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Les Fondements Sémantiques Du Discours Naturel
Les Fondements Sémantiques Du Discours Naturel
ou «~py vp2 », ou qu’elles soient
antilogiques comme «p; .~Pi », n’est crue vraie par la totalité des
sujets considérés. Car, si tous les sujets acceptaient de croite
méme expression fausse quelconque de ces deux
Trantécédent de notre implication (fout ce que tous croient est vrai)
serait faux, alors que notre contre-mod8le exige qu'il s
eu importe done q
tion l'une ou l'autre de
clairement celle que nous avions choisie et de nous y
le droit de ne compter au nombre des propositions suscepti
crues (pour en rester & royance) que les n pi
ment introduits ; nous a droit d’y adjoindre leurs
compoxés proposition peut pas faire
erdre son caracte Pautoriser &
ajouter au nombre des objets de croyance les propositions qui font état
de la croyance elle mme Carp1, Caipz, Caapi, Caop2, voire
Ca; Caip1, Caz Caip1, Ca; Caz Caipi, etc., non que ces demitres
expressions soient mal formées, mais parce que leur situation relative
aux objets possibles de la croyance les fait échapper & l'ensemble de ces
‘objets, tel que nous pouvions le définir.
Ainsi la regle d' instantiation propositionnelle universelle, comme
nous l'avons exprimée, ne nous parait pouvoir garder son caractére de
Iégitime convention terminologique que si nous rejetons comme abu-
sive son extension au-dela des limites qu’elles"imposaitimplicitement.
faisons d’abord observer qu’en de telles limites les logiciens
oderes jes ne se sont pas toujours maintenus.
QUANTIFICATION DES ARGUMENTS PROPOS 59
Arthur N. Prior ', par exemple, se proposant de montrer que la
proposition « Dieu est omniscient» ne saurait se traduire
(1) Pour tout p, Diew sit que p
invoque ce qui semble bien étre la méme régle que notre IPU, pour
dire
Car c'est une régle générale que nous pouvons passer d'une
proposition universelle & une instantiation singuliére de celle-ci,
mn de (1) serait Ia proposition fausse
(2) Pour tout p, sip, alors Dieu sait que ps
et il cite alors, comme instantiations de cette proposition, non seu-
Jement
$i2.42= 4, alors Diew sat que 2 +2=4
Si2 +25, alors Dieu sat que 2 +2=5
instantiations qui n'appellent évidemment aucune réserve, mais,
encore
Si Diew sait tout, alors Diew sait qu'il
prenant la peine de préciser
Ce sont des « instantiations» de (2)
simplement en laissant tomber le
mettant pour la variable «p» une vérit
se présente, la méme proposition & chaque
Ie d’appeler quelque
ivement
Pour situer exactement le point suscept
réserve et bien faire ressortir que ce point est d’ordre excl
logique, et non pas théologique, observons que, en montrant qu’on peut
tirer directement de:
Dieu sait tout
1. ANN. Prior, Papers on time and tense, Oxford, Ai
1968, pp. 26-27,60
la conséquence
Si Dieu sait tout, alors il sait qu'il sat tout
on était la propo
‘Si Dieu sait tout, alors s'il sait tout, il sait qu'il sait tout
dont le calcul des propositions
proposition
fit & garantir I’équivalence avec la
Si Dieu sait rout, alors it sait qu'il sait tout,
proposition conditionnelle qui ainsi n’aurait pas besoin, pour étre
vraie, qu'on edt d’abord établi que Dieu sache tout, a la seule condition
@accepter sur laquelle elle repose.
‘Nous pourrions encore citer le cas de N. Rescher qui, développant
des logiques de l'assertion ', propose des caractérisations intéressantes
de la véridicité et de l'omniscience, simple ou universelle, qui semblent
bien se préter immeédiatement & ’application de la r¥gle que nous avons
désignée comme IPU :
ax Vp (Axp =p)
vx vp (Axp =p) véridicité universelle
3x vp (p= Axp omniscience
x ¥p (p>Axp) comniscience universelle
mais qui n’hésite pas A procéder & une inférence dont il reconnait?
qu'elle est du genre
(vp) op
(vp) op
soulignant Iui-méme que « ce type d’inférence présuppose l'absence
d'un principe higrarchique excluant la référence & soi »
Observons d’abord qu’a une telle extension de la régle IPU, qui lui
6terait son caractére de convention linguistique attribuant & un certai
definiendum un certain definiens (puisqu'alots "application du defi
niendum déborderait l'ensemble de ce qui pouvait étre préalablement
donné dans le definiens) la régle IPE en revanche ne se trouve nulle-
ment exposée, puisqu’elle ne permet de substituer & He qu’ une
jon de proposition qui soit nouvelle.
ics in philosophical logic, Dordrecht-Holland,
1968, pp. 254-255,
{QUANTIFICATION DES ARGUMENTS FROPOSITIONNELS 61
De cette extension abusive de la régle IPU, le méme exemple se
retrouve & travers différentes époques de l'histoire de la philosophie. 11
agit de la proposition quelquefois énoncée sous les formes ':
Omnis enuntiatio est falsa
Omnis propositio est falsa
et que nous écririons de la fagon suivante
pp.
Remarquons d'abord que nous pourrions facilement falsifier cette
expression, quelle que soit celle des deux acceptions de la quant
cation universelle que nous lui appliquions. Si nous convenions, en
effet, d’inclure dans l'ensemble des propositions concemnées par cette
‘quantification, celles que les connecteurs propositionnels permettent de
composer & partir des n pi: initialement considérés, IPU nous
‘autoriserait & procéder par 'absurde en déduisant de « vp ~p> une
je comme «~ (p; v~Pi ». Si, en revanche, nous nous arrétions &
Ja promitre des deux acceptions envisageables de 1a quantification
universelle, il nous suffirait de prendre comme contre-modéle un
ensemble de n p,(n 21) qui ne fussent pas tous faux. A de telles
falsifications, il n'y aurait rien & redite, Au lieu de quoi, Jean Buridan
‘au XIVE sidele, Arnold Geulincx au XVIF et Bernard Bolzano au XIX**,
semblent bien pratiquer un usage abusif de IPU, en eroyant pouvoir de
«<¥p-p» déduire immédiatement «-Yp -p». Sextus Empiricus
faisait état d'une tout autre présentation de ce méme raisonnement,
qu'on retrouve également dans la suite de la tradition philosophiq
celle qui de «vp =p» déduit directement «3p p», en faisant valoir
1. Cf Gabriel Nuchelmans, Dilemmatic arguments, Towards a history of
their logic and rhetoric, Amsterdan/New Yor/Oxford/Tokyo, North-Holland,
1991, en particulier pp. 85 et 1
2. Cf. G. Nuchelmans,
p. 193. Ii semble que Buridan présente cette
fe ne semble pas e cas pour Geulincx et ce ne
Boridan eit: « Omnis propositio est falsa
est falsa » pout établir dans sa Wissenschaftslehe
Boizano fat valoir que dire qu'l n'en ex
peat en déduire qu’ nest m&me pas vrai qu’62 cCHAPrTREM
que, si la premitre proposition était vraie, il y aurait ainsi une
proposition vraie !
Un autre exemple d'extension abusive de IPU est fourni par la
réfutation assez traditionnelle de la these d’Arcésilas de Pitane selon
laquelle rien ne peut étre connu avec certitude *. Gabriel Nuchelmans
‘mentionne plusieurs exemples d’une telle réfutation. Contentons-nous
de citer ici la version qu’en donne Descartes dans son commentaire de
la regle Xu des Regulae, et qu'il n‘hésite pas & proposer comme exem-
ple des « liaisons nécessaires» qu’ont entre elles les choses simples?
Socrate dit qu'il doute de tout, il s'en ensuit nécessairement
qu'il comprend done, du moins, qu'il doute, et qu'il sait done
‘que quelque chose peut étre vrai ou fax,
Liinférence ici reprise correspond &
en d Socrate par sot le foncteur A deux arguments, I'un
nominal autre propositionnel, exprimant 1a connaissance ou 1a
conviction, par C, formaliser de la fagon suivante
Cs vp -Csp>3p Csp.
Le raisonnement cartésien revient, semble-
Socrate croit que
p -Csp
une propos
A déduire de ce que
Cs vp -Csp)
(2) vp ~Csp
(8) [Cs vp -Csp]
a [PU
Cette forme abusive de recours & la régle IPU, particulidrement
Gvidente dans ce raisonnement trés simple, est parfois un peu
QUANTIFICATION DES ARGUMENTS PROPOSITIONNELS 63
cile & isoler dans des raisonnements philosophiques plus complexes, ob
comme premier exemp!
these de Protagoras
effectivement tel qu'il lui semble (these qui fait de
de toutes choses), en montrant qu'il suffit de recom
zens qui ne soient pas de cet avis pour qu'on puisse déduire de cette
these sa propre négation.
Reproduisons d'abord le texte de Platon avant d’en analyser les
successives étapes que son expression on langue vernaculaire améne &
télescoper
Mais lui, en ce qui conceme sa propre croyanece, il concéde que
In croyance de ceux qui sont de I'avis opposé, et pensent que
que, li, dit est faux, est d'une certaine maniére vraie, puisqu’ll
reconnaft que toutes les opinions disent ce qui est
‘quelque opinion de quelqu’un
quelque chose 4
‘est pas) prendra la forme de
travers les
mani
) (wx vp (Cxp > p) |
(2) 3y Cy 3x 3p (Cxp.-p)
(3) Ca 3xap (Cxp.~p)
(4) vp (Capp)
Caaxap (Cxp
p) > 3x 3p (Cxp.-p) IPU
B.
‘Ainsi la réfutation par l'absurde de ta these de Protagoras, ict donnée
par Platon, sous-entend-elle, non seulement l'application de 3; et de “1,
dont personne ne songerait & contester la validité, mais aussi, pour
obtenir Ia cinquitme étape, une application de IPU 2 laquelle on peut
173 aetsg. et, plus partculidrement, e passage que nous citons ici
69,64 (CHAPITREI
reprocher que Ia quantification propositionnelle n'y respecte pas les
limites du definiens
Nous prendrons encore un second exemple proprement philoso-
phique, plus complexe encore, dont on observera qu'il mobilise, non
seulement la régle IPU, mais aussi la régle IPE, bien que ce soit
‘quement par IPU, et non par IPE, qui, comme nous l'avions vu, ne s'y
préte pas, que I'abus s'introduise. I s'agit du passage du Monologion
de St Anselme, qu'il reprend lui-méme dans son De veritate ', et dans
lequel il cherche & démontrer que la vérité n'a pas eu de commence-
‘ment ni n'aura de fin
Admettons que Ie vérité a eu un commencement ow qu’elle aura
une fin
avait pas
int que la vérité fOt; et La vérité
fait discordant,
ue Ia vérité a, ou que I'on comprenne
"a pas, un commencement ou une fin, Ia vérité ne peut
‘e par aucun commencement ni fin,
ie, que nous écrirons « At't» pour
urd l'instant t, et d'une expression complétive,
que nous éerirons « Trp», pour dice qu’il se trouve a U'instant t que p?.
Dans la présentation qui suit, Ia proposition (1) signifie que la vérité a
commencement; & quoi nous serons obligés d'ajouter deux autres
manifestes présupposés de la démonstration par I'absurde menée par
St Anselme :& savoir, la proposition (2), qui dit que, pour tout instant,
il existe wn instant qui lui est antérieur, et la proposition (8), qui dit
stant t” est
1, Mentionné par G. Nuchelmans, op.cit, pp. 80-81. Gf An:
béry, Monologion, Prosiogion, publié par
Cerf, 1986, pp. 9
i des variables, tans que nous dsignerons
+8 correspondantes. a . :
QUANTIFICATION DES ARGUMENTS PROPOSITIONNELS 65
que, quels que soient tet p, s'il ne se trouve pas &l'instant t que p, alors
il se trouve @ instant t qu’ ne se trouve pas cet instant que p.
‘Ainsi aurons-nous les étapes suivantes
(1) 3t ap [Tip .vt' vq (At't> -TPQ)]
(2), veat’ Ave
(3) Vt vp (-Ttp> Tt-Tip)
(4) 3p [Ttup. vt" Wq (At't; >-Tt’q)) 3
(5) Tip. Wt’ ¥q (Att; >~Tr’q) IPE
(6) Tt
(7) Ve ¥q (Atti >-Te’g)
(eat ACG, “i
(9) Atti 3
(10) ¥q (Ataty >-Tteq) ub
(11) Atty > ~Thp1 PU
(12) ~Trapy
(13) Vp (~Tap >Te-Tip) wi
(14) “Tp: 9Te-Tep Bt
(18) (To-Tup}
IPU
(16) At) 2~Th-Trp)
(17 tests
Si I’on admettait done toutes ces inférences, & partir des trois
prémisses initiales se Iaisseraient déduire les deux conclusions (16) et
(17), contradictoires I’une de l'autre, puisque, parlant du méme instant
as que py, Vautre
St Anselme, qu’une certaine vérité était avant qu'elle fat, et, parle fait
méme, sans qu'elle fat.
On voit ainsi que le raisonnement de S* Anselme, si l'on accepte
cette analyse, recourt trois fois & V1, deux fois & 31, trois fois 2 IPU,
tent d’appliquer & 1a constante propositionnelle p; une propriété doi
respectivement (10) et (19) affirmaient la validité pour t
proposition de l'ensemble initialement envisagé, Seule I'étape (16)66 ‘CHAPITRE QUANTIFICATION DES ARGUMENTS PROFOSITIONNELS 61
le, puisqu’elle étend la propriété exprimée par (10) & une
lement étrangére a l'ensemble concerné par la
(1) Aes [Cx> vp (Axp>-P)]
) Ce
ey [wx texswe (xp>-0)
- ea ¥vp (A&P >-P) Clits
yea yp (Aep>-P)
ye vc toxavo (Axp>-p)9>-¥s(CxvP (ABP =P] wu
Cos exemples de raisonnements philosophiques dont nous sommes n [eve (Cxavp (Axp>-9))]
‘a contester la validité nous raménent & certaines versions de la
inomie du menteur ; celle-ci repose précisément sur l'usage Crest Pusage abusif de la Bele IPU qui seul permet ii de passer de a
sons qualifié d'abusf de la régle IPU : Epiménide le Crétois ©.
les Crétois sont menteurs, «tre menteur> signifiant « ne ‘La situation serait exactement la méme si, au lieu de cette vere
Jérité quoi qu'on dise ». Remarquons d'abord que les assen classique du menteur, nous considérions la version simplifi¢e,
iciens contemporains affrontés a ce paradoxe suirfalsificateur, aston laquelle si Epiménide dit qu'l ment toujours, alors it Il arrive
¢ on dit quelquefois, et amenés & expliquer que la proposition viene pas mentir et pour laquelle nous sufira de quatre capes
ie nous venons de mentionner implique qu’Epiménide ne dise pas la
Temblent bien mobilise plus qu’implicitement ce que nous (1) Aevp (Acp>-P)
rior! écrit-il que (2) [Wp (Aep>-p) |
que dit Bpiménide est nécessairement faux, parce que, méme (a) Ae Vp (Aep> -p)> ~VP (AeP> ~p) Q PU
si c'était vrai, ce serait faux fevataepeee) | 13)
(4) [vp (Aep>-P) i
nble bien envelopper le raisonnement rendu un peu plus
par un autre auteur = L’antinomie du menteur, quelle soit prise dans sa version que N18
Ya forme que nous avons appelée
Ep la vérté, tous les Crétois sont des menteurs, et avons qualifige de classique, ov sous
n
qussi, Or un menteur ne dit jamais la vérité. Done Epiménide simplifiée, pourrait nous faire accroire que Je caractére paradoxal
dit pas la vérité. tel usage de IPU est ici lié aux spécificités phénoménologiques du dire.
clusion, ajouterons-nous En réalité nous en retrouverions des Equivalents pour tous les verbes
Les Crétois ne sont pas tous menteurs. qui admettent comme arguments des vaste Senay ca
Nous désignerons Epiménide pat la constants e, le prédicat uni UE ee cute a ea clo le
Sean ee ponogal xt gle D> ‘teand ara rv€ il ne lia pa rie wok ves
Nowe septsenterons pa (1) et (2) es deux prémisses du ensuite interogé sur Ia valeur du conens fe Sor sequence
1 par (6) la négation de la conclusion que nous venons de ‘croire ou n'y croire pas, on en aurait tiré chaque fois i as
fon qui se trouvera contredite au terme de la septitme inverse. L’apparence la plus superficiellement Pi! joxale repost
| ‘manifestement sur une ‘confusion entre deux sens possibles de la propo
sition selon laquelle il ne faut pas croire aux réves, suivant qu'on veut
dire que les réves ne disent pas tous la vérité ou qu’aucun réve ne dit
Dein to, peenanare jamais la vérité. Il faut d'abord se ‘dégager de ce glissement de sens
7 Dionne et
1. Gf, G.Nuchelmans, op.cit., pp- 67-68;68 ‘CHAPITRE
tion sur l'usage, ici certes
‘abus est tout de méme moins
si Alexandre réve que les réves ne
ement les réves ne disent pas tous
en désignant Alexandre par a et «x réve que p» par « Rxp».
nous teaduirons par (1) l'antécédent de cette implication et par (2)
inégation de son conséquent ; ainsi, jon de ne pas reculer, & 1a
quatritme étape, devant I'usage, que nous avons qualifié d’abusif, de
PU, aboutirions-nous, & la cinquiéme étape, au conséquer
gue nous venons de nier
Ra-vxvp (Rxp 5p)
(2) [wx vp (Rxp> p)
(9) vp (Rapp) ao ow
(4) Ra~vx vp (Rxp>p)>~¥x vp (Rxp>p) GB) PU
(5) [E¥x vp (Rxp> p)
Un usage analogue de la régle IPU nous permettrait aussi d’établir
Vabsurde que, si Alexandre réve que les réves ne disent jamais la
alors les
) Ravx¥p (Rxp 3p)
(2) [wx vp (Rxpa-p)|
(3) vp (Rap >-p) 2
(4) Ra vx Vp (Rxp>~p) >~Vx vp (Rxp> ~P) 8) PU
(8) [ SaFx)
4, il existe un x et un seul qui a fait cela et dont a sait qu
4, qu'ils l'ont
3x [Fx . Vy (Fy Ixy) . SaFx]
Le remplacement, que nous avons proposé dans le présent chapi-
tne, du recours métalinguistique aux mondes possibles par sa traduc-
ion proprement linguistique dans le vocabulaire du calcul des préc
cats pene avantage spplémenaire de pemeted
maniére relativement simpl
distinctes les unes des autres peuvent avoir
donnons ici que l'exemple
modalité ontique L et la moda
comme
Il sera toujours nécessaire que p.
‘Si nous réservons la relation R & la définition de la m
désignons par S la relation correspondant & celle de |
relle, nous pourrons dans un premier temps mettre «GLp» sous la
forme:
wiv > LP,
puis passer, dans un second temps, & la forme
wij > Vy Rw Pw)
équivalente :
vie [(Swiw; Rwjw) > Pw)
Ceci permettra a Ia fois de distinguer les proprigtés respect
relations R et S, et éventuellement de tenir compte des rapports qu
peuvent avoir enire elles.
n reconnaftre qu'une
des prédicats soultve dans d'autres cas certaines difficu
le transposition en calcul8 cH
RE
quelles nous ne pouvons nous attarder ici mais qu'on aura déja pu
remarquer, en particulier dans nos propos concernant les modalités
6pistémiques ; sans doute y est-il possible de traduire
asait que p
sous la forme circonstancielle
dans le savoir de a
mais il faudrait alors veil
ue le savoir que non-p
non-p dans le savoir dea
de a simple ignorance que p
+ A ce que la notation permit aussi de distin-
non(p dans le savoir de a).
Mais surtout et dune maniére plus générale, la méthode que nous
avions proposée se heurte & des limites, quand on aborde le calcul
modal des prédicats. On se souvient que cette méthode nous amenait !&
accepter comme valides aussi bien la formule de Barcan que sa
converse. Mais nous avions alors signalé que la validité de cette
formule était lige & cette condition que l'ensemble d’individus
considéré (en dehors de l'ensemble des mondes individuels lui-méme)
ft commun a tous les mondes possibles: la seule chose qui varie d’un
monde & Pautre est que les individus, selon le monde, ont ou n'ont pas
telle propriété, entrent ou n’entrent pas dans telle relation. Or cette
uunité du domaine d’individus est bien une condition fondamentale du
classique calcul des prédicats. En ce sens la méthode de transposition
que nous avons esquissée ne peut nous donner que des systémes dans
lesquels aussi bien la formule de Barcan que sa converse seront
toujours valides.
Car, si nous admettions que les domaines d’individus pussent
varier d’un monde & un autre et que ce que nous écrivions jusqu’ici
«Vx Pxw; » signifiat que «Pxw;» est vrai, non plus pour tout
1ément x de I'unique domaine d’individus considéré, mais pour tout
ément x appartenant au domaine d'individus propre & wi, nous ne
pourrions plus dans ces conditions transcrire la formule de Barcan
comme nous Pavions fait précédemment :
‘yaw; (Rwow) > Pxws) > ¥wi (Rwowi > ¥x Pxw).
1, Ci-dessus p., 84, Sur le probleme que nous sovlevons
Cresswell, An Introduction to Modal Logic, pp. 170-171.
sof. Hughes &
PREDICATS POURVUS D'AROUMENTS FROPOSITIONNELS 109
11 faudrait, par exemple, introduire une seconde (R étant Ia premié
constante de prédicat dyadique Sxwi, signifiant que l'individu x appar-
tient au domaine d’individus propre au monde wi, en sorte que
{quantification universelle de «Pxw;» ne s'exprimat plus par « Vx
Pxw », mais par:
vx (Sxwi oPxwi)
La formule de Barcan deviendrait alors par application combinée du
mode de transcription que nous venons de proposer et de la dé
Di
x [Sxwo> vwi (Rwow:>Pxwi)] >
vi [Rwowi> vx (Sxw) > Pxw;
ique pour tous les
aviv) (Sxwi2Sxw),
notre nouvelle transcription de la formule de Barcan deviendrait
valente & la précédente ; I’ antéoédent et le conséquent de cette nouvelle
scription seraient équivalents l'un a l'autre ; la référence au domai-
1e d'individus, marquée par le prédicat $, deviendrait en effet super-
flue,
En revanche, si nous ne nous soumettons pas & cette rest
Punicité du domaine d’individus pour tous tes mondes, il suffira, po
invalider cette demnitre transcription de la formule de Barcan, d’en
donner le contre-modele, pour lequel il y a d'une part l'ensemble
d'individus {xj, x2) et d’autre part ensemble de mondes |
dans lequel
1. « Sxwo», «Sxiwi», «Sxawi», «Rwows» «PxiW0»
« Pxiwi » sont vrais
on de
2. « SxaWo>, «PxaW1 » sont faux.
Ce contre-modéle montre que la formule de Barcan ainsi transposée
serait encore invalide, si l'on présupposait I’inclusion de tout domaine
@individus d’un monde dans le domaine dindividus de tout autre
‘monde qui lui ft accessible, c’est-A-dire méme si l'on postulait
vxvwiny [Rwij > (Sxw; 2Sx1)])
On pourra vérifier qu’au contraire la converse de la formule de
Barcan est impliquée par cette propriété inclusion, telle que nous
‘venons de la formuler. Cependant, si ’on ne postule pas cette propriétéer d'une valeur de vérité
idu dans un monde au domaine duquel
pas (c'est-a-dire que, par exemple,
u faux, bien que x2n’appartienne pas au
Ividus propre & w1), cette converse de la formule de
on le voit sur le contre-modéle cons-
s d’individus et de mondes que le
Skawo>», «Rwow:
sont vrais
«PXiWo», «Px2Wo» «PX Wy»,
2, « Sxawie,
(6 de faire varier les
iividus considérés quand on passe d'un monde & un autre
tre extrémement abstraits et étrangers a la pratique du
nt spontané, si nous n’en donnions quelque exemple qui
ontraire. Au surplus, tandis que, pour les propos que nous
tenir sur le theme de la formule de Barcan, nous nous
ssiquement cantonnés dans le domaine des modalités onti-
}0us choisirons ailleurs cette fois notre exemple, ne serait-ce que
comprendre que le probléme ici soulevé n'est absolument
A cet ordre.
lure que tel jeune enfant eroit qu'il existe un
descend par la cheminée le soir de Noél. En déduirions-
qu'il existe un individu dont cet enfant
d par la cheminge le soir de Noél ? Si nous acceptions
nférence, c'est que nous considérerions un unique ensemble
is auquel appartiennent tous les familiers de l'enfant, y
familier, & nos yeux sans doute imaginaire, qu’est le Pére
i aurions-nous une ontologie, que nous pourrions qualifier
ou de large, pour laquelle peuvent exister d'autres individus
seuls dont la majorité des adultes reconnait qu’ils existent.
che, nous refusions cette inférence, c'est que nous
ensemble d’individus caractéristique de univers
ensemble beaucoup plus vaste
existe un
i descende ainsi par la cheminée, sans pour autant qu’existe
)POSITIONNELS
PREDICATS POURVUS D'ARGUMENTS 1
dans notre monde originaire cet individu dont il eroit qu'il descend
la cheminée,
Mais nous aurions pu aussi bien reprendre "exemple, célebre
Vutilisation qu’en fit Russell, du roi d’Angleterre Gorge IV.
Certes ne se serait jamais posé la question saugrenue de savoir si Walter
Scott était Walter Scott, mais pouvait se demander si Walter Scott était
bien laureur de Waverley ; tout simplement parce que, parmi les
individus appartenant jusqu’ici au monde de sa connaissance, pou!
cexister, indépendamment de ce M.
le souverain lors de sa visite en Ecosse,
alors & son public que comme !’auteur de Waverley. Le monde di
eroyance de chacun d’entre nous est & certains égards plus pauvre, &
autres égards plus riche, que le monde méme dans lequel il vit.
Ainsi 1a supposition d'une possible variation des ensembles
d’individus envisagés d'un monde & un autre n’est-elle pas seulement le
produit de l'imagination sophistique de quelques techniciens de ta
ogique. Les exemples que nous venons de donner n’avaient d'autre but
que de montrer que la méme démarche pouvait se retrouver impli-
citement dans les plus ordinaires propositions, dans les plus directes
inférences dont pt témoigner la langue naturelle, Nous touchons ici
aux limites, non pas de la logique, mais de la suffisance de certaines
‘conventions de base du classique calcul des prédicats.
se désignait
(On aura observé que tous nos développements du présent chapitre
se sont jusqu’ ici cantonnés dans l'étude de prédicats & unique argument
propositionnel, prédicats correspondant a ce qu'on peut désigner du
terme traditionnel de modalités, & la condition bien str d°élargir tres
considérablement le sens que ce terme avait dans la tradition ari
totélicienne. Pour nous référer au tableau dont nous sommes parts
tous nos exemples étaient empruntés a sa deuxitme ligne, celle dans
laquelle le nombre des arguments propositionnels est un, quel que soit
nominaux. Sans doute avions-nous souligné* que
‘nos langues vernaculaires sont de moins en moins prodigues d'exe
ples, & mesure que s’accroit le nombre des arguments proposi
1. Ci-dessus, p. 42,
2 Cidessus, pp. 41-42,112 (CHAPITRE
du prédicat, Nous youdrions tout de méme nous arréter & quelques
prédicats & deux arguments propositionnels, correspondant ainsi a la
troisitme ligne du tableau, ne serait-ce que pour ne pas laisser douter
de la généralité de notre propos.
Les exemples de prédicats & deux arguments propositionnels qui
viennent le plus facilement & l’esprit sont ceux des subordinations ou
coordinations d’ordre temporel
pen méme temps que q
avant que q
apres que 4.
Georg Henrik von Wright a ainsi étudié successivem
teurs:
les fone-
Maintenant p et aussitot apres q
et
Maintenant p et puis q;
de méme GEM. Anscombe
Autrefois p et puis 4.
Hans Kamp s'est davantage attaché? aux foncteurs depuis que et
Jjusqu'a ce que. En dehors du domaine proprement temporel,
von Wright, apres d'autres et avant d'autres, a assez longuement ana-
lysé le foncteur de la préférence‘ d’un état de choses relativement & un
autre état de choses, que cette préférence soit mise en relation avec un
sujet qui préfére, ou qu'elle soit au contraire caractérisée en elle-méme
comme une sorte de priorité absolue.
étudie? +
el
« And Next», Acta philosophica fennica, XVI
Then», Commentationes physico-nathematicae
‘autre articles sont réédités dans G.H. von Wi
Philosophical Papers, vol. 1, pp.92-
1965, pp. 293-304 et
XX, 7, 1966, pp, 1-10.
, Philosophical Lo}
2. « Before and After», Philosophical Papers, vol.73, 1, jan. 1964, pp.3+
24,
3. On tense logic und the theory of order, Ph.D. Thesis, University of Cali=
at Los Angeles, 1968, cité par Prior, Past, present and future, Clarendon
111 et par Rescher et Urquhart, Temporal Logic,
Press, Oxio
pp. 193-124,
4. The Logic of Preference, Edinburgh University Press
Logie, pp. 67-91. Parmi les Togiciens, qui se sont
rs la meme époque 2 la préférence, citons Soren Hallden,
RM, Chisholm et B. Sosa, N. Rescher, Bengt Hansson.
PREDICATS POURVUS D'ARGUMENTS PROPOSITIONNELS 113
Entre les différents foncteurs que nous venons de
quills soient temporels ou non, on a peut-€tre remanqué qu’ y a qu
que chose de commun qui peut expliquer le relat intérét que leur
rement évident pour les foncteurs temporels, qui s’appuient directe-
‘ment ou indirectement sur l'ordre de succession des instants du temps.
Is
et celui qui est
peut avoir de sens que si les
sont eux-mémes ordonnés entre celui qui est mi
pire aux yeux du sujet de la prétérence.
Ces états de choses, antérieurs ou postérieurs & d'autres, qui sont
prétérés A d'autres ou auxquels d'autres sont préférés, peuvent etre
‘considérés comme des mondes, plutot réels dans le cas du temps, plutot
simplement possibles dans le cas de la référence, mais qui de nature ne
different en rien du gente des mondes, réels ou possibles, auxquels
nous avait conduits la considération des modalités. Ces mondes ont a
caractéristique de pouvoir entretenir de l'un a l'autre une relation,
dite, selon le cas, dantériorité ou de prévalence, que nous noterons,
comme précédemment, par Ia constante R, « RwiW, » si
est antérieur d ou meilleur que W) i
temporelle, ces mondes sont des mondes instantanés, nous serons
naturellement amenés & considérer cette r ie analogue &
colle qu’ont entre eux les points d’une droite orientée, c'est-A-dire que
nous nous a représenterons comme irréflexive, asymét et
transitive? ; peut-étre irons-nous méme jusqu’a en
strictement linéaire, c’est-A-dite (elle que :
‘yaw (Twin v Rwiwy v Row),
Rien ne nous interdirait non plus d°ajouter & ces propi
densité et de continuité que nous reconnaissons habituellem:
semble des points de la ligne droite, L’important sera seulement de
garder chaque fois en mémoire les propriétés que nous aurons pos-
tulées.
La démarche dont nous venons d'esquisser le principe a déja éé,
plus ou moins explicitement, appliquée par certains logiciens. Qu'ils
utilisent généralement les variables f,r',, ete. pour désigner des ins-114 ‘CHAPITRE m1 PREDICATS POURVUS D'ARGUMENTS PROPOSITIONNELS 115
coup d'études, se refuse généralement a recourir I
ses yeux, de monde poss
ay recourir lorsqu’il s'agit d’analyser la préférence en
culaire, Il ne répugne pas en effet & reconnaitre' que cette préférence
stexerce «entre mondes possibles» et & désigner par la
appelle «une description arbitraire d'état & Vintérieur di
discours », cette référence & l'univers du discours étant sans doute
notamment destinée & écarter le soupgon
‘Nous constatons done que von Wright [ui
de faire appel & la considération de mondes possil est vrai que ce
recours contribue surtout chez lui & une mise en ordre des analyses
effectuées dans le Iangege ordini
tion ; cette considération
malisme que von Wright e
{qu'il pense avoir réussi, en s'appuyant su
tours de nos intuit
ts quelconques du temps, et 1a constante n pour désignes
p dept
d'une maniére que nous pouvons immédiatement transcrire di
suivan
aw {Rio Quy. Yow; ((Rwi.RwyWo) > Pr
par ee que nous éc
wy (Rovow) Qui. ¥owy [(Rwow -Rw)w)) > Pwi]}
Soulignons que ces deux d
uur dire'que «p» y est vrai
sage de ces deux expressions) mais pour dire que, relativement au
monde ou au temps présent Wo,
(de préfirence ou de succe:
jon, Mais, & procéder con
dans 1a méme catégorie de ce qui nous serait donné
dune part des faits irréducti ne peuvent pas
3s, peuvent tre obtenus par ve
‘que et de jusqu’a ce que.
déroulement, mais dont nous devinons approxi:
sions.
Alinsi von Wright adm
sles foncteurs temporels en question, sans que nous ayons besoin de
yumettre chacun &.un examen particulie
nous serait sans doute beaucoup pl
conclusions analogues dans les cas de la préfe
sée G.H. von Wright. Mais ceci tient surtout & ce que cet auteur
poursuit longuement ses obser
about & des résultats qu’il se décide & confier & la formalisation. Or
il nous semble trés remarquable que von Wright, qui , dans le domaine
des modalités, auquel il ne faut pas oublier qu'il a aussi consacré beau-
toute raisonnable relation de préférer
flexive. Aucun état ne peut étre intrinstquement préfeéré
meme.
3 que « personne ne voudrait contester que P est une relation
« perfectly
Logic,
1. Cf, les références déja données ci-dessus,
aL, Gatien, La logique du temps, ars, PU 1973, pp
ainsi que
27. 4. The Logic of Preference, p.116 CCHAPITRE: tH
reconnait que la tran:
préférence peut en revanche préter & controverse, il esti
moins ! avoir des raisons majeures pour lui accorder place & I intérieur
de son axiomatique. I! explique de méme®,
remarquable analyse, pourquoi il accepte pan
base» de sa logique, celui selon lequel «les préférences disjonctives
sont conjonctivement distributives »,
La représentation, que nous avons déja évoquée®, de 1a droite
orientée dont les points peuvent avoir entre eux une relation R
antériorité (peu importe ici que cette antériorité soit chronologique
ou préférent r
), présente le double avantage, d'une part de sous~
tendre la plupart des concepts usuels qui se réferent & un ordre entre
Giats de choses, dautre part de présupposer des propriétés que la
géométrie élémentaire a clairement inventoriées. Or, & partir de cette
relation R entre points ou mondes ponctuels, nous pouvons tenter de
caractériser ce que veut dite
que nous écrirons Apg. Enumérons ici, face & I'ambiguité que mani-
feste cette expression dans la langue naturelle, quelques acceptions
envisageables, sans que nous puissions prétendre, en quoi que ce soit,
épuiser tous les sens qu’elle est susceptible de prendre,
La proposition «p est antérieur @ q» peut par exemple signifier
1. Quels que soient deux mondes, i p est vrai dans I'un et q dans
Vautre, le premier est dans la relation R au second* ; c'est-&-
dire, dans notre mode de transposition en calcul des prédicats
Aipy 3 Ywiy (Pw. Qu) Rwy]
2. Quels que soient deux mondes, tels que, dans l'un, p soit vrai
et q faux, et que, dans l'autre, p soit faux et q soit vrai, le premier
‘est dans la relation R au second’, c'est-t-dire :
1, Bbid., pp. 22-23.
2. Ibid., pp. 26 et.40.
3. Ci-dessus, p. 113.
4 Nous disons.
‘ui pourait donner
ddans la elation R 2» pour éviter le terme « américur a»,
redefinition fat circular, au lecteur du moins
référence corresponde exactement a celle que retient von Wright, soulignons
PREDICATS POURVUS D'ARGUMENTS 47
Aapq 3 Yow [(Pws .-Qw; .-Pw) . Qui) Row)
3. existe dewx mondes, l'un oi p est vrai, l'autre ot g est vrai,
et le premier est dans ta relation R au secor
Aspq. = awiwj(Pwi.Qu;. Rwow))
4, I existe un monde ot p est vrai et q faux, tel que, dans tout
‘autre monde qui soit a lui dans la relation R, q soit faux ; c'est-h-
dire:
Aapq 3 3 [Po.~Qui.¥wj (Rujwi 2-Qw)
Ayant ainsi proposé quelques définitions envisageables de la r
tion d’antériorité entre deux états de choses p et g, définitions
toutes mobilisent la constante de relation R, nous pouvons maintenant
nous interroger valablement sur les propriétés de chacune de ces 1
3s relations Ai, Aa, Aa, Ag,
it d’accord sur les propristés d
entendu que, pour ces demniéres, nous nous en ti
quatre propriétés fondamentales dont nous avions déja fait état:
irréflexivité, asymétrie, transitivité et ordre total. Le recours au calcul
des prédicats nous permettrait alors de démontrer que, des trois
relations Aj, Ag et Ag, aucune n'est elle-m&me ni irréflexive, ni par le
fait méme, asymétrique, ni non plus transitive. En revanche, on
tion de I'ordre total pour la relation R permet en outre d’établir
asymétrie ; Vacceptation de la transitivité et de Vordre total pour la
relation R permet enfin d’établir la transitivité de Ac,
La legon de ces résultats est qu’ aussi lo
Pune maniére semi-intuitive, ou & partir di dont les bases ne
se trouvent pas intégralement contr6lées, on court le risque de préter
les propriétés de tele relation, comme celles, dans notre exemple, «)
différentes, qui peuvent avoir avec la premitre quelque analogie ou,
comme dans notre exemple, peuvent se construire & partir de la
seulement qu'elle s'en rapproche déja devantage que la premiere, Cf: von Wright,
‘The Logic of Preference, pp. 24-25
1. Ciedessus, p. 112,CCHAPTTRE mt
‘conomie d'un recours a quelque
se contenter de proposer de multi-
ions finalement divergentes, il faut
's plus fondamentales, cel
nt pas simplement & un défaut de maitrise envers
ons et raisonnements qui peuve
he s'agit pas de nier 1a polysémie du langage nature
contraire d’
acceptions dist la confusion ne permet pas générale:
se fier logiquement & ce langage naturel
Pour illustrer nos propos par un autre exemple emprunté au méme
texte, nous pourrions nous demander si les fon
Regle de ive des préférences disjonctives, que
von Wright metait a la base de sa logique, Limitons-nous ici a la consi-
dération de I'équivalence
Ap (av) = (Apq. Apr).
On pourrait vérifier par le calcul des prédicats que cel
Jogique que pour A, ct As, mais que pour Ap et A3 set
servations nous n’avons évidemment pas la naive prétention de
emarquables analyses de von Wright ; nous voudrions seu-
nt préconiser, devant ce genre de concepts, un type de démarche
8 précoce dans son rect
ssOr dans le contrdle de
Mn avec les concepts que nous qualifierons
il peut y avoir des premiers aux seconds un
cus en avons rencontré un exemple avec la
proposait de c
PREDICATS POURVUS D'ARGUMENTS PROPOSITIONNELS
foncteurs temporels & partir de depuis que et jusqu'd ce que. On
rouverait un autre excellent exemple avec la
implement et remarquablement
ions mieux faire que de reprod
tenté de dire que c'est une vérité « par
les sont les déi
«