Vous êtes sur la page 1sur 15
Le savoir d’ Edipe* Ce developpement de la logon du 17 mars 1971 fut pronoacé & a State Univer siy of New York, & Buffalo, en mars 1972, puis & Comell University en octobre de Ia méme année. Foucault a donné a moins six variants de sa Wsture de la tragsdie de Sophocle. Cf «Situation da cours >, inf. p. 277-278) Dans (Edipe roi, la ragédie de Sophocte, cing savoirs st affront 5 qjustent. Le mécanisme dui sumbolon: ov loi des moitis,régiaffroncement des savoirs. ~ Oi l'on voit la procédurejudiciairé de I enquete mise en pl faux VF et V*sideles face d la procedure divinatoire tradivionnelle.~ Cedipe ignorant est porteur du savoir du tyran; Edipe, blason de linconscient ou vieille figure orientale du roi savant? — CEdipe roi, ow le powwoir savoir rransgressif. 1b) Dans GEdipe roi, 1a recomnaissance ~ devaryvoptots sance par laquelle celut qui ignore devient quelqu'un qui sait et par laquelle celui qui croyait ignorers’apergoit qu'il savait déja, —a deux ccaractéres particuliers, Celui d’abord d’tre «réfléchie » celui qui cherche est l'objet de la recherche?; I'ignorant est celui & propos t multiple autour de Iai d'intoiéables redoublements. Mais ily a his: fait apparatre comme doubles, comme disant deux choses la fois, bien des paroles prononcées par (Edipe ou propos dip : en plerant sur act, c'est sur lui-méme qu'il gémit (¥, 64); il vous ‘tu bannissement le meurtier, quand bien méme il habiterit sus son ropre tit (¥, 249-251), il ait qu’on ne peu pas conrad les dieu ‘aire ce qu’ilsne veulent pas (¥. 280-281). Toutes ces phrases et bisa {autres disaient deux choses 3 la fois en quoi chacune d’ente elles {ait comme un aéufiohov, une pidce en deux parties dont (dipe et Je Chur ne voyaient qu'un fragment, mais dont Paute fragmeat , demande oniquement Tisas (440) die, le_ agcouvreur apm, igorat tout de iuiméme, i, le no i) siekant; pe, Pimento fate ‘Ta a Tord, salt, savait sa naissance et son cme, mais refusal de savoir; Edipe, Vinconsient, De toute fagon il démen le jeu de tot ymologiqve de son nom ne savatn ot venient ses pieds prods ni ob avaient ports ss peds deni. Orit semble qu, dans Ie texte de Sopcle, CEdipe ne soit ps pureroent et simplement celui qui ne sat pas; i semble plat qu'il soit iuiméme poreur un certain type de savor, dine as bien de a connaissance oracle de Trias que de Ia mémoire de esclve. tie lu aun estan homme de savoir, d'un save bien partcuier quia ses caractres, ss conditions dexercce et ses eff Ce savoir, mi-chemin fe cet da den et de slave excel «tyran La tyranie» d'Edip, la forme de pouvoir qu'il exe, la maniere dont I's conguis ne sont pas marginaes par rappre a sande enguét envepive il agie@ne mane tou fat cenle (dns es] apport da pouvoir td savoir, CChaque fois qu’ (Edipe appara, son pouvoir es la fois mis ea jet et mis en question. Cext pace qu'il le pouvoir que les hai. tans de Thebes ont recours& Ii conte la peste (. 3-34); mas le soatheur qui menace Thabes ne tein pas moins que la ville elle. meme (¥. 64). Crest dans Finért de sa propre royauté qu'Edipe va chercher qu até le oi Laios : le méme ermine! pourrait bien sen prendre a Ji (v. 139-140), C'est en tant quero, du haut de sen powoir polico-eigiux, qu'Cedipe. Your au bannssement Faseassn de Laios; mais il acepte(rait) de partagerlui-méme de tes mau si le meurerhabitst sa maison (. 249-251), Cea en tant que 1% ig face das a meme entepise de salt, qu CEipe solicite Tirésias(¥. 312); et c'est ce pouvoir royal que Tighias M7) roenace dans sa prophic (v. 350-353), et lorsque Cpe senend secoser par Tirsis d'éne Passtssin, ce n'est pas son innocence ui sent mise en question, c'est son pouvoir, et c'est son pouvoir | ‘qui dena (v. 380-404), (C'est bien de pouvoir, de pouvoir seulement ~non point de fats, de signes, ow de preuves~ qu’ est question dans le grand affron | fement avec Créon [y. 532-631); non + «Estill vraisemblable qu'il y ait complot? bas: «Suis: innocent ou coupable?», mais: «A la téte de cette | ¢ sera lui ou moi» (en paniculier, vers 658-659 ct 669-672), Crest encore le souversin dont Ia gloire peut bien éie issue d'une — triple génératio d'esclaves qui s‘affirme au moment ot le Messages ‘vble qu’GEdipe n'est pas fils de Polybe (¥. 1063). C'est le chet de {gui imterroge et menace de torture Pesclave déemteur di cdemier secret; et x moment méme oi Edie vient tre abatt, ce Sot les traits caractéistques du souverain ou du tyran que le Cheeur voque: il avait laneé sa fldche plus loin, . ils dressitcomme une tour: «Onapelat mon roi » En, apes Ja chut, Ye deiner mot qui soit adressé& Cie, avant qu'on [ne] Ventraine hors des regards & V'imérieur Je nouveau roi: c'est le décret qui lec diction, Sésormas, de donner aucun ordre: « Ne cherche plus & ve Loujours le maitre » (xgarteiv, v. 1522), Et BMGT HEM eat Tepris” ISSO HER TOS: par (wal vie exoceoas [v. 1523], ot s‘entendent i la fois les soramets @oxqas) ob il est monté et le ct deux vers plus loin par le Cheur dans a derive réplique de la piece : Tu étais un homme au | (ovyyevei, v. 1082) telle est sa naiseance, teil et ‘par nature (v. 1080-1084; TowSode 8 éxpis, v. 1084), Or une tele altemance de forte, cet enchuinement de la grandeur etd désastre, ze Chieu Va earactérisé un peu auparavant: est le destin propre ag {yran et A son orgueil (v. 872-873) (Or les traits spécifiquement tyranniques sont nombreux dans la vie ‘tle personnage dEdipe. Le texte de Sophocte ne manque pas de les relever. Certains sont posits Mest arivé, Granger dan la ville, sans fre conna de quiconque, et nul ne lui a demandé son origine son Pouvoir, iL 1's conquis tout seul en s'levant au-dessus des eitoyens («Il a lanoé sa ftche plus loin que les autres », v, 1196), quite A susciter leur jalousic (v. 1526); il s'était luimméme emparé du ‘bonheur, il 'avait maitrisé (éxpémnoe, v. 1197), Et dans cette entre, brise, i tat seul; i1’a menge lui-méme (ait). Mais sila pu ain S’emparer du pouvoir, c'est qu’ a rendu service la cité; elle allait, Détir, il 'a sauvée; ses ennemis étaient sur le point de la détuire, i Ten a délivrée; il en a été le rempart et Ia tour (v. 1200-1201), il a permis a ta cité de respirer et de dormir (v. 1220-1221), I sedressée, il ’a remise d’aplomb (v. 39, 51, 443, 695), {321 De ‘els exploits sont caractéristiques des figures historico- 4eégendaires de tyrans ou de nomothétes qui ont pour un temps exercé le pouvoir, bousculé des traditions et bien souvent bouleversé les structures archaiques dela socigté greeque. Lexpression « 80000, Gevogdaoms réitv », qui revient d propos, est caractéristique ; c'est elle que Solon Iui-méme employait pour détnir son ceuvre. CEdipe, en / Le savoir ebaipe or comme les héros mythologiques, conquiert unt pouvoir qui ne lui appastenait pas en remportant une épreuve; mais, comme. ler C «fsiseurs de constitution» du vr sigcle, il remet ia ville sur son / pieds, il Vassaint, il la rend « droite», Et parla, il instanre avec ses )fujets un rapport Je reconnaissance, de dette et @"atfection qu x's Fie 8 voir avec le privldge de nassance. L'explot satwear aie Jes citoyens leur mate, et tant qu'il n'y soot pas contra pas quelque retourement du destin, ils fui demeutent fides «ese sur une bonne preuve qu'il s'est fit simer de la cité Aussi mon esprit ne Paccusera jamais d'un ese» (v.510-S11); « Sache que 18 je me ferais Veffer d'un insensé (1 si je Pabandonnais, to gus dais Tessouftances ot suecombt a chére pare, seu, 's remus dans le doit chemin » [. 6804695}, Le pouvoir d'dipe Toes «st fondé, non moins sur affetion dushnBo. que sur son mariage avec Tocaste, Et Créo lsat bien pour acquit e pouvo il faut 4eargentet le soutien do iBos, Lh encore, 'dipe de Sophoate superpose, tla figure légendsre du hicos qui apeés 'épreuve abit son pouvoir par mariage le profil historique de tran ou du «refer, mateur> dont le Bgne s"appuie su affection, pus on moins spon tanée, du 2}00, Maisily a plus. ip est mss dot d'un certain nombue de tats (catenin gt gras Istana ae sas certs parce qu'il ¥ serait né et quien serait la fois Ie ile ote sitoyen fi ne sait pas, justement, que tl est le eas): mais parce gut se est approprige. C'est sa ville en oe sens qui la posse, et gu Ja posséde & Ini tout seul, Con Tai reproche d'aveir une tele tt tude :« Et moi aussi, je fais partie dela cit; ele n'est pas 301 seul (oi. 061 nv (630), Quandillance des xe, pe i inpore 4's sient justes, i sufi qu’ les ait donnés («far obit usd meme », . 628) n'est pas ui tout seal lait (v.629)? Crest pourqu fe Char, lorsqu’il dresser un pev pls loin porta ds tyan et donnera les ats de sa démesure, pourta de gi ne craint pas « Atay». Ty a eu des commentatcars pour 3'éonner justement de ce Cher qu fait du tyran on portrait i dur: peesomp. tion, injustice refus honoree deux, nsolene couple, njustes atins,sacriloges,profanaton de choses snes, refs Suter les ‘oracles, abandon du ule. Fanti vraiment reeonnatre Ia Cpe, ec souveran que le peuple soutenait tout a house de sa gratiude ct ui ait pomp, dan le maou, depécerCxon ves fe eu de Delphes? En fit, top de ces wits radiionnellement ats av SOSSSS9900000 ae bs 6a ilk oy} Lavolonté de savoir tans ret des partes ou des conduits ip disperses dans le texte, pour qu'on ne 'yreconnasse pas (et je laisse de ct pour instant le problgme de 'éeoute des oracles). A moment ob commence & retomber la fortune , et sur-preave (Boa), qu'il a été aimé de Ie vile (Gbirols, x. 510). Ce savoir manifests dans V'épreuves c'est hy aqui permet & Gdipe de gouvemer; et chaque fois qu'il apparat oxen, (5) gant son pouvoir, c'est sous la forme de eeu qu sat a (en Sac lager a ae Boi (v5, 65,67]. Ol8a, tel este mot" pa leguelil'affine St ai s trouve justement inscrit dans son nom. Crest ce pouvors ‘savoir qui est exposé, risqué, mis en danger parla peste de Thoken Sie tcine sat pas ce qu'il fat faire, si ne sat pas qui a comms te Soul, si ne sat pas & qui appliquer te rte purieateur, sons Scraperdu ave lacité. C'est sn slut, non moins que celui dele le gui recherche, Or précisément, il soudea encore cette nigel dézouvrraIimeme ce que nul ne saat, ei perdea son peovels, Mais n'antcipons pas, Quel est ce savoir é dla conquéte et a Texercoe du pouvo {— Poir Ie Caraciériser, Gdipe tui-méme emploic le terme deyvimy ?) Ue Sri avs son secret t crust doin pat a egy Crvdun xvghoas, v. 398). En un ‘autre passage, évoquant le pouvoir nacé par Créon et Tires, il atl céxv4 teens » (v. 380)», : eux aus jens (ep ot yvdiye7] ® — qui en sont a Ia fois les a instruments, les conditions, et ies manifestations: Pabondance des biens et des ressources a Part, i spre hile motte eas Ove désignent ici ces deux mots, ‘téxVm et yun? pee ls ppsen ies cement hg 8 appre quctue chose de qulq'n tage nee seul, c'est Iui-méme (ort) qui a pu ré Petsone ne ii avait ren apps Ete rt, oa nS pis, fe pocane hmiemet ct as dae ene se {sans en avoir de nos de pus qu dae ee Cames Parnas (35.8) ge, pouravoin erste eat 240 Lavoloné de saver Le sevoir a'Ctipe 2a ‘ne pas Iui étre indifférents et pour ne pas 1a braver sans scrupule; les wis aux autres. D'abord, on trouve seul, pat soi:méme. (Edipe € ce qu'il dit, ni d"apprendre (éxpasiv), Mais ce principe ne vaut ‘té ne pense pas qu’on puisse forcer le silence des dieux is disemt * 'as seulement pour ce que les gens du pays de la 760 ~ peuvent seulement ce qu'ils veulent dire. e 10) Savi, it conceme également ce que les oiseaux et ses hove Deux procédures de savir son également refoses pa e couple e traditionnes de Ia mantique pouraient hi apprendre, bps eee royal: celle qi consis chercher&ttavers des signes obscure roe \ ‘Tirésias : Au moment ob la Chienne ravageait la ville, les dieux niles Jes dieux veulent cacher (pas de crailleresd’oiseaun, v. 965-966, pe e Siscaux ne sont venus &tonsecours apprendre ce il flat fans de sgnes, pas de bins pour forcerle silence des diewx);etcelvnen XS @ Lilpousit:« Cent pasau premier vera dexplques Fenny, chucie a wird Tvanes apt de denn quia face purksdicn ) faite a divination (neve) »[v. 393.594] Phnse manne: Go erin, psd «06a, 9.91), Ts et dn {ment ionique care fat justement le pivldge du « emies nce, réictions qu dans Pambigitéfixet 'avenie (Boonie [9711 e jde cel qui past paria» (rotmuovtos [v 393) de recede toutcela il faut le compter pour en (HE ovevde, 97) e Wénigme se passantdontTinésias maintenant vouteaittiental cre Un des mots qui reviennent le plus souvent dans te discours «q's ighorant de tout (gmBev eid (x. 397), i fallu qu'il mete 161 €'Cdipe, en corEiation avec Pexercice de son pouvoir et exalts. * Suv, non pasa manque qui itepie le vol des osaue, ie tion de son savor c'est ebpionsn.(Blipe, c'est aomme qui tions) <, “fils d Ton (v. 1080). Ft en cela aussi il rejoint fa figure historico- } égendaire du tyran taditionnel, (On a donc deux séies qui s'opposent, chacune caractérisant un 9, {ypede savoiretun type de pouvoir. D'unc6té Ja série dela mantique, lui surplombe le temps, se déploie dans la dimension eX par Viniemmédiaite des messagers se tient &l'écoute des décrets- rophétes auxques il faut se soumette : ce savoir est lié an pouvoir 1 du souverain-religieux. ly a d'autre part la série de layin; elle edo eel pase et presents, prema apps ore suagede ceux qui ont vu, qui ont assisté, qui « étaient A>, elle permet ‘de « déeouvrit» soi-méme et de trouver soi-méme le remade c'est Ai le savoir du tyran, Salués tous deux du tite de Ava, le tyran et le “GevinsTafifontent, chacun avec les armes de son savoir, dpe n'est pas celui qui ignore: il est homme qui, contre le mode oraculaire, prophtique, divinatoire, de savoir par leque! il n'a pas cessé d'etre Pourstivi et condamne, a choisi un autre type de savoir, __OF Get autre savoir a beau ete individualisé comane lui dv tyran ui veut Voir par Tarn, il n'est pas moins hautement ritualise En fai, le savoir oraculaire et le savoir d’enguéte sont présentés dans Badipe roi Comme les effets de deux procédures réglées. Lune] est | 2 Lavolont de savoir (a) cele det cosulistion reins, elle se déroule en deux phases: dieu, pour qu’ils rapportent Foracle; dans ta-seconde, on demande 4 © Cell qui est Te serviteur du-dieu de compléter Voracle, et de dete ‘miner comment et propos es ordrey/L "autre proce —dure-eitessenticlement j i s'agit C'interroper Te pape | Pour savoir ST'y'a des Temoins; Ge requérir ceux qui ont & aims ‘signe cab Tour dente et authenter leur térioignage de leur poser des questions, besoin, s*ils se refusent & répondre, de Tex menacer au moins dT ature, Tout esa et Ta eproduton di Titel d"enquéte, tel qu'il Gtait appliqué au v" siécle. Sans doute n’est- 3 ~AT par exact de racer la romire ds procures sommes ole sleure tla seconde (comme) «judiiaie > lsat dans un cts Comme dans Uae, mas selon des formes de companion diver (de proctdores a fois eligieuses,poliques et judas pour de = | eer a ‘est Ia plus archaique, la plus @® igs aix pratiquestiionnelles; la seconde est a plus recente, celle ui fut mise en place aux VF et V" siteles, en corélation sans doute ook, |Restotlatoemisaion da ci On trouve méme dans Cipe roi la trace d'une troiidme pros- ¥ cose ‘dure, elle aussi bien connie dur monde grec archaique, mais qui est OPA demeurée en usage assez tard (x moins, semble-til, dans certaines causes relavement peu importantes) pour qu'en en selbve encore Ja trace au mr sitcle, C'est la procédure du serment purgatoire# Accepes-tu de jrer que tunes pas coupable,t done GeV Expose, our le as oi ce serment serait un pare, Ta vengeance des deux {s).que tu a5 invoqués ? Cete veil procédre, est colle a Tagielle Ménlas et Antlochos Iiquident dans I'iade leur contestation, aps lacourse de chars dnt larégulrité tit doutese, du fut Ati Jochos. C'est celle par laquelle Cxéon veutmette un ttm son itge avec die lorsque celui accuse de complet, DevaatJacaste te Cheeur, témoins, il préte le serment solennel : « ira moi, que je peste mui si FACTAT ce dont Wr maccuses > (e. G44-685), 1 est vrai que la procédur n'est pas ii comple: ce qu manque c'est (<= premier, et, A dre vai, indispensable: que Paccusateur accepte ce mode de liquidation, et qu'il y invite Iui-méme Paccusé, Par une composition qui est en méme temps un défi. Or CEdipe, qui ;porté les soupgons, noa seulement ne propose pas Tui-méme a Créoa Mépreuve du serment, mais il la rejette d'abord et ne Maccepte qu Le savoir Bie contreceeus, sur Minvitation de Jocaste et da Coryphée II's [pas} plus confiance en cette épreuve que dans lhonnéteté des divinations 153] de Tirésias, Par cette procédure du serment comme par celle de la ‘mantiqu son pouvoir menacé (v. 658-659), ( Gaive. roi met donc en scéne les trois grandes procédures utilisées lve spe FUBit» et le doit grees pour Peffacement de la soullure et la recherche du ermine conmiTaion oracle, Seen pur. pays". Trois procédures que Ta Wag6die de Sophocle met en ceuvre nul, Sil ua femps oles commentteus se demandes s'il Gait yisemblabe | 1142) m‘avoir donné un enfant? [...] Le voici COB'toriv vet pas alse en a a ‘Cetooes qetion Tore tracy de RéPowse da premier a second: «Il pare sans savor Brocton rgoliée, La promesse de ilaveimpuit a gu se dnote he ne {Aéres vig] elds o8bev [v. 1151). Tout ce jon da repel reg 4 vers 27, fait également parte de la procedure (Noted Ms ‘esiznation, de Ia présence, du souvenir atesté se wouve placé cone 208 La voloné de savoir le signe de Mexpression technique iorogetv, lotogfoa (v, 1150) 1156, 1165): porter témoignage, étre qu'on a vu, Et toute | Soumis aux conditions de la présence et du regard, c'est de foreer (Bdipe & entendre ee qu'il n'avait pas voulu écouter, a voir ce qui R'avait pas voulu voit. «ARN dqng dexovoréov » (v. 1170), « Ta zu 8ExOL Gc » (V. 1182). ‘Tel 1 Cidipe s'éat tend ume : metre en ea, ° cite a ea, ne procedure qu repo sur loTopen Soe Wf ici ce qu'il avait pas voulu admetite licbas, Le preaiier effet de | T'« enquéte du pays » est dé cor ier point par point. _prescrit-prédit la parole des dieux et des deving. Entre la pds oracu- next comesponnce et shsement mnt deans Bone oa *smboique» ene ln manne et engte ene Parceane oe nowelleproosire, ene cal par lagualle les ches, ke eces Tes eros» inerogeint taonnelnent les deas ee Ingle es jugs del ct itemopetssitoan lee eons ce les toi necents. Les does des Seu prement an cope wate dans ies pratigiesjadcnses de late ee pocedoce ooh Prevent en ourun sco cgan Lafurme du supose A lr font an long d dpe cau ean oes | maniéres de voir, ces deux maniétes d’entendre, ces deux maniéres eee \ pottgtement reiginsemen diftseng. PTE OMIPOROT aT Ea HEF Ee igs lige, A Peace cice du pouvoir, mais qui s’est maintenu dans la nouvelle organisa- ton poligue et sociale dela cté— ob lconterve, nls ct ee regis, os fines foncons enbentenoe © rte te oe ‘Pajstenent de ean procedze deat oorgneet te aun ae ren, qi se rouwent ind auletiéee Tune par nates ba ete | omespondance «syle, ce gu Ent era vee coms (a) avec ce qui a été Va; ce qui a Se prédit, avec ce dont on porte témoi- ‘nage ; ce qui lait de 'ordre de la xg6vou, avec ce qui est de Vode 4 [de ta pfu; ce qu’ont proféré les dieux immortels, avec ce que la justice de Ia cté découvre rétrospectivernent. * On pourrait die ausi qu la prosshre par sement est également vali en fin de compte. L'engutteen effet moare que Créonn'avait pas defor le message BOS-871), Les oi ts hommes sont fondées su Tes décres des dieu; fs evSsrnenT Gane BOF Tu VOGT TSOUEE WIE AUN TOE av SERS Tr hmtique Ce sont fv Ge eux mémes qui eissent (@ou. Entre eux, que serait-il besoin d'un ore de Be oe “Ripete it vet fates dean? Et le fir 00 cela? Dan i xp, sek paylutantreBlenchethant qos ate vee? Colle gue

Vous aimerez peut-être aussi