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La Bhagavad-Gt, ou Chant du Bienheureux

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17 Pensant Lui, partageant son essence, sjournant en Lui, tout


entiers Lui, ils marchent par une route do lon ne revient pas, dlivrs par la science de leurs pchs.
18 Dans le brhmane dou de science et de modestie, dans le buf
et llphant, dans le chien mme et dans celui qui mange du chien,
les sages voient lidentique.
19 Ici-bas, ceux-la ont vaincu la nature, dont lesprit se tient ferme
dans lidentit car lIdentique Dieu est sans pch ; cest pourquoi ils
demeurent fermes en Dieu.
20 Un tel homme ne se rjouit pas dun accident agrable ; il ne
sattriste pas dun accident fcheux. La pense ferme, inbranlable,
songeant Dieu, fix en Dieu,
21 Libre des contacts extrieurs, il trouve en lui-mme sa flicit :
et ainsi, celui que lUnion mystique unit Dieu, jouit dune batitude
imprissable.
22 Car les plaisirs ns des contacts engendrent la douleur ; ils commencent et finissent, fils de Kunt ; le sage ny trouve pas sa joie.
23 Si lon peut ici-bas, avant dtre dgag du corps, soutenir le choc
du dsir et de la passion, on est Uni spirituellement, on est heureux.
24 Celui qui trouve en lui-mme son bonheur, sa joie, et en luimme aussi sa lumire, est un Yg qui va steindre en Dieu, sUnir
ltre de Dieu.
25 Ainsi steignent en Dieu les Rishis dont les fautes sont effaces,
dont lesprit ne sest point partag, qui se sont dompts eux-mmes et
se sont rjouis du bien de tous les vivants.
26 Quand on est dgag damour et de haine, quon a soumis et soimme et sa pense, quon se connat soi-mme, on est tout prs de
steindre en Dieu.

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