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SOMMAIRE :
 INTRODUCTION

 CHAPITRE 1 : LA NORMALISATION COMPTABLE INTERNATIONAL IAS/IFRS

J Histoire, fonctionnement de l¶IASB et les organismes internationaux de


normalisations:

 IASCF
 IASC/IASB
 IFRIC
 SAC
J Processus d'élaboration des normes comptables internationales
J Enjeux des normes IAS/IFR et les principes
J Impacts des IAS/IFRS ë les perspectives d¶évolution du référentiel
J Les normes comptables internationales et leur interprétation

 Les normes I.A.S/ I.F.R.S


 Les interprétations S.I.C/ I.F.R.I.C

J Les normes IAS/IFRS et la crise financière et difficulté d¶application


des principes comptables

 CHAPITRE 2 : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER « SCF »

J Champ d¶application du SCF


J Le cadre conceptuel :

 Définition du cadre conceptuel


 Hypothèses sous-jacentes
 Principes comptables fondamentaux
 Caractéristiques qualitatives de l¶information financière

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J Les états financiers :

 Eléments des états financiers


 Objectif des états financiers
 Les utilisateurs des états financiers

J Comptabilisation des actifs, passifs, les charges et les produits


J Règles générales d¶évaluation
J Règles spécifiques d¶évaluation et de comptabilisation .

 Stocks et en cours.
 Subventions
 Provisions pour risques et charges.
 Emprunts et autres passifs financiers
 Evaluation des charges et produits financiers

J Démarche de l¶Algérie
J Principales évolutions par rapport au P.C.N.
J Divergences entre le S.C.F. et les normes I.A.S/I.F.R.S.
J La mise en œuvre étape par étape du nouveau System Comptable Financier
Algérien

 CONCLUSION

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 INTRODUCTION :

La mondialisation et ses conséquences sur la globalisation financière qui en a résulté, ont placé la
comptabilité, principale source de l'information financière, au cœur du fonctionnement des marchés financiers,
cette globalisation financière a rendu indis pensable l͛harmonisation à l'échelle mondiale de l'information
financière fournie aux investisseurs. La normalisation internationale exige une reconnaissance officielle au
niveau international de normes qui seront un référentiel comptable compréhensible pa r tous,
indépendamment du pays où les normes ont été produites.

En conséquent L͛International Accounting Standards Committee « IASC » cet organisme, créé en


1973 par la profession comptable, a développé un ensemble cohérent de s normes comptables internationales,
Par ailleurs, l͛IASC a conclu avec l͛Organisation Internationale des Commissions de Valeurs (OICV) un accord
destiné à permettre la reconnaissance des normes comptables internationales comme référence pour les
entreprises souhaitant internationaliser la cotation de leurs titres. Ce programme a conduit à une modification
en profondeur de toutes les normes comptables approuvées jusque là, parmi ces normes les IAS « Standards
International Accounting » et les IFRS « International Financial Reporting Standards ».

Au niveau européen, l'opportunité de cette harmonisation a été bien ressentie par l'Union
européenne qui a décidé d͛harmoniser l'information financière des sociétés cotées en bourse afin de garantir
la protection des investisseurs. Par l'application des règles comptables internationales, elle entend préserver la
confiance envers les marchés financiers tout en facilitant la négociation transfrontalière et internationale des
valeurs mobilières dont la com parabilité, la fiabilité et la transparence des comptes des entreprises
européennes constituent un facteur essentiel de l'intégration des marchés financiers européens et de leur
compétitivité internationale.

Les pays frères et voisins (Tunisie et Maroc) ont entamé la convergence vers les normes IAS/IFRS
depuis quelques années, l͛Algérie ne peut pas rester à l͛écart de ce mouvement international, et a décidé
l͛application du nouveau système comptable financier SCF a partir de 2010 qui s͛ aligne avec les IAS/IFRS. Il ne
s͛agit plus de produire une information factuelle destinée à l͛administration fiscale, mais de construire un
véritable outil de communication pour se présenter, au marché, aux actionnaires et aux investisseurs
potentiels nationaux et étrangers.

Le présent rapport traitera en premier lieu le cadre conceptuel de la normalisation internationale à


savoir IAS/IFRS et en deuxième lieu les inspirations du SCF des IAS/IFRS .

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 CHAPITRE 1 : LA NORMALISATION COMPTABLE INTERNATIONAL IAS/IFRS

J Histoire et fonctionnement de l¶IASB :

En 1973, a lieu la création de l͛International Accounting Standards Committee (Comité des


normes comptables internationales) à Londres, à l'initiative du britannique Sir Henry Benson qui en devient son
premier président élu.

La publication de deux premières normes date de 1975, l͛une concerne la publication des méthodes
comptables (I.A.S. 1), l͛autre portant sur la valorisation et la p résentation des stocks selon la méthode des
coûts historiques (I.A.S. 2).

En 1982, l͛I.A.S.C. devient le normalisateur comptable international. En 1989, l'I.A.S.C. publie son
cadre conceptuel pour la préparation et la présentation des états financiers. Il décrit l͛esprit des normes, fixe
les objectifs des états financiers et définit la comptabilisation des normes. En 1990, la Commission européenne
occupe un siège d'observateur au sein du conseil de l'I.A.S.C. En 1999, la Commission européenne souligne que
les I.A.S. sont compatibles avec les directives de l͛Union. La Commission prévoit un plan d͛action favorisant
l͛application des normes internationales en 2005.

En 1995, l'Organisation Internationale des Commissions de Valeurs mobilières (O.I.C.V. -I.O.S.C.O.)


s'engage, sous certaines conditions, à recommander aux régula teurs nationaux d͛accepter des états financiers
présentés selon les normes comptables internationales pour les émissions sur les marchés financiers.

En 2001, L͛I.A.S.C. disparaît au profit de l͛I.A.S.B. qui est désormais dirigée par l͛I.A.S.C.F.

En 2002 voit la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes (J.O.C.E.) du 11


septembre 2002 du règlement CE n°. 1606/2002 dit « I.F.R.S. 2005 ». Les sociétés cotées sur un marché
réglementé de l͛U.E. et publiant des comptes consolidés devront resp ecter les normes internationales. L͛année
suivante, la Commission européenne publie le règlement CE n°. 1725/2003 qui adopte la quasi -totalité des
normes publiées par l͛I.A.S.B. (I.A.S. 1 à I.A.S. 41), à l͛exception de l'I.A.S. 32 et de l'I.A.S. 39.

En 2006, l'I.A.S.B. et le F.A.S.B. (normalisateur américain) réaffirment leur engagement visant à


améliorer la cohérence, la comparabilité et l'efficacité des marchés mondiaux, en développant des normes
comptables communes de haute qualité. De plus , l'I.A.S.B. a préparé un exposé -sondage portant sur une
norme internationale d'information financière pour les petites et moyennes entreprises (P.M.E.).

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L͛I.A.S.B. est un organisme privé dont le siège est à Londres. Cette structure est sous la tutelle de
l͛I.A.S.C.F. (International Accounting Standards Committee Foundation) créé en février 2001, sous la forme
d'une entité à but non lucratif enregistrée dans l'Etat du Delaware aux Etats -Unis. L'I.A.S.C.F. est composée de
vingt-deux membres appelés trustees qui ont pour fonction d'assurer la direction de l͛I.A.S.B. ainsi que des
entités qui lui sont associées.

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Créé en 1973 par les instituts comptables de dix pays (Australie, Canada, France, Allemagne, Japon,
Mexique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Irlande et Etats-Unis), l'I.A.S.B. qui est le successeur de l͛I.A.S.C.
(International Accounting Standards Committee) depuis 2001 a pour principaux buts :

 d'élaborer et de publier des normes comptables internationales pour la présentat ion des états
financiers ;
 de promouvoir leur utilisation au niveau mondial ;
 de publier des interprétations qui sont développées par l'International Financial Reporting
Interpretations Committee - I.F.R.I.C.

Depuis le 1 er avril 2001, les normes édictées par cet organisme se nomment International Financial
Reporting Standards ou I.F.R.S. Celles qui ont été élaborées avant cette date restent intitulées International
Accounting Standards ou I.A.S. Les normes et interprétations sont publiées après un processus complexe et
long (due process) dont l͛une des étapes est l͛exposé -sondage (exposure draft) qui propos e au public
professionnel d͛apporter des commentaires au projet. Avant leur publication, les normes doivent être
approuvées par neuf des quatorze membres de l͛I.A.S.B. (depuis la révision de la Constitution en juin 2005).

a ncti nnement
Le fonctionnement de la structure peut être représenté dans le schéma simplifié suivant. La structure
est conçue pour soutenir les dispositifs qui sont considérés comme souhaitables en établissant la légitimité
d͛un organisme de normalisation : ses membres so nt des experts techniques, représentent la communauté
financière la plus large et sont indépendants.
La structure réalise son but par un équilibre des fonctions des diverses parties de l͛organisation, à
travers les relations opérationnelles mo ntrées dans le diagramme.
La composition du corps directeur (les administrateurs de l͛IASCF)
Internati nal Acc unting
Standards C mmittee
a undati n(19 Trustees)


 Internati nal
Acc unting
Êati nal standard
  setters Standards advis ry Standards B ard
and ther interested c uncil (14 B ard
parties
  Members
Advis ry c mmittees 

 Internati nal
financial rep rting
Report to interpretati ns
c mmittee (12)
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Advises

S urce IASB Direct r f perati ns Direct r f technical


and n n-technical staff activities and technical
staff

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J les organismes internationaux de normalisations :

La structure de l͛IASB est désormais composée des organes suivants :


a) L͛IASB
Le comité exécutif (The Board) est désigné sous le sigle IASB (International Accounting Standards
Board) et principalement chargé d͛apporter son expertise technique pour établir les normes comptables et
d͛adopter les IFRS.
Il y a 14 membres au Board de l͛IASB, chacun ayant une voix, nommée par les administrateurs de
l͛IASCF. La constitution indique que les administrateurs choisissent les membres de l͛IASB de sorte qu͛il
constitue un groupe de personnes représentant la meilleure combinaison disponible des compétences
techniques et d͛expérience des affaires et des marchés internationaux afin de contribuer au développement de
la haute qualité de normes comptables mondiales.
Du fait qu͛il développe des no rmes de reporting financier internationales, l͛IASB suit un processus
rigoureux et ouvert.

b) L͛IASCa
L͛IASCF est un Conseil de surveillance composé des trustees et chargé de désigner notamment les
membres du Comité exécutif, de trouver les fonds nécessaires au fonctionnement et de procéder aux
amendements constitutionnels.
La direction de l͛IASB et de ses comités est au final entre les mains des administrateurs de l͛IASCF. Il y a
19 administrateurs. La constitution de l͛IASCF indiq ue que les administrateurs doivent montrer un engagement
ferme à l͛IASCF et l͛IASB en tant que qu͛organisme normalisateur international. Chaque administrateur aura
une compréhension des enjeux internationaux inhérents au succès d͛une organisation internati onale
responsable du développement de normes comptables internationales de haute qualité pour leur usage auprès
des marchés financiers dans le monde et par d͛autres utilisateurs.
Les administrateurs nomment les membres de l͛IASB, l͛IFRIC et du S AC. En outre :
ʹ ils revoient annuellement la stratégie de l͛IASB et son efficacité ;
ʹ ils approuvent annuellement le budget de l͛IASB et en déterminent l͛utilisation ;
ʹ ils revoient les aspects stratégiques affectant les normes comptables, promeuvent l͛ IASB et ses travaux et
favorisent l͛objectif de l͛application rigoureuse des normes d͛information financière internationales
(cependant, ils sont exclus de la participation dans les sujets techniques concernant les normes) ;
ʹ ils établissent et corrigent les procédures opérationnelles de l͛IASB, l͛IFRIC et du SAC ;
ʹ ils approuvent les amendements à la constitution après suivi du « due process» ;
ʹ ils exercent tous les pouvoirs attribués à l͛IASCF excepté ceux expressément réservés à l͛IASB, à l ͛IFRIC et au
SAC.
Les administrateurs ne sont pas responsables de l͛établissement des normes IFRS. Cette responsabilité
est seulement du ressort de l͛IASB.
c) L͛Ia|IC
L͛IFRIC est un comité d͛interprétation (International Financial R eporting Interpretation Committee).
C͛est le nouveau nom donné au comité d͛interprétation des normes de l͛IASB (auparavant, c͛était le SIC ʹ
Standing Interpretations Committee). Il a pour objet d͛interpréter le corps existant des normes de l͛IASB et
aussi d͛élaborer des positions techniques sur des questions précises, en attente de la définition d͛une norme
définitive.
Le corps interprétatif de l͛IASB, anciennement SIC, a été reconstitué en décembre 2001 en tant que
Comité d͛Interprétation (IFRI C). L͛IFRIC passe en revue, sur une base opportune dans le contexte des IFRS et du
cadre d͛IASB, les questions de comptabilité qui sont susceptibles de recevoir un traitement divergent ou

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inacceptable en l͛absence des positions définitives, en vue d͛attein dre un consensus sur le traitement
comptable approprié. Pour le développement des interprétations, l͛IFRIC travaille étroitement avec les comités
nationaux semblables.
L͛IFRIC se rassemble environ toutes les six semaines. Toutes les décisions t echniques sont prises en
sessions qui sont ouvertes au public. L͛IFRIC aborde des questions d͛importance raisonnablement répandue.
Les interprétations couvrent à la fois : les questions de reporting financier nouvellement identifiées mais pas
spécifiquement traitées dans IFRS ; ou les questions lorsque des interprétations insatisfaisantes ou
contradictoires se sont développées, ou semblent probablement se développer en l͛absence de positions
définitives, en vue d͛atteindre un consensus sur le traitement app roprié.

d) Le SAC
Le SAC est un Comité consultatif de normalisation (Standards Advisory Council) chargé de faire
participer, au processus de mise en œuvre des normes comptables internationales, les parties intéressées par
le reporting financier international et de conseiller le Comité exécutif (sur les priorités de la normalisation) et
éventuellement le Conseil de surveillance.
Le SAC a environ 50 membres et fournit un forum aux organismes et aux personnes ayant un intérêt
pour le reporting financier international pour prendre part au processus d͛établissement des normes. Les
membres sont nommés pour une durée renouvelable de trois ans et proviennent de milieux géogra phiques et
professionnels divers.
Le SAC rencontre normalement l͛IASB au moins trois fois par an et ses réunions sont ouvertes au public.
L͛IASB est exigé pour consulter le SAC avant des décisions sur des projets p rincipaux et les
administrateurs de l͛IASCF doivent consulter le SAC avant d͛envisager tous changements à la constitution. La
constitution décrit les objectifs du SAC comme : donner des avis à l͛IASB sur des décisions et des priorités
d͛ordre du jour dans le travail de l͛IASB ; informer l͛IASB des vues des organismes et des individus sur le Conseil
sur des projets de référence principaux ; et donner d͛autres conseils à l͛IASB ou aux administrateurs.

J Processus d'élaboration des normes comptables internationales

Le processus d'élaboration d'une norme suit, en principe, les étapes suivantes :

1. L'équipe technique de l'IASB est chargée d'identifier et d'analyser tous les problèmes comptables
associés au sujet traité ;

2. Analyse des règles existantes aux niveaux nationaux et des pratiques adoptées et échanges point de vue
avec les normalisateurs comptables nationaux.

3. Consultation avec le Conseil consultatif des normes « Standards Advisory Council » (SAC) de la possibilité
d'inscrire ce projet dans le programme de travail de l'IASB.

4. L'IASB met en place un groupe consultatif pour conseiller l'IASB sur le sujet.

5. L'IASB publie un document de travail " discussion paper" pour appel à commentaires.

6. L'IASB analyse les commentaires reçus concernant le document de travail qu'il a publié.

7. L'IASB publie un exposé-sondage approuvé par au moins 9 votes favorables sur un total de 14 membres
de l'IASB. L'exposé-sondage présente également les opinions divergentes et le fondement des conclusions.

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8. L'IASB analyse les commentaires reçus sur l'exposé-sondage.

9. L'IASB étudie l'opportunité de tenir une réunion publique sur le thème envisagé et d'effectuer des tests
sur le terrain ;

10. L'IASB approuve la norme définitive par au moins 9 votes favorables .

 Processus d'élaboration des interprétations :

Les interprétations sont préparées par (IFRIC) avant d'être approuvées par l'IASB, le processus
d'élaboration d'une interprétation suit, en principe, les étapes suivantes :

1. Identification du problème : cette responsabilité incombe aux membres de l'IFRIC. L'équipe de l'IASB
évalue la question posée, prépare une analyse concernant son champ d'application et vérifie si elle remplit les
critères d'inscription au programme de travail de l'IFRIC.

2. Etablissement du programme de travail de l'IFRIC, au cours d'un débat ouvert au public. Pour être inscrits
à son programme, les problèmes posés doivent répondre à un certain nombre de conditions (présenter un
caractère général et un intérêt pratique...).

3. Réunion de travail de l'IFRIC.

4. Rédaction d'un projet d'interprétation et vote. Un consensus est atteint lorsque pas plus de quatre
membres de l'IFRIC votent contre une proposition.

5. Publication du projet (sauf si au moins 4 membres de l'IASB s'y opposent).

6. Période d'appel à commentaires (d'au moins 60 jours) puis décis ion d'adoption définitive par l'IFRIC, ou
modifications apportées sur la base des commentaires reçus.

7. Ratification par l'IASB (par au moins 9 membres).

J Enjeux des normes IAS/IFR et les principes :

Après les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux États -Unis (Enron,
WorldCom͙), les pouvoirs publics se sont attachés à renforcer la qualité de la communication financière afin
de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Ce vaste mouvement s͛est traduit par
l͛adoption d͛un ensemble de textes dont l͛objectif commun est l͛amélioration de la sécurité financière. L͛année
2005 a ainsi vu l͛application des normes Ia|S (International Financial Reporting Standards, dénommées
jusqu͛en 2001 normes IAS pour International Accounting Standards) existant depuis 1973, destinées à toutes
les entreprises faisant appel public à l͛épargne.

L'adoption et l'application des normes comptables internationales au sein de l' Union européenne sont
régies par le règlement (CE) 1606/2002 du 19 juillet 2002, qui définit notamment les critères d'application
d'une norme.

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Le règlement européen du 19 juillet 2002, en imposant aux entreprises faisant appel public à l͛épargne de
présenter leurs comptes consolidés selon les normes Ia|S, vise principalement à garantir une meilleure
transparence comptable. En effet, la présentation des comptes de ces entrepri ses selon des normes
harmonisées en facilitera la compréhension et surtout la comparaison à l͛échelon européen.

Elles vont nécessiter de profonds aménagements informatiques, aussi bien dans les grands groupes que
dans les PME. Le changement de référentiel comptable que vont connaître toutes les entreprises va
transformer le fonctionnement des marchés financiers, des entreprises et des économies, d͛une part, et
l͛élaboration des comptes, d͛autre part. Moins médiatisé dans le grand public que le passage à l͛ euro, ce
changement aux normes internationales IAS/IFRS aura pourtant beaucoup d͛impact. L͛objectif est en effet de
rétablir la clarté des comptes des entreprises, la confiance des investisseurs sur les marchés boursiers, mise à
mal ces cinq dernières années par des scandales à répétition et par l͛explosion de la dette des entreprises. Le
travail des veilleurs va devenir plus simple, plus rapide et accessible au néophyte.

Deux nouveaux principes comptables sont ajoutés :

 prééminence de l'économique sur le juridique : les comptes doivent donner une image fidèle de
l'entreprise et de son patrimoine (ainsi, le crédit bail rentre à l'actif du bilan)
 importance relative : une information ne doit figurer dans l' annexe que si elle peut influer sur les choix
futurs des utilisateurs.

„rincipes

La logique de ces normes comptables repose sur quelques points (parfois divergents par rapport au droit
comptable français) en particulier l'option de valorisation à la juste valeur des actifs et passifs, la primauté de
la substance sur la forme, l͛approche prioritairement bilancielle, la prise en compte prioritaire de la vision de
l͛investisseur, le principe de prudence subordonné à celui de neutralité et de pertinence, l͛absence de textes
spécifiques à un secteur d͛activité, la moindre reconnaissance de la comptabilité d͛intention, la place plus
importante qu͛occupe l͛interprétation dans l͛application des normes.

Les états financiers et l͛information comptable ne sont pas définis de la même façon dans le référentiel
international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de
trésorerie, l͛annexe et « tout autre document utile à la compréhension des comptes » comme le bénéfice par
action pour les sociétés cotées. Quant à l͛information compt able, elle doit être « intelligible » : son lecteur doit
pouvoir se forger une opinion sur l͛activité de l͛entreprise à la simple lecture des informations comptables,
« pertinente » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des décisions économiques
appropriées sur le futur de l͛entreprise, « d͛une importance relative » : une information comptable ne doit être
divulguée que si et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision. Ce seuil de signification
dépend du jugement du professionnel. Par exemple, une baisse de l͛activité é conomique de l͛entreprise peut-
être importante en volume mais non significative par rapport au chiffre d͛affaire généré par le groupe.
L'information doit enfin être « fiable », utilisée sans risque d͛erreur. La fiabilité repose sur quatre principes
fondamentaux : la neutralité, l͛apparence juridique, la prééminence de la réalité économique sur l͛apparence
juridique et le respect de l͛image fidèle...

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J impacts des IAS/IFRS :

Êombreux ont été les impacts des IFRS sur les entreprises. Ils varient surtout en fonction du secteur
d'activité. Les établissements de crédit ont été plus affectés par l'IAS 32 et l'IAS 39 que les autres entreprises
par exemple.

 Impact de la juste valeur

La juste valeur (I.A.S. 32) est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint,
entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. Le
principe de l͛évaluation des actifs à leur juste valeur repr ésente un impact majeur pour les établissements de
crédit mais aussi pour toutes les entreprises qui ont des participations financières importantes. Plus que toutes
les autres normes, l'IAS 32 et 39 rompent avec l'esprit de la comptabilité française notamm ent.

Elle remet en question les principes comptables « de base » dans la mesure où elle modifie certains
concepts du formalisme comptable. La comptabilité « traditionnelle » enregistre l'acquisition d'un bien (disons,
un titre pour une valeur de m ille euros) et ne revient sur cette valeur dite « historique » qu'au moment de la
cession de ce titre, moment où l'on enregistre, au compte de résultat, une perte ou un gain. Le principe de la
juste valeur oblige, si l'on sait que ce titre ne vaut plus que 500 euros, à reconnaitre une perte « potentielle » et
de montrer aux investisseurs potentiels et aux actionnaires la réalité économique du patrimoine de l͛entreprise
(« mon titre vaut 500 euros ») plutôt qu͛une réalité comptable (« j͛ai acheté un titre 1000 euros »).

La valorisation à la juste valeur a un impact politique . La valorisation à la juste v aleur met en danger de
la réglementation prudentielle sur laquelle est bâti le secteur bancaire, la légitimation de concept de
valorisation issu de cabinets privés . Elle entraine la modification du comportement des managers : autrefois,
en cas de perte de la valeur des titres possédés, le mieux (comptablement parlant) était d͛attendre un
hypothétique rebond avan t de revendre, pour ne pas faire état de pertes sur titres. L'application de cette
méthode a entraîné des critiques envers les normes comptables, lors de la crise des subprimes, un journal
spécialisé écrit : « le passage aux normes comptables IFRS expose désormais les sociétés à une très forte
volatilité aussi bien de leur compte de bilan que de leur compte de résultat. ».

 Impact sur les banques : m dificati n des n rmes IAS 32 et 39

En septembre 2003, la Commission européenne a adopté les normes comptables internationales, à


l͛exception des normes 32 et 39 sur les instruments financiers. Fin 2004, elle adopte un règlement portant
approbation partielle de la norme 39. Celle -ci est entrée en vigueur le 1 er janvier 2005, à l'exception ʹ à titre
temporaire ʹ des parties concernant la comptabilité de couverture et l'opti on juste valeur. Cette adoption est
accueillie avec satisfaction par les établissements de crédit car elle donne un délai supplémentaire pour
parvenir à une norme mieux adaptée à la réalité économique. En l͛état, la norme 39 aurait engendré une forte
volatilité des capitaux propres et des résultats, notamment dans le domaine de la banque de détail. En juin
2005, l'IASB publie l'amendement à la norme 39 pour la partie concernant l'option juste valeur. La norme IAS
39 entre alors en vigueur dans les délais, m ais elle est encore partielle, car la partie macro couverture est

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toujours en discussion. Cette norme sera ensuite amendée à plusieurs reprises et notamment lors de la crise
financière en 2008 en ce qui concerne le reclassement des instruments financiers.

Suite aux critiques formulées par de nombreuses parties prenantes à l'encontre de la norme IAS 39,
l'IASB a décidé de substituer cette dernière par une nouvelle norme : la norme IFRS 9 "Instruments financiers"
qui va petit à petit se substituer à de nombreuses dispositions de la norme IAS 39. Le premier volet de cette
norme, relatif aux actifs financiers, fut publié le 12 novembre 2009 et devient applicable de manière anticipée
dès l'année 2009 (et deviendra obligatoire au 1er janvier 2013). Ce premier volet se fonde sur une nouvelle
approche unique pour déterminer si un actif financier doit être évalué au coût amorti où la juste valeur : une
approche basée sur la façon dont l͛entité gère ses instruments financiers (son business model) et les
caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie rattachés aux actifs financiers.

Ce premier volet de la norme IFRS 9 porte exclusivement sur la classification et l͛évaluation des actifs
financiers (et à l͛horizon 2010 des passifs financiers) et sera suivi ultérieurement par la production des deux
autres volets relatifs à la dépréciation (« impairment » en anglais) des actifs financiers et à la comptabilité de
couverture.

 Impact inf rmatique :

À moins de quelques semaines de l'entrée en vigueur des normes IAS/IFRS, une entreprise sur deux n'a
encore entamé aucun chantier. L'adoption de la norme SME destinée aux PME s'effectuera à moyen et à long
termes, sous l'impulsion des banques et des donneurs d'ordre.

À cet effet, les adaptations du système d'information nécessitent la mise en œuvre d͛outils informatiques
qui permettent l͛extraction de données plus nombreuses et souvent issues de bases de données disparates. Les
flux comptables classiques ne comportent à ce jour pas suffisamment d͛informations pour satisfaire aux
normes IFRS. L͛acquisition de ces outils devra se faire avec précaution pour garantir leur compatibilité avec les
systèmes existants et leur évolutivité à raison des normes comptables qui n͛ont pas fini d͛évoluer. Il n͛est pas
exclu que l͛audit de l͛existant conduise les entreprises à remettre intégralement en question leur système
d͛information et à en revoir l͛architecture globale de manière à privilégier un projet d͛ensemble harmonisé.

La mise en œuvre de ce volet sécuritaire serait incomplète sans une définition ou redéfinition précise des
procédures d͛accès aux applications, des plans de secours, d͛ archivage et de protection des données
personnelles.

Sur le plan contractuel, la définition du référentiel de conformité, le respect des délais ou la cohérence
des adaptations issues de sources distinctes figureront parmi le s préoccupations récurrentes des entreprises.
Ajoutons que le fait que tout ou partie du système d'information soit placé en infogérance ne modifie pas leurs
obligations. Le contrat d͛infogérance nécessitera dans ce cas un toilettage pour y intégrer une clause d͛ audit
adaptée ainsi qu͛une définition précise des niveaux de sécurité et des procédures de contrôle conformes aux
nouveaux textes normatifs.

Les exigences d͛une information financière sécurisée vont entraîner une réorganisation importante des
procédures internes des entreprises et le renforcement corrélatif de la sécurité de leur système d͛information.
Pour celles qui font appel public à l͛ épargne et qui sont installées dans un État membre de l͛Union européenne,
il s͛agit d͛ores et déjà d͛une priorité en raison du règlement européen imposant à compter du 1 er janvier 2005,
de suivre le nouveau référentiel dans leurs comptes consolidés.

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J Les perspectives d͛év luti n du référentiel :

 Une dizaine de sujets nécessite une amélioration ou une actualisation, dans la mesure où certaines
normes actuelles s'avèrent anciennes ou incomplètes. L͛IASB travaille en collaboration avec ses homologues
américains au remplacement des normes actuelles à partir du 1 janvier 2009 :

 Les instruments financiers : de l'avis unanime des utilisateurs, les normes IAS 32 et 39 sont trop
complexes. A ce sujet, suivant les conseils et recommandations des parties prenantes, l͛IASB a publié, le
12 novembre 2009 le premier volet de la norme IFRS 9 « Instruments financiers », norme qui vise à
remplacer la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ». Il est important
de noter que la norme IFRS9 retient une approche nouvelle pour le classement et la comptabilisation
des instruments financiers par rap port à la méthodologie de la norme IAS 39. IFRS 9 retient en effet une
approche unique pour déterminer si un actif financier doit être évalué au coût amorti où la juste
valeur : une approche basée sur la façon dont l͛entité gère ses instruments financiers (son business
model) et les caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie rattachés aux actifs financiers.
 La présentation des états financiers : l͛IASB s'interroge sur les besoins des utilisateurs en matière
d͛informations financières. Ses travau x consistent à déterminer les éléments devant ressortir en lecture
directe des comptes et ceux devant figurer en annexe. La présentation de l'ensemble - bilan, compte de
résultat, tableau de flux de trésorerie et tableau de variation des capitaux propres - pourrait changer
pour une meilleure lecture et compréhension. Par exemple, la lecture transversale des trois supports -
bilan, compte de résultat et tableau des flux de trésorerie - devrait faciliter la compréhension de toutes
les incidences d'opérations d e financement.
 La distinction entre capitaux propres et dettes : aujourd͛hui, la frontière entre les capitaux propres et la
dette n͛est pas toujours nette. L͛objectif de l'IASB est de déterminer un mode rigoureux de distinction
entre capitaux propres et dettes, afin de ne pas s'interroger à chaque création de nouvel instrument.
 La reconnaissance des revenus : IAS 18 est une norme courte qui nécessite un approfondissement.
L'IASB souhaite préciser en particulier les règles de comptabilisation, dans le cas de transactions à
composantes multiples.
 La consolidation : les règles de consolidation sont à revoir, en particulier les critères pour consolider ou
non une entité particulière (ad hoc).

D͛autres thèmes sont à l͛étude : comptabilisation des avant ages post retraite, pensions et avantages
assimilés (norme IAS 19), les contrats de location (IAS 17), ͙ Ainsi, les émetteurs et utilisateurs de comptes en
IFRS doivent se maintenir en veille permanente et s͛organiser pour absorber la déferlante de nouvell es normes
et interprétations à horizon 2009. On attend également avec impatience que la logique des IFRS s'adapte
finalement aux enjeux du développement durable, et conduise les entreprises à publier des données beaucoup
plus détaillées dans les domaines s ociaux et environnementaux. C'est une question d'orientation des normes,
mais aussi de gouvernance de l'IASB qui devrait tenir compte de l'avis des différentes parties prenantes, et
changer son orientation "investisseurs" en considérant que ces derniers né gligent les aspects durables alors
même que la bonne gestion du "capital humain" et du "capital naturel" sont des enjeux vitaux pour le
développement économique et la planète.

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J Les normes comptables internationales et leur interprétation ;

 Les normes I.A.S/ I.F.R.S

IAS 1Présentation des états financiers : La présente Êorme prescrit la base de présentation des états
financiers à usage général, afin qu͛ils soient comparables tant aux états financiers de l͛entit é pour les périodes
antérieures qu͛aux états financiers d͛autres entités. Elle énonce les dispositions générales relatives à la
présentation des états financiers, des lignes directrices concernant leur structure et les dispositions minimales
en matière de contenu.

IAS 2 ʹ Stocks : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement comptable des stocks. Une
des questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du montant des coûts à comptabiliser
en tant qu͛actif et à différer jusqu͛à la compt abilisation des produits correspondants. La présente Êorme
donne des commentaires sur la détermination du coût et sa comptabilisation ultérieure en charges, y compris
toute dépréciation jusqu͛à la valeur nette de réalisation. Elle donne également des comme ntaires sur les
méthodes de détermination du coût qui sont utilisées pour imputer les coûts aux stocks.

IAS 3 - Supprimée (remplacée par les IAS 27 et 28)

IAS 4 - Supprimée (remplacée par les IAS 16, 22 et 38)

IAS 5 - Supprimée (remplacée par IAS 1)

IAS 6 - Supprimée (remplacée par IAS 15)

IAS 7 - Tableaux des flux de trésorerie : L͛objectif de la présente Êorme est d͛imposer la fourniture d͛une
information sur l͛historique des évolutions de la trésorerie et des équ ivalents de trésorerie d͛une entité au
moyen d͛un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de la période en activités
opérationnelles, d͛investissement et de financement Les informations concernant les flux de trésorerie d͛une
entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur apportent une base d͛évaluation de la
capacité de l͛entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des besoins d͛utilisation
de cette trésorerie par l͛entité. Les décisions économiques que prennent les utilisateurs imposent d͛évaluer la
capacité d͛une entité à dégager de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie ainsi que l͛échéance et le
caractère certain de leur concrétisation.

IAS 8 - Méthodes comptables, changements d͛estimations comptables erreurs : L͛objectif de la présente


Êorme est d͛établir les critères de sélection et de changement de méthodes comptables, ainsi que le
traitement comptable et l͛information à fournir relative aux changements de méthodes comptables, aux
changements d͛estimations comptables et aux corrections d͛erreurs. La présente Êorme est destinée à
renforcer la pertinence et la fiabilité des états financiers d͛une entité ainsi que la comparabilité de ces états
financiers tant dans le temps qu͛avec les états financiers d͛autres entités. Les informations à fournir sur les
méthodes comptables, sauf celles qui se rapportent aux changements de méthodes comptables, sont énoncées
dans IAS 1 Présentation des états financiers.

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IAS 9 - Supprimée (remplacée par IAS 38) :

IAS 10 - Evénements postérieurs à la date de clôture : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire :
(a) quand une entité doit ajuster ses états financiers en fonction d͛événements postérieurs à la période de
reporting ; et les informations qu͛une entité do it fournir concernant la date de l'autorisation de publication des
états financiers et des événements postérieurs à la période de reporting.

IAS 11 - Contrats de construction : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement


comptable des produits et coûts relatifs aux contrats de construction. Compte tenu de la nature de l͛activité
entreprise dans le cadre des contrats de construction, la date de démarrage du contrat et la date
d͛achèvement se situent en général dans des périodes d ifférentes. En conséquence, la principale question
concernant la comptabilisation des contrats de construction est l͛affectation des produits et des coûts du
contrat aux périodes au cours desquelles les travaux de construction sont exécutés.

IAS 12 - Impôts sur le résultat : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement comptable
des impôts sur le résultat. La question principale en matière de comptabilisation des impôts sur le résultat est
de déterminer comment comptabiliser les conséquences fiscales actuelles et futures.

IAS 13 ʹ Supprimée

IAS 14 - Information sectorielle (remplacée par IFRS 8)

IAS 15 - Supprimée (en décembre 2003)

IAS 16 - Immobilisations corporelles : L͛objectif de la présente Êorme consiste à prescrire le traitement


comptable pour les immobilisations corporelles de sorte que les utilisateurs des états financiers puissent
distinguer les informations relatives aux investissements d͛une entité dans ses immobilisations corporelles et
celles relatives aux variations de cet investissement. Les questions fondamentales concernant la
comptabilisation des immobilisations corporelles portent sur la comptabilisation des actifs, la détermination
de leur valeur comptable ainsi que des dotatio ns aux amortissements et des pertes de valeur correspondantes.

IAS 17 - Contrats de location : L͛objectif de la présente Êorme est d͛établir, pour le preneur et le bailleur,
les principes comptables appropriés et les informations à fournir au titre des contrats de location-financement
et des contrats de location simple.

IAS 18 - Produits des activités ordinaires : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement
comptable des produits des activités ordinaires provenant de certai ns types de transactions et événements.

IAS 19 - Avantages du personnel : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le mode de


comptabilisation et de présentation des avantages du personnel.

IAS 20 - Comptabilisation des subventions publiques et Informations à fournir sur l͛aide publique : La
présente Êorme s͛applique à la comptabilisation et à l͛information à fournir sur les subventions publiques ainsi
qu͛à l͛information à fournir sur les autres fo rmes d͛aide publique.

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IAS 21 - Effets des variations des cours des monnaies étrangères : L͛objectif de la présente Êorme est de
prescrire comment il convient d͛intégrer des transactions en monnaie étrangère et des activités à l͛étranger
dans les états financiers d͛une entité, et comm ent il convient de convertir les états financiers dans la monnaie
de présentation.

IAS 22 - Supprimée (remplacée par IFRS 3 - Regroupements d͛entreprises)

IAS 23 - Coûts d͛emprunt : La norme traite les coûts d͛emprunt qui sont directement a ttribuables à
l͛acquisition, la construction ou la production d͛un actif qualifié font partie du coût de cet actif. Les autres
coûts d͛emprunt sont comptabilisés en charges.

IAS 24 - Information relative aux parties liées : L͛objectif de la présent e Êorme est d͛assurer que les états
financiers d͛une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer l͛attention sur la possibilité que la
position financière et le résultat puissent avoir été affectés par l͛existence de parties liées et par d es
transactions et soldes avec celles-ci.

IAS 25 - Supprimée (remplacée par IAS 39 et 40)

IAS 26 - Comptabilité et rapports financiers des régimes de retrait : La présente Êorme s͛applique aux
états financiers présentés par les régimes de retraite lorsque de tels états sont établis.

IAS 27 - Etats financiers consolidés et individuels : La présente Êorme doit être appliquée à la préparation
et à la présentation des états financiers consolidés d͛un groupe d͛entités contrôlées par u ne société mère. Elle
doit également être appliquée pour la comptabilisation de participations dans des filiales, des entités
contrôlées conjointement et des entreprises associées lorsqu͛une entité choisit de présenter des états
financiers individuels ou y est obligée par des dispositions locales.

IAS 28 - Comptabilisation des participations dans des entreprises associées : La présente Êorme
s͛applique à la comptabilisation des participations dans des entreprises associées. Toutefois, elle ne s͛ap plique
pas aux participations dans des entreprises associées détenues par : (a) des organismes de capital -risque, ou
(b) des fonds communs, des formes de trust et des entités similaires telles que des fonds d͛assurance liés à des
participations qui, lors de leur comptabilisation initiale, sont désignés comme étant à leur juste valeur avec
variation en résultat, ou sont classés en actifs détenus à des fins de transaction et comptabilisés selon IAS 39
Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. De telles participations doivent être évaluées à leur
juste valeur selon IAS 39, et les variations de juste valeur, comptabilisées en résultat pendant la période au
cours de laquelle la variation se produit.

IAS 29 - Information finan cière dans les économies hyper inflationnistes : La présente Êorme s͛applique
aux états financiers individuels, y compris les états financiers consolidés, de toute entité dont la monnaie
fonctionnelle est la monnaie d͛une économie hyper inflationniste.

IAS 30 - Informations à fournir dans les états financiers des banques et des institutions financières
assimilées : La présente Êorme s͛applique aux états financiers individuels et aux états financiers consolidés
dune banque. Lorsqu͛un groupe exerce d es activités bancaires, la présente Êorme s͛applique à ces activités sur
une base consolidée.

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IAS 31 - Information financière relative aux participations dans des coentreprises : La présente Êorme
s͛applique à la comptabilisation des participation s dans des coentreprises et à la présentation des actifs,
passifs, produits et charges de coentreprises dans les états financiers de coentrepreneurs et d͛investisseurs,
quelles que soient les structures ou les formes selon lesquelles sont menées les activités de la coentreprise.
Toutefois, elle ne s͛applique pas aux participations de coentrepreneurs dans des entités contrôlées
conjointement détenues par : (a) des organismes de capital -risque, ou (b) des fonds communs, des formes de
trust et des entités similaires telles que des fonds d͛assurance liés à des participations qui, lors de leur
comptabilisation initiale, sont désignés comme étant à leur juste valeur avec variation en résultat, ou sont
classés en actifs détenus à des fins de transaction et compta bilisés selon IAS 39 Instruments financiers :
Comptabilisation et évaluation. De telles participations doivent être éva luées à leur juste valeur selon IAS 39,
et les variations de juste valeur, comptabilisées en résultat pendant la période au cours de laqu elle la variation
se produit.

IAS 32 - Instruments financiers : informations à fournir et présentation : L͛objectif de la présente Êorme


est d͛établir des principes régissant la présentation des instruments financiers comme passifs ou comme
capitaux propres ainsi que la compensation des acti fs financiers et passifs financiers. Elle traite du classement
des instruments financiers, du point de vue de l͛émetteur, en actifs financiers, en passifs financiers et en
instruments de capitaux propres, du classement des intérêts, dividendes, profits et pertes y relatifs, et des
circonstances dans lesquelles des actifs et des passifs fina nciers doivent être compensés. Les principes exposés
dans la présente Êorme complètent les principes de comptabilisation et d͛évaluation des actifs financiers et
des passifs financiers, énoncés dans IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, ainsi que
les principes régissant l͛information à fournir énoncés dans IFRS 7 Instruments financiers : Informations à
fournir.

IAS 33 - Résultat par action : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire les principes de
détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les comparaisons de la
performance entre entités différentes pour une même période de reporting et entre périodes de reporting
différentes pour la même entité. Même si les données de résultat par action présentent des limites en raison
de l͛emploi de méthodes comptables différentes pour déterminer le « résultat », le fait qu͛un dénominateur
soit déterminé de façon cohérente et permanente améliore l͛information financière. La présente Êorme se
concentre sur le dénominateur du calcul du résultat par action.

IAS 34 - Information financière intermédiaire : L͛objectif de la présente Êorme est de prescri re le contenu
minimum d͛un rapport financier intermédiaire ainsi que les principes de comptabilisation et d͛évaluation à
appliquer aux états financiers complets ou résumés d͛une période intermédiaire. Une information financière
intermédiaire rapide et fiable permet aux investisseurs, aux créanciers et autres destinataires de mieux
appréhender la capacité de l͛entité à générer des bénéfices et des flux de trésorerie, ainsi que sa situation
financière et sa liquidité.

IAS 35 - Abandon d͛activités (remplacée par IFRS 5)

IAS 36 - Dépréciation d͛actifs : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire les procédures qu͛une
entité applique pour s͛assurer que ses actifs sont comptabilisés pour une valeur qui n͛excède pas leur valeur

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recouvrable. Un actif est comptabilisé pour une valeur qui excède sa valeur recouvrable si sa valeur comptable
excède le montant à recouvrer par son utilisation ou sa vente. Si tel est le cas, l͛actif est déclaré comme étant
déprécié et la Êorme impose que l͛entité comptabilise une perte de valeur. La Êorme spécifie également dans
quels cas une entité doit reprendre une perte de valeur et prescrit de fournir certaines informations.

IAS 37 - Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels : L͛objectif de la présente Êorme est de faire en
sorte que les critères de comptabilisation et les bases d͛évaluation appliquées aux provisions, aux passifs
éventuels et aux actifs éventuels soient appropriés et que les notes fournissent suffisamment d͛informations
pour permettre aux utilisateurs de comprendre la nature, l͛échéance et le montant de ces provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels.

IAS 38 - Immobilisations incorporelles : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement


comptable des immobilisations incorporelles qui ne sont pas spécifiquement traitées par une autre Êorme. La
présente Êorme impose à une entité de comptabiliser une immobilisation incorporelle si, et seulement si, il est
satisfait à certains critères. La Êorme spécifie également comment évaluer la valeur comptable des
immobilisations incorporelles et impose de fournir certaines informations sur les immobilisations incorporelles.

IAS 39 - Instruments financiers : comptabilisation et évaluation : L͛objectif de la présente Êorme est


d͛établir les principes de comptabilisation et d͛évaluation des actifs financiers, des passifs financiers et de
certains contrats d͛achat ou de vente d͛éléments non financiers. Les dispositions relatives à la présentation des
instruments financiers sont définies dans IAS 32 Instruments financiers : Présentation. Les dispositions
relatives à l͛information à fournir sur les instruments financiers sont définies dans IFRS 7 Instruments
financiers: Informations à fournir.

IAS 40 - Immeubles de placement : L͛objectif de la présente Êorme est de prescrire le traitement


comptable des immeubles de placement et les dispositions correspondantes en matière d͛informations à
fournir.

IAS 41 ʹ Agriculture : L͛objectif de la pré sente Êorme est de prescrire le traitement comptable et les
informations à fournir liés à l͛activité agricole.

Ia|S 1 - Première application des IFRS : L͛objectif de la présente Êorme consiste à s͛assurer que les
premiers états financiers IFRS d͛une entité ainsi que ses rapports intermédiaires relatifs à une partie de la
période couverte par ces états financiers contiennent des informations de qualité élevée qui : (a) sont
transparentes pour les utilisateurs et comparables pour toutes les périodes présentées ; (b) fournissent un
point de départ approprié pour une comptabilité selon les Êormes internationales d͛information financière
(IFRS) ; et (c) peuvent être mises en place à un coût qui ne dépasse pas les avantages qu͛en retireront les
utilisateurs.

Ia|S 2 - Paiements en actions et assimilés : L͛objectif de la présente Êorme est de spécifier l͛information
financière à présenter par une entité qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des
actions. En particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa situation financière les
effets des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, y compris les charges liées à des
transactions attribuant aux membres du personnel des options sur ac tion.

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Ia|S 3 - Regroupements d͛entreprise : L͛objectif de la présente Êorme consiste à améliorer la pertinence,
la fiabilité et la comparabilité de l͛information relative à un regroupement d͛entreprises et à ses effets que
fournit dans ses états financiers une entité présentant les états financiers. À cet effet, la présente Êorme
établit les principes et les conditions qui régissent la manière dont l͛acquéreur : (a) comptabilise et évalue dans
ses états financiers les actifs identifiables acqui s, les passifs repris ettoute participation ne donnant pas le
contrôle dans l͛entreprise acquise ; (b) comptabilise et évalue le goodwill acquis dans le regroupement
d͛entreprises ou le profit résultant d͛une acquisition à des conditions avantageuses ; et (c) détermine quelles
sont les informations à fournir pour permettre aux utilisateurs des états financiers d͛évaluer la nature et les
effets financiers du regroupement d͛entreprises.

Ia|S 4 - Contrats d͛assurances : L͛objectif de la présente Êo rme est de spécifier l͛information financière
pour les contrats d͛assurance devant être établie par toute entité qui émet de tels contrats (définie dans la
présente Êorme comme un assureur) jusqu͛à ce que le Conseil achève la seconde phase de son projet su r les
contrats d͛assurance. En particulier, la présente Êorme impose : (a) des améliorations limitées apportées à la
comptabilisation par les assureurs des contrats d͛assurance. (b) de fournir des informations qui identifient et
expliquent les montants figurant dans les états financiers d͛un assureur résultant de contrats d͛assurance et
aident les utilisateurs de ces états financiers à comprendre le montant, l͛échéance et le degré d͛incertitude des
flux de trésorerie futurs résultant des contrats d͛assuran ce.

Ia|S 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées: L͛objectif de la présente
Êorme est de spécifier la comptabilisation d͛actifs détenus en vue de la vente, et la présentation et les
informations à fournir sur les activités abandon nées. En particulier, la présente Êorme impose : (a) que les
actifs qui satisfont aux critères de classification comme détenus en vue de la vente soient évalués au montant
le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente, et que
l͛amortissement sur de tels actifs cesse ; et (b) que les actifs qui satisfont aux critères de classification comme
détenus en vue de la vente soient présentés séparément dans l͛état de la situation financière et que les
résultats des activités abandonnées soient présentés séparément dans l'état du résultat global.

Ia|S 6 - Exploration et évaluation des ressources minières : L͛objectif de la présente Êorme est de préciser
l͛information financière relative à la prospection et l͛éva luation de ressources minérales. En particulier, la
présente Êorme impose : (a) des améliorations limitées aux pratiques comptables existantes relatives aux
dépenses de prospection et d͛évaluation. (b) aux entités qui comptabilisent des actifs de prospect ion et
d͛évaluation de procéder à des tests de dépréciation de ces actifs selon la présente IFRS et d͛évaluer toute
dépréciation selon IAS 36 Dépréciation d͛actifs. (c) de fournir des informations qui identifient et expliquent les
montants figurant dans l es états financiers de l͛entité, générés par la prospection et l͛évaluation de ressources
minérales, et aident les utilisateurs de ces états financiers à comprendre le montant, l͛échéance et le degré de
certitude des flux de trésorerie futurs découlant des actifs de prospection et d͛évaluation comptabilisés.

Ia|S 7 - Instruments financiers, informations à fournir : L͛objectif de la présente Êorme est d͛imposer aux
entités de fournir des informations dans leurs états financiers, de façon à permettre aux utilisateurs d͛évaluer :
(a) l͛importance des instruments financiers au regard de la situation financière et de la performance financière
de l͛entité ; et (b) la nature et l͛ampleur des risques découlant des instruments financiers auxquels l͛entité e st
exposée pendant la période et à la fin de la période de reporting, ainsi que la façon dont l͛entité gère ces

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risques. Les principes exposés dans la présente Êorme complètent les principes de comptabilisation,
d͛évaluation et de présentation des actifs f inanciers et des passifs financiers énoncés dans IAS 32 Instruments
financiers: Présentation et IAS 39 Instruments financiers: Comptabilisation et évaluation.

Ia|S 8 - Secteurs opérationnels : Une entité doit fournir des informations qui permettent aux utilisateurs de
ses états financiers d'évaluer la nature et les effets financiers des activités auxquelles elle se livre et des
environnements économiques dans lesquels elle opère. Cette norme s͛applique aux états financiers individuels
d'une entité et aux états financiers consolidés d'un groupe avec une société mère .

 Les interprétations S.I.C/ I.F.R.I.C :

Les premières interprétions sont les onze (11) SIC suivies de dix sept (17) IFRIC, chaque interprétation se
réfère a une ou plusieurs normes, ci-dessous la liste des SIC/IFRIC publiées

Ê Interprétati ns Libellé |éférences

SIC 7 Introduction de l͛euro IAS 1, IAS 8, IAS 10, IAS 21, IAS 27

SIC 10 Aide publique ʹ absence de relation IAS 8, IAS 20


spécifique avec des activités
opérationnelles

SIC 12 Consolidation ʹ Entités ad hoc IAS 8, IAS 19, IAS 27, IAS 32, IFRS 2

SIC 13 Entités contrôlées en commun ʹ Apports IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS 31
non monétaires par des coentrepreneurs

SIC 15 Avantages dans les contrats de location IAS 1, IAS 8, IAS 17


simple

SIC 21 Impôt sur le résultat ʹ Recouvrement des IAS 8, IAS 12, IAS 16, IAS 40
actifs non amortissables réévalués

SIC 25 Impôt sur le résultat ʹ Changements de IAS 1, IAS 8, IAS 12


statut fiscal d͛une entité ou de ses
actionnaires

SIC 27 Évaluation de la substance des IAS 8, IAS 11, IAS 17, IAS 18, IAS 37, IAS
transactions impliquant la forme 39, IFRS 4
juridique d͛un contrat de location

SIC 29 Informations à fournir ʹ Accords de IAS 1, IAS 16, IAS 17, IAS 37, IAS 38,
concession de services IFRIC12

SIC 31 Produit des activités ordinaires ʹ IAS 8, IAS 18


Opérations de roc impliquant des
services de publicité

SIC 32 Immobilisations incorporelles ʹ Coûts IAS 1, IAS 2, IAS 11, IAS 16, IAS 17, IAS 36, IAS
liés aux sites web 38, IFRS 3

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IFRIC 1 Variation des passifs existants relatifs au IAS 1, IAS 8, IAS 16, IAS 23, IAS 36, IAS37.
démantèlement, à la remise en état et
similaires

IFRIC 2 Parts sociales des entités coopératives et IAS 32, IAS 39.
instruments similaires

IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un IAS 8, IAS 16, IAS 17, IAS 38, IFRIC 12.
contrat de location
IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds de IAS 8, IAS 27, IAS 28, IAS 31, IAS 37, IAS
gestion dédiés au démantèlement, à la 39, SIC 12.
remise en état et à la réhabilitation de
l͛environnement

IFRIC 6 Passifs découlant de la participation à IAS 8, IAS 37.


un marché spécifique ʹ déchets
d͛équipements électriques et
électroniques

IFRIC 7 Application de l͛approche du IAS 12, IAS 29.


retraitement dans le cadre de IAS 29
Information financière dans les
économies hyper inflationnistes

IFRIC 8 Champ d'application de IFRS 2 IAS 8, IFRS 2.

IFRIC 9 Réexamen de dérivés incorporés IAS 39, IFRS 1, IFRS 3

IFRIC 10 Information financière intermédiaire et IAS 34, IAS 36, IAS 39.
dépréciation
IFRIC 11 IFRS 2 ʹ Actions propres et transactions IAS 8, IAS 32, IFRS 2.
intra-groupe

IFRIC 12 Accords de concession de services IFRS 1, IFRS 7, IAS 8, IAS 11, IAS 16, IAS
17, IAS 18, IAS 20, IAS 23, IAS 32, IAS 36,
IAS 37, IAS 38, IAS 39, IFRIC 4, SIC 29.

IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la IAS 8, IAS 18, IAS 37.


clientèle

IFRIC 14 IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au IAS 1, IAS 8, IAS 19, IAS 37


titre des régimes à prestations définies,
les exigences de financement minimal et
leur interaction

IFRIC 15 Contrats de construction de biens IAS 1, IAS 8, IAS 11, IAS 18, IAS 37, IFRIC
immobiliers, 12, IFRIC 13.

IFRIC 16 Couverture d͛un investissement net à IAS 8, IAS 21, IAS 39


l͛étranger
IFRIC 17 Distributions d͛actifs non monétaires aux IAS 1, IAS 10, IAS 27,IFRS 3, IFRS 5, IFRS 7
propriétaires

IFRIC 18 Transferts d͛actifs provenant de client IAS 8, IAS 16, IAS 18, IAS 20, IFRS 1, IFRIC 12

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J Les normes IAS/IFRS et la crise financière : 


 
La crise financière qui touche actuellement les économies mondiales a conduit à de sévères attaques
contre les normes IFRS notamment de la part du PDG d͛AIG et de Dexia ou encore d͛AXA. Ces derniers estiment
que l͛application de la norme IFRS 7 sur l͛évaluation des actifs financiers à la juste valeur (fair -value) serait à
l͛origine des importantes dépréciations constatées par les sociétés menacées de faillite. Selon Eric Seyvos,
associé chez Bellot Mullenbach & Associés dans un article d͛Option Finance, « la crise soulève de véritables
questions. La combinaison des IFRS et des règles Bâle II pour les organismes financiers conduisent à des
anomalies. Les règles prudentielles des banques sont basées sur des instruments de mesure, sans aucun filtre.
Il en ressort un effet pro-cyclique dévastateur en temps de crise qui nécessite une réflexion pour restaurer la
cohérence des deux références ». Selon Philippe Danjou et Gilbert Gelard, membres de l͛IASB, ils estiment bien
au contraire que l͛application des normes IFRS a permis d͛afficher en toute transparence l͛état et la nature de
la crise. Ils ajoutent même que la méthodologie de la juste valeur est certes le pire des systèmes si on exclut
toutes les autres méthodologies. Ils déclarent enfin que la crise de confiance qui affecte largement les marchés
financiers pourra être dépassée dès lors qu͛on aura renforcé la transparence et multiplié les révélations.
Cependant, un véritable problème se pose sur des marchés moins liquides c͛est -à-dire où il y a peu de
transactions. Afin de résoudre cette difficulté, le Board de l͛IASB a constitué un panel d͛experts financiers entre
mai et août 2008 afin de déterminer les meilleurs critères afin de passer de la valeur du marché et les modèles
financiers. Un consensus est paru à cette occasion sur le site de l͛IASB.

J Difficulté d¶application des principes comptables :

 Les normes IFRS ne constituent pas des règles mais bien des principes. Ainsi, si la maîtrise des
principes est acquise, l͛application peut être bien plus difficile et nécessiter une formation. Si la transition pour
les sociétés s͛est déroulée de façon globalement satisfaisante, de nombreuses difficultés subsistent. En effet, la
complexité des normes et le caractère parfois artificiel des résultats publiés mécontentent régulièrement les
utilisateurs. L͛information financière n͛est en effet pas toujours comprise en dehors du cercle des initiés. La
meilleure illustration étant le retraitement souvent systématique des c hiffres IFRS afin de les rendre
exploitables pour les opérationnels, le management ou encore en externe pour les fonds d͛investissement. Par
ailleurs, l͛une des caractéristiques du référentiel est son aspect ultra conceptuel, et notamment le principe de
prééminence de la substance sur la forme. Ces concepts, certes souvent pertinents en matière économique et
financière, ne précisent pas toujours de façon explicite le traitement à appliquer à tel ou tel contrat ou
opération spécifique. Il en résulte toujours certaines difficultés d͛application. On peut citer, parmi les
principaux thèmes concernés, les problématiques IAS 39 (Instruments financiers) de transfert des risques lors
de la décomptabilisation des créances cédées dans le cadre d͛un contrat d͛affactura ge, de l'escompte de
crédits documentaires ou bien encore le traitement des décotes des Plans d͛Epargne Entreprises. En cas de
difficulté d͛application des normes, l͛IASB peut être consulté via son organe dédié à l͛interprétation des textes,
l͛IFRIC.




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 CHAPITRE 2 : LE SYSTEME COMPTABLE FINANCIER SCF

 La loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 a défini le système comptable financier algérien et son
application qui était fixé initialement en 2009 ensuite reporté pour 2010 par l͛Article 62 de l͛O rdonnance n°
08-02 du 24 juillet 2008 portant loi de finances complémentaire pour 2008. De même la loi n° 07 -11 dans son
article 42 a abrogé l'ordonnance n° 75 -35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national et ce á compté de
la date d͛application du SCF. Une nouvelle ère financière et comptable, ce système intègrera au niveau
conceptuel les normes conceptuelles I.A.S./I.F.R.S. Cela exige un nouveau vocabulaire et l͛abandon de
nombreux réflexes. A ce jour nous avons eu quatre publications officielles se rapportant au SCF:
* 1. Loi n° 07-11 du 25 Êovembre 2007 qui a pour objet de fixer le système comptable
financier ainsi que les conditions et les modalités de son application.
*2. Décrit exécutif n° 08-156 du 26 Mai 2008 portant modalité d͛application des
dispositions des articles (5, 7, 8, 9, 22, 25, 30, 36, et 40) de la loi n° 07 -11
*3. Arrêté ministériel publié dans le numéro 19 du journal officiel du 25 Mars 2009, ce
texte du ministère des Finances définit, en application de la loi de 2007, les règles d͛évaluation et de
comptabilisation des actifs et passifs des charges et produits, le contenu et le mode de présentati on des états
financiers ainsi que la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes .
*4.instruction n°02 du 29 octobre 2009 portant première application du system comptable
financier 2010.

J Champ d¶application du SCF

La loi n° 07/11 dans son article 4 a énuméré les personnes physiques ou morales qui sont tenue s de tenir
une comptabilité financières à savoir:
a) Les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce.
b) Les coopératives.
c) Les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands dans la mesure ou elles exercent des activités économiqu es qui se fondent sur des actes répétitifs.
d) Toutes autres personnes physiques ou morales qui y sont assujetties par voie légale ou réglementaire.
Sont exclus de ce champ les sociétés soumises à la comptabilité public.

J Le cadre conceptuel :

Les normes comptables doivent être établies dans un cadre cohérent et acceptable de principes
fondamentaux.
L͛établissement d͛un cadre conceptuel en comptabilité sert à :
o développer des normes comptables cohérentes.
o augmenter la compréhension et la confiance des utilisateurs.
ocomparer les états financiers entre eux.
o aider à la résolution de problèmes nouveaux.
Le cadre conceptuel de la comptabilité n͛est pas une norme. Il précise :
o les objectifs des états financiers ;
o les qualités de l͛information ;
o les composantes (ou éléments) des états financiers ;
oles grands principes d͛élaboration des états financiers et les concepts de capital et de maintien de capital.

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La fonction principale d͛un cadre conceptuel est de conduire à des normes comptables cohérentes. C͛est
l͛instrument intellectuel qui sert de guide pour produire, par déduction, des normes. Il ne peut cependant
supplanter une norme. En cas de conflit, les dispositions de la norme prévalent sur celles du cadre.
Sur cette fonction principale (d͛aide à l͛ élaboration de normes comptables cohérentes) se greffent des
fonctions dérivées : une fonction explicative, une fonction évaluative et une fonction prédictive.
Dans la mesure où il est la matrice des normes qui régissent la pratique comptable, le cadr e conceptuel
permet à posteriori d͛interpréter celle-ci et, aussi, de l͛évaluer. Par ailleurs, lorsqu͛un nouveau problème
apparaît, qui n͛a pas encore fait l͛objet d͛une norme de traitement, il permet de prédire la solution de ce
problème.
Ces différentes fonctions d͛un cadre conceptuel en font un outil précieux non seulement pour le
normalisateur, mais aussi pour les utilisateurs de l͛information comptable pour lesquels il peut être une grille
d͛interprétation des comptes des entreprises, pour les cont rôleurs de ces comptes pour lesquels il peut être un
instrument d͛évaluation de ceux -ci et, enfin, pour les préparateurs de ces mêmes comptes dans la mesure où il
peut les aider à trouver des solutions aux problèmes non encore résolus par la normalisation. Ajoutons qu͛un
cadre conceptuel peut fournir à l͛enseignement de la comptabilité - et c͛est là une importante fonction
pédagogique - les fondements théoriques qui lui manquent souvent.
En IFRS, en l͛absence de norme ou d͛interprétation spécifique, qui s͛appliquerait à un aspect particulier des
états financiers, la direction exercera son jugement en développant et en appliquant une méthode comptable
qui aboutirait à une information qui sera :
a. pertinente et adaptée pour permettre les prises de décisions des utilisateurs et ;
b. fiable, en ce sens que les états financiers :
- présenteront fidèlement les résultats et situation financière de l͛entité,
- reflèteront la substance économique des transactions et autres évènements plutôt que leur forme légale,
- seront neutres, c͛est-à-dire sans parti pris,
- seront prudents,
- et complets dans tous leurs aspects significatifs.
En exerçant son jugement, la direction devra prendre en compte les sources de doctrine comptable suivantes,
dans un ordre décroissant :
a. prescriptions, annexes et guides d͛application des IFRS et de leurs interprétations, traitant de sujets
similaires ou liés ;
b. définitions, critères de comptabilisation et principes d͛évaluation des actifs, passifs, produits et charges
définis dans le cadre pour l͛établissement et la préparation des états financiers ;
c. positions d͛autres organismes de normalisation qui ont adopté un cadre conceptuel similaire à celui de
l͛IASB pour développer les normes comptables, autres sources de jurisprudence comptable et pratiques
sectorielles généralement acceptées, dans la mesure où elles sont, et seulement dans ce cas, cohérentes avec
a. et b.


 3yp thèses s us-jacentes :


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Sous réserve des dispositions spécifiques concernant les très petites entités, les effets des transactions et
autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c͛est à dire au moment de la
survenance de ces transactions ou événements, et non quand interviennent les flux monétaires
correspondants.
Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
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Les états financiers sont établis sur une base de continuité d͛exploitation, c͛est à dire en présumant que
l͛entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des événements ou des décisions
survenus avant la date de publication d es comptes rendent probable dans un avenir proche la liquidation ou la
cessation d͛activité.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la continuité
d͛exploitation sont indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés est précisée.

J „rincipes c mptables f ndamentaux



 „éri dicité 

Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l͛année civile ; une entité peut
être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre date que le 31 décembre dans la mesure où son
activité est liée à un cycle d͛exploitation incompatible avec l͛année civile.
Dans les cas exceptionnels où l͛exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en c as de
création ou de cessation de l͛entité en cours d͛année ou en cas de modification de la date de clôture, la durée
retenue doit être précisée et justifiée.͛

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Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit ; pour sa
détermination, il convient donc de lui imputer les événements et opérations qui lui sont propres, et ceux-là
seulement.
Dans l͛hypothèse où un événement, ayant un lien de caus alité direct et prépondérant avec une situation
existant à la date d͛arrêté des comptes d͛un exercice, est connu entre cette date et celle de l͛établissement des
comptes dudit exercice, il convient de rattacher cet événement à l͛exercice clos.
Ce rattachement s͛effectue sur la base des informations connues à la date d͛établissement des comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l͛exercice et n͛affecte pas la situation de l͛actif ou
du passif de la période précédant la clôture, aucun ajustement n͛est à effectuer. Cependant cet événement fait
l͛objet d͛une information dans l͛annexe s͛il est d͛une importance telle qu͛il pourrait affecter les décisions des
utilisateurs des états financiers.

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L͛entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses
propriétaires. 
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et produits de
l͛entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou actionnaires.
Les états financiers de l͛entité ne doivent prendre en compte que les transactions de l͛entreprise, et non
celles des propriétaires.





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La nécessité d͛une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d͛une entreprise a été à
l͛origine du choix de la monnaie (dinar algérien) comme unité de mesure de l͛information véhiculée par les
états financiers.
Seules les transactions et évènements susceptibles d͛être quantifiés monétairement sont comptabilisés.
Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence financière sont
également mentionnées dans l'annexe.

  

Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c͛est à dire toute information
pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l'information peuvent porter sur l͛entité.
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des éléments
de nature ou de fonction similaires.
L͛image fidèle des états financiers s͛apprécie par rapport à la traduction de la connaissanc e que les
dirigeants ont de la réalité et de l͛importance relative des événements enregistrés.
Les normes comptables ne sont pas censées s͛appliquer aux éléments sans importance significative.

  

 La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions d͛incertitude afin d'éviter le
risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de
l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas être
sous-évalués.
Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves occultes
ou de provisions excessives.

 




La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes successives
impliquent une permanence dans l'application des règles et procédures relatives à l͛évaluation des éléments et
à la présentation des informations.
Toute exception à ce principe n͛est justifiée que par la recherche d'une meilleure information ou par un
changement de la réglementation.

 
       

  

Sous réserve des dispositions particulières concernant certains actifs et passifs, les éléments d͛actifs, de
passifs, de produits et de charges sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au
coût historique, c͛est à dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation sans tenir compte des
effets de variations de prix ou d͛évolution du pouvoir d'achat de la monnaie.
Cependant des actifs et passifs particuliers tels que les actifs biologiques ou certains instruments
financiers sont valorisés à leur juste valeur.



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 Le bilan d͛ouverture d͛un exercice correspond au bilan de clôture de l͛exercice précédent å

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 Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers conformément à
leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s͛en tenir uniquement à leur apparence juridique.

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 Les compensations entre éléments d͛actifs et éléments de passif au bilan ou entre éléments de charges
et éléments de produits dans le compte de résultat, ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est
imposée ou autorisée par le présent règlement.
Des charges et produits liés résultant de transactions et d͛événements similaires et ne présentant pas de
caractère significatif peuvent être compensés.

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 Les états financiers doivent donner une image fidèle d e la situation financière de l͛entité.
L͛image fidèle est l͛objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités, et dans le respect des règles
comptables, les états financiers de l͛entité qui sont en mesure de donner des informations pertinentes sur la
situation financière, la performance et la variation de la situation financière de l͛entité.
L͛image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l͛application d͛une règle comptable se révèle impropre à donner
une image fidèle de l͛entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux états financiers les motifs de cette dérogation.
Les traitements comptables inappropriés ne sont corrigés ni par l͛indication des méthodes comptables
utilisées, ni par des informations en annexe ou d͛autres textes explicatifs.


J Caractéristiques qualitatives de l͛inf rmati n financière

Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence sur la réalité
de l͛entité en présentant une information complète et utile å
Cette information doit répondre aux caractéristiques suivantes :
- la pertinence : une information est pertinente dans la mesure où elle peut influencer ses utilisateurs dans
leurs décisions économiques en les aidants à évaluer les événements passés, présents ou futurs. La pertinence
d͛une information est liée à sa nature et à son importance relative.
- la fiabilité : une information est fiable lorsqu͛elle est exempte d͛erreurs et de préjugés significatifs, et lorsque
son élaboration a été effectuée sur la base des critères suivants :
- recherche d͛une image fidèle,
- prééminence de la réalité économique sur l͛apparence juridique,
- neutralité,
- prudence,
- exhaustivité.

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- la comparabilité : une information est comparable lorsqu͛elle est établie et présentée de manière
suffisamment cohérente pour permettre à son utilisateur de faire des comparaisons significatives dans le
temps et entre entreprises.
- l͛intelligibilité : une information intelligible est une information facilement compréhensible par tout
utilisateur ayant des connaissan ces de base en gestion, en économie et en comptabilité, et ayant la volonté
d͛étudier l͛information.

J Les états financiers :



 Eléments des états financiers

Toute entité entrant dans le champ d͛application du présent système comptable établit annuellement
des états financiers .Les états financiers des entités autres que les petites entités comprennent :

1å Bilan :

Bilan fournit l͛information sur la situatio n financière de l͛entreprise et particulièrement sur les ressources
économiques qu͛elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et
circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations. Les ressources économiques, obtenues
ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les obligations correspondent aux passifs qui, avec les
capitaux propres constituent la structure financière de l͛entreprise. La présentation des actifs et des passifs
dans le corps du bilan doit faire ressort ir la distinction entre éléments courants et éléments non courants. La
distinction courant/non courant découle en général de la destination ou de l͛utilisation réelle de l͛élément et
rarement de sa nature. Les éléments inclus dans le bilan sont par conséqu ent les actifs, les passifs et les
capitaux propres. Ces différents éléments sont définis comme suit :

a) Actifs×Ressource contrôlée par l͛entreprise du fait d͛événements passés et dont des avantages
économiques futurs sont attendus par l͛entreprise.

 b) Passifs×Obligation actuelle de l͛entreprise résultant d͛événements passés et dont l͛extinction
devrait se traduire pour l͛entreprise par une sortie de ressources représentatives d͛avantages économiques. 

 c) Capitaux propres :intérêt résiduel dans les actifs après déduction de tous les passifs å

2 åC mpte de résultats×

L͛état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l͛entreprise. L͛information sur la
performance est utile pour évaluer la rentabilité de l͛entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à
partir des ressources qu͛elle contrôle. Elle est aussi utile pour év aluer l͛efficacité avec laquelle l͛entreprise a
utilisé ces ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires. Les produits et les charges
sont présentés dans l͛état de résultat par destination (présentation par fonction). La présentation en fonction
de la provenance et de la nature des produits et des charges est autorisée (présentation par nature).

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a) Produit ×Les produits portent sur les revenus et les gains.

 a-1 : Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l͛actif d͛une
entreprise, soit le règlement des dettes de l͛entreprise (soit les deux) résultant de la livraison ou de la
fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d͛autres opérations qui
s͛inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l͛entreprise.

a-2 : Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toute autre transaction et autres événements et circonstances
affectant l͛entreprise à l͛exception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires  
å 

 b) Charges : Les charges englobent à la fois les charges proprement dites et les pertes.

b-1 : Les charges proprement dites, sont soit les sorties de fonds ou autres formes d͛utilisation
des éléments d͛actif, soit la constitution de passifs (s oit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication
de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d͛autres opérations qui s͚inscrivent dans le
cadre des activités principales ou centrales de l͛entreprise.

b-2 : Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions
périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et circonstances
affectant l͛entreprise à l͛exception de ceux résultants des charges ou des distributions aux propriétaires du
capital.

 3å Tableau de flux de trés rerie: 

L͛état des flux de trésorerie retrace l͛évolution de la situation financière au cours d͛un exercice comptable. Il
fournit des informations s ur les activités d͛exploitation, de financement et d͛investissement de l͛entreprise,
ainsi que sur les effets de ces activités sur sa trésorerie. Il se distingue en trois tableaux distincts

a) Les flux nets de trésorerie générés par l'activité d͛exploitation. (Encaissement clients, règlement
fournisseurs, intérêts payés ...)

b) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (Acquisitions d'immobilisations,
cessions, variation de périmètre);

c) Les flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (Emprunts, dividendes,
augmentation de capital).

  4å Etat de variati n des capitaux pr pres : 

L͛état de variation des capitaux propres constitue une an alyse des mouvements ayant affecté chacune des
rubriques constituant les capitaux propres de l͛entité au cours de l͛exercice ; L'entité doit présenter des
informations concernant les mouvements liés:

a) Au résultat net de l͛exercice.

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b) aux changements des méthodes comptables et aux corrections d'erreurs fondamentales dont
l'impact a directement été enregistré en capitaux propres.

c) aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres.

d) aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement...).

e) aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l'exercice.

 5å Annexe des états financiers :

 L͛annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors que ces informations présentent
un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des opérations figurant sur les états financi ers

 a) les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l'établissement des états financiers (la conformité aux normes doit être précisée, et toute dérogation doit être
expliquée).

b) les compléments d'information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du compte de


résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l'état de variation des capitaux propres.

c) les informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature des relations, types de
transaction, volume et montant des transactions, po litique de fixation des prix concernant ces transactions.

d) les informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières


nécessaires à l'obtention d'une image fidèle.

 bjectif des états financiers

L͛objectif des états financiers est de fournir à une large gamme d͛utilisateurs des informations utiles à
leurs prises de décisions économiques, concernant les trois indicateurs suivants :

1å Situati n financière de l͛entreprise

La situation financière d͛une entreprise est affectée par :


o Les ressources économiques qu͛elle maîtrise : L͛information relative aux ressources contrôlées par une
entreprise permet en particulier de prévoir sa capacité à générer, dans l͛avenir, des liquidités et équivalents de
liquidités.
o Sa structure financière : L͛information relative à la structure financière d͛une entreprise permet de prévoir :
- les besoins d͛emprunter des capitaux ;
- la façon dont les profits et flux de trésorerie futurs seront répa rtis entre les parties ayant un intérêt dans
l͛entreprise.
- les chances de succès de l͛entreprise dans l͛obtention d͛emprunts de capitaux ;
oSa liquidité et sa solvabilité : L͛information relative à la liquidité et à la solvabilité de l͛entreprise permet
d͛apprécier sa capacité à faire face à ses engagements financiers lors de leur arrivée à échéance ; et
o Sa capacité à s͛adapter aux évolutions de l͛environnement dans lequel elle intervient.
Ce type d͛informations est fourni principalement par le bilan.

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2å „erf rmance de l͛entreprise

L͛information relative à la performance de l͛entreprise, et en particulier à sa rentabilité, est nécessaire afin


d͛évaluer les changements potentiels des ressources économiques que l͛entreprise est susceptible de maîtriser
dans l͛avenir.
L͛information relative à la performance d͛une entreprise est utile pour :
o prédire sa capacité à générer des flux de trésorerie sur la base des ressources existantes ;
o évaluer l͛efficacité avec laquelle elle pourrait employer de s ressources supplémentaires.
Cette information est donnée principalement par l͛état de résultat.

3å Ev luti n de la situati n financière de l͛entreprise

L͛information sur l͛évolution de la situation financière est utile afin d͛apprécier les activités de l͛entreprise
au cours d͛une période, en matière d͛investissement, de financement et d͛exploitation.
Elle permet en particulier d͛évaluer la capacité de l͛entreprise à générer des liquidités et des équivalents de
liquidités, ainsi que ses besoi ns en la matière.
Cette information est fournie au moyen de l͛état de flux de trésorerie.
La présentation fidèle est obtenue par la fourniture d͛une information utile (principe de bonne information)
dans les états financiers au sein desquels la transparence est assurée. Si l͛on suppose que la représentation
fidèle équivaut à la transparence, alors un deuxième objectif peut être assigné aux états financiers : garantir la
transparence à travers une information complète et fournir une présentation f idèle de l͛information utile pour
les besoins de la prise de décision.
Les états financiers sont un instrument utile à l͛investisseur dans l͛attribution de ses ressources limitées. Par la
présentation de l͛information financière, on encourage l͛investissem ent dans les entreprises qui sont capables
d͛en tirer un rendement maximal.
Les états financiers servent à informer sur les droits de propriété et autres droits liés à l͛entreprise. Les
normalisateurs de la comptabilité déterminent les normes en fonction d e l͛environnement.
Ils permettent également au lecteur de juger de la fonction de gérance. Dans les états financiers, on dissocie le
propriétaire de sa gestion.

 Les utilisateurs des états financiers ×

- Investisseurs actuels et potentiels : ils mesurent le risque inhérent à leurs investissements et mesure de
leur rentabilité ; résolution de la question : faut -il acheter, conserver ou vendre ? ; Capacité à payer des
dividendes (pour les actionnaires).

- Membres du personnel : information sur la stabilité et la rentabilité de l͛entreprise, capacité de l͛entreprise


à payer une rémunération, avantages en matière de retraite, opportunités en matière d͛emploi.

- Prêteurs : paiement des intérêts et des prêts à l͛échéance ainsi la solvabilité.

- Fournisseurs et autres créditeurs : paiement à l͛échéance, solvabilité, pérennité de l͛entreprise si elle est un
client majeur.

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- Clients : continuité de l͛entreprise

- État et organismes publics : r épartition des ressources, activités de l͛entreprise, politiques fiscales,
statistiques nationales.

- Public : contribution à l͛économie locale, tendances et évolutions récentes de la prospérité de l͛entreprise et


sur l͛étendue de ses activités.

J C mptabilisati n des éléments des états financiers



La « comptabilisation» est le processus consistant à incorporer dans le bilan ou dans l͛état de résultat un
élément des états financiers.
Le principe général est qu͛un « article » qui satisfait à la définition d͛un élément des états financiers doit
être comptabilisé :
- S͛il est probable qu͛un avantage économique futur qui lui est lié viendra influer, en plus ou en moins, sur
l͛entreprise ; et
- Si ledit article a un coût ou une valeur qui peut être évalué avec fiabilité.
La probabilité d͛avantages économiques futurs s͛apprécie au moment où les états financiers sont
préparés. Cela signifie qu͛on doit, le cas échéant, tenir compte des événements survenus après la clôture de
l͛exercice.
La possibilité de déterminer le coût ou la valeur d͛un article avec précision n͛est pas une condition à sa
comptabilisation ; une estimation raisonnable suffit pour assurer la fiabilité. Ce n͛est que lorsqu͛une telle
estimation ne peut être faite que l͛article en question doit être exclu des états financiers, quand bien même il
satisferait à tous les autres critères å




1å La c mptabilisati n des actifs et des passifs

L͛application de ces principes généraux aboutit aux règles suivante s :
Un actif est comptabilisé au bilan lorsqu͛il est probable qu͛il procurera à l͛entreprise des avantages
économiques futurs et que son coût ou sa valeur peut être mesuré de manière fiable.
Un passif est comptabilisé au bilan lorsqu͛il est probabl e que le règlement de l͛obligation qu͛il représente
provoquera une perte d͛avantages économiques futurs pour l͛entreprise et que le montant de ce règlement
peut être mesuré de manière fiable.
Lorsqu͛il est improbable qu͛une dépense procure à l͛entreprise des avantages économiques au-delà de
l͛exercice en cours, cette dépense ne peut être considérée comme un actif. Elle constitue une charge et est, à
ce titre, comptabilisée dans l͛état de résultat.

2å La c mptabilisati n des pr duits et des charges

Par application des principes généraux, un produit est comptabilisé à l͛état de résultat lorsqu͛un
accroissement d͛avantages économiques futurs lié à une augmentation des actifs ou à une diminution des
passifs s͛est produit et qu͛il peut être mesuré de manière fiable.

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Une charge est comptabilisée à l͛état de résultat lorsqu͛une diminution d͛avantages économiques futurs,
liée à une diminution des actifs ou à une augmentation des passifs, s͛es t produite et qu͛elle peut être mesurée
de manière fiable.
A partir du moment où un produit est comptabilisé, toutes les charges nécessaires à l͛obtention de ce
produit doivent l͛être aussi. C͛est le principe de rattachement des charges aux produits, indispensable pour que
le résultat comptable mesure effectivement l͛enrichissement (ou l͛appauvrissement) de l͛entreprise au cours
de la période.
Lorsque des avantages économiques sont attendus sur plusieurs exercices et que leur association avec les
charges correspondantes ne peut être déterminée que de façon vague ou indirecte, ces charges sont inscrites à
l͛état de résultat sur la base d͛allocations systématiques et rationnelles. Lorsque ce procédé est utilisé pour
comptabiliser les charges associées à l͛utilisation des actifs immobilisés, on l͛appelle amortissement.
Lorsqu͛une dépense ne procure aucun avantage économique futur, elle est immédiatement comptabilisée
en charges.
Il en est de même lorsqu͛un passif apparaît sans donner lieu à la comptabilisation d͛un actif en contrepartie
(par exemple, le passif naissant de la garantie d͛un produit vendu la situation de ces engagements en fin de
période doit figurer dans l͛annexe des états financiers .

J |ègles générales d͛évaluati n :

A-La méthode d͛évaluation des éléments inscrits en comptabilité est fondée en règle générale sur la
convention des coûts historiques. Cependant il est procédé dans certaines conditions fixées par le présent
règlement et pour certains éléments à une révision de cette évaluation sur la base :
. De la juste valeur (ou coût actuel) ;
. De la valeur de réalisation ;
. De la valeur actualisée (ou valeur d ͛utilité).
B-Le coût historique des biens et marchandises inscrits à l͛actif du bilan lors de leur comptabilisation est
constitués, après déduction des taxes récupérables et des remises commerciales, rabais et autres éléments
similaires :
. Pour les biens acquis à titre onéreux, par le coût d͛acquisition ;
. Pour les biens reçus à titre d͛apport en nature, par la valeur d͛apport ;
. Pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date d ͛entrée
 . Pour les biens acquis par voie d ͛échange, les actifs dissemblables sont enregistrés à la juste valeur des
actifs reçus, et les actifs similaires sont enregistrés à la valeur comptable des actifs donnés en échange ;
. Pour les biens ou services produits par l͛entité, par es coûts de production.
C-Le coût d͛acquisition d͛un actif est égal au prix d͛achat résultant de l͛accord des parties à la date de
l͛opération déduction faite des rabais et remises commerciaux, majoré des droits de douanes et autres taxes
fiscales non récupérables par l͛entité auprès de l͛administration fiscale ainsi que des frais directement
attribuables pour obtenir le contrôle de l ͛actif et sa mise en état d͛utilisation.
Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d͛installation, les honoraires de professionnels
tels qu͛architectes et ingénieurs constituent des frais directement attribuables.
Sont exclus du coût d͛acquisition les frais généraux administratifs et les frais engagés à l ͛occasion de la
mise en exploitation d͛un bien immobilisé pendant la période intérimaire entre la fin de son installation (date
d.arrêt du cumul des coûts d͛entrée) et son utilisation à capacité normale.
D- Le coût de production d͛un bien ou d͛un service est égal au coût d͛acquisition des matières
consommées et services utilisés pour cette production augmentée des autres coûts engagés au cours des
opérations de production, c͛est-à-dire des charges directes et des charges indirectes qui peuvent être
raisonnablement rattachées à la production du bien ou du service.

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Les charges liées à une utilisation non optimale des capacités de production (sous -activité) sont exclues
lors de la détermination du coût de production d ͛un actif.
E-Une entité apprécie à chaque date de clôture s.il existe un quelconque i ndice montrant qu͛un actif a pu
perdre de la valeur. S.il existe un tel indice, l ͛entité estime la valeur recouvrable de l͛actif.
F- La valeur recouvrable d͛un actif est évaluée à la valeur la plus élevée entre son prix de vente net et sa
valeur d͛utilité.
Le prix de vente net d͛un actif est le montant qui peut être obtenu de la vente d͛un actif lors d.une
transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes,
diminué des coûts de sortie.
La valeur d͛utilité d͛un actif est la valeur actualisée de l͛estimation des flux de trésorerie futurs attendus
de l͛utilisation continue de l ͛actif et de sa cession à la fin de sa durée d͛utilité.
Dans les cas où il n.est pas possible de dé terminer le prix de vente net d͛un actif, sa valeur recouvrable
sera considérée comme égale à sa valeur d͛utilité.
Dans les cas où un actif ne génère pas directement de flux de trésorerie, sa valeur recouvrable est
déterminée pour l͛unité génératrice de trésorerie à laquelle il appartient.
Une unité génératrice de trésorerie (UGT) est le plus petit groupe identifiable d ͛actifs qui génère des
entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d͛autres actifs ou
groupes d͛actifs.
Des estimations, des moyennes et des calculs simplifiés peuvent fournir une approximation raisonnable
des calculs détaillés nécessaires pour déterminer la valeur d͛utilité ou le prix de vente net d͛un actif tel que
prévu dans le présent point.
G- Lorsque la valeur recouvrable d͛un actif est inférieure à sa valeur comptable nette d͛amortissement,
cette dernière doit être ramenée à sa valeur recouvrable. Le montant de l.excédent de la valeur comptable sur
la valeur recouvrable constitue une perte de valeur.
K- La perte de valeur d͛un actif est constatée par la diminution dudit actif et par la comptabilisation d ͛une
charge.
L- A chaque arrêté des comptes, l͛entité apprécie s.il existe un indice montrant qu.une perte de valeur
comptabilisée pour un actif au cours d ͛exercices antérieurs n͛existe plus ou a diminué. Si un tel indice existe,
l͛entité estime la valeur recouvrable de l͛actif.
M- La perte de valeur constatée sur un actif au cours d͛exercices antérieurs est reprise en produit dans le
compte de résultat lorsque la valeur recouvrable de cet actif redevient supérieure à sa valeur comptable.
La valeur comptable de l͛actif est alors augmentée à hauteur de sa valeur recouvrable, sans toutefois
pouvoir dépasser la valeur comptable nette qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n͛avait été
comptabilisée pour cet actif au cours des exercices antérieurs.
Ê- Après sa comptabilisation initiale en tant qu͛actif, et sous réserve des dispositions prévues aux
concernant les réévaluations, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée à son coût
diminué du cumul d͛amortissements et du cumul des pertes de valeurs.

J Règles spécifiques d¶évaluation et de comptabil isation :

 St cks et en c urs :

1- les stocks correspondent à des actifs :


ͻ détenus par l͛entité et destinés à être vendus dans le cadre de l͛exploitation courante,
ͻ en cours de production en vue d͛une telle vente,

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ͻ correspondant à des matières premières ou fournitures devant être consommées au cours du processus de
production ou de prestation de services.
ͻ Dans le cadre d͛une opération de prestation de service, les stocks correspondent au coût des services pour
lequel l͛entité n͛a pas encore co mptabilisé les produits correspondants.
Le classement d͛un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations (actifs non courants) s͛effectue non
pas sur la base de la nature de l͛actif mais en fonction de sa destination ou de son usage dans le cadre de
l͛activité de l͛entité.
2- Le coût des stocks comprend tous les coûts encourus pour amener les stocks à l͛endroit et dans l͛état où ils
se trouvent :
ͻ coûts d͛acquisition (achats, matières consommables, frais liés aux achats͙)
ͻ coûts de transformation (frais de personnelles et autres charges variables ou fixes à l͛exception des charges
qui pourraient être imputables à une utilisation non optimale de la capacité de production de l͛entité),
ͻ frais généraux, frais financiers (conformément aux dispositio ns de l'article 326-3) et frais administratifs
directement imputables aux stocks.
Ces coûts sont calculés soit sur la base des coûts réels, soit sur la base de coûts prédéterminés (coûts
standards) régulièrement révisés en fonction des coûts réels.
3- Lorsqu͛il n͛est pas possible de déterminer le coût d͛acquisition ou de production par application des règles
générales d͛évaluation, les stocks sont évalués au coût d͛acquisition ou de production des actifs équivalents
constaté ou estimé à la date la plus proc he de l͛acquisition ou de la production desdits actifs.
4- Dans les cas où une évaluation sur la base des coûts entraîne des contraintes excessives ou n͛est pas
réalisable, les actifs en stock (autres que les approvisionnements) sont évalués en pratiquant sur leur prix de
vente à la date de clôture de l͛exercice un abattement correspondant à la marge pratiquée par l͛entité sur
chaque catégorie d͛actifs.
5-Conformément au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur
nette de réalisation. La valeur nette de réalisation correspondant au prix de vente estimé après déduction des
coûts d͛achèvement et de commercialisation.
Une perte de valeur sur stocks est comptabilisée en charge dans le compte de résultat lorsque le coût d͛un
stock est supérieur à la valeur nette de réalisation de ce stock.
Les pertes de valeur sur stocks sont déterminées article par article, ou, dans le cas d͛actifs fongibles, catégorie
par catégorie.
6- A leur sortie du magasin ou à l͛inventaire, les biens interchangeables (fongibles) sont évalués, soit en
considérant que le premier bien entré est le premier bien sorti (PEPS ou FIFO), soit à leur coût moyen pondéré
d͛acquisition ou de production.
La méthode utilisée pour l͛évaluation et le suivi d es stocks est indiquée dans l͛annexe.
Cas particulier des produits agricoles
7- Les produits agricoles sont évalués lors de leur comptabilisation initiale et à chaque date de clôture à leur
juste valeur diminuée des coûts estimés du point de vente.
Une perte ou un profit provenant d͛une variation de la juste valeur diminuée des coûts estimatifs des points de
vente est constaté dans le résultat net de l͛exercice au cours duquel il se produit.

 Subventi ns :

1- Les subventions publiques correspondent à des transferts de ressources publiques destinés à compenser des
coûts supportés ou à supporter par le bénéficiaire de la subvention du fait qu͛il s͛est conformé ou qu͛il se
conformera à certaines conditions liées à ses activités.

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2- Les subventions sont comptabilisées en produits dans le compte de résultat sur un ou plusieurs exercices au
même rythme que les coûts auxquels elles sont rattachées et qu͛elles sont censées compenser. Pour les
immobilisations amortissables, le coût correspond à l͛amortissement.
Ainsi les subventions liées à des actifs amortissables sont comptabilisées en produits dans les proportions de
l'amortissement comptabilisé. Dans la présentation du bilan, les subventions liées à des actifs constituent des
produits différés.
3- Une subvention destinée à couvrir des charges et pertes déjà encourues ou correspondant à un soutien
financier immédiat à l͛entité sans rattachement à des coûts futurs est comptabilisée en produits à la date à
laquelle elle est acquise.
4- La reprise d͛une subvention fin ançant une immobilisation non amortissable est étalée sur la durée pendant
laquelle l͛immobilisation est inaliénable. A défaut de clause d͛inaliénabilité, la subvention est reprise en
résultat sur 10 ans selon un mode linéaire.
5- Les subventions publiques, y compris les subventions non monétaires évaluées à leur juste valeur ne sont
comptabilisées en compte de résultat ou en actif que lorsqu͛il existe une assurance raisonnable :
ͻ que l͛entité se conforme aux conditions attachées aux subventions,
ͻ et que les subventions seront reçues
6- Dans le cas exceptionnel où l͛entité est amenée à rembourser une subvention, ce remboursement est
comptabilisé en tant que changement d͛estimation comptable :
ͻ le remboursement est en premier lieu imputé à tout produit différé non amorti lié à la subvention,
ͻ l͛excédent est comptabilisé en charges

 „r visi ns p ur risques et charges

1- Une provision pour charges est un passif dont l͛échéance ou le montant est incertain. Elle est comptabilisée
lorsque :
ͻ une entité à une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d͛un événement passé,
ͻ il est probable qu͛une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation,
ͻ une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
2- Les pertes opérationnelles futures ne font pas l͛objet d͛une provision pour charges.
3- Le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d͛exercice correspond à la meilleure estimation
des dépenses à supporter jusqu͛à l͛extinction de l͛obligation concernée. Les provisions font l͛objet d͛une
nouvelle estimation à la clôture de chaque exercice.
4- Une provision pour charges ne peut être utilisée que pour les dépenses pour lesquelles elle a été
comptabilisée à l͛origine.

 Emprunts et autres passifs financiers :

1- Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués initialement au coût, qui est la juste valeur de la
contrepartie nette reçue après déduction des coûts accessoires encourus lors de leur mise en place.
Après acquisition, les passifs financiers autres que ceux détenus à des fins de transaction sont évalués au coût
amorti, à l͛exception des passifs détenus à des fins de transaction dont l͛évaluation est effectuée à la juste
valeur.
Le coût amorti d͛un passif financier est le montant auquel le passif financier a été évalué lors de sa
comptabilisation initiale,
- diminué des remboursements en principal,

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- majoré (ou diminué) de l͛amortissement cumulé de toute différence entre ce montant initial et le montant à
l͛échéance
2- Les coûts accessoires encourus pour la mise en place d͛un emprunt et les primes de remboursement ou
d͛émission d͛emprunt sont étalés de manière actuarielle sur la durée de l͛emprunt.
Les coûts d͛emprunt incluent :
- les intérêts sur découverts bancaires et emprunts,
- l͛amortissement des primes d͛émission ou de remboursement relatives aux emprunts ainsi que
l͛amortissement des coûts accessoires encourus pour la mise en place des emprunts,
- les charges financières correspondant à des opérations de location -financement,
- les différences de change résultant des emprunts en monnaies étrangères, dans la mesure où elles sont
assimilées à un ajustement des coûts d͛intérêt.
Les coûts d͛emprunt sont comptabilisés en charges financières de l͛exercice au cours duquel ils sont encourus,
sauf à ce qu͛ils soient incorporés dans le coût d͛un actif conformément à l͛article suivant.
3- Autre traitement comptable autorisé :
Les coûts d͛emprunt qui sont directement attribuables à l͛acquisition, la construction ou la production d͛un
actif exigeant une longue période de préparation (plus de 12 mois) avant d͛être utilisé ou vendu sont
incorporés dans le coût de cet actif (investissement immobilier, stock vinicole.
L͛incorporation des coûts d͛emprunt est suspendue en cas d͛interru ption de l͛activité productive, et elle cesse
lorsque les activités indispensables à la préparation de l͛actif préalablement à son utilisation ou à sa vente
sont pratiquement toutes terminées.͛
Le montant incorporable dans le coût d͛un actif correspond aux coûts d͛emprunt qui auraient été évités si la
dépense relative à l͛actif concerné n͛avait pas eu lieu.

 Evaluati n des charges et pr duits financiers :

1- Les charges et produits financiers sont pris en compte en fonction de l͛écoulement du temps et rattachés à
l͛exercice pendant lequel les intérêts ont couru.
Les opérations pour lesquelles un différé de paiement est obtenu ou accordé à des conditions inférieures aux
conditions du marché sont comptabilisées à leur juste valeur, après déduction du produit financier ou du coût
financier lié à ce différé.
L͛écart entre la valeur nominale de la contrepartie et la juste valeur de l͛opération, correspondant au coût
estimatif du crédit obtenu ou accordé, est alors comptabilisé en charges financières dans les comptes de
l͛acquéreur et en produits financiers dans les comptes du vendeur.

J Démarche de l¶Algérie :

La commission chargée de la reforme plan comptable national a lancé un appel d͛offre dans l͛objet de
la prise en charge de la reforme comptable.
Appel d͛offre remporte par le conseil national de la comptabilité français avec un financement de la
banque mondiale.
Sur proposition avec le conseil national f rançais trois scenario ont été présentes pour la reforme du PCÊ.
-Aménagement simple du PCÊ.

-Adaptation du PCÊ et ouvertures vers des solutions internationales.


-Elaboration d͛un system comptable conforme aux normes internationales

L͛Algérie opte pour le troisième scenario .cette solution est privilégiée par le F.M.I et la banque mondiale.
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En utilisant ses propres ressources humaines l͛Algérie opte pour le nouveau system comptable financier
lequel devra accompagner les reformes économiques en cours.

J Principales évolutions par rapport au P.C.N :




1å Traitement des imm bilisati ns c rp relles :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(IAS 16) („CÊ 1975)
Les charges à inclure dans le cout Précisées Êon précisées
d͛acquisition.
Les droits et honoraires relatifs à Intégrés dans le cout de Enregistres en « frais
l͛investissement l͛immobilisation préliminaires »
La base d͛amortissement Cout d͛acquisition diminue de Cout d͛acquisition de
la valeur résiduelle de l͛immobilisation.
l͛immobilisation.

les modes d͛amortissements prévus. Linéaires dégressifs et par UGT Linéaire dégressif et progressif.
(unités Génératrices de
Trésorerie)
Le maintien du mode et de la durée Réexaminés à chaque exercice. Maintenus durant toute la durée
d͛amortissement d͛utilisation de l͛immobilisation.
les modèles d͛évaluation postérieure le modèle du cout et le modèle Les immobilisations sont évaluées à
de réévaluation chaque arrêté comptable à leur
cout historique.
Traitement d͛un paiement différé. l͛actualisation du cout d͛entre l͛actualisation du cout d͛entre de
de l͛immobilisation est prévue. l͛immobilisation n͛est pas prévue
Les provisions pour grosses Interdites.les couts d͛un plan Permises
réparations. d͛entretien échelonné sont
inscrits en immobilisations et
amorties.

2å Traitement des imm bilisati ns inc rp relles :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
Définition des immobilisations Définition précise et exclusive la définition incluse les droits
incorporelles par rapport aux couts à inclure. d͛exploitation des propriétés
industrielles et commerciales et les
fonds de commerce.
Les frais de recherches et de les frais de recherche sont les frais de recherche et de

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développement impérativement constates en charges développement sont inscrits en
et les frais de développement sont « frais préliminaires »
obligatoirement portes a l͛actif.
La réévaluation des Prévues Interdites
immobilisations incorporelles
Traitement d͛un paiement différé L͛actualisation du cout d͛entrée L͛actualisation du cout d͛ entrée de
de l͛immobilisation est prévue. l͛immobilisation n͛est pas prévue.
les provisions pour grosses Interdites.les couts d͛un plan Permises
réparations. d͛entretien échelonné sont inscrits
en immobilisations et amorties.

3å Traitement des st cks :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
Les charges fixes relatives à la Intégrées au cout des stocks Comptabilisées comme charges
production, la mise en place et le d͛exploitation.
stockage.
Traitement des paiements différés L͛actualisation est prévue. L͛actualisation n͛est pas prévue.

Méthodes de valorisation imposée Méthode FIFO et méthode du Aucune


des stocks à la sortie. cout moyen pondéré.
Règles d͛évaluation des stocks à aucune Certaines dépréciations justifiées
rotation lente. peuvent être provisionnées.

4å Traitement des c uts d͛emprunts :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(IAS 16) („CÊ 1975)
Traitements comptables autorises. Comptabilisation en charges Comptabilisation des couts
(traitement de référence) ou d͛emprunt en charges financière et
incorporation au cout de l͛actif les couts accessoires de l͛emprunt
(autre traitement autorisé). en frais préliminaires.

5å Traitement des subventi ns publiques :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
Comptabilisation des Comptabilisées soit en produits Comptabilisée en capitaux propres
subventions liées à des actifs. différés et reprises regulierement en et intégrées régulièrement au
produits, soit déduite régulièrement
de la valeur brute de l͛actif.
résultat.
Comptabilisations des subventions Comptabilisées soit en produit Comptabilisées uniquement en
liées au résultat. soit en déduction des charges produits.
auxquelles elles sont liées.

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6å Traitement des pr visi ns :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
Les critères de comptabilisation Réunion des trois conditions La nature de la charge ou de perte
suivantes : doit être identifiée
-L͛entreprise a une obligation,
actuelle ou juridique, résultant d͛un
individuellement et de manière
événement passé. précise.
-Le nécessite d͛une sortie de L͛obligation (perte ou charge) doit
ressources représentatives être quasi certaine et non
d͛avantages économiques pour
seulement éventuelle.
éteindre l͛obligation est probable.
-Le montant de l͛obligation peut être
détermine de manière fiable.
L͛actualisation du montant de la Obligation si le temps y a un Êon prévue.
provision. impact significatif.
Les provisions pour dépenses des Interdites. Permises.
grosses réparations.

7å Traitement des pr duits des activités rdinaires :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
Les critères de comptabilisation Le transfert substantiel de propriété Le transfert juridique de
issu de la transaction. propriété issu de la
transaction
L͛actualisation du montant du Obligatoire ; si le temps y a un Êon prévue.
produit. impact significatif.
La comptabilisation des produits Suivant l͛état d͛avancement des Dépend des clauses émises
résultant d͛une prestation de travaux à la date de clôture. par les parties dans le
service. contrat de réalisation de
travaux.

8å Traitement des pr duits des c ntrats de l cati n :

„ ints de divergence |éférentiel Ia|S |éférentiel Algérien


(„CÊ 1975)
La comptabilisation des contrats Les contrats de location-financement Aucune distinction n͛est faite les
de location chez preneur doivent être actives.les loyers contrats de location financement
et les contrats de location simple.
correspondants doivent être ventiles Les crédits-bails ne sont pas
entre la diminution de la dette et la actives et les loyers verses sont
charge financière. comptabilises en charges
d͛exploitation.

La comptabilisation des contrats -pour les contrats de location finaçement, Aucune distinction n͛est
de location chez le bailleur. une créance financière et une sortie faite parmi les contrats de

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d͛immobilisation équivalente doivent être location.les biens meubles,
constatées. immeubles et fond de
Les loyers perçus sont ventiles entre la
diminution de la créance et le produit
commerce loues sont
financier. inscrits à l͛actif du bilan et
-pour les contrats de location simple les loyers perçus sont
maintien de l͛immobilisation à l͛actif du comptabilisés en produits
bilan et constations en produits financiers d͛exploitation.
des loyers perçus.

Ainsi les méthodes d͛évaluation appelées à évoluer sont, prenons quelques exemples ×
 Recours à la juste valeur pour ce qui concerne l͛évaluation de certains instruments financiers détenus à
des fins de transactions donc disponibles à la vente ;
Recours à la notion d͛actualisation pour l͛évaluation des prêts et créances émis par l͛entreprise ;
Critères de provisions pour les charges ;
Critères d͛évaluation et de compensation des immobilisations corporelles (notion de contrôle et non de
patrimoine ;
Calcul des amortissements ;
Absence de provisions règlementées ;
Constatation de pertes de valeurs sur actif (provisions pour dépréciation) ;
Ecart de conversion Actif/Passif ;
Transfert des charges ;
reprises sur amortissements.
Audits exemples, s͛ajoute :
De nouvelles rubriques au bilan et au compte de résultat :
 Ecart d͛évaluation (pour les capitaux propres
 Profits ou pertes imputés sur capitaux propres
 Impôts différés d͛actifs et impôts différés de passif
 Plus ou moins values sur cession d͛actifs non courants.

J Divergences entre le SåCåaå et les n rmes IåAåS/Iåaå|åSå

Le SCF se veut totalement compatible avec les I.F.R.S. mais il, existe quelques nuances.
1. Le S.C.F. prévoit des règles spécifiques pour les cas suivants :
- organisation et tenue de la comptabilité.
- nomenclature des comptes.
- enregistrement des opérations dans ces comptes.
Ces domaines ne font l͛objet d͛aucune n orme internationale et ne sont pas traités dans les I.F.R.S.
2å Le S.C.F. traite le cas particulier des très petites entreprises qui sont autorisées à ne tenir qu͛une
comptabilité basée sur les mouvements de trésorerie alors que les I.F.R.S. n͛envisagen t aucune disposition
particulière pour ces entreprises.
3å Les coûts de prestation des retraites et méthodes d͛évaluation des charges à provisionner à ce titre font
l͛objet de dispositions nombreuses et détaillées au niveau des I.F.R.S., ces dispositions ne sont reprises que de
façon très globale par le projet.

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4å Le nouveau référentiel traite du domaine spécifique des banques et assurances et ne traite que de façon
succincte du domaine des instruments financiers, des immeubles de placement et nécessite une prise en
compte du texte complet des I.A.S./I.F.R.S.
5å L͛inventaire permanent est obligatoire dans le S.C.F. mais seulement autorisé dans les I.A.S./I.F.R.S.
Par ailleurs, il existe des traitements alternatifs autorisés par les I.F.R.S. et non repris par le référentiel
algérien :
-évaluation des immobilisations corporelles à la juste valeur à la clôture ;
-application de la méthode P.E.P.S. pour l͛évaluation des stocks ;
-comptabilisation des coûts d͛emprunts rattachés à l͛acquisition, la construction, la production d͛un actif
identifié en tant que composante du prix de revient de l͛actif ;
- comptabilisation d͛une immobilisation donnant lieu à une subvention d͛investissement à sa valeur
d͛acquisition diminuée du monta nt de la subvention reçue ;
-comptabilisation d͛un changement de méthode comptable ou de correction d͛erreur dans le résultat de
l͛exercice ne cours.


 „rincipes à retenir :

1. Dans un monde où les capitaux n͛ont plus de frontières et où les marchés financiers ont un rôle décisif
dans l͛économie, une entreprise doit s͛engager à fournir une information financière fidèle, fiable, comparable
et ce, à un très large public. Êotamment aux investisseurs.
2. La méthode d͛évaluation des actifs et de s passifs est basée sur la notion de juste valeur qui est une notion
proche de la notion de la valeur de marché.
Quelle est la valeur de l͛actif sur le marché et quel est le coût de rachat du passif.
3. La notion de valeur actuelle dans les paiements et encaissements différés intègre l͛impact du coût du
temps sur ces valeurs. De ce fait, l͛estimation des valeurs des actifs et passifs est plus fiable.
4. La contribution du référentiel I.F.R.S. au nouveau système comptable et financier algérien est
considérable pour l͛harmonisation des méthodes comptables tant au que ce qui concerne l͛amélioration de la
qualité de l͛information financière.
5. Le principe de la juste valeur peut créer dans certains cas des distorsions en matière d͛information
financière en permettant d͛établir des montants surévalués des actifs et donc des capitaux propres.
. De ce fait ce principe peut être à l͛origine d͛une certaine volatilité des capitaux propres du fait des
fluctuations des prix du marché.
7. Cette volatilité peut être à l͛origine de contraintes chez les banquiers et les assureurs qui évaluent leur
portefeuille d͛instruments financiers à la juste valeur et dont les dépôts à vue ne sont pas considérés comme
des ressources stables cela peut avoir pour conséquence d͛affecter le niveau de leurs fonds propres
règlementaires.
8. Le principe de la prééminence de l͛aspect économique sur la forme juridique remet en cause le principe de
la comptabilité prudentielle avec pour conséquence la possibilité de risques au plan juridique.
9. Les principes instaurés par la loi 07/11 du 25/11/2 007 auront un impact réellement déterminant en
matière de fiabilité et de comparabilité de l͛information financière.

 C nséquences principales :

- les pratiques et méthodes comptables algériennes seront significativement changées ;

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-important impact sur la situation patrimoniale du fait de l͛application des méthodes d͛évaluation des
immobilisations corporelle ;
-conséquences importantes dues au principe de prééminence de la substance sur la forme. Cela est illustré
par les principes de comptabilisation des leasings ;
- l͛adoption du référentiel I.F.R.S. par les entreprises algériennes pourrait avoir des impacts importants sur
leurs situations financières mais il ne pourrait y avoir de révolution de l͛information financière en l͛absence de
marchés de capitaux actifs et d͛ouverture réelle sur les marchés internationaux de capitaux.
-ce qui précède implique la nécessité de réaliser des changements radicaux tant en ce qui concerne les
différents aspects de notre économie qu͛en ce qui concerne nos pratiques professionnelles.

J La mise en œuvre étape par étape du nouveau System Comptable Financier Algérien

 Translation avant retraitements comporte les volets ci-après:



Confection d͛un plan de comptes interne SCF 
L͛élaboration d͛un tableau de concordances (Chiffré PCÊ/SCF); 
L͛élaboration du Journal de translation des comptes 2009 PCÊ en SCF au 1er Janvier 2010. ( Avant
retraitement)
L͛élaboration de la Balance d͛ouverture SCF au 1er Janvier 2010 (avant retraitement). 
L͛élaboration du Bilan d͛ouverture au 01/01/2010 avec la nomenclature SCF (avant retraitement). 
La validation des travaux de cette étape par le commissaire aux comptes; 

1å Élab rati n d͛u n plan de c mptes interne SCa 



En s͛appuyant sur le tableau de correspondance joint à l͛instruction Ê°02 sus citée chaque entité est tenue
préalablement à toute autre mission induite par l͛adoption du SCF, à la confection d͛une nouvelle
nomenclature des comptes SCF en remplacement de l͛ancienne nomenclature PCÊ. 
La confection du nouveau plan de comptes interne SCF (opération manuelle) du ressort du principal
responsable de la comptabilité devra être calquée sur les nouveaux besoins induits par le SCF nota mment en
matière de gestion des immobilisations. 
La nouvelle nomenclature des comptes SCF devra servir de base à l͛élaboration du tableau de concordance
chiffréå

2å Élab rati n d͛un tableau de c nc rdances (Chiffré „CÊ/SCa) 



Le tableau de concordances chiffré, réalisé sur un tableur devra servir d͛appui au travail de translation des
soldes.

Il s͛agira à ce stade -comme indiqué sur le modèle en annexe (*)-de procéder à une simulation du vidage des
comptes PCÊ au 31/12/2009 vers leurs nouveaux correspon dants SCF au 01/01/2010. 
On doit notamment s͛assurer que les totaux de la balance de déversement PCÊ au 31/12/2009 sont égaux à
ceux du tableau de concordance SCF. Le tableau de concordance ainsi défini, et arrêté servira de base à
l͛élaboration du journa l des translations dont il fait partie intégrante. 
Pour les besoins de simplification, nous avons utilisé comme plan de comptes SCF, celui préconisé par
l͛Instruction Ê°02 

2å1å La translati n des s ldes des c mptes 



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Êous définirons la translation comme l͛action visant à transférer le détail constitutif des soldes des comptes
PCÊ vers les comptes équivalents SCF. Êéanmoins, tel qu͛il apparaîtra au premier abord, la translation n͛est
pas une opération systématique de déversement de solde de compte à compt e mais une action plus complexe
qui nécessitera préalablement un reclassement des comptes PCÊ. 

2å1å1å LE |ECLASSEMEÊT DES C M„TES



Le reclassement des comptes est l͛action qui consiste à éclater un compte en plusieurs autres ou au contraire
à regrouper plusieurs comptes en un seul. A l͛évidence, cette action de Globalisation ou de Déglobulisation des
comptes qui vise à éclater le détail constitutif des soldes et non les comptes eux -mêmes, nécessitera dans
certains cas une analyse, voire un assainissement ultérieur de ces comptes.
Il en est ainsi par exemple, des comptes 40 PCÊ à reclasser en fonction des comptes débiteurs d'origine et des
comptes 50 PCÊ à reclasser selon les soldes des comptes créditeurs d'origine. 

2å1å1å1å Gl balisati n u dé-gl balisati n de certains c mptes du „CÊ 



Par rapport au PCÊ, la nomenclature des comptes du SCF est caractérisée par: 
L͛introduction de nouveaux comptes; 
La suppression d͛autres comptes; 
Le maintien des mêmes codes et intitulés;
Des changements de codification;
Des changements d͛intitulés;
Ainsi les comptes PCÊ qui correspondent aux mêmes comptes SCF, ne devraient subir aucun éclatement ni
regroupement.
A l͛inverse, un compte PCÊ peut être éclaté en plusieurs comptes SCF et un compte SCF peut re cevoir
plusieurs comptes PCÊ.
Dans tous les cas semblables le journal de translation devra retracer la ventilation des soldes des comptes
concernés vers les comptes SCF correspondants 

3å C nfecti n du j urnal des translati ns :



Êous définirons le jou rnal des translations comme le document comptable devant retracer, à partir du
tableau de concordances chiffré, toutes les écritures de transfert des soldes des comptes PCÊ vers les comptes
SCF correspondants. 
Étant précisé que s͛agissant d͛un changement de méthode et de système comptables, il y a lieu de transférer
vers le SCF pour les comptes de Bilan Actif et Passif, non pas le solde des comptes eux -mêmes mais bien le
détail de ces soldes.
Sachant d͛une part: 
que l͛absence de symétrie totale entre comptes du PCÊ et ceux du SCF ne permet pas un vidage systématique
de compte PCÊ à compte SCF;
que le SCF nous impose de fournir des informations comparatives avec l͛exercice précédent; 
que cette comparaison ne peut avoir de sens qu͛après retraitement et a daptation des soldes de l͛exercice
précédent2009;
que pour les besoins de comparabilité Ê -1, il faudra transférer vers 2010 y compris les comptes de charges et
produits et pas seulement les comptes de Bilan. 

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Il parait nécessaire d͛adopter la démarche ci -après pour solder la totalité des comptes PCÊ au 31.12.2009, et
assurer l͛ouverture 2010 en SCF. 

3å1å „ ur t us les c mptes d nt la c rresp ndance est établie, il y a lieu de:



Créditer tous les comptes de charges PCÊ par le Débit des comptes de Charges SCF correspondants;
Débiter tous les comptes de produits PCÊ par le Crédit des comptes de Produits SCF correspondants; 
Créditer tous les comptes de Bilan Actif PCÊ par le Débit des comptes de Bilan Actif SCF correspondants. 
Débiter tous les comptes de Bilan Passif PCÊ par le Crédit des comptes de Bilan Passif SCF correspondants. 
Par contre, les comptes dont la correspondance n͛est pas établie, c'est-à-dire :
Sans équivalent en SCF (Exemple de comptes PCÊ: 40, 50, 69, 79, 75, 78,͙) 
A ventiler sur plusieurs comptes SCF (Exemple de comptes PCÊ: 31, 62, ͙) 
A globaliser sur un compte (Exemple de comptes PCÊ: 100, 101,102,͙vers le 101 en SCF. 
D͛actifs et de passifs à dé comptabiliser (Exemple de compte PCÊ; 200, 203, 195,͙); 
En relation avec des actifs et des passifs à créer; (Exemple de compte SCF: 274, 167͙) 
Ainsi que tous ceux ne rentrant pas dans les catégories citées ci avant et nécessitant les traitements
préconisés par l͛instruction Ê°02; 
Ils seront soldés en débit ou en crédit en contrepar tie d͛un compte transitoire 47 suivi du numéro de compte
d͛origine PCÊ.
A titre d͛exemple, le compte 200 Frais de pacte social n͛étant pas reconnu en SCF et donc sans équivalent,
sera translaté dans le compte 47200. 
Au terme de ce journal, tous les comptes PCÊ seront soldés, soit dans les comptes correspondants SCF, soit
dans les comptes transitoires 47XXX SCF. 

4å L͛établissement d͛une balance d͛ uverture 2010 SCa avant retraitement :



La comptabilisation de l͛ensemble des opérations définies en 3.1. Ci avant transcrites dans le journal des
translations, permettra l͛élaboration d͛une balance d͛ouverture en SCF avant retraitement au 01/01/2010. 
L͛intangibilité ne pouvant se vérifier que pour des montants (soldes détaillées) semblables, il y aura lieu de
s͛assurer de la totale concordance des totaux de la balance de clôture PCÊ au 31/12/2009 avec ceux de la
balance d͛ouverture SCF au 01/01/2010. 

5å L͛établissement d͛un bilan d͛ uverture 2010 avant retraitement :



Le bilan d͛ouverture 2010 en SCF découler a automatiquement de la balance d͛ouverture SCF. 
De même que pour la balance, il y aura lieu de s͛assurer de la concordance des totaux du Bilan de clôture PCÊ
avec ceux du Bilan d͛ouverture SCF. 

6å La validati n des travaux de cette étape par le c mmissa ire aux c mptes :

Ces travaux doivent faire l͛objet d͛un examen par le commissaire aux comptes dans le cadre d͛une mission
connexe ou particulière, conformément aux dispositions de l͛article 3 de l͛arrêté du 7 novembre 1994, en
mettant en œuvre des diligences appropriées.





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 CONCLUSION :

En préparant ce rapport j͛ai constaté que les normes comptables internationales ne peuvent être
appliquées du jour au lendemain en Algérie ; depuis 1976 les normes internationales ont connu plusieurs
révisions et modifications et même des suppressions, ce qui implique que la norme ne peut être appliquée
éternellement si les conditions de son établissement dans le temps et l͛espace ont étaient modifié alors que
dire d͛une application intégr ale des normes dans une économie Algérienne ? Ce qui amène l͛Algérie à
introduire ce système comptable financier par étapes en fonction du développement économique et de la
culture financière de tous les agents économiques, soit pour les utilisateurs ou les préparateurs des états
financiers.




































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Bibli graphie

Les sites internet :

http://www.focusifrs.com
http://www.iasplus.com
http://rfcomptable.grouperf.com
http://www.neo-finance.com
http://www.procomptable.com
http://ec.europa.eu
http://europa.eu
http://www.elbassit.com
http://www.algerie-monde.com

Les revues :

- Michel Méau, Theme « Le cadre conceptuel comptable de l͛IASB »


- RMS Salustro Reydel,
Supplément du n° 789 du 14 Juin 2004,thème « Maitriser l͛essentiel des IFRS »

-K„MG, Actualité, n° 3 du 24 Mai 2009, thème « Le nouveau système comptable financier ».


Actualité trimestrielle, n° 2, Juillet 2009

-„IGIE|, Document d͛appui ʹ Êouveau Système Comptable Financier ʹ S.C.F.

„ublicati n fficiel :
- Conseil Êational de la Comptabilité, Juillet 2006, « PROJET DE SYSTEME COMPTABLE FIÊAÊCIER »
-Loi n° 07-11, JO n° 74 du 25 Êovembre 2007.
-Décrit exécutif n° 08-156, JO n° 27 du 26 Mai 2008
-Article 62, JO n° 42 du 27 Juillet 2008.
-Arrêté ministériel publié dans le JO n° 19 du 25 Mars 2009.
-instruction n°02 du 29 octobre 2009

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Appréciati n du maitre de stage

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