62 ANS APRÈS 1948, POUR LA PAIX EN
PALESTINE ! LA RESOLUTION 181 DE 1947, LE PARTAGE AU DETRIMENT DES PALESTINIENS.
LES PALESTINIENS VICTIMES
62 ans après sa naissance, l’État d’Israël poursuit inexorablement et impunément
sa politique de dépossession, de répression, d’humiliation du peuple palestinien :

colonisation et politique d’apartheid en Cisjordanie (occupation militaire,
construction du mur, routes de contournement, isolement des villages,
destructions de maisons, expulsions),

asphyxie meurtrière de Gaza,

marginalisation des Palestiniens d’Israël,

refus de reconnaître le droit au retour des réfugiés.
ISRAËL REFUSE LA PAIX
Tout en proclamant vouloir la paix, le gouvernement d'Israël :

refuse le gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem, condition de
la reprise des négociations

traite par le mépris la proposition de la Ligue arabe de 2002 reprise en
2007 par 58 pays (paix et reconnaissance d'Israël en échange d'un État
palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale).
LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE AUSSI
S'ils affirment que la colonisation doit cesser, La France, L'Europe, les Etats Unis
s'alignent de fait sur la politique d'Israël contre laquelle ni réelle pression ni
menace de sanctions ne sont exercées. Israël bénéficie d'une impunité dont il
profite. Au lieu d'oeuvrer à la réunification des Palestiniens, la communauté
internationale joue le Fatah contre le Hamas diabolisé.
ÉVITER LA GUERRE PAR LA MOBILISATION CITOYENNE
Par notre mobilisation citoyenne (boycott des produits des colonies, pressions sur
nos élus) nous devons agir sur ceux qui nous gouvernent pour que ce soit la paix
et non un conflit élargi qui advienne au Proche Orient.
LES CONDITIONS DE LA PAIX AU PROCHE-ORIENT
Il n'y aura pas de paix au Proche Orient sans

le retrait d'Israël de Cisjordanie,

la création d'un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale,

la reconnaissance par Israël de sa responsabilité dans la tragédie vécue
par les Palestiniens depuis 1948,

la reconnaissance du droit au retour des réfugiés,

le respect du droit international.
Il n'y aura pas de paix sans négociation avec les représentants élus des
Palestiniens. Il n'y aura pas de modification de la politique d'Israël sans pressions
de la France, de l'Europe, des États Unis...
HISTOIRE D’UNE CATASTROPHE
Le partage de la Palestine voté par l’ONU en 1947, sous les pressions conjointes
de l’URSS et des Etats-Unis, alors en pleine guerre froide, c’est :

un État juif de 14 000 km² avec 558 000 Juifs et 405 000 Palestiniens,

un État arabe de 11 500 km² avec 804 000 Palestiniens et 10 000 Juifs,
formé de trois parties séparées : Gaza, la Cisjordanie et la partie nord,

une zone sous régime international comprenant les Lieux saints,
Jérusalem et Bethléem avec 106 000 Palestiniens et 100 000 Juifs,
Soit 56 % de la Palestine donnée aux sionistes, qui ne possédaient que 7 % de la
propriété foncière, 80 % des terres céréalières et 40 % de son industrie.
LE CONFLIT ISRAELO-ARABE DE 1948, LE DEPEÇAGE DE LA PALESTINE.
Il commence le 15 mai 1948. Dès avant cette date 350 000 Palestiniens ont été
chassés de leur terre ou des villes par les armées et milices sionistes.
L’armistice signé entre février et juillet 1949, aboutit à la disparition de la Palestine.
La Cisjordanie revient à la Jordanie et la bande de Gaza à l’Egypte. Plus de 400
villages palestiniens sont rasés, 800 000 palestiniens sont expulsés, et leurs terres
confisquées. Pourtant, la résolution 194 de 1948 demandait le retour des réfugiés.
La frontière de l’armistice de 1949 est ce qu’on appelle « la ligne verte ». C’est
cette frontière qui sera reconnu de facto par les Nations Unis.
LA GUERRE DE 1967, LA CONQUETE DES TERRITOIRES
Cette guerre consista essentiellement en la conquête de la Cisjordanie et de la
bande de Gaza par l’armée israéliennes. Il faut y ajouter le plateau du Golan pris
à la Syrie, et la zone de Shebba prise au Liban. C’est ce qu’on appelle les
« territoires occupés ». La résolution 242 de 1967 de l’ONU demande le retrait
d’Israël de ces territoires. Elle ne sera jamais appliquée.
La réalité de ces territoires c’est : une prison, la Bande se Gaza (c’est comme de
Courseulles à Grandcamp, et de Bretteville l’Orgueilleuse à Osmanville) où vivent
1 500 000 Palestiniens ; des bantoustans, la Cisjordanie.
AUJOURD’HUI
Environ 5 millions de Juifs et 5 millions de Palestiniens vivent entre Méditerranée
et Jourdain. Les premiers ont un Etat dit « Juif » et occupent 90% de l’espace.
Les seconds connaissent marginalisation, discriminations, assassinats « ciblés »,
misère et privation des droits élémentaires. 62 ans après, les Palestiniens
continuent de payer pour un crime européen : le génocide nazi.
Collectif 14 de Solidarité avec la PALESTINE : AFPS-14, ATTAC-14,
CIMADE, CSF-14, Femmes en Noir, Ligue des Droits de l'Homme, Mouvement
de la Paix, Résistances, UJFP-14, Terre des Hommes, Trait d'Union, Vie Nouvelle
FSU, SGEN-CFDT, Solidaires, UNEF; ANPAG-Fédération, Citoyens à Caen,
MRC, NPA, PCF, Le Parti de Gauche, PS, Les Verts.
Soutien : Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien
Ne pas jeter sur la voie publique