Vous êtes sur la page 1sur 12

EXAMEN DE JUIN EN BIOLOGIE

1. Brassages génétiques : Montrer comment la méiose conduit à des gamètes génétiques


différents (cellules diploïdes à 2n=4 et 3gènes).
 Le brassage inter-chromosomique
Le brassage inter-chromosomique a lieu lors de l’anaphase de la division réductionnelle.
La prophase 1 est suivie par la métaphase 1. Les chromosomes appariés se dirigent vers
le centre de la cellule et se placent sur la plaque équatoriale de la cellule, puis les
chromosomes de chaque paire se séparent et migrent chacun vers un pôle cellulaire.
C’est l’anaphase 1.
La répartition des chromosomes à chaque pôle cellulaire a lieu de façon aléatoire, sans
considération de l’origine maternelle ou paternelle des chromosomes. Il en résulte un
brassage inter-chromosomique, c’est-à-dire l’apparition de nouvelles combinaisons
d’allèles portés par les chromosomes paternels et maternels.
 Le brassage intra-chromosomique
Pour expliquer les autres dispositions, il faut faire intervenir la notion de crossing-over.
Au début de la 1ere division méiotique, les chromosomes homologues s’apparient. On peu
observer à l’intérieur de chaque paire, des chiasmas entre deux chromatides « non
sœurs » c’est-à-dire n’appartenant pas au même chromosome.
Le brassage intra-chromosomique a donc lieu en prophase de 1 ere division méiotique.
Il peut alors se produire des échanges de portions de chromatides entre chromosomes
homologues : les crossing-over ou enjambement. Il se crée donc de nouvelles
combinaisons d’allèles par rapport aux chromosomes parentaux. On parle de brassages
intra-chromosomiques.
 La méiose :
C’est une division cellulaire qui aboutit à la formation des gamètes, les deux paires de
chromosomes de chacune des cellules étant réduites à un seul groupe de chromosomes.

Brassage inter-chromosomique Brassage intra-chromosomique

1|Page
2) Définir mes niveaux d’études en écologie. Citer et expliciter des exemples à chaque fois.
Définir les producteurs et montrer leur importance pour les écosystèmes. Quelle est leur
importance dans la naissance et le développement de la vie sur terre ? (pg 1 écologie)
 L’individu : une souris (ce qui représente les caractères biologiques de la vie = être vivant)

 La population : Ensemble d’individus d’une espèce donnée, vivant dans un habitat


particulier : (le biotope) à un moment donné. Ex : une meute de loup
 La communauté : Ensemble des populations d’espèces ≠ vivant suffisamment près les unes
des autres pour pouvoir interagir entre elles. Chaque espèce influence le mode de vie des
espèces voisines. Ex : l’ensemble des macro-organismes de la forêt
 L’écosystème : les éco sont les unités fonctionnelles de la biosphère. Ex : la forêt (biotope :
partie non vivante constituant le milieu + biocénose : partie vivante constituée des ≠
populations). Facteurs biotiques (propre à la vie), abiotiques (impropre à la vie).
 Les biomes : les grandes formations de la biosphère. Deux types de biomes : aquatique
maritimes (océan) ou d’eaux douces (lac); terrestre (taïga). La répartition des biomes
terrestres est en fonction du climat (t°, pluviométrie, ensoleillement) et de l’homme (effet
non négligeable).
 La biosphère : partie de la terre où se manifeste la vie. Ex : la terre (atmosphère : milieu
terrestre, lithosphère : milieu aérien, hydrosphère : milieu aqueux)
 La limite supérieure de la biosphère se situe au environ de 10km d’altitude où l’on trouve
encore quelques spores de bactéries, de champignons transportés par les courants aériens.
 La limite inférieure est le fond des grandes fosses océaniques, environ 10km de profondeur.
 La biosphère est une mince pellicule de vie (environ 20km).
 Les producteurs sont les végétaux capables de produire de la matière organique à partir du
CO2, de l’eau et de la lumière (photosynthèse). Ils sont autotrophes. Mat minérale  Mat
organique. Les autotrophes ont été les premiers à apparaitre car ils fabriquent la matière
organique à partir de la matière minérale => BASE DE TOUTE LA CHAÎNE
 Relation entre producteurs et écosystème ? - 1er maillon
- Maillon capital dans circulation de la
matière  Ce sont les seuls qui sont
capables de pratiquer la photosynthèse,
ils font donc le lien entre l’énergie
solaire et les consommateurs.
 Producteurs  origine de la vie : photosynthèse 
- O2  êtres vivants aérobies
hétérotrophes
- Glucose  êtres vivants anaérobies
hétérotrophes

2|Page
3) Expliquer le cycle du carbone. Quel est le rôle des océans dans ce cycle ? Citer 4 exemples de
l’impact de l’homme sur ce cycle.

Cycle du carbone (=> s’immobilise dans les océans)


SCHEMA COMPLET PG 28

 Les flux de matière et d'énergie le long des chaînes alimentaires alimentent les cycles


biogéochimiques. Un cycle biogéochimique commence par la décomposition de la
matière organique, qui est attaquée par des bactéries puis transformée en éléments
nutritifs simples comme les nitrates ou le gaz carbonique, assimilables par les végétaux.
Ces substances nutritives circulent le long des chaînes alimentaires en passant d'un
niveau trophique à un autre, et elles seront à nouveau décomposées après la mort des
végétaux et des animaux qui les refermaient. C'est ce recyclage permanent et ce passage
continu de l'état de matière organique à l'état minéral qui constitue un cycle
biogéochimique.
 C’est dans les océans que le carbone sédimente  réserve gigantesque  océan joue un
rôle tampon vis-à-vis des variations de la concentration en CO2.
 Exemples (4) : élevage intensif, déforestation, incendie, industrie  CO2 dans l’atmosphère !
 En conclusion, sans l’effet de serre, le climat serait incompatible avec la vie humaine, car un
effet de serre « normal » permet d’augmenter la température de -18° à +15°, température
positive où l’eau est à l’état liquide, état indispensable à la vie. (différence entre effet de
serre naturel et effet de serre augmente)
Exemple : - Fonte des glaciers et des glaces polaires
- Augmentation des niveaux des océans
- Modification des courants marins
- Augmentation des climats extrêmes

3|Page
4) Expliquer les transferts d’énergie et de matière au sein d’un écosystème. Représenter une
pyramide écologique montrant l’évolution de l’énergie disponible au sein d’une chaîne
alimentaire.

Bilan du transfert d’énergie Bilan du transfert de la matière

Lors du transfert d’E entre chaque nœud de la chaine alimentaire (entre chaque individu),
une perte d’énergie importante systématique a lieu. Heureusement, l’E lumineuse (captés
par végétaux chlorophylliens) compense les pertes mais il y a toujours une diminution de la
quantité d’énergie d’un niveau à l’autre, le long de la chaîne alimentaire.

CONSOMMATEURS
TERTIARES
(énergie -)

CONSOMMATEURS
SECONDAIRES

CONSOMMATEURS PRIMAIRES

PRODUCTEURS
(énergie +)

NB : Chaque carré est proportionnel par rapport à sa quantité d’énergie !

4|Page
5) Définir les relations biotiques qui existent au sein d’une biocénose ? Illustrer à l’aide
d’exemples.

Les interactions biotiques (biocénose  biocénose)

Tous les êtres vivants établissent des relations entre eux. Ils peuvent être partenaires ou adversaires.

a) Les relations intra spécifiques

Déf : Relations ou interactions entre individus d’une même espèce.

 La compétition (+/-) : relation de conflit entre des animaux « adversaires » de même espèce.
Ex : Les cerfs (profit au mal dominant  accès aux femelles et à la nourriture, période de rut)
 La coopération (+/+) : relation d’entraide entre les animaux « partenaires » d’une même
espèce. Ce comportement engendre des bénéfices pour la population. Ex : Insectes sociaux :
les abeilles ; profit à la ruche  meilleure défense, meilleure alimentation, meilleure
reproduction).

b) Les relations interspécifiques

Déf : Relations ou interactions entre individus d’espèces différentes.

 La prédation (+/-) : Il s’agit de la consommation d’un organisme par un autre (Relation


alimentaire) Ex : Lionnes & Herbivores (buffles, zèbres)
 La compétition : Il s’agit d’une concurrence entre des espèces ≠ qui partagent une ressource
primordiale pour elles, ressource limitée et difficile à obtenir.
- Compétition d’interférence (+/-) : compétition directe, une espèce exclut
directement une ou les autres espèces. Ex : semibalanus (utilisation par les
deux espèces de balanes des mêmes ressources).
- Compétition d’exploitation (-/-) : compétition indirecte pour le partage des
ressources alimentaires, chacune des espèces réduisant la quantité des
ressources disponibles pour les autres (plus fréquente). Ex : Lions & herbivores
(exploitation des mêmes ressources alimentaires).
 La symbiose : Relation entre 2 ou plusieurs organismes d’espèces ≠ en contact direct les unes
avec les autres.
- Le mutualisme (+/+) est une symbiose où toutes les espèces retirent des
bénéfices réciproques de cette union. (Ex : lichens : association d’algues et de
champignons)
- Le parasitisme (+/-) est une symbiose dans laquelle un organisme vit sur ou
dans un autre organisme aux dépends de celui-ci. Ex : Gui (plante
hétérotrophe, pas de photosynthèse, elle s’alimente donc aux dépens des
autres plantes).
- Le commensalisme (+/0) est l’utilisation bénigne d’une espèce au profit d’une
autre espèce. Relation à bénéfice non-réciproque car l’hôte n’obtient aucune
contrepartie. Ex : balanes (se développent sur les baleines sans les gêner afin
d’être mieux protéger contre la prédation et de se nourrir par filtration).

5|Page
6) Décrire le cycle de l’azote. Expliquer les conséquences de l’utilisation et du lessivage d’un
excès d’engrais azoté sur les eaux stagnantes.

A. Azote atmosphérique : atmosphère est riche en diazote gazeux


B. Fixation de l’azote atmosphérique par bactéries libres ou dans des racines (N2NH4+)
C. Nitrification°= transformation ammoniumnitritesnitrates (NH4+NO2-NO3-)
D. Assimilation des nitrates par la plante (NO3-protéines)
E. Circulation de la mat organique dans la chaîne alimentaire
F. Régénérat° de l’ion ammonium
 Ammonification° faite par des décomposeurs (protéinesNH4+)

Dans les urines (rejet par les urines)

G. Dénitrification= NO3- N2 par des bactéries

CONSEQUENCES ?
 EUTROPHISATION : - enrichissement des eaux en substances nutritives (N,P) qui
entraine un déséquilibre écologique): ↑ N, P ↑Plancton  eau verte ↓ lumières
 mort plantent  ↑ bactéries  ↓O2 mort animaux.
 Lessivages engrais  pollution N des eaux stagnantes (peu renouvelées).

7)  Expliquer le fonctionnement d’un écosystème. Quand parle-t-on d’écosystème en


équilibre ?
 Les écosystèmes se modifient au cours du temps  ils passent par différents stades.
a) Succession primaires :
- elle débute sur un terrain stérile (île volcanique émergeant de la mer).
- 1eres formes de vie : espèces pionnières (modifient et façonnent le sol en
désagrégeant la roche et en se décomposant afin de libérer de la
matière organique  croissance d’autres espèces jusqu’à obtention de
l’équilibre).
b) Successions secondaires :
- Elle débute après une perturbation qui détruit la végétation MAIS sol
intact (déboisement, incendie)  écosystème semblable à celui avant la
perturbation.

6|Page
c) Climax = écosystème en équilibre (sol nu  espèces pionnières  climax)

 Les producteurs (cf Q 2)


 Les consommateurs : êtres vivants qui ne peuvent pas produire seul leur propre matière
organique. Pour grandir et croître ils ont besoin de consommer d'autres êtres vivants. Par
exemple, les animaux ou l'homme sont des consommateurs puisqu'ils consomment des
plantes ou d'autres êtres vivants.
- Primaires = herbivores
- Secondaires = carnivores qui se nourrissent d’herbivores
- Tertiaires = carnivores qui se nourrissent de carnivores (haut de la pyramide
alimentaire).
 Les décomposeurs : ils se nourrissent de mat organique morte et la transforment en matière
minérale. Ils renvoient cette mat minérale dans le milieu abiotique où les végétaux peuvent
l’assimiler.
Exemple de réseau trophique : feuilles  chenille  pinson  martre OU baies  pinson 
hibou  tique
 Circulation de la matière (aucune  Circulation de l’énergie (perte
perte) pg 18 d’énergie importante systématique Mais
l’énergie lumineuse inépuisable
compense toutes les pertes. Pg 19

8) Quelles théories expliquent la présence d’êtres vivants sur terre ?


 Hypothèse 1 : Origine atmosphérique et soupe froide primordiale  Si l’atmosphère
actuelle est incompatible avec la création de la vie, les conditions sur la Terre
primitive étaient fort différentes et la vie aurait pu se former : abiogenèses originelle.
On suppose que les composés chimiques nécessaires à la formation des cellules se
sont constitués à partir des éléments inorganiques présents dans l’atmosphère
primitive.
Les radiations UV venant du soleil (source d’énergie principale) ainsi que les éclairs
et les volcans (source d’énergie supplémentaires) auraient brisé les molécules
simples de l’atmosphère primitive et libéré des radicaux très réactifs qui auraient
réagi rapidement pour former des molécules plus grosses, plus complexes et plus
lourdes.

7|Page
Avec la condensation des vapeurs d’eau sous forme de nuage puis qui retombent en
pluie, toutes ces molécules dites organiques seraient tombées à la surface de la
planète dans les nouveaux océans créant ainsi un bouillon primitif ou soupe
primitive, point de départ de la vie.
 Expérience de Miller : vérifier l’hypothèse de synthèse abiotique de molécules
organiques càd la fabrication de matière organique à partir de matière minérale
sans intervention des êtres vivants.

 Hypothèse 2 : Origine autotrophe chaude  La vie serait apparue au niveau des
fissures de sources hydrothermales des profondeurs océaniques. Les molécules
prébiotiques nécessaires auraient été synthétisées sur les sulfures métalliques
présents servant de catalyseur.
Le succès actuel de cette hypothèse vient en partie de la génomique, selon laquelle
les ancêtres des procaryotes actuels seraient apparentés aux archéobactéries vivant
actuellement au niveau des sources thermales et qui n’utilisent pas l’énergie solaire
(chimiosynthèse). L’origine océanique aurait en plus offert une protection contre les
UV. Au contraire, les acides aminés son très sensibles aux hautes températures ce qui
n’est pas compatible avec cette hypothèse. Il n’existe pas de preuve expérimentale
aujourd’hui.
 Hypothèse 3 : La panspermie  La terre aurait été ensemencée par des molécules
organiques complexes amenées pas des météorites. De fait, au début de son histoire,
la terre était bombardée pas des centaines de milliers de météorites et des analyses
des comètes (comète de Haley) montrent des traces de matières organiques.

9) Quelles sont les différentes théories de l’évolution ?


 Le Lamarckisme :
- Loi de l’usage et du non usage  la fonction crée l’organe.
- Hérédité des caractères acquis  transmissions aux générations
suivantes des caractères acquis par les parents.
- Influence de l’environnement  acquisition de caractères.
Exemple : Les girafes ont relativement un petit cou mais les arbres sont
grands. A force d’essayer de les atteindre, elles se sont étirées leur cou et
donc la génération suivante a un long cou.
 Le Darwinisme :
- Sélection naturelle des individus adaptés à l’environnement  survie
des individus + limitation de la population

8|Page
- Variation à chaque génération  sélection des « meilleurs »
- Expansion au détriment des autres individus
Exemple : Il existe des girafes à petit cou et à grand cou. Les arbres étant
grands, seuls les girafes à grand cou ont survécu ! La descendance avait
donc un grand cou.
 Les données actuelles des théories de l’évolution :
 La théorie synthétique ou « néo darwinienne » : Cette théorie doit son nom
au regroupement des données de la systématique, de la paléontologie et de
la génétique. Nouveau mode de pensée : « pensée populationnelle ».
L’évolution est considérée comme l’évolution de groupements d’individus de
même espèce c’est-à-dire de populations (et non comme la transformation
d’individus isolés). La théorie synthétique explique l’évolution par l’action de
la sélection naturelle.
 La théorie neutraliste : Les observations montrent que les populations sont
polymorphes. La diversité observée est le résultat d’un équilibre d’où son
nom de polymorphisme équilibré. Mis à part des cas extrêmes (éliminer les
individus les plus inaptes ou favoriser eux qui ont des gènes très avantageux),
les allèles d’un même gène sont généralement neutres vis-à-vis de la
sélection et le facteur principal de l’évolution est le hasard lié à la
reproduction sexuée.
 La théorie « des équilibres intermittents » : Théorie défendue par les
paléontologistes : le plus souvent une espèce reste stable très longtemps,
puis elle est remplacée brusquement par une nouvelle espèce.

10) Quelle est la définition de l’espèce ? Quelle est l’importance de l’isolement ?


Positionner l’homme au sein du vivant (classification).
Une espèce est une population d’individus féconds qui peuvent se reproduire entre
eux dans la nature et qui donnent des descendants fertiles.
 Ce n’est pas une définition idéale. Exemple : l’ours blanc et l’ours brun sont deux
espèces différentes mais ils peuvent se féconder et avoir un descendant fertile. +
Végétaux hybrides

IMPORTANCE DE L’ISOLEMENT ?
- Spéciation : le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes
apparaissent.
- La spéciation, c’est la naissance d’une espèce ou plus à partir d’une espèce
ancestrale.
- Mécanisme de spéciation : Lorsque l’ensemble des individus qui constituent
une espèce forme plusieurs populations isolées, chacune des ces populations
peut acquérir des caractères particuliers et donner naissance à des variétés
différentes au sein de la même espèce. Si ces variétés sont, par la suite, dans
l’impossibilité de se croiser, elles divergent de plus en plus et finalement sont
inter-stériles : elles constituent alors des espèces distinctes.
- Barrière qui sépare les variétés d’une même espèce peut être de nature
variée : barrière géographique (fleuve, montagne…) ; barrière temporelle
(période de reproduction ≠) ; barrière écologique (≠niches écologiques) ;
barrière comportementale ; barrière mécanique.

9|Page
 L’isolement permet d’éviter tout croisement et donc pas de mélange des gènes
 divergence des variétés possibles.

Règne animal (cellule eucaryote = animales et végétales) - Vertébrés (vertèbres) -


Classe des mammifères (poils, vivipares, glandes mammaires) - Ordre des Primates -
Famille des hominidés (Homo sapiens)

11)  Qu’est-ce que des organes analogues et homologues ? Citer des exemples. Comment se
forment-ils ?
 HOMOLOGUES : structures héritées d'un ancêtre commun, elles ont donc la même structure
et la même origine embryonnaire.  divergence évolutive (mécanisme de l’évolution à citer)
Exemple : membre des tétrapodes, la nageoire d'une baleine, l'aile d'un oiseau et le bras
d'un humain sont homologues.
 ANALOGUES : simple ressemblance, structures apparues indépendamment dans l'évolution
des espèces.  convergence évolutive du à un environnement commun.
Exemple : aile d'un papillon et celle d'un oiseau ne sont pas héritées d'un ancêtre commun
(elles n'ont pas la même structure mais des adaptations similaires : surface de l’aile,
épaisseur  allègement).

12) Quels sont les mécanismes de l’évolution ? (PG 17)


A) La valeur adaptive ou fitness
- L’adaptation est le mécanisme qui permet à un individu ou une population de
survivre et de se reproduire dans un environnement.
- La mesure adaptive ou fitness est la mesure de l’adaptation d’un phénotype à
son environnement. Elle se mesure en comptant le nombre de descendants
survivants au cours des générations suivantes. Plus le nombre de descendants
est élevé plus la fitness est grande.
Dépendant  De la survie de l’individu
Du succès reproducteur
De l’importance de la progéniture à chaque accouplement
B) Les facteur d’évolution
 Condition d’évolution d’une population
Une population évolue quand la fréquence d’un allèle (plusieurs allèles) ou d’un gène
(plusieurs gènes) s’y modifie.  Pour qu’il y ait évolution, les variations doivent avoir une
base génétique.
 La sélection naturelle : principal facteur d’évolution
La sélection naturelle favorise les phénotypes les plus adaptés, soit les phénotypes avec la
fitness la plus grande.
En effet, les phénotypes les mieux adaptés ont plus de chance de survivre et de se reproduire
et donc de transmettre leur gène à leur descendance. Les génotypes les plus favorables ont
donc tendance à se répandre dans la population tandis que les moins favorables ont
tendance à se réduire.
Type de sélection :
 La sélection directionnelle : Les individus présentant un phénotype extrême ont un
avantage sur les autres individus de la population. Ce type de sélection réduit la
variation au sein d’une pop. Ex : Girafes plus grandes favorisées car milieu constitué
grands arbres.
 La sélection stabilisante : Elle élimine les phénotypes extrêmes ce qui induit une ↑
des phénotypes intermédiaires. Ce type de sélection réduit la variation au sein d’une

10 | P a g e
population. Ex : Girafes taille moyenne avantagées dans milieu d’arbres de taille
moyenne.
 La sélection diversifiante : Elle élimine les phénotypes intermédiaires et favorise les
phénotypes extrêmes. Ce type de sélection tend à diversifier la pop. Ex : Girafes
petites & de grandes tailles favorisées dans un milieu hétérogène comportant petits
& grands arbres.
 Les autres facteurs d’évolution
 Les mutations sont des modifications de code génétique. Elles font
apparaître de nouvelles formes allélique. Il s’agit de la cause ultime de la
variation génétique qui rend l’évolution possible. Elles peuvent être neutres,
défavorables ou favorables.  Pour avoir une influence possible sur
l’évolution, la mutation doit avoir lieu dans les cellules reproductrices c-à-d
lors de la méiose. Elle peut être transmise à la descendance.
 Le flux génétique est le déplacement d’allèles d’une population vers une
autre lors de la migration d’individus entre ces 2 populations. Les fréquences
alléliques dans les 2 populations vont donc être modifiées.
 Les fécondations non aléatoires se produisent quand des individus porteurs
de certains génotypes se fécondent plus fréquemment que le hasard ne
pourrait le prévoir. Exemple fréquent : Autofécondation chez les fleurs ; Ce
processus sélectionne donc un phénotype particulier
 La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence d’un
allèle sans que la sélection naturelle intervienne.
- Ce phénomène se produit surtout pour les allèles neutres qui ont les mêmes
valeurs adaptives. Ainsi une mutation neutre qui ne procure ni avantage ni
désavantage sélectif peut très bien se répandre dans une population autant
qu’être éliminée.
- La dérive génétique peut également être due à 2 effets :
a) L’effet fondateur qui résulte de la colonisation d’un nouveau territoire par
un petit nombre d’individus, les individus « pères » ne sont pas
nécessairement représentatifs de la population d’origine.
b) L’effet d’étranglement qui résulte de la brusque réduction de la taille d’une
population. Les individus survivants ne sont pas obligatoirement
représentatifs de la population d’origine.
 L’impact sera d’autant plus important que la population est petite.

13) Mutations génétiques : définition, différents types.


A) Les mutations géniques : Modifications ponctuelles dans la séquence de nucléotides de
l’ADN d’un seul gène.
 Les mutations géniques ou ponctuelles  :
- Substitution de base : remplacement d’une paire de nucléotide par une autre.
- Addition : ajout d’une paire de nucléotide dans la séquence d’ADN.
- Délétion : perte d’une paire de nucléotide dans la séquence d’ADN.
 Conséquence sur les protéines de ces mutations ponctuelles :
- Rappel de la synthèse des protéines :
 Transcription : passage de l’ADN à l’ARN.
 Traduction : passage de l’ARNm à la protéine.
- Conséquences des mutations géniques :
a) Conséquences des mutations de substitutions :

11 | P a g e
 Mutation silencieuse : pas de modification de la séquence d’acides aminés de la
protéine.
 Mutation faux sens : remplacement d’un acide aminé par un autre acide aminé.
 Mutation non sens : remplacement d’un acide aminé par un codon stop (
protéine plus petite).
b) Conséquence des insertions et des délétions : En ajoutant ou en
enlevant une paire de nucléotide, ces mutations décalent le cadre
de lecture de l’ARNm par les ribosomes. La séquence d’acides
aminés est alors profondément modifiée à partir du point de
mutation. On parle de mutations de phase.
B) Les mutations chromosomiques : Modifications du nombre ou de la structure des
chromosomes.
 Modification dans la structure :
- L’inversion : inversion dans la succession des gènes placés sur un
chromosome.
- La délétion : perte d’une partie d’un chromosome.
- La duplication : dédoublement d’une partie d’un chromosome.
- L’insertion : transfert d’un fragment interne de chromosome dans un
autre chromosome.
- La translocation : échange de fragments de chromosomes entre deux
chromosomes.
 Modifications du nombre de chromosomes :
- Polyploïdie : cellule qui possède plus de 2 lots de chromosomes.
 Viable et fréquente chez la plante : gigantisme des plantes (plantes
cultivées).
 Anomalie mortelle chez l’homme.
- L’aneuploïde : ajout ou suppression d’un ou plusieurs chromosomes.
 Trisomie : 2n+1 chromosomes
 Monosomie : 2n-1 chromosomes.

14) Pour quelle raison des mutations morbides (rendant malade) récessives subsistent-elles dans
les populations ?
Dans les mutations néfastes récessives, les hétérozygotes sont porteurs sains et ce n’est donc
pas néfastes. Cependant, l’allèle est caché et il se maintient durant des générations.

12 | P a g e

Vous aimerez peut-être aussi