes (cab Rousseau). 40 | $8 Pansts. Pass * 3» 173 Iurcaus. Empaus » 40 | 89 Pan. Pavie. . % 77 Baneisoss. Barcelonne (cab. Reval). 40 | 92 Pasermunowers, Le paltis + 95 76 Beronscxs. Bourges (cab. Royal). 20 | 90 Rewrciv 2 ig. (cab. Rows.) 15 71 Agores 7A Caxanices. Cambrai, + 25 | 91 Rewscivsras. Rheims3lig. (cab. Rows.) 15 75 Cover. Cologne (cab. Royal). 25 | 95 Roromsges. Rouen ( Monnaie) 1 78 Donssrervs. Dorestad. (cab, Rewseau). 29 | 96 Sxxowes, Sens. . 15 70 Luopewem. Lyon (cab. Montecus) 20 ners. Strasbourg.» 15 BE Mromouaxcm. Milan, . 20 ws. Treves (cab. Rousseau). 15 82 Massius, Marscille . 20 | 104 Tenowses. Tours. » ub 84 Merazox. En deux lignes 40 | 105 Vesserss. Venise. * 3 84 Muxatsom, Letemple, = 5 Verdun, 45 85 Muxo1. Meaux (cab, Dasry) 90 | 107 Vismwa. Vienne. » 20 CHARLES LE CHAUVE. (840-877). Lonis le débonnaire avait deson vivant partagé ses états entre ses trois fils, mais aprés sa mort, ls firent un nouveau partage dans lequel Charles le Chane le plus jeune, eut la France dont les ites étaient, le Rhdne, la Sadne, la Meuse et !Escaut; il monta sur le tréne Tan 840 & Tage de 17 ans. En 869, il wéonit & la France la partie occidentale du royaume de Lorraine ; en 875, il (40) ‘empara de empire de Louis Hf son neveu et se it sacrer’s Rome par le pape Jean VILI; en 877, 11 fut empoisonneé au vilage de Bris par son médecin. 1a carte géographiqae indique la division de empire de Louis le Débonnaire eotre se trois fils * Lothaire, Louis et Charles; le premier eut tlie et tout le pays qui ent entre le Rhin et la Meuse {jusquta la mer. Le seeond toute la Germanie, et le trositme Ia France. Lothaire de son ebtésubli= visa es tats en trois partes. donna Thali & Louis son fils ang, la Provence et la Bourgogne a Charles et la Lorraine & Lothaie; ces subdivisions sont indiquees. ‘Type conforme & Véait de Piste [N° £11 Cunorcs nex ma. Au milieu le monogramme du roi, Hf anzzaro. Une croix. Rovers au méme type. Sean. Ses (ca. Ronan. 254) Masnu, Maile (Moni) sw Ginas teen. Mons +80 | Recreow rane. PaldeRouey, 30 Types 1N® 119 Canouce nnx, a milicn la crois, au revers le nom de ville entoure le monogeamme. Revers au mime type. N.B. Lesvilles marquées d'un astérique sontexpliquées dans Ia dissertationiau n® du type. ‘Ayers unas, Aix Provence » EL) Leevexcx. Lyon (cab, Roueau).» £. ‘Acrewom. Agen. » 20 | Meestco, Melle, ie hae Bruovaces. Beauvais = 90 |* Novem. (cab. du Rei). 20 Brreniczs. Bourges (cub, Rowrteau) 15 | Neva. Nevers. 0 Gr gots. Aix la Chapelle, 90 | Pasar 20. (cub, Rousseas)- 30 Gtaxomen, Clermont Oise. > 20 | Towra. Toulome. + 30 * Donnsrapo. Ducestede. + 90 | Toros. Tours. soe * Merouo, Mexze. + + |e Sexones. Sens (cab dc Ro, 90 Type nt 8 [N© 113 Gnarca-p1-aes, au mili le monogramne. Rovers connus au méme type. Aum. ite © TOL)" Awioxs cusras. Napoule se Aunuxis, Amiens. » + | Baas, Bar sur Seine = 0 Asancevis. Angers. + |* Banos casret. Dae. » 10 ‘Arnica. Atigni 10 | Bacava. Baray. 4 > Anasts. Aire + 40 | Batoess. Bayeux. ae ‘Avensis. Orléans. + + | Betescrs, Beamrais, = 10 Avmistungxa, Auzerse. © 40 | Besanctom, Bestngon + 10 Arsanar. Arras, » 10 | Betsanse ca. Blas, sos Avatoss. Avalons (ead, Royal, 10 | Brroateas, Bourges (Monnaie). = (4) + Baccous. Bruges. = 15E)— Nansoxa. Narbonne. » 10F Gananaccs. Combra.| + 30 | Niviata. Nivelles. (cab. Moya). © 10 + + | Novrouvits.Nimeguedcad.Reyal}» 10 en se eres. Autua. (cab, Royal, 38 >» {U4 Pansu-Parisdanslechamp. (cab, Talia). 90 + 10 | Pann Pesca lgede eb Bare, 12 » 10 | Patartxaso.lePalaise 10 = 10 | Poacocasraiio.ChanteawPorcien.» 10 = 10 | Paoree caret. Provins, > 0 » + | Qoiwrowie. deux points dansIacroix. 10 + 10 | Rrvowis. Rennes, > 10 * Goworo. Cosne. (cab, Royal). 10 | Rews. Rheims, - Canvis, Chizves, (ead. Reyal), 10 | * Rerwoxo. pour Retovino. - 5 Coxoaro wo, Condé. (cab. Royal, 10 | * Reno crv. Ricux, ar) Couresoro. Pol. Compitgue. » 45 | Rorama, Redon. + 10 Gusrenstisxxn. Gouiances. =» ~—-10 | _Roreaacus. Rowen. + 0 Corrasaco. Courtrai. » 10. |115 Ses. Drom. en deux lignes (eb. Tialier. 28 Heesrancien. Coutance, + 10 | Sex. ions. en legende. » RB Hevsrigatonsam, Courtison. + 10 | Ses. Gavcusnicr. & Cambrai. (ab. Reyal), 20 Hresovint. Lisieux. >» |ING Ses, Ano-rwore.st AndrésBordesax. 20 Diviost. Dijon. Le See. Qaurrimt. AStQueotin. (ab, Reyal) 15 Dosa cat. Chiteau-dun. +e | Seg Sesramiwo, ASoissons. (ca, Dasty). 20 Dor Duerstede. = 10 | Ses. Srerman wo, A Mets, (ca, Dasty), 20 Esocas. Evreux. > 20 | Sunaoarans. inconna. (cab. Rayal). 15 Gaxoavex. + 10 | Srxxoxes, Sens. (cab, Lamber). + 10 Hascuco vico. Ham. (cab. Beyal). 10 | Stwzmvno. Semur.(cob. Reyel). + 10 + Tornensis w.Jouare. (cab. Dariy). 10 | —Soxssio. Soissons, croix Cantonnée. » 10 Kaus moras. Chelles. (cab-Royal). 15 | —Tanvena.'Terouenne. 10 Lavica. + 10 | Toamanoonr. Tonner. cab. Reyat).» 15 Lariat cus, Late. - ‘Trsovoro. Tonnerre. (cab. Rousseau)» 15 Lernnas rca, Lettings. + 10 | Tarerr0 wo. Matstrict, oy [Laxovies. Lisieux. so ‘Taverro poze. Utrecht. (ea Row) 15, [Lecponi cts. Laon, » 42 | Tomteaas. Toonerre, 10 Lrevext civ. Lyon. - ‘Tareas. Troyer. so Macnistanevat, Maurienval. = 10 | Tonones, Tours. _ > 12 | Tem, Inconne, os = 10 | Vesses, Besangon. (cab. Cartier), = 12 . ‘Viana. Vienne. - 6 Maocareti ChiteuMiled(ceboyat.10 | Yinoonow. Verdun. » Bosono. Mouston-(cab, Royal). » 10 | Vatasctanss rourus. Valenciennes = 20 Nawweris. Nantes. se Vewonvr rsco, Venditres. (cab. Heyal). 15 Nanpoms. cas ChiteauLandon. + = ‘Veross-Iucoon. (cab Carter). = 15 Naveanu. Nevers. . » | Venous casrno, Vindonite fab. Cortin).15 Garis wt rue. tune croix. [NO 17 Ganotes nex rs. une croix Ni Grarss oot nex. monog, . 30 418 Cances nex. une croix. ¥ Ristwamto. monog- (cab. Royal, 15; 119 Raccro eatarto. une croix. 1 Tumat-uani0. monog. 7s 130 Vivesioesvany. une eroix R Inuviviovies. monog. — (eab. Dasty). 30 131 Brecenser. une eroi. W Onis o1tex. monog. (cab. Royal). 30 132 Brcpoxsorr. une cro 1 Luenoviax. mooog. (cab. Royal). 28 125 Novia-to-1x. monog. NM Broconscr. une croix. {eab. Royal. 25 136 Canuce nex 74, monog. N Ervancacsarnow. mong. pie. (cab, dour). 50 197 Cantos nex. une eroix. 1 Toots evvt. danele chasmp UGO. (cab, Rawr). 15 ‘Tore sania. [NO 128 Canowss sur, ave. une croix 1 Pacartxa nox. monog. + we 429 Canes ver. ana. une crix. Ni Avristpes civia, monog. Auxerre, © 90 480 Cantos ir. ave, une croix. W Brromarscrvis, monog-Bourges. > 30 131 Canoes 14ns. monog. Wf Castes rocxo. Ia croix. Mons. a) 132 Cansur mo. avo, Is envi 1 Nevauns ervir. monog. Nevers.(cab. Royal). 20 133 Sur quawriwxo. St. Quentin, A Ceraran-n . monog. > 0 134 Cantos a. monog. WY Anna crvis. Arles. (cab, Meneaus), 20 136 Secs. retacs, buste de face. Monog. de eax vuravec rows, = © 100 185 Sou. neravs, buste de face, Monog. de seax vis aveecarotes sur. 400 CHARLES D'AQUITAINE (855-863). ‘Deuxitme fils de Charles-le-Chauve fut fit roi d’Aquitaine par son pare en 855, il se révolta plusicurs fois ponr se rendre indépendant et mourut en 863. [NO 193 Cantus nex. profil gauche, N Brrvusors.danslechamp (cab, Rousseau). 100 134 Cantos nex. une croix W Aoreasix. dans le champ. (cad. Monteaus). 30 LOUIS LE BEGUE (877-879). ‘Ermentrude et de Charles-le-Chauve , monta sur trno en 877 il fat sacré et couronné Rhoims par Tarcheréque Hinemar, et plas tard i Troyes par le pape Jean VIII, mais soalement ‘comme roi de France; il mourut le 10 avril 879 & Compiégne , et fut entereé dans V'abbaye de Saint-Corneille. ‘mex, monog. de Louis. 9 Tonowis ervias. Tours, 85 fave. monog.de Lous. Busuni. Bl (cab. Rowszean). 40 158 Lovovicus xz. profil droit. W{ Cusoxt casrao. Chinon, (cab. Rousseau), 80 189 Husyovicee. monog. N Lincoms evrs. Langres. (cab. du Roi). 20 C438) BOSOM. Beau fiére de Charles-le-Chauve, fonda le royaume de Bourgogne en 879. 1N® 224 Boso caariao1. dans le champ asx. Virmscrvt. Vienne + 0 LOUIS IMt (879-802). Fils de Louis-lo-Bégue, monta sur lo tréne avec son frre Carloman; dans le partage du royaume illeut pour sa part la‘Noustrie ct une partie de la Bourgogne ce prince mourut sans en- fants en 88a, et aissa Carloman seul maitre de la monarchic. La France fat encore diminuée sous ce rigne, les deux fréres 4 Louis de Saxe, toute In pa Chaure, ot 16 obligés do rendeo je de la Lorraine qui avait €¢ réunie& la France par Chalese- 1N® 140 Lvvowic. en deus lignes, (oles) Mrnaxtemen dey une eroix(ab.Bueguet). 405. Revers auméie type N®1AL Tenomes, Tours (cub, Rowsreau), 40 f,)NO 142 Rextscavsr. Rheims (ca, Roussean). 4) 142 Rusa mrss (cab. Rousseau) 40 | 148 Brvvntexs. Bourges (cab. Rowzeau). 40 CARLOMAN (879-884). Frire de Louis II, régna d'abord sur 'Aquitaine et la Septimanie, et plus tard sur tout le royaume , il mourut en 884 et fat enterré & Saint-Denis. NO 143 Canuewanus xx monog. di chauve. M5 Canuzxaxce atx monog. du chauve 145 Acrisnopes evismonog. du chauve. 146 Cantouan aux. unecroix, 147 Gaxrua ve mex. movog. de Carloman. 448 Han W Tarcas crvnss. Troyes. for. Bf Xanitacrvis: (cab. Dasty) 60 (cab, Rowse) 40 vo. Le temple.( cad. Rousseau) 40 W Sc wroinoi wort, StMédard. 100 1 Catriana neii0r0, (cabs di oi). 40 CHARLES LE GROS (884-888). Fils de Louis-le-Germanique fut tour & tour roi de Souabe, de Baviére, de Germanic, empe- reur d'Occident et enfin roide Frances mais trop peu habile pour soutenr le poids de tout [Empire de Charlemagne qu'il avait réuni sous son sceptre, il fat dépose en 887 et mourut presque dans la misére le 19 janvier 888. 1N* 149 Canes swe, eraix N{ Ansccrustinconnu. (cab, Montearc). 15 150 Grand monogramme. N Merstso dans le champ. (cad. Bucquet). 30 151 Méme monogramme, NH Oxwesvn id CeabLandert, 0 152 H, canouvs ranean, une croix 1 Onsrunsarite. temple. « 50 153 Kanes tween. WY Zuuncos varncia St-Mare de Venise. » 30 (M4) 1N® 154 Grand monogramme, Tanyiso Trévise. Lombardie. —« 2 155 In ronzo rastzcr0 Wf Tnrenaton Avoceres. (cab. Rousseau), 15 156 Sesreracs. monog. de Charles. Munrt ve. moneg. de Row. « 50 157 Canones tr. une croix. W Cersrisms aetiio, Le temple. (ea. Lambert). 20 188 Canoxes in. Noma. danse champ. Scareraus. monog.d"Escune V. 885-891. 100 290 Cows. nrenaron dans le champ. Scorers. monoy- de Marin, 882-884, 100 221 Canoves. Roma. dans le champ. 1 Scs remus. monog. Adrien IIL. 884-885. 100 292 Canours. Roma. dansle champ. W Scareraoe. monog, d'Eticane V. 885-801. 100 223 Canouos ime danse champ. M See mmncs. monog. @'Etienne V. id. 100 219 Canoues murzzaron. 1 Paru. Pavie. en une seule ligne. 100 EUDES (888-898). Comte de Paris et fils de Robert-le-Fort, est proclamé régent de France pendant la minorité de Charles-Le-Simple il prt néanmoins le titre de roi et efit suerer par Gauthier archevéque deSens; en 898 il mourut Ala Fére, et fut enterré & Saint-Denis. 1N® 160 Gasria ot atx 000. monog, de Charles. Acaxiamis civ. Orléans. (cab. Rousseau), 100 I: 162 Miseascouots nt. mono.du Roi aveeRx. 8 Bestanis esrao. Blois, « 00 30 4108 Ovo wrx ens.une croix aumilieu, Totoss ctv. Toulouse. (cab. Rousseau), 40 30 20 169 Miseasconpra v1. mon.duRoiaveeRex. % Tosoxes crvitas. Tours. (cab. Carter) 150 Gaara pe nex. monog- da Roi. Wf Anouen Angers (cab. Royal). Revers au type, N° 159. [N° 161 Acsxuana civrns. Orléans, + 30 £|N® 167 Noviowes ere. Noyon. (cab Rousseau) 50 f 163 Cursors crvir.Chartres cab. Rousseau) 30 | 167 Paniscs. Paris. (cab. Cartier). 40 166 DewiscusretioChateaudun (e. Cartcr)49 | 170 Rewsseay. Rheims (cab. Fan der meer)40 165 Lasovicas cv. Limoges. (cab. Royal). 30 | 190 Brreaicxs crear. Bourges. = 60 166 Liwovscas cv. Limoges (cab. Rousseau) 30 | 191 Panis avira. Pats, (cab. Dassy). 60 CHARLES-LE-SIMPLE (898-823). Fils posthume de Louise-Bégue, aurait dl suceéder & son frére Carloman , mais soit qu’on le ‘roura trop jeune ou qu’on lui contesta sa égitimité, Charles-le-Gros fut dlu isa place et ensuite ‘Odon :& la mort de ce dernier (898), il fut couronné roi de France, mais ayant perda une bats contre Robert frére du roi Eudes qui fut tué dans Faction, il fat renfermé au Chiteau-Thierry et mourat en 92g au chiteau de Péronne, 1NO472 Canis erx. trois lignes, 1 Cansoms, une croix au milien aE ATL Cantrs nex, une ero ¥ Une étoile & six branches. 30 173 Canes anx. une croix. 1 Pant, Paris. en deus lignes. 20 176 Canyes mux ra. une croix, 1 Sewowes, Sens. en deus lignes. 1% 475 Karlus rex. une croix. X Touto, Toul, Lorraine. unescule ligne. 15, 176 Canis nex ra, ne crix W Meravo, Melle. en deus lignes. « 177 Ganues nex vs. une croix. 1 Ceusriana metiio. un temple. 10 178 Cannes nex ra. une croix. Avarcianis, Orléans, a miliew un portal. 10 cs) 1179 Guntosare rn. une rit antonnée Ants su milen um temple, tos. 480 Canotus nex ra. une croix cantonnée = Re ‘avira, temple dans le champ. 10 481 Tsvros Canes ars. unecroix cantonnée N Sevens crvrras. temple dans le champ. 15, 4182 Moxruvepowictay. une croix cantonnée 3 Kasours exaria pt xxx. temple. 30 ‘une croix cantonnée Hativzonts crv. temple danglechamp, 20 wet. unecroix eantonnée Hf Burovas, Bainville. temple. (Momaie.) 20 x. une rox eantoonée —-M Ruta. temple. (cab, Romsean). 90 186 Canute nex. ane croixcantoonée of Manat, endeos lines. 15 ROBERT (920-922), réze de Eudes parvnt ise faire ire roidans une assemblée tone ‘gneursqui mécounaissaient'autorité de Chartes-le-Simple, mais i que lui livra ce prince. On ne connait pas encore de monnaies que l'on puisse lui attribuer. RAOUL (923-936). Fils de Robert, fut élu roi ct saeré a saint Médard do Soissons en 923, ilmourut a Autun sansen- fants et fat enterré & Saint-Denis. IN® 192 Grasss ma nex, monog. de Raoul Hf Acnaziasts ere. Orléans, (cab Lambert, GO f. 188 Roors. B. dans le champ 1H Lincwers. une croix. Langres. bo 196 Gravis 0-1 wxx. monog. deRaoal Matos civ, Meaux, en 2 ignes- (cab. Nerbtn). 60 193 Gnara o- mrx. monog. de Raoul 187 Ropowrvs weu. dans lechamp nex Sesonrs cry. Sens, une crois. 100 104 Grazia bei nax. monog. deRooul af Scr arostex en deus lignes. (cab. Tilir). 60 105 Gaaruan-1 283. monog.de Raoul Watsancasrs, en deux lignes. (cab, Rowsseau). 60 RODOLPHE II DE BOURGOGNE (922-937). N® 160 Roseares. une c.oix 1 Leccouscs, dans le champ S. 4or. 295 Rooourcs. une eroix Hf Lvovpones. temple dans le champ.(cab. du Rot) 40 LOUIS IV DOUTRE-MER (937-954). ‘A lamortde Raoul, Hogues, duc de France, aurait pu s'emparer de ls couronne, mais il fit revenir Louis IV , fis de Charles-e-Simple, que sa mére avait emmené en Angleterre ; ee prince ‘monta sur le tréue en 936, il fat couronné Laon par Artaud, arehevéque de Rheime, et mourat «n 984 d'une ehiite de cheval, [N* 497 Lenowices nex. une cxoie 1 Sewoxts caus. letemple alongs 80 6 198 Gaaru o-1 nsx. money. deLouis Cass racemase crix. (notre Collection). 100 199 Gaasia oes. nom du roi dreuaire ¥ Maassiio vic. une croix. eb. Breyer). 100 200 Gaaris ot nax. nom dure Greulaice 3 Pansst civinas, endewxlignes (cab. Roteau). 100 201 Luvowicus nex. unecreixcantonnée Wj Havrunravw. endeus lignes. (onb, Royal). 3% 202 Lenowiees nex. une croix eantonnée W Teo, Toul, une seule ligne, (cab, Rousseau). 35 4 (46) LOTHAIRE (954-986). Filsainé de Louis d’Outre-Mer et de Gerbergue, belle-sour de Hugues , parvint 4 la couronne, cn 9 pata protection de sn one qui avait plas qvun pas ire pour monte srl tne Ce prince mourat a Rheims, empolonné par Emme ss femme, (986) e list un fis qui lui sue dda sus le nom de Louis V. 1H Berens. en dew lignes WF. 1 Cavitono crv. Chilons s, Marne, (cb. Royal), 100 ots rate une croix cantonnée H Ser raiiteerinonet. monogeamme. « 100 206 Lorman. dansle champ wx W Rewerv. une croix. (cub. Rowsras). 100 207 Laranws nex. une roix 1 Brvonoxs crvias Ie temple. (ab. Dassy). 100 LOUIS ¥ DIT LE FAINEANT (986-987). Fils de Lothaire, ne régna qu'un an, et fut le dernier prince de Ia race de Charlemagne , qui égoa surla France. Le régno des Carlovingions avait duré 236 ans. On ne connait pas encore de ‘monnaies de ee prinee- CHARLES DERNIER CARLOVINGE. Fils de Louis 'Outre-Mer, aurait dit suocéder & son neveu, Louis V, mais s'étant rendu vassal do Tempereur Othon, en acceptant de lui le duohé de Lorraine, il fut repoussé par les grands du royaume, et Hugues-Copet en montant sur Ie tréne commenca la trisiéme race de 1N® 908 Orro xxx. unecroix cantonnée Gravis ot wex. monog. de Charles. « 50 F. 209 Legends indéchifrées (voir explication) oo) PRINCES DU SANG DE CHARLEMAGNE QUI N'ONT PAS REGNE SUR LA FRANCE. PEPIN ROI D'AQUITAINE. Deuxiéme fils de Louisle-Débonnaire, prt plusieurs fis les armes contre son pre, et mourut cn 838. 1? 226 Prowwos nex. profil droit 1W Agorramonci, un petit temple, + 227 Pinowws nex 29. une croix 1 Prcravo, monog, circulaire de Pepin.» 1 Mero.so. monog. circulairede Pepin.» Wf Lewootcas, Limoges. une eroix. = Af Agurrants, dansle champ en deus lignes 1 Biroxiors, dans lechamp (cab, Carter) 1 Agcis ves, temple dans le champ.» sees (1) [NY 938 Pinos aes. une croix 1 Agorranonen, en trois lignes. . LOTHAIRE EMPEREUR (40-855). for. Fils de Louisle-Débonnaire fut associé & 'Empire en 817; & la mort de son pére, il eut dans Je partage du royaume, Italie avec le titre d'empereur, et tout Ie pays qui eat entre le Rhéne, Te Rhin, la Meuse et "Escaut, jusqu’s la mer. (voir cette division ala carten® 2) Se sentantatteint ‘une maladie mortlle il partagea son empire entre ses trois fils, et se relira au couvent de Pram ‘itil mourut en 855. IN? 233 Hiotanios my. une croix 1 Hucpowrees tr. ume croix = toot, Revers au méme type. 1N® 934 Cananaces civ. le temple. 40 £) N° 936 Paverina wostra en légende. temple 30 249 Boansoans. le temple. (cab. Caruir).40 | 246 Parra. Pavie. une ligne. =» = 40, 241 Mxsiox dans le champ. ume ligne 240 Vesacis, Venise.uneligne, » 35 341 Maniot enlegende. le temple. » 240 Vanvcu en Kgende. le temple. 30 is 0 Seaes 237 Donesrar. en trois lignes.» 289 Viamoxexcivis temple,» 288 Donssrarcs xon,le temple.» 289 Vuniooxex. danslechamp. + 40 243 Pavan wosera. en trois lignes. 985 Xawruxa amici. temple. = 90 [NC 248 Lorawes wisenar. une croix cantonnée Wj Dontstares wow. le temple. (cab Monteaur) 25 245 Heoranzsswo. monog. de Pres 1 Ses. Prracs. monog. de Grégoire TV (828 844) 100 smonog. de Prot + 1 Scs, Prrnvs. monog, de Serge 11 (844 847) 100 + monog. d'erznazon W Ses, Peravs. monog. de LéoalV (cab. Reyel)-100 LOUIS LE GERMANIQUE (840-876). ‘Troisidme fils de Louis-le-Débonnaire, eut pour sa part dans le partage du royaume , toute la Germanie ; (voir la carten® 2 il gouverna avec sagesse et mouruten 876, laisant trois fils, Louis, Carloman et Charles-le-Gros, aux ques il arait de son vivant partagé ses états, Nous ne connais- sons de ce prince qu'ane seule pidee. Huvvowices xx. une crix cantonnée Moooxrias vis, Te temple. (ab, Rewsseat). 40 LOUIS I EMPEREUR (855-875). Fils de Lothaire auquelilsuccéda en Tale Ten 855. Il mourat en Lombardie, ne laissant qu’ane fille (Ermengarde) , femme de Bosom roi @Ares. IN 250 Besxovcr, ». buste de St. Pierre. 1 Losomcos sceostée de R.O.» 50 954 Huopowicos tr, une croix 1 Bewx-vin-row. en trois Tignes. 50 252 Looowicos itr. monog. de Rows W Ses. Prracs. monog. dAnmi IL. (897.872). 50 953 Levowices ier. monog, de Pres W Sea. Peravs. monog. de Brxore11L(855.858). 50 254 Leporces nun. monog. de Pros Ses. Peracs. monog. de Bexorr IIT.(855.858. 50 255 Lovowicos imp. monog. de Rows 1 Ses. Peravs monog, de Nicouus. I. (858.867.) 50 (18) 1N*256 Lenomces rm. monag. de Rows «Se. Peace, monog. de Sau. VII (972888), 80 357 Un temple acon de R.O.M.A Se. Prats, monoy de Noon T+ 50 LOTHAIRE ROL DE LORRAINE (885-869). Deusime fils do Temperour Lothaire, eut danse partage du royaume de son pére , toutes les piovinces situées entre le Rhin et la Meuse, qui dés lors poriérent le nom de royaume de Lorraine Lotharingia); le partageest indique sur lacarte n°a.Ce prince monta sur le trine en 855 et mourut a Florence, le 6 aotit 869 en revenant de Rome oit il avait ié appelé par le pape Adrien I IN* 258 Fuoruaves xix. une croix. Ni Srussmcivira. en deux lignes. + 100, 250 Haormanios arx. une croix eantonnée. Vinunowew crvis. le temple. (cab.Carir) 100 LOUIS I DE SAXE (876-882), Fils do Louis le Germanique, loi suceéda en 876 dans la partic de son royaume qui portait le noms de Saxe et de Tharingie; (voir Ia carte n® 3) il mourat en 88a , et Charles-le-Gros son firére hévita de ses états 260 voowices sxx. monog: de Charles. Ix vico-viotsro, (Mize) une croix. 406. 261 Bucpowscvs wrx. monog. de Charles. mf In vico raurcro, (Maestrich) une croix. 40 262 Hucoowicrs nex. monog. de Charles. 3 Temuenas civieas.( Tonnere) une ercix. 40 ARNOUL (888-899). Bitard de Carloman de Baviére et duc de Carinthie, fat élevé & Fempire la chite de Charles- le-Gros , et mourat en 899. Le seal denier conn de ce prince est conservé dans le cabinet de Vienne. Il aété fata Mayence. LOUIS Ill L'AVEUGLE (887-928). Fils de Bosom et d'Ermengarde, suecéda i son pére en 887 (et non en 890 comme le disent plusicurs chronologists), passa en Ialie pour y faire la guerre 3 Berenger, (899) entra & Rome tse fitcouronner empereur en 901 , parle Pape Benoit IV. Surpris peu aprés dans Véronne, par ce méme Berenger, ileut les youx crevés, et fut reavoyé dans ses dats héréitsires of il mourut en 928. 1N* 263 Levowices. profi droit. 1H Annza crvis Arles, monog. de Louis. 100 f. 264 Lovowieus. une croix. 1 Aarts crvis, Arles; monog, de Charles, 60 205 Huonowiers mp, croix cantonnée. 1 Cussrusa azzraro le temple, _ 0 66 Louvorces nue. monog. de xox. W Sca. rernce. monog. de Benoit 1V. = 100 267 Sexo ». croix cantonnéede R.O.MLA. ¥ Ses. rerncs. buste de face = 100 (19) LOUIS L'ENFANT (900-912). Fils dAmoul, fut @abord roi de Germanie et ne parvint & empire qu’en go8. Eifrayé des discordes dOthon duc de Saxe, et de Conrad duc de Franconie quise disputaient son empire, il Senfuit 4 Ratisbonne ety mourat en gia. Aveclui steignit la race de Charlemagne, dans fEm- pire dOccident. [N® 268 Lesowiccs #23. une coi 1 Couoa. en une ligoe. » 408 *="BERENGER (883-024). WEberard duc de Frioil, et de Gisele fille de Louis-le-Débonnaire, se fit déclarer Fil roi dale vers 883 lors de Ia dleidence de Vempire de Charlemagne ; il cut pour competiteur, Guido, Arnoal Lambert t LoaisLaveugle, qui se frent tour & tour reconnaitre empereurs 5 et dontil se délivra par son habile'i'sa valeur; mais Rodolphe If, roi de la Bourgogne ‘Transjurane croix chrismee. 1W Crsriuna sxzicto, Papiaci dans le champ. $0. ter, monog. de xox, W Sex. verace un bustedefice. —» 0 GUI (889-894). Duc de Spolite, essaya de dispuer Vempire a Berenger qui venaitd'ére nommé roi; it perdit ‘ehord une grande baailleprés do Brescia, mais vainquit ensuits son rival prés de Plaisance, cf fut couronné empereur a Pavie'en 889. Attagué ila fois en 803 par Borenger et par Arnoul AL fatforeé de se retirer et mourat fan 894. Lambert son fils lai sues. 1N°272 Gewo ner, monog. de nowt. 1 Fonxoscs, P. buste de face. + Oh LAMBERT (894-898). Fils de Gui, régna seul de 894 & 88, et fut continuellement en guerre avee ses compé- tears, IN? 973 Lawrora ner, monog- de Jean IX 1 Sca. veracs. buste de face. mE OTHON PREMIER (936-973). ils de Henri Loiseleur, élu roi des Romains en o36, et sacré empereur en g62 par le pape Jean XI, mourat en 9734 Minsleben en Thuringe. [N° 271 Onpo uxz. une croix cantonnée. WS. covoma. dans le champ. » HF EXPLICATIONS. 1N. B, Les pidcesdont on ne trouvera point ii Jes naméros que Les eri sulisamment nt esoin aaveune explication; le extalo- No r-2-3, (Voy. aux planches ) portent le nom du roi en deux lignes et au revers son titre de REX FRANCORUM indiqué par les letres RF. No 4. Le nom du roi est inserit en lettres perlées et tronquées; au revers les lettres R. P. axe le trait barré au-dessus sembleraient nous indiquer le titre de REX PATRICIUS bien plus que celui de REX PIPINOS. En effet ilest peu probable que le monétaire sit voulu répeter le nom royal; il aimait mieux fatter Vorgucil du maitre, en confiant au métal le titre nouvean chez les Franes de Patrice de Rome : on sat que le pape Ftienne I, banni d'talie par les Lombards, vint chercher en France Ia protection de Pépin , et ayant obtenue , sacra le monarque et ses deux fils; il ajouta méme & cette insigne faveur celle de les déclarer Patrices des Romains. Par recon- maissanee Pépin promit de lui rendre [Exarchat de Ravenne et la Pentapole, lorsque les Lom- bards en seraient dépossédés. ( Voir également len 6( Ne 5. Llavers de cette piéce porte encore les initiales de REX PIPINUS. Au revers un assem~ ‘lage de lettres ot on lit AMB. pour Ambiani. ( Amiezs). ‘Ne 6. Malgré fopinion de Lelewel, nous persstons a sout nit a leeture de REX PATRICIUS ; surtout en voyant sur cette pidce un A accroché aux jambs du P. L'explication que nous avons donnée sous le n® 4 se trouve, & notte avis, confirmée parcet A. Au revers Eckhard découvre METALLO; nous adoptons sans dificulté cette attribution (cab. Voillemier) . [Ne 7. Alfavers les initiates déja expliquées au n? 5. Une forme particuliére dans Farrangement des letires nous autoriserait méme i y découvrir UN. Au revers deux maniéres de lire se présen- tent; Pune presque naturelle offirat SCA. MAR. pour SANCTA MARIA ; feutre en eommen- cant par le point placé au dessus de 'S nous donncrait CAMARIS pour CAMERICUS. Laquelle adop‘erons nous? Faut-ilaltribuer ce dernier aux cités Rhénanes qui pour patronne, telles que Spire, Strasbourg, Verdun, Besancon , ete. ou bien en. gra lle de Cambrai? Nous préférons lire sur celte piéee plutét un nom urbain que celui de la Vierge. [Ne 8. Cette pice la seule qu'on connaisse de Cerloman nous offre & avers le monogramme de ce prince, et au rovers les initiales A. R. qui ne signifent nullement AUSTRASIORUM REX comme P's pensé Leblane et aprés lui Lelewel, mais bien ARELATE comme Vinserivaient les rmonétires de la premiére race. Jamais Carloman ne régnn sur TAustrasie ; ileut en partage Ia ine et une partie de la Bourgogne. ies retournées nous lisons i Tavers CAROLUS, au revers R. F. pour REX FRANCORUM. Peut étre cette forme insolite provient-elle de la négligence du graveur de Lablane. 1N® 10. Quelle que soit Fopinion d'un sayant numismate, nous attribuons este piéee de StFirmin (a) tharlemague. tant pour la nature des caractéres que pour leur arrangement extraordinaire qui distingue tous les deniers de ce régne. Quelques personnes ont voulu donner cette monn: ‘Charles le Simple, mais, en voyant Vorigioal conservé au cabinet du roi, les plus inerédules, sls ne se rendaient i notre opinion , seraient fort embarrassés de soutenir la leur par des raisons plau= sles surtont sis ont bon souvenir d'une dizaine de monétaires & noms de saints. ‘Nort. Eckhard débronille ingénieusement CAVALONI pour Cevaitlon , ville épiscopale de Provence. Lelewel tout en acceplant cette explication serait tenté de lire AVINIO. Cette lecture serait peu naturelle, puisqu'elle commencerait par la seconde letre au lieu 'aborder la diffeulté par la premiére; nous adoptons Fexplication d'Eckhard. Ne sa, 13, 15, 16. Nous présentent partout MOGONT pour MOGONTIA et non pas METULLO comme lavaient pensé a tort les Bénédictins et Eckhard. Ne 14. Cette pidee non expliquée par Leblane a été savamment déchiffege par Eckhard, 1s comparant une autre pidve counue de Dorestadt (n° 33), y trouva une si grande aqui nesta pas de Finscription. Ne 17. Denier de Narbonns , cest la maniére la plus ancienne us Gexprimer le nom des cités. On sait que Narbonne a toujoars tenu a ce type er inutile de dire que Leblanc sétait trompé. Ne 19, Inconnu & Leblanc qui se refusait & y lire Andres & cause de la nouveauté de ce lieu. Lelewel a tenté de Vexpliquer par ARISIDIUM pour I-rzat en Poitou. Ce deruier s existence de TAraat une époque aussi recul‘e est au moins probléma avoir levé toute diffculté en lisant, selon le type méridional, ARELADIS pour ARELATIS. En ‘effet le conquérant qui plos tard rechercha et reput les titres impériaus nous aurait paru manquer ‘habileté politique, sil wavat pas fit rapper monnaie ison nom dans une ville toute romaine et dans un desateliers les plus renommés de la premire race. [Noaa, Leblanc’ lisait TUVANNA pour Terowense ; nous eroyons que c'est une erreurs nous simons mieux y voir TULLUM CIVITAS pour Tou! en Lorraine. Leblanc la déerit en or; nous ne Ia connaissons certaine quien argent, bien que Becker ait frappé dans les deux métaux. 'Noa3, Cest ARVERNIS. Notre attribution se trouvera confirmée par examen d'une pice ‘de Louis-le-Débonnaire , (n® 68) of Yon voit le méme arrangement de letces. [No af. Ce n'est point la Hesse dout parle Leblanc ; jamais & ette époque les Carloringiens ne frappérent Outre-Rhin ; ce n'est pas non plus le Senlis de Lelewel; car il a attribué a eette ville tune pice (no 38 ) qui n'a rien de eruciforme ni danalogue dans le type. Eckhard de son edté Sst efforeé d'y chercher NASSUA pour NASIUM qui serait Nas en Lorraine. Ces tributions nous paruissant erronnées, nous proposons de lire MASSILIA, (H jour M)en nous eppuyant sur la maniére eruciforme dont le nom de cité est écrit; il nous suffirait ailleurs de jeter un simple coup dil sur le ne 41 (qui est do Marseille ) pour persister dans notre opinion. [No a5. Leblanc explique WALACHARIO par les Iles Valcheren en Frise; nous preférons cette attribution & celle dEckhard qui voulat y lire Si-Valery , i Tembouchure de la Somme. [Nos 26 et 27. MEDOLUS j cest le Modoc , pays des MEDULLI; voir su ne 176. Nou 30 4 34. Nous olfrent cing maniéres différentes d'écrire le nom de Dorestadt. Ce alogie ‘atribuer a cette ville. La lecture doit commencer parle A qui forme le centre (22) atelier a reeu des mondires de la premiére race la singularité de son type et de ses caractéres. Ne 37, Fekhard lit sur cete pidee COCIVITAS, pour COLONIA CIVITAS. Lelewel qui veut ccommencer la lecture par a lettre, lirait NAGONCIA CIVITAS , pour Mayence, mais en com- parant notre pidee avec celles de cette ville, (n0* 12-13-15 et 16) on verra qui wexiste entre cllesaucune analogie qui puisse justificr cette derniére attribution. [No 3g. Co n'est point le nom du monétaite ODARICUS, comme le pensait Fethard ; oct ofice a disperu sous la deusiéme race. Nous préférons lire avec Lelewel PARISIUS, pour Paris. [No fo. Attribué par Lelewel & Cayeux en Normandie. Il serait pout étre plus exact de le don- ner 8 Calais ( Calesium )dont les monnaies ont été si célébres sous Edouard III; ce prince avait ‘trouvé apparemment dans ce licw un précédent monétaire pour y battre ses esterling Ne 44, Cest le fameux sol dor frappé & Usds, et conservé dans la collection de M. de Sauley. I 1 été jusqu’a présentattribué & Charlemagne sans doute & cause du champ perlé et des lettres, ‘wonguées. Cependant le monogramme placé & Tavers ne ressemble npllement a celui qu'em- plosait ce prince; nous préférons Fattribuer & Charles-e-Chauve qui s'est cofStamment servi d'un ‘ronogramme identiqued celui grayé sur cette pitce. Deileurs les pitecs d'or, quelle que sot leur uthentieité, sont plutdt des médailles que des monnaies, et ce n'est pas sur le type unique d'une ville dont on wa point de denier analogue, qu’on pourrait éuablir aussi legérement une attribation ‘Charlemagne. Voyerd'silleurs|a piéee dor blanc , n° 58. [No 65. Espéce de monétaire d'argent attribué i Charlemagne et généralement regardé comme {pe transitoire entre la premiére et la seconde race. Cotte pie viendraité Fappui de nos obser- vations sous le no précédent pour Ia maniére dont est insert le nom CAnores. Au rerers on lit PARIsies. [Nos 46-47-48. Co sont les deniers de Charlemagne, frappés en Lombardie, les seuls of Yon trouve son efigie; ils portent du cdté de la téte DN. KARLUS IMP. AUG. REX. F. ET. L., quion explique par DOuwvs Nosrex KARLVS IMPxnaron AUGuores REX Faanconea EP Loxco- sunnonun La difiérence du type lombard avee cola usité en France consiste ici, dans Vefigin im- périale, le temple avec XRISTIANA RELIGIO, et le K employé dans ins ription dunom. Voyer aussi la valeur politique donnée au DOMINUS NOSTER ; [italic c'est le pays conquis, ‘en France au contraire, Charlemagne n’est que le roi, le chet des Francs, REX FRANCORUM. Ici la monnaie est locale , particuligre & la Lombardic, & empire @Occident que Charle- ‘magne essaya de relover; ce n'est plus la monaaie nougelle, c'est une monnaie tout i fit excep- tionnelle, Relativement au denier a efigie frappé & Arles, ville qui ne fasait point partic de Ia Lombar. die, nous ferons observer que Charlemagne, tout fier de son nouveau ttre et de ses vicloires sur les Lombards, aura youl probablement en conserver un témoignage irrécusable sur des deniers frappés en France, et quil aura choisi& cet effet pour moins blesser la nationalité Franke, he ‘ille Arles voisine des confins de la Lombardie, [Ne fo. Cest une pidce figurée ineractement par Leblanc. Aux n* suivans nous donnons la piéee prise surles originaux. [Ne So. ‘Tiers de sl dor de Grimoald IIT, due de Benevent a qui Charlemagne Jaiss la posset- (3) ion de ses éta's, & condition que ce prince inserirait le nom de Fempereur sur ses monnaies. Les lettres qui acostent Ia croix du revers, ont été expliques diversement, Muratori dens ses antiquités itaiennes déchiffrait S. R. dont le sens aurait été SACRA RELIGIO. Lelewel de son cdté liseit C. R. pour CAROLUS REX. Ces explications sont erronnées; les pidces rales nloffrent la lecture queles initiales du prince bénéventia G. R. pour GRIMWALDUS, comme auparavant Arigis II, et comme aprés Sicanl (83a) et Sico (87), plagaient auprés de la roix Finitiale A. ou $. I. Lopinion de Lelewel serait d'autant plus mal fondée que les Grimoald , échappés i la suzeraineté de Charlemagne, Brent frapper des piéces dont le type indé~ ‘pendant portaiten légende GRIMVALD PRINCEPS, et prés de Ia croix G. R... cest-icdire les ‘memes lettres qui mal déchifféesinvitaent lire les initiles du Cartovinge. [Ne 51, Crest Tentier de la pidce préctdente; (cab. Lambert et Voilemicr). [Ne Sa, Nous donnons ce denier Charlemagne, tant i cause de la croix égale et évasée des branches que du monogramme parun C. En effet nous ferons remarquer que le pois des pidees {61 récemment reconmi comme moyen insufisant pour dstinguer les deniers du nom de Charles: or, cestd'aprés la forme des monogrammes que nous eroyons devoir Gixer nos attributions. Celui ‘que nous avons dessin¢ieiet tous ceux que nous avons classés au premier Charles sont par un C. jamais par un K. L’exception produite par les pitees Lombardes confirmersit <'ailleurs notre opinion, seuf quelques obscuriés que pourrait jeter dans cette discussion le n* rar. No 53. Lelewel trouversit le nom de Vavers synonime de celui inseritau revers et lirst des doux eétés , Melle en Poitou. Nous adhérons a cette explication et nous attribuons cette pice 4 Charlemagne en raison de Fomicron qui termine la légendeda revers. No 54. Denier de Mayence au monogramme par un C. Nous invitons les numismates& remar- quer la evox haussée récente encore sur les mondtsics. Np 58. Pitce dor de Lucques au nom écrit a la maniére Lombarde, FLAVIA LUCA; cetitre de Flavia est empreint sur des pidees de Didier (56-774) Tor est blane poids 20 snain Ne 59. Baste de Charlemagne. La légende quoique tronquée porte CAROLUS IMP. AUG. Contrairement i opinion de Floravantes, qui voulat terminer la légende par le nom du pape 1Léoo III (795). Nous proaverons plus loin que jameis sous Charlemagne les souversios pontifes earent le droit d'inscrire leurs moms sur Ia monnaic impériale. Au revers Ia légende donne S.C. S. PETRUS ct dans le champ le monogramme de ROMA. 60. Denier frappé i Toulouse ;le nom du prince inscrt dans le champ du revers a la ma- nitre cruciforme, ¢accorde avee les attributions précédentes de quelques pidces jusqu’ict indé- terminées etavec lotype Visigoth, qui caratérise notre numismatique méridionale. 'N* Gr. Comme Leblanc, nous donnons ce denier & Charlemagne, bien que le monogramme ressemble i celui du Chaove, et que le Ade la égende se trouve sur les deniers de ce prince bat- tus SUD nis; mais il nous répugne dfattribuer au fils du Débonnaire une pitce cont le mono- gramme commence par un C. Une autre cousidération nous avait fait donner & Charlemagne, eat GRATIA DEL IMP., et non REX, que novs n'avions jamais va surles monnaies de Charles- e-Chauve; mais Lelewel en a publié une, qui est incontestablement de Charlesle-Chauve, et qui porte GRATIA DEI IMP. Cet exemple a un peu ébranlé nos convictions. 1N’ 62, Ce denier a été frappé & Rome; il porte deux monogrammes : le premicr signifie IMPE- ATOR, lesecond CAROLUS. Comme calle dérte au np, ete pie st purement impirie, (24) salts irrdvnblemint un jimaisoes Chalaiagny Uap an jared oe, nies ‘aes romaines; ce qui epouse tribution fits Charlemagae par Lebane (gage ton, nS et 6, Cait, 'Ant,) de deniers an monogramme de Jean VII (872-883); iis appartinnent a Chale-le- Chaore. LOUIS LE DEBONNAIRE. * 64 et 65. Sols d'or de Louis-le-Débonnaire, donnés par Leblanc. La légende du revers 10 65, lue i droite, donne la méme que celle inscrite sur le n* 6{ : MUNUS DIVINUM. Plus loin nous donnerons lx figure de ces pidces prise sur les originaux qui appartiennent au cabinet de M. Lambert. 66. Denier au type XRISTIANA RELIGIO avec le temple; le méme type existe sans le tomple; alors, aTavers et au revers de cette vari, il se trouve une croix dans le champ. ‘67. Obole de Bourges tovt a uit extraordinaire, et tinge du riche cabinet deM. Rousseau. IN? 68. On sait qu’a lage de trois ans, vers 781, Louiscle-Déboanaire fut eréé roi d’Aquita Le type de cote pee remonterait& cette 6poque, ot aurait été frappé avant la mort de Charlem tne. Le nom de Louis es inscrit suivant la premiére maniére carlovingienne. Au revers, nous re= ‘rouvons le mot ARVERNIS inserit comme nous Tavons fat remarquer sous lerégne précédent. 1N# 69. Dovier d'Arles & efigie; au revers, ce sont les barridres des ices, et non le portal, Dien quil en soit iss [No pi-L'Aquitine Llewel aprétendu tort selon sous, qui flit traduire AQUITANIA par Bordeaux; jamais cette ville ne prit ce nom. Pépin, fils du Débonnaire, fasait metire AQUI- "TANIA sur ses pies, lorsquilsignalait la monaaie particuliére a ses états, et quand il woulut ins erice le nom des vils ile plas, nondansle champ, mais en ligende; Vinseription AQUITANIA, cen deux ou trois lignes désignerat, & notre avis, le royaume d’ Aquitaine, car nous avons trouvé ‘une obele du cabinet Asselin oon lit AQUITANIORUM combing avee le nom PIPINUS et lettre TEX dela légende, on reconnsit que ce mot, jusqu‘ici étranger & I'Aquitaine, indique, comme le REX FRANCORUM, une nouvelle royauté. [Ne 73. Emporiasen Espagne. Ce nom, en langue celtique signe marché. 1N® 87. Obole de Narbonae. Lavers porte seulement quelques lettres du nom de Louis-e-Dé- Nous la publions sur la foi de Mader. [N* o7. On nla pas encore pu trouver explication stisfasante pour le revers de cette piéee, oft on fit: SITDA gf1o1T- Nous la recommandons i Pexamen des numismates. En attendant que le rot de Pénigme seit donné, nous alons rappeer les divers lectures proposcesjusqu's ce jour. Nous ne parlerons point de Yattribution plus que singuligre de ceux qui veulent y déchilfrer Mar- lle et Sens. Le savant Eckhard donnait ce denier & une ville quil applle SITVA C1VITAS ; "Nous pensons i notre tour que eete pidoe a pu dre frappée 4 StOmer, au nom de Tabbays de Sithiv, dont Saint-Bertin était le fondateur. On peut trés bien y déchiffver SITHIA MONASTE- RIUM, tandis qu'l est impossible de faire concorder cette singulire kigende avee un nom de ville

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