1) Donnez les points de rupture des noclassiques avec les classiques 2) Expliquez pourquoi les lois de lconomie ne sont ni naturelles ni immuables selon Marx 3) Explicitez les raisons qui font que lquilibre sur le march du travail rsulte dun ajustement par les quantits et non pas par les prix daprs Keynes 4) A laune des courants de pense traits, commentez ce texte. Les marchs ne se rgulent pas deux-mmes. Parfois, ils ne produisent pas assez, ou il y a trop de demande, ce qui provoque de linflation, cest pour cela quil faut rguler le niveau dactivit conomique. Et lun des instruments que nous avons, ce sont les politiques montaires au travers des banques centrales. En cas de surplus de la demande, les banques centrales rduisent les flux du crdit ou augmentent les taux dintrt. linverse, lorsque la demande est insuffisante, elles baissent les taux dintrt et tentent de fournir davantage de crdits. En Europe, lorsque leuro t cr, une grave erreur a t commise concernant le rle de la Banque centrale. Il a t indiqu quelle ne devait soccuper que de linflation. Aux tats-Unis, la FED, la banque centrale, se concentre sur linflation mais aussi sur lemploi, la croissance et la stabilit financire. La BCE se concentre sur un objectif extrmement restreint, cest pour cela quelle narrive pas stabiliser lconomie europenne. Nous avons expriment de telles politiques daustrit des dizaines de fois et, chaque fois, cela a t un chec. En 1929, cela a t le cas avec le prsident des tats-Unis, Herbert Hoover, qui a transform leffondrement de la Bourse en une grande dpression. Plus rcemment, le FMI a fait pareil dans le Sud-Est asiatique et en Argentine, et cela a t un dsastre. La plupart des pays europens qui ont engag des politiques daustrit sont maintenant en rcession ; lEspagne, la Grce sont en dpression. Compte tenu de toutes ces expriences, la possibilit pour les politiques daustrit de russir parat minime. La plus forte probabilit est que lconomie cesse de crotre, les recettes fiscales cessent daugmenter, les dpenses sociales et le chmage continuent de crotre et que, au final, les amliorations budgtaires espres ne soient pas au rendez-vous.