2Ăšme Edition
1
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lâautorisation de lâauteur. Toute reproduction de par nâimporte quel procĂ©dĂ©
sera considĂ©rĂ©e comme une violation des droits dâauteur. Toute demande
dâautorisation doit ĂȘtre adressĂ©e exclusivement Ă lâauteur :
auguamboko@yahoo.fr.
2
INTRODUCTION
La profession infirmiĂšre est en pleine mutation. En effet, si
autrefois les soins infirmiers étaient considérés comme une pratique
auxiliaire de la médecine à travers les siÚcles dans le monde et avec
acuité dans les pays sous-développés comme la notre, mais depuis
de dĂ©cennies et aujourdâhui comme partout ailleurs, les soins
infirmiers constituent une science. Ils ont en tant que tel un objet qui
est dâaider tout individu Ă recouvrir la santĂ©, prĂ©venir les maladies et
Ă promouvoir la santĂ©, bref amener toute personne de lâĂ©tat de
dĂ©pendance Ă lâindĂ©pendance.
3
formation et les permettant de rĂ©pondre aux questions dâĂ©valuation
et aux problĂšmes de la vie pratique dans le milieu de soins
chirurgicaux.
4
5
CHAPITRE I : LA DĂMARCHE DE SOINS INFIRMIERS.
La démarche de soins infirmiers est considérée comme
l'essence mĂȘme des soins infirmiers. C'est une approche dĂ©libĂ©rĂ©e de
résolution de problÚmes pour faire coïncider les besoins des clients et
les soins de santé. Bien que les étapes de la démarche aient été
délimitées de multiples façons par les spécialistes, les points communs
de toutes les définitions sont: l'évaluation initiale, la planification,
l'exécution et l'évaluation. Ces composantes fondamentales peuvent
ĂȘtre utilisĂ©es pour dĂ©finir la dĂ©marche de soins infirmiers comme suit :
1. ĂVALUATION INITIALE
L'évaluation initiale commence lors de la premiÚre rencontre
entre le client et l'infirmiÚre. Elle comprend la collecte systématique de
toute donnée concernant les besoins actuels ou éventuels du client
en matiÚre de santé, ainsi que l'utilisation de ces données pour
l'établissement des diagnostics infirmiers.
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a) Histoire du client (antécédents)
7
Il faut donner le temps au client, sans l'interrompre, de dire
pourquoi il a besoin d'aide. Presque tous les clients sont anxieux; ils
peuvent le dissimuler assez bien, mais l'anxiété est toujours là . Il faut
prévoir les inquiétudes du client et essayer de les calmer au cours de la
conversation. Toutes les questions doivent ĂȘtre pertinentes. Le client est
en droit ''attendre quelque chose de chaque entrevue. Il doit surtout
sentir qu'on le comprend.
b) Examen physique
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âą Pour que l'examen physique soit efficace, l'infirmiĂšre doit maĂźtriser
les techniques d'inspection, de palpation, de percussion et
d'auscultation; elle doit également avoir une connaissance de
base sérieuse en anatomie, en physiologie et en symptomatologie
de la maladie présentée par le client.
L'examen physique est un élément important de la démarche
de soins infirmiers, et il requiert la connaissance de techniques
spĂ©cifiques. Pour cette raison, il doit ĂȘtre continuellement amĂ©liorĂ©.
L'infirmiĂšre doit apprendre Ă
9
urinaire)'? Buvez-vous de l'eau glacée ou de
Quelle est votre plus grande l'eau du robinet ? Aimeriez-vous
préoccupation? qu'un membre; Fore de votre
Vous a-t-on donné des famille ou un ami reste auprÚs de
informations au sujet des vous?
examens et du traitement? Qu'est-ce qui vous ennuie le plus
Principe directeur: Chercher à dans votre séjour à l'hÎpital?
connaĂźtre le cadre de vie du Qu'est-ce qui vous manque le
client et ses expériences plus
antérieures afin de déterminer Combien de temps pensez-vous
ses besoins rester a lâhĂŽpital?
OĂč demeurez-vous? Avez-vous Que peut faire le personnel
une famille? infirmier, qui vous soit .e plus
utile ?
10
adéquate, et à participer avec l'équipe médicale d'une maniÚre
cohérente.
Diagnostics infirmiers
2. PLANIFICATION
Quand les diagnostics infirmiers sont posés, la planification
de la démarche infirmiÚre commence. Cette étape comprend :
11
Le choix des prioritĂ©s Ă©tabli, il faut identifier les objectifs Ă
court, moyen et long terme ainsi que les moyens pour y parvenir. Le
client et sa famille doivent ĂȘtre inclus dans ce processus. Les
objectifs Ă court terme sont d'un intĂ©rĂȘt immĂ©diat et sont atteints
rapidement. Les objectifs Ă moyen et long terme demandent plus de
temps et comprennent généralement la prévention des complications
et des problÚmes de santé ultérieurs, l'éducation à la santé et la
réadaptation. Par exemple, les objectifs concernant un client atteint
d'un diabÚte non contrÎlé et pour qui le diagnostic est « manque au
régime alimentaire relié à un défaut de compréhension du systÚme
d'Ă©change diabĂ©tique pourraient ĂȘtre Ă©tablis comme suit:
12
client doivent servir de base à l'évaluation de l'efficacité des
interventions infirmiĂšres.
⹠Les périodes de temps critique fournissent un cadre pour
déterminer l'efficacité des interventions et l'existence d'un besoin
de soins additionnels ou modifiés:
Planification en équipe
13
En participant Ă cette planification, l'infirmiĂšre se rend
compte que chacun a un rÎle important et respecté. Naturellement,
c'est le médecin, qui met sur pied le programme médical; il
constitue, en outre, un conseiller utile,' un précieux éducateur et une
personne-ressource.
14
douleur était aiguë juste avant le repas et diminuait avec la prise
d'aliments Il prenait a l'occasion ces antiacides mais il oubliait de tes
prendre à heures réguliÚres. Il n'avait pas constaté de sang dans ses
selles. Il qualifiait son mode de vie de «chargĂ© et parfois mĂȘme
mouvementé, son plan de travail étant trÚs rigoureux et sa vie
familiale trÚs occupée (sa femme et lui se partageant la
responsabilité d'élever deux adolescents). Il précisait qu' il fumait
deux paquets de, cigarettes par jour, buvait de trois -Ă cinq tasses de
café quotidiennement et prenait de l'alcool lors de rencontres
sociales. à l'admission, ses signes vitaux étalent les suivants: PA
136/75, P 92, R 22, T 37, 2° C. Son médecin avait prescrit régime
normal; Amphogel - 30 ml- toutes les 2 h : cimétidine (Taganet - 300
mg lors des repas ainsi qu'au coucher: toutes les selles Ă analyser
pour surveiller la présence de sang.
15
comme effet Absence 48h 24h et 48 h
secondaire de d'effets aprĂšs
l'Amphogel secondaires du l'admission
Surveiller les Tagamet Aucune
effets apparence
secondaires du d'effets
Taganiet d Absorption 48h secondaires du
année, douleurs adéquate Tagamet aprÚs
musculaires. dâaliments des 48 h
etonrr!issements, quatre
éruption, groupes de 24h
bradycardie base
SuggĂ©rer un Ăvite les 24h Absorption de
régime équilibre aliments et les quantités
qui n'entraßne ni liquides qui adéquates
douleur ni fatigue causent la d'aliments des
douleur quatre groupes
Mange a de base 24 h
heures aprĂšs
réguliÚres l'admission
Continue Ă boire
2 tasses de café
par jour
Se plaint de
distension
abdominale
aprĂšs les repas
soulagée quand
il passe Ă 6
petits repas par
jour
Ăvaluer les signes Signes vitaux 24h Signes vitaux
et symptĂŽmes de dans les stables 24 h
complications: limites aprĂšs
TPR, PA, q 4 h normales l'admission T
36,8- C-37' C, P,
74'min-86!min R
141 min-20/min,
amplitude
normale, PA
118/70-128/74
⹠Ces périodes ne sont pas standardisées mais elles
correspondent aux besoins du client.
16
Interventions CritÚres de Période Résultats
infirmiÚres résultats critique
Absence de 24h Pas de sang
sang dans les dans les selles
Favoriser une selles
atmosphĂšre
contribuant au
repos physique et Repos au lit 1 h
mental : le matin, 2 h
Suggérer l'aprÚs-midi;
(alternance de 24h débranche le
périodes Alternance de téléphone
de repos et périodes de pendant ses
dâactivitĂ© repos et pĂ©riodes de
d'activité repos Se réveille
quelquefois la
nuit; 8h de
sommeil
ininterrompu
aprĂšs avoir prit
30 mg de
Suggérer e 24h Dalmane au
réduction du coucher
nombre de
visiteurs ainsi Réduction du
qu'une diminution nombre de Sa femme et ses
des causes de visiteurs aux fils sont venus le
stress membres de la voir 2 h l'aprĂšs-
famille et Ă midi et 2 h le soir
quelques le client a
amis; visites demandé à des
de courte 48h amis de remettre
durée leurs visites
Aider le client Ăviter les aprĂšs sa sortie
a nroridier causes de de lâhĂŽpital
son mode de stress
vie afin de A décrit il avec
réduire le exactitude la
stress relation entre le
Discuter des Décrire le stress excessif et
relations stress excessif la formation d
existantes comme un ulcĂšre
entre le stress responsable
émotionnel et de la 48
le dégradation
17
fonctionneme du
nt fonctionnemen A identifié
physiologique t agents
physiologique stressants
Identifier les suivants:
facteurs du Ses propres
mode de vie exigences au
Suggérer au qui produisent 48h travail
client le stress - incapacité
dâidentifier les de confier
causes de des
stress Identifier les responsabilité
facteur du s aux autres
mode de vie Engagement trop
qui produisent grand dans les
le stress activités
sportives et
scolaires de Ses
garçons et dans
les organismes
communautaires
A identifié des
façons de
partager les
responsabilités
Identifier les 48h du travail avec
Suggérer au client modifications des collÚgues.
n'identifier les du mode de A lâidentitĂ© le
modifications de vie besoin d abaisser
son mode de vie nécessaires ses heures de
nécessaires pour pour réduire le travail de 12 h a 8
réduire le stress stress h ou 9 h Par jour
et diminuer le
travail en fin de
semaine
A identifié des
façons d'ĂȘtre
moins actif dans
les organisations
sportives de ses
tics A Identifié le
Discuter des besoin de
modifications diminue son
du mode de engagement
vie avec les dans les
18
membres de la organismes
famille communautaires
(Voir le plan La famille le
d'enseigneme soutient dans tes
nt (p. 21) ajustements de
son mode de oie
Assurer le respect
du régime
thérapeutique
19
Rédaction du plan de soins
20
L'exécution inclut toutes les interventions qui peuvent aider
le client à résoudre ses problÚmes et à satisfaire ses besoins.
21
ĂȘtre transmis oralement et par Ă©crit aux personnes intĂ©ressĂ©es.
Une mise Ă jour continuelle du plan de soins est d'une importance
primordiale pour assurer la coordination et la continuité des soins.
22
Planification Ăvaluation
1. Attribuer les priorités aux 1. Recueillir les données
diagnostics infirmiers. objectives.
2. Spécifier les objectifs. 2. Comparer les résultats du
a) Déterminer les objectifs à comportement du client aux
court, moyen et long critÚres de résultats. Déterminer
terme. le degré d'atteinte des objectifs.
b) Ănoncer les objectifs en 3. Faire participer le client, sa
termes réalistes et famille, ses proches, les équipes
mesurables. mĂ©dicales et de soins Ă
3. Identifier les interventions l'évaluation.
infirmiĂšres convenant Ă 4. Identifier les modifications Ă
l'atteinte des objectifs. apporter aux diagnostics
4. Ătablir les critĂšres de rĂ©sultats. infirmiers, aux objectifs, aux
a) S'assurer que les résultats interventions et aux critÚres de
escomptés sont réalistes et résultats.
mesurables. 5. Continuer toutes les étapes de le
b) Identifier les périodes démarche: évaluation initiale,
critiques pour l'atteinte des planification, exécution et
résultats. évaluation.
5. Rédiger le plan de soins.
3. ĂVALUATION
L'évaluation est le stade final de la démarche de soins
infirmiers. Le plan de soins sert de base à l'évaluation; les
diagnostics infirmiers, les objectifs, les interventions infirmiĂšres et
les critÚres de résultats en fournissent les lignes directrices.
23
objectifs ?
⹠A-t-il fallu réassigner des priorités?
⹠Les objectifs et les critÚres de résultats ont-ils été
changés?
Recherche de qualité
24
25
CHAPITRE II : EDUCATION DU CLIENT EN MATIĂRE DE
SANTĂ
1. ĂDUCATION SANITAIRE ACTUELLE
L'un des plus grands défis qu'ont à relever aujourd'hui les
membres de la profession infirmiĂšre est de renseigner le public au
sujet de la santé. à cet égard, les infirmiÚres deviennent de
plus en plus conscientes de leur rĂŽle d'enseignantes. On considĂšre
l'éducation sanitaire comme une fonction indépendante de la
pratique de l'infirmiÚre et comme une responsabilité primordiale de
sa profession.
26
possible.
27
Tout contact entre l'infirmiĂšre et le client doit ĂȘtre considĂ©rĂ©
comme une occasion de lui fournir des renseignements. Le client a le
droit de décider s'il désire ou non apprendre mais l'infirmiÚre a la
responsabilité de lui présenter l'information dont il a besoin pour
prendre une décision, et de le motiver à apprendre.
2. RESPECT DU TRAITEMENT
L'infirmiÚre, par l'éducation du client, essaie de promouvoir
le respect du traitement. L'expression habituelle « suivre un
traitement » suggÚre que le client joue un rÎle passif. Le terme «
respect » indique que le client joue un rÎle actif en modifiant son
comportement face à sa santé.
28
adéquatement à leur traitement et recouvrer leur pleine santé.
29
Le rĂŽle que joue l'infirmiĂšre en renseignant les clients et en
les incitant Ă suivre leur traitement est trĂšs grand. Elle a la
responsabilité de déterminer tous les facteurs qui peuvent
diminuer la bonne volonté du client et d'utiliser cette information
pour élaborer et instaurer un plan d'enseignement.
3. NATURE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE
L'APPRENTISSAGE
Lorsqu'on définit l'apprentissage comme l'acquisition de
connaissances, de comportements ou de techniques, et
l'enseignement comme l'action d'aider une autre personne Ă
apprendre, il devient évident que le processus enseignement-
apprentissage nécessite une participation active de la part de
l'enseignant et de l'élÚve. Le but est d'atteindre l'objectif désiré, tel
qu'un changement de comportement. L'enseignant n'apporte pas de
connaissances à l'étudiant mais il aide celui-ci à les acquérir. On
ignore, en général, comment s'effectue le processus
d'apprentissage et comment il est modifié par la méthode
d'enseignement. Si aucune théorie n'a été avancée à ce sujet, on a
identifié certains principes et certaines rÚgles.
Capacité d'apprentissage
30
Ă©motivement prĂȘt Ă . recevoir des conseils - ce moment peut ne
jamais arriver tant que des efforts ne seront pas faits par l'infirmiĂšre
pour stimuler le désir d'apprendre. La maladie, ou la menace
qu'elle représente, est habituellement accompagnée d'anxiété et
de stress. L'infirmiÚre qui connaßt les réactions du client face à la
maladie peut donner des explications et des instructions simples
afin de faire disparaßtre l'anxiété et de le motiver à apprendre.
Puisque l'apprentissage nécessite un changement de comportement,
il naßt normalement une anxiété légÚre qui peut motiver utilement.
31
d'apprentissage du client de mĂȘme que son niveau de
connaissance des comportements nécessaires à l'apprentissage.
Ces informations deviennent la base des objectifs Ă atteindre,
ceux-ci permettant de motiver le client Ă apprendre.
- La participation du client à l'établissement d'objectifs
acceptables par lui-mĂȘme et par l'infirmiĂšre encourage le client Ă
ĂȘtre actif dans le processus d'apprentissage et Ă partager les
responsabilités de ses progrÚs.
AtmosphĂšre d'apprentissage
Techniques d'enseignement
32
besoins d'apprentissage similaires ont l'occasion de s'identifier
les uns aux autres et ainsi de recevoir un soutien moral et un
encouragement. Toutefois, il est bon de savoir que tous ne se
sentent pas bien au sein d'un groupe et ne peuvent donc bénéficier
de telles expériences.
33
Ăvaluation initiale
Planification
34
Non-respect antérieur d'un horaire régulier pour prendre des
antiacides
Mode de vie causant un stress excessif
35
Objectifs
à court terme: Respecter la médication et le régime alimentaire
Stratégies CritÚre de Période Résultats
dâenseignem rĂ©sultats critiqueb
ent
Expliquer et
discuter des
sujets suivants
avec le client et
sa femme
36
de récurrence Cesser de ordinaire 2
de l'ulcĂšre fumer jours aprĂšs
lâadmission
Identifier
les signes Se limite Ă Âœ
et les paquet de
symptĂŽme cigarettes
s de par jour 48 h
récurrence aprÚs
de lâulcĂšre l'admission;
contacte un
organisme
spécialisé
dans le
traitement
du
tabagisme
afin de
participer au
programme
identifie
exactement
les signes et
les
symptĂŽmes
37
Encadré 2-1 Exemple de plan d'enseignement (suite)
38
client et Ă sa famille. Cette participation du client et de ses
proches facilite leur coopération dans l'implantation du plan
d'enseignement.
39
Les résultats escomptés des stratégies d'enseignement
sont fondés sur le comportement du client. Chaque effort est fait
en vue de développer des critÚres de résultats réalistes et
mesurables. L'échéancier des résultats est clairement établi. Les
critÚres de résultats et l'échéancier serviront de base pour évaluer
l'efficacité des stratégies d'enseignement.
Exécution
40
Ces derniÚres permettront l'évaluation des progrÚs par rapport
aux résultats escomptés.
Ăvaluation
41
Encadré 3-2 Guide de l'enseignement au client
42
4. Ătablir les critĂšres de comportements atteints Ă
résultats. ceux qui sont souhaités.
5. Rédiger le plan Déterminer dans quelle
d'enseignement. mesure les objectifs ont
a) Inclure les diagnostics, les été atteints.
objectifs, les stratégies et 3. Faire participer le
les critÚres de résultats. client, sa famille ou ses
b) . Diviser l'information Ă proches ainsi que les
donner d'une maniĂšre membres des services
logique. de santĂ© et de soins Ă
c) Noter les points importants. l'évaluation.
d) Choisir les outils 4. Identifier les
pĂ©dagogiques appropriĂ©s. modifications Ă
e) Garder le plan Ă jour, le apporter au plan
maintenir flexible afin de d'enseignement.
satisfaire les besoins 5. Faire appel Ă des
d'apprentissage toujours' services ou Ă des
variables du client. organisations appropriés
pour renforcer
l'apprentissage aprĂšs
le congé du client.
6. Poursuivre toutes les
étapes de la démarche
d'enseignement:
évaluation initiale,
planification, exécution
et évaluation.
43
CHAPITRE III : JUGEMENT INFIRMIER DANS UN
MODELE CLINIQUE TRIFOCAL
Le jugement clinique dans un champ trifocal est le fondement
de la pratique infirmiĂšre qui implique que lâinfirmier dans une
interaction de qualité avec le client, développe et mobilise une
compétence au niveau de ses capacités cognitives.
44
c. Le troisiĂšme domaine focal de raisonnement clinique
concerne les rĂ©actions humaines rĂ©elles sâexprimant par la
présence de manifestations qui permettent de poser des jugements
cliniques tels que escarre stade 1, constipation, peur, anxiété...
ProblĂšmes de
santé réels et
potentiels
45
1.3. Les exemples de problĂšme et interventions infirmiĂšres
46
1.3.2. Les risques
cible = escarre 1
données = rougeur fixée au niveau du sacrum ; se plaint de
douleurs lors des mobilisations liée à la diminution de la
marche et Ă la perte dâappĂ©tit depuis quelques jours.
47
Les rĂ©actions humaines rĂ©elles sâexpriment par la
présence de manifestations qui permettent de poser des
jugements cliniques tels que rétention urinaire, incontinence
par rĂ©duction du temps dâalerte, perte dâespoir. Lâinfirmier doit
poser ces conclusions cliniques dĂšs quâil a recueilli les signes
dominants, agir dans la limite des actions dont il peut prendre
lâinitiative et appeler le mĂ©decin dĂšs quâil a besoin dâune
prescription.
48
Lâinfirmier est constamment en rĂ©flexe de questionnement
face aux indices, signes ou symptĂŽmes quâil perçoit lors de chaque
rencontre avec la personne soignée et qui prennent un sens dans le
contexte maladie - personne, ou Ă©vĂ©nement - personne : câest
lâĂ©valuation clinique. La clinique commence par lâexamen de la
personne qui, petit Ă petit, selon les indices et les signes, fait
apparaĂźtre les hypothĂšses ou le problĂšme.
2.1. La perception
49
normalité et un écart identifié est pris en compte comme la
manifestation dâun problĂšme hypothĂ©tique.
2.3. Le raisonnement
Evaluation Clinique ou
Examen Clinique
Imagination de toutes
HypothĂšse dâun
les hypothĂšses
diagnostic
passibles
Conclusion clinique ou
Conclusion clinique ou
diagnostic par
diagnostic
exclusion successive
50
rĂ©els ou potentiels et dâhypothĂšses de rĂ©actions physiologiques et
comportementales réelles ou potentielles, cette démarche se
terminant par la validation de lâhypothĂšse la plus probable.
ProblĂšme = Yâa-t-il
problÚme ?
Signes présents ?
Quels sont les
facteurs
favorisants ?
Exemple :
Peur
Expression
Ce qui va se passer
verbale
51
Le problÚme, dans ce cas, est validé puisque le signe
dominant est immédiatement présent (expression verbale) ; le facteur
favorisant est vague et demande Ă ĂȘtre clarifiĂ© avant dâagir.
2.4. LE JUGEMENT
52
HypothĂšses = ProblĂšmes digestifs ?
= Effets secondaires de traitements ?
= Constipation ?
= Signe dâune pathologie ?
53
HypothÚses causales = altération de la mobilité ?
Effets secondaires de traitement ? Diminution de
lâhydratation ?âŠ
CONCLUSION CLINIQUE
JUGEMENT THERAPEUTIQUE
54
Toutefois, les deux planifications peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en
complémentarité, en alternance.
55
CHAPITRE IV : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
TUBE DIGESTIF ET DE SES ANNEXES
1. INTRODUCTION
Deux types dâinterventions :
- Scanner abdominal
- IRM si le cancer est insuffisant
56
- Echographie abdominale (Ă jeun)
- ASP (abdomen sans préparation de face)
- On peut voir des croissants clairs sous diaphragmatiques
(prĂ©sence dâair â trou dans le tube digestif (ulcĂšre de lâestomac
perforé) .
- On peut voir des niveaux liquidiens (occlusion).
- TOGD (Transi-Oeso-Gastro-Duodénal)
- Lavement baryté (peu utilisé).
Métamorphose hépatique
- Echographie hépatique
- Parfois une ponction hépatique.
Métamorphose pulmonaire
Métamorphose cérébrale
- Scanner cérébral
Métamorphose osseuse
- Radio du squelette
57
Tous les examens vont permettre de faire un bilan de
lâopĂ©rabilitĂ©.
d. Le bilan cardiaque
- ECG
- Auscultation pulmonaire
- Groupe Rh
- Ionogramme
- Urée, créatinine
- Glycémie
- Bilan hépatique complet
- NFS complĂšte (formule des blancs).
58
Trouver avec la famille un lieu de prise en charge pour le
patient (domicile avec HAD, moyen sĂ©jour, rester Ă lâhĂŽpital, en
mĂ©decine). La prĂ©paration qui vise Ă amĂ©liorer lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral
Préparation locale
- Rasage trĂšs large ;
- Asepsie de la peau aprÚs une douche + shampooing de bétadine;
- A jeun âstrict de la veille, estomac et colon vide) ;
- Voir cours sur les endoscopies ;
- Etc.
59
3. LES SOINS POSTOPĂRATOIRES
Ils sont toujours fonctions de lâĂąge du patient, de la gravitĂ© du
diagnostic, de la gravitĂ© de lâintervention et de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral.
60
3.2.1 Comment se manifeste ce risque ?
- PĂąleur ;
- Tension artérielle qui à tendance à descendre ;
- Pouls qui sâaccĂ©lĂšre ;
- Eventuellement le patient sâagite.
La défaillance ventilatoire
- Chez les patients qui ont des cicatrices hautes, chez les patients
ùgés, tabagiques, chez les insuffisants respiratoires ;
- Calmer le patient ;
- KinĂ©sithĂ©rapie respiratoires tous les jours. LâinfirmiĂšre prend le
relais la nuit et lâaprĂšs-midi ;
- VĂ©rifier la prescription dâaĂ©rosols ;
- VĂ©rifier la prescription dâoxygĂšne ;
- Signes de dépistage : cyanose des lÚvres, sueurs sur le visage, on
peut observer un tirage des muscles du cou pour respirer.
- PrĂ©venir le chirurgien ou lâanesthĂ©siste
61
3.3 Les risques aprĂšs les 48 premiĂšres heures
a. Risque infectieux
62
- Il peut ĂȘtre situĂ© sur le foie, sous phrĂ©nique (sous le diaphragme
(trÚs fréquent) ;
- Le patient a des douleurs abdominales intenses, une fiĂšvre
oscillante et un état général altéré ;
- Le chirurgien prévenu peut proposer :
ï un antibiotique ;
ï une intervention pour Ă©vacuer ;
ï lâabcĂšs (Ă haut risque pour le patient).
b. LĂąchage de fils
- une réintervention ;
- un traitement avec drainage de la fistule ;
63
- patient complÚtement à jeun, perfusé, antibiotiques,
drainage de la fistule, irrigation de la fistule selon protocole.
- Aspiration digestive
- Voie veineuse
64
âą Sâassurer que la diurĂšse est en rapport avec la
quantité perfusée.
âą Se rappeler que le bilan entrĂ©es/sorties doit ĂȘtre
équilibré. Un ionogramme est fait tous les matins.
65
a. La reprise du transit
b. Les drainages
c. Le pansement de cicatrice
66
Lâalimentation au dĂ©but semi-liquide puis peu Ă peu une
alimentation solide. Des repas de petit volume. Pas dâalimentation
dure qui pourrait éroder les cicatrices. Le patient doit avoir une
dentition en excellent état.
Lâestomac
Le grĂȘle et le colon
Le grĂȘle
Le colon
67
- Lâanus iliaque doit rester trĂšs vascularisĂ© car il y a un risque de
nĂ©crose de la colostomie â tĂąche noire â prĂ©venir le chirurgien ;
- Il y a un risque de traction de la colostomie Ă lâintĂ©rieur de
lâabdomen ;
- Parfois il est intéressant de trouver une place en rééducation
digestive ;
- Certains patients Ă qui on a fait une intervention palliative
(Ćsophage, estomac) vont revenir du bloc avec une jejunostomie
dans le but de les alimenter.
68
psychologique adĂ©quate, lâinfirmier qui prendra soin du client en
période post-opératoire devra prévoir ses soucis, ses peurs et ses
questions et ĂȘtre capable de lui fournir aide et explication.
1°/ Le positionnement
69
70
4°/ LâhygiĂšne nasale et buccale
5°/ Lâhydratation
6°/ La nutrition
71
8°/ Soins de la plaie
72
A cause du traitement Ă long terme de ce client, il faut
sâattendre Ă une perte de masse ; en effet, le client se sent vite
rassasiĂ©, ce qui lui coupe lâappĂ©tit et diminue la quantitĂ© dâaliments
ingérés.
1°/ Le choc
2°/ LâhĂ©morragie
73
74
3°/ Les complications pulmonaires
75
- le client peut prendre des
antispasmodiques/anticholinergiques aprĂšs les repas pour
diminuer lâactivitĂ© gastro-intestinale dâoĂč le vidage de
lâestomac est retardĂ©.
76
6°/ Fuite du moignon duodénal (rupture du duodénum)
4.3. Ăvaluation
77
- Hydratation et nutrition stables : ingesta et excréta
normaux ; bon drainage urinaire ; tolérance graduelle aux
liquides et aux aliments légers ; maintien ou possibilité de
gain de la masse ; absence du syndrome de chasse ;
- Augmentation quotidienne des activités et de la marche ;
- Adaptation psychologique normale : le client comprend les
objectifs de la technique chirurgicale et de la période
post-opératoire, il verbalise ses soucis au sujet des
rĂ©sultats chirurgicaux ; il utilise correctement lâaide de sa
famille et de ses proches.
Elle est Ă :
78
activités antérieures. Encourager le client à prendre des
périodes de repos chaque jour ;
- Analgésiques : informer le client au sujet des
analgésiques, leur usage, leur administration ;
- Suivi : le client doit comprendre la nécessité des soins de
suivi ;
- Adaptation à long terme : prévoir une aide pour le client
et sa famille qui doivent sâadapter Ă cette situation.
Identifier les services communautaires pouvant les aide :
Eglises, aide Ă domicile.
5. GASTROSTOMIE
Elle consiste Ă pratiquer une ouverture dans lâestomac dans le
but dây administrer les liquides et les aliments. Dans certains cas, elle
peut servir à une alimentation prolongée chez les personnes ùgée ou
débilitées.
79
5.2. Soins post opératoires
80
le gavage. Lâinfirmier applique une compresse, par des bandes de
Montgomery ou par une ceinture abdominale. Il doit montrer au client
comment changer le tube car, le client doit effectuer cette manĆuvre
tous les 2 ou 3 jours. Quand lâouverture de la gastronomie est bien
cicatrisĂ©e, les techniques dâasepsie ne sont plus nĂ©cessaires lors dâun
changement de tube mais la propriĂ©tĂ© doit ĂȘtre de mise.
81
6. SOINS AU CLIENT QUI SUBIT UNE INTERVENTION
CHIRURGICALE DES INTESTINS
82
6.1.2. Traitement et intervention infirmiĂšre
83
c). Soins post opératoires
d). Evaluation
84
7.1.1 Réduction mécanique
a) Soins préopératoires
85
b) Soins post opératoires
2.7.1.4. Evaluation
86
A long terme, il convient de vérifier si le client a bien compris
les restrictions qui lui sont imposées.
87
- lâilĂ©ostomie doit ĂȘtre expliquĂ©e au client. Il doit avoir une
bonne idĂ©e de son opĂ©ration et savoir Ă quoi sâattendre en
pĂ©riode post-opĂ©ratoire. Aussi, encourager le client Ă
porter le dispositif à iléostomie un jour ou deux avant
lâopĂ©ration cela lâaidera Ă sâajuster en pĂ©riode
postopératoire.
- Il est indispensable Ă comprendre quâil est difficile
dâaccepter une ilĂ©ostomie, le client a besoin de tout le
soutien possible. Il nĂ©cessaire de lâaider Ă envisager
lâilĂ©ostomie comme un dĂ©fi Ă relever. Si le client accepte
ce traitement avec courage, il peut réussir à mener une
vie normale et active. Lâobjectif principal de lâinfirmier est
dâessayer de susciter chez le client une attitude
appropriĂ©e Ă la situation, une attitude positive face Ă
lâilĂ©ostomie afin de transmettre une vision optimiste au
client. Les anciens clients avec ilĂ©ostomie peuvent ĂȘtre
une excellente source de soutien pour le client.
88
9. SOINS DâUN CLIENT AYANT SUBI UNE ILEOSTOMIE
Câest une intervention prĂ©conisĂ©e le plus souvent en cas de la
colite ulcĂ©reuse lorsquâil nây a aucune amĂ©lioration et en cas de
dĂ©tĂ©rioration continue de lâĂ©tat du client, des saignements
importants, une perforation, un rétrécissement et devant tout signe
de dĂ©veloppement dâun carcinome.
Avant lâintervention :
89
9.2.1. Facteurs psychologiques
90
- Les boissons appropriĂ©es aident Ă maintenir lâĂ©quilibre
Ă©lectrolytique une consommation accrue dâeau ou de liquide
nâaugmente pas la quantitĂ© de selles puisque lâexcĂšs dâeau est
excrĂ©tĂ© dans lâurine.
- Si les selles sont trop sĂšches, augmenter la consommation de
sel ;
- Lâexcoriation de la peau autour de lâilĂ©ostomie : le liquide drainĂ©
par lâilĂ©ostomie renferme les enzymes qui irritent rapidement la
peau et également le changement du dispositif. Pour éviter ce
problĂšme, saupoudrer lĂ©gĂšrement la peau entourant lâilĂ©ostomie
avec la NYSTATINE pour prĂ©venir lâirritation et la croissance
bactérienne ;
- Les fuites sont également observées mais pour pallier à cela un
horaire régulier est établi pour le changement de dispositif.
b) EnlĂšvement du dispositif
91
place. La durée de garde de dispositif scellé dépend de la
localisation de lâorifice et de la structure de son corps. La durĂ©e
normale est de 2 à 4 jours, le sac est vidé toutes les 4 à 6 heures
ou en mĂȘme temps que le client vide sa vessie. Le sac peut ĂȘtre
vidĂ© par lâextrĂ©mitĂ© qui est habituellement fermĂ©e par un
élastique ou une pince conçue à cet effet. Le nettoyage et
lâaĂ©ration du dispositif se font selon les indications du fabricant.
92
10.1. Adaptation physiologique
b) AprĂšs lâopĂ©ration
93
âą Entre 10 et 14e jour, le processus de cicatrisation est
avancĂ©e le cathĂ©ter de lâorifice de lâilĂ©ostomie est enlevĂ©. A
partir de ce moment, lâapprentissage du client Ă sâoccuper
du drainage du réservoir est nécessaire.
⹠Le matériel nécessaire comprend : un cathéter, des papiers-
mouchoirs, un lubrifiant hydrosoluble, des carrées de gaz,
une seringue, une solution dâirrigation dans un bocal et un
bassin réiniforme.
âą La technique consiste Ă :
âą lubrifier le cathĂ©ter et lâinsĂ©rer doucement Ă 5 cm jusquâĂ la
résistance de la valvule. En pressant doucement le tube
entre habituellement dans le réservoir ;
âą en cas de rĂ©sistance, injecter dans le cathĂ©ter 20 ml dâair
ou dâeau rempli dans une seringue qui permet lâentrer dans
le sac ;
âą lâextrĂ©mitĂ© extĂ©rieure du cathĂ©ter est placĂ© dans un bassin
de drainage placĂ© plus bas que lâouverture pour que la
gravitĂ© facilite lâĂ©coulement. Plus tard, ce drainage se fera
dans la cuvette des toilettes de produit de drainage peut
ĂȘtre le gaz, les fĂšces ;
⹠aprÚs drainage, le cathéter est enlevé et un nettoyage doux
de la rĂ©gion de lâouverture avec de lâeau tiĂšde ;
âą aprĂšs lâassĂ©chage, une compresse absorbante est posĂ©e sur
lâilĂ©ostomie et fixer avec un ruban adhĂ©sif hypoallergique.
⹠Au début, le drainage est fait toutes les 3 heures et il est
augmenté graduellement la période de temps entre les
irrigations pour le faire trois/jour. En cas de selles épaisses,
lâeau est injectĂ©e pour les dĂ©lier et les ramollir. Sachez que
lâalimentation affecte la consistance des fĂšces.
⹠La sensation de pression dans le réservoir détermine la
fréquence du drainage ;
⹠La quantité de drainage est de 60 à 8 ml au début puis le
réservoir aura une contenance de 500 à 1000 ml.
94
11. SOINS AU CLIENT QUI A UNE COLOSTOMIE
La colostomie est une intervention chirurgicale qui consiste Ă
former ou Ă amener une portion du colon Ă la surface de lâabdomen
crĂ©ant ainsi une ouverture permanente ou temporaire en cas dâun
processus inflammatoire ou obstructif de la partie inférieure du tube
digestif, dâune interruption congĂ©nitale ou traumatique du tube
digestif et/ou dâun cancer du rectum ou du colon sigmoĂŻde quand
lâanastomose nâest pas possible dans le but de fournir un orifice
dâĂ©mission des produits de dĂ©chet de lâintestin.
95
12.1 Préparation préopératoire
96
c) Evaluation
- Température normale ;
- Signes vitaux stables ;
- Rythme respiratoire entre 14/min et 20/min
- Les bruits intestinaux normaux ;
- Absence des signes dâinfection
- Absorption normale de nourriture et de liquide.
97
mĂ©thodes naturelles de miction volontaire peuvent ĂȘtre utilisĂ©es
avant le cathétérisme.
b. Education du client
98
lâaide dâun bassin ou dâun rĂ©cipient contenant assez dâeau pour
couvrir le périnée.
99
voie intraveineuse. Une surveillance attentive pendant 2 ou 3
premiers jours.
100
14.2 Soins en chirurgie des voies biliaires
a. Soins préopératoires
b. Soins postopératoires
101
nasogastrique est faite pour prévenir la distension abdominale ;
Hydratation orale doit commencer au bout de 24h et donner des
aliments mous aprÚs le retour du péristaltisme intestinal ; Les
analgésiques sont donnés selon la prescription en vue de diminuer la
douleur qui limiterait la respiration normale ;
Encourager le client Ă se tourner et Ă respirer profondĂ©ment Ă
intervalles fréquents.
Drainage
Surveillance étroite de :
- Toute indication de lâinfection ;
- De passage de la bile dans la cavité abdominale ;
- Lâobstruction du drainage biliaire ;
- La couleur de la sclérotique ;
- Noter et signaler toute douleur au quadrant abdominal
supérieur droit, toute nausée et tout vomissement, tout
écoulement de bile autour du drain de Kehr, toute selle
claire et tout changement dans les signes vitaux.
102
pour protĂšger la peau irritĂ©e. Lâapplication de pĂątes dâoxyde de Zinc,
dâaluminium, de vaseline empĂȘchent la bile Ă digĂ©rer la peau.
103
104
CHAPITRE V : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DES
AFFECTIONS RENALES
1. NURGING EN CAS DâABLATION DâUN CALCUL RENAL
Lâintervention chirurgicale est nĂ©cessaire si le calcul cause
une obstruction, une douleur sans rémission, une infection qui ne
peut ĂȘtre soignĂ©e ou une dĂ©gradation progressive du
rein. On fait également une opération pour corriger une
anomalie anatomique du rein afin dâamĂ©liorer le
drainage de lâurine.
Lâablation dâun calcul situĂ© dans le rein peut se faire par une
nĂ©phrolithotomie (simple incision dans le rein ne fonctionne pas Ă
cause dâune hydronĂ©phrose ou dâune infection. On retire les calculs
du bassinet par une pyĂ©lolithotomie, ceux de lâuretĂšre, par une
urétérolithotomie et ceux de la vessie, par une cystolithotomie.
Certains calculs vĂ©sicaux peuvent ĂȘtre broyĂ©s Ă lâaide dâune pince
introduite dans la vessie par lâurĂštre ; câest la lithotritie.
105
Lâutilisation de solutions chimiques (substances alcalinisantes
ou acidifiantes etc.) pour dissoudre le calcul peut remplacer
lâopĂ©ration chez les clients non sensibles ou chez ceux dont les
calculs se dissolvent aisĂ©ment (calculs dâinfection). Habituellement,
on fait une néphrostomie percutanée et on laisse la solution chaude
sâĂ©couler sur le calcul de façon continue. La solution ressort soit par
lâuretĂšre, soit par le tube Ă nĂ©phrostomie. Durant toute lâopĂ©ration, on
contrĂŽle la pression Ă lâintĂ©rieur du bassinet.
106
107
1.2. Evaluation
Résultats escomptés
2 DIALYSE
La dialyse est la diffusion de molécules en solution à travers
une membrane semi-perméable. Ces molécules se diffusent du milieu
le plus concentré vers le milieu le moins concentré. Les liquides
traversent la membrane semi-permĂ©able par osmose, câest-Ă -dire
grĂące Ă la pression externe qui sâexerce sur la membrane. Si le
traitement médicale, on a recours à la dialyse pour retirer les déchets
de lâorganisme. Le but de la dialyse pour retirer les dĂ©chets de
lâorganisme. Le but de la dialyse est de maintenir le malade en vie et
dans un certain état la mesure du possible, revenir à la normale. Les
deux mĂ©thodes de dialyse utilisĂ©es sont lâhĂ©modialyse et la dialyse
péritonéale.
108
lâĆdĂšme pulmonaire imminent), lâacidose prononcĂ©e, la pĂ©ricardite et
la confusion mentale grave.
a. Objectifs :
b. RĂŽle de lâinfirmiĂšre
109
- Prendre les signes vitaux (température, pouls, respiration
et pression artérielle) avant la dialyse.
- Demander au client de vider sa vessie.
- Aider le médecin à insérer le cathéter à pression veineuse
centrale, si câest nĂ©cessaire. La surveillance par ECG peut
aussi ĂȘtre utilisĂ©e.
- Passer les tubes Ă la solution dialysante.
- Installer confortablement client en décubitus dorsal.
- Voici un rĂ©sumĂ© de la mĂ©thode dâintroduction dâun
cathéter péritonéal temporaire (trocart), faite par le
mĂ©decin en suivant les rĂšgles de lâasepsie.
110
Lorsque lâĂ©coulement cesse dâĂȘtre rĂ©gulier et que la majeure
partie du dialysat est récupérée, pincer le tube de drainage et
introduire une solution dialysante fraĂźche en observant une
asepsie stricte.
Vérifier la pression artérielle et le pouls toutes les 15min
pendant la premiĂšre filtration, et toutes les heures par la
suite. Surveiller la fréquence cardiaque pour reconnaßtre les
signes dâarythmie.
Vérifier la température corporelle toutes les 4h, surtout aprÚs
le retrait du cathéter.
RĂ©pĂ©ter le procĂ©dĂ© jusquâĂ ce que la composition chimique du
sang soit Ă peu prĂšs celle du sang normal. Le temps moyen
est de 36h Ă 48h. Selon lâĂ©tat du client est grave, on ĂŽte
habituellement le cathéter au bout de 48h à 72h et on insÚre
un nouveau trocart lors du traitement suivant.
Tenir un relevé exact du bilan hydrique du client pendant la
dialyse.
Connaßtre la quantité de liquide perdue ou gagnée à la fin de
chaque filtration ; vĂ©rifier lâĂ©tat des pansements et les peser
avec une balance de précision, si la perte est significative.
La quantitĂ© du liquide de retour doit ĂȘtre approximativement
la mĂȘme ou lĂ©gĂšrement supĂ©rieure ou lĂ©gĂšrement infĂ©rieure
Ă la quantitĂ© injectĂ©e, selon lâĂ©tat du client.
Veiller au confort du client pendant la dialyse.
Frictionner fréquemment le dos et masser les points de
pression.
Tourner le client sur un cĂŽtĂ© puis sur lâautre.
Soulever de temps en temps la tĂȘte du lit.
Si lâĂ©tat du client le permet, le faire asseoir durant de brefs
instants. Cela nâest possible que si lâimplantation du cathĂ©ter
a été effectuée chirurgicalement. Avec le trocart, le client
doit rester allongé.
Observer les facteurs suivants :
Difficultés respiratoires
Ralentir lâĂ©coulement du dialysat
Sâassurer que la tubulure nâest pas tortillĂ©e
Eviter que lâair ne pĂ©nĂštre dans la cavitĂ© pĂ©ritonĂ©ale en
maintenant la chambre compte-gouttes remplie aux trois
quarts de sa capacité
Elever la tĂȘte du lit ; encourager le client Ă tousser et Ă faire
des exercices respiratoires
Changer la position du client
Douleur abdominale
Fuites
Changer fréquemment les pansements entourant le trocart ;
prendre soin de ne pas déloger le cathéter.
111
Utiliser des rideaux de plastique stérile, pour prévenir la
contamination
Garder à jour un relevé des points suivants :
Lâheure exacte du dĂ©but et de la fin de chaque filtration, ainsi
que de chaque drainage
La quantité et le type de solution perfusée et drainée
Le bilan hydrique (cumulatif)
Le nombre filtrations
Les médicaments ajoutés au dialysat
La masse du client avant et aprĂšs la dialyse et la masse
quotidienne
Le niveau de conscience du client au début, pendant et à la
fin du traitement
LâĂ©valuation des signes vitaux et de lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral du client.
Raison
112
d) Cette mesure empĂȘche lâĂ©piploon dâadhĂ©rer au cathĂ©ter, ce qui
peut gĂȘner sa mise en place et obstruer son ouverture.
e) On fixe le cathĂ©ter Ă la peau pour Ă©viter quâil ne glisse
dans lâabdomen.
On chauffe la solution à 37° C pour procurer du confort au
client et lui éviter toute douleur abdominale. La chaleur force
les vaisseaux du péritoine à se dilater et augmente le
coefficient dâĂ©puration de lâurĂ©e.
LâhĂ©parine empĂȘche la formation de caillons qui pourraient
boucher le cathéter. On ajouter du chlorure de potassium si
nĂ©cessaire, sauf en cas dâhyperkaliĂ©mie, et des antibiotiques
lorsquâil y a une pĂ©ritonite.
LâĂ©coulement doit ĂȘtre rĂ©gulier. Dans le cas contraire, il faut
replacer le cathĂ©ter, dont la pointe peut ĂȘtre enfoncĂ©e dans
lâĂ©piploon ou obstruĂ©e par un caillot. Le rinçage du cathĂ©ter
peut ĂȘtre efficace.
Pour rĂ©ussir Ă enlever le potassium, lâurĂ©e et les autres
déchets, la solution doit demeurer dans la cavité péritonéale
durant le temps exigĂ© (pĂ©riode dâĂ©quilibre). Le gradient de
concentration transmembranaire maximal a lieu dans les cinq
à dix premiÚres minutes pour les petites molécules comme
celles de lâurĂ©e et de la crĂ©atinine.
Le drainage de lâabdomen se fait grĂące Ă lâeffet de siphon du
systÚme clos. Le drainage par gravité se produit trÚs
rapidement et on peut alors observer le liquide sâĂ©couler
réguliÚrement jaunùtre.
Si le drainage du liquide cesse ou que celui-ci commence Ă
sâĂ©goutter lentement avant que la plus grande partie de la
solution ne soit sortie, câest peut-ĂȘtre un signe que
lâextrĂ©mitĂ© du cathĂ©ter est enfoncĂ©e dans lâĂ©piploon. Le
changement de position du client peut ĂȘtre efficace (il peut
ĂȘtre nĂ©cessaire que le mĂ©decin remette en place le cathĂ©ter).
Pousser sur le cathéter peut introduire des bactéries dans la
cavité péritonéale.
Une baise de la pression artérielle peut indiquer une perte
excessive de liquide causée par la concentration en glucose
de la solution dialysante. Une variation des signes vitaux peut
annoncer un choc cardio-vasculaire ou une hyperhydratation.
Les infections se manifestent habituellement lorsque la
dialyse est terminée
La durée de la dialyse dépend de la gravité de la maladie, de
la taille et de la masse du client.
Des complications peuvent survenir si le client perd trop de
liquide à cause du drainage péritonéal (collapsus circulatoire,
hypotension, déshydratation, choc et mort). On peut ne pas
113
voir de grandes pertes liquidiennes autour du cathéter si on
ne surveille pas soigneusement les pansements.
Les séances de dialyse sont longues et fatigantes pour le
client.
35. a) Elles peuvent ĂȘtre causĂ©es par la pression du liquide
dans la cavité péritonéale qui repousse le diaphragme vers le
haut et empĂȘche le client de prendre des respirations
profondes.
(3) En cas de difficultés respiratoires graves, on doit drainer
immédiatement le liquide de la cavité péritonéale et appeler
le médecin.
c) RĂŽle de lâinfirmiĂšre
Complications
1. Péritonite
Surveiller les nausĂ©es, les vomissements, lâanoreux, la
douleur abdominale, la sensibilité, la rigidité des tissus et
lâopacitĂ© du liquide draine
Faire une numération des globules blancs et des cultures
microbiennes, Ă partir dâĂ©chantillons du liquide drainĂ©.
2. Saignement
3. Constipation
4. Faible taux dâalbumine sĂ©rique.
Raison
114
lâhĂ©matocrite Ă partir du liquide draine afin de dĂ©terminer
lâimportance du saignement
- LâinactivitĂ©, lâalimentation rĂ©duite, les composĂ©s
phosphatĂ©s et la prĂ©sence de liquide dans lâabdomen
peuvent causer la constipation
- Chaque filtration entraßne la perte de petites quantités
dâalbumine. LâĆdĂšme peut se produire en mĂȘme temps
que lâhypotension.
2.2. Hemodialyse
115
On accĂšde Ă la circulation sanguine du client grĂące Ă un
pontage artérioveineux (tube externe en silastic branché à une artÚre
et Ă une veine adjacentes), Ă une fistule (dispositif interne qui permet
dâaccĂ©der aux propres vaisseaux du client) ou Ă une greffe (dispositif
interne qui fait appel à un matériau étranger).
b. Pontage artérioveineux.
Câest une pompe qui fait circuler le sang Ă un dĂ©bit qui varie
de 200ml/min Ă 300ml/min, selon la taille du client, lâĂ©tait des
vaisseaux sanguins quâon utilise et lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral de son systĂšme
vasculaire.
c. Fistule.
116
On construit chirurgicalement la fistule en anastomosant
lâartĂšre et la veine, soit cĂŽte, soit bout Ă bout. Il faut attendre de deux
Ă six semaines avant que la fistule ne soit utilisable. Câest un temps
suffisant pour que la cicatrisation se fasse et pour que le segment
veineux de la fistule se dilate.
d. Greffe.
e. Principes de la dialyse
117
(Les pores de la membrane semi-perméable sont trop fins pour
permettre aux globules rouges et aux protéines de passer).
118
dans lâeau pendant la dialyse. DĂšs que les sĂ©ances de dialyse ont
dĂ©butĂ©, lâĂ©tat clinique du client sâamĂ©liore de telle maniĂšre quâon
peut diminuer les restrictions.
h. Complications
119
i. Considérations psychologiques
120
CHAPITRE VI : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
THORACIQUE
En chirurgie thoracique, plusieurs interventions sont
rĂ©alisĂ©es par lâabord dit de thoracotomie afin de faciliter
lâaccĂšs aux organes du thorax notamment les poumons, les
bronches. Il est cependant nécessaire dans le cadre du
nursing de comprendre les types dâinterventions chirurgicales
rĂ©alisĂ©es en chirurgie thoracique afin dâorganiser les
interventions infirmiĂšres.
1.1. Lobectomie.
1.2. Pneumonectomie
1.3. Segmentectomie
121
122
1.4. Résection cunéiforme
2. EVALUATION PREOPERATOIRE.
Un client qui subit une intervention chirurgicale thoracique
nécessite une évaluation initiale et un traitement trÚs méticuleux. Les
opérations thoraciques ne sont pas seulement grandes en étendue
mais elles se compliquent de troubles ventilatoires obstructifs.
123
Les bases de lâĂ©valuation prĂ©opĂ©ratoire :
124
- LâĂąge physiologique du client : approche gĂ©nĂ©rale, acuitĂ©
mentale, comportement, état nutritionnel ;
- Les goûts et les aversions.
125
3. SOINS STANDARDISES EN CHIRURGIE THORACIQUE
126
- Lâadministration de mĂ©dicaments antimicrobiens
contre lâinfection.
127
3.2.2. Lâenseignement prĂ©opĂ©ratoire du client.
a. La technique de la toux.
128
- EntraĂźner le client Ă expirer par petits souffles, puis Ă
progresser vers un seul souffle fort et bruyant.
- Ce type dâexpiration forcĂ©e accroĂźt lâexpansion pulmonaire
et aide au gonflement alvéolaire.
c. Autres informations
129
Quelque soit la technique chirurgicale, certains objectifs et
certains problĂšmes sont communs Ă tous les clients ayant subi une
intervention thoracique.
130
- Lâobservation de la coloration du client ainsi que le
caractĂšre et la profondeur de sa respiration permet
dâĂ©valuer le remplissage pulmonaire.
- La fréquence et le rythme cardiaque sont surveillés par
lâauscultation et lâĂ©lectrocardiographie car les arythmies
importantes sont fréquentes aprÚs les interventions
chirurgicales cardiaques et thoraciques, surtout entre le
2Ăšme et le 6Ăšme jour, aprĂšs lâopĂ©ration et plus frĂ©quentes
chez les personnes ùgées de plus de 50 ans et chez ceux
qui ont subi une pneumonectomie. En cas de nécessité, les
mesures régulatrices du rythme sont à prendre.
- Un cathéter artériel en place facilite la mesure fréquente
des gaz sanguins, des électrolytes sériques, de
lâhĂ©moglobine, de lâhĂ©matocrite et de la pression
artérielle.
- La surveillance de la PVC permet de déceler rapidement
lâhypovolĂ©mie.
4.3. La technique de toux
131
4.5. Position du client
b. Le lever
132
4.6. Liquides et nutrition
133
Le tube venant du client est immergĂ© Ă lâenviron 2,5
cm sous le niveau contenu dans la bouteille. Une soupape
permet Ă lâair qui sâĂ©coule des poumons de sâĂ©chapper. Quand
le client respire, le niveau de lâeau varie ; il monte si le client
inspire et descend si le client expire.
134
- Ă©vacuer les solides, les liquides et les gaz de lâespace
inter pleural ou de la cage thoracique et de lâespace
médiastinal
- faciliter la réexpansion du poumon et redonner une
fonction cardio-respiratoire normale aprÚs une opération,
un traumatisme ou une maladie.
135
Ă Ă©viter lâankylose de lâĂ©paule et Ă rĂ©duire la douleur
postopératoire ;
- doit exercer une légÚre compression
descendante sur le tube en direction de la bouteille de
drainage toutes les heures. Ceci prĂ©vient lâobstruction du
tube par des caillots sanguins ou de la fibrine ;
- doit sâassurer que la fluctuation du niveau du
liquide dans le long tube de verre est toujours présente
car elle dĂ©montre quâil existe une communication entre la
cavitĂ© pleurale et la bouteille de drainage dâoĂč efficacitĂ©
du systĂšme. Si absente, le poumons sâest regonflĂ©, le tube
bouché, une bouche déclive ou mauvais fonctionnement
de la succion ;
- doit surveiller les fuites dâair dans le systĂšme
de drainage qui provoquent la formation constante de
bulles dâair dans la bouteille scellĂ©e sous eau ;
- doit observer et noter immédiatement tout
signe de respiration rapide et superficielle, de cyanose, de
compression du thorax, dâemphysĂšme sous-cutanĂ©e ou
dâhĂ©morragie => nĂ©cessitĂ© dâune intervention
chirurgicale ;
- doit encourager le client Ă respirer
profondément et à tousser souvent servant ainsi à élever
la pression intra pleurale, à évacuer les sécrétions, à vider
lâespace inter pleural dâoĂč une rĂ© expansion du poumon ;
- doit stabiliser les bouteilles de drainage sur le
sol ou sur un support spécial ;
- doit placer les bouteilles de drainage au-dessus
du niveau du thorax lors de transport sur une civiĂšre ceci
prĂ©vient tout reflux du liquide dans lâespace pleural ;
- au retrait du tube de drainage :
- demander au client de faire la manĆuvre de
VALSALVA expiration forcée avec la glotte fermée en
retenant sa respiration
- le tube est pincé et enlevé rapidement
- un petit pansement
136
insuffisance rĂ©nale, lâĆdĂšme pulmonaire et une distension
gastrique.
137
6°/ Marcher à un pas modéré, puis augmenter peu à peu le
temps et la distance. Etre persistant
7°/ArrĂȘter immĂ©diatement toute activitĂ© qui cause fatigue
anormale, qui rend la respiration plus courte ou qui
engendre de douleur
8°/ Se tenir loin de tous les irritants pulmonaires
(fumĂ©e, vapeurs pulmonaire de lâair)
9°/ Etre fidĂšle aux rendez-vous avec le chirurgien ou lâhĂŽpital.
138
CHAPITRE V : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
SYSTEME LOCOMOTEUR
139
1.3. Planification et exécution
2.1. Elongation
140
Sur le plan de lâapplication
- LâĂ©longation cutanĂ©e, la traction est rĂ©alisĂ©e Ă la peau
- LâĂ©longation transosseuse, la traction est directement
Ă lâos
- LâĂ©longation manuelle, la traction est rĂ©alisĂ©e avec les
mains de maniĂšre temporaire par exemple lors dâun
plĂątrage.
141
142
2.4.2. Planification et intervention
1. Elongation cutanée
Elle est obtenue grĂące Ă une masse qui tire sur du ruban de
traction, du caoutchouc mousse ou du matériau de plastique fixe sur
la peau. La force de traction exercée sur la peau se transmet aux
structures locomotrices. Cette force ne peut excéder 2 ou 3kg sur une
partie du corps, car la force ne doit pas dépasser le seuil de
résistance de la peau.
b) La circulation
143
- Evaluer la présence de sensations anormales en réalisant la
dorsiflexion du pied, les mouvements du pied et lâinversion du pied
- Enlever le bandage entourant la jambe et examiner la peau 3x 1j
en étant aidé par un autre infirmier qui soutiendra le membre en
bonne position.
2. Elongation transosseuse
144
Examiner le siĂšge dâinsertion chaque jour pour noter lâaspect, lâodeur
ou dâautres signes dâinflammation et dâinfection.
145
2° Circulation
3° Pression
4° Position
5° Masses
6° Soins de la peau
146
7° Exercices
8° Retrait de la broche
147
Il sâagit de reconstruire une articulation avec des piĂšces de
métal et de polyéthylÚne dense (arthroplastie) ou encore la fusion
osseuse en vue dâĂ©liminer lâarticulation et il en rĂ©sulte une perte de
mouvement pour permettre dâobtenir une articulation stable et non
douloureuse (arthrodÚse) ou encore le retrait des piÚces implantées
dans la cavitĂ© cotyloĂŻde et dans le fĂ©mur aprĂšs lâĂ©chec de
lâarthroplastie totale de la hanche (opĂ©ration de GIRDIESTONE).
148
Les implants sont pour la plupart constituĂ©s dâune piĂšce
fĂ©morale mĂ©tallique se terminant par une tĂȘte sphĂ©rique qui sâadapte
Ă la cavitĂ© cotyloĂŻde en plastique. Ces piĂšces sont collĂ©es Ă lâos par du
méthyl méthacrylate (ciment).
1° Au sujet de lâintervention
2° Evaluation
149
Lâexamen prĂ©opĂ©ratoire complet en mettant lâaccent sur les
fonctions cardio-vasculaire, respiratoire, rénale hépatique surtout
comme lâintervention est rĂ©alisĂ©e chez les personnes ĂągĂ©es.
3° Education du client
150
prescrites ; utiliser pour ce faire, une chaise roulante qui
sâincline Ă moitiĂ© ainsi que lâĂ©trier et le trapĂšze du lit.
- Apprendre comment se servir du bassin de lit : il devra
flĂ©chir la hanche et le genou non atteints et sâaider du
trapĂšze pour placer le bassin sous le siĂšge, sans
sâappuyer sur la hanche opĂ©rĂ©e.
4° PrĂ©vention de lâinfection
1° Au sujet de lâintervention
2° Position du client
151
retournement, encourager le client Ă participer au
retournement en utilisant le trapĂšze.
- Apprendre le client à ne pas fléchir ou mettre en
abduction la hanche opérée.
- Ne pas Ă©lever la tĂȘte du lit Ă plus de 45 ° pour Ă©viter la
flexion exagérée de la hanche.
3° Exercices
4° Lever
5° Education du client
152
- Le client ne doit pas :
- dormir sur cĂŽtĂ© qui a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© jusquâĂ ce quâil soit
autorisé à le faire par le chirurgien
- croiser les jambes (jamais)
- Le client doit garder la jambe opĂ©rĂ©e surĂ©levĂ©e lorsquâil
est assis.
2° Douleur
3° Thrombophlébite
4° Hématome
153
5° Infection
6° Température
154
a) Soins post-opératoire
155
d'hospitalisation. Les interventions infirmiÚres se résument par les
actions suivantes:
156
5. SOINS INFIRMIERS AUX CLIENTS SUBISSANT UNE
OPERATION ORTHOPEDIQUE
157
ligamentaire, on utilise une écharpe pour restreindre l'utilisation du
bras. Lorsque ce type de fracture est accompagné d'une rupture du
ligament coracoclaviculaire, il se produit un déplacement et la
cicatrisation est plus difficile.
158
l'humĂ©rus. Une telle fracture se produit souvent lors d'une chute oĂč le
bras demeure étendu devant soi ( fracture engrenée). Le client se
présente à l'urgence en soutenant de l'autre main le bras traumatisé
pendant à son cÎté. Ce type de fracture est fréquent chez la femme
ùgée.
Education du client
159
TrĂšs souvent, la masse mĂȘme du bras permet de corriger le
déplacement, si bien que l'intervention chirurgicale n'est pas
nécessaire. Si l'accident a provoqué un raccourcissement du corps de
l'humérus, on plùtre le bras sans le soutenir; la masse du plùtre
maintenu en position déclive suffira à exercer une force de traction
continue le long du grand axe du bras.
160
Le traitement de ce genre de fracture est trĂšs variable.
Lorsque câest possible, on aligne les fragments osseux par
manipulation sous anesthésie générale. AprÚs la réduction, un plùtre
long du bras. Une fenĂȘtre peut ĂȘtre pratiquĂ©e au niveau de la fosse
antécubitale (fosse olécrùnienne) ou on peut utiliser une attelle
postĂ©rieure, ce qui permettra au tissu dâenfler sans quâil ait
compression neurovasculaire.
161
avec le coude flĂ©chi, ou un coup direct. Si la fracture nâest pas
accompagnée de déplacement, on plùtre le bras avec le coude replié
à n angle de 45° à 90° ou on le soutient avec un pansement élastique
et une écharpe.
162
pronation et la supination ; on doit préserver ces mouvements
en rétablissant une bonne position et un bon alignement
anatomique. Le cubitus possĂšde un apport sanguin assez
pauvre et, malheureusement, une non consolidation de cette
fracture survient de temps Ă autre.
a. Fractures du poignet.
163
possible dâinsĂ©rer une broche de Kirchner dans les fragments
osseux distaux pour maintenir la réduction.
164
b. Fractures de la main
165
166
6.4.2. Fracture du fémur
a. Fractures de la hanche
1. Objectif de soins
167
2. Soins préopératoires
3. Traitement chirurgical
168
réduire la fracture et à faire une fixation interne ou à (2) remplacer la
tĂȘte du fĂ©mur par une prothĂšse.
4. Soins postopératoires
5. Retournement
169
On place un oreiller entre les jambes pour garder le membre
atteint en position dâabduction. On tire ensuite trĂšs
lentement le client sur cĂŽtĂ©. Lorsque la douleur initiale sâest
attĂ©nuĂ©e et que lâincision est guĂ©rie, on tourne le client de la
mĂȘme maniĂšre sur la hanche blessĂ©e.
6. Exercice
7. Interventions de lâinfirmiĂšre
170
mesures qui modifient lâexpĂ©rience de la douleur. Donner des
analgĂ©siques en fonction de lâĂ©tat du client. Evaluer les rĂ©actions du
client aux médicaments. Rassurer le client en lui disant que le
malaise diminuera aprÚs la réduction et la fixation.
171
ProblĂšmes possibles reliĂ©es Ă lâimmobilitĂ©.
Lesions cutanées:
- Changer fréquemment la position du client pour soulager les
régions comprimées.
- Employer un matelas Ă gonflement alternatif ou un matelas
de caoutchouc mousse pour minimiser le risque dâescarres de
décubitus. Inspecter et masser fréquemment les régions
comprimées au niveau des proéminences osseuses (talon, sacrum,
épaules, coudes).
- Placer une peau de mouton sous les jambes. Garder la peau
sÚche pour prévenir les lésions.
ProblĂšmes respiratoires
172
b) Période post opératoire
173
Evaluer lâĂ©tat neurovasculaire du membre blessĂ©. Surveiller
lâĂ©tat neurovasculaire du membre blessĂ©. Surveiller le drainage de la
plaie. La quantité recueillie doit diminuer au cours des premiÚres 24 h
à 48 h. Surveiller les signes vitaux pour détecter toute anomalie.
Surveiller la cicatrisation de la plaie. Surveiller les signes vitaux pour
détecter toute anomalie. Surveiller la cicatrisation de la plaie.
Infection
174
de sĂ©dimentation Ă©levĂ© 2 Ă 3 mois aprĂšs lâhospitalisation. Demander
une évaluation radiologique de la hanche.
175
Non-consolidation et nécrose vasculaire.
1. Evaluation initiale
2. Soins
176
tÎt possible à faire exécuter des exercices avec le quadriceps. DÚs
quâil est guĂ©ri, le client doit faire des exercices actifs et passifs avec
le genou. Pour se préparer à la marche, le client doit faire des
exercices destinés à augmenter graduellement la puissance des
membres supĂ©rieurs. Une surveillance continue de lâĂ©tat
neurovasculaire est nécessaire.
1. Soins
177
ou Ă un dispositif de fixation externe. La technique des broches avec
plĂątre sâutilise lorsque la rĂ©duction est difficile Ă maintenir. Durant six
semaines, aucune masse ne doit ĂȘtre supportĂ©e par le membre. Dans
certains cas, on préfÚre installer des clous de Lottes et des plaques de
compression.
178
amplifier la flexion de la colonne vertébrale et pour renforcer les
muscles dorsaux et abdominaux.
e) Fractures du bassin
1. Evaluation initiale
2. Soins
179
Le traitement nâexige pas dâopĂ©ration mais un repos au lit
avec Ă©longation transosseuse Ă lâaide dâune Ă©lingue pelvienne ou
avec un double spica de la hanche, afin dâimmobiliser la fracture. Le
type dâimmobilisation dĂ©pend du siĂšge de la fracture et de la stabilitĂ©
résultante de la ceinture pelvienne.
LâĂ©lingue peut ĂȘtre repliĂ©e sous les fesses afin que le client
puisse utiliser le basin de lit. (Quelques orthopédistes acceptent que
lâĂ©lingue soit relĂąchĂ©e pendant certains soins infirmiers lorsque lâĂ©tat
du client le permet). Comme les soins de la peau restent un
problĂšme, on peut placer une peau de mouton sous les mains entre
lâĂ©lignue et les fesses pour donner les soins nĂ©cessaires.
180
renforcement musculaire), les bas Ă©lastiques et lâĂ©lĂ©vation du pied du
lit permettent de lutter contre les effets de lâalitement prolongĂ©.
Lorsque la cicatrisation osseuse a eu lieu, le client commence Ă
marcher en utilisant généralement des béquilles.
181
7. NURSING EN CAS DâAMPUTATION
Lâamputation dâun membre devient souvent nĂ©cessaire Ă la
suite dâune maladie vasculaire pĂ©riphĂ©rique, dâune blessure,
(Ă©crasement, brĂ»lure, gelure, brĂ»lure Ă©lectrique), dâune malformation
congĂ©nitale ou dâune tumeur maligne. Parmi toutes ces causes, la
maladie vasculaire entraßne la majorité des amputations ces membres
inférieurs.
182
circulation. Il lui faudra généralement une longue période pour
accepter cette perte permanente. Les réactions sont imprévisibles et
peuvent varier de lâhostilitĂ© franche et amĂšne Ă lâeuphorie. Les
amputations thérapeutiques à la suite de longues maladies peuvent
soulager le client de la douleur, de lâincapacitĂ© et de la dĂ©pendance.
Ces clients ont eu du temps pour réfléchir à leur état et pour parvenir
Ă accepter lâamputation.
Preparation psychologique.
183
aussi compter sur lâaide et lâacceptation de la famille pour arriver Ă
ces fins.
184
7.5. Amputations du membre inférieur
7.5.2. ProthĂšse
185
7.5.4. Soins postopératoires
186
Pour soigner les moignons, on utilise soit un bandage
lĂ©gĂšrement compressif, soit un bandage rigide, chacun dâeux
demandant un traitement différent.
b. Bandage rigide
187
Paris, en maintenant une pression ferme et égale. Il prend soin de ne
pas comprimer le circulation. Cette technique du pansement rigide
sâemploie pour crĂ©er une emboĂźture afin dâajuster une prothĂšse
immĂ©diatement aprĂšs lâamputation. Ce type de pansement rĂ©duit
lâĆdĂšme, minimise la douleur lors des mouvements et amĂ©liorer la
cicatrisation de la plaie et la maturation du moignon. Il contribue Ă
faire commencer la rééducation du client plus tÎt. DÚs que le
bandage plĂątrĂ© est sec, on applique la prothĂšse constituĂ©e dâune
extension et dâun pied artificiel. La prothĂšse constituĂ©e dâune
extension et dâun pied artificiel. La longueur de lâextension varie selon
chaque individu.
188
Les amputĂ©s qui souffrent dâune maladie dĂ©bilitante, dâun diabĂšte
grave ou dâune maladie des vaisseaux pĂ©riphĂ©riques doivent attendre
plus longtemps avant de commencer ce genre dâactivitĂ©.
189
Le client doit en général se tenir debout entre les barres
parallĂšles deux fois par jour. Lorsque son endurance augmente, il
commence Ă marcher en sâaidant des barres mais il ne doit pas
sâappuyer totalement sur son membre amputĂ©. Lorsque le client
retrouve son équilibre, il peut commencer à utiliser les béquilles mais
lâappui complet sur le membre amputĂ© ne sera autorisĂ© que lorsque
la prothÚse permanente sera ajustée.
7.5.7. Rééducation
190
prévenir les déformations par abduction. Le client doit savoir pourquoi
il doit bouger son moignon.
191
- un retard de la cicatrisation
- des lésions cutanées ;
- la formation de plis ou de tissu adipeux Ă la partie distale
192
LâinfirmiĂšre se tient derriĂšre le client et le retient par la taille
pendant quâil apprend Ă exĂ©cuter ces exercices. Le client doit
apprendre Ă avoir une dĂ©marche normale lorsquâil marche avec des
bĂ©quilles. Le moignon doit bouger dâavant en arriĂšre lors de la
marche avec béquilles ; il ne doit pas demeurer en flexion, ce qui
pourrait entraßner une difformité permanente.
193
7.5.9. Conditionnement du moignon
194
de renverser en arriĂšre lorsquâun amputĂ© lâutilise. Dans les fauteuils
spĂ©ciaux, lâissue arriĂšre a Ă©tĂ© reculĂ© de 5 cm pour distribuer la masse
dâune maniĂšre adĂ©quate.
195
articulations. Le physiothérapeute supervise habituellement ces
exercices. Il faut exercer les muscles des deux épaules, car un
amputé du membre supérieur utilise ses deux épaules pour faire
fonctionner sa prothĂšse. Le client qui a subi une amputation au-
dessus du coude, ou une dĂ©sarticulation de lâĂ©paule, peut prĂ©senter
une déformation posturale causée par la perte de la masse du
membre amputé. Ainsi, les exercices de posture seront bénéfiques.
Complications
196
par la rapidité avec laquelle on lui a appris à fonctionner avec un
seul bras. Pour pouvoir sentir quâil maĂźtrise son handicap, le client doit
connaĂźtre tous les dispositifs et prothĂšses disponibles. Le client nâest
pas complĂštement rééduquĂ© tant quâil nâa pas reçu une prothĂšse et
quâil nâa pas appris Ă lâutiliser. Cet entraĂźnement se fait dans une
unité ou un centre de rééducation spécialisé.
1. TECHNIQUES CHIRURGICALES
La craniotomie est l'ouverture de la boĂźte crĂąnienne qui
permet d'avoir accĂšs aux structures intracrĂąniennes. On lâutilise pour
retirer une tumeur, pour diminuer la pression intracrĂąnienne, pour
évacuer un caillot sanguin et pour réprimer une hémorragie. On ouvre
le crùne n pratiquant un volet osseux qui, aprÚs l'opération, est
replacé et maintenu en place par des sutures périodiques ou des fils
métalliques. En général, on utilise deux techniques:
2. EVALUATION PREOPERATOIRE
197
Afin d'évaluer adéquatement l'état postopératoire du client, il
faut connaßtre son été de santé (signe et symptÎmes de la maladie)
avant l'opération. Il faut évaluer son état de conscience et son niveau
de réaction, et noter la présence de tout déficit neurologique. On doit
faire des observations sur la paralysie, les troubles visuels, les
altérations de la personnalité ou de l'élocution ainsi que sur les
troubles vésicaux et intestinaux. On peut évaluer la paralysie de la
main par une poignée de main. On devra apporter une attention
particuliĂšre au mouvement des jambes si le client ne marche pas.
198
Les autres mesures préopératoires anticipées comprennent
l'administration de stéroïdes ( s'il y a risque de déficience) des
injections intraveineuses d'agents hyper osmotiques afin de réduire le
volume de liquide cĂ©phalo-rachidien et l'installation d'une sonde Ă
demeure pour évaluer le volume urinaire pendant l'intervention qui
entraßne une déshydratation.
199
2.2. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers
3. PLANIFICATION ET INTERVENTION
3.1. Objectifs
200
lĂ©sion), avec un oreiller sous la tĂȘte. La tĂȘte du lit doit ĂȘtre surĂ©levĂ©e
de 15° à 45°, selon l'importance de la pression intracrùnienne et les
recommandations du neurochirurgien. (Habituellement, on garde le
client dans la mĂȘme position que pendant l'opĂ©ration). AprĂšs une
opération à la fosse postérieur ( sous-tentorelle); le client doit rester
en position horizontal sur le cĂŽtĂ©, la tĂȘte appuyĂ©e sur un petit oreiller
ferme. On peut le retourner sur l'autre cĂŽtĂ©, mais sa tĂȘte ne doit pas
ĂȘtre flĂ©chie sur sa poitrine. Lorsqu'on tourne le client, son corps doit
ĂȘtre dĂ©placĂ© en bloc afin d'Ă©viter que la plie ne s'ouvre ou que les
sutures ne se rompent.
3.2.2. Pansements
201
202
3.3. Complications postopératoires.
203
accompagner celui-ci lorsqu'il marche, parce qu'il peut avoir des
étourdissements ou des évanouissements.
204
Une collaboration trÚs étroite entre l'infirmiÚre et le
physiothérapeute aide le client à atteindre un bon fonctionnement
musculaire. S'il est aphasique, le client devra sans doute réapprendre
à parler. Cela devient donc un projet à longue échéance nécessitant
beaucoup de temps, beaucoup de patience et un encouragement
continu de la part de l'infirmiĂšre.
Objectif :
205
- Des stĂ©roĂŻdes, pour diminuer lâĆdĂšme cĂ©rĂ©bral.
- Des anticonvulsivants, pour prévenir les crises
dâĂ©pilepsie.
- Une sonde rachidienne à demeure reliée à un robinet
dâarrĂȘt, pour rĂ©duire lâĆdĂšme cĂ©rĂ©bral. Pendant cette
opĂ©ration, on peut arrĂȘter et repartir le drainage lombaire
- Une sonde urétro-vésicale à demeure, pour évaluer le
volume urinaire pendant la période de déshydratation.
- On peut faire les trous de trĂ©pan dans lâos pariĂ©tal, juste
avant lâopĂ©ration de la fosse postĂ©rieur pour facilite
lâintroduction de la canule ventriculaire afin dâeffectuer le
drainage du liquide céphalo-rachidien.
4.2.1. Objectifs
206
- A une réaction retardée ou inégale
- Réagit seulement à une voix forte.
- Ne réagit pas.
207
Su une personne a subi un traumatisme crĂąnien et quâelle doit
ĂȘtre transportĂ©e au centre hospitalier, ion doit la placer sur une
planche ou un brancard, la tĂȘte et le cou bien alignĂ©s avec lâaxe du
corps. On doit exercer une lĂ©gĂšre traction sur la tĂȘte.
208
5.1. Lésion du cuir chevelu
209
5.2.2. Traitement
210
La contusion cérébrale est une lésion cérébrale lus grave,
Ă©tant donnĂ© quâelle comporte des risques dâhĂ©morragie superficielle.
Le client demeure inconscient durant une longue période.
Les lésions les plus graves sont causées par des hématomes
qui se dĂ©veloppent dans la voĂ»te crĂąnienne. LâhĂ©matome peut ĂȘtre
épidural, sous-dural ou cérébral, selon sa localisation. Les signes et
symptĂŽmes dâune ischĂ©mie cĂ©rĂ©brale rĂ©sultant de la compression
dâun caillot varient selon la vitesse Ă laquelle les rĂ©gions vitales sont
envahies par ce dernier. En rÚgle générale, un petit hématome qui se
dĂ©veloppe rapidement peut ĂȘtre fatal, alors que le client peut
sâadapter Ă un hĂ©matome plus important qui se dĂ©veloppe lentement.
211
Si le client peut ĂȘtre transportĂ© rapidement au centre
hospitalier, on pratique immédiatement une craniotomie pour ouvrir
la dure-mĂšre et permettre ainsi lâextraction du caillot sous-dural
solidifiĂ©. Le succĂšs de lâintervention dĂ©pend aussi du contrĂŽle de la
pression intracrùnienne et de la surveillance étroite de la fonction
respiratoire. (LâhĂ©matome sous-dural chronique ressemble Ă dâautres
états et on peut le confondre avec un accident vasculaire cérébral.
De fait, on lâa surnommĂ© «le grand imitateur ». LâhĂ©morragie est
moins abondante et il y a compression du contenu intracrĂąnien. Le
sang qui circule Ă lâintĂ©rieur de lâencĂ©phale change de consistance
en lâespace de deux Ă quatre jours et devient plus Ă©pais et plus foncĂ©.
En quelques semaines, le caillot se rompt et il a la couleur et la
consistance de lâhuile Ă moteur. Finalement, il se produit une
calcification ou une ossification du caillot. LâencĂ©phale sâadapte Ă
lâinvasion de ce corps Ă©tranger et les signes cliniques et les
symptÎmes du client varient. Il peut éprouver, par moments, une
céphalée intense et présenter des signes neurologiques en foyer
alternants, des troubles de la personnalité, une détérioration mentale
et des convulsions en foyer. Malheureusement, le client risque de
passer pour un « névrosé » ou un « psychotique », si la véritable
cause des symptÎmes échappe au médecin.
213
DâoĂč lâimportance des observations suivantes :
214
chute. Une fluctuation trop rapide des signes vitaux est de
mauvaise augure.
- Une augmentation subite de la température est
inquiĂ©tante, car lâhyperthermie augmente les demandes
mĂ©taboliques de lâencĂ©phale.
5.6.1. Objectifs
215
a) RĂ©tablissement dâune ventilation adĂ©quate
216
hématome intracrùnien ou par un engorgement ou un
ĆdĂšme cĂ©rĂ©bral).
- Surveillance de tout signe neurologique de localisation.
217
c) Evaluation continue
d) Fonction motrice
218
lâĂ©coulement. Cependant, quelques neurochirurgiens
préfÚrent que le client soit à plat. Une otorrhée ou une
rhinorhée persistante requiert généralement une
intervention chirurgicale. Il faut aussi considérer que
lâĂ©coulement de liquide cĂ©phalo-rachidien peut masquer
les signes cliniques habituels dâun hĂ©matome qui se
dĂ©veloppe, en empĂȘchant la compression cĂ©rĂ©brale.
f) Liquides et électrolytes
g) Traitement nutritionnel.
h) Agitation
219
peut aussi annoncer que le client reprend conscience. (Une certaine
agitation peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique).
i) Complications
j) Crises convulsives
220
(valium) par voie intraveineuse. Lors que le client est calmé, on lui
administre de la phénytoïne (Dolantin).
k) Rééducation
221
l) Etat de choc
222
un ĂȘtre quâon aime. On doit aider la famille, que ce soit au travail ou
dans les relations avec autrui et lui laisser le temps de sâadapter Ă la
situation.
5.7. Evaluation
Le Client réussit à :
223
Participer Ă ses soins
224
seraient rĂ©versibles quatre Ă six heures aprĂšs lâaccident. Ainsi, si la
moelle nâa pas subi de lĂ©sions irrĂ©parables, ont doit instituer un
traitement prĂ©coce, pour empĂȘcher que la lĂ©sion partielle ne
devienne totale et permanente. La dexaméthasone agit comme anti-
inflammatoire ; le mannitol diminue lâĆdĂšme et le dextran empĂȘche
la pression artérielle de descendre trop rapidement et améliorer la
circulation capillaire. On Ă©tudie actuellement lâefficacitĂ© des
techniques par le froid ou de la perfusion hypothermique de la région
lésée pour contrer les forces auto thermique de la région lésée pour
contrer les forces autodestructrices qui font suite à ce type de lésion.
Lâutilisation de stĂ©roĂŻdes Ă fortes doses pour maintenir lâintĂ©gritĂ©
vasculaire de la moelle, Ă la suite dâune lĂ©sion aiguĂ«, sâavĂšre trĂšs
prometteuse, selon certains chercheurs.
225
Pendant son sĂ©jour aux services dâurgence et de radiologie,
on place le client sur une planche. Son dĂ©placement sur un lit pose Ă
lâinfirmiĂšre un problĂšme bien prĂ©cis :
Le client doit toujours demeurent en position dâextension.
Aucune partie de son corps ne doit subir de torsion et on ne
doit jamais lâautoriser Ă sâasseoir.
226
Au dĂ©but, le client devrait ĂȘtre installĂ© sur un cadre de
Stryker. Plus tard, si aucune lĂ©sion mĂ©dullaire nâa Ă©tĂ© diagnostiquĂ©,
on peut le transféré, sans danger, dans un lit conventionnel.
Toutefois, si le client a réellement subi une lésion de la moelle
Ă©piniĂšre et quâon ne dispose pas de cadre de Stryker, on doit le placer
sur une planche recouverte dâun matelas ferme. Pour transfĂ©rer le
client de la planche au cadre de Stryker, on doit procéder de la
maniĂšre suivante :
- Placer la planche directement sur la partie postérieure du
cadre
- Détacher les courroies de la planche, sauf celles qui
maintiennent la tĂȘte en place
- Placer une couverture enroulée entre les jambes
- Mettre ne place la partie antérieure du cadre et bien
attacher les courroies.
- Retourner le cadre de maniĂšre que le client soit en
position de décubitus ventral
- Détacher les courroies et enlever la partie postérieure du
cadre. Défaire avec soin les courroies qui retiennent la
tĂȘte puis enlever la planche de transfert.
227
qui a sui une lésion de la colonne cervicale ; ces
problĂšmes sont peut-ĂȘtre causĂ©s par une paralysie des
muscles intercostaux et abdominaux. (Lâinnervation du
diaphragme est assurée en grande partie par le segment
C-4, par le biais du nerf phrénique).
- On évalue la force avec laquelle le client tousse.
- On mesure la capacitĂ© vitale qui sert dâindicateur de
lâinsuffisance respiratoire.
- On commence une oxygénation par voie nasale, pour
maintenir la pression partielle en oxygÚne élevée, surtout
en prĂ©sence dâune atteinte des voies respiratoires
- On stimule électriquement les nerfs phréniques pour faire
contracter le diaphragme, chez les clients atteints dâune
paralysie respiratoire associée à une quadriplégie.
- Si lâintubation endotrachĂ©ale sâavĂšre nĂ©cessaire, on doit
lâeffectuer en veillent Ă ne pas repousser la tĂȘte vers
lâarriĂšre.
228
Au moindre signe de changement, il faut aviser
immĂ©diatement le mĂ©decin. Il peut ĂȘtre impossible de dĂ©terminer,
dans les premiĂšres heures de lâaccident, si la moelle a Ă©tĂ©
sectionnĂ©es, car les signes et les symptĂŽmes dâune section sont
analogues Ă ceux dâun ĆdĂšme de la moelle.
229
Choc spinal
230
a) Elongation avec halo
231
La force de traction sâexerce le long de lâaxe longitudinal des corps
vertébraux, alors que le cou est en position neutre. Puis, on augmente
graduellement la traction en ajoutant dâautres masses. Au fur et Ă
mesure que la traction augmente, les espaces situés entre les disques
intervertĂ©braux sâĂ©largissent et les vertĂšbres reprennent alors leur
position. La rĂ©duction a gĂ©nĂ©ralement lieu lorsque lâalignement a Ă©tĂ©
effectué correctement. Lorsque toutes les fractures ont été réduites
(comme le dĂ©montrent les radiographies cervicales et lâexamen
neurologique), on enlĂšve progressivement les masses, jusquâĂ ce que
la masse requise pour maintenir lâalignement soit obtenue. Les
masses doivent pendre dans le vide, de maniĂšre Ă ne pas entraver la
traction. Le client est placé sur un cadre de Stryker.
232
diminution de la pression partielle en oxygĂšne, hypoxie, insuffisance
respiratoire et ĆdĂšme pulmonaire. Les rĂ©flexes qui amorcent les
fonctions vésicale et intestinale sont également atteints.
233
La distension intestinale et lâilĂ©us paralytique causĂ©s par la
disparition des rĂ©flexes peuvent ĂȘtre soignĂ©s par dĂ©compression
intestinale. Le client ne transpire plus dans les régions paralysées, car
lâactivitĂ© du systĂšme sympathique est inhibĂ©e. Câest pourquoi il faut
surveiller attentivement une augmentation brutale de la température.
234
Comment tourner un client sous élongation, avec étrier de
Crutchfield (le client n'étant pas sur cadre de Stryker).
235
Si on utilise un étrier de Crutchfield et que le client n'est pas
sur cadre de Stryker, on doit obtenir l'autorisation du médecin avant
de tourner le client.
7.3. Position
236
maintenu sur un cadre de Stryker, il ne faut jamais le tourner sans
l'autorisation du médecin.
237
On place les pieds contre une planche matelassée afin de
prévenir le pied tombant. IL doit y avoir un espace entre le bout du
matelas et la planche pour permettre la suspension libre des talons.
Un morceau de bois placĂ© Ă un bout du matelas empĂȘche celui-ci de
pousser contre la planche de bois. On applique des rouleaux
trochanteriens, de la crĂȘte iliaque jusqu'Ă mi-cuisse, le long des
deux jambes, afin de prévenir la rotation externe de la hanche.
7.4. Exercices
7 5. Complications
7.6. Marche
238
239
8. HERNIE OU RUPTURE D'UN DISQUE INTERVERTEBRAL
Le disque intervertébral est une plaque cartilagineuse qui
forme un coussin entre les corps vertébraux. Une capsule entoure ce
cartilage. Une substance gélatineuse ou pulpeuse en forme de boule
à l'intérieur du disque constitue le noyau pulpeux. Dans une hernie
d'un disque intervertébral (rupture du disque), le noyau pulpeux du
disque fait irruption dans l'anneau fibreux qui entoure le disque, ce
qui entraĂźne la compression du nerf. Cette protrusion ou rupture du
noyau pulpeux est généralement précédée de transformations qui
entraßnent la dégénérescence. L'apparition de craquelures
s'étendant dans l'anneau périphérique diminue la résistance à la
hernie du noyau. A la suite d'une blessure (chute, accident et stresse
mineurs à répétition, comme le soulÚvement d'objets), le cartilage
peut subir une lésion.
240
myélographie cervicale permet, en général, de confirmer le
diagnostic.
241
CHAPITRE IX : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE
Les progrÚs continus de la technologie associés à ceux du
diagnostic, de lâanesthĂ©sie et de la chirurgie ont rendu possibles
certaines opérations destinées à corriger plusieurs cardiopathies
congĂ©nitales et tant dâautres interventions surtout dans les pays
dâEurope, dâAmĂ©rique. NĂ©anmoins, dans nos pays en dĂ©veloppement,
il se pose de problĂšme dâĂ©quipement et quelques cas sont observĂ©s
de maniĂšre disparate.
A. CONSIDĂRATIONS CHIRURGICALES
Il existe plusieurs techniques cardio-vasculaires Ă savoir la
circulation extra-corporelle, la valvulotomie, la réparation de la
valvule mitrale, le remplacement de la valvule aortique, réparation ou
remplacement de la valvule tricuspide, lâablation des tumeurs
cardiaques, la rĂ©paration de lâaorte ascendante, la pĂ©ricardectomie,
lâanevrismectomie du ventricule gauche, lâablation des foyers
dâarythmies et le traitement chirurgicale de la maladie coronarienne.
1. Circulation extra-corporelle
242
4. Remplacement de la valvule aortique
5. Péricardectomie
243
B. SOINS STANDARDISES EN CHIRURGIE CARDIO-
VASCULAIRE
C. SOINS PĂRIOPĂRATOIRES
244
Bien qu'une opĂ©ration au coeur comporte les mĂȘmes risques
que toute autre opération, la crainte qu'on ressent devant cette
intervention est exagérée par l'importance qu'on donne au coeur et par
la prise de conscience du risque de mort. De plus, il est rare qu'on
rencontre une personne ayant subi une opération au coeur et on se
demande également dans quelle mesure la personne a pris part à la
dĂ©cision d'ĂȘtre traitĂ©e mĂ©dicalement ou chirurgicalement. L'infirmiĂšre
doit aider le client à lutter contre sa crainte afin que l'anxiété diminue.
Cet appui émotionnel doit commencer avant l'hospitalisation et se
continuer jusqu'Ă la convalescence.
Soins préopératoires
Information au client
245
L'information que l'on doit donner au client est basée sur
l'évaluation de ses besoins en ce qui concerne l'hospitalisation,
l'intervention chirurgicale (les soins préopératoires la durée de
l'opération, l'état dans lequel il va se trouver aprÚs, les visites qu'il
pourra recevoir à l'unité de soins intensifs) et la période de
convalescence (la durĂ©e de l'hospitalisation, le moment oĂč il pourra
reprendre ses activités, etc.). On doit également lui expliquer tout
changement qu'on apporte aussi bien au traitement médical qu'à la
préparation préopératoire.
Ăvaluation initiale
246
réadaptation.
Aide psychosociale
247
de dénégation et il est nécessaire qu'il se reprenne en main. Dans le
cas contraire, il faut tout faire pour diminuer son anxiété. Il faut
également identifier ses peurs et faire son possible pour les diminuer.
Les peurs qu'ont la plupart des clients sont les suivantes
1. Peur de l'inconnu.
2. Peur de la douleur.
4. Peur de mourir.
248
phase postopératoire, en demandant qui va s'occuper de leur famille
le jour de l'opération, en pleurant en présence des membres de leur
famille ou en leur demandant d'attendre Ă la maison le jour de
l'opération. Il faut rassurer ceux qui expriment leur peur de mourir en
leur disant que c'est une peur naturelle. Il faut mettre l'accent sur les
soins postopératoires et leur répéter les informations jusqu'à ce
qu'ils soient persuadés de survivre à l'opération.
Soins opératoires
249
Avant de refermer le thorax, on évacue l'air et on fait un
drainage grùce à des tubes thoraciques placés dans le médiastin et le
thorax. On implante les électrodes du stimulateur cardiaque sur la
surface de l'oreillette droite et parfois du ventricule droit. AprĂšs
l'opération, ces électrodes servent à stimuler le coeur et à surveiller
les arythmies grùce à une dérivation auriculaire. On laisse en place la
plupart des sondes Ă demeure afin de permettre une surveillance et
un traitement continus durant la période postopératoire immédiate.
250
Les complications possibles durant les phases opératoire et
postopératoire comprennent les arythmies, les hémorragies, l'infarctus
du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l'embolisation,
l'insuffisance de certains organes à la suite du choc opératoire, la
formation d'embolies et les réactions indésirables aux divers
médicaments. Une évaluation avisée de ces complications est de la
plus haute importance pour les éviter ou en détecter les symptÎmes,
et pour commencer rapidement le traitement.
Soins postopératoires
251
données de base.
252
253
Profonde et à tousser, pour ouvrir les sacs alvéolaires et
procurer une augmentation de l'irrigation. On supporte lâincision, en
appuyant les mains de chaque cÎté de la plaie, lorsque le client
tousse et respire profondément, à intervalles réguliers.
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
(4) Analyser les gaz artériels (voir à la page 376) dans l'heure
qui suit l'opération et selon les besoins par la suite.
254
Donner un sédatif approprié au client pour qu'il supporte
la sonde endotrachéale et qu'il s'adapte aux sensations de
la ventilation.
B. DIAGNOSTIC INFIRMIER:
255
Détérioration du débit cardiaque reliée à la perte de sang et
Ă la fonction du myocarde compromise.
256
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
257
(1), Les contractions ventriculaires prématurées se
produisent le plus souvent Ă la suite du remplacement
d'une valvule G d'un pontage coronarien. On rétablit
l'arythmie par la stimulation, la lidocaĂźne et le potassium.
(2) L'ischémie, l'hypoxie, un déséquilibre en potassium
sérique, un oedÚme, un écoulement sanguin, des
déséquilibres acido-basiques ou électrolytiques,
l'intoxication par la digitaline et l'insuffisance du'
myocarde accompagnent les arythmies.
(3). Surveiller les autres paramÚtres en corrélation' avec
l'information que fournit le moniteur. Un taux faible de
potassium sérique peut déclencher des arythmies
ventriculaires.
g) Surveiller quotidiennement les enzymes cardiaques. Leur
augmentation peut ĂȘtre un signe d'infarctus du myocarde,
h) Surveiller le débat urinaires toutes les demi-heures ou toutes les
heures (sonde à demeure) Le débit urinaire est un indice du débit
cardiaque et de l'irrigation rénale.
i) Autres évaluations.
1) Observer la muqueuse buccale, les lits unguéaux, les
lÚvres, les lobes des oreilles et les extrémités pour déceler
les signes de cyanose ou un teint bistré, symptÎmes d'un
débit cardiaque faible.
(2) La peau froide et morte est un signe de diminution du
débit cardiaque. Prendre la température et noter la
coloration des extrémités.
(3) Prendre note de la turgescence et du tonus des veines
superficielles des pieds; évaluer les pouls pédieux et
fémoral.
(4) La turgescence des veines du cou et des veines de la
face dorsale de la main, lorsqu'elle est élevée au-dessus
du niveau du coeur peut révéler des changements dans
les demandes ou une diminution de la capacité cardiaque.
(5) Prendre la température.
Ăvaluation
258
h) Débit urinaire
C. DIAGNOSTIC INFIRMIER:
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
259
(2) Les effets d'une baisse de potassium sont les arythmies, I,
'intoxication par la digitaline, l'alcalose métabolique,
l'affaiblissement du myocarde et l'arrĂȘt cardiaque.
(3) Surveiller, les changements particuliers de lâelectrocardirrgramme.
(4) Administrer un produit de suppléance du potassium par voie
intraveineuse, selon les directives.
(1) Peut ĂȘtre causĂ©e par une diminution totale du sodium corporel ou
par une augmentation de l'apport hydrique qui entraĂźne la dilution
du sodium.
(2) Ăvaluer les signes de faiblesses de fatigue, de confusion, de
convulsions et de coma.
(1) Peut ĂȘtre causĂ©e par l'alcalose (qui rĂ©duit la quantitĂ© de Cal' dans
le liquide extra-cellulaire) et par les transfusions sanguines
multiples
(2) Les symptĂŽmes sont lâengourdissement et le picotement des doigts
des orteils, des oreilles et du nez, le spasme carpe-pédal, les
crampes musculaires et la tétanie.
(3) Donner un traitement substitutif selon les indications.
260
(3) commencer le traitement selon la prescription. LâhypercalcĂ©mie
peut conduire Ă lâasystole et Ă la mort.
261
Ăvaluation
D. DIAGNOSTIC INFIRMIER
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
Evaluation
Résultats escomptés : Soulagement de la douleur.
a) Administrateur les analgésiques selon la prescription.
b) AprĂšs lâadministration des analgĂ©siques :
- lâagitation et la douleur diminuent ;
- les signes vitaux se stabilisent
- le client peut mieux participer aux exercices respiratoires et Ă la
tous dâexpectoration.
c) Le client souffre moins de jour en jour.
262
E. DIAGNOSTIC INFIRMIER
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
Ăvaluation
263
Diagnostic infirmier:
RĂŽles de l'infirmiĂšre:
2. Saignement persistant.
3. Tamponade cardiaque.
264
4. Insuffisance cardiaque (syndrome du débit faible). Elle est
responsable d'une diminution de la distribution du sang aux
différents organes.
5. Infarctus du myocarde
6. Insuffisance rénale.
a) Une lĂ©sion rĂ©nale peut ĂȘtre causĂ©e par une irrigation dĂ©ficiente,
une hémolyse, un débit cardiaque faible avant et aprÚs une
opĂ©ration Ă cĆur ouvert: utiliser des vaso-presseurs pour
augmenter la pression sanguine.
b) Mesurer le volume urinaire ; s'il est inférieur à 20 mL/h, c'est un
signe de déficience rénale.
c) Faire des, épreuves de densité pour déterminer la capacité des
reins de concentrer l'urine dans les tubules rénaux.
d) Surveiller les taux d'azote uréique-et de créatinine sérique,
de mĂȘme que les taux d'Ă©lectrolytes urinaires et sĂ©riques.
e) Donner des diurétiques' à action rapide ou des médicaments
inotropes (dopamine, dobutamine) pour augmenter le débit
cardiaque et le débit sanguin rénal.
265
f) Préparer le client pour une dialyse péritonéale ou une
hémodialyse si cela est indiqué (l'insuffisance rénale peut
déclencher des arythmies graves).
a) Les siÚges d'embolie les plus fréquents sont les poumons, les
artÚres coronaires, le mésentÚre, les extrémités, les reins, la rate
et l'encéphale.
b) Selon les siĂšges, les symptĂŽmes de l'embolie sont les suivants:
(1) Douleur médio-abdominale ou médio-dorsale.
(2) Douleur, absence de pouls, pĂąleur, engourdissement, froideur
des extrémités.
(3) Douleur thoracique et détresse respiratoire avec
embolie pulmonaire ou infarctus du myocarde.
(4) Faiblesse musculaire unilatérale, changements pupillaires
comme dans l'accident vasculaire cérébral.
c) Mettre en oeuvre les mesures préventives: bas antiemboliques ;
éviter les pressions au niveau du creux poplité (éviter de croiser
les jambes et d'élever les genoux), faire exécuter des exercices
passifs et actifs.
266
b) Les signes et les symptÎmes comprennent le délire (perte de
l'orientation, de la mémoire, des fonctions intellectuelles et du
jugement), des déformations temporaires de la perception, des
hallucinations visuelles et auditives, une perte de l'orientation et
des délires paranoïdes.
c) Les syndromes sont reliĂ©s au manque de sommeil, Ă
l'augmentation des sensations, Ă la perte de notion du jour et de la
nuit, à l'incapacité prolongée de parler à cause de l'intubation
endotrachéale, à l'ùge, à l'état cardiaque avant l'opération, etc.
d) Soins infirmiers
267
a) Signes et symptÎmes: fiÚvre, splénomégalie, lymphocytose.
b) Faire une hémoculture. Ce syndrome peut imiter
l'endocardite bactérienne ou l'hépatite.
c) Le traitement est symptomatique, car le syndrome est limité
Ă la maladie.
d) Rassurer le client en lui disant qu'il s'agit seulement d'un
revers temporaire.
13. Hépatite
Ăvaluation
268
d) Les échanges avec la famille sont pertinents.
e) L'activité augmente progressivement.
269
cathétérisme récent aux extrémités, on palpe les pouls carotidien,
brachial, poplité ou fémoral. Les irrégularités de l'activité cardiaque
sont aussi des indicateurs de la fonction cardiaque. Les irrégularités
de la fonction cardiaque peuvent se produire lorsqu'il existe une
diminution de l'irrigation cardiaque. Les arythmies les plus
communes, se produisant en période postopératoire, sont la
bradycardie, la tachycardie et les battements ectopiques.
L'observation continue du moniteur cardiaque, pour déceler des
signes Ă©ventuels d'arythmies, est essentielle aux soins du client et Ă
la surveillance de son état cardiaque.
270
Maintenir l'équilibre hydro-
électrolytique
271
vomissements, la diarrhée, un drainage nasogastrique excessif, le
stress dû à l'opération - l'augmentation de la sécrétion d'aldostérone
conduit Ă la diminution des ions potassium (K+) et Ă l'augmentation
des ions sodium (Na-). Le client doit ĂȘtre surveillĂ© attentivement
lorsque le taux de potassium sérique augmente ou diminue (taux
normal = 3.5 mEq/L Ă 5,0 mEq/L). Certains chirurgiens en cardiologie
croient qu'il est important de maintenir le taux de potassium égal ou
supérieur à 4,5 mEq/L afin d'éviter les arythmies postopératoires. Les
effets d'une diminution de potassium sont l'intoxication par la
digitaline, les arythmies, l'alcalose métabolique, l'affaiblissement du
myocarde et l'arrĂȘt cardiaque. Un changement spĂ©cifique possible Ă
l'électrocardiogramme est la présence d'une ortie U plus haute que 1
mm. (L'onde U est la déflexion positive aprÚs l'onde T.) D'autres
signes sont le bloc auriculoventriculaire, une onde T aplatie ou
inversée, et une diminution du voltage. On administre un produit de
suppléance .e potassium par voie intraveineuse, selon une fréquence
x dépassant pas 15 mEq/h à 20 mEq/h (de 40 mEq à : mEq dilués
dans 1000 mL de solution intraveineuse peut aussi donner une
concentration plus élevée par :.m cathéter central plutÎt que par un
cathĂ©ter pĂ©riphĂ©rique mais la surveillance doit ĂȘtre plus Ă©troite).
272
l'augmentation de l'apport hydrique. On doit observer chez le client
les symptÎme d'hyponatrémie qui sont : faiblesse, fatigue, confusion
convulsions et coma.
Soulager la douleur
273
client tout effet de soulagement de l'anxiété et de la douleur aprÚs
l'administration de narcotiques.
Hypovolémie
Saignement persistant.
274
opératoire.
Tamponade cardiaque.
Insuffisance cardiaque.
Infarctus du myocarde.
275
administre des médicaments au client, avec précaution. Le choc,
s'il est prĂ©sent, est traitĂ© selon la prescription mĂ©dicale. Il peut ĂȘtre
nécessaire de réduire les activités du client pour donner au coeur le
temps de guérir. En plus de la nitroglycérine. on peut utiliser d'autres
médicaments comme la phentolamine (Regitine), le camyslate de
trimétaphan (Arfonad) et le nitroprussiate.
Insuffisance rénale.
Hypotension.
276
bonne irrigation des tissus. Les symptĂŽmes d'oedĂšme
pulmonaire seront présents s'il y a augmentation de la
pression auriculaire gauche. La tùche de l'infirmiÚre est d'évaluer la
pression auriculaire gauche du client et d'aider au traitement du
syndrome de débit cardiaque diminué. On tente de maintenir la
pression sanguine du client à un niveau souhaitable, en déterminant
avec précision les doses et la fréquence des vasopresseurs
administrés.
Embolie.
Les sites les plus courants d'embolie sont les poumons, les
artÚres coronaires, le mésentÚre, les extrémités, les reins, la rate et
l'encéphale. Les embolies résultent de lésions situées sur la tunique
interne des vaisseaux sanguins, du détachement d'un caillot d'une
valvule lésée, d'une stase veineuse aggravée par certaines
arythmies, du détachement d'un thrombus mural et des problÚmes
de coagulation. L'embolie gazeuse peut ĂȘtre causĂ©e par la,
circulation extracorporelle. Les soins infirmiers comprennent la mise en
oeuvre précoce de mesures préventives: II) mettre des bas anti-
emboliques, (2) éviter de croiser les jambes, (3) éviter d'élever la
partie du lit au niveau e creux poplité, (4) éviter de placer des
oreillers au niveau de l'espace poplité et (5) commencer des
exercices passifs suivis d'exercices actifs, pour promouvoir la
circulation et prévenir la perte de tonus musculaire.
Syndrome postperfusion.
277
apparaissent fréquemment aprÚs que le client a quitté l'hÎpital.
Psychose.
G. EMBOLECTOMIE
En pré-opératoire :
- le client doit rester au lit, les jambes légÚrement inclinées à 15°
vers le bas. La partie malade doit rester à la température de la
piĂšce et ĂȘtre protĂ©gĂ©e des blessures. On place de ridelles
rembourrées, des oreilles entre les jambes et des arceaux pour
soutenir le drap afin quâil ne touche pas aux extrĂ©mitĂ©s ;
278
- administrer les anticoagulants comme HEPARINE et PAPAVERINE
pour soulager la douleur qui accompagne le spasme vasomoteur ;
- encourager le client Ă mouvoir sa jambe afin de stimuler la
circulation et de prévenir la stase ;
- lâinfirmier collabore avec le chirurgien pour choisir le type
dâactivitĂ© appropriĂ©e Ă chaque client ;
- lâadministration dâanticoagulants continue afin de prĂ©venir la
thrombose de lâartĂšre opĂ©rĂ©e et de diminuer le dĂ©veloppement de
thrombus Ă lâendroit de lâembole ;
- vérifier constamment si la plaie chirurgicale ne présente pas de
saignements lors de lâadministration dâanticoagulants.
H. VEINES VARIQUEUSES
279
.1. Evaluation
Il consiste Ă lâĂ©veinage.
280
AprÚs la sortie, le client doit porter des supports élastiques
pendant longtemps et on planifie un soutien adéquat. Les exercices
des jambes sont nĂ©cessaires et la mise au point dâun plan individuel
de traitement se fera en collaboration avec le médecin et le client.
281
CHAPITRE X : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DES
AFFECTIONS DES GLANDES ENDOCRINES ET
EXOCRINES
Dans ce chapitre, nous nous intéresserons aux chirurgies les
plus frĂ©quentes en rapport avec quelques glandes endocrines Ă
lâoccurrence la glande thyroĂŻde, le pancrĂ©as ainsi que lâhypophyse qui
constituent les organes les plus affectés.
282
- Sur le plan du régime alimentaire, il faut un apport
quotidien en kilojoules (calories ++) Ă cause de lâactivitĂ©
mĂ©tabolique accrue et lâĂ©puisement rapide de rĂ©serves en
glycogĂšne.
- Lâalimentation doit ĂȘtre rapide en glucides et en
protéines. Une supplémentation de chlorure de thiamine
et de lâacide ascorbique est nĂ©cessaire.
- Le thĂ©, le cafĂ©, le cola et autres stimulants doivent ĂȘtre
supprimés.
- Le client doit subit des épreuves diagnostiques et il
convient dâexpliquer au client le but des Ă©preuves et des
préparatifs préopératoires afin de réduire son anxiété.
- Lâinfirmier doit faire un effort tout spĂ©cial afin dâassurer
au client une bonne nuit de repos avant lâopĂ©ration ;
- Lâenseignement prĂ©opĂ©ratoire est indispensable. De ce
fait, lâinfirmier doit montrer au client comment soutenir
son cou avec ses mains pour prévenir la tension au niveau
de lâincision : le fait dâĂ©lever les coudes et de placer les
mains derriĂšre le cou assure un support et cause moins de
tension et dâĂ©tirement aux muscles du cou.
- Lâinfirmier doit sâefforcer de gagner la confiance totale du
client et lui Ă©pargner les tracs et lâanxiĂ©tĂ©.
283
- Le pansement : Il doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ© et renforcĂ© en cas de
nécessité. Il convient de déceler tout signe de saignement
lorsque le client est en position dorsale suite aux
mouvements réalisés sur le cÎté et à la partie antérieure
et postĂ©rieure du cou. Lâablation du fils habituellement le
2e jour au œ et totale au 5e jour.
- Les signes vitaux : Il est indispensable de vérifier le pouls
et la pression artérielle pour détecter tout signe
dâhĂ©morragie interne.
- Les plaintes du client : Lâinfirmier doit Ă©couter les plaintes
du client en rapport avec une sensation de pression ou de
gĂȘne au point de lâincision pouvant suggĂ©rer une
hĂ©morragie et doivent ĂȘtre rapportĂ©s sans dĂ©lai.
- La communication : Le client doit moins parler mais
lorsquâil parle, lâinfirmier doit noter tout changement de la
voix pouvant ĂȘtre le signe dâune atteinte du nerf rĂ©current
situé derriÚre la thyroïde, voisin de la trachée.
- La respiration : Lâobservance de la respiration doit ĂȘtre
systématique car les difficultés respiratoires peuvent
apparaĂźtre en post-opĂ©ratoire avec lâapparition de
cyanose et de la respiration bruyante correspondant Ă un
ĆdĂšme de la glotte ou une atteinte du nerf rĂ©current.
Dans ce cas, lâintroduction dâune canule Ă trachĂ©otomie
sâavĂšre nĂ©cessaire.
- Le lever : Le lever doit se faire dĂšs le premier jour post-
opératoire.
- RĂ©gime alimentaire : En vue dâobtenir un gain de la perte
de masse, un régime alimentaire bien équilibré et hyper
énergétique est conseillé.
284
Lâenseignement de lâinfirmier au client sâavĂšre indispensable
et il est trĂšs important dâassocier sa famille. Les explications doivent
ĂȘtre donnĂ©es au client et sa famille sur :
285
- Pour lâhypotension, assurer lâadministration de
sang total et dâalbumine ; reconnaĂźtre les signes
dâincompatibilitĂ© tels que frissons soudains, urticaire,
céphalée, nausées, vomissements. Si ces signes
surviennent, cesser la transfusion et avertir le chirurgien.
- Evaluer la fonction rĂ©nale ; lâinsuffisance rĂ©nale
représente une complication postopératoire fréquente.
Soulager la douleur et lâinconfort du client.
- Maintenir un enregistrement horaire du débit
urinaire.
- Calculer les ingesta.
- Administrer du chlorhydrate de péthidine
(Demerol) afin dâĂ©lever le seuil de la douleur. La morphine
sâadministre rarement, car elle dĂ©prime la respiration.
- Aider le client Ă adopter des positions
confortables ; des changements fréquents de position
éliminent les complications pulmonaires et vasculaires.
286
- Prévenir les enroulements du tube.
- Prévenir la dilatation du jéjunum (qui exercerait une
pression sur les anastomoses) et la pression sous
diaphragmatique.
- Assurer la succion du tube de Levin ;
- garder la succion nasogastrique en place jusquâau retour
de la fonction gastro-intestinale.
- Maintenir le confort du client intubĂ© et prĂ©venir lâirritation
de la muqueuse et de la peau.
- Aider le client lorsquâil reçoit des soins pour nettoyer et
rafraĂźchir sa bouche.
- Appliquer du lubrifiant au niveau des narines. Lui fournir
une inhalothĂ©rapie pour augmenter lâhumiditĂ©.
287
Infection : abcĂšs sous diaphragmatique, abcĂšs de la
plaie, péritonite. Continuer à surveiller les signes vitaux
jusquâĂ ce que la plaie commence Ă se cicatriser et quâil ait
été déterminé que toutes anastomoses sont solides et
perméables.
- Hémorragie : due aux pertes de suc pancréatique activé et
à la digestion des artÚres voisines. Vérifier la présence de
sang dans les selles. ReconnaĂźtre les variations des signes
vitaux indiquant une hémorragie.
- IctÚre : observer la couleur de la sclérotique ; les
dĂ©mangeaisons peuvent ĂȘtre un signe dâictĂšre.
- Graisses non digérées : Observer les selles ; un aspect
mousseux et peu coloré peut indiquer des graisses non
digĂ©rĂ©es. Des tablettes dâenzymes pancrĂ©atiques
sâavĂšrent alors nĂ©cessaires pour aider Ă la digestion des
graisses.
3. LA PROSTATECTOMIE
288
En cas dâazotĂ©mie ou de rĂ©tention urinaire, une sonde
Ă demeure sâavĂšre indispensable pour dĂ©comprimer la vessie
progressivement perdant plusieurs, il en est de mĂȘme si le
client est ùgé et hypertendu. A cet effet, au cours des
premiers jours qui suivent lâinstallation dâun drainage
vésicale, la pression artérielle peut varier et la fonction
rénale, diminuer.
289
Pour atteindre ces objectifs, les interventions
suivantes sâavĂšrent nĂ©cessaire :
LâhĂ©morragie
Blocage de la sonde
290
Pour prévenir ce blocage, on donne au client la
FUROSEMIDE (LASIX) qui accélÚre, la diurÚse post-opératoire
permettant à la sonde rester béante.
Si blocage
Douleur
291
lavements. AprĂšs, lâablation de sature, utiliser la lampe
infrarouge pour accélérer la guérison, pendant ce soir,
protéger les scrotum de la lumiÚre par une serviette. Des
bains de siege activent la aussi la cicatrisation.
Infection et thrombose.
Retrait de la sonde.
292
Les efforts comme lâeffort de dĂ©fĂ©cation, de
soulĂšvement dâobjets lourds au risque dâaugmenter la
pression veineuse et entraĂźner lâhĂ©maturie.
Recommander :
293
En cas de cancer du sein, la préparation de la cliente,
sur le plan Ă©motionnel dĂ©bute aussitĂŽt quâelle apprend la
nĂ©cessitĂ© de lâhospitalisation et de la biopsie, et la possibilitĂ©
dâune intervention chirurgicale.
294
le fait que perdre un sein nâest rien Ă cĂŽtĂ© de perdre la vie.
Souligner le fait quâil existe des prothĂšses qui permettent de
sâhabiller aussi Ă©lĂ©gamment quâavant lâintervention.
295
Pendant le pansement, la position de FOWLER est plus
courante. Le bras, sâil est libre, doit ĂȘtre soulevĂ© et chaque
articulation placĂ©e Ă un niveau supĂ©rieur Ă lâarticulation
proximale. Lâeffet de gravitĂ© favorise lâĂ©coulement du liquide
par la voie lymphatique et les veines. LâĂ©lĂ©vation du bras
permet dâĂ©viter le lymphoedĂšme qui peut se former aprĂšs
lâopĂ©ration et qui est du Ă lâobstruction des voies circulatoires
et lymphatiques. Le drain est enlevĂ© quand lâĂ©coulement a
considérablement diminué.
4.2.2. Le lever
296
dâun pansement, la cliente peut demander Ă voir sa
poitrine.
- Lâinfirmier doit sây prendre ĂȘtre Ă lâĂ©coute et respecter
toute résistance de la part de la cliente.
a. Au centre hospitalier
b. A domicile
c. Les prothĂšses
Programme dâexercices
297
lymphatiques sont incapables dâassurer le retour de la
lymphe dans la circulation générale. Il apparaßt souvent
aprĂšs lâintervention (ĆdĂšme post chirurgical) ou alors
plusieurs mois ou annĂ©es aprĂšs (ĆdĂšme chirurgical
secondaire).
En cas de lymphoedÚme marqué, on lui élÚvera le bras mais
non en adduction parce que la position est inconfortable et
fait une pression sur lâaisselle. Le bras Ă©tant gardĂ© prĂšs du
corps, le coude est soulevĂ© sur un oreiller de façon quâelle
soit plus haute que le coude. Pas de bandes élastiques car
elles gĂȘnent la formation dâun systĂšme de drainage
lymphatique collatéral gardé.
Etant donnĂ© quâun ĆdĂšme chirurgical secondaire peut
survenir, il faut insister auprĂšs de la cliente : dâĂ©viter les
coupures, contusions, piqĂ»res dâinsectes, brĂ»lures, blessures
aux cuticules ou des ongles incarnés, détergents puissants,
travailler prÚs de buissons épineux, creuser dans le jardin,
tenir une cigarette, avancer la main dans un four chaud,
prise du sang ou injection, brassard de sphygmomanomĂštre,
porter les bijoux ou une montre, porter de sacs lourds Ă la
main et au bras du cotĂ© opĂ©rĂ©. MĂȘme les soins de manucure
peuvent entraĂźner une infection, qui Ă son tour, peut
produire un lymphoedĂšme.
Faire protéger la main et le bras du cÎté opéré, aussi contre
le soleil intense et appliquer une crĂšme Ă la lanoline plusieurs
fois sur la main.
298
convalescence plus courtes. La détection des signes
dâhĂ©morragie Ă partir de la coloration des urines et des
symptĂŽmes du rĂ©trĂ©cissement de lâurĂštre Ă savoir la dysurie,
les efforts Ă la miction, jet urinaire faible constitue un apport
infirmier capital.
299
300
CHAPITRE XI : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
PLASTIQUE ET RECONSTRUCTIVE
Le terme « plastique » vient dâun mot grec signifiant
« façonner, modeler ». En chirurgie reconstructive, le « modelage »
consiste à transplanter ou à déplacer des tissus. On emploie souvent
les termes plastique et reconstructive lâun pour lâautre.
1 GREFFES.
On peut transplanter du tissu vivant dâune partie du corps sur
une autre partie du corps, ou dâune personne Ă une autre personne.
301
constituer des banques de certains tissus de transplantation, comme
la cornée, les os, le fascia et le collagÚne.
Dans certains cas, on peut utiliser des greffons dâorigine
animale (xénogreffe).
Implants alloplastiques.
302
complÚtement indépendant de la zone donneuse et on relie à la Zone
receveuse par lâanastomose des artĂšres et des veines.
303
Si on respecte les conditions mentionnées ci-dessus, le
pansement peut rester en place sans manipulation pendant 5 Ă 7
jours. Dans le cas contraire, on change le pansement dans les 24 h Ă
48 h suivant lâintervention et on vĂ©rifie la greffe. On nettoie
délicatement toute accumulation de liquide, de pus, de sang ou de
sérum, et on débride les tissus nécrosés avant de refaire le
pansement.
2 TRANSPLANTATIONS.
On effectue, depuis des années des transplantations des
reins, des poumons, du foie et du cĆur avec plus ou moins de succĂšs.
A chaque transplantation, le receveur réagit au nouveau tissu comme
à un corps étranger ; les greffes agissent comme un anticorps. La
rĂ©action auto-immune de lâorganisme nâest pas entiĂšrement
comprise, mais on tente dâĂ©viter ces rĂ©actions par lâadministration de
mĂ©dicaments immunosuppresseurs, lesquels sâavĂšrent efficaces.
304
2.1. Evaluation.
305
306
CHAPITRE XII : SOINS INFIRMIERS AUX BRULES
LâinfirmiĂšre peut jouer un rĂŽle actif dans la prĂ©vention des
incendies et des brûlures si elle profite des occasions qui lui sont
offertes pour enseigner et promouvoir les mesures de sécurité.
Les quatre principaux objectifs relatifs aux brûlures sont les
suivants :
- La prévention.
- LâĂ©tablissement de mesures salvatrices pour les grands
brûlés.
- La prévention des handicaps et de la défiguration par
lâinstitution prĂ©coce de traitements spĂ©cifiques Ă chaque
cas.
- La rĂ©alisation de lâindividu par la chirurgie constructive et
par des programmes de réadaptation.
1. SOINS DâURGENCE
a) Prévention du choc.
307
ne puisse pas avaler ses vomissures, car la nausée et le
vomissement se produisent souvent par suite dâun ilĂ©us
paralytique causé par le stress.
1.2.1 Etape I
a) Evaluation initiale
308
celles dâun homme de 38 ans dont les vĂȘtements ont pris feu en
brûlant des feuilles mortes.
Profondeur de la brûlure.
309
important de transporter la victime Ă lâhĂŽpital le plus rapidement
possible.
1° Fonction respiratoire.
310
(5) crachats sanguinolents couvertes de cloques. LâĂ©valuation de la
poitrine comprend une auscultation visant à déceler, dans les
bruits vésiculaires, un bruit striduleux et comporte aussi une
radiographie.
2° circulation.
3° Température.
4° Fonction gastro-intestinale.
5° Résultats de laboratoire.
311
6° Douleur.
c) Planification et intervention
Objectifs :
Préparation de la chambre.
312
La prĂ©paration du lit dâun brĂ»lĂ© consiste Ă recouvrir
complĂštement le matelas dâun drap en plastique recouvert par la
suite dâun drap stĂ©rile. Par-dessus le drap, on place une feuille stĂ©rile
de Microdon (3M), pour empĂȘcher les plaies dâadhĂ©rer au drap
lorsquâelles suintent.
Des bonnets, des blouses et des gants stériles, ainsi que des
masques jetables sont disponibles pour lâentourage du client.
313
lâatĂ©lectasie, on doit aussi, dans certains cas, administrer
une pression positive continue ou recourir Ă la ventilation
mécanique.
- On analyse les gaz artĂ©riels (lâemploi du cathĂ©ter de
Swan-Ganz peut sâavĂ©rer nĂ©cessaire pour surveiller la
pression capillaire pulmonaire) et on vérifie le débit
urinaire.
314
LâinfirmiĂšre doit immĂ©diatement un pouls supĂ©rieur Ă 110
battements par minute, car une telle frĂ©quence signifie que le cĆur
tente de compenser la diminution du volume sanguin.
315
Changements hydro- électrolytique qui surviennent dans les
premiÚres 48 h suivant une brûlure grave.
Observation Explication
1. désydratation généralisée Le plasma sort des capillaires
endommagés
2. réduction du volume sanguin Dû à la perte de plasma, à la
baisse de la pression artérielle
et à la diminution du débit
cardiaque.
3. diminution de la diurĂšse Secondaire Ă : la perte
liquidienne, la diminution du
flux sanguin au rein. La
rĂ©tention dâeau et de sodium
causĂ©e par lâaugmentation de
lâactivitĂ© des surrĂ©nales.
LâHĂ©molyse des globules rouges
causant une hémoglobinurie et
une myonécrose ou
myoglobinurie.
4. excĂšs de potassium Un traumatisme cellulaire
important provoque la libération
de K+ dans le liquide extra-
cellulaire (normalement la plus
grande partie du K+ est
intracellulaire).
5. déficit en sodium Une grande quantité de Na+ est
perdue dans le liquide et
lâexsudat, et par son
déplacement vers les cellules
(normalement la plus grande
partie du Na+ est extra-
cellulaire)
6. Acidose Une perte dâions bicarbonate
métabolique (déficit en
bicarbonate) accompagne une
perte de sodium.
316
Source: N.M. Metheny et W.D. Snively. Nurses Handbook of Fluid Balance,
Philadelphia, J.B Lippincott.
317
Câest pourquoi il est nĂ©cessaire de donner immĂ©diatement les
soins suivants :
1.2.2 Etape II
318
tissus brĂ»lĂ©s au moment de lâadmission au centre hospitalier, puis
deux fois par semaine, afin de surveiller lâinvasion des plaies par des
micro-organismes servant Ă lâhydrothĂ©rapie doit ĂȘtre recouvert dâune
doublure de plastique, afin de prĂ©venir lâinfection croisĂ©e.
319
On recourt fréquemment aux séances quotidiennes
dâhydrothĂ©rapie pour prĂ©parer les zones brĂ»lĂ©es
320
Autres agents topiques
Greffes cutanées
Soutien nutritionnel
321
pour combler ses besoins nutritionnels, le client doit recevoir un
apport nutritionnel équivalent. Il a besoin de 3g de protéines par
kilogramme de masse corporelle. De plus, 20% des kilojoules doivent
ĂȘtre sous forme de lipide et le reste===glucides.
Réaction psychosociale
322
omniprĂ©sente et oĂč il a lâimpression dâĂȘtre entre la vie et la mort ; il
gĂźt lĂ , sans ressource, sous la dĂ©pendance totale dâindividus et
dâappareils qui lui sont complĂštement Ă©trangers.
a)Evaluation initiale
323
connaissance du client et de sa famille en ce qui concerne les soins
post hospitaliers ; des cicatrices hypertrophiques et de la dépression.
324
c) Réadaptation
325
326
BIBLIOGRAPHIE
327
328
TABLE DES MATIĂRES
INTRODUCTION...........................................................3
CHAPITRE I : LA DĂMARCHE DE SOINS INFIRMIERS........6
1. ĂVALUATION INITIALE........................................................6
2. PLANIFICATION................................................................11
EXĂCUTION DU PLAN DE SOINS..........................................20
3. ĂVALUATION...................................................................23
CHAPITRE II : EDUCATION DU CLIENT EN MATIĂRE DE
SANTĂ......................................................................26
1. ĂDUCATION SANITAIRE ACTUELLE..................................26
2. RESPECT DU TRAITEMENT...............................................28
3. NATURE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE L'APPRENTISSAGE. 30
4. DĂMARCHE ENSEIGNEMENTAPPRENTISSAGE ET
DĂMARCHE DE SOINS INFIRMIERS.......................................33
CHAPITRE III : JUGEMENT INFIRMIER DANS UN MODELE
CLINIQUE TRIFOCAL..................................................44
1. LE MODĂLE CLINIQUE TRIFOCAL.....................................................44
1.1. Les domaines focaux...............................................44
1.2. Fondements du modĂšle clinique trifocal..................45
1.3. Les exemples de problĂšme et interventions
infirmiĂšres.......................................................................46
1.3.1. ProblÚme médical....................................................... 46
1.3.2. Les risques.................................................................. 47
1.3.3. Les réactions humaines..............................................47
2. PRATIQUE DU JUGEMENT CLINIQUE..................................................48
2.1. La perception...........................................................49
2.2. La mémoire et le traitement des informations.........49
2.3. Le raisonnement......................................................50
2.4. LE JUGEMENT..........................................................52
2.5. La résolution du problÚme.......................................54
CHAPITRE IV : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
TUBE DIGESTIF ET DE SES ANNEXES...........................56
1. INTRODUCTION ......................................................................56
a. Interventions peu graves............................................56
b. Interventions plus graves ...........................................56
2. LES SOINS PRĂOPĂRATOIRES .......................................................56
a. Si suspicion de tumeur cancéreuse ............................57
329
b. Si le diagnostic de cancer est retenu.........................57
c. Bilan de lâĂ©tat pulmonaire ..........................................58
d. Le bilan cardiaque.......................................................58
e. Le bilan sanguin complet ...........................................58
3. LES SOINS POSTOPĂRATOIRES ......................................................60
3.1. Le retour du bloc .....................................................60
3.2 Les risques dans les 48 premiĂšres heures................60
3.2.1 Comment se manifeste ce risque ? .............................61
3.2.2 Conduite Ă tenir ..........................................................61
3.3 Les risques aprĂšs les 48 premiĂšres heures...............62
a. Risque infectieux.............................................................. 62
b. LĂąchage de fils .................................................................63
c. Risque dâĂ©viscĂ©ration (peu frĂ©quent)................................64
d. Risque dâĂ©ventration (frĂ©quent)........................................64
3.4. Les soins Ă assurer tous les jours ............................64
a. La reprise du transit..........................................................66
b. Les drainages.................................................................... 66
c. Le pansement de cicatrice ..............................................66
d. Importance du lever précoce...........................................66
e. Modification de la façon de sâalimenter ...........................66
4. SOINS AU CLIENT QUI SUBIT UNE INTERVENTION CHIRURGICALE A LâESTOMAC. .68
4.1. Soins pré opératoires...............................................68
4.2. Soins post opératoires.............................................69
4.2.1. Résection gastrique partielle.......................................69
2.4.2.2. Résection gastrique totale.......................................72
2.4.2.3. Considérations nutritionnelles aprÚs une intervention
chirurgicale Ă lâestomac........................................................72
2.4.2.4. Complications post-opératoires et nursing...............73
4.3. Ăvaluation................................................................77
4.3.1. Evaluation Ă court terme.............................................77
4.3.2. Evaluation Ă long terme..............................................78
5. GASTROSTOMIE......................................................................79
5.1. Préparation pré opératoire.......................................79
5.2. Soins post opératoires.............................................80
5.2.1. Nourriture et liquide....................................................80
5.2.2. Soins de la peau et du tube........................................80
5.2.3. Soutien psychologique................................................81
6. SOINS AU CLIENT QUI SUBIT UNE INTERVENTION CHIRURGICALE DES INTESTINS
...........................................................................................82
6.1. Soins infirmiers de client opéré de la peritonite.......82
6.1.1 Définition de la péritonite.............................................82
6.1.2. Traitement et intervention infirmiĂšre..........................83
7. SOINS DE CLIENT SOUFFRANT DE LA HERNIE ABDOMINALE........................84
7.1. Traitement et intervention infirmiĂšre ......................84
330
7.1.1 Réduction mécanique..................................................85
7.1.2 Réduction chirurgicale.................................................85
2.7.1.3. Education du client.................................................. 86
2.7.1.4. Evaluation................................................................86
8. SOINS AU CLIENT OPĂRĂ DâUNE COLITE ULCEREUSE (RECTOCOLITE
HEMORRAGIQUE).........................................................................87
8.1. Traitement chirurgical et soins infirmiers.................87
8.1.1. Soins préopératoires...................................................87
8.1.2. Soins postopératoires..................................................88
9. SOINS DâUN CLIENT AYANT SUBI UNE ILEOSTOMIE ................................89
9.1. Soins préopératoires ...............................................89
9.2. Soins postopératoires .............................................89
9.2.1. Facteurs psychologiques ............................................90
9.2.2. Education et réadaptation du client ayant subi une
iléostomie............................................................................. 90
10. SOINS DU CLIENT AYANT SUBI UNE ILĂOSTOMIE CONTINENTE (SAC DE KOCK) 92
10.1. Adaptation physiologique ......................................93
10.2. Soins infirmiers et éducation du client ..................93
a) La prĂ©paration prĂ©opĂ©ratoire est la mĂȘme que pourra les
clients subissant une iléostomie traditionnelle......................93
b) AprĂšs lâopĂ©ration..............................................................93
10.3. Education du client pour les soins Ă domicile ........94
11. SOINS AU CLIENT QUI A UNE COLOSTOMIE.......................................95
11.1. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers ........95
11.2. Planification et intervention ..................................95
11.2.1. Education du client .................................................. 95
12. SOINS DU CLIENT QUI SUBIT LâAPPENDICECTOMIE...............................95
12.1 Préparation préopératoire.......................................96
12.2 Soins infirmiers postopératoires..............................96
a) Appendicectomie sans drainage.......................................96
b) Appendicectomie avec drainage.......................................96
c) Evaluation.........................................................................97
13. SOINS AU CLIENT QUI SUBIT UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU RECTUM. .97
13.1 Préparation préopératoire.......................................97
13.2 Soins infirmiers postopératoires..............................97
a. Absence des complications...............................................97
b. Education du client...........................................................98
14. SOINS AU CLIENT QUI SUBIT UNE INTERVENTION CHIRURGICALE DES AFFECTIONS
DU FOIE ET VOIES BILIAIRES.............................................................99
14.1 Lobectomie hépatique...........................................99
a. Evaluation et préparation préopératoire...........................99
b. Soins infirmiers postopératoires........................................99
14.2 Soins en chirurgie des voies biliaires...................101
a. Soins préopératoires....................................................... 101
331
b. Soins postopératoires .............................................101
CHAPITRE V : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DES
AFFECTIONS RENALES.............................................105
1. NURGING EN CAS DâABLATION DâUN CALCUL RENAL....105
1.1. Dissolution du calcul .............................................105
1.2. Evaluation..............................................................108
a. Le client est soulagé :..................................................... 108
b. Le client nâa aucune infection :.......................................108
c. Le client se conforme au programme thérapeutique :.....108
2 DIALYSE.........................................................................108
2.1. Dialyse peritoneale. .............................................109
a. Objectifs :....................................................................... 109
b. RĂŽle de lâinfirmiĂšre .....................................................109
c) RĂŽle de lâinfirmiĂšre..........................................................114
2.2. Hemodialyse..........................................................115
a. AccĂšs Ă la circulation sanguine du client.........................115
b. Pontage artérioveineux. .................................................116
c. Fistule. ........................................................................... 116
d. Greffe. ............................................................................ 117
e. Principes de la dialyse.....................................................117
f. Membranes dialysantes (dialyseurs) et bain de dialyse. . 118
g. Soins du client durant lâhĂ©modialyse Ă long terme..........118
h. Complications................................................................. 119
i. Considérations psychologiques........................................120
CHAPITRE VI : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
THORACIQUE...........................................................121
1. TYPES DâINTERVENTIONS EN CHIRURGIE THORACIQUE........................121
1.1. Lobectomie............................................................121
1.2. Pneumonectomie...................................................121
1.3. Segmentectomie....................................................121
1.4. Résection cunéiforme............................................123
1.5. Résection bronchographique.................................123
2. EVALUATION PREOPERATOIRE......................................................123
2.1. Evaluation diagnostique.........................................123
2.2. Evaluation infirmiĂšre..............................................124
3. SOINS STANDARDISES EN CHIRURGIE THORACIQUE .............................126
3.1 Les problĂšmes du client et diagnostics infirmiers.. .126
3.2. Soins infirmiers préopératoires..............................126
3.2.1. Amélioration de la ventilation et de la fonction
respiratoire......................................................................... 126
3.2.2. Lâenseignement prĂ©opĂ©ratoire du client....................128
4.3.2.3. Le soutien psychologique.......................................129
332
4. PLANIFICATION ET INTERVENTION EN POST-OPERATOIRE.........................129
4.1. Maintien du passage de lâair..................................130
4.2. Surveillance infirmiĂšre...........................................130
4.3. La technique de toux.............................................131
4.4. ContrĂŽle de la douleur............................................131
4.5. Position du client....................................................132
a. Technique pour tourner le client sur le coté....................132
b. Le lever........................................................................... 132
4.6. Liquides et nutrition...............................................133
4.7. Drainage thoracique..............................................133
4.7.1. Principes du drainage thoracique..............................133
4.7.2. Soins au client soumis à un drainage thoracique scellé
sous-eau............................................................................. 135
4.8. Complication des interventions chirurgicales aux
thorax...........................................................................136
4.9. La réadaptation......................................................137
4.10. Sortie du client et enseignement.........................137
CHAPITRE V : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
SYSTEME LOCOMOTEUR...........................................139
1. DĂMARCHE DE SOINS INFIRMIERS CLIENTS DEVANT SUBIR UNE OPĂRATION
ORTHOPĂDIQUE.........................................................................139
1.1. Collecte de données...............................................139
1.2. Analyse et interprétation des données..................139
1.3. Planification et exécution.......................................140
2. SOINS INFIRMIERS AU CLIENT EN ĂLONGATION............140
2.1. Elongation..............................................................140
2.2. Types dâĂ©longation.................................................140
2.3. Principes de lâefficacitĂ© de lâĂ©longation..................141
2.4. Soins spécifiques...................................................141
2.4.1. Evaluation initiale..................................................... 141
2.4.2. Planification et intervention......................................143
2.5. Soins appropriés....................................................144
1° SiĂšge dâinsertion de la broche........................................144
2° Circulation...................................................................... 146
3° Pression.......................................................................... 146
4° Position.......................................................................... 146
5° Masses........................................................................... 146
6° Soins de la peau............................................................. 146
7° Exercices........................................................................ 147
8° Retrait de la broche........................................................147
9. Elongation par suspension équilibrée..............................147
3. RECONSTRUCTION DâUNE ARTICULATION.....................147
333
3.1. Remplacement articulaire total..............................148
3.1.1. Remplacement total de la hanche.............................148
3.1.2. Remplacement de l'articulation du genou par une
prothĂšse totale................................................................... 154
4. SOINS INFIRMIER AUX CLIENTS PORTEURS D'UN
FIXATEUR EXTERNE...........................................................155
a. Avant la pose de fixateur externe.............................156
b. AprĂšs la pose de fixation externe..............................156
c. Retrait des broches (F.E)...........................................156
5. SOINS INFIRMIERS AUX CLIENTS SUBISSANT UNE
OPERATION ORTHOPEDIQUE.............................................157
6. NURSING SELON LES SIEGES DES FRATURES................157
6.1. Fractures de la clavicule........................................157
6.2. Fractures des cĂŽtes................................................158
6.3. Fractures du membre supérieur.............................158
6.3.1. Fractures des cols l'humérus.....................................158
6.3.2. Fractures du corps de l'humérus...............................159
6.3.3. Fractures supracondyliennes de l'humérus ( au-dessus
du coude)............................................................................ 160
6.3.4. Fractures de lâolĂ©crane (coude).................................161
6.3.5. Fractures du radius et du cubitus..............................162
6.3.6. Fracture du poignet et de la main............................163
6.4. Fracture du membre inférieur................................165
6.4.1. Soins infirmiÚres spéciaux pour la rééducation.........165
6.4.2. Fracture du fémur.....................................................167
7. NURSING EN CAS DâAMPUTATION.................................182
7.1. Aspects psychologiques,........................................182
7.2. Evaluation initiale..................................................182
7.3. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers.........183
7.4. Planification et intervention...................................183
7.5. Amputations du membre inférieur.........................185
7.5.1. Niveau dâamputation.................................................185
7.5.2. ProthĂšse.................................................................... 185
7.5.3. Conditionnement physique préopératoire.................185
7.5.4. Soins postopératoires................................................186
7.5.5. Complications possibles............................................186
7.5.6. Bandages des moignons...........................................186
7.5.7. Rééducation.............................................................. 190
5.7.5.8. Technique pour lâapplication du bandage..............192
7.5.9. Conditionnement du moignon...................................194
7.6. Amputations du membre supérieur........................195
CHAPITRE VIII : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
SYSTEME NERVEUX ................................................197
334
1. TECHNIQUES CHIRURGICALES.......................................197
2. EVALUATION PREOPERATOIRE......................................197
2.1. Préparation immédiate à l'opération......................198
2.2. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers.........200
3. PLANIFICATION ET INTERVENTION.................................200
3.1. Objectifs.................................................................200
3.1.1. Equilibre hydro-électrolytique...................................200
3.2. Mesures de soutien................................................200
3.2.1. Position postopératoire.............................................200
3.2.2. Pansements.............................................................. 201
3.2.3. Suppression de la céphalée......................................201
3.3. Complications postopératoires...............................203
3.4. Réadaptation et enseignement au client...............203
4. OBJECTIFS, INTERVENTIONS ET JUSTIFICATION DES SOINS.......................205
4.1. Soins préopératoires..............................................205
4.2. Soins postopératoires............................................206
4.2.1. Objectifs.................................................................... 206
5. SOINS AU CLIENT ATTEINT DE TRAUMATISMES CRANIENS
.........................................................................................207
5.1. Lésion du cuir chevelu...........................................209
5.2. Fractures du crĂąne.................................................209
5.2.1. Evaluation diagnostique............................................209
5.2.2. Traitement................................................................ 210
5.2.3. LĂ©sions de lâencĂ©phale..............................................210
5.2.4. Hémorragies épidurale, sous-durale et cérébrale......211
5.2.5. Hématome épidural (hémorragie ou hématome extra
dural).................................................................................. 211
5.2.6. Hématome sous-dural..............................................211
5.2.7. Hématome cérébral..................................................212
5.3. Approche générale.......................................................212
5.4. Surveillance des signes vitaux...............................214
5.5. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers.........215
5.6. Planification et intervention...................................215
5.6.1. Objectifs.................................................................... 215
5.7. Evaluation..............................................................223
6. LĂSIONS DE LA MOELLE ĂPINIĂRE.................................224
6.1. Soins dâurgence....................................................225
6.2. Transfert du client..................................................225
6.3. Evaluation et manifestations cliniques...................227
6.3.1. Fonction respiratoire.................................................227
6.3.2. Fonction sensori-motrice...........................................228
Choc spinal......................................................................... 230
6.3.3. Fonction vésicale...................................................... 230
6.3.4. Fonction gastrique.................................................... 230
335
6.3.5. Fonction sexuelle......................................................230
6.3.6. Traitement définitif...................................................230
a) Elongation avec halo.......................................................231
b) Elongation avec étrier.....................................................231
7. NURSING AU CLIENT QUI SUBIT UNE LAMINECTOMIE
CERVICALE........................................................................232
7.1. Prévention des escarres de décubitus....................234
7.2. Pour tourner le client.............................................236
7.3. Position .................................................................236
7.4. Exercices................................................................238
7 5. Complications........................................................238
7.6. Marche...................................................................238
8. HERNIE OU RUPTURE D'UN DISQUE INTERVERTEBRAL..240
8.1. Evaluation initiale..................................................240
8.1.1. Manifestations cliniques............................................240
8.1.2. Evaluation diagnostique ..........................................241
CHAPITRE IX : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DU
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE.................................242
A. CONSIDĂRATIONS CHIRURGICALES ..............................................242
1. Circulation extra-corporelle.......................................242
2. Commissurotomie mitrale (valvulotomie).................242
3. Remplacement ou réparation de la valvule mitrale...242
4. Remplacement de la valvule aortique ......................243
5. Péricardectomie .......................................................243
6. Anevrismectomie du ventricule gauche ...................243
7. Traitement chirurgicale de la maladie coronarienne. 243
B. SOINS STANDARDISES EN CHIRURGIE CARDIO-VASCULAIRE .....................244
C. SOINS PĂRIOPĂRATOIRES..............................................244
B. DIAGNOSTIC INFIRMIER: ..........................................................255
C. DIAGNOSTIC INFIRMIER: ..........................................................259
D. DIAGNOSTIC INFIRMIER ...........................................................262
E. DIAGNOSTIC INFIRMIER ...........................................................263
F. AUTRES RĂLES DE L'INFIRMIĂRE..................................................263
G. EMBOLECTOMIE ...................................................................278
H. VEINES VARIQUEUSES.............................................................279
.1. Evaluation ...............................................................280
CHAPITRE X : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DES
AFFECTIONS DES GLANDES ENDOCRINES ET EXOCRINES
..............................................................................282
1. NURSING EN CHIRURGIE DES AFFECTIONS DE LA THYROĂDE ....................282
336
1.1. Soins préopératoires .............................................282
1.2. Soins post-opératoires...........................................283
1.3. Complications Ă observer.......................................284
1.4. Enseignement au client..........................................284
2. NURSING EN CHIRURGIE DES AFFECTIONS DU PANCRĂAS........................285
2.1 Objectifs des soins infirmiers et interventions.........285
3. LA PROSTATECTOMIE....................................................288
3.1. Evaluation initiale préopératoire............................288
3.2. ProblĂšmes du client et diagnostics infirmiers.........289
3.3. Planification et intervention post-opératoire..........289
4. SOINS INFIRMIERS ADAPTĂS Ă LA CHIRURGIE DE SEINS..........................293
4.1. SOINS PRĂOPĂRATOIRES EN CAS DE MASTECTOMIE...........................294
4.2. Soins post-opératoires en cas de mastectomie......295
............................................................................. 295
4.2.1. Soins de la plaie........................................................295
4.2.2. Le lever..................................................................... 296
4.2.3. Le régime alimentaire...............................................296
4.2.4. Les aspects psychosociaux.......................................296
........................................................................... 297
4.2.5. Les vĂȘtements.......................................................... 297
8.4.2.6. Exercices au bras...................................................297
5. SOINS INFIRMIERS ADAPTES A LA CHIRURGIE DES ORGANES GENITAUX DE
L'HOMME...........................................................................298
5.1. Les interventions chirurgicales les plus courantes. 298
5.1.1. Au niveau de la prostate...........................................298
5.2. Au niveau des testicules et des structures adjacentes
.....................................................................................299
CHAPITRE XI : SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE
PLASTIQUE ET RECONSTRUCTIVE.............................301
1 GREFFES. ......................................................................301
1.1. Types de Greffons..................................................302
1.2 Application du Greffon ...........................................303
1.3 Conditions requises pour une prise satisfaisante....303
1.4 Zone donneuse.......................................................304
1.4.1. Soins de la Zone donneuse. ....................................304
2 TRANSPLANTATIONS. ....................................................304
2.1. Evaluation..............................................................305
CHAPITRE XII : SOINS INFIRMIERS AUX BRULES........307
1. SOINS DâURGENCE................................................................307
1.1. Soins préhospitaliers. ............................................307
a) Prévention du choc......................................................... 307
337
1.2 Ătapes des soins aux brĂ»lĂ©s ..................................308
1.2.1 Etape I....................................................................... 308
1.2.2 Etape II...................................................................... 318
1.2.3. Réadaptation - étape III.............................................323
BIBLIOGRAPHIE.......................................................327
TABLE DES MATIĂRES..............................................329
338