Ecoutant les brouillons

Elle les transforme

En fragments
De son propre imagination

Elle travail dans le rêve

Du temps éternel
Aidant les gosses des quartiers sensibles
De se retrouver, revenir
Se réunir
Autour d’eux-mêmes
Pour créer
L’art dans l’abstract

Elle cherche
Tous les moyens
Même les brouillons en vers
Pour aider ces mômes
De se construire a home
Never walking alone

Dans un plan mental

Elle tisse dans une toile
Suspendu à nos yeux
Elle intègre les cas sociaux
Dans la ville
Elle transforme
La matière en forme
Plastique

Provisoire
Juste pour qu’on puisse voir
Le plaisir du réel
La visuelle textuelle
Elle retouche, recouche
Sur papier ces mômes

From so many broken homes

Elle les recadre

Les donnant des ailes
Que leurs imaginations s’envol
Dans l’aire libre du temps long
Elle les guide comme les cerfs-volants
Des textiles qu’elle suspend
Accroché aux murs
Elle construit les mœurs
Qui demeure dans les cœurs
Des habitants des quartiers
Difficile, sensible
Qu’elle transforme en fleurs
Sa matière brute les pleurs
Des larmes et des armes
De la violence, la haine
Elle les remplace avec du zen
Des pastels du ‘I can

Construire, revenir, moi-même

Devenir quelqu’un
Dans cette ville de demain
Que je construis avec les pinceaux
Dans mes mains
Je me situe sur le plan
Un dessein, une toile
Suspendu par l’araignée du temps
Eternel
Quelque part dans le rêve
De cette Grande Ame
Grande Dame
Ma Dame
Caroline Tafoiry’