Vous êtes sur la page 1sur 2

THEME N°4 DU CHAPITRE CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT

TRAVAIL PREPARATOIRE :

1. Donnez le mode de lecture et de calcul des chiffres entourés du document 1


2. Peut-on établir une relation entre croissance et réduction des inégalités et de la pauvreté ?
3. Quelle relation établit R Lucas entre croissance et pauvreté , comment les néo-classiques la justifient-ils ?
4. Comment peut-on relativiser la relation mise en œuvre par les néo-classiques ?
5. Répondez à la question 3 p 20 du livre.
6. Question 6 du livre

QUESTION DE SYNTHESE – APRES AVOIR DEMONTRE QUE LA


CROISSANCE ECONOMIQUE CONTRIBUE A REDUIRE LA PAUVRETE ET
LES INEGALITES, VOUS MONTREREZ QUE LA RELATION N’EST PAS
SYSTEMATIQUE ?

DOSSIER DOCUMENTAIRE :

Document 1 :
A:

B:
Recul de la pauvreté en Chine dans le monde

1981 1996 2004 1981 2001

<1$ 64% 17% 10% 40% 21% - 400 millions


<2$ 88% 53% 35% 67% 53% + 300 millions

Document 2 :
L'espérance de vie a augmenté de 7,4 ans et la mortalité infantile a baissé de 46 %en vingt-cinq ans -dans les pays
les moins avancés, contre seulement respectivement 5,7 ans et 18% dans les pays développés. De la même façon,
les rations alimentaires ou les taux d’accès à l'eau potable se rapprochent, ce qui est très significatif.
Au-delà des problèmes de mesure du niveau de économie le prix Nobel américain Robert Lucas affirme, dans un
article récent , que l'observation est parfaitement compatible avec un pronostic de convergence des niveaux de vie
à long terme. Il suppose que tous les pays ont le même niveau de vie en 1800, date à laquelle certains pays
amorcent leur décollage. La croissance d'un pays est d'autant plus rapide qu'il démarre tardivement son décollage,
ce qui est conforme à l'observation, et la probabilité de décoller est croissante. Robert Lucas aboutit à la
conclusion que les écarts de revenus, après être passés par un maximum autour de 1970, vont ensuite diminuer
jusqu'à la convergence des niveaux de vie aux alentours de l'année 2150.
Les économistes néo-classiques partent de l'idée que le rendement du capital finit toujours par baisser que ce soit
par ralentissement du progrès technique, saturation des marchés ou toute autre cause. Les occasions de profit se
trouvent donc dans les pays les moins développés, qui vont attirer les investissements et les transferts de
technologie venus de pays plus avancés. L'économiste américain William Baumol a testé cette idée sur un
échantillon représentatif de pays occidentaux pour la période 1870-1979. Il en conclut que ces pays convergent
effectivement vers un même niveau de vie et un même taux de croissance. Face aux critiques, Baumol a cependant
été contraint de reconnaître que sa conclusion n'était valable qu'à l’intérieur de « clubs de convergence», au sein
desquels les conditions politiques, culturelles et sociales sont suffisamment proches pour que la diffusion des
innovations puisse se produire efficacement Ces analyses empiriques ont le défaut de négliger les interactions
entre les pays développés et ceux en développement. Elles négligent notamment les interprétations du sous-
développement en termes de domination, lesquelles ont mis l’accent, à juste titre sur l'influence négative que
peuvent avoir les firmes et les gouvernements des pays développés, voire les organisations internationales, sur le
développement du tiers monde.
Ainsi , en quatre ans à peine, de 1994 a 1998, la valeur nette cumulée des biens des deux cent les plus riches de la
planète est passée de 440 milliards a plus de 1 000 milliards de dollars. En 1998, les patrimoines des trois
personnes les plus riches du monde dépassaient ensemble le PNB global des quarante-huit pays les moins
avancés.
Source : A Parienty, les niveaux de vie peuvent-ils se rapprocher, Alter-éco, déc. 2000.

Document 3 :

A : 3 p 21 du livre

B : 4 p 21 du livre

Vous aimerez peut-être aussi