‘97O00-00 APrORT DELA POYCHANALYEE ALA POYCHIATRIE
Dans learte dela prgerctin dean reppat au anys denardqgjed depaiictrie ce Milan en 1970 ar lethire:
«Appt dela pacendyseala sinidajepsctiariques, Gargs Danréen at imtédvessptidides lu fairepart de
laxsrevequser leajé. James Lam aniéun sir al enphthdtreMagen cel hist Har-Rassdlea Parsfit une
intevetion; Vevejerert derrandse qaitéreperit pesdetat ramitur, Nas rqrcckisrs d-damns une rsin
exylagarhiée (\elsrrHetlarat la dactyag dps la Bibidhéue del are lacrieme ce patheraiye sas letitre
«Aqpat cela pyctendysea la patiatien Uneatrevesion srsberat diiéetem crtans ports ééprqpar le
Bullelin de Association freudienner? 21 enjnie 1987,
ODAUMEZON ~ Tu aslu letexte de Melmen,
LACAN — Jai lu l'ensemble des choses ¢ j'a &é évidemment content du texte de
Melman plus que d'autres... Partons quand méme de oe qui est objet, Cest-2-ire 'apport
delapsychanalyse ala sémiologie psychictrique
Il est évident que cest une question qui ne peut pas m'étre indifférente, alors quand j’y
a pensé j'a pensé foroément comme toujours, on ne peut pas sortir de son présent. Cest-
aidire que ces a partir du point oi je dis osrtaines choses maintenant que je vais essayer de
pointer quelque chose.
Comme magré tout, puisque je parle au présent, je me consideére comme Psychanalyste,
je me suis demandé oe que j’aveis apporté a la sémiologie psychiatrique, donc ce n’est pas
{rés compliqué comme départ. II est tout a fat dar par exemple que/’a apporté quelque
chose i la sémiologie paychirique, que j’a méme appdlé d'un nom qui avait fat une
expire de scandde a Iépoque quand j'ai sorti la paranoia d'auto-punition ces-adire «le
cas Aimée », ma thésg, le camarade Callie... Je ne sais pas ¢ tu sas ce que ca a 4é
Personne ici naturellement ne soupgonne plus ce que cela a été... Callier lest une fumes.
Collier ait fou de cette histoire d auto-punition
Cequi mefrappe c'est qu’il rejoint la structure en somme que j’ai articulée a ce moment-
l& comme je pouvais, d'un cas que j'avas trés soigneusement suivi. A la vert je ne vois_|
pas une montagne, ni rien qui me sépere de la aon dont jd procédé a cette époquela Ma
paiente, cele que j'4 appdée Aimée, dat vrament trés touchante. La fagon dont j'a
procixé avec dle et ce que j'ensdigne maintenant, je ne vois absolument aucune espéce de
difference. Tout ce que jarticule dans ma thése comme sémiologie a quelque chose que je
+ vais essayer de dire maintenant & qui a un ostain rapport avec ce qui fat le sommet de
cette observation, clest-2-dire ce qui ma fat |'appeler l'auto-punition ; un certain rapport
avec. un point que nous appalerons «le point d'acte », qui a bien lédédans une fonction
puisquil est tout a fat dlar que tout ce qui ext chez cstte patiente construction, déjire, iso?
manifestaions proprament parler psychotiques et tombé net avec_ce point yd q
dlachvement qui est quelque chose de spécifique et de distinct de ce qui eskyadissblas div) He
Yon peut dire, dans d'autres psychoses |! ext rere quion observe ote manifestation, oe +¢2a-\! 2
phénoméne singulier, voir le délire Sépurer comme cala, absolument radicaement. C'est
{és rare pour une raison quion pau... ... °a&é proprement parler de .
ordre de impossible, au lieu que dans un cas comme ga disons particulier, pour ne pas | }
t
parler de simplicité, dans oe cas l se trouvait que ctait possible.
II est bien évident qu'en décrivant les choses comme cala a propos de ma patente
d'dors je n’avais pas les categories quej'ai maintenent, je n’avais aucune idée de l'objet aa |)”
ce moment-la. Mais il est tout a fait saisssant que quand j'ai fat ce traval qui est sorti en
1902, [ads_done 20 ans-fe_prossé.iee-une-méode cunt saree
4
\sitncte dee que at depuis) on rel ma thesz on vol cate epece atertion
_-donnée a ce qui a &é le travail, Ie discours de la patiente, attention que jel
fe quelque chose qui ne se distinque pas de ce quej'a pu faire depuis.
Prenons les choses tout a fait a un autre bout (improvise, je pensais que ce soir il y
aurait beaucoup d'autres personnes qui parleraient avant moi ; je les attendais un peu sous
Torme. Jessie de me débrouiller). I! y a une chose qui me parat aussi qui me parait assez
frappante, que je vais essayer d exprimer comme oda va me venir. Je fais chez Daumézon
tous les vendredis une présentation de malades ¢t je vais tout de suite dire ce qui me frappe
1
a pportée,$970.00 ArPORT ELA POYCHANALYSE ALA PSYCHIATRIE
la-dedans. II me semble que dans mes présentalions du vendredi, il y a un apport de la
Paychanalyse i la sémiologie psychitrique, (ceux qui sont [a et qui me suivent depuis des
‘années, je leur demande de dire que oe que je vais exposer leur parait pertinent) et je vais te
dire comment case présente pour moi. II y en aquand méme des traces écrites par exemple
dans ce qui sappelle «cl une question préelable a des treitements possibles de la psychose »,
il ext fat expressément référence a une patiente, si mon souvenir es bon, que j'avais vue a
une de ces présentations, c'est le cas «je viens de chez le charcutier, truie, etc. » qui sert en
quelque sorte d'introduction a ce que j'ai donné cette année-1a de l'analyse du cas Schreber
@t je le rattache a un cas qui a &é vu par un certain nombre de personnes qui étaient & oe )
| moment-l4 de mon entourage et que je donne comme exemple d'une oertaine facon de
| prendre linterprétation, de I'appréhender.
‘Ce qui Sest dégagé de ces présentations qui sont des présentations caractérisées par le
fait que est au titre de Psychanayste que je suis la, invité par Daumézon, dans son service
et que ces ma position actuelle de Psychandyste que j'opére dans mon examen. Cet
‘examen comporte toutes sortes de limitations, de difficultés “liées & une oerteine ampleur,
yun certain style de l'assistance, je veux dire de ceux qui viennent, cela ne rend pas toujours
A 00 Tes choses faciles d’avoir la cent vingt personnes quand il Sagit de patients comme il arrive
<.,de plus en plus fréquemment qui une oertaine face de vie publique quil est
tout a fait délicat de présenter devant cent vingt Aéves et on ne sait pas sil n'y a pas parmi
0 eux quelquiun de leur famille... C'est secondaire par rapport & ceci qui est le noyau dod je
—Vais pattir. Le noyau consiste en ceci : je regois trés réguliérement, les commentaires, cc
jp \e-que oe vaste public dont je viens de parler, des gens qui, aopelons-les comme ga pour bien
10%, le épingler comme tes, ont até andysés par moi. A divers titres, je conserve aver eux des,
rations parce quils font partie par example de TEcole Freudienne de Paris ou quits”
Vierinent me voir pour le travail en commun, Les observations quiils me font aprés, sont \>..
[toujours extrémement riches du point de vue de la sémiologie. Je ven dire par [a quil y a/
\(qeprime termes le patent, me, ui interroge dune caine azn, fafagon donk le paint
epond et ce qui fat en somme lintérét de la présentation en question. Cela a toujours un
|) Caractere acer brillant, assez complet, Cest un cas, le roman dune vie, mais ce n'est pas en
‘as que consiste le relief de la présentation psychiatrique. |! y a une chose qui me frappe,
ln certain temps d'expérience, Cest que dans ce qui mest représenté par les gens que
jevviens d épingler en disent que cat ts gpéciciement des gens anaysés per moi qui sont
i Cest que cles dans oe quils me représantent ensuite comme audition, qudlquetois
Giitique auss, sur ce que cru powvoir donner comme conclusion, ce quils ont remarqué
ext A proprement parler d une dimension sémiologique originale en oe sens que cet tout &
fait du méme ordre que tel ou te trait que ja pu isoler et qui mériterait de prendre sa place
dans la sémiologie psychiarique dans ma thése sur le cas «Aimée ». De méme pour
prendre le cas de la demiére paiente que j'ai vue vendredi dernier, la personne qui me
raméne chez moi régulérement en auto, arat remarqué cartans trats dans les réponses de
lamdade, une oertaine fagon chez cate patente de conjuguer le oui et le non, de conjuguer
lead le é Cedt-adire que tout en descendant a td moment d'une certane rencontre
quidle avait eue, [impression quidle avat ue C@at qule mental, qui consituat une
espéce de facteur commun sémiologque par le type méme des réponses quelle avait
apportéss a ce que je disais, est de nature a suggérer quelque chose que j’exprimerais ang
| un cattan type dinterrogabire, certain type de rapport aver: le malade puisse specifier
ine qui edt cle anquise, essentidle au Psychendyste il y a une certaine
\ ten Sinterone le spate. causqum mets ranaunt>... “Sémiologie psychiatrique, cest
une chose qui requiert la collaboration, | asstance de quelqu un qui est disons de laméme
fagon «dans le coup »que le Psychanayste quand ces lui qui 1a méne lejeu
(On peut, ala sute de cela, poser toutes sortes de questions : vaut-il mieux ou ne vaut-il
mieux pas que la personne tierce soit dga dleméme dga formée a la sémiologie
2
aw!
YF
quils ont entendu, de gens qui sont la comme étent des assistants beaucoup plus proches eR aiMty
5IGTOODOOAPPORT DE LA POYCHANALYSE ALAPSYCHIATRIE
psychiatrique ? Je pense que oda prend d'autant plus de prix que la personne n'est pas du tout ignorante de la sémiologie psychietrique. Cela suggére une
cartaine forme de recucil des comptes-rendus, des prooés-verbaux qui peuvent se produire
dans un te mode d'abord qui n’a rien du tout d'atificid. En fin de compte, il n'y a pas
objection & ce que ce soit quelqu’un du type du Psychanalyste qui fasse I'exemen de cas
typiques, de cas normaux, dans un centre comme ici. C’est-édire, puisque nous sommes a
‘Henti-Roussdle, que ce sont des gens qui viennent demander senours. Que les gens
fer ‘sy mettre Al’abrhjcomme justement je le soulignais a propos de ce cas, ne pre
Pour
Solent déS infirmes ou.des malades mentaux.
décanter 68 qui'est-& proprement parler symptéme, je crois que cette combinaison
lun certain mode d'abord, avec d'une certaine facon la présence d'un personage tiers qui
‘4 1 qui écoute justement dans la mesure ol lui operat plus spécidlement ce qui est lié
lapersonne qui interroge par le fait de cette expérience commune de I'analyse, pourrait étre,
me semble‘, l'occasion d'un type de recuail d'un tas de choses qui sont proprement de
ordre de lenregistrement et qui rentrent dens le cas de ce que je définirais comme des
symptomes.
de pars de let je peux m'exprimer d'une fagon aussi directe & cause de oe titre « apport
dela Psychanalyse a la ssridagepsychiatrique ». Car en fin de compte, peut-étre ce terme de
stmiologie prenctil un accent tout a fait spécial dans ce qui est du registre psychiatrique; il
ne faut tout de méme pas mettre & l'ombre, le fat que la s’miologie psychiatrique ext
quelque chose qui est tout spécidement questionné a notre époque, cette espéce de
tournant historique que nous vivons. La sémiologie psychiatrique, de ce qui en tient le , tOut ce qui est du mouvement qu'on appelle structurdisme est tout de méme
profondément lié & une mise en question de ce quil en est de la sémiologée psychiatrique.
‘On ne peut pas mettre a 'ombre le fat que a la suite des travaux de quelqu'un comme
Michel Foucault toute la question du stetut qui est donné dans I'équilibre social pris dans
son ensemble ace qui relevait a proprement parler de sémiologie dans la Psychiatrie est une
chose qui ...
‘Société de oe quill convient ou non d'enregistrer comme de l'ordre psychiatrique Cest-
dire nécessitant l'intervention du médecin comme td si tant est que ce doive are quelque
chose qui at son statut.
La encore il faut savoir qu'un certain registre théorique peut prendre toute sa fonction.
Mas il faut savoir ce que veut dire symptéme a proprement parler dans ce champ, qui est le
champ psychiatrique. C’est [a que apport de la Psychenayse subvertit tout. Est-ce que
apport de la Psychendyse est de neture a changer profondément le sens du tame
sSmiologie? Quend i sagit du sens de ce terme en Médecine, Cest-a.dire sémiologie de
quoi, ce qui depuis toujours donne son sens au mot symptéme, entité morbide. Est-ce que
le mot symptéme a le méme sens quand il sagt du symptéme d'une pneumonie ou du
gympt6me psychiatrique ?
C'est une question pour laquelle je n’a pas du tout attendu I'époque présente pour
métre aperqu de toute |'importance de cette fagon de poser la question. Dans mes premiers
pas en psychenayse, au temps ol as invité par mon vieux camarade L. a aller chez Ab.
porter mes lumiéres psychanaytiques toutes neuves a |'époque, j'avais dga beaucoup
acoentué la distance entre l'usage du terme symptme dans le registre proprement
psychendytique per rapport ce qui tout de méme rattachait la sémiologie psychiatrique a
ensemble de la simiologie médicde. Jarticuls ocla & ce moment-a comme je le pouvais,
je commencas seulement a babutier les choses ; le terme de sens, s j'esscie d’évoquer o2
que j'essayas d'atticuler a ce moment-la, ce quil en était du sens a proprement parler,
montrat dda l'efinité linguistique de la chose que j'aooentueis. 11 est bien évident que
depuis 'a fait assez de progrés dans I'daboration théorique de oss choses pour qu'on
puisse encore un peu plus décoller Ia valeur, la fonction du terme symptome dans
ensemble de la perspective médicale et dens ce quil en est de la Psychiatrie II est certain
34970.00.00 ApPORr DE LA PSYCHANALYSE ALA PSYCHIATAIE
que l'aocent que met queiqu'un comme Foucault, non pas dans ce quiil a écrit sur la folie,
mais dans La Naissance de la Clinique, sur la fonction e& qui es important parce
quhistoriquement cela se distingue de tout un arriére-fond du mode dexamen en fonction
du regard, d'un certain moment qui correspond a peu prés a la fin du XVIIléme et a la
naissence de |'anatomo-pethologie dans la definition trés générale du symptéme clinique ex
‘extrémement importante.
“marque ong raert> ened
On peut regretter que os quia &é au cours des années entendu, écouté, recuse
fagon, n’ait_pas fait l'objet d'une exploitation systématique A un oertan moment,
ine prenait des notes, sur tout ce qui se raoontat dans oes présentations. Je suggére
cela je témoigne de cela comme d'une expérience quiil_ne_serait_pas impossible-de_
/ gystémetiser, méme s ce n'est pas moi qui dois en étre par la suite le point pivot. Je ne vois
Pas Pourquoi on niinstaurerait pas cela comme une oertaine méthode d'exploration e&
diintér@t pour ces choses. Je pense que c'est profondément motivé dans la structure que
cela puisse avoir ce raief quien fin de compte caui qui pourrat inscrire le bénéfice
‘sémiologique de la chose ne soit méme pas foroément identique a celui qui méne l'examen
| mais qui ne peut le mener d'une autre faon parce quil est lui-méme dans une cartaine
position qui est calle du Psychanayste.
‘Comme vous le voyez Cest complexe parce quill n’est pas le Psychandyste du patient
| quil examine, mas le Psychanalyste du tiers qui est la a enregistrer le résultet de l’examnen.
}
sf donne la comme témoignage cru, massif demon experience, catte sorte de bénéfioe que
iJenregistre moi-méme @ qui devrait are trés systématiquement exploit. C'est quelque
‘chose qui de toute faon ason prix et en tout soffre a lacritique
lly alades gens qui a divers titres savent comment je présente des malades. Jaimerais
quon leur passe la parole pour poser des questions Mas jinsiste sur le fat que ce
qu'doute la personne qui a entendu est quelque chose qui m’a paru trés riche d'une espéce
de possibilits, diinscription, de cristallisaion de I'ordre de la chose qui serait a proprement
parler sémiologique. Dans Silict ily a un certain nombre de considérations sur ce quil en
e@ des rapports du signifient & du signe clst a dire sur une certaine faron de trianguler
cela, quelque chose qui était dans ma pensée quant j'a dit tout a I'heure & Daumézon que
oda pourrait avoir un repport avec ce que nous sommes en train de dire : de ce quil en est
de 'apport de la Psychandyse a la sémiologie psychiatrique Cest que peut-atre elle donne
au terme lui-méme de signe un sens articulé d une facon stricterent différente de ce qu’on
qroit que cest le signe en sémiologie générde. Une fois qu'on a introduit cette dimension-la
on Sepergoit que oda devient tout autre chose, que est vraiment de nature & changer tout
& fat 'abord du complexe morbide quand il sagit de qudque chose ot apport
psychendytique sintroduit.
“Dr CasTETS— II sagt toujours pour nous psychiares de dire: « Cemonsieur ou ostte deme est fou
ou follea Que recherchonsnous au travers de notre sémiologie une oartaine désatticuiaion du
discours qui peut s2 traduire an termes de paroles ou en termes de comportement. Ce discours
échappe aux normes communes, n’entre pas dans le care de ce qu'on peut entendre ¢t est pour cela
quune PH.C. nous raconte un certain nombre d histoires tés intérescantes en eles-mémes mais que
nous saiissons comme non cohérentes ¬re discours commun,
LACAN — Je ne vois absolument pas en quoi une P.H.C. n’est pas cohérente avec un
discours commun, Elle entend des choses que vous n’entendez pas parce que vous aes
sourd. Sil y aquelque chose qui sexprime selon le discours commun ces bien une PH.C.
(CasTETS— Est-ce qu'on doit limiter le discours & oatte cetzine parole ou doit-on tenir pour bon et
aximis «que le radar de Moscou me dit de mettre une bombe @ I'amphithéétre Magnan oe jour 11h
30 » Quies-ce que je dois penser ?1BTO-ODODAFPORT DE LA POVCHANALYE ALA POYCHIATIVE
Dod BG,
LACAN — Par le temps qui court, cest pas dingue. En oe qui conceme la PH.C. ce quill
convient de scisr au titre que peut avoir pour notre attention oe qu'on appalle la sémiologie
pychiatrique Cest le point ot: nous en sommes justement quant & ce qui est a proprement
parler hallucination. Nousen sommes toujours au niveau du babutiement.
oe quest & proprement parler une hallucination, il ne sagit pas
dune hallucinetion causée par je ne sas qud chatouillis qudlque part. Chacun sat qu'une
lésion donne une hallucinose, mais oe quest une hallucination & savoir votre PH.C. nous
rne sommes pas cepables dans I'éat actuel des choses de le dire phénoménologiquement
Nous ne sommes pas méme pas capables de dire sil entend vreiment quelque chose.
CASTETS~ Cest-Adire que nous nous référons une oartaine croyence du maaxle qui dit entendre:
direque
LACAN — Nous nous référons arrien du tout parce que je vous défie de dire si le maadle
ycroit ou pas
CASTETS=II nous ct quil croit. Jen'en seis pas plus
LACAN — Non justement il ne dit méme pas quiil croit. Nous ne sommes pas capebles
de savoir dans ce quiil dit ce quiil croit.
®CASTETS~ Un jeune ouvrier portugas qui entré dans mon service aprés avoir cass la queue toute
‘famille, dens un état dagitation trés vive. Le lendemain un peu camé il a expliqué & mon Interne
uune personne morteil y asept anslui pati et que atte personne li avait dit ce soir-lade cass la
gueule tout lemonde Cue devons:nous croire ?
LACAN ~ La sémiologie psychiatrique ne se repére pas en fonction de oe qui nous va ou
ne nous va pas. Ce n'est pas en ce sens que ¢a discorde ou ne discorde pas de notre
expérience commune que les choses peuvent correctement se diver. En d'autres termes,
vous venez vous-méme de manifester, vous venez a instant de pouvoir me parler d'un
certain type d'hallucinetions tout de suite aprés miavoir parié de la PH.C. a propos de
laquelle je vous ai fait mes remiarques a savoir que nous n’avons pas les bons biais pour la
différencier, pour la liver des autres hallucinations. |! est tout a fait inapproprié de mettre
{ada sous la méme gzoolade hallucination, sous prétexte que 02s types qui regoivent des
messages dont nous n’avons aucune expéce d’idés, Ces le fat que tout oela puisse avoir ce
terme commun d'hallucination et que nous ne pouvons pas nous en dépétrer ce qui montre:
per o
Vnguffisance de exemen lui-méme puisque examen devrait diver Gecdont il Sagjt. Jo vous aay)
feral remerquer puisque vous avez choisi tout & Pheure la PLH.C. que ce quill arest de sa
définition sémiologique est tout a fait insuffisente et commeje vous'a fait remarquer nous
ne savons absolument pas sous quale forme méme phénoménologiquement cest
eporchondé. Alors qua patr dun catan ype d eqmen_un_ostan ype. cécherges
dinterrogation & de FIpage avec le
ressort le quil yac riection «rule
ui Sex présenté dors comme quasiment auditive. Cest en
fonction des interjections qui n'ont pas @& prononoées quiune autre... dé 'oraille tout a
fait développée a été entendue. II y a un oattain type de liaisons qui du point de vue
sémiologique ex tout de méme plus riche que cette notion massive de la chose
prétendument auditive mais dont on ne sat pas en fin de compte ¢ Cet aucitive ou
ausitive mental dont personne ne sait, sauf ceux qui y sont passés eux-mémes & encore
‘quand on y est passé soi-méme on n'est pas capable pour autant d’en rendre compte
* Letede souceindiqueaatni
leaje.$GTO-ODO0APPORT DE LA PSYCHANALYSE ALA POYCHIATRIE
parce quion est dans des catégories qui sont tout & fait insuffisentes pour faire fonctionner
ce dont il agit. Alors ca n/a rien du tout diindéfinisseble les choses introduites par la
sémiologie. Et je vais essayer de vous en donner maintenant une idée.
sb crois, en fin de compte, que les termes en quelque sorte algébriques dont je me sers
pour définir le phentasme savoir un certain rapport du sujet en tant que sujet qui est
fondamentaement de par lanatureméme des fonctions signifientes, un sujet divisé.
Sida
Ss radi daina-8s