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aE ne Magazine qa iW SINTIMIDANT, PUISSANT = a ‘iol SG cas eC SLE] in Le magazine historique et technique des engins et véhicules militaires du KK* siécle Conqueror Mk. I rar Pa PO AUN WUC Tee EES: Ba Se a eee ee Pa CUO OCU Sau eu 7 dela Seconde Guerre mondiale us PANZER JV PANZER uct passionné de véhicules miltaires n’a jamais révé de pouvoir identifier du premier coup un binds Pree ON a a ea a eed en i a eed inédites en provenance de collections privées, de profils précis et d'informations techniques en tous PN a Mg a ae ea a rater er tt eS eee Coren eer ee ee ee re ae! historique et d'un texte synthétique mettant en lumidre les principales différences entre doux variantes d'une méme machine. D'un coup d’eal, il vous sera facile de voir les modifications apportées par los Cee a eae ay ec a ee °2 JAGDPANZER. PANZERJAGER ‘Apres les Panzer, ce Hors Série TnT numéro 2 s© propose de référencer tous les Panzeriager et les Jagcpanzer en service dans la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale, Ce recueil, véritable encyclopédie des chasseurs de chars allamands, aborde chaque version de ces engins qui tracérent des silons sanglants au sein des divisions blindées alides. Chaque moddle est décrit via des profis originaux, des plans cing vues de notre dessinateur Hubert CCance et des données techniques. Le tout est accompagné d'un texte concis et clair reprenant I'historique et les principales caractéristiques des chasseurs de chars du il, Reich. Du petit Panzeriéger / au monstrueux Jagdtiget ee oc eg met ae ee ec rminutieusement décrits. En parallle aux matérels sur base de bindés allemands, ce Hors Série vous propose d° découvrir toutes les improvisstions, tous les bricolages, tous les bitza réalisés pear les ingénieurs ov bien por le troupe. Quoi de plus curieux que de découvrir un T-34 atmé d'un canon de 8,8om ou un Matilda équipé d'un tube Coie nec ee eg Peet tere ata ee tg ie, eet We et en aes Prag Renseignements : Caraktére - 306, avenue du Prado - 13008 Marseille - France - Tél : +33 (0!4.91 41 8303 www.caraktere.com © trucks & Tanks Magazine #14 @ ot 2009 ult Infoearaktere.com CT ag FV 214 Conqueror Mr. II vs. T-10M oy Eccl ed PCO eC anniversaire des 65 ans du débarquement en AB _. Normancie est roccasion de reven sur les « Funnies » ddu Major General SirPercy Hobart. Ces engins spéciaux, ‘aux formes parfois ranges, ont sans nul doute permis, aux troupes allées de réussir le débarquement du 6 juin 4944, Sans eux, le Mur de lAllantique se serait révels tre un obstacte autrement plus redoutable, causant datfreuses pertes parmi les soldats venus libérer "Europe du joug nazi. Retour sur ces engins brtanniques {ui fient pencher la balance dans le camp ali Brepa 61 ee ony eee Tyg ae ery ro) La bataille de Stalingrad est un veritable traumatisme pour la Wehrmacht. Face a la détermination de Armée rouge, la 6. Armee a subi de lourdes pertes avant de capituler. Pour économiser des vies humaines, les ingénieurs et militares alemandes décident de ‘metre au point un bindé d'appui-feu dostiné a opérer au plus pres des défenses adverses et capable de detrure, en quelques coups, les fortifications les plus Solides. Sumommé « Stupa » par les Allemands et « Brummbar » parles Aliés, le So.Kfz. 166 va se révéler tre un formidable canon ¢'assaut lourd parfaitement _adapté au combat urbain i ee Uchronie, vous avez dit uchronie ? Comme nous le fasait remarquer un de nos fdéles lecteurs, le Comparatif du numéro 12 de TnT mettant en sodne un Panther Aust. Fet un JS-3 releve de uchronie, © | Mais que se cache-til derrére ce terme inconnu du grand public ? L'uchronie est une construction “enn imaginaice du temps. Enlitérature, est un style quirepose surle principe dela rééeriture de Histor. |Is'agi« tout simplement » de efaire le cours de Histoire, & partir de la modification d'un événement paral, ToT fee sa manire le 65* anniversaire du débarquement en Yous proposant un dossier complet Sur les « Funnies », cas engins si cpéclaux (et paris curieux qui permient aux troupes alées de vainre le « Mur de antique». fous 1uhaite une bonne lecture ! Laurent Tirone CEN Vendredi 27 janvier 1961, Allemagne de l'Ouest. Les hostilités ont été déclenc! profitant des fétes de Noél. 24 décembre au s¢ sous le couvert d’innocentes manceuvres, les unités allemandes rassemblées a la hate pour leur barrer la rot stopper. Pourtant, alors que les berges du Ri sont en vue, les Cer Par Laurent Tirone les armées du Pacte de Varsovie progressent a un rythme effrayant en hées par Moscou, sur ordre de Rassemblées en République Démocratique Allemande visions mécanisées soviétiques bousculent les quelques ute. Les T-55 semblent ne jamais dev ikita Khrouchtchev, le nturions de la British Army of the Rhine infligent un violent coup d’arrét aux blindés soviétiques. Les pertes sont lourdes et l'offensive ‘est momentanément stoppée. Apres une violente préparation d’artillerie, les tankistes russes repartent a l'assaut. Cette fois, ils sont appuyés par le dernier-né de la série des chars lourds russes. le T-10M. L'état-major soviétique espére bier Royal Amoured Corps n‘est toute! A grands peines, les Britanniques ont rameuté dans le secteur-clef des opérat n que leurs canons de 122 mm permettront de faire la différence. Le fois pas resté inactif en attendant la reprise de l'offensive ennemie. ns les quelques Conqueror disponibles. Le choc entre les deux chars lourds est dés lors inéluctable. Totalement fictif, cet épisode d'une Troisitme Guerre mondiale imaginaire met ‘aux prises deux des engins les plus massifs de la fin des années 1950. Le Conqueror ‘est la réponse britannique aux chars sovié- tiques «Stalin », dont la descendance remonte & la Grande Guerre Patriotique, lorsque I’Acmée rouge recherchait un adver- sate & opposer au Tiger allemand. Apres rarrét des hostltés, les Sovistiques conti: rnuent de développer leurs chars lourds. Le successour du JS-2, le JS-3, est un blind fen avance sur son temps. Le dessin de son biindege, profilé et épais, prefigure les chars de l'aprés-querre, L’engin est pourtant loin d'étre parfait. Sa fiabilté est perfectible et son canon 0-25, associé & des optiques de tir peu performantes, n’en fait pas le tueur de chars idéal. Les nouvelles générations de chars lourds, comme le JS-4, tentent de résoudre ces problémes récurrents mais les 200 véhicules produits affichent des perfor- ‘mances insuffisantes. Prenant exemple sur le chasseur de chars « Elefant » allemand, le JS-6 tente de reprendre & son compte la motorisation mixte électrique/thermique. Le succts est loin d’étro au rendez-vous et le prototype s‘enflamme quelques métres seulement apras tre sorti du. hanger. Siinspirant du Tiger I, le JS-7 combine ‘quant lu puissance de feu, avec son canon de 130 mm, et mobilté, avec son moteur diesel de 1.050 chevaux et un nouveau train de roulement. Mais son poids de 68 tonnes dépasse les capacités des passe- tollos du Génie, De plus, son cott et son fentration sont jugés excessifs. Le JS-8 est tne synthése des précédents projets. Plus simple, il intagre des avancées technologi- ques déj testées avec succes, notamment dans le secteur de la motorisation et de la suspension. A la mort de Stalne, 'engia est rebaptisé T-10. Le char subit, par la suite, tun programme de modernisation. Un canon plus performant est install, et, surtout, il fest associé & de nouvelles optiques de tir. Le T-10M est ultime avatar de la série des chars lourds soviétiques. Pour sa part, le Conqueror est la réponse britannique at! JS-3. Aprés-querre, le concept de blindé universel a le vent en poupe, mais les déclinaisons prévues sur le FV 200 (posaurs de ponts, déminage...) s'avérent impossibles & développer. Le chassis du Centurion est alors choisi. La menace des JS-3 reste toutefois présente et I'Armée britannique demande un char lourd capable d'appuyer & longue distance les biindés moyens et surtout doté d'une protection hors norme. Reprenant les travaux effectués sur le FV 221 Caemnavon, les Britanniques développent une plate-forme capable d'ac: ‘utili: une énorme tourelle dotée d'un tube ‘de 120 mm. Vingt FY 214 Conqueror Mk. I de présérie voient le jour en 1955. lis sont templaces par le Mk. I, qui adopte des systémes de visée plus pertormants. Ces chars lourds sont pour I'essentiel déployés ‘en Allemagne de I Ouest, Alors, qui du FV 214 Conqueror Mk. I! ou dy T-10M aurait eu le plus de chance de I'em- porter dans un duel & mort ? Ces Cre Cee ro D Deed ‘Au début des années 1960, le Conqueror Mk. 17 et le T-10M sont les chars les plus lourds alignés par les Armées britannique et sovidtique. Les Américains disposent un blindé équivalent avec le M103 de 56,7 tonnes, équipé de la meme piece de 120 mm que son homologue anglais. Tous ces engins sont destinés A appuyer parle feu de leurs canons de gros calibres les chars moyens Centurion, armés de canons de 20 livres (83.4 mm), et les T-54/55, armés de piéces de 100mm. Le Conqueror affiche £65 tonnes sur la balance (68 selon d'autres sources] contre « seulement » 52 tonnes pour son adversaire russe. Comme a leur habitude, les ingénieurs soviétiques font congu un véhicule tapu et compact Ces_mensurations mesurées_permettent au T-10M de jouir d'une silhouette plus discrdte que celle du blindé britannique. Le Conqueror est ainsi plus haut d'un metre. Sur le champ de batalle, une tolle designe le FV 214 comme une cible aay Coker eneatg SEO cui fern Crud Een gu Bindage asia nny Cd coe de ses 3,35 matres de hauteur diminue ses capacités de dissimulation aux tireurs adverses, qui peuvent repérar de loin un tel mastodonte. Son aspect global facile 2 la fois sa localisation et son identifica tion. Ce volume explique aussi pourquoi, avec 23 tonnes de plus, le blindé britan: nique n’affiche pas une protection supé- rigure au T-10M, Plus la surface @ couvrie du véhicule est importante, plus il faut de « matiore », Méme sila protection est conséquente, avec 178 mm de biindage frontal, elle ne parvient pas & concurrencer la cuirasse du blindé soviétique. Avec 230 mm sur la partie avant, ce dernier ‘assure de bonnes chances de survie a son équipage de quatre hommes en cas de ‘coup au but & longues distances. Les deux fengins reprennent aussi a leur compte le principe des diddres inclings, destinés & favoriser le ricochet des obus ou @ torcer projectile adverse & attaquer les plaqu: de blindage sous un angle défavorable. Le glacis avant incliné & 60° du Conqueror est ainsi un obstacle difficile & percer. 1 en va de méme pour le « nez de brochet » de la caisse du T-10M. Les deux engins sont done difficles & pénétrer dans leur ‘arc frontal. Si les valeurs affichées par les deux blindés peuvent sembler suffisantes, elles sont toutefois 8 relativisor. En effet, les performances des projectiles antichers explosent dans les années 1960. Deja battus en bréche par les obus & charge reuse, les biindages en acier homogene 4 1 Jey . 1 Sona Tht oe ne sont pas de taille & encaisser des obus flaches. L’apparition de ces munitions de derniére génération sonne d’aillours le las. des chars lourds dotés de cui classique ». Les suivants adopteront des blindages dits composites. En contre: partie, le volume et la masse du Conqueror offrent des avantages en termes d’ergo- nomie. Contrairement & l'équipage sovi tique obligé de manquvrer dans un espace ‘exigu, revers de son extreme compacité, les tankistes britanniques sont plus a Isise dans la vaste caisse et tourelle de leur engin ; méme sil faut reconnaitre que la volumineuse culasse du canon de 120 mm fempiéte sur leur espace vital. La masse supérieure du Conqueror lui permet aussi diencaisser plus facilament, et done avec moins de dommages pour les hommes, onde de choc d’un coup au but. Pour les tankistes soviétiques, le probléme est résolument inversé. S'ils sont mal installés dans leur compartiment de combat, leur char est plus difficile & localiser et atteindre. La motorisation diesel du char russe limite aussi les risques d'incendie en ‘cas de coup au but, contrairement au bloc essence du Conqueror. Malgré son ergonomie & la « soviétique », T-10M remporte le chapitre de la protec: tion. Bas sur chenille, doté d'une cuirasse épsisse aux formes profilées, il est théo- Fiquement plus difficile & repérer, iden- tifier, puis mettre hors de combat que le Conqueror Mk. Pe Ua ACs cD Coan tap rime EAAETE cron, Sa bad LIL) ir oe eer na ‘Comme le T-10M, le Conqueror Mk. i partage beaucoup de caractéristiques avec les bindés lourds de la Seconde Guerre mondiale. L’un ft Fautre sont notamment sous-motorisé. ‘Aveo seulement 810 cv pour une masse de 65 tonnes, le char britannique affiche tun rapport puissance/poids de seulement 12,46 cv, Sur le terrain, cola se traduit par des performances médiocres. Le Conqueror ne parvient pas 8 dépasser les 34 kmih sur route. Il ui est done impossible de suivre le rythme des blindés moyens, comme le Centurion, qui flent 10 km/h plus vite tout en étant plus ages. La vivacité n'est pas non plus son point fort. Faute d'une réserve de puissance suffisante, I'engin de 65 tonnes re réagit que lourdement aux solicitations {du pilote. Pew manceuvrant, la bien du mal 2 anticiper les changements de situation tactique. Ce handicap est toutefois partielle- ment atténué par son ole dappui-feu a longue portée. IIn’a ainsi pas vocation & opérer au Contact des 7-5, bion plus maniables, qui ‘auraient 10t fait de le touner pour le prendre ‘ur les flanes, Solicits & son maximum, le 12 cylindres essence Rolls Royce Meteor M120 s0 révéle gourmand, au point de faire chuter autonomie & seulement 150 klométres sur route. Son manque de puissance est aussi ‘un handicap en tout-terrain car, 18 encore, le bloc propulseur doit tre poussé dans ses dermiers retranchements. Le consomma- tion s’envole et le Conqueror dépasse avec peine les 100 kilomdtres. Le char britannique fest toutefois pas totalement hors du coup fen termes de mobilté, En tout-terrain, ses THES) ra larges cheniles et son efficace suspension type Horstmann lui permettent dafficher un ‘comportement plus efficace qu'un Centurion. Néanmoins, \énorme tourelle et le porte faux induit par le canon de 120 mm const tuent autant de limitations tactiques lorsque le pilote négocie des obstacles. Haut perché, le centre de gravité est en effet un risque de déséquilibre, Liobigation faite au pilote de ‘cravacher » a mécanique n'est pas sans incidence sur la fiabiite générale du char. Le motorsation s'use rapidement, tandis que la boite de vitesses et 'embravage déclarent forfait avec le régularté d'un métronome. Les 65 tonnes duu Conqueror ne lui permet: tent pas d’emprunter tous les ouvrages dart et obligent les unités du Génie & déployer des matérols surdimensionnés. Sa capacité se porter sur un secteur du front en ‘est dautant limitée Face lui, eT- 10M profitedeson poids mesuré pour annoncer un rapport puissance/poids de 14,4 cvit. Une valeur qui n’en fait cortes as un cheval de course mais qui lui permet dafficher une re réactivite que son adversaire. Son moteur diesel V-24S gonflé 8 760 ev ~ 700 cv sur les premiers 7-10 ~ hui permet d'attoindre 42 km/h en pointe sur route. Le char sovietique peut donc se rendre plus rapidement sur un point du front qui téclame son intervention. Son autonomi supérieure lui confére de meilaures aptitudes 2 étre et & demeurer sur le champ de batail. Sa suspension & barres de torsion lui assure tun comportement souple en tout-terain. Bien {que les informations manquent 8 ce sujet, la Cee Peery oa) t eee figbiité du T-10M semble corecte. I n’est ‘aprés tout qu'une extrapolation des véné: rabies JS-3. Les Soviétiques ayant décidé d'écarter toutes solutions techniques avant: ‘garcistes pour leur blind, il est légitime de eonsidérer que la plupart des_probidmes meécaniques récurrents sur les chars lourds cont été corrigés. Les performances de franchissement des deux engins sont pratiquement identiques. Les mensurations de leur train de roulement respectif 6tant trOs proches, leur capacité & passer une tranchée ou un obstacle vertical fest globalement identique. Comme son adverseia, le T-10M souffre du déséquilibre induit par'son important épais frontal. Tres lourd sur avant, le char sovidtique ne peut rnégocier les dificutés trop rapidement sous pine de « piquer du nez ». Un handicap fencote accentué par le porte-é-faux de ‘son canon de 122 mm. Pius léger, un peu plus performant, le T-10M emporte le duel dans le chapitre de la mobil, Le Conqueror est lourdement handl- ‘cape par sa masse de 65 tonnes qui limite son ‘endurance mécanique, tout en grevant ses performances et sa capacité & manceuveer. Pt kus ees) Peer) Neer Pee Una cara) ARMEMENT & MUNITIONS Pe ayant) re Pr Dey eee Ae aay Tes ya ee ee ACs ) 9 CA : ai CRs aa) Parente | etree eed ety Poot 228 mm i 1829 matres & 30° En 1957, les Soviétiques modernisent le T-10 en lui greffant un canon M-62-TS. Visuellement, cette arme est dotée d'un frein de bouche & chicanes multiples contre tune double chicane pour le 0-25. Le tube ‘est stabiisé sur les plans horizontal et vertical. Comme les systémes de vision noctume, les optiques de tir sont rempla: cées & la fin des années 1950 par des éléments plus sophistiqués. Ces équipe- ments augmentent les taux de coups au but mais il semble que le gain quaiificatit ne soit pas si important que cela. Le T-10M fest destiné & appuyer les T-55 a longue distance ; toutefois, les performances balis tiques sont systématiquement annoncées jusqu’a 1000 métres. Ses capacités & \détrute une cible & longues portées sont de toute facon hypothéquées par les capacités de perforations du 122 mm. Avec son obus APC-T (Armor Piercing Capped-Tracen), lo T-10M peut perforer 185 mm de biindage 41000 metres sous une incidence de 90°. Des performances insuffisantes pour espérer percer la cuirasse frontale part culldrement bien profilée d'un Conqueror. La pidce sovistique dispose toutetois d'un obus APCB (Armor Piercing Capped Ballistic) lus performant capable de percer 225 mm 8 1.000 métres sous une incidence de 90°, de méme qu‘un projectile & charge creuse oux performances impressionnantes, avec 60 mm percés & 1000 metres (300 mm selon d'autres sources). Mais les tactiques \gagement rendent ces munitions dit ciles 8 employer. Le M-62-TSpéche aussi par APBC (Armour Piercing with Baltic Cap) Pe HEAT (Aigh explosive antitank) Cer sa cadence de tir réduite. Le compartiment de combat est si étriqué et les munitions do 122 mm si volumineuses et lourdes, que les Soviétiques n’ont pas eu d’autre choix ‘que de les conditionner en deux fardeaux. Faute de place, le T-10M ne peut emporter ‘que 30 projectiles. Une dotation qui réduit ‘sa faculté & occuper le terrain. Face & lu, le chargeur du Conqueror n’est pas dans une situation plus enviable, Meme si le volume de la caisse est plus important dans le char britannique, la taille des projectiles limite leur nombre & 35 coups et oblige, ld aussi, & adopter un conditionnement en deux parties. Pour augmenter la sécurité passive, les gargousses sont enchassées dans une cartouche en laiton. L’équipage dispose une trappe située sur un c6té dela tourelle pour évacuer les douiles usagées. Les deux biindés partagent ainsi los mémes faiblesses ‘en tormes de cadence de tir. Le canon Lt de 120 mm se révéle toutefois largement supérieur au tube de 122 mm. Sa munition perforante est capable de percer 226 mm. de biindage homogene a 1 830 matres sous une incidence de 30°. Le T-10M est alors en danger, car la portée ot Ietficacité do son propre projectile sont insuffisantes our espérer répliquer. A cette distance, les Britanniques estiment que le tireur du Conqueror a 61 % de chance de toucher sa cible en situation de combat. Un taux qui s'élove & 99 % 8 914 matres. Grace & des ‘optiques de tir de meilleure qualité, Ie char inglais surclasse sans coup férir le T-10M. De plus, engin dispose d'une coupole de commandement rotative. Le chef de char aligne sa coupole sur une cible sans tenir ‘compte de orientation de la tourelle. Il peut de ce fait mesurer la distance qui le sépare de son object. Ine reste alors plus au tireur u’a aligner la tourelle selon langle donné paar le commandant. La cible s"inserit auto- matiquement dans son viseur, préte 8 étre fengagée. Pendant ce temps, le chef de char Continue & observer le champ de batalle & la recherche d'un nouvel object. Le blinds anglais a ainsi un coup d’avance sur ses adversaires. Les Britanniques estiment que le tube de 120 mm peut détrure un T-10M 82 750 metres. Une performance qui parat diffcilement compatible avec le projectile perforant classique, compte tenu de I’épais- ‘sour de la cuirasse du char soviétique. Le Conqueror dispose toutefois d'un projectile HES. (High Explosive Squash Head ou explosifbrisant 8 ogive plastique). L’explosit s'écrase contre la cuirasse avant d’exploser puis l'onde de choc traverse le biindage pour en détacher des morceaux de métal de sa face interne qui balayent intérieur du compartiment de combat. Théoriquement, cette munition est capable de mettre hors ‘de combat un T-10M 2 longues distances. Mais encore fautil le toucher... Les munitions de 120 mm du Conqueror font une officacité balistique supérioure 2 colles du 122 mm du T-10M. De plus, son systéme permettant au chef de char d'acquérir une cible par avance assure au blindé britannique de définitivement prendre ascendant sur son adversaire. Comparatir FV 214 Conqueror Mk. // Versus T-10M ES) CONCLUSION ee ech rte ee (OM pk rocks & Tanks Magne 209 pote ea ‘Note: Pour otter dos pans au 135, util lan au Spar 171.4% FV 214 Conqueror Mc. II (11,58 m avec canon) Largeur : 3,99. m Hauteur : 3,35 m 25-pounoer Ram Carrier SEXTON Sexton UN SACRISTAIN DE CHOC ! Par Ludovic Fortin Bien que n’étant pas vraiment a la pointe du progrés en matiére d’arme blindée pendant la Seconde Guerre mondiale, |’ Armée britannique ne manque pas de tirer de précieuses conclusions de ses premiéres expériences contre les Panzer-Divisionen. L’une delles, qui se fait particuliérement jour en Afrique du Nord, est l'utilisation par les Aliemands de piéces d’artillerie automotrices chenillées pour accompagner leurs formations mécanisées. Les engins automoteurs, tels le s/G33 sur chassis de Panzer /! allongé ou le canon leFH78 sur Lorraine, ne sont encore que des improvisations, qui révélent cependant des capacités d’évolution prometteuses. Un concept qui intéresse les autorités britanniques. Unga Ua Sud ee aaa ‘Avec la constitution de grandes unités biindées apparait en effet la nécessité de disposer d'un appui rapproché d'artilerie que ne peuvent pas toujours offri les pidces tractées. Pour un appui feu aficace, les divisions mécanisées ant besoin d'engins convenablement protégés et capables de suivre les chars, & la méme vitesse et sur les mémes terrains qu'eux. Les premiéres tentatives britanniques, comme le Bishop de 25:pounder sur chassis de Valentine, ne sont pas vraiment couron: nées de succes, C'est lorsqu'ls regoivent de la part des Américains, & la mi-1942, les premiers Priest rmontant une pidce de 105 mm sur un chassis de Grant/Sherman, que les Britanniques entrevoient les possibilités d'une telle combinaison. ls en réal sent pleinement le potentiel en les utilisant pour premiére fois & El-Alamein, en octobre de la méme ‘année. Toutefois, le Priest requiert une munition qui ‘ne fait pas partio de Finventaire habituel de Armée britannique ot celle-ci cherche done & accélérer la ‘création de son propre automoteur d'artilere en y ‘montant excellent canon de 25:pounder, a pidce standard au sein du Field Regiment de la Royal Artiiery. Le prototype TB1, un Priest équipé d'un 25:pounder Mk. Il, est déja en cours de développe ‘ment depuis juin 1942 mais les retards pris dans ¥ Les équpages do cos Soxton ea 48 inant Dison ‘ontibio a insgne a ours pole, ont at Ben your rai ua evidence, te clcho 36 pis pendant entalnement, ‘Comme le eonfme le gne Arm (of Service 270 qu rest pas ela dun Fed Roginon une Sivion Sinfantone. Remarquct 8 protecion simoiite des phar, parvo sue Sen ‘aut mention contra, toute photo Bovingon Tank Museum ‘sa conception I'éiminent bientOt de la compétition car les Canadiens disposent alors d’un concurrent plus que sériaux, le futur Sexton. UNE LONGUEUR D’AVANCE POUR LE CANADA Das le mois de mars 1942, le commandement de rAcmée canadienne a 'étranger, prenant lui aussi ‘exemple sur la Wehrmacht, a décidé 4 équiper cchacune de ses divisions blindées dun régiment Gartilrie automotrice. Par le biais du Canadian Department of National Defence, VArmy Technical Development Board est requis pour concevoir le ‘nouvel automoteur, si possible sur la base d'un blind déja fabriqué au Canada. Cet organisme est chargé, pendant la Seconde Guerre mondiale, de ccoordonner les recherches en matiéte de maté riel militaire et d’armement. Réunissant officers, ingénieurs et représentants d‘industriels, il sera Vorigine de prés de 450 projets, dont 35 seront ‘mis en production, Le 16 mars, Ia Direction de Vartilerie indique qu’elle a choisi pour base le Ram Il, un char développé et construit au Canada, depuis janvier 1941, & partir d’éléments du M3 Lee/Grent américsin. Elle demande un engin imp quant un minimum de modifications du chassis dorigine, avec si nécessaire une superstructure ouverte, mais un compartiment moteur clos. > contraement ay Presta casemate inde du Soxon monte outers nos, sans ‘ro eterempve par des Plaques abetabes, ‘ile rend pus face & Imparéabicor re du ‘Trtorpeaot» Ce vst "ue pour ds sons orate, pncpalenent rmuniions, que Pret it era profere pour dou. ‘Neobwes Carahtre ‘Colt Kodo in. Te véhicue dev étre équpe dune fouriten ols mois une maquette en 1842, le prototype peut &tre embarqué fadio et emporter un nombre suffisent bois 8 V'échallo 1/7. Lo 3 jan 1842, pour Angleterre fin dy subir les tests Ge munitons pour re autonome, ela est monte aux rerésantants de nécessares 8 son adoption par Armée dens une lite de poids de 60.000 ta Dioction do arian et de "Army btannique. Le commandement de lives, sit 27,24 tonnes Engineering Design Branch. és le Armée canadionse 2 étranger 1 Le 25;ounder dot tre sau dela idee 20 jullet suivant, un prototype en sucun doute sur la russte du projet trectéo standard, une fos encore avec acler doux est prt pout re soumis et décde de lancer une oremire com Terminimum de modification, et devra 8 des premiers estas, en Ontario. mande de 84 exempates (ou 124, bundticer un débattemort de 15® de Une rupture de aff est rapidement selon les sources) du « 25:poundor chaque ct, pouruneslévationposive constate aprés Ie ti, et ctte pide, Ram Cartier», & lwrer en toi lots de 40°. La pidce, qui peut ala fois étre pourtant renforcée, lache @ nouveau A son arrivée en Angleterre, le pro- Utlide comme un canon et un obusier, Ie 30 jullot. Le projet apparat copen- totype est présenté par ta Canadtan sce Templo! do charges multiples, dant sutfisomment prometteur pour Miltary Headauartrs & Técolo art dot en effet conserver toutes ses per- que Amy Engineering Design Branch lee de Lark, devant de nombreux formances originales. Le 25:pounder reprenne & son compte le dessin de officers canediens et_ britannique. fect dé febriqué, depuis 1999, par Talfot, avec le concours des fumes Llegin, intact aprds son voyage, ost Sore Industries & Outbec, quien ro- John ingle & Company et Armsttong examiné sous toutes les couture dura 2-781 exemplates, sot 21% du Wood & Company. La ple est pxbte ou sous toutes les soudures, dev {otal mondal. Le dessin de automo: Io 28 aodt ot lee essais suivants sont on die | Il empote 102 coups, ce tour, ars dénommé « Ram SPM » ou conclints. Montiel Locomotive qui ne nécesste pas de remorave ou «'SPM 25-pounder », est cons & la Works instale alors les rangements de véhicule ravitallaur annexe, Male {ime Montes! Locomotive Works quiet es derriers détails. Le 6 novembre i est poutant demandé de deposer de davantage do muriions protes & Femploi da plupart sont entreposées sous le plancha. Les tests révlent un engin maniable ot doté de tonnes per fomances, orice & un poids inéiew de 5 tonnes par rapport au Ram. Las més les qu atlrieactée peu ent five assurés, la mime cadence de ti et avec une meileue stbit, ce qu rdduit a nbcessté de coger Is bss] GB vate ors conve coup. Lasupésonté ) Se fur le 25-pounder en version wractde maa ee Sx caramars seein oka be PA de mise en ceuvre : I'automoteur est opérationne on 20 sacondos au leu de 45, et peut efectur son prmier tren 2,27 minutes au lieu de 3,07 minutes, © art Cnc Ths & Tass Maga 2009 Pea Lees aU hl Le 25:pounder Ram Carrier peut chenger de position plus rapidement et n’est pas affecté par la nature du terrain. En cas d'urgence, la réactivité de la machine est remarquable. A titre exemple, lors d'un essai, automoteur est en mouvement et regoit ordre de tier ssur une cible donnée : alignement, la cor- tection, le chargement et le tr sont effectués fen 1,41 minute... et encore la pidce naval tlle pes d'obus déja chargé dans la culasse ! engin peut méme tier en mouvement bien ‘que cela ne soit pas recommandé. Quelques modifications sont néanmoins requises. INfaut notamment ajouter une protection entre la culasse et le pointeur et résoudre un pro: blome d'ouverture prématurée de la culasse fen élévation maximum, ce qui sera corrigé pour Ia mise en production de V'engin. De leur Coté, les Canadiens travailent sur linstalla tion d'un compas PB & droite du pilote pour facilter aignement. Lartilerie est toutefois ‘sceptique sur ce matériel, pourtant speciale ent congu pour las blindés, et les premiers essais ne sont quire concluants. Le dispo- sitif sera remanié, sans grand résultat, puis remplacé par un compas WD32 monté sur tun support télescopique WD160, permettant de I élaver jusqu’a une hauteur de 45 cm au dessus de la superstructure pour échapper 2 attraction de cette énorme masse métal: lique. Grace & un jeu de miroirs, comme sur tun périscope, le cadran du compas est visible de Vintérieur par le pilote, qui assure ainsi Valignement de l'automoteur. et a OY Hose Las See cee a ae ei Poe aan ene , aaa im 4S) ) anger Py EU ss Au lios Lors de ta rencontre suivante, le 9 janvier 1943, 'Armée britannique convient que le 25;pounder Ram Carrier est le meileur ‘concurrent pour satisfaie ses requétes ini tiales. Le Canadian Miltary Headquarters ‘annonce qu'une commande est déja en ‘cours et quill est possible de réduire la pro: duction du Ram pour augmenter celle du nouvel automotour. Les Britanniques sont d'accord et annulent une commande de 300 Priest auprés des Américains. Des essais de débarquement menés le 15 janvier, ‘avec un Priest et un Bishop, démontrent la supériorite du 25-pounder Ram Carrier. ass Le « waterproof » en est plus facile car lengin est plus haut dans I'eau, dispose d'un meilleur débattement et de davantage de munitions. Le Priest sera copendant prétérs pour le Jour-J, probablement pour des facilites d’approvisionnement en ‘munitions. Pour partager les essais et les principes d'emploi avee I’Armée américaine, les Priest débarqués le 6 juin 1944 doivent tous pouvoir tirer depuis les barges. Dans la lignée des noms d'ecclésiastiques donnés aux automoteurs d’artilerie, tel Priest et Bishop, engin sera officielement nommé Sexton (sacristain), en mai 1943. Le 19th Field Regiment de la Royal Canadian Artilery commence les essais du premier exemplaire de production en avril 1943. De petits défauts sont constatés mais 1a plu: Dart seront cortigés au fil de la pro- duction initiale, Ainsi, certains acces soires menquent, d'autres sont mal fixés (radio, compas), les éléments de visée sont facilement endommages Les nouvelles boites d'obus et da charges de 25:pounder ne rentrent pas dans les casiers, congus pour les anciennes boites de munitions. Comme calles-ci sont encore dispo- ribles en quantité, il est décidé de les réserver pour le Sexton plutot que cde modifier les rangements. Le recul de la pidce est trop court, 38 cm au lieu des 51 cm prévus, ce qui risque d'endommager le cylindre. Pendant les essais de tt, les charnidres de plu siours rangements sautent, les phares sont abimés, la soudure du sidge du pointeur lache. Les couvercles des casiers & munitions s‘evérent peu hermétiques et s'ouvrent tout seul lest aussi conseilé de renforeer ta gfile du moteur, o'y aménager des angements, et d'ajouter des mains courantes pour facilter acces de Véquipage. L'engin tosté tire 170 bus et parcourt 295 kilométres. Une surconsommation anormale c'huile et de carburant est attribuée a I'inexpé- rience des pilotes. Dans \'ensemble, les essais sont. concluants, les défauts, tous mineurs, peuvent dre facilement rectifiés. La production en série est alors poursuivie au profit des Canadiens at des Britanniques. Perego) Le Sexton se présente comme un automoteurd’artillerieclassique, mon. tant un canon de 25-Pounder Mk. 1, légerement excentré vers la gaucho, dans une casemate faiblement blindée ne protégeant que contre les éclats ft le tir d’armes légéres (19 mm a Vavant et 12,7 mm sur les cotés et & Varridre). Seule une bache protege le compartiment de combat de la pluie Le canon « Ordnance Quick Firing 25-pounder "C’ Mk. I» est monté sur Un affat cruciforme pivotant, soudé fay chassis, assurant un débattement latéral de 25° & gauche et 15° & droite pour une éiévation de - 9° & + 40°. Le recul de la pidce est réduit de 91 cm a 51 om en renforcant le cylindre et les ressorts. Le systéme de pointage est simplifié par rapport 2 la pidce tractée. Le chassis utilise 93% de pidces communes avec le Ram Il, ce qui simplfie considérable- ‘ment sa fabrication. Rappelons que le Ram I est luiméme issu du Sherman M4A1 et quill en conserve le moteur I, Ia transmission et le train de roulement. Les bogies montés sur les promiers exemplaires sont 8 galet de retour central, comme sur le M3, puis la suspension suivra I'évolution de celle du Sherman, avec I'adop- tion du bogie heavy duty a galet de retour arriére. Le blindage de trans- mission en trois parties boulonnées sera également remplacé parla pidce moulée monobloc. Ce Sexton it aptise Brentwood » lors Sun te cone ds postions ‘omg. Le polntou ot Son poste un pouvoyeur ‘Sharge un obs dane a ‘une, ote che de idee {Gonttos eis son ‘rldgées par du cton 1) ‘nge a mancouwe. $1 ecossaire pour dos tis ‘e narsbiomont equpage {6 sxthommes pout cpérer en deux groupes to rie pour sorta. piboe en continu Import War Museum 4 Page de gauche Le mame eran Photographie 21 ovorbo 1944 Spportert, selon legend depoque, 90 14Mt (Essex Yoorany) Fold Roger cela ‘Armoured Bigase, le Premer régiment des Foya Atitory dour fou corre tere man. Lore iemanuel prevoit que la plago-retavr serve stocker ot réparer tes munitions Inport War Museum engin emporte 87 obus explosits et fumi- ‘anes (15 a 'arriére du compartiment et 72 sous le plancher), et 18 perforants rangés contre la cloison du moteur, pour un total jaure du cebté gauche permet d'accéder au comparti- ment de stockage des munitions et facile ‘insi leur manipulation, Sur léquipage de ‘six hommes, seul le pilote & I'avant droit, le pointeur gauche du canon et le chef de pidee a Varriére disposent de véritables siages. Les chenilles sont du type WE210 8 patin d'acier recouvert de caoutchouc, fabriquées au Canada, et reconnaissables 4 leur forme en double |. Cependant, tous los modales utilisés sur los M3 et M4 sont compatibles et seront employés. Les Canadiens créent également une chenille tout acier, assez somblable & colle du Cromwell ou du Panzer JV, qui est utilisée avec un barbotin spécifique @ 17 dents. Cette chenille n'est pratiquement observée que sures engins photographiés au Canada ou Ala toute fin du confit. La chenille type Sherman a sans doute été conservée pour sa compatibilié avec calles de la majorité des chars alliés. Comme le Sexton n’est pas équipé d'une circulaire de mitrailleuse, rarmement pour la défense rapprochée est assuré, & partir de 'exemploire n°147, par deux fusils-mitralleurs Bren montés sur pivot, de part et d’autre du blindage avant _25.pounder Ram Carer Sexton ts1Gun 8 Troop 5c Botery Bolgque, Arve, 5 jul 195 Une vingtaine de modifications ou d’amétio- rations sont apportées au Sexton au début de 88 production. Par exemple, une protection lst ajoutée a extrémité extérieure du cylindre de recul, le bouclior pivotant autour du 25- ‘pounder est améliors, le sidge du pointeur est ‘modifié: pour faciter acces aux munitions ‘sous le plancher, des paniers sont aménagés ‘sur la plage-moteur pour transporter I'équi ppement personnel et le dossier du siége du pilote est blindé pour le protéger en cas d'at aque aérionne. Un crochet cattelage et un chargour de batterie auxiliaire seront ensuite sjoutés @ arridro, et un haut-parteur sera fixé 2 Tintérieur du compartiment de combat. La plupart de ces modifications: interviennent KEE) remplacés par des modeles plus petits, de type amé. ‘icain, repositionnés sur les edtés du bindage avant de la casemate. Au total, Montreal Locomotive Works construira 2 150 Sexton jusqu'en juin 1945, et engin ne connaitra pas moins de 660 modifica: tions au cours de sa production ! Sao Le Sexton équipe essenticliement les divisions blindées des Armées britanniques, canadiennes et du Commonwealth & raison d’un régiment par division et quelques Field Regiment, Self Propelled rattachés aux Army Group, Royal Artillery (19th Canadian et 4th Royal Horse Ariilery, pat exemple). Chaque régiment com rend ois batteries de huit Sexton chacune, répartios en Troop de quatre engins. Les réqi ments sont 6quipés progressivement et certains Tne percevront leur dotation qu'en aodt 1944, Crest d'aillours a l'occasion de ce changement de monture que les régiments canadiens délais- ‘seront leurs Priest, qui pourront étre convertis en Kangaroo pour l'opération « Totalize ». Apres la Seconde Guerre mondiale, le Canada cons ses Sexton dans les unités de la Milice ("équi valent de la Garde Nationale aux Etats-Unis) jusque dans les années 1950. L’automateur ser ensuite livré & lindo, & Italie, & Afrique du Sud ot au Portugal. En 1954, ce dernier percoit 21 engins tardifs via 'OTAN. II les gardera en ‘service jusqu'en 1976. Ce sont ceux que I'on retrouve chez les collectionneurs aujourd'hui, tous équipés du blindage de transmission mono: bloc, de petits phares sur la casemate ot de cchenilles canadiennes avec barbotin a 17 dents. {4.Co 0s plan sure cit gauche 4 23pouncer dun Sexton | rovble ie cispost dev les commandes de pontage, st absence de plaque deprotection ‘nie ln culase oa poste du ponteur Ge deme rete no ‘sera resolu que su le Sexton @ partir du 85" et surtout du 125° exemplaire Construt, jusifiant la dénomination Sexton | pour les 124 premiers engins et Sexton Il pour les sui- vents. Cependant, beaucoup de Sexton, méme anciens, seront mis en conformité avec les modéles les plus récents, ce qui rend diffcle une ident cation certaine sans connaltra le numéro de série de la machine concemée. A partir de I'exemplaire 126 également, le moteur Continental R975.C4 femplace le R975-C1 précédemment monté, le 25:p0under instalé est du type Mk. il, et deux cof {res sont montés & Ierrére, abritant un générateur auxliaire Homelite et des batteries de rechange. Sur les engins de toute fin de production, les gros Phares fixés sur le bindage de transmission sont ¥¥ Lo comparimant de combat congue en 1934 pour | Mais, lorsque ladite caisse arrive & entrée de I'usine Austro-Daimler, son poids évellel'attention des gardiens qui procédent & son ouverture, Craignant {ue cette arme ne cache une tentative de putsch, Ialerte est aussitt donnée, Franz-Xaver Reimspie® est interrogé par le comité d'entreprise, mais les choses rentrent progressivement dans ordre lorsque toute la lumiére est faite sur cette affaire et implication de ta Bundesheer établia. Le 7 avil, cote dmniére réduit sa commande a 12 ‘automitraleuses au lou dos 30 initia lement prévues. année 1934 voit également Ia fusion d’Austro-Daimlor avec |e société Steyr, un regroune: ‘ment qui ne met pas fin au projet, tant fet si bien que celui-ci se poursuit dans les locaux de la nouvelle firme baptisée Steyr-Daimler Puch AG. Ce ea aug Dans le courant de l'année 1935, le constructeur autrichien rend sa copie, et force est de constater que le résuitat est plus que convenable, Cautomitalleuse Steyr ADGZ présente en effet une ligne résolument modeme our I'époque. Basée sur un chéssis dérivé de celui du camion Austro- Daimler ADAZ 6 x 6 de 3 tonnes, un tractour d'artilerie produit & la méme époque et dsposant du méme moteur, ADGZ s’en distingue toutefois par un essiou supplémentaire, c@ qui en fait tune automitraileuse 8 x 8, La struc: ture de la machine est caractéristique, ‘Au premier coup d'eal, on est immé- diatement frappé par sa silhouette tres, hhaute et sa symétvie quasi parfaite Cette demiére sfexplique par une innovation remarquable pour le milieu des années. 1930. L’automitraleuse ‘autrichienne dispose, ii est vrai, d'un inverseur de conduite li permettant de roule indiféremment dans un sens ou dans l'autre, sans avoir & faire demi tour, comme plus tard la Panhard 178 francaise ou Autoblinda AB-40/41 italienne. Or, qui dit inverseur dit deux postes de conduite, ce qui fait qu’ est difficile de discemer avant de la Steyr de son arrire. Néanmoins, la partie avant du véhicule est reconnais: sable son glacis plus incling, c'est Gailleurs de ce sens que la tourelle est le plus souvent orientée lors des déplacements. Pour sa part, 'aniire de I'autoblindée se distingue grace & son compartiment moteur formant une grosse protubérance. Celui-ci abrite le moteur Austro:Daimler M612, un six ylindres de 12 litres fournissant 150 ev 8 1 800 toursiminute, capable de propuiser 'automitvalouse & la vitesse de 70 km/h sur route, une perfor mance remarquable, surtout au vu de son poids qui s'éléve & 12 tonnes fen ordre de combat. La capacité du réservoir d'essence est de 200 litres, ce qui assure 8 'ADGZ une autonomie de 450 kilometres sur route, La circu: lation de tai et de essence dans le moteur est réguiée par deux carbura tours Pallas SAG 6. Quant aux compo. sonts électriques du véhicule, ls sont ~alimentés par une batterie de 12 volts, Disposition pour le moins curieuse, le radiateur d'eau se situe & avant do engin. Le capot moteur, a Vatiére, et celui du radiateur, & avant, sont munis de volets dont ouverture permet Ia: ration du propulseur. Ces volets pivo- tants sont tr6s souvent ouverts, moins semble-til pour assurer la ventilation. dos éléments mécaniques du véhicule {ue pour les placer a la verticale, do facon améliorer leur protection, Cette démarche est justifige par la feible cuirasse de la Steyr ADGZ, un blindage soudé homogbne de 11 mm. incliné sous un angle alant de 6 & 75 dogrés. II s'agit Ia d'une protection bien faible pour un engin de combat, mais suffisante pour un véhicule de maintien de ordre. La Steyr ADGZ ‘se meut donc grace & huit roues, en fait douze car les quatre roves des deux axes centraux sont jumelées, Les deux autres paires de roues sont situées chaque extrémité de l'auto: ‘mitvaleuse. Précisons que les quatre roues intérieures centrales sont placées dans Valignement des roves avant et aire, impliquant que les quatre roves extérieures soient désaxées et débor dent, ce qui aceroft la portance de la machine. Pratique courante & la fin des années 1930, les trains de roves, entroux peuvent recevoir des petites cheniles afin d'amdliorar les capacités ‘du véhicule sur sol enneigé, procédé qui rappelle celui de la BA-10 sovié tique. Dans ce cas, les roues avant ft ariére sont équipées de chaines, IV est vrai que les performances tout: terrain de ADGZ sont médiocres car engin a été congu avant tout pour les ‘opérations de police en milieu urbain En effet, e rapport puissance/poids de 12,5 evit de la machine atteste de so pigtre mobilté en tout-terrin, bien en deca des standards de 'époque (c'est inférieur, par exemple, aux 13,1 cvit de la Sd.klz, 231 Grad allemande ‘qui dispose pourtant d'une mobilité ‘exéerable |). Toutefois, sa suspen. sion & grand débattoment, constitube de ressorts & lames, lui procure une mobilté satisfaisante sur route. Uabitacle de la Steyr, ts spacieux, accueille sept membees. d'équipage tun chef de bord, un pointeur et un cchargeur en tourolle, ainsi que deux ritraleurs ot deux chautfeurs répartis, fentre les deux postes de conduite ‘Aux extiémités du compartiment de combat se trouvent les deux postes de pilotage biplaces, rigoureusement identiques, oi opérent un pilote et un rmitraleur. Chaque chauffeur, assis 3 droite, dispose d'une boite de vitesse manuelle & trois rapports couplée & 13 transmission hydraulique Austro-Veith, d'un froin & pédale hydraulique agissant sur les huit roues et d'un frein 8 main reutralisant latbre de transmission. I y a done trois vitesses avant et trois, arrigre, doublées a six & chaque dire: tion par Vintermédiaie d'une bolte do transfert & deux rapports. Sur le glacis ‘avant, les conducteurs disposent dun anneau avec une fente de vision en verre résistant aux balles. Chaque poste de conduite a deux portes laté rales, sépardes en deux battants, par lesquelles 'équipage accéde ou évacu le vahicule, Le battant du haut peut étre rabattu en arrie, le long de la caisse du véhicule, ce qui permet de Youver fen marche. Les équipages semblent apprécier cette disposition pour I'aéra- tion et la luminosité qu'elle apporte & Fintérieur de Fengin, mais au détriment bien évidemment de la. protection, Quant au battant du bas, il se rabat vers Iavant. Les hommes d'équipage ‘embarquent avec leur masque 8 gaz, pour la protection contre les armes chimiques, et leur arme individuelle. La tourelle de la Steyr, volumineuse ar triplace, abrite un canon semi-auto mmatique suisse Solothurn $-18/300 de 2cm de 48 calibres et une mitraillouse coaxiala MG-07/12 Schwarzlase do 7,92 mm refroidie par eau. Une trappe de vis6e s6pare ces deux armes. Varmement principal est installé sous rotule, ce qui procure au canon de 2em ‘un débattement de - 12° 8 + 18° fn site et 10° en azimut. La rotation de la tourelle, possible & 360°, s‘et- fectue manuellement. L’armement e la caisse est composé de deux ‘itraileuses Steyr-Solothum MG-30 de 8 mm, l'une disposée ravant et autre & larriére de Vautoblindée, pecsunerrerte rears Steyr ADGZ Ces deux armes ont un débattement de - 15° & + 45° ensite-et 15° en azimut. Le canon Solothurn $-18/300 de 2cm est approvisionné & raison de 100 coups et les trois mitraleuses disposent de 2.500 cartouches. L’accds & la tourelle se fait par lune grande trappe sur le dessus qui s‘ouvre vers avant ou par les portes latérales de la caisse, comme nous I'avons déja évoqué. A noter que Is tourelle de la Steyr ADGZ a inspiré call de a Steyr: Daimler ADKZ Kleinerpanzerwagen, une eutom tralleuse a six roues développée de 1935 8 1937 et rejetée par Osterreichischen Bundesheer apres des essais infructueux. La ivraison aux forces de sécurité autrichiennes des vingt-sept Steyr ADGZ construites (chassis numérotés GZ 1 & GZ 27) débuto & partir de 1936 ot s'échelonne jusqu’en 1937. Elles y prennent officiellament la désigna tion de Steyr M36 mittlore Panzerwagen. Quatorze véhicules sont répartis entre la Bundesgendermerie t la section d’alerte de la police de Vienne qui percoivent respectivement hut et six ADGZ. Douze autres exemplaires sont attibués & la Bundesheer U ils intagrant te Panzerwagen-Batailon de a Schnelle Division stationné Brucknoudort Formant une compagnie & part entiére - aux cbtés —____—_! TEES OT tsar blr tara sign Kv 35 L'48 po ‘Avemans, re in obo 20 ry ‘350 mavesseconde cpabie de perer 16 mm de ncage 8 00 aos. ue peeraon agra ‘smn 300 aos Lo meme ‘caren ame auiovalouse ongioise 3 Csaba en oxsto une verse fuel aicharlour eb par renters fae, Nong ‘tins dant ia Soconso CGuere mens. Les bis sents ‘hndagus fous Surlegacs avant ‘u-doseus des vos Gu radatow, ‘Bovngon Tane Museum "¥ Mal son appetation oficalle Austr Damir Gaundegangger Zogwagen, cesar venue toutteran Ast Oaren ‘Sterno dispose pas de Doones porbrances hors route, Cet feuarccs de fancsseme re dot pas fe usin car feng Sx (st vant tou conpu pout ever ‘or zone urbane ou perrbane. ‘roves Caetre (Cot Wins de quatre compagnies de Fiat-Ansaldo CV-33 ~ les ADGZ sont catégorisdes comme StraKenpanzor {« chars de route »), ce qui témoigne au passage de leurs pidtres capacités tout-terrain, mais également de leur tale imposarte au regard des tankettes, dorigine itaienne dotant la division. La demniére dos vingt-sept automitralouses est probablement le prototype de |ADGZ, mais plusieurs sources soutionnent que seulement vingt-six exomplaires sont sortis des chains de la Steyr. Bientot, I'suto- rmitralleuse Steyr ADGZ suscite T'intérét de la Gréce qui passe commande, mais celle-ci ne peut tre honorde car le 12 mars 1938, I'Autriche est ‘annexée par son voisin allemand. Comme cette lannexien toutne & la Blumenkreg, a « guerre des fleurs » — surnam donné @ Anschluss par les ‘Allamands du fait des bouquets de fleurs lancés par les Autrichions sur leurs Panzer - les Stoyr ADGZ ‘ne s‘opposent pas a Ventrée de la Wehrmacht dans le pays, Une fois son Autriche natale rentrée dans le giron ‘UM Reich, Hitler annule les exportations de maté riels miltaires conciues par le gouvernement Schuschnigg, eta plupert des véhicules motorisés. de la défunte Osterseichischen Bundesheer sont imégiés dans la Wehrmacht. C'est ainsi que les Vingt'six ou vingtsept automitralleuses Steyr ADGZ autrichiennes sont attibuées & la police de maintion de ordre allemande, |'Ordnungspolize! (ou « Orpo ») placée sous 'autorté de la SS, quien ccéde plusiours a la Schutzpotizei de Vienne (police de sécurité publique ov « Schupo »). Leurs nouveaux propritaires allemands jugent le véhicule fiable, si bien que peu de modifications tui sont apportées. Rebaptisés Steyr ADGZ Polizeikamptwagen, les engins autrichiens sont améliorés par le montage de deux mitrailleuses MG-34 2 Ia place des Steyr-Solothurn MG-30 de caisee, Leur canon Solothurn $-18 prond désor- ‘mais la dénomination de KwK 35 L/46 de 2em. Ul semble par ailleurs que les Allemands aient réduit Véquipage de 7 2 6 membres, le chef de bord fendossant probablement le réle de pointeur. annexion de I'Autriche, des Suddtes et de la ville lituanienne de Memel réalisé, Allemagne focalise désormais son attention sur le corridor de Dantzig ui sépare la Prusse Oriontale de I‘Heimar, la patie. De fait, invasion dela Pologne est fixée par Hitler 1 septembre 1939. Pour le « Fall Woiss », VOrdnungspolize’aligne quinze Steyr ADGZ. Trois entre elles ont été discrétement livrées & la ‘SS-Heimwehr « Danzig », une miice aux ordres du 'SS-Obersturmbanntuhrer Hans Friedemann Gotze, wvée pat la sénat de Ia ville libre de Dantzig et Ccontrélée par la SS. Baptisées « Sudetoniand », « Saarland » et « Ostmark » (’Autriche pour les nazi), elles arborent une livrée gris Panzer et sont frappées de la double rune SS et de la sinistre téte {de mort, Ces tro's automitrailleuses sont parmi les ‘premiers véhicules blindés & conneftre les combats {de la Seconde Guerre mondiale, puisqy’elles sont ‘aux premigres loges lors de la campagne de Pologne. En effet, le matin du 1" septembre 1939, « Sudetenland » et « Ostmark » fournissent un appui feu aux 160 policiers, SS et SA, qui assié ‘gent la poste centrale de Dantzig défendue par 56 ‘eombattants polonais solidement retranchés. Steyr ADGZ eer penetra peer eae’ Steyr ADGZ Leur canon de Zcm manquant de puis- sance, les Allemands doivent faire appel & un obusier, (@.FH.18 do 10,5cm, pour obtenir la reddition des Gétenseurs. Les autoblindées autr- cchionnes ne participent pas 8 la ‘campagne de Ouest, o¥ elles vauraient été d'aucune utlité. La plupart sont alors en occupation en Pologne ou servant toujours au sein de la Schutzpofizei de Vierme, vile 04 est bient6t fondée une école de conduite, la Polizei-Panzor Ersatz-Abteilung «Wien ». Par ailleurs, une photogra- Phie prise en mai 1940 atteste la présence d'une Steyr ADGZ a la Technischen-Polizei Schule de Berlin, l'on procéde, semble-il, aumontage une radio & son bord. L'engin se ‘istingue par son antenne cadre (Bigelantenne), similsie & celle des Sd.Kfz, 232 0u Sd.Kfz. 251/3, dont les pieds sont soudés sur la tourelle et sur le glacis arrére. Le poste radio pourrait {tre un FuG 1.Nousignorons a combien exemplaires fut étendue cette conver: sion, mais au moins une de ces Steyr ADGZ Funkwagen servira au sein du Polizei-Panzerkrattwagen-Abteilung ‘du Polizel-Gebirgsjager-Regiment 18 ‘envoyé en Siovénie, ol les pantisans de Tito livent une guérila implacabl ‘contre les forces d'eccupation de VAxe, suite. 8 ‘invasion dela Yougoslavie. V’opération « Barbarossa », déclenchée le 22 juin 1941, voit engagement des effroye bles SS-insarzgruppen et de Polizei Regimenter consés « nettoyer » les arrtras de la Wetrmacht de toute forme de résistance en Union Sovidtique. Lon retrouve donc les Steyr ADGZ Polzeikampfwagen dans les rangs des PolizeiRegimenter «Nord », «Mitte» et « Sid» (qui fopdrent sur les arriéres. des. Heeresgruppen du méme nom), & raison d'un peloton de six véhicules au sein de chaque régiment, combattant faux cbtés des matériels franeais, néer landais ou soviétiques de prise alignés par Ordaungspotize. Les aytomi- tralleuses auttichiannas participent ‘alors & la lutte ant:partisan quand celle- cine se double pas de brutales opéra- tions d’extermination dans le cadre do la « solution finale » contre les Juits Devant la recrudescence des atteques des « bandits » - terme officiellement femployé par les autortés nazies pour designer les partisans - la SS éprouve le besoin de percevoir davantage de rmatérils adaptés 8 la lutte contre les | bandes armées qui harcélent les lignes aitres de Armée allemande, ce autant que la Wehrmacht, qui voit dens ia Waffen-SS émergence d'une branche vale, iui a drastiquement réduit ses lvraisons d'armes lourdes en prétextant la néoessté déquiper les divisions nouvellament levées. Cot embargo de fait contraint « Ordre Noir» et'« Orpo » & se rabattre sur les stocks d'armes capturées en Pologne oven France, voie & relancer a produc tion de matérels tchéques comme les pistolets-mitralleurs 2K-383, mitraileuses 28-30 ou 28-37. 1 en va de méme de certains armements autr chiens. C'est ainsi que fin 1941, le FeichstihrerSS Heinrich Kimnler demande & la firme Steyr la constuc tion de vingt-cina nouvelles ADGZ qui sont assemblées au début de 1942 et livées & la SS on cours o'année Steyr ADGz 12 Polo: PanzarKompanie 'SS-PoiaerRegimont« Grose » France, Morello, 1889 stoy anaz 7. 85-Fremaigen Gebigs Ovision « Prine Eugen » Yougoslavie,Goate, 243 sey a0cz SSHmohs« Donzi > Dantzig: septembre 1030 Steyr ADGZ { | | } Ces automitralleuses de deuxidme série ne compor tent que des modifications minaures par rapport aux ‘modéles d'origine : la mitraleuse MG-34 remplace antique MG-07/12 coaxiale de tourele, la protec: tion des phares de route est amélioréo, leurs simples ‘files étant remplacées par des plaques on acier dotées d'une fente de black-out type « axl de chat », des phares de convoi Natek sont montés 8 avant {et 2 laridre de l'engin pour faciliter la conduite de uit, da méme que des clignotants, et enfin des fixe tons sont apposées pour le lot de bord (outils et cic). Le front de l'Est reste cependant le principal théatre d'opérations de la Steyr ADGZ. Des sources prétendent que certains exemplaires engagés sur Osttrant auraient vu leur tourelie remplacée par celle du char sovistique T-26 modéle 1933, armée d'un canon de 45 mm et d/une mitralouse coaxiale DT de 7,62 mm, ce qui pareit douteux dans la mesure ol cette transformation n‘est confirméo par ‘aucun document, ni aucune photographie. Le durcis: i sement de la résistance de 'Ammée rouge et sa | furieuse contre-offensive sur le front de Stalingrad ‘au début de I'hiver 1942, vont faire évoluer les | missions de l'automitralouse autrichionne, puis: qu'elle va étre appelée en premidre ligne pour combler les braches. Au cours de l'année 1943, la plupart des Steyr ADGZ sont équipées d'un poste radio, probablement un FuG 2, et de son entenne pparapluie (Sterantenne) dont le montage se fait au t détiment de la MG-34 de caisse avant. En raison des importantes pertes subies sur I'Ostfront, il semble, que la majeure partie des engins de ce type operant désormais dans les Balkans, ot) UQberkommando der Wehrmacht craint un débar- ‘4 Des ADGZ de 13. Pate. Panzer Korpare patoule (anste secteur de Marsa La ‘permet des fare une ide des Imenazabons eposante So cote ‘utoneaileuse ure La clone Irongais mart un bunks (Tebrouk) deste repousser un event ‘ebaquamont ie en Provnco ‘Bundesacn Bdare 486n des asus on afi que ta Steyr ADGZ Funwagen naa fat son apparton qvon 1982 mas cat photorapte ric mat1840 prove i corrare elo model SS- Coorunotinve Kirt Dlvege, chet tb rrungspair (volsiene ofl ‘pata de a gauche, en manieau long) eninspocton la Tecrischon- olze Sone de Beri 0 on tse ‘emoriage séquperans ago rps vals, onl une ADGZ Potzosanphogen ogre ‘abicenne mune Sune atene oar vaio a Tamorplan. 8. gaurne Bunesreh Birch -¥ Cos éuiages auctions so outs quo omnes ld er re aun care Cote demi fa tous « de oustos» avec cate eon a Cente ten e es poforances to mates pus adap, os Aerands sort otis de rcuper tous vtioues dopants. Bovigion Tank Museum ‘quement allé soutenu par les partisans yougoslaves fet grecs. Formée en octobre 1942, Ia 6. Pole! Panzer Kompanie attive en Croatie en juin avec son Peloton de Hotchkiss H-39 et ses deux autres de Steyr ADGZ Polizeikamptvagen, tres certainement {des engins de la deuxiéme série, Craintes identiques fen France oi la 13. Polize!-Panzer-Kompanie du SS- Polizei-Regiment « Griese » prend position sur la céte provencsle avec ses six Steyr de deuxiéme série répartias en deux pelotons qui cdtoient des Panzer IV Aust. F1, Panzer iI VK 16.01 et autres Sa.Kt, 251/16 Flammwagen, du lourd pour VOrdnungspolizei | Sur lo front de V'Est, seule emeure la §, Polize! Panzer Kompanie du SS Poze: Rogiment 10, formée en soptemine 1942, et forte de six Steyr ventilies en deux pelotons, qui combat les partisans en Ukraine. Néanmoins, un véhicule do ce type aurait été capturé parla 1° brigade de part sans uktainiens, en février 1944, au cours de combats avec la 5. SS-Panzer-Division « Wiking », autoblindée appartenant vraiserblablement & une Unité de I'« Orpo », temporairement rattachée & la division SS dans la poche de Korsun. De son c6té, ‘aprés avoir été engagée contre les partisans dans le secteur de Brody, la désormais 5. (verstérkte/Polzet: Panzer Kompanie est tvanstérée, en jullet 1944, dans le Nord de 'itale, dans 'OZAK (Operationszone Adriaisches Kistenland) ob $08 T-34 Beute et ses ‘ADGZ combattent les maquisardsitaliens et siovenes jusqu’a la fin de la guerre. Cependant, c'est en ‘Yougostavie que la lutte anti-partisan reste la plus achamnée, d'autant que la reddition de I'halie a permis aux hommes de Tito de se saisir d'impor tantes quantités de matériels du Regio Esorcto Finalement, les demiers fats d'armes connus de la ‘Steyr ADGZ se produisent sur le front yougoslave, fen mai 1945. Deux automitralleuses de la 6. Poize. Panzer Kompanie parvionnent & percer le dispositit de TAVNOJ (Armée de libération yougoslave de Tito} ot reoignent les lignes britanniques en Autriche avec une partie dela 17 Luftwaffe Feld Division, & laquelle a compagnie est rattachée. aaah \Véhicule de combat impressionnant par ses mensu- tations, l'automitrailleuse ADGZ est & la base un ‘engin destiné & effectuer des missions de maintion de ordre. Son faible potential en tout-terrain ta ‘cantonne définitivement dans ce réle au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son image de marque ste associée aux unités SS et & la Polize/ qui feront régner la terreur sur los arriéres de la Wehrmacht: Le /Straenpanzer demeure, malgy ‘fbute do mioux »... e Steyr ADGZ GS AUTOMITRAILLEUSE CONSTRUCTEUR : Steyr Daimler Puch AG Z NOMBRE 0’EXEMPLAIRES PRODUITS 1" série: 27 exemplaires (Autriche) ; numéros de série 22770822795 4 2 série: 25 exemplaires (I Reich); numéros de série 20 429 & 20.444 - Binge: 1m ARMEMENT omer: cae stoma sath 18900 d 20 rm Ven 3515 2p at) epeisinara 100 cher rs Aemenan snd: | malleus MG-O7I2 e782 en ‘2ivaleue Stee Slthrn M3068 ma hi) 3 milous M24 do 7,82 me 2's osoinnerent 2500 poecties AI es eax: Autre Dsimler MG12~esanee Eien ada Nord cyintes yids Fut 1 F822 sie) Pizace 15009 Forse: Hqide Autoren rons Covers sro: 200 tres aston ra Conarnation au 100 kr 90 res e ‘4 LAVRE est armé un motr de 290 mm capable envoyer un projecle expos de 20 oer chr er a rae eid ea eieregieneenpnenteenne sinner tant eit Laer tian L’échec de la Luftwaffe face a la R chez les Allemands le spectre d'une gue pose la question d'un éventuel débarque lisée dans la c ouvrages & es de barbelés, f s, quement de vive force mise pjet dun so lier avec I'érec Les débarquements restent une nconnue pour las états-majors aliés. Fin mars 1942, le rid sur Saint Nazaire prouve qu’approcher un port surveil par 'ennemi est une chose réalsable Cette operation a toutefois été tentée avec {des commandos britanniques entrainés et peu nombreux. Diffcle de dire si un plan réunis sant des effectfs plus importants aurait les mémes chances de succés. La décision est alors prise de mettre au point un débarque- ment plus ambitieux sur les cotes frangaises: Crganisé & plus grande échelle, ce nouveau ‘aida des objectifs politiques: prouver 8 Staline que les forces aliées & Ouest ne restent pas inactives pendant que I'Armée rouge subit de lourdes pertes et offi aux Canadiens qui réclament de passer aux actes la possibiité de se mesurer & lennemi ; mais aussi militares : destruction des fortifications allemandes, des infrastructures portuares, des dépots de carburant, des stations radio radar, et autres aérodromes d'un secteur ddonné. La vile de Dieppe est choisie car sa a l'Ouest et re sur deux fronts. Une fois la Wehvm ment sur la facade atlantique s abritant des canons de tous calibr nurs... fleurissent Jes pl devienne une réalité. Le « Mur de I'Atlar 1 place d'une ligne de feu continue. L de monstrueuses fortifications bétonné place des camouflages spécifiques a ce faire croire la propagande national-soci points fortifiés sont parfois con: Des plans et des matériels sont alc position permet & la Royal Airforce d assurer lune couverture aérienne. Dans la soirée du 18 aodt 1942, 250 embarcations de tout type prennent Ia mer. Appuyée par un milir avions, a flotile embarque 6 000 hommes, dont 4 965 Canadiens, et 60 Infantry Tanks Churchill. Le plan prévoit un assaut frontal contre les défenses allemandes de Dieppe ft deux débarquements sur les flones pour neutraiser des batteries ctiéres. A 5h20, le lendemain, aprés un bombardement dar tlre effectué par des navires de quer, deux vagues de fantassins déberquent sur les plages sous le feu des armes automatiques et des canons allemands. Les Churchill ne peu: vent poser leurs chenilles sur le sol frangais ‘que 15 minutes plus tard, alors que les partes ‘sont déja lourdes parmi les soldats caneclens. Malgré les qualités de leurs chéssis, une partie des chars lourds s'enfisent ou cassent leurs chenilles du fait des galets. Les blindés lancesflammes, mis au point pour l'occasion, sont dela parte, Ceux qui parviennent a s'ex- tier des galets ne peuvent pas aller bien loin car ds sont bloqués par des murs de béton. Les fantassins doivent alors se débrouller Pa urent Tirone fement en URSS, se niids de mitrailk champs de mines, 42, des dir nt don t pouvoir repousser un débar Des moyens de détections a outefois, la réalité VAtlantique » est loin s pour vainere I'Atlantikwall souls face aux fortifications allemands. Sans moyens lourds pour les réduie ou silence, les Canadiens progressent. avec. eine, 11 auras, ordre est donné de réembarquer LVopération « Jubilee » se solde par des pertes sévéres : 1 380 tués, dont 913 Canadiens, 1 600 biessés et plus de 2 000 prisoners. ‘Avoun dos objects liars n’a été atoint. Les couses de 'échoo du raid sur Dienpe sont, essentilement, la s0us-estimation des forces axverses, e manque d'ppui naval et aéren favant le débarquement, les. problémes. de transmission et absence de matéro's bindés adaptés aun débarquemet. Les ploges fan Gaises ont eu raison de la mobilté dos chars Ginfantere et les engins qui ont pu passer 0 sont hourtés aux obstacles défense allo ‘mands, sans pouvoir les francht. Cocteuse en vie humaine, « Jubilee » permet aux miltires byitannigues de mieux comer las dificutés d'un débarquement dfenvergure. Sans engins Blindés capables de les appuyer, les fantas: sins n’ont que peu de chances de prendre une ligne de fotticaons fortement défendue, ta solution passe donc par la mise au point de matérols spéciaux hautement spécalsés RSL Los enseignements du raid de Dieppe sont clairs sans engins spécialisés, les opérations amphibies face & des défenses organisées sont vouses réchec. Mais cos matériels sont si spécifiques quills en deviennent trop sophistiqués pour un quipage classique. Le besoin d'un entrainement adapté implique la création dune unité chargée de ‘déployer ces blindés spéciaux, la 79th Armoured Division. Cette division blindée britannique est indissociable d'un homme, le Major General Sir Porcy C.S. Hobart (1885-1957). La formation est créée en octobre 1942. Elle nest alors qu'une Unité comme les autres. En avril 1943, cotte toute jeune unité abandonne son rdle de division ‘cuirassée pour mottre au point, tester, développer les fameux « Funnies ». Un terme qui peut étre traduit par « petits dréles » ou « bizarreries ». Des cette date, un programme d'expérimentation est lancé. Tous les cas de figure rencontrés doivent pouvoir étretraités par un blindé. Dans un premier ‘temps, las ingénieurs et miltaires anglais remet tent au godt du jour le COL pour Canal Defence Light. I! s'agit 6’un char Lee/Grant équipé d'un projecteur lumineux surpuissant destiné & éclairer les troupes amies lors de combats nocturnes et 8 aveugler les troupes ennemies. Bien que prévu pour le débarquement de juin 1944, cet engin, pou efficace au demeurant, ne sera que rarement Utlisé faute de situations tactiques adaptées. Si les idées ne menguent pas au sein de I'Armée britannique, leur foisonnement tend & devenir Ccontre-productif. Nombre de projets voient le jour, utilsant des chassis de véhicules périmés ‘ou non. Pour mettre un peu d’ordre, les ingé rieurs décident de reprendre & leur compte la plate-forme du char d'infanterie Churchill. Doté d'une vaste caisse et de solides performances de franchissement, ce blindé convient & merveille A Un AVRE (Armoured Vaile yal Engroers) up de son ptosis Un i fagatarg dae un sso 01 ‘pled dun mut e Cuchi rerowe usage do sen Petar Usnirs ¥ Dieppe, soit 1942 Ce Church meee sybase 2 tut seul Techee des binds angas sles ages do Dieppe, Los « Furies» Sentis au pit pour que oe ches Armoured Vehicle Royal Engineers. L’engin est alors décliné en de nombreuses variantes comme le « Pétard », armé d'un mortier de 290 mm, ‘ou le porte-fascines. La 79th Armoured Division poursuit aussi le développement des Sherman DD our Duplex Drive, avant quills ne soient ventilés dans d'autres unités. Pour préserver le secret, la ménagerie de « Hobo », le surnom de Hobart, S'entraine dans des zones peu peuplées. Des for- tifications, construites sur le modele de celles, du «Mur de I’Atlantique », sont érigées pour peaufiner les manceuvres. Pe) Si faite débarquer des. fantassins fest une manceuvre maitrisée par les armées américaines et anglaices, la ‘méme opération menée avec das chars d'assaut est loin d'etre aussi aisée. Les Allés disposent bien des énormes LCT, pour Landing Croft Tank, capables de transporter neuf blindés mais ces bati ments sont lourds, lents et leur tale en fait des cibles facies pour Iartillerie adverse. De plus, les chars sont extré ‘mement vuinérables au moment od ils quittent le navire. Les biindés sont pourtant indispensables pour appuyer de leur feu les soldats qui montent & Vassaut des fortifications adverses. En plus de détourner I'attention des ‘ireurs ennemis, ils peuvent réduire au silence les nids de mitalleuses et ‘autres points retranchés. La puissance de feu des chars de combat est insutt ante pour détruiro un blockhaus mais, lls peuvent les aveugler en les satu- rant d’obus explosits. ls seront done nécessaires dds les premidres minutes du débarquement En 1940, Nicolas Straussler soumet ‘au War Office son projet de char amphibie. II propose, ni plus ni moins, que de faire flotter un blindé de plu: siours tonnes ! Pour ee faire, eolu-ci doit &tre équipé d'une jupe en tissu (escamotable) de fagon & former une poche d’air. Cette application militaire du principe 6’Archiméde permet a un char de flotter sur l'eau comme un bateau. Les premiers esseis avec un blindé léger Tetrach sont couronnés. do succds. Les mémes résultats sont obtenus avec un Valentine, pourtant plus lourd. Percy Hobart considére toutefois que sa puissance de feu est obsolete. De plus, il souhaite standardiser au maximum les chassis des blindés qui vont participer au débarquement prévu pour 1944. Le Sherman, qui commence en 1942 2 équiper massivement les divisions blindées britanniques, est presenti, ee Perret te parents peer rr pry pirereteenereeg Pinney ernie prrenrrse rere ec era Perrier Peete racers Poceretteoy Pacer ane oer <4 Un Sherman 00 avec son systore do {ole dépioye mesure $3.96 matros de hast Un ‘auinageentrainé met AB minvlos pour mote len lace sys ‘amphi Un deposit thydrautque permet aux tankistes doe repr en uelgues instants, sane NOK 8 sor de case Fidos aux datotns ‘are parun aire do transmission. deux haces tials assurent au 00 tne wesse maximale de 44835 noms (9 kr). ‘rchvos Caraktre Coll Kacan 1 ‘Seman M1 Does Dre | (curds de unt) | ‘an Amoures Brgase France, Nomande, an 944 |], enon a st dabarase de sos joer de heen” rg Fa oe akan 20 ‘Son poids de 30 tonnes complique tou {efois adaptation du systéme Duplex: Drive. Le principe s’applique_néan- | moins avec succés au char américain. Le Duplex Drive se compose d'une jupe en tissu imperméable. Cette nre est fixée sur le pourtour du char via une armature métallique. Grace & ‘36 tuyaux en caoutchouc, deux bou: teilles dair comprimé permettent le ‘gontlage de la jupe. Un treilis en acior ‘assure la rigidité de ensemble. La heu- teur totale s'élave a 3,96 metres, mais, ‘un metre au-dessus du niveau de la mer. Une pompe électrique est prévue pour évacuer l'eau qui par Viendrait & passer. Le Sherman Duplex Drive est propulsé par deux hiélices ti- pales que I'équipage peut repier vers le haut lorsque le char touche la tere ferme. Roliées aux barbotins antiée par Un arbre de transmission, elles assurent ‘au DD une vitesse maximale en mer de 4 8 5 noeuds (9 km/h). Un équipage entrainé met 15 minutes pour déployer {le systéme amphibie. Un dispositit hhydraulique permet aux tankistes de le replior en quelques instants, sans ‘avoir & sortr de la caisse. Mis & eau & parti de LST ou de LCT, les Sherman, DD peuvent ainsi gagner les plages ppar leurs propres moyens et rapide- ment appuyer linfanterie avec leurs canons de 75 mm. Ce systéme est considéré comme une réussite et meme les Américains, qui estiment inutiles les « Funnies », sont séduits paar ces chars amphibies. VAINCRE LE « MUR DEL’ATLANTIQUE » 1944 ry (© ert Canc / Tks Tans Mapai 200) SerMAN Dupcex Drive (DD) -¥ Un AVRE Bobbin rs dune ‘Stance donvatnemont Le char gu Geni es equpe du armature cacre qu mane postion haut un énorme roleau ‘e ote Loreque TAVRE Bobbin ‘arrve au 2000 ule de tole (char ile deve en avangant lentement engin peut auss serve ntantora ale eytime est préns pour passer sur des babel. Boungion Tank Meum Pa aI Pour franchir las sols mous et les plages de sable, {es Britanniques avaiont ongagé, lors de l'opéra tion « Jubilee », un Carper Devi d'utilisation est simple. Un char d lui un tapis constitué d'une toile renforeée par des baguettes métaliques et capable de résister ‘au passage de plusieurs dizaines de véhicules. Grace a ce couloir étroit, les chars et autres véhi- (Churhit Carpt Layer Type C (Bobbin) 7h Armouroa Dison France, Noman un 248 cules militares, y compris & roues, doivent pou- voir traverser les zones a risques. Son premior éploiament opérationnel n’est pas une réussite ‘mais lidée est jugée suffisamment prometteuse our qu'une nouvelle version soit étudi présence de plaques d’argile bleue sur le des futures opérations est on et source d'inquiétudes. Baptisé AVRE « Bobbin », cet engin est équipé d’une armature cadre qui ‘maintient en position haute un énorme rouleau de tolle pouvant aller jusqu’a 30 métres de lon- guour. Lorsque le « Bobbin » arrive sur zone, le rouleau de toile est coincé sous les chenilles du char qui le dévide en avancant lentement. L’engin peut aussi servir 8 l'infanterie car le systéme est prévu pour passer sur des barbelés. Une fois la bobine vide, elle est éjectée et AVRE son rdle d’appui-feu grace a son tube de 290 mm. En cas de dangor immédiat, équipage peut décider dabandonner le ro ‘ope: ration. Une ‘sa propre route. Le tapis peut encore baliser une route dégagée par les Sherman « Crab » et indi- ‘quer ainsi le bon chemin & emprunter. Des pas- sages plus solides sont obtenus en utilisant un og carpet, des tapis de biches reliées les unes aux autres. Toutefois, dans tous les cas, I'utisa- tion des Churchill « Bobbins » n'est pas aisée. Le tissu de la bobine tend a se froisser sous le char et sa résistance n’excéde pas le passage de quel- ques lourds véhicules cherillés. Sila majorité des engins équipés sur systéme « Bobbin » sont des Churchill, le Sherman est aussi larguer des fascines ou des matériaux destinés 3 remblayer les fossés. ‘© fart Cnc / Tracks & Tans Masai 2009 WT a a Ws Cth) Pansy = Pour aider linfanterie qui doit débar: > Conger 2K jeu > Engin para «Fla» servblepourtant Indspensabl orque lot Als vadont sbmnee bref et sous le ‘nner. Générales Féqupage tourela tourte sur rare pour er quo ies projectors Iondonmagent le caren utes ystomes de vege Inpenal War Museum quer sur les plages normandes, les Aliés mettent au point nombre de vehicules dappui. Mais couxcci ont de fortes chaneas de devenir totalement inutiles s'is viennent rencontrer sur leur chemin un champ de mines. En jullet 1943, « Hobo » Hobart pro- pose que des chars équipés oun fiéau puissent intégrer la premiére vague d'assaut devant débarquer sur les plages normandes. En aout 1943, Vin {énieur Rackham présente son proto- ‘type de Sherman équipé d'un tléau, le «Crab », Ce promier jot est loin d'etre parfait mais sa (relative) simplicité mécanique séduit. Dans le fléau, un pignon, entrainé par un arbre connecté ‘entre la transmission et le moteur, transmet |'énergie, via un autre pignon fet des chaines, vers extérieur du coher, sur le cOté droit de la caisse qui est percée & cot effet. Un troisiome pignon, un long arbre de transmission fet un cardan servent entin a rejoindre Vextrémité du fidau, dont la rotation fest assurée par un engrenage spiral (Vidée de Rackham brill par sa simpli Cité. Le déminage ne s'effectuant qu’ 2 ou 3 kmih, en premire vitesse, le bioc propulseur dispose d'une marge de puissance capable d'actionner le fléau & un rythme de 180 tours par minute environ. Le fléau peut sinsi atte renforcé et équipé de devantege de chaines, qui sont agencées en spirales décalées. Cotte disposition ormet au dispositf de frappor lo sol plus réguliérement. En octobre 1943, tun douxiéme prototype du « Crab », ‘aux bras plus solides, démontre toute I'étendue de son potentie lors d’essais intensifs. Des améliorations sont toute- fois apportées comme la mise en place de blindages lagers pour protéger le rmécanisme des projections de pierres fu d’éclats de métal dues aux explo- sions de mines. Une side & la navi- ‘gation, sous la forme d'un compas, d'un gyroscope et d'un indicateur de istence, est sussi instalée. Sur le terrain, l'utilisation d'un Sherman Fla ‘est loin a'6tre simple. Aidé par un copi- lote, le conducteur doit manceuvrer le fidau. Géné par les chaines battant le sol, le pilote compte sur le chef de char pour lui indiquer la direction 2 prendre. Toutefois, ce dernier doit ‘aussi commander les servants de la pice de 75 mm. L'engin est loin d'etre parfait, le nombre de mines détonnées fest assez faible et ensemble rotor! fiéou_s’use top rapidement ; mais, en l'état, le Flal est le seul systéme {qui fonctionne... Une commande de 330 exemplaires est passée auprés de quatre firmes anglaises, pour étre complétée en mars 1944. Le but est de disposer de suffisamment d'engins pour Tentrainement et Méquipement des unités de déminage. Pour amé: Viorer les performances du char démi eur, les chaines adoptent un profil ifférent, Les mailons ovales tradition. rnels sont remplacés par des maillons composts d'éléments rigides reliés par des éerous. Un fléau est constitué de 30 & 40 chaines terminées par un poids ou des mails triples. Ainsiren- force, un char démineur peut « traiter » des mines jusqu’a 10 13 centimétres de profondeur. Une deuxiéme version, deésignée « Crab » Il, est mise au point fen mai 1948, Ce moddle est équins d'un systéme hydraulique équilibrant les bras du fidau atin de suivre le relief ddu terrain, A cOté de cet engin, les Britanniques vont déployer des chars munis de charrues pour ouvrir le pas: sage des autres véhicules ou encore le Conger feongra). De quoi s'agit-il ? Un Churchill tracte une remorque, une chenilette désarmée par exemple, Equipée d'une roquette de fort dia- metre, d'une housse et d'un réservoir de liquide explosit. Une fois face & la zone & nettoyer, la roquette expédie la hhousse dans le champ de mines puis la housse est remplie de liquide explosit. La mise & feu de ce demier doit faire détonner les engins cachés sous la surface du sol Curieux procédé | Sucks ab VAINCRE LE « MUR DEL’ATLANTIQUE » 1944 ‘ap © tert ance | Tc Tans Magaie 2007 BT Passe ag Bien que ces deux obstacles puissent sembler différents, les _méthodes développées. par les Britanniques pour les franchir se ressemblent beau ‘coup. Le Churchill posséde de soldes capacités de franchissement, un Mork. 1V peut ainsi passer une tranchée de 2,8 métres de longueur et un muret de 0,8 métre de hauteur, mais les défenses alle mendes du «Mur de [Atlantique » dépassent ‘quelque peu ces performances. De plus, les autres blindés, comme le Sherman, ne peuvent le suivre dans ses pérégrinations, Prenant exemple sur leurs ainds qui affrontorent les tranchéas allemandes lors de la Premiére Guerre mondiale, les Britanniques décident de concevoir un blindé capable de trans: porter des fascines. Ces immenses fagots sont des tinés & combler un fossé ou a étre posés au pied d'un mur pour en réduire 'aplomb. Pour renforcer la résistance des piquets en bois face au poids des chars, des tubes métaliques sont mélangés dans les rovleaux. Habituellement, las baguettes de bois ‘ont une longueur de 3,35 metres et sont rassom: blées on bottes, Plusiours de ces domidres forment ‘un roulesu, constitué autour de plusieurs cylindres métallques, de 1,80 2 metres de diamétre. lls sont ensuite tansportés & l'avant du char sur un berceau incling, en bois ou en métal. Des cébles Un ARK MK. (Armoured Ramo ‘Canter est un vahicue aide 20 trancissoment Is agi ite Sun ‘Charl tours requ! es rampos onde rete. Un syste ingeniux este gut permet de passe des mus ou des fess antehors avert 1.05 mate donque. A Tamere ‘deux rampes de 172 mare de long pometan an aur nce 1 Un ARK passe sur un do sos fosse. Seton a profondeur ds foss6, les Ostannques nhs pas 8 femployer deux ARK, un sur Faure {s'eapacte de ranehisement ost de 830 mete pure alr. 14:33 maven pourte Ma Imera War Museum maintiennent l'ensemble en place. Une fois face 8 obstacle, \'équipage fait rouler son fagot. La encore, si 'idée est simple, elle ost assez difficile {3 mettre en pratique, car le pilote du char n'a que peu de visibilité. Le chef de char doit alors le guider vers son object. La hauteur de l'assemblage de bottes est telle que, bien souvent, il doit quitter la touralle pour voir ce qui se passe devant. Installer le systame @ larrigre est malheureusement impos- sible, ear le bois affiche une facheuse tendance { sfenflammer au contact des échappements, Les ingénieurs anglais tentent alors d’installer des périscopes ou de déplacer du berceau des fascines, mais la vsibilté reste le probléme majeur du char Churchill porte-tascines ; sans compter que les fagots peuvent prendre feu lorsqu'ils sont touchés par des projectiles adversos ! Toujours pour passer les fossds et los murs, la 79th Armoured Division met au point le Churchill ARK pour Armoured Ramp Carrier. line s'agit pas d'un porte:pont classique, mais d'un véhicule d'aide au franchissement. Lorgine d’un véhioule de ce type remonte a la fin de la Premitre Guerre mon: dlale, lorsque les chars anglais peinsient & passer las tranchées allemandes. Si les expérimentations Continuent de menigre plus ou moins approfondie, les redeviennent d'actualté aprés le désastre de Dieppe. Fossés inondés ou secs, cratéres d’obus, ‘murs du front de mer... tous ces obstacles doivent eure franchis & ("aide d'un Churchill détourellé sur lequel les ingéniours anglais ont installé deux rampes de bois. Le puits de tourelle est fermé paar une plaque d'acier percée d'une ouverture pour que I'équipage puisse ‘accéder au compartiment de combat. A avant, sont installées deux rampes de 1,08 metre de longueur. A 'arriere, deux rampes de 1,72 métre de long permettent & un autre véhicule d’es- calader le char porteur. ARK Mark Il est équipé de rampes de 3,80 metres de long. Celle de gauche présente une largour do 1,21 mbtre, contre 0,61 metre pour la droite, pour permetire 8 des véhicules de différents empat ements d'emprunter le passage. La capacité de tranchissement est alors portée & 14,33 metres contre 8,30 metres pour la premisre version, igin emporte le plus souvent une fascine pour aider au franchissement des murs. Sur le terrain, ARK s’ap- proche d'un obstacle haut, largue son fagot au pied puis le pilote se sort de ‘eremblai pour positionner sa machine de facon 8 co que les rampes avant atteignent le haut de lobstacle. II ne reste plus l'équipage qu’a larguer les rampes artitre pour constituer une ente douce, que n‘importe quel char est capable d'escalader. Un ARK peut aussi descendre dans un fossé, méme inondé, pour servit de pont. Sila tran chée se révéle trop profonde, deux ARK sont utisés, un sur Mautre, En paralléle, les Britanniques déve ‘oppent des porte-ponts plus classi ques. Reprenant toujours la base du ab VAINCRE LE « MUR DEL’ATLANTIQUE» 7944 ar Churchill détourellé, les ingénieurs britanniques greffent sur le toit de la caisse un pont modéle numéro 2 de 11,15 métres de long et d'une capacité de 40 tonnes, Sa résis: tance lui permet d'etre emprunté par tous los chars allés alors en service, Branché sur le moteur du chat, un systéme hydraulique instalé dans la ccoque actionne un vérin qui déplie le pont métallique. Une opération qui prend 8 I'équipage de trois hommes le temps d’une minute trente cing Une fois les blindés passés, le pont pout éive replié tout aussi rapide ment. Le Churchill Bridgelayer, aussi surnommé « Jumbo », est produit & 64 exemplaires. Bien qu’efficace, ce blindé est toutefois fragile et com- plexe @ déployer. Une autre version plus courte, 9,18 métres d’enver gure, est alors mise au point. Cette fois, le pont est transporté 8 I'avant du char et forme un angle de 45° avec la poupe. Le pilote positionne son véhicule face a la tranchée puis, gréce 8 un dispositif de décrochage rapide, le pont est abaissé. Bien que plus simple qu'un porte-pont, I'AVRE S86, pour Small Box Girdor Bridge, souffre toutefois de son centre do ‘gravité déplacé sur I'avant. Tous ls bindés powwont empruntar ae Fampes des ARK IK. Catt version est inde Ge ampes de 3.80 metres 4e long Calle de gaucho Drbsane une argeur 4121 mote, conte 0.61 move pourla dre, pour orm 3 dos vehicules 4o ieronts empatomeni ‘Femprintr ie possage. Imporl War hluseum VAINCRE LE « MUR DE L'ATLANTIQUE » 71944 G Trop hauts, cortains murs antichars ne de démoltion au plus prés de lobstacle. Un pouvent étre franchis grace @ ARK. La Churchill AVRE est ainsi modifié pour trans 79th Armoured Division développe alors porter un explosif,jusqu’a 816 klogramm dos blindés capables d'amener des charges contre un mur. Une fois en place, tengin porteur recule jusqu’a une position abritée ‘ot [équipage met le fou aux charges. Un moddle disposant les explosifs de chaque ‘ebt6 du mur est aussi développé. 4. Le pont un AVRE S86, pour Sma Box Groor Ena, supiomée un Sherman. Cate photo ihr bon Fencombrament do ‘co systome de rarhissement OR emplacement sr favant i fagot end son éploement pron A teak momant un proyecto ‘avorse pou mae lo ou aux Tasces,ebigoant equpage aos argue en ugonce. - US Nara EEEae eee COW a ee we) pente prononcée, un ARK (Armoured Ramp Carrier ou Karrier) permet & un Cer cao ee LS Pee Ne RG aend Ensue aus Cee ee ey ts er en eet cry Prete atc rer tee east Peer een aS eT ae aie Pee ert cg ea ea erect eso Cn eae cae Ce Geet ete cen) Cert Oy casei Ac ete a eee een na tess cat alors un angle trop aigu, les Britanniques Rene eee ees cae ee cau ety AYMS1 9 ORCU gW W C ap et VAINCRE LE « MUR DE L’ATLANTIQUE » 5 TT Ea U4 CT Oa al UV 3 (Armoure Ramp Karrier) mI A VAINCRE LE « MUR DEL’ATLANTIQUE» 1944 ap © bert ance / Tracks Tans Magaine 2008 Grass CMO ec 3) PD esa aU Ly LAVRE est & ta base un Churchill armé d'un tube ‘de 290 mm. Son rdle est de prendre & partie les murs ‘antichars ou los fortifications comme des bunkers ‘ou, plus simploment, des maisons transforméos fen blockhaus. Les tubes des Sherman et Churchill ‘ Auto poo gun 4 Stupa »appareranta la StrmPantorAsoiung 217. Msg ce la demi generation do tu W mit em St ‘ont la casemate ae ‘modi pour tigre se G3 de dolonse rapprosnee. Lare est "Kagetaete 60 (ou ‘Rugobionce) comme sila Tigo | Aust E ECPAD 1 Surle front Ana une Brommbir» do ‘Sturm PonzorAbttung ‘16ers un Tiger ‘Aust appartenant a schwore Panzer Aeteting 508, Laatorence sent ios deux van | rovlement saute oux yu Le car our piso plas 1 S6 tonnes corre un ou plus de 28 tonnes pour te canon fassaut. Purine Tiger affene Une mela mobi on toutterain Ue cassis asc Sta » eat on eft passé par le surcharge ‘ondbrabie pa apport su Panzer V one D8 us, votes nil ‘de 40 cortmbves do large avis pas ne boone ropanon folds. on eran moubl Buncesareni-laarehy Sd.Kfz. 166 Sturmpanzer IV ‘Au combat, l'obusier peut étre uti pour des tis directs ou des tits courbes, de fagon & prendre & partie une cible située derriére un obstacle, comme une maison ou une collie, Toutefois, la dotation en munitions s'élbve & seulement 38 coups, ce qui restroint sa persistance sur le champ de bataill. En effet, la taille des projectiles limite leur nombre. Malgré la présence de deux chargours, le conditionnement en deux fardoaux des Infanteriegranaten 33 ou 38, d'un poids total de 38 Kilogrammes, empache I'équipage de soutenir tune cadence de tir supérieure & 4 pour ébrani « Brummbar » coupsiminute. La puissance des obus Ccompense toutefois ces handicaps. La charge contient 8,29 kilogrammes de TNT ou G’Amatol. Avec une vitesse Initiale de 240 mis, cot expiosit brisant produit un effet de souffle assez fort les fortifications les plus tésistantes. Une maison est ainsi pulvé fisée en deux ou twois coups, Souls les immeubles, construits a la mode soviétique, peuvent espérer encal de tolies déflagrations et encore... Les ‘Allemands vonts'aileurs développerun ‘engin encore mieux armé pour s'atta ‘quer & ce type d'objectit, fet son lance-roquettes de 38cm. Le Sturmtiger ersatile Elle peut ainsi trer une grande varidté de munitions comme des fumigénes ‘u das projectiles & charge creuse de 25 kilogrammes. En pergant 160 mm 4e biindage & toutes distances, avec Une vitesse Initiale de 280 mis, ces cesrmmbar te La Sturm-Panzer-Abteliong 217 est || ,geemeateeatons cease on juin 1944, Ses Sa-Kt2. 166 tarda ttf combattent en Normandie, au sein ailcedeimecine de ta 7. Armee. Uavance allée la penne essence oui" repqusse en Lorraine, en Belgique igberamecanve aus sur le Rin. Son personnel est | atedeonettiescrures capturélorsdelaréductiondelapoche ] ‘Ge transmission comme —_ de la Ruhr. Formée en aout 1944, la Sabot de esses Sryrm Panzer Abtoiuing 218 écrase AiiweCaniew insurrection de Varsovie. L'une de onkadan ses Kompanien est aussi envoy6e & Paris, en aout 1944. En septembre rN ‘StrmPanzerAbesing 218 Unen Sowitque, secteur de Koursh, jut 1943 1944 la Sturm-Pancer Abtoiung 279 . attronte Tarmée touge en Hongte ecereets | ards lr premidre génération. Le « Brummbar » est donc engagé ceria Bee Sir toy las Hons, une période ot nen aide gayorsiro Ol. Reich Sisposent luce Pasces de. pitecs,anticharsperformantes ‘hommes appartenant ala Maigré cela, le « Stupa » se révéle Un engin de combat efficace, Son Fane es inde frontal prof est etic & lune souee dindutudo. percer, méme & courtes distances, es «Brummae» LEZ “8 protection est leurs ugée sts Zze tonsormones supercar vepntsee mach, Co parses eipages et rates 50 ensuite de réuire au pout esoure a protection du Bnd mean | armpmommeeas (Glonnone d'assaut ote cquipés de silence, toutes. les. fortifications Avec une MG-34 en position frontal, Sum eereiag Ft ‘ne diposertaucen blindages additionnels « bricolés ». enemies. L’engin inspire d'alleurs la version définitive résout en grande festa eawrsie’ 5 portge du 75cm StuH 43 est la crainte 8 ses adversaires. partie cet handicap. Toutefois, a Cee era per contre considérée comme Les premiers modales souffrent de vision sur lextérieur est loin d'étre fedomnebien souvent insuffisante mais la cuiresse 'absance d'un armomont secondaire te point fort du Sd.K/z. 166 et les frontale permet de s'appro- eisément utlisable, notamment en soldats adverses motivés peuvent andes. 3Tinves? Cher & distance de tir des cibles. combat urbain. L‘infanterie d'accom- sen approcher au plus _ pros undesarchn Biserchv La puissance des obus brisants pagnement est alors indispensable avec des charges de démolition “stumpanceriv ‘emage, 1945 ‘stumpancer Une nconnu ‘lemagre, 1985 crema ne te Sd.Kfz. 166 Sturmpanzer IV « Brummbar » rT Jf | Js So.Kez, 166 Sturmpanzer IV 2 So.Kez. 166 Sturmpanzer IV D ad ano Stumpanzer Stum-PanzerAbteiung 217 Belpgue, Mederachaid décembre 144 Si Vobusier de 15cm pache par sa Si la fiabllté de la transmis: faible cadence de ti, ilse ratrape parla sion demeure__problématique, puissance de ses obus explosifs qui lui c'est surtout la mobiité du canon permet de venir & bout de la plupart de d'assaut qui limite son potentil, Fruit del'expérience dela Wehrmacht ses cibles. Excellent dans 'otfensive, le En ville, ses chenilles étroites, seule- lors de la bataille de Stalingrad, canon dassaut lourd serévelemédiocre ment 40 centimatres de largeur, se le « Stupa » ou « Brummbar » est dans la défensive, surtout si 'attaque révélent peu génantes mais elles provo- globalement un canon d’assaut lourd adverse comporte das blindés mals, quent nombre d’enlisements lorsque rdussi, un bon matériel bien adapté ‘apres tout, iIn’a pas été pensé et congue terrain se fait peu porteur ou gras. aux missions lui étant dévolues. Il ppour ce type de situations tactiques. Si les performances maximales sont ast la réponse allemande a la probié Entait,egrandpointfaibiedu Stupa » satisfaisantes, les 300 chevaux du matique du combat urbain et ce téside dans son chassis igsu du Panzer Maybach sont aussi un peu justes pour n'est qua dans ce cadre-ld qu'il doit IV ui a toutes les peines du monde & mouvoir avec suffisamment de vivacité tre considéré et jugé. = encaisser la surcharge de la casemate. les 28,2 tonnes du « Brummbar » pa RSL 3 roulamont ny a daliurs pas resist, en . rere pe Mane ~a7 pS a CANON D'ASSAUT LOURD 18cm est me rotons CoNsTRUCTEUR ‘inerour, ache do 4 Deutsche Eisenwerke eeu i ‘ NOMBRE D'EXEMPLAIRES PRODUITS. interne de so d ‘ | 306 exemplaires ‘oe . mete oT Bot sir dae are eeserate & 5 a= mm NG « * Bintan : Atoroniesurroste Vitesse mexinum 1 I Ce StuG IV mit tem y “ (130 km en tout-terrain) (24 kmh en tout-terrain) erred Presson ausol 0,98 kglem* Mororisation & Communication Moteur Maybach HL120TRM 12eylindres enV 1ou2mitralleuses M34 ou MG42 de 7.82mm 800 projectiles a ar] LS Lan = ipa Cr) = = =) = rr ne fois a terre, les unités de parachutistes ne peuvent souvent compter que sur leurs jambes pour se splacer. Quelques véhicules, comme des Jeeps, ont bien été modifiés pour contourner ce handicap nais leur taille rend parfois leur largage problématique. Les parachutistes doivent disposer d’un natériel adapté a leur mission car ce qui est vrai pour I’armement, I'est également pour les véhicules 1i leur sont fournis. Dans les années 1960, I'Armée francaise et I’ Armée belge font l’acquisition our leurs unités aéroportées d'une moto a trois roues d'une morphologie trés particuliére : "AS 24. Par Hugues Wenkin 8 = 4. LAS 24 acon sonbapline UN tsiporteur révolutionnaire, espérant par Gistoupondont craton S'ouvrr une perspective commerciale dave ei fodagonen 264 don'e Longin est présenté au publo lors du Salon de ‘européens des griles ces tembies | automobile et de la moto de 1960. Pour frapper Simoscongelaeevoncee’s les esprits au maximum, la fire joue sur le contraste. Ce poids plume est exposé dans le A Vorée de la Seconde Guerre mondiale, les armées mécanisées européennes alignent toutes des motos et des side-cars dans leurs unités ‘Stanigyle dans est de ancien (Colne blge. Des C130 US de cavalerie et de reconnaissance. Pour les Carne ete pemcromice hall dévolu aux poids lourds. Au départ, le tr penseurs militares de I'époque, les deux roues Tees detioocreson cyclo est done congu a la suite d'une initiative représentent la meilleure solution pour remplacer totalement industrielle et ne répond pas a une Toutes photos demande particule d’une armée nationale, Son histoire débute on 1957, lorsque Nicolas oval. Il est vrai que ce changement de mon- ture ne modifie pas radicalement les missions Coleetons du Cane ‘cocumentaton Hetoniqee Evers e a Cavalerie. La transition de I'équidé vers le moteur est done relativement aisée. Toutetois, es le début du conf, les unités motocyclistes se 1évélent particulidrement vulnérables et dis- Poraissent des organigrammes aprés les pre eras eampagnes. Aprés-guerre, les fabricants le cycles ne peuvent guére espérer vendre un Hombre important de leurs véhicules aux armées. Tout au plus, les unités de police militaires ont encore besoin de ce type d'engin. Le marché S'en trouve réduit comme peau de chagrin. Une Situation qui ne fait pas les affaires de la division Moteur de ka Fabrique Nationale (FN) de Herstal, 2 Belgique. Forte de son expérience avec le Tricar FN, elle propose & I'Armée belge I'AS 24, 4 venooin bite de seme es paras blpes, TAS 24 est ‘capable do vansporter munis, beancard lance masie Sa charge ule Se Forde do 350 Iilograrmes est impressionsante Straussler, un ingénieur britannique d'origine hon- ‘QFoise, iavente un pneu trés spécial. Son pneu- matique, dit Lypsoide, est tras large et de dia metre relativement réduit. Prévu pour étre gonflé ’ basse pression, il est concu pour jouer égale- ment le role d’amortisseur. Son affaissement pro- ‘noneé lui permet en outre de générar une pression ‘au sol nettement inférioure 8 un pneu ordinaire. ‘Aussi, muni de grosses galettes, il est idéal pour quiper un engin tout-terrain léger se déplacant a faible vitesse. L’année suivante, Straussler développe un petit véhicule ticycle pour mettre fen qeuvre son invention. Fabriquant des motos depuis cinquante ans, la FN, qui dispose d'une {grande expérience en la matidre, achéte le brevet. Ses ingénieurs travaillent alors sur transport, le tricycle est repliable. Le le concept pour le transformer en cadre tubulaire servant de chassis, «« bonne & tout faire » desunités para- est escamotable pour diminuer son chutistes. L’abréviation AS 24 pro- encombrement. Les deux longerons, vient de la juxtaposition des termes principaux télescopiques permettent Aérotransportable et Straussler. Le de réduire ses dimensions de 1,89 nombre 24 fait référence au moteur métre déployé & 1,06 méwe replié. M24 de la firme FN. L’engin ne dis- Associées & un poids de 180 kilo- pose pas de selle, mais d'une ban- grammes, ces mensurations mesu- ‘quette de toile pouvant accueillir rées permettent un largage & I'side ‘quatre hommes. Pour faciter son d'un seul parachute Be Constructeur FN Herstal Da ce Ee rs : reyes ge opty tune vitesse respectable de 60 km/h. Los deux ‘ues arritre sont motrices et disposent d'un dif {erentiel relié 8 un embrayage & disque. La boite ie vitesses est & quatre rapports avant. Pour i reste, tout est simplifié au maximum. Ainsi, AS 24 n'est pas équipé de suspension, les pneus spéciaux jouant le rle d'amortisseurs. Le bleau de bord brille aussi par son absence. Pas LAS. 24 brille par sa simplicits quostion de bas de caisse non plus, les parachu- ‘Seule sa mécanique M24 est sophis- 'stes devant se contenter d'un support tubulai tiquée. Il s'agit d'un moteur 8 deux pour leurs pieds. Le réservoir @ une contenan temps bieylindre & balayage par ren- 10,5 litres. Rempli au moment du largage, versement, utilisant le carter pour la | assure une autonomie de 100 a 200 kilom®: ‘compression. Ce dernier est com: tes en fonction du terrain. Subtilité : la colonne posé de quatro parties assembiées e transmission & erémailldre est également par goujons, dont I'étanchsité est ‘ubulaire at télescopique. Les roves se compo assurée par des joints de papier. Sa —— — eylindrée de 243,5 cm? lui permet cde développer 15 chevaux & 5 400 tours/minute. Vu le caractére com pact de la motorisation, le retroidis: sement est assuré grace 8 de lair pulsé par une turbine. En effet, lo faible encombrement de la chambre n’otfre pas une surface d'échange de chaleur suffisamment importante pour utiliser un systéme & circula- tion naturelle. La magnéto est divec: tement fixée au bout d'un arbre & ‘came monté sur roulement a billes, Le démarrage se fait manueliement : il faut done un para au bras musclé pour mettre en route la machine ! La mise & l'arrét s’effectue beau coup plus confortablement par Un interrupteur qui mat tout sim plement le circuit d'allumage 8 la masse, empéchant ainsi les bougies de générer des étincelles. Le rapport poidsipuissance est excellent, co ui permet de propulser le triporteur dA LemanonertderAS 2text_ sont de jantes en aluminium de 12 pouces. Les esting Apone arin ovan. 8 peumetiques ne sont gonfés qu’8 0,6 bar, en se poe on mone dune rine Sppication du principe de Strausslr. U'engin er sesranmes genet Sst un maniemnent t's simple, Un fois au 30), treat anvearsisnte deux hommes sufisent pout le déployer en une shot, amet po minute, Trés silencieux, le moteur de TAS 24, ATSGAAG cen cepts eet associé 8 sa silhouette basse, permet une approche trae discréte des objectite mites, Pour les passages de coupures humides, le ti cycle est rent et recouvert c'une béche. I est wcatas2tcmatvowan tellement lager quil peut mime servir de radeau chgoltoxcaans levees | La charge utile de 360 Klogrammes est idéale seer aie pou is oupes ite qi peuvent tie pour amnapcsgy haw rand placer un blessé sur un brancard ou encore un foe ae on Se eestor nombre conséquent do boites do munitions Sur vwornnoredeKeweren 1978. 185. si6gos. Quelques applications particuléres cnt été dévelonpées comme I'adjonction d'une lame chasse-neige, un dérouleur rapide de lignes téléphoniques ou encore la possibilté de trans porter un lance-missiles antichar floguidé De par ses particularités, ce tricycle est dos: tiné aux parachutistes, aux commandos ot ‘aux troupes spéciales. Fabriqué 8 457 exem- plaires, "AS 24 a 6té essentiellement acheté par la Belgique, la France et le Pérou. Il a été déployé lors des opérations belges « Dragon » ‘au Katanga en 1964 et « Red Bean » & Kolwezi Israél, l'Afrique du sud, le Qatar, les Pays-8as, la Subde, le Royaume-Uni et le Niger en ont fait acquisition en nombre limité. En 1973, un exemplaire 8 meme été commandé par US Army. Llatfaire est toutefois restée sans suite. Malgré son concept oénial, les qualités de VAS 24 n’ayant pas suffi 8 créer 'intéret aupros des états-majors, le tricycle pour parachutistes 1'a pas eu le succés escompté a I'exportation at demeure une curiosité militaire. m _ Sd.Kfz. 231 (6-RAD) La Draisine de reconnaissance OTL U'adaptation de véhicules routiers blindés a la voie ferrée est une pratique sinon commune, au oins conjoncturelle dans tous les pays ayant eu a combattre dans des zones mal pourvues de routiéres ou dans I'urgence de la situation. Si |'exemple de la Panhard P. 178 est le plus onnu, on citera péle-méle les draisines francaises au Levant, les blindés de police Daimler de la ‘eichwebhr, les différentes automitrailleuses BA soviétiques et les divers blindés britanniques en Palestine, aux Indes et en Mésopotamie. Durant la Seconde Guerre mondiale, |' Armée allemande n’échappe pas a la réalité du terrain et dérive des draisines de ses véhicules de combat a roues, omme la Sd.Kfz. 231 (6-Rad), ant de concert a 209 3 (0x ‘A Ledaisine Saxe 231 6. | roues des bogies arriére. En position route, ce eckenschutz2ug MOnchen), la S0.Ktz 237 Rag) na pax encore dispositt est rolevé. Par rapport & la version de rad) doit 8tre considéré comme unique car, base, il somble quo deux cotfres, 8 moins qu'il urd'hui encore, les sources de I'époque ne sagisse de dispositifs de renrayement, sont permettent pas de sevoir s'il s‘agit d'une oun mt v3i'se montés sur les garde-boue arriere. Une seule rovisation de la troupe ou d'un prototype mitralleuse de tourelle est maintenue. Le canon ting & Bre testé avant Ia production en a weeeciute ow GwIre! 9 peytstre été retiré pour gogner de la place ie’. II semble que cet engin soit affecté “iitcntat nineties ef tourelle, ce qui peut laisser entendre qu'un ine unité de police ferroviaire au vu de sa matrelvase suppemeniare équipement radio et/ou de cartographie est Wve _d'immatriculation « POL 1 » fembarqué, permettant ainsi a I'engin de te automitralleuse Sd.Kfz. 237 (6-r & plein son rdle de blindé de reconnai {Het convertie, on septembre 1938, pour en liaison avec le train biindé. Le Panzer. sur voie ferrée. A cet effet, quelques est entré en service le 5 juillet 1939 et active aptetions du véhicule de base sont néces. en avant des roues avant, et deux entre les Cal Dr valgang Savoy ible des canons antichars polonais. rtinement vot Forge due eeu contenue dans 6D Bishop &K. Davis (Blansord Press, Londres, 1874, aux pages 111 En ff, doux culos print lo méme numiro $4, 27 la vercn 6 tous ets version 8 res (ZOU Tobigation dele prise erive parentheses). La ion descnge ate tote correspondent ont re Interpetés & pati do cmplesvoncus non ses. Sd.Kf2z. 231 (6-RAD) Draisine $p.KFz, 237 (6-RAD) eeu ee ed Ge ed écoutiles ouvertes. Il est difficile de gérer imme temps las trois fonctions & bord et eeu terse etme) ean ae ea fe eed oe ne Eke i eee ara are: if jme moteur sous peine de voir ce der- i Coie ea kee! Par Olivier Bergon er ee ey et ee Cee eel tion des informations fournies par le chet Cre er or! fee ee ts lle et de déterminer la distance de I'objectt son télémétre couplé & des jumelles. En em) ee eur gure e otic mt Gifimporte les époques, esprit humain aimera toujours ane petiparsed lah ede etal dedy adversaires. Or voici justement « T-34 vs Tiger », un simulateur ease eats potencies vag tg feddutables blindés sur I’ Ostfront en 19. peer Ye Mera Me iow Wire em eel a Me tres joueurs via Internet. Deux modes de ee ee ee) i choisit sa monture, Tiger ou T-34/85, fronte tous les autres blindés présents Ja carte sélectionnée. Celui qui détruira Ee ee a) Crete ead autorisent jusqu’a 16 joueurs répartis eens ad ifs étant 8 atteindre de part et d’autre, Teka en er cs Sore oat ees Corts errr cs! Cee akan Bee ea i ed ete ay Prat cuceed) isse. En matidre de train de roulement, ee ee ed itement les imperfections du sol. La 3D eee nunc) ee aes re rere Les gaz d’échappement ont aussi été ee ae eee Ce ge tes Ss (Ee keeacteen en Pes nse Ce soviétique chasse les forces allemandes de tage, tir au canon et & la mitrallouse coaxial eee ee a ee ec bilindé pilotable, le jeu propose uniquement bataile reproduit ce que fut la Bidlorussie & ‘six missions, Toutefoie, intérét principal du cette époque : des lerges plsines de faible ju repose sur le mode muitijoueurs ot deux altitude bordées de vastes foréts et silon- ‘variantes sont au choix : scarmouche ou jeu nes par de grands fleuves, sans oublie les Pree ee een joueurs en méme temps. Le produit est éga- les forces terrestres se résument & un ee ee em ie ae Ce ie ae oe) Sey pee ee oe Dn Re ea ec , ‘comme des embuscades, des escortes de par rapport aux événements historiques. La convoi ou encore la capture de localités. reproduction intérieure des chars approche, Pee ge en ‘moyen de son véhicule blindé. Cela implique cadran sur le tableau de bord fonctionne, den mattriser les différentes facettes : plo- ce qui augmente grandement le sentiment ec ee CC Cerca ee cae eae) Me Ce sont accessibles au joueur : plote, treur et eS ete Se eee) Ce enc re) Cee ec ag oer eet ee) ‘pombreux éléments, comme les arbres et es / Coie eked / » fait référence & l'opération « Bagration » ‘qui se déroule du 22 juin au 19 aodt 1944 ‘ot qui voit s‘affronter pris de 4 600 chars i Serer ed Creme ey ec tl ee ere er ek 7-34. Lejoueur dit développer satactique en fonction des caractéristiques de sa machine De eu od re Cece tas ec el aaa la coordination des jovours via un systéme i ee en) Ce re en Oe ee year des véhicules divers et & des positions fixes Ce cc ene Ne et kd des ordres aux véhicules allés. Coux-ci ne eee rece ae ‘fest trés décevant. En fin de mission, un Cee ei eee ea ee eg ‘Outro los divers objets fixes, le jou contiont eee ye EC de ea aod eay sea Se ‘camion ZiS-5, Opel Bitz, canons ZiS-3 et Pak Pa See ea a ‘Wulf 190 sont présents. Ti ik ek eed Ce eee ee tat ee ee tic Ce ee tt Poi eee way ee ee ee a Ce ee or ea nd Se nun er a fen langue russe et allemande avec sous- Re ees oe eur ed ‘du char, le crépitement des mitraileuses ou Cea eral Co ne ‘sion est quant & lui beaucoup trop complex Ce eee ety ‘pour espérer en titer quelque chose. Cela nuit eo eo Cu one oe od rr ro g Ci kr i ‘empéche régulirement 1a connexion aux parties sur Intemet (quand on on trouve une eee Cr! ee eee ee ney ‘travers les arbres & longue portée et de vous eed joueurs, un grand nombre de problémes sont Ce ee) cxéées par leurs soins, sans la moindre aide ran ee eet ote) met davantage de piment en mode multi- joueurs. L’éditeur de mission est hors de Peete wee te oe ys ‘Sonne ne jouant pas en équipe sur Internet. ‘Annoneé & grand renfort de communication Ca a a ea Ue bases. Des instabiités continues du logi- Ce en Cece is Cee ees Dicken et rend blindés jouant en équipe structurée contre Cee CA eat a Ree bbable de voir un jour une suite & ce titre. eed teen tt) + Ske officiel du jeu : www steer info See ory Se ete ee ae = MODS téléchargeables our les forums de Deere at ned See ne Re ee at eed ota eo eaET CY ‘compatible DirectX® 9 - 2 Go espace ee ees Bra omens Dire oe eee) Pee eC eRe Ce Cc uuu uC ou am Per eee ee eet eee ne ke UI usqu’au moment oi il pourra frapper. En d’autres termes, le plus furtif Cea Cau at Pe ee Rd BCU Re ed ce sujet, afin d’augmenter le potentiel de survie de lours engins. UHURU B 0} Ce ce ee eee cr ener tee eet en ee ee cae Pe ee aay roe ea ees Ca ty ores eterna) ee ae ed des tranchées, les chars évoluent dans des perenne Tet eee eer rte ker al ent Men er eee Cee eer et ey mes ee es ment singer le fond végétel mais aussi & casser » la forme du char. La peinture qui ete ieee) morphologie et en atténuer les ombres. Elle doit aussi tenir compte du fait que le char 8e déplace. Les bandes sont en général plus horizontales que verticales. Les roves doivent étre peintes d'une teinte uniforme pee a ras ee ee ee ee uages de poussidre. Uno finition mate, cee ce fest également apposée. Le taille joue aussi ee areas See Cn ects tune surface frontale limitée. I doit étre le ee eer muler aisément dans un ropli de terrain eee es eee ete ea droites. La dispartion des caisses moulées ee ee eee ee oT Ces spécifications sont encore dactualité poser cra ae Cay ee ee es Peer uot Pee ea es Pret wea pear ec eee eo ce Re et eet art te ers Pee re ey Aner e ett ‘couleur qui lui permet de se fondre parfaite- ne ecu: eet tare ears ee ca ee Pec ae aes Pe ay lumiére de la méme facon que le feuilage Cte a ent cares Ce nee es ‘quer ces modes de réflexion. Par des algo ee ae ees eee er ee cy ‘anomalie générée par la présence d'un char faitement camouflé. Pour leurrer ces re ar Pee eee ea forme, mais dont la structure extérieure Pe ei a ca eu pier itso aces PUVA B MEA} eee et ere ree ee eee eC combet de nuit. Au départ, les dispositits ere eee en cy rayon lumineux dans des longueurs d’ondes ae eres) ec ee a) rayons infrarouges. Cette lumiére invisible se rétléchit sur les véhicules et revient sur eran tae ae eee ee ee ees ear ae re kr) feet ene Cee eae eee os Pea ear er oy Pere ee ee ay eee eR cts Pe re eta Ty passifs. C'est-d-dire quills sont capables do ee ee ee as ea, pve eee ee ay Pete ne Staats et a a aes possible de détecter, au loin, un vel ere ecu eri’ eee cr) pee a cea eee re et I fait partie de ce qu'on appelle la signa Ce a eres eee eee ny rer ty eon eel Les constructeurs d'engins biindés actuels fentent donc de minimiser au maximum V'émission de chaleur de leurs chars. Pour ce faire, ils travallent sur plusieurs aspects. ls améliorent le rendement du moteur Quand une combustion se fait dans le piston d'un moteur, elle produit de I'énergie sous deux formes. La partie utile est I'énergio mécanique utiisée pour mouvoir le char ct la forme inutile est produite sous forme do chaleur. Cette demiére échauffe la culasse du moteur et se retrouve dans les gaz d’échappement. Un bloc propulseur & naut rendement permet de transformer le plus 4’énergie chimique possible contenue dang le carburant en énergie mécanique. 1! produit done moins de chaleur. Outre le fait que cela a 'avantage d’augmenter I'auto- nomie du char par une utilisation optimale du carburant, le moteur est moing cheud, se signature thermique est plus basse, Les gaz d'échappement sont également moins chauds. Ces derniers sont retroidis. La méthode la plus facile pour obtenir co ‘eftoidissement est de les mélanger avec Je air extérieur avant éjection. Les canons ont aussi des éléments qui émettent de la chaleur. Les manchons thermiques, en les solant, réduisent ces émissions infrarouges. lis ont aussi la fonetion de faire baisser les carts de température tout le long du tube ft done de minimiser les contraintes ther- miques, occasionnant des. déformations. & Vorigine d'une modification de la trajectoire se 'obus. Le soleil, en chauffant "habitacte, peut & lui seul provoquer la détection de Frengin. Les peintures mates ont en effet tondance & absorber |'énergie lumineuse. En milieu polaire, isoler lhabitacte contribue 2 téduire le contraste thermique entre le 3 gon environnement, LA FURTIVITE RADAR Un char, tout comme un avion, est repérabla por les radars dont le domaine d’émission est ‘compris entre 30 MH2 et 300 GHz. A instar de leurs homologues volants, il est possible de réduire la surface équivelente rader des enging terrestres. Pour ce faire, on utilise ies deux mémes techniques. La géomé: ‘sie morphologique est la premiére prise en compte. L'dée est de reditiger la réflexion des ondes radar dans n‘importe quelle direc: ‘von dumoment qu'elle est différente de cello la souree. Par exemple, des pare-sablos inés en dévers permettent de réfléchir los ondes radar vers le Sol ob elles sont disper 80s, La multiplication des facettes génére dos reflets électromagnétiques dans toutes les directions et diminue dautant la discré: von des engins. Les ingénieurs sefforcent optimiser la furtivité radar en essayant de lus en plus de rendre parfaitement lisses leurs engins. Les matériaux absorbant radar (RAM) constituent la seconde méthode our diminuer la surface équivalente radar. I sfagit de blindages, généralement compo- ites, recouverts de peintures qui ont la La furtivité multispectrale faculté d'absorber les ondes radars émises et de les twansformer en chaleur. Cette dernidre est ensuite dissipée dans f'atmos- phere. Les puissances électromagnétiques mises cuvre, affaiblies par la distance, I’apportent toutefois pas assez d’énergie our échautfer d'une maniére mesurable 1a ‘surface du blindé, Les matériaux absorbants, fort codteux, sont en général mis en ceuvre dans les endroits ol la réflexion ne peut étre mminimisée par des facteurs de forme. LA FURTIVITE ELECTROMAGNETIQUE De plus en plus, les ongins de combat modemes sont munis d’équipements lec: ‘woniques. Ceux-ci émettent des rayonne- ments lectromagnétiques qui sont faci lement captables par une simple antenne. En entourant ces équipements de cages de faraday, ii est tres facile de réduire cette signature 6lectromagnétique. Cependant, les systémes de transmission, de par lours fonctionnements intrins8ques, sont obligés d'émottze des ondes radio. Pour réduire leur signature, les constructeurs peuvent utiliser deux méthodes parmi d'autres. lls mettent fen ouvre des algorithmes de compression de données, pour envoyer les messages radio wes rapidement et done travailer par intermittence. Cette méthode réduit les risques de se faire repérer. Les radios ‘modernes émettent avec des clés de codage ermettant de retrouver les erreurs de transmission provoquées par une mauvaise réception. Cela autorise la transmission avec tne tr8s faible puissance radio. Le récep- teur 6tant capable de retrouver dans I'éther les données pertinentes pour comprendre un message. Cette méthode a 'avantage substantiel d'augmenter 'invilabiité des communications radio, LA FURTIVITE LASER Les désignateurs de tir actuels fonctionnent 8 Taide de laser. Tout comme les premiers systtmes infrarouges, émettre un rayon laser ‘conduit & trahir la position de lémetteur. {faut done limiter au maximum les traces laser. La méthode la plus efficace pour y arver est de partager les systémes de contre de tr. Un seul char allume son laser et transmet les Ccoordonnées des ennemis repérés aux autres ‘engine de la formation, Ceux-ci deviennent {des réceptours passifs qui uiiisent les infor mations recues pour engager leurs adver ‘sires sans trahir leur postion. Do plus en plus, les constructeurs se penchent sur le potentiel des lasers pour en faire des armes ‘offensives. On est bien entendu encore trés loin d'un « rayon de la mort » capable de faire fondre un char & distance... Par contre, 2 Taide d’un laser, il est possible de sature les capteurs de l'adversaire et de l'aveugler. Les premiers & mettre au point un systéme {de ce type en service sont las Chinois avec leur char T-98. Ils 'ont équipé d'un systéme laser rotatf capable de balayer le terrain. Si le rayon se réfiéchit sur une lentille ennemie, il passe immédiatement en pleine puissance dans le but de détruite les appareils optiques et d'opacifier les matériaux transparents LA PERTURBATION DE L'ENVIRONNEMENT n'y 9 pas qu'en émettant des ondes de tous types qu'un char est détoctable. Une autre méthode, davantage employée aujourd'hui, Consiste a tonter de repérer son impact sur environnement. La réduction du bruit, en utiisant des moteurs toujours plus sien- cioux équipés de pots d'échappernent d'une efficacité sans cesse accrue, est une fagon de rendre le char plus discret au niveau des fondes sonores. Les suspensions, en amor- tigsant les vibrations générées par le mouve- ‘ment, jouent également un role crucial, car les engins de détection sont également ‘équipés de capteurs sismiques qui peuvent tepéror las vibrations dans le sol 8 plusiours kilométres de distance. Meme un simple fantassin, se déplecant 8 pied, n’échappe pas a la vigilance d'un tel systéme d'écoute. Un moteur qui rejette dans l'atmosphere Une certaine quantité de substances chimi- ‘ques provenant de la combustion du carbu- rant est détectable, Un char qui limite ses rejets ou les dlimine par une catalyse sera furtif,chimiquement partant. Enfin, un bindé modeme est en général composé de plaques d'aciers spéciaux recouvertes d'un biindage composite. I géndre donc des. anomalies magnétiques qui peuvent _difficiement tre minimisées et provoguent la détection de engin. UN ART AUX MULTIPLES FACETTES ! Lévolution dans l'art du camouflage rend, aujourd'hui, une importance et une complexite inédites. Avec la prolfération des captours oybernétiques, dont le radar et la caméra thermique sont les archétypes, le jeu du chat ot de la souris joue & plein Outre se dissimuler en réduisant ses émis- sions électromagnétiques, il faut empacher Fennemi d'acquérir et d‘interpréter les données fournies par les différentes traces laissées dans environnement. Dans le futur, pour repérer un char qui sera de plus en plus furtif, il sera obligatoire de mesurer et de corroborer toutes les signatures existantes. Crest le grand défi de limagerie militaire actuolle : maitviser la fusion de toutes les données captées, si fables soientlles, puis les corréler pour détecter I'ennemi et Fen ager. Pour contrebattre cos dispositfs, fest question dintégrer tous ces raffinements technologiques afin de permettre a un engin bilindé d’avoir une furtivité physique & tous niveaux appelée multispectrale. C’est-&-

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