330 HOMME NEURONAL
Fite, remarquée au cours de Ivolution, entre la complexité du
iEénome et celle de Vorgensation cerbrale, Débattons-en au
fujet du probleme, toujours préaccupant, des erigines évolu
tives du cervea human
Anthropogénie
univers aa pas gos de a iy a
Bhosphére'de Thomme. Nowe muntie et
Sort au eu de Monte-Carlo. Quor doa:
fant 4 ce gue, tl core) ut vent GY
Eatper unm, nous érodvons acs
Ee se nore conden?
1. Monod, Le Hasard ela Néceesit,1970
Les premiers documents écrit par Phomme témoignent de li
profandeinguictude quil a toujours eue de ses origines. Dans
Ia Geneseo lit que « Diew modela "homme avec la glaise ds
Sol, il insuffla dans ses narines une haleine de vie t Phomme
sdevint un re vivant.» La glaise tlaguelle es scribes du déser
Se réferent se. compose dTatomes et uniquement datomes
homme également. Ceurst avaientis deft pergu la nature
proprement matérelle de Thomme? Levrs connaissances sont
encore op litées et la « métamorphose » de sete glase en
‘Ste vivant leur cohapp. uns, dans leur cerveny se presrent et
‘se combinent images mentales et concept. Ces Ie vosinsculp-
{eur qui seussit exploit sans précédent d « animer» sa statue
de terre. Cet vision symbolique, cet objet mental, calmera les
Inguiétuces d'une boane fraction de Thumanite pendant plo:
sieurs miller années,Avec le stele de PEncyclopédie et depuis cet important
‘moment de Vhistoire des ides, les fits observation se sont
accumulés. D'abord examen comparé de I'anatomie des étes
vivants suggére a Lamarck la theorie de la « descendance »
votive des espéces. Dans les couches gtologiques, om deco
we Ine rater Pouptces foniler et biemiot ceur dee anodes
directs de Thomme. De nouvelles méthodes datent de maniere
‘objective des documents du passe. La biologie moléculaire
revele parentés et differences au niveau de TADN, support
materiel et ule de I'heedite. La lente et eratique mouvance
de Févelution biologique, prosaiquement conforme aux lois de
Ia thermodynamigue, remplace le geste du Sculpteur et son
imaginairesoutMe vviiant
’A la lumiére de ces connaissances, a diferencation tés
recente d' Homo sapiens se presente nésnmoins, pour reprendre
lemot de Teilhard de Chardin, comme un ventable « pheno
mene » plantiaie, Pour un abservateur qui se veut object le
Denomene nest certs pas la descente d'un quelcongue Esprit
Sur Tencéphale 'un anctie reulé de "homme, mais la gigan-
tesque transformation la surface du globe effectuge par une
seule et méme espéce animale. Pullulant sur touts ls terres
fmergées, celle) aura, en quelques millenires, bouleversé et
‘detruit i quas-totalité de environnement qui lai a donne nals
‘ance. Ce pouvoir de domination «sur les poissons de la mer,
les iseaur du cil, les bestiaux, toutes les betes sauvages et
toutes les bestoles gui rampent sur la terre» — ainsi, éidem
ment, que sursescongeneres —,Thomme le doit son cervea
Examinons en els termes se présente ce développement bru
tal quien quelques millions dannées, produit Homo sapiens,
Des chromosontes de singe
En 1809, Lamarck achéve la peemiére patie de sa Philosophie
coologique par « quelques observations relatives t Phomme »
‘ouilsuzgére que « pendant une suite de genérations...une race
‘uelconque de quadrumanes » ait pu « se tansformer en
Anthropogénie a3
bimanes», Quelgue cinguante ans plus tard, Huxley (1863),
ale neophyte du darwinisme naisant, puis Darwin (1871) lo
‘sme, reprennent idee dans le contexte nouveau de I « Or
gine de: especes par selection naturelle». C'est le coup de
fonnerre. homme descend du singe! Deux sidces plus tt, le
feverei pine Vani avait te lndle si & Touloune pour Parc
Git Aujourd'hu, Tidde ne fait plus peur. On se eontente dai:
tmer aves prudence que Phomme et le singe ont des ancetres
fommurs. Leurs chromosomes en apportent un temoignage
indiscutible, tout autant que la forme ve leur cre ou celle de
leur cereau
‘Obserser au microscope les chromosomes d'un homme ou
‘dun singe ne présente aucune difficulté majeure. A occasion
‘une prise de sang, des globules blanes sont mis en culture. Us
Se divient. Leurs chromosomes sindividuaisent en bitonnets,
‘On les disperse ls se lasset alors facilement colorer et recon
iaite. Chez les singes Amérique, leur nombre diploide On)
varie de 20a 62. I est beaucoup plus stable chez les singes de
Trancien Monde. Les plus proches de Thomme ~ orang-outan,
gorill, chimpance — possédent tous 48 chromosomes,
Uhomme nen a que 46. Abraitil une pair de chromosomes de
moins qi'eux? nen est ren (figure 72). Lexamen 8 un fort
srosissemeat de chromoscmes convenablement colores révtle
tine altemance de bandes cates et sombres dont Tépaisseur et
la distribution varient d'un segment de chromosome 4 Paute
‘Av total pres d'un mile de bandes que on compare chez ces
diversesespeces. Premier resulta’, la téparition de ces bandes
se conse-ve de maniee frappante chez Ferang-ouian le gorille,
Te chimpanze et Thomme. La parenté chromosomique de ces
‘quatre espéces ne fait pas de doute. Second resutat homme
‘a pas perdu de chromosome. Les bandes caracteritques de
feu chromosomes du singe se retrouvent dans um meme chro-
‘mosome humaine chromosome n° 2. Celi-c résulte de la
fusion bout & bout des chromosomes 2p et 24 du singe. Cing
chromosomes parassenttotalementidentques dans les quatrems LEWoMME NEURONAL,
Anthroporénie xs
exptces cxaminées Les autres diferent de manitre ts minime,
Sesiedement par des invevion de cypmentschromoscrs
cr: ui Fagment de chromosome se case et se ressoude &
avers, Plus rarement, des petis fragments de chromosome
eres sive de te La pb
sence simultane de la meme transformation chez deux especes
Signiie un meme ancére. L'orang-outan pari ainsi plus eli
reine
amin
oD
Perr
8a
Lorde des branches de cet hypothétique arbre généalogique
fait encore Fobjet de discussions, Pew importe, Les espéces
vivant aujourd'hui ne representent que quelques échantilons
{émoiny d'une ascendance muliplee oisonnante, Plus signfi-335 LUHOMME NEURONAL
ative est Fextéme homologie de ces chromosomes. En dépit
‘des vemaniements qui viennent d'etre mentionnés, eur contenu
fen gones parat tres proche, Depuis les travaux de Morgan sur
ia drosophil (chapite vi) on sait que chaque « bande» repre
sente un gene ou un paguet de genes bien defini ei, sur le
enolase Ii 14, sur le chromosome n™ II, celui d'un autre
enzyme, la lacicodéshydrogenase A... Prés de 400 génes ont
Sst 6 loclisés sur ensemble des chromosomes humains. La
Comparaison avec les grands singes n'a ete effectuée que pour
tine quarantine denefe eux. Pratguement tous s'y rettouvent,
ft sur les mémes chromosomes’. La ressemblance est Ou:
blante, D'autes fits biochimiques la confirment
Par exemple, le materiel des genes, TADN, a €t¢ compare
chee le chimpanzé et Vhomme par une methode dhybridation
moléculaire La molecule SADN st compose de deux brins
‘complémentaires enroulsen double halice (chapitre \}. Dans
Tes conditions adequate, is se dissocient puis se reassocient
spontanément in vit, Mélangés aux brins du chimpanze, les
bins de Thomme sapparient en molécules hybrids « homme
Singe aul ne diferent de TADN natif de chacun des parents
{que sur 1h de leur longueur?. Ceriins auteurs vont méme
Jusqu't proposer une homologie quasi totale de TADN non
rept chez le chimpanzé et chez Thomme!
Evidemment, Vhomologie se retrouve au niveau des pro-
téines qui, on Test sont intgralement codées par lADN. Li
Sequence compete des aces amines de six proteines (dont les
thaines wet fh de Thémoglobine) ne revele aucune diference
entre le chimpanzé et homme’. Une substitution sobserve
‘ans hémoplobine & et la myoglobine, et on en trouve en plus
find nombre (3-4 §) dans des molecules beaucoup plus
frowees comme {anhydrase carbonigue ou la tansferne. Sur 4
Proténes examinées par des methodesrapides mais rsoltives,
King et Wilson (3) estiment que les diferences de sequences
Anthro 337
moyenne entre les proténes du chimpanzt et de Phomme ne
Adepussen pas 08. Les Tameux groupes sanguins (A, B et 0)
dont es anthropologues se servent pour étiqueter les grou
pes humains, se etrouvent pratiquement identiques chez le
Ehimpanae, de méme ailleurs que le Tacteurshesus®. Sur la
Evalver svidemment de manie trés empirique, une crtaine
1 aistancegénetique » entre le chimpanre et Thomme. Cele
fhe serait que 254 60 fois plus grande que celle noté entre
populatcns humaines natives du Cauease, de TAfrique ov dt
Japon!
“Tout le monde s'accorde done sur le fait que, sur le plan
génétique, le chimpanze et homme sont extrémement proches.
Cependat leur cerveau et surtout leurs fonctions eérébrales
‘ferent sensiblement
Casse-ttes fossiles
De la musaraigne a Phomme, le poids de encéphale
‘accroitrlatvement au poids du corps, de manire spectac
Iaire (ehapitee 1) L’ indice dencephaistion », prs arbitra
rementégal I chez la musaraigne, pase de 11,3 chez le chim
ppanzé 78,7 chee Mhomme. Le ngovortex augmente encore ples
Fapidement. Son « indice de progression», toujours ramend
Frit chez les insetivores, saute de 58 chez le chimpanzé
156 chez Thomme. Dvautres regions de lencéphale ne suivent
pas cette Gvolution, Certanes. comme le bulbe olfatif,¢40-
Tuan, tostes proportions gardées, en sens oppost. Comment
cette « cotcaisation » de Tencephale Sestelleproduite?
Evidemment, les seuls documents doat on dispose sont fos.
siles: Lor de Ta fossilisation, les parties molfes, le cerveau en
particulier, disparassent. Seuls les os se conservent. Il faut
‘Sone reveni I crniossopie cere & Gall (chapitee) «exami
net les od cin et les empreintes quils conservent des vas
4 erences dans J Ra, 1976, 198a8 LEHoMME NEURONAL
‘cau sanguin, reconsttuer ls limites de Ia cavité du rine,
{value son volume qu, fort opportunément, reste toujours tes
proche (3 20°) de celui de Vencephale. On est loin de Fabser-
ation directe du cervea ct de ses circonvolutions.
Depuis la découverte du Pthécanthrope en 1891 par le jeune
smédacin militaire Dubois, on regroups lee reste dar hommes
fossiles » ou Hominides autour de trois genres” = pré-dustralon
thecus, Australopthcus et Homo. Parmi ceux-c, ls dstnguent
deux espéces 'Australopitheques et ris domo = Homa habi-
Is, Homo erectus et, bien entends, Hom sapiens. Avant toute
Aiscusion il est bon de remarquer que cette nomenclature se
onde sue un nombre limite d'indvidus. Onze crines seulement
Australoptheques ont ete calibrts, cing @ Homo babii et
ving Homo erect, deja, les frontiers entre ces espéces se
trouvent mises Tépreuve par quelques spécimens interme
ites Les découveres venir condvirontvrasemblablement
| quelques revisions, mais ce nombre de jalons suit pour tr
cer une premiere génealogie des ancétes fossils de Thomme.
De multiples espéces de singes ont abondé en Alrique pen:
ant les 30 millions années qui ont précede note ere. Les pe
riers hominidesincontestables apparaisset su le meéme si
4 millions d'annees (pour cerns auteurs, peutéte ily 2S
‘ou méme ? millions d'années!). Ces pré-Austraopitheques se
‘placent dei sur leurs pattes postéreares. Leur ace présente
les premiers signes dune réduction par rapport celle des
singes, leurs molates sont moins coupantes enfin et surtout,
leur capaci erinicnne est vast. Elle reste toutefois iféricure
8 celle du chimpanzé (400 cav). Les Austalopithéques authen-
tiques vieanent ensuite: leurs traits sont déji moins simiens.
Avec une ‘alle corporelle qui oscil, suivant Vespéce, entre
‘Ime 180m, le volume inteme de lev erane (400 580m)
cepassedesormats celui du chimpanzee se rapproche de cela
. Que la phylogenies a cause de ontogents comme
Vraisemblablement le mouvement sest produit dans les deux
sens. Plus positive est Fouverture que ménagent les développe-
Anthroponénie 38
rents récents ot 4 venie de la génétique moléculaire sur 1a
‘Ceonnexon » suggérée par Haeckel et qui devient désormais
Accessible par le dechiffrage compare du mode dexpression
des genes au cours de Tontogencse
‘Von Her (1828) et Haeckel ont beaucoup insist juste ral
Toppement du Fetus de la tortue & Phomme (igure 79). Les dif
ferences apparassent au cours des étapes finales du développe-
iment, Des reptiles aux primates, elles se manifestent de toute
Evidence par la prodigieuse expansion dv. néocorex (chapi
fret) Dba Chypothese, fort légitime, dune évolution des ve.
tebres supérieurs par addition <'etapes supplémentaires au
‘déroulement de Fontogenése, Dans la mesure of les tapes in
les penisteront, une « capitulation » apparente de évol
mn des espices se. produit au cours. du développement
mbryonsaire des orgnismes les plus évolus. Ainsiembryon
des mammiferes passeratil par des stades « poisson »,« ep
tle»
ete bi soutTe des exceptions. Gould s'est sisi de exes
«qui, dans Le régne animal, suggerent une tolution en sens
‘ppost. Lévolution du erdne et de a face cher les primates
Supérieun et cher Thomme parait fare partie de ces excep.
tions. Latte du jeune chimpanze et celle dun enfant se res
emblent Hien pls étonnante ext la resemblance frappante da
jeune chimpanzé avec Thomme adule™ est beaucoup plus
“thumanolde » que le chimpanzé adulte dont les waits propre.
‘ment simiesques apparassentavee 'ge (Figure 76) Y ail ev
chez le chimpanzé addition terminale d'un visage de singe 4 un
fancére commun plus humsin? Le chimpanze descendraitil de
homme? Ou, au contrite, sestil produit une délétion termi:
nale par arrét du développement du erine et, de ce fait, une
Desistanse de (ass Yetaun chez Cadulle numain’ Les Festes
Fosslesconnus des anctres directs de Thomme, ceux des Aus
ttalopitheques on de I'Homo hails, sont indubtablement
s¢pithécaides ». Progressivement, les traits simiesques dispa:Anthropogenie sas
raisent, In resemblance avec le jeune chimpanzé s'accentue
Tout se passe comme sles traits de celui se figeaient en ceux
de Thome. Comme si « ce qui est une étape de tansition de
Tontogentse des autres primates est devenu une eape termi
fale chez Fhomme" ». Concernan la forme du corps et pring:
| Shimpanes devenu subitementsdulte It serait « néoténique»
‘Cte Goi suftele pour passer dela ted sng ele
de'rhomne’Evidemmen non. Un ate tra caratnisique
th atcloppement du dae etd Venciphale humsies et que
te développement se poursit tes longtemps apres Is as
Sance Cate rele ne se confond pas avec la prvedente Le
“treloppement « morpholoique » dv erine saréte aun pro
porions du fatus de chimpansé, mas Faccrossement de es
mensions abslucs contin, La capackt crienne chi
anal s'aipmente que de 60 apres la nasance, Par conte
elle de homme saccroit environ 4.3 fos. Cher VAustaopt
thague, des valeurs intermediates ene cles dy chimpana et.
te home soberven™
‘Drautre pan, pour des dures de gestation respesives de 224
70 jours, donc tres vosines, e volume cechrl stint 7%
de sa caacit finale au cous de la premiere année chez le
tena hea homme’ Laerisement u volume eetbal se
our conc res longemps apres a nassance chee homme
Néoteie et aration plongée tendencies igre
ment comple du deeloppement valu de" Tencepale
humain La réponse et encore aégtve Le développement de
Tenciphas, et plus paricliement ds cortex cera ne pout
te amon avec cell de son « embalage » cou a sil
tude des propa d cre (ode Ia ac) ches le chimpanzé
tet de leur contenu! Peroane ne touendra ue le cerca
du chimpanb aot vient de nate et pus proche du ceveau dea6 LUhoMME NEURONAL
vomme adulte que de celui de ses parents simiens. Ensuite,
ne suffit pas & faire un homme. Haein, chez fe rat un Facteur
59, done plus que ce qu'il ext cher homme
Dahord, les fits @anatomie montrent que la surface du cor
tex passe de 49d cher le chimpanzé 422 di chez homme,
(r, tous les neurones du cortex oat engendeés avant la nie
Anthropoginie 37
sance, chet lechimpanzé comme chez Phomme, L'adlion d'un
ontingent importnt-de neurones distingue Thomme des
Grands singes, et calc est insrite dans ses génes. De méme,
Fr surface relative occupee par le corex frontal (dont on sit
Fimportance dans la genése des objets mentaux ; voir chapi-
ce augments du chimpansé 3 Thamme ot ea teen Ader
‘née avant tout contact avec le monde extérieur
Les fats anatomic se completent de fits de comportement
Les pestes et mimigues du jeune chimpanze ressemblent eto
rsmment 4 osu ds jeune enfant. On fetrouve chez le singe
fer six stades dy développement sensori-moteur tes quils ont
tte derits par Piaget et son école, Comme les enfants de deux
{quatre ans, les chimpanzts de 200 construisent des « collec
tions graphiques » de cubes de couleurs et de formes diffe
fentes. Mais ils ne vont guere aude, Chez Fhomme, le déve-
Toppemen: se poursuit par un enchainement d'éapes succes:
fives au cours desquelles enfant labore des schémes de ri
Sonnemens 'abord concres, pus, progrssivement, de plu en
plus « abirats» et universes, Ces opérations sur les objets
Imentaux rajoutent au développement cogniif du chimpanze.
‘Dane Ie méme ordre <'idee se situs Texemple maintes fois
citedu sorte du noutrsson. Le singe « grimace » mais ne sou-
‘it pas. Lenourriseon sour, mas son soutte nest pas une sim
ple imitation de celui de la mere. Liexptience naturelle des
bebésprématurs le démontre. Ceux-c se développent dans un
‘environnement perinatal bien diferent du sein dela mere. Is
fe touvent en conlact avec le monde extérieur beaucoup plus
toe que les enfants nes terme. Les prématurés vontils sourire
1 Pige legal ou au contrare 4 Pge de leur horloge interne? Le
résultat ext sans ambigut is sourent au méme Age bioo
‘que que es enfants ns a terme” Le sourire de Fenfant est
Aetermine pat sa iotoate
Te erne de Phomme adule rssemble certs celui du chim:38 WOME NEURONAL
panzé juvénile, Mais cette « ngoténie » vexplique ni Pexp
sion dit cortex, nila prolongation du développement apres la
ruissance, nile devenit cogntf de Tenfant noweau-né. Tous
es traits se présentent comme autant d'addiins terminales&
Tontogenése du singe. Comment senpliquentlles au niveau
des gtnes?
Genes de communication et stabilisation sélective
LL «anatomic compare » de FADN est encore trop incom-
plete pour que Pon puisseévalucr& coup sir le contingent de
Benes guia paticipe ala phylogenése de Vencéphale. A ocea-
Sion du chapite sur le pouvoie des genes (chaptre vt il a ei
rmontcé quan cours de Fontogenése, des « batteries» de genes
Sexpriment de maniére dfferentele d'une cellule a Paute,
puis d'un tissu a Taure de 'embyon. Les communications entre
falls jouent un rile critique dans la coordination de ces
‘expressions génigues au sein de I « embryon-systéme », Ces
‘communications sont eles-mémes sous le contre de pines qi
ont pas equivalent cher les eres unicellulaires comme les
hacteies. Leur produit sert de véhicule a la communication
nie cellule et, 13 ou tard, intervent dans une regulation
imerne’ i chaque cellule embeyonnaire. Somme toute, ces
‘