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ABSENCE

v. bu - Figuresde l'absence au XVIe s,


Erasme, Rabelais, Ronsard,
Montaigne (ABSENCE)

R 31 644 Lagrange (A) - Figures de l'absence, E.C. Editions,


(ABSENCE)

L'Absence ne serait qu'une mise à l' EPREUVE. Entre


SILENCE et AJOUT de la PAROLE, le lecteur REJOINT les paquebots éloignés de tout
appareillage, ceux qui - ayant jeté l'ancre une dernière fois - IMAGINENT encore
d'anciennes terres à jamais DISPARUES. L'Absence, avant-tout, ne serait qu'une
mise à l'EPREUVE sur ce peu d' *ENRACINEMENT / proche des orages, sculptant
d'autres figures de proue. S'éloignent de la rive, hors MEMOIRE, toutes les
personnes que nous rencontrâmes jusqu'à ce jour. ETREINDRE les enfants de la
veille, fut notre seul recours. Absent de moi-même, nulle *INTERFERENCE ne
viendra *COMBLER ce *VIDE. J'écris au PRESENT et contre l' *AVENIR. Le passé
RETENTIT sous forme d'ECHOS. J'écris comme on bâtit une demeure et mon geste
RACINE le temps. Ecrire consiste à emprisonner le temps. Nous passons notre temps
à nous FOURVOYER. Force de la première heure, imputable au lever du JOUR.
Croyance en la découverte du MERVEILLEUX, justement à cet endroit. Se laisser
ENVAHIR : rêve ou réalité. Odeur INDISTINCTE. Nous avançons toutefois vers une
quête d'ABSOLU - instants REVELATEURS - afin d'exhiber devant les autres, un
personnage tel qu'en nous-mêmes. ELLE était l'INCONNUE. A l'arrière de soi
quelqu'un approche. Les rues de la ville à cet endroit couleur de tourbe, parafent
d'anciens quartiers que nous franchissons. Eloignement du Tout. Souverains
paysages entre les arbres, la mer... les hommes. Digression des êtres que nous
rencontrâmes au matin, tendus vers d'autres lieux. Je vous apercevrai chaque soir,
femme de tous les instants. On ignore si les cicatrices en ferment l'intérieur. Je ne
pis me joindre à la multitude, à quelques habitants du village natal. Les amis
d'enfance aspirent le sang de notre jeunesse - hors limite - autour d'un soleil noir. Et
puis me faut-il (au jour) mourir, tant soit peu, dans un clair-obscur (sic) étrécissant
les parois de l'au-delà... Chaque matin se prolonge, avec l'inutilité des mots et des
regards. A l'étroit dans ma carapace je traverse un paysage, sans surprise :
obliquement dressé - à hauteur d'homme - sur le chemin qui me reste à parcourir.
Rejoignant eette (sic) figure de l'absence, déjà nommée. N.B. En exergue :
"S'endormant chaque fois dans des sommeils plus creux, S'éveillant chaque fois
plus loin dans la lumière." R. Gilbert - Lecomte. Puis d'autres phrases, prise en vol :
Ce monde oublieux du chemin parcouru. Cette TRAJECTOIRE du temps. (le mot
trajectoire) donne son nom à une sous-partie. A la recherche d'un horizon qui pour
eux-seuls, inverserait la trajectoire du temps.

v. ANGE, Robillard (M), Plume de l'Ange (Sous la)

ABSOLU
80 020 TOD Todorov (T) - Aventuriers de l'Absolu, R. Laffont,
2005 (ABSOLU, surtout XIX-XX)

L'Art est nécessaire, il permet au lecteur d'accéder à la


PERFECTION pour accéder à la vraie BEAUTE, CONSOLATRICE. Affirmer avec force la
BEAUTE du monde et de la VIE, en l'illustrant par ses oeuvres. Si nous ne croyons
par l'artiste sur parole, nous pouvons vérifier ses dires en nous laissant aller à
l'admiration pour leurs écrits. Ils nous permettent d'entrevoir la SPLENDEUR de ces
MOMENTS de PLENITUDE auxquels ils ont eu accès. Leur expérience a beau être
TRAGIQUE, l'élan qui les y a conduits est magnifique et nous pouvons nous laisser
emporter par lui. Confirmant ainsi la possibilité d'accéder à la PERFECTION, ils ne
nous renvoient pas à notre passé, ancien ou récent, aux religions traditionnelles ou
à l'utopisme politique, mais nous montrent que chacun peut trouver ce chemin dans
le cadre d'une quête individuelle. Enfin, par leurs destinées douloureuses, ils nous
apprennent aussi de quels pièges nous devons nous méfier : la confusion entre
RÊVE et REALITE, l'*OUBLI de la nature SOCIALE de l'individu, le *MANICHEISME,
l'*ESTHETISME. Instruits par les errements *ROMANTIQUES, nous pouvons trouver
SENS et BEAUTE dans notre vie PUBLIQUE comme dans l'INTIMITE, dans la
SOLITUDE ou dans l'AMOUR. A quoi ressemble, pour chacun, cette vie
d'accomplissement intérieur ? C'est à lui de le découvrir : l'ère des réponses *
COLLECTIVES est révolue, même si l'individu peut espérer que les autres, autour de
lui, comprennent et partagent son choix. Mais on peut dire déjà que, pour atteindre
à cette BEAUTE ou à cette SAGESSE, il n'est pas nécessaire d'écrire ou de lire des
livres, de peindre ou de regarder des tableaux, pas plus qu'il ne l'était de prier Dieu
ou de se prosterner devant les idoles, de b^tir la Cité idéale ou de combattre ses
ennemis. On peu le faire en contemplant le ciel étoilé au-dessus de sa tête ou la loi
morale dans son coeur, en déployant ses forces intellectuelles ou en se dévouant à
es proches, en labourant son jardin ou en construisant un mur bien droit, en
préparant le repas du soir ou en jouant avec un enfant. Etty Hillesum, une jeune
juive néerlandaise morte à Auschwitz, auteur d'écrits bouleversants, a fait des
poèmes e des lettres de Rilke son livre de chevet. A la dernière page, le 17 octobre
1942, juste avant d'être enfermée dans le camp de Westerbork, d'où elle partira
pour Auschwitz, elle s'interroge sur le rôle que joue le poète dans on existence et
écrit : "C'était un homme fragile, qui a écrit une bonne partie de son oeuvre entre
les murs des châteaux où on l'accueillait, et s'il avait dû vivre dans les conditions
que nous connaissons aujourd'hui, il n'aurait peut-être pas résisté. Mais n'est-il pas
juste et de bonne économie qu'à des époques paisibles et dans des circonstances
favorables, des artistes d'une grande sensibilité aient le loisir de rechercher en toue
sérénité la forme la plus belle et la plus propre à l'expression de leurs intuitions les
plus profondes, pour que ceux qui vivent des temps plus troubles, plus dévorants,
puissent se RECONFORTER à leur CREATION, et qu'ils y trouvent un REFUGE tout
prêt pour les désarrois et les questions qu'eux-mêmes ne savent ni exprimer ni
résoudre, toue leur ENERGIE étant requise par les déterres de tous les jours ?". En
des temps *TROUBLES et dévorants, l'ART est nécessaire. Rilke, mais aussi Wilde,
Tsvetaeva et tant d'autres aident chacun à mieux penser et diriger son existence. La
DECOUVERTE d'une FORME et d'un SENS, d'un JAILLISSEMENT de l'ORDRE dans le
*CHAOS ne se font que PROGRESSIVEMENT. En cet INSTANT même, la matière (ex :
bloc de marbre dans lequel est gravée une oeuvre) devient BEAUTE. C'est le lecteur
qui ne peut s'empêcher de donner une INTERPRETATION à la forme et à l'INFORME
et qui lui donne sa BEAUTE.

ABSURDE
80 020 HIN Hinchliffe (A) - Absurd (The), Methuen, 1969 (ABSURDE)

If Absurdity has a MORAL, it is for us to DISCOVER it. An


END to Absurdity should come as no *SURPRISE : we cannot live permanently in a n
extreme situation.

ADRESSE faite à quelqu'un


80 020 ELO Chamayou (A) - Eloge de l'adresse, Artois Presses
Université, 2000 (ADRESSE)

L' *ILLUSION d'un *DESTINATAIRE. A l'*illusion du


*MESSAGE, qui prétendait que l'écrivain avait quelq chose à dire - s'est parfois
insidieusement substituée l'*illusion d'un *DESTINATAIRE de l'oeuvre en
s'accomplirait son destin littéraire, et qui supposerait cette fois que le texte cherche
à qui parler. En effet, à quoi pense la littérature ? A ses lecteurs, si l'on en croit les
diverses théories critiques qui, de Hans Robert Jauss à Umberto Eco, ont mis en
valeur la fonction INTERPRETATIVE de la lecture littéraire. Encore faut-il donner à
cette fonction ses proportions véritables et sa juste dimension : l'application
intempestive ou complaisante des modèles de la RECEPTION, de l' "oeuvre
ouverte", et les simplifications théoriques qui en ont découlé, ont pu laisser croire
en effet à la prééminence du Lecteur. AVOUEE ou DENIEE, ELARGIE ou DEPLACEE, et
souvent faute de réponse, l'ADRESSE, dont on fera ici l'éloge, permet de voir se
redessiner, à travers des situations d'écriture et des oeuvres fort diverses, les
véritables enjeux de la "communication" littéraire.

>Bray (B) >Remarques sur la deuxième


personne épistolaire et sur son mode d'emploi
(Quelques)

>Martin (J-P) >Trois Modèles de prologues


médiévaux : le statut du texte littéraire

>Raviez (F) >Saint-Simon ou la parole fort à la


main : discours et Discours à travers les
Mémoires
La vraie question : quand Saint-Simon CESSE-t-il de
parler : sa PAROLE cesse quand le *MAL triomphe du BIEN. Aussi la PAROLE cesse-t-
elle au bord du *DESESPOIR, de l' *IMPUISSANCE et de l' *HORREUR. Ce qui fait
taire Saint-Simon, et même le paralyse, c'est la PROMONITION d'une
France en proie aux ravages de la Constitution, un an après la fin tragique du
Duc de Bourgogne. Le *MAL triomphe du BIEN, la SYNCOPE ("me jeta en un tel
extase") triomphe de la PAROLE et le SPROPOSITO des discours les plus SENSES. On
ne s'adresse pas à un *JESUITE, dont la *SOPHISTIQUE est toujours supérieure aux
raisonnements les plus habiles ; on ne s'adresse pas non plus à une créature du
MAL, car tout *PROGRES, et même toute volonté d' *AMELIORATION, sont
impossibles dans la conscience d'un être aussi destructeur que P. Tellier. Il entre
ainsi dans ces "adresses aux princes" une bonne part de PEDAGOGIE, explicite ou
implicite. S'adresser à un grand personnage, ce n'est pas seulement °REPETER ou
°RAPPELER, c'est mettre en GARDE. Atténuer le *DESORDRE, sinon remettre de
l'ORDRE.

>Perrin (J-F) >Adresse à soi, écoute de l'ature dans


les Rêveries du promeneur solitaire

>Bénard (P) >Barrès et l'oraison dans Le Culte du


Moi

>Zard (Ph) >Ecritssans laisser d'adresse : la


question de l'autre dans le journal
fictif (Les Carnetes de malte Laurids
Brigge de Rilke et La Nausé de Sartre)

>Debailly (P) >Qui fit, Maecenas la question de


l'adresse dans la satire lucilienne

>Briot (F) >Valentins de Guilleragues ou la


théorie du coup d'envoi (Les)

>Cave (C) >Epître dédicatoire au XVIIIe siècle :


le cas de Voltaire

>Coutel (Ch) >Enseigner au risque d'apprendre

>Merlin (H) >Question de la destination :


considérations théoriques

>Chamayou (A) >Diderot polygraphe dans les Lettres


à Sophie Volland

>Michel (L) >Polygraphiedans Le Cosmopolite ou


le citoyen du monde de Fougeret de
Monbron

>Squadrelli (R) >"Pitre-paiyasagête" : lire l'Histoire


d'une fille de ferme de Guy de Maupassant
(Le)

AFFECTIVITE
15 700 CYR Cyrulnik (B) - Nourritures affectives, 2000
(AFFECTIVITE)

84 400 DUMDumonceaux (P) - Langue et sensibilité au XVIIe


siècle : l'évolution du vocabulaire affectif,
1975 (SENSIBILITE)

L'art de la POLITESSE consiste à sentir avec FINESSE les


SITUATIONS et à s'y CONFORMER en usant des MOTS avec une SOUPLESSE
extrême. La *SOCIETE polie s'accommode fort bien d'une telle SOUPLESSE, elle se
plaît à en jouer SUBTILEMENT. C'est une des supériorités par lesquelles elle
triomphe de ceux qui sont en *DEHORS d'elle.
=> Ravir, Divertir, Plaire, Charme, *Supplice, *Gêne

AILLEURS
80 020 MOUMoura (J-M) - Europe littéraire et l'ailleurs, PUF, 1998
(AILLEURS)

La littérature postcoloniale est-elle réellement


DECOLONISEE ou bien est-elle en train de subir une *REPRISE en main de
l'Occident ? la World Fiction ne devant alors qu'une nouvelle RUSE occidentale pour
imposer *ses VALEURS sous couvert de °METISSAGE culturel. On ne saurait
pourtant jeter la suspicion sur l'ensemble de la World Fiction. Après les écritures de
la RESISTANCE au *COLONIALISME puis la recherche positive d'une IDENTITE à la
faveur de l'indépendance, elle est le troisième âge de la littérature POSTCOLONIALE,
celui où peuvent se dessiner des perspectives vraiment cosmopolites. Elle est le
Nouveau Roman de l'âge global. Et comme l'ont fait les générations antérieures, ses
oeuvres les plus achevées n'offrent pas seulement aux Occidentaux le charme
d'écriture réellement nouvelles, mais un élément culturel aussi intéressant que
précieux : l'autre écrit par lui-même. La notion d'ailleurs a été peu envisagée par
la critique et la théorie de la littérature alors qu'elle fonde d'innombrables variations
NARRATIVES. Il se pourrait même que cheque EPOQUE littéraire se définisse d'une
certaine façon par les RELATIONS qu'elle établit entre l'AILLEURS et les territoires
FAMILIERS. Parce qu'il est source du dépaysement intime, l'ailleurs autorise la
tensions d'une confrontation avec l'inconnu à laquelle est fréquemment attribuée
une valeur initiatique. Plutôt que de dresser un catalogue des types narratifs, ce
livre s'assigne un objet précis : les représentations dans les lettres d'Europe
occidentale de ces ailleurs géographiquement situés que sont les civilisations extra-
européennes. L'ailleurs introduit indéfiniment la possibilité d'un ESPACE différent à
EXPLORER et à RÊVER. C'est ce qui lui permet d'interroger les récits.

ALCOOL
80 020 LAC Lacroix (A) - Se noyer dans l’alcool ?, PUF, 2001
(ALCOOL, )

Aujourd'hui, contrairement à hier, il n'y a


dans l'alcool plus cette possibilité de *REDEMPTION. Se noyer dans l'alcool est
devenu un CHOIX sans *AVENIR. Se noyer dans l'alcool, aujourd'hui, n'a plus la
même signification qu'hier. Hier, se noyer dans l'alcool, c'était aller dans le sens
d'un courant HISTORIQUE, participer à un degré ou à un autre à une entreprise de
SAPE des *VALEURS et des *INSTITUTIONS. Il y avait, dans chaque naufrage
individuel, dans chaque vie sacrifiée à la boisson, une OUVERTURE sur un PROJET
esthétique, une possibilité de REDEMPTION. Aujourd'hui, cette EXPERIENCE est
d'autant plus DESESPEREE qu'elle n'a pas vraiment d'horizon à l'époque de la
prévention routière, des sports de bien-être, du lifting et des crèmes contre le
vieillissement, l'alcoolique est un saurien, le survivant d'une ère antérieure où la
SALETE, la PARESSE, l' IRRESPONSABILITE, les grands discours IDEALISTES avaient
encore un SENS. Au mieux, il devient un OBSERVATEUR marginal et objectif, comme
Guy Debord. Faut-il s'en réjouir ? Se noyer dans l'alcool est devenu un CHOIX sans
*AVENIR. Cependant, il est vrai que face au DESARROI des hommes qui boivent, le
principal reproche qu'on peut faire à la °LITTERATURE, c'est que face à la réalité du
DESESPOIR, les livres tombent comme des douilles vides.

ALEXANDRE LE GRAND
80 020 GAU Gaullier-Bougassas (C) - Romans d’Alexandre, aux frontières
de l’épique et du romanesque, Champion,
1998 (ALEXANDRE le GRAND)
Chercher à atteindre la PLENITUDE et la COHERENCE
épiques sans jamais y *PARVENIR.

ALITTERATURE
80 000 MAU Mauriac (Cl) - Alittérature contemporaine : Artaud,
Bataille, Beckett, Leiris , Albin Michel,
1969 (ALITTERATURE (sic), XX)

Ce dont la littérature est privée, ou plutôt PURIFIEE de


ce qui est trop *FACILE, trop *COMPLAISANT, d' *ABUSIF.

>Kafka (F)
>Artaud (A)
>Leiris (M)
>Beckett (S)
>Bataille (G)
>Michaux (H)
>Caillois (R)
>Cioran (E-M)
>Borgès (J-L)
>Bousquet (J)
>Daumal (R)
>Ionesco (E)
>Ponge (F)
>Barthes (R)
>Butor (M)
>Cayros (J)
>Pinget (R)
>Robbe-Grillet (A)
>Simon (C)
>Sarraute (N)
>Sollers (Ph)

Ecrire en caracères chinois est extravagant, absurde,


opaque ? La SIGNIFICATION ouvre sur l' INDICIBLE et nous n'avons pas *BESOIN de
*DIRE ce dont nous éprouvons l' EVIDENCE.
>

ALICE DE LEWISS CARROLL


82 650 CAR Inglin 5outisseau (M-H) - Lewis Carroll dans l'imaginaire
français : la nouvelle Alice, 2006 (ALICE DE LEWIS
CARROLL)

ALLEGORIE
ALLEGORIE MEDIEVALE
80 020 STR Strubel (A) - Allégorie et littérature au Moyen Age,
H. Champion, 2002 (ALLEGORIE MEDIEVALE, M-
A)
La MELANCOLIE est SOURCE du poème et sa FIN.

ALLEGORIE
80 020 ALL Dahan (G) - Allégorie
des poètes, Allégorie des
philosophes : études sur la
poétique et l'herméneutique, Vrin, 2005,
(ALLEGORIE)

>Présentation

>Gourinat (J-B) >Explicatio fabularum : La place de


l'allégorie dans l'interprétation
stoïcienne de la mythologie

>Chiron (P) >Aspects rhétoriques et


grammaticaux de l'interprétation allégorique
d'Homère

>Goulet (R) >Allégorisme et anti-allégorisme chez


Philon d'Alexandrie

>Fishbane (M) >Allégorie dans la pensée, la


littérature et la mentalité juives

>Le Boulluec (A) >Paul à Origène : continuité ou


divergence ? (De)

>Vasiliu (A) >Muses et Logos : invention de


l'allégorie et naissance de l'icône (Sophistes
et Pères à la fin de l'antiquité) (Entre)

>Lory (P) >Refus d'une exégèse allégorique du


Coran en Islam Sunnite (Les)

>Dahan (G) >Allégorie dans l'xégèse chrétienne


de la Bible au moyen âge

Dronke (P) >Conceptions de l'allégorie chez Jean


Scot Erigène et Hildegarde de
Bingen

>Obrist (B) >Alchimieet allégorie scripturaire au


Moyen Age

>Mairey (A) >Pratiques de l'allégorie dans la pésie


anglaise du XIVe siècle

>Büttgen (Ph) >Doctrine et allégorie au début de la


Réforme. Melanchthon
Entre saint Thomas et Melanchthon, le domaine de
l'allégorie s'est à la fois ETENDU et RESTREINT. Il recouvre désormais toute l'
Ecriture, définie comme doctrine, mais intègre aussi tous les biais - LANGUES,
ARTS, DISCIPLINES - par lesquels cette doctrine est cultivée. De l'IMAGE au
DISCOURS, situant la place d'une exégèse en train de s'inventer, entre amour du
SAVOIR et respect de la DOCTRINE.

80 020 ALL Pérez-Jean (Br) - Allégorie


de l'Antiquité à la
Renaissance, Champion, 2004
(ALLEGORIE)

>Pérez-Jean (Br) >Allégorie "autrement dit"

>Pérez-Jean (Br) >Allégorie et doxographie sceptique

>Brisson (L) >Allégorie comme interprétation des


mythes, de l'Antiquité à la
Renaissance

>Chiron (P) >Allégorie et langue, allégorie et


style, allégorie et persuasion : le
témoignage des traités de rhétorique

>Thomas (J-F) >Mot latin allegoria

>Sauzeau (P) >Pépinière des dieux. Sur


l'ancienneté et la fonction des personnifications
dans les polythéismes antiques

>Moreau (A) >Allégorie eschyléenne : de


l'abstraction à la créature de chair et de sang

>Martin (P-M) >Prosopopée de la patrie romaine


dans la littérature latine

>Bakhouche (B) >Allégorie des arts libéraux dans Les


Noces de Philologie et Mercure de
Martianus Capella (I)

>Fraïsse (A) >"Jour est entré chez les Mânes".


Sens et réminiscences dans les figures de
l'Historia Apostolica d'Arator (Le)

>Pralon (D) >Allégorie anonyme de l'Odyssée :


Sur les errances d'Ulysse

>Laks (A) >Aristote,l'allégorie et les débuts de


la philosophie

>Lévy (C) >Allégorèse dans l'Ancien Portique


(Sur l')

>Gigandet (A) >Interprétation épicurienne des


mythes est-elle allégorique ?

Frazier (F) >Biographie allégorique chez Philon ?


Sur l'emploi de l'interprétation
allégorique dans le De Josepho

>Fauquie (F) >Exégèse proclienne du Prologue du


Parménide est-elle allégorique ?

>Eichel-Lojkine (P) >Introduction : l'Allégorie entre raison


et image

>Meyers (J) >Eglogue de Théodule : démolition ou


sacralisation de la mythologie ?

>Ballestra-Puech (S) >Arachné au miroir de l'allégorie


médiévale : entre réduction
morale et grandeur tragique

>Charlet (J-L) >Allégorie dans le Bucolicum Carmen


de Pétrarque

>Roudaut (F) >Remarques sur l'allégorie chez


Coelius Rhodiginus

>Strubel (A) >Livre du cuer d'amours espris, un


tombeau de l'allégorie

>Eichel-Lojkine (P) >Vrai amant de pauvreté : allégorie,


image et inconvenance dans la
légende de saint François d'Assise

>Nicolaïdou-Kyrianidou (V) >Corps humain monstrueux comme


allégorie du mauvais
gouvernement : la politique et la barbe dans
l'Acoluthie de Spanos byzantine

>Weber (H) >Temple allégorique de Froissart à la


Pléiade

>Moreau (H) >Avatars d'une grande figure :


l'allégorie de la Mère Patrie chez Ronsard et
Agrippa d'Aubigné

>Lojkine (St) >Allégorieà la scène : la Vierge-


Tabernacle (De l')
>Pantin (I) >Ficin, l'allégorie et les lumineux
secrets du monde
Atteindre une SIMPLICITE, des raccourcis propres à l'
INSPIRATION.

>Fragonard (M-M) >Allegoria in factis

>Engammare (M) >Allégories fermes des hébraïsants


chrétiens de la Renaissance :
avatar ou triomphe de la pensée médiévale ?

>Brunon (Cl-F) >Allégories hiéroglyphiques à la cour


des Médicis

>Crescenzo (R) >Architectureet allégorie : :a lecture


des monuments allégoriques chez Blaise
et Vigenère

>Spica (A-E) >Emblématique et allégorie (XVIe et


XVIIe siècles)
Attirer l'attention sur la "Lettre" de l'ALLEGORIE.

c.f IMAGE ET MYTHE

ALLEMAGNE
80 020 THE Theweleit (K) - Un plus un, images, mémoire ("sur la
manière allemande d'avoir une mémoire
(ou pas) et sur le travail du souvenir chez Marcel
Ophuls, Cl. Lanzmann, M. Duras et T.
O'Brien, Un plus un, 2000 (ALLEMAGNE,
XX1)

>Memory picture
En chaque personne, les différents systèmes
d'ENREGISTREMENT se trouvent en CONFLIT les uns avec les autres. Des
événements REELS, des BRIBES d'événements, ce que le CORPS a emmagasiné, a
pensé à demi, touché du doitt, la pression ormale quotidienne, les ATTENTES, "ce
que tout-le-mond-dit", "ce que je-suis-seul-à-savoir", ce que la conscience a relevé
exctement, les projections sauvages, tout cela ensemble forme notre OBSCURITE ou
notre pénombre bsychophysique. La MEMOIRE et l' INTERPRETATION, la mémoire et
l' IMPRECISION, la mémoire et l' ERREUR, la mémoire et le "disque vierge", la
mémoire et l' action AVEUGLE (transmission des dards) saut autant de paires de
jumeaux siamois. La mémoire du crime occupe cependant une situation particulière
dans cet ensemble : s'il résulte d'une TRANSGRESSION autorisée elle n'a pas besoin
d'OUBLIER ce qui est fait. Elle n'a alors besoin que de le PLANQUER. Une des
formes de l'OUBLI chez les copables paraît tout à fiat QUOTIDIENNE et comme
NATURELLE. Plus quelqu'un occupe une place élevée danss une HIERARCHIE de
pouvir, plus les tritements qu'il inflige à d'autres vont de soi, ils font partie de son
TRAVAIL quotidien. Il sont perçus, tout au plus, comme l' EXERCICE justifié d'un
POUVOIR, mais pas comme des actes d' *OPPRESSION. Quand on a SURVECU à la
mort, quand "je" est mort, quand on s'appelle "il", quand "il n'a jamais pensé qu'il
survivrait, mais il est viavant", alros "il" a le droit de voiuloir oublier, alors "il vaut
mieux qu'il sourie", lui, Mordechai Podchlebnik. Et quand on vit,t il vaut mieux
SOURIRE. Mais vit-on vraiment ? Et sourit-il ? Si le DESORDRE phénoménal est
LISIBLE et accessible aujourd'hui ç d'autres, c'est peut-être bien parce que M. Duras,
déjà écrivain à l'époque, s'était défaite de certains *STEREOTYPES pour commencer
à se construie sa propre manière de nouer LANGAGE et VECU. C'est à la GUERRE
que je dois ce BESOIN de SENTIR la mooindre fibre de mon être si immergée dans la
VIE que j'en perçoive toute la SPLENDEUR, écrit Ernst Jünger, Kampf als inneres
Erlebnis. C'est pouquoi on doit connaître la PUTREFACTION : seul qui connaît la NUIT
sait apprécier la LUMIERE.
>One + One

En °POLITIQUE la VERITE est simplement *IGNOREE. La


VERITE existe ; celui qui la dit est un sot. Les Carabiniers de Godard, le retour de
Godard sur la Seocnde Guerre mondiale, le plus grand échec de Godard. Et
pourtant, le meilleur film qui soit sur la GUERRE. Il montre les CATEGORIES de la
guerre.

ALTERITE
v. Autre

AMBIGUÏTE
AMBIGUÏTE FEMININE
80 020 BAR Barnet (M-Cl) - Femme cent sexes ou les genres
communicants, Deharme,
Mansour, Prassinos, Ed. Peter Lang, 1998
(Relations hommes-femmes, AMBIGUÏTE SEXUELLE,
subversion féminine) (AMBIGUÏTE
SEXUELLE, XX)

NOMADES du °LANGAGE, des °IMAGES et des °DESIRS, les femmes


SURREALISTES sont peut-être AILLEURS. Elles ne se *REDUIRONT pas aux
définitions *FACILES ou *GRACILES. Tout comme Alice Doesn't, fait remarquer Teresa
de Lauretis dans son étude des mythes hi hantent Hollywood, on pourrait dire que
Joyce, Gisèle ou Lise, non plus, nunca, ou not yet, elles ne se retiendront pas dans
les filets de papillon des lecteurs, ainsi qu'on devrait oser le suggérer en laissant
OUVERTES toutes les PORTES communicantes. La SUBVERSION *masculine semble
limiter la SUBVERSION à l'°EROTISME alors que celle-ci peut être sexuelle et
TEXTUELLE. Il faudrait "faire apparaître la SINGULARITE de chaque femme, ses
MULTIPLICITES, ses LANGAGES pluriel (sic) : à perte d'horizon, à perte de vue, à
perte de foi". N'est-il donc pas des plus pertinents de souligner, en dépit de tous les
nouveaux fils d'Ariane que cela DEROULE et EMBROUILLE, l' IMPERTINENCE
fondamentale de ces trois auteurs surréalistes. Est-ce là INSOLENCE ou
SUBVERSION, quand l'on prétend vouloir aller jusqu'à ébranler les *MONUMENTS
littéraires, les textes *CLASSIQUES du surréalisme, ou les véritables *INSTITUTIONS
françaises, que sont la *Salpêtrière, la *Sorbonne, et sans aucun doute, le
*SURREALISME même d'André Breton ?

AMBIGUÏTE VOLONTAIRE
80 020 JEU Basset (L) - Jeuxet les ruses de l'ambiguïté
volontaire dans les textes grecs et
latins, Maison de l'Orient et de la Méditerranée,
2005 (AMBIGUÏTE volontaire, Antiquité)

>Kerbrat-Orecchioni (C) >Ambiguïté : définition, typologie

>Basset (L) >Aristote et l'ambiguïté volontaire

>Biville (F) >Formes et fonctions de l'ambiguïté


volontaire dans les textes latins

>Boehm (I) >Vocabulaire de la perception et


l'ambiguïté dans l tragédie
grecque

>Joffre (M-D) >Conditions morphosyntaxiques de


l'ambiguïté volontaire : l'emploi de
videor dans les chants II et III de l'Enéide

>Jacquinod (B) >Ambiguïté volontaire dans le


comique d'Aristophane

>Vallat (D) >Ambiguïté référentielle et stratégies


courtisanes chez Martial

>Bady (G) >Socrate de Platon : pédéraste ou


pédagogue ?

>Meeren (S. Van der) >Exhorter à la philosophie ou à la


sagesse ? Une ambiguïté
manifeste dans les protreptiques à la
philosophie

>Gioanni (S) >Ambiguïtés de la religion épistolaire


dans l'oeuvre d'Ennode de Pavie

>Lucas (G) >Réponse d'Ammon à Alexandre


corrigée par Plutarque

>Orlandini (A) >Paradoxes sémantiques, tautologies


et textes oraculaires

>Rougemont (G) >Oracles grecs recouraient-ils


habituellement à l'ambiguïté
volontaire
Pour comprendre l'Antiquité et la littérature antique, on
a besoin de l' ENSEMBLE des SOURCES. Il est assez naturel que, chez les auteurs
anciens, les réponses ambiguës, parce qu'elle sont PROBLEMATIQUES (= plutôt
rares), occupent une place inversement proportionnelle (= de premier plan) à leur
fréquence réelle. Les réponses oraculaires ambiguës se trouvaient forcément au
coeur de cette polémique, à la fois parce qu'elles requéraient par elles-mêmes un
effort APOLOGETIQUE (comment les dieux peuvent-ils rendre sciemment des
réponses trompeuses ?) et parce qu'elles étaient de nature à servir cet effort (il
n'y a pas de réponses *TROMPEUSES, il n'y a que des réponses AMBIGÜES,
que les hommes n'ont pas su COMPRENDRE). Hérodote a su lui-même tirer
parti de l'AMBIGUÏTE de certaines réponses, qui sont à la fois moyen LITTERAIRE et
MOTEUR des histoires qu'il raconte. Diodore, Deny d'Halicarnasse ou Pausanias
sont de moins grands artistes qu'Hérodote, mais ils savent se servir eux aussi, de la
"littérature oraculaire" : les réponses AMBIGUËS qu'ils citent - devinettes, énigmes à
résoudre - sont pour eux un moyen de piquer l' ATTENTION, la curiosité du lecteur,
que ce dernier prenne ou non ces réponses pour argent comptant. L'AMBIGUÏTE est
inscrite dans les structures de la LANGUE, mais l'ACTUALISATION en CONTEXTE se
charge généralement de la faire disparaître.

AMERIQUE
AMERIQUE
30 800 ETA BAU Baudrillard (J) - Amérique, 1988
(AMERIQUE)

84 400 CHI Chinard (G) - Amérique et le rêve exotique dans la


littérature française au XVIIe et au
XVIIIe siècle, Slatkine reprints, 1970 (AMERIQUE)
INCAPACITE du °CIVILISE de REVENIR à la vie SIMPLE
des peuple PRIMITIFS. Bien des écrivains après Chateaubriand exprimeront à leur
tour cette INCAPACITE du CIVILISE de REVENIR à la vie SIMPLE des peuples
PRIMITIFS ; mais aucun, avant lui, ne l'avait ressentie avec la même INTENSITE
douloureuse : c'est pour l'avoir exprimée qu'il se distingue nettement de tous ses
°DEVANCIERS, et qu'Atala et René marquent le commencement d'une époque
nouvelle dans l'histoire de l'EXOTISME.

AMERICAIN
80 020 LEZ Lezama Lima (J) - Expression américaine (amertume +
Continent, XV-XXè), L'Harmattan, 2001
(AMERICAIN, XV-XX)

L' ANTI-RIGUEUR pour LIBERER la part de TENEBRES de


notre pensée. A en croire Valéry, c'est à condition de la garder FLOUEE et ANTI-
SCIENTIFIQUE que l'Européen a tiré profit de sa fascination par quelques bribes
d'Asie, que celle-ci a pu lui servir comme représentation de l'aurore, de la
LIBERATION des TENEBRES de sa pensée. L' ANTI-RIGUEUR est la méthode que
revendique Lezama, entre autres dans son IRREVERENT usage des références
européennes. Confondre la DATES, laisser les FAUTES d'orthographe dans les noms
étrangers, et par PARESSE ne pas vérifier les citations qu'il malmène ou détourne :
voilà ce qui fait tout au long de ses libres Lezama.

DECOUVERTE DE L'AMERIQUE
80 020 TOU Toumson (R) - Utopie perdue des îles d'Amérique, H.
Champion, 2004 (*DECOUVERTE de
l'AMERIQUE)
Le mot d'Utopie qui fut naguère synonyme d' *ESPERANCE est depuis
devenu synonyme de DESESPERANCE. Tâchant e comprendre comment le passé
rejoignant le PRESENT pourrait ECLAIRER l'avenir, Walter Benjamin soulignait que le
fait d'articuler historiquement le PRESENT au PASSE ne signifie pas que le passé
puisse se reconnaître dans le présent "sous la forme qu'il eut réellement..."

AMITIE
80 020 AMI Albertin (G) - Amitié : dissertations, PUF (AMITIE)

80 020 AMI Bardet (G) - Amitié, 20 dissertations avec


analyses Caron (D) et commentaires sur le thème
l'Amitié, Aristote - Ethique à Nicomaque,
livres VIIIet IX, Gide - Les Faux
Monnayeurs, Beckett - En attendant Godot :
concours d'entrée aux grandes écoles scientifiques :
l'épreuve littéraire, Bréal, 2001 (AMITIE)

80 020 AMI Bigel (J-P) - Amitié : dissertations, PUF (AMITIE)


Borrut (M)
Kerbrat (M-C)
Le Gall (D)
Oiry M)

80 020 AMI Brunel (P) - Amitié, Aristote - Ethique à


Nicomaque, Kerluega (F) livres VIIIet IX, Gide -
Les Faux Robillard (S) Monnayeurs,
Beckett - En attendant Godot, Vuibert,
2001 (AMITIE)

80 020 AMI Brunn (A) - Amitié : Aristote, Ethique à


Nicomaque Bogaert (S) (livres VIII et IX) ; Gide,
Ls Faux- Darbeau (B) Monnayeurs ; Beckett,
En Attendant Hournau (C) Godot,
Garnier-Flamarion, 2001 (AMITIE)

80 020 FOR Fort (S) - Leçon littéraire sur l'amitié, PUF, 2001
(AMITIE)

L'amitié fait partie des REMEDES. Elle n'est pas un


élément *PERTURBATEUR comme le pense Proust. Pour le narrateur de La
Recherche du temps perdu, la SOLITUDE est le fond même de la CONDITION
humaine, et l'ISOLEMENT est la condition de cet ENRICHISSEMENT, de
l'EPANOUISSEMENT de certaines RESSOURCES insoupçonnées. L'amitié est donc une
*PERTURBATION, puisqu'elle l'arrache à cet ISOLEMENT, à son "travail" et le
contraint à sortir des formes convenues de la *MONDANITE pour se livrer
sincèrement à un autre, pour étaler sous ses yeux les trésors amassés dans la
solitude. Le point de vue de Proust est *radical. En effet, l'amitié n'est pas comme la
solitude, une donnée *ONTOLOGIQUE. Elle ne définit pas une fois pour toutes la
CONDITION huamine. Elle appartient à cette sphère SOCIALE à laquelle tout individu
est voué à apartenir. Par ses dispositifs et ses REGLES implicites, elle élimine ce que
la vie sociale peut avoir de *PATHOGENE et d' *ANXIOGENE - *ALIENATION,
*PRIVATION, *JALOUSIES, *EXPLOITATION, *STRESS, *HOSTILITES diverses...
Considérée ainsi, l'amitié ne s'oppose pas, comme le dit Proust, à la SOLITUDE, mais
elle limite l'*ISOLEMENT et donc la CONTEMPLATION de ce que la solitude offre de
*DOUTES et de *QUESTIONS insurmontables. Elle est une MEDECINE à sa façon.

80 020 AMI Lefebvre (D) - Amitié: Aristote, Ethique à


Nicomaque, Masson (P) (livres VIII et IX), André Gide,
Les Faux Louette (J-F) Monnayeurs, Samuel Beckett, En
attendant Godot, Belin, 2001 (AMITIE)

80 020 MAR Martinet (J-L) - Amitié : le résumé, textes et corrigés,


Ed. Péron (Fr) du Temps, 2001 (AMITIE)

80 020 AMI Picano (J) - Amitié : Aristote, Beckett, Gide :


l'épreuve de français, conseils
pratiques-corrigés, Ellipses, 2001
(AMITIE)

80 020 SAR Sarde (M) - Livrede l'amitié : d'Homère à


Georges Brassens : parce que c'était lui,
Seghers, 1997 (AMITIE)

>Homère >DEux amis mythiques : Achille et


Patrocle
Achille apprend la mort de Patrocle

>Euripide >Vie, à la mort : Oreste t Pylade (A la)


Il est honteux pour moi, quand tu meurs, de voir la
lumière

>Esope >Fables d'amitié


Aigle et le Renard.

>Xénophon >Entretiens mémorables : l'amitié


selon Socrate
Un bon ami est le plus précieux de tous les BIENS. On
doit tout faire pour obtenir l'estime de ses amis.

>Platon >Lysis : un dialogue ouvert


Je ne sais rien de plus désirable au monde que d'voir
des amis.

>Aristote >Amitié est le lien des Etats (L')


Personne n'accepterait de vivre sans amis.
>Epicure >Ronde joyeuse autour de la terre
Amitié naît des nécessités de la vie.

>Cicéron >Lélius : l'amitié est le soleil du


monde

>Amitié véritable, tout est sincère,


tout part du coeur (Dans l')

>Valère Maxime >Anecdotes sur l'amitié chez les


Romains et les étrangers
Ce lien si ferme et si puissant.

AMOUR

AMOUR
80 020 CEC Ceccatty (R) - Laure et Justine, J-C. Lattès, 1996
(AMOUR, XVI-XVIII)

Seules la JOUISSANCE et la célébration de la MORT


offrent le plaisir de la VISION du VIDE. Vision hallucinée d'un univers désert, d'un
VIDE que seule la JOUISSANCE offre. Le PLAISIR est lié à la DESTRUCTION, parce
qu'il faut que le monde entier disparaisse de la CONSCIENCE de celui qui jouit. Alors
seulement la solitude est totale. On peut en trouver un équivalent dans la
célébration de la mort par Pétrarque. Pétrarque écrit : "Compte le temps, je t'en
prie, comme le font passionnément les amants, et partant de sa prime enfance
jusqu'à nos jours, reparcous le temps avec ta mémoire." Compte les jours et tu
verras la vie tissée d'ABSENCE, de SILENCE, de VIDE et de SOLITUDE.

80 020 FER Fernandez (D) - Amour des mythes et les mythes de


Varga-Guillou (S) l’amour, Artois
presses université, 1999 (AMOUR)

L'AMOUR (= MYTHE) peut infléchir l'*HISTOIRE.


Déchiffrer l'érotique à la lumière des mythes fondateurs de la poésie amoureuse.
Redécouvrir un parcours SINUEUX, SUAVE et parfois CRUEL, déployé sur les grands
textes légendaires qui ont tant fasciné la CONSCIENCE des poètes renaissants et
baroques et qui peuvent encore émouvoir ceux qui aiment les aventures de
l'INTROSPECTION SENSIBLE. *ECLAIRER la CONFUSION, *FIGER l'EVANESCENCE sont
des opérations d'autant plus délicates qu'elles peuvent détruire ce qu'elles veulent
révéler. Echapper à cette aporie, tel est l'ultime défi qu'en ces Siècles d'Or, le
CHAOS intérieur lance à l'écrivain, au poète. Accéder à cette SCENE sur laquelle
s'esquissent les créatures de l'OMBRE d'ordinaire inaccessibles, nous le devons aux
MYTHES qui permettent de céder à l'empire de l'IMAGINATION pour en découvrir les
INVENTIONS volatiles, capricieuses et voluptueuses et c'est aussi toujours visiter
ces espaces troubles aux bords de l'âme, pour capter les symptômes étranges de
notre existence souterraine. Les explorations des ténèbres intérieures, outre leur
qualité mimétique ont valeur heuristique. Nous sommes des créatures de l'ombre.
>Fernandez (D) >Nymphe de Dumas

Haine du *TRAIN-TRAIN *PETIT-BOURGEOIS et


*CALCULATEUR, mais goût de la COULEUR et du PANACHE, affinité mentale avec
l'univers BAROQUE. Voilà pourquoi Dumas a-t-il aimé Naples si passionnément.
C'est sans doute pour cette même raison qui l'a poussé à exalter la France des
Mousquetaires. La rue napolitaine - le *DECOR architectural le laissa indifférent, il
ne le mentionne jamais - fut pour lui le lieu par excellence de tout ce qui lui plaisait,
GAIETE, VITALITE, EXUBERANCE. Le mythe méditerranée d'Alexandre Dumas ne
pouvait être que POPULAIRE, PLBBEIEN : un myhe l'ODEUR forte et aux MAINS
sales. Dumas n'exalte pas l'Afrique non plus, son seul idéal étant la FUSION des
continents, le METISSAGE. Moins confiant dans le rôle "*CIVILISATEUR" de la France,
Dumas aurait pu, bien avant André Gide, dénoncer les abus de la *COLONISATION.

>Varga-Guillou (S) >Chronique amoureuse - l'Histoire de l'Eros


dans la lyrique auriséculaire espagnole

80 020 SEX International congress - Sex, Love and mariage in Medieval


on medieval studies Literature and
Reality, Reineke-Verl, 1996 (AMOUR, M-
A)

AMOUR ILLEGITIME
94 450 PHA Phan (M-Cl) - Amours illégitimes : histoires de
séduction en Languedoc, 1676-
1786, 1986 (AMOUR ILLEGITIME)

AMOUR MODERNE
80 020 NOI Noizet (P) - Idée
moderne d'amour, entre sexe et
genre, vers une théorie du sexogène,
Kimé, 1996 (AMOUR MODERNE)

Souhaiter la mort du *FEMININ comme *CATEGORIE et


lui préférer l'avènement du SUJET, voire d' HUMAIN. Refuser de SACRALISER la
°différence féminine. Refuser de cantonner la femme dans la *SENSIBILITE et l'
*AFFECTIVITE, - au passage, en dehors de la vie ECONOMIQUE. Il y a une
*CONTRADICTION, que dénonce aussi Monique Wittig, dans les typologie
*CATEGORIELLES de l' *UN et l' °AUTRE. L'histoire nous a toujours permis de voir
opérer ces deux *CATEGORIES sans en résoudre - à moins de dire le SUJET, l'
HUMAIN - la *CONTRADICTION. L'enjeu est de taille et il est d'autant fondamental
que le concept de l' °ALTERITE gagne du terrain : les femmes, plus que tout autre
opprimé, portent la °DIFFERENCE, certaines revendique même ce °DROIT qui leur
est déjà *IMPOSE. L'amour se révèle être un principe de CATEGORISATION et l'idée
moderne d'amour s'est révélée être une "IDEOLOGIE du sexe".

AMOUR OCCIDENTAL
92 000 DUB Duby (G) - Amour et sexualité en Occident, 1991
(SEXUALITE en OCCIDENT)

94 020 SOL Solé (J) - Amour en Occident à l'époque


moderne, 1984 (AMOUR en OCCIDENT)

ART D'AIMER
80 020 ART Poirion (D) - Art d'aimer au Moyen Age, P. Lebaud,
1997 (Anthologie de poèmes) (ART D'AIMER)

>Zink (M) >Nouvel art d'aimer


Apprendre à AIMER, c'est APPRENDRE à mesurer la
PLACE de l'EROS dans la TOTALITE de l'AMOUR. Le Moyen Âge ne peut *feindre
longtemps d'aimer *loin du regard d'un DIEU qui se définit par l'amour. Ovide et les
poètes modèlent l'art d'aimer médiéval. Cet art affecte de n'être occupé que de
l'°EROTISME, pour le °SUBLIMER ou pour en exacerber les °FANTASMES charnels.

>Cazenave (M) >Amour impossible


AIMER comme un IMMORTEL que la *LOI n'atteint pas.
Un amour fou : l'amour précède toute °CONNAISSANCE, toute °LOI, et nous fait agir
comme des IMMORTELS. Toute EROTIQUE pousse le MORTEL à se savoir IMMORTEL
et ne pas assumer cette part d'immortalité, nous tue. Toute EROTIQUE est vraiment
FOLIE puisqu'elle se légitime sur le fond d'un IMPOSSIBLE en ce monde. Elle pousse
tout MORTEL à se savoir IMMORTEL : Tristan et Iseut ne meurent certainement pas
de leur °BRÛLURE intérieure, mais de ne plus l'avoir ASSUMEE. Il est temps,
AUJOURD'HUI de RETROUVER cette idée, de TENTER l' IMPOSSIBLE : de se conduire
en IMMORTELS, de recouvrer un monde où l'AMOUR devrait précéder toute
°CONNAISSANCE, où le SENS de la MORT ne serait que la NOSTALGIE de la
RESURRECTION (Michel Cazenave cite Henry Corbin, Saphia éternelle, " A propose
de la Réponse à Job").

>Strubel (A) >Apprentissage de la passion


AIMEZ tant que vous voudrez, à condition de le faire
selon la LOI de la NATURE. L' AMOUR fait partie de ces FORCES qui perpétuent la
CREATION, le DYNAMISME et la bonne marche de l'UNIVERS. Le DESIR ne doit pas
être méprisé, ni le PLAISIR, puisque c'est la RECOMPENSE que la NATURE accorde
généreusement à ses fidèles serveurs. Le Roman de la Rose n'est pas un catalogue
d'opinions. Un bon pédagogue ne se contente pas de *REPERTORIER les °SAVOIRS
et les °SAVOIRS, il indique le CHEMIN. Ce n'est donc pas sans arrière-pensée que
Jean de Meun laisse le dernier mot à Genius, interprète joyeux de l'austère NATURE.
Dans son ultime sermon se trouve sans doute la difinitive (sic) sentence, la vraie
leçon d'amour : aimez tant que vous voudrez, à condition de le faire selon la LOI de
la NATURE, en sachant que la finalite EST LA CONTINUATION des espèces
vivantes.

>Poirion (D) >Miroir magique


Le MIROIR, c'est la CONNAISSANCE de SOI qu'il faut
pour se CONSOLER, SE CORRIGER, SE TRANSFORMER. L' ALLEGORIE est plus qu'un
procédé de rhétorique : c'est une façon d'expliquer le monde et de s'expliquer. Le
Livre du coeur est comme un MIROIR magique où l'IMAGE de la personne se reflète
dans s VERITE essentielle. Mais la vérité ne se donne pas d'un coup, d'un seul
regard : elle se profile au bout d'une QUÊTE, qui mime justement l'AVENTURE vécue
par le Coeur. Ou plus exactement la QUÊTE de VERITE, menée par le personnage du
Coeur. Cette vérité, encore une fois, ce n'est pas toute la CONNAISSANCE du
°MONDE, mais la connaissance de SOI ; nécesaire pour SE CONSOLER de ses
*MALHEURS, SE CORRIGER, SE TRANSFORMER afin de renaître de l'EPREUVE, de la
*SOUFFRANCE, de la *MORT symbolique. Le *DRAME de René d'Anjou, c'est de
s'être laissé conduire par son DESIR, un désir dont il a voulu se *PUNIR dans le
MORTIFIEMENT, un désir qu'il veut mieux COMPRENDRE.

v. RUPTURE AMOUREUSE

AMPHITRYON
80 010 DIC Brunel (P) - Dictionnaire des mythes littéraires,
Editions du Rocher, 2000 (AMPHITRYON)

>Fernandez-Bravo (N) - Double (Le)


Le VRAI Sosie finit par être DEPOSSEDE de son
IDENTITE, vaincu par les PREUVES.

ANALYSE DES PASSIONS


80 020 DER Ruiz (L) - Rabelaisà Sade : l'analyse des
passions dans les romans de l'âge
classique, Publ. de l'Université de Saint-
Etienne, 2003 (ANALYSE DES PASSIONS,
XVI- XVIII)

>Duflo (C) >Avant-propos


Ruiz (L)

>Esmein (C) >Peinture de la passion et rhétorique


des passions dans la poétique
romanesque après 1660

>Brugère (F) >Vie ordinaire et théorie de l'Homme


dans Robinson Crusoé

>Spector (C) >Despotisme des passions dans Les


Lettres persanes

>Martin (C) >Economie des passions et éotique


de la collection dans le roman français du
XVIIIe siècle
>Becq (A) >Structure romanesque et
représentation de la passion dans La nouvelle
Héloïse

>Berkman (G) >Emile aux Solitaires : la mise en


roman des passions, ou le cercle brisé (De
l')

>Duflo (C) >Nature pervertie : l'analyse des


passions dans La Religieuse de Diderot

>Abramovici (J-C) >Passion amoureuse dans les


romans d'Andréa de nerciat "Enfin quelque
chose pour le coeur !"

>Lagny (A) >Formation du caractère au cas


psychologique, la conception des
passions dans le Versuch über den
Roman de Blanckenburg (1774) et
l'Anton Reiser de Karl Phhilipp
Moritz

>Audière (S) >Roman de l'honneur et philosophie


politique : Les Choses comme
elles sont, ou les aventures de Caleb
Williams de William Godwin
Le *MARIAGE, même consenti °LIBREMENT, est une
*institution *OPPRESSIVE. Il repose en effet sur un *SERMENT qui ne peut être
*tenu, parce qu'il se prétend *au-dessus de la *VICISSITUDE humaine ; et surtout
sur l'idée odieuse de l *PROPRIETE du corps de la femme. Exigence de VERACITE qui
explique l'absence d' *INTRIGUE amoureuse dans Caleb Williams. Il n'y a pas d'
*AMOUR possible sous le règne de l' *HONNEUR. Dans la lignée de Mme de Staël en
France, de Manzoni en Italie, Godwin préfère la description du POUVOIR à celle du
*SENTIMENT amoureux. Mais d'une manièe plus consistante chez Godwin, c'est la
description même du POUVOIR monarcique qui commande l'ABANDON de l'
*INTRIGUE amoureuse. L' *AMOUR, s'il doit être celui de deux êtres LIBRES,
n'est possible que dans une SOCIETE libre. En outre, l' *AMOUR tel que la
*SOCIETE l'a *CODIFIE prend nécessairement la *FORME du *MARIAGE.

>Ruiz (L) >Idéal romanesque de Sade : les


passions au noir
Seules les GRANDES passions enfantent les GRANDS
hommes. Les individus qui ne sont pas animés de PASSION sont des êtres
*MEDIOCRES. On peut aisément IMAGINER ce qu' IMPLIQUENT ces maximes
lorsqu'elles sont prise comme MOT D'ORDRE par les plus FEROCES libertins, écrit
Luc Ruiz.

ANARCHIE
80 020 LIT Pessin (A) - Littérature et anarchie, Presses
universitaires du Mirail, 1998 (ANARCHIE)

>Terrone (P) >Introduction

>Maricourt (T) >Littératurelibertaire aujourd'hui, en


France ? (Quelle)

>Pessin (A) >Autoportrait d'un monstre :


Bakounine à la plume

>Michel (P) >Octave Mirbeau : les contradictions


d'un écrivain anarchiste

>Bellet (R) >Jules Vallès critique de l'Etat

>Migozzi (J) >Portrait d'un réfractaire dans tous


ses états : l'Insurgé de Jules Vallès

>Bronner (G) >Anarchie et littérature utopique


deux logiques opposées

>Roux (S) >Approche sociologique de la


diffusion de l'oeuvre de Panaït Istrati

>Ragon (M) >Poulaille, Dubuffet, Céline.


Approches et variations anarchistes

>Oriol (Ph) >Ravachol saint et martyr

>bianco (R) >Ecrivains et littérateurs dans la


presse anarchiste de langue française

>Bernard (J-P) >Félix Fénéon ou l'anarchie


considérée comme l'un des beaux arts

>Glaudes (P) >Ecrivains de la Belle Epoque et


l'anarchisme : "Noces barbares"

>Lafont (S) >Anarchie e la gamète dans Rigodon


de LF. Céline

>Giné Janer (M) >Images de la liberté chez A.


Gomez- Arcos

>Larrat (J-Cl.) >Tailhadeà l'Espoir : l'itinéraire


anarchiste d'André Malraux

>Queffelec-Dumasy (L) >Chéri-Bibi, un héros anarchiste ?

>Houriez (J) >Quatre tentations de Paul Claudel


>Vibert (B) >Ecrivain déto(n)nant : Viliers de
L'Isle- Adam (Un)

>Lefrançois (L) >Excessive impatience :


commentaires sur L'Archiconfrérie de la Bonne
Mort" de Léon Bloy

>Terrone (P) >Marges de Georges Darien

>Asholt (W) >Débuts d'une esthétique anarchiste :


Ernest Coeurderoy et Joseph
Déjacque

>Fähnders (W) >Gustav Landauer. Anarchisme,


littérature, révolution

>Coquio (C) >Politique et poétique du trimard à la


fin du XIXe siècle. George Bonnamour,
Mécislas Golberg

>Dufief (J-P) >Anarchisme teinté d'occultisme :


Paul Adam

>Alvarez Molina (D) >Ramon Sender : chroniqueur de


l'anarcho-syndicalisme espagnol

>Moore (E) >Surréalisme et Rimbaud

>Berg (H. van den) >Dada et anarchisme : problèmes


rencontrés lors de l'étude d'un lien
apparemment manifeste

>Reynaud-Paligot (C) >Ethique libertaire du surréalisme

>Leroux (H) >Structure de la pensée anarchiste

>Fintz (Cl) >Michaux, un anarchiste du dedans

>Pessin (A) >Encre et le sang


Les oeuvres où l'anarchie est le PIVOT invisible, et celle
où elle n'est qu'une ETIQUETTE superficielle destinée à orner des REVOLTES plus
*TAPAGEUSES que REELLES. Le véritable PROBLEME consiste à se demander
comment des écrivains si divers et des PROJETS si contradictoires ont pu tous
ensemble se réclamer à un moment ou à un autre de l'ANARCHIE, même lorsque ce
fut de manière °OCCASIONNELLE et °SUPERFICIELLE. On peut le comprendre par le
fait que la MODALITE d'existence sociale de l'anarchie ne s'oppose pas à des
compagnonnages HETEROCLITES. Non tout à fait une *IDEOLOGIE, encore moins
une *PRATIQUE, mais une oeuvre modélisable de la CULTURE en REVOLTE. Faire
effraction dans le monde littéraire, faire chanceler les *IDOLES de papier et rendre
la LITTERATURE à ceux qui sont la VIE-MÊME, voilà en effet une démarche,
développe sans doute sur un terrain particulier, mais qui étant analogue dans son
PROJET à toute lutte révolutionnaire contre la *CONFISCATION de la VIE, est bien
dans son essence une démarche REVOLUTIONNAIRE. C'est là le premier type de lien
entre LITTERATURE et ANARCHIE, d'extension et de portée réduites puisqu'il ne
laisse de *TRACE durable ni dans l'histoire de l'anarchie ni dans celle de la
littérature. Cela donne un type de révolutionnaire étrange, qui se sait en devoir de
bousculer les littératures établies, mais qui de fait consacre une littérature
*APPRISE, c'est-à-dire fondée sur les littératures établies (un poète LIBERTAIRE
ennemi du vers *LIBRE, par exemple), et un type d'écrivain souvent *BESOGNEUX et
*CONVENTIONNEL. Longtemps, dans la phase naissante de l'anarchie, la question
(de l'anarchie ? (oui), ou de la valeur de l'art) était restée secondaire. Il était
entendu que la VIE, TEMPETUEUSE, TURBULENTE, était appelée à l'emporter de
toute façon sur les *OBSTACLES qui s'opposeraient à elle, et centralement sur ses
ennemis implacables, *DIEU et l' *ETAT ; il était entendu que la littérature,
d'obstacle MINEUR qu'elle était, ne pouvait au mieux se transformer qu'en allier
mineur dans la voie d'une LIBERATION totale. Le problème (de l'anarchie ? (oui), ou
de la valeur de l'art) ne se pose réellement en France qu'à partir de 1880, c'est-à-
dire de la relance d'un mouvement OUVRIER et révolutionnaire après l'exil POST-
COMMUNARD. A cette époque, le mouvement se PARTAGE entre des tentations
diverses : le *MARXISME vient d'y prendre place et l' ANARCHISME s'y constitue
bientôt en courant AUTONOME.

ANDROMAQUE
84 450 RAC ROH ROHOU (J) - Jean Racine, Andromaque, PUF, 2000
(ANDROMAQUE)

La DERISION TRAGIQUE, si LUDIQUEMENT théâtrale, est


le caractère distinctif d'Andromaque, écrit Jean Rohou. La pièce est conçue pour
faire *SOUFFRIR Oreste, frustrer Hermione et dénoncer son *ILLUSION.
88 100 EUR ASS Assaël (J) - Euripide, philosophe et poète
tragique , Peeters, 2001 (PHILOSOPHIE ET POESIE DU
TRAGIQUE D'EURIPIDE)

Un SAVOIR à mi-chemin entre REFLEXION et RÊVE.


Plus qu'une °SAGESSE imparfaite : un SAVOIR à mi-chemin entre REFLEXION et
RÊVE poétique, mais l'esprit DECHIRÉ ne découvre que le TRAGIQUE : la
CONNAISSANCE, nécessité vitale, paraît INSAISISSABLE. Une °SAGESSE limitée à
laquelle semblent condamnés les humains, mais dont Eschylle ne *SE
CONTENTE pas. Le poète accorde une grande place à la RAISON. Il souhaite,
avant tout, COMPRENDRE. Or, grâce à la POESIE, il parvient au SAVOIR par des
voies originales. Mais dans l'enthousiasme et sous le coup de l'inspiration poétiqje,
les découvertes se mainfestent comme des éclairs de connaissance aussitôt
évanouis. L'esprit critique ne se satisfait pas de ces °ILLUMINATIONS incontrôlables,
aux effets souvent pervers. Elle lui REVELENT pourtant toute l'étendue de son
IGNORANCE et sa propre FASCINATION devant des MYSTERES qui, par instant, sont
partiellement dévoilés. Au Vème siècle, en Grèce, quelle que soit leur intelligence,
les humains semblent condamnés à ne posséder qu'un sagesse limitée et très
imparfaite, mais les philosophes ne s'y résignent pas.

>Aspects d'une vision du monde


La °VISION du monde d'Euripide doit être éclairée par le
JUGEMENT que le poète porte sur la valeur de la °CONNAISSANCE. Si le poète ne
*DISTINGUE gère les perceptions SENSORIELLES et les impression ONIRIQUES,
ou la REALITE et l' APPARENCE, la CONFUSION qu'il entretient résulte
nécessairement d'une réflexion "EPISTEMOLOGICO-ONTOLOGIQUE".

>Connaître

Euripide est trop profondément PHILOSOPHE pour


*RENONCER à la part de RECHERCHE qui demeure autorisée à un esprit RATIONNEL.
RAISON. Il valorise une faculté qui permet
Dans les Suppliantes, Thésée cultive la
au moins de construire une SOCIETE sereine. Sur ce plan, la sagesse peut encore
se développer parmi les hommes. La pensée d'Euripide doit donc être aussi
HUMANISTE et un peu VOLONTARISTE : au-delà de tout °SCEPTICISME, il
reste en effet à élaborer une MORALE. Dans son théâtre, Euripide représente
toute la difficulté de la CONNAISSANCE. Il montre la °MULTIPLICITE des °POINTS DE
VUE, l' °AMBIGUÏTE des °SIGNES. Par des visions fantastiques qui reflètent son point
de vue philosophique, il suggère que toute interprétation n'est peut-être que
°SUBJECTIVE. Si l'homme possédait le SAVOIR, il pourrait analyser l'organisation de
l'univers, construire son propre raisonnement et conquérir une maîtrise, au moins
intellectuelle, des siutaitons tragiques. mais le poète semble parfois penser, comme
dans les Bacchantes, que le monde est dominé par des puissances irrationnelles.
Les limites de son intelligence ne permettent dont pas à l'être humain de parvenir à
une vraie °CONNAISSANCE autrement que par une °EXTASE dangereuse ou par une
expérience °POETIQUE qui exige le *DERGELEMENT de tous les sens. Cependant,
Euripide est trop profondément PHILOSOPHE pour *RENONCER à la part de
recherche qui demeure autorisée à un esprit rationnel.

>Bien et le Mal (Entre le)


Inviter les hommes à TRAVAILLER à l' EPANOUISSEMENT
de la part LUMINEUSE que comporte leur propre être. Mais Euripide ne dissimule pas
les aspects les plus CONTRASTES de la nature humaine. Son théâtre est richement
OPPOSE au RAYONNEMENT de Thésée,
poétique, précisément parce qu'il
dans les Suppliantes, la *FUREUR sombre de Médée, dans une autre pièce. Le
poète connaît tous les DANGERS. Sa CONFIANCE en l'HOMME est immense, mais
sans cesse °ATTAQUEE. Il sait que l'humanité parvient quelquefois à un point
d'°EQUILIBRE, mais qu'elle doit aussi passer, parfois, par de terribles
°OSCILLATIONS. Quels que soient les °OBSTACLES, Euripide fixe sans doute comme
but aux hommes de travailler à l'épanouissement de la part lumineuse que
comporte leur propre être.

88 100 EUR COL Cuny (D) - Colère chez Euripide, Presses


Universitaires Peigney (J) François-Rabelais Tours, 2007 (COLERE)

Le *PATHETIQUE se substitue au TRAGIQUE et ne justifie


°DESTIN glorieux qui attend les enfants. Un PENCHANT pour l'
plus le
INTRIGUE qui préfigure l'apparition des thèmes de la COMEDIE nouvelle. Ce
penchant pour les INTRIGUES amoureuses et les scènes DOMESTIQUES, pour la
multiplication des PERIPETIES et des RETOURNEMENTS du destin marque l'inflexion
du DRAME vers la *TRAGI-COMEDIE à fin *HEUREUSE dans les dernières décennies
du Ve siècle, et préfigure les thèmes de la comédie nouvelle.
>Peignet (J) >Médée et la colère héroïque
Illustration du SAVOIR et de l' HABILETE des hommes,
mais proche du DIVIN, et que le mythe permet de faire aller au bout de la
VIOLENCE, même envers ses proches. Les MULTIPLES dédoublements font sans
doute en partie le sens même de cette tragédie unique dans le théâtre attique ; ils
pouvaient faire résonner de façon plus SINISTRE à l'oreille des Athéniens, en 431 ;
ils pouvaient faire REFLECHIR en les associant à la vengeance, à l'action et à l'
EFFICACE humaines.
>Cuny (D) >Colère d'une mère : Hécube (La)
Retrouver une capacité d' ACTION et un sentiment de
JOIE. La colère permet à une femme complètement °ANIHILEE, qui a tout °PERDU,
de retrouver une CAPACITE à l' ACTION, et même d'éprouver un sentiment de JOIE
qu'elle pensait ne plus jamais connaître. La colère d'Hécube, si elle est DISCRETE,
est essentielle dans l'évolution de son attitude dans la pièce. La colère d'Hécube
serait donc un des rares modèles féminine POSITIVE. Si on compare Hécube à deux
autres héroïnes en colère chez Euripide, Médée et Electre, il apparaît clairement que
l'ancienne reine de Troie est cele qui offre l'image la plus flatteuse aux yeux des
spectateurs. Il est difficile d'éprouver autre chose que de l'EFFROI devant une mère
tuant ses propres enfants.

>Amiech (C) >Echanges vifs en tétramètres


trochaïques. Un cas exemplaire : la fin de l'agôn
des Phéniciennes (v. 188-637)

>Fartzoff (M) >Colère et action dramatique dans les


tragédies conservées d'Euripide
Entre tradition RELIGIEUSE et EPIQUE et réflexion
ETHIQUE. La COLERE divine, sauf dans les Bacchantes où elle est centrale dans la
composition du drame, est souvent un contrepint à l'°ACTION qui est principalement
évoqué dans les parties chorales : le choeur a alors une fonction proche de celle du
chanteur des Hymnes ou du poète narrateur tel Homère ou Hésiode, qui donnent
une explication DIVINE aux actions des hommes, où
la colère tient une place importante.
>Villard (L) >Remarques sur la colère spontanée
dans les tragédies d'Euripide
La °PUNITION infligée à l'outrage qu'il croit avoir subi n'
*APAISE pas la colère tenace. Avec cette colère de Thésée, nous sommes aussi loin
des personnages qui *refusent, pour des raisons variées, de CEDER à
l'emportement, que de ces altercations presque codifiées qui débouchent sur des
*MENACES graves, mais dont on peut se demander si elles seront suivies d'
EFFET.
>Lebeau (A) >Colère des dieux, colère des
hommes

>Jouan (F) >Colères paternelles dans le théâtre


perdu d'Euripide
Témoignent de l' AFFAIBLISSEMENT de l*AUTORITE
patriarcale. Le pouvoir paternel s'est brisé contre la volonté d'une fille qui met la
passion conjugale au-dessus de son attachement à sa famille d'origine.

88 100 EUR GUI Guillermou (J) - Ironie dans le Théâtre d'Euripide,


Service de reproduction des thèses Université de Lille
III, 1975 (IRONIE D'EURIPIDE)

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre


d'Eschyle

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre de


Sophocle
L'ironie de SITUATION qu'elle soit TRAGIQUE ou TRAGI-
COMIQUE, imprègne plus ou moins longuement ses tragédies et plus
particulièrement Ajax, Electre et Oedipe-Roi.

>Présence de l'ironie dans l'oeuvre


d'Euripide
Le SPECTATEUR SAIT. Le spectateur sait ou PRESSENT
dès le début, ce que va APPRENDRE Oedipe et que sait DEJA Tirésias. Etroite
association entre l'ironie CRITIQUE et l'ironie de SITUATION.

>Association entre les différentes


formes d'ironie chez Euripide
Euripide se complaît plus encore que Sophocle dans les
différentes FORMES de l'IRONIE.

>Goût d'Euripide pour l'ironie de


situation
IGNORANCE TRAGIQUE (ou tragi-comique). Même
lorsqu'elle ne repose pas essentiellement sur l'IGNORANCE tragique ou tragi-
comique de personnages à propos de leur SITUATION ou de leur DESTIN, Euripide
introduit une ou plusieurs PERIPETIES qui lui permettent de provoquer pendant
quelques secondes un SOURIRE ANGOISSé chez le spectateur COMPLICE. Sans
doute Euripide joue-t-il un peu trop de l'ironie tragi-comique : certaines pièces
FRISENT par moments la COMEDIE et même le VAUDEVILLE.

>Goût pour l'ironie tragi-comique


Le vrai DRAME de l'humanité réside dans l' IGNORANCE
du DESTIN que les dieux lui préparent. Sans doute ceux-ci sont-ils pafois des alliés :
ils °INTERVIENNENT au bon moment pour dénouer l'inextricable ou sauver de la
mort, mais leur attitutde générale est l' INDIFFERENCE aux souffrances des
hommes.
>Rôle des dieux dans ses pièces
Les dieux ne se contentent pas d'être °INDIFFERENTS, il
arrive souvent qu'ils PROVOQUENT des accidents. Les malheurs d'Héraclès sont
DELIBEREMENT provoqués par Héra. Apollon OBLIGE Créuse à abandonner son fils.
Sans doute va-t-il le lui faire °RETROUVER, mais après quelles SOUFFRANCES !
>Place de l'ironie dans le plaisir
tragique
Les hommes SAVENT qu'ils sont condamnés au
APPRENDRE à l'homme sa MISERE et
°MALHEUR. parallèlement, l'inviter à
CONTEMPLER en spectateur, comme les dieux ces malheurs et ces
souffrances. Quoi qu'il en soit, les dieux ne semblent guère préoccupés du
*BONHEUR des hommes : ils les laissent SOUFFRIR et parfois même
PROVOQUENT leurs souffrances, mais les hommes SAVENT qu'ils sont condamnés
au °MALHEUR et c'est sans doute de cette CONNAISSANCE même qu'ils tirent
leur CONSOLATION. La tragédie leur APPREND leur MISERE, mais
invite à CONTEMPLER en spectateur,
parallèlement elle les
comme les dieux en somme du haut de leur Olympe, des malheurs et des
souffrances. Le spectateur, surtout par l'ironie (tragique ou tragi-comique), devient
COMPLICE de l'auteur (et parfois d'un personnage) qui la crée. Il ne saurait être
question de ramener tout le PLAISIR tragique à cette COMPLICITE, mais nous
pensons, écrit Jean Guillermou que c'est un élément très important. Peut-être cet
élément prend-il toujours plus d'importance à mesure que croît le RATIONALISME. Si
celui-ci n'exclut pas totalement l' ANGOISSE pesuqe viscérarale chez celui qui se
sent dominé par des foreces OBSCURES et INEXORABLES, il lui apporte du moins la
safisfaction, toute intellectuelle, de savoir que le monde est mal fait et que le
MALHEUR est roi. A l'époque d'Euripide le théâtre s'est éloigné de son °BUT initial,
la °CELEBRATION des MYSTERES, mais, de son son origine RELIGIEUSE, il
garde cette COMMUNION humaine qui unit les initiés et qui est la source des
plus grandes JOIES. Mais ce PLAISIR que donne l' APPARTENANCE à un CLAN
risque de chasser l'atmosphère TRAGIQUE. Aussi est-il indispensable que l'auteur
n'abuse pas de ce jeu. Mais, outre que la MORT rôde toujours dans toutes ces
pièces, l'IRONIE elle-même contribue souvent à rendre plus tragique par contraste
la présentation de souffrance ou de malheurs. Comme le dit V. Jankélévitch, écrit
Jean Guillermou, "le sérieux tranche plus ou moins sur un fond de DRÔLERIE
qu'il ACCENTUE lui-même comme par contraste et par relief".
=> ironie de situation, ironie du sort, ironie récurrente, ironie tragique immédiate,
ironie tragique dominante dans une oeuvre, mélange des deux ironies (tragique et
tragi-comique), ironie critique : ironie amicale, entre personnages de
condition sociale différente, entre membres d'une même famille, ironie
autocritique, ironie entre adversaires ou ironie "adversative", pièces
pauvres en ironie adversative, pièces riches en ironie adversative, ironie entre les
dieux, ironie du Choeur, ironie masculine, ironie féminine ; procédés de
l'ironie, approbation feinte : par antiphrase, idée de gain ou de profit, idée de
salaire, de cadeau, idée d'échange de cadeaux, idée de dot ; expression du
bonheur, de la joie ; ignorance feinte : impropriété voulue, termes ambigus,
litote ; doute ou ignorance feints : hypothèse, termes d'indétermination,
interrogatifs, interrogation négative ; invitation à l'absurde : expression
d'ordres ou de conseils ironiques : optatif, impératif ironique, invitation à la
démesure ; articulations logiques ; utilisation ironique des propos du partenaire :
liaison par certains termes : relatif, conjonction, participe, etc. répétition des termes
ou des idées du partenaire ; procédés de versification : enjambement ou rejets

>Rivier (A) - Essai sur le tragique d'Euripide,


Diffusion de Boccard, 1975 (TRAGIQUE D'EURIPIDE)

Euripide ne leur demande pas leurs °SENTIMENTS, mais


la RAISON de leur HEROÏSME devant l' INFORTUNE.

>Pièces mineures

Le DRAME (= ACTION) devient *TABLEAU (=


*IMMOBILITE). Renoncement au MOUVEMENT, et élimination de l' ACTION au profit
d'un rythme *IMMOBILE. L'art d'Euripide s'affrime mais il divise ses FORCES. Il PEINT
la VIE dans sa diversité MULTIPLE et colorée ; il ne la pénètre plus d'un regard
profond, il ne la recrée plus différente. Pas de SCHEMATISATION proprement
dramatique. Euripide renonce au MOUVEMENT qui permet au spectacle de SE
DEPASSER ; il *élimine tout à fait l'ACTION. Il adopte un rythme *IMMOBILE ; le
DRAME devient *TABLEAU

à la DENSITE des SCHEMAS puissants pour dépeindre la VIE dans sa diversité


MULTIPLE

>Intermittences du sentiment
tragique
Un univers plus VASTE que la °RAISON, mais plus
chargé de *MENACES, l'homme n'y occupant qu'un rang °SUBORDONNE.

>Dieux, l'amour et la folie

>Situation d'Euripide

ANGE

ANGES ET FANTÔME
80 020 BER Berry (N) - Anges et fantômes, Ombres, 1993
(ANGES et FANTÔMES)

MESSAGERS d'un INFINI. Les fantômes et les anges, messagers d'un


INFINI, répondent à une TENTATIVE humaine et désespérée d'échapper à la
*FINITUDE et à la *SOLITUDE. Il faut l' INCONNAISSABLE pour que le DESIR de SA
VOIR, tout au long d'une vie, reste vif. L'être humaine vogue entre le besoin de
CIRCONSCRIRE et le besoin d'un AILLEURS.
ANGE
80 020 ROB Robillard (M) - Plume de l'ange (Sous la), De Balzac
à Valéry, Droz, 1997 (ANGE = part de l'Autre,
l'Au-delà, portée en soi et qui permet
d'écrire, de créer) (ANGE, XIX)

Il existe une COMMUNAUTE spirituelle liant les êters par


delà leur °existence °PHYSIQUE. Chaque homme, avec ses INFLUENCES, CROÎT
au-dedans des autres hommes, par la PAROLE, par l'EXEMPLE, l'ACTION ou
l'ECRITURE. (Monic Robillard cite le PHYSICIEN Gustav Theodor Fechner, qui fut l'un
des maîtres à penser de Freud). D'où vient ce qui s'écrit ? Quelle est la part de
l'Autre en soi lorsqu'on fait acte de CREATION ? La figure de l'Ange passe dans
l'oeuvre pour évoquer le mystère de l'INSPIRATION. Et souvent, un peu en retrait
dans sa réserve de SILENCE, nous découvrons devant lui la présence d'une figure
VIRGINALE qui lui offre l'espace d'accueil et d'écoute sans lequel l'oeuvre virtuelle
ne put se créer dans la matière. L'ANGE et la VIERGE invitent à de secrètes
identifications avec les figures de l'ABSENCE, et à une approche souvent critique
de l' *ACCOMPLISSEMENT. mythe de genèse illuminé par l'Enfant-Oeuvre,
l'annonciation met en SCENE les DYNAMIQUES du DESIR qui opèrent au coeur
même de l'acte CREATEUR, qu'il soit de CORPS ou d'ESPRIT. Car l'ART et l'AMOUR ne
cessent de s'interpeller dans les scènes d'annonce que nous pouvons lire, des
Secrets de la princesse de Cadignan de Balzac aux Charmes de Valéry, en passant
par Baudelaire, Mallarmé, Cocteau, Rilke et Benjamin. L'ange qui vient de passer,
colombe FIGITIVE du BONHEUR.

ANGLO-SAXON
80 020 I Hamard (M-Cl) - Image de l'Anglo-saxon : types et
stéréotypes, conformisme et
subversion, Université de Besançon, diff. Les Belles
Lettres, 1992 (ANGLO-SAXON)

>Forster (J-P) >Prise de conscience d'une identité à


la constitution d'un type : l'image de
l'Anglo-Saxon au XVIIIe siècle
La création d'un STETREOTYPE a une origine LOCALE
voire avec un phénomène SOCIAL. La naissance et le développement d'un TYPE a
une relation très directe avec un MOMENT de l'histoire, et plus précisément, un
phénomène SOCIAL. La prise de CONSCIENCE d'une IDENTITE ne suffit pas à créer
un TYPE. Il faut qu'elle s'AFFIRME, se SOLIDIFIE. Et, il y a toujours à l'ORIGINE, de la
part d'un GROUPE d'individus, une CRISE d' IDENTITE et une prise de conscience
de certaines DIFFERENCES. Par exemple, concernant l' INDIVIDUALISME anglo-
saxon. la LIBERTE dont jouit le "citoyen" anglais favorise son penchant pour l'action
SOLITAIRE. Outre le fait qu'il incite à un EGOCENTRISME responsable du malheur
d'innombrables victimes, généraux, soldats, gens emprisonnés pour dette, il
encourage aussi l'EXCENTRICITE. Même chez Robinson Crusoé. La LIBERTE et la
REUSSITE sociale et économique ne font pas seulement des Anglais les égaux des
rois politiquement, elles les rendent aussi volontiers fiers, voire AROGANTS. Elle
leur inspire un sentiment de SUPERIORITE que l'on retrouve à tous le niveaux de la
société.

>Rault (A) >Brave British Tar ou quelques


avatars du marin anglais

>Hamard (M-C) >Dandy, type et stéréotype,


conformisme et subversion
N'est pas DANDY qui *VEUT, il faut une sorte de GRÂCE.
Le pur dandy n'existe pas, mais il a fait rêver et les publicitaires le savent iben, qui
exploitent cette veine pour baptiser ds magasins, des eaux de toilette, etc. et faire
passer pour inimitable le "CHIC anglais". Il est vrai que quelque chose
d'irréductiblement anglais semble s'attacher au type et que les dandys étrangers
furent tous des anglomanes. De plus en plus ils ont cherché à SE CONFORMER à un
MODELE, à une IMAGE. L'élément SUBVERSIF s'en trouve bien émoussé, le dandy
moderne n'est guère *PROVOCATEUR, et son pricipal imitateur, le *SNOB (autre type
né à la même période et singulièrement plus répandu) cherche parle moyen du
*PARAÎTRE à *SE CONFORMER à une image sociale *VALORISANTE, qui peut lui
sembler (à tort) plus accessible à son budget et à ses talent que celle d'un lord.
Mais n'est pas dandy qui veut, il y faut une sorte de GRÂCE. Le dandy n'a pas fini de
faire RÊVER.

>Miguet (M) >Barbet d'Aurevilly et Baudelaire :


dandysme et hermaphrodisme

>Navailles (J-P) >"Bon" et "mauvais" Pauvre dans la


presse illustrée à l'époque
victorienne.

>Guilcher (G) >Image d'un businessman :


l'administrateur des chemins de
fer

>Marin (Y) >Vêtement fait-il moine ? Typologie


du Londonien en 1990

>Paulin-Sumner (C) >Image de l'Anglo-Saxon dans la


littérature ouest-africaine de
langue anglaise

>Lehmann (P-A) >Emigration, our sheet anchor

>Leenhoudts (A) >Out of the South : the Southerne


gentleman in history and fiction

82 020 WRI v. bu - Writing Englishness 1900-1950, an


introductory sourcebook on
national identity, Routledge, 1995 (

ANIMAL
80 020 HOMAmiens Centre d'études - Hommes et animaux au Moyen Age,
médiévales Reineke-Verl, 1997
(ANIMAUX, M-A)
>Barros Dias (I. de) >Exilés au Royaume de nabia

>Careto (C-F-C) >Parole (dé)bridée. Esquisse d'une


métaphore

>Buschninger (D) >Note sur les éléphants et les


chameaux dans quelques textes allemands
du Moyen Age

>Grossel (M-G) >Présence des animaux dans la


Chevalerie de Judas Maccabée de
Gautier de Belleperche

>Kowalewicz (M) >Découverte de l'Esope médiéval


dans l'espace germanophone des
Lumières

>Pastre (J-M) >Deux chiens de la matière de Tristan

>Schwarz (A) >Ruse humaine et ruse animale

>Spiewok (W) >Fable allemande du Moyen Age


tardif

>Stevanovitch (C) >Escargot dans la poésie anglaise du


Moyen Age et de la Renaissance

>Voisenet (J) >Animal en l'homme ou du passage


par les orifices

>ZaradijaKis (A) >Double aspect des animaux dans le


Moyen Age croate (d'après les
exemples tirés de la traduction du
Livre de Job)

>Zemmour (C) >Hommes et animaux au Moyen Age,


selon le Roman de Renart : approche
lexicologique et symbolique de la
question architecturale
Les BÊTES accèdent ONIRIQUEMENT au POUVOIR
suprême, en témoigne le mot de "maison" avec inversion des rôles. Si le mot de
MAISON est au centre du monde humain et animal, une REDISTRIBUTION des
°RÔLES s'opère. La maison désigne une habitation ROTURIERE chez les hommes,
tandis qu'elle s'applique, non plus à l'*ANTRE, mais au PALAIS royal chez les
animaux.

80 020 ANI Farago (F) - Animal et l'homme : Fables de La


Fontaine ; Traité des animaux de
Condillac ; La Métamorphose de
Kafka, A. Colin/SEJER, 2004 (ANIMAL)
80 020 TIE International Congress - Littérature animalière au Moyen Age,
on Medieval Studies Tierepik in Mittelalter,
Reineke-Verl, 1994 (ANIMAL)

80 020 MONJones-Davies (M-Th) - Monde animal au temps de la


Renaissance, J. Touzot, 1990 (ANIMAL)

(voir bu) Moubachir-Génin (Ch) - Condillac - Traité des animaux, Kafka


- Métamorphose, Armand colin (ANIMAL)

(v. bu) Detharré (F) - Animal et l'homme..., Editions du Temps


Picano (J) (ANIMAL)
Ughetto (A)

ANTIGONE
80 020 ANT Armel (A) - Antigone, Autrement, 1999 (ANTIGONE)
Le DESIR ABSOLU et *MORTIFERE - proche à s'y
méprendre du désir de l'HYSTERIQUE - et la FAUTE tragique d'Antigone ne se
résolvent que dans la MORT. La lumière d'Antigone est parfois une lumière NOIRE.

>Armel (A) >Visages d'Antigone

>Armel (A) >"Antigone" de Mathilde Monnier ou


la figure de l'étranger

>Bauchau (H) >Lumière Antigone

>Lacoue-labarthe (Ph) >"Antigone" de Hölderlin

>Ribettes (J-M) >Désir d'Antigone : l'hystérie & la


mort
>

80 020 BOU STEBoutang (P) - Dialogues : sur le mythe d'Antigone,


sur le sacrifice d'Abraham, J-C. Lattès,1994
(ANTIGONE)

19 470 MAL Comte-Sponville (A) - Où est le mal ? : tragique, éthique,


politique, 1994 (ANTIGONE)

30 50 ANT DUR Duroux (F) - Antigone encore : les femmes et la


loi, 1993 (ANTIGONE)

83 750 BRE Brecht (B) - Stücke. 8. Der kaukasiche Kreidereis


(1949, 1954). die Antigone des
Sophokles. di Tage der Kommune.
Der Hofmaister. gerhart Hauptamnn.
biberpelz und roter Hahn, 1992
(ANTIGONE)

93 800 BON Bonnard (A) - Civilisation grecque, 1991 (ANTIGONE)

93 800 BON Bonnard (A) - Civilisation


grecque. 2. D'Antigone à
Sophocle, 1991 (ANTIGONE)

15 050 DUF Dufourmantelle (A) - Femme et le sacrifice : d'Antigone à


la femme d'à côté, 2007 (ANTIGONE)

30 660 ANT Gilbert (M) - Antigone et le devoir de sépulture,


2006 (ANTIGONE)

19 470 GUY Guyomard (P) - Jouissance du tragique : Antigone,


Lacan et le désir de l'analyste, 1998
(ANTIGONE)

83 650 HOLROSHolzermayr Rosenfield (K) - Antigone, de Sophocle à


Hölderlin : la logique du "rythme", 2003
(ANTIGONE)

80 020 ANT Ost (F) - Antigone et la résistance civile, 2004


(ANTIGONE)

ANTIPERSONNAGE
80 020 GAR Garnier (X) - Eclat de la figure, étude sur
l’antipersonnage de roman, Pie-P. Lang,
2001 (ANTIPERSONNAGE)

L'ANTIPERSONNAGE figure la part d' INHUMAIN et qui


nous échappe (le DEHORS : ex : le DESTIN) qu'on porte en soi et qui est inscrit dans
le LANGAGE même. Etudier les FORCES qui agissent du DEHORS sur le LANGAGE
pour saisir l' INHUMAIN, le NEANT. La FIGURE ne peut exister que comme
ANTIPERSONNAGE, elle doit quitter l' *UNIVERS-*SIGNE pour faire exister la
littérature sur l'ENVERS du langage. L'apport des *SCIENCES *HUMAINES aux
études littéraires dans la seconde partie du vingtième siècle s'est *REFERME sur la
littérature comme un *PIEGE. On a beaucoup de mal à se la représenter autrement
que comme une affaire °HUMAINE et on la voit en conséquence se *DILUER dans les
préoccupations *PSYCHOLOGIQUES ou *SOCIALES. Beaucoup qui aimeraient
sincèrement la sauver se prennent à douter de son existence; Un solution consiste à
faire exister l'espace littéraire du côté de l' INHUMAIN ou, plus précisément, à
montrer comme la littérature fait entre l' INHUMAIN dans le LANGAGE. L'Afrique, qui
a poussé très loin l'EXPLORATION de l'ENVERS de l'espace humain, et qui croit
envers et contre tout à la FIGURE du sorcier-dévoreur d'âme, ne pouvait pas
produire une littérature indifférence à la figure. A la différence de la littérature
*OCCIDENTALE qui libère progressivement la FIGURE du carcan HUMANISTE dans
lequel elle tendait à s'enfermer, la littérature africaine fait d'emblée exister l'
HUMAIN dans un rapport étroit à l' INHUMAIN : Ben Okri, Sony Labou Tansi,
Ahmadou Kourouma, Tierno Monénembo... tous les grands écrivains africains
pratiquent une littérature de la CRUAUTE. En effet, beaucoup d'auteurs africains
voient dans le LANGAGE le véhicule privilégié du DESTIN. Le grand respect que
beaucoup d'Africriains portent aux SIGNES inscrits, la capacité qu'ils ont de leur
confier leur DESTIN, voilà autant de paramètres qui les prédisposent à une poétique
de la FIGURE. L'expression poétique aurait peu de raisons de survivre si elle ne se
sentait pas concernée, d'une façon u d'une autre, par la question du DESTIN. Le
DESTIN est bien cette FORCE du DEHORS, que dit le LANGAGE. A la pratique
*DESESPERANTE qui consiste à *DECONSTRUIRE des textes pour en *montrer les
véritables assises CULTURELLES, nous substituons une attention aux LOGIQUES
DESTRUCTRICES des textes eux-mêmes, qui ACCEDENT à la LITTERATURE, au risque
d'une radicale remise en QUESTION de tous les *PRESUPPOSES culturels. Il arrive
que sous les traits rassurants du personnage de roman vienne se dissimuler un
monstre, et tout l'univers fictionnel bascule alors dans l'orbite de la FIGURE. La
figure est cette puissance du FAUX, cette illusion de personnage, qui circule dans le
roman et ouvre une brèche par où font irruption de grandes forces inhumaines. Si
les personnages et le regard qu'ils posent sur le monde, permettent à la littérature
de s'écrie à la mesure de l'homme, la FIGURE est le principe dévastateur qui lui
ouvre l'envers du monde humain. Entièrement vouée à l'absence d' *ÂME et au
NEANT, la FIGURE ne saurait faire l'objet d'un théorie positive ; son approche sera
nécessairement l'occasion d'un lecture critique, rendant compte de son impact sur
les oeuvres romanesques où elle se manifeste; L'analyse de l'émergence de la
figure dans le roman moderne permettra de rapprocher l'Occident et l'Afrique,
également concernées par le souci d'écrire cette INHUMANITE qui a si fortement
hanté le XXe siècle.

ANTIQUITE
80 020 ALL Eichel-Lojkine (P) - Allégorie de l'Antiquité à la
Renaissance, H. Champion, 2004
(ANTIQUITE, XVI)

80 020 DAN Lacarrière (J) - Lumière antique (Dans la) (Eternelle-


Universelle ANTIQUITE au sens large :
mésopotamie, Egypte, Iran, héritage
gréco-boudhique, grec, latin), Kiron, 1999
(ANTIQUITE)

Si la CONNAISSANCE est SOLEIL, le °POUVOIR n'en est


que l'°OMBRE; Entre l' °INSTANT qui passe et l'AU-DELA qui s'éternise, s'impose le
temps PRESENT, vivant, des hommes; Le seul qui vaille d'être recensé. Avant lui,
après lui, il n'y a que des ombres. En lui seul et sa durée fragile, résident la saveur
du temps et la lumière des hommes. => première sagesse, Larmes d'Atoun,

>Domaine mésopotamien
Une PAROLE RUDE, sans *DETOURS. Si l'on devait
résumer la morale ou plutôt la sagesse qui s'en dégage, la réponse essentielle à
toutes ces questions, tiennent en une sentence ou une recommandation
HEROÏQUE : conformer ses ACTES à ses PAROLES et ses paroles à ses PENSEES. Et
l'on comprend alors l'importance que revêt la parole - forme IMMEDIATE, non
*ELABOREE, du LANGAGE : pour l'homme de ces temps-là - temps de naissance, de
surgissement de ce MIRACLE que fut l'ECRITURE -, la parole était l'apanage et le
privilège exclusifs de l'HOMME. En *MESUSER, la *RABAISSER, la *VIOLENTER, c'était
trahir notre DEVOIR, notre essence même d'être humain.

>Domaine égyptien : les larmes


d'Atoun
Les LARMES font revenir l'homme au BOURBIER
primordial ou le font devenir lui-même un DIEU.

>Domaine iranien : les deux chemins


Le *MAL n'est pas une *ERREUR ajoutée, mais est un
CONSTITUANT originel du monde et de l'homme, avec le BIEN. En Iran, on voit
d'emblée que l'attitude envers le *MAL est différente puisque le *MAL y est perçu
non pas comme une *ERREUR ou une *DEVIANCE ajoutée, mais comme un
CONSTITUANT originel du MONDE, avec le BIEN. MAL et BIEN sont imbriqués dès
l'origine dans le MONDE et dans l' HOMME. *Chasser le *MAL ou le *combattre
implique donc ici, plus encore que dans les autres religions, un véritable
combat contre SOI-MÊME, une LUTTE, un DECHIREMENT opérés au coeur
même de l'être humain. Cela explique l'ELEVATION, l'INTENSITE. Quand les
PUISSANTS retrouveront-ils leur SENS ? Qui nous délivrera des assoiffés de sang ?
peut-on se demander avec Zarathoustra. Dans les anciens textes religieux iraniens,
les chant en vers ou gâthâs, et le Yasna en prose (ou Sacrifice) présentent des
accents particulièrement novateurs dans la RECHERCHE de l' HARMONIE et de la
SAGESSE intérieures.

>Domaine gréco-bouddhique : la
flamme de vérité
La SUTTURE inattendue, FECONDE et FONDATRICE
entre la GRECE et l'INDE, l'ORIENT et l'OCCIDENT. RENCONTRE de deux CULTURES
qui seront désormais LIEES : la GRECE et l'INDE, l' OCCIDENT et l'ORIENT. A un
moment important de l'histoire du monde, après les conquêtes orientales
d'Alexandre le Grand, l'INDE et la GRECE se rencontrèrent. Alexandre le Grand avait
emmené ses armées jusqu'aux rives de l'Indus où il demeura quelques mois avant
de repartir vers Babylone et vers la Perse, en laissant sur place d'importantes
communautés grecques. Ces communautés survécurent très longtemps, constituant
ainsi de petits royaumes gréco-indiens dans les anciennes provinces orientales de la
Perse et notamment en Bactriane, en Arachosie et dans le Grandhara. Ainsi, dès le
Ier siècle avant J-C, Grecs et Indiens se CÔTOIENT, SE MÊLANT même au point de
GENERER un ART et une CULTURE des plus originales. Les rois grecs de ce temps -
qui va durer jusqu'au IVe siècle après J-C - prennent des noms indiens comme le
plus célèbre d'entre eux, MENANDROS, qui se nommera aussi MILINDA. De ces
rencontres mémorables naîtront quantité d'oeuvres, statues, objets dévotionnels,
textes divers et, parmi ces derniers, un chef-d'oeuvre qui a pour titre Les Questions
de Milinda Il s'agit d'un véritable DIALOGUE PLATONICIEN entre le roi grec de
Bactiane, Ménandros/Milinda, et un moine BOUDDHISTE du nom de Nagasena.
Ecrit probablement vers le IIe siècle après J-C en sanskrit ou en pali, ce dialogue est
des plus VIVANTS et des plus RICHES témoignages sur la RENCONTRE de deux
cultures jusqu'à leurs ANTAGONISTES (sic) et qui découvrent ici leurs
profondes AFFINITES. Réunis une nuit entière - du crépuscule jusqu'à l'aube -
pour confronter leurs points de vue sur la NATURE du MONDE, du MOI, de l'HOMME,
du TEMPS et du DESTIN, Milinda et Nagasena inventent ici la SUTURE inattendue,
FECONDE et FONDATRICE qui désormais liera la Grèce et l'Inde, l'Orient et
l'Occident.
=> Impermanence de l'esprit : l'esprit, la pensée, la conscience s'en vient, s'en va,
en une transformation incessante et perpétuelle, comme un singe dans la forêt
s'attachant à une branche, l'abandonne et bondit vers une autre. (Samyutta-Nikâya)

>Domaine grec : les citoyens de la


sagesse
Conception d'une SIMPLICITE inouïe de l'homme avec
ses DEVOIRS et ses DROITS. Née au coeur des cités grecques d'Asie Mineure avec
Héraclite, Thalès, Anaximandre et Xénophane, la sagesse grecque s'est déployée
sur toutes les rives de la Méditerranée pendant près de dix siècles. Pour ma part,
écrit Jacques Lacarrière, son plus bel ACQUIS comme son plus bel APPORT fut
d'avoir tout simplement - mais ce tout simplement n'était pas simple ! - conçu puis
établi, avec ses drois mais aussi ses devoirs, ce qu'aujourd'hui nous appelons
encore et toujours un HOMME. n'est-ce pas là finalement la plus belle, parce que la
plus CRUCIALE, de toutes les SAGESSES ?

>Domaine latin : les saveurs de la


sagesse
Le bien suprême est dans la VERTU qui permet l'
ENTENTE au sens profond, sur les choses HUMAINES et DIVINES, - VERTU pris dans
le sens qu'il a dans la vie courante. Sans VERTU, point d' AMITIE possible; L'AMITIE
est plus solide que la PARENTE. Si un parent peut *SE DEROBER, ce n'est pas le cas
d'un AMI. SAns DEVOUEMENT, le mot amitié lui-même perdrait tout son sens, pas le
mot parenté. Nous naissons et vivons tout naturellement dans une COMMUNAUTE
d'autant plus unie que nous sommes plus proches. Ainsi les hommes ont-ils
tendance à préférer d'abord leurs CONCITOYENS et, parmi ceux-ci, les membres de
leur famille. Entre parents, cependant, le lein qui existe, créé par la nature est
fragile. On mesurera vraiment la FORCE de l'AMITIE quand on verra que, sous son
emprise, le lien créé par la nature entre les hommes se resserre jusqu'à ne plus
concerner que deux personnes ou guère plus. L'amitié est une ENTENTE, au sens
fort, sur les choses HUMAIENS et DIVINES ; entente nourrie d'affection. Je me
demande si, à part la SAGESSE, les dieux ont donné aux hommes quelque chose de
meilleur. Certains préfèrent l'argent, d'atures la SANTE, le POUVOIR, les
HONNEURS ; beaucoup le PLAISIR et ceux-là se ravalent au rang des °ANIMAUX.
Quant aux autres, les biens qu'ils désirent sont *FRAGILES, *ALEATOIRES, et ils
dépendent moins de la VOLONTE que d'un *HASARD capricieux. Tenons pour gens
de bien les Paul Emile, les Caton, les Galus, les Scipion, les Philus. Leur exemple
convient à la vie de tous les jours.

ANTISEMITISME
80 020 ROU Rouart (M-F) - Antisémitisme dans la littérature
populaire, ?, 2001 (ANTISEMITISME)

Un REJET vis à vis de celui qui, dans l' *imagerie


*populaire, étant PARTOUT doit rester DIFFERENT (vs HUMAIN) et à qui l'on "PRÊTE"
ce que l'on voudrait AVOIR : ARGENT, SAVOIR magique, pouvoir de
TRANSGRESSER. Preuve en est l'image du Juif errant, création du PEUPLE, pour le
peuple, dans le roman d'Eugène Sue, qui voudrait le "RACHETER" de sa *SANCTION
à l' IMMORTALITE.

APOCALYPSE
80 020 APO - Apocalyptisme, Convergences n° 3,
Université de Pau et des Pays de l'Adour
(APOCALYPSE)

>Hemonin (Y-P) >Fin de l'espoir à l'espoir de la fin :


William Moris (De la)
*MERCANTILISME et *MAL croissant mais victoire finale du DESIR voire
de la *NECESSITE. Inutile de revenir sur la dimension MILLENARISTE et
ESCHATOLOGIQUE des écrits et de la vie de Morris, écrit Yves-Paul Hémonin (la
beauté gothique, la créativité et l'esprit communautaire des guildes médiévales).
Surviennent la *CHUTE, le *MERCANTILISME et l'empire croissant du *MAL, puis
l'affrontement final inscrit dans la dialectique de l'Histoire dont l'ISSUE sera
déterminée par la victoire de la NECESSITE ou du DESIR. Le combat reste ouvert
et le salut et la sortie de l'histoire conflictuelle ne sont que possibles : le PARADIS
désiré ne sera jamais *NECESSAIRE, les parias de la société ne connaîtront pas
forcément le Millénium. Concernant l'ANALYSE du *MALHEUR, le malheur prend
tout d'abord la forme de l' *INDIVIDUALISME agressif, le chacun pour soi dans un
monde marqué par la *DISSOLUTION des liens de SOLIDARITE, l division sociale,
l'éclatement OUVRIER / ARTISAN / ARTISTE à l'intérieur du corps social et de soi, la
tête et les mains écartelées. Au Moyen Age, nous dit Morris, "le meilleur ARTISTE
demeurait OUVRIER, l'ouvrier le plus humble était ARTISTE. Tel n'est plus le cas
maintenant". Jusqu'à l'âge de 40 ans, tout semble déterminé chez Morris par le
REJET du *PRESENT. Morris s'est formé au décours du romantisme, écrasé par le
certitude de l'époque : que le BONHEUR n'était ni cici ni maintenant mais
AILLEURS, ce qui allait lui permettre de développer son sens de l' HISTOIRE.
>Hollington (M-A) >Apocalypse 184 : Richard Jefferies,
After London

>Hervieu-Léger (D) >Communautés apocalyptiques en


France aujourd'hui

>Jouvet (R) >Apocalypse et astrologie

>Chauvin (D) >Deux aquarelles apocalyptiques de


Blake : le temps et l'éternité (A
propos de)
TRANSFORMER le temps stérile et répétitif de
l'*HISTOIRE en ETERNITE régénératrice, celle de la cité céleste, Jérusalem, écrit
Danièle Chauvin. Le "prophète éternel" - le poète et l'artiste - ouvre l'Homme à
l'Eternité. L'arc-en-ciel, comme l'ensemble du tableau, est MANIFESTATION et
SYMBOLE à la fois de l' OUVERTURE, de l' EXPANSION de ce monde éternel,
écrit Danièle Chauvin et elle ajoute, "du jugement dernier".

>Gauthier (D) >Epiphanies et contre-apocalyptisme


chez Virginia Woolf
COMBAT (= engagement POLITIQUE) et à la fois
PASSIVITE (= dimension ARTISTIQUE) pour y voir CLAIR en SOI et AUTOUR de soi . La
REVELATION est PRISE sur le REEL et prise de CONSCIENCE du DANGER de ceux
qui n'ont *PLUS prise dessus. COMBAT et PASSIVITE à la fois. Comment
CONCILIER cette dynamique COMBATTANTE et prédicante avec le CHOIX e la
PASSIVITE porteuse d'épiphanie ? Faut-il voir en Virginia Woolf d'abord quelqu'un qui
aura cherché à faire PARTAGER ses INTUITIONS profondes, ou quelqu'un
d'ENGAGE dans le siècle et concerné par l'URGENCE de ses PROBLEMES ?
Longtemps, la première de ces ambitions, plus évidente, aura masqué la seconde.
Un courant nouveau se dessine, et l'incompatibilité entre ces deux AMIBITIONS
n'apparaît plus inévitable. La quête d'une réalité au-delà des apparences n'est plus
implicitement associée à l'idée d'un indifférence à l'égard du monde environnant.
Graduellement, Virginia Woolf se voit octroyer une dimension POLITIQUE, et
graduellement, on se fait à l'idée que cette dimension n' *EXCLUT pas celle de
l'ARTISTE et du créateur. Pourquoi s'en étonner ? écrit Dominique Gauthier.
Comme pour plus d'un PENSEUR, ou plus d'un POETE, les MOMENTS de

RESSOURCEMENT que sont les EPIPHANIES woolfiennes l'ont aidée à y


voir clair en SOI et AUTOUR de soi,
"ici et maintenant". La "*GRANDEREVELATION" n'est sans doute jamais
venue, mais les "PETITS MIRACLES quotidiens" que sont ces ILLUMINATIONS
EPHEMERES l'ont aidée à percevoir non seulemnt la réalité de l'UNIVERS mais celle
des êtres et es rapports que les régissent. ces révélations sont à la fois prise sur le
réel et prise de conscience des DANGERS que font courir ceux qui n'ont *PLUS prise
sur le REEL. En cela on peut dire qu'elles sont EPIPHANIQUES et CONTRE-
APOCALYPTIQUES, signes de la RECEPTIVITE de Virginia Woolf mais aussi de sa
LUCIDITE et de sa VIGILANCE.

>Floc'h (S) >Apocalypse de D.H. Lawrence

>Kappler (Cl) >Apocalypses apocryphes des


premiers siècles de notre ère : étude du
vocabulaire dit technique (A propos d')

>Bies (J) >Fin des temps et doctrine hindoue


des cycles cosmiques

>Rozenberg (P) >Danse d'Abraham ou le trépied sans


muse. Variations sur les rythmes de
l'apocalypse monothéiste (La)

>

APPARTENANCE GEOGRAPHIQUE
80 020 MOUMouillaud-Fraisse (G) - Fouscartographes, littérature et
appartenance, L'Harmattan, 1995
(APPARTENANCE GEOGRAPHIQUE, XX)

>Fous cartographes (Les)


ECHAPPER au *RELATIF (= ex : nationalisme) en
pensant sa propre RELATIVITE. C'est la *NATIONALISTE qui serait *PRISONNIER du
*RELATIF, lorsqu'il définit la *SUPERIORITE de son APPARTENANCE sur toutes les
autres ; seul échapperait (relativement...) au *RELATIF celui qui tente de penser sa
propre RELATIVITE.

>Littérature et double culture


Le TROUBLE (de la VISION) que la lecture apporte
GUERIT le REGARD. Vous vous rappelez, écrit Geneviève Mouillaud-Fraisse, la
comparaison que fait Proust de l'ARTISTE, peintre ou écrivain, avec un OCULISTE qui
produirait certains TROUBLES de la vue pour en guérir d'autres, pour défaire les
habitudes du regard accommodé à un univers déjà là. "Quand le traitement est
terminé, le praticien nous dit : Maintenant regardez. Et voici que le MONDE (qui n'a
pas été cré une fois, mais aussi SOUVENT qu'un artiste original est apparu) nous
apparaît entièrement DIFFERENT de l'*ANCIEN, mais parfaitement clair... tel est
l'univers nouveau, périssable, qui vient d'être créé. Il durera jusqu"à la prochaine
CATASTROPHE génologique". A certaines oeuvres, à certaines écritures, dans
l'incertitude des traitements en cours et de nos catastrophes géologiques, cette
rencontre pourrait poser la question : de quels TROUBLES de la VISION leur
LECTURE, avec le TROUBLE qu'elle apporte, est-elle en train de GUERIR le
REGARD ?

>Espagnol dans le texte (En)

>Littérature et paradoxe

>Paradoxes de la fondation : Kateb


Yacine : Le Polygone étoilé (Les)

>Appartenance et définition : Admond


Jabès, Le Livre des questions

Apprendre DECHIFFRER des signes et à


à
SUPPORTER l' INCERTITUDE de leur DECHIFFREMENT. INVENTER des SIGNES
qui serviront de signes de RECONNAISSANCE. La question : "qu'est-ce que c'est
qu'être". Cette question tenue toujours en ECHEC ne signifie pas nécessairement la
*NEGATION d'une appartenance, ni une appartenance *NEGATIVE. L'appartenance
peut se manifester autrement dans des modalités données comme SIGNES de
RECONNAISSANCE, et parmi ces modalités peut figurer la mise en ECHEC
elle-même de la DEFINITION. Il y a peut-être ce que Jabès appelle la "ZONE
D'OBSCURITE". Jabès, comme lecteur, l'attend lui-même d'un livre, "qu'on ne saurait
*EVALUER et que le lecteur DECOUVRE peu à peu". Elle l' IRRITE mais il sent
bien que là se tient lelivre REEL qui s'organise autour des pages qu'il lit". (Du
Désert au livre, p. 119). Cette OBSCURITE, cependant, ne poste pas sur le problème
"que j'évoque" au début de cet article écrit Geneviève Mouillaud-Fraisse,
(HYBRIDATION culturelle), les rapports de l'APPARTENANCE et de la
°DEFINITION. Là dessus, écrit-elle, le premier Livre des questions apprend à
son lecteur deux ou trois choses non paradoxales, jamais directement formulées
mais PERCEPTIBLES à la lecture OBLIQUE que précisément elle appelle. Qu'une
appartenance persécutée et contestée se pose intensément la question de sa
définition, comme l'appartenance de traits définitoires décisisifs, répondant à la
question "Qu'est-ce
que c'est qu'être...". Jabès JOUE et DEJOUE la
question de la °DEFINITION.
>1956, de l'impensable à l'indicible :
Louis Aragon, Le Roman inachevé

>Spectres contemporains : Danilo Kis,


Le Cirque de famille, Un Tombeau pour
Boris Davidovitch

>W, la malédiction, Georges Perec, W


ou le souvenir d'enfance

>Identité négative à l'identité de


frontière, Claudio Magris et Angelo Ara,
Trieste, une identité de frontière

>Rushdie, les romans : Les Enfants de


minuit, La Honte, Les Versets
sataniques

>Traiteravec l'intraitable, Jacques


Hassoun, Les Passions intraitables

>Retour d'Ulysse à Alger, Habib


Tengour, L'Epreuve de l'arc (Le)

>Marseille, la ville invisible, Cahiers


Pierre- Baptiste, Le Deuxième Sud :
Marseille ou le présent incertain

>Tarriuset al., Nouveaux territoires


immigrés

>Etrangers et exilés dans la


littérature française

AQUITAINE
80 020 ECR Des Garet (E) - Ecrivains en Aquitaine : Pierre Loti,
Rosan (X) Rachilde, Gabriele
D'Annunzio, Le Festin : Centre régional des
lettres d'Aquitaine, 1994 (AQUITAINE)

ARABE
80 020 ARA Dagron (Ch) - Arabe, vous avez dit Arabe ? 25
siècles de regards occidentaux sur les
Arabes, Balland, 1990 (ARABE)
ARBRE
93 000 ARB Bréal (J-Cl) - Arbre et la forêt : le bois dans
l'Antiquité, Bibliothèque Salomon-Reinach : diff. de
Boccard, 1995 (ARBRE et FORÊT)

>Drew-Bear (M) - Bois en Egypte d'après les papyrus


d'époque romaine (Le)
Unir l'AGREABLE et le très UTILE. Dans les BÂTIMENTS
publics aussi, le bois était l'élément essentiel, avec le FER et la COLLE (sans doute
pour consolider l'assemblage des planches). Enfin, de tout temps, l'Egypte, "don du
Nil" a eu besoin de bateaux (aussi indispensables que les ânes par voie de terre)
pour le transport des personnes et des biens, y compris celui de l'annone à l'époque
romaine. Cependant, la prospérité des sentiers navals allait souvent de pair avec le
développement de la marine de guerre. Déjà, autour de 300 après J-C, des
réquisitions de bois à des fins militaires sont mentionnées par exemple dans les
archives d'Isodoros de Karanis, d'où la nécessité d'une POLITIQUE conjointe de
REBOISEMENT d'Oxyrthychos de 323 après J-C. Comme la présence des pins au
beau port qu'avait plantés quelques siècles plus tôt Zénon dans domaine concédé
par le roi à son maître, celle qu'il avait plantées au coeur de la ville devait unir
l'AGREABLE et le très UTILE.

>Beal (J-Cl) >Massif forestier de la Sila et la poix


du Bruttium d'après les textes antiques
(Le)

>Marguerie (D) >Etat du milieu forestier durant la


prothohistoire et l'antiquité en
Bretagne, l'apport de l'anthracologie (L')

>Argant (J) >Paysage lyonnais et son évolution


d'après les données palynoslogique (Le)

>Odiot (T) >Cadastre B d'Orange et espaces


boisés

>Bellon (C) >Structures en bois des sites de


Gorge-de- Loup et de la rue du Docteur-Horand
à Lyon-Vaise (Les)

>Becker (C) >Epave gallo-romaine de la Place


Tolozan à Lyon : un chaland a coque
monoxyle- assemblée (L')

>Ramponi (C) >Analyse des charbons de bois issus


de la fouille de sauvetage du 18, Ch. des
Fins à Annecy (Haute-Savoie)

>Charpentier (G) >Bois dans la pierre (Le)


87 100 VIR GAL Gallais (P) - Arbre et la forêt dans l'Eneide et
l'Eneas : de la psyché antique à la psyché
médié, H. Chamion, 1997 (ARBRE et
FORÊT)

ARGENT
ARGENT
84 650BALGRA Grange (J) - Balzac, L'argent, la prose, les anges,
La Différence, 1990 (ARGENT)

Une société sans *CODE car sans *PRINCIPES.

84 650BALWUR Wurmser (A) - comédie inhumaine (La), NRF, 1970


(ARGENT)

Un peu PARVENU et souvent HUMILIé, Balzac, féru de


titres sonores, dit pourquoi il n'est pas nécessaire de nier ces “prétendus
RIDICULES”.

30 610 ZEL Zelizer (V-A) - Signification sociale de l'argent, Seuil,


2005 (ARGENT)

L'argent établit des LIENS, il n'est pas devenu le


redoutable *DESTRUCTEUR de relations sociales, neutres et libres, dont on avait
prédit l'avènement. A l'encontre des idées communéments répandues chez les
économistes, Viviana Zelizer montre combien les dindividus ne cessent d' INVENTER
leurs propres monnaies au gré de leurs besoins, et d'accorder de la valeur à des
objets et à des instruments - CADEAUX, argent de POCHE, dons CARITATIFS,
CHEQUES-CADEAUX, TICKETS-REPAS... - irréductibles à de simples équivalents
interchangeables d'une unique monnaie nationale. Il n'est pas cette chose d'
*UNIFORME qui *désincarnerait les rapports sociaux, voire les *CORROMPRAIT.
L'argent TRANSFORME les biens achetés en “possessions SIGNIFIANTES”. Penchons-
nous, par exemple, écrit V-A Zelizer, sur le cas des juifs originaires de l'Est de
l'Europe qui s'étaient installés aux Etats-Unis aux alentours de 1900. L'achat d'un
complet neuf ou d'un piano, le choix d'un produit de marque célèbre ou le
financement de vacances d'été étaient pour eux plus que des transactions
économiques, acar, comme Andrew Hienz l'a démontré en étudiant les immigrants
juifs établis dans le Lower East Side de New Yourk avant la Première Guerre
mondiale, ces articles et ces activités de luxe avaient fini par jouer un rôle essentiel
dans la construction symbolique de la nouvelle identité américaine que ces
nouveaux venus s'efforçaient d'acquérir. Loin de déboucher sur une américanisation
pure et simple, le processus culturel en jeu a créé une viante juive de l' American
way of life : des biens massivement commercialisés ont été le plus souvent intégrés
àa la célébration d'événeents rituels aussi traditionnels que le sabat, la fête de
Hanoukka ou la Pâque. Cette tentative active, propre aux juifs américains, de se
forger “une vie NOUVELLE au moyen de nouveaux produits”, comme dit Heinze, fut
aussi complexe que critiquée. Les biens matériels ne revêtaient en effet pas la
même signification symbolique pour les juifs allemands des classes supérieures

=> marquage de l'argent, production domestique des monnaies, argent donné,


argent des pauvres, marquage des

SEDUCTION DE L'ARGENT
30 610 PER Perrot (E) - Séduction de l'argent, 1996 (ARGENT)
L'argent est un pur MOYEN, mais non pas un moyen
*NEUTRE sur lequel on puisse se *décharger (= *OUBLIER) de sa RESPONSABILITE
humaine. La MONNAIE enferme les acteurs économiques dans la logique de l'argent
pour l'argent, au risuqe de la *CORRUPTION, de la *SPECULATION et des *CRISES.
Ces troubles SOCIAUX provoquent l'ardent désir de DESACRALISER l'argent.
Désacraliser toujours. Tel semble le seul programme raisonnable face àa la
séduction de l'argent. Ce programme est un travail de Sisyphe. Car si la théorie de
l'argent est sans *MYSTERE, la pratique en est particulièrement *AMBIGUË. Dans la
pratique sociale, l'argent symbolise efficacement les valeurs dominantes de la
société capitaliste, la liberté individuelle, l'égalité de principe. Il anime la
communauté du marché, ce mélange de CONFIANCE contrôlée, de SELECTIVITE
myope et de SECURITE éphémère. Freu notait combien notre rapport à l'argent
plongeait ses racines dans l'inconscient du développement psychique de l'enfant en
son stade anal. Plaisir de RETENIR comme l'avare. Plaisir non moindre de LÂCHER,
comme le prodigue. Comment établir la liste de toutes les conditions socio-
culturelles qui déterminent le choix entre ces deux plaisirs contraires ? La réflexion
d'Etienne Perrot entend mettre en relation deux réalités souvent confondues : “D'un
côté, la MONNAIE des économistes, sans *MYSTERE, simple insturment d'ECHANGE,
unité de compte, réserve de valeur. De l'autre côté l' *ARGENT, puissance
universelle, séducteur qui fait *OUBLIER la SOCIETE qui l'a fait naître ; argent
séduisant aussi, qui réalise le projet social libéral, celui des Lumières, égale liberté,
rationalité efficace, sécurité formelle. Le point commun entre la monnaie sans
mystère et l'argent plein de séduction, c'est qu'ils sont tous les deux une CREANCE
indéfinie, à vue, et universelle, sur une communauté, c'est dire à la fois le caractère
FIDUCIAIRE de la monnaie des économistes et la dimension économique de
l'argent quotidiennement fantasmé.”

ARMENIE
(v. bu) Gaume (M) - Arménie (ARMENIE)

ART
ALIENATION ARTISTIQUE
11 000 PER Perniola (M) - Aliénation artistique, 1977
(DEPOSSESSION DE SOI PAR L'ARTISTE)
(ALIENATION ARTISTIQUE)

ART
10-104383 Eluard (P) - Frères voyants : anthologie des
écrits sur l'art, Gonthier, 1966 (ART)

80 020 LIT Landry (J-P) - Dialogue des arts, littérature et


peinture du Moyen-Âge au XVIIIe
s., C.E.D.I.C., 2001 (ART)

83 000 MAR Margotton (J-Ch) - Littérature et arts dans la culture


de langue allemande : sur les
rapports entre la littérature et les arts
(musique et peinture) : théorie et choix de
textes avec commentaires, Presses
universitaires de Lyon, 1995 (LITTERATURE ET ART)

La PLASTICITE dans l' ECRITURE. Chez Hesse, l'écriture


poétique tente, par l'apparente émancipation des °COULEURS de leur support
°LEXICAL, de REPRODUIRE la LIBERTE du PEINTRE (August Macke ou Plaul Klee,
Louis Moilliet).

>Paysage chez Goethe

Prendre POSSESSION du MONDE et imposer à la


NATURE la loi de l' ESPRIT éclairé. Le paysege est une vaste ALLEGORIE de
l'HISTOIE de l'homme MODERNE qui prend possession du MONDE et impose à la
NATURE la LOI de l' ESPRIT éclairé.

>Paysage chez Hoffmann

La REALITE et la NATURE révèlent la réalité CACHEE du


MOI. La REALITE la plus QUOTIDIENNE peut se transmuer, la NATURE-objet devenir
sujet, à moins que le processus ne dévoile la véritable réalité CACHEE. Le regard
perce alors la *SURFACE pour découvrir l' INTERIORITE. Cette réalité CACHEE est
EFFRAYANTE parce que profondément, elle est celle du MOI. Notons qu'il y a
une EQUIVALENCE intéressante entre le tableau d'Elis (?), nouvel Orphée devant les
Enfers, qui n'aura pas la chance d'échapper à l'attrait de la MORT, une
EQUIVALENCE entre ce tableau littéraire comme PROJECTION d'un conscience
TOURMENTEE et ce qu'Hoffmann dit ailleurs de la musique : (Sie) vermag mittel
eines geheimnisvollen Zaubers zu bewirken, dass die Leute in die Tiefe der Erde wie
durch Kristall schauen, den Kern entdecken und sich überzeugen können, dass eben
aus diesem Kern der ganze schöne Baum entspross. Le fantastique de Hoffmann
annonce déjà la formule de Rilke dans les Elégies : « Denn das Schöne ist nichts als
des Schreckleichen Anfang ».

>Théorie du (Volks)Lied

Importance de la MELODIE simple susceptible d'être


chantée par tous et plus encore de la DICTION. Il est caractéristique de cette
esthétique RATIONALISTE que l'importance du TEXTE soit soiglignée, en
quelque sorte contre l'apport obscurcissant de la MUSIQUE, singulièrement par les
ornementations qui risquent de gêner la perception des mots.

>Herder sous le signe de Simonide


>Schiller sous le signe de Simonide

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Winckelmann ?

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Lessing

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Heinse

>Laokoon crie-t-il, aux yeux de


Goethe

>Musique selon Kant

>Musique selon Schiller

>Musique selon Schlegel

>Musique selon Schopenhauer

>Musiqueselon Wagner à propos de


Beethoven

>Art chez Goethe, XVIIIe s.

>Art chez Brentano, XIXe s.

>Art chez Hoffmann, XIXe s.

>Art chez Kleist, XIXe s.

>Art chez Th. Mann, XIXe s.

>Art chez Hofmannsthal, XXe s.

>Art chez Kafka, XXe s.

>Art chez Rilke, XXe s.

>Tradition littéraire du (Volks)lied


chez Herder et Goethe

>Tradition littéraire du (Volks)lied


chez Arnim et Brentano

>Cantique luthérien.
>Volkstlied au Kunstlied chez Müller
et Schubert (Du)

>Volkstlied au Kunstlied chez Th.


Mann.

>Paraphrase musicale chez Thomas


Mann

>Variation musicale chz Weinheber et


Hölderlin

>Fugue chez Paul Celan

>Paysage chez Eichendorff

>Paysage chez Stifter

>Paysage chez Hofmansthal

>Paysage chez Ransmayr

80 020 LIT Montaclair (F) - Ecritures du fantastique : la


littérature et les arts, Presses du Centre Unesco de
Besançon, 1998 (ART ET FANTASTIQUE)

HYBRIDATION DES ARTS


80 020 PLA Plana (M) - Roman, théâtre, cinéma,
adaptations, hybridations et dialogue des arts,
Bréal, 2004(HYBRIDATION DES ARTS)

THEOLOGIE DE L'ART
c.f IMAGE ET MYTHE

TRANSGRESSION *ARTISTIQUE
84 750 BAT PER Perniola (M) - Instant
éternel, Bataile et la pensée
de la marginalité, Méridiens / Anthropos
socilogies au quotidien, 1982 (TRANSGRESSION
ARTISTIQUE)

Revendiquer de TRANSGRESSER l' *ART et la


*POESIE parce que le DESIR n'est jamais SATISFAIT. Alors que l'°AVANT-GARDE
soutient l'exigence d'un °DEPASSEMENT de l'art, Bataille revendique sa
TRANSGRESSION : l'un comme l'autre signifient la fin de l'*art, mais alors que le
premier est un mouvement positif qui s'approprie la tradition, en ene affirmant la
validité historique, la seconde est un mouvement NEGATIF qui renverse et subertit
le *PASSE, introduisant la présence inquiétante d'un facteur occulte et souterrain
qui en a toujours conditionné le développement. L'assimilation de l'art au *POSITIF,
selon Bataille, écrit Mario Perniola, ne réussit jamais complètement : il reste
toujours un élément résiduel, marginal, INSAISISSABLE, qui ne se laisse pas
confiner dans l'enceinte assignée à cette activité, qui ne peut être *DOMESTIQUé.
Cet élément SAUVAGE est le DESIR, dans lequel la POESIE et l' ART prennent
leur ORIGINE, sans cependant réussir à le *SATISFAIRE : il est DIFFERENT de la
*POESIE et de l' *ART, il excède et TRANSGRESSE leurs *LIMITES, et il est
toujours fragmenté en regard de toute détermination.

=> l'expérience de la MARGINALITE sociale : le négatif

>Négatif et la poésie

Même le °DEPASSEMENT artistique et de la poésie est


incapable de garantir un vrai accès à l' HETEROGENE : il substitue à l'
*HOMOGENEITE poétique la transcendance du *MERVEILLEUX ou le *SAVOIR de la
théorie critique, qui se constitueent en « réalité supérieure » : leur fonction est
toujours cele d' *éliminer (ou de *dégrader) « la réalité inférieure vulgaire », la pure
immanence du NEGATIF. Donc critique de l' *AVANT-GARDISME. En opposition au
°MODERNISME artistique, qui en se propose que le °CHANGEMENT forme/contenu et
le *RENOUVELLEMENT stylistique de la poésie et des arts, le projet historique de
l'avant-garde se caractérise par la critique radicale de la catégorie artistique dans
sa totalité, et par la tentative de son °DEPASSEMENT. A commencer par °DADA - à
travers le °FUTURISME russe et le °SURREALISME - l'°avant-garde at toujorus refusé
l'aspect ALIENE, limité, réducteur de l'activité *artistique proprment dite et des
oeuvres qui en sont les produits : l'état psychique de RENVERSEMENT total, le
GROUPE, le SCANDALE, la THEORIE critique des manifestes surréalites, et enfin la
REVOLUTION sociale, ont constitué pour l'avant-garde autant de manières de
°DEPASSER l'*ART, dans le double sens gégélien d'ABOLITION et de REALISATION.

>Critique de l'hégélianisme

L'hégélianisme *CONTRAINT le MOI concret à se


*CONFONDRE avec un projet *POSITIF solidaire du *MONDE. L'hégélianisme,
contraignant le MOI concret à se *confondre avec le mouvmeent qui conduit à un
savoir systématique total, transforme la critique radicale en un projet *POSITIF
solidaire du *monde, en un travail intelectuel qui ramène l' INCONNU au *CONNU.
La souverainté de l'expérience du NEGATIF exige « le refus de soumetre l'opération
à la condition des préliminaires.

>Non-SAVOIR (Le)

Le non-savoir est l'EXPERIENCE du NEGATIF, de la


FINITUDE, de l' IMPERFECTION ; il n'est pas la simple °IGNORANCE, mais plutôt la
connaissance des limites du savoir et de l'existence, l'acceptation joyeuse et
extatitque de celle-ci, le point où le DESESPOIR et l' ANGOISSE de sa propre °MORT,
de la °FINITUDE et du °PROVISOIRE de sa projection historique BASCULENT et se
CHANGE en DECISION d'être sans délai soi-même, de ne fonder sur rien la
souverainté de la REVOLTE. Le non-savoir n'est pas une PHILOSOPHIE : il est
étranger au *langage discursif, à ses méthodes et à ses fins, et à l'inverse de ce
dernier il ramène le °CONNU à l' INCONNU.

>Récupération positive de la poésie


DEVOILER la *VIOLENCE. Entre la *VIOLENCE vraie et la
violence °IMAGINAIRE des romans de SADE subsisterait cette différence
fondamentale : la première, se cachant derrière le LANGAGE idéologique du
*POSITIF, du °BIEN, du °VRAI, est celle des *PATRONS, des *OPPRESSEURS, des
*BOURREAUX, alors que la seconde, est la voie des PROLETAIRES, des OPPRIMES,
des VICTIMES. Le NEGATIF atteint un certain EXCES, provoque une HORREUR et un
DEGOÛT : le délire de *DESTRUCTION est monstruex et infini au poin,t de se
transformer en auto-annulation.

>Interprétation mystique

COMMUNIQUER ce glissement vers la TRANSPARENCE


du °MONDE. Un yoga dépouillé de ses excroissances *MORALES et
*METAPHYSIQUES. Jean Bruno (Les Technique d'illumination chez Georges Bataille,
in Critique 1963) se propose de montrer que les expériences décrites par Bataille ne
sont pas, comme le prétend Sartre, *PRIVEES et *INCOMMUNICABLES, mais qu'elles
se développent selon des TECHNIQUES extatiques empruntées au mysticisme
ORIENTAL, ACCESSIBLES et PRATICABLES par tous, telles que le SILENCE, la
DRAMATISATION, la POLARISATION alternativement orientée ves l' INTERIORITE ou l'
EXTERIEUR, le glissement vers la TRANSPARENCE du °MONDE. Il n'existe pas de
raison de lier quelque présupposition sur une prétendue réalité profonde à une JOIE
qui n'a pas d'autre objet que la vie IMMEDIATE. La « joie devant la °MORT
n'appartient qu'à celui pour lequel il n'est pas d' *AU-DELA » « Aucun terme n'est
assez clair pour exprimer le MEPRIS HEUREUX de celui qui « danse avc le temps qui
le tue ». (Oeuvres, p. 554).

>Interprétation religieuse

L'expérience authentique du NEGATIF renvoie au


POSITIF, à la PRESENCE, au BIEN. C'est le point de vue de Pierre Klossowski. Il s'agit
dune lecture de Bataille beaucoup plus subtile et INSIDIEUSE que celle de Sartre
pour diverses raisons : elle est avant tout presque entièrement *APOLOGETIQUE et
acritique, en second lieu elle est le fait d'un ami et ex-collaborateur ; enfin elle
semble correspondre à certains aspects de l'expérience de Bataille, qui, surtout
dans le volume La Littérature et le mal, liait la FAUTE et l'EXPIATION. L'expérience
du mal ne demanderait qu'à être *EXPIEE et tendrait même à *restaurer le système
*traditionnel des valeurs. Comme de Maistre, il s'agirait de prendre le masque de
l'ATHEISME pour combattre l' ATHEISME.

>Interprétation métalittéraire

L'AUTO-AFFIRMATION de l'expérience LIMITE ouvre un


nouvel espace, celui de l' ENTRE-DEUX, irréductible tant à l' *UNITE qu'à la
*DUALITE, à la *PRESENCE qu'à l' *ABSENCE et que l'on nomme l' ENTRE-DEUX et
qui équilibre la NEGATION. Bataille trouve en Maurice Blanchot un interprète
incomparablement plus PENETRANT et plus PROCHE que les précédents, écrit Mario
Perniola.

>Interprétation structuraliste

La TRANSGRESSION n'est pas un *NEGATIF, mais un


NEUTRE. C'est l'avénement d'une nouvelle SCIENCE du DISCOURS. La
lecture de Bataille, telle qu'elle est faite par Faoucault, est une MYSTIFICATION, écrit
Mario Perniola, non tant parce qu'elle réduit son EXPERIENCE aux PERIPETIES du
langage °PHILOSOPHIQUE, mais surtout parce qu'elle considère son oeuvre comme
une des plus importantes contributions à l'avénement de cette HERMENEUTIQUE et
de la nouvelle SCIENCE du DISCOURS. Selon Foucault, il est nécessaire avant tout
d'établir que la TRANSGRESSION dont parle Bataille n'est pas un *NEGATIF, mais un
NEUTRE. « (Il faut) la libérer de ce qui est le °SCANDELEUX ou le °SUBVERSIF, c'est-
à-dire de ce qui est animé par la puissance du °NEGATIF. »

>Négatif entre le sérieux et le rire

>Sérieux comme conflit insuffisant

>Rire comme conflit insuffisant

ARTHUR
80 020 BRA Brasseur (M) - Roi Arthur, héros d'utopie : histoire,
légende, mythe, Errance, 2001
(ARTHUR)

Peredur-Perceval est le récit d'une EPREUVE


INITIATIQUE liée à la CONQUÊTE de la SOUVERAINETE, avortée à cause de la
"NICETE" d'un candidat mal choisi. C'est un *ECHEC et le récit ne se fait pas faute
d'y insister. Il n'a pas posé au roi la question que celui-ci attendait : "-Pourquoi es-tu
IMPUISSANT (sic) et ton royaume DESERT ? Que puis-je faire pour t'aider ?". S'il la lui
avait posée, le rooi aurait répondu que navré aux génitoires, il était incapable de
régner et lui aurait sans doue offert de le REMPLACER. Les avatars du Graal ne sont
que péripéties : comment le Graal contint plus tard une °HOSTIE, comment il devint
la °COUPE de la Cène, le °RECEPTACLE du sang du Christ, comment enfin il fut, par
les "merveilles" jamsias expliquées qu'il contenait, la cause de la
°TRANSFORMATION de Galahad en pur esprit. Seul reste, intact, le vieux mythe
CELTIQUE par lequel tout a commencé.

ASTROLOGIE
80 020 RIC Richer (J) - Astrologie : source d'inspiration de
Hugo à Lorca, Psychologie, Astrologie et
littérature, G. Trédaniel 1996
(ASTROLOGIE, XIX-XX)

ASTYANAX
80 020 BER Bersani (L) - Future for Astyanax, Character and
Desire in Literature (A), Columbia
University Press, 1984 (désir) (ASTYANAX)

AUSCHWITZ
AUSCHWITZ
80 020 GRI Grierson (K) - Discours d'Auschwitz, littérarité,
représentation, symbolisation, H.
Champion, 2003 (AUSCHWITZ)

Au-delà du °PLUS JAMAIS ça, le manque de


RECONNAISSANCE de la personne humaine. Karla Grierson cite Claude Lanzmann,
dans sa préface au livre de Shoah : "(...) °[L]IRE seulement n'est pas assez. Il faut
VOIR et SAVOIR, savoir et voir, indissolublement.". C'est peut-être, écrit-elle, la
la
seule DEMARCHE qui permette, non la *REPARATION -impossible-, mais
NAISSANCE d'un monde où l' *INDIFFERENCE ne pourra plus
être mortelle.
=> Absence/présence, existence en négative (sic), l'individu défini par son absence,
la symbolique d'Auschwitz n'est pas (signe différent en mathématiques)
"Auschwitz".

80 020 TRA Traverso (E) - Histoire déchirée : essai sur


Auschwitz et les intellectuels, Ed. du Cerf, 1997
(AUSCHWITZ-XX)

APRES-AUSCHWITZ
80 020 ECR Martin (J-P) - Ecrire après Auschwitz : mémoires
croisées France-Allemagne, Presses
universitaires de Lyon, 2006 (APRES-
AUSCHWITZ)

AUTEUR

AUTEUR ET PUBLIC
80 020 AUT Jones-Davies (M-Th) - Auteuret son public au temps de la
Renaissance, Klincksieck, 1998
(AUTEUR & PUBLIC, XVI)

AUTEUR
80 020 AUT Baillaud (B) - Auteurs, lecteurs, savoirs
anonymes : "Je" & encyclopédies, Presses
universitaires de Rennes, 1996 (AUTEUR)

80 020 BER Bernas (St) - Archéologie et évolution de la notion


d'Auteur, L'Harmattan, 2001 (AUTEUR)

>Volonté de pouvoir et volonté de


savoir

La LEXICOLOGIE prouve que le mot AUTEUR est toujours


en USAGE dans la langue et ne *S' EFFACE pas par *DECRET . Le “NEGATIONNISME”
des quarante dernières années, écrit Steven Bernas, repose sur une posture
PHILOSOPHIQUE qu('il) rejette et (l') oblige à repartir à zéro sur la problématique de
l'auteur, en rejetant tous les jugements *DEPRECIATIFS. Il tente de montrer
comment les intellectuels, censés produire du SAVOIR, ont projeté sur le mot auteur
des discours bien plus *TOTALITAIRES que LIBERATEURS. Faire *SEMBLANT
d'admettre l'auteur (critique °féministe) n'est pas utile, non plus, pour avancer dans
la recherche, il faut le RECONNAÎTRE complètement. La recherche de la CLARTE est
à ce prix. Par ailleurs, l' *OBJECTIVITE *sémiologique nous est apparue comme étant
une critique subjective et un *évitement de l'analyse des processus de CREATION
littéraire ou filmique. Ce “*NEGATIONNISME” des quarante dernières années repose
sur une posture philosophique qu('il) rejette, écrit Steven Bernas, et (l')oblige à
repartir à zéro sur la problématique de l'auteur, en rejetant tous les jugements
dépréciatifs. La lexicologie prouve que le mot auteur est toujours en usage dans la
langue et ne s'efface pas par *DECRET. La fonction de l'auteur ILLUSTRE et joue le
rôle analytique du MIROIR du je. Sur l'auteur se PROJETTENT toutes les
fonctions INSATISFAITES du LECTEUR et du SPECTATEUR. Derrière le mythe,
derrière la fonction écran de l'illusion sociale du POUVOIR, l' °AUTEUR est un leurre
qui sert à éviter de désigner le véritable *POUVOIR qui exerce son autorité, bonne
ou mauvaise, sa domination. Les rapports à l'oeuvre, s'il sont des rapports de
FASCINATION et de POUVOIR, fonctionnent comme des miroirs d'un moi idéal,
projeté dans la fiction. La DECEPTION face à un je fictif de l'auteur, joue comme
touts les LEURRES, dans le spectacle, comme dans la représentation. L'auteur,
l'artiste, le créateur, sont des notions qui reposent sur l'usage du désir dans le
miroir des je possibles.(66)

>Mort annoncée de l'auteur (La)

Dans l'esprit de Barthes, l'objet de la RECHERCHE est


d'abord la NAISSANCE du LECTEUR, la mort de l' °AUTEUR a peu d'importance. C'est
en toute LIBERTE que Barthes met à mort l' *AUTEUR dans ce contexte *MARCUSIEN
La *METAPHORISATION *outrée de la °mort
des années soixante.
de l'°auteur n'est-elle pas une °figure du MANQUE, ancrée dans
une figure du MOI orphique, au sens de jean Cocteau et de Lyotard, prise dans une
fin de l'idéologie de l' °ORIGINE (la fin du je) ? Et la notion de manque n'est-elle
pas l'inscription d'un manque à être, par la *RATURE de l'IDENTITE et l'exacerbation
de la *NEGATION, comme l'a énoncé Lacan dans ces mêmes années à propos du
sujet barré ? L'achèvement symbolique de l'auteur est une limite que ne pourra
dépasser la critique. C'est en ce sens qu'il s'agit d'une dead line du disocurs sur la
vie des représentations. Alors que l'auteur balzacien arrive dans un monde dont les
règles d'écriture sont déjà structurées depuis deux siècles, la mort de l'auteur
ouvre, pour Barthes, la possibilité d'écrire la LECTURE : “autrement dit, interroger
ma propre lecture, c'était essayer de saisir la forme de toutes les lectures (la
forme : seul lieu de science)”. Mais également le statut symbolique du *LIVRE est
envisagé comme *Loi, absolu, *castration. Dans l'esprit de Barthes, l'objet de la
RECHERCHE est d'abord la naissance du LECTEUR, la mort de l'auteur a peu
d'importance.

>Auteur bon objet (L')

Le véritable POUVOIR qui exerce son autorité, ce n'est


pas l' AUTEUR, souvent discret et effacé, c'est l' *ARGENT qui fait de l'auteur (je) un
objet commercial. Dans l'industrie de l' *EDITION, les multiples visges d'auteurs
entrent dans la force de vente des produits. Est-ce que le je de l'auteur est
également une force de vente au cinéma ou une manipulation commerciale ?
Souvent EFFACE, discret, annulé, l'auteur n'entretient pas de *DICTATURE avec son
oeuvre, en revanche, la dictature de l' *ARGENT a jeté la critique dans la mise à
mort.

80 020 AUT Brunn (A) - Auteur (L'), Flamarion, 2001 (AUTEUR)

80 020 AUT Goulet (A) - Auteur, Presses universitaires de Caen,


1996 (AUTEUR)

80 020 MIN Minnis (A-J) - Medieval Theory of authorship :


scholastic literary attitudes in the
later Middle Ages, Wildwood house,
1988 (AUTEUR)

AUTOBIOGRAPHIE
AUTOBIOGRAPHIE
83 909 SIN Bashevis Singer (I) - Jeune homme à la recherche de
l'amour : une sorte d'autobiographie
spirituelle, 2001 (AUTOBIOGRAPHIE)

10 025824 Bererhi (A) - Autobiographie en situation


d'interculturalité, t. II, 2004
(AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 CAR Carron (J-P) - Ecriture et identité : pour une


poétique de l'autobiographie, 2002
(AUTOBIOGRAPHIE)

Un APPEL à ÊTRE pour le diariste, qui doit naître et


croître dans et à partir de l' INEXPRIMABLE (= INDICIBLE) et dont la création est à
jamais RECOMMENCEE.

80 020 AUT Centre d'études - Autobiographie im Mittelalter :


médiévales d'Amiens Autobiographie
et références autobiographiques au
Moyen-Age , Reineke, 1995 (étude portant sur
Guibert de Nogent, 1053-1125?) (AUTOBIOGRAPHIE, M-
A)

15 050 AUT Chiantaretto (J-F) - Autobiographie, journal intime et


psychanalyse, Economica-Anthropos,
2005 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 000 PRO Delory-Momberger (C) - Propre de l'écriture de soi, 2007


(AUTOBIOGRAPHIE)
>Simonet-Tenant (Fr) >Avant-propos

>Simonet-Tenant (Fr) >Autobiographie contemporaine :


succès, résistances et variations (L')

>Jeannelle (J-L) >Autofiction et poétique

>Lemonnier-Delpy (M-Fr) >Genèses de l'écriture de soi


Viollet (C)

Dans toute tentative de représentation du vécu,


FABRIQUE de SOI et fabrique du TEXTE vont de pair puisqu'il s'agit de créer, avec
des mots, un “MOI” d'encre et de PAPIER. Il ne s'agit donc plus d'étudier un auteur
*UNIQUE et l'ensemble de son oeuvre, mais toute une catégorie d'écrits de DIVERS
auteurs relevant d'une même catégorie GENERIQUE, et susceptibles de présenter
des traits communs. La variété des auteurs et des oeuvres abordés présente un
autre intérêt. Elle doit permettre de DISTINGUER deux aspects de la GENESE : celui
de l'écriture AUTOBIOGRAPHIQUE proprement dite (en tant qu' ACTE
d'énonciation, de mise en FORME discursive d'événements, répondant à certaines
REGLES), ouvrant vers une forme de “GRAMMAIRE”, et la part de CREATIVITE,
éventuellement “littéraire”, de l'écrit - à rapprocher, sans doute, de processus
relevant de l'écriture FICTIONNELLE.

>Ferré (V) >Frontières de l'essai et de


l'autobiographie
L'essai constitue un PORTRAIT en creux au-delà de la
simple tonalité SUBJECTIVE. On songe alros, d'emblée, aux remrques de Ludwig
Rohner sur les essais biogrpaiques, présentés comme le type d'essai le plus
fréquent (en langue allemande) : qu'is prennent la forme du “PORTRAIT”, de l'étude
de CARACTERE ou de l'essai BIOGRAPHIQUE, ils constituent un autoprotrait en creux
; lui faisant écho, Graham “CARACTERISATION”
Good parle de
réciproque” de l'objet et du sujet dans les protraits, où le
portraitiste met un peu de lui-même dans son oeuvre. L'essai
constituerait donc un PORTRAIT en creux. Cette remarque semble même
généralisable à d'autres essais, comme invite à le penser la phrase de Valéry - “En
vérité, il n'est pas de théorie qui ne soit un FRAGMENT, soigneusement préparé, de
quelque AUTOBIOGRAPHIE” (“Poésie et pensée abstraite”, p. 1320) - citée par
Philippe Lejeune, dont les textes ont pris une forme de plus en plus
autobiogrpahique. Il s'agit bien de la RESONANCE intime du sujet pour son auteur.
Même pour un sujet dont l'objet paraît a priori moins personnel, comme cet esai
paru récemment portant sur La Transcription de l'histoire (sous-titré Essai sur le
roman européen de la fin du XXe siècle) : la présentaiton précise qu'il s'agit d'une
“sorte de miroir”.

>Pradeau (C) >Essaiautibiographique selon Pierre


Pachet

>Montémont (V) >Sépias au miroir

>Coudreuse (A) >Cas de l'épistolaire (Le)

>Coudreuse (A) >Théâtre autobiographique ? (Un)


>Haroche-Bouzinac (G) >”Je” de l'épistolier (Le)

>Diaz (Br) >Lettre au XIXe siècle, une


autobiogrpahie ordinaire (La)

>Le Borgne (Fr) >Drame de la vie de Rétif de la


Bretonne, chair et ombre de Monsieur
Nicolas (Le)

>Ledda (S) >Alfredde Musset, ou les diffractions


du moi romantique

>Jolly (G) >Théâtre et autobiographie : théorie


et exemples
Les différentes INSTANCES de parole permettent
d'évoquer le PASSE du personnage principal selon plusieurs POINTS DE VUE : dans
une dramaturgie de l' INTROSPECTION ou de la JUSTIFICATION. Le théâtre entretient
des liens avec l' AUTOBIOGRAPHIE, et notament à partir de la seconde moitié du
XIXe siècle, mais pas nécessairement sous la forme d'un “*RECIT *rétrospectif” en
prose que lque'un fait de sa propre existence”, et en maintenant toujorus une
distance entre le spectateur et les formes d'intériorité présentées. Les deux pièces
données en exemple présentant chacune un matériau autobiogrpaique, et une
forme d'appropriation proprement théâtrale : dans L'Atelier, le spectateur, projeté
dans le passé de l'après-guerre de la fiction, est amené à se souvenir de ce que
n'évoquent qu'allusivement les personnages : la guerre et l'extermination des Juifs ;
dans Théâtres, les différetnes INSTANCES de parole permettent d'évoquer le PASSE
du personnage principal selon plusieurs points de vue, dans une dramaturgie de l'
INTROSPECTION et de la JUSTIFICATION. La forme dramatique se fait
autobiographique en ce qu'elle prend la forme d'un DRAME cérébral conçu atour de
la figure centrale de Moi-Même, faisant surgir des personnages désignés par des
possessifs, et tributaires de l'instance de parole. Ils permettent de restituer selon
différents points de vue le passé, en confrontant d'abord l'enfant et l'adulte qu'est
devenu Moi-Même, mais encore les “versions “ du bourreau, du père ou de la mère
concernant certains événements, et qui sont souvent en décalage par rapport à
celles de Moi-Même. Ces instances deviennent de la sorte DISTANCIANTES : elles
opposent le “je” à des “tu”, et l'amènent à réfléchir sur sa vie, et sur la conscience
qu'il pouvait et peut encore avoir. Ainsi quand Moi-Même interroge sa mère sur le
trop grand amour qu'elle lui a porté après le départ du père, s'engage un dialogue
une confrontation de points de vue.

>Delory-Momberger (C) >Histoires de vie au croisement des


sciences humaines et sociales
(Les)

>Delory-Momberger (C) >Histoire de vie, processus de


formation et théorie de l'apprentissage

>Biarnès (J) >Récit de vie en formation au risque


du sujet (Le)

>Penloup (M-Cl) >Ateliers d'écriture et fragments


d'autobiogrpahies langagières
>Delcroix (C) >Mécanismes discriminatoires et
projets de vie dans la socitété française :
l'histoire de Leïla

>Manson (M) >Jouet dans les récits d'enfance des


écrivains (Le)

>Bonnet (V) >Francophonie et écritures de soi :


reconnaissance, transformation et
visibilité

>Roche (A) >Modèle autobigraphique est-il


exportale ? Exemples au Maghreb

>Parisot (Y) >Autobiographie caribéenne :


l'horizon d'attente détourné ? (L')

>Lecarme (J) >Journal intégral et inédit : Roland


Jaccard (1983-1988) (Un)

80 020 DEN Den Toonder (J-M-L) - "Qui


est je", l'écriture autobiographie
des nouveaux romanciers, P. Lang,
1999 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 AUT (v. bu) - Autobiographie et courants spirituels,


Albin Michel, 1997 (AUTOBIOGRAPHIE)

R 130 492 Fui-Lee (L) - Détournement de l'autobiographie


chez Michel Tournier : la création de
l'image du moi dans son oeuvre, 2001
(AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 HAD Haddad-Wotling (K) - Enfant qui a failli se taire : essai sur
l'écriture autobiographique, H.
Champion, 2004 (AUTOBIOGRAPHIE, XIX-XX)

Autobiographies du DOUTE et de la SOUFFRANCE, où l'


*ACCOMPLISSEMENT n'est jamais *ACQUIS. Ainsi, cette AUSTERITE, cette
DISCRETION qui peuvent aller, dans le cas de james, jusqu'à l'EFFACEMENT de l'
ANECDOTE ou la reconstituion factuelle, s'alleient avec des qualités souvent
absentes, elles, de l'autobiogrpaie : l'HUMOUR, la DISTANCE, voire l'AUTO-DERISION,
comme la conséquence d'un relatif RETRAIT du MOI.

80 020 LEC Lecarme (J) - Autobiographie, A. Colin, 1997


Lecarme-Tabone (E) (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 LEJ Lejeune (P) - Pacte autobiographique, Seuil, 1975


(AUTOBIOGRAPHIE)

L' AUTOBIOGRAPHIE ne se définit pas par quelque chose


d' *EXTERIEUR au texte, mais par la CREANCE qu'elle secrète et qui est son mode
de LECTURE.

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Signesde vie : Le pacte


autobiographique 2, 2005
(AUTOBIOGRAPHIE)

01 684 LEJ Lejeune (Ph) - Bibliographie des études en langue


française sur la littérature
personnelle et les récits de vie (AUTOBIOGRAPHIE)

80 080 GEN Lejeune (Ph) - Genèse du "Je" : manuscrits et


autobiographie, 2000 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 LEJ Lejeune (Ph) - Brouillons de soi, 1998


(AUTOBIOGRAPHIE)

>Autobiocopie (L')

L'AUTOBIOGRAPHIE est toujours


AUTOBIOCOPIE. Si l'on étudie les multiples usages de la CITATION on s'aperçoit
que la LECTURE engendre l' ECRITURE. Il y a conflit apparent entre l'idéologie
AUTOBIOGRAPHIQUE et la réalité de l' INTERTEXTUALITE. L'autobiographie use ainsi
de COPIE, PLAGIAT, de CITATION sans IMMITATION, de CITATION avec IMMITATION, d'
IMMITATION sans CITATION. Ce qui n'empêche pas d'avoir un langage INDIRECT à la
fois INTENSE et PUDIQUE, ni de mettre les MOTS, les bouts de PHRASES puisé ici ou
là, au service des ses PROPRES constructions. Occasion de distinguer l' *IMMITATION
de l' IDENTIFICATION. L' *IMMITATION se greffe sur un seul modèle, fonctionne à la
*REPETITION, est pleine de *SOUMISSION, de *PASSIVITE. L' IDENTIFICATION, sur
plusieurs modèles, fonctionne à la COMBINAISON, est un acte de RIVALITE, de
CONQUÊTE et d' APPROPRIATION.

>Enfance fantôme (L')

>Irréel du passé (L')

>Autogenèse (L')

>Ordre d'une vie : Jean-Paul Sartre,


Les Mots (L')

>Actes I à IV : Jean-Paul Sartre, Les


Mots (L')

> Acte V : Jean-Paul Sartre, Les Mots


(L')

>Epilogue : Jean-Paul Sartre, Les Mots


(L')

>Paroles d'enfance : Nathalie


Sarraute, Enfance

>Aussi liquide qu'une soupe : Nathalie


Sarraute, Enfance

>Genèse du journal

>Comment Anne Frank a réécrit le


journal d'Anne Frank

>Journal-herbier (Le)

>Quatre débuts

80 020 LEJ Lejeune (Ph) - Autobiograhie : chroniques (Pour l'),


1998 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Je est un autre, L'autobiographie, de


la littérature aux médias, Seuil, 1980,
1997 (AUTOBIOGRAPHIE)

>Récit d'enfance ironique : Vallès

>Autobiographie à la troisième
personne

>Biographie, témoignage,
autobiograpie : le cas de Victor Hugo raconté

>Voix de son Maître : l'entretien


radiophonique (La)

>Sartre et l'autobiographie parlée

>Document vécu

>Autobiographie de ceux qui


n'écrivent pas

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Autobiographie en France, 1998


(AUTOBIOGRAPHIE)

Une volonté de SEDUIRE et à côté des


INTERROGATIONS : Est-ce mal de raconter sa vie ? Est-il même possible de la
raconter ? Qu'est-ce qu'un autobiograpie, en quoi est-ce différent d'un roman, d'un
journal intime, de mémoires ? Une *THEORIE peut être dpéssée, une *IDEOLOGIE,
démodée. Mais l' INTERROGAITON, je l'espère, écrit Ph. Lejeune, garde ses vertus,
et l'étudiant d'aujourd'hui pourra refaire avec moi, continue-t-il, ce TRAJET de la
DECOUVERTE. Cette étude montre également la tradition PHILOSPHIQUE (examen
de SOI), RELIGIEUSE (CONFESSION) et SOCIALE (MEMOIRES) dans laquelle est
apparue cette littérature de l'individu.
84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Pacte autobiographique, 1996
(AUTOBIOGRAPHIE)

84 750 PER LEJ Lejeune (Ph) - Mémoire et l'oblique : Georges


Perec autobiographe (AUTOBIOGRAPHIE)

84 020 REC Lejeune (Ph) - Récit d'enfance en question, 1988


(RECIT D'ENFANCE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Moi aussi, 1986 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 750 LEI LEJ Lejeune (Ph) - Lire Leiris : autobiographie et


langage, 1975 (AUTOBIGRAPHIE)

80 020 MAT Mathieu-Castellani (G) - Scène judiciaire de l'autobiographie,


PUF, 1996 (AUTOBIOGRAPHIE)

Miguet-Ollagnier (M) - Voisinages du moi (projet


autobiographique), Presses universitaires
franc- comtoises, 1999 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 080 ECR Miguet-Ollagnier (M) - Ecritures de soi : secrets et


réticences, 2002 (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 MIG Miguet-Ollagnier (M) - Voisinages du moi, 1999


(AUTOBIOGRAPHIE)

37 400 MIL Million-Lajoinie (M-M) - Reconstruire son identité par le récit


de vie (AUTOBIOGRAPHIE)

80 020 MIS Misch (G) - History of autobiography in Antiquity,


Greenwood Press, 1974 (AUTOBIOGRAPHIE, Antiq)

15 070 AUT Neyraut (M) - Autobiographie, 1988 (AUTOBIOGRAPHIE)

84 000 POY Poyet (Th) - Situations


autobiographiques :
Rousseau - Flaubert - Sartre - Angot :
Des pratiques de l'autobiographie
comme un genre à part entière et
de sa réception : essai, 2004
(AUTOBIOGRAPHIE)

v. bu - Aussagwert von Selbstbiographien,

AUTOFICTION
80 020 ROB Robin (R) - Golem de l'Ecriture : de l'autofiction
au cybersoi, Ed. XYZ, 1997 (AUTOFICTION
= représentation de soi), (AUTOFICTION)

AUTOBIOGRAPHIE FEMININE
80 020 ECR Castro (G) - Ecritures de femmes et
autobiographie, 2001 (AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

AUTOGRAPHIE FEMININE (sic)


80 020 FEM Kristeva (J) - Female autograph : theory and
practice of autobiography from the thenth to
twentieth century, 1987
(AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Moides demoiselles, Enquête sur le


journal de jeune fille, Seuil, 1993
(AUTOBIOGRAPHIE FEMININE)

Il n'y a pas *INDISCRETION - *effraction - à lire ces


journaux, à condition qu'on les lise avec la COMPREHENSION que ces jeunes filles
n'ont probablement pas eue à l'époque où elles écrivaient.

AUTOBIOGRAPHIE PSYCHIQUE
83 750 BRO Broch (H) - Autobiographie psychique, 2001
(AUTOBIOGRAPHIE PSYCHIQUE)

POESIE ET AUTBIOGRAPHIE
80 000 POE Audinet (E) - Poésie et autobiographie, 2004
(POESIE ET AUTOBIOGRAPHIE)

AUTOMOBILE
80 020 AUT Thomas (J) - Automobile et littérature, Presses
universitaires de Perpignan, 2005
(AUTOMOBILE)

>Veyne (P) >Coches : notules sur es


émerveillements antiques (Des)

>Modenesi (M) >Locomotions nouvelles. automobiles


et écrivains à la fin du XIXe siècle
>Verjat (A) >Histoire de la préhistoire : la 68-E8
(Une)

>Symington (M) >Marche et la conduite : intériorité,


extériorité et esthétique du roman
(Virginia Woolf et Octave Mirbeau)
(La)

>Grivel (Ch) >Voituresécrites, écritures


automobilistiques

>Laurichesse (J-Y) >Giono et l'automobile : entre plaisir


de la lenteur et extase de la vitesse
Plaisir de la LENTEUR (= pulsion de VIE) et extase de la
VITESSE (= pulsion de MORT). Dès lors que Giono se penchait de plus en plus
VERGIGINEUSEMENT sur les ABÎMES de la PSYCHE, la FASCINATION de la VITESSE
inhérente à l'IMAGINAIRE de l'automobile, avec tout ce qu'elle recèle
d'AMBIVALENCE etnre PULSION de VIE et de MORT, pouvait enfin enrichir de ses
prestiges catastrophiques l'univers baroque des Chroniques romanesques.

>Ambroise (Cl) >Prolonge à la bougeotte (Une)

>chemain (A) >Estravagance ou la traversée du


désert : Les Défis de Timimoun (R.
Boudjedra)

>Carmignani (P) >Automobile dans la fiction


américaine : Pièces détachées et morceaux
choisis (L')

>Monneyron (Fr) >Los Angeles, automobile et


littérature

>Magny (J) >Voitures fantastiques

>Schnabel (W) >Christine de Stephen King ou la


machine infernale dans le jardin américain

>Callebat (L) >Elle s'appelait Mercedes

>Thomas (J) >Chères BD de mon enfance...


L'imaginaire automobile dans la B.D. des
années 50- 70

AUTOMNE
80 020 AUT Montandon (A) - Automne, Presses Universitaires Blaise
Pascal, 2007 (L') (AUTOMNE)

>Montandon (A) >Préface

>Kossaifi (C) >Automne entre mort et renaissance :


l'Opora (L')
Les PRODUCTIONS de la terre s'offrent en ABONDANCE
dans leur EPHEMERE MATURITE. Dans l'Opora fusionnent les quatre ELEMENTS ; en
elle réside le MYSTERE de l'EXISTENCE qui se PRESERVE pour mieux se
DONNER. La notion grecue d'opora, qui désigne l'ARRIERE-ETE tout en préludant
à l'automne, porte en elle la riche AMBIGUÏTE d'une saison de PASSAGE.

>Poignault (R) >Automne dans la poésie élégiaque


latine (L')
L'AMBIVALENCE : la MELANCOLIE et la PROFUSION.
L'automne n'est pas une saison *EXTRÊME, comme l' ETE ou l' HIVER et il ne se
prête guère aux construction *ANTITHETIQUES chères aux poètes pour exprimer
leurs sentiments. Les grands froids, mieux l'hiver éternel, conviennent davantage à
l'expression de la DERELICTION. A l'inverse, pour dire le climat IDEAL, c'est, dans la
poésie latine en général, une saison douce qui est utilisée, une sorte de printemps
éternel.

>Meynard (C) >Vivreet écrire l'automne au féminin


au temps du romantisme

>Lascar (A) >Automnes balzaciens

>Laroche (H) >Mort de l'automne ?

>Giraud (N) >Automne à "l'Aube livide" dans Le


Soleil des morts de de Camille Mauclair ou
"un monde qui s'en va"

>Lavauzelle (St) >Claude Louis-Combet et


l'enlisement automnal

>Escudé (P) >Automne particulier dans les Quatre


Saisons d'Astros (1642) : une
manière poétique entre caravagisme et
réalisme pastoral (Un)

>Urs (L) >Variations automnales dans la


poésie de Jaxques Brault

>Ricard (J-P) >Fin d'année fin de siècle : l'automne


chez Jean Lorrain

>Jumeau-Lafond (J-D) >Automne de la civilisation à une


peinture de l'automne : les artistes
symbolistes et le brouillard (D'un)

>Foucart (Cl) >Ecrivian face à l'automne ou le


triomphe sur l'"éphémère" (L')

>Jongy (B) >Automne rilkéen : mort ou


métamorphose ?

>Wilker (J) >Automnes de Georg Trakl :


déclinaisons du déclin (Les)

>Andersson (K) >Selma Lagerlöf et l'automne

>Picard (T) >Vieillir


chez Berman : autour de
Sonate d'automne

>Savorinin (S) >Traduction d'un mot de saison ou du


passage du temps "Soir d'automne"
dans un haikai de Bashô et un haiga de
Kyriku. (De la)

>Postel (Ph) >Chants d'automne sous les Tang

>Jolliet (S) >Automne dans l'oeuvre poétique de


Fedrecico Garcia Lorca (L')

>Baethge (C) >Automne des illusions déchues : Los


Viejos Amigos de Rafael Chirbes (L')

>Ranger (J-Cl) >Austérité, splendeur et artifice :


l'Automne dans la poésie persane

>Trabelsi (M) >Feuilleté automnal des Mémoires


d'outre- tombe de Chateaubriand (Le)

>Chaudier (St) >Automne proustien : regards sur le


temps

>Tritsmans (Br) >Brouillards d'automne chez Julien


Gracq et olivier Rolin
SUTURER sous la forme d'une MOSAÏQUE de petites
FABLES, l'ORDRE du monde PERDU. Les romans que nous avons examinés
multiplient les IMAGES de la DERIVE, inscrites dans un cadre automnal, et dont le
brouillard constitue la figure emblématique. En même temps, ils cherchent à
contrebalancer cette dérive par des IMAGES minérales ou stellaires, et ils
accréditent ainsi l'idée d'une LISIBILITE profonde du monde, qui se
présente comme un livre ouvert. (c.f Curtius, Symbole du livre in La
Littérature et le Moyen Âge latin, PUF, 1954). A cette MELANCOLIE du SENS
peut se substituer une écriture RHAPSODIQUE.
>Augustyn (J) >Rhin de Victor Hugo et les lettres de
septembre (Le)

>Helms (L) >Automne dans les romans de


Maupassant : "Il se fait tard" (L')

>Kerlouégan (F) >"Echo perdu de la jeunesse" :


l'automne dans Volupté de Sainte-Beuve (L')

>Doga (M) >Cycle des saisons et cycle d'écriture


dans l'oeuvre de Francis Ponge

>Neumann (G) >Doctrine de la métamorphose des


plantes de Goethe comme concept de la vie.
"Sentiment d'automne" (La)

>Dubois (J) >Apollinaire et l'automne triomphal


des vendanges

>Montandon (F) >Automne dans la chanson


contemporaine (L')

>Violle (N) >Allégorie de l'automne dans Le Feu


de Gabriele d'Annunzio

AUTRE (L')
AUTRE ET ALTERITE
1 017570 Baudrillard (J) - Autre par lui-même : habilitation,
1987 (ALTERITE)

19 470 BAU Baudrillard (J) - Figures de l'altérité, 1994 (ALTERITE)

80 020 REP Caceres (B) - Représentation de l'Autre et


réappropriation des mythes,
L'Harmattan : Ed. Université catholique de l'ouest, 2004
(ALTERITE)

L'écrivain DERACINE se REAPPROPRIE les mythes en


tentant d'ouvrir les portes de la POESIE, à la suite d'une quête IDENTITAIRE
personnelle ou collective. Puiser dans la Bible, le Coran, les Métamorphoses,
L'Odyssée, Robinson Crusoé ou une légende guarani est une manière d'asseoir une
°CREDIBILITE littéraire mais également de construire une esthétique du PARADOXE
pour certains, de l'IRONIE ou de l'ANACHRONISME pour d'autres. Dans tous les cas,
le nouvel ESPACE offert à l'exilé ne se superpose pas forcément aux *FRONTIERES
de la culture d' °ACCUEIL. L'écrivain DERACINE se SERT du nouveau terreau qui lui
est IMPOSE ou qu'il a CHOISI ; il poursuit fatalement une quête identitaire
personnelle ou collective et, par la réactualisation de grands mythes ou de légendes
oubliées, il tente d'ouvrir un peu plus les portes de la Poésie. L'écrivain METIS ou
EXILE, du fait d'un DERACINEMENT géographique et politique qui est habituellement
contrebalancé par un profond enracinement culturel et littéraire, offre au lecteur
attentif un second voyage au pays des mythes, au coeur des RECITS d' ORIGINE.
Classique, moderne ou post-moderne, la littérature cherche toujours dans les
SOURCES jamais taries des mythes et légendes, l'ENERGIE première qui permet de
MODIFIER la °FORME pour en faire ressortir l' ESSENCE.

>Fuller (R) >Indian Characters in Kipling's


Fiction : Brothers or Others ?

>Le Boulicaut (Y) >Joseph Conrad ou l'art de


s'approprier la culture britannique

>Drochon (P) >Représentation des étrangers dans


l'oeuvre e Guaman Poma de Ayala

>Michaud (S) >Noms de mémoire du Nouveau-


Mexique : un exemple de ré-appropriation
culturelle dans le Sud-Ouest des
Etats- Unis

>Levêque (D) >Indio : del figurante callado a la


figura proletraria (el ejemplo de la
novelistica criollista de denuncia en
Centroamérica) (El)

>Chenot (B) >Mythe des origines : Mis Montanas


de joaquin V. Gonzalez (Pour un)

>Michaud (M) >Indianisation de la naration chez


Tony Hillerman : le premier monde de A
Thief of time

>Pellerin (S) >Ré-appropriation


des mythes : le cas
de Yelloxw Woman de Leslie Marmon
Silko

>Liard (V) >Ambiguïté moderne et post-


moderne : mythe et expérience(s) de l'exil

>Acheraïou (A) >Kateb Yacine : Au-delà du mythe de


pureté et de ses avatars

>Hennard (M) >Rushdie's Migrant and Defoe's


Devil : The Satanic Verses Writes Back to
The History of the Devil

>Caceres (B) >Personnages mythiques de Siu Kam


Wen : d'Ulysse au Serpent Blanc

>Le March'hadour (R) >Miroir de l'identité au motif du


double : le mythe de Narcisse dans l'oeuvre
de Jorge Luis Borges
L'Autre *FANTASMé par désir de DEFINITION de SOI,
conduit l'homme à *S'ENFERMER dans un circuit *SOLIPSISTE qui empêche tout
*CONTACT avec la véritable altérité : *INCPAPACITE fondamentale et ontologique de
*COMMUNICATION de l'être humain. La figure de l'Autre, parfaitement illusoire, finit
par DE-REALISER totalement l'être de départ et lui conférer le statut
*FANTASMAGORIQUE de *SONGE du *MIROIR. Dans cette PREOCCUPATION
incessante et obsessionnelle, Borges traduit également l'une des PROBLEMATIQUES
essentielles de l'homme moderne. La DEFINITION de SOI nécessite inévitablement
un système de représentation qui ne peut se réaliser que par le biais de la création
de l'image, à la fois REPETITION du Même et figuration sous les traits de l'Autre.

80 020 HOR Horcajo (A) - Question de l’Altérité du XVIe à nos


jours, Ellipses, 2000 (ALTERITE)

19 370 ? LEV Lévi-Strauss (Cl) - Tristes Tropiques,


?, (ALTERITE)

80 020 REY Rey (J-M) - Part de l'Autre (CREDIT accordé à la


parole de l'Autre), PUF, 1998 (AUTRE)

AUTRE ET FICTION
80 020 VIS Visset (P) - Temps, l'autre et la mort dans trois
fictions du milieu du XXe s,
Borgès, El Jardin de senderos que se bifurcan
M. Lowry - Under the volcano, Gracq -
Rivage des Syrtes, la Question de
la fiction, H. Champion, 2003 (QUESTION DE
LA FICTION, XX)

LANGUE DE L'AUTRE
80 020 EC Laronde (M) - Ecriture décentrée, la langue de
l'Autre dans le roman contemporain
(L'Autre = Américain du Nord), L'Harmattan, 1996
(LANGUE DE L'AUTRE, XX)

AVANT-GARDES
80 020 MYT Valtat (J-Ch) - Mythe des avant-gardes, Presses
universitaires Blaise Pascal, 2003
(AVANT-GARDES)

>Léonard-Roques (V) >Avant-propos


Valtat (J-C)

>Asholt (W) >Avant-garde, le dernier mythe de


l'histoire littéraire ? (L')

Bessière (J) >Mythe, anachronisme, modernisme.


Notes pour une interprétation de la
représentation temporelle dans
The Waste Land

>Valtat (J-C) >Mythe et montage : Benjamin et


McLuhan, théoriciens de l'avant-garde

>Zenkine (S) >Construire un manque : le mythe


d'Acéphale

>Domoinguez Leiva (A) >Dionysiaque, moteur pulsionnel des


avant-gardes ? (Le)

>Toudoire-Surlapierre (F) >vikings


et Valkyries nordiques : la
chevauchée expressionniste

>Mimoso-Ruiz (D) >Mythes brésiliens du "malandro" et


de l'Indien "tire-au-flanc". Avant-
gardisme romanesque et théâtral selon Mario
de Andrade (Macumnaima, roman,
1926- 1928) et Oswald de Andrade (O Rei
da vela, théâtre, 1933-1937)

>Flécheux (C) >Myth-Makers américains (Les)

>Léonard-Roques (V) >Adams des années 1910-1920 (De


quelques)

>Tomiche (A) >Babel et les avant-gardes futuristes


et dadaïstes

>Poulet (R) >Avant-gardeà rebours :e Grand Jeu


de René Daumal (Une)

>Wilker (J) >Mallarmé et Benjamin : du temps


des mythes au mythe de l'abolition du
temps

>Sécardin (O) >Mallarmé ou le cabinet des


hybridations

>Scheck (C) >Réactivation du mythe de l'Homme


nouveau dans le théâtre
expressionniste et la dans moderne allemande au
début du XXe siècle (La)

>Krzywkowski (I) >Machine est-elle un mythe d'avant-


garde ? (la)

>Auraix-jonchière (P) >Eve future (1886) : une Lilith


futuriste ?
>Hidalgo Bachs (B) >Lecture de la décontextualisation
des mythes dans Cinematografo de
Seguro azar de Pedro Salinas

>Bazile (S) >Michel de Montaigne : Femme objet,


oeuvre en liberté : le mythe de la
femme mécanique

>Contarini (S) >Origine du futurisme : le rêvede la


création d'un enfant mécanique
sans le concours de la femme (A l')

>Meazzi (B) >Mafarka le Futuriste ou l'imposture


mythologique du Futurisme

>Caland (F Cl) >Regard méduséen dans l'Art


nouveau (Le)

>Galtsova (E) >Mythes et la pensée mythique dans


la dramaturgie surréaliste :
discontinuité et continuité des structures de la
représentation théâtrale (Les)

>Cani (I) >André Breton aux enchantements de


Bretagne. Les mythes arthuriens en
marge du surréalisme

>Rey-Mimoso-Ruiz (B) >Mythe de l'androgyne wagnérien


revu et corrigé par Dali et Buneul dans Un
Chien andalou (1929)

>Sulapierre (N) >Années trente du Minotaure : un


mythe à spectre large (Les)

>Albert (M) >Hermès et le panthéon de l'avant-


garde espagnole

>Salazar-Ferrer (O) >AllianceFrançaise, Glazgow


Métamporphoses du mythe dans
l'oeuvre de Benjamin Fondane

>Saad (G) >Mythologie grecque et le


modernisme hispano-américain (La)

>Radix (E) >villiersde l'Isle-Adam et Péladan :


l'occultisme à la source d'une
modernité mythifiée
>Foucart (Cl) >Dadaïsme ou le hasard au service
du renouvellement des mythes (Le)

>Hugotte (V) >Mots des mythes et les myrtes des


morts (Les)

>Hubier (S) >Rilke, un "au-delà" déjà de l'avant-


garde

>Vacher (P) >Réécritue de Babel dans Metropolis


de Friz Lang

AVENTURIER
84 000 ROG Roger (St) - Portrait de l'aventurier, T.E.
Lauwrence, Sartre (J-P) Malraux, Von Salomon, 1965,
B. Grasset, (AVENTURIER)

80 020 ROT Roth (S) - Aventuriers au XVIIIe s, Ed. Galilée,


1980 (AVENTURIER, XVIII)

80 020 STR Stroev (A-F) - Aventuriers des Lumières, PUF, 1997


(AVENTURIER, XVIII)

58

BABEL
80 020 BAB Dauphiné (J) - Babel à la Renaissance, Eurédit, 2007
(BABEL)

>Dubois (Cl-G) >Avant-propos

>Introduction

>Conclusion (En guise de)


La vraie langue universelle est celle qui ENFLAMME (=
i.e : intelligence, aide à comprendre, donne accès au SENS) sans *BRÛLER (=
*MANIPULER, *DETRUIRE l'Autre). On peut distinguer 3 groupes de langues : les
langues de BOIS, de FEU et de l' ESPRIT. Ces trois langues ne sont pas les trois
langues *SACREES - °hébreux, °grec, °latin. Ce ne sont pas les trois groupes issus
des trois fils de °Noé - °chamitique, °sémitique, °indo-européen. Je les appellerai,
écrit Claude-Gilbert Dubois : langues de bois, langues de feu, langues de l'esprit.
Langues de BOIS ? On pourait tout aussi bien les désigner par d'autres matériaux de
°CONSTRUCTION, langue de °BRIQUE, langues de °BETON, langues des hommes de
°MARBRE ou des hommes de °FER, de tous ces soldats de °PLOMB qui manient un
discours où la *LETTRE tient lieu de sens et où l' esprit ne souffle pas. Langues de
feu ? Non celles de la Pentecôte, qui ENFLAMMENT sans *BRÛLER. Langues de
FEU ? Langues de *FOUS, qu'ils soient fous de Dieu, adeptes *FANATIQUES des
°PHILOSOPHES, des *GOUROUS, ou des *MANIPULATEURS en tout genre. Ce feu
°EMBRASE sans rien EMBRASSER ; l'échauffement de *BILE y tient lieu de chaleur
inhumaine. Entre les scribes et les docteurs de la loi de bois, qui s'en tiennent à la
lettre, et les fous de l'esprit qui attisent les flammes pour faire une Apocalypse now,
il y a cette autre forme de feu, qui s'appelle la chaleur, la CHALEUR HUMAINE,
qui est une caractéristique de la chair, de la vie, et non des matières inertes. la
chaleur est la marque de l'esprit qui se glisse dans la CHAIR. Langues de
l'ESPRIT ? Langues du souffle - anemos, ruach, spiritus -, langues du souffle, langues
du vent. Il souffle toutes sortes de vents dans l'île de Ruach, dont parle Rabelais. Le
vent, il est vrai, peut être le VIDE, mais cela, c'est "du vent". Le vent peut attiser le
feu -on dit "souffleur sur le feu" -. mais on dit aussi "souffleur une chandelle", et on
connaît l'effet de souffle pour éteindre les incendies. Le vent n'est pas simple, et le
pète de Vents en a dit les multiples significations : "le monde est comme une
pirogue qui tournant et tournant ne sait plus si le vent voulait rire ou pleurer". Vent
qui gémit ou brise qui sourit, la rose des vents se reconstruit à la face du monde sur
les ruines de la tour de béton - langues de bois - brûlée par les langues de feu d'une
autre hybris - langue des *FOUS -. L' *APOCALYPSE est désespérante, dit Malraux
car l'apocalypse, "c'est ce qui n'a pas de FUTUR". Babel a un futur, ouvert à tous les
vents, tour d'Eole faite de toues ces bouches éparses aux quatre coins de la terre
qui font tourner la rose aux quatre vents de l'esprit. Comment faire une conclusion,
c'est à dire stricto sensu opérer une fermeture, alros qu'on n'a pas cessé de nous
dire, en reprenant Paul Zumthor, que Babel c'est l' INACHEVEMENT.

>Jacquemier (M) >Babel, discours des origines

>Bedouelle (G) >Langues du Saint-Esprit

>Bost (H) >Récit de Babel lu et prêché par


Calvin

>Margolin (J-Cl) >Erasme et la "malédiction" de Babel

>Spica (A-E) >Figure de Babel : un hiéroglyphe


humaniste ? (La)

>Demaizière (C) >Latin comme remède au


babélisme ? (Le)

>Pintaric (M) >Babel dans le Mistere du Viel


Testamant

>Bellenger (Y) >Babel dans la Seconde Semaine de


Du Bartas

>Sasu (V-M) >Babel à la Renaissance : le concept


d'Ascension

>Roudaut (F) >Babylone chez les aueurs de


recueils de "leçons" : l'exemple de Coelius
Rhodiginus

>Cameron (K) >Propagande babélienne en France à


la Renaissance (La)

>Hollington (M) >Milton and Babel

>Dureau (Y) >Prostituée de Babylone : étude d'un


thème littéraire, religieux et
nationaliste dans la littérature (La)

>Bamphort (S) >Thème de Babel dans l'oeuvre de


Claude Duret (Le)

>Banderier (G) >Babel à l'oeuvre : Du Monin et le


plurilinguisme

>Ferrier (J) >Pierre-Victor Cayet, philologue et


traducteur par Hélène Charpentier

>Zemplényi (F) >Pluralité


et ambiguïté des langues
chez Osvwald von Wolkenstein

>Csürös (K) >Hongrois, langue barbare entre


toutes : recherche et affirmation d'une
identité difficile (Le)

>Coronato (R) >Excentrique/décentralisé : notes sur


le rire babélique

>Vasoli (C) >François Patrizi : de la "ruine" du


langage à la Renaissance à une
poétique de la "merveille"

>Périgot (B) >Babélisme des Dialogues de Guy de


Bruès (Le)

>Manhaval (S) >Panurge ou le banquet de Babel :


étude du chapitre IX de Pantagruel

>Belli (P) >Ecroulement et renaissance :


l'architecture babélienne dans les
Antiquitez, Le Songe et Les
Regrets (Entre)

>Poutingon (G M) >Béroalde de Verville et les


"magnificicences occultes" de la
stéganographie
>Greiner (F) >Turba philosophorum : une
assemblée d'alchimistes face à la confusion
des langues

>Crescenzo (R) >Blaise de Vigenère et le mythe de


Babel : de la confusion babélienne à un
ordre de l'interprétation

>Demonet (M-L) >Voix pour tous potages (Une)

80 020 ECR Houdart-Merot (V) - Ecritures babéliennes, P. Lang, 2006


(BABEL)

80 020 MAR Martin-Jacquemier (M) - Age d'or du mythe de Babel, 1480-


1600 : de la conscience de l'altérité à la
naissance de la modernité, Ed.
interuniversitaires, 1999 (BABEL)

80 020 DEF Parizet (S) - Défide Babel, Un mythe littéraire


pour le XXIe s, Ed. ? v. bu, 2001 (BABEL)

80 020 ZUM Zumthor (P) - Babel ou l'inachèvement, Seuil, 1997


(BABEL)

BAISER (Le)
80 020 BAI Montandon (A) - Baisers des Lumières (Les), Clermont-
Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal,
(le BAISER, XVIII)

>Steigerwald (J) >Baiser galant : approches d'une


configuration érotique de
"l'esthétique galante" autour de 1700

>Galleron Marasescu (I) >Baiser transport dans la fiction en


prose de la première moitié du XVIIIe siècle
(Le)

>Jamain (C) >Baiser et la géométrie (Le)


L'*ARMATURE (= *GEOMETRIE), ou la *MORT se laisse
voir dans le baiser. L' *ARMATURE, ou la *MORT, se laisse voir, l' *HARMONIE achève
de se DEFAIRE et la POESIE commence, tout baiser et toute *LIGNE suave
abandonnés, à épouser la forme géométrique du *CERCUEIL où le croque-mort
*ENFERMERA le corps biscornu des "muses tardives" et des petites vieilles
prosaïques. L'amoureuse Echo est ainsi *PETRIFIEE à la fin du poème. En effet, la
poésie qui désire dire ce monde, particulièrement obscur, ne peut le faire que dans
le RESSASSEMENENT et la CONTAGION entre les personnages, (car le poème
raconte sans cesse la même chose, dans une espèce de *CIRCULARITE) et que
cela demande une nouvelle rhétorique : non plus les figures qui permettent de dire,
qui sont comme des *STATUES telle Echo, mais celle par lesquelles on fait "sentir",
particulièrement la DIVISION de l'être qui s'acharne à se poursuivre soi-même - le
chiasme semble remplir cet office.

>Vickermann-Ribémont (G) >Baiserdu coeur ou de l'esprit : le


baisemain au XVIIIe siècle français

>Dubost (J-P) >Baisers de Claude-Joseph Dorat


(Les)

>Porcelli (M-G) >Baisers de comédie

>Dornier (C) >Baiser dans la tourmente


révolutionnaire : effusions et épanchement d'une
aristocratie victime (Le)

>Tran-Gervat (Y-M) >Chaste hommage ou audace


érotique ? Le baiser dans le roman parodique
des Lumières

>Coblence (F) >Baiser dans les Salons de Diderot :


la distance pour toucher (Le)

>Bokobza Kahan (M) >Baiser libertin (Le)

>Raviez (F) >Sade : Histoire de Juliette ou les


langues de feu

>Réal (E) >Baisers de Casanova : plaisirs


d'aimer, des mots et des mets dans Histoire
de ma vie (Les)

>Montandon (A) >Embrasser tout l'univers !


Stratégies narratives du baiser chez Pigault-
Lebrun

BANQUET
87 100 PET DUP - Plaisir
et la loi, Du Banquet de Platon
au Satiricon (BANQUET, Antiq)

BARBARE
80 020 SOU Soublin (J) - Second regard : Voyageurs et
barbares en littérature, Ed. Buchet Chastel : Seuil,
2001 (BARBARE)
BAROQUE

BAROQUE EUROPEEN ET FRANCAIS


80 020 DUB Dubois (Cl-G) - Baroque en Europe et en France, PUF,
1995 (BAROQUE EUROPEEN et FRANCAIS)

DECOUVRIR non pas *nos VERTUS dans le barbare,


mais les siennes qui peuvent être des vertus oubliées, °BRUTALES mais
PRECIEUSES. Ils n'ont aucun goût pour les belles *PHRASES et les *DISCOURS.
Aujourd'hui, il n'y a plus de *BARBARES et c'est dommage, car en un sens, ils
apportaient une SOLUTION. Fort de ses certitudes, le voyageur civilisé porte
normalement un premier regard de *MEPRIS sur les peuplades qu'il rencontre.
Parfois, pourtant une idée insolite viendra plus tard l'inquiéter : et si les Barbares
étaient comme lui ? Ou même supérieurs à lui, porteurs de vertus oubliées, de
valeurs *BRUTALES, mais PRECIEUSES... La littérature de voyage a souvent traité ce
moment de doute, cette première lézarde dans l'arrogance dans ces pages porte un
lourd bagage de *PREJUGES ou d' *OBJECTIFS personnels. Ce sont souvent ses
vertus favorites qu'il s'enchante de DECOUVRIR chez l'autre, ou des argument pour
ses démonstrations.

80 020 SOU Souiller (D) - Littérature baroque en Europe, PUF,


1988 (BAROQUE)

BAROQUE
80 020 REI Reichelberg (R) - Aventure baroque chez Claudel et
Calderon, Annales littéraires de
l'Université de Franche-Comté : les Belles lettres, 1996
(BAROQUE, Antiq-XX)

Une *REALITE qui se révèle plus COMPLEXE et plus


FUYANTE, alors que l' ECRITURE est devenue à elle-même son propre OBJET. Les
historiens peuvent certes montrer le lien qui unit le baroque à un certain état,
révolu, des sociétés d'Ancien Régime, “à la fois monarchique, aristocratique,
religieux et terrien”, sa leçon n'est en rien périmée, car ils doivent reconnaître, en
même temps, qu'il “a su capter des forces spirituelles et sentimentales qui
dépassent les contingences historiques du XVIIe sicèle européen”. Aussi convient-il
de souligner la modernité de cette littérature, qui fiat l'exptérience TRAGIQUE des
LIMITES d'une culture, devant une *REALITE qui se REVELE plus COMPLEXE et plus
FUYANTE, alors que l' ECRITURE est devenue à elle-même son propre OBJET.

80 020 ROJ Rojat (P-H) - Baroque et littérature classique au


XVIIe s, Ellipses, 1996 (BAROQUE, XVII)

BEAU
BEAU ET LAID
80 020 BEA Aix-en-Provence, Centre - Beau et le laid au Moyen Age, CUERMA
Universitaire d'études Université de Provence, 2000 (BEAU et de
recherches médiévales et LAID, M-A)

>Arrouyé (J) >Belles et laides conduites du regard


et de l'existance dans le décor sculpté
de la chapelle Saint-Michel de l'église
Saint-Pierre-de-Bessuejouls

>Averkorn (R) >Nobles, sont-ils toujours beaux ?


Quelques remarques sur les
descriptions de personnages dans
les chroniques médiévales de la
Péninsule Ibérique

>Bouillot (C) >Antipodes du beau geste : le geste


laid et inconvenant dans la littérature d
XIIe et XIIIe siècles (Aux)

>Buschinger (D) >Homme laid dans la littérature


médiévale allemande un
exemple : le ackerkneht dans la Couronne de
Heinrich von dem Turlin (1230)

>Callewaert (A) >Perfection du chant : de la


"convenance" dans la poésie des troubadours
(La)

>Clier Colombani (F) >Beau et le laid dans le Roman de


Mélusine (Le)

>Galent-Fasseur (V) >Deux arcs d'Amour à la maison


deFortune Grâces t Disgrâces
selon Le Roman de la Rose (Des)

>Gontero (V) >Chambre de Beautés : nouvelle


Jérusalem céleste ? (La)

> >Beau et l'expérience esthétique


dans la pensée musulmane du Moyen Age
(Le)

>Gonzalez Doreste (D-M) >Représentationdu beau et du laid


dans le Roman de la rose (Manuscrit 387
de la bibliothèque de l'Université de
Valence)

>Gouttebroze (J-G) >Laide demoiselle du Conte du Graal.


Le chant de deuil de la terre (La)

>Gross (A) >Représentation de l'insipiens et la


création esthétique et morale des
parties corporelles dans le Buch
Des Nature de Konnrad von Megenberg

>Grossel (M-G) >Biauteit dont vo cors est torchies


(Pour la)

>Houdeville (M) >Beau et le laid : fonction et


signification dans Erec et Enide de Chrétien de
Troyes.
Chrétien RELATIVISE le concept de beauté (vs laideur),
c'est en cela qu'il est moderne. Chrétien oppose subtilement à la beauté *SAUVAGE
une beauté SOCIALISEE. La beauté, au Moyen Age, est définie par des critères
stricts et le portrait répond à une thématique précise. Pourtant, Chrétien dE Troyes
suggère que l'appréciation esthétique peut VARIER d'un individu à l'autre et que les
goûts peuvent varier : ne souligne-t-il pas le risque de dispute entre chevaliers pour
arriver à découvrir la plus belle demoiselle de la cour ? Ainsi celle qui paraît bllle
aux yeux de son amant pourrait être jugée "laide" par les autres, ou, en tout cas,
inférieure aux autres. Chrétien de Troyes RELATIVISE donc le concept de beauté. Il
oppose, à la beauté NATURELLE et "sauvage", considérée comme dangereuse, une
beauté SOCIALISEE. C'est à l'occasion pour lui d'une REFLEXION sur le COUPLE, le
MARIAGE et le rôle du CHEVALIER. Capable de prendre ses distances par rapport
aux codes en honneur de son époque, il défend, sous la fiction, une morale
personnelle originale marquée par un caractère de modernité.

>Klinka (E) >Laideur, stigmate du mal (La)

>Labbé (A) >Grande âme en un corps disgracié :


la laideur du héros dans la Chanson de
Bertrand du Guesclin

>Lacroix (J) >Beautés et laideurs de la chair. La


passion du corps selon Iacopone
da Todi

>Leguay (J-P) >Laideur de la rue polluée à la fin du


Moyen Age : "Immondicites, fiens
et bouillons" accumulés sur les
chaussées des villes du royaume
de France et des grands fiefs au XVe
siècle

>Lehmann (S) >Beau et le laid vus dans une


perspective sociale (Le)
Le critère de la BEAUTE n'est pas *PERTINENT et ne fait
que COMPLETER le personnage appartenant à sa classe sociale. Le critère de la
BEAUTE ou de la LAIDEUR n'est pas *PERTINENT et ne permet pas de séparer la
catégorie des RICHES de celle des PAUVRES. Les quelques exemples rencontrés ne
permettent pas de *SEPARER la BEAUTE de la LAIDEUR selon une appartenance
exclusive soit à la catérogie des riches, soit à celle des pauvres. La BEAUTE ou la
LAIDEUR physiques ne sont pas fixées sur un type social bien déterminé. La
comparaison de la poésie de Charles d'Orléans et d'Eustache Deschamps nous a
donc montré que le critère de la beauté ou laideur physiques n'est pas un critère
pertinent pour la structuration du champ sémantique des "Statuts Sociaux". Il
COMPLETE et ENRICHIT l'IMAGE d'un personnage appartenant à tell ou
telle catégorie sociale, mais il ne *PREDETERMINE pas cette appartenance. Les
exemples relevés prouvent que la BEAUTE ou la LAIDEUR physiques peuvent
correspondre au contexte social (la belle, gente, noble dame - le peuple amaigri) et
fonc faire ressortir l'opposition entre les différents milieux sociaix, comme elles
peuvent CARACTERISER des personnages indépendamment de leur
°POSITION sociale- (les femmes "curieuses", belles ou laides, dans les ballades de
Charles d'Orléans ; les vieux maris jaloux et les belles, jeunes femmes mariées chez
Eustache Deschamps.

>Logie (P) >Fonctions du Beau et du Laid dans


les romans d'antiquité
La °BEAUTE peut devenir un piège qui * DETOURNE
l'être humain de sa véritable MISSION. Les romans d'antiquité offrent une
alternative inattendue au conflit du BEAU et du LAID : s'ils affirment sans difficulté
le caractèe néfaste de la laideur et invitent à la combattre, plus subtilement, en
montrant, au moyen de la cité de Priam, qu'aucune °beauté °TERRESTRE n'est
*IMMORTELLE, ou même, grâce à Didon, que la beauté peut devenir un piège qui
détourne l'être humain de sa véritable mission, ils lui confèrent parfois un statut
aussi redoutable que celui de la *LAIDEUR. Certes, il ne s'agit pas de dire ici qu'ils
condamnent la BEAUTE (que deviendrait alors leur propre ambition ESTHETIQUE ?),
mais de constater qu'ils sont pleienement consciencts des ambiguïtés qu'elle
recèle.

>Martineau (A) >Laideur à la beauté : la


métamorphose de Tronc en Auberon dans le
roman d'Ysaye l eTriste

>Moisan (A) >Suger de Saint-Denis, Bernard de


Clairvaux et la question de l'art
sacré

>Neuville (G) >Belle de jour : beauté et laideur


féminine dans la poésie courtoise d'Irlande

>Pelaez (M-J) >Beauté et la laideur dans la pensée


de l'évêque d'Elne, Francesc Eiximenis

>Piraprez (D) >"For though myself be a ful vicious


man, a morale tale yet I yow telle kan" La
vertu au srvice du vice chez le
Pardonneur de Chaucer

>Raidelet Galdeano (J) >Beauté apparente et laideur


inconsciente : Reflet des errances
de l'âme dans quelques chansons de
geste
>Rozier (C) >Beau dans l'oeuvre lyrique du
Minnesänger Walther von der
Vogelweide (Le)

>Simo (M) >Yeux et le coeur : beauté extérieure


et beauté intérieure dans Curial e
Güelfa

>Travieso Ganaza (M) >Réalité arrageoise ou


l'enlaidissement d'un rêve littéraire

>Vauthier (M) >Laid comme signe dans


l'architecture ecclésiale : du diablede la façade
occidentale de Chartres et de
quelques autres

>Victorin (P) >Nombril de mélusine ou la laideur en


parage dans la Mélusine de Jean
d'Arras

BEAU
80 020 NIC Nicole (P) - Vraie Beauté et son fantôme et
autres textes d'esthétique, H. Champion, 1996
(BEAU, XVIIe)

BEAU-TENEBREUX
80 020 AGE Agel (H) - Beau Ténébreux dans la littérature
de Lancelot à Julien Gracq, Ailleurs
imaginés, Ed. du CEFAL, 1999, (BEAU-
TENEBREUX, M-A-XX)

Une forme de PROTESTATION contre le *VIDE et la


*MORT. Relatatnt minutieusement la navigation téméraire qui apparente le héros à
la fois à Ulysse, Alain Gerbaut, Jean-Yves Cousteau, le narrateur nous fait partager
toutes les fluctuations d'un PSYCHISME qui passe par une gamme variée de
PULSIONS et d' ANGOISSES, finalement DOMINEES. Mais là où cette AVENTURE se
relie à toute une tradition SPIRITUELLE, c'est dans le contenu de la lettre que lui a
adressé son ami Olaf Borgstrom, et qu'on lui remet à son arrivée à Norvège. Il s'agit
d'un homme qui se met en route seul et choisit l'ITINERAIRE le plus DANGEREUX. Au
terme du voyage, il saperçoit qu'il n'y a en fait jamais eu de *BUT. “Il peut alors
avoir deux réactions. Ou il est DESESPERE et il maudit son voyage inutillement
périlleux. Ou il se dit que le but était le VOYAGE lui-même, ce qui justifie après coup
son ABSURDE choix, car la plus grande IMPRUDENCE devient alos le plus grand
PLAISIR. Ce ovyage imaginaire, répété à l'infini de la ficiton, est sans daoute la seule
forme de protestation durable que l'esprit ait invent contre le vide et la mort.”
BEAUX-ARTS
80 020 NIC Jauss (H-R) - Nicht
mehr schönen Künste :
Grenzphänomene des Ästhtischen, W.
Fink, 1968 (Die) (BEAUX ARTS)

BELGIQUE ET SUISSE
80 020 IDE v. bu - Identité culturelle de la Belgique et
de la Suisse francophones, H. Champion,
1997 (BELGIQUE et SUISSE)

BESTIAIRE CHRETIEN
80 020 VOI Voisenet (J) - Bestiaire chrétien, Presses universitaires
du Mirail, 1994 (BESTIAIRE CHRETIEN)

POPULARISER des FIGURES animales. Même si les


"permanences", par le poids des °STEREOTYPES, l'emportent sur la NOUVEAUTE, la
particularité principale du Haut Moyen Âge aura été de POPULARISER des FIGURES
animales issues d' HORIZONS assez DIVERS, d'en faire, après des
REMANIEMENTS plus ou moins importants, des images
FAMILIERES. Il a permies la RECUPERATION et la DIFFUSION de tout un
bestiaire, en partiuclier MONSTRUEUX. C. Lecouteux, écrit Jacques Voisenet, note
ainsi, à propos des CYNOCEPHALES, que la "grande diffusion de ces monstres est le
fait de l'Eglise" grâce à la "caution" d' AUGUSTIN et au relais isidorien en
attendant l'irruption du merveilleux ORIENTAL des croisades. (voir Les
CYNOCEPHALES..., in Cahiers de civilisation médiévale, 24, 1981, p. 125.),
qui, même s'il n'est pas globalement *ORIGINAL, offre une grande richesse par la
variété des animaux présentés et par les rôles que le clerc leur fait jouer pour
la voie qui , aux yeux des chrétiens, conduit
guider le croyant sur
du *PECHE à la REDEMPTION.
>BIBLEET PERES DU DESERT : UN
RECOURS OBLIGE

>Fonds scripturaire

>Hagiograpie primitive

>HERITAGE ANTIQUE PAÏEN : UNE


FORTE PRESENCE

>Approche objective de la faune :


naturalistes et agronomes
Ni l'héritage le plus *IMPORTANT, ni le plus
*ENTHOUSIASMANT, mais qu'on retrouve chez les ENCYCLOPEDISTES et chez les
MORALISTES. On retient d'eux un certain nombre d'EXPLICATIONS techniques, de
DESCRIPTIONS morphologiques, de CROYANCES comme celle de la naissance
spontanée des abeilles à partir du cadavre d'un animal. Mais l'apport des
AGRONOMES latins ne se réduit pas à une simple utilisation °DESCRIPTIVE ou
°REALISTE, il peut servir d'ARGUMENT à une leçon de MORALE (ou morale
religieuse) : l'image de la CAUTERISATION salvatrice pour le bétail malade que
Salvien de Marseille emprunte à Publius Végèce, pour l'appliquer au peuple des
pécheurs (sens relig.).
>Poètes

>Registres fort prisés : fabulistes et


polygraphes

>Apport varié : philosophes et


écrivains divers

>HERITAGE PALEO-CHRETIEN

>Physiologus

>Pères et Docteurs de l'Eglise

>Ecrivains chrétiens de langue latine :


poètes et homélistes

>IRLANDEA LA PERSE OU LE
PROBLEME DES INFLUENCES (DE L')

>Monde celte

>Apport germanique

>Héritage oriental

>Folklore

>IMAGE DEPENDANTE, STEREOTYPEE


ET ANTI-NATURELLE (UNE)

>Soumission des écrivains médiévaux

>Figure figée et répétitive (Une)

>Approche non réaliste

>CERTAINE NOUVEAUTE (UNE)

>"Reconstruction" à partir de
matériaux hérités
>Création originale

BESTIAIRE MYTHIQUE
80 020 BRE Pozzuoli (A) - Bestiaire des écrivains (BESTIAIRE)
Inviter à un INSOLITE et HETEROCLITE VOYAGE dans ce
pays imaginaire où l'animal est porteur de MYSTERE autant que d'ATTACHEMENT (par
ANTHROPOMORPHISME), où les animaux domestiques, les animaux de la ferme, ceux
de la forêt, les animaux sauvages, les oiseaux, les reptiles, les poissons et autres
créatures aquatiques, les insectes, les animaux mythiques et imaginaires SE CÔTOIENT.

BIBLE
80 020 MAR Martin-Valat (P) - Symboles bibliques en littérature, Ed.
du Cerf, 2006 (BIBLE)

Les grands auteurs s'y sont ABREUVES et en particulier


pour les VALEURS véhiculées.

>Lumière

>Symboles diurnes
RALLUMER le CONTACT avec le soleil INTERIEUR des
EXCLUS. Réhabiliter par le REGARD les EXCLUS. Notre OEIL, la lampe de notre corps,
doit s'efforcer de rencontrer le leur, pour RALLUMER par ce CONTACT leur soleil
intérieur.

>Symboles nocturnes
°CONSCIENCE de sa °FINITUDE et capacité à
ARRACHER cependant un CHANT aux constellations. La supériorité de l' HOMME
sur le °COSMOS ne se limite pas à la °CONSCIENCE de sa °FINITUDE : "Il est beau,
écrit Malraux, cité par Pierre-Martin Valat, que l'animal qui sait qu'il doit °MOURIR
arrache à l'°IRONIE des °NEBULEUSES le CHANT des constellations."

>Vent et eau
Le souffle DIVIN NECESSAIRE à l'âme humaine dès
qu'elle veut s'associer à l'oeuvre CREATRICE. Seule manque la présence du
vent qui, la plupart du temps, est nécessaire à l'eau, comme le souffle divin est
NECESSAIRE à l'âme humaine dès qu'elle veut à son tour s'associer à l'oeuvre
CREATRICE. La POESIE n'est peut-être rien d'autre que cette ASSOCIATION.
>Terre

>Arbres et épiphanies végétales

>Animaux

>Maison

>Voyage

>Exil

>Temps et espace

>Fêtes et noces

>Vin

>Sang

>Pain

>Innocent

80 020 BIB Mies (Fr) - Bibleet littérature, l'homme et Dieu


mis en intrigue, Lessius : Presses universitaires
de Namur, 1999 (BIBLE)

80 020 BIB Faber (R) - Bibel und Literatur, W. Fink, 1995 (BIBLE)

80 020 BIB Millet (O) - Bible et littérature, H. Champion, 2003


(BIBLE)

BIBLIOTHEQUE

BIOGRAPHIE

BIOGRAPHIE
80 020 ENT 80 020 ENT - Entretiens sur la biographie
(BIOGRAPHIE)

>Adler (L) >Ecrire Duras

>Armel (A) >Ecrire la biographie d'un biographe

>Bident (C) >Biogroaphie comme un essai (La)


>Dadoun (R) >Qui biographie ?

>Marmande (Fr) >Debord biographié : “A propos ou


hors de propos, il n'importe...”

>Marty (E) >Envers de la biographie

Faire INTRUSION dans l'existence de l'écrivain : en


particulier saisir les CONTRADICTIONS, faire soi-même des détours, des
RETRACTATIONS se reprendre, Il y a trois types d'actes biographiques : une vie qui
passe dans la LEGENDE ; des hommes INSIGNIFIANTS qui ne doivent qu'à une
plainte d'être tirés à la lumière ;

>Mouilier Boutang (Y) >Althusser in progress, De la


biographie au biogramme

>Risset (J) >J'avais décidé d'écrire la vie du chat


Pamino

>Surya (M) >Littérature doit tout dire (La)

80 020 APP Clapier-Valladon (S) - Approche biographique : réflexions


épistémologiques sur une
méthode de recherche, Centre universitaire
méditerranéen, 1983 (BIOGRAPHIE)

80 020 CRE Dvorak (M) - Biographical Creation / Création


biographique, Association française
d'études canadiennes : Presses universitaires de
Rennes, 1997 (BIOGRAPHIE)

BIOGRAPHIQUE
80 020 FAU Faucheux (A) - Biographique, Ellipses, 2001
(BIOGRAPHIQUE)

80 020 BLA Gervasi (L) - Biographique (Le), Presses universitaires


de France, 2003 (BIOGRAPHIQUE)

BIZARRE
80 020 LIN Lingua (C) - Anges du bizarre : regard sur une
aventure esthétique de la
décadence, Nizet, 1995 (BIZARRE)
BOHEMIENNE
80 020 BOH Loubinoux (G) - Bohémienne, figure poétique de
l'errance aux XVIII et XIXe s.,
Clermont-Ferrand, Presses universitaires
Blaise Pascal, (BOHEMIENNE, XVIII-XIX)

>Filhol (E) >Bohémienne dans les dictionnaires


français (XVIIIe-XIXe siècle) :
discours, histoire et pratiques socioculturelles
(La)
Attitude AMBIVALENTE de la SOCIETE vis à vis des
femmes TSIGANES durant les XVIIIe et XIXe siècles. D'un côté, il y a la Bohémienne
RêVEE (LIBRE, SEDUCTRICE : ce que n'autorise pas le code *SOCIAL et
*MORAL imposé à la femmes), *IDEALISEE, objet des *FANTASMES masculins, un
personnage à la fois DESIRE et REDOUTE (elle est supposée transgresser
l'INTERDIT) ; certains auteurs évoquent aussi la part de BONHEUR et d'

INCONNU séduisant que renferme la vie des Bohémiens en


général.
"je parierais presque qu'ils ont des éléments de BONHEUR que je ne connais pas
(...). Cette race bizarre a pour moi le charme de l' INCONNU" (Baudelaire, Oeuvres
complètes, Paris, Seuil, "L'intégralle", 1968, p. 437)

de l'autre, la femme REELE, complètement *IGNOREE, le plus souvent *DETESTEE et


*REJETEE. Cette dichotomie caractérise durant les XVIIIe et XIXe siècles l'attitude
AMBIVALENTE de la société vis-à-vis des femmes tziganes.

>Treps (M) >Bohémiennes de la littérature, un


miroir tendu à nos fantasmes (Les)
Une société *SCLEROSEE qui projette des
*FANTASMES de d' °ALTERITE, qui trahissent ses aspiration au RENOUVEAU.
Cette position AMBIGUË reflète la *FASCINATION-*REPULSION d'une société inquiète
projetant ses DESIRS et ses ANGOISSES sur les Bohémiens, ces étrangers de
l'intérieur qui arrivent à l'improviste sans que l'on y prenne garde. On voit une
SOCIETE sclérosée ne supportant pas d'être remise en cause par des FORCES dont
elle ne maîtriserait pas les éléments projeter sur les Bohémiens des
FANTASMES de °DIFFERENCE, d' °ALTERITE, de
°SAUVAGERIE, de °LIBERTE, qui trahissent ses ASPIRATIONS au
RENOUVEAU. Si la Bohémienne participe à ces FANTASMES de transgression
SOCIALE, elle est au coeur de nos fantasmes de transgression INDIVIDUELLE.
°Diseuse de bonne °AVENTURE et °SEDUCTRICE, elle met l'individu en PRESENCE de
lui-même (SOI) ; le faisant accéder fantasmatiquement à son propre DESTIN
comme au PLAISIR, elle incite chacun à TRANSGRESSER l' *ORDRE *religieux,
*moral et *familial.

>Bouguerra (M R) >Permanence de la figures de la


bohémienne (La)

Quête de l' IDEAL (LIBERTE et PARTAGE) et fuite


devant la vie *QUOTIDIENNE. Derrière la figure de la gitane qui *ASSERVIT

l'homme et le la
conduit à la *DECHEANCE, sinon au *CRIME,

société masculine a voulu


*CACHER ses *FAIBLESSES
ainsi que les *FANTASMES que
lui inspire l'autre sexe . Devenue TZIGANE,
elle a reçu le privilège de LIRE dans le COEUR du poète et de lui PREDIRE la *FIN
de son AMOUR. Ses frères, gueux ou vagabonds, ont été les miroirs dans lesquels le
poète s'est réfléchi. Leur ERRANCE, tellement enviée par l'écrivain casanier et
sédantaire malgré lui, est devenue le symbole de la QUÊTE de l'IDEAL et de la FUITE
devant le *POIDS écrasant de la vie *QUOTIDIENNE et commune. Comme eux, il
s'estsenti un marginal en dehors du *FUTILE jeu social. Le romancier a fait un
pas supplémentaire pour donner, en un tableau idyllique, la vie communautaire des
bohémiens comme un MODELE de société LIBRE et de PARTAGE. Davantage encore,
il a porté CONDAMNATION sur l' *EGOÏSME des *POSSEDANTS et leur goût EFFRENE
du *LUCRE qui a transformé l'homme en loup pour l'homme.

>Tieder (I) >Mignon ou la tentation de l'Absolu


(Goethe : Les Année
d'apprentissage de Wilhelm Meister)

>Guermès (S) >Figures de la bohémienne dans


l'oeuvre de George Sand

>Bricault (C) >Vellini en bohémienne, une


incarnation poétique de l'errance en
littérature, dans Une Vielle maîtresse de Barbey
d'Aurévilly

>Spiquel (A) >Esméralda à Zineb, la bohémienne


de Hugo (D')

>Lavaud (M) >Bohémiennes de Théophile Gautier


(Les)

>Marchetti (M) >Bohémienne dans Octavie de Gérard


de Nerval. Thémes et structures
rhétoriques
L' IRONIE comme forme de CONSCIENCE que la
STEREOTYPIE des LIEUX communs (femme FATALE) SUGGERE. Ce que
j'entends par le mot IRONIE est dans la REPRESENTATION des EVENEMENTS, la
CONFESSION que l'on y insère, par des ALLUSIONS plus ou moins sensibles, de
l'EXAGERATION et du PARTI PRIS unilatéral, dû à l'intervention de l'IMAGINATION et
de l' EMOTION, écrit Schlegel cité par Marilia Marchetti. Tout cela a l'effet de
RETABLIR un EQUILIBRE". Dans ce passage, A. Schlegel définit l' IRONIE comme une
forme de CONSCIENCE, que la STEREOTYPIE et les LIEUX communs SUGGERENT.
L'utilisation systématique de textes précédents empêche une OBSERVATION
originale de la REALITE napolitaine et indique que la vision nervalienne de la ville de
Naples est codifiée. Cette codification ne concerne pas seulement les lieux. la ville
de Naples est en effet nommée, dès le XVIIIe siècle, "terra amoris", la ville des
passions amoureuses. La SILRENE évoque la femme FATALE. Et la bohémienne
napolitaine est bien une femme FATALE, s'il est vrai qu'Octavie est la seule oeuvre
où l'auteur fait allusion à une relation INTIME. Cette fille du PEUPLE appartient, elle
aussi, au cliché littéraire.

>Bordigoni (M) >Zingana (1545) à La Dernière


Bohémienne (1856) : place de la
bohémienne dans la société rêvée
par la littérature populaire (De la)

>Santa (A) >Mythe de la bohémienne chez Paul


Féval (Le)

>Marotin (Fr) >Bohémiens et bohémiennes chez


Erckmann- Chatrian

>Radix (E) >Figure de la bohémienne dans


l'oeuvre de Ponson du Terrail, ou l'exploitation
"rocambolesque" d'une femme
exotique (La)

>Techekalov (K) >Bohémienne dans "L'Hôtel


Lambert" d'Eugène Sue (La)

>Polosina (A) >Image des stziganes dans l'oeuvre


de Tolstoï (L')

S'écarter du *STEREOTYPE, (*ERRANCE, femme


*FATALE, *SORCIERE, *SALTIMBANQUE) mais admirer leur mode de vie marqué par l'
INDEPENDANCE. Peut-être est-ce là l' IDEAL féminin de Toltoï ?

>Saprykina (E) >Amour d'une bohémienne :


révélation (ou illusiton ?) d'une autre vie

>Rol-Tanguy (H) >Bohémienne de Dahl : de l'essai


ethnographique au récit
romantique avorté (La)

>François-Denève (C) >Métier de bohémienne (Le)

>Olivier (Br) >Jean Richepin, bohémien de coeur.


Les Chansons de Miarka
>Laplace-Claverie (H) >Bohémiennes de ballet au XIXe
siècle

>Hinnekens (Ph) >Azucena, de la bohémienne du


Trouvère de Verdi à l'Ada de La Vera Storia de
Berio

>Cussinet (M-F) >Bohémiennes et saltimbanques


dans les musées d'Auvergne

>Loubinaoux (G) >Bohémienne, figure poétique de


l'errance : aux origines du thème (La)

>Place-Verghnes (Fl) >"Vénus rustique" : sublimation de la


feme errante chez Maupassant
DONNER, en échange du °MEPRIS pour le *GADJO une
part de RÊVE. Femme sans *ATTACHES, déesse néede l'union des quatre éléments,
elle intrigue et inquiète. Femme-ANIMALE, femme-FLEUR, déesse présidant aux
choses de la NATURE et de l'AMOUR, elle séduit et charme par mille envoûtements.
"Le paradoxe du Tsigane, ce mal-aimé, c'est de donner au gadjo, en échange de son
MEPRIS, une petite part de RÊVE", écrit Bernard Leblon. Un de ces rêves, peut-être
le plubs BEAU, celui qu'on fait sous les ETOILES. La NUIT est la plus propice aux
RITES des gitans qui vouent un culte à une étoile du BERGER. Maupassant n'émet
aucun *JUGEMENT quant à l'IMMORALITE présumée de la femme errante ; il n'en
demeure pas moins qu'elle possède un tel ASCENDANT sur touts ceux qui
l'entourent qu'elle est fort capable d' ENTRAÎNER avec elle toute la
COMMUNAUTE dans un beau DESORDRE social. Discipline sociale qui sera baffouée
par les multiples PUGILATS de ses PRETENDANTS. Femme du désordre,
CREATRICE de ZIZANIE potentielle, instigratrice du COMBAT, la Vénus
rustique inocule le virus de la DESOBEISSANCE sociale à ses ouailles.

>Flory (E) >Où la bohémienne disparaît, se


réserve et se manifeste : l'archétype de la
bohémienne dans La Femme et le
Pantin de Pierre Louÿs

>Giraud (N) >Sainte Sara à Bérénice : la figure


poétique de l'Inconscient dans Le Jardin de
Bérénice

>Vincent-Munnia (N) >Bohémienne, figure poétique en


prose (chez Aloysius Bertrand, Charles
Baudelaire et les autres poètes en
prose du XIXe siècle)
L' ERRANCE devient le mode de LECTURE du poème en
prose. Le lecteur, DÉPAYSÉ, DÉROUTÉ de ses CHEMINEMENTS
poétiques habituels, perdu par la prose du poème et le bohémianisme du poète, n'a
plus qu'à ADOPTER l'errance comme mode de lecture.
>Auraix-Jonchière (P) >"La Filleule", une figures
métapoétique

>Loubinoux (G) >Postface

BOIRE ET MANGER
80 020 POP Piarotas (M) - Populaire à table, le Boire et le
Manger aux XIXet XXe s., Publications de
l'Universtité de Saint-Etienne, 2005
(MANGER et BOIRE, XIX et XX)

BONAPARTE
80 020 NAP Noirot (P) - Napoléon Bonaparte : comment il a
enivré la littérature / la littérature
enivrée Ed. In Forma : Maisonneuve & Larose, 1999
(BONAPARTE)

BONHEUR
80 020 REC Bardet (G) - Recherche du bonheur : Sénèque, "la
brièveté de la vie, la vie heureuse".
Tchékhov, "Oncle Vania". Le Clézio,
"Le Chercheur d'or" : l'épreuve littéraire,
Bréal, 2005 (BONHEUR)

R 220 041 Brindeau (S) - Poètes à la recherche du bonheur,


1975 v. Revue L'Ecole (1972 à 1980 (BONHEUR)

>Bibliographie de poètes, L'Ecole, 1973

>Thème littéraire : Les Poètes et la


métaphysique, L'Ecole, 1976 - 1977

>Thème littéraire : Le Quotidien dans


la poésie française contemporaine,
L'Ecole, 1973 - 1974

>Thème littéraire : Poètes et la


recherche du bonheur, L'Ecole, 1975 - 1976
I- ASPECTS DE LA SAGESSE DES ANCIENS

A- Poème stoïcien
RECHERCHE d'une CONCILIATION des CONTRAIRES.
L'Hymne à Zeus de Cléante (331 - 232) peut être considéré comme un des sommets
de la poésie PHILOSOPHIQUE. La pensée stoïcienne donne une réponse aux
ASPIRATIONS essentielles de la poésie : RECHERCHE d'une HARMONIE,
effort de découvrir une CONCILIATION possible des CONTRAIRES.

B- Influence d'Epicure (L')

1. Lucrèce (95 - 55)

Les °DIEUX n'interviennent pas dans le mécanisme des


ATOMES (= hommes). Ils n'entravent pas la LIBERTE de l'homme. Même la °MORT
n'est plus à redouter : les ATOMES subtils dont l'âme est constituée se
DISPERSERONT quand elle surviendra ; la °MORT ne sera rien pour nous.
(*PARADIS, *ENFER). Lucrèce est disciple d'Epicure (341 - 270) qui, ce dernier,
s'appuye sur la PHYSIQUE matérialiste de Démocrite et enseigne un système de
NATURE qui écarte la *SUPERSTITION et la crainte des dieux. En effet. Lucrèce lui-
même (98 - 55) viet à une période particulièrement TROUBLEE de l'Histoire de
Roome. Il rencontre dasns sa vie personnelle de grandes DIFFICULTES. De plus, la
*RELIGION dépeint la *VIE *FUTURE sous des aspects *TERRIFIANTS.

2. Virgile (71 - 19)

Virgile a CONFIANCE dans l' EFFORT qui conduit à


la VICTOIRE, là où Lucrèce invite à la *RESIGNATION et affirme que la PEINE et
l'EFFORT des hommes ne suffisent pas à triomphes des forces contraires de la
NATURE, à la différence de Virgile qui est ROMAIN.

3. Horace

SE CONTENTER de ce qu'on A plutôt que de ce qu'on


n'a pas.RESIGNATION. Dans les Odes, on le voit accepter avec EGALITE d'âme
la bonne ou la mauvaise °FORTUNE. RICHE ou PAUVRE, il FAUDRA bien PARTIR un
jour pour "l'éternel EXIL". En ATTENDANT, il APPRECIE les vins FINS, les parfums
DELICATS, l' EXISE rose. Plaisirs NATURELS ? Sans doute. Mais NECESSAIRES ? écrit
Serge Brindeau. L'EPICURISME d'Horace glisse vers le goût du
CONFORT.
>Thème littéraire : La Violence dans
la poésie française depuis un siècle,
L'Ecole, 1972 - 1973

>Explication de texte : Jean Pérol,


Pylônes de la ville... L'Ecole, 1973 - 1974

>Explication de texte : René Guy


Cadou : Louisfert, L'Ecole, 1975 - 1976

>Explication de texte : Jacques Garelli


: Fondation, L'Ecole, 1974 - 1975

>Explication de texte : Philippe


Jaccottet : Les Nouvelles du soir, L'Ecole, 1973 -
1974

>Explication de texte : Jean Joubert :


Ainsi je fus, dans cette nuit d'exil... L'Ecole,
1972 - 1973

>Explication de texte : Jacques Réda :


Les Vivants, L'Ecole, 1972 - 1973

>Explication de texte : André Miguel :


Mille Lèvres, L'Ecole, 1974 - 1975

>Explicationde texte : André Suarès,


A qui nul ne pense, L'Ecole, 1975 - 1976

>Philosophie : La Subjectivité, L'Ecole,


1978 - 1979

>Philosophie : Le Nihilisme, L'Ecole,


1978 - 1979

>Philosophie : Etapes d'une


philosophie du temps, L'Ecole, 1975 - 1976

>Philosophie - Dissertation : Peut-on


parler pour ne rien dire ?, L'Ecole, 1979 - 1980

>Dissertation
philosophique : Peut-on
comprendre autrui ?, L'Ecole, 1978 -
1979

>Dissertation philosophique : Peut-on


imaginer une société où il serait
interdit d'interdire ?, L'Ecole, 1976 - 1977

>Dissertation philosophique :
Expliquez et appréciez cette affirmation d'un
philosophie : "La perception
suppose la pensée", L'Ecole, 1976 - 1977

>Dissertation philosophie : L'objet de


toue connaissance est-il la connaissance
de l'objet ?, L'Ecole, 1976 - 19977

>Dissertation philosophie : Y a-t-il


quelque chose de commun entre l'art et la
morale ?, L'Ecole, 1977 - 1978

80 020 REC - Recherche du bonheur : étude des


oeuvres, du thème, plans détaillés
de dissertations, Ed. du temps, 2005,
(BONHEUR)

BOURGEOIS
BOURGEOIS
80 000 BEN Benac (H) - Guide des idées littéraires,
Hachette, 1993 (BOURGEOIS)

La Classe bourgeoise se définit par opposition aux


*NOBLES, *MILITAIRES, *PAYSANS, *OUVRIERS, au *CLERGÉ, à la *BOHÈME et se
compose de la HAUTE BOURGEOISIE, HOMMES D'AFFAIRES, INDUSTRIELS,
BANQUIERS, GROS COMMERÇANTS, HAUTS FONCTIONNAIRES, MAGISTRATS, etc, de
la PETITE BOURGEOISIE : PROFESSEURS, INSTITUTEURS, FONCTIONNAIRES,
TECHNICIENS, EMPLOYÉS, PETITS COMMERÇANTS, etc. A travers les siècles... Aux
XVIe – XVIIe s., la classe travailleuse et riche est royaliste, naïve, désireuse de
progresser socialement grâce à l'argent, pleine de bon sens, souvent cultivée, mais
avec certains défauts : vulgarité, inélégance, idées terre à terre, avarice,
despotisme, manque de finesse, manque de goût, manque de poésie. Au XVIIIe
s., la classe revendicatrice défend les vertus morales et sociales de la bourgeoisie,
mais garde ses défauts : désir de s'enrichir, désir de s'anoblir, arrivisme, ridicule
moralisateur. Aux XIXe s., la classe dirigeante est associée aux notions de
capitalisme. Elle garde ses vertus bourgeoises : le sens de la famille, le sens de la
morale, l'honnêteté, l'esprit d'entreprise, le civisme, le patriotisme, un art de vivre,
la culture. Chez certains, on rencontre : la générosité et de grandes idées : apport à
l'art, apport à la science, humanitarisme. Les Romantiques et les artistes reprochent
aux bourgeois leur : égoïsme, pudibonderie morale, conservatisme ridicule, goût de
l'argent, matérialisme, esprit et goût terre à terre, imperméabilité à l'art, solennité
prétentieuse, manque de mysticisme, goût de la laideur. On trouve les mêmes
reproches chez Flaubert, avec, en plus, celui d'être responsables des bêtises
scientistes et du travestissement des idées du XVIIIe s. Les critiques se font plus
âpres à partir du naturalisme, spécialement : les bourgeois soutiennent le
bonapartisme ; en tant que classe, ils perpétuent une féodalité économique ; ils
poussent à la guerre ; ils soutiennent hypocritement la religion. Autres critiques :
des mystiques leur reprochent : leur incrédulité foncière, leur modernisme, leur
arrivisme. Critique de Marx qui étudie la lutte des classes entre bourgeois et
*PROLÉTAIRES dans le MONDE capitaliste. Néanmoins la classe bourgeoise demeure
au XIXe s. la matière essentielle de la littérature par son importance sociale, parce
qu'elle a une “psychologie”, parce qu'elle donne naissance à la plupart des
écrivains, elle constitue le public et que tous les problèmes se posent par rapport à
elle. Au XXe s., commence le déclin de la bourgeoisie : elle se trouve en butte à la
démocratisation, à l'instabilité économique, aux guerres, aux idées révolutionnaires,
la morale bourgeoise est l'ennemi n° 1 des écrivains. Sur le plan politique et social,
on critique les bourgeois pour : leur égoïsme, leur immobilisme, leur opposition au
progrès social, leur matérialisme, leur manque de patriotisme et (leur manque) de
civisme. La conscience de classe connaît une crise

10 108465
94 060 PRI
84 650 MAU
94 415 MOE
94010 VEN
94 450 MOI
94 450 JAR
94 425 CAR
94 450 GRA
9 039 271
9 050 285
30530 RUH
94 450 VIA
94 421 JOU
70 940 FRA CLA
82 750 GOR
30 550 PIN
94 436 DOU
32 400 BOR
8 1000 48
305 1822
84 450 MOL CAI
3 043859
8096144
R 50 871

ESTHETIQUE ANTI-BOURGEOISE
80 020 OEH Oehler (D) - AntibourgeoiseÄsthetik bei
Baudelaire, Daumier und Heine
(1830-1848), Suhrkamp Verlag, 1979
(BOURGEOIS)

Ein dialektitisches AUFHEBEN und ÜBERSCHREITEN des


bürgerlichen Neuen, das schon bald alle Weltten : SURNATURALISMUS und IRONIE.

CONSERVATION et DEPASSEMENT dialectique du nouveau.

BRIEVETE
80 020 BAG Mantero (A) - Bagatelles pour l'Eternité, l'art du
bref en littérature, Presses universitaires franc-
comtoises, 2000 (BRIEVETE)

>Daude (C) >Epopée raccourcies ou De la


Brièveté d'Esope (L')

>Cazanave (C) >Comment Notre-Dame défendit la


cité de
Constantinobple : quelques aspects
de l'adaptation poétique chez Gautier
de Coinci

>Cazauran (N) >Pouvoir de la brièveté : Philoppe


d'Alcripe et se drôles de merveilles (Du)
>Mansau (A) >Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy
Casares, contes argentins ou vouvelles
cosmopolites ?

>Delf (L. van) >Modèle anatomique de la forme


brève (Le)

>Kessler (E) >Forme brève, miroir du Système. Sur


l'esthétique du Fragment (la)

>Dufief (P) >Formes brèves dans le Journal des


Goncourt

>Miguet -Olagnier (M) >Ennemi de Robert Pinget : roman en


miettes ou poèmes en prose ?

>Poirier (J) >Ecriture de soi par instantanés (L')

>Caluwé (J-M) >Titre et la glose : l'art du "breief


sermun" dans les Lais de Maire de France

>Mantero (A) >Enigmes de la brièveté : quelques


théories de l'épigramme à l'âge
baroque

>Fournier (M) >Alchimies de la concision, Gaspard


de la nuit, d'Aloysius Bertrand (Les)

>Angelo (P. d') >Rosier et la rose : Paul Claudel et la


poésie d'Extrême-Orient

>Callier (F) >Remarques sur les prologues de la


Palliata

>Yon (J-Cl) >Quand le théâtre se met en scène


les prologues d'ouverture à Paris au
XIXe siècle

>Baron (Ph) >Pièces naturalistes en un actes du


Théâtre-Libre (Quelques)

>Guibert (N) >Heures brèves ou le théâtre de six


heures du soir

BRUTALITE
80 020 BRU Mathet (M-Th) - Brutalité et représentation,
L'Harmattan, 2006 (BRUTALITE)

>Mathet (M-Th) >Avant propos : Brut, brutal, brutalité


Le SURNATUREL païen ou chrétien rend POSSIBLE la
BRUTALITE. Il permet de lever un *VOILE sur l' INSUPPORTABLE, et procure ainsi la
possibilité d' ENTREVOIR une VERITE qui ne peut se dire. Le SURNATUREL mérite la
considération de Barbey dans la mesure où, en tant que PRATIQUE et CROYANCE
humaine, il est susceptible de concerner un point de REEL. Ce SURNATUREL devient
une EXTENSION du NATUREL. Mieux : le MERVEILLEUX sert de BEQUILLE à la
REALITE. Car, qu'il appartienne au restistre PAÏEN ou CHRETIEN, c'est
paradoxalement le SURNATUREL qui rend POSSIBLE dans ce roman le jeu de la
BRUTALITE. En fournissant au REEL un VISAGE, fût-il monstrueux, il permet de lever
le voile sur son INSUPPORTABLE. Cette ECRITURE de l' INCERTITUDE n'est pas la
moindre brutalité du RECIT puisqu'elle fait VIOLENCE au LECTEUR. Elle mine, en le
redoublant, l'effet produit par le surnaturel ; car loin d'*APAISER, elle INQUIETE,
angoisse, féconde l'IMAGINATION, ne laisse pas l'esprit en *REPOS : c'est l'oeuvre
entière qui fait fonction de REVENANT.

>Lojkine (S) >Indroduction : Brutalités invisibles :


vers une théorie du récit

>Dutrait (F) >Incompréhensible brutalité ?

>Lefebvre (A-M) >Balzac et la brutalité : de


l'incompréhensible sacrifice à la
révélation brutale
Mise en scène de l' OPPOSITION entre SUJET et *OBJET,
entre HOMME et OEUVRE, entre LECTEURE et TEXTE. Balzac semble se situer à ce
carrefour précis etnre le jaillissement du génie et le SILENCE du penseur : la
brutalité n'est peut-être en fin de compte rien d'autre que cela, ce point crucial où
viennent se heurter le trop DICIBLE et l' INDICIBLE. La brutalité semble donc bien
être, au moins popu Balzac, un horizon NARRATIF, une donnée aussi
fondamentale et aussi inaccessible que sa théorie de la VOLONTE, toujours
évoquée mais jamais écrite. Balzac semble bien le type de l'écrivain de la brutalité,
l'ayant explrée sous tous ses angles, ayany peut-être même été brutalement vaincu
par elle, et cela d'auttant plus que l'on bute constamment chez lui sur le NON-
DIT, l' ELLIPSE, tout ce qui ne peut être écrit mais qu'il faut bien
SUGGERER. La brutalité serait donc bien liée au SECRET et à l'
ECRITURE.
>Wieckowski (D) >Brutalitésur un plat : mallarmé et
Les Noces d'Hérodiade

>Raynal-Zougari (M) >Plasticitédu texte brutal : "forme


corvéable à merci" de Piere
Michon et "fomres rompues" du "poème
offensant

>Zubiate (J-P) >Brutalités poétiques aux temps


modernes : entre pouvoir et
puissance
L' ECRITURE met en avant le SURCROÎT du °DISCOURS.
L' ECRITURE met en avant l' IRRECUPERABLE : et cela prend figure selon des
BEAUTE, à l'époque CLASSIQUE,
°INDIVIDUS et le moment °HISTORIQUE : c'est la
c'est le sens METAPHYSIQUE à l'époque ROMANTIQUE, c'est la MUSIQUE
au temps du SYMBOLISME, c'est l' IMAGINAIRE dans la période SURREALISTE,
c'est le corps RYTHMIQUE des tenants de la "surréflexion" - toujours ce qui est en
SURCROÎT dans le DISCOURS et qu'on s'accorde à définir comme la corporéité
inhérente à l'EXPRESSION, qui en perturbe la droite ligne.

>Soubias (P) >Kourouma, l'écriture, la brutalité


Les FONDEMENTS de la PRODUCTION du LANGAGE sans
tomber dans les *PROCEDES rhétoriques où il suffirait à l'auteur de *PUISER dans un
*RESERVOIR de PROCEDES littéraires pour en produire. L' EXPERIMENTATION garde
une dimension ALEATOIRE, un peur come dans l'écriture AUTOMATIQUE : l'auteur
CREE les CONDITIONS de la TROUVAILLE en levant un certain nombre d'
*INHIBITIONS relatives au LANGAGE, il reconnaît après coup ces "phénomènes" et
les assume comme auteur.

>Boissau (P-Y) >violencs dans la cité et poétiques de


la brutalité. Un peu de tendresse sur ce
monde de brutes (Babel, Boulgakov,
Platanov, Ellroy)

>Ruffel (L) >Brut, le reste dans les fictions


d'Antoine volodine (Le)

>Grall (C) >Aspect tragique de la brièveté : la


brutalité dans quelques nouvelles de Kleist et
de Hofmannsthal (L')

>Mathet (M-T) >Surnaturel ou brutalité :


L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly

>Blanc (A-L) >Brutalitédans l'oeuvre romanesque


de Claude Simon (La)
RESTITUER la SENSATION que procure la BRUTALITE du
*MONDE. Le NARRATEUR relève tour à tour et met en évidence l' "ARTIFICE", la
*CONCENTRATION *VISION, la *CONFUSION des formes et des
de la
corps, l' *AMBIGUÎTE des *RAPPORTS entre les personnages, la référence
*INTERSEMIOTIQUE, la brutalité de la *LUMIERE, le découpage des *CORPS, la
*DEFORMATION, le MOUVEMENT, l' ANIMALITE qui signale la structure, le
*DEBORDEMENT anormal, le VIDE menaçant... La description de ce tableau
qui semble figurer une *MORSURE , "un*RÂLE ou un CRI" est aussi
un texte qui explique et confirme le projet simonien de restituer la SENSATION que
procure la BRUTALITE du *MONDE.
>Gaillard (F) >Allégorie d'un fantasme fin de siècle
: Courbet, L'Origine du monde

EXPERIENCE du *RETOUR au règne *ANIMAL (=


*OBSCURITE) avec la découverte de la mort de Dieu. (vs *INTEGRATION à la
*COMMUNAUTE humaine). Le XIXe siècle finissant passe ainsi du RÊVE d'
*INTEGRATION dans une COMMUNAUTE humaine au cauchemar du *RETOUR dans
le règne *ANIMAL. La Modernité (autre nom de la mort de *Dieu), dont le geste
*OPACITE de
inaugural était l'oubli de l'origine et l'arrachement de l'homme à l'
l'ÊTRE, replonge-t-elle ce même homme dans une *OBSCURITE qui n'a
même plus les charmes de la patrie perdue, car la part de lui qui y revient est la
part maudite... la part inquiétante. La raison voulait en effet que l'homme ne soit
homme par que par cet ARRACHEMENT ; ce *RETOUR est donc senti comme une
menace pour son humanité et comme un danger qui risque de peser sur l'humanité.
Le XIXe siècle est un siècle tout entier pris entre le "ne plus d'identité ANCIENNES"
et le "ne pas encore d'une conscince de soi NOUVELLE". C'est un siècle qui croit
entregistrer une évidence *LUMINEUSE : Dieu est mort, et qui découvre que cette
mort ruien la combinaison entière de Dieu et de l'homme sur laquelle s'était fondée
une logique de la SUBJECTIVITE, et, par voie de conséquence, tout le projet
moderne défini comme rationnalisation du rapport de l'homme au monde. C'est un
siècle qui croit faire advenir le règne de la raison après aovir mis fin à celui de dieu,
et qui découvre que la mort e Dieu ruine l'idéal de TRANSPARENCE de cette même
RAISON. De fait, le siècle découvre avec ANGOISSE que "Dieu est mort" signifie que
l'homme fait l'expérienc d'un retour à l' *OBSCURITE ; que l'homme fait l'expérience
de la réhabilitation du non-transparent, de ce que Sloterdjk appelle "la chose
l'homme fait l'expérience de "la
inconnue et non pénétrée" ; que
raison *OBSCURE" pour opposer cette expérience à celle de
la "raison LUMINEUSE" du siècle précédent.
>Rykner (A) >Spasmes du subjectile : brutalité du
pan de Balzac à Proust (Les)

>Ortel (Ph) >Conclusion : De l'effraction à


l'émergence : esthétique de la
brutalité

BURLESQUE
80 020 BUR Guidot (B) - Burlesque et dérision dans les
épopées de l'Occident médiéval, Annales
littéraires de l'Université, Les Belles lettres, 1995
(BURLESQUE)

CADRE
80 020 MIS Bessière (J) - Mises en cadre dans la littérature et
les arts, Presses universitaires du Mirail, 1999
(CADRE, XX surtout)

CAÏN

CAMP

CAMP DE CONCENTRATION
80 020 JUR Jurgenson (L) - Expérience concentrationnaire est-
elle indicible ?, Ed. du Rocher, 2003 (CAMP DE
CONCENTRATION)

80 020 PAR Parrau (A) - Ecrire les camps, Belin, 1995 (CAMP DE
CONCENTRATION et DE TRAVAIL, XX)

CAMP D'EXTERMINATION ET DE TRAVAIL


80 020 DRE Dresden (S) - Extermination et littérature, Récits
de la Shoah, Nathan, 1997 (EXTERMINATION, XX)

80 020 PIP Pipet (L) - Notion


d’indicible dans la littérature
des camps de la mort, L'Harmattan,
2000 (CAMPS D'EXTERMINATION)

CANADA
(v. bu) - Aspects of Canadian identity
(CANADA)

CAP DE BONNE ESPERANCE


80 020 FAU Fauvelle-Aymar (F) - Inventiondu Hottentot, histoire du
regard occidental sur les Kohorsan,
Publications de la Sorbonne, 2002 (XV-
XIX) (lHottentot = habitant du Cap de Bonne
Espérance, pointe sud, extrémité Sud
de l'Afrique, XVIIIe s) (CAP DE BONNE
ESPERANCE, XVIII)

CARAÏBES
80 020 MONLerat (C) - Monde caraïbe, échanges
transatlantiques et horizons post-
coloniaux, Maison des Sciences de
l'Homme d'Aquitaine, 2003 (CARAÏBES)

CARNAVAL
80 020 JEU Buschinger (D) - Jeux de carnaval et Fastnachspiele,
Reineke-Verl, 1994 (CARNAVAL)

CATHOLICISME
80 020 ROMBarthes (Cl) - Romanciers et le catholicisme, Ed. de
Paris, 2004 (CATHOLICISME)

CAUCHEMAR
80 020 BRI Bridier (S) - Cauchemar, étude d'une figure
mythique, Presses de l'Université de Paris-
Sorbonne, 2002 (CAUCHEMAR)

CENSURE
80 020 CEN Domenech (J) - Censure, autocensure et art
d'écrire : de l'Antiquité à nos jours, Ed.
Complexes, 2005 (CENSURE)

80 020 CEN Gramont (J. de) - Censure et interdits, Presses


universitaires de Rennes, 1997 (CENSURE)

CEREMONIAL
94 460 GIE Giesey (R-E) - Cérémonial et puissance souveraine,
France, XVe-XVIIe siècles, Armand
Colin, 1987 (CEREMONIAL)

Les FUNERAILLES des rois étaient une MISE EN SCENE


de la SOUVERAINETE qui était une manière de signifier son caractère PERPETUEL.
Dans les funérailles des rois de France, il n'y a pas de *LANGAGE *explicite de la
souveraineté, mais la NOTION y est MISE EN SCENE de façon très PROFONDE. Ce
qu'il faut savoir, c'est que les FUNERAILLES se sont trouvées au fil du temps
investies d'un SYMBOLISME supplémentaire qu'elles n'avaient pas à l'origine, Elles
se sont trouvées investies d'un valeur SYMBOLIQUE en harmonie avec le
SYMBOLISME existant.
CHAMBRE
80 020 POE Levillain (H) - Poétiquede la maison : la chambre
romanesque, le festin, le jardin
littéraire, 2005 (MAISON) (FESTIN) (JARDIN)

>Vinson (R) >Chambre dans tous ses états (La)


(CHAMBRE)
La chambre romanesque REVELE la PERSONNALITE du
personnage. De nombreux récits INTIMISTES utilisent la chambre comme
REVELATEUR de la personnalité de celui qui y habite. De La Princesse de Clèves à
L'Education sentimentale, et bien sûr A la Recherche du temps perdu e bien au-
delà. Le cinéma aussi, Antonioni dans L'Eclipse, Bergman Cris et chuchotement e
tant d'autres. Il leur suffit d'une lumière, d'un plan, de S'ATTARDER sur un objet
chargé de symboles, pour amner le spectateur, mieux que ne le ferait le dialogue,
en phase avec une situation, avec un personnage. Les éléments du mobilier, la
disposition, la nature du lieu, sont pour le scénariste, des atouts précieux. Un balcon
peut, par exemple, FACILITER l' INTRUSION, comme l' EVASION.

>Lallemand (M-G) >Chambre et le cabinet dans le


roman du XVIIe siècle (La) (CHAMBRE)
Dans les récits du XVIIe siècle, la °CHAMBRE est un lieu
°ANODIN ; le CABINET est le lieu ROMANESQUE, mais on voit qu'il l'est parce qu'il a
des fonctions qui plus tard seront assignées à la chambre. La fonction : représenter
des objets qui sont systématiquement associés au SECRET - qui révèle dans
l'espace de la SINCERITE -qu'est le cabinet-, l'amour qu'un être (Mme de Clèves)
porte à un autre (M. de Nemours).

>Canone (B) >Trois chambres littéraires : Le


Voyage autour de ma chambre, Oblomov,
Une chambre à soi. (CHAMBRE)
Lieu °CLOS, la chambre n'en est pas moins RELIEE à l'
EXTERIEUR, et d'autant mieux peut-être que, dans l'intimité de la chambre, l'être
s'est d'abord RESSERRE autour de lui-même.
=> lieu de passage, espace littéraire (notion de “clos”,
cloture, de franchissement), figuration de l'intériorité.

>Wolkenstein (J) >Espace intime de la fiction :


chambres romantiques, chambres
modernes (L') (CHAMBRE)
James s'emploie à représenter l' ETRANGETE, tandis que
Proust traque toujours et retrouve, lui, la FAMILIARITE. Le motif de la chambre
permet en effet d'appréhender l'écart entre l'oeuvre de James et celle de Proust. Ce
qui frappe le plus, à la relecture des deux premières pages de “Combray”, c'est la
présence de deux éléments qu'on chercherait en vain dans l'oeure de james tout
entirèes : la MEMOIRE et le CORPS. Parce que la chambre proustienne est toujours,
forcément, celle du COUCHER : l'insomnie de l'adulte se nourrit des angoisses de
l'enfant, ressuscitées par la SENSATION précise de l'oreiller, de la veilleuse. Par
contraste, les héros de James paraissent DESINCARNES et AMNESIQUES : peut-être
leur statut d'Américain n'est-il pas mieux signifié que par cette double ABSENCE.
Parce qu'ils n'ont pas de chambre à eux, ils sont réduits à l' EXIL européen, et à la
perception ABSTRAITE d'un texte écrit par d'autres. Mais comme chez James, la
chambre est le lieu de l'OUVERTURE au monde et, en même temps, de sa
REPRESENTATION. Si les deux romanciers sont tous deux obsédés par la queston du
SEUIL, de la LIMITE entre l'INTERIEUR et l'EXTERIEUR, Proust, lui, fonde toute son
oeuvre sur leurs DEBORDEMENTS. Pour Proust, une chambre d'échos, n'est pas
comme chez James, un *POINT DE VUE sur le monde, mais le MONDE lui-
même. (“Ces résurrections du passé, dans la seconde qu'elles durent, sont si
totales qu'elles n'obligent pas seulement nos yeux à cesser de voir la chambre qui
est près d'eux pour regarder la voie bordée d'arbres ou la marée montante”. (p.
2269)

>Pelletier (A-M) >Repas et histoire. A propos de la


table d'Emmaüs (FESTIN)

>Wolkenstein (J) >Satiricon de Petrone et les


représentations du festin antique
(Le) (FESTIN)

>Levillain (H) >Motif théâtral du festin (Le) (FESTIN)

>Canone (B) >Dîner de Babette : une métaphore


de la création littéraire (Le) (FESTIN)

>Levillain (H) >Jardin du paradis au Jardin des


oliviers (Du) (JARDIN)

>Trotot (C) >Ronsard, Du Bellay et la culture des


jardins (JARDIN)

>Sangirardi (G) >Drame dans le jardin, La crise du


paysage humaniste dans le Roland furieux
(JARDIN)

>Brunon (H) >Ut poesis hortus : sur l'imaginaire


littéraire dans l'art des jardins au Cinquecento
(JARDIN)

>Lallemand (M-G) >Promenades au XVIIe siècle : du


jardin imaginaire au jardin royal (Des)
(JARDIN)

>Canone (B) >Femmes balzaciennes en leur jardin


(JARDIN)

>Wolkenstein (J) >Roman américain et les jardins


d'Europe (Le) (JARDIN)

>Kertesz-Vial (E) >Nuit en ce jardin : Pierre-Jean Rémy


relit Giorgo Bassani (La) (JARDIN)
CHANSON DE GESTE
80 020 SIC Siciliano (I) - Chansons de geste et l'épopée :
mythes, histoire, poèmes, Slatkine,
1981 (CHANSON DE GESTE et EPOPEE)

CHANT
80 020 CHA Groupe de recherches - Chant et enchantement au Moyen-
Age : "Lectures médiévales" travaux, Ed. universitaires du Sud, 1997
Université de Toulouse II (CHANT)

>Banniard (M) >Chant religieux et chant profane aux


origines (IVe-Xe siècles)
Le PROCESSUS immémorial par lequel l' ESPRIT humain
exerce son activité CREATRICE. Chant RELIGIEUX et chant °PROFANE interfèrent
aussi longtemps que la langue parlée demeure latine. L'apparition du chant
RELIGIEUX (déormais chrétien) se fait certes au °détriment du chant PROFANE, écrit
Michel Banniard, (désormais ambigu). mais le chant RELIGIEUX et le chant
INTERFERENT aussi longtemps que
°PROFANE, écrit Michel Banniard,
la langue parlée demeure latine.
>Fernandez (M. H) >Magie, Carole, Rondeau

>Fernandez (M. H) >Langage sacré, langage profane ?

>Mendes Fereira (M) >Rythme et incantation dans la


Cantiga d'amigo

>Lacroix (D W) >Pouvoirs de la parole poétique dans


la Scandinavie ancienne (Les)

>Faucon (J-Cl) >Chant contre enchantement : la


navigation périlleuse d'un pèlerin

>Berthelot (A) >Magiciennes et enchanteurs

>Labbé (A) >Enchantement et subversion (Girart


de Roussillon et Renaut de Montauban)
ISOLEMENT du VOLEUR-ENCHANTEUR. Dans une société
en bon ORDRE, le *PRIVILEGE de la SUBVERSION devrait revenir au *ROI et au
roi seul. ISOLEMENT de cette figure, perpétuel TRANSFUGE, incapable de s'
IMMOBILISER dans les strictes *ATTRIBUTIONS de l'un ou l'autre des trois ordres, et
dont il est l'indice le plus sûr de leur prégnance. L'essence ultime de la SUBVERSION
qu'elle (= l'ordonnance trifonctionnelle)

L'ENCHANTEUR-VOLEUR s'attaque non seulement au SOUVERAIN visé comme


*PERSONNE, mais aussi aux *symboles majeurs de sa *MISSION, (=
représentation du *POUVOIR) atteints par ricochet, voir de plein fouet. Il contient au
plus OBSCUR de lui-même un ferment de NEGATION radicale et incoercible
qui en fait le personnage le plus ouvertement TRANSGRESSIF d'un cycle pourtant
riche d'outrances et d'outrages. Fouchier et surtout Maugis laissent entrevoir
jusqu'à quel point la SURNATURE que leur confère leurs pouvoirs de magiciens
est susceptible de recouvrir une abyssale CONTRE-NATURE. Avant même
d'enfreindre les cadres normatifs de la représentation du °POUVOIR, ils échappent
pour partie à la norme première de l'*HUMANITE commune, et c'est cette initiale
subversion ONTOLOGIQUE qui les rend aptes par excellence à la transposer
dans l'ordre IDEOLOGIQUE.

>Lacy (N. J.) >Coutumes, merveilles, aventures

>Caluwé (J. M) >Source et fiction dans le lai (Laostic)

>Lacroix (D. W) >Caractères du chant chez les


troubadours du XIIe siècle (Les)

PARTAGER la JOIE ressentie par le troubadour et


S'APPROPRIER le DISCOURS amoureux. Ainsi, par la PUISSANCE du chant
les auditeurs peuvent prendre PART à la JOIE ressentie et transmise par le
troubadour ; en outre, toujours par le même relais ils peuvent S'APPROPRIER le

DISCOURS amoureux développé dans le poème. En effet, le chant


n'appartient à personne ; le poèe ne le fait sien que
°MOMENTANEMENT, dans la chanson, pour exprimer ses sentiments. Il apparaît

le chant a quasiment une


donc une fois de plus que

existence en soi indépendamment du


chanteur qui lui donne vie. Les troubadours du XIIè siècle
cherchent sans doute à faire croire à l'existence objective de cet espace sans
encore se poser la question du ressassement et du RENOUVELLEMENT. Au *XIIIè
siècle, par contre, ce lieu dont l'évidence s'imposait auparavant sans qu'il soit
besoin de la fonder, finira par apparaître comme *sclérosé et *artificiel, et
parallèlement va se développer l'idée que le poète doit faire oeuvre *ORIGINALE.

>Faucon (J-Cl) >Marco Polo et les enchanteurs

>Vidallet (F) >Trois Franciscains contre les


enchanteurs

CHASSE
80 020 MYT Walter (Ph) - Mythe de la chasse sauvage dans
l'Europe médiévale, H. Champion,
1997 (CHASSE)

>Walter (Ph) >Introduction

>Walter (Ph) >Synthèse

Admettre la DIALECTIQUE de l' ECRITURE et de l'


ORALITE qui est à l'origine de la formidable diffusion d'un mythe aussi essentiel que
celui de la Chasse Sauvage. On aura sans doute fait un progrès décisif dans les
études sur la PROVENANCE des MOTIFS légendaires médiévaux lorsqu'on aura
admis cette DIALECTIQUE de l'ECRITURE et de l'ORALITE qui est à l'origine de la
formidable diffusion d'un mythe aussi essentiel que celui de la Chasse Sauvage.

>Walter (Ph) >Hellequin, Hannequin et le


Mannequin

>Lecouteux (Cl) >Chasse sauvage/armée furieuse :


réflexions sur une légende
germanique

Je songe ici à un récit appelé Der Uhu , (Le Grand Duc).

Des femmes POURSUIVIES par un oiseau considéré comme un CHASSEUR infernal


fut très tôt associé à l' ARMEE furieuse, sans que nous puissions dire toutefois s'il y
a eu AMALGAME ou si ces rites firent ORIGINELLEMENT partie du complexe.
Quantité de légendes sont directement issues de la PREDICATION des
religieux, elle-même nourrie d' EXEMPLA.
>Delpech (F) >Chevalier-fantômeet le Maure
reconnaissant. Remarques sur la
légende de Muno Sancho de Finojosa

ERADIQUER, de l'Autre, les *CONNEXIONS avec


l'au-delà de l'empire du *MAL. Nous sommes bien du côté de la "procession des
ELUS", non de la "chevauchée des *DAMNES". Comme dans les récits contant les
interventions des armées célestes, l'apparition à Jérusalem renvoie au mythe
messianique d'une sorte de CROISADE des ÂMES : mais en omettant
la RECIPROCITE
aucune référence au patronage d'un saint et en posant
avec l' Autre, ETHNIQUE et RELIGIEUX, non seulement
comme °POSSIBLE mais comme NECESSAIRE au salut.

>Perrus (Cl) >Chasse infernale : des exempla à la


nouvelle V, 8 du Décaméron
UTILISER la mythologie *CHRETIENNE en la mettant au
SERVICE de l' EROTIQUE. Le récit de chasse infernale est un échantillon de
RACONTARS. Ex : une dame a confessé ses amours adultères à un religieux : "il me
fit des reproches si violents que j'en suis encore épouvantée, en me disant que si je
ne cessais pas, j'irais dans la gueule du diable au plus profond de l'enfer et que je
serais plongée dans le feu des supplices. Jen eus si peur que je décidai de ne plus
l'amant
jamais le (id est : son amant) fréquenter". In struit de cette intervention,
CHASSÉ prononce un violent réquisitoire contre les Ordres
mentiants et leur obsessions de la luxure, dont voici un extrait : les
Frères d'aujourd'hui désient les femmes et les richesses, et ils s'appliquent avec
tout leur zèle à épouvanter par des RACONTARS e d'effrayantes descriptions les
Ils réprouvent la luxure afin que, les réprouvés
âmes des sots...
s'en tenant éloignés, les femmes restent aux réprouveurs".
En UTILISANT la mythologie chrétienne des prédicateurs et en la mettant au
SERVICE de l'EROTIQUE courtoise, Boccace se livre donc à un DETOURNEMENT du
texte dont il ne faut pas sous-estimer la valeur subversive. Il suffit de relire l'exorde
de la narratrice, qui place son récit sous le patronage d'un Dieu e
MISERICORDE : "Aimables dames, de même que chez nous la pitié mérite
louange, de même la justice divine punit sévèrement la cruauté. Pour vous le
démontrer et vous inciter à la chasser complètement de votre coeur, il me plaît de
vous conter une histoire qui inspire autant de COMPASSION qu'elle éveille de
°PLAISIR".

CHÂTEAU
80 020 OSA Auraix-Jonchière (P) -O saisons, O châteaux, Chateaux et
littérature des Lumières à l’aube de
la modernité (1764-1914), Presses
universitaires Blaise Pascal, 2004 (CHÂTEAU,
XVIII)

>Auraix-Jonchière (P) >Avant-propos

>Auraix -Jonchière (P) >"Château neuf" au "château vieux",


imaginaire et identité dans
L'Homme de neige de George Sand

>Grouix (P) >Prologue en forme de poésie : Dit du


château

>Giraud (L) >Louis XVI à la tour du Temple ou


l'imaginaire de l'historiographie
révolutionnaire

>Baudoin (S) >Combourg, lieu matriciel


Tout dans Combourg, trouve son point de RESOLUTION

dans une UNITE fédératrice : la FAMILLE, en apparence °ECLATEE, se


reforme par le biais d'un couple bercé par les mêmes rêveries
mélancoliques (Lucile et François René ou François-René et sa sylphide), le château
lui-même, entre FEODALITE sous-jacente et RENOVATIONS plus récentes est
REUNIFIE par l' ARCHITECTURE.
>Courtinat (N) >Château et palais dans quelques
récits de voyages en Orient (première moitié
du XIXe siècle)

>Bricault (C) >Tour Gazeau dans Mauprat de


George Sand

>Guichardet (J) >Châteaux de contes en Balzacie


Le château est lieu de DEVOILEMENT, d'EBLOUISSANTE
vision. Ce château d'INITIATION suprême est le reflet matérialisé de ces "chateau de
l'âme", demeures des grands mystiques admirés de Balzac, Thérèse d'Avila tout
particulièrement. Ne sont-ils pas aussi ces châteaux SPIRITUELS d'où l'Artiste
s'nvole ves sa PATRIE ? "Loin des *PASSAGERES félicités des amours
terrestres", nous voixi au bord de l'INFINI. Séraphita "dépouille toutes choses
humaines des propriétés que leur donnent le temps, l'espace". Regardons-le, loin
des *MONDANITES, de tous les châteaux de sable, de tous les châteaux de cartes
marqués du sceau de l' *EPHEMERE. Le voici, drapé dans sa robe de bure, prisonnier
voontaire de son château d'écriture, conscient de sacrifier sa vie à son oeuvre et
parvenant ainsi au seuil de l'immortalité dans ce royaume de Balzacie qui le
passera pas.

>Czyba (L) >Châteaux d'Emma (Les)

>Streiff Moretti (M) >Châteaux des enfants modèles (Les)

CHÂTEAUX PALIMPSESTES

>ESPACE DE LA CREATION

>Peylet (G) >Lieu idéal d'éducation pour les


artistes : Le Château des Désertes de George
Sand

MORALE de la HAUTEUR, du Beau, du Vrai, ne pouvant


s'accomplir sans LIBERTE. La MARCHE vers le BEAU et le VRAI ne peut s'accomplir
que dans la LIBERTE. C'est pour cela que dans cette école d'art et de vie,
l'IMPROVISAITON intelligemment gouvernée tient une place essentielle. Le
châeau qui accueille les artistes est bien un château GOTHIQUE métamorphosé.
Château des lumières, celle de l'ART, celles de l'intelligence du COEUR, il
correspond bien à l'idéal sandien. Il s'est révélé être un lieu d'équilibre entre la
LIBERTE et les CONTRAINTES, le PLAISIR et le TRAVAIL. Le château de Mauprat s'est
transformé en lieu de PROGRES, d'OUVERTURE, sur les AUTRES, sur soi-même aussi.
Il devient un espace idéal pour l'EPANOUISSEMENT de l'être, pour la conqu^te de
soi et une quête artisitique jamais terminée.

>Citadelles noires

>Lascar (A) >Châteaux maléfiques et mystérieux


de Balzac à George Sand, de L'Héritière
de Birague (1822) à Consuelo
>Prungnaud (J) >Terrifiantau burlesque : le château
dans les parodies du roman gothique

>Antolini-Dumas (T) >Fragmentation à la perte du sens.


Etude du "château naturaliste" dans Loz
Pazos de Ulloa d'Emilia Pardo Bazan et Une
Vie de Maupassant

>Vestiges enchantés

>Léonard-Roques (V) >Palaisdes ombres" ? Regards sur les


réorientations fonctionnelles du
château de Versailles

>Prince (N) >Belle au château dormant

>Bernard-Griffiths (S) >Pays des contes sandiens, le


château de Pictordu entre nature et
merveilleux (Au)

>CHÂTEAUX VISIONNES

>Repaires

>Brix (M) >Château d'Otrante à la forteresse de


Schilling (Du)

>Foucard (Cl) >Château de Minos : Mythe de


Psychologie chez Theodor Fontane

>Refuges

>Abdelkefi-Habaïeb (H) >Château du souvenir chez Théophile


Gautier

>Giné-Janer (M) >Château imaginaire de Villiers de


l'Isle- Adam

>Giraud (N) >Château de Louis II de Bavière dans


L'Ennemi des lois ou "l'antinomie
irréductible d'un rêve avec sa
réalisation"

>Cohen (O-J) >Château fantasmagorique : "le lieu


mêlé" chez O. V. de L. Miloz

>

>
80 020 CHA Pastré (J-M) - Château,à la croisée des voies, à la
croisée des temps, Publications de
l'Université de Rouen, 2001 (CHÂTEAU)

CHAT
80 020 CHI Barillier (E) - Chiens et chats littéraires, Zoé : Office
fédéral de la culture, 2001 (CHIENS et
CHATS)

>Feitknecht (Th) >Lire des traces

>Widmer (U) >Chien et chat

Le Chien est STUPIDE, le chat est AIMABLE.

>Kempker (B) >Qu'est-ce qu'un chien ?

Pour l'homme dans son °MALHEUR, le *MONDE a


*SOMBRE, mains non le CHIEN. La fleur de son °MALHEUR, pour l'homme
accompagné du chien, signifie MELANCOLIE, un jardin où ATTENDRE avec
des pattes de velours. Un chien peut quelque chose que l'homme ignore et possède
très rarement, il a un lien avec les MORTS. Les morts attirent l'homme avec force
>Schaad (I) >Instance muette

Cette créature qui LUTTE pour sa SURVIE donne envie


de fondre en LARMES. J'ai vu le chien plongé dans une SOUFFRANCE
semblable à celle que Francis Bacon ou Alberto Giacometti, plus tard, devaient
attribuer à l'homme, dans les yeux de cette créature qui lutte pour sa SURVIE, veille
encore la malédiction universelle. La SUPPLICATION est aspirée par une
ABSTRACTION qui abolit la *FIGURATION. Afin que ce soit le MUTISME qui nous
émeuvent : c'est cela, je crois, écrit Isolde Schaad, que l'artiste a voulu, en sorte
qu'on aurait envie de fondre en LARMES, si l'événement, sur le tableau, n'était pas
intérieur, s'il ne refusait pas de s'extérioriser.

>Tuor (L) >Repentir du chien

>Schweikert (R) >Sans titre

>Mascioni (G) >Chien et moi : la même anxieuse


chose (Le)

>Buchner-Fuhs (J) >Chiens et chats : approches


ethnologiques
>Dossier iconographique >Chien et le chat : aperçus
symboliques

>Le combat du chien et du chat au pied du mourant est


souvent glosé comme celui du BIEN et du *MAL. Le chat incarne traditionnellement
l' HIVER et la recherche d'un certain CONFORT. Le chat “Gaudeamus (réjouissons-
nous)” reste symptomatique de la symbolique HEDONISTE et libertaire du chat. Le
chat se tient au pied de la LIBERTE. Le chat, souris en gueule représente la première
RUPTURE dans l' *IDYLLE *EDENIQUE ou bien l'acquiescement à sa fonction
NATURELLE. Les deux interprétations coexistent. Il peut représenter aussi la
PARESSE associé au lit. Le chien réprésente la FIDELITE. C'est plutôt au chien qu'il
revient de célébrer le bonheur de l' HYMEN.

>Böschenstein (R) >Chat et le crime : la fonction des


chats dans les romans policiers

>Godel (V) >Chat noir - Chat blanc

>Merz (K) >Procès suspendu

>Steininger (A-L) >Chat qui traverse la pluie (Un)

>Chessex (J) >Docteur Méduse

>Felder (A) >Sans violon

>Birrer (S) >Traditionlittéraire des dialogues de


chiens : quelques considérations
cynologiques en marge de l'histoire littéraire

>Macé (G) >Académie des chats (L')

>Starobinski (J) >”Les Chats” de Baudelaire

>Ingold (F-Ph) >Proche du chien : l'univers de


l'artiste entre culture et nature

>Ingold (F-Ph) >Tiens chien...

>Cheneval (Fr) >Chiens et chats dans la philosphie


occidentale
L' INGRATITUDE est le salaire du chien tandis que le
chat représente le MAL. Comment s'expliquent ces imaginations meurtrières, et ce
moderne désenchantement de la relation entre l'homme et ses amis à quatre pattes
? S'agissant du chien, il semble qu'on pe puisse fournir pour le mmment aucune
explication. L' INGRATITUDE est le salire du chien; Dans le cas du chat, c'est uen
explication PSYCHOLOGIQUE et FEMINISTE qui s'impose, depuis que Nietzsche est
passé : Nietzsche voit le combat des sexes sous le signe du chat : “Les sexes se
dupent réciproquement : ils ne vénèrent eet n'aiment en réalité qu' eux-mêmes (ou
leur propre IDEAL, pour l'exprimer de façon plus aimable). Ainsi, l'homme veut que
la femme soit PACIFIQUE - mais précisément la femmes est tout sauf pacifiqique,
comme le chat, si exercée soit-elle à prendre des ALLURES pacifiques”. C'est sur la
base de ces pensées de Nietzsche, profondément BLESSANTES - mâles, trop mâles -
que la confrérie masculine des PHYSICIENS et PHILOSOPHES multiplie les
expériences SADIQUES avec le chat.

>Bechtold (J) >Aimer son chien au siècle des


Lumières : Jean-Jacques Rousseau dans
l'héritage de ses modèles

>Barilier (E) >Enfin

>Meyer (E-Y) >Petit ou le Chat qui venait du froid

>Meier (H) >Visage (Sur le)

>Berra (D) >Paysages avec chat absent un /


deux

>Fichtener (I) >Lettre, à une amie

>Luck (R) >Rainer Maria Rilke, le matou Mitsou


et le “King of Cats”, avec un prologue sur
le monde animal

>Castagnola (R) >D'Annunzio et les chiens : épisodes


biographiques et approches
narratives

>Weber (U) >Homme et chien : Varlin et


Dürrenmatt

>Späth (G) >Depuis touljours, des chiens dans la


maison

>Wandelère (Fr) >Carlos et Georges au Grès de


Calvignac en juin 1992

>Netzer (G) >Chat de la marquise (Le)

>Perrier (A) >Adieu Baïkal

>Bärfuss (L) >Et prend le soleil

>Affoltter (C) >”Miaou et ouah ouah” : chats et


ciens dans la BD
Lador (P-Y)

>Lador (P-Y) >Erotisme du chien et du chat jouer


avec les mots.
>Johansen (H) >Entretien : “jamais on n'a vu un chat
jouer Bhend (K) avec les mots. Mais dans moon
histoire, si, il le fait”

>”Felis Felis”, le chat et le livre pour


enfant

80 020 OCH Ochoa (I) - Chats d’écrivains, Ed. du Chêne, 1997


(CHATS)

CHEMIN DE FER
80 020 ECR Moureau (F) - Ecritures du chemin de fer, Klincksieck,
1997 (CHEMIN DE FER)

>Moureau (F) >Avant-propos

>Baroli (M) >Train dans la littérature française


(Le)
La POESIE des trains se RENOUVELLE. Mais la littérature
du train ne devrait SURVIVRE qu'en RAPPROCHANT soit des autres THEMES
littéraires, soit de l'évocation des atures aspects du monde INDUSTRIEL. Dans la
première direction, citons, écirt Marc Baroli, La Modification de Butor qui décirt
l'effet PSYCHOLOGIQUE d'un long VOYAGE en train, EFFET d'ailleurs
analysé auparavant par Valéry en termes abstraits. Dans la seconde, il me semble
que l' *ELECTRIFICATION, qui double les lignes dans les hauteurs et l' *AUTOMATION
qui amène un *ELOIGNEMENT de la présence HUMAINE ont déjà été mis en
valeur dans d'autres arts comme la peinture de Carzou. Il n'y a aucune raison pour
que la littérature ne suive pas, si j'ose dire, écrit Marc Baroli, les mêmes voies. Une
CRITIQUE qui parfois s'adresse au train et dans une mesure le DEPASSE.
ainsi dans L'Autre Enfer de Roland et Maheu, oeuvre malheureusement peu connue,
mais riche d'une VIOLENCE qui va jusqu'à l'appel à la DESERTION des
cheminots au terme d'un catastrophe acceptée comme inévitable.

>Guicher (G) >Guides de chemins de fer : partiques


anglaises et françaises

>Augry-Merlino (M) >Théophile et le "cheval de vapeur".


Le premier voyage ferroviaire de
Gautier (Belgique, 1836)

>Chenet-Faugeras (F) >Vues du train

>Noiray (J) >Effets stylistiques dans les textes


"ferroviaires" d'Emile Zola (Les)

>Montaclair (Fl) >Chemin de fer dans l'imaginaire de


Jules Verne (Le)
>Godeau (Fl) >Paris-Balbec, Hambourg-Davos-
Platz, voyage en chemin de fer et
formation du héros

>Baudelle (Y) >Chemin de fer dans A la Recherche


du temps perdu

>Santa (A) >Regard sur le monde des chemins


de fer : Antoine Bloyé de Paul Nizan (Un)

>Lloze (E) >Esquisse d'une topographie des


rhapsodies ferroviaires de Jacques
Réda

>Flamion (J) >Cheminots écrivains (Les)


La recherche effrénée du *PROFIT aboutit à une lutte
sans merci entre la CULTURE et l'ARGENT-DIEU. Dans ce monde où la TECHNIQUE
est reine, la présence de tous ces artistes, de tous ces écrivains témoigne d'un réel
HUMANISME cheminot. mais aujourd'hui cet HUMANISME même est en
DANGER. Je n'oublierai jamais, écrit Jean Flamion, la FINESSE et la VIVACITE du
regard, le CONSTANT sourire sous l'épaisse moustache, le DELICIEUX accent
bourguignon, la GOGUENARDISE des propos de celui qui, bien qu'ayant déjà publié
quelques livres, n'était guère connu alors que comme le rédacteur et dessinateur de
La Vie de rai, auteur des Voyages du professeur Lorgnon. Nous partions ensuite
ensemble pour le 11 rue de Milan où il animait des séances d' INITIATION
musicale, les "Midis musicaux" : tout le monde respectait encore, à l'époque, la
COUPURE DE MIDI, qui durait deux heures et permettait de
"BILLEBAUDER" dans le quartier... ou de SE CULTIVER un peu.

CHEMIN
80 020 CHE Martinet (M-M) - Chemin, la route, la voie, figures de
Coll. l'imaginaire à l'époque
moderne, Paris Presses de l'Université Paris-Sorbonne,
2005 (CHEMIN)

>Conte (Fr) >Provenance de l'au-delà : le


cheminement des ancêtres et leur retour sur
terre (En)
L'au-delà, un chemin entre MEMOIRE et OUBLI. Le
chemin entre les vivants et les morts et entre les défunts et ceux qui restent est
marqué par un échange à PARITE entre MEMOIRE et OUBLI. L' ÂME doit faire ses
ADIEUX avant de S'ELOIGNER. Si l'ALLER (= la mort) correspond bien à un
cheminement initiatique, le RETOUR en qualité d' ANCÊTRE apportera aux parents
une partie de cette PROSPERITE dont l'ancêtre bénéficie dans l'autre monde.
Dès lors, et selon l'attitude que les vivants adoptent à son égard, l'ancêtre peut être
l' *OGRE des contes de fées ou au contraire l' OISEAU DE FEU.
>Troubetzkoy (L) >Quête de la terre promise, chemin
de fer, chemin de croix : la superposition
des modèles de la voie dans Moscou-
Pétouchki de Vénédikt Erofeev
Dire le récit °DESORIENTé de tous les DEPLACEMENTS.
La NECESSITE de MARCHER et la difficulté d' *ARRIVER quelque part. L'
ABOLITION des *FRONTIERES est explicitement mise en relation avec l'émancipation
de l' INTERTEXTE. Qu'il s'agisse de pélerinage (RELIGIEUX ou CULTUREL), d'
EXPLORATION d'horizons nouveaux ou de réponse POLEMIQUE à des prédécesseurs,
l'itinéraire du voyageur est généralement BALISE par des textes ANTERIEURS qui
opèrent une configuration PREALABLE de l'espace PARCOURU. Ici, les HYPOTEXTES
sont en quelque sorte déconnectés de cet espace. Si le point de vue EMBRUME de
l'alcoolique permet de congédier la MIMESIS, ses divagations de clochard érudit
PEUPLENT le train d'un réseau de textes au sens large, incluant la PEINTURE et l'
OPERA. Ce réseau intertextuel se substitue à l'espace empirique, si bien que
li'mprobable voyage de de Vénitchka Erofeev, qui dit la NECESSITE de MARCHER
toujours et la difficulté d' *ARRIVER quelque part, se fait le récit DESORIENTE de
tous les DEPLACEMENTS.

>Christmann (C) >Voyage entre ciel et tere : voix


plurielles pour un chemin dans The Boy with a
Cart, Cuthman, Saint of Sussex de
Christopher Fry

>Sancery (A) >Route de l'exil, route de la foi : le


cas de Matthew Mead (c. 1630-1699)

>Montersino (I) >Route invisible : le voyage mystique


de Catherine de Gênes (1447-1510) (La)

>Bergmans (L) >Droitamour et les voies libres de la


mystique. Un rapprochement
entre hadewijch et Parménide (Le)

>Vaz (J) >Immigration, voyage intérieur et


quête d'identité dans l'oeuvre de manuel
Rivas

>Deconinck-Brossard (F) >Cheminement du pèlerin (Le)

>Pech (S) >Route et les domestiques : les


migrations vers Madrid aux XVIe et XVIIe
siècles (La)

>Przewozny (A) >Chemin de l'émergence culturelle


de l'Australie : un épisode du point de
vue linguistique (Le)

>Prat (I) >Voie au milieu des voix : El Jinete


Polaco d'Antonio Munoz Molina (La)
>Boyer (R) >Itinéraires des Vikings (Les)

>Laffite (C) >Rio Magdalena, un fleuve légendaire


? (Le)

>Royer (L) >Appel de la route dans les


communautés aborigènes du Territoire du Nord :
un autre regard sur les polituqes
sociales australiennes (L')

>Valentin (J-M) >Itineraria Galliae dans l'Empire au


XVIIe siècle (Les)

>Julia (D) >Pèlerinage aux grands sanctuaires


dans l'Europe de l'époque moderne (Le)

>Boutier (J) >”Grand Tour” des élites britaniques


dans l'Europe des Lumières : la
réinvention permanente des traditions (Le)

>Jaubert-Michel (E) >Prestige aristocratique et


contestation bourgeoise : La tradition du Grand
Tour en Allemagene au XVIIIe siècle et
son image dans la littérature (Entre)

>Noguerira (P) >Compostelle : le chemin de La


Corogne (Vers)

>Testino-Zafiropoulos (A) >Chemins


d'Espagne et voies du
savoir : du discours encyclopédique aux
récits de voyage

>Jacquelard (C) >Homme, une voie : Andrés de


Urdaneta et l'émergence du Pacifique espagnol
(1520-1565) (Un)

>Merle (A) >Périples dans le levant aux XVIe-


XVIIe siècles : transcriptions de l'espace et
recompostion des lieux

>Poutet (H) >Déroute itinérante des pèlerins aux


routes balisées du tourisme, en passant par
Le Guide du pèlerin de Saint-Jacques de
Compostelle (XIIe siècle) (De la)

>Pickford (S) >Route du récit : Die Harzreise de


heinrich Heine (1826) (La)

>Baffi (S) >Bel Paese d'Antonio Stopanni (1876)


: le récit de voyage, support
pédagogique et expression de l'identité nationale
(Il)

>Simon (Ph) >Chemins linguistiques des


traductions entre la France et l'Italie entre la
deuxième moitié du XVIe et le
XVIIe siècle (Les)

>Escudero (X) >Boème littéraire espagnole : d'un art


de vivre à un art d'écrire (La)

>Lavergne (I) >Parcours du personnage, parcours


de l'écriture dans l'oeuvre d'Italo
Calvino

>Peiter (A-D) >Voyage et la réflexion de l'histoire


dans le roman Une Année dans la vie de
Gesine Cressphal de Uwe Johnson (Le)

>Lagayette (P) >Piste américaine : marqueur


historique et culturel (La)

>Loukam (S) >Mouvements, détours et déviations :


la piste criminelle dans le roman noir
américain

>Rimasson-Fertin (N) >Croisée des chemins : le carefour


dans les contes de frères Grimm et d'A. .
Afanassiev (La)
Le chemin fait partie de ces lieux qui jouent un rôle de
FRONTIERE et qui sont classés QUALITATIVEMENT selon qu'ils sont perçus comme
ACCESSIBLES ou INACCESSIBLES, SACRES ou PROFANES, BENIS ou MAUDITS.
L'étude du motif du carrefour permet de voir qu'il se trouve au centre d'un faisceau
de REPRESENTAITONS : en effet, dans la société TRADITIONNELLE, l' ESPACE
s'organise en cercles CONCENTRIQUES allant du plus CONNU (maison, cour, village)
au moins connu (= INCONNU) (abords du village, route, CARREFOURS)

>Gendrat (A) >Paysages et routes dans les romans


italiens de la première moitié du
XIXe siècle, entre enquête psychologique
et conquête du monde
Réticence dans la °CONQUÊTE de la °REPRESENTATION
du MONDE du °SUJET et érection du REEL en SUJET.

>Kabakova (G) >Passer la frontière : une étape


cruciale du Stroev (A) voyage russe

>Kaufmant (M-E) >Poétique du chemin dans la


“comedia” espagnole de la première moitié
du XVIIe sicèle : le chemin comme
spatialisation du drame du destin dans La Vida es
sueno

>Guillou (Y) >Peintresdanois à la découverte de


leur royaume (Les)

CHEVAL
80 020 Aix-en-Provence, Centre - Cheval dans le monde médiéval,
universitaire d'études et de Publications du CUERMA, 1992
(CHEVAL)
recherches médiévales

80 020 EVR Evrard (F) - Cheval, mythes et textes, Bertrand-


Lacoste, 1993 (CHEVAL)

Dire le HAUT et le BAS, en particulier, du DESTIN du


cheval tout autant que de celui de l'homme, puisque les leurs sont
indissociablement liés. Franck Evrard cite Jean Chevalier pour lequel, “(i)l est la
MONTURE et le VEHICULE, le VAISCEAU et son DESTIN est INSEPARABLE de celui de
l' HOMME. Symbolisme POLYPHONIQUE du cheval qui l'associe à des thèmes aussi
opposés que le HAUT et le BAS, l' ELEVATION et la CHUTE, la GLOIRE et le
CHÂTIMENT, la VIE et la MORT. Paradoxalement, c'est sans doute le DECLIN du
chelval dans notre CIVILISATION moderne qui met en valeur son extraordinaire
pouvoir de retentissement sur l'IMAGINAIRE des écrivains contemporains. Si l'une
des vocations de l'écriture est de CONSERVER la TRACE des réalités DISPARUES ou
défuntes en les inscrivant au creux des mots, le cheval a encore de belles
chevauchées littéraires devant lui... Réserve inépuisable d'IMAGES, de DESIRS et de
FANTASMES, le cheval, depuis l'antiquité, féconde même des textes à son image,
des “chevaux-textes” comme si le motif animal et les enjeux de l'écriture (les
STRUCTURES, le LEXIQUE, le RYTHME, etc.) étaient indissociablement liés.

CHEVELURE
80 020 CHE Connochie-Bourgne (Ch) - Chevelure dans la littérature et l'art
du Moyen Age , Publications de
l'Université de Provence, 2004 (CHEVELURE)

>Connochie-Bourgne (Ch) >Avant-propos

>Arseneau (I) >Lancelot échevelé : la parodie dans


Les Merveilles de Rigomer

>Berthelot (A) >"Fortune est chauve deriere et


devant chevelue" : les variations sur la
chevelure féminine dans le
contexte du Graal
>Bouillot (C) >Chevelure : la tirer ou l'arracher,
étude d'un motif pathétique dans l'épique
médiéval (La)

>Bruno-Meylan (S) >Chevelures indisciplinées,


enracinées dans l'autre monde Observation
de textes occidentaux (Yvain ou Le
Chevalier au Lion de Chrétien de
royes, les Lais de Marie de France) et d'un
texte nippon (Le Genji Monogatari de
Murasaki Shikibu) (Les)

>Cazenave (A) >Coiffure comme marque d'identité


(La)

>Cerrito (S) >Come beste esteit peluz - L'image


du Sagittaire dans les différentes
version de la légende de Troie au Moyen Age

>Collomp (D) >Faut-il vraiment qu'Hernaut de


Gironde soit roux ?

>Corbellari (A) >Lascive Phyllis

>Drobinsky (J) >Coiffure féminine entre moyen


d'identification et principe
axiologique dans l'iconographie de Guillaume
de Machaut

>Dumas (G) >Soin des cheveux et des poils :


quelques pratiques cosmétiques
(XIIIe- XVIe siècles)

>Errecade (O) >Il ne li est remés (...) chevel en


teste. La calvitie de l'amant de Guenièvre
dans le Lancelot en prose

>Ferrand (F) >Absence de tout cheveu ou presque


dans la célébration lyrique de la
dame (L')

>Gingras (F) >Chevelure de Méduse au miroir du


roman d'après une interpolation
du Roman de la Rose (La)

>Gontero (V) >"Cointises et Atours" : la chevelure


dans Le Livre du Chevalier de la Tour
Landry pour l'enseignement de ses filles
>Houdeville (M) >Queue et le cheveu (La)

>Kappler (C-C) >Chevelure de l'Aimée dans le Divân


de Hâfez, une voie paradoxale vers
l'éveil

>Lacroix (J) >Splendeur et misère de la chevelure


de Laure (Essai sur le processus de
mythification pétrarquienne)

>Laurent (F) >Si li a coupee la trece, dont el a au


cuer grant destrece. De l'art du tressage
à la science du piège dans le fabliau des
Tresses

>Leturcq (S) >Dénominations de la chevelure dans


les chansons de geste (XIe-XIIIe siècles)

>Lévy-Gires (N) >Se coiffer au Moyen Age ou


l'impossible pudeur
La CHEVELURE et la COIFFURE semblent cristalliser les
nombreuses PEURS médiévales suscitées par une *FEMINITE toujours présumée
COUPABLE.

>Nassichuk (J) >Chevelure d'Élégie dans le De


Amore Conjugali de Giovanni Pontano

>Plet (F) >Yseut est-elle une vraie blonde ?

>Richard (A) >Fil d'or de Blonde Esperée

>Rolland-Perrin (M) >Tondues et les traînées ou les


mauvais traitements infligés à la chevelure
féminine (Les)

>Roy (B) >Pilosité et horripilation dans les


Problèmes d'Aristote d'Evrart de
Conty

>Rozier (C) >Peigne de la reine dans l'épisode de


la Charrette (Chrétien de Troyes,
Lancelot en prose et Prosa-Lancelot) (Le)

>Rus (M) >Chevelureau Moyen Age : marque


du même, marque de l'autre (La)

CHIENS
80 020 CHI Barillier (E) - Chiens et chats littéraires, Zoé : Office
fédéral de la culture, 2001 (CHIENS et
CHATS)

CHINE
80 020 BER Bernier (L) - Chinelittérarisée : impression,
expressions allemandes et
françaises au tournant du XIXe, P. Lang, 2001
(CHINE)

80 020 LET Curien (A) - Lettresen Chine, rencontre entre


romancier chinois et français, Bleu
de Chine, 1996 (CHINE)

CHRISTIANISME
80 020 BOU Bouvier (M) - Rudiments de culture chrétienne,
Pour une meilleure lecture des oeuvres
littéraires, Presses universitaires du
Septentrion, 2000 (CHRISTIANISME)

CIMETIERE
80 020 LAC Lacassin (Fr) - Cimetière des éléphants : variations
sur l'étrange. suivi du Dossier Francis
Lacassin avec une bibliographie
complète, Encrage, 1996 (CIMETIERE)

94 010 LAU Lauwers (M) - Naissance du cimetière, lieux sacrés


et terre des morts dans l'Occident
médiéval, Aubier, 2005 (CIMETIERE)

Un ORDRE SOCIAL fondé sur les EGLISES, la TERRE et


les MORTS. Le cimetière avait en somme la même vocation ENRACINANTE et
ENGLOBANTE que l'Eglise, il en était une sorte d'image CONCRETE. En
LIANT les ACTIVITES des VIVANTS et la mémoire des MORTS, en favorisant
l'idendification de la communauté ancestrale qui reposait en son sein à celle des
croyants, la terra cimiteriata mêlée des restes des morts - selon la formule forgée
au XIIe siècle, sans doute par le canoniste Rufin de Bologne - réalisait l'articulation
des pratiques sociales au (con)sacré. Manifestant un rapport PACIFIE, SPIRITUALISE
à cette terre qui renfermait les corps des baptisés, le cimetière incarne parfaitement
le processus simultané de SPIRITUALISATION et de SPATIALISATION évoqué dans
l'introduction de ce livre. Ainsi se trouvaient posés les fondements d'un ORDRE
social fondé sur les églises, la terre et les morts. Phénomène d' ANCRAGE de la
communauté des VIVANTS dans la terre sacrée des MORTS, sous la surveillance des
CLERCS. A première vue, tout semble opposer le désintérêt des Pères de l'Eglise à
l'égard de la °LOCALISATION du culte chrétien et le fort ANCRAGE de l'
INSTITUTION ecclésiale en des lieux particuliers, églises et cimetières, qui
caractérisa l'Occident médiéval.

CITATION
80 020 CIT Darbo-Peschanski (C) - Citation dans l'Antiquité, J. Millon, 2004
(CITATION)

CIVILISATION MEDIEVALE
80 020 KUL Buschinger (D) - KulturellenBeziechungen zwischen
italien und den anderen Ländern
europas im Mittelalter, Reineke, 1993
(CIVILISATION MEDIEVALE)

CLASSICISME ITALIEN ET FRANCAIS


80 020 COS Costadura (E) - Classicisme
à l’autre, France - Italie
(1919-1939), Presses universitaires de
Vincennes, 1999 (CLASSICISME ITALIEN et
FRANCAIS)

Il existe des chemins de °TRAVERSE, mais qui n'effacent


pas la ligne de DEMARCATION entre le CLASSIQUE et le NON-CLASSIQUE.

Comment satisfaire le besoin renouvelé de PURETE de


la parole sans que cela dérive dans le *SPONTANE, l' *INCONTRÔLE, dans le *NON-
LANGAGE ? Autrement dit, quelles limites et quels pouvoirs assigner à la parole
littéraire face à l'inconscient mis à nu ? Ou enfin, comment DIRE le BARBARE ?
Voilà qui permet de ocmprendre la nature foncièrement critique, voire DIALECTIQUE
de ce classicisme, son caractère second dénoncé par Valéry et, à sa suite, par la
plupart des écrivains français et italiens qui participent au débat. L'enjeu de cette
DIALECTIQUE est décisif : donner une place au BARBARE au sein du Monde CIVILISE.
Rendre à la MODERNITE son ORIGINE. D'où le besoin de revenir aux SOURCES : aux
sources de l'HISTOIRE et de la MYTHOLOGIE occidentale, aux sources de l'
ECRITURE. On redécouvre les origines MANUELLES, ARTISANALES de l'ECRITURE.
Autrement dit quelles limites et quels pouvoir assigner à la parole LITTERAIRE
face à l'INCONSCIENT mis à nu ?

I >Genèse du classicisme moderne

II >Littérature sans excès (Une)

>Rappel à l'ordre

>Leopardi entre le chant et la prose


>Innocence et Mémoire

>Esthétique de l'autonomie

III >Mainteneurs et Barbares

>"Esprit NRF" et le classicisme


moderne

>"Esprit nouveau" et les Terroristes


(L')

>Côté d'Apollon et le côté de


Dionysos (Le)

>Classicisme méditerranéen,
classicisme panique

Deuxième partie >France vue d'Italie

I >Partage des modèles, modèles de


partage

>Monuments (et tombeaux)


d'Apollinaire

>Mallarmé ou Valéry ?

II >Ouvert, fermé

>Lieux communs

>Voyages en pantoufles

>Allers retours

III >Traduit du français

>Traduire en italien

>Traduction de "L'Après midi d'un


Faune"

>Traductions du "Cimetière marin"

Troisième partie >Italie vue de France

I >Revues, alliances et querelles

>NRF : Crémieux contre Ungaretti

>Disque Vert, Commerce, Mesures


>Bifur

>Cahiers du Sud

>Lionello Fiumi et les "Cahiers de


Dante"

>Valéry Larbaud

II >Traduit de l'italien

>Traduire en français
*MOT A MOT ou restituer l' ATMOSPHERE donner une
UNITE nouvelle. Chaque texte - nous dit Larbaud - a un SON, une COULEUR, un
MOUVEMENT, une ATMOSPHERE, qui lui sont propres. En dehors de son

>Larbaud traducteur de Fiumi

>Vie d'un homme, en 1939

CLASSICISME
80 020 KIB Kibédi-Varga (A) - Classicisme, Seuil, 1998 (CLASSICISME)
Au cours du classicisme - comme attitude ESTHETIQUE -
ECRIVAINS et ARTISTES, THEORICIENS et PUBLIC) admirent les mêmes MODELES.

80 020 CLA Forestier (G) - Classicisme ou des classicismes ?,


Publications de l'Université de Pau, 1995
(CLASSICISME)

>Billault (A) >Y a-t-il un modèle classique grec du


genre de la "vie philosophique" ?

>Duret (L) >"Beau" poème ou le "bon" poème ?


Essai de définition de l'oeuvre "classique"
d'après les Satires et les Epîtres
littéraires d'Horace (Le)
Pas de °CLASSICISME qui ne soit lié à des CONDITIONS
politiques, sociales et spirituellement DETERMINEES.
L'oeuvre classique tire sa NECESSITE de ce qu'elle REPOND aux BESOINS du TEMPS
qui l'a produite. Pour commencer, elle les EXPRIME. Il n'y a pas de classicisme, écrit
Luc Duret, qui ne soit lié intrinsèquement à des conditions POLITIQUES,
SOCIALES et SPIRITUELLEMENT déterminées (privilégiées ?). Mais aucun
état d' °EQUILIBRE n'est *DURABLE, pris dans le MOUVEMENT de l'Histoire :
en ce sens i l ne saurait y avoir un *CLASSICISME, mais des CLASSICISMES.
>Videau-Delibes (A) >Elégie et classicisme augustéens :
obéissance et subversion
>Fabre (J) >Classicisme augustéen et les
Métamorphoses d'Ovide : critique
d'uen esthétique du pouvoir (Le)

>Crescenzo (R) >Image de Vénus : mythologie,


allégorie et philosphie chez Blaise de Vigenère
(Sur une)

>Doiron (N) >Espace classique et le déplacement.


le voyahe en France au XVIIe siècle et
les influences antiques (L')

>Ranger (J-Cl) >Existe-t-ilun lien nécessaire entre


classicisme et tragédie ?

>Ternaux (J-Cl) >Burlesque et classicisme : le Lucain


travesti de Brébeuf

>Zuber (R) >Notion d'"ouvrer du classicisme". Le


cas de Guez de Balzac

>Michel (A) >Rhétorique et classicisme

>Delibes (L) >Style tragique et son modèle


rhétorique dans la Poétique de L Mesnardière

>Bury (E) >Hellénisme et rhétorique : François


Cassandre traducteur d'Aristote

>Strosetzki (C) >Pragmatique herméneutique de la


traduction d'après la querelle des
Anciens et des Modernes

>Guenoun (S) >Imitation des anciens et argument


d'autorité ou comment ruser avec
l'histoire

>Vuillemier (Fl) >Père Dominique Bouhours face aux


partisans de la Pointe Documents
pour un procès en révision)

>Blanco (M) >Court-circuit du classicisme en


Espagne (Le)

>Luciani (P) >Classicisme non autoritaire de Gian


Vincenzo Gravina (Le)

>Dorangon (S) >Réception d'Ovide dans la


Renaissance anglaise

>Cazes (H) >Mises en pièces de Virgile. Recueils


de lieux communs et adaptation
dramatique d'un auteur classique à la fin du
XVIe siècle

>Grell (Ch) >Bibliothèque antique au XVIIId siècle


en France (La)

>Foucart (Cl) >Triomphe de la "Reconnaissance" ou


le classicisme gidien entre Goethe et
Racine

>Stenzel (H) >Mise à distance de l'histoire et/ou


sublimation esthétique. Le cas des
classicismes français et allemand

>Merlin (H) >Classicisme, langue, Etat : y a-t-il


une conjoncture classique ?

>Cantillon (A) >Classique et classicisme : de la


réification d'une notion de l'historiographie
de la littérature

>Viala (A) >Sociologie de la réception :


classiques et classes

>Mantion (J-R) >"Néo-classicisme", d'un mot

CLERGE
80 020 CLE Le Juez (B) - Clergés et cultures populaires, Presses
de l'Université de Saint-Etienne, 2004 (CLERGE)

CLICHE
80 020 CLI Mathis (G) - Cliché, 1998 (CLICHE)

>Granger (G-G) >Style académique ? (Qu'est-ce


qu'un)
L'académisme peut servir de °BASE à sa propre
INVENTION. Un usage du STYLE qui peut être NEGATION du *STYLE. Il y a deux
académismes. L'académisme est d'abord un usage du style qui peut être NEGATION
du STYLE : L'académisme consiste en effet à se donner comme fixée la grammaire
latente du SENS second des messages. Tout se passe comme si la GRAMMAIRE
rigide du message premier était doublée par une autre grammaire RIGIDE réglant la
signification des redondances. Il est clair que FORMULES et IMAGES peuvent
apparaître alors comme des clichés. Mais nous distinguerons deux espèces
d'académisme, écrit Gilles Mathis : Un académisme de "première intention".
L'artiste vise directement à reproduire les EFFETS obtenus par le
style imité. (v. Néo-Classicisme littéraire du XVIIIe s.). Dans cet académisme,
l'imitation peut être celle d'un maître. Un académisme de seconde intention :
l'artiste adopte certains traits d'un style, comme il adopte les conventions primaires
d'un langage : une "grammaire" du second ordre. Mais il les adopte comme BASE
de sa propre INVENTION stylistique, qui devient style au second degré,
>Amossy (R) >Cliché et du stéréotype. Bilan
provisoire ou anatomie d'un parcours (Du)
°FIGé mais DEPENDANT du destinataire. Le cliché est
envisagé en termes d' INTERACTIONS. Le cliché et le schème collectif FIGÉ, par
DEPENDANT du
définition destinataire qui le REPERE ou le
RECONSTRUIT, est désormais envisagé en termes, non pas seulement de
lecture, mais aussi d' INTERACTION.

>Herschberg Pierrot (A) >Clichés et idées reçues : éléments


de réflexion

>Molino (J) >Culture du cliché : Archéologie


critique d'une notion problématique (La)

>Grivel (Ch) >Insu (cliché, standard et langue


universelle ordinaire)

>Chazal (R) >Mots-pions. Pour une écologie de la


case : le cliché vif (Les)

>Quéré (H) >Cliché : pour et contre (Le)

>Morel (H) >Ambivalences du cliché (Les)

>Lecercle (J-J) >Cliché comme réplique (Du)

>Shusterman (R) >Realism, Knowledge and the Cliché

>Perrin-Naffakh (A-M) >Amours-toujours : l'écriture clichée


dans le roman sentimental

>Haberer (A) >Cliché - "le coeur parlant" ?

>Culler (J) >Poésie et cliché chez Baudelaire

>Wales (K) >Foregrounding of Cliché in the


"Emmaeus" Episode of James Joyce's
Ulysses (The)
>Jacquin (D) >Réveillez-vousmes frères : l'insolite
"catéchisme du cliché" de l'irlandais
Myles-Flann

>Viviès (J) >Picaresque : concept ou cliché


critique ? (Le)

>Poyet (A) >Métamorphoses poétiques et effets


dramatiques des clichés dans
Macbeth

>Cropley-Gonzalez (M) >Cliché as Subersion in The Satanic


Verses

>Fortin (A-L) >Cliché photographique : un anti-


cliché. Une étude de Out of this World de
Graham Swift

4 00037 Perrin-Naffakh (A-M) - Cliché


de style en français moderne :
nature linguistique et rhétorique,
fonction littéraire, 1985 (CLICHE)

84 600 AMOAmossy (R) - Discours du cliché, 1982 (CLICHE)

30 610 MCL McLuhan (M) - Cliché


à l'archétype : la foire du sens
(Accompagné du) Dictionnaire des
idées reçues, 1973 (CLICHE)

CLYTEMNESTRE
80 020 AUF Auffret (S) - Nous,
Clytemnestre : du tragique et
des masques, Edition des Femmes, 1984
(CLYTEMNESTRE)

COCAÏNE
80 020 PEU Antonin (D) - Encresur la neige, l’expérience de la
cocaïne par les écrivains (Un peu d’),
Ed. du Lézard, 1997, (COCAÏNE)

COCU
80 020 HAH Amiens Centre d'études - Hahnreiim Mittelalter / Cocu au
Moyen médiévales Age, Reineke-Verl, 1994
(COCU, M-A)
COEUR MANGE
80 020 DIM Di Maio (M) - Coeur mangé, histoire d'un thème
littéraire du M-A au XIXe s, Presses
de l'Université Paris-Sorbonne, 2005 (COEUR
MANGE)

COLONIALISME
(v. bu) - Etudes Portcoloniales et littérature
(COLONIALISME ?)

94 090 BAN Bancel (N) - République coloniale : essai sur une


utopie, 2003 (COLONIALISME)

92 900 VER Vergès (Fr) - Abolirl'esclavage : une utopie


coloniale : les ambiguïtés d'une politique
humanitaire, 2001 (COLONIALISME)

80 020 LIT Weber (J) - Littératureet Histoire coloniale, Les


Indes savantes, 2005 (COLONIALISME)

80 020 COL Wiliams (R-J) - Colonial Discourse and post-colonial


theory, Harvester Wheatsheaf, 1994
(COLONIALISME)

COMIQUE
80 020 DEF Defays (J-M) - Comique : principes, procédés,
processus, Seuil, 1996 (Le), (COMIQUE)

80 020 EME Emelina (J) - Comique, essai d'interprétation


générale, SEDES, 1996 (COMIQUE)

ALLEGER le *MALHEUR et le *BONHEUR. Le


*MALHEUR est lourd ; le *BONHEUR, la *JOIE, la *FERVEUR, l' *ESPOIR et l' *AMOUR
également. la *VIE *écrase, *étreint, *transporte et *empoigne. le COMIQUE est ce
qui permet d'ALLEGER l'ensemble, *bonheur et *malheur mêlés.

80 020 GEY Geyssant (A) - Comique, Ellipses, 2000 (COMIQUE)


Coll.

80 020 GRO Grojnowski (D) - Comiques, d'Alphonse Allais à


Charlot : le comique dans les Lettres et les
Arts, Presses universitaires du Septentrion, 2004
(COMIQUE)
80 020 JAR Jardon (D) - Comique dans le texte littéraire, De
boeck : Duculot, 1988 (COMIQUE)

80 020 SAR Sareil (J) - Ecriture comique, PUF, 1984 (COMIQUE,


XVI-XX)

80 020 STE Sternberg (V) - Comique, Flammarion, 2003 (COMIQUE)

COMMENTAIRE
80 020 COMDorandi (T) - Commentaire, entre tradition et
innovation, Vrin, 2000 (COMMENTAIRE,
Antiq-XVI)

CONFLIT
v. bu - Littérature
et conflit : enjeu et
représentation (CONFLIT)

CONTINUITE HISTORIQUE
80 020 CON Etoré-Lortholary (J) - Continuités et ruptures dans
l'histoire de la littérature autrichienne : 17
essais (CONTINUITE HISTORIQUE et RUPTURE
HISTORIQUE)

CONTINUITE

CONTRE-LITTERATURE
30 625 MOUMouralis (B) - Contre-littératures, 1975 (CONTRE-
LITTERATURE)

CONTREPOINT MUSICAL
80 020 ESC Escal (Fr) - Contrepoints, musique et littérature,
Méridiens Klincksieck, 1990
(CONTREPOINT musical, XIX-XX)
CORBEAU
80 020 CLU Cluny (Cl-M) - Livredes quatre corbeaux, Poe,
Baudelaire, Mallarmé, Pessoa, La
Différence, 1998 (CORBEAU)

CORPS

CORPS EN MOUVEMENT
80 020 COR Vaillant (A) - Corps en mouvement, Publications de
l'Université de Saint-Etienne, 1996
(CORPS EN MOUVEMENT)

>Honeste (M-L) >Marche : étude lexicale (La)

>Le Roux (Ph) >Eloge de la promenade

Le POUVOIR qu'a le corps de S'IMPREGNER et de SE


DEPLOYER dans et par les lieux qu'il traverse. Le corps SE POETISE en s'éprouvant
comme ACTIF, en mesurant son INITIATIVE à ses FORCES, en se donnant la forme
SENSORIELLE et IMAGINAIRE d'un DEPLOIEMENT dans des LIEUX dont il
S'IMPREGNE, auxquels il SE RATTACHE aussi par sa TEMPORALITE. La promenade
nous apprend la poétique du coprs en mouvement ; le corps en mouvement,
lorsque le mouvement n'est plus asservi au vouloir-vivre, se produit comme
poétique. Le corps jouit de lui-même non comme *INSTRUMENT pour telle
action relative à des *FINS, mais comme vie libre, c'est-à-dire sentiment de ce
que la vie est l'animation, donc, dans le corps, la pure MOTION. Si l'on peut ici
parler d'une poétique du corps, c'est parce quil s'agit bien de ce que le corps peut
produire, de certains pouvoirs qu'il a de s'affecter. Il ne le pourrait pas dans l'
*IMMOBILITE, non plus que dans le travail, sans doute pas toujours dans le jeu réglé
d'un art du corps. la promenade peut être méditation, mais en mouvement, et elle
ne peut pas n'être que °MOUVEMENT, elle est mouvement MEDITANT. Qu'on parle
de °CORPS ou d' °ESPRIT - c'est indifférent ici - ce sont les articulations rythmées,
exécutées par le corps, vécues dans l'esprit - si l'on veut distinguer - qui conduisent
dans une forêt de SENSATIONS, au détriment des °CHOSES, qui étendent la
DIVERSITE du corps au-dehors, lui ramènent celles des qualités, ce sont ces
progressions qui font des motions de marche une promenade. l

>Nourrisson (D) >Vitesse, écriture, société

>Nourrisson (D) >Allure de l'ivrogne (L')

>Vaillant (A) >Ire et ambire : la marche et


l'écriture au XIXe siècle

>Sessa (J) >Mouvement au théâtre (Le)


Le mouvement (= RYTHME) sert à ANIMER le spectacle
ou de RITUEL lent. Le mouvement (= RYTHME) qu'il soit ACCELERE, MULTIPLIE (voire
ralenti jusqu'à l' IMMOBILITE complète) dans le but d' ANIMER le spectacle ou de
servir de RITUEL lent, est une notion assez réfractaire à la notion de *COMEDIE. La
tragédie, issue des célébrations de héros mythifiés, consiste essentiellement en
développements narratifs ou lyriques (et en dialogues le plus souvent
argumgntatifs, l'action sanglante se déroulant derrière la skéné ; la comédie au
contraire, dès qu'elle dépasse le stade de la phallophorie et admet les prmières
intrigues, fait usage de tous les va-et-vient nécessaires ou inutiles de citoyens
libresou d'escalves, de tous les gestes plus ou moins obscènes, des mimiques et
des coups. La scène elle-même avec sa disposition de deux issues latérales (le
PORT ety la VILLE) stimule l'exploitation des entrés et des rorties et l'efficacité
comiuqe du mouvement bien exploité est reconnue dès l'origine.
=> AJUVANTS : valets dont le rôle et les mouvements sont de FAVORISER l'intrigue
galante.

>Cantagrel (L) >Roi triste et la danseuse : cinétique


mélancolique et écriture de la
mélancolie (Le)

>Zarch (Fr) >Idée de l'image à l'image en


mouvement (De l')

>Marcel (R-M) >Rêveries du promeneur jamésien


(Les)

>Godeau (Fl) >Quelques vertus de la promenade


dans La Recherche temps perdu et
L'Homme sans qualités

>Bouteille (A) >Cheminements réels et imaginaires

>Léonard (V) >Errance et mythe de Caïen

>Spandonis (S) >Mouvement : perception et


esthétique de l'espace (Le)

CORPS EN SOCIETE
80 020 COR Roulin (J-M) - Corps, littérature, société - (1789-
1900), Publications de l'Université de Saint-Etienne,
2005 (CORPS en SOCIETE)

>Roulin (J-M) >Corps, littérature, société (1789-


1900)

>Franz (P) >Théâtraliser la Révolution française

>Frappier-Mazur (L) >Art du comédien comme métaphore


du politique : Pierre qui roule et Le beau
Laurence de George Sand (1869)

>Abramovici (J-C) >Sade et les corps fantômes

>Mombert (S) >Enfermement et la métamorphose.


la politique au miroir du corps dans Le
Comte de Monte Cristo d'Alexandre
Dumas

>Laforgue (P) >Marque, la lettre, le sexe : le corps


de Vautrin (La)

>Régnier (Ph) >Corps du Roi, corps du Christ : la


personne symbolique et les
théories charnelles du Père Enfantin, chef
suprême de l'Eglise saint-
simonienne

Enfantin fait REDESCENDRE le Christ sur terre, pour être


le BOUC EMISSAIRE de l' ACCOMPLISSEMENT de la rupture REVOLUTIONNAIRE. En
assumant dans se personne, de manière SACRIFICIELLE, une exagération extrême
de la théoogie politique chrétienn, puis en la révoquant symboliquement en bloc par
son ABDICATION au profit d'une FEMME mythique (la REPUBLIQUE ?) et par
l'organisation graduelle de sa PRESENCE-ABSENCE à lui (de la sécesion sur la colline
de Ménilmontant à l'incarcération à Sainte-Pélagie, et de là aux exils en Egypte et
en Algérie, jusqu'à la banalisation du Père dans le costume bourgeois d'un grand
patron des chemins de fe), Enfantin fait redescendre le Christe sur terre, propose
une sacralité immanente et se dévoue, en somme, pour être le bouc émisaie de
l'accomplissement de la rupture révolutionnaire.

>Viennot (E) >Corps signifiant des souverains dans


La Reine Margot d'Alexandre Dumas
(Le)

>Petitier (P) >Corps dans l'Histoire de France au


XVIIe siècle de Michelet : ”Anus du roi-
soleil” (Le)

>Saminadayar-Perrin (C) >Insaisissable corps du peuple dans


le cycle révolutionnaire d'Alexandre
Dumas (L')

>Verlet (A) >Physionomie du corps


révolutionnaire dans les Mémoires d'outre-tombe
de Chateaubriand

>Lazzarin (S) >Balzac et le corps des nobles : à


propos du Cabinet des Antiques

>Kerlouégan (Fr) >Madame Putiphar de Pétrus Borel :


historicisation du corps et
incarnation de l'Histoire

>Bourdenet (X) >Chevalier des Touches ou l'Histoire


incarnée

>Dufour (Ph) >Histoire à fleur de peau (L')

>Chaudier (St) >Baudelaire et les allégories


déconstruites : “O blasphème de l'art !”
Chez Baudelaire, l'âme et le corps S'HUMILIENT
réciproquement. Le CORPS de Baudelaire refuse de *SE SOUMETTRE à l' *ÂME. Le
CORPS de Baudelaire, refuse de *SE SOUMETTRE. C'est là son PECHE : il veut égaler
l' ÂME ; il refuse la *HIERARCHIE. C'est une FOLIE, bien sûr ; mais cette folie
DECHIRANTE est aussi CLAIRVOYANTE. Elle révèle l'épaisseur d'un mensonge
historique. Fruits de la tradition, l' °EGLISE et la °MONARCHIE prétendent *ordonner
le monde. L'HISTOIRE a invalidé leurs prétentions politiques. Or l'art romantique
montre l'histoire en train de se faire. L'allégorie montre donc non le *REEL et le
corps dociles aux *FORCES qui veulent le régir mais rebelles à toute *DISCIPLINE.
L'âme et le corps S'HUMILIENT réciproquement. L'âme humilie le corps, ce
*PLEBEIEN tyranique ; elle transforme la *JUBILATION en MALEDICTION. Le
corps humilie l'âme : il dénonce l'imposture de la doctrine *SPIRITUALISTE. Grand
créatrice d' “arrière-mondes”, l'allégorie éclipse la VIE au profit du *SENS. C'est la
chienlit, c'est la démocratie : ni l'âme, ni le corps n'ont de légitimité transcendante ;
aucun des deux principes ne peut exterminer l'autre, ne peut durablement le
*DOMINER. Le COMPROMIS, la GUERRE sont permanents.

>Planté (C) >Corps de l'autobiographe dans


Histoire de ma vie de George Sand : “Signes
particuliers : aucun” (Le)

>Vérilhac (Y) >Corps de l'écrivain dans le discours


de la jeune critique fin-de-siècle (1885-
1900)

>Berthier (Ph) >Accoucher au masculin (Balzac,


Mémoires de deux jeunes mariées)

CORPS FANTASTIQUE
80 020 REP Dupeyron-Lafay (F) - Représentations du corps dans les
oeuvres fantastiques et de
science- fiction : figures et fantasmes,
Houdiard, 2006 (CORPS FANTASTIQUE)

CORPS PARLANT
80 020 DES Desjardins (L) - Corps parlant, Savoirs et
représentation des passions au XVIIe s, Presses de
l'Université Laval, L'Harmattan, 2001
(CORPS PARLANT, XVII, ex : battement de paupières)

CORPS SOUFFRANT
80 020 COR Danou (G) - Corps souffrant entre médecine et
littérature, Agora-CREMSS, 1995
(CORPS SOUFFRANT)

>Danou (G) >Présentation

Si la °MEDECINE a sa place contre la °FAILLITE du


corps, sa VERITE est très relative au regard de la COMPLEXITE humaine dont la
littérature témoigne.

>Blondiaux (I) >Figures de l'hystérie chez Céline

>Clancier (A) >Boulgakov et la souffrance

>Lafay (A) >Sémiotique duhamélienne du corps


souffrant

>Metellus (J) >Reposoir de l'âme (Le)

>Roche (A) >GottfriedBenn, entre cécité et


éblouissement

>Zaffran (M) >Ecrire,soigner, La médecine selon


Martin Winckler

>Bertrand (J-P) >Estomac de Des Esseintes (L')

>André (J) >Victor Segalen : le corps et les mots

>Faivre (A) >Idée de nature souffrante dans la


théosophie chrétienne

>Noorbergen (C) >Henri Michaux, ou les étrangetés


du corps

>Roussin (Ph) >Médecine et littérature : le secret


(Entre)

>Marezoyens (E. de) >Alogodicée ou la justification


poétique par la souffrance (L')

>Nouss (A) >Chronos et Thanatos : le récit du


sida chez Hervé Guibert
La PULSION DE MORT freudienne comme mouvement
de RETOUR EN ARRIERE nous invite à comprende aussi cette DYNAMIQUE comme
retour en ENFANCE, où la MORT n'est pas crue comme pour le sidéen qui l'accepte
au sein de sa vie : le non-respect de la *TEMPORALITE consciente et le privilège d'un
temps non linéaire, non chronologique, un temps qui, jouant de la simultanéité
comme dans les rêves, justifie d'être appelé temps mort au sens de temps
nocturne, ne fonctionnant plus selon le mode discriminatoire qu'il revêt dans la
perception commune, UNIFIANT les CONTRAIRES, CHRONOS et THANATOS. Le
thème du DOUBLE, traditionnellement associé à la MORT, a ainsi pris
diverses figurations : le VIEILLARD, le CADAVRE, le FANTÔME, dans un
rapprochement progressif de cet “au-delà du Seuil” pour cieter Guiomar, qui sont
autant de CONFIGURATIONS temporelles différentes dans leur rapport à la mort.
Mais la figure SYMBOLIQUE qui prédomine dans le Paradis est celle de l' ENFANT.
L'enfance occupe pour le “temps mort” la place qu'occupait le thème de la
VIEILLESSE pour le “temps accéléré”. Pourquoi l' ENFANCE ? Parce qu'elle POSITIVE
tout ce que la *MORT peut sembler produire d'effet NEGATIF à l'égard de la
structuration du TEMPS.

>Vollaire (C) >Esthétique de la souffrance (L')

>Danou (G) >Fatigue créatrice chez Jean Reverzy


ou le docteur mélancolique (De la)
Le SORT (= SORTIR, sortilège) implique chez Reverzy un
mouvement DYNAMIQUE et toujours MYSTERIEUX. La °FATIGUE d'une histoire
supportée *PASSIVEMENT devient fatigue CREATRICE d'une histoire
RECOMPOSEE au PRESENT, c'est-à-dire ASSUMEE par l'instance du je.

CORPS (HUMAIN)
v. bu - Corps et littérature (CORPS)

v. bu - Imaginaire du corps (CORPS)

80 020 BOL Bolens (G) - Logique du corps articulaire, les


articulations du corps humain
dans la littérature occidentale, Presses
universitaires de Rennes, 2000 (CORPS
HUMAIN, Antiq-XX)

80 020 BOU Bourdette (M) - Rythme du corps : Céline, Fitzgerald,


Borges, Calvino, Guyotat, Sollers,
Pleynet, L'Harmattan, 2002 (CORPS)

80 020 BRO Brooks (P) - Body Work : objects of desire in


modern narrative, Harvard University Press, 1993
(CORPS)

30 631 DUC Fintz (C) - Imaginaires du corps, II, Du corps


virtuel.. à la virtualité des corps, t.
II, Littérature, arts, sociologie,
L'Harmattan, 2002 (CORPS)
CORRESPONDANCE EPISTOLIERE
80 020 COR Albert (P) - Correspondance, jadis et naguère, Ed.
du Comité des Travaux Historiques
Scientifiques CTHS, 1997 (CORRESPONDANCE)

80 020 REG Hurel (D-O) - Regards sur la Correspondance (De


Cicéron à Armand Barbès), Presses
universitaires de Rouen, 1996
(CORRESPONDANCE EPISTOLIERE)

CORSE
80 020 COR Pieraggi (J-E) - Corse, Favre, 1997 (CORSE)

COSMOGONIE
80 020 DEP Le Berre (A) - Prométhée à la machine à vapeur,
Cosmogonies et mythes
fondateurs à travers le temps et l'espace (De)
(COSMOGONIES propres à chq
ESPACE = pays ou siècles, ex : Antiq,
M-A, moderne : romantique,
germanique, anglo-saxon), Pulim, 2004
(COSMOGONIE)

CÔTE D'AZUR
80 020 ART Arthaud (Ch) - Côte d'Azur des écrivains, Edisud, 1999
(CÔTE D'AZUR)

COULEUR NOIRE
v. bu - Noir (COULEUR NOIRE)

COULEUR
80 020 COU Aix-en-Provence Centre - Couleurs au Moyen Age (COULEUR)
universitaire d'études et de Publications du CUERMA, 1988
recherches médiévales

80 020 PLA Planche (A) - Plantes, des bêtes et des couleurs,


Ed. Paradigme, 1998 (VEGETAL, ANIMAL,
COULEUR, M-A)
>Le monde végétal

>Animaux réels ou pris pour tels


L'effort d' IMAGINATION redonne sa force à la
METAPHORE qui a priori n'est plus VIVE. Par exemple : le LYRISME du temps aime les
oiseaux de vol (BEAUTE du VOL et de l'AMITIE de l'oiseau). Le PLAISIR esthétique
naît d'un double mouvement : nous ALLONS vers l'oeuvre, nous la LAISSONS
venir vers nous. Rien ne nous empêche d'accepter les CONNOTATIONS et les
HARMONIQUES nées de notre CULTURE. De sorte qu'on saisit l'HARMONIE d'un vers
(wa) qui nous semble pourtant OBSCUR. Faire REDECOUVRIR la BEAUTE
du vol à large envergure et l'AMITIE de l'oiseau pour l'homme qui l'a habitué à se
poser sur sa main solidement gantée. Un ROMAN, un FILM, un DOCUMENTAIRE
télévisé sur le dressage des aigles en Alsace, fait redécouvrir cette beauté. Le texte
°FAUSSÉ, d'autant plus °BRUTAL, qu'il est confronté avec son SENS et son chant
ORIGINEL ne laisse pourtant pas d'être intéressant. Le CORRECTIF nécessaire
n'interdit pas de prendre en compte les ERREURS parfois FECONDANTES d'une
ACUITE du regard, SÛRETE de la prise, Eros reste à
lecture trop ACTUELLE.
DISTANCE, INDIFFERENT aux souffrances qu'il a causées. Amour DIVIN, amour
HUMAIN, amour du PRINCE... L'oiseau de vol et le coeur qu'il perce représentent les
grands ELANS, les hauts DESIRS. Ces MIROITEMENTS de SENS restent directement
perceptibles tant qu'ils peuvent se RESSOURCER, se CONFORMTER dans une scène
OBSERVEE, une EXPERIENCE vécue. Puis ils perdent leur PREGNANCE ; il faut un
effort HISTORIQUE d'imagination pour la leur rendre, écrit Alice Planche.

>Couleurs et de leurs
correspondances (Des)

>Gris de l'Espoir (Le)

>"Blason des couleurs en armes,


livrées et devises" de Sicille, héraut d'Alphone
V d'Aragon (XVe siècle) : codage et
corrélations

>Robes du ciel. Autour d'une image


de Jean de Meun (Les)

>Robes du rêve : robe de Roi, robe de


Fée, robe de fleurs, robes du ciel (Les)

>Odeur, le coeur et la clarté (L')

>Nom de Blonde (Le)

Blondeur est le signe de la MERVEILLE. faisant


d'Iseut celle qui SAIT, CONSEILLE, souvent COMMANDE et a ainsi le pouvoir de
GUERIR. mais dont le DESTIN est MALHEUREUX. Elle reste étrangère à la condition
SOCIALE des femmes de son temps, sinon à la condition humaine. Elle incarne, avec
RÊVES de la courtoisie de la Fin'Amors. Elle ne sera jamais
Tristan, un des
l'*EPOUSE de Tristan, elle n'aura jamais d' *ENFANTS ; elle
resplendit dans l' UNION de la MALEDICTION surnaturelle. Blonde
(vs Iseut) a beau être aussi SAGE que BELLE, c'est une femme parmi les femmes,
elle se marie avec celui qu'elle aime ; elle n'en a pas, comme dans les contes plus
populaires, beaucoup d'enfants, seulement quatre enfants. Oserait-on dire que
Blonde est entrée dans le rang, et, par un emploi tout à fait anachronique du terme,
qu'elle est "*EMBOURGEOISEE" ? Avec elle, et dans une certaine manière
déjà chez Chrétien de Troyes, c'est le mythe d'une CHEVALERIE courtoise qui
s'éteint : les °MOTS demeurent, les choses changent, la réalité s'impose à
l'imaginaire. Cependant le nom de "Blonde" ne perd rien de son éclat, et l'originalité
de l'auteur est de l'avoir élevé au rang d'ANTHROPONYME à part entière, de lui
avoir donné CORPS, d'avoir métamorphosé une COULEUR, un °CONCEPT, en image
SENSIBLE. C'est une des raisons pour lesquelles l'hisotire de Bonde mérite de
PERDURER.

COURANTS CRITIQUES
80 080 GEN Gengembre (G) - Grands Courants de la critique
littéraire, Seuil, 1996 (COURANTS CRITIQUES)

COURS DU TEMPS
80 020 COU v. bu - Cours du temps, Publications de
l'Université de Saint-Etienne, 1998 (COURS DU TEMPS)

COUTUME
80 020 EXP Jones-Davis (M-Th) - Expérience, coutume, tradition au
temps de la Renaissance,
Klincksieck, 1992 (COUTUME, XVI)

CREATION FEMININE
80 020 CRE Camus (M) - Création au féminin, t. 1 Littérature,
Editions universitaires de Dijon : Centre
de recherches Image/Texte/Langage, 2006
(CREATION FEMININE)

Le passage de la création par le CORPS et la NON-


HIERARCHISATION des activités humaines. Constantes qui, dans leurs déclinaisons
multiples, révèlent en fin de compte l'immense richesse de l'écriture des femmes.

CREATION PARADOXALE
80 020 PAR v. bu - Paradoxe et créativité, Noesis, 1987
(CREATION PARADOXALE, surtout, XX)
CREATION
80 020 AMA Amartin-Serin (A) - Création défiée, l'homme fabrique
dans la littérature, PUF, (CREATION)

80 020 VOI Collomb (M) - Voix et création au XXe s., H.


Champion, 1997 (CREATION)

80 020 JUN Jünger (E) - Auteur et l'écriture, 1982, (CREATION)

CRIME

CRIME DE SANG
80 020 MAR Marcandier-Colard (C) - Crimes de sang et scènes capitales,
essai sur l'esthétique romantique de
la violence, PUF, 1998 (CRIME DE SANG, XIX)
Seule la TRANSGRESSION RELIGIEUSE comme
ESTHETIQUE engendre le PLAISIR. Le Romantisme a aboli cette *servilité de la
littérature aux REGLES, CODES, CONVENANCES. Il a fait de l'oxymore BEAUTE et
VIOLENCE une dichotomie actionnelle. Cette grande loi aurévillienne illustre le lien
du CHARNEL et du SPIRITUEL dans le romantisme, la dimension corporelle du culte
voué à la beauté. L'émotion suscitée par les crimes de sang est-elle même une
forme d' envoûtement, de fascination HYPERBOLIQUE. L'amour, même
hétérosexuel, est une fleur du mal, il est vécu comme une TRANSGRESSION, un
crime, dans la tenison du DANGER et de la terreur, sous la menace de l'échafaud,
de l'exécution, du supplice ou de la torture physique et morale. Le couple
romantique par excellence est le BOURREAU et sa VICTIME, exaltant la dimension
EROTIQUE du crime, jusque dans le voyeurisme imposé au lecteur (et recherché par
lui). Le crime est bien une cérémonie sexuelle, une NOCE dans le sang de la
beauté et de la violence. Le rapport à l'ART ne passe plus par une
*CONTEMPLATION raisonnable et tranquille, mais par un bouleversement,
impliquant le REGARDD, le CORPS du lectuer, mis en DANGER. Certes, la violence
°DETRUIT, mais elel RECONSTUIT également une BEAUTE. Gautier, dans sa défense
des Fleurs du mal, définit l'esthétique baudelairienne, mais plus largement
romantique, dans leur commune volonté de donner à la beauté une FECONDITE
nouvlelle, de créer “un FRISSON nouveau”. De même, le MEURTRIER mis en scène
est-il une figue METAPHORIQUE de l' OEUVRE, il suscite PAROLE, CRAINTE et DESIR.
Sa REVOLTE est le miroir d'une littérature refusant le *CONFORMISME et l'
*HYPOCRISIE et trouvant dans les formes mêmes de la sexualité des criminels une
image de la non-allégence aux lois (= REVOLTE) : INCESTE, PARICIDE,
HOMOSEXUALITE vécue dans le sang. Pourtant, retrouvant la verve de sa préface,
Gautier atteste, avec “sérieux”, “l' INNOCUITE parfaite de M. Ch. Baudelaire” :
“Notre ami n'est pas du tout un EMPOISONNEUR ; il fait de la POESIE et non de la
TOXICOLOGIE. Si quelqu'un de ses lecteurs mourait par hasard, on pourrait l'ouvrir ;
l'appareil de Marsh n'y découvririait pas le plus imperceptible atome arsenical. Nous
avons nous-mêmes survécu à la lecture des Fleurs du mal.
=> Sublime : beauté fécondée par la violence, frisson nouveau.
CRIME FEMININ
80 020 ORO O'Rourke (R) - Women and Crime Fiction (Image
féminine du CRIME), National Extension College,
1991 (CRIME FEMININ)

CRIME
80 020 PEC Pech (T) - Conter le crime : droit et littérature
sous la Contre-Réforme : les histoires
tragiques, 1559-1, 2000 (CRIME)
Les CONTEURS, habiles, reprennent à leur compte un
discours de *CONDAMNATION, *sécuritaire, mais développant un discours
ETIOLOGIQUE qui conduisait à RELATIVISER l' ALTERITE criminelle, à la visiter de l'
INTERIEUR et à reconstituter un perception GLOBALE de la faute - dans une
perspective RESTRUCTURANTE, afin de laisser la place à une réelle PEDAGOGIE
exigente aspirant au RENOUVELLEMENT du sujet de droit. D'un côté, la SURCHARGE
dans la *CONDAMNATION et de l'autre, un discours *ETIOLOGIQUE qui feint
l'orthodoxie. Sous couvert d' IMITER la °RIGUEUR et les °arrêts de justice °séculière,
on adopta souvent la perspective du FOR interne dont les outils furent alors
reversés dans l'espace civil et sécularisés. Le PIEGE, habile et humaniste,
fonctionna longtemps et peut-être trop bien, empêchant finalement le lecteur
moderne d'apprécier la COMPLEXITE et la REVESIBILITE du regard porté sur le
crime. On prit au pied de la lettre l' *AFFECTATION de °DISCIPLINE de ces nouvelles
“tragiques” qui avaient voulu se hisser au niveau des genres nobles, sans voir que
NOBLESSE et *LEGALISME ne vont pas toujours ensemble. Nul doute que les ENJEUX
de l'histoire tragique EXCEDENT largement le CADRE d'une prose °NOSTALGIQUE ou
les prétentions °PARENETIQUES (= ? ) affichées d'abord. Au fond, le “barbare” et l'
“atroce” désignent l'archaïque inqualifiable du droit ou, plus exactement, ce que le
judiciaire veut *IMPOSER comme tel. En maintenant certains comportements dans
l'angle mort de ses capacités analytiques, la *sentence *STIGMATISE une ALTERITE
dangereuse et redessine les frontières du pensable. L' °ENONCE judiciaire atteint sa
*limite en même temps qu'il la *stigmatise, la reconnaît et l'érige symboliquement
en *limite collective. Ceci ne serait pas tellement préoccupant si la peine à suivre
était pensée, non seulement dans sa dimension *SECURITAIRE et *EXPIATOIRE, mais
dans une perspective RESTRUCTURANTE, si elle était accompagnée d'une
PEDAGOGIE exigente aspirant au RENOUVELLEMENT du SUJET de droit. Car il ne
suffit pas de °LOCALISER le mal, il faut aussi tâcher d'y REMEDIER et, pour cela,
sortir de la seule économie de la *RETRIBUTION et du *SACRIFICE.

80 050 ROMHaddad-Wotling (K) - Romans du crime, Didier érudition :


CNED, 1998 (CRIME)

CRISE EUROPEENNE
80 020 TOU Demarolle (P) - Tourments, doutes et ruptures dans
l'Europe des XVIe et XVIIe s., H.
Champion, 1995 (CRISE EURPEENNE, XVI-
XVII)

CRITIQUE LITTERAIRE
(v. bu) - Issues in Contemporary Critical
Theory, bilan, (CRITIQUE LITTERAIRE)

80 020 JEN Jenny (L) - Parole singulière, Belin, 1990 (CRITIQUE


LITTERAIRE)

80 020 COMMathieu-Castellani (G) - Commentaires et la naissance de la


critique littéraire, France-Italie (XIVe-
XVIe siècles, Aux Amateurs de livres,
1990 (CRITIQUE LITTERAIRE)

CTHULHU
80 020 ALL Allart (P) - Guide du mythe de Ctchulhu, Cahiers
d'études Lovecraftiennes, VI, encrage
(CTHULHU)

CULTURE
80 020 PAU Paulson (W-R) - Noise of Culture : literary texts in a
world of information, Cornell University Press,
1988 (CULTURE)

80 020 CUL v. bu - Cultural Collisions and Cultural


Crossing : Psychic bordelands in the works of
Julia Alvarez, Manlio Argueta, Alfredo
Conde, VOX/AHS, 1998 (CULTURE)

v. bu - Culture / métaculture (CULTURE)

CURIOSITE INTELLECTUELLE
80 020 CUR Jacques-Chaquin (N) - Curiosité
et Libido sciandi, De la
Renaissance aux Lumières, ENS,
1998 (CURIOSITE INTELLECTUELLE)
DADA
Poupard-Lieussou (Y) - Dadaen verve, mots, propos,
aphorismes, Horay, 2002 (DADA)

DANDY
80 020 CAR Carassus (E) - Mythe du dandy, A. Colin, 1971 (DANDY)

80 020 KEM Kempf (R) - Dandies : Baudelaire et Cie, Seuil, 1977


(DANDY)

80 020 LEV Levillain (H) - Esprit Dandy, de Brummell à


Baudelaire, José Corti, 1991 (DANDY)

Provoquer le DEPLACEMENT du REGARD chez AUTRUI,


GLOBALEMENT et dans le moindre DETAIL. « Le dandy n’est fécond que dans
l’imaginaire d’ AUTRUI« , Henriette Levillain cite Françoise Dolto. TEMOIGNER et
S’INVENTER. Pressentant les grandes *MUTATIONS de l’ère *INDUSTRIELLE, FIXER
pour la postérité ses SAVOIRS et des SAVOIRS VIVRE et S’INVENTER une figure
EXEMPLAIRE. Ecrasée par le succès des grands romantiques, cette littérature a été
oubliée. Elle mérite d’être connue, non pas qu’elle soit d’une haute qualité
littéraire ; mais elle a une valeur de TEMOIGNAGE sur une société qui, pressentant
les grandes *MUTATIONS de l’ère *INDUSTRIELLE, voulait FIXER pour la postérité ses
SAVOIRS et ses SAVOIRS VIVRE, en même temps qu’elle S’INVENTAIT une figure
EXEMPLAIRE. Une littérature anglaise, abondante, constituée de MEMORIALISTES
tels Lady Morgan, Mrs Gore, Captain Gronow, William Jesse ou de ROMANCIERS A
CLEFS tels Bulwer Lytton, DISRAËLI ou Lister, a servi à une société MONDAINE en
quête de MODELES et d’USAGES à la fois de miroir embellissant et de code de
savoir vivre. Et c’est la figure de Brummell, historique mais déjà légendaire qui y
tient ce double rôle. Brummell n’était ni *BEAU, ni *SPIRITUEL mais INSOLENT,
voire FEROCE et fut la coqueluche du Tout-Londres et la mascotte d’une partie de la
BOURGEOISIE. Il ne suffit pas de s’exposer en °SMOKING à l’instar de Jacques Fath
ou de porter, comme Sacha Guitry, des chaussons d’intérieur en crocodile vert pour
être un dandy. « La réalité du dandysme, écrivait Barbey d’Aurevilly dans un petit
essai CONFIDENTIEL , est HUMAINE, SOCIALE et SPIRITUELLE... Ce n’est pas un
°HABIT qui marche tout seul ! au contraire ! C’est une manière de le porter qui
CREE le dandysme. On peut-être dandy avec un vêtement chiffonné. »

DANSE
80 020 KNA Liebowitz Knapp (B) - Ecrivainet la danse : modèle d'un
archétype, L'Harmattan, 2002 (DANSE)
DECADENCE

DECADENCE ROMAINE
80 020 DAV David (M-F) - Antiquité latine et Décadence, H.
Champion, 2001(DECADENCE ROMAINE)

La décadence romaine tient avant tout dans la


RECHERCHE du STYLE en réaction à l' EVANESCENCE de la LANGUE et bien moins
dans les °IMAGES spectaculaires et le °ROMANESQUE (ex : Quo Vadis) dont on a pu
reprendre les motifs pour les ridiculiser et en faire une *MASCARADE qui exprimerait
l' *ILLUSION de vivre en un temps choisi. CISELURE, délicatesse du style
mais pèche par défaut de *TRIVIALITE.
=> une rhétorique de la DECHEANCE et de la DISPARITION, RAFFINEMENT barbare
de la langue, apologie du barbarisme, une langue de CISELURES putrides,
Déficience du style, écriture de la DISSOCIATION, MOUVEMENT prisonnier de la
*STRUCTURE, DELITESCENCE de l'objet décrit, Esthétique de la MOSAÏQUE et du
TRAIT, lecture ANALYTIQUE qui ne considère que le DETAIL, laisse de côté une
lecture conçue comme *ASSIMILATION d'acquisitions, une rhétorique qui tourne à
VIDE, une rhétorique de la CARNE. Disparition ou éviction du *SENS, BROUILLAGE
des pistes du *SENS et de l' *INTELLIGIBILITE (ex : le recours aux chiffres), place au
LUDIQUE et à l' ENIGMATIQUE.

DECADENCE SEXUELLE
80 020 PAG Paglia (C) - SexualPersonae, art and decadence
from Nefertiti to Emily Dickinson,
Penguin Books, 1992 (DECADENCE SEXUELLE,
Antiq- XX)

DECADENCE

DECONSTRUCTION
80 020 CUL Culler (J-D) - Deconstruction, Theory and Criticism
after Structuralism (On), Cornell
university press, 1982 (DECONSTRUCTION)

DEDALE ET ICARE
80 020 DAN Dancourt (M) - Dédale et Icare, métamorphoseS
d'un mythe, CNRS, 2002 (DEDALE et ICARE)
Le DECHIREMENT de tout ARTISTE : s'inscrire dans la
DUREE ou JOUIR de l'instant ? Le couple du père et du fils manifeste le
DECHIREMENT de l' ARTISTE, à la fois APOLINIEN (= principe de réalité, s'inscrire
dans la DUREE) et DIONYSIAQUE (= principe de PLAISIR, Jouissance de l'instant). La
question posée n'est pas seulement : comment forger un SAVOIR ingénieux qui
machine le *REEL ? mais encore : comment DELEGUER ce savoir. Une cruelle
logique binaire d'AFFRONTEMENT règle les positions de DEDALE et d' *ICARE : le
premier inscrit dans la DUREE de l'oeuvre (opus) et l'EFFORT de l'ergon, soumis au
principe de REALITE et à la MESURE ; le second, capté dans l'INSTANT où le principe
de *PLAISIR, l' hubris et la DILAPIDATION de l' energeia le font purement corpus, en
proie à la transe. Le couple du père et du fils ne manifeste-t-il pas le DECHIREMENT
de l'artiste à la fois APOLLINIEN et DIONYSIAQUE ?

DEFIGURATION
80 020 GRO Grossman (E) - Défiguration : Artaud, Beckett,
Michaux, Editions de Minuit, 2004 (DEFIGURATION)

80 020 HOMVaydat (P) - Homme défiguré, L’imaginaire de la


corruption et de la défiguration,
Université Lille III, Charles de Gaulle, 2002
(DEFIGURATION)

DELIVRANCE
80 020 FRA Franz (M-L von) - Délivrance dans les contes de fées, J.
Renard, 1998 (DELIVRANCE)

DEMESURE
80 020 CER Cervellon (Ch) - Mesure et démesure : leçon, PUF, 2003
(DEMESURE)

DERACINEMENT
80 020 KAR Karatson (A) - Déracinement et littérature, Presses de
l'Université de Lille III, 1981
(DERACINEMENT)

DERISION
84 600 BER Berthelot (S) - Esthétique
de la dérision dans les
romans de la période réaliste en
France (1850-1870) : (DERISION, XIX2)

Le GROTESQUE pour appréhender l'ÊTRE dans sa


FUGACITE et son INACHEVEMENT. Le GROTESQUE est l'esthétique privilégiée de la
DERISION. La MIMESIS ne renvoie nullement à une *REPRESENTATION
*empirique du *REEL mais à une EVOCATION des FORCES au travail dans
l'univers, elle imite l'essence du réel et amnène in fine à constater que la vraire
réalité est celle du ROMAN. L'esthétique de la brièveté et de la fragmentation
caractérise le grotesque et la modernité. Ainsi, le GROTESQUE ne doit pas être
seulement entendu comme la °DERISION du monde °MODERNE et °POSITIVISTE. Il
engage une approche du REEL, et il renvoie à une PHILOSPHIE qui appréhende
l'ÊTRE dans sa FUGACITE et son INACHEVEMENT. Le GROTESQUE est
l'esthétique privilégiée d'un siècle qui cherche, dans les ténèbres de sa conscience,
les lumières d'une rhétorique qui donne voix à la bouche d'ombre.

DESASTRE FAMILIAL
80 020 MAT Matt (P. von) - Filsdévoyés, filles fourvoyées, les
désastres familiaux dans la
littérature, Ed. de la Maison des sciences de
l'homme, 1998 (DESASTRE FAMILIAL)

DESERT
80 020 POE Durand (J-F) - Poétique et imaginaire du Désert,
Centre d'étude du vingtième siècle, Université
Montpellier 3, 2005 (DESERT)

DESIR
80 020 MAR Martinon (J-P) - Métamorphoses du désir et l'oeuvre
: le texte d'Eros ou le corps perdu,
Klincksieck, 1970 (DESIR)

>Conclusion générale : Ironie et


retour. Répétition et transgression.

Le SECRET de l' ABSENCE sous-tend la CLARTE de la


°PRESENCE. Celle-ci MASQUANT celle-là. Jean-Pierre Martinon cite Foucault à
propos de Blanchot dans "La Pensée du dehors", p. 159 in Critique n° 229 : "La
FICTION consiste non à faire voire l' *INVISIBLE, mais mais à faire voir combien est
INVISIBLE l'INVISIBILITE du VISIBLE..." et c'est dans la vocation du DIRE, dans le
FLAMBOIEMENT de la métaphore, dans la trame de l'apparence, véritable
dictionnaire des conventions et dans la chaîne des figures de l'illusion que se
déploie à la fois le retour vain à l'°INANIME et l' IMPOSSIBILITE où nous
SIGNIFIANTS inscrits dans l'oeuvre d'art en deçà et au
sommes de traquer les
delà des °CLAMEURS et des °LIMITES bornant l'éros. L'oeuvre est le LIEU où
se nouent la PRESENCE et l'ABSENCE, le DEPART et le RETOUR, la REPETITION et la
TRANSGRESSION dans un faisceau d'INTRICATIONS dont les figures multiples nous
sont présentées pour nous TROMPER et pour que toute conversion ne soit en
définitive qu'
>Manque et la forme (Le)
L'oeuvre d'art, prise comme un discours aux
SIGNIFICATIONS MULTIPLES se prolonge dans le SILENCE en ce point où la
REPETITION devient leLIEU où le MORT et la VIE, se renvoyant l'une à l'autre, se
mettent ensemble en QUESTION

>VOIES ROYALES DES VOIX DU


SILENCE

>Désir et réalité

>Symbole et absence

L'endroit laissé enBLANC où la PRESENCE du récitant


ne se situe que dans l' ABSENCE. C'est dans l' ABÎME inscrit dans le DISCOURS
que résonne pour le sujet la signification de cette représentation formelle qu'est
l'objet du désir. C'est à l'intérieur du DISCOURS fascinant que la faille sur laquelle
vacille l' IDENTITE du sujet, se signifie comme étant l'endroit laissé en blanc où
la présence du récitant ne se situera que dans l'absence symbolique de ce qui fonde
l'être de X.

>Discours

>Régression et culturation

>Folie

Le sujet SAIT qu'il souffre de cette DISSONANCE qu'il


porte en lui. Le CONFLIT est déjà ouvert, même si c'est de façon VOILEE et
DEFORMEE. L'oeuvre d'art, comme les RÊVE et les FANTASMES, est une expression
des DESIRS non *EXPOSES en *CLAIR, mais obéissant aux lois psychanalytiques du
DEPLACEMENT, du DEGUISEMENT et de la CONDENSATION, ces oeuvres étant des
OBJECTIVATIONS de la PERSONNALITE. L'art n'est plus seulement le produit de la
°SANTE ou de la °MALADIE, mais celui de la PERSONNALITE totale. Le STYLE par
exemple, est un des signes profonds de la personnalité ; en effet le
CHANGEMENT de STYLE qui se produit au moment d'une schizophrénie,
brusque le SPECTATEUR et fait naître en lui un sentiment d' ETRANGETE.
>Rêve

>Répétition et variations

>Progrès et oeuvre d'art

>Variations sur la mort

>Bavardage et silence de la mort


ELUDER la *MORT ; la BEAUTE reflète l' IMPUISSANCE
dans laquelle l'oeuvre d'art d'arriver totalement à son but. L' AMBIGUÏTE étant une
façon d'ELUDER la *MORT, et la BEAUTE, celle de la femme "du bout du monde" ou
celle de la joueuse de luth, reflèterait l' IMPUISSANCE dans laquelle elle est d'arriver
totalement à son but. L'oeuvre d'art serait alors une REGRESSION par
PROGRESSION. C'est parce que tout LANGAGE doit passer par les défilés du
SIGNIFIANT , que nous sommes en face de cette dimension AMBIGUË. Cette jeune
femme au luth n'est-elle pas un des derniers chaînons que l'art nous ait donné des
"VANITES" ? Ces tableaux qui masquent et nous indiquent à la fois le va-et-vient
continu de ce VIDE qui nous rend dérisoires et nous signifie au sein de cette
DERISION. Elle rappelle que la *MORT met fin à tout °PLAISIR et, plus
profondément est inhérente à ces objets. En effet ce n'est plus seulement des
danses macabres du Moyen Age dont il s'agit ici ne de la fin des temps "qui ont
L'oeuvre d'ART nous parle de la partie fondatrice de l'INCONSCIENT eu sont les
PULSIONS de MORT.

>TEXTE OU LE CORPS PERDU DANS


LA LITTÉRATURE ÉROTIQUE
CONTEMPORAINE (LE)

>Dialogue avec le spectateur (Le)

>Analogie entre la structure du mot


d'esprit et la place symbolique des
personnages dans le roman

>Mot d'esprit et l'inconscient

>Médiateur et l'identification au Père


(le)

>Situation triangulaire du désir dans


le roman (La)

>Aventures du désir selon l'Autre


dans les textes érotiques

>Introduction

>Maître et la méditation (Le)

>Incarnation de l'illusion et les


migrations du désir dans les métamorphoses
de l'objet du désir

>Langage et désir : Qu'est-ce qu'un


texte érotique ?
La °FIN du DESIR lorsque les MASQUES du
DESIR sont *ARRACHÉS, laisse une *BEANCE impossible à *COMBLER par le
METAMORPHOSES n'existe que par le VERTIGE
°DISCOURS. L'espace des
des DEDOUBLEMENTS symboliques qui se *résobent losque les MASQUES du
DESIR sont arrachés, laissant une BEANCE impossible à *combler par le *discours.

=>Désir et réalité, symbole et absence, discours,


DESTIN
DESTIN
80 020 AGE Agel (H) - Iliade à Malraux : Destin, destinées
(De l'), L'Harmattan, 2000 (DESTIN)

80 020 MIS Brunel (P) - Mise en scène du destin, Didier


érudition : CNED, 1997 (DESTIN)

>Pageaux (D-H) >Semences du temps

>Mimoso-Ruiz (D) >Figures du destin de Sophocle à


Ibsen
Délaisser, au fil des siècles, le *SACRE au profit du DEVENIR de
l'homme. La dimension *MYTHIQUE dans l'Oedipe roi de Sophocle et Père se
paganise dans les allégories du Mal de Macbeth, et peRd toute connotation *SUPRA-
HUMAINE chez Ibsen ou dépasser le paradigme de la maladie et s'inscrire dans une
perspective plus nettement SOCIOCRITIQUE. En cela le destin peut apparaître plus
nettement sociohistorique. En cela, le destin peut apparaître comme une métaphore
du parcours humain de l'Antiquité à l'époque moderne qui délaisse la sphère du
sacré au profit d'une vision froide et scientifique du devenir de l'Homme. Les
VARIATIONS du destin, de Sophocle à Ibsen nous renvoient à des modalités
multiples. Le personnage tragique chez Sophocle et Racine découvre « dans un
même geste, le destin qui le fait CRIMINEL, MALHEUREUX et HEROÏQUE ».
L' ENCHAÎNEMENT des faits est réfléchi dans la conscience de Macbeth,
parallèlement, comme une correspondance secrète et mystérieuse avec des forces
chaotiques qui l'entraînent vers la démesure et les puissances du Mal. Au contraire,
dans la dramaturgie d'Ibsen, ce sont les résonances d'une intériorité maladive qui
nous sont livrées. Le tragique n'est plus corélé à une *fatalité *EXTERIEURE au
personnage, mais à l'être INTIME et à l' INCONSCIENT en proie à la plusion de mort.
Phèdre, elle, vit sa passion pour Hippolyte comme une MALEDICTION qui l'accable.
Pleinement CONSCIENTE de sa culpabilité, elle se présente d'embéle comme une
VICTIME expiatoire qui s'apprête à mourir (I, 3, v. 172), tout en étant la proie
d'instances qui la dépassent et l'entraînent au délire. Cette double CONTRAINTE
de la LUCIDITE morale et de l' EGAREMENT se retrouve dans le personnage de Mme
Alving, à d'autres titres.

>Zaragoza (G) >Mise en scène du destin : la


stratégie de l'araignée (La)

>Lelaidier (J) >Oedipe roi ou le destin au futur


antérieur

>Lecercle (F) >Désir ventriloque, Macbeth et le


destin (Le)

>Dandrey (P) >Phèdre, une mise en scène du destin


?

>Chevrel (Y) >Mises en scène du retour dans Les


Revenants : “Il était perdu, et il
s'est retrouvé”

DESTINEE FEMININE
80 020 FAU Fauchery (P) - Destinée féminine dans le roman
européen du XVIIIe s, Service de
reproduction des thèses de l'Université de
Lille III, 1972 (DESTINEE FEMININE, XVIII)

DETAIL
80 020 DET Louvel (L) - Détail (Le), La Licorne, 1999 (DETAIL)

80 020 PAR Ricord (M) - Partidu détail, enjeu narratifs et


descriptifs, Lettres modernes Minard,
2002 (DETAIL, Antique-XX)

DIABLE

DIABLE VAUDEVILLESQUE
80 020 ROS Rossi (H) - Diable dans le vaudeville, Lettres
modernes Minard, 2003 (DIABLE VAUDEVILLESQUE)

DIABLE
80 020 PRA Praz (M) - Chair, la mort, le Diable dans la
littérature du XIXe siècle : le
romantisme noir, Gallimard, 1998 (DIABLE, XIX)
SATAN, le mâle SEDUCTEUR, et la FEMME FATALE à la
beauté de MEDUSE : telles sont les trois figures cruciales dans lesquelles s'est
projetée la sensibilité EROTIQUE du romantisme, depuis le crépuscule des Lumières
jusqu'au “décadentisme” de la fin du XIXe siècle.

>Beauté de Méduse (La)


La DOULEUR et le PLAISIR se confondent dans une
impression unique. Le BEAU HORRIBLE, la BEAUTE des paysages TRISTES, la
séduction du “FAISANDAGE”

>Métamorphoses de Satan

>Enseigne du Divin Marquis (A l')

>Belle dame sans merci (La)


>Byzance

>Swinburne et le “vice anglais”

v. bu Glaude (P) - Devil in literature in Modernité 21,


(DIABLE)

DIEU
80 020 ECR Houziaux (A) - Ecrivainsface à Dieu : Hugo,
Dostoïevski, Péguy, Saint-Exupéry,
Weil, Camus, Bobin, In Press,
2003(DIEU)

>Houziaux (A) >Introduction

>Godo (E) >Victor Hugo ou la tentation de


l'absolu
Dieu est une PRESENCE incessante, même s'il est
°INCONNAISSABLE. Il a longtemps été de bon ton de considérer la SPIRITUALITE de
HUGO comme *INCONSISTANTE et *SUPERFICIELLE. *Paul *Claudel a largement
contribué à cette erreur d'interprétation en parlant de la "religion sans religion" de
Victor Hugo, insipide.

>Godo (E) >Conclusion : Poésie et spiritualité


Il y a un DIEU en NOUS. Cette AUTONOMIE que le poète
chrétien tente de préserver coûte que coûte, quitte à prendre ses DISTANCES par
rapport aux églises, lorsque celles-ci se font trop pressantes, écrit Emmanuel Godo.
L'HETERODOXIE foncière de l'écriture l'emporte sur la stricte °ORTHODOXIE :
chaque poète INVENTE sa SPIRITUALITE, plus en fidélité à ses IDIOSYNCRASIES
qu'aux °DOGMES.

>Eltchanionoff (M) >Dostoïevski et la vie vivante


Chercher inlassablement la VIE telle qu'elle est DIGNE
d'être vécue, et non pas la *VERITE. Dans son oeuvre, inlassablement, il cherche la
formule non de la *VERITE, mais de la vie telle qu'elle est digne d'être vécue ici et
maintenant, tout simplement une vie vivante.

>Leplay (M) >Charles Péguy : un socialiste


chrétien
Il faut se SAUVER ENSEMBLE. Il faut arriver ensemble
chez le bon Dieu. Il ne faut pas trouver le bon Dieu les uns sans les autres. Il faudra
revenir ensemble dans la maison de notre Père. Il faut aussi penser un peu aux
autres.... Qu'est-ce qu'il nous dirati si nous arrivions, si nous revenions les uns sans
les autres ?
>Devaux (A-A) >Antoine de Saint-Exupéry, ou la soif
de Dieu
S'HONORER en croyant que Dieu est, est une forme de
SALUT. S'HONORER en croyant que Dieu est, même si l'univers est quelque chose d'
°IDIOT et de °MEPRISABLE, c'est tant pis pour l'univers. Il n'est pas triste de
découvrir que sa FOI n'était qu'une FERVEUR, car la ferveur est, en elle-même, est
bien une forme de SALUT et d' HONNEUR. Dieu est vrai, mais "vérité au- DEDANS
et non au *DEHORS de nous". A la limite, il est créé par nous. En fait, la
profession de foi de St-Exupéry est plus POETIQUE que °THEOLOGIQUE ou
°METAPHYSIQUE. Elle est d'abord une INVOCATION, et ce même si Dieu est aussi,
pour lui, la consécration de la signification du monde, la transfiguration de l'oeuvre
de l'homme et l'appel à la TRANSFORMATION de SOI.
>Chenavier (R) >Simone Weil, ou l'attente de Dieu
Le DISCERNEMENT spirituel, qui est rare, conduit à l'
EXPERIENCE de la réalité SURNATURELLE. Il y a chez Simone Weil bien des FORMES
de l'ATTENTE de Dieu. C'est elle qui ose écrire que, "entre deux hommes qui n'ont
pas l'expéreince de Dieu, celui qui le nie en est peut-être le plus près (OC VI2, 195).
Le DISCERNEMENT spirituel, qui est rare, conduit à l'
EXPERIENCE de la réalité SURNATURELLE, dont la philosophe donne
l'exemple ne conduit pas moins à ce qu'elle appelle "le juste rapport avec Dieu" (op.
cit., 486).

>Lévi-Valensi (J) >Albert Camus, ou le sens du sacré

Le MYTHE est une histoire qui nous parle à la fois de


l' HOMME et de quelque chose de plus GRAND que lui. Cette "IMPRESSION de vivre
en haute mer, MENACé, au coeur d'un BONHEUR royal (l'été).

>Coq (G) >Christian Bobin ou l'enchantement


simple
Seule la POESIE fait VOIR : il est vrai que le REEL peut
°S'EFFACER, il faut que la venue du CHRIST soit dite, PORTEE par l'écriture. La
POESIE donne l'adresse de Dieu.

DIFFERENCE
REPRESENTATION DE LA DIFFERENCE
80 020 ALL Allen (C) - FollowingDjuna, Women Lovers and
the Erotic of Loss, Indiana University Press,
cop. 1996,(REPRESENTATION DE LA
DIFFERENCE : ici l'homosexualité
féminine)

Only the play of MEMORY and the investments of


DESIRE can do that : readers, like writers, are lovers too. The novel's
NONLINEAR story and interplay between frame-tale and affective narrative
ensure ENACTMENTS by readers, but do not *GUARANTEE either the shape of
those enactments or the positions of the readers. In wrinting loss, The Terrible Girls
scipts the often unscripted NUANCES of power that complicate emotional
EXCHANGE between women lovers ; in so writing, like Nightwood before it and
Written on the body after, it teases to invite.

DIFFICULTE D'ÊTRE
80 020 DIF Bernard-Griffiths (S) - Difficulté
d'être et mal du siècle dans
les correspondances et les journaux
intimes de la 1ère moitié du XIXe s, Centre de
recherches révolutionnaires et romantiques
de l'Université Blaise-Pascal, 1998
(DIFFICULTE D'ÊTRE, XIX)

DIGRESSION
80 020 DIG Connochie-Bourgne (Ch) - Digression dans la littérature et l'art
du Moyen Âge, Publications de l'université de
Provence, 2005 (La) (DIGRESSION)

DISCONTINUITE
80 020 POE Chol (I) - Poétiques de la discontinuité : de
1870 à nos jours, Presses universitaires Blaise
Pascal, maison de la recherche, 2004
(DISCONTINUITE)

>Chol (I) >Avant-propos

>Helmich (W) >discontinuité donnée et


discontinuité recherchée. Plaidoyer pour une
désambiguïsation de certains
termes littéraires

>Faudemay (A) >Ordere alphabétique et discontinuité


: quelques exemples (en particulier au
XXe siècle) quelques réflexions

>Valtat (J-C) >Psychologie de l'(in)attention,


poétiques de la (dis)continuité : le cas de
Lautréamont

>Dubost (J-P) >Expérience intérieure et


discontinuité poétique chez Christian Gabrielle
Guez Ricord

>Astier (I) >Discontinuité et rupture dans


l'oeuvre d'E. M. Cioran
>Skander (K) >Discontinuité, une esthétique de
l'écriture chez Leiris (La)

>Ibrahim-Lamrous (L) >Salah Stétié, una rat du fragmanet


et de l'arabesque

>Perrot-Corpet (D) >Epopée à l'envers dans Don


Quichotte de la démanhe (1974) ou la
discontinuité continue selon Victor-Lévy
Beaulieu (L')

>Ben Charrada (H) >Mode discontinu d'écriture ou le jeu


des possibles dans La Lenteur de Milan
Kundera (Le)

>Humbert (F) >Identité et fragment chez Louis


Calaferte

>Laouyen (M) >Ruptureet signification dans les


Romanesques d'alain Robbe-
Gruillet

>Guermazi (J) >Procédés de la discontinuité dans


Les Chants de Maldoror

>Gargouri (N) >Linguistiqueet (dé)construction du


roman dans Balnche ou l'oubli d'Aragon

>Moret (Ph) >Discontinuité du recueil et


construction de l'oeuvre : l'exemple de Morale
élémentaire de Raymond Queneau

>Michel (C) >Sens et fonction de la discontinuité :


l'écriture analogique du roman
(Perrudja de Hans Henny Jahnn, The Wild
Palms de William Faulkner, et Leçon de choses
de Claude Simon)

>Cohen (O-J) >Texteet le coprs-scne : discontinuité


de la représentation (exemples de la
littérature de la fin du XIXe siècle)

>Dubor (F) >Mologue fumiste : pour une théâtre


fractal (Le)

>Contini-Flicker (C) >Mouchoir de Nuages (1924) de


Tzara, collage d'Hamlet : une réécriture
Dada
>Jamoussi (L) >Pictural dans Fin de Partie de
Samuel Beckett (Le)

>Chol (I) >Constat du discontinu, pratique de la


discontinuité dans l'oeuvre poétique
de Reverdy

>Hennebert (J) >Usage du tiret chez Lorand Gaspar


ou la décomposition graphique du texte
poétique (L')

>Guillaume (D) >Physionomie des ruptures dans les


pages en vers de L'Ajour d'André Du
Bouchet

>Michel (L) >Lyrisme et discontinuité chez René


Char : uen lecture de Lettera amorosa

>Buchs (A) >Lyrisme de l'altérité. Jean-Claude


Pinson, entre continuité et discontinuité
(Pour un)

>LLoze (E) >"Rien plein" chez Emaz ou comment


s'arranger avec des miettes, ruines
et débris

>Gür (A) >Claude Royet-Journoud : suite "par


à- coups"

>Ben Ali (S) >Franz Hellens et l'écriture des Notes

>Marchetti (A) >Notations de Pierre Oster (Les)

>Lüthi (A) >Ecriturede la note. Pour suivre la


discontinuité dans La Preuve par
le vide de Chappuis (L')

>Trabelsi (M) >Fragment et silence : l'exemple de


Papiers collés de Georges Perros

DISCOURS AMOUREUX
80 020 MAR Martin (S) - Amour en fragments, poétique de la
relation critique, Artois Presses
Université, 2004 (DISCOURS AMOUREUX, XX)

DISCOURS DU SACRE
DON DE QQC A QQN ET ECHANGE
30 610 BAU Baudrillard (J) - Echange symbolique et la mort, 1976
(ECHANGE)

A la différence des sociétés PRIMITIVES, il n'y a plus d'


ECHANGES symboliques au niveau des sociétés *MODERNES, plus comme forme
ORGANISATRICE. Il faut interdire à la PSYCHANALYSE et au MARXISME d'empiéter là
où ils n'ont rien à dire : sur le POETIQUE, la SYMBOLIQUE, sur l' ANTHROPOLOGIE,
trop *REDUCTEURS, l'un sur le mode de PRODUCTION, l'autre sur le REFOULEMENT,
la CASTRATION. Traiter les mots "comme des choses"... pour exprimer LA chose :
l'Inconscient, pour matérialiser une énergie latente. C'est toujours le traquenard de
l'expression, sinon que ce qui est positivisé ici comme référentiel, c'est le refoulé, le
non-dit, l'indicible peut-être - mais qui quelque part reprend force d'instance, sinon
de substance.

19 470 BAU Baudrillard (J) - Echange impossible, 1999 (ECHANGE)

DON QUICHOTTE
80 020 CAN Canavaggio (J) - Don quichotte du mythe au livre :
quatre siècles d'errance, Fayard, 2005 (DON
QUICHOTTE)

DOUBLE

DOUBLE EUROPEEN
80 020 FIG Conio (G) - Figures du double dans les
littératures européennes, L'Âge d'home, 2001
(DOUBLE EUROPEEN)

>Conio (G) >Introduction

>Figures du double et typologie des


cultures

L' assassinat mutuel révèle l' IDENTITE de chacun

>Morel (M) >Théorie et figures du double : du


réactif au réversible

>Taylor-Terlecka (N) >Dioscures à Medardus-Goliadkine-


Medardo (Des)

>Troubetzkoy (W) >Double poïétique, de Jean-Paul à


Dostoïevski (Le)

Ce que DIEU fait est SIMPLE par opposition à ce que l'


HOMME fait est DOUBLE. Le poète voudrait en ECRIVANT FAIRE ÊTRE le
monde dont il a tracé le plan. Telle est la leçon, déjà signifiée par Egar Allan Poe
dans son essai Eurêka et illustrée par ses contes, que Nabokov, à son tour,
administre à Hermann Karlovitch et au lecteur.

>Nivière (A) >Mythe de l'imposture et le double


dans la tratédie Dimitri Samozvanets
d'Alexandre Soumarokov (Le)

>Conio (G) >Dialectique du double chez


Dostoievski (La)

>Baïdine (V) >Double dans l'oeuvre d'Andrei Biély


(Le)

>Lanne (J-Cl) >Représentation du double dans


l'oeuvre de Vélimir Khlebnikov (La)

>Coldefy-Faucard (A) >Meurtre du double chez Boris Pilniak


(Le)

>Kuk (L) >Double destin de Stanislas


Lesczynski (Le)

>Fiszer (S) >Voltaire et ses doubles dans les


libellés antipolonais

>Dubisz (S) >Samuel Bogumul Linde (1771-1884)


lexicographe et pédagogue : homme
de deux cultures, deux époques et deux
visions du monde

>Maslowski (M) >Combat du héros avec son double


dans le romantisme polonais (Le)

>Bartol-Jarosinska (D) >Deux images linguistiques et


civilisationnelles dans les versions
française et polonaise du roman
d'Isaac Bashevis Singer, Le Magicien de
Lublin

>Delaperrière (M) >Identité par altérité ou le jeu des


reflets culturels dans la poésie polonaise
contemporaine (L')

>Salgas (J-P) >Witold Gombrowicz et ses doubles


>Paul (J-M) >Doubledans Siebenkäs de Jean-Paul,
impuissance et accomplissement
(Le)

>Rutkowski (C) >Ville


et son double : Paris dans la
pensée de Walter Benjamin (La)

>Cadot (M) >Avatar du dédoublement


dostoievskïen : le roman deMartin Walser, Finks
Krieg (Un)

>Sawecka (H) >Structures dramaturgiques du


double

>Ravoux Rallo (E) >Double dans les opéras de Mozart :


l'exemple de La Flûte enchantée

>Lorant (A) >Aventures de la nuit de la Saint-


Sylvestre d'E. T. Hoffmann, source littéraire
des Contes d'Hoffmann de Jacques
Offenbach, acte IV

>Jakoubosvki (A) >Ombre d'Evgueny Schwartz : le


problème du double dans la conscience
artisitique et la psychologie sociale de
l'homme russe

>Maruta (V) >Personnage, double et modèle


humain dans le roman historique roumain
(Le)

>Kiss (C-G) >Sindbad danubien : un des doubles


de l'écrivain Gyula Krudy dans le temps
et l'espace

>Nowicki (J) >Dédoublement de la personnalité


chez les exilés de l'Europe Médiane (Le)

>Sigov (C) >Dédoublement de la “pravda” dans


les travaux de M. Bakhtine et D.
Tchijevski (Le)

>Simion (E) >Double, comme modèle culturel et


existentiel

DOUBLE
80 020 HER Herdman (J) - Double in 19h Century Fiction,
(DOUBLE)

DRACULA
80 020 DRA Cazacu (M) - Histoire
du prince Dracula en Europe
centrale et orientale, XVe siècle, Droz,
1996 (DRACULA)

80 020 DRA Fierobe (Cl) - Dracula, mythe et métamorphoses,


Presses universitaires du Septentrion,
2005 (DRACULA)

80 020 DRA Grivel (Ch) - Dracula : de la mort à la vie, Ed. de


l'Herne, 1997 (DRACULA)

DRAGON
80 020 DRA Buschinger (D) - Dragon dans la culture médiévale,
Reineke-Verl, 1994 (DRAGON, M-A)

80 020 DRA Privat (J-M) - Dragons : entre sciences et fictions,


(DRAGON)

DROGUE
80 020 ROU Rouiller (F) - Stups et fiction, drogue et
toxicomanie dans la science fiction, Encrage : Les
Belles Lettres, 2002 (DROGUE, XX)

Donner FORME intelligible aux ESPOIRS et aux


CRAINTES d'aujourd'hui. En rêvant les drogues et les drogués de demain, la science
fiction donne forme intelligible aux ESPOIRS et aux CRAINTES d'aujourd'hui. Elle
génère des SYMBOLES puissants et efficaces, des modèles d'imaginaire parmi
lesquels la fantasmagorie populaire trouvera tôt ou tard un moule où se couler.

EAU
80 020 EAU Aix-en-Provence - Eau au Moyen Age, Centre
Universitaire d'Etudes et de Recherches Médiévales
CUERMA (EAU, M-A)

80 020 DAR Darras (J) - Mer hors d'elle-même, L'émotion de


l'eau dans la littérature, Hatier, 1991
(EAU)

80 020 LIB Libis (J) - Eau et la mort, Ed. universitaires de Dijon,


1993 (EAU)

80 020 EAU Perrot (M) - Eau, mythes et réalités, Ed.


Universitaires de Dijon, Centre Gaston Bachelard, 1994
(EAU)

>Perrot (M) >Avant-propos

>Paul (J-M) >Jeu de la mer et de la mort : "la mer


du nord" de Heinrich Heine (Le)

>Libis (J) >Symbolisme létal (Un)


ABSORBES par la vue de l'eau et nostalgiques de la
matière MATRICIELLE, nous pressentons ce DESIR ambigu de DISSOLUTION qui
aspire les formes vivantes, en raison même du principe d' INDIVIDUATION qui les
affecte. Et c'est là affaire de philosophie. Mais il s'agit bien là également de la
presque douloureuse FASCINATION qui saisit l'être humain lorsqu'il s'abandonne à la
contemplation des eaux VIVES aussi bien qu'à celle des eaux DORMANTES.

>Sansen (J-R) >Eau dans l'imaginaire et la vie de


l'Inde (L')

>Tartelin (G) >Chant des esprits sous les eaux (Le)

>Delzongle (J) >Eau et l'être chez Rousseau (L')


La NOSTALGIE du SEIN maternel, un des multiples
modes, mais essentiels, du BONHEUR d' EXISTER. Une PENSEE ne peut certes
s'explique toute par une °SENSIBILITE. On ne saurait rendre compte d'une
PHILOSOPHIE politique, d'un SYSTEME d'éducation, d'une ESTHETIQUE, d'une
pensée MORALE et RELIGIEUSE par la °PSYCHOLOGIE et l' histoire AFFECTIVE de leur
auteur. Les PROBLEMES posés par Rousseau sont d'abord ceux que lui posaient son
TEMPS. On ne saurait non plus nier que son moi les a REFRACTES, qu'il a perçu les
*DEFAUTS de son siècle à travers l'idée qu'il se faisait de sa propre INNOCENCE e de
la TRANSPARENCE de son coeur. (c.f Starobinski et les rapports entre SUBJECTIVITE
et CONSTRUCTION rousseauiste). Sans vouloir expliquer les concepts d' AUTARCIE
et de COMUNAUTE par la seule image de l'île, on peut lui rapporter la COULEUR, les
ACCENTS avec laquelle ils prennent place dans la PENSEE de Rousseau. La 5ème
promenade est l'acmé du thème de l'eau chez Rousseau. (c.f Marcel
Raymond).L'évidence du rapport entre l'état e RÊVERIE provoqué par la vue de l'eau
et par son MOUVEMENT et l'existence INTRA-UTERINE et la nostalgie qu'on en peut
avoir se projette, de la Cinquième Promenade, sur toutes les EVOCATIONS
antérieures de l'île, de la brque, de l'eau et leur donne, sans aucun doute, leur
SIGNIFICATION. Dans cetteCinquième Promenade, il ne mentionne Dieu que pour
s'égaler à lui : "De quoi joiut-on dans une pareille SITUATION ? De rien d'extérieur à
soi, de rien sinon de soi-même et de sa propre existence, tant que cet état dure on
se suffit à soi-même comme Dieu.". Cependant, le °BONHEUR atteint dès ce monde,
ou son °ILLUSION, rend-il DIEU tout à fait *ABSENT ou lui donne-t-il un autre
PRESENCE ?

>Perard (J) >Eau et société en pays Fon


Bokonon-Ganta (E)
Boko (M)
Toffi (M)

>Sylvestre (J-P) >Représentations et usages de l'eau


chez les agriculteurs français

>Chabin (J-P) >Risques pluviolétriques sur la côte


viticole en Bourgogne orientale

>Chosson (J-F) >Formation professionnelle des


Holl (C) agriculteurs et cogestion du territoire
: le partage de l'eau

>Courtot (F) >Hydromécanique à


l'hydroéleectricité : le Pauty (M) moulin d'Arc-sur-Tille (De l')

>Maneveau (B) >Fils minces d'huile à la surface de


l'eau, ou la divination chez les Babyloniens
(Les)

>Pauty (M) >Querelle de l'Ouche, de la Tille et du


Suzon

>Simonot-Grange (M-H) >Réserve d'eau des minéraux. Du


mythe de la "pierre qui bout" à la
connaissance et les applications scientifiques
actuelles (La)

>Bureau (L) >Nuit liquide (La)


On n' *AIME pas l'eau. Le DESIR de S'UNIR à l'eau est le
fait de ceux qui la REDOUTENT le plus et en parlent pour EXORCISER leur peur. On
pourrait croire que les uns *CHERISSENT ce que les autres ABHORRENT. Mais
l'amour de l'eau, le désir de *S' UNIR à elle et de se soumette à ses RYTHMES, ne
serait-il pas le fait de ceux qui la REDOUTENT le plus ? Et peut-être alors est-ce pour
SURMONTER leurs frayeur et pour l' EXORCISER que le marin AFFRONTE la mer, que
le plongeur SE JETTE dans les eaux glaciales du fleuve, que Lamartine S'ASSIED sur
une pierre "près des flots chéris" du lac du Bourget, et que l'humanité depuis le
commencement des âges se laisse aspirer par les fleuves ou les rivières, les mers et
les étangs, les sources ou les puits. C'est tout un : l'eau et la nuit sont les plus
GRANDIOSES et les plus TRAGIQUES réservoirs d' INSPIRATION et d' ACTION.
Nous y trouverons toujours les prétextes pour y nourrir notre âme FIEVREUSE.

>Guyard (A) >Eau mercuriale et les rêves (L')

>Shibata (M) >Aspects de l'esthétique japonaise :


"L'eau court et.." (Quelques)

>Joubert (I) >Rêves et mythes de l'eau dans un


roman franco-canadien de l'Ouest

>Jay (B) >Eau de vie (Les)


Chercher à DIRE la mesure de notre SOIF (d'eau vive),
car la SOIF permet de RÊVER. Qu'importe que ce soit de l'eau qui délimite le
royaume des °ENFERS, et qu'importe, comme le dit Bachelard, écri,t Bruno Jay, que
"la barque de Caron aille toujours aux enfers" si, aux enfers, il nous est encore
permis d'avoir soif, s'il nous est permis de RÊVER d'eau vives. Chercher à dire la
MESURE de notre SOIF.

>Wyczynski (P) >Mirages du Saint-Laurent

>Dipse (M) >Eau, mythe et réalité dans la


littérature populaire roumaine (L')

>Jaccard (A-C) >Dame des eaux. Une figure


obsédante de récits millénaires (La)

>Gulea (M) >Métamorphoses du symbole de l'eau


dans la poésie de Ana Blandiana

>Duda (G) >Lueurs d'eaux vives et mores de la


poésie de Gellu Naum (Les)

>Denis (M) >Eau et les terres de Bohême (L')

>Marchand (J-P) >Mythe de la pluie en Irlande (Le)

>Pamadou-Pamoto (P) >Element eau en tant que fil


conducteur de l'explication ontologique (L')

>Afyemang (A) >Mythes et symbolisme de l'eau :


réhabilitation des divinités des
cours d'eau

>Poirier (J) >6.810.000 litres d'eau par seconde,


ou d'une chute l'autre

>Dianomeka dia Nkuka (J) >Npumbu, Npemba, la mer comme


site du village des ancêres selon les
Koongo-Lari

>Monnier (R) >Eau au cinéma : transitions du


champ au hors-champ (L')

80 020 EAU Pigeaud (J) - Eau, les eaux, Presses Universitaires de


Rennes, 2006 (EAU)

80 020 JAM Thomasset (Cl) - Eau,


sous l'eau : le monde aquatique
au Moyen âge, Presses de l'Université de
Paris- Sorbonne, 2002 (Dans l') (EAU)

EBAHISSEMENT ET DELECTATION
80 020 PLA Plazenet (L) - Ebahissement et la délectation :
réception comparée et poétique
du roman grec en France et en
Angleterre aux XVIe et au XVIIe siècles, H.
Champion, 1997 (EBAHISSEMENT et
DELECTATION)

ECRIVAIN

ECRIVAIN
80 020 CHK Borisovitch Chklovski (V) - Technique du métier d'écrivain,
traduit du russe par Lequesne (P), Esprit des
péninsules,1997 (ECRIVAIN)

1) Un passage AJOUTé placé à côté d'un autre


l'ENRICHIT et lui offre des IDEES et des POSSIBILITES NOUVELLES mais non pas de l'
*INCOHERENCE.

2) Ne pas *NOMMER les choses, mais les MONTRER.

3) Les poètes cherchent à obtenir un PETIT NOMBRE


nombre de sons qui se REPETENT. Dans la langue poétique, on ne cherche
nullement à *éviter la conjonction de sons IDENTIQUES (ex le “r” répété deux fois
dans un même mot ou dans un même vers).

8 020 MIL Millot (C) - Vocation de l'écrivain, Gallimard, 1991


(ECRIVAIN)

ECRIRE
80 020 JAC Jacob (S) - Bulle d'encre, Presses de l'Université de
Montréal, 1997 (ECRIRE)

ECRITURE
80 020 BIL Bilen (M) - Mythe de l'écriture (Le), Paradigme,
1999 (ECRITURE)

ECRITURE DE SOI
80 020 IMA Amossy (R) - Images de soi dans le discours,
construction de l'ethos, Delachaux et
Niestlé, 1999 (ECRITURE DE SOI)
80 020 LEC Chiantaretto (J-F) - Ecriture de soi peut-elle dire
l’histoire ?, Bibliothèque publique d'information
Centre Pompidou, 2002 (ECRITURE DE SOI)

80 020 LEJ Lejeune (Ph) - Brouillons de soi, Seuil, 1998 (ECRITURE


DE SOI)

80 020 ECR v. bu - Ecriture de soi : prépas scientifiques,


Vuibert, 1996 (ECRITURE DE SOI)

80 020 ECR v. bu - Ecriture


de soi, Rousseau - Les
Confessions, Sartre - Les Mots,
Yourcenar - Mémoires d'Hadrien,
Vuibert, 1996 (ECRITURE DE SOI)

ECRITURE FEMININE
80 020 LEC Camus (M) - Lectrices : la littérature au miroir des
Rétif (Fr) femmes, Ed. universitaires de Dijon,
2004 (ECRITURE FEMININE)

Toute une TRADITION d'écriture féminine s'élabore à


partir des lectures puis des réactions INTELLECTUELLE et EMOTIONNELLE que les
femmes font des textes fondamentaux de la culture européenne. Elle occupe de
plus en plus la place qui lui revient aux côtés du canon *OFFICIEL et *MASCULIN.

>Smith di Basio (A-M) >Femme en traduit une autre : la


figure de Vanessa Bell dans l'oeuvre de
Virginia Woolf (Une)

>Fau (H) >Germaine Beaumont sur les traces


de Virginia Woolf : une expérience
identitaire

>Baron (Ph) >Brigitte Jacques, metteur en scène


de Corneille

>McCall Proes (Ch) >Des lectures au sein de la famille


royale : la correspondance de madame
Palatine comme le révélant des
modes féminins de connaissance au XVIIe
siècle

>Terneuil (A) >Marguerite Yourcenar et jean


Cocteau, lectures croisées

>Giacchetti (Cl) >Delphine de Girardin lectrice de


Balzac
>Aubaude (C) >Poèmes de femmes

>Quillet (Fr) >Ariane Mnouchkine, lectrice de


Shakespeare

>Schmid-Bortenschlager (S) >Ginka Steinwachs lectrice de


Georges Sand

>Miguet-Ollagnier (M) >Hélène Cixous et le théâtre grec : de


la lecture à la réécriture

>Malinas-Vaugien (B) >Femmes lisent le monde :


Intimités/intimité : A.S. Byatt lit
Henri Matisse dans Matisse Stories

80 020 ECR Castro (G) - Ecritures de femmes et


autobiographie, Maison des sciences de l'homme
d'Aquitaine, 2001 (ECRITURE FEMININE)

80 020 COU Cousineau (D) - Letters ad Labyrinths, Women


writing (Cultural codes), University of Delaware
Press : Associated University Presses,
1997 (ECRITURE FEMININE)

80 020 DID Didier (B) - Ecriture-femme, PUF, 1981 (ECRITURE


FEMININE)

Ecriture du désir, donc de la transgression, et parce


que le désir féminin est plus brimé, plus refoulé par la société, cette écriture
découvre un champ nouveau et singulièrement SUBVERSIF. Un INFINI du désir, un
désir MUET ou bien au contraire un CRI, un érotisme ROMANTIQUE. D'où, dans le
chapitre consacré aux voyages, cette ALLEGRESSE, cette rapidité de la phrase qui
bien souvent contraste avec les *DOULOUREUX méandres de l'*INTIMISTE.

>Héloïse et son mythe

>Thérèse d'Avila et le désir de Dieu

>Silence de la Princesse de Clèves


>Belle de Charrière ou la constance
d'écrire

>Mme de Staël et l'écriture au


pinceau

>François le Champi et les délices de


l'inceste

>Sexe, société et création : l'itinéraire


mythique de Consuelo

>Femme en voyage
>Femme / identité / écriture. A propos
de l'Histoire de ma vie

>Retraite sentimentale ou la
représentation romanesque de la
libération

>Viginia Woolf ou la chambre


maternelle

>Femme et la mort dans les poèmes


de M-J Durry

>Kathleen Raine et l'autobiographie

>Ravissement de Lol V. Stein

80 060 ECR Perrot (J) - Ecriture


féminine et littérature de
jeunesse, Institut international Charles
Perrault : la nacelle, 1995 (ECRITURE FEMININE)

- (Un)like subject, Women, Theory,


fiction (ECRITURE FEMININE, XX, ex : femme,
mère)

80 020 SAI Saint-Martin (L) - Contre-voix, essais de critique


féminin (ECRITURE FEMININE)

ECRITURE FEMININE ALLEMANDE,


AUTRICHIENNE ET SUISSE
80 020 HIS Catling (J) - History
of Women’s Writing in
Germany, Austria and Swizerland,
Cambridge University Press, 2000
(ECRITURE FEMININE ALLEMANDE, AUTRICHIENNE et
SUISSE)

EFFET DE REEL
80 020 RAN Rancière (J) - Chair des mots : politiques de
l'écriture, Galilée, 1998 (EFFET DE REEL)

EGLISE
80 020 DRO Drobner (H-R) - Pères de l'Eglise : sept siècles de
littérature chrétienne, Desclée de
Brower, 1999 (EGLISE)

ELECTRE
80 020 ELE Brunel (P) - Mythe d'Electre, H. Champion, 1995
(ELECTRE)

ELFE

ELOGE PARADOXAL
80 020 DAN Dandrey (P) - Eloge paradoxal : de Gorgias à
Molière, PUF, 1997 (ELOGE PARADOXAL)

ELOIGNEMENT
- Artde l’éloignement essai sur
l’imagination classique (ELOIGNEMENT)

EMBLEMES (c.f IMAGE ET MYTHE)

EMIGRES DE L'EST DE L'EUROPE


80 020 LIT Delaperrière (M) - Littérature et émigration, Europe
centrale et orientale, Institut d'études
slaves, 1996 (EMIGRES de l'Est de l'Europe)

EMOTION
80 020 EMO Rinn (M) - Emotions et discours, l'usage des
passions dans la langue, Presses
Universitaires de Rennes, 2008
(EMOTION)

>Rinn (M) >Introduction

>Delarue (F) >Pathétique et “Grand Style” à Rome


(premiers siècles avant et après J.-C)

>Zoberman (P) >Topos pathétique de l'harmonie


sociale sous l'Ancien régime : l'irrépressible
expression de la joie du peuple

>Charaudeau (P) >Pathos et discours politique

>Molinié (G) >Choses sont pathétiques (Les)

>Sarfati (G-E) >Sens commun et effets de discours :


notes sur la contribution de la
théorie du speech art à l'analyse des normes
sémiotiques

>Angenot (M) >Ressentiment : raisonnement,


pathos, idéologie

>Danblon (E) >Figures de la transgression du lien


social dans le pamphlet

>Amossy (R) >Dimension rationnelle et dimension


affective de l'ethos

>Micheli (R) >Construction argumentative des


émotions : pitié et indignation
dans le départ parlementaire de 1908 sur
l'abolition de la peine de mort (La)

>Plantin (C) >Parcours des émotions en


interaction
Traverso (V)
Vosghanian (L)

Un interlocuteur doit RATIFIER une à une les émotions


de celui qui parle pour permettre au RECIT de se DEVELOPPER (= se CONSTRUIRE)
en étant ainsi VALIDé en leur conférant le statut ONTOLOGIQUE de REALITE
partagée. Ainsi, dans une CHAÎNE, c'est l'élément (fureur) qui est travaillé dans une
interaction. Il s'agit de CONSTRUIRE une INTENSITE et une APPROPRIETE.

>Bonhomme (M) >Figures pathétiques dans le


pamphlet : l'exemple du Discours sur le
colonialisme de Césaire

>Mesnard (Ph) >Ambivalence du vide, entre Giorgio


Agamben et Binjamin Wikormirski

>Rinn (M) >Critique des réfutations


négationistes

>Dufiet (J-P) >Pathos dans la langue de la


représentation du camp nazi.
Charlotte Delbo : Qui rapportera ces paroles ?
(Le)
>Declercq (G) >Pathos et théâtralité. Pour une
économie cognitive des passions

>Rastier (F) >Croc e boucher et Rosemystique.


Enjeux présents du pathos sur
l'extermination

>Balique (F) >Ressort pathétique du discours de


propagande : servitude volontaire
contre mirage identitaire (Le)

>Eggs (E) >Pathos dans le discours -


exclamation, repoche, ironie

Kanellos (I) >Emotiosn et genres de locutions. La


reconstruction du pathos en
synthèse vocale

>Lagadec (A) >Attentats du 11 septembre 2001.


Les limites du pathos entre éthique et
esthétique

>Panier (L) >Emotion à la “Une” : La mort de


Yasser Arafat

EMPRUNT LITTERAIRE
80 020 PRA Mortier (D) - Autreet le même, pratiques de
réécriture, Publications de l'Université
de Rouen, 2001 (EMPRUNT littéraire)

ENCYCLOPEDIE
80 020 DIS Baillaud (B) - Encyclopédies médiévales, discours
et savoirs, Presses universitaires de Rennes,
1998 (ENCYCLOPEDIES, M-A)

(v. bu) - Encyclopédistes (ENCYCLOPEDIE)

80 020 RIB Ribémont (B) - Naturarerum (De), Etude sur les


encyclopédies médiévales,
Paradigme, 1995 (ENCYCLOPEDIE, M-A)

ENERGIE
80 020 FAB Fabre (J) - Lumières et romantisme, énergie et
nostalgie, de Rousseau à Mickiewicz,
Klincksieck, 1980 (ENERGIE - NOSTALGIE,
XVIII-XX)

>Introduction

EDIFIER un monde en AVIVANT en l'homme de la

NATURE ses SCRUPULES et ses Porter jusqu'aux


RÊVES.

LIMITES de l' IMMOLATION et de l'


INDICIBLE tout ce que le romantisme a fait lever en lui d'ENERGIE et de
NOSTALGIE. En Jean-Jacques Rousseau : l'homme, le penseur, le poète, ENERGIE et
NOSTALGIE paraissent solidaires et COMPLEMENTAIRES. En exhortant l'homme de la
EDIFIER un monde où, au lieu de *SE PERVERTIR, il puisse
société à
S'ACCOMPLIR, mais en AVIVANT en l'homme de la NATURE ses
SCRUPULES et ses RÊVES, Rousseau a exprimé, au milieu du siècle des
lumières, pensé et vécu l'essentiel du romantisme : il en est à l'origine et au coeur.
Mais en portant jusqu'aux LIMITES de l' IMMOLATION et de l' indicible tout ce que le
romantisme ainsi défini, avait fait lever en lui d'énergie et de nostalgie, Adam
Mickiewicz en a été le poète et le héros exemplaire, écrit Jean Fabre.

>Deux définitions du philosophe :


Voltiare et Diderot

>Deux frères ennemis : Diderot et


Jean- Jacques

>Diderot et les Théosophes

>Chemin de Diderot (Le)

>Jean-Jacques Rousseau et le Prince


de Conti

>Marquis de Mirabeau, interlocuteur


et protecteur de Jean-Jacques

>Réalitéet utopie dans la pensée


politique de Rousseau

>Stanislas Leszcynski et l'idée


républicaine en France au XVIIIe s

>Thème "préromantique" : le
"Nouveau Monde" des poètes d'André
Chénier à Mickiewicz

>Paul et Virginie, pastorale


DECOUVRIR et COMPOSER son ÎLE à force de PATIENCE
et de BONHEUR. SIMPLICITE et DIGNITE du DESSEIN de Bernardin.
Toutefois "(L)e vent de la TEMPÊTE qui engloutit le Saint-Géran, emporte toutes les
°THEORIES philosophiques du °bon vieillard et toutes les °FADEURS du roman"
(Gilbert Chinard cité par Jean Fabre) L'histoire littéraire ne peut expliquer un chef
d'oeuvre. Elle ne eptut que le RECONNAÎTRE. Elle ne peut pas "expliquer" comment
Bernardin a DECOUVERT et COMPOSE son ÎLE, son HISTOIRE, son STYLE à force de
PATIENCE et de BONHEUR. L'histoire littéraire ne peut pas "expliquer" comment il a
écrit Paul et Virginie. Grâce à Bernardin, l'IDYLLE *sentimentale et *mignarde a su
retrouver le ton de ses ORIGINES ; Paul va DIRE sa PEINE à ses animaux
FAMILIERS comme un berger de THEOCRITE et s'assied devant un Océan
plus éclatant et plus désert que la mer de Sicile. S'insérant dans une mode où ne
pouvait guère triompher que l'*AFFECTATION, Paul et Virginie, pastorale tragique,
gonflée des RÊVES, des RANCOEURS et de la NOSTALGIE de Bernardin, a la même
VERITE que l'antique poésie, la même NOUVEAUTE que l'île où cette poésie
pouvait enfin retrouver son climat : île à la fois LOINTAINE et FAMILIERE,

comme SIMPLICITE et à la
Bernardin le devait à la

DIGNITE de son DESSEIN. Comme Racine dans la préface


de Bajazet, Bernardin invoque son préambule (p. 6) en faveur de Paul et Virginie, la
vertu poétique de l' ELOIGNEMENT : "l'éloignement des °LIEUX comme celui des
°TEMPS en met les personnages à la même distance, et les couvre du même
respect". Mais en même temps, il rapproche l'île en la voyangt avec les yeux des
"habitants" venus d'Europe et en parlant leur langage même. Il conviendrait
d'étudier dans son style cette double exigence de NOBLESSE et de
NATUREL, imposée par touts les théoriciens à la pastorale. Dans la Pierre
d'Abraham, pastorale dialoguée et son oeuvre préférée, Bernardin a essayé
d'orgainer dans un coin de l'Île-de-France, avec Paris (qui joue le rôle de l'Océan) à
l'horizo, un refuge tout semblable, dans sa construction même, àa celui de Paul et
Virginie, dans la lointaine île de France. Mais, ici, la vertu d'ELOIGNEMENT ne joue
pas. Et à l'inverse de Paul et Virginie, l'idée poétique, suggérée par le titre, est
étouffée, malgré DESCRIPTIONS
quelques brillantes, sous le
*DIDACTISME du conte *MORAL.
>On ne peut oublier Delille

>Variations sur les nuages

>Adam Mickiewicz et l'héritage des


lumières

Assumer toute la °DETRESSE de son peuple pour y


puiser des RAISONS profondes de CROIRE à un monde FRATERNEL. Un dernier mot
exprime cet IDEAL : celui de CIVILISATION. L'ENERGIE au service de la
LIBERTE : on ne saurait mieux caractériser l'oeuvre de Mickiewicz. Le culte
SOLIDAIRE qu'il leur vouait a parfois égaré sa pensée, et on ne le suit pas sans
°MALAISE quand il exalte en *Napoléon l'héritier et le rénovateur du christianisme,
l'homme qui, depuis Jésus-Christ et dans le même sens que lui, "a le plus agi, le plus
travaillé, le plus réalisé sur la terre". Mais ce même culte a façonné héroïquement
sa poésie et son destin, lui a dicté sa rupture avec Towianski dont le
*QUIETISME l'avait d'abord envoûté, n'a cessé de tourner vers " cette âme
virile" ceux qui viennent lui demander la force que trouvèrent à son contact un
Michelet ou un Quinet. De telles adhésions dispensent de plus longues preuves :
Mickiewicz ne tourna jamais son énergie vers la critique des LUMIERES que pour en
mieux servir l'IDEAL. Un dernier mot exprime cet IDEAL : celui de

CIVILISATION. Mickiewicz prétend l'arracher à °Guizot et à ses °phrases


°creuses pour en faire une REALITE, et d'abord dans le cadre de l'Europe qui l'a
inventé à un moment décisif de son histoire, à la veille de la révolution. Cette
CIVILISATION n'aura de sens que dans la LIBERTE des PEUPLES, le concours de toues
leurs VERTUS natives arrachées à la *TYRANNIE ou à la *TORPEUR.

>Adam Mickiewicz et le romantisme


européen
L'EFFET (= l'ACTION) que le poète produit n'a d'autre
levier que son POUVOIR de poète. Pendant vingt ans encore, Mickiewicz va vivre et
LUTTER de toutes la GENEROSITE de son coeur, de toutes les CHIMERES de son
esprit, de tout le reste de son GENIE. mais que valent ses ACTES et ses paroles,
puisqu'en lui le POETE est mort ? C'est à ce SILENCE qu'il convient de s'arrêter.
Ne garde-t-il pas plus de POUVOIR et de SENS que tout le reste, °GRANDEUR et
°MISERE mêlées ? La mort du poète - resterait un déconcertant MYSTERE, si le
DESTIN au moins d'un autre POETE, celui de Rimbaud, ne venait avertir qu'à un
certain degré d'INTENSITE ou de PURETE la poésie ne peut témoigner d'elle-
même qu'en SE BRISANT, et en faisant de celui qui en avait le don ce
"CADAVRE" dont parle Mickiewicz;

>Godzina Mysli et les deux visages du


Romantisme

>Création et critique selon Balzac


La *PARESSE, le *RECUL devant le MYSTERE, le *REFUS
de S'INFORMER. On n'est pas obligé d'épouser la °PHILOSOPHIE de Balzac, en
adoptant sa méthode d' EXEGESE. Peu importe. Son oeuvre postule une telle
critique, et toutes deux en sortent GRANDIES. Pourrait-il en être autrement, écrit
Jean Fabre. Monument de LUCIDITE et d' ENERGIE, l'oeuvre de Balzac
ne réservera ses RICHESSES, ses SECRETS et ses LECONS qu'à ceux qui considèrent
qu'il n'est, pour la CRITIQUE, qu'une attitude désastreuse : la PARESSE, le
RECUL devant le MYSTERE, le *REFUS de S'INFORMER. En effet, d'un côté, une
critique DESCRITIPTIVE (PRESCRIPTIVE ?) et NORMATIVE, qui se fonde, en dernière
analyse, sur quelque idée de FINALITE : le Racine de M. Thierry Maulnier qui,
écartant l'*ANECDOTE et l'*HISTOIRE, se fonde sur une définition *IDEALE de la
Tragédie, peut en figurer le modèle. A l'opposé, une autre critique tâchera de se
faire SCIENCE, s'inspirera de la biologie, se proposera de chercher une
explication POSITIVE de l'oeuvre, rêvera d'arracher à la création littéraire, figuration
du miracle, manifestation imprévisible de liberté, son SECRET. Certes, notre époque
admet volontiers qu'une telle entreprise n'est qu'une approximation ou un mirage ;
que la "biographie" d'une oeuvre littéraire déterminée ne peut servir de schéma à
aucune autre ; qu'en littérature on ne peut rien prévoir, ni rien recommencer, qu'on
peut, tout en plus, constater. Balzac nourrissait des espoirs plus robustes ; comme
une "sociologie positive", il appelait de ses voeux une esthétique positive, branche
de "la science universelle", dont les Idéologues avaient recueilli le projet des
Illuminés. Peu importe. On ne sera pas obligé d'épouser sa philosophie, en adoptant
sa méthode d'exégèse.

>Gérard de Nerval, poète de


l'angoisse
Un DEMENTI à la prétention du *NEANT. L'oeuvre de
Nerval SUBSISTE, comme un des plus hauts DEMENTIS que puisse opposer l'homme
à la prétention du *NEANT. L'homme n'a cédé à l'*ANGOISSE que lorsqu'il s'est
persuadé que le POETE en lui n'existait plus, et c'est un pendu comme les autres
que l'on découvrit rue de la vieille Lanterne, à l'aube du 26 janvier. Mais puisque
l'*ANGOISSE implique et appelle la *DESTRUCTION de l'ÊTRE, on peut dire que
Cette "FOLIE" a bien été pour Gérard
Gérard est mort d'ANGOISSE.
le dernier LIEN qui l'attachait à la VIE. Apparemment la mort a été
victorieuse, la mort en son horrible et total dénuement, mais aussi avec ses
mirages, son insidieuse *DOUCEUR.

ENFER
80 020 BRU Brunel (P) - Evocation des morts et la descente
aux enfers, Homère, Virgile, Dante,
Claudel, Société d'édition d'enseignement supérieur,
1974 (ENFER)

94 600 ENF Chaunu (P) - Enferset damnations dans le monde


hispanique et hispano-américain, PUF,
1996

80 020 ENF Dutour (J) - Enfers et damnations, Avatar, 1991


(ENFER)

80 020 MAK Makouta-Mboukou (J-P) - Enfers et paradis des littératures


antiques aux littératures nègres, H.
Champion, 1996 (ENFERS et PARADIS)

ENGAGEMENT
80 020 BES Bessière (J) - Ecrivains engagés, Larousse, 1977
(ENGAGEMENT)

80 020 SIL Rodrigues da Silva (H) - Texte,


action et histoire : réflexions
sur le phénomène de l'engagement,
L'Harmattan, 1995 ENGAGEMENT)

>Discours de l'Histoire
Les intellectuels engagées reconnaissent au
PROLETARIAT d'être l' AGENT historique du CHANGEMENT.

>Prophétisme intellectuel
Le rapprochement de Sartre avec les communistes se
justifie par des PRINCIPES qui tiennent plutôt à la philosophie EXISTENTIALISTE qu'à
des °PRINCIPES proprement °MARXISTES. Contre le *DETERMINISME des
°MARXISTES, selon lequel les hommes se définissent par leur appartenance à une
°CLASSE sociale, Sartre s'oppose à la notion de "°SOCIAL" et met en avant la
notion d' INDIVIDU. Merleau-Ponty critique également la conception équivoque
de l'engagement sartrien, qui confond activité LITTERAIRE avec action
POLITIQUE et PENSEE avec ACTION. En effet, l'action chez Sartre est tributaire
de son idée de LIBERTE. Celle-ci est synonyme de CHOIX existentiel, donc d'un
ENGAGEMENT dans le MONDE, et donc d'une PRAXIS.

>Doctrine de l'engagement

>CHAMP DE L'ACTION

>Esprit et Les Temps Modernes : le


lieu de l'engagement

>Discours anticolonialiste de ces deux


revues

>JEAN-PAUL SATRE : LE LOGOS EST


PRAXIS

>"Colonialisme est un système"

>"Culpabilité collective"

>Vérité des choses

>DEUX STRATEGIES DE LUTTE : LE


DISCOURS D'ESPRIT ET DES TEMPS
MODERNES CONTRE LA GUERRE
D'ALGERIE 83

>"Propositions raisonnables" / "Refus


de l'obéissance"

>"Responsabilités intellectuelles"

>"Temps de la réflexion"

>OPPOSITIONS FONDAMENTALES :
TYPES RESPECTIFS
D'ARGUMENTATION

>Modalités d'action

>Conceptions distinctes d'action


ENNUI
80 020 JON Jonard (N) - Ennui dans la littérature
européenne : des origines à l'aube du XXe siècle,
H. Champion, 1998 (ENNUI)

ENTRE-DEUX (ESTHETIQUE DE L')


80 020 PER Batt (N) - Percolations, Presses universitaires de
Vincennes, 1999 (MOUVMENT de la
PENSEE dans une œuvre = en rhizome, un
enchevêtrement, plein d’inter-actions)
(MOUVEMENT DE LA PENSEE)(ENTRE-
DEUX (esthétique))

EPIQUE

EPIQUE
80 020 EPI Frantz (P) - Epique : fins et confins, Presses
universitaires Franc-Comtoises, Les Belles
Lettres, 2000 (EPIQUE)

>Woronoff (M) >Epopée des vaincus (L')

>Subrenat (J) >Création poétique et histoire.


L'exemple du “Cycle de la crosade”

>Suard (F) >Originalité des épopées tardives (L')


Un art d'écrire qui UTILISE en les MODIFIANT les
CLICHES narratifs. Un ART d' ECRIRE, nourri par la CULTURE des auteurs, qui UTILISE
en les MODIFIANT les CLICHES narratifs (le rôle du lion, ASSOCIé à l'origine du
héros, par exemple, se révèle de façon plus précise que dans les textes plus
anciens, forgés selon des modèles plus difficiles à transgresser.

>Cazanave (C) >Quand les correspondants épiques


d'une vraie croisade s'ouvrent de plus en
plus largement au romanesque : du
“Siège de Barbastre” assonancé au Barbastre
du “Roman en prose”, constat de
quelques transformations

>Hoyer-Poulain (E) >Avatars de la mort épique : Ogier le


Danois du XIIIème au XIXème
siècle
>Nobel (P) >Credo épique, credo biblique

>Méot-Bourquin (V) >”Enfances Ogier” ou la chanson de


geste entre tradition épique et conception
courtoise (Les)
La place donnée à l' HOMME (= son ACTION) dans le
MONDE. Une oeuvre à la beauté PLASTIQUE et au PLAISIR plutôt de l' ESPRIT que du
°COEUR. La place donnée à l' HOMME dans le MONDE. Simple °PIECE du
DEVENIR universel, le héros épique se définit avant tout par la PRAXIS, par l'
ACTION sur un MONDE mis en scène comme PARATACTIQUE, et non par ses
tentatives pour s'appropier *INTERIEUREMENT et *MODIFIER un enchaînement des
événements à la mesure de l'homme parce qu'il résulte de successions de
causalités. A l'inverse, dans la littérature romanesque sont aux prise “un INDIVIDU-
SUJET” et un “MONDE-OBJET” (D. Madelénat), l'intérêt du lecteur se pargageant
entre l'évolution INTERIEURE du personnage et l' ISSUE de sa confrontation avec
l'aventure. Adenet a tenté une gageure parce qu'il essaie d'assumer
concomitamment deux postures CONTRADICTOIRES, l'une transcendante au
*REEL qui conduit au sublime, l'autre attentive à CONSTRUIRE et mettre en
scène la cohérence de l'univers, l'une renvoyant à une vision VERTICALE et l'ature à
une vision HORIZONTALE. L'échec paraît donc naître de ce déplacement du champ
du regard qui, prétendant embrasser l'univers parce que reprenant la tradition de la
chanson de geste, se confine de fait à l'individu, privilégiant ses SENTIMENTS, ses
AFFECTS. L'ensemble des procédés étudiés ne doient être vus selon nous, écrit
Valérie Méot-Bourquin, que comme des TRADUCTIONS de cette
TENSION.
>Roger (Ph) >”Dernier effort de l'sprit humain ?”
Reflexions sur l'épopée au siècle
des Lumières (Le)
TARTINE épatante de lieux communs épiques avec une
*PRIVEE de *HEROS par la
GAITE de FOSSOYEUR (pour les enterrer).
DECHEANCE de l' *HEROÏSME et ne pouvant
*atteindre au merveilleux chrétien qu'au prix du christianisme même,
l'épopée se voit aisni par avance et doublement PRIVIEE par montesquieu de cet
*AVENIR auquel veut encore croire La Harpe, à la fin du siècle lorsqu'il écrit que “la
raison même approuve le merveilleux où elle ser reconnaît”. De même Baudelaire,
à qui la LUCIDITE de Montesquieu semble répondre en écho, Baudelaire avec
MALICE écrit dans “De l'héroïsme de la vie moderne”, le deix-huitième chapitre du
Salon de 1846, traite avec précision et humour l'ensemble des questions agitées
par les poéticiens des Lumières. On y voit défiler, en quelques pages, tous leurs
LIEUX obligés : lien entre la décadence ARTISTIQUE et la “décadence
des MOEURS ; rapport à la “grande TRADITION” et aux ANCIENS ;
situation de l'héroïsme contemporain ; sans oublier le
MERVEILLEUX : “La vie parisienne est féconde en sujets poétiques et
MERVEILLEUX. Le merveilleux nous enveloppe et nous abreuve comme
l'atmosphère ; mais nous ne le voyons pas”. TARTINE épatante, comme aiment à
nous en servir les brillants jeues gens des romans de Balzac.

>Frantz (P) >Rêve épique de Diderot (Le)


>Roulin (J-M) >Incas de marmontel ou comment
être un poète en philosophie (Les)

>Jacob (F) >Amérique épique : le cas de


Christophe Colomb

>Yagüe Bosch (J) >Conqête du mexique dans la


littérature épique espagnole au XVIIIème
siècle

>Laforgue (P) >Epopée et histoire chez Hugo


(1852-1862)

>Degott (B) >Récit en vers chez William Cliff et


Réjean Ducharme : l'épique revu et
(sévèrement) corrigé (Le)

EPOPEE GRECO-LATINE
80 020 EPO Chevallier (R) - Calliope II, Colloque l'Epopée gréco-
latine et ses prolongements
européens, Colloque, Les Belles Lettres, 1981
(EPOPEE GRECO-LATINE, Antiq-XX)

EPOPEE GUERRIERE
80 020 GOY Goyet (Fl) - Pensersans concepts : fonction de
l'épopée guerrière : Illiade,
Chanson de Roland, Hôgen et Heiji monogatari,
H. Champion, 2006 (EPOPEE GUERRIERE)

EPOPEE
v. bu - Epopée, (EPOPEE)

80 020 PLA Mathieu-Castellani (G) - Plaisir de l'épopée, Presses universitaires


de Vincennes, 2000 (EPOPEE)

80 020 SMI Smit (P) - Théorie de l'épopée, Lettres modernes,


1993 Wise (A) (EPOPEE)

EPOUVANTE
80 020 CHE Gourmelin (?) - Chefs d'oeuvre de l'épouvante,
Planète, 1970 (EPOUVANTE)
ERE NOUVELLE
80 020 PEN Mölk (U) - Penser l’ère nouvelle, 2006 (ERE
NOUVELLE)

EROS

EROS BAROQUE
v. bu - Mythe de l'Eros baroque (EROS
BAROQUE)

EROS FANTASTIQUE
80 020 ERO v. bu - Eros, science et fiction, fantastique,
Cahiers du CERLI, Université de Provence,
1991 (EROS FANTASTIQUE)

EROS
80 20 FLO Courtier (M) - Ouvertures, Eros et les clés de la
liberté (PALIMPSESTE AMOUREUX (br) =
reprise d’un texte d’amour => EROS), PUF,
1981 (EROS)

80 020 ERO Ford (Ph) - Eros et Priapus : érotisme et


obscénité dans la littérature néo-latine, Droz,
1997 (EROS, Antiq-XX)

80 020 ERO Jiménez (D) - Erosvolubile : les métamorphoses


de l'amour du Moyen Age aux Lumières,
Desjonquères : diff. PUF, 2000 (EROS)

80 020 ERO Montandon (A) - Eros, blessures et folie : détresses du


vieillir, Presses universitaires Blaise Pascal,
2006 (EROS)

80 020 ESP Ramos-Izquierdo (E) - Espace de l'Eros, représentations


textuelles et iconiques, Presses
Universtié LIMoges, PULIM, 2007 (EROS)

>Epilogue

La notion d' ESPACE permet à la LIBERTE d'intégrer, non


seulement, un pluralité °GEOGRAPHIQUE , mais aussi des pays IMAGINAIRES.
L'espace de l'éros est celui des espaces textuels ou picturaux de la représentation
même. L'éros crée des espaces SYMBOLIQUES et METAPHORIQUES,
PHILOSOPHIQUES et CONCEPTUELS, RELIGIEUX et PROFANES ; il apparaît dans des
espaces induits par la seule présence des PERSONNAGES ; des espaces perçus par
le REGARD et du regard même.

>Levet (J-P) >Eros isocratique. Introduction à


l'espace de l'Eros (L')

>Liébert (Y) >Espace de l'éros en Etrurie (L')

>Benoit (Cl) >Tapiserie à la peinture : le


didactisme de l'image au sujet de la légendede
Psyché et Cupidon (De la)

>Mialon (P) >Hans Baldung Grien à Francis


Bacon : la mort comme forme la plus
achevée de l'amour (De)

>Meise (H) >Appartement privé ou espace


public ? Mises en scène de l'éros dans la
société de cour et le discours
pornographique

>Schober (A) >Lucinde (Schlegel) et Juliette


(Sade) : deux conceptions de l'éros à la fin du
dix- huitième siècle
Schlegel est convaincu que le °MECANISME de la
°NATURE est complété par AUTRE CHOSE (= l' ESPRIT), par quelque chose à quoi
Sade, le MATERIALISTE, est INSENSIBLE. L'esprit transcendant les °MECANISME
physiques - son absence ou sa présence, son acceptation ou son rejet - détermin,e
ne grande partie, la CONSTRUCTION de l' ESPACE de l'éros chez Schlegel et chez
Sade. Il s'ensuit que les mêmes mots-clés - “FEMME LIBRE”, VOLUPTE et NATURE -
n'ont que partiellement la même signification et expriment souvent des données
différentes dans Lucinde et Juliette. Schlegel perçoit EROS dans le cade d'une
HARMONIE universelle - proche d'une certaine manière du Cantique des
cantiques. à partir de l'amour humain grandissent l'amour de l'humanité et l'amour
de Dieu. “Si l'on s'aime comme nous nous aimons, la nature retrouve sa divinité
originelle. Sade aussi relie Eros à NATURE, maois à paritr d'une autre conception de
la nautre. Les personnages agissent en fonction de laNATURE (qui a remplacé les
*conventions *sociales). Cependant, se confo

>Le Bere (A) >Eros et amour idéal dans La


Marquise d'O... de Kleist

>Gabaude (Fl) >Ekphrasis de l'extase : la réception


allemande de la Sainte Thérèse du
Bernin à l'éros baroque (Les)

>Guerena (J-L) >Production érotique clandestine en


Espagne sous la Restauration
(1874-1900) : “Ce pays
malheureux”
>Lakhdari (S) >Eros elliptique et familier. La
représentation de la sexualité
dans l'oeuvre de Benito Pérez Galdos

>Grelle (G) >Art de la provocation. Egon Schiele


entre pornographie et érotisme : essai
d'interprétation psychanalytique

>Rouby (B) >Eros aux Enfers. Jalons d'un


itinéraire du désir dans la poésie de D. H.
Lawrence

>Neumann (G) >Sanatorium, séance de spiritisme,


salle de musique : la problématique de
l'espace érotique dans La Montagne magique
de Thomas Mann

>Prats Fons (N) >Désordre érotique chez Carilda


Oliver Labra (L')

>Zapata (M) >Eros pervers : l'ogre et la comtesse

>Ramos-Izquierdo (E) >Espaces érotiques : de Delvaux à


Cortazar

>Barret (C) >Espace et androgynie dans L'Exil


d'Hortense de Jacques Roubaud

>Soriano (M) >Erotisme : métamorphoses du genre


(variations sur l'image de Vénus)

>Ezquerro (M) >Eros et violence. La virgen de los


Sicarios de Fernando Vallejo

>Vion-Dury (J) >Ordre divin des désirs ou l'éros


littérie et religieux (L')

>Chandès (G) >”Pure Poison” de dior et


“Sagittarieus A”, trou noir spermassif dans la voie
Lactée

EROTIQUE
84 400 LOU Loude (M) - Littérature érotique et libertine au
XVIIe siècle : essai, 1994 (EROTIQUE)

80 020 PAU Pauvert (J-J) - Littérature érotique, 2000 (EROTIQUE)


Dire l' INFRACASSABLE noyau de NUIT même s'il semble
bien que par le biais de quelques AVANCEES en ce domaine, et en particulier par
l'existence unique de l'oeuvre de Sade, la CONSCIENCE humaine s'en soit
parfois approché. Un GLISSEMENT de sens emmène irrésistiblement le mot
“érotique” ves une acception PEJORATIVE, allant finalement rejoindre les adjectifs
dont on stigmatise un certaine production “libre, grivoise, cynique ou obscène”.
Sainte-Beuve, le gendarme des lettres”, en fut l'un des ardents DEFENSEURS. Il
refuse d'en conaître une autre. La qualification “outrageant pour les bones moeurs”,
qui ne date pas d'aujourd'hui, mais remonte à l'Emire romain, époque où la
société, solidement constituée, commence à se défendre contre ce qui
menace ses FONDEMENTS. Au demeurant, la littérature doit refuser les
*CATEGORIES et préférer le REFUS de se *SPECIFIER qui est sa seule qualité
incontestable, pour reprendre Marthe Robert. La littérature est ou n'est pas.
“Littérature EROTIQUE” est une formule qui paraît vide de sens, écrit Jean-Jacques
Pauvert, comme “littérature °prolétarienne”, ou “littérature °policière”. Marthe
Robert, dans La Vérité littéraire, a très bien défini la difficulté - et l'inutilité - de
ranger tel ou tel ouvrage dans ces catégories préfabriquées :

“La littérature en tant que telle ne supporte pas la qualification ; elle est tout court
ou elle n'est pas du tout, et dès qu'on la classe dans des catégories *LIMITEES, en la
disant par exemple °EROTIQUE, °POLICIERE, °REGIONALE, °FEMININE, °ENGAGEE,
elle perd sa seule qualité incontestable, qui est refus de se spécifier.

EROTISME
80 020 KAK Kakar (S) - Piègesde l’amour érotique : pour
une psychanalyse des légendes
amoureuses, PUF, 1987 (EROTISME)

80 020 MAR Martinon (J-P) - Métamorphoses du désir et l'oeuvre,


le texte d'Eros ou le corps perdu,
Klincksieck, 1970(EROTISME, surtout XVIe)

80 020 CHE Sternberg (J) - Chefs d'oeuvre de l'érotisme, Planète,


19..? (EROTISME)

ERREUR
80 020 RIG Rigolot (Fr) - Erreur de la Renaissance :
perspectives littéraires, H. Champion, 2002,
(ERREUR)

INVOLONTAIRE et NECESSAIRE. La Renaissance a un


PENCHANT pour l'erreur ; elle est NECESSAIRE à notre HUMANITE. Notre propos,
écrit Françoise Rigolot est d'examiner comment le PARADOXE et l'
AMBIGUÏTE peuvent affecter la maniera d'écrivains qui ont donné les Espèces
d'erreur (sic) que distinguait la Folie d'Erasme et dans lesquelles Leopardi verra
"une funzione propulsia". Renverser les VERITES du °SENS
commun. L'Eloge de la Folie est un texte emblématique à cet égard : la
°DENONCIATION des erreurs humaines ne se fait pas d'un point de vue critique
supérieur et avec une *ASSURANCE olympienne : Stultitia soumet son propre
discours à la déraison, FAUSSANT les *REPERES et déstabilisant la
*POSITION privilégiée qu'elle aurait dû normalement occuper. La Renaissance
sera séduite par le caractère INVOLONTAIRE de l'erreur et, en particulier, l'idée
antique d'un malheur provoqué par une force majeure où les victimes assistent,
impuissantes, à la tragédie qui s'abat sur elles. Pour les spécialistes de la parole, le
LAPSUS est la forme la plus commune (et la plus spectaculaire) de ce faux pas.
Marguerite de Navarre en donne un savoureux exemple dans son Heptaméron. Le
récit tourne court lorsque la conteuse se déclare par mégarde : elle passe à son
INSU du "elle" au "je", révélant qu'elle est elle-même la victime du viol qu'elle avait
attribué à une tierce personne. La peine est lourde puisque la dame y perd son
honneur. La règle de la DISSIMULATION a été rompue. La peur du lapsus hante tout
esprit qui dans une société mondaine, doit savoir "tenir sa langue". Pour garder sa
réputation, l'artiste se doit de conserver à son art une haute mission didactique :
mission dontla visée n'est pas seulement d' °INSTRUIRE
(docere°) mais d' EMOUVOIR et de PLAIRE (movere et delectare).
La question pose alors de savoir comment employer une technè TROMPEUSE
pour enseigner la VERITE. L' ART apparaît donc à la fois comme le
POURVOYEUR de l'erreur et son RECTIFICATEUR.

>ERREURS DE PENSEE

>Erreurs doctrinales : une littérature


de la condescendance

>Erreurs amoureuses : une poésie


pétrarquienne et saphique

Replacer sur le plan MORAL (= PASSION amoureuse) la question de l' ERREUR


reléguée en débat d' ERREUR °STYLISTIQUE chez Scève. (Louise Labé). Plusieurs
attitudes : °REVENDIQUER l' ERREUR STYLISTIQUE pour *BÂTIR sur cette étrange
conception l'esthétique sa Délie (Scève). En CORRIGER le sens AMORAL chez Scève,
mais tomber dans le piège en le transforant en symbole de l'ECHEC poétique du
"giovenile errore" pétrarquien (Tyard). Faire CORRIGER le STYLE INADEQUAT (Louise
Labé) en AVOUANT ouvertement la PASSION qui l' HABITE et en célébrant les
CHARMES qui l'ont fait SOUFFRIR.

Trouver le Style ADEQUAT à l' ERREUR.

Confondre l' HEROÏNE avec l' AUTEUR de l'héroïde. Confondant l'héroïne avec
CORRIGER
l'AUTEUR de l'héroïde, un auteur de la Renaissance aura réussi à
une *TRADITION (*OVIDIENNE) par une autre (SAPPHIQUE).
On peut alors comprendre pourquoi Louise Labé, que la plupart des contemporains
considéraient comme une nouvelle Sappho, ait pu reprendre à son illustre
devancière cet èthos de la femme-auteur qui refuse de se laisser réduire à être la
*VICTIME d'une erreur tragique. Son identité en devient d'autant plus riche.
Refusant de se soumettre au *DESTIN en *acceptant son *erreur, elle réagit en
démontrant hardiment à l' *INFIDELE que c'est lui qui commet une *SOTTISE en
l'abandonnant. Pour susciter sa JALOUSIE et lui faire reconnaître son erreur, elle lui
fait valoir la chance qu'il a d'être aimé d'uen femme entourée, convoitée, et qui lui
fait honneur. La Cité des piteuses Dames dont Ovide nous avait peint les
*LAMENTATIONS, s'est singulièrement transformée : une femme réelle et
contemporaine cumule désormais les rôles d' d'AMOUREUSE (elle aime), de POETE
(elle chante), d'ECRIVAIN (elle transcrit son chant) et d'auteur (elle publie ce chant
sous son nom).

>Erreurs populaires : une


littérature de la mélancolie
>Erreurs de nature : une
littérature de la démystification

>Dialogue humaniste avec


l'erreur : Bruni, Erasme, Castiglione,
Montaigne (Le)
>ERREURS DE LANGAGE

>Erreurs de la rhétorique
>Erreurs et équivoques

>Erreurs et simulacres
>Erreurs et licences poétiques

>ERREURS DES ANCIENS,


ERREURS DES MODERNES

ESPACE ANGLO-AMERICAIN
80 020 SOC Société d'études - Espaces et représentations dans le
anglo-américaines des monde Anglo-
américain au XVIIe et XVII et XVIIIe siècles XVIIIe s, 1984 (ESPACE
ANGLO- AMERICAIN)

ESPACE LITTERAIRE
80 020 ENG Bouju (E) - Engagement littéraire : Cahiers du
groupe [phi], Presses universitaires de
Rennes, 2005 (ESPACE LITTERAIRE)

ESPACE
ESPACE VECU
80 020 PAN Pankow (G) - Homme et son espace vécu : abord
analytique de la parole poétique,
Aubier, 1992 (ESPACE VECU)

N.B l'ouvrage détaillé qui suit est un recueil


d'articles de l'auteur

ACCEDER à la profondeur de la VIE, qui est quête de l'


AMOUR, de l' IDENTITE, accéder à nos FISSURES et aux FAILLES dans notre CORPS
vécu. Que veut dire vivre en HARMONIE ? Une certaine manière, sans doute,
d'habiter l'ESPACE, d'habiter son CORPS. "Je voudrais faire avec l'espace vécu, écrit
un critique au dos du livre, en citant Gisela Pankow, "je voudrais faire avec l'espace
vécu, ce que Freud a fait avec le mythe : l'ouvrir à sa vérité EXISTENTIELLE
et SYMBOLISANTE".
>HOMME EN HARMONIE AVEC SON
ESPACE :
Le COURAGE de la RENCONTRE avec le TOUT-AUTRE.

>l'espace dans son rôle de médiateur,


d'après Derou OUzala de Akira
Kurosawa et d'après la vie de Theodor Koch-
Grünberg dans Reviens, Frère
blanc de G. Faber
S'OUVRIR à cet ETRANGE si différent de soi.

Le LANGAGE et l' ESPACE ont la même importance pour


saisir les relations inter-humaines.

>Journal d'un Indien Hopi

SAISIR par des IMAGES spécifiques le CORPS dans sa


dynamique d' OUVERTURE face au partenaire.

>HOMME DISSOCIÉ ET SON CORPS


VÉCU

>Clivage réversible, d'après Rahel


Varnhagen de Hanna Arendt
En finir avec l'opposition identité du DEHORS et identité
du DEDANS. Un °CLIVAGE réversible entre un contenant °ASSIMILE (= IDENTITE du
°DEHORS) et un contenu °INEBRANLABLE.

>Homme-insecte, d'après La
Métamorphose de Franz Kafka

Essayer d'établir une COMMUNICATION dans une AUTRE


peau. Ainsi se termine la LUTTE héroïque du PSYCHOTIQUE qui essaie vainement,
pendant un temps limité, dans une AUTRE peau, loin des *HUMAINS, d'établir une
COMMUNICATION. Changer de peau pour entrer dans une autre MANIERE d'être.

>Homme-jardin, d'après Bienvenue


Mister Chance de Jerzy Kosinski
Pour qu'il n'y ait pas de *CONFLIT, il suffit d' ÊTRE LA.
Being there. Être jardin du début à la fin.

>Têtes interverties, d'après la


Légende hindoue de Thomas Mann

La LOI immanente du CORPS est plus forte que


le °DESIR humain de faire *FUSIONNER les deux parties idéales.

>HOMME ABSURDE ET SON ESPACE

>Chronique d'une mort annoncée de


Gabriel Garcia Marquez
REVELER dans l'ESPACE le conflit OEDIPIEN caché, pour
comprendre la MORT ABSURDE.

>Maison pour Monsieur Biswas de V.


S. Naipaul (Une)

L'ETAT d'ÊTRE donne CONFIANCE par opposition à la


*FRAGILITE qu'apporte l' *AVOIR. "Biswas", prononcé "wiswas" signifirait :
CONFIANCE, FOI. Lue superficiellement, Une Maison pour Mr Biswas est l'histoire
absurde d'un homme faible accablé par le malheur. Mais une analyse fondée sur la
DYNAMIQUE de l' ESPACE fait éclater cette °ABSURDITE apparente pour révéler le
sens profond de cette vie, - le SENS implique la VERITE de l' ÊTRE.

>Forces structurantes du miroir sans


tain, d'après le film Paris, Texas de Wim
Wenders
L'espace, d'un auteur toujours PUDIQUE, qui impose
une DISTANCE. L'espace est toujours PUDIQUE chez Wim Wanders, car il impose un
DISTANCE et fait fi du *CONTACT de la peau qui, très souvent, devient pervers. Le
miroir sans tain ne renvoie plus aux images respectives de deux êtres séparés par
ce miroir, qui pourtant a permis de situer chacun dans son espace, alors qu'il était
éloigné l'un de l'autre. Le miroir sans tain ne renvoie plus à leurs propres images -
autrefois confondues -, mais il permet de tracer des limites entre eux et
de les RECONNAÎTRE.
>HOMME À LA RECHERCHE DE SON
ESPACE PERDU

>Amour perdu à l'espace sécurisant,


d'après Dom Casmurro de Machado
de Assis (De l')
Ne plus reconnaître de *LIENS affectifs engendre la
DESTRUCTION. Dom Casmurro prépare son *SUICIDE, mais finalement y renonce
pour choisir une SEPARATION définitive avec sa femme et son fils, coupant court à
tout échange affectif avec eux. Après la mort de son ami d'enfance, Escobar, Dom
Casumrro découvre que cet ami l'a trompé avec sa femme Capitou et que son fils
Ezéchiel n'est pas son fils. Celui-ci porte d'ailleurs le prénom d'Escobar. A partir de
cette découverte, plusieurs vies se cassent.

>Maison inhabitée et le "carrefour"


du destin, d'après Deux pour un penny
de F. Scott Fizgerald

Révéler derrière les °PERIPETIES engendrées par le °DESTIN les FORCES


innées qu'on n'arrive pas toujours à ACTIVER. Il faudrait trouver des LIEUX propices
à des RENCONTRES pour REFLECHIR sur notre HISTOIRE personnelle, qui se
cache parfois dans la misère d'une maison abandonnée.

>DYNAMIQUE DE L'ESPACE ET LE
TEMPS VÉCU

>Maison désarticulée, d'après La


Maison de Matriona dAlexandre Soljenitsyne
(La)
La prévalence de l' ÊTRE sur l' °IMAGE. Le poète
cherche à percer le secret de la FORME et du SENS. L'objet saisi dans son ESSANCE.
Dans ce contxete, ce que dit Stehr, d'un étang qui est si fort dans son être que
"l'°IMAGE des arbres, du ciel et d'un oiseau le survolant, ne touchent à rien
d'essentiel de l'étang même". "Si l'image apparaissait ou disparaissait, rien
d'essentiel n'était prix de l'étang ou ajouté." Pour Stehr, l'image devient un tain
collé sur l'étang. L'être de l'étang est si fort et si puissant que l'image comme
représentation ne trouve plus de place dans ce monde-de-l'étang. L'être devient
"absolu", ne laissant plus de place à l'image comme *REPRESENTATION.

>Danger du "temps oublié", d'après


Une histoire d'amour de Carl Zuckmayer
Un DEHORS et un DEDANS (= vie oubliée) qui ne
peuvent être réunis. Fredersdorff a décidé de *REJETER toute son existence
antérieure. la vie avec Lili Schallweis peut-elle cependant devenir pour lui une vie
réelle ? Le temps OUBLIE se termine pour cet homme qui ne vit que dans des
absous. Le jour même où sa démission prend acte, Fredersdorff entend la musique
de son régiment en ouvrant la fenêtre. Il est dépassé par l'événement. Son être
d'officier est atteint et réapparaît. Fredersdorff a donc décidé de rejeter toute son
existence antérieure. "Quand il la (= Lili) quitta (...) il s'en alla sans dire mot et sans
adieu, car ce n'était qu'une ombre de lui-même qui se glissa dans un monde perdu ;
L'ombre du héros se glisse
tout son être restait tout entier dans la pièce".
dans un ailleurs, tandis que son être reste tout entier dans
l'espace-vécu (habituel). Existe-t-il des possibilités pour dégager Fredersdorff
de son monde ensorcelé - de cette captation par l' *image de l' AUTRE ? En d'autres
dans quelles situations l'autre cesse-t-il d'être
termes : quand et
une *IMAGE (= ombre) pour devenir l' Autre (= compris et
appréhendé dans son propre espace vécu), celui dont la parole a le
poids d'un témoin ?

>Miroir-abîme, d'après Le Rouet des


brumes de Georges Rodenbach
Sans LIMITES l'homme ne peut vivre. Personne ne peut
survivre en l'absence de LIMITES de son CORPS. L'*OUVERTURE à l'*INFINI est
toujours dangereuse et celui qui a vécu l' *abîme des *camps de concentration en
revient "avec des morceaux de visage en mois qu'il remplace par des bouts de
carton rose". Cayrol sait beaucoup sur l'homme et sur le temps vécu qui s'arrête,
carle prisonnier d'un camp quitte son corps vécu pour se
réfugier dans le monde des choses, temporellement inertes.
>Chevelure vindicative, d'après
Bruges-la- morte de Georges Rodenbach

>Chaîne rouge et la voix

>Conclusion

>HOMME SOUMIS ET SON CORPS


PERDU
Un AU-DELA de la *SOUMISSION.

>Jeu de l'ambivalence : Le Trêtre de


Lavr Divolmikoff

>Jeu de l'ambivalence : L'Agent


secret d'Alfred Hitchcock

>Recherche de soi-même : Le
Retournement de Vladimir Volkoff

>Recherche de soi-même : Les Gens


de Smiley de John Le Caré (A la)

>Danger du facteur humain : Comme


un collégien de John Le Carré

>Facteur humain de Graham Green


(Le)

>Soumission L'Autre Côté du silence


de Ted Allbeury (Au-delà de la)

>Soumission Le Dixime Homme de


Graham Greene (Au-delà de la)

>Loi et règle du jeu

>HOMME DE L'ABSOLU ET LES PÉRILS


DE L'ESPACE

>Yeux aveugles qui s'ouvrent et le


suicide, d'après Der Heilignehof de Hermann
Stehr et La Symphonie pastorale d'André
Gide

>Phénomène de l'étrangeté, dans


Der Heiligenhof de Hermann Stehr

>Univers de l'absolu et la cécité

>Clivage irréversible, dans La


Symphonie pastorale d'André Gide

>Poète aveugle et sa liberté, d'après


L'Epître du pardon de al-Ma'arî

>Poète et sa triple prison, d'après


L'Epître du pardon

>Liberté du poète, d'après L'Epître du


pardon

>AMOUR ABSOLU ET L'ESPACE


MÉDIATEUR

>Amour au temps du choléra de


Gabriel Garcia Marquez

>Homme de la gare de Jennifer


Johnston

>Ver invisible de Jennifer Johnston

>DANGERS DE LA FUSION

>Soumission par la peau, dans Le


Châle andalou d'Elsa Morante

>Reflux vital et la mort, dans La


Grand- Mère d'Elsa Morante

>Menues réflexions sur les fusions de


l'homme moderne

>CLIVAGE ABSOLU À LA
CATASTROPHE : À PROPOS
D'ERNESTO SABATO : LE TUNNEL
(DU)

>Conflit spatialisé

>Glissement

>Assassinat

>HOMME DANS L'ESPACE ENCERCLÉ :


à propos de J-G. Farrell : le siège de
Krishnapur

>Perte du masque victorien (La)

>Cheval de bois (Le)

>ESPACE, ÉTRANGETÉ ET
DESTRUCTION

>Jeu du meurtre chez Agatha Christie

>Névrosé face à l'étrangeté.


Réflexion sur Le Compagnon secret de Joseph
Conrad

>Etrangeté à la destruction chez le


psychotique. Réflexion sur une
hallucination hystérique d'une
étudiante de vingt ans (De l')

>CORPS VIDE

>Prix d'une identité, d'après Le


Voyageur secret de John Le Carré

>Narcissisme (Au-delà du)


>Réflexion sur Madame Bovary de
Gustave Flaubert

>Réflexion sur La Storia d'Elsa


Morante

ESPACE
80 020 ESP Saint-Etienne Centre inter- - Espaces en représentation, Centre
disciplinaire d'études et de interdisciplinaire
d'études et de recherche sur recherches sur l'expression
l'expression contemporaine, 1982 (ESPACE)
contemporaine

ESTHETIQUE
80 020 THE Décultot (E) - Théories et débats esthétiques au
XVIIIe s : éléments d'une enquête,
H. Champion, 2001 (ESTHETIQUE, XVIII)

80 020 AST Vietta (S) - Ästhetische


Moderne in Europa :
Grundzüge und Prolbemmenhänge
seit der Romantik, W. Fink, 1998
(ESTHETIQUE)

ETAT
80 020 BRU Brunel (P) - Etatet le souverain, Presses
universitaires de France, 1978 (ETAT)

ETHIQUE
80 020 ETH Laugier-Rabaté (S) - Ethique , littérature, vie humaine,
PUF, 2006 (ETHIQUE)

80 020 ETH Méniel (Br) - Ethiques et formes littéraires à la


Renaissance, H. Champion : Slatkine,
2006 (ETHIQUE, XVI)

ETRANGER
ETRANGER
80 020 VIS Bernez (M-O) - Visionde l'étranger au siècle des
Lumières, Presses universitaires de
Dijon, 2002 (ETRANGER, XVIII)

> >Avant-propos

Alors que le XVIIIe siècle a un goût pour l' EXOTISME (=


VOYAGES), il se tourne vers la NOSTALGIE d'un certain ° COSMOPOLITISME
(*cosmopolitisme *national ?) *réservé à une ELITE aristocratique, même si les
COURTISANES pouvaient s'y introduire ; et on rencontre une affirmation
*NATIONALE forte, chaque pays se réclamant d'un certain °HERITAGE, quitte
à *exacerber les *tensions en *insistant sur les *STEREOTYPES.

>Lanni (D) >Extrême-étrangeté en procès : le


Hottentot dans le discours des
voyageurs, philosophes et naturalistes
éuropéens au XVIIIe siècle

>Volut (P) >Nescambiouit, Prince des Abenakis,


scalpeur sanguinaire, ambassadeur
ou bon sauvage ?

>Bernard (M-M) >Regard oriental sur la France du


début du XVIIIe siècle

>Rosa (F) >Représentation du nabab (La)

>Tomaszewski (M) >Représentations de la Pologne en


France au XVIIIe siècle

>Jacques (M) >Pologne de Louis-Antoine caraccioli :


analyse et sensibilité (La)

>Arnaud-Toulouse (M-A) >Figure de l'Anglais dans Les


Mémoires de Beauchesne : “anglais affreux,
Anglais sublimes dans le roman français vers
1730”

>Schneider (J-P) >Anglais vus par Prévost dans les


Mémoires d'un Homme de
qualité : “Anglais affreux, Anglais sublimes
dans le roman français vers 1730”

>Charpillat (Cl) >Casration et corruption à la


française et à l'italienne chez Henry Fielding

>Cortey-Lemaire (M) >Courtisane : l'Etrangère de la fiction


romanesque française du XVIIIe
siècle de Prévost à Sade (L')

>Aragon (S) >Belles étrangères vues par les


femmes auteurs des lumières (Les)
>Desvignes (L) >Marivaux et l'étranger

>Raviez (F) >Ligne ou la patrie de l'esprit

>Beaurepaire (P-Y) >Etranger dans la République


universelle des francs-maçons (L')

ETRANGER SEDUISANT
80 020 VAX Vax (L) - Séductionde l'étrange : étude sur la
littérature fantastique, PUF, 1987
(ETRANGER SEDUISANT)

EUROPE

EUROPE (L')
80 020 CON Delaperrière (M) - Convergences européennes,
Conscience nationale et conscience
européenne dans les littératures
slaves, baltes, balkaniques, hongroise au
XXe s., Institut National des Langues et
Civilisations Orientales de Paris, INALCO, 1993
(EUROPE)

>Delaperrière (M) >Préface

>Matverjevic (P) >Nations et cultures nationales

>Szavai (J) >Tentations anti-européennes,


vocations européennes dans les littératures
d'Europe centrale

>Nyeki (L) >Nationalisme et internationalisme


(problématique générale
appliquée à la littérature hongroise)

>Miksys (Z) >Lituanie, trajectoires multiples

>Maslowski (M) >Racines romantiques de l'identité


polonaise (Les)

>Delaperrière (M) >Europe en Pologne ou la Pologne en


Europe ? (L')
>Abensour (G) >Vasili grossman et le malheur russe

>Razlogov (K) >Renaissance religieuse en ex-URSS


dans le contexte européen (La)

>Peska (V) >Littérature


tchèque dans le contexte
eurpéen de 1945 à nos jours (La)

>Cankov (G) >Conséquences du totalitarisme dans


la littérautre bulgare après la Seconde
Guerre mondiale (Les)

>Nowotna (M) >Poète, conscience et fidélité à la


langue natale (Le)

>Koptilov (V) >Rôle de la traduction dans le


développement del aculture
ukrainienne

>Moreau (J-L) >Estonie et l'Europe dans quelques


romans de Jaan Kross (L')

>Voisine-Jechova (H) >Appartenance menacée. Quelques


réflexions sur la littératue tchèque
après la Deuxième Guerre mondiale (L')

>Blonski (J) >Identité et emprunt dans l'oeuvre de


Mrozek

>Matillon-Lasic (J) >Métaphore de la nation chez


l'écrivain croate Miroslav Krleza (La)

>Rubes (J) >Sensibilité


nationale à la conscience
européenne. Le cas des avant-
gardes tchèque et belge (De la)

>Nagy (G) >Miklos Szentkuthy, représentant


hongrois d'une sensibilité européenne

>Gut (C) >Consciencenationale et conscience


européenne dans l'oeuvre de dadaré

>Pejoska (F) >Quand l'universel est ramené à son


origine, l'origine devient lieu d'exil

>Karnoouh (Cl) >Impossible ontologie de l'Être


national ou les pièges de la philosophie de la
culture dans l'oeuvre de Lucian Blaga (L')
Le *NATIONALISME *ethnique se montre alors comme
l'un des derniers avatars de l' *illusion *METAPHYSIQUE sécularisée en lequel
s'éteint toute CLAIRVOYANCE sur le SENS de la MODERNITE tardive et toute
possibilité d'en interroger radicalement le DEVENIR. La crise de l' IDENTITE
culturelle, se donnant comme PHILOSPHIE nationale “offensive”, repose à la fois sur
MODERNITE comme mouvement d'
le refus de penser l'essence de la
°UNIFORMISATION inévitalbe et sur l' EFFORT d'en
SURMONTER les °effets °DELETAIRES. *Confusion entre l' ONTIQUE et
l' ONTOLOGIQUE, fidèle à cet esprit moderne qu Lucian Blaga prétendait éveincer
de la pensée roumaine au nom de son être.

80 020 DET Dethurens (P) - Europe en littérature : création


littéraire et culture européenne au temps de
la crise de l'esprit (1918-1939), (De l')
(Oeuvre inachevée), Droz, 2002 (L'EUROPE)

LITTERATURE EUROPEENNE

EUROPE

EVANGILE
80 020 WES Westphal (B) - Roman et Evangile : transposition de
l'Evangile dans le roman européen
contemporain (1945-2000)
(EVANGILE)

EVENEMENT
80 020 QUE Boisset (E) - Que m'arrive-t-il ? Littérature et
événement, Presses universitaires de
Rennes, 2006 (EVENEMENT, Antiq-XX)

EXCENTRICITE
80 020 EIC Eichel-Lojkine (P) - Excentricité et humanisme, Droz,
2002 (EXCENTRICITE)

EXCLU
80 020 FIG Sessa (J) - Figures de l’exclu, Publications de
l'Université de Saint-Etienne, 1999 (EXCLU)

EXIL

EXIL ROUMAIN A PARIS


80 020 STO Stolojan (S) - Balconde l'exil roumain à Paris, avec
Cioran, Ionesco, Eliade, Horia (EXIL =
Roumains à Paris, XX)

EXIL
80 020 LIT Delaperrière (M) - Littérature et émigration dans les
pays de l'Europe centrale et orientale,
Institut d'études slaves, 1996 (EXIL)

80 020 EQU Grenoble Equipe de - Exil et littérature, ELLUG, 1986 (EXIL)


recherche sur le voyage

>Mounier (J) >Introduction

>Brosse (M) >Lecture parallèle de l'Odyssée et de


Robin Crusoe en tant que fables de l'exil
(Pour une)

>Chauvin (D) >Jérémie, Ezéchiel, Isaïe : l’exil et la


parole

>Bougnoux (D) >Exilmode d’emploi chez Cortazar et


Kundera (L’)
Le monde de Kundera est moins IMAGINAIRE que chez
Cortazar, mais plus GRAVE. Le monde de Kundera est moins IMAGINAIRE
(hasardeux, intemporel) que chez Cortazar, mais plus GRAVE, plus touché par une
catastrophe HISTORIQUE. Comme si quelque chose avait été CONNU, SYMBOLISE,
APPROPRIE puis PERDU. Si l’exilé Cortazar se meut dans un ESPACE que le
DERACINEMENT modifie (s’il y a chez lui un rêve et une subversion des *TOPO-
GEOGRPAHIES en faveur d’un espace FUSIONNEL-SPECULAIRE où les *DISTANCES
s’abolissent (chez Cortazar)), l’exil chez Kundera a une dimension nettement
plus *TEMPORELLE (chez Kundera) : celui-ci écrit à partir d’une catastrophe
historique, et avec le lancinant sentiment de la NOSTALGIE ou du DEUIL : quelque
chose a été connu, symbolisé, approprié... puis perdu, plongeant ses livres dans une
tonalité proche de la mélancolie dépressive. Le monde de Kundera est moins
imaginaire (moins hasardeux, ou intemporel) que chez Cortazar ; plus GRAVE.

>Ponnau (G) >Image tératologique de l’exilé à


l’époque romantique : le monstre de
Frankenstein (Une)

>Arnaud (J) >Exil, errance, voyage dans L’Exil et


le Désarroi de Farès, Une vie, un rêve,
un peuple toujours errants de Khair
Eddine et Talismano d’Abdelwahad Meddeb

>Bonn (Ch) >Exil fécond des romanciers algériens


(L’)

>Fuchs (A) >Folie et exil chez J. Rhys et B. Head

>Coste (D) >Exil, exotisme et valeur

>Strauss (A) >Exils du langage à la langue de la


littérature (Des)

>Dauphiné (J) >Nerval et le thème iranien de l’exil


occidental

>Cadot (M) >Exilés russes (Les)

>Baudin (H) >Relégation post-concentrationnaire


en U.R.S.S. (La)

>Molinari (M) >Ecrivains de l déportation :


Dostoievski et Soljenitsyne

>Bernard (U) >Exilés allemands du 3ème Reich


(Les)

>Sarkany (S) >Exilés allemands : Exil et censure


(Les)

>Collomb (M) >Exilés allemands (Au sujet des)

>Sessa (J) >Exil au théâtre : du tragique à


l’absurde (L’)

>Mortier (D) >Exil et production théâtrale : le cas


de Bertolt Brecht

>Endress(H-P) >Genre littéraire unique produit par


l’exil : Comment on fiat un roman de Miguel
de Unamono

>Bene (Ch) >Exil et création littéraire chez Marot

>Claudon (F) >Hölderlin et Rousseau


>Bienvenu (R) >Cas déconcertant d’Aldous Huxley

>Gateau (J-Ch) >Saint-John Perse et l’exil

>Gardaz (E) >Jabès : poétique de l’exil et exil à


l’oeuvre

>Sgard (J) >Conclusions

L’exil vécu qui ne S’EXPRIME pas devient *TRAGIQUE,


écrit, il est AFFIRMATION de soi et une forme de VICTOIRE. On notera que sous le
terme d’exil se cacheraient en fait deux notions distinctes : l’exil VECU, sous la
forme de l’ *EXPATRIATION, du *BANISSEMENT, de l’ *ENFERMENT progressif dans le
*SILENCE ; et l’exil IMAGINAIRE de l’écrivain, qui est en sécession, prise de distance,
affirmation d’une SINGULARITE, et finalement VICTOIRE sur toues les formes de
l’exil.

80 020 MEMJacob (Fr) - Mémorialistes de l'Exil, émigrer,


écrire, survivre, L'Harmattan, 2003 (EXIL)

80 020 DEN Rencontres internationales - Encre et d'exil t. 1, Bibliothèque


publique d'information, 2002 (EXIL)

80 020 DEN Rencontres internationales - Encre et d'exil t. 2, Bibliothèque


publique des écritures de l'exil d'information, 2003 (EXIL)

Rencontres internationales - Encre et d'exil t. 3, Bibliothèque


publique des écritures de l'exil d'information, 2004
(EXIL)

80 020 DEN Rencontres internationales - Encre et d'exil t. 4 Haïti debout,


Bibliothèque publique d'information, 2005
(EXIL)

80 020 DEN Rencontres internationales - Encre et d'exil t. 5, Buenos Aires-


Paris, allers-retours, Bibliothèque publique
d'information, 2002 (EXIL)

80 020 MAK Makouta-Mboukou (J-P) - Littérature de l'exil, L'Harmattan, 1993


(EXIL)

L'exil introduit dans le *MONDE un HUMANISME fondé


sur la REVOLTE, la REBELLION en vue de la LIBERTE des hommes, de la JUSTICE et
bien entendu, de la VERITE. L'exil correspond, en effet, à une certaine MYTHISATION
du JARDIN PERDU, BONHEUR qu'on ne découvre, qu'on n'apprécie en général que
lorsqu'on en a PERDU la JOUISSANCE. Mais ce bonheur, quand nous le retrouvons,
apparaît tout AUTRE, parce que nous-mêmes nous sommes devenus AUTRES. Il
semble également que l'écriture de l'exil soit une écriture SPECIFIQUE. La
détermination des INFLUENCES, de SOURCES ou de FORTUNE. Nous avons, en plus,
écrit Jean-Pierre Makouta-Mboukou, orienté l'étude ves la mise en évidence d'un
commun dénominateur, vers la COMMUNAUTE d'une écriture hors de la
communatuté d' *HISTOIRE, de *LANGUE, de *CIVILISATION, de *CULTURE, d'
*IDEOLOGIE, de *CROYANCE : c'est-à-dire, vers la détermination d'un ton, d'un
éthos, d'une intentionnalité en faveur de l'homme en général, et pas seulement en
faveur de l'exilé lui-même, le comportement de l'exilé étant un comportement
ALTRUISTE. Cet éthos, cette intentionnalité est en fait un engagement en faveur de
l'humanité, la recherche d'un HUMANISME, c'est-à-dire, d'une certaine conception
de l'homme dont les caractéristiques dominantes sont l'esprit de TOLERANCE, la
LIBERTE, la JUSTICE, l' AMOUR du prochain, le salut SOCIAL pour tous. En d'autres
termes cet éthos vise la mise en place d'un civilisation fondée sur la connaissance
de l'homme et du monde, et sur la COMPREHENSION des faits humains. Nous
terminerons en disant, que s'il y a dépassement dans l'ensemble du phénomène de
l'exil, du fait °HISTORIQUE, s'il y a passage du fait historique, de l'événement simple
au fait ANTHROPOLOGIQUE, c'est que ce phénomène ocmporte une conception, une
vision de l'homme, c'est-à-dire un humanisme orienté vers le bonheur CELESTE et
un humanisme orienté vers la TERRE. Mais dans ce dernier cas l'on relève une
permanence : l'exil introduit dans le monde un HUMANISME fondé sur la REVOLTE, la
REBELLION en vue de la LIERTE des hommes, de la JUSTICE et bien entendu, de la
VERITE.

80 020 MAR v. bu - Marges et Exils, Europe des


"littératures déplacées", Ed. Laber, 1987 (EXIL)

80 020 LIT Zakka (N-M) - Littérature


et cultures d'exil, terre
perdue, langue sauvée, Presses
universitaires de Lille, 1993 (EXIL)

EXOTISME
80 020 CRI Moura (J-M) - Crise fin de siècle et tentation de
Ducrey (G) l’exotisme (EXOTISME)

>Moura (J-M) >Exotisme et fin-de-siècle

>Ducrey (G) >Crise fin-de-siècle

>Dubar (M) >Tour du monde en une nuit ou de


l'inutilité du voyage, de l'inanité de l'exotisme
(Le)

>Besnier (P) >Exotisme et décadence chez


Victorien Sardou : Sarah Bernhardt et Fédora

>Decoret-Ahiha (A) >Danses combodgiennes de Cléo de


Mérode à l'Exposition de 1900 : ce
n'est pas du tout cambodgien mais c'est
délicieux

>Moura (J-M) >Exotisme musical et crise fin-de-


siècle : l'oeuvre de Claude Debussy

>Modenesi (M) >Rêves et cauchemars d'imagerie


orientale : la Chine des romanciers à la fin du
XIXe siècle
>Yinde (Z) >Ocateve Mirbeau et la Chine : les
paradoxes du jardin exotique

>Nissim (L) >Ciel d'or de l'Afrique. Notre Carthage


de Paul Adam (Sous le)

>Prungnaud (J) >Exotisme et utopie : les Lettres de


Malaisie de Paul Adam (1898)

>Mc Intosh-Varjabédian (F)>Stevenson et les îles : sur les traces


d'un romanesque perdu
La question °ESTHETIQUE et générique de la
ROMANCE a su trouver un enjeu POLITIQUE. L'île devient le théâtre même d'un
COMBAT pour le SALUT en raison même de la présence de l'homme BLANC et la
romance transcrit en images les *ILLUSIONS morales du colonisateur et les traduits
sur un mode ironique et acerbe. Malgré ce DEVOIEMENT évident de la romance,
malgré surtout une °CRITIQUE des °PRETENTIONS blanches, qu'ells soient
°MORALES ou *RACIALES, Stevenson n'abandonne pas une conception de l'hisotire
comme FABLE - à ces yeux, ces (sic) yeux, c'est l'utilisation même de la fable qui le
rend le plus proche des insulaires eux-mêmes et de leur mode de pensée, ainsi que
de leurs traditions. Colonisation ? Fuite ? Exil à soi-même ? Et si au contraire, tous
ces “embarquements pour Ailleurs” n'avaient jamais servi qu'à vérifier l'étendue du
MAL et à en mesuer la gravité ? Si la tentation de l'exotisme témoignait elle-
même de la CRISE ?

>Chaperon (D) >Exotisme antérieur de J.-H. rosny


aîné : Préhistoire 1887

>Pageaux (D-H) >Refus de l'exotisme à la


mythification de l'Espagne. Aspects de l'imaginaire
espagnol (XIXe-XXe siècle).

>Ducrey (A) >Orient ou Occident : les tentations


exotiques des symbolistes russes.

>Guillerm (J-P) >Paul Gauguin, kitsch exotique et


symbolisme

>Ducrey (G) >Crise poétique et langages


exotiques, ou quand la poésie parle javanais

>Coquio (C) >Rwanda 1894-1994. Un exotisme


colonial aux sources d'une idéologie
génocidaire : le mythe hamitique.

EXPRESSION LITTERAIRE
EXTRAORDINAIRE
80 020 CON Mudry (Ph) - Conceptions et représentations de
l'extraordinaire dans le monde
antique, P. Lang, 2004 (EXTRAORDINAIRE, Antiq)

FAIT DIVERS
80 020 EVR Evrard (F) - Faits divers et littérature, Nathan, 1997
(FAIT DIVERS)

FAMILLE
80 020 SMA Smadja (R) - Familleet littérature : Thomas Mann
et Galsworthy, Faulkner et Zola, O'Neil
et Ionesco, Musil et Tournier, H.
Champion, 2005 (FAMILLE)

FANTASTIQUE
CELIBATAIRE FANTASTIQUE
80 020 PRI Prince (N) - Célibataires du fantastique : essai
sur le personnage célibataire dans la
littérature fantastique de la fin du
XIXème siècle, L'Harmatan, 2002
(CELIBATAIRE FANTASTIQUE)

FANTASTIQUE
01 680 ALI Alizet (J-Cl) - Année de la fiction 1990 : polar, S.-F.,
fantastique, espionnage :
bibliographie critique courante de l'autre
littérature, vol. 2, Encrage, 1991 (FANTASTIQUE)

84 650 BAL Amblard (M-Cl) - Oeuvre fantastique de Balzac :


Sources et philosophie (FANTASTIQUE)

87 500 BOU Bouet (P) - Fantastiquedans la littérature latine


du Moyen-Age : "La Navigation de saint
Brendan" (oeuvre anonyme du IXe siècle) :
recherche pédagogique, Centre de
publications de l'Université de Caen (FANTASTIQUE)
80 020 BOU Bouvet (R) - Etranges récits, étranges lecture,
essai sur l'effet fantastique, Balzac-Le Griot,
1998 (FANTASTIQUE)

80 020 BOZ Bozzetto (R) - Fantastique dans tous ses états,


Publications de l'Université de Provence,
2001 (FANTASTIQUE)

- Territoires des fantastiques, des


romans gothiques aux récits d'horreur
moderne, Publications de l'Université de Provence,
1998 (FANTASTIQUE)

80 020 DIC Brunel (P) - Dictionnaire des mythes du


fantastique, Vion-Dury (J) Pulim, 2003 (FANTASTIQUE)

>Bozzeto (R) >Préface

>Brunel (P) >Dictionnaire des mythes du


fantastique (Pour un)

>Clarimonde

>Samarra et autres démons de la nuit

>Brunel (P) >Mister Hyde


Letourneux (M)

>Guillaud (L) >Mythe de l'Atlantide (Le)

>Desmarets (H) >Créature (s) artificielle (s)


EFFACER l' °HISTOIRE devant ce qu'elle REPRESENTE.
Tout comme les poupées de Bellmer génèrent le fantastique en affichant
simultanément l' ASPECT de la VIE humaine et la radicale *IMPOSSIBILITE de leur
corps fabriqué.

>Vion-Dury (J) >Cthulhu

>Guérin (B) >Dracula

Refléter l'AMBIGUÏTE de l'ESPRIT humain dans son


aspect SADOMASOCHISTE. La figure mythique de Dracula, en concentrant sur elle
FANTASMES et *PHOBIES, tels la peur de la *MORT et l'espoir d'une vie ETERNELLE,
le délire de PUISSANCE et la conscience de *FAIBLESSE, l'amour *PHYSIQUE et
l'amour PLATONIQUE, la crainte de la *NUIT et la foi en la LUMIERE, l' ATTRACTION
et la REPULSTION, est devenue une figure majeures du panthéon de l'imaginaire
fantastique, reflétant parfaitement les AMBIGUÏTES de l'ESPRIT humain dans son
aspect sadomasochiste.

>Franco (B) >Dracula ou la crise de la


représentation

>Fort (S) >Dragon (Le)


Refus de laisser *S' EFFACER l' ANGOISSE ancestrale
face aux *bouleversements *SCIENTIFIQUES présentés comme *RASSURANTS. Le
contraire (= PESSIMISME) de l' optimisme *POSITIVISTE universellement requis : l'
*EFFACEMENT contemporain de l' ANGOISSE eschatologique, la *lumière
*uniforme du new age, les *bouleversements *SCIENTIFIQUES présentés avec un
*sourire *rassurant, tout cela réserve l' ANGOISSE aux figures obsédantes de
mythes ANCESTRAUX.

>Boyer (A-M) >Fantômas

>Robineau-Weber (A-G) >Frankenstein

Le BESOIN de trouver une réponse NON-RATIONNELLE


aux *ANGOISSES que les nouvelles *DECOUVERTES suscitent.

>Sellier (P) >Comte de Gabalis (Le)

>Gorse (P-F) >Ghost stories (Histoires de


fantômes)

>Morel (D) >Golem

>Cleynen-Seghiev (E) >King-Kong

>Bochet (M) >Leviathan : du Leviathan de Job au


rhinocéros de Ionesco

>Pirou (A) >Lycanthropie

>Marteau (G) >Méphistophélès ou les avatars d'une


promesse fantastique

>Dorvidal (J) >Monstres géants

>Bozzeto (R) >Oneiros : un mythe créateur du


fantastique romantique

>Robineau-Weber (A-G) >Peter Schlemihl

>Caland (F-C) >Sméagol-Gollum ou l'empreinte


fantastique dans The Lord of the
Rings (J.R.R. Tolkien)

>Dorvidal (J) >Super-héros des Comics-books


américains

>Guillaud (L) >Terre creuse (La)

>Mathière (C) >Trous noirs/hyperespace : science et


mythe

>Letourneux (M) >Vaisseau fantôme (et Hollandais


volant)

>Marigny (J) >Vampire

80 020 ANT Casares (A-B) - Anthologia de la literatura fantastica,


Edhasa, 1996 (FANTASTIQUE)

80 000 LIT Cerisy-la-Salle, Centre - Littérature fantastique, Albin Michel,


1991
Culturel international (FANTASTIQUE)

84 020 CLO Closson (M) - Imaginaire démoniaque en France


(1550-1650) : genèse de la
littérature fantastique, Droz, 2000
(FANTASTIQUE)

80 020 DES Desmeules (G) - Littérature


fantastique et le spectre
de l'humour : essai, L'instant même, 1997
(FANTASTIQUE)

80 020 LIT Duperray (M) - Littératurefantastique en Grande-


Bretagne au tournant du siècle,
Publications de l'Université de Provence,
1997 (FANTASTIQUE)

80 050 FAN Duperray (M) - Fantastiqueen littérature : figures et


figurations : éléments pour une
poétique du fantastique sur
quelques exemples anglo-saxons, Publications de
l'Université de Provence, 1990
(FANTASTIQUE)

84 020 LIT Ehrsam (J) - Littérature fantastique en France,


Hatier, 1985 (FANTASTIQUE)

84 050 FAB Fabre (J) - Miroir de la sorcière : essai sur la


littérature fantastique, J. Corti, 1992
(FANTASTIQUE)

80 000 LIT Faivre (A) - Littérature fantastique, Coll. Cahiers de


l'Hermétisme, Albin Michel, 1991
(FANTASTIQUE) v. MANDRAGORE

82 600 FIE Fierobe (Cl) - Melmoth à Dracula : la littérature


fantastique irlandaise au XIXe
siècle : essai (De), Terre de Brume,
2000 (FANTASTIQUE)
80 020 FIN Finné (J) - Littératurefantastique : essai sur
l'organisation surnaturelle, Ed. de
l'Université de Bruxelles, 1980
(FANTASTIQUE)

5 012397 Grenoble Centre de re- - Science et imaginaire, (FANTASTIQUE)


cherche sur l'imaginaire

R 140 006 Held (J) - Imaginaire au pouvoir : les enfants et


la littérature fantastique, Editions
ouvrières, 1977 (FANTASTIQUE)

8 006633 Jacquemin (G) - Littérature fantastique, F. Nathan :


édition Labor, 1974 (FANTASTIQUE)

80 020 LAB Labbé (D) - Fantastique, Ellipses, 2000 (FANTASTIQUE)


Millet (G)

80 050 LAC Lacassin (Fr) - Mythologie du fantastique : les


rivages de la nuit, Ed. du Rocher, 1991
(FANTASTIQUE)

80 020 LEG Le Guennec (J) - Etatsde l’Inconscient dans le récit


fantastique : 1800-1900,
L'Harmattan, 2002 (FANTASTIQUE)

80 020 LEG Le Gennec (J) - Raison et déraison dans le récit


fantastique au XIX e s., L'Harmattan,
2003 (FANTASTIQUE)

84 870 LOR Lord (M) - Logiquede l'impossible : apsects du


discours fantastique québécois, Nuit
blanche, 1995 (FANTASTIQUE)

80 050 MEL Mellier (D) - Ecriture de l'excès : fiction


fantastique et poétique de la terreur, H. Champion,
1999 (FANTASTIQUE)

84 050 MEL Mellier (D) - Littérature fantastique, Seuil, 2000


(FANTASTIQUE)

80 020 LIT Montaclair (Fl) - Ecritures du fantastique, Presses du


Centre UNESCO de Besançon, 1998 (ART ET
FANTASTIQUE)

80 020 SCI Montaclair (Fl) - Sciences humaines et arts


fantastiques, Presses du centre Unesco de Besançon,
1998 (FANTASTIQUE)

80 020 PEL Pelosato (A) - Fantastique : des auteurs et des


thèmes, 1998 (FANTASTIQUE)
80 020 PON Ponnau (G) - Folie dans la littérature fantastique,
PUF, 1997 (FANTASTIQUE)

80 020 FAN Puzin (Cl) - Fantastique: Textes, commentaires


et guides d'analyse, F. Nathan, 1984
(FANTASTIQUE)

80 050 RAY Raymond (F) - Maîtres du fantastique : en


littérature, Compère (D) Bordas, 1994
(FANTASTIQUE)

84 000 SCH Schneider (M) - Histoire de la littérature fantastique


en France, Fayard, 1985 (FANTASTIQUE)

8 065500 Serex (A) - Représentations de l'enfance dans la


littérature fantastique américaine :
Stephen King et ses
prédécesseurs, [S.N], 1993 (FANTASTIQUE)

00 305 STE Steinmetz (J-L) - Littérature fantastique, PUF, 2003


(FANTASTIQUE)

80 000 TOD Todorov (T) - Introduction à la littérature


fantastique, Seuil, 1976 (FANTASTIQUE)

80 020 VAX Vax (L) - Séduction de l'étrange : étude sur la


littérature fantastique, PUF, 1987
(FANTASTIQUE)

80 050 VAX Vax (L) - Chefs d'oeuvre de la littérature


fantastique, PUF, 1979 (FANTASTIQUE)

FANTASMAGORIE
80 020 MIL Milner (M) - Fantasmagorie : essai sur l'optique
fantastique, PUF, 1982
(FANTASMAGORIE)

FANTASTIQUE ANGLO-AMERICAIN
81 020 FIN Finné (J) - Panorama de la littérature
fantastique américaine, t.1 : des origines aux
pulps, 1993 (FANTASTIQUE AMERICAIN)

81 020 FIN Finné (J) - Panorama de la littérature


fantastique américaine, t. 2 : De la mort des
pulps aux années de renouveau, Ed. du
CEFAL, 1999 (FANTASTIQUE AMERICAIN)
81 020 FIN Finné (J) - Panorama de la littérature
fantastique américaine, t. 3. Du renouveau au
Déluge, 2007 (FANTASTIQUE
AMERICAIN)

81 080 GEO Geoffroy-Menoux (S) - Introductionà l'étude des textes


fantastiques dans la littérature
anglo- américaine, Ed. du temps, 2000
(FANTASTIQUE ANGLO-AMERICAIN)

FANTASTIQUE ESPAGNOL ET ALLEMAND


80 020 TRA Pollet (J-J) - Traditions
fantastiques ibériques et
germaniques, Artois Presses Université,
1998 (FANTASTIQUE espagnol et allemand, XIX-
XXe)

FANTASTIQUE FEMININ
80 050 RIC Richter (A) - Fantastique féminin : un art sauvage,
Ed. Jacques Antoine, 1984 (Le), (FANTASTIQUE
FEMININ)

FASCISME
v. bu - Poetic of fascism (FASCISME)

FAUTE
80 020 BRO Brooks (P) - Troubling
confessions, Speaking guilt
in Law and Literature, University of Chicago
Press, 2000 (FAUTE)

FAUX
80 020 GRA Grafton (A) - Faussaires et critiques : créativité et
duplicité chez les érudits
occidentaux, Les Belles Lettres, 1993 (FAUX, XVI-XX)
FEE OCCIDENTALE
80 020 HAR Harf-Lancner (L) - Monde des fées dans l'Occident
médiéval, Hachette littératures, 2003
(FEES OCCIDENTALES, M-A)

80 020 SEC ? - Second Virago Book of Fairy tales,


Virago, 1993 (FEE)

FEMME

FEMININ
80 020 BRU Brunel (P) - Dix mythes aux féminins, J.
Maisonneuve, 1999 (FEMININ)

>Terre-mère

>Europe, ou le consentement

>Sphinx, masculin-féminin

>Andromaque

Constamment POSSEDEE et DEPOSSEDEE, Pergame


devenue la Troie nouvelle, ce serait là, pour elle un TRIOMPHE. Ce serait aussi un
DETOURNEMENT de sa VOCATION essentielle, qui était le culte d'Hector.
Andromachè (sic), la voici prête à participer au COMBAT, elle qui déteste la
*GUERRE. Bâtisseuse de ville, la voici disposée à destiner son fils, quel qu'il soit, à
âtre un astyanax (sic), c'est-à-dire au sens étymologique un maître des remparts.
Constamment POSSEDEE et DEPOSSEDEE, voici qu'elle se raccroche à un avoir, qu'il
soit un PAYS, une VILLE, le souvenir d'un VISAGE. A cette ultime Andromaque, on a
envie d'objecter les vers de Czeslav Milosz dans un poème écrit aux pires heures de
la Seconde Guerre Mondiale :

N'aime aucun pays : les pays croulent vite.


N'aime aucune ville : les villes s'effondrent vite.

Jette tes souvenirs, sinon du tiroir suintera


Une fumée mauvaise pour ton souffle.

N'aime personne : les gens périssent vite.


Ou ils sont en déroute et appellent à l'aide.

Ne contemple jamais les eaux du passé.


Leur surface rongée ne reflètera pas
Le visage attendu".

Telle est peut-être la parole des déportés. Et le reste est SILENCE.


>Andromaque, Silence et chant de
l'exilée

>Retour à Electre

>Diotima

>Olympia

>Gradiva

>Antinéa

>Diva

80 020 CHA Charpin (F) - Féminin exclu, essai sur le désir des
hommes et des femmes dans la
littérature grecque et latine,
Calepinus : Michel de Maule, 2001 (FEMININ, Antiq)

FEMINISME
80 020 CHA - Changing subjects : the Making of
Feminist literary criticism,
Routledge, 1993 (FEMINISME)

80 020 FEM Eagleton (M) - Feminist literary theory, Blackwell, 1996


(FEMINISME)

82 700 HAR Harris (A-L) - Other sexes : rewriting difference


from Woolf to Winterson, 2000 (FEMINISME)

80 020 MAT Mathieu-Castellani (G) - Quenouille et la lyre, J. Corti, 1998


(FEMINISME, XVI)

FEMME ADULTERE
80 020 HOU Houel (A) - Adultère au féminin et son roman,
Coll. Renouveaux en psychanalyse, A. colin, 1999
(FEMME ADULTERE)

FEMME EXEMPLAIRE
80 020 HIS Lamarque (H) - Histoire
de Griselda : une femme
exemplaire dans les littératures
européennes, t. I, Presses
universitaires du Mirail, 2000 (FEMME EXEMPLAIRE)
FEMME EXISTENTIALISTE
80 020 NAH Nahas (H) - Femme dans la littérature
existentielle PUF, 1957 (FEMINISME)

FEMME FATALE
15 200 HAG Hagège (J-Cl) - Pouvoir de séduire, 2003 (FEMME
FATALE) (SEDUCTION)

FEMME SURREALISTE
80 020 FEM Morton Colvile (G-M) - Femme s’entête, part du féminin
dans le Surréalisme, Colloque de Cerisy,
Lachenal & Ritter, 1998 (FEMME
SURREALISTE)

PSYCHISME FEMININ
3 095003 Peebles (C-M) - Psycheof feminism : Sand, Colette,
Sarraute, 2003 (PSYCHISME FEMININ)

FEMME
80 020 FEM Béranger (E) - Femme et Nature, t. 1, Maison des
sciences de l'homme d'Aquitaine, 1997 (FEMME )

>Setti (N) >Corps divisé : lecture de Phèdre, le


destin de l'arbre et du lait (Le)

>Filhol (E) >Personnification mythique de la


nature : le portrait des Ménades dans Les
Bacchantes d'Euripide (Une)

>Notz (M-Fr) >Femme en ce jardin : la féminité


médiévale entre nature et figure
(La)

>Shapiro (L) >Elisabethet Descartes : la maladie,


le remède et la nature féminine

>Paoli (M-L) >Nature romantique revisitée par une


musicienne d'aujourd'hui : Blnd
Eckbert de Judith Weir (La)

>Duc (I) >Somnorum natura (De)

>Urbain-Lambert (Fr) >Arbre, la femme (Dans l')

>Dann (F) >Eve parmi les roses : la Femme dans


le jardin

>Barasc (K) >Chasses solitaires de Barbar Mac


Clintock ou de la (non) place des femmes
dans la connaissance de la nature (Les)

>Fenouillat (N) >PatchworkScreen for the Ladies


(1723) : Femme, nature, écriture chez Jane
Barker

>Hivet (C) >Nature et femmes dénaturées dans


l'oeuvre romanesque de Mary
Wollstonecraft

>Béranger (E) >Mythe de Perséphone relu par


Eudora Welty dans Delta Wedding (Le)

>Palleau-Papin (F) >Paysages sexués dans l'oeuvre de


Willa Cather (Les)

>Brochon (St) >Women on the Frontier : une


réécriture des mythes dans O Pioneers ! de
Willa Cather

>Gingray-Caujolle (D) >Nature et Culture, féminin et


masculin : la problématique du sujet dans
l'oeuvre fictionnelle de Virginia Woolf

>Ollier (N) >Marines et paysages intérieurs :e le


coprs du texte et le texte du coprs dans la
poésie d'Olga Broumas

RECONCILIER sa propre NATURE avec le grand TOUT en


mariant tous les éléments NATURELS et tous les SENS, l'évocation de plusieurs
CULTURES dans un Eden prélapsérien accueillant, jardin ouvert et libre
d'interdits, de contraintes, de sueur et de souffrances.

>Honicker (N) >Emily Dickinson ré-invente la langue


de la nature

>Lemardeley-Cunci (M-C) >Autobiographie "naturelle" : "A


Pause, a Rose", My life de Lyn Hejinian
>Houghton (J) >Jardin clos, coeur ouvert. Sea
Garden (1916) de H. D. (Hilda Doolittle)

>Godi (P) >Sacrifice de la nature à son


invention chez Sylvia Plath, Denise Levertov et
Adrienne Rich (début des années 1950- fin des
années 1970)

>Castro (G) >Itinéraires naturels d'Adrienne Rich


(Les)

>Deblaine (D) >Inscription des rapports de la femme


avec la nature dans la tradition orale des
Antilles françaises et son prolongement dans
l'écriture des femmes

>Lévy (E) >Cosmo-quotidian Patterns in Louise


Erdrich's Love Medicine

>Chard-Hutchinson (M) >Femmes au bord de l'anti-nature :


"The Sewing Harems" de Cynthia Ozick

>Kekeh (A-A) >Femme "au fond de la rivière" de


jamaica Kincaid (La)

>Piccione (M-L) >Histoire


d'une épiphanie ou les
métamorphoses d'Eveline

>Buschini (M-P) >Félinité, féminité : l'animalité dans


la fiction d'Angela Carter

>Durruty (S) >Snow Queen, ou le parcours


initiatitique de la Femme-Soleil

>Thomas (J) >Cyberwoman : plus ça change ?

80 020 FEM Castro (G) - Femme et Nature, t. 2, Maison des


sciences de l'homme d'Aquitaine, 2000 (FEMME)

80 020 LOI Nunez del Prado (M) - Femme, Arléa, 2001 (FEMME)

FENÊTRE
80 020 PAR Connochie-Bourgne (Ch) - Fenestre : études de littérature et de
civilisation médiévales (Par la),
Publications de l'Université de Provence,
2003 (FENÊTRE, M-A)

FÊTE
80 020 FET Krief (H) - Fête et imagination dans la
littérature du XVIe au XVIIIe s, Publications de
l'Université de Provence, 2004 (FÊTE)

FICTION

FICTION OCCIDENTALE
80 020 ZAR Zard (Ph) - Fiction
de l'Occident, Thomas Mann,
Franz Kafka, Albert Cohen, PUF, 1999
(FICTION OCCIDENTALE)

L'arpenteur se situe entre l'*ABSOLU et l' *ABSURDE, du


côté de l' ENQUÊTE infinie sur le SENS. Toute son existence sera placée sous le
signe de'une RECHERCHE incessante, souvent HESITANTE et CONTRADICTOIRE, que
nous avons interpétée, écrit Philippe Zard, comme la VOLONTE de faire advenir la
POLITIQUE ou l' HISTOIRE dans ce pays *FIGE dans un °IDENTITE glacée - la
POLITIQUE, c'est-à-dire, pour reprendre la belle formule de Patocka, "l'
OUVERTURE à ce qui EBRANLE". Privé de *DEMEURE, l'arpenteur est réduit
à ERRER dans cet espace INTROUVABLE. L'ARPENTEUR semble parfois pressentir
qu'à l'extrémité occidentale de sa route, il ne rencontrera peut-être, comme le héros
du Récit de l'exil occidental, que le "puits de ténèbres" de l' INHUMAIN - c'est là
son seul frein, la seule limite de son aspiration. mais il refuse conjointement de
*SE REPLIER dans la chaleur régressive de la °COMMUNAUTE et de la TERRE.
Privé de *DEMEURE, il est réduit à errer dans cet espace introuvable, inhabitable,
entre le DESIR d'une VIE humaine et la quête d'un SENS total, entre la VALEUR et la
VERITE, le REEL et le POSSIBLE, la VIE et le SENS de la vie - le village et le Château.
Il ne peut que TÂTONNER dans l'obscurité et le froid pour mesurer les limites que
personne ne connaît. Cette enquête interminable le condamne à la SOLITUDE, mais
il semble parfois DEVINER que l'EXIL est la RANCON de son HUMANITE. Aussi
n'est-il pas interdit d'imaginer l'arpenteur HEUREUX.

>FRONTIERES OCCIDENTALES

>Eléments d'une topographie


romanesque

>Portes de l'Occident : Kafka, Cohen


(Aux)

>DYNAMIQUE OCCIDENTALE
>Récits de l'exil occidental (Cohen,
Kafka)

>TERRITOIRES DE L'ESPRIT

>Abîme de la germanité (Mann,


Cohen)

>Destin de l'universel

>SENS ET NON-SENS DE L'HISTOIRE

>Progrès et décadence (Mann)

>Mirages de l'Histoie (Kafka)

>Empire de la violence (Cohen)

>PLIS ET REPLIS DU TEMPS :


L'IDENTITE HISTORIQUE DE
L'OCCIDENT
A l'image l'Histoire occidentale comme
*ENCHAÎNEMENT *téléologique se substitue la vision d'un temps *SEDIMENTE où
PASSE, PRESENT et AVENIR se rencontrent en un *AMALGAME confus et
*INQUIÉTANT.

>Rémanences médiévales (Mann,


Cohen, Kafka)
la temporalité est HETEROGENE car le *PASSE continue
d' *AGIR souterrainement dans le PRESENT pour le rendre *INDECHIFFRABLE.
L'époque n'est qu'AGGLOMERATION confuse d' HERITAGES et d' INVENTIONS, de
SAVOIR et de MYTHES, de RAISON et d' INTERET.

>Châteaux d'Occident (Kafka)

>REINVENTIONS DU TEMPS
OCCIDENTAL

>Expérience intérieure (Mann)

>Histoire et Rédemption (Kafka,


Cohen)

>POUVOIRS DE LA RAISON

>Epreuve de l'irrationnel (Mann)

>Kakfa et le mythe de puissance

>Culture occidentale en procès


(Cohen)
>QUÊTE DU SALUT ET ENQUÊTE SUR
LE SENS : LES DESARROIS DE LA
CONSCIENCE OCCIDENTALE

>Amour et l'Occident (Cohen)

>Deux Châteaux de l'arpenteur


(Kafka)

FICTION POPULAIRE
80 020 DRA Mellier (D) - Dramaxes, De la fiction policière,
fantastique et d'aventures, ENS éd.
Fontenay St-Cloud, 1995 (FICTION
POPULAIRE, XIX-XX)

>Mellier (D) >Avant-Propos


Ruiz (L)

>Grivel (Ch) >Préface

>Delabroy (J) >"Libration" (sic) Verne ou l'espace


fantastique (entretien) (La)
Le FANTASTIQUE est l'index de l'ambivalence de la °LOI.
La LOI est joujours figurée par ce personnage FANTASTIQUE, que ce soit l'homme
MONSTREUX des abîmes, que ce soit NEMO, comme s'il ne pouvait pas y avoir d'
EDUCATION sans ce PASSAGE. Il faut PASSER par elle mais il
faut S'en DEBARRASSER. C'est en cela que ces romans sont
prodigieusement EDUCATIFS : on n'a pas fait mieux comme scénario
FANTASMATIQUE puisque ce sont des LOIS en même temps ARCHAÏQUES et, à
ce titre, il importe d'en SORTIR. On ne peut pas rêver mieux comme procesus
adolescent, de GRANDISSMENT de l'enfant, qui est appelé à cette DIALECTIQUE du
rapport à la LOI. C'est ça le secret de la dimension géniale de Verne. Et c'est le
FANTASTIQUE qui est l'index de cette ambivalence de la LOI. Il ne ep eut pas y avoir
de roman de la RATIONALITE à l'état pur. Précisément, cest cela qui importe tant à
Verne chez Poe, ce que Poe dit avec Dupin et qui est repris dans toutes sortes de
formes du roman policier, surtout à la fin du XIXe et au début du XXe siècle; Il y a
toujorus ce bord d'INQUIETUDE qui est lié à l'exercice même de la performance
CEREBRALE. La FICTION est l'IMPENSE des formes modernes du
SAVOIR. Le SAVOIR qui prétend travailler par exclusion des coefficients
PERSONNELS est un pur leurre.

>Ruiz (L) >Ce qui doit être lu d'une histoire de


vampires : I am Legend de Richard
Matheson

>Bessière (J) >Récit fantastique : cela qui est une


manière de néologisme et qui
appelle une lecture commune

>Amey (Cl) >Roman policier comme jurifiction


(Le)

>Dufossé (C) >White Jazz de James Ellroy, une


oeuvre au noir postmoderne

>Mellier (D) >Enigmatique contemporaine du récit


policier

>Charyn (J) >Ecriture


aux abords : entretien avec
Jerome Charyn

>Mombert (S) >Alexandre Dumas entre l'histoire et


l'aventure - Eléments d'une
poétique du roman de cape et d'épée
Le roman historique met en FICTION l'histoire °REELLE,
et cette histoire devenue romanesque est à son tour prise comme REFERENCE par
l'aventure. Le lecteur du roman de cape et d'épée SE PRÊTE ainsi à une double
IMPOSTURE. La CONFIGURATION humaine est une configuration MENTALE, une
vision du VXIIe siècle par un homme de 1844. En ce sens, les personnages FICTIFS
ont eux aussi une valeur HISTORIQUE. Mais au-delà de cette °HISTORICITE, ce
qui fonde l'essence même du héros de cape et d'épée, qu'il s'appelle d'Argagnan,
Pardaillan ou Lagardère, c'est qu'il est avant tout le MOTEUR du RECIT, ou du moins
de la part du récit que le genre dédie à l'aventure. C'est lui, cet enfant dont parlait
Dumas dans une formule devenue célèbre "Il est permis de violer l'°HISTOIRE,
pourvu qu'on lui fasse de beaux enfants". Or, dès lors que le romancier de cape et
d'épée exploite les BLANCS de l'°HISTOIRE, qu'il mêle °HISTOIRE et
AVENTURE, son récit redouble le pacte de la lecture romanesque. en effet, si
l'on considère que le lecteur de roman ("Je sais bien, mais quand même"), le lecteur
du roman de cape et d'épée se prête à une double IMPOSTURE. Autrement dit, le
GENRE est par excellence celui de la CAPTATION du lecteur, non seulement
parce qu'il tente de captiver CELUI qui se plonge dans les aventures du héros, mais
aussi parce qu'il le soumet à une lecture doublement CONTRAINTE. L'appartenance
du roman de cape et d'épée au roman historique l'oblige en effet à un emploi
TEMPS, LIEU et EVENEMENTS convergent vers la
particulier des realia :
RECONNAISSANCE par le lecteur du cadre de la narration. Au contraire,
l'AVENTURE introduit la SURPRISE dans le récit, et tout l'art du romancier de cape et
d'épée consiste à tirer le meilleur parti des plages de LIBERTE que lui accorde l'
°HISTOIRE pour y introduire le SOUFFLE de l'IMAGINAIRE.

>Duflo (C) >Eléments d'une grammaire des


épopées populaires : le récit dramaxical

>Le Grand (C) >Cosmologie discrète du roman


populaire (La/une)

>Rabau (S) >Mauvaise Rencontre : Misery ou la


dévoration du lecteur (Une)

>Couégnas (D) >Rivaux malheureux de Lupin ;


lecture de l'aventure policière dans la revue
Je sais Tout (1905-1914)

>Bensoussan (D) >Primitivisme littéraire de Robert


Erwin Howard (Sur le)

>Gabilliet (J-P) >Aventure comme expérience


éthique : les super héros des comic-books
américians (L')

>Chiron (P) >Roman d'aventures chevaleresques


(au Moyen Age) (Le)

>Gillet (J) >Lesuire et le roman d'aventure

>Zhang (Y) >Vrai et le faux : bipolarité


complémenaire dans Le Rêve dans le pavillon
rouge de Cao Xueqin (Le)

>Martinière (N) >Aventure par métaphores dans


Typhoon et The Secret Agent de Joseph
Conrad (L')

>Bessière (I) >Stephen King : Fantastique,


littérature et cinéma (Autour de)

>Ménégaldo (G) >H.P. Lovecraft : fantastique et


écriture

>Jardin (J-P) >Hibou de Joan Perucho, ou l'ironie


dévastratrice (Le)

FICTION
v. bu - Récit de fiction (FICTION)

80 080 REC Grall (C) - Récit


de fiction et représentation
mentale, 2007 (RECIT DE FICTION)

>Grall (C) >Introduction

>Grall (C) >Jeu de l'émotion dans la réception


de l'oeuvre littéraire de fiction

>Baron (C) >Imaginaire, visualité, fiction


Un FAIRE-APPARAÎTRE ou UN laisser-apparaître. Contre
ce legs APORETIQUE, fiction, visualité et représentation sont peut-être en train,
comme dans la bande dessinée de Calvino, de renouer le lien qui unit TEXTE et
EXPERIENCE du monde, non pas en termes d'un "retour au réalisme", selon le sens
que donne le XIXe siècle à ce mot, mais selon un FAIRE-APARAÎTRE, ou un laisser-
apparaître au sens que donne Calvino, par exemple, au mot "fiction". Lorsque
Calvino note qu'une des tâches prioritaires de la littérature du XXIe siècle sera de
"donner à VOIR", de produire de nouveaux TYPES de REPRESENTATIONS ou de
rendre VISIBLES des REALITES en mal de formes concrètes,il est sans doute possible
d'interpréter cette profession de foi de manière réactionnelle par rapport à un
INTERDIT relatif de *REPRESENTATION qui pèse sur la génération de ses
contemporains et de ceux des nouveaux romanciers qui ont parfois transformé
l'écriture de fiction en ces pratiques *THEORIQUES textualistes que dénonce à juste
titre Clémens. Contre le *SOLIPSISME de la pensée et de l'écriture, il se fait
défenseur d'une ONTOLOGIE de la FICTION qui n'est plus *normée par une ontologie
*SEGREGATIONNISTE.

>Lascaux (S) >Plis de l'écriture aux rhizomes de la


lecture, le style de Juan Benet

>Danblon (E) >Exprimer l'ineffable, une fonction


cognitive de la fiction
Deux modes de pensée dont l'articulation serait
COGNITIVE et non pas *INSTITUTIONNELLE. DECOUPLAGE entre *CROYANCES et
REPRESENTATIONS .

Rien n'est dit de la CONTRADICTION entre la *DOUCEUR de


la scène rituelle et la CONFIANCE des femmes en la
protection magique et la *DURETE du réel. Et pourtant, l'émotion
qui s'ensuit est perceptible pour tout interprétant, associant la figure de la FATALITE
typique des grands récits DETERMINISTES. Cette figure poétique permet d'exprimer
une REPRESENTATION des choses réputée ineffable avec une grande éconmmie de
moyens et une grande efficacité émotionnelle. Or le témoin n'a sûrment aucune
intention poétique lorsqu'elle raconte les détails de cette scène. C'est pour cette
raison que nous préférons parler, écrit Emmanuelle Danblon, dans ce cas, de fiction
cognitive plutôt que de fiction institutionnelle. v. Sciences du texte et analyse du
discours, Enjeux d'une interdidspilinarité, Slatkine 2005 Adam (J-M)

>Revaz (Fr) >Paraboles et mondes narratifs

80 050 RIC Ricoeur (P) - Temps et récit, t. 2, la configuration


dans le récit de fiction, 1991 (RECIT
DE FICTION)

80 020 SAL Salmon (C) - Tombeau de la fiction (FICTION comme


pouvoir social, Denoël, 1999, (XX-XXI)

80 020 VIS Visset (P) - Temps, l'autre et la mort dans trois


fictions du milieu du XXe s,
Borgès, El Jardin de senderos que se bifurcan
M. Lowry - Under the volcano, Gracq -
Rivage des Syrtes, la Question de
la fiction, H. Champion, 2003 (QUESTION DE
LA FICTION, XX)

FIGURE (forme)
80 020 GEN Genette (G) - Figures I, Seuil, 1976 (FIGURE)

80 020 GEN Genette (G) - Figures II, Seuil, 1969 (FIGURE)

80 020 GEN Genette (G) - Figures III, Seuil, 1972 (FIGURE)

80 020 GEN Genette (G) - Figures IV, Seuil, 1999 (FIGURE)

80 020 GEN Genette (G) - Figures V, Seuil, 2002 (FIGURE)

FIN-DE-SIECLE
80 020 BAN Bancquart (M-Cl) - Fin de siècle gourmande, 1880-
1900, Presses universitaires de France, 2001 (FIN
DE SIECLE)

80 080 FIN Citti (P) - Fins de siècle (FIN-DE-SIECLE, Antiq-


Coll. XX)

80 020 CRI Moura (J-M) - Crise fin-de-siècle et tentation de


l'exotisme, 2002 (FIN-DE-SIECLE)

80 020 FIN Piquet (F) - Fins de siècle, Didier érudition, 1999 (FIN-
DE- SIECLE, Antiqu.-XX)

FOLIE
80 020 FOL Démoris (R) - Foliesromanesques au siècle des
Lumières, Desjonquères, 1998 (FOLIE,
XVIII)

80 020 JAC Jacerme (P) - Folie, De Sophocle à l'antipsychiatrie,


bordas, 1975 (FOLIE)

FORÊT
FORÊT
93 000 ARB Bréal (J-Cl) - Arbre et la forêt : le bois dans
l'Antiquité, Bibliothèque Salomon-Reinach : diff. de
Boccard, 1995 (ARBRE et FORÊT)

>Beal (J-Cl) >Avant-Propos

>Drew-Bear (M) >Bois en Egypte d'après les papyrus


d'époque romaine (Le)

>Marguerie (D) >Etat du milieu forestier durant la


protohistoire et l'antiquité en
Bretagen, l'apport de l'anthracologie

L'ouverture de la forêt à l' *AGRICULTURE et la demande


accrue en *MATIERE PREMIERE entraînent d'importants *DEBOISEMENTS. Durant le
Second Age du Fer, la demande accrure en matière première ligneuse
(constructions, poterie, métallurgie...) associée à une OUVERTURE du milieu
forestier pour créer de nouvelles surfaces *AGRICOLES (pâtures et cultures),
entraîne d'importants *DEBOISEMENTS. En revanche, le déclin des activités
*AGRICOLES qui intervient au Bas-Empire, est un phénomène est à l'origine du
REDEPLOIEMENT de la LANDE dans les zones cultivées mais le développement de
zones forestières n'est pas enregistré sur les quelques sites de cette période
jusqu'alors étudiés. Le CHÊNE, que l'on rencontre toujours en grande quantité parmi
les charbons archéoogiques, semble avoir été le bois de prédilection forestière dans
l'Ouest. Les tilleuls et les ormes disparaissent quasiment des chesnaies et des
espèces héliophiles come le noisetier s'y développent. Les trooncs ou les grosses
branches de CHÊNE sont réservés à l'architecture. Il semblerait que l'on assiste
alors à un souci d' ECONOMIE de la MATIERE PREMIERE et par là même,
aux prémices d'une véritable GESTION sylvicole. L'exploitation des forêt et la
dégradation progressive des sols ainsi mis à nu sont à l'origine du développement
de la majorité des landes armoricaines. Dans le Massif armoricain, de vastes
territoires, non touchés par une agriculture *INTENSIVE, en sont le siège. Elles
résultent, dans la majorité des cas, d'une action de l'homme sur l'environnement et
sont dérivées d'une *DEFORESTATION souvent ancienne. Ce biotope a, depuis
longtemps, été géré par l'homme, favorisant ainsi sa stabilité et sa PERENITE. Il
représentait une zone idéale de pâturage et de fauchaison et, de plus, une
appréciable source d'approvisionnement en MATIERE PREMIERE pour le petit bois
nécessaire dans ls constructions (clayonnages ds maisons, palissades...), le
chauffage et l'artisanat. Il apparaît que le passage de la FORÊT à la *LANDE ne s'est
pas fait *brusquement, ni *récemment.

>Argant (J) >Paysage lyonnais et son évolution


d'après les données palynologiques

>Odiot (T) >Cadastre B d'Orange et espaces


boisés

>Bellon (C) >Structures en bois des sites de


Gorge- de-Loup et de la rue du Docteur-
Horand à Lyon-Vaise
Les Talwegs ont fortement CONDITIONNE l'
IMPLANTATION humaine à leurs abords.

>Becker (C) >Epave gallo-romaine de la Place


Tolozan Rieth (E) à Lyon : un chaland a coque
monoxyle- assemblée

>Ramponi (C) >Analyse des charbons de bois issus


de la fouille de sauvetage du 18, Ch. des
Fins à Annecy (Haute-Savoie)

>Charpentier (G) >Bois dans la pierre (Le)

Le BOIS a °DISPARU mais la pierre en a gardé la


MEMOIRE., jusqu'au DETAIL des portes dont les tableaux des montants ont conservé
les EMPREINTES.

87 100 VIR GAL Gallais (P) - Arbre et la forêt dans l'Eneide et


l'Eneas : de la psyché antique à la psyché
médié, H. Champion, 1997 (ARBRE et
FORÊT)

SAUVER les arbres, leur NUMINOSITE et PARTICIPER de


façon mystique. Virgile dans son poème TOTAL tente de sauver ce qui peut l'être
(les arbres, les bois, les sources et les fleuves) et la participation MYSTIQUE que leur
NUMINOSITE permettait encore. Pour la mémoire collective, la présence DIVINE est
restée longtemps là où elle était depuis des millénaires : grottes, rochers, sources,
arbres - dans nos compagnes au moins jusqu'au début du XXe siècle. Pour
l'inconscient collectif (et individuel), l'exigence irrépréssible de TRANSCENANCE se
manifeste par la projection de la NUMIONISTE sur des objefs brillants et non
totalement compréhensibles : la voiture, la fusée, la star, le champion, le “führer”,
l'uniforme et, plus communément, l'argent. Virgile était le contemporain d'un
premier grand tournant : au moment où le bouillonnement des écoles et des sectes
“faisait le lit” du *MONOTHEISME absolu, ne tentait-il pas, dans son “poème total”,
de “sauver les meubles” - c'est-à-dire les arbres et les ois, les sources et les
fleuves”. Parlant de l'Antiquité, et plus spécialement du MITHRACISME, ce
concurrent malheureux du christianisme, Cumontt, cité par Jung, écrivaiti :

“Les dieux étaient partout... Les étoiles qui brillaient au ciel, le vent qui agitait le
feuillage, la source ou le tourrent qui coulaient de la montagne, la terre même qu'il
foulait aux pids, tout était divin à ses yeux..” (Métamorphose de l'âme et ses
symboles).

FORÊT DE FONTAINEBLAU
80 020 BOR Borie (J) - Forêt
pour les dimanches, les
romantiques à Fontainebleau, B.
Grasset, 2003 (FORÊT DE FONTAINEBLEAU, XIX)
>1804 : Senancourt - Fontainebleau
estimé au prix de la Suisse

>1846 : Victor de Mad'huy - Un livre


de silex

>1855 : Hommage à Denecourt ou le


Congrès de Fontainebleau

Denecourt fut à la fois un GENIE de la forêt et son


*COLONISATEUR trop zélé. Avant l'arrivée de Rimbaud, Denecourt fut la figure du
POETE SACRIFIE. Il n'empêche, écrit Jean Borie, l'énigmatique Denecourt nous
intrigue surtout par son manque d' *UNITE, fut-il un GENIE de la forêt ou un
*COLONISATEUR trop zélé ? Il peut sembler anachronique, en 1855, de parler d'
ECOLOGIE. Mais des textes à peine plus récents, comme La Mer de Michelet (1861),
témoignent indiscutablement d'une telle prise de conscience. Claude-François
Denecourt, homme du peuple, ancien soldat de l'Empire qui, après quelques
emplois paramilitaires essentiellement précaires pendant la période de la
Restauration, se fixe à Fontainebleau au début de la monarchie de Juillet. Là, sans
mandat d'aucune sorte, il se met à AMENAGER la forêt pour les VISITEURS,
dégageant des sites remarquables, et jalonnant partout des itinéraires de
PROMENADES. L'administration, d'abord méfiante ou hostile, deviendra,
semble-t-il, plus tolérante et, finalement, devant le succès de l'opération, laissera
faire. Sous le grognard se cache sans doute un °REPUBLICAIN. Un républicain de
plus en plus occulté, car les guides publiés pr Denecourt contiennent quelques
flatteries appuyées destinées à l'Empereur et à sa famille. Les maruqes visibles de
l'activité de Denecourt soent de trois sortes : 1 - Les FLECHES, qui matérialisent les
itinéraires - lesquels tissent, avec le temps, un réseau de plus en plus dense. 2. -
Une SIGNALISATION qui permet d'identifier, en les baptisant, les éléments
remarquables, les MONUMENTS naturels de cette forêt : chêne patriarche, rochers,
carrefours, points de vue. Denecourt choisit, pour ces baptêmes, les grands noms
de l' HISTOIRE nationale et ceux aussi plus ou moins célèbres, d'une foule d'
ECRIVAINS contemporains. Il distribue ainsi généreusement la “GLOIRE” parisiene
au plus profond des SOLITUDES et l'on a l'impression qu'ils reocuvrent la cofrêt
d'une grille URBAINE, calquée sur celle des rues et des places de Paris. 3. - Les
GUIDES : assez vite, en effet, Denecourt prolonge son travail en éditant des guides
de Fontainebleau à l'intenion de touristes. Ces guides dispensent une information
HISTORIQUE utile pour la visite du château, et, bien entendu, ils contiennent une
descripton TOPOGRAPHIAQUE détaillée de la forêt, permetant de suivre les
ITINERAIRES tracés par l'auteur. Luchet, dans son texte de présentation, insiste
énormément - trop, écrit Jean Borie - sur le *DESINTERESSEMENT de Denecourt.
Sans doute celui-ci travaillait-il sans *SUBVENTION. mais le catalogue de la
Bibliothèque ne laisse aucun doute sur son succès : les éditions de s guides se
renouvellent prsque annuellement, remaniées, étendues et, si l'on feuillette un
exemplaire quelconque, on voit qu'il se termine sur quelques pages publicitaires en
faveur dees hôtels et des oueurs de voitures. Tout cela donne l'impression d'une
modeste succes-story, d'une récompense accordée au MERITE et à l' ESPRIT
D'ENTREPRISE, histoire édifiante comme le XIX siècle bourgeois les aimait - à
gauche autant qu'à droite.

>1856 : Un été d'omnipotence -


Michelet à Fontainebeau

>1867 : Effets de réel, effets d'art -


Manette Salomon de Jules et Edmond de
Goncourt

>1869 : L'épisode de Fontainebleau


dans L'Education sentimentale - La
Révolution ou les vacances ?

FORME
80 020 JEA Jeanneret (M) - Perpetuummobile : métamorphoses
des corps et des oeuvres, de Vinci à
Montaigne, Macula, 1997 (FORME, XVI)

FOULE
80 020 FOU Paul (J-M) - Foule
: mythes et figures de la
Révolution à aujourd’hui, Presses
universitaires de Rennes, 2004 (FOULE,
XVIII- XX)

FRANCE
FRANCE
80 015 GER Germain-Thomas (O) - France en paroles (Anthologie), Albin
Michel, 2002 (FRANCE)

FRANCE ET ITALIE
80 020 FRA Decroisette (F) - France et l’Italie, Université de Caen,
1992 (FRANCE et ITALIE)

84 500 JON Jonard (N) - France et l'Italie au siècle des


Lumières : essai sur les échanges intellectuels,
H. Champion, 1994 (FRANCE ET L'ITALIE)

IDENTITE ETHNIQUE FRANCAISE


30 610 SAN Sansot (P) - France sensible, 1985 (IDENTITE
ETHNIQUE FRANCAISE)

Le GOÛT du MINUSCULE. La plupart des habitants se plaisent à


demeurer sur un territoire modeste, même minuscule. Ce qui leur plait, ce ne serait
pas des °VALEURS, mais plutôt un QUARTIER et encore moins qu'un quartier, un
FRAGMENT de leur RUE. Des hommes jetés ensemble par le fait du HASARD ne
°COHABITTENT pas dans des *SOLITUDES °juxtaposées. Ils inventent des MICRO-
RECITS communs, ils se racontent leurs trajets, ils se remémorent des INCIDENTS
qui se sont produts en tel endroit ou en tel autre, ils se souviennent dune lutte qui a
aboutti à la sauvegarde d'un immeuble ou à l'échèvement d'un quartier. Pour qu'il y
ait PAYSAGE, il faut qu'un PONT soit jeté entre le MONDE et nos DESIRS, nos
RÊVES, notre EXISTENCE. Pour qu'il y ait sentiment d' IDENTITE, il faut que les
hommes aient le sentiment d'avoir vécu et de vivre la même AVENTURE.

FRANKENSTEIN
82 650 SHE Colloque Frankenstein - Actes du colloque Frankenstein :
littérature-cinéma, 1997
(FRANKENSTEIN)

FRATRIE
80 020 FRA Troubetzkoy (W) - Fratries, 1999 (FRATRIE)

FRONTIERE GEOGRAPHIQUE

80 020 FRO Ben Abbes (H) - Frontières et syncrétisme, Presses


universitaires franc-comtoises, 2002 (FRONTIERE
GEOGRAPHIQUE)

80 000 FRO Foucrier (Ch) - Frontières et passages, Publications de


Mortier (D) l'Université de Rouen, 1999 (FRONTIERE
GEOGRAPHIQUE)

GALAAD
80 020 WAL Walter (Ph) - Galaad : le pommier et le Graal,
Imago, 2004 (GALAAD - fils de Lancelot, M-A)

GASTRONOMIE
80 020 REV Revel (J-F) - Festin en paroles, histoire littéraire
de la sensibilité gastronomique de
l'Antiquité à nos jours, Plon, 1995
(GASTRONOMIE, Antiq-XX)

Au XXe siècle, la tendance évidente, c'est le RETOUR


à la NATURE, pour le meilleur et pour le pire, et c'est devenu un LUXE.

>Sensibilité
gastronomique ou le
mariage du cordon-bleu et du cuisinier
pensant (De la)
>Deux Sources de la cuisine (Les)

L'histoire de la gastronomie une suite de CONFLITS et


de RECONCILIATIONS entre cuisine COURANTE et ART de la cuisine. La cuisine
procède de deux sources : une source POPULAIRE et une source SAVANTE, celle-ci
nécessairement située dans les classes riches de toues les époques. Il existe au fil
de l'histoire un cuisene paysanne (ou marinière) et une cuisine de cour ; une cuisine
plébéienne, familiale, exécutée par la mère de famille - ou l'humble cuisinière
domestique - et une cuisine de professionnels que seuls des chefs fanatisés,
entièrement voués à la recherche, ont le temps et la science d'exécuter. L'art est
création PERSONNELLE, mais cette création est impossible sans une base
ARTISANALE. Contrairement à la la *FIXITE avec laquelle se transmet la cuisine
*TRADITIONNELLE, le "cordon-bleu" (= °BOURGEOIS) introudit volontiers dans une
recttte ses VARIANTES personnelles, et chacun de nous a vu dans les familles ces
livres d "cuisine bourgeois" trufés de feuillets manuscrits un peu jaunis, précieux
témoignages d'un enseignement oral venu d'une aïeule, ou peutt secret
supplémentaire de trouvaille récente. La CUISINE est PERFECTIONNEMENT de l'
°ALIMENTATION. La GASTRONOMIE est un PERFECTIONNNEMENT de la °CUISINE
elle-même. Si la cuisine régionale et paysanne a des qualités de fond et de sérieux
qui permettent de la comparer au cheval de trait de de labour, si la haute
gastronomie a les vertus ELEGANTES et la FRAGILITE du pur-sang, la cuisine
bourgeoise est ce que les éleveurs de chevaux appellent un demi-sang : elle trotte,
mais ne galope pas. Si la cuisine savante, elle inove, crée, imagine, elle risque
parfois de tomber dans la °COMPLICATION inutile, dans un °BAROQUE dangereux,
ce qui incite les amateurs à revenir périodiquement à la cuisine de terroir. Autre
paradoxe, la cuisine des COLONISES a révolutionné celle des °COLONISATEURS,
comme l'a démontré le brillant érudit Xavier Domingo dans son ouvrage De la Olla
al mole. Les grands livres de cuisine sont le fruit de l' INVENTION (= la recherche)
ou le reflet d'un CHANGEMENT, et non du *TRAIN-TRAIN des *moeurs. C'est dans l'
EXCEPTIONNEL que l' IMAGINATION créatrice des grands maîtres avait licence et
moyens financiers de se donner le plein essor.

>Lièvre d'Aristophane au sanglier de


Pétrone (Du)

>Pain et le vin (Le)

>Enfin Taillevent fut

>Fantôme des Médicis (Le)

>Cuisine à la gastronomie (De la)

>Ancien et le Nouveau (L')

>Naissance de l'internationale

>Siècle de Carême (Le)

GENETIQUE TEXTUELLE
GENESE DES FINS
80 020 GEN Duchet (Cl) - Genèses des fins, De Balzac à
Beckett, de Michelet à Ponge, Presses
universitaires de Vincennes, 1996 (GENESE DES FINS)

>Duchet (Cl) >Fins, finition, finalité, infinitude

>Lejeune (Ph) >Point final de l'autobiographie : Les


Mots de Sartre (Le)
Un ECCE HOMO TRIOMPHANT. Tout se passe comme si
Sartre RESSUSCITAIT, SURVIVAIT à la mort, à ses propres °EXCUSES,
°JUSTIFICATIONS, °AUTOCRITIQUES. C'est ainsi qu'il commence par l'annonce d'une
CONVERSION pleinement réussie, puis par une AUTOCRITIQUE, mais ensuite par le
raisons du TRIOMPHE de sa folie qu'il aime, Ecrire, ce n'est pas *CACHER une chose
sous une autre, mais “donner à chaque phrase des SENS multiples et superposés”
pour capter la COMPLICATION des situations et la CONTRADICTION des
conduites. Il AIME sa FOLIE. Il l'aime même à la folie, même s'il prétend du bout des
lèvres ne pas l'aimer du tout. Mais comme on disait à l'époque, le Bilan est
globalement positif. Finies les °EXCUSES, les °JUSTIFICATIONS, les °AUTOCRITIQUES.
Il n'est pas un *HERITIER, mais un LABORIEUX, un TÂCHERON, plutôt un SELF-MADE
MAN, mais n'est-ce pas le mythe bourgeois par excellence ? Il est surtout resté un
homme ENTIER. C'est du Rousseau, l'homme de la NATURE, qui n'a pas été mutilé
par la *CIVILISATION, en lutte contre l' *ELITISME *castrateur

La figure du CHRIST rôde derrière l' °AUTOBIOGRAPHIE de Sartre comme derrière


celle de Rousseau. Cette autobiographie est un AUTOPORTRAIT de l'auteur LIBERE
par sa CONVERSION, puisqu'elle RELATIVISE justement l'idée d' °INDIVIDU. Quittons
l' °AUTOBIOGRAPHIE pour réfléchir à l' UNIVERSEL singulier, semble-t-elle nous dire.
Mais en même temps grandit la figure de celui qui s'est dévoué pour nous faire
accéder à une telle COMPREHENSION et à une telle SOLIDARITE.

>Petitier (P) >Michelet et les fins de l' Histoire

>Sagnes (G) >Terminer Madame Bovary

>Leduc-Adine (J-P) >Compétence et performance dans la


dernière séquence de L'Assommoir

>Clément (B) >Bout en bout : la construction de la


fin d'après les manuscrits de Beckett
(De)

>Beugnot (B) >Ponge et l'invention des effets de


clôture

>Tournier (I) >Balzac : à toutes fins inutiles


GENESE DES OEUVRES
80 020 GEN Viollet (C) - Genèse, Censure, autocensure, CNRS,
2005 (GENESE DES OEUVRES)

GENESE (Livre de la)


80 020 GEN Bercot (M) - Genèse dans la littérature, Exégèses
et réécritures, Editions universitaires de
Dijon, 2005 (GENESE)

GENRE
GENRE AU SENS LARGE
30 340 BRI Binker-Gabler (G) - Writing new identities : gender,
nation, and immigration in contemporary
Europe, 1997 (ETHNICITE,
NATIONALISME, SEXE FEMININ, EMIGRATION,
IMMIGRATION) (GENRE au sens large)

82 350 SHA Callaghan (D) - Shakespeare without women :


representting gender and race on
the Renaissance stage, 2000 (GENRE au
sens large)

GENRE LITTERAIRE
80 000 BES Goimard (J) - Univers sans limites, 4, Critique des
genres, Pocket, 2004 (GENRE)
Les genres littéraires, une fois rattachés au problème
théorique des CLASSIFICATIONS, révèlent une épaisseur PHILOSOPHIQUE et
SCIENTIFIQUE qu'on ne leur connaissait pas. Le destin des TAXINOMIES est de
MOURIR après avoir rendu les THEORIES possibles. Rappelons qu'en termes de
logique classique, un objet peut toujours se définir per genus proximum et
differentiam specificam ; ce qui veut dire que la DEFINITION d'un GENRE s'obtient
en le RAPPROCHANT d'un genre voisin, puis en le DISTINGUANT de ce genre par la
mise en évidence d'une différence spécifique. Une définition se compose au
minimum de deux propositions, l'une INCLUANTE, l'autre EXCLUANTE. C'est ainsi
que le MELODRAME peut être situé par rapport à d'atures “genres dramatiques
sérieux” : la TRAGEDIE et le DRAME. Mais la notion de “genre dramatique sérieux”
fait DIFFICULTE, ne serait-ce que parce qu'elle a déjà été employée par Diderot dans
un tout autre sens ; nous essaierons donc, écrit J. Goimard, d'encadrer le
MELODRAME de plus loin et de le situer par rapport à des catégories narraitves plus
GENERALES telles que la COMEDIE et l' EPOPEE.

80 000 GEN Dérozier (A) - Genres et l'Histoire XVIIIe XIXe


siècles, t. II, Annalles littéraires de l'Université de
Besançon, Belles Lettres, 1981(GENRE)

>Alcandre (J-J) >Brigands de Friedrich Schiller (181)


dans la mise en scène d'Erwin Piscator
(1926) Volksbühne-Staatstheater de Berlin

>Boulay (H) >Presse à Hambourg et Altona et la


Révolution française (La)

>Carré (J) >Architecture et historicisme en


Angleterre dans le cercle de Burlington
(1725-1745)

>Casanova (A) >Pensée paysanne, histoire sociale et


récits des chroniqueurs (le cas du
Corse Giovanni della Grossa)

>Maurice (J) >Expression poétique dans la presse


anarchiste : mise en perspective
historique (L')

>Salaun (S) >Anarchistes aux prises avec le


langage. L'expression poétique anarchiste
(Les)

>Serrano (C) >Littérature et socialisme en Espagne


à la fin du XIXe siècle (autour des
poèmes de La Illustracion del pueblo en 1897)

>Spading (Kl) >Caspar David Friedrich et la


situation pollitique et sociale en Poméranie
suédoise à l'époque de la
Révolution française

>Tatu (Ch) >Histoire en compagnie du roman


“gothique” anglais : cécités et
diversions dans l'oeuvre d'Anne Radcliffe
(Autour de l')

l'apologie du MUTISME, la légitimation de l'


AVEUGLEMENT, du COMPLOT “pour ne pas percevoir la *MISERE” du monde, y
compris la sienne. Un discours qui DECRIT une DESHUMANISATION de l'homme,
sans profiler un nouvel *HUMANSIME. Albert Socié et Maurice Domino soupçonnent
la recherche de Chatal Tatu de reposer sur le postulat implicite que le FANTASTIQUE
est *CONSERVATEUR, et cela leur paraît constetable. L' IMAGINAIRE peut intervenir
de manière très DIVERSIFIEE, et y compris dans les limites d'un intégrisme sans
équivoque. Sans tomber dans le procès abusif que fait Lukacs à la *SUBJECTIVITE,
pour lui synonyme de *DECADENCE, le caractère d' INTROVERSION radicale sur le
quel repose parfois le FANTASTIQUE le rend impropre à diffuser un message à valeur
de programme, et même de simple REPRESENTATION du monde. mais on débouche
là sur un problème théorique difficile à résoudre : pourquoi une vesion INTROVERTIE
du monde ne pourrait-elle pas être aussi la version du plus grand NOMBRE ? Pour
paraphraser Brecht, du point de vue du “REALISME”, ce genre de discours décirt
une DESHUMANISATION de l'homme, sans profiler un nouvel HUMANISME. Il y a
toujours dans le LIEU contemplé une perspective qui l'échappe au regard, le
prolonge AU-DELA de lui-même dans un INDETERMINE qui suggère une continuité
infinie, et infléchit la °REALITE objective du lieu vers un “au-delà” à la fois perçu par
la SENSIBILITE et INACCESSIBLE par définition. Le saut dans l'infiniment GRAND,
HARMOIE du macrocosme à la Pope est l'équivalent en esthétique de ce qu'était la
nuit dans le jeu de la terreur : l'affirmation de cette absence suprême qui catapulte
la sensibilité hors de l'existence terrestre, l'idéal d'un noir bouleversant, qui situe le
sens, mais aussi le BONHEUR, hors du *TEMPS. Pourtant l' émotion SUBLIME est
donnée par burke comme uen menifestation NEURO-PHYSIOLOGIQUE et même
PHYSIOLOGIQUE, ce qui, pour uen part, explique le “SENSATIONNISME” des
manifestations qu'elle imlique chez le sujet radcliffien. On pourrait donc dire que la
démarche qui vise à incrire le plaisir esthétique, de manière non transcendantale en
apparence, dans la chair du sujet, est une démarche attentive au caractère
matérialiste et PRAGMATIQUE de l' EMOTION. Seulement, si cette attitude demeure
intéressante, elle n'est pas sans rappeler la dilatation CATHARSISTIQUE et, comme
elle, vise ici à évacuer le *RAISONNEMENT. D'où l' *ALIENATION de l'ESPRIT
qu'entraîne l'expérience du *SUBLIME. Elle devient une autre manière d'établir un
rapport au monde, rapport à caractère ONTOLOGIQUE ou encore EXISTENTIEL dans
la désintégration semi-catleptique du moi conscient. Ainsi se prolonge de 1757 à
1790 l'apologie du MUTISME, la légitimation de l'
AVEUGLEMENT, du COMPLOT “pour ne pas percevoir la
*MISERE”, et sans doute y compris la sienne : sortilège d'un esthétisme qui
prend en charge le refus intransigeant du *REEL, et assure, dans ce TRANSFERT, le
grand oeuvre du DESINTERESSEMENT. Il est évident que cet écart de l'histoire,
programmé et orchestré par un penseur obscurantiste, est relayé dans le cas
d'Anne Radcliffe par une *PATHOLOGIE, qui élargit encore l'expérience de l'
*EGAREMENT et transforme constamment la relation au monde ne une relation
exclusive à soi-même. Avatar ultime d'une CONSCIENCE qui *SE DISSOUT
complètement dans l' INTERIORITE, mais sur les bases objectives d'une
transformation historique vécue à la fois frileusement et pathétiquement. Aussi
tenterons-nous, en conclusion, écrti Chatal Tatu, une définition du FANTASTIQUE
comme l'histoire collective compromise par la CONSCIENCE individuelle qui la
REORGANISE, voire la RITUALISE, déplaçant le procès de “la” réalité vers celui de
“sa” réalité. Le statut historique de la FAMILLE, sa fonction idéologique, l'
ASPIRATION à l' UNITE suprême du “SUBLIME” et la PLENITUDE du NEANT
“terroriste”, vont se perdre dans les involutions de la scène PRIMITIVE ou la
recherche de l'état PRIMORDIAL.

80 000 GEN Macé (M) - Genre littéraire, textes choisis et


présentés, Garnier Flammarion2004

Le genre, une GRILLE plus ANCIENNE que nous, mais


LACUNAIRE et donc à compléter, pour reprendre Julien Gracq dans les Eaux étroites.
Les genres forment ains la CARTE et la MEMOIRE du littéraire. Support des
EXPERIENCES esthétiques, réceptacles de l' HISTOIRE des textes, cadres et filtres
des grandes FONCTIONS de la littérature, ils ACCENTUENT à la fois dans
notre perception des oeuvres le rapport au PASSE et le rapport au POSSIBLE, la
conscience de la GENERALITE et la promesse de l' EVENEMENT.

N.B ce livre est très documenté et fait une large rétrospective sur la
question depuis l'Antiquité jusqu' à nos jours, par de courts extraits (souvent d'une
à deux pages maximum). A lire.
GENRE PASTORAL
80 020 GEN Saint-Etienne - Genre pastoral en Europe, du XV au
XVIIe s, Publications de l'Université de Sain-
Etienne, 1980 (GENRE PASTORAL)

GENRE SEXUEL
80 020 BRA Brake (L) - Subjugated knowledges : Journalism,
gender and literature in the
Nineteenth century, 1994 (GENRE SEXUEL)

84 200 GAU Gaunt (S) - Gender and genre in medieval french


literature, 1995 (GENRE SEXUEL)

80 020 GLO Glover (D) - Genders, Routledge, 2000 (GENRES


SEXUEL)

Goodman (L) - Literature and Gender (GENRE SEXUEL)

82 700 HAR Harris (A-L) - Other sexes : rewriting difference


from Woolf to Winterson, 2000 (GENRE
SEXUEL)

3 093243 Moscovici (Cl) - Gender and citizenship : the


dialectics of subetct-citizenship in nineteenth-
century french literature and culture, 2000
(ANDROGYNIE) (GENRE SEXUEL)

30 520 GEN Ramet (S-P) - Gender reversals and gender


cultures : anthropological and historical
perspectives, 1996 (GENRE SEXUEL)

3 095236 Siegel (K) - Gender, genre, and identity in


women's travel writing, 2004 (GENRE SEXUEL)

82 600 GEN n.c - Gender roles and sexuality in


Victorian literature, 1995 (GENRE SEXUEL)

82 020 MUNMunich (A) - Andromeda's chains : Gender and


interpretation in Victorian
literature and art, 1993 (GENRE SEXUEL)

94 100 POO Poovey (M) - Uneven developments : the


ideological work of gender in mid-Victorian
England, 1988 (GENRE SEXUEL)
GEOGRAPHIE
*80 020 CHE Chevalier (M) - Géographie et littérature, Société de
géographie 2001 (GEOGRAPHIE)

La littérature permet de CARACTERISER la vie


QUOTIDIENNE. La LITTERATURE est un APPOINT dans une discipline qui tend
parfois à *SE *DESSECHER sous la masse des °ABSTRACTIONS et des données
°CHIFFREES. Il faut, pour l'essentiel, achever de sortir d'un géographie *SCOLAIRE,
°OFFICIELLE, un peu *COMPASSEE, *indifférente à la vie QUOTIDIENNE des hommes.
Prendre conscience du manque d'intérêt, pour l'immense majorité de nos
contemporains, de cette géographie pour géographes "vivant entre eux, éloignés
des réalités quotidiennes, sans percevoir les PROBLEMS des habitants" (Antoine
Bailly et J.-P. Ferrier, 1986 cité par Michel Chevalier). Il s'agit, au contraire, de mettre
en évidence la PERSONNALITE des villes, des régions, et, s'il en existe encore, des
pays (on retrouve, à cet égard, ce "devoir de différence" qui a été récemment
affirmé). Il faut s'efforcer de CARACTERISER la vie QUOTIDIENNE , les rapports
SOCIAUX d'une petite vielle ou d'une métropole, ou même de ces "QUARTIERS
sensibles" qui sont devenus l'une des plaies du monde actuel. Enfin, comprendre,
dans la mesure du possible, le DYNAMISME économique, social, culturel d'une
région face à la léthargie d'une autre, alors que ce contraste ne paraît lié ni à
l'histoire, ni au cadre physique.

Ch. I >DANS LA POSTÉRITÉ DE TAINE. LA


GÉOGRAPHIE, FACTEUR
D'EXPLICATION DE LA LITTÉRATURE

Ch. II >OEUVRE LITTERAIRE, ELEMENT DE


CONNAISSANCE GEOGRAPHIQUE

A. >Essai de critique du témoignage

B. >Lente prise en compte de la


littérature par les géographes (La)

1) >Discipline réticente (Une)

2) >Textes littéraires dans les ouvrages


géographiques

>VIE SOCIALE ET LITTÉRATURE

I. >Province

II. >Romans mondains et bourgeois. Les


intellectuels

III. >Peuple des villes

1) >Roman et milieux populaires

2) >Evolution et caractères généraux de


la littérature ouvrière
3) >Exemples de littérature ouvrière

4) >Classes intermédiaires

IV. >Eléments de géographie religieuse


et politique

1) >Milieu presque disparu : le monde


clérical (Un)

2) >Protestantisme et judaïsme

3) >Vie politique

Ch. IV >VIE RURALE ET LITTÉRATURE

A. >Evolution

B. >Apports de la littérature paysanne

1) >Traits généraux

>Valeur documentaire des romans


paysans

>Exemple alpin

>Romans paysans et géographie

2) >Cas des paysages agraires

3) >Premiers romans de terroir

4) >Progressistes et traditionalistes

5) >Romans terriers de citadins : de


Balzac à Zola

6) >Cas des villages

7) >Recul des apports de la littérature


paysanne

Ch. V >VILLE (LA)

A. >Généralités

B. >Types de villes

1) >Balzac et la ville de province


2) >Paris

3) >Lyon

4) >Marseille

5) >Genève

6) >Nîmes, Nantes, Grenoble

7) >Petites villes

8) >Problèmes géographique de la vie


urbaine

Ch. VI >GÉOGRAPHIE FACE À LA


LITTÉRATURE DE VOYAGE ET
D'EXOTISME

I. >Etudes relatives à la littérature de


voyage

1) >Géographes et littéraires

2) >Aléas des sources littéraires

II. >Types d'ouvrages fondés sur le


voyage

1) >Voyageurs

2) >Hommes de lettres

a) >Types d'écrivains-voyageurs

b) >Récits de voyage et cosmopolitisme

III. >Littératurefrançaise depuis la fin du


XIXe siècle face aux pays étrangers et
exotiques

1) >Jules Verne et Pierre Loti

2) >Ecrivains de voyage d'avant 1940

3) >Littérature de voyage d'après 1950

IV. >Quelques pays caractéristiques

1) >Angleterre
2) >Italie

3) >Espagne

4) >Allemagne

5) >Etats-Unis

6) >Proche-Orient et l'Orientalisme -
Maurice Barrès

V. >Ecrivains coloniaux et reporters

1) >Maghreb, Sahara, Afrique noire, etc.

2) >Grand Reportage

>Note sur la géographie des


mentalités et la psychologie des peuples

Ch. VII >ASPECTSDIVERS DE LA


GÉOGRAPHIE

I. >Chemins de fer

II. >Tourisme

III. >Mer et navigation ; Pêche ; autre s


navigations maritimes ; ports ;
navigation fluviale

IV. >Montagne

80 020 GEO Duschinger (D) - Géographie dans les textes narratifs


médiévaux, Reineke-Verlag, 1996
(GEOGRAPHIE, M-A)

GESTE AU MOYEN-ÂGE
80 020 GES Aix-en-Provence - Geste et les gestes au M-A (Le),
CUER MA-Université de Provence, 1998 (GESTE, M-
A)

GOLEM

GORGONE
GOTHIQUE

GOTHIQUE ET DECADENCE
80 020 PRU Prungnaud (J) - Gothiqueet décadence : recherches
sur la continuité d'un mythe et d'un
genre au XIXe en Grande-Bretagne et en
France, H. Champion, 1997 (GOTHIQUE et DECADENCE)

En vivant la DETRESSE d'une SOCIETE privée de


*PERSPECTIVES, les décadents ont déployé une intense CREATIVITE et ont ainsi
semé les germes d'une REGENERATION à venir. Leur attachement au PASSE allié au
sens aigu de la MODERNITE a permis un RESSOURCEMENT et une INNOVATION. Ce
double-mouvement CONSERVATEUR et NOVATEUR à la fois, s'affirme dans le
Gothique fin-de-siècle qui acquiert ainsi RICHESSE et VITALITE. Exposer “le fard
suprême de l'EPOUVANTE” (Jean Lorrain, Monsieur de Phocas), telle est la voie dans
laquelle s'engage le Gothique fin-de-siècle, ce qui le met à l'abri d'une dérive : celle
de l' horreur *GRATUITE. Le °MACABRE évoqué avec la *PLATITUDE du *REALISME
n'a guère d'intérêt, il ne devient matière à création que s'il est possible d'en extraire
la sombre POESIE, que s'il est TRANSFIGURE par une VISION esthétique. Ce qui
TERRIFIE fascine, une chose peut SE TRANSFORMER en son
CONTRAIRE. A la faveur d'une imprévisible volte-face, l'envers devient
brusquement l'endroit. tous les personnages terrifiants que nous avons répertoriés
sont liés à l'idée de DEREGLEMENT. C'est dans cette obstination à aller jusqu'au
bout de tout, à outrepasser °CONTRAINTES et °CONVENANCES, que des voies
nouvelles peuvent s'ébaucher. La conviction d'avoir tout essayé et tout épuisé a
paradoxalement poussé une génération d'atueurs à aller toujours plus loin et ce
désespoir foncier, cette LASSITUDE prématurée sont à l'origine même d'un
processus CREATEUR.

GOTHIQUE
80 020 BOT Botting (Fr) - Gothic, Routledge, 1996 (GOTHIQUE, XVIII-
XIX)

80 020 MUL Mulvey-Roberts (M) - Handbook to Gothic literature,


MacMillan, 1998 (GOTHIQUE)

HORREUR GOTHIQUE
80 020 GOT Bloom (C) - GothicHorror : a reader's guide from
King and beyond, MacMillan press, 1998
(HORREUR GOTHIQUE)

GOÛT
80 020 BAR Barrère (J-B) - Idée de goût, de Pascal à Valéry,
Klincksieck, 1972 (GOÛT)
GRAAL

GRAND-SIECLE
80 020 POS Guellouz (S) - Postérités du Grand Siècle, Presses
universitaires de Caen, 2000 (GRAND-
SIECLE, XVIII-XX)

GRAND-MERE
80 020 BON Bonneau (R) - Grand-mères au fil des pages, Horay,
1997 (GRAND-MERE)

GRECE ET EGYPTE
80 020 RED Nantes, CRINI - Redécouverte de la Grèce et de
l'Egypte recherches sur les au XVIIIe s et au
début du XIXe, Université de et
l'interculturalité Nantes, 1978 (GRECE et
EGYPTE, XVIII-XIX)

>Pons (A) >Boria delle nazioni et Boria de' dotti,


Vico, le mythe de l'Egypte et les
Hiéroglyphes

>Michel (A) >Voyage du jeune Anacharsis ou la


découverte du bonheur en Grèce
(Le)

>Dhombres (J) >Egyptologie Sévère. Le regard grec


des savants français de l'expédition
d'Egypte

>Barbe (J-P) >Bon Usage de la Grèce et de Rome


dans la littérature engagée en Allemagne
autour de 1800 (Du)

>Martin (J-Cl) >Usage de l'Antiquité pendant la


Révolution française (De l')

>Hersan (Y) >Mort du Sphinx (La)

>Adam (J-P) >Egypte, la curiosité et le prétexte


>Volz (G) >Popularité et érudition. Les
références à l'Antiquité gréco-romaine dans la
presse allemande de l'Aufklärung

>Pinel (M) >Grèce imaginaire de Chateaubriand


à travers l'Itinéraire de Paris à
Jérusalem (La)

Le CHARME de l' IMAGINATION et la MEDITATION sur la


MORT et les *VANITES. La Grèce contemporaine lui apporte paradoxalement surtout
l'expérience d'un pays MORT. Il s'agit donc pour Chateaubriand dans le Voyage de
la Grèce de faire le voyage d'un POETE bien plus que celui d'un *ERUDIT, de "voir la
NATURE et non la °CIVILISATION - "avec les yeux de FENELON" - qu'il place
significativement au premier rang au mépris de toute *CHRONOLOGIE - "et d'
HOMERE".

>Pigeaud (J) >Egypte contre Grèce. Un enjeu


idéologique de l'histoire de la
médecine

VITALISME (= EGYPTE, ses prétendues SUPERSTITIONS


°HISTOIRE qu'on a
grossières) contre MECANISME (= GRECE). C'est au nom de l'
prétendu déboulonner la statue d' HIPPOCRATE. (= *ANTI-HIPPOCRATISME).
Au fond nous avons assisté à une bataille entre des mythes : EGYPTE contre
*GRECE, VITALISME contre *MECANISME ; BROUSSAIS contre *PINEL admirateur de
*histoire de l'art sert de
*Wicklemann. Pour *Houdard (GRECE) , l'
garant à l'histoire des SCIENCES, en en particulier à
l'histoire de la MEDECINE. Se contenter de citer ces °POLEMIQUES
serait bien insuffisant. Il faut saisir ce que j'appellerai, écrit Jackie
Pigeaud, l'HISTOIRE MILITANTE, liée à des ENJEUX complexes. Il
faudrait parler longuement de la résurrection d' ASCLEPIADE, liée au
courant BROWNIEN.

>Griener (P) >Dupuis à Quatremère de Quincy. Les


enjeux du paradigme hiéroglyphique
dans la théorie de l'art à la fin du XVIIIe
siècle (De)

>Saint Girons (B) >Sublime égyptien : Isis et les


Pyramides (Du)

Joindre les deux EXTREMITES du TEMPS dans l'


ETRANGETE d'un TRESSAILLEMENT. En somme, écrit Badine Saint Girons, si les
deux exemples égyptiens servent autant à affirmer la RESISTANCE du sublime à l'
*OUBLI qu'à introduire une INCERTITUDE quant à son passé et à son avenir, c'est
parce que le regard du sublime pèse sur nous, parce qu'il nous ENTAME et parce
qu'il nous LEGUE une TÂCHE. Comment savoir si on doit l'assumer pour transformer
la TENTATION en DEVOIR ?
>Pommier (E) >Caylus et la Grèce

>Humbert (J-M) >Sources multiples et incertaines :


comment la redécouverte de
l'Egypte s'est traduite dans l'art. naissance de
l'égyptomanie

Entre l'expression d'une FANTAISIE débridée et la


volonté de traduire une inspiration véritablement SCIENTIFIQUE. Malgré la
multiplication des °DECOUVERTES archéologiques et les développements de
l'édition égyptologique, l'EGYPTOMANIE continuera d' HESITER, jusqu'à aujourd'hui,
entre l'expression d'une FANTAISIE débridée et la volonté de traduire le plus
fidèlement possible une inspiration véritablement SCIENTIFIQUE.

>Maio (M. di) >Nostalgie d'obélisques. L'Egypte de


Théophile Gautier

Il suffit de DESIRER pour avoir une expérience


EXTRAORDINAIRE. Cette nuit-là, le narrateur a fait son voyage en EGYPTE, en
RECONSTITUANT le corps démembré de la petite princesse de ses RÊVES. Non sans
IRONIE et désinvolture, Gautier nous raconte la DECEPTION de son héros qui se
voit refuser, par la momie du père de sa belle, sa demande en mriage, parce qu'il
est trop jeune, trop jeune par rapport aux trente siècles d'Hermonthis. Peu *importe,
on sait qu'il y a une DISTANCE impossible à combler entre le DESIR et sa
REALISATION.
GRISELDA
80 020 HIS v. bu - Histoire de Griselda : une femme
exemplaire dans les littératures
européennes, t. II, théâtre :
Dekker, Chettle, Haughton, Lope de Vega,
Galeotto Oddi, Presses univesitaires du
Mirail, 2002 (GRISELDA = chez Bocace,
incarnation de la vertu conjugale)
(GRISELDA)

GROTESQUE
80 020 IEH Iehl (D) - Grotesque, Que sais-je ?, PUF, 1997
(GROTESQUE)

80 020 GRO Ost (I) - Grotesque : théorie, généalogie,


figures, Faculté universitaires Saint-Louis, 2004
(GROTESQUE)

GUERRE D'ALGERIE
80 020 REG Milkovitch-Rioux (C) - Regards croisés sur la Guerre
d'Algérie, Presses universitaires Blaise Pascal, Maison
de la recherche, 2005 (GUERRE D'ALGERIE)

GUERRE DE 1914
80 020 KES Kessler-Claudet (M) - Guerre de Quatorze dans le roman
occidental , 1998 (GUERRE DE 1914)
Le *LOCAL n'existe plus, toute CATASTROPHE
concernent le MONDE entier. Nous sommes DETERMINES de l'EXTERIEUR. Du point
de vue de la création ROMANESQUE au XXe siècle, ces romans d' ANALYSE des
grands BOULEVERSEMENTS de notre temps et de témoignage sur la MORT moderne,

dans lesquels le PEUPLE, la MASSE est le premier personnage, innovent en


fait une conception des liens entre HISTOIE et FICTION. La réflexion menée dans le
roman depuis Barbusse sur la mutation de notre civilisation s'inscrit dans une vision
moderne des LIENS entre destin INDIVITUEL et destin COLLECTIF, née de
l'expérience de la Grande Guerre et de la Révolution russe. Au-delà du social, la
POLITIQUE devient le destin de l'homme moderne et l'on assiste dans ce type de
roman, dès les années trente, à ce que J. M. Domenach appelle "le retour du
TRAGIQUE". Cependant que la question de l' ANIMALITE, si souvent débattue
par les auteurs, cette "vie fondamentale" dont les manifestation fascinaient
Malraux, fait apparaître la dimension psychique de l' "homme NU" et la puissance
de ses FORCES latentes. Ce que Sartre appellera "la littérature des situations
EXTRÊMES" - celle de Camus, de Koestler, de Malraux - trouve sans doute ici
ses pionniers. "L'adjectif MONDIAL exprime d'autant plus éloquemment la sensation
d' HORREUR devant le fait que, désormais, rien de ce qui se passe sur la
planète ne sera plus affaire locale, que toutes les CATASTROPHES concernent le
monde entier et que, par conséquent, nous sommes de plus en plus DETERMINES
de l' EXTERIEUR, par des situations auxquelles personne ne peut *ECHAPPER et
qui, de plus en plus, nous font RESSEMBLER les uns aux autres."

GUERRE
8 076031 Adam (P) - Littérature et la guerre, 1916 (GUERRE)

80 020 HAN Hanley (L) - Writingwar : fiction, gender and


memory, Massachusetts PU,
1991(GUERRE)

80 020 MIS Ravoux-Rallo (E) - Mise en scène de la guerre : Les


Perses, Henry IV, Les Paravents,
Atlande, 2000 (GUERRE)

80 020 RIE Riegel (L) - Guerre et littérature : le


bouleversement des consciences dans la littérature
romanesque inspirée par la
Grande guerre : littératures française, anglo-
saxonne et allemande, 1910-1930,
Klincksieck, 1978 (GUERRE)

80 020 MED Thomas (J) - Méditerranée à feu et à sang :


poétique du récit de guerre, Presses universitaires
de Perpignan, 2006 (GUERRE
méditerranéenne)

80 020 KAE Kaempfer (J) - Poétique du récit de guerre, J. Corti,


1998 (GUERRE)

Faire VOISINER deux réseaux ASSOCIATIFS


*PARADOXAUX et *ANACHRONIQUES dans une écriture RECONCILIATRICE.
"ASSOCIE, indissolublement lié" : la VIE offre des configurations de hasard que
la MEMOIRE noue en NECESSITE, ainsi que de nouveaux hasards, parfois nous le
révèlent. A charge, pour l'ECRITURE (ce fut sa fonction chez Proust), de faire
apparaître ces cristaux de NECESSITE, non pas à volonté, mais dans la
nécessité propre de son TRAVAIL. Ainsi César, par exemple, pour la bataille de
Pharsale chez Claude Simon, ainsi César va-t-il REVIVRE.

HAGIOGRAPHIE MEDIEVALE
CONTEMPORAINE
80 020 DUN Dunn-Lardeau (B) - Saint
fictif, l'hagiographie médiévale
dans la littérature contemporaine, H.
Champion, 1999 (HAGIOGRAPHIE
MEDIEVALE, XX)

HALLUCINATION
70 100 ART Milner (M) - Arts de l'hallucination, 2001
(HALLUCINATION)

>Milner (M) >Introduction

>Drogues, hallucinations et
décadence

>James (T) >Hallucinés : "rêveurs tout éveillés" -


ou à moitié endormis (Les)

>Tortonese (P) >Illusion : l'art sans lacunes (Au delà


de l')

>Bordini (S) >Sans frontières. La peinture des


Panorams entre vision et
participation

>Guégan (S) >Clésinger, Degas, De Andrea etc. La


sculpture aux limites de l'art ou
l'hallucination réaliste

>Pesenti Campagnoni (D)>Machines d'optique comme


métaphores de l'esprit (Les)

>Rittaud-Hutinet (J) >Magie et la peur : les premières


projections publiques de cinéma
en France (1896-1897)

>Hamon (Ph) >Conclusion

On peut se demander ce que le spectateur "voit"


quand il lit une "image" (métaphore ou comparaison, par ex. comme "les
tuyaux, (de l'arroseur arrosé) les clochers, ces mâts de la cité" (Baudelaire).
Lecture/écriture HALLUCINEE proviennent d'une image (le modèle) °REELLE, mais
dont l' IMITATION (par la VISION) est en apparence *REALISTE. La lecture/écriture
HALLUCINEE est médiatisée (conduite à nous indirectement) par la vision d'une
image bien REELLE jusqu'à un certain point et inversement, il y a un travail du
langage dans (avant, sous, derrière) les images en apparence purement
*REALISTES. (L'Entrée du train en gare de la Ciotat ou l'arroseur arrosé. ILLUSION (v.
Maupassant, préface de Pierre et Jean), RÊVE (v. Nerval), IDEE fixe (v. Mallarmé et
Valéry), VISION (v. Hugo), HALLUCINATION (v. Rimbaud), FASCINATION (v. Méduse),
les distinctions ne sont pas aisées à opérer. S'y mêlent la question de l'EXISTENCE
ou non de l'OBJET, la question du PLAISIR (Aristote observait, dans sa Poétique, que
nous tirons du PLAISIR à regarder des IMAGES représentant les choses - cadavres,
animaux monstrueux - qui nous font horreur dans la réalité), la question du SAVOIR
(qu' "apprenons"-nous en regardant une image ?), la question de la CROYANCE
(l'hallucination est-elle un "CROIRE-VOIR", un acte de CREANCE surgissant en
l'absence de tout *REEL ?). L'HALLUCINATION, propose une IMAGE qui invite à
RECONSIDERER le REEL par comparaison entre le MODELE et son
IMITATION. *Selon la tradition pédagogique qui, d'Aristote au traité De l'imitation
de Quatremère de Quincy, dit que l'on "apprend" toujours quelque chose en
regardant une IMAGE, car devant elle on développe une activité intellectuelle de
RECONSIDERATION du réel, de "comparaison" entre le modèle et son imitation.

Autour de l'hallucination, il y aurait quatre dimensions principales :


ETHIQUE, TECHNIQUE, PSYCHOLOGIQUE et SEMIOTIQUE. La première
dimension est d'ordre ETHIQUE. Un discours évaluatif, fortement normatif,
semble devoir accompagner automatiquement à toutes les époques, selon un point
de vue MORAL, comme selon un point de vue MECICAL, tout discours sur les images
(REELLES ou MENTALES). Comme si l'image était sous toutes ses formes,
fondamentalement opposable à la "vie" et à la "réalité", comme si le "voir" appelait
toujours un "DEVOIR-VOIR" ou (plus souvent" un "DEVOIR NE PAS VOIR". Max Milner
en a magistralement traité dans son essai : On est prié de fermer les yeux (1991).
Peut-être parce que le corps (ses pulsions et ses répulsions) et la question du
rapport (médiatisé ou immédiat) au réel étaient tout de suite en jeu. La deuxième
dimension est d'ordre TECHNIQUE. Pas d'image sans dispositif concret de mise
en scène de l'image, pas d'image sans machines, machinerie et machination, sans
dispositifs matériels (théâtres, panoramas, dioramas, boites et salles obscures,
lentilles, lanternes et écrans). L'architecture, avec ses dispositifs circulaires
"d'envoûtement" (le panorama est toujours circulaire) ou de "mise perspective"
linéaire pour la lanterne magique, conditionne la place des spectacles comme celle
des CORPS des sujets regardants, provoque des AFFECTS (vertiges, nausées,
sidération, fascination). La troisième dimension est d'ordre PSYCHOLOGIQUE.
Pas d'image, bien sûr, sans IMAGINAIRE ni IMAGINATION (v. essai de Milner).
Pendant tout le XIX siècle, les médecins et les psychologues (débat Charcot-
Bernheim autour du statut de l'image MENTALE et de l'HALLUCINATION), ainsi que
les philosophes, parlent aussi bien d'images à VOIR que d'images MENTALES. Le
FANTASME est le cade scénographique et narratif, formant "scène", de la "mise en
demeure" de l'image MENTALE du Sujet. La dernière dimension, qui a été moins
abordée dans ce colloque, est la dimension SEMIOTIQUE et surtout
INTERSEMIOTIQUE du problème : quels sont les rapports - influence,
complémentarité, médiation réciproque, concurrence - qui se tissent entre l'image
(hallucinée, regardée, rêvée, fabriquée etc.) et le texte littéraire, c'est à dire le
langue parlé, entendu, produit et écrit ? Plus généralement, n'y a-t-il IMAGE et
HALLUCINATION qu'en relation avec la seule °VISION, ou l'hallucination
n'est-elle pas fondamentalement SYNESTHESIQUE. La première machine
scénographique à produire de l'hallucination n'est-elle pas le DISCOURS vecteur de
la persuasion et de la manipulation de l'autre ?

HASARD
80 020 KOH Köhler (E) - Hasard en littérature : le possible et
la nécessité, Klincksieck, 1986 (HASARD)

La *NECESSITE absolue sans POSSIBILITES (= HASARD)


est CONCEVABLE, mais IRREALISABLE parce que les POSSIBILITES ne peuvent
jamais être définitivement *ACCOMPLIES, à moins que l'homme ne réussisse à
cesser d'être un homme. Ce serait là son ultime possibilité - et la fin de l' HISTOIRE.
L'introduction du HASARD dans la dialectique HISTORIQUE ne se fait pas au prix de
l'*ABANDON de celle-ci. Elle lui évite bien plus de retomber constamment dans un
*DETERMINISME qui ne laisserait à l'activité des hommes aucune marge pour

S'il
organiser l'AVENIR dans une pratique humaine à la fois LIBRE et NECESSAIRE.

n'y avait le HASARD et, avec lui, le


POSSIBLE, l' UTOPIE aurait cessé depuis
longtemps d'être une REALITE vers
laquelle tendent nos efforts, mais serait une réalité
effroyable. Le POSSIBLE est la somme des CONDITIONS qui ne suffiraient pas à le
REALISER si le HASARD ne venait s'y ajouter. Celui qui voit dans l' HISTOIRE et, du
même coup, dans l' histoire de la littérature, un *PROCESSUS, ne peut guère
s'entendre ainsi reprocher qu'il est *DETERMINISTE. Le reproche perd toute sa
raison d'être lorsqu'on reconnaît clairement que la NECESSITE dans le REEL se
définit par ses POSSIBILITES, que la NECESITE a besoin que se
REALISENT ces possibilités pour pouvoir se manifester. La catégorie de la
POSSIBILITE relativise le "DEVOIR", la part de CONTRAINTE dans la FORTUITE du
*PROCESSUS de REALISATION, sans lui ôter son caractère de NECESSITE. Du point
de vue de la FORTUITE comme condition de réalisation du POSSIBLE, et de ce point
de vue, seulement, toutes les époques de l'histoire sont "égales directement par
rapport à Dieu" écrit Erich Köller. Voilà qui désigne aussi la relativité HISTORIQUE de
la PERFECTION esthétique comme chance du PERFECTIONNEMENT. Le
possible est la somme des conditions qui ne suffiraient pas à le réaliser si le hasard
ne venait s'y ajouter.

>Causalité aliénée et contingence


Tout acte CREATEUR est une VICTOIRE °partielle sur la
*CONTINGENCE, sur le FAUX-ÊTRE, sur la REALITE dont le SENS est *aliéné. C'est
seulement dans l'INSTANT unique et singulier de la "poésie pure" que le hasard
s'anéantit lui-même". Un coup de dé n'abolira le hasard, paru l'année de la mort de
Mallarmé, fait apparaître une conclusion certaine : jamais la HASARD ne détruira le
HASARD, si ce n'est dans l'acte CREATEUR.

>Absurde. Grandeur et misère de la


domination du possible
Découvrir un HASARD OBJECTIF. Le principe d'
ORGANISATION en tant que critère du HASARD n'a pas disparu, c'est seulement

ORGANISATION qui s'est TRANSFORMEE


l'

en non-organisation dans la conscience, en absurdité où règne


le HASARD qui, du même coup, n'est plus l'autre, mais l'élément constitutif. Pour le
moment cet élément n'a pas cessé d'être étranger, c'est-à-dire au moins insensé.
La "malencontreuse conjuration du HASARD et de la NECESSITE" (Adorno) semble
s'accomplir dans la DECOUVERTE d'une nécessité contingente qui exclut d'ailleurs le
SENS en tant que NON-SENS et c'est pourtant cela qui fait naître l'espoir de la
conjurer parce qu'elle a provoqué la DECOUVERTE du HASARD objectif dans le
royaume du POSSIBLE - dans la SCIENCE comme dans l' ART.

>Hasard et l'histoire (Le)


La PRAXIS sociale serait impensable sans le champ
d'action du POSSIBLE qui lui-même n'existerait pas s'il n'y avait la FORTUITE sans
laquelle la °NECESSITE serait, depuis les origines jusqu'à nos jours, toujours la
même, dans une *STAGNATION "inhumaine".
>Conséquences pour la science de la
littérature
On ressent constamment dans le HASARD littéraire -
justement parce qu'il peut être AUTRE - une AMBIVALENCE qui vient de ce que la
FORTUITE est aussi bien liée à un lieu social PRECIS et devient donc une
ENTRAVE, qu'elle ouvre la perspective de BRISER les barrières sociales et peut donc
promettre la LIBERTE. Cela est perceptible, en particulier, dans la structure
synchrone des GENRES. Comme les GENRES ont été définis à l'avance, pour ainsi
dire programmés dans la phase antérieure de leur histoire, ils ne peuvent plus
exercer les mêmes fonctions qu'auparavant lorsqu'il y a des BOULEVERSEMENTS
historiques.

HEROÏSATION DE PERSONNAGES
HISTORIQUES
80 020 TRO Gaède (E) - Trois Figures de l’imaginaire
littéraire : les ODYSSEES,
l’HEROÏSATION de personnages
historique, la science et le savant,
Belles Lettres, 1982 (HEROÏSATION DES
PERSONNAGES)

>Pageaux (D-H) >Avant-Propos

>Pageaux (D-H) >Tourisme à la quête philosopique :


un aspect de l'histoire culturelle de
l'Espagne à la fin du XIXe siècle (Du) (ODYSSEE)

>Kohn-Etiemble (J) >Rapports problématiques entre le


thème de l'errance formatrice, ses
composantes canoniques, et la réalité des
diverses conditions humaines (ODYSSEE)

>Dauphiné (J) >Dante et l'Odyssée : forme et


signification (ODYSSEE)

>Dabezies (A) >Faustà Peer Gynt : errance et


expérience, échec et salut (De)
(ODYSSEE)

>Hassine (B-I) >Waste Land de T. S. Eliot et Aurélia


de Nerval : convergences et influences
(The) (ODYSSEE)

>Chevrier (D) >Moby Dick Voyage initiatique face à


l'Odyssée (ODYSSEE)

>Etiemble >Odysséede Lao-Ts'an ou Les


Vagabondages de Vieille Loque ? (L')
(ODYSSEE)

>Ott (J) >"Voyages" des Buddenbrook aux


Confessions du chevalier
d'industrie Felix Krull : Thomas Mann et ses
modèles (ODYSSEE)

>Chemain (R) >Errance picaresque, voyage


initiatique et roman africain (ODYSSEE)

>Cotoni (M-H) >Image d'Epictète dans le


rationalisme des Lumières (L') (HEROÏSATION DE
PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Gliksohn (M) >Caton d'Utique et le mythe du héros


(HEROÏSATION DE PERSONNAGES
HISTORIQUES)
La CONJONCTION de l'HISTOIRE et du mythe HEROÏQUE
est de l'ordre de la PROPAGANDE et lié à des SITUATIONS précises. L'exemple de
Caton montre, de manière exemplaire, que l'héroïsation est la conjonction de
l'histoire et du mythe héroïque. Son effet est de l'ordre de la propagande et se
trouve donc intimement lié à des situations précises. L'intérêt singulier de
l'héroïsation de Caton est que le personnage, de son vivant et dans son suicide, se
tient à la croisée de la philosophie et de la politique et que, selon les circonstances,
selon les genres, son image héroïque fait jouer POLITIQUEMENT la PHILOSPHIE,
PHILOSOHIQUEMENT la POLITIQUE sans que jamais l'une ou l'autre ne se prive du
PRESTIGE lié à la légende du héros. Si le °SUICIDE d'Utique joue un rôle
essentiel dans la fortune de Caton en tant que héros, le texte de Plutarque confirme
une tradition selon laquelle le GESTE ultime ne fait que couronner une vie qui
semble se conformer à la légende héroïque. Caton ENDURA longuement l'
EPREUVE "sans montrer de s'effrayer ni s'étonner de rien". Viennent ensuite les
"travaux" de Caton, exemples d' INTEGRITE, d' ABNEGATION, de vertu INFLEXIBLE
qui ponctuent les vicissitudes de sa vie POLITIQUE.
>Girard (M-H) >Personnage de Marino Faliero dans
le Romantisme français (Le)
(HEROÏSATION DE PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Huré (J) >Dernier Sultan de Grenade, héros de


la dépossession (Le) (HEROÏSATION DE
PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Bertière (S) >Personnage de Jean-Louis de


Fiesque , de Mascardi à Retz et à Schiller :
histoire d'une héroïsation manquée (Le)
(HEROÏSATION DE PERSONNAGES
HISTORIQUES)

>Ferrier (N) >Comment un roi devient héros :


Louis XIV dans la littérature française de son
temps (HEROÏSATION DE PERSONNAGES
HISTORIQUES)

En TRICHANT avec l' Histoire et avec la MORT, Louis XIV


a gardé jusqu'au bout l' habit °SCINTILLANT et SOLENNEL des héros.
ORCHESTRÉ sous l'impulsion de Louis XIV li-même, cet extraordinaire concert
de LOUANGES est sous-tendu par l' ANGOISSE d'un homme qui croit qu'en
s'égalant aux demi-dieux il pourra défier les obstacles, les défaites, le temps, la
mort. Le premier grand tournant du règne, la conquête de la Hollande de 1672, en
est un exemple. Cette campagne représente une grave menace pour le royaume de
France et son monarque, lutte décisive qui ne cessera plus et qui leur sera fatale.
Pour le vieux roi accablé par le sort, abandonné par la PROVIDENCE, qui voit
s'abattre les DESASTRES sur sa destinée et approcher la MORT, c'est une
REVANCHE, un RECONFORT de se faire HEROS. L' ACHARNEMENT avec lequel,
à partir de 1691, la Petite Académie travaille à l'Histoire métallique du règne rend
compte de la VOLONTE du souverain de braver le temps et les caprices de la
fortune, à une période où précisément il en ressent d'amères souffrances. Antoine
Rascas de Bagaris, dès 1611, puis Chapelain en 1662, n'avaient-ils pas insisté sur le
caractère INCORRUPTIBLE des métaux dont les médailles étaient composées ?

>Chartin (J-J) >Représentation


de Beethoven dans
Gambara de Balzac et le Docteur
Faustus de Thomas Mann (HEROÏSATION DE
PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Jumelais (Y) >Hugo et les soldats de l'an deux


(HEROÏSATION DE PERSONNAGES
HISTORIQUES)

>Brunel (P) >Modèles de Tête d'Or (Les)


(HEROÏSATION DE PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Daspre (A) >Image de Jean Jaurès dans les


romans de Jules Romains, Roger Martin du
Gard et Aragon (L') (HEROÏSATION DE
PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Daspre (A) >Image de Jean Jaurès dans les


romans de Jules Romans (L') (HEROÏSATION DE
PERSONNAGES HISTORIQUES)

>Buisine (A) >Origine en grand deuil : les


préhistoriens et le culte des morts (L')
(IMAGINAIRE SCIENTIFIQUE)

>Ponnau (G) >Science, sagesse et folie dans les


contes et dans l'Eve future de Villiers de
l'Isle Adam (IMAGINAIRE SCIENTIFIQUE)

>Prieur (M) >Contemplation astronomique et


imagination chez Camille
Flammarion (IMAGINAIRE SCIENTIFIQUE)

>Amiot (A-M) >Raymond Roussel et la science


(IMAGINAIRE SCIENTIFIQUE)

>Ricci (Fr) >Image de la science chez Isaac


Asimov (L') (IMAGINAIRE SCIENTIFIQUE)

>Fauconnier (D) >Lecture idéologique de la science-


fiction américaine (Une) (IMAGINAIRE
SCIENTIFIQUE)

>Gouaux-Coutrix (M) >Art et science chez Elsa Triolet ou


les mystères de la "création" (IMAGINAIRE
SCIENTIFIQUE)
HISTOIRE
CONSCIENCE HISTORIQUE
19 470 BAU Baudrillard (J) - Illusion
de la fin ou La grève des
événements, 1992 (CONSCIENCE
HISTORIQUE)

HISTOIRE REECRITE
80 020 REE Acher (L) - Réécritures de l'Histoire, Publications de
l'université de Rouen, 2003 (HISTOIRE
REECRITE)

>Archer (L) >Préface

>Durand-Le Guern (I) >Ecrire le Moyen Âge : Walter Scott et


Victor Hugo
Scott et Hugo proposent leur propre VISION du Moyen
Âge fécondée à la fois par les apports des recherches HISTORIQUES et par les
richesses de l' IMAGINAIRE. Le Moyen Âge ainsi RECONSTRUIT par les deux
romanciers apparaît comme un véritable PALIMPSESTE, qui SUPERPOSE diverses
STRATES : réécritures de l'HISTOIRE, ces romans sont aussi constitués de MOTIFS (=
STEREOTYPES -> présence du CHEVALIER) proprement littéraires et mêlent à une
un regard CRITIQUE sur l'HISTOIRE et
REPRESENTATION historique
donc sur le PRESENT. Transformant la matière brute de l'événement en
inspiration romanesque, Hugo et Scott proposent leur propre VISION du MOYEN ÂGE,
un Moyen Âge fécondé à la fois par les apports des recherches historiques et par les
richesses de l'imaginaire. Entre IDEOLOGIE et LEGENDE, entre MYTHE et
STEREOTYPE, entre VERITE et PITTORESQUE, un Moyen Âge romanesque
et romantique se construit.
>Kahn (R) >Empire du chagrin : l'Histoire dans
La Marche de Radetzky (L')

>Bertheuil (Br) >Histoire retrouvée : ciné-roman et


Ancien Régime dans le cinéma français des
années vingt (L')

>Longevialle (A. de) >Histoire et fiction : les vies


imaginaires dans les oeuvres de Walter Pater,
Marcel Schwob et Jorge Luis Borges (Entre)

>Cabaret (Fl) >Histoire(s) et écriture "à rebours"


dans An Artis of the floating world
>Lecercle (J-J) >Waterland de Graham Swift : la
géographie comme Histoire
SORTIR du trou noir de la *SUBJECTIVITE est l'affaire du
roman ANGLO-SAXON. Il y a des ROMANS-PAYSAGES, où la GEOGRAPHIE
absorbe l' °HISTOIRE, et Waterland en est un, contrairement, par exemple, à
Midnight's Children. Il y a des ROMANS-TRADITIONS, préoccupés de RETROUVER les
anciens SENTIERS plutôt que d'en frayer de nouveaux, et Waterland en est un,
contrairement, par exemple, à Midnight's Children. Il est une philosophie
contemporaine au sein de laquelle la GEOGRAPHIE domine l'HISTOIRE, sans la
remplacer, c'est celle de DELEUZE et GUATTARI. Comme le sous-titre, "Capitalisme
et schizophrénie", une °HISTOIRE non des modes de *PRODUCTION, mais des
processus MACHINIQUES. L'intéressant, écrit Jean-Jacques Lecercle, est que, lorsque
nous arrivons au second tome de l'ouvrage, Mille plateaux, cette PERIODISATION se
transforme en opposition transhistorique, en gros celle de la machine de GUERRE
contre l' ETAT, dont la caractéristique essentielle est GEOGRAPHIQIE : là où l' *Etat
est *sédantaire, la machine de guerre est NOMADE. L'univers deleuzien est
directement cartographique : un plan de consistance, avec son FEUILLETAGE de
STRATES, sur lequel s'inscrivent et se composent segments et lignes de fuite, selon
des mouvements de DETERRITORIALISATION (ex :: quitter les *marais) et de
RETERRITORIALISATION (ex : aller sur les plateaux), formant, slur le versant du
contenu, des agencements mécaniques de DESIR, et sur le versant de
l'EXPRESSION, des agencements collectifs d'ENONCIATION. Rendre compte de
Waterland en ces termes, faire des Fens un plan de consistance, c'est mieux
comprendre les DERIVES des personnages et leur BLOCAGE, l'impersonnalité des
forces qi les animent, l'influence directe et déterminante que le paysage a sur eux.
il n'y a pas
Waterland incarne en effet le paradoxe de l'analyse deleuzienne :
de DETERRITORIALISATION qui ne soit en même temps une
RETERRITORIALISATION. L'espace le plus OUVERT, celui des
Fens, est toujours aussi un lieu d'ENFERMEMENT. Ce que le
schéma de GEOGRAPHIE symbolique fait apparaître, c'est que les Fens ne sont pas
seulement un plan de consistance mais aussi un *TROU noir, zone de fixation, de
sables mouvants où les lignes de fuite se perdent et le DESIR s'enlise.

>Acher (L) >Effet M.E.R. (L')

92 200 CAN Canfora (L) - Oeil de Zeus : écriture et réécritures


de l'histoire, 2006 (HISTOIRE REECRITE)

HISTOIRE
80 020 HIS Angers / Groupe de - Histoire, fiction et mémoire, Université
Recherche Inter-Lan- d'Angers, 2003 (HISTOIRE)
gues de l'Université
d'Angers (GRILUA)
>Stora (B) >Travail de l'historien à partir de la
fiction : la guerre d'Algérie dans les écrits des
femmes européennes

>Jaime (H) >Approche idéo-sémantique de la


problématique mémoire-histoire-
fiction

>Abramson (P-L) >Littérature au service de Clio ou de


l'utilisation des sources littéraires
par l'historien ? (La)

>Schneider (G) >Sources communes de


l'historiographie, du drame historique romantique
et du roman historique

>Milanesi (cl) >Corrado Stajano, Enrico Deaglio,


gorgio boatti : écrire l'Italie

>Lettieri (C) >Impasses de la mémoire. Le


souvenir des années de plomb dans le cinéma
et la littérature italienne

>Salamanca Leon (N) >Mémoire individuelle à la mémoire


nationale : Vivir para contarla de
Gabriel Garcia Marquez

>Dumas (C) >Histoires de sept Ghettos d'Egon


Erwin Kisch, entre histoire et fiction

>Broche (L) >Underworld USA de James Elroy :


une autre histoire des Etats-Unis

>Arrue (M) >Assassinats dans les rues


chiliennes : enquête sur le passé récent

>Joseph-Vilain (M) >Ré-imaginer le réel : la mémoire


familiale dans deux romans d'André Brink (An
Act of Terror et Imaginings of Sand)

>Lebdai (B) >John Ross, une mémoire réhabilitée

>Ponau (G) >Réécriture mtthique de l'histoire : le


cas de l' Interférence de J.J. Rabearivelo
et de Pélagie-La-Charrette d'Antonine
Maillet (La)

>Caldron (S) >Amphitryon de Ignacio Padilla et


Enbusca de Klongsor de Jorge Volpi : Histoire,
intrigue policière et espionnage
>Mogin-Martin (R) >Reconstruction de la mémoire et
fiction romanesque dans l'oeuvre de Juan
Manuel de Prada : Las mascaras
del heroe (1996)

>Audous (J) >Mémoire individuelle t collective :


Tobias Smollett et l' Histoire 1756-1765

>Guidobaldi (L) >Massimo d'Azeglio ou la revisitation


autobiographique d'une formation et
d'une personnalité

>Mekouar Hertzberg (N) >Correspondencia privada (Esther


Tusquets) : le détournement de
l'Histoire à des fins privées

>Gladieu (M-M) >Mémoire, démons, écriture dans


l'oeuvre de Mario Vargas Llosa

>Dubois (D) >Histoire individuelle et histoire


collective dans l'oeuvre de V.S. Naipaul : de la
quête identitaire à la réécriture de
l'histoire.

La quête d'un individu à la recherche de sa SPECIFICITE,


mais également de ce qui le RATTACHE au reste de l' HUMANITE. Mémoire, histoire
et fiction apparaissent inextricablement liées dans l'oeuvre de l'écrivain trinidadien
pour notre plus grand PLAISIR, mais aussi pour une meilleure COMPREHENSION de
ce que nous sommes. L'idée sous-jacente est que l'on ne peut qu'
INTERPRETER ce qui s'est réellement PASSE, car même les
°COMPTES-RENDUS d'époque ne peuvent offrir qu'une vision *PARCELLAIRE parce
qu'invétitablement °SUBJECTIVE. Dès lors, le but de V.S. Naipaul est d' IMAGINER
ce qui arurait pu se passer et d'en rendre COMPTE comme si les événements
s'étaient effectivement déroulés comme le relate le narrateur des récits qu'il nous
livre. Cela ne veut cependant pas dire que l'écrivain prétend détenir la VERITE, mais
plutôt qu'il entend nous dire SA vérité. L'écriture du roman est en effet une écriture
PALIMPSESTIQUE jusqu'à l'obession, qui REINTERPRETE les SOUVENIRS
fugitifs issus du passé, qui propose des VERSIONS remaniées
des événements qui se sont produits ou encore qui avance des interprétations
imaginaires d'événements réels.

>Fernandez Garcia (M-J) >Relations entre discours littéraire et


discours historiographique autour
de la personnalité de Antonio Oliveira de
Salazar

>Roux (M) >Fiction et anti-nationalisme étatique


dans l'Espagne franco-phalangiste de
1945 : le saint Gonzalve du San Gonzalo de
Cunqueiro ou le guide libérateur
chrétien et celte, contre-figure galicianiste du
saint- guerier impérial espagnol

>Heald (I) >Histoire et / ou fiction et / ou


mémoire dans La Ciudad de la niebla (1907)
de Pio Baroja

>Peyraga (P) >Paris (Azorin), palais de mémoire,


palais de l'art

>Kohler (Fl) >Exemple d'éléboration de mémoire


collective : Le Massacre de 51 (Un)

>Tirefort (A) >Passés composés, enjueux de


mémoire. Parole d'immigrés : Les Libano-
Syriens en Côte d'Ivoire, des années 1900
aux années 1980

>Bouffartigue (S) >Paroledes vétérans de la Guerre


d'Indépendance de Cuba : entre
fiction et mémoire

>Le Boul (P) >José Maria Gironella, témoin et


auteur, Ha estallado la paz : les trente
premiers mois de la paix en Espagne

80 020 ECR Baecque (A. de) - Ecrivains face à l'histoire : (France,


1920-1996), Bibliothèque publique
d'information - Centre Georges
Pompidou, 1998 (HISTOIRE)

80 020 LEV Levêque (L) - Roman de l’Histoire (1780-1850),


L'Harmattan, 2001 (HISTOIRE, XVIII-XIX)

HOMME ARTIFICIEL
80 020 HOMBrunel (P) - Homme artificiel : études de
littérature Coll. comparée, Didier Erudition, 1999
(HOMME ARTIFICIEL)

80 020 DES Desmarets (H) - Création littéraire et créatures


artificielles, L'Eve future,
Frankenstein, Le Marchand de sable, ou le jeu du
miroir, Ed. du temps, 1999 (HOMME
ARTIFICIEL, XIX-XX)
80 020 HOMKrzywkovski (I) - Homme artificiel : Hoffmann, Shelley,
Villiers de l’Isle-Adam, Ellipses, 1999
(HOMME ARTIFICIEL)

80 020 HOMOtrante (revue) - Homme artificiel, Otrante, 1999 (HOMME


ARTIFICIEL)

80 020 HOMPonnau (G) - Homme artificiel et les artifices de


l’écriture, Hoffmann, Mary Shelley,
Villiers de l’Isle Adam, SEDES, 1999
(HOMME ARTIFICIEL)

HOMOSEXUALITE

HOMOSEXUALITE
80 020 LAR Larivière (M) - Amour des hommes, Anthologie de
l’homosexualité dans la littérature
(Pour tout l’), Delétraz, 1998
(HOMOSEXUALITE, Antiq-XX)

80 020 POI Poirier (G) - Homosexualité dans l'imaginaire de


la Renaissance, H. Champion, 1996
(HOMOSEXUALITE, XVI)

Une image SUBLIMEE par l'esthétisme BAROQUE ou


transformée en *SATYRES libertines. Une IMAGE SUBLIMée par l'esthétisme
BAROQUE et le MANIERISME et au roman PRECIEUX et transformée en ces
*SATYRES fumantes que sont les oeuvres des libertins. Dire la FRAGMENTATION que
subit l' IMAGE de l'homme à la QUENOUILLE et de l' HERMAPHRODITE. C'est en fait
cette ENERGIE de l' AMBIGUÏTE et du SYMBOLIQUE qui nous semble caractériser le
mouvement d'ensemble des allusions, écrit Guy Poirier. Dès le début du XVIIe siècle,
l' HERMAPHRODITE européen a perdu son SYMBOLISME au profit de la *SCIENCE et
de *JUGEMENTS *moraux s'appuyant sur la théorie des climats. Les deux groupes
sociaux (ex : les hermaphrodites américains et européens ? le roi et les
musulmans ?) sont habituellement DECRITS de l' *EXTERIEUR, sans que leurs
pensées intimes ne fassent l'objet de commentaires élaborés. Les jeunes gens
victimes de rapt, de sévices des Turcs ou du roi et de ses mignons sont souvent les
seuls TEMOINS, d'ailleurs impuissants, des EVENEMENTS qui se produisent. Ce
sentiment (d'impuissance ?) est partagé par les AUTEURS des ouvrages : ils
demeurent désarmés face à une *RELIGION et des *MOEURS qui s'infiltrent en
europe, soumis à un roi qui instaure des *REGLES courtisanes inquiétantes et
dépourvus face à une religion qui s'affirme au sein même du royamume français. la
force de ces trustrations sera d'autant plus grande que l'Européen voit chez la
plupart de ses ennemis un manque de RESPECT pour les TABOUS antique et
chrétiens de la MOLESSE. Comment un ROI peut-il faire preuve d' AUTORITE s'il
enfreint les codes comportementaux et valorise les ARRIVISTES et un monde du
PARAÎTRE ? Comment le MUSULMAN, qui se plaît au commerce des jeuens gens et
se veut LASCIF à l'exemple des Grecs peut-il se montrer victorieux ? écrit Guy
Poirier. Cette INTERROGATION (de la société ?) se fait sous le signe de
l'urgence et, dans bien des cas, de la PANIQUE et des exemples SATIRIQUES tirés
d'oeuvres de l'Antiquité. tout l' appareil des SATIRES religieuses, antiques et
médiévales, sera utilisé contre Henri III : l' hérésie des Albigeois, Edouard II et
Gaverston, la SORCELLERIE. Le “beau vice” est cette tare qui *AVILIT les princes,
dénature les intrigues politiques trop bien mise en scène par des Dumas ou des
Musset.

HOMOSEXUALITE ET PSYCHANALYSE
82 020 LAN Lane (C) - Burdens of intimacy : psychoanalysis
and victorian masculinity, 1999
(HOMOSEXUALITE et PSYCHANALYSE, XIX)

HORREUR

HORREUR
84 020 HOR Faucon (J-Cl) - Horreur au Moyen Age, Honoré
Champion, 1999 (HORREUR AU MOYEN AGE)

>Bouchet (Fl) >Dire l'Horreur : les relations du


massacre des Armagnacs à Paris, juin 1418
Les COMPORTEMENTS sont plus ou moins DECRITS et
Un SENTIMENT
laissent au LECTEUR la responsabilité du SENTIMENT d'horreur.
constant, mais selon les auteurs plus ou moins TU
(SILENCE). En définitive, le SENTIMENT d'horreur est indéniablement - à une
exception près - la CONSTANTE de nos cinq textes, écrit Florence Bouchet, mais
leurs auteurs MANIFESTENT des SEUILS DE SENSIBILITE différents face aux FAITS.
Clément de Fauquembergue a peut-être en son FOR intérieur ressenti quelque
horreur mais il la tait soigneusement. Le Bourgeois de Paris pense que la plupart
des VICTIMES armagnaques étaient effectivement coupables mais il est tout de
même gêné par la SAUVAGERIE des Parisiens. Michel Pintoiuin voit la scène d'arbord
en RELIGIEUX. Enguerrand de Monstrelet, dans sa RUDESSE et sa BRIEEVETE même,
restitue les détails les plus SORDIDES, que Jean Lefèvre reprend à son compte. Si le
procédé °ALLEGORIQUE du bourgeois pose un semblant de °FILTRE herméneutique
sur l'événement, si trois des quatre autres auteurs énoncent plus ou moins
vigoureusement leur jugement personnel, tous les RECITS procèdent pour
laisse au LECTEUR la
l'essentiel par une relation "BEHAVIORISTE" qui
RESPONSABILITE de RESSENTIR l'horreur à partir des
COMPORTEMENTS décrits.
>Combarieu du Grès (M. de) >Quête de l'Horreur dans le
Lancelot-Graal (A la)
A la fin, au lieu de l'HORREUR : un CIEL où sont REUNIS
ceux pour le SALUT de qui on avait pu craindre : Gauvain, Lancelot et bien d'autres.
Car à la fin, ce n'est pas un ENFER peuplé de ses créateurs que l'auteur nous
montre - vision d'horreur - mais un ciel où sont REUNIS ceux pour le SALUT de qui
on avait pu craindre. L' °ABSENCE finale d'un °ESPOIR collectif qui ferait sa
°ROI mais aussi la leur aux °CHEVALIERS et à touts "cil del païs",
place au
OUVRE sur une °BEANCE qui peut nous paraître °HORRIBLE mais qui ne
l'est pas pour le romancier, écrit Micheline Combarieu du Grès.

>Labbé (A) >Coeurs arrachés : horreur et


violence dans la geste de la révolte (De
quelques)

>Lacroix (D. W.) >Horreur et séduction dans Le


Paradis de la reine Sibylle & L'Excursion aux
îles Lipari d'Antoine de la Sale

>Noacco (C) >"Horribile visu" ? Aspects narratifs


de l'horreur dans l'oeuvre de Chrétien
de Troyes
Le RIRE comme DESIR profond de VAINCRE l'
*EPOUVANTE. Le spectacle de l'horrible S'ANEANTIT lui-même grâce au ressort du
COMIQUE. Le spectacle de l'HORRIBLE S'ANEANTISSANT lui-même grâce au ressort
du comique, révèle la profonde CONNAISSANCE , de la part de l'auteur, de l'ÂME
humaine, de ses EPOUVANTES et de son DESIR de les VAINCRE.

>Raielet Galdeano (J) >"Entre" de l'horreur, dans Raoul de


Cambrai et Robert le Diable :
attirance et répulsion

81 750 KIN King (S) - Anatomie de l'horreur, L'univers de


Stephen King par lui-même, tome 2,
J'ai lu, 2002 (HORREUR)

L'histoire de mort est une REPETITION de notre mort,


mais qui conduit vers l'INFINI. Il ne s'agit pas d'une DANSE de mort, mais d'une
danse de RÊVES. Il y a un "troisième sous-sol" écrit King. C'est une façon de
REVEILLER l' ENFANT qui sommeille en nous, un enfant qui n'est
pas *mort mais qui dort profondément. Si l'histoire d'horreur est une REPETITION de
notre MORT, alors sa MORALE stricte en fait également une REAFFIRMATION de la
VIE, de la bonne volonté et tout simplement de l' IMAGINATION - un conduit
vers l' INFINI. La MAGIE.

HORREUR METAPHYSIQUE
19 000 KOL Kolakowski (L) - Horreur métaphysique, 1989 (HORREUR
METAPHYSIQUE)

Avoir la CAPACITE d'IMAGINER un univers vide de SENS


serait la preuve que l'univers n'est pas *VIDE de sens, sinon nous n'en aurions pas
eu la CAPACITE. N'est-il pas PLAUSIBLE de SOUPCONNER que, si "être" est sans
SENS et l'UNIVERS vide de SENS, nous n'aurions jamais pu non seulement avoir la
capacité de l'imaginer autrement, mais encore que nous n'aurions non plus jamais
eu la CAPACITE de PENSER précisément cela : "être" est sans SENS et l'univers vide
de SENS ? Un univers CRYPTÉ ? Cette question est futile. Elle suppose que nous
savons ou pouvons imaginer à quoi ressemblerait l'univers si son message et son
sens étaient clairement lisibles. Deuxièmement, il est possible que si nous savions
pourquoi le message est CACHÉ (ou partiellement caché) il ne resterait pas plus
la dissimulation des RAISONS pour
longtemps cahé ; autrement dit,
lesquelles il est caché est inévitablement une PARTIE de son
être caché. Si ceux qui entendent seront - s'ils se trompent - seront à ranger
parmi les VICTIMES d'HALLUCINATION. S'il ont raison, et si la voix est bien audible
pour quiconque veut vraiment l'entendre, la question, "pourquoi le message est-il
caché " se pose à tort.

HORREUR ROMANTIQUE
94 430 COR Corbin (A) - Temps, le désir et l'horreur, essais
sur le XIXe siècle, Flammarion (HORREUR
ROMANTIQUE)

Moins le siècle de l'°ARGENT que celui des SENS et en


particulier du RAFFINEMENT. Le régime des valeurs SENSORIELLES se trouve
étroitement impliqué. En ce siècle trop vite défini comme celui de l' °ARGENT, les
clivages majeurs jouent sur la distinction qui oppose l' IMMEDIATETE et
l'imposition deDELAIS, la soumission au contact DIRECT et la capacité de se
tenir à DISTANCE. En dernier ressort, se révèle décisifs le degré de
DELICATESSE de la MAIN, la plus ou moins grande aptitude au SILENCE et
au DETACHEMENT, le niveau des SEUILS DE TOLERENCE, l'inégale
vulnérabilité au DEGOÛT et à l' ENTHOUSIASME suggérés par le
RAFFINEMENT.

HOSPITALITE
HOSPITALITE AU THEÂTRE
80 040 HOS Montandon (A) - Hospitalité au théâtre, 2003
(HOSPITALITE AU THEÂTRE)

HOSPITALITE DANS LES CONTES


80 020 HOS Montandon (A) - Hospitalité dans les contes, Presses
universitaires Blaise Pascal, 2002
(HOSPITALITE)

>Montandon (A) >Préface

>Montandon (A) >Ambivalence des seuils : de


Perrault à Grimm (De l')

>Boyer (R) >Evolution typique du thème de


l'hospitalité dans les textes scandinaves
anciens (Eddas et Sagas) (L')

>Fanchin (G) >Catégories de l'hôte dans les contes


populaires mauriciens : la mise en
scène de l' “Hospitalité”

>Bertrand (D) >Réinventer l'hospitalité ? Lecture


traversière d' Emerveilles
>Dominique-Manorohanta (C M-A)
>Champ sémantique de l'hospitalité
dans les contes antakaran (Le)

>Jaovelo-Dzao (R) >Aspects de l'hospitalité dans les


conts sakalva

>Ratovonjanhary (R) >Etude de comportements


hospitaliers à travers les contes “Aleo vary
tsikalamkalam-bol toy izay very
tsikalakalam-pihavanana”

>Boina (A) >Hospitalité dans les contes


comoriens (L')

>Champion (B) >Vertu de l'étranger. Le rôle de


l'étranger dans les mythes de souverainteé
en Afrique noire (La)

>Tardieu (J-P) >Noir dans deux contes de Maria de


Zayas. Au-delà de regards croisés

>Randriamarolaza (L-P) >Débile, dément ou seimplement


dévient, ou comment la femme “acceuille”
l'homme dans les contes malgaches
d'inspiration féminine

>Sambo (Cl) >Hospitalités contiditionnelles dans


les contes malgaches. Conte : Refila

>Razafiarivony (M) >Hsopitalité,


un devoir sacré dans les
contes malgaches

>Ramarosoa (L) >Hospitalitéinterdite au v(i)ol des


tradition. Cas de “l'enfant né un mardi”, un
conte antakarana

>Kissel (M) >Hospitalité dans les récits


mythologiques de langue latine
SACRE ROMANESQUE d'INVIVIDU à individu et d

Pour conclure, nous voudrionS souligner deux points.


Tout d'abord, le concept de sacré distingue le conte au sens où Propp le définit dans
Mporphologie du conte, du récit mythologique, de la falb,e au sens où nous l'avons
entendu ici. La fable d'hospitalité rend compte de la narration de type romanesque
dans un contexte d'ananylise littéraire, et du myhe dans une analyse de type
anthropologique.

D'autre par,t l'hospitalité foncitonne de la même façon, qu'il s'agisse d'hospitium


privatum, d'individu à individuu, ou d'hospitium publicum, de peuple ou de roi à
individu. Elle appartient à l'humain et au divin, dans lequel elle trouve sa
justification. Même si l'hospitalité est souvent un épisode emprunté à la mythoogie
grecque - si par exemple Virgile avait effectivement à l'esprit l' Odyssée quand il a
écrit l' Enéide - l'hospitalité est une pratique sociale fondamentale dans la pensée
latine : l'hospitalité est à l'origine de la fondation de Rome.

>Tomiche (a) >Hospitalité dans le Décaméron de


Boccace (L')

>Gaillard (A) >Ogres, ogresses, loups et cannibales


: l'hospitalité inversée dans quelques
contes littéraires français des XVIIIe
et XVIIIe siècles

>Grivel (Ch) >Hôte indésirable (L')

>Deshoulières (V-A) >Déjeuner de philanthropes.


Spéculations mythiques et hospitalières dans Le
Festin chez la comtesse Fritouille de W.
Gombrowicz (Un)

>Meitinger (S) >Hospitalité des morts ou de


mortelles envies (deux contes masikoro, sud-
ouest de Madagascar) (L')

>Frolich (J) >H.C. Andersen ou le don du conte

>Constantinescu (M) >Hospitalité dans les contes de Ion


Creanga

>Boolell (S) >Viol et la mise en scène dans le


conte (Le)

>Rambhujun (H. N) >Conception de l'hospitalité dans les


contes mauriciens (La)

>Gueunier (N-J) >Hôte et l'étranger dans les contes


en dialecte malgache de Mayotte.
L'Ogre et la fille dédaigneuse
>Fidahoussen Hassanaly (Ch)
>Hospitalité dévorante : étude de la
fonction du repas dans les contes
de Madagascar (L')
>Jaouan-Sanchez (M-P) >Hospitalité, le mensonge et le vol
(L')

>Balbir (N) >Hospitalité obligatoire et hospitalité


pervertie dans les récits de l'Inde :
ascètes, brahmanes et autres
figures d'invités

>Bricout (B) >Lumière dans la nuit (Une)

HOSPITALITE
30 340 GOT Gotman (A) - Sens de l'hospitalité : essai sur les
fondements sociaux de l'accueil
de l'autre, 2001 (HOSPITALITE)

88 000 LAC Lacore (M) - Rôlede l'hospitalité dans la poésie


grecque d'Homère aux tragiques :
du symbole au prétexte, Presses
universitaires du Septentrion, 1991 (HOSPITALITE,
Antiq)

80 020 HOS Montandon (A) - Hospitalité, signes et rites, Presses


Universitaires Blaise Pascal : Centre de
recherches sur les littératures modernes
et contemporaines, 2001 (HOSPITALITE)

80 020 MYT Montandon (A) - Mythes et représentations de


l'hospitalité, Presses universitaires Blaise
Pascal, 1999 (HOSPITALITE)

>Montandon (A) >Préface

>Montandon (A) >Mythes et représentations de


l'hospitalité
Entre la “logique du DON” et du CONTRE-DON (= propre
INTERÊT) et la “logique du SACRIFICE” (de soi), il existe un lien de
COMPLEMENTARITE paradoxal (en effet, l'hospitalité n'est jamais un *DROIT ou une
*LOI au sens juridique du terme, comme le semble penser Derrida. Mais il n'y a pas
de RUPTURE entre une HOSPITALITE au sens courant et une autre, ABSOLUE. Si
l'hospitalité en tant qu' ACCUEIL de l'autre a un sens en tant que tel, les deux
formes sont inextricablement MÊLEES dans une APORIE dont le mythe rend compte.
Le PROBLEME dépasse le simple °CHRISTIANISME. En effet le mythe permet de
réfléchir sur les LIMITES et suR ce qui EXCEDE les limites. L'histoire de LOT
offrant ses filles pour préservers ses hôtes peut faire l'objet d'une double LECTURE,
d'une INTERPRETATION double, différente suivant la logique dans laquelle ons se
place. D'un côté Lot semble EXCEDER les devoirs de l'hospitalité dans le SACRIFICE
qu'i l fait de sap pore famille, mais de l'ature l'hospitalité étant un DEVOIR sacré,
elle oblige, dans sa nécessité, qu'on lui SACRIFIE ce qu'on a de plus cher, de plus
précieux. C'est cela que le mythe de l'hospitalité, que les myhtes, car il y en a
plusieurs et nous n'avons fait qu'en évoquer quelques-unes, que le système des
mythes, car il n'y a jamais un seul mythe et les mythes n'existent que par
rapportaux dialogues et échos qu'ils ont les uns avec les autres, s'efforcent de
penser. En cela le système du mythe essaye de figuer et mettre en scène cette
constellation paradoxale de l'hospitalité, entre le propre INTERÊT et le
SACRIFICE de soi, le PRAGMATISME et l' UTOPIE.

>Michel (A) >Hospitalité des dieux, des hommes


et des coeurs (L')

>Hoffmann (G) >Héraklès ou “l'hôte ambigu” dans


l'Alceste d'Euripide

>Létoublon (F) >Quand un roi reçoit un héros

>Guittard (Ch) >Acceuil des dieux étrangers sur le


sol de Rome (L')

>Carré (Ch) >Quand la cité reçoit des dieux : les


“lectisternes” à Rome au IVe siècle
avant notre ère

>Buzon (C. de) >Récits d'hospitalité dans la fiction


française autour de 1550 :
Rabelais, Herberay, Helisenne de Crenne

>Bertrand (D) >Utopie hospitalière, chez


Montaigne : Feraulès et son fidèle ami (D'une)

>Raviez (F) >Lit, la table : Saint-Simon ou l'hôte


essentiel (Le)

>Brunel (P) >”Aumône” de Stéphane Mallarmé,


ou le poème du Pauvre

>Ton-That (T-V) >Variations autour de l'hosopitalité


proustienne : de l'invitédésiré à
l'hôte indésirable

>Boissau (P-Y) >Monde grec à Kadaré : Culpabilité et


Hospitalité (D'un)

>Gely-Ghedira (V) >Macbeth ou le meutre des hôtes :


une lecture mythologique de
Shakesperare par Ismail Kadaré

>Westphal (B) >”Kanun” au roman, ou l'hospitalité


en Albanie (Du)

>Ollivier (S) >Hospitalitéd'Abraham chez Roublev


et chez Chagall (L')
>Schérer (R) >Hospitalité amoureuse chez Charles
Fourier et ses paradoxes

>Foucart (Cl) >Arrivée à New York : l'hospitalité de


la caverne (L')

>Eades (C) >Rituels d'hospitalité ou le Temps


retrouvé d'Angelopoulos (Les)

>Vaïnchteïn (O) >Subversion de l'hospitalité et les


jeux visuels dans le dandysme (La)

>Picot (J-P) >Bienvenue chez Edgar ou le système


Usher

>Deshoulières (V-A) >”Spleen” de Dionysos. Les


perspectives dépravées de l'hospitalité dans Il
diavolo sulle colline de Casare Pavese (Le)

>Saad (G) >André Pieyre de mandiargues,


l'érotisme et l'hospitalité

>Manzi (J) >Acceuillir, aimer, nommer la femme


étrangère

HÔTE
80 020 ETR Bertrandias (B) - Etranger
dans la maison, figures
romanesque de l'hôte, Etranger
dans la maison : figures romanesques de
l'hôte (HÔTE, XIX-XX)

HUMAIN
80 020 BRA Braunstein-Silvestre (Fl) - Homme en Question, Ellipse, 1994
(HUMAIN)

HUMOUR

HUMOUR JUIF
80 020 STO Stora-Sandor (J) - Humour juif dans la littérature de
Job à W. Allen, PUF, 1984 (HUMOUR JUIF)
Des jeunes écrivains américains essaient de RENOUER
avec l'esprit TRADITIONNEL de cet humour AUTO-IRONIQUE, SCEPTIQUE, AMER. Si
dans la majorité des pays du monde, les Juifs sont devenus des citoyens comme les
autres, leur MAL-ÊTRE psychologique n'a pas cessé. La leçon à tirer n'est pas
que tout le monde *EST juif, mais que tout le monde peut le devenir à un
MOMENT de son existence.

HUMOUR
80 020 PAR Crinquand (S) - Humour de soi (Par), Ed. universitaires
de Dijon, 2004 (HUMOUR)

80 020 EVR Evrard (F) - Humour, Hachette, 1996 (HUMOUR)

80 020 NOG Noguez (D) - Arc en ciel des humours, Librairie


générale française, 2000 (HUMOUR)

L'humour est une machine à changer le *MALHEUR en


PLAISIR, mais le MALHEUR se venge. L' *INSENSIBILITE n'est que FEINTE. L'
ANESTHESIE rate. Sous le °FLEGME, le DEGOÛT ; sous le °SOURIRE, le DESESPOIR.
NIHILISME à tous les étages. L'humour noir (ainsi baptisé par Huysmans) est la
forme la plus PURE, la plus liée à la MORT et la plus magnifiquement SCANDALEUSE
de l'humour. Mais ce n'est pas la seule. Jaune comme l' °AUTODERISION, Vert
comme la fausse °NAÏVETE, Gris comme le monde vu par un dépressif, Rouge
comme la REVOLTE changée en éclat de rire, Violet comme le BLASPHEME
en robe de °CARDINAL, Bleu comme le DELIRE déguisé en °BANALITE
quotidienne.

80 020 POL Pollock (J) - Qu'est-ce que l'humour ?, Klincksieck,


2001 (HUMOUR)

L'humour se distingue de l' *ESPRIT du fait qu'il est


souvent plus OPAQUE et moins *INCISIF. Pour Coleridge, “l'humour n'exclut pas le
PATHOS, comme cela est le cas pour l' *ESPRITS (wit). Selon la romancière
victorienne George Eliot, l'humour est essentiellement POETIQUE et
DESCRIPTIF, à la différence du wit, plus *INTELLECTUEL. Comme le dit
Alexandre Mavrocordato, “la notion d'humour est liée au CONCRET et au
PARTICULIER”, à la PEINTURE minutieuse des aspects cocasses et insolite de la
réalité. Aussi, l'humour découle-t-il souvent de l' ACCUMULATION de TOUCHES
précisantes.

=> Humour et mélancolie (humeur), humour et canibalisme, humoriste et proximité


du religieux, humour et objectivité, humour vs comique, humour et suréalisme,
humour et Théâtre de la Cruauté, humour et loi, humour et moyen de surmonter la
folie,

80 020 HUMSigaux (G) - Humour en voyage, Productions de Paris,


1965 (HUMOUR)

HUMOUR FEMININ
80 020 ARM Stora-Sando (J) - Armées d'humour : Rires au féminin,
Presses universitaires de Vincennes, 2000
(HUMOUR FEMININ)

ICONOGRAPHIE
80 020 ICO Mont-Saint-Aignan - Iconographie et littérature : d'un art
à Seine-Maritime Centre l'autre, PUF, 1983 (ICONOGRAPHIE)
d'étude et de recherche

IDEAL
IDEAL COURTOIS
80 020 KOH Köhler (E) - Aventure chevaleresque : idéal et
réalité dans le roman courtois, études sur
les plus anciens poèmes d'Arthur et du
Graal, Gallimard, 1974 (IDEAL
COURTOIS)

Les grands cycles en prose, par leur EFFORT de


TOTALISATION de l' “état” féodal, constituent le pendant courtois et chevaleresque
des grandes sommes de la *SCOLASTIQUE. L'individu découvert jadis s'élargit, sous
la contrainte de l'évolution historique, en la PLURALITE d'individus d'un monde que
le roman visant à la TOTALITE ne peut plus dominer qu'en prose. Pauphilet a montré
(Etudes, p. 162) que la Queste del Saint Graal est composée de biographies de
chevalier IMBRIQUEES les unes dans les autres, qui ne reçivent leur UNIT que de la
présence du Graal : une réalité ayant subi une modification décisive produit un
nouveau STYLE de COMPOSITION lorsqu'elle deivient consciente. Le caractèree
technique ce ce style eest avant tout l' “ENLACEMENT”, l' abandon soudain d'une
ACTION pour en amorcer une autre. C'est un procédé utilisé à la même époque
par Villehardouin, qui trahit une conception différente du temps et une intuition
nouvelle des relations de CAUSALITE qui lient les événements historiques. Cette
parenté STYLISTIQUE, ainsi que le retour à la chronique latine de Geoffroy de
Monmouth et le développement de la GENEALOGIE des personnages qui sont
censés jouer un RÔLE dans l'histoire eschatologique (développement poussé à
l'extrême dans le Lancelot6Graal), tout cela témoigne que le roman en prose est né
sous l'influence de l' HISTORIOGRPAHIE, qui recourait presque uniquement à la
prose et obéissait à la puissane loi de la même évolution historique. De même que
la Queste del Saint Graal soumet un certain nombre d'individus à l'idée
harmonisiatrice de la REDEMPTION et crée une fois de plus l'unité par une voie
radicale, de même le cycle dont elle constitute le centre, en ASSOCIANT le monde
arthurien, la légende du graal, la légende de Merlin, l'histoire de Lnacelot et même
l'expérience du Tristan à travers la problématique amoureuse de Lancelot et de
Guenièvre, intègre tous les ASPECTS du MONDE tel que le voyait la
chevalerie.

80 020 KOH Köhler (E) - Aventura Caballerezca, ideal y


realidad en la narrativa cortes, Sirmio, 1990
(IDEAL, M-A)
IDEAL

IDENTITE DISSONANTE
80 020 WOLWolfreys (J) - Rhetoric of affirmative Resistance,
dissonant identities from Carroll to
Derida (IDENTITE DISSONANTE)

IDENTITE
80 020 CAR Carron (J-P) - Ecriture et identité : pour une
poétique de l'autobiographie, Ousia, 2002
(IDENTITE)

80 020 IDE Rinner (F) - Identité en métamorphose dans


l'écriture contemporaine,
Publications de l'Université de Provence, 2006 (IDENTITE,
XX)

IDIOT
80 020 DES Deshoulières (V-A) - Don d'idiotie entre éthique et secret
depuis Dostoïevski, la
responsabilité silencieuse, L'Harmattan, 2003 (IDIOT,
XIX- XX)

L'idiot METAMORPHOSE autrui en l'éveillant à une


forme d'AMOUR sans *RETOUR. REMORDS, ALTRUISME, COMPASSION, autant de
termes servant à désigner le changement survenu chez certains personnages au
contact d'un "simple d'esprit". L'idiot lui-même n'est pas exempt de
METAMORPHOSES. C'est donc en tant qu'autrui de la morale" que l'idiot aura
essentiellement retenu notre attention, écrit Valérie Deshoulières. Nous avons
conduit nos investigations un peu au-delà de la césure, jusqu'à ce point, cettez zone
fluctuante plutôt, où la CONSCIENCE s'éveille à une forme d' AMOUR qui n'attend
pas de *RETOUR, au don gratuit de l'agapè. Il est arrivé dans nos fictions que le
sentiment de RESPONSAILITE pousse ses racines en bordure de ce fleuve impétueux
: nous avons alors parlé d' "éveil ETHIQUE". REMORDS, ALTRUISME, COMPASSION,
autant de termes servant à désigner le changement survenu chez certains
personnages au contact d'un "simple d'esprit".

IDOLE
80 020 IDO Watthée-Delmotte (M) - Idole dans l'imaginaire occidental,
L'Harmattan, 2005 (IDOLE)
IDYLLE
80 020 BRU Brunel (P) - Arcadieblessée, le monde de l'idylle
dans la littérature et les arts, de
1870 à nos jours, Eurédit, 2005 (IDYLLE)

ÎLE
ÎLE
80 020 ILE Burgos (J) - Île et le volcan, formes et forces de
l'Imaginaire, Lettres modernes, 1997
(ILE)
>Burgos (J) >Sandale d'Empédocle (La)

>Deforge (B) >Eschyle l'Etnéen

>Vermorel (H) >Freud, Empédocle et le mythe du


feu créateur et destructeur

>Guichardet (J) >Arria Marcella et Gradiva : deux


rêves pour un volcan

>Guhl (M-C) >Feu à l'île : pour une dynamique des


formes de l'Imaginaire (Le)

>Calabrese (R) >Île des femmes - robinsonnades au


féminin (Les)

>Pagetti (C) >Coup de fusil dans l'Eden : une île à


la mesure de l'Angleterre (Un)

>La Polla (F) >Quadrature du cercle - l'île et le


volcan dans le cinéma d'Hollymwood (La)

>Decaudin (M) >Îles fin de-siècle” : “Mon île au loin”


(Quelques)

>Forchetti (M-P) >Île souterraine : la demeure du


Fantôme de l'Opéra (Une)

>Fricker (B) >Imaginaire de l'île dans le Dan Yack


de Cendrars ou les fragments d'un
monde (L')

>Russo (T) >Moravagine-Héphaïstos ou le lent


travail de la forme

>Scaiola (A-M) >Signes de l'île invisible : Le Mont


Analogue (Les)

>Colajanni (C) >Divagations fantastiques sur un


“frêle bruit”

>Papasogli (B) >Deux îles dans Un Homme obscur de


Margueritte Yourcenar (Les)

>Santangelo (S) >Appel du Tängri - une lecture du


Rivage des Syrtes (L')

>Rubino (G) >Île perdue, île cherchée, île trouvée


Permet à l'homme de SE REGARDER avec LUCIDITE.
L'île de Perry n'est plus un *PARADIS perdu, ou rêvé, ou projeté. Elle ne correspond
pas à une *ALTERITE absolue. Elle n'offre pas de *NOSTALGIES, ni d' *EVASIONS, ni
de *DECEPTIONS, mais elle permet à l'homme de se CONFRONTER à sa
propre vie et à la vie, en ne lui ménageant que cette marge provisoire de repli
pour se regarder et pour regarder lucidement, pour affronter ou même pour
CORRIGER son DESTIN par les seuls moyens qu'offre le caractère ALEATOIRE
des EVENEMENTS. Il s'agit là d'une manière intelligente de soustraire au *MYTHE et
de rendre au QUOTIDIEN un lieu physique et mental sans doute trop
conditionné par l' *HYPERBOLE d'une tradition mythopoïétique.

80 020 FOU Fougère (E) - Voyages et l’ancrage, représentation


de l’espace insulaire à l’Âge classique et
au Lumières (1615-1797), L'Harmattan,
1995 (ILE, XVII-XVIII)

80 020 IMP Létoublon (Fr) - Impressions d'îles, Presses universitaires


du Mirail, 1996 (ILE)

80 020 ILE Moureau (F) - Île, territoire mythique, Aux Amateurs


de Livres, 1989 (ILE)

80 020 ILE Pelletier (M) - Îles, du mythe à la réalité, Ed. du CTHS,


2002 (ILE)

80 020 ILE Reig (D) - Île des merveilles : mirage, miroir,


mythe, L'Harmattan, 1997 (ILE)

INSULARITE
80 020 INS Carpanin Marimoutou (J-Cl)- Insularité, thématiques et
représentations, L'Harmattan, 1995
(INSULARITE)
80 020 GIN Trabelsi (M) - Insularité, Presses universitaires Blaise
Pascal : Centre de recherches sur les litératures
modernes et contemporaines, 2005,
CRLMC (Centre de Recherches sur les Littératures
Modernes et Contemporaines)
(INSULARITE)

IMAGINAIRE

IMAGINAIRE DE L'EST
80 020 NOU v. bu - A l'Est, dans l'imaginaire
populaire, on cherche le coupable : le
Juif ? le Tsigane ? l'Intellectuel ?,
P.O.L, 1991 (IMAGINAIRE DE L'EST)

IMAGINAIRE ET IDEOLOGIE
30 120 MAN Mannheim (K) - Idéologie et utopie, 2006 (UTOPIE)

19 470 RIC Ricoeur (P) - Idéologie et l'utopie, 2005 (

80 020 DIT Roche (A) - Dit masqué (Le), imaginaires et


idéologie dans la littérature
moderne et contemporaine, Publications de
l'Université de Provence, 2001 (IMAGINAIRE et
IDEOLOGIE, XX2)

>Roche (A) >Ombre d'un doute (L')

>Roche (A) >Aire du vide. La crise de la


représentation dans le discours narratif des
années quatre-vingt-dix (L')
Le roman est passeur de *FRONTIERES : ce qui est
PERIPHERIQUE peut devenir CENTRAL et vice versa. L'opposition FACT(ion) / FICTION
de la *PENSEE UNIQUE est condamnée par Rushdie et bien d'autres écrivains. Non
seulement la paire FACT(ion) (= réalité, reportage, connaissance) / FICTION (=
roman, film) ne s'oppose pas forcément, ni ne se réduit à deux °GENRES
imperméables l'un à l'autre, mais fonctionne au coeur même du roman. Raisonner
de la sorte implique une cartographie faite de pôles dominants, de blocages idéo-
géographiques. C'est refuser de voir que le système culturel, particulièrement
littéraire, obéit à des TRANSVALUATIONS, à une REDISTRIBUTION de la tradition et
du canon suivant l' IMPORTATION et l' INNOVATION. La crise imputée au roman
renvoie à bien d'autres crises moins avouables ou plus dérangeantes : celles du
*SENS, des ensembles *IDENTITAIRES, de la *COMMUNICATION, des *IDEOLOGIES. Si
le genre romanesque est ainsi dans la ligne de mire, c'est parce qu'il dérange, écrit
Guy Astic, il dérange les dogmes de la *PREVISIBILITE particulièrement répandus et
banalisés dans la postmodernité. Dans ce contexte de l'idéologie rampante de la
*PENSEE UNIQUE, le roman de la grande *FORME apparaît comme le *REMPART du
DISPARATE contre la DISPERSION uniformisée, la DISSEMINATION opposée à la mise
AMBIGUÏTE, la PROLIFERATION résistant à la *REDUCTION. Bref,
en pièces de l'
c'est le GROTESQUE assumé comme l'idée ultime du
GRANDIOSE. Ainsi, l' IDEOLOGIE, entendue au sens de *fausse *conscience,
est d'autant plus active et nocive qu'elle passe aujourd'hui pour morte : n'entend-on
pas partout parle de “fin des idéologies” ? Si nous, littéraires et universitaires, ne
voulons pas nous contenter de répéter les propos hâtifs des *JOURNALISTES, il
importe précisément d'interroger et cette notion, et ses champs d'application, et
l'affirmation pour le moins prématurée de sa *disparition comme objet théorique.
Or, la littérature apparaît précisément comme le lieu où, par le clivage des mots et
des choses,éclate l'inadéquation des *REPRESENTATIONS
*idéologiques et, par là, la possibilité d'une
REPRESENTATION juste. RERPRESENTATION qui n'a plus grand'chose à
voir avec ce que l'on entend habituellement par °REALISME : le °REEL
d'aujourd'hi, cette “zone de chocs” selon l'expression de François Bon, exige
d'autres outils. C'est ce que cet ensemble d'études se propose de mettre en place,
au travers de l'IMAGE que la littérature se donne d'elle-même, et de la
REPRESENTATION et la CRITIQUE d'idéologies précises à travers des textes de
FICTION.

>Astic (G) >Crises du roman depuis les années


1980. Pour en finir avec la nécro(idéo)logie
du genre

>Goubier-Robert (G) >Imaginaire et idéologie dans le


roman moral de l'ancien régime et de
Thermidor

>Bozzetto (R) >Impensé de la science-fiction :


idéologie ? mythologie ? (L')

>Léoni (A) >Histoire/Roman. L'innovation


romanesque dans Les romans du Sud

>Viard (B) >Art contre la vie ? Eléments


d'analyse psycho-sociologique du romantisme
(L')

>Gleize (J) >Nathalie Sarraute ou comment


désermer les mots

>Hubet (M-Cl) >Quête de L'Ennemi déclaré (La)

>Verlet (A) >Métaphore textile dans le discours


barthésien sur le texte (La)

>Borgomano (M) >Démocratie dans la littérature


africaine francophone (La)
>Surace (E) >Génértion en quête de “maîtres à
rêver” : constitution du champ culturel et
idéologique à la fin du XIXe siècle
(Une)

>Landes-Ferrali (S) >Ecriture privée à l'écriture littéraire :


points de vue proustiens sur l'affaire
Dereyfus (De l')

>Not (A) >Bernanos : Les Grands cimetières


sous la lune ou l'idoéologie en travail

>Ravis (S) >Mort à Venise de l'imaginaire


individualiste dans Les voyageurs de
l'impériale (sic)

IMAGINAIRE
80 020 LIE Chassay (J-F) - Lieux de l’imaginaire, Liber, 2002 (LIEU)

80 020 CHE Chelebourg (Ch) - Imaginaire littéraire, des


archétypes à la poétique du sujet (IMAGINAIRE)
La PERTINENCE d'une lecture de devient vraiment INTERESSANTE que
lorsqu'elle se double d' ORIGINALITE. La MULTIPLICITE des POINTS DE VUE peut être
éclairante. Par ailleurs, il ne faut jamais predre de vue qu'une méthode a pour
fonction de servir la lecture, et non l'inverse : il apparaît donc vain de °MULTIPLIER
les analyse de °DETAIL pour simplement *VALIDER tel ou tel type d'approche des
textes. Trois définitions de l'IMAGINAIRE se sont dégagées. Chez Bachelard, le terme
désigne une DEFORMATION de la *REALITE sensible ; en ARCHETYPOLOGIE, il
renvoie à une LUTTE contre le *TEMPS menée par le moyen de l' ESPACE ; et en
POETIQUE du sujet, à la soumission de la *REALITE au NARCISSISME. Les trois
approches ont conduit des déterminations COLLECTIVES qui pèsent sur le choix des
IMAGES aux contraintes PERSONNELLES qui façonnent l'écriture. Un autre terme a
balisé l'étude de l'imaginaire : celui de POETIQUE. Capacité à créer des MONDES
chez Bachelard ; principe ELEMENTAIRE des lois régissant les rêveries, la
poétique se précise chez Jean Burgos en exploration des possibilités d'ouverture du
SENS ; pour la POETIQUE du sujet, elle est, d'une manière générale, analyse de
l'acte CREATEUR

80 020 GEO Geoffroy (J) - Mille et un livres imaginaires


(anthologie), Canevas, 1997 (IMAGINAIRE)

80 020 IMA v. bu - Imaginaires des latins, Presses


universitaires de Perpignan, 1995
(IMAGINAIRE, Antiq)

IMAGINAIRE METAPHYSIQUE
84 750 BON Bonnefoy (Y) - Imaginaire métaphysique, 2006
(IMAGINAIRE METAPHYSIQUE)

IMAGINATION
80 020 PUI Anglard (V) - Puissances
de l'imagination,
Malebranche - De l'Imagination,
Cervantes - Don Quichotte, Proust
- Un Amour de Swann, Ellipses
(IMAGINATION, XVI-XX)

80 020 IMA Chenu (R) - Imagination créatrice, A la Baconnière,


1971 (IMAGINATION)

80 020 PUI Douérin (M) - Puissances de l'imagination..., Armand


Colin, 2006 (IMAGINATION, XVI-XX)

80 020 PUI Rochefort-Guillouet (S) - Dissertations sur Puissance de


l'imagination, Ellipses, 2006
(IMAGINATION, XVI-XX)

INCIPIT
80 050 COMBessière (J) - Commencements du roman, 2001
(INCIPIT)

80 050 GEN Boie (B) - Genèses du roman contemporain :


incipit et entrée en écriture, 1993
(INCIPIT)

80 050 DEL Del Lungon (A) - Incipit romanesque, 2003 (INCIPIT)

R 40 416 Denis (S-E) - Incipit


: les portes de l'espace
romanesque français du XXe, 2002
(INCIPIT)

80 020 INC Louvel (L) - Incipit (L'), La Licorne : Université de


Poitiers, UFR Langues, littératures, 1997 (INCIPIT)

89 240 OZ Oz (A) - Histoire commence, 2003 (INCIPIT)

84 050 VER Verrier (J) - Débuts de romans par, 1988 (INCIPIT)

INCESTE
15 720 HAE Haesevoets (Y-H L.) - Enfant victime d'inceste : de la
séduction traumatique à la violence sexuelle :
réflexion théorico-clinique sur la
psychopathologie de l'inceste
(INCESTE)

INCOMPREHENSIBLE
80 020 INC Mathet (M-Th) - Incompréhensible : Littérature, réel,
visuel, 2003 (INCOMPREHENSIBLE)

>Mathet (M-Th) >Incompréhensible, enjeu de l'art


(avant- propos) (L')
La force d'un texte, c'est l' INCIRCONSCRIT. Elle naît de
son incompréhensible, cet éternel revenant, cette production incessamment
RENOUVELEE.

>Lojkine (S) >Parole à la chose : la Révolution


sémiologique des Lumières (De la)
L'appréhension moderne de l' HISTOIRE n'est pas un
discours sur la *CIVILISATION, mais une mise à l' EPREUVE, pour l'intellectuel, de la
*BARBARIE.

>Incompréhensible comme méthode :


Voltaire historien (L')

>Bessière (J) >Incompréhensible (ou difficile à


comprendre) et pertinence en
littérature
La poétique de la DIFFICULTE à lire fait de l'oeuvre un
jeu d' ALTERITE dans les discours COMMUNS. La difficulté à COMPRENDRE n'est pas
dissociable de la reconnaissance du MONDE sensible. La difficulté à COMPRENDRE
procède d'une poétique qui est une poétique de la COMMUNICATION la plus large.
Cette poétique implique que l'oeuvre se construise comme OEUVRE, comme ART.
Cette CONSTRUCTION ne suppose pas cependant l'effacement du jeu ESTHETIQUE,
compris comme le jeu et la figuration du MONDE sensible dans l'oeuvre. La difficulté
à comprendre suppose une pensée de la COMMUNICATION. L'exercice du LITTERAL
et du DIFFICILE à comprendre est un exercice de COMMUNICATION. La DIFFICULTE à
comprendre n'est que l'exposition explicite du VRAISEMBLABLE de la
COMMUNICATION triplement compris. Un vraisemblable qui doit donner droit de cité
à l' EVIDENCE de la communication. Un VRAISEMBLABLE qui doit permettre le jeu
INFERENTIEL. Un VRAISEMBLABLE qui doit assurer que ce jeu ne devienne pas jeu
*PRIVE, jeu *SOLIPSISTIQUE. C'est pourquoi la littérature de la DIFFICULTE à
comprendre joue triplement : de la LETTRE, du jeu REFLEXIF lié à la DIFFICULTE à
comprendre et des AMBIGUÏTES de l'usage de ce qui fait la difficulté à comprendre.

>Dutrait (F) >Incompréhensible et "vision tragique


du monde"
La poésie qui CREE le monde et permet sa
COMPREHENSION offre une vision OPTIMISTE qui s'oppose à la vision *TRAGIQUE
pascalienne. Retrouver une UNITE fondamentale entre le MONDE et SOI. L'
INTUITION nous rend capables de FUSIONNER avec tout ce qui est, avec la durée.
Chez Claudel comme chez Bergson, la véritable CONNAISSANCE consiste à NAÎTRE
avec l'objet de cette connaissance. Le *TRAGIQUE, lui, résulte de cette impossibilité
de *SURMONTER les CONTRAIRES. C'est la vision DIALECTIQUE qui tente cette
CONCILIATION en surmontant la CONTRADICTION. Il y aurait donc trois façons
d'appréhender l' INCOMPREHENSIBLE : le prendre comme tel :
"INCOMPREHENSIBLE" (vision dialectique), "INCONCEVABLE" (vision tragique) ou
"INCONNAISSABLE" (qui serait une forme d' "agnosticisme" du réel). La forme
d'AGNOSTICISME n'a rien de *TRAGIQUE car la connaissance dont nous sommes
CAPABLESS est largement SUFFISANTE pour nous ORIENTER dans ce monde. En
revanche, nous nous heurtons à la *SOUFFRANCE de l'INCOMPREHENSIBLE lorsque
nous posons mal les questions, telle est la position de toutes les formes que peut
prendre le POSITIVISME. Ainsi, dans le texte littéraire l' INCOMPREHENSIBLE peut se
présenter de trois manières différentes : l' INCOMPREHENSIBLE pour le LECTEUR
face au *texte ; l' INCOMPREHENSIBLE que rencontre un PERSONNAGE dans le récit,
donc "mis en scène" par l'écrivain ; l' INCOMPREHENSIBLE contre lequel lutte l'
ECRIVAIN lui-même et qui au moins pour une part détermine les deux autres
(personnage et lecteur). Ainsi, quelle que soit sa °VISION du monde, l'écrivain
se heurte et s'affronte à l' INCOMPREHENSIBLE.

>Wieckowski (D) >Sonnet en -yx de Mallarmé face à


l'incompréhensible (Le)

>Aragon (E) > "Ca?" ou la mise ne scène ironique


de l'incompréhensible dans Les Amours
jaunes de Tristan Corbière

>Meschonnic (H) >Poème, crise de signe (politique du


rythme et théorie du langage) (Le)
Quand le SIGNE est en crise (ex : l'
INCOMPREHENSIBLE), reste le RYTHME. Le RYTHME est CRITIQUE. Le rythme qui
est éminemment lié au POLITIQUE. Il TRANSFORME les choses. Il permet, en effet, d'
établir des LIENS nouveaux entre le LANGAGE et le CORPS, entre le
SUJET, entre la LANGUE et la PENSEE, entre la LANGUE et le
LANGAGE et le
DISCOURS, entre la LANGUE et la LITTERATURE, entre les idées
RELIGIEUSES et POLITIQUES. Le RYTHME, c'est la matière même de la
CREATION. Il se présente de façon CONTINUE, contrairement à ce que dit Platon qui
"fige" les CATEGORIES du DISCOURS. Avec le RYTHME, il s'agit de PENSER ce qu'on
a du mal à PENSER. Cela a donc à voir avec le LANGAGE. Le RYTHME, c'est la
PENSEE même. La PENSEE qui TRANSFORME la PENSEE (Ce qui a été pensé). C'est
ce qui remet en cause. Une poésie TRANSFORMATION au lieu d'une poésie
*CELEBRATION. Le RYTHME n'est plus ce que nous croyons. C'est une UTOPIE. Une
UTOPIE qui permet de penser le poème à FAIRE et à LIRE, contre la *poésie qui ne
produit plus que l'amour de la °poésie. Une utopie du RYTHME qui, dans
l'enseignement, à tous les niveaux , écrit Henri Meschonnic, (du primaire au
supérieur), devrait enseigner la théorie du LANGAGE comme apprentissage de
rapports NOUVEAUX à penser entre IDENTITE et ALTERITE, entre le CORPS et le
LANGAGE, entre la MODERNITE et l' HISTORITICITE des VALEURS. Le °STYLE (=
°véhicule : véhicule la pensée (= le rythme)). Le STYLE est seulement ce que le
°SIGNE permet de PENSER. Une pensée est un *SYSTEME. Il y a deux ennemis l'
*ECLECTISME °universitaire et la *SEPARATION entre DISCIPLINES. La
*REGIONALISATION de la PENSEE qui empêche de penser leur INTERACTION. L'
ESTHETIQUE à part, l' ETHIQUE à part, la POLITIQUE à part, la SCIENCE à part.

>Rykner (A) >Incompréhensible dans le tapis ou le


désir du texte : sur Henry James (L')

>Larroux (G) >Incompréhensible ou la défaillance


cognitive (L')

>Mathet (M-Th) >Incompréhensible et structure


narrative : Barbey d'Aurevilly

>Duplication et incompréhensible :
sur Bouvard et Pécuchet de Flaubert

>Lefebvre (A-M) >Fantastique et incompréhensible

>Boissau (P-Y) >Personnage incompréhensible : de


Gogol à Dostoïevski (Le)

>Dupuy (V) >Ecriture de l'incompréhensible :


autrui dans A la recherche du temps perdu
(L')

>Rykner (A) >Ne rien comprendre, se laisser


prendre

>Larroux (G) >Incompréhensible brutalité : sur Un


roi sans divertissement de Giono

>Plissonneau (G) >Brutalitédu monde fictionnel à la


brutalité du texte : sur Bouvard et Pécuchet
de Flaubert

>Grierson (K) >Indicible et incompréhensible dans


le récit de déportation

>Ortel (Ph) >Dispositifs de l'incompréhensible


(les)

INCONGRU
80 020 INC Jourde (P) - Incongru dans la littérature et l'art,
Kimé, 2004 (INCONGRU)

INDE ET INDOCHINE
80 020 FOR Clavaron (Y) - Inde et Indochine, Forster, Duras au
miroir de l’Asie, Plon, 1932 (INDE ET
INDOCHINE)
30 800 IND IND Cruse (D) - Inde : séduction et tumulte, 1985
(INDE)

80 020 PET Petr (Ch) - Inde des romans, Kailash, 1995 (INDE)

INDICIBLE
80 020 IND Rétif (Fr) - Indicible
dans l'espace franco-
germanique, L'Harmattan, 2004
(INDICIBLE)

INDIVIDUALISME
80 020 IND Delhez-Sarlet (Cl) - Individualisme et autobiographie en
Occident (INDIVIDUALISME)

80 020 PAC Pachet (P) - Un à un, de l’individualisme en


littérature (Michaux, Naipaul,
Rushdie), Seuil, 1993 (INDIVIDUALISME)

INFLUENCE DE LA GRECE ET DE ROME


84 750 PEG FRA Fraisse (S) - Péguy et le monde antique, Armand
Colin,1973 (INFLUENCE DE LA GRECE ET
DE ROME)

>Enracinement

Pas de *REJET de la culture BOURGEOISE, mais


EXTENSION des humanités classiques à toutes les COUCHES de la société. La
culture classique ne peut se tourner contre le PEUPLE. Il l'a dit avec une grande
netteté dans la dernière page des Suppliants parallèles : l'objet de la culture est de
S'INCORPORER "par des études secondaires, apr des humanités dans tout le corps
pensant et vivant, dans toute le corps sentant de out un PEUPLE, de tout le peuple,
dans tous le corps des ARTISTES, des PHILOSOPHES, des POETES, des ECRIVAINS,
des SAVANTS, des hommes d' ACTION", énumération qu'il résume d'un mot
significatif "dans le corps des PRODUCTEURS de tout un peuple".
>Expansion du moi dans l'histoire

passer par l'état de SOUFFRANCE pour assumer toute la


GRANDEUR du MONDE. L'épopée achève la TRANSFIGURATION du
°MALHEUR. Si Homère et Sophocle jettent des lumières sur la religion de Péguy,
ce ne peut être que dans ces limites : quand il emploie le mot sacré à l'égard du
monde antique (ou de l' Ancienne FRANCE, ou de l' ENFANCE, ou de la LIBERTE),
Péguy ne le dote pas d'une signification *CHRETIENNE. La reconnaissance du
SACRÉ peut être un premier pas vers la °CONVERSION religieuse, elle ne
l'implique pas nécessairement. Elle relève de l' ADMIRATION, du respect, elle est
l'affirmation d'une VALEUR. Homère et Sophocle aident Péguy à exprimer sa
CONFIANCE indéracinable en un ABSOLU qu'est l' HOMME,
consacré par la SOUFFRANCE, confiance qui pourrait ne fonder qu' un
HUMANISME, mais que le retour à la foi en un Dieu incarné ne démentira pas : elle
l'épanouira au contraire, puisque le Christ a dû passer, écrit Simone Fraisse, par la
CONDITION d'homme et l'état de SOUFFRANCE pour ASSUMER toute la GRANDEUR
du monde.

>Unité et contradictions

La réalité de l' ÊTRE n'est pas nécessairement


l'°UNITE et la °TRANSPARENCE, mais le TROUBLE et l' HESITATION. Dans un de ses
quatrains inédits, Péguy l'a pressenti :

Car c'est l'un ou c'est l'autre


Choisis entre eux
-Tais-toi mauvais apôtre

Car c'est les deux.


Platon recommandait déjà aux SAGES de ne pas trop se presser de faire l' °UN.
(Philèbe)

>Exaltation de la Grèce

>Divin Platon. Les leçons de la


statuaire. Le spectacle tragique. Homère et le
familier. Dionysos et Athéna.

>Réhabilitation du paganisme

>Clio l'inévitable témoin

>Réquisitoire (Le)

>Plaidoyer. Réhabilitation du
temporel. Inscription historique. Autre regard.

>Pensée grecque

>Exactitude. Une langue directe. "Un


peuple d'exacts".

>Sophia (La). La compétence. Les


sophoi. Habileté technique. Art de la vie

>Philosophie platonicienne.
Philosophe de la réalité idéale. Géométrie et
métaphysique. Le plus beau des
jardins
>Avant et après Platon. Les
présocratiques. Aristote.

>Beauté

>Art dans la cité. Art et socialisme.


Musée brisé

>Humanités statuaires. Marbre.


Blancheur. Images animées.

>Formes et symboles. Temple. Le pli.


Le vase.

>Homère et le héros

>Matin de la création

>Maître du familier

>Nestor ou le vieillissement

>Ulysse,
le mail aimé. Livre du retour.
L'homme qui gagne.

>Achille et l'héroïsme. Une opération


de joie. risque et mort. Grandeur et
gloire.

>Aveugle

>Dieux

80 020 INF Chevallier (R) - Influcencede la Grèce et de Rome


sur l'Occident moderne, Belles lettres, 1977
(INFLUENCE DE LA GRECE ET DE ROME)

>Agache (R) >Marque de Rome dans le paysage


romain du nord de la France (La)

°Ier siècle est responsable de l'implantation de


Si le
nos premières °VILLES, c'est au BAS-EMPIRE que l'on doit notre habitat RURAL
(= VILLAGE). Tout donne à penser que c'est au BAS-EMPIRE que les grands traits
de notre CAMPAGNE se sont constitués avec la naissance de nos VILLAGES qui
se maintiennent jusqu'à nos jours. Si donc le premier siècle de l'occupation romaine
est responsable de l'implantation de nos premières °VILLES et de nos grandes
°VOIES routières, c'est au BAS-EMPOIRE que l'on doit la naissance de notre habitat
rural "TRADITIONNEL" tout au moins dans les plaines ouvertes de grande culture du
Nord de la France.
>Dufournet (P) >Architecture, urbanisme, paysage.
L'apport des modèles antiques
dans l'Occident moderne. Continuité,
rupture, retour

La TRADITION et la CIVILISATION greco-romaine


trouvent un regain d' INTERET non pas dans la *FORME, mais dans l' ESPRIT de leurs
réalisations. L'architecture de °PIERRE a DECOULE de l'architecture de BOIS. La
CIVILISATION greco-romaine qui, en définitive, n'est pas si éloignée de nous, après
une éclipse qui tient à la grande révolution des techniques et des moeurs, retrouve
un regain d' INTERÊT à l'occasion de certaines REALISATIONS, non pas dans la
*FORME, mais en ESPRIT. Cette référence à l'ESPRIT - disent les esprits éclairés - a
toujours été le signe de la vraie TRADITION, écrit Paul Dufournet.

>Chevallier (R) >Introduction du Colloque

>Chevallier (R) >Découverte d'une iconographie : La


Colonne Trajane (VIIIe-XIXe siècles)

>Fréneaux (R) >Remarques sur la notion et


l'expression de l'indéfini en latin et en français

>Girod (R) >Nom de César (Le)

>Lenoir (G) >Remarques sur la permanence de


certains faits stylistiques dans la
comédie classique

>Arcellaschi (A) >Théâtre latin, tel qu'en nous-


mêmes (Le)

>Batany (J) >Rome dans un schéma narratif


bipolaire au Moyen Age

>Holtz (L) >Rôle des Irlandais dans la


transmission des grammaires latines (Le)

>Malissard (A) >Dante, Trajan et la colonne Trajane

>Borgeais (J-F) >De Amphitheatro Liber de Juste


Lipse (Le)

>Demarolle (J-M) >Redécouverte de Julien l'Apostat à


la Renaissance (La)

>Demerson (G) >Mythologie antique et satire


politique : les discours de Ronsard

>Foucher (L) >Passage de Rabelais (Cinquième livr,


XXXVII) (Sur un)
>Kisch (Y. de) >FlavioBiondo da Forli : archéologie
de Rome au XVe s)

>Laurens (P) >Epigraphie latine et le thème des


hommes illustres au seizième siècle : "Icones"
et Imagines"

>Ride (J) >Humanistes allemands face aux


informations gréco-romaines sur la
Germanie et les Germains (Les)

>Grimal (P) >Thèmes de la philosophie antique


dans la pensée de Pascal. Esquisse d'une
recherche (Sur quelques)

>Nadjo (L) >Mathurin Régnier à l'école des


satiriques latins

>NPasquier (B) >Iconographie virgilienne dans


l'édition d'Ogilvius

>Chevallier (E) >Peintures découverstes à


Herculanum, Popéi et Stabies vues par les
voyageurs du XVIIIe siècle. Influence des
critères d'appréciation en vigueur à cette
époque

Le goût SIMPLE de l'antique : de LEGERES arabesque


ou de PUISSANTES guirlandes de feuillages à Pompéi. Elisabeth Chevallier reprend à
son compte une citation de Diderot dans ses Salons, t. I, p. 165 : Fréron loua cette
oeuvre de ramener "le goût SAGE, NOBLE et SIMPLE de l'antique". De même,
visitant Pompéi en 1787 et admirant des chambres où des peintures sont
demeurées en place - ce sont de LEGERES et délicieuses arabesques ou de
PUISSANTES guirlandes de feuillages - Goethe souligne, non le °TALENT des
artistes, mais le sens ESTHETIQUE d'une société disparue, et met en valeur la
supériorité des anciens à cet égard. "Ainsi, dans sa dévastation actuelle, cette ville,
d'abord couverte d'une pluie de pierres e de cendres, puis dépouillée par les
fouilles, est un témoignage du goût d'un peuple entier pour les ARTS et les
IMAGES, goût dont maintenant l'amateur le plus ardent ne peut se faire une idée,
pas plus qu'éprouver le SENTIMENT et le BESOIN.

>Goulemot (J-M) >Eléments pour l'analyse du texte


Brutus au XVIIIe siècle

>Martin (P-M) >Présence de l'histoire romaine dans


la révolution française

>Martin (R) >Marquis de Sade disciple de Lucrèce


Le PLAISIR peut être considéré comme le sommum
bonum à partir du moment où certains êtres trouvent leur plaisir dans la
SOUFFRANCE infligée à autrui.
Sur la base de quelques indication que René Martin vient d'observer, on pourait
alors se poser deux questions, écrit-il. La première serait celle de savoir si le
GLISSEMENT progressif de Sade vers de positions de plus en plus ELOIGNEES de son
EPICURISME de départ constitue une *TRAHISON de la pensée épicurienne, ou
au contraire un APPROFONDISSEMENT de cette pensée jusque
dans ses plus EXTRÊMES conséquences logiques. La seconde
consisterait à se demander si le danger d'une DEVIATION de ce genre avait été ou
non aperçu dès l'antiquité par les adversaires de l'EPICURISME, et notamment par
les STOÏCIENS.

>Richard (H) >Interprétation archéologique de


récits de voyage en Touraine

>Taisne (A-M) >Scènes mythologiques chez A.


Chénier (Quelques)

>Laplace (R) >Quinzeans de thèmes gréco-latins à


la Comédie Française

>Michel (A) >Imitation et influence de l'Antiquité


dans la littérature française après 1950

>Simondon (M) >Thèmes odysséens dans la


littérature grecque. L'Ulysse de Séféris

>Ternes (Ch-M) >Utopies antiques aux "mondes


futures" de Huxley et Orwell (Des)

>Bénard (A) >Survivances de la rhétorique antique


dans les traités de rhétorique du XVIIIe
siècle

>Cogny (P. et D) >Rhétorique et pédagogie. Etude de


traductions latines comme
approche du latin pour les étudiants d'initiation

>Malissard (A) >Découvertes d'une iconographie : La


Colonne Trajane (1850-1976)

>Devigne (J) >Rome et l'art de la médaille.


L'exemple du monument commémoratif du
trumvir monétaire. P. Licinius Stolo au British
Museum

>Heuze (Ph) >Berliozlecteur de Virgile d'après les


deux premiers actes des Troyens
80 020 HIG Highet (G) - Classical tradition : Greek and
Roman Influences on Western literature,
Oxford University Press, 1985 (INFLUENCE
DE LA GRECE ET DE ROME)

INHUMAIN
80 020 ANG Anglard (V) - Humain et inhumain : Médée,
Sénèque, Frankenstein, Mary Shelley, W ou le
souvenir d'enfance, Georges Perec,
Nathan, 1997 (INHUMAIN)

80 020 HUMBellosta (M-Ch) - Humain et l'inhumain : un thème,


trois oeuvres, Belin, 1997 (INHUMAIN)

80 020 HUMBraunstein-Silvestre (F) - Humain, inhumain : Médée de


Sénèque, Frankenstein de Mary Shelley, W ou
le souvenir d'enfance de Georges
Perec, A. Colin, 1997 (INHUMAIN)

80 020 INH Lemardeley-Cunci (m-Ch) - Inhumain, Presses Sorbonne nouvelle,


2004 Coll. (INHUMAIN)

80 020 HUM? (à voir sur place) - Humain et l'inhumain : Sénèque-


Shelley-Perec : l'épreuve de
français, conseils pratiques, corrigés :
programme 1997-1999, Ellipse, 1997
(INHUMAIN)

INSECTE
8 020 SIG Siganos (A) - Mythologies de l'insecte : histoire
d'une fascination, Librairie des Méridiens, 1985
(INSECTE)

INSTITUTEUR
80 020 PIE Pierre (J) - Personnage de l'instituteur, une
certaine image de la nation : construction de
l'"éthos" dans des récits
d'instituteurs français et turcs, Academia Bruylant,
2002 (INSTITUTEUR)
INTELLECTUEL
80 020 INT Sirinelli (J-Fr) - Intellectuels et ses miroir
romanesques (1920-1960), Presses universitaires de
Lille, 1993 (l'INTELLECTUEL, XX)

INTERIEUR ET EXTERIEUR
80 020 WEL Wellershoff (I) - Innenund Aussen, Wahrnemung und
Vorstellung bei Alain Robbe-Grillet
und Peter Handke, W. Fink, 1980 (

INTERIORITE
80 020 INT Jones-Davies (M-Th) - Intériorité au temps de la
Renaissance, H. Champion, 2005 (INTERIORITE, XVI)

Intériorité SUSPECTE, alors que l'EXTERIEUR permet de


trouver son *EQUILIBRE. Intériorité suspecte, espace OBSCUR du secret de l'homme
habitué dès l'antiquité à se tourner vers l'extérieur pour trouver son équilibre.
Intériorité coupable, condamnée à la plus haute surveillance dans le discours
religieux, puis rachetée par l'extériorité de la grâce. Intériorité valorisée, aussi
devant le vertige des *APPARENCES. Puis peu à peu le ciel et l'enfer vont
s'intérioriser. L'intériorité est-elle vouée au *SILENCE ? "Le coeur ne se brise-t-il pas
de rester silencieux ?" se demandait Hamlet. Mais il craignait tout autant qu'on lui
arrache "le coeur de son mystère". A la Renaissance, on mesure l' AMBIVALENCE de
l'intériorité. On est en voie de l' ASSUMER, de lui laisser la
PAROLE. L'iconographie, la poésie, l'essai, la scène tendent de dire l'intériorité,
avec prudence, en ayant recours à des conventions encore contraignantes. Et
Montaigne disait "Il faut sonder jusqu'au dedans" (Essais II, 1).

>Johnes-Davies (M-T) >Avant-Propos

>Martinet (M-M) >Monde extérieur et le monde


intérieur : l'iconographie de la Renaissance (Le)

L'EXPERIENCE affective est PROJETEE sur le monde EXTERIEUR, et représentée par

une métaphore SPATIALE. L' ENVELOPPEMENT , le rapport du


CHAMP et de la FIGURE, et plus subtilement de toutes les parties d'une oeuvre qui
peuvent jouer les deux fonctions entre elles, le rapport à l' ARRIERE-PLAN, à la
forme négative, peut se muer en relation d'image, de symétrie du monde intérieur
et du monde extérieur, avec ses articulations logiques. Ainsi dans le Laurent de
Médicis (tombeau des Médicis à San Lorenzo de Florence) par Michel-Ange,
l'INTERIORITE de la pensée est rendue par les formes qui S'ENVELOPPENT, GESTES
et VÊTEMENTS, formes négatives. L'EXPERIENCE affective est PROJETEE sur le
monde EXTERIEUR, et représentée par une métaphore SPATIALE. Ce n'est plus le
monde *EXTERIEUR qui sert d'analogie pour se représenter le monde INTERIEUR, ce
sont les catégories d'EXPERIENCE affective qui sont PROJETEES sur le monde
EXTERIEUR, mais elles sont elles-mêmes représentées par des métaphores
SPATIALES. Mais si la *THEORIE cherche un rapport d'*ANALOGIE et
d'*EMBOÎTEMENT entre le monde INTERIEUR et le monde EXTERIEUR, l' ART suggère
la subtilité du monde INTERIEUR par la COMPLEXITE. Dans le Concert champêtre (de
c'est le DETOURNEMENT des regards
Giorgione ou du Titien, Louvre)
qui crée le monde INTERIEUR. Puisque la peinture doit évoquer la
musique, elle le fait par des regards qui suggèrent un AILLEURS , et
aussi parce que leurs jeux divers suggèrent l'harmonisation de plusieurs
instruments, conduisant le regard du spectateur de l'un à l'autre. Il y a donc un va-
et-vient ou un écart créatif entre la *modélisation *THEORIQUE et la SUGGESTION
artistique de l'intériorité. Se pose en effet la question du rapport du SUJET à l'OBJET,
du personnage sujet et du personnage objet, qui vu de
l'extérieur a toutefois son intériorité PARTAGEE par
l'observateur. La théorie de la vision COMBINE les effets d'image
SYMETRIQUE et ceux d' EMBOÎTEMENT. Les gravures d'ouvrages
scientifiques montrant le fonctionnement de la vue présentent l'image rétinienne
comme obtenue par SYMETRIE, mais en même temps la RESSEMBLANCE avec la
chambre noire montrée par d'autres gravures combine la relation avec la chambre
noire montrée par d'autres gravures combine la relation d'image avec celles de
séquence et d'analogie : il y a effet d'image entre le percevant et le perçu, entre le
monde et la figure dans la caméra. Les paradoxes des cadrages emboîtés se
rapportent à une scène d' EMPRISONNEMENT, pour d'autres tableaux de la même
époque ce sont des labyrinthes qui apparaissent à côté du portrait en cadres
symboliques. Le jeu du CONTENANT et du CONTENU s'apparentent ainsi aux
"métaphores ces images de la pensée qui se
réflexives",
REFLECHIT en elle-même définies par Empson puis par Ricks. Or les
exemples qu'ils donnent sont toujours ceux de visions ATMOSPHERIQUES.

>Gomez-Geraud (M-C) >Ecrire une expérience intérieure : le


cas d'Ignace de Loyola
INVASION de la pure EXTERIORITE du Tout-Autre. Les
textes autobiographiques de saint Ignace, écrit Marie-Christine Gomez-Géraud,
DESSINENT donc les CONTOURS d'une INTERIORITE qui est, en fait, lieu d'
INVASION de la pure extériorité de Celui que Michel de Cerceau appelait "le Tout-
Autre". L'introspection ne consiste alors qu'à REPERER la PRESENCE du DOUX hôte
de l'âme, "à fixer la TRACE de son PASSAGE" et à en décrypter les SIGNES. Ce
faisant, Ignace rejoint la TRADITION spirituelle chrétienne dans ce qu'elle a se plus
classique. (v. art. "intériorité" in Dictionnaire de spiritualité", 1975 : "les
auteurs
spirituels rattachent à ce qui se passe en eux une cause qui
n'est pas eux. Ils plongent au centre ou se hissent au sommet de leur âme ; ils
en analysent les expansions et les rétractations. Mais en toutes ces investigations,
ils cherchent à REJOINDRE Dieu et à REITERER en eux-mêmes une chair
nouvelle.")

>Dupuy (M) >Intérioritéselon Bérulle : solitude ou


ouverture ? (L')
La MEDITATION non pas au service de l' ° ACTION, mais
comme RELATION à Dieu. Si Montaigne aime donner à la MEDITATION libre cours à
ses pensées et ne conçoit sa MEDITATION solitaire que comme le moyen d'être
ensuite propre au DIALOGUE, Bérulle est un homme de dialogue et d'action, même
beaucoup plus engagé que Montaigne dans l'action et en particulier dans les
relations publiques.

>Margolin (J-C) >Vie intérieure selon Charles de


Bovelles (La)

>Malhomme (F) >Pétrarque et la musique de l'âme


La qualité °EXTERNE de la voix est bien égale. La
PURETE du COEUR est la seule musique qui puisse atteindre les oreilles de Dieu.

>Higman (F) >Spiritualité de Calvin (La)


Non la *RAISON, mais la PAROLE et les ECRITURES
scellées en notre COEUR par le témoignage secret du Saint Esprit. Une spiritualité...
bien abstraite, écrit Francis Higman. Sadolet (1539) propose qu'une attitude d'
*HUMILITE chrétienne suggéreratit que le fidèle devrait accepter les enseignements
de l'Eglise, sans y opposer ses propres opiions. Calvin dénonce ce qu'il appelle cette
théologie "stupide et OTIEUSE" ; au contraire, bien qu'e ni lui ni aucun de ses
contemporains n'imagine des cours de formation théologique destiéns à l'ensemble
de la communauté des fidèles, l'IDEAL de Calvin, c'est que chacun embresse
personnnellement et explicitement la foi qu'il professe. E la seule arme de possède
chaque fidèle pour formuler cette foi, ce n'est pas sa raison, mais "la PAROLE de
Dieu", les Ecritures - scellées en son coeur par le témoignage secret du saint Esprit.

>Kilroy (G) >Secret World of Sir Thoas Tresham :


"Within these walls"

>Céard (J) >Montaigne et l'intériorité

>Jones-Davies (M-T) >Philip Sidney et sa séquence de


sonnets : Astrophel et Stella : "Regarde dans
ton coeur et écris

>Paganelli (E) >Life within : aspects of interiority in


the theatre of the English Renaissance

>Kinney (A) >Shakespeare's mirrors

>Ménager (D) >Thomas More et l'intimité


dangereuse

>Geonget (S) >Représentation de la crise de


l'intériorité : la perplexité (La)

>Dubois (C-G) >Intériorisation des phénomènes


démoniaques : du diable au corps
au diable intérieur (L')
INTERPRETATION
80 020 ECO Eco (U) - Limites de l'interprétation (Les), B.
Grasset, 1992 (EAU)

Il est difficile de SAVOIR si une INTERPRETATION est


BONNE, il est en revanche plus facile de reconnaître les *MAUVAISES, en
particulier quand elle ne fait que servir les *DESSEINS de l'interprète. Le
but d'Umberto Eco n'est pas tant de dire ce qu'est la sémiosis ILLIMITEE, mais de
dire au moins ce qu'elle ne peut pas être. Derrida, écrit Eco, avait raison de soutenir
que la phénoménologie de Pierce - contrairement à celle de Husserl - ne manifeste
pas une *PRESENCE. Mais même si le signe ne °MANIFESTE pas la chose même,
toutefois, à long terme, le processus de la sémiosis donne naissance à une notion
SOCIALEMENT partagée de ce à quoi la communauté reconnaît la qualité d'être
VRAI. Le SIGNIFIé transcendental n'est pas à l'origine du processus mais il doit être
postulé comme un but possible et transitoire de tout processus. Tout cela ne signifie
pas que pour Pierce un texte doive être soumis à une *UNIQUE lecture privilégiée.
Le principe peircéen du faillibillsme est aussi - d'un point de vue textuel - un
principe de pluri-interprétabilitabilité. En outre, "la LOI mentale", qui ressemble aux
forces "non conservatives" de la physique "telles que la viscosité et autres", "
n'exige aucune *CONFORMITE exacte". Malgré cela, n'importe quelle communauté
d'interprètes d'un texte donné doit en quelque sorte arriver à un ACCORD (fût-il
provisoire et faillible) sur le type d'objet (sémiotique) dont elle s'occupe. En réalité,
les SYMBOLES s'accroissent, mais ils ne restent jamais *VIDES. Eco a
particulièrement insisté sur les différences entre les positions de Peirce et diverse
formes de *DERIVES, c'est qu'il a constaté, dans maintes études récentes, une
tendance générale à faire e la sémiosis *ILLIMITée une lecture *LIBRE où la volonté
des interprètes - pour reprendre la métaphore de Rorty, écrit Eco - bat les textes
jusqu'à leur donner la forme qui servira leurs desseins.

80 020 INT Jouve (V) - Interprétation, Klincksieck, 1997


(INTERPRETATION)

INTERTEXTUALITE
80 020 INT Rabau (S) - Intertextualité, Flammarion, 2002
(INTERTEXTUALITE)

80 020 SAM Samoyault (T) - Intertextualité : mémoire de la


littérature, Nathan, 2001 (INTERTEXTUALITE)

INTIME
80 020 CLE Clerc (Th) - Ecrits personnels, Hachette, 2001
(INTIME)

80 020 DUF Dufief (P-J) - Ecritures de l'intime de 1800 à1914 :


autobiographies, mémoires,
journaux intimes et correspondances, Bréal,
2001 (INTIME,XIX)

80 020 HUB Hubier (S) - Littératures intimes, les expressions


du moi, de l’autobiographie à
l’autofiction, A. Colin, 2003 (INTIME)

80 020 INT Ibrahim-Lamrous (L) - Intimité, Presses universitaires Blaise


Pascal, CRLMC (INTIME)

80 020 LYO Lyotard (D) - Cruauté de l'intime : Barbey


d'Aurevilly, Jules Vallès, Franz Kafka, Jean-Paul
Sartre, Pascal Quignard, Presses
Universitaires du Septentrion, 2003 (INTIME)

80 020 INV Melançon (B) - Inventionde l'intimité au Siècle des


Lumières, Centre des Sciences de la
littérature, Université Paris X, 1995
(INTIMITE)

80 020 PAC Pachet (P) - Baromètres de l’âme : naissance du


journal intime, Hachette Littératures,
2001 (INTIME, XX)

Depuis qu'il est genre, le Journal intime a une vocation


PUBLIQUE qui le rend moins *SINCERE en faisant entrer le POSTHUME dans le
PRESENT. De nouvelles formes d'INEDIT et d'INVISIBLE ont à être inventées, de
nouveaux moyens de DISSIMULATION expérimentés, et tus. Le journal cesse d'être
aussi *PRIVE, aussi *SECRET, aussi *INTIME qu'il l'a été. La vocation du journal
intime le précède. L'écrivain doit savoir que si son oeuvre a quelque valeur, son
journal aussi sera attendu. Il peut même, en une surenchère de sincérité, décider
alors de l'écrie pour le publier, voire mettre en oeuvre lui-même sa publication,
comme l'a fait Charles Du Bos, dont le Journal, en même temps que le compte
rendu de son cheminement de critique et d'homme, est une réflexion permanent
sur la forme du journal. La lutte doit continuer entre cette part de la parole qui tend
passionnément à la diffusion la plus large et une parole qui au contraire veut
s'enfoncer, rester dans un cercle étroit, descendre même dans l'intimité de
l'individu, pour le séparer de lui-même, pour le mettre en relation avec lui-même
par le moyen de ce qu'il y a de plus COLLECTIF, de plus UNIVERSEL, de plus
IMPERSONNEL, le LANGAGE.

>Samuel Pepys, Giocomo Casanova

>Lavater

>Madame Guyon et son influence

>Maine de Biran

>Pourquoi dater ses pensées ? Les


Carnets de Joubert
>Maurice de Guérin

>Benjamin Constant

>Stendhal

>Michelet, Hugo

>Vigny

REFUSER de livrer un monde trop * BAS. Finalement,


Vigny nous éclaire sur le journal intime par son REFUS de s'y *ENGAGER, refus lui-
même ENTIER et AUTHENTIQUE. Ce que son ÂME lui révèle de *SERVILE, de *BAS,
de *SEC, il le refuse, non sans cette GRANDEUR qu'il a tant DESIREE. Il y perd de
pouvoir, comme les diaristes, regarder avec impartialité sa propre INCONSISTANCE,
sa DUALITE.

>Amiel
>Delacroix

80 020 CUL Pouzoulet (Ch) - Culture de l’intime, autour de


Virginia Woolf, Valery Larbaud, Arthur
Schnitzler, Centre d'étude du XIXe siècle -
Université Paul Valéry - Montpellier III, 2005
(INTIME)

80 020 LET Servais (P) - Lettreet l’intime, l’émergence du for


intérieur dans les correspondances
privées (XVII-XIXe s.), Academia
Bruylant, 2007 (INTIME, XVII-XIX)

80 020 SIM Simonet-Tenant (F) - Journal intime : genre littéraire et


écriture ordinaire, Nathan, 2001
(INTIME)

INVENTION
80 020 INV Dubois (Cl-G) - Invention au XVIe s, Presses
universitaires de Bordeaux, 1987 (INVENTION, XVI)

IPHIGENIE
80 020 GLI Gliksohn (J-M) - Iphigénie : de la Grèce antique à
l'Europe des Lumières, PUF, 1985
(IPHIGENIE)

Un PATHETIQUE EPURé. Une IMAGE CRUELLE et


TROUBLANTE de la VIRGINITE IMMOLEE. En revenant à un PATHETIQUE EPURE, plus
proche du modèle antique, les dramaturges de la seconde moitié du XVIIIe siècle
refusent unanimement la *THEOPHANIE du dénouement d'EURIPIDE, mais relèvent
sa promesse finale d'un culte moins *BARBARE. Goethe, puisant plus profondément
- et en poète - à la tradition légendaire, parviendra à donner l'autra du sacré à une
religion de l'HUMANITE qui tendait à réduire le mythe à n'être plus qu'une
*ALLEGORIE PHILOSOPHIQUE. Ainsi, les rapports du PATHETIQUE et du SACRE, pour
fluctuants qu'ils soient, n'en constituent pas moins, tout au long de l'histoire, le
point à la LEGENDE d'Iphigénie manifeste la plus grande ORIGINALITE : le "succès
des larmes" n'a peut-être persisté que par la présence de l'autel. La tragédie
d'Iphigénie, VICTIME puis PRÊTRESSE, se joue autour de l'autel SACRIFICIEL, dans
l'IMMINENCE d'une IMMOLATION. Les dieux sont *ABSENTS : ils ont fixé les enjeux et
laissent se déployer le drame de la raison d'*ETAT et des attachements PRIVES, la
parenté dangereuse du RITUEL avec le MASSACRE. Le ciel, pour finir, reprendra ou
non, la parole et l'on pourra voir jusqu'où, entre-temps, les hommes seront allés.
L'auteur montre, à travers la fortune littéraire du MYTHE, comment son
°ANCIENNETE de °CONVENTION sert de LITOTE à des °VERITES que chaque temps
renouvelle et comment la recherche de la SIMPLICITE ou la MULTIPLICATION des
INTRIGUES, les ELANS d'humanité VERTUEUSE ou les DENOUEMENTS ex machina
atténuent tout en la multipliant l'IMAGE, cruelle et troublante, de la VIRGINITE
IMMOLEE.
=> SACRIFICE.

84 020 GUI Guillard (N-F) - Autre Iphigénie, Presses universitaires de


Perpignan, 1997 (IPHIGENIE)

IRONIE
80 020 HAM Hamon (Ph) - Ironie littéraire, essai sur les formes
de l'écriture oblique, 1996 (IRONIE)
Même s'il est actif, le lecteur risque de rester “PENSIF”
et DUBITATIF. Le texte ironique dont on a vu qu'il avait des parentés structurelles
fortes avec le FANTASTIQUE, est, souvent, et surtout dans ses variétés “modernes”,
un texte “CRUEL” (Villiers) pour son lecteur, un texte parfois INCONFORTABLE.
On a vu avec La Vieille Fille de Balzac comment le trait d'esprit local, multiplié çà et
là, pouvait peut-être contaminer l'ensemble de l'oeuvre et compromettre un projet
d'écriture globalement “°SERIEUX”. L'inverse pouvant aussi se produire. D'où le
problème, des “mises en phases”, ou des déphasages, des niveaux et des régimes
d'ironie à l'intérieur d'un même texte. Ceal aussi caractérise l'ironie “littéraire” :
tout trait d'ironie “local” (d'un personnage ou d'un narrteur), toute introduction d'un
personnage de l'aire de jeu irnoique (un ironisant, un naïf, un ironisé, etc.)
déstabilise toujours globalement le système entier de l'oeuvre en créant,
chez le lecteur, un suspens de CREANCE, une activité interprétante, un horizon
d'attente brouillé, une alerte au sens implicite. Impossibilité de distinguer le
PROPRE et le FIGURE, tout comme pour la METAPHORE. On peut même dire que
l'essence du langage métaphorique et ironique est la CATACHRESE. En
effet, depuis Quintilien, on ne peut que souligner l'extraordinaire difficulté, voire
l'impossibilité, qu'il y a , pour toute la littérature sur la question de l'ironie, à
distinguer entre irnoie et métaphore. Ce qui ne fait que rappeler aux diverses
linguistiques naïves, qui postulent l'existence d'un “propre” précédant le “figuré” ou
le “second”, cette dimension fondamentalement première et métaphorique du
langage dont l'essence n'est pas le “propre”, mais la CATACHRESE.
=> communication complexe, ironie du réel, logiques de l'ironie : contraires,
identités, degrés ; iroine et échos, ironie et valeurs, communication à hauts risques ;
typologie de l'ironie : ironie et poésie, fantastique, sérieux, thèmes privilégiés ;
ironie et ses signaux : corps sémaphorique, péritexte et ses signaux, gesticulation
typographique ; négations, modalisations, hyperboles ; topographies de l'ironie :
scène ironique, “emplois” de l'ironie ; ironie dix-neuviémistes : ironie romantique,
ère du soupçon, les “parloirs” de l'ironie (ex : Comices agricole de Flaubert dans
Madame Bovary), la blague.

IRREPRESENTABLE
80 020 GAG Gagnebin (M) - Irreprésentable ou les silences de
l'oeuvre, 1984 (IRREPRESENTABLE)

80 020 DEL Petitier (P) - Irreprésentable en littérature (De l'),


L'Harmattan, 2002 (IRREPRESENTABLE)

ITALIE
80 020 MONv. bu - Montaigne et Goethe : regards sur
l'Italie, H. Champion, 2002 (ITALIE)

ITINERAIRE
80 020 ITI Chocheyras (J) - Itinéraires imaginaires, Université des
langues et lettres de Grenoble, 1986
(ITINERAIRE)

>Vierne (S) >Introduction

>Chocheyras (J) >Voyage réel, voyage imaginaire : le


voyage austral

>Dessaint (W) >Pérégrinations à travers la


littérature orale lissou (domaine tibéto-birman)

>Schnetzler (J-P) >Voyage dans l'au-delà et les


expériences Eysseric (E) de la mort imminente
(E.M.I)

>Sansot (P) >Chemins du pays natal (Les)


La RECHERCHE du pays natal ne constitue pas une
*CERTITUDE. La RECHERCHE du du pays natal oscille entre l' °ELOIGNEMENT
sans *FIN de notre naissance et le *SENTIMENT d'être en passe de
*DECOUVRIR nos ORIGINES. Ce qui MENACE la survie du PAYS NATAL, ce serait
les *LUMIERES sur nos premières années. Nous nous croyons en passe de découvrir
nos origines. Ce n'est pas un gain dans l'ordre du SAVOIR. Nous devenons plus
respectueux du MYSTERE des origines. Gardons-nous de cherche à le DISSIPER,
nous perdrions en densité EXISTENTIELLE, même si le pressentiment de ces
ténèbres antécédantes nous angoisse parfois. Ce qui menacerait la survie du pays
natal ce ne serait pas ce qui nous apparaît trop clairement et dont on ne peut nier
l'importance : le *TRANSFERT des POPULATIONS, l' *EMIGRATION, la
"déterritorialisation". Non, ce serait encore davantage ces *LUMIERES que les
pouvoirs et les hommes de °SCIENCE veulent projeter sur nos premières annés.
Donc un problème de DUREE et d' OPACITE plus que d'°ESPACE et de °REPERAGE.
Mon pays natal, ce ne serait pas d'abord un *POINT de la terre, si °PRECIEUX soit-il,

mais une appartenance CULTURELLE , en ôtant à ce


terme ce qu'il a de *PEDANT, de *SAVANT. Seulement elle n'est si prégnante que
pare qu'elle est à son tour un quasi-milieu, que parce que nous ne nous déplaçons
en elle (dans la culture) que comme dans un TERRITOIRE, en franchissant, en
DEPLACANT parfois les *FRONTIERES.
>Lejeune (Cl) >Indes aux Amériques (Des)

>Verjat (A) >Regard du commis-voyageur ou les


itinéraires de Stendhal touriste (Le)

v. bu - Itinéraire
et littérature, recherches
francophones (ITINERAIRE)

IVRESSE
80 020 IVR Peyrebonne (N) - Ivresse dans tous ses états en
littérature, Ellipses, 1996 (IVRESSE)

>Barrière (H) >Avant-Propos


Peyrebonne (N)

>Villain (E) >Ou comment le 20 permit enfin à


"Monsieur" de découvrir son
erreur littéraire

>Vaydat (P) >Thème de l'ivrognerie dans l'oeuvre


romanesque de Hans Fallada (Le)

>Sommer (G) >Consommation d'alcool et ses


conséquences dans l'oeuvre de
Heimito von Doderer : "En guise de
somnifère" - au cours d'une beuverie" - "pour
se remettre en selle" : toutes les
occasions sont bonnes pour boire (La)

>Terrasson (C) >"Et j'ai bu du vin fort comme en


boivent ceux qui s'adonnent bravement au
plaisir"

>Allard (J) >Vison de l'ivresse dans l'Espagne


médiévale (La)

>Soupault (I) >Horreurs de l'ivresse dans le Persiles


ou une éthique de la décence dans le
roman cervantin (Les)

>Peyrebonne (N) >Ecrire l'ivresse en Espagne au


Siècle d'Or

>Val Julian (C) >Ivresseparmi les aztèques, selon le


Codex de Florence (L')

>Salamanca (N) >Ivre mais lucide, Miguel Anel


Asturias : de l'ivresse éthylique à l'ivresse
littéraire

>Sys (J) >Ivresse de Noé au corps du Christ


(De l')

>Godo (E) >Hugo et le "vin mystérieux" de


l'infini

>Pollet (J-J) >Effetsdu punch hoffmannesque (De


quelques)

>Wittmann (J-M) >Ivresse l'autre : la "ronde des soifs


étanchées" dans l'oeuvre
romanesque de Gide

>Barrière (H) >Ivresseet pouvoir poétique : Le


dernier des mondes de Christoph Ransmayr

>Zimmermann (L) >Phénakisticope, une ivresse


baudelairienne (Le)

>Weinmann (F) >Alcool et ivresse dans l'oeuvre


narrative de joseph Roth

>Delesse (C) >Image au langage : représentation


de l'ivresse chez quelques auteurs de
BD (De l')

>Oliveira (C. de) >Eros et Daïmon : l'Hypérion


d'Eminescu dans la traduction de Deicke

>Heitz (F) >Verdad de amor ou les variantes de


l'ivresse

>Si (Y-J) >Dame-Ivresse ou l'altérité


inépuisable : le monde romanesque de Gao
Xingjian

>Carnel (M) >Ivresse et érotisme dans le Livret de


Folastries de Pierre de Ronsard
TEMPERER les *EXCES dans la MEDIOCRITE la plus
banale, seule façon de VIVRE en définitive. Les sexes exposés à la fin de l'ouvrage
font évidemment écho à ce printemps éternel, car ils luttent contre le mauvais oeil
et célèbrent la PUISSANCE de la REGENERATION de la race humaine : comme
l'ivresse bachique, ils témoignent de la vie dans sa profusion et ils méritent donc
eux aussi d'être adorés dans un culte fervent. Cependant si Ronsard célèbre ici
l'°IVRESSE païenne et le °SEXE, c'est presque à la dérobée et d'une manière
clandestine, et, d'ailleurs, il ne va pas jusqu'au terme de son entreprise : le bouc -
animal aux qualités sexuelles et bachiques - n'est pas égorgé, son sang ne coule
guère sous le couteau du sacrificateur. Les pièces des épigrammes, surtout les deux
dernières sont loin de proposer une philosophie de la vie exaltée par la mania. Bien
au contraire, elles cherchent à tempérer les excès dans la MEDIOCRITE la plus
banale, seule façon de vivre en définitive. Le texte tout entier s'énonce à travers le
RIRE et les PARODIES comme s'il s'agissait de tenir à DISTANCE ces °PULSIONS que
Ronsard sent obscurément surgir en lui. Le poète s'applique à sous-estimer son
travail et ses visions ("sornettes/mignardes chansonnettes/vers raillars". De même,
le vin retrouvera son usage habituel et MODERE, utilisation qui REGENERE les
forces VITALES et sert de consolation à la mélancolie. Mais Ronsard rejoint alors
les préceptes des médecins de la Renaissance come Marsile Ficin et Rabelais : l'
*IVRESSE doit être proscrite surtout si l'on veut rester poète. Le recueil en
tant que tel disparaîtra après sa publication, non pas tant pour des raisons
*MORALES que parce q'uil faut faire taire ces *FUREURS par trop véhémentes, et le
VIN retrouvera son usage habituel et modéré. C'est bien un rite PAÏEN -qui sera
reproché vertement à Ronsard plus tard par les Protestant - qui se déroule sous nos
yeux, avec sa SEXUALITE débridée et son IVRESSE extatique, culte qui célèbre avec
véhémence les forces tumultueuses de la NATURE. Bacchus est le dieu du in, mais il
est aussi le dieu de la GENERATION et des SEMENCES : c'est le dieu de la vie dans
toutes sa passion. C'est lui qui ordonne le monde et permet de vaincre les forces
toujours menaçantes du *TEMPS et de la *MORT.
=> AMBIGUÏTE

>Keleiman (O) >Pranto de Mari Parda, de Gil


Vicente : manque de vin, manque d'amour

JALOUSIE
80 020 JAL Bessière (J) - Jalousie, Tolstoï, Svevo, Proust, H.
Champion, 1996 (JALOUSIE)

80 020 ECR Brunel (P) - Ecriture romanesque de la jalousie :


Tolstoï, "La Sonate à Kreutzer" ;
Svervo, "Senilità" ; Proust"Un Amour de
Swann", Didier érudition-CNED, 1996 (JALOUSIE)

>Brunel (P) >Ecrire la jalousie

L' ART et l'art seul peut aller AU-DELA des *MOTS.

=> Ecriture de l' EQUIVALENCE. Haine et jalousie. Jalousie en elle-même. Genre du


prochain. Modes de la jalousie. Ecriture METAPHORIQUE. Maladie (La). Bête (La).
Diabolisation de la jalousie

>Chevrel (Y) >Champ des possibles, ou fragments


d'un discours jaloux (Le)

*REISTREINDRE le champ des *POSSIBLES, en excluant


la possibilité de la CONNAISSANCE, rend difficile un *DISCOURS jaloux. Les
façons qu'ont Tolstoï, Svevo, Proust d'écrire la JALOUSIE, à partir de SITUATIONS
différentes et de MODES de récit également différents, conduisent à mettre en
évidence la notion, peut-être centrale pour uen lecture comparative de leurs
Le DISCOURS du jaloux, le DISCOURS
romans, de récit FRAGMENTE.
jaloux, le RECIT qui parle du jaloux ou celui que le jaloux fait
de lui-même, tous ces propos sont avant tout une suite de
FRAGMENTS plus ou moins FANTASMÉS, c'est-à-dire la présentation,
parfois peu *COHERENTE pour le lecteur, de °FAITS, d' °IMAGES, d'
°IMPRESSIONS, de °SENTIMENTS, etc. concernant l'objet de la jalousie, dont aucune
interprétation sûre (du point de vue du jaloux) ne peut être donnée : l'exploration
de tout le champ des POSSIBLES pet être menée avec RIGUEUR, elle n'aboutit, au
mieux, qu'à la découverte que la "REALITE" est conforme à ce qui était attendu et
que, par conséquent (le paradoxe est là !), elle est autre que ce qui avait été
envisagé. De ce fait, le DISCOURS que fait le jaloux ou le RECIT qui est fait du jaloux
sont presque nécessairement INCOHERENTS, faisant état de comportements
illogiques pour un lecteur ou un auditeur qui, par définition, n'est pas concerné
puisqu'il ne participe en rien à cette °EXCLUSIVITE dont le NARRATEUR d'Un Amour
de Swann souligne le rôle de condition suffisante pour le DECLENCHEMENT d'un
amour voué à être nécessairement CONTRARIE par les "lois de ce monde", et donc
entraînant quasi obligatoirement un comportement jaloux.

>Dumoulié (C) >Cinq paradoxes de la jalousie


=> Etat de fureur (Un certain). Paradoxe de l'amour jaloux (Le). Paradoxe de la
connaissance jalouse. Paradoxe de l'imagination jalouse. Paradoxe du désir jaloux.
Paradoxe de la jouissance jalouse. Ecriture de la jalousie : une écriture de la
jouissance (L')

La JOUISSANCE de l'AUTRE est *MUETTE. Elle n'existe


elle fait parler, exister, écrire. Car de c'est de ce qui
pas, mais
n'existe pas que nous sommes jaloux. Dans la sublimation de la
jalousie se dit la fiction de la jouissance des corps à jamais perdus, mais de cet
éternel °RATAGE naît la jouissance des SENS.

>Haddad-Wotling (K) >Amour de Swann ou l'écriture de la


pieuvre (Un)
EMBOÎTEMENT des JALOUSIES. Au coeur de ce texte
STRUCTURE, envahi par les "TENTACULES" de la jalousie, il y a aussi une "vaine
*PRESENCE", une ENIGME aussi fuyante que l' *ÊTRE AIMÉ, le *SENS véritable de
l'amour de Swann ne se comprenant que dans l'architecture et l'
EMBOÎTEMENT des JALOUSIES, puis dans l'architecture des
APPRENTISSAGES du NARRATEUR.
=> Entreprise de torture généralisée (Une)
>Hermetet (A-R) >Carnavald'Emilio : la jalousie et ses
masques dans Senilità. (Le)

Ne parvenir ni *VIVRE ni à *ECRIRE son aventure quand


on est PRISONNIER de son obsession STERILE. Italo Stevo a choisi d' ECRIRE la
jalousie en cernant au plus près les MANIFESTATIONS du sentiment, en
mettant en évidence le jeu PERVERS auquel se laisse prendre Emilio Brentani. Sa
représentation acquiert sa singularité dans le choix de ce protagoniste analyste de
lui-même, OBSERVATEUR et AVEUGLE tout à la fois, mais surtout impuissant à
trouver *REMEDE à son INERTIE essentielle. Il n'est alors pas indifférent que ce
personnage soit aussi un personnage de romancier, fût-il encore un raté. Brentani
ne parvient ni à *VIVRE ni à *ECRIRE son aventure avec Angiolina car il reste
PRISONNIER de son *OBSESSION stérile. Il n'en va pas de même pour Svevo qui
trouve dans l'écriture aboutie de Senilità une forme d' EXORCISME de son passé
tout à la fois personnel et culturel.

=> Arrière-plan autobiographique (Un). Ombre et lumière. Illusions et vérité.


Formes de la jalousie

>Lévy-Bertherat (A-D) >Sonate à Kreutzer de Tolstoï : la


jalousie ou le triomphe de l'art

La FASCINATION du MAL. La MUSIQUE était l'ART auquel


Tolstoï se disait le plus sensible, écrit Ann-Deborah Lévy-Bertherat. Sans doute y a-t-
il une part de MASOCHISME dans le zèle puritain avec lequel il la dénigre avant de
la faire disapraître sous le poignard de Pozdnychev. Mais l'art LITTERAIRE, lui,
échappe à sa °ferveur °destructrice, ou du moins s'y METAMORPHOSE pour renaître
épuré, sans grâces faciles, parfois DISCORDANT, VIOLENT, souvent CHOQUANT. Ce
"quelque chose de LAID" que Tolstoï voyait dans sa sonate était- peut-être
justement cet art INAVOUABLE : la BEAUTE effrayante d'un scène de meurtre,
la SPLENDEUR des démons de la jalousie, la FASCINATION du MAL. La JALOUSIE
atteint, à son comble, la forme d'une PERVERSION, celle d'un voyeur MASOCHISTE
qui SOUFFRE et se DELECTE à la fois du SPECTACLE (imaginaire, certes, mais
qui paraît étonnamment réel) de l'adultère qui le bafoue.

=> Toltoï : le prédicateur et l'artiste. Nouvelle et diatribe : la structure de


l'oeuvre (Entre). Pozdnychev, dément ou prophète ? Paradoxe de la
nature chaste (Le). Jalousie ou l'irruption du romanesque (La). Jalousie, trait d'union
entre le désir et la mort (La). Jalousie et musique : mort et renaissance de l'art.

80 020 CHA Chardin (P) - Amour dans la haine ou la jalousie


dans la littérature moderne, Dostoïeski,
James, Stevo, Proust, Musil, Droz,
1990 (JALOUSIE)

80 020 JAL v. bu - Jaloux : lecteur de signes, SEDES, 1996


(JALOUSIE)

80 020 MONMonneyron (Fr) - Ecriture de la jalousie, Ellug, 1997


(JALOUSIE)
JAPON
80 020 TEN Miura (N) - Tentationde la France, la Tentation
du Japon, regards croisés, P. Picquier, 2003
(rapports RANCE-JAPON ; l'ère Meiji, jusqu'au
XX) (JAPON, XIX2-XX)

JARDIN D'HIVER
80 020 JAR Garnier (M-D) - Jardins d'hiver, Presses de l'Ecole normale
supérieure, 1997 (JARDIN D'HIVER)

JARDIN
80 020 VER Aix-en-Provence, Centre - Vergers et jardins dans l'univers
universitaire d'études médiéval,
Publications du CUERMA, 1990 médiévales et de (JARDIN)
recherches

80 020 DUP Duport (D) - Jardin


et la Nature : ordre et variété
dans la littérature de la
Renaissance, DROZ, 2002 (JARDIN)

80 020 HUC Huchard (V) - Jardin médiéval : un musée


imaginaire, Cluny, des textes et des images,
un pari, PUF, 2002 (JARDIN)

80 020 POE Levillain (H) - Poétiquede la maison : la chambre


romanesque, le festin, le jardin
littéraire, 2005 (MAISON)

80 020 CRE Lysoe (E) - Jardin à l’épreuve du signe, Centre de


recherche sur l'Europe littéraire,
Université de Haute-Alsace, 2001 (JARDIN)

>Lysoe (E) >Beau jardin, ma déchirure (en guise


d'avant-propos) (Mon)

>Poe en ses domaines : le jardin


comme métaphore de l'oeuvre
REPRESENTER l'irreprésentable : l' AUTRE (MERE,
lecteur, Eternité) en opérant un DEPLACEMENT du SIGNIFIANT qui l' IDENTIFIE à
la LETTRE (ex : Arn-heim (nom du père ?) fait office de pendant à Arn-old = Landor
(mère : Elisabeth Arnold). Le thème du jardin aura donc entraîné entre 1841 et 1842
une profonde MUTATION dans l'oeuvre et dans la pensée de Poe. Car c'est bien à
partir de cette identification de la lettre à la femme, du mystère sous-jacent des
MOTS à celui du SEXE féminin que Poe a pu déelopper une vision originale de la
littérature fondée sur l'ALTERITE absolue : celle de la Mère, celle du LECTEUR, seules
formes de représentation possibles - à l'échelle humaine de l'ETERNITE. On
comprend dès lors que le jardin soit l'occasion d'opéer un curieux DEPLACEMENT
autour de ce SIGNIFIANT absolu qu'est le NOM. Celui que chantent les cours d'eau,
dans les première années, est bien celui du Père (Fleuve Pô < Poe, nom du père).

>Bem (J) >Paradis perdus dans les romans de


Modiano : entre nostalgie et
mélancolie (Les)

>Kimminish (E) >Recherche du paradis perdu ou l'au-


delà des mots dans l'oeuvre de J.M.G. Le
Clézio

>Schnyder (P-Ch) >Pardis d'André Frénaud : du rejet au


projet (Le)

>Starck-Adler (A) >Itzik Manger, La Merveilleuse


Histoire de Chemouuel Aba Abervo ou Le
Livre du Paradis

>Bel (J) >Nostalgie du paradis perdu. Joseph


Roth : Le buste de l'empereur (La)

>Maurer-Feder (M-Th) >Amazonas d'Alfred Döblin : retour au


jardin d'Eden ?

>Goreceix (P) >Maurice Maeterlinck, vision d'un


paradis retrouvé

>Kouznetsova (T) >Paradis perdus d'Anton Tchékhov


(Les)

>Bloch P-A) >Paradis perdus : univers de


transformations et miroirs de
projections : jardins
artificiels et énigmatiques de Jérôme
Bosh à André Frénaud

>Legros (Ph) >Jardin dans l'Introduction à la vie


dévote et le Traité de l'amour de Dieu de
François de Sales : images d'un
paradis perdu (Le)

>Hommès (R) >Fonctions du jardin chez Johann Rist


(Les)

>Gorceix (P) >Jardin chez Maurice Materlinck,


métaphore idéologique et
composante analogique du drame statique
80 020 HIS Pigeaud (J) - Histoire de jardins : lieux et
imaginaire, PUF, 2001 (JARDIN)

- Muses des jardins, jardins de


l'Europe littéraire (1580-1700) (JARDIN, XVI-
XVIII)

JEU
80 020 DES Berchtold (J) - Désordre du jeu : poétiques ludiques,
Droz, 1994 (JEU)

>Lucken (C) >Si c'était le Nombre ce serait le


Hasard

>Elslande (J-P Van) >Roijoueur au roi joué. Les Plaisirs de


l'île enchantée de 1664

>Porret (M) >Jeu et ses passions chez quelques


moralistes du siècle de Voltaire
(Le)

>Barras (V) >Cliniciens du jeu (Les)

>Berchtold (J) >Echiquier absent. A propos d'une


disparition signifiante dans le
Conte du Graal de Chrétien de Troyes

>Schoettke (St) >Femme et le tricheur. La Joueuse


dupée (1664) de Jean de La Forge (La)

>Poitry (G) >Glossaire de Michel Leiris, ou "la


poésie joue son jeu" (Le)

>Bizub (E) >Echec et mat : les "coups" de


Beckett

>Dubor (F) >Lectures de sable, ou les châteaux


du sens. A propos du Château des
destins croisés d'Italo Calvino

>Mueller (D) >Boîtes,emboîtements, etenjeux


postmodernes. Rélfexions sur
Hans Magnus Enzensberger

>Cuenat (Ph) >Place du spectateur dans l'oeuvre


de Robert Filliou. L'Oeuvre sans valeur.

>Butor (M) >Littérature et le jeu

L'objet SE REPRESENTE, DECOUVRE ses règles et se


TRANSFORME. L'Objet se met à se représenter comme un corpus de règles que l'on
découvre peu à peu, que l'on transforme peu à peu pour le transformer.

84 750 TOU SAL Salkin Sbiroli (L) - Michel Tournier :


la séduction du jeu, 1987 (JEU)

JONGLEUR
80 020 JON v. bu - Jongleurs en spectacle (JONGLEUR)

JOURNAL INTIME
84 000 LEJ Lejeune (Ph) - Journal intime, Histoire et anthologie,
Textuel, 2006 (JOURNAL INTIME)

Lire un journal est une AVENTURE SPIRITUELLE. Cela


suppose un certain nombre de RENONCEMENTS, tout le monde n'en est pas
capable. Nep lus chercher le plaisrir *ROMANESQUE d'intrigues bien ficelées, ou les
chermes du *STYLE, accepter l' IMPREVISIBILITE de la vie, ses REPETITIONS et ses
BALBUTIEMENTS. Ne pas chercher trop vite à *JUGE. Savoir écouter le SILENCE, lire
entre les lignes. Décrocher son popre temps pour épouser celui d'un autre; Ouvrir
un journal, c'est comme entrer brusquement dans une chambre OBSCURE, il faut
laisser à l'oeil le temps de s'habituer, pour voir peu à peu se révéler dans l'ombre
les contours secrets d'une vie humaine. C'est un ACCOMPAGNEMENT. Comme tout
exercice SPIRITUEL, il ENRICHIT en proportion des abandons qu'on a su faire. C'est
une invitation au VOYAGE.

JOURNALISME
80 020 BRA Brake (L) - Subjugatedknoledges, journalism,
gender and literature in XIXth
Century, s (JOURNALISME, XIX)

JUDITH

KITSCH
KITSCH

SEDUCTION DU KITSCH
70 100 SED Le Grand (E) - Séduction du kitsch : roman, art et
culture, 1996 (KITSCH)

>Le Grand (E) >Indroduction : Séductions du kitsch :


roman, art et culture
ILLUSION de *BONHEUR et de *BEAUTE. La *BEAUTE
déguisée en "déesse kitsch", recèle toujours sa part de MENSONGE. D'ailleurs, qu'on
l'appelle *MASQUE de Beauté (Kundera), MENSONGE esthétique (Eco), esthétique
de l'*AUTOTROMPERIE (Calinescu) ou esthétique de *SIMULATION (Baudrillard), on
entend toujours l'écho d'une illusion qui nous dit que toute beauté-kitsch "est
*PARASITIQUE de son REFERENT" (Kundera, Insoutenable légèreté de l'être).
Sdéuctions du kitsch ? *ILLUSIONS de *BONHEUR et de *BEAUTE... Illusions aussi
tenaces que l' HUMANITE.

>Plaisirs du kitsch et souffrances


d'amour
DECHIRER ce *CARTON-PÂTE, mesurer, tel l'arpenteur
de Kafka, la DISTANCE entre les *FAUX décors et la REALITE (distance qui ne cesse
de s'amenuiser dans notre société où, comme le dit Lyotard, la CONNAISSANCE est
devenue matièe à jeux télévisés), voilà le dessein ESTHETIQUE comme ETHIQUE
que les grands romanciers de notre siècle - de Kafka, Broch ou Gombrowicz à
Vargas Llosa, Puig et Kundera, pour ne citer qu'eux -, continuent à poursuivre.

>Jarzebski (J) >Kistschest en nous : aventure de


Gombrowicz avec le kitsch (Le)
Nous l' AIMONS secrètement, mais nous le
COMBATTONS et le rejetons. Il sort de nous comme une sécrétion phosphorescente :
toujours VISIBLE malgré nos *EFFORTS énergiques pour nous en débarrasser.

>Larochelle (M-R) >Kitsch et la mort dans Le Roi des


Aulnes de Michel Tournier (Le)
L'ESTHETIQUE du *KITSCH (*NAZI) fait place à une
esthétique de l' IMAGINAIRE, où le LUDIQUE peut sans cesse réinventer ses propres
VARIATIONS. A travers les tribulations existentielles et principales de Tiffauges, le
roman explore toues les manifestations KITSCH de l'esthétique nazi. Cependant, il
les déconstruit et les détourne de leur fonction - à l'instar de Tiffauges lui-même -
en leur substituant sa propre syntaxe et architectonie, notamment dans les Ecrits
sinistres. Le "rire blanc", le dévoilement et le détournement des signes du destin
tiffaugéen ainsi que l'inversion à la fois "maligne" et "bénigne" deviennent les
mécanismes architectoniques privilégiés du récit historique comme e la narration
sinistre qui "dédouble" la structure narrative du Roi des Aulnes. Or, dans ce lieu
romanesque POLYPHONIQUE et HYBRIDE par excellence, le kitsch ne tient plus. Son
univers frelaté et univoque fait alors place à l' IMAGINAIRE d'une lecture tout à la
fois critique et ludique, lecture qui, sans cesse, peut (ré)inventer ses propres
variations.

>Arsenault (S) >Corps, kitsch et langages sur le


transatlantique Liberté de Michel
Tremblay

>Fortin (S) >Chérubin de poète (Ce)


>Santos (L) >Kitsch comme métalangage : le récit
dans l'Amérique latine des années
soixante-dix et quatre-vingt (Le)

>Perinetti (D) >Kitsch et modernité urbaine : fleurs


métalliques dans Les Sept Fous de
Roberto Aarrlt
INTEGRER les structures du KITSCH pour CONSTRUIRE
une IDENTITE nouvelle. Ne pas avoir de regard *CONDESCENDANT à l'égard du
KITSCH (vs Comme le fait l' *INSTITUTION littéraire), mais l' INTEGRER pour
CONSTRUIRE une IDENTITE nouvelle. Or, en recréant la *crise IDENTITAIRE, l'écriture
d'Arlt partage en quelque sorte la FOLIE de ses personnages et réussit à dépasser la
°FRAGMENTATION et la °CRISE identitaire. Car ce roman vient de résoudre cette
crise en réussissant, à travers les multiles VOIX et DISCOURS de la vile, à recréer
une TOTALITE HETEROGENE, sans aucune velléité *TOTALITAIRE propre au
kitsch.

>Zapata (M) >Horreur du kitsch et horreur du


corps : les récits courts de Silvana Ocampa

>Boym (S) >Kitsch à la russe : la prose de


Tatiana Tostaïa
Une *guerre contre le KITSCH aide à nous
DEFAMILIARISER des *CLICHES et des *CONVENTIONS, mais nous rend plus SNOBS
que les SNOBS. (persuadés comme eux, de notre supériorité sociale et qui ne
cesserions de l'afficher.

>Robin (R) >Caractère mortifère de l'idylle (Le)


Dans les anciennes provinces de l'U.R.S.S, le KITSCH du
sentiment de *DOMINATION est le dernier refuge de tous les DESENCHANTEMENTS
de l'IDYLLE perdue. L'exemple de la politique de la LANGUE est, dans le cadre de
l'URSS des années trente, ce qui fait le mieux ressortir jusqu'où peuvent aller ces
fantasme de *TRANSPARENCE et d' *ADEQUATION. S'inventer une langue *pure,
*homogène, *neutre, rêve de contrôle total sur l'évolution de la langue pour ne pas
donner prise au *MORCELLEMENT de l'URSS.

>Rocher (A) >Sôseki entre le kitsch et l'ironie ou


l'esthétisme cathartique dans
L'Oreiller d'herbe

LABYRINTHE
LABYRINTHE
80 020 LAB Otrante (revue) - Art et littérature fantastiques, le
labyrinthe, Barthélémy (L) Centre National du
Livre, 1995 (LABYRINTHE)
>Dancourt (M) >Labyrinthes ou dédales ?
CHEMINEMENT herméneutique, de LEURRE en leurre, au
fil des mots. Le labyrinthe devient un des lieux emblématiques de la CULTURE du
XXe siècle ; l' AUTOREFERENTIALITE de l'art contemporain s'y réfléchit. Chacun,
artiste ou non, s'y reconnaît comme labyrinthique, habité d'une ENIGME peut-être
MONSTRUEUSE, piégé aux dédales de la Bibliothèque de Babel et CONSCIENT d'être
traversé par les montages labyrinthiques de toutes LANGUE, au point que “perdu
dans le labyrinthe” (J. Berth), on trouve matière à SOURIRE en “DELABYRINTHANT”
la texture des ses propres fables : ses TROPES, CIRCONLOCUTIONS, MISES EN
ABYME, effets de BOUCLE et même, comme J. Barth, les diagrammes virtuels de son
intrigue qui “n'avance pas par étapes chargées de sens mais se tortille sur elle-
même, s'enlise, rebrousse chemin, hésite, soupire, s'effondre, expire. Mais
l'essentiel, après tout, écrit J. Barth, (cité par Michèle Dancourt), est de ne pas
oublier que c'est un labyrinthe pour RIRE”. Il n'en demeure pas moins que l'artiste
découvre sa nature MONSTRUEUSE (ex : le dédale de Gide qui invente une
machinerie de suggestion grâce à laquelle “chacun, d'après l'imbroglio que lui
prépare alors sa cervelle, se perd dans son labyrinthe particulier” ébloui et fasciné
devant le théâtre de son égo”). L'artiste en vient à s'identifier à la part
TERATOLOGIQUE, à l'habitant fabuleux du labyrinthe, sous le signe de la PULSION,
du CONFLIT et du SACRIFICE. Le Minotaure de Picasso, aveugle ou non, prend la
place du SCULPTEUR dans son atelier. Celui de Cortazar, oppose sa LIBERTE
d'artiste à la *BRUTALITE du *POUVOIR.

>Jourde (P) >Labyrinthe et le renversement (Le)

>Thorel-Cailleteau (S) >Effetallégorique dans Le Château de


Kafka (L')

>Morel (J-P) >Château : notes en chemin (Le)

>Saad (G) >Aleph de Jorge Luis Borges : les


labyrinthes de l'écriture et du récit
(L')

>Chareyre-Méjan (A) >Labyrinthe et son alchimie Avec une


remarque sur la mystique du point
chez J.L. Borges (Le)

>Mourey (J-P) >Labyrinthe à l'autre : de Jorge Luis


Borges à André Masson (D')

>Viart (D) >Ecritureet le labyrinthe des signes :


L'Emploi du temps de Michel Butor
(L')

>Baetens (j) >Plein et du vide dans L'Emploi du


temps : un roman fantastique ? (Du)

>Daros (Ph) >Emploi du temps ou la vie mode


d'emploi (L')
>Bessière (J) >Michel Butor : L'Emploi du temps :
de la possible fiction et de l'impossible
imaginaire
INCARNER l' ENVIE divine sous ses FORMES les plus
INATTENDUES” - c'est-à-dire l' IMAGINAIRE même.

>Butor (M) >Boucles, trajets, rempliements

2 001157 Eliade (M) - Epreuvedu labyrinthe : entretiens


avec Claude-Henri Roquet, 1978
(LABYRINTHE)

81 750 DIC Kindred Dick (Ph) - Bout du labyrinthe (Au), 2001


(LABYRINTHE)

85 750 ECO Salvatore Shiffer (D) - Umberto Eco : le labyrinthe du


monde, 1998 (LABYRINTHE)

84 750 YOU PROProust (S) - Autobiographie dans "Le Labyrinthe


du monde" de marguerite Yourcenar :
l'écriture vécue comme exercice
spirituel, 1997 (LABYRINTHE)

84 750 SIM RANRannoux (C) - Ecriture du labyrinthe : Claude


Simon, "La Route des Flandres", 1997
(LABYRINTHE)

80 015 CRE Aziza (Cl) - Crète : les romans du labyrinthe, 1995


(LABYRINTHE)

84 750 BUT BRUBrunel (P) - Butor : "L'Emploi du temps" : le texte


et le labyrinthe, 1995 (LABYRINTHE)

86 750 BOR CHOChouvier (B) - Jorge Luis borges : l'homme et le


labyrinthe, 195 (LABYRINTHE)

LABYRINTHE ET ROMAN RUSSE


89 170 ERO Erofeev (V-V) - Labyrinthe des questions maudes :
essais traduits du russe, 1992
(LABYRINTHE ET ROMAN RUSSE)

LABYRINTHE DE LA FOLIE
15 700 EST Estroff (S) - Labyrinthe de la folie : ethnographie
de la psychiatrie en milieu ouvert et de
la réinsertion, 1998 (LABYRINTHE DE LA
FOLIE)
LABYRINTHE ET ROMAN RUSSE

LABYRINTHE ET THEÂTRE
84 750 ION FAV Favre (Y-A) - Théâtre de Ionesco ou le rire dans le
labyrinthe, 1991 (LABYRINTHE ET
THEÂTRE)

LABYRINTHE ET THEÂTRE ESPAGNOL


86 350 VEG BERBergamin (J) - Espagne en son labyrinthe théâtral
du XVIIe, suivi de La plus légère
idée de Lope (LABYRINTHE ET THEÂTRE
ESPAGNOL)

LABYRINTHE FANTASTIQUE
75 000 HOC Hocke (G-R) - Labyrinthe
de l'art fantastique : le
maniérisme dans l'art européen,
1967 (LABYRINTHE FANTASTIQUE)

v. bu - Labyrinthe, art et littérature


fantastique (LABYRINTHE FANTASTIQUE)

LANGAGE DE LA PENSEE
80 020 FIT Fitch (B-T) - Langage
de la pensée et l’écriture,
Humboldt, Valéry, Beckett, XYZ,
2003 (LANGAGE DE LA PENSEE)

La PENSEE se prête, comme tout LANGAGE, à l'


HERMENEUTIQUE. A notre sens, écrit Brian T. Fitch, dans la mesure où la pensée
revêt la forme du DISCOURS mental, elle se prête, comme tout LANGAGE, au
procès HERMENEUTIQUE. On peut INTERIORISER l'activité HERMENEUTIQUE.

>Humboldt

Chez Humboldt, c'est par le LANGAGE que la PENSEE se


précise. Pour lui, la PENSEE est le PRODUIT du LANGAGE.
=> discours verbal, pensée non verbale, perspective phénoménologique, pensée
verbale, pensée sans mots, pensée en images, pensée visuelle, pensée comme
narration.

>Valéry

Cordes vocales et MAINS *EXTERIORISENT et


présentifient la PENSEE : à l'oral comme à l'écrit et conservent à la pensée sa
FLUIDITE. Valéry reprend le concept central d'ARTICULATION entre PENSEE et
LANGAGE de Humboldt. Pour Humboldt, seule l'ALPHABETISATION suffisait. Souci,
chez Valéry que la PENSEE soit suggérée toujours avec FLUIDITE, MOBILITE et non
pas avec *FIXITE, ce caractère *FIGE, bref, l' INERTIE des lettres imprimées. On
comprend pourquoi, pour Valéry, le langage du MANUSCRIT jouit d'un statut
particulier et privilégié par rapport au langage *IMPRIME. Il existe une AFFINITE
entre les TRACES manuscrites et la PENSEE, du fait que celle-là suggèrent une
FLUIDITE et une MOBILITE qui contrastent avec la *FIXITE, précisément.

>Beckett

>L' *ORIGINE ne peut être atteinte car la CONSCIENCE


ne renvoie à rien d' *ANTERIEUR à elle. Les multiples effets de DISTANCIATION notés
ne sont pas étrangers au mouvement de REGRESSION cherchant à permetttre que
s'institue l' EN-DECA. Ici, l'en-deçà est aussi synonyme de l'ORIGINE, puissuqe le
MOUVEMENT DE RECUL vise la SOURCE de cette VOIX synonyme de la PRESENCE à
soi-même. mais cette visée ne pourra jamais atteindre son *BUT qui s'avérera
toujours hors de portée à cause du caractère fondateur de la conscience qui fait qu'
"elle ne renvoie à rien d'antérieur à elle". Brian T. Fitch cite Dominique Laplane, La
Pensée d'outre-mots : la pensée sans langage et la relation pensée-langage, Sanofi-
synthelabo, 2000.

LANGUE
LANGUE
84 750 BAR Barthes (R) - Dergrézéro de l'écriture in Oeuvres
complètes, t. 1, Seuil, 1953 (LANGUE,
LANGAGE, STYLE et ECRITURE)

La langue est un CORPS de PRESCRIPTIONS et d'


HABITUDES d'une EPOQUE. La langue est un CORPS de PRESCRIPTIONS et
d'HABITUDES commun à tous les écrivains d'une EPOQUE. Toutes les *ECRITURES
présentent un caractère de *CLÔTURE qui est étranger au LANGAGE parlé (#
LANGUE). La LANGUE est en deçà de la Littérature. Le STYLE est presque au-delà :
des IMAGES, un DEBIT, un LEXIQUE naissent du coprs et du passé de l'écrivain et
deviennent peu à peu des automatismes mêmes de son art. Ainsi sous le nom de
STYLE, se forme un langage AUTARCIQUE qui ne plonge que dans la MYTHOLOGIE
personnelle et secrète de l'auteur, dans cette hypophysique de la parole, où se
forme le premier couple des MOTS et des CHOSES, où s'installent une fois pour
Quelque soit son
toutes les grands THEMES verbaux de son EXISTENCE.
raffinement, le STYLE a toujours quelque chose de BRUT (vs
la LANGUE).
40 100 BEN Kristeva (J) - Langue, discours et société, Seuil,
1975 (LANGUE, DISCOURS)

>Jakobson (R) >Règles des dégats grammaticaux


(Les)
La LANGUE, c'est avant tout le DISCOURS et le RECIT et
en particulier les PRONOMS PERSONNELS et les marqueurs SPATIO-TEMPORELS.
L'*ABSENCE des PRONOMS PERSONNELS, qui a surpris ceux qui étuient
l'AGRAMMATISME, est parallèle à la *DISPARITION des MARQUEURS des relations
SPATIO-TEMPORELLES. C'est Emile Benveiste qui fut l'un des premiers à soutenir
l'importance des études stictement linguistiques sur les syndromes de l' *APHASIE.

>Bataillon (M) >Quelques idées linguistiques du


XVIIe s : Nicolas Le Gras

>Colaclidès (P) >Sens d'une phrase d'Anaximandre


(Sur le)

>Fonagy (I) >Structure sémantique des


constructions possessives (La)

>Simonin-Grumbach (J) >Typologie des discours (Pour une)

>Milner (J. et J-Cl) >Interrogations, reprises, dialogue

>Schwartz (A) >Sujets et prédicats

>Seiler (H) >Principe de concomittance

>Watkins (C) >Désignation indo-européenne du


“tabou”

>Barthes (R) >Rasch

>Kristeva (J) >Fonction prédicative et le sujet


parlant (La)

>Kuroda (S-Y) >Réflexions sur les fondements de la


théorie de la narration

>Lévi-Strauss (C) >Mythe et oubli

>Metz (C) >Histoire / Discours

>Ruwet (N) >Parallélismes et diaviations en


poésie

>Todorov (T) >Notion de littérature (La)

>Vernant (J-P) >Catégories de l'agent et de l'action


en Grèce ancienne

>Vidal-Naquet (P) >Mythe platonicien du Politique, les


ambiguités de l'âge d'or et de
l'histoire (Le)

>Djafar Moïnfar (M) >Bibliographie d'Emile Benveniste


40 100 BEN Normand (Cl) - Emile Benveniste vingt ans après,
Linx, Arrivé (M) 1997 (LANGUE)

>Arrivé (M) >Préface

>Normand (Cl) >Présentation

>Bader (F) >Actif et moyen dans le verbe

>Fruyt (M) >Verbes délocutifs selon E.


Benveniste (Les)

>Behr (I) >Phrase nominale à l'énoncé sans


verbe. A Quintin (H) propos d'un corpus d'énoncés non
verbeux allemands (De la)

>Portine (H) >Benveniste et la question de la


fondation d'une syntaxe

>Lazard (G) >Benveniste et la syntaxe générale

>Bouquet (S) >Benveniste et l'énigme du sens : de


l'arbitraire du signe à l'objet extra-
linguistique

>Suenaga (A) >Benveniste et Saussure : l'instance


de discours et la théorie du signe

>Tatsukawa (K) >Signe de Saussure : La


corresondance /. Hjelmslev - E. Benveniste (1941-
1949) (Sous le)

>Vogüé (S. de) >Croisée des chemins, Remarques


sur la topologie des relations
langue/discours chez Benveniste (La)

Ne pas étudier la SEMIOTIQUE de la langue sans le


SEMANTIQUE mais inversement, ne pas étudier le SEMANTIQUE sans le SEMIOTIQUE
qui intègre le SEMANTIQUE. Face à ces °RETOURNEMENTS incessants, on peut
comprendre que le lectuer des Problème de Linguistique Générale ressente quant à
lui quelque °CONFUSION. tout serait-il dans tout et réciproquement ? Non, car au
DEPART de tout, il y a la LANGUE. Mais une LANGUE qui en
chacun de ses points se retourne pour INTEGRER son EXTERIEUR. Le
RETOURNEMENT se fait en trois étapes :

1) Le locuteur S'APPROPRIE la LANGUE.


2) il est ainsi introduit dans sa PAROLE, instanciant les signes vides.
3) Ces SIGNES VIDES, instaurant par conséquent les conditions de l'
INTERSUBJECTIVITE, sont ce qui “PERMET” que le locuteur s'approprie la
LANGUE.

>Arrivé (M) >Histoire, discours : retour sur


quelques difficultés de lecture

>Gandon (F) >Benveniste et la catégorie du


romanesque : Greimas, Weinrich, Larbaud,
Dujardin

>Lachenaud (G) >Apport des théories de Benveniste


(L')

>Dahlet (P) >Théorie, un songe (Une)

>Kim (S) >Benveniste et la paradigme de


l'énonciation

>Ito (N) >Nature des pronoms est-elle


universelle ? (La)

>Coursil (J) >Topique du dialogue ou comment


assigner au sujet, son lieu (La)

>Savatovsky (D) >Benveniste au risque de la


philosophie

>Lubowicka (G) >Sémantique benvenistienne dans


l'herméneutique de P. ricoeur (La)

>Derycke (M) >Langue : clivage, nouages,


capitonnages (La)

>Hatzfeld (M) >Portraitde la vierge en dame aux


camélias

>Coquet (J-Cl) >Benveiste et le discours de la


passion

>Meschonnic (H) >Benveniste : sémantique sans


sémiotique

>Dressons (G) >Sémantique de l'art (Pour une)

>Montaut (A) >Benvenisteet Kurylowicz : deux


méthodes, deux trouvailles sur le
système aspecto-temporel

>Lamberterie (M) >Vocabulaire des institutions indo-


européennes (A propos des)
>Djafar Moinfar (M) >Terminologie de Benveniste (Sur la)

>Margarito (M) >Dialogues méthodologiques dans les


problèmes de la linguistee générale

>Puech (C) >Benveniste et la représentation de


la “discipline linguistique”

Auroux (S) - Question de l'origine des langues


suivi de L'Historicité des sciences, PUF, 2007
(LANGUE)

La QUESTION de l'ORIGINE des LANGUES ne peut être


*TRANCHEE, on peut juste dire qu'elle repose sur des critères ANTINOMIQUES, mais
paradoxalement souvent COMPATIBLES. La QUESTION de l' ORIGINE des langues ne
peut être tranchée par aucun des tenants adverses (SCIENCES ou THEOLOGIE),
faute de mieux : l' HISTORICITE des sciences (un savoir cummulatif et linéaire qui
peut être remis en question par une révolution des savoirs, mais qui reste peu
probable, pendant que la nécessité fait loi, tant qu'une vérité n'est pas infirmée, elle
est tenue pour vraie. Elle a été abordée de MULTIPLES façons tout au long de notre
HISTOIRE intellectuelle : MYTHES archaïques et/ou religieux, théories
PHILOSOPHIQUES, spéculations plus ou moins oiseuses, récits d' EXPERIENCES
improbables colportées durant des siècles, travaux des LINGUISTES,
ANTHROPOLOGUES, ARCHEOLOGUES et BIOLOGISTES. La QUESTION de l'ORIGINE
des langues concerne des LIEUX, qui semblent S'ORGANISER de façon
DICHOTOMIQUE, - que que Sylvain Auroux “un vrai LABYRINTHE” - et par
conséquent reposer sur des thèses ANTINOMIQUES. Ces COUPLES sont bien
répertoriés depuis l'Antiquité. L'origine est :
1 - DIVINE ou 2 - HUMAINE
3 - CONVENTIONNELLE ou 4 - NATURELLE
5 - PROGRESSIVE ou 6 - MOMENTANEE
7 - ARBITRAIRE ou 8 - MOTIVEE
9 - CONTINGENTE ou 10 - NECESSAIRE

L'historien qui se penche sur la QUESTION ne peut manquer d'être étonné par la
relative FAIBLESSE des °CONTRAINTES. Si l'origine *DIVINE répugne à la thèse
CONVENTIONNALISTE, la *première n'est pas nécessairement contradictoire avec la
thèse d'une origine HUMAINE ; et la thèse CONVENTIONNALISTE peut s'accorder
avec celle de la MOTIVATION. Parmi les “chemins” de ce LABYRINTHE, trois peuvent
caractériser les solutions CLASSIQUES du XVIIIe s : (1, 3, 6, 7, 9) (2, 3, 5, 7, 10) et
(1, 4, 5, 8, 10). DIFFUSER les résultats sur l' HISTORICITE comme critère de
SCIENTIFICITE. Mais il n'est pas absurde qu'une °REVOLUTION scientifique
réorganise le SAVOIR acquis. Mais on compromet l' AVENIR de la RECHERCHE en
tant que SCIENCE (cummulative et linéaire) si l'on n'organise pas son
HISTORICISATION, indépendamment de la °TEMPORALITE budgétaire de la
bureaucratie scientifique et de la durée de vie nécessairement limitée de ses
programmes prioritaires.

LANGUE HEBRAÏQUE
80 020 REP Laplanche (Fr) - République des lettres et l'histoire
du Judaïsme antique, XVI-XVIIIe siècles,
Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 1992
(LANGUE HEBRAÏQUE, XVI-XVIIIe)
LARME
80 020 COU Coudreuse (A) - Goût des larmes au XVIIIe s, PUF, 1999
(LARMES)

80 020 VIN Vincent-Buffault (A) - Histoire des larmes : XVIIIe-XIXe s,


Payot & Rivages, 2001 (LARME)

LATINITE
80 020 PAL David (M-F) - Reviviscences romaines, la latinité
au miroir de l’esprit fin-de-siècle, Antiq-
XIX, P. Lang, 2005 (LATINITE, Antiq-XIX)

LEAR
80 020 CHA Chancé (D) - Fils
de Lear, E. Glissant (Martinique),
V.S. Naipaul (Trinidad), J.E. Wideman
(Etats-Unis), Karthala, 2003 (LEAR)

LECTEUR
80 020 MONMontalbetti (C) - Images du lecteur dans les textes
romanesques, Bertrand-Lacoste, 1992
(LECTEUR)

Les moments REFLEXIFS où le NARRATEUR s'interroge


sur la COMPREHENSION de l'°HISTOIRE forment l'esquisse d'un ART POETIQUE du
roman, que je peux essayer de RECONSTRUIRE après avoir effectué un partage
entre discours SERIEUX, discours *PARODIE et discours des CODES. Mesurer
les DISSEMBLANCES entre le NARRATAIRE ou le PERSONNAGE-LECTEUR et le
LECTEUR-REEL, c'est à la fois relever la différence des STATUTS, et évaluer les
ENJEUX de notre propre LECTURE.

LECTURE
80 020 LIR Jardin (A) - Lire pour vivre (anthologie), Robert
Laffont, 2000 (LECTURE)

LETHE
80 020 WEI Weinrich (H) - Léthé, art et critique de l'oubli, Fayard,
1999 (LETHE ET OUBLI)
Les sciences humaines et sociales doivent “pactiser”
avec la MEMOIRE, sans tomber dans le *MEMORIALISME, mais doivent également
suivre la MARCHE du temps. En effet, ce qui distingue les sicnees humaines et
sociales de la plupart des sciences naturelles, c'est sourtut qu'elles n'ont pas un
front de recherche tracé avec une relative netteté. Tout - du plus sublime au plus
trivial, et jusqu'à l'oubli lui-mêmee - peut soudain s'imposer en tant que sujet de
recherche. Aussi ces disciplines doient-elles toujours être en mesure de parer à l'
IMPREVU ; malgré l'avantage qu'elles y trouveraient, elles ne peuvent se
permettre d'avancer avec un BAGAGE mnésique réduit et d'opérer avec
l'agilité qu'il procure. En d'autres termes, les scçences humaines et sociales
impliquent une expérience historique qui les garantit contre toutes sortes de
mauvaises surprises. Mais elles doivent également suivre la MARCHE du temps,
elles sont donc soumises aux règles et aux jeux de langage de l'OBLIVIONNISME
scientifique. Malgré la loi de non-contradiction, tout l'art est ici de concilier l'un et
l'autre. Mais il est vrai que pour concilier Juhn et Popper, tout en restreignant leurs
propos respectifs, on pourrait donc dire, écrit Harald Weinrich : c'est de poussée
d'OUBLI en poussée d'oubli que la SCIENCE, tenue de faire un éusage économique
de sa mémoire, PROGRESSE vers d'autres connaissances qui quelquefois, par
chance, sont aussi plus fondées que les anciennes.

LIBERTINAGE

LIBERTINAGE
84 500 WAL Wald Lasowski (P) - Ultime faveur, 2006 (LIBERTINAGE)
Refuser de mettre un *TERME à toutes les FANTAISIES.
La *MORALITE va à l'encontre du LIBERTINAGE, constate Patrick Wald Lasowski.
L'ultime faveur doit être encore et toujours A VENIR.

=> la merveille, la gradation, la jarretière, le délai, la pudeur, la vitesse, le souhait,


la locution (= la manière de parler), la locution nouvelle (les ruses de l'expression),
l'amour, le plaisir, le détachement, la pièce détachée (= pièce de vêtement
détachée de la dame qui orne le heaume), favoris et favorites, le caprice, la
disgrâce, les trois classes (= payeurs, martyrs et favoris), le commerce, les favorites
d'amour (= les femmes de vie dissolue, folles de leur corps), le cadeau, la
nonpareille (= ruban en vogue en France), fantaisies, petite oie, fouet, aveu,
foutrerie patriote, secret, ultime faveur,mille et une faveur,

LIBERTINE
80 020 FEM Richardot (A) - Femmes et libertinage au XVIIIe s, ou
les caprices de Cythère, Presses
universitaires de Rennes, 2003 (LIBERTINE,
XVIII)

80 020 LIB v. bu - Libertines,les plus belles œuvres de


la littérature au féminin (anthologie) :
Le Pré aux clercs, 2000 (LIBERTINES)
LIBYE
80 020 MIS Missouri (M) - Libye des voyageurs (1812-1912),
Favre, 2000 (LIBYE, XIX-XX1)

LIEU D'ECRITURE
84 020 ADE Adert (L) - Motsdes autres, Flaubert, Sarraute,
Pinget, Septentrion, 1996 (LIEU COMMUN)

L'ART (sa SIGINICATION) s'est seulement RETIRÉ un


peu plus dans son MYSTERE, qui est essentiellement le mystère de ce qu'il opère ; il
a perdu en *VISIBILITE et en *LISIBILITE et s'est fait simplement plus
IMMATERIEL et plus inassignable. Quelque chose, en effet, a chanté dans la
PRATIQUE de l'art, même s'il nous est difficile de dire exactement quoi et quand. Ce
que l'on peut dire, à tout le mons, c'est que l'art ne s'épuise plus dans ses °OBJETS,
mais que ceux-ci deviennent les supports d'un acte - appelons-le mental ou spirituel
- par lequel se manifeste l'opération artistique proprment dite. C'est dire, en

somme, que l' °OBJET n'a plus le statut de *FETICHE, dont il a si souvent
remli la fonction dans l'histoire de ce culte LAÏCISE qui s'appelle l'art. On peut le
l'art comme tel s'est SEPARÉ de ses
formuler autrement, et dire que
oeuvres, continuant de s'y ARTICULER (il faut bien un
°SUPPORT), mais ne s'y *REDUISANT plus, les DESAVOUANT
ou les ABJURANT même, chaque fois que cela s'avère nécessaire. Malgré
les apparences, il ne s'agit du tout d'iconoclastie ; l'art (sa signification) s'est
seulement retiré un peu plus dans son MYSTERE, qui est essentiellement le mystère
de ce qu'il opère ; il a perdu en VISIBILITE et en LISIBILITE et s'est fait simplement
plus IMMATERIEL et plus inassignable.

80 020 PRA Prat (M) - Auteurs, lieux et mythes, L'Harmattan,


2002 (LIEU d'ECRITURE)

80 080 GOY Goyet (F) - Sublime du "lieu commun",


L'invention rhétorique dans l'Antiquité et à la
Renaissance, Champion, 1996 (LIEU
COMMUN)

RELATIVISER chaque lieu commun, le remettre à sa


juste PLACE. Prendre la mesure de ses FORCES et de ses FAIBLESSES. A force de
relativiser, on HIERARCHISE. A force de concetare, de °LUTTER et de °RIVALISER, on
finit par se mettre d'ACCORD, par CONCERTER. De la discorde verbale sort la

CONCORDE On peut donc indéfiniment


civile.

DRAMATISER ou au contraire MINIMISER la


GRAVITE d'une SITUATION. On peut la remonter ou la
redescendre dans la HIERARCHIE, à la PLACE que nous proclamerons juste. Tout cela
ne va pas sans effets spectaculaires.
S'ELEVER au-dessus du cas *PARTICULIER pour en
appeler aux grands PRINCIPES. (1er sens au XVIe). Citations classées par
RUBRIQUES
ou "lieux". Bien CLASSER, bien penser, bien enseigner ou docere

LIEU
80 020 LIE Chassay (J-F) - Lieux de l’imaginaire, Liber, 2002 (LIEU)

>Chassay (J-F) >De quels lieux parlons-nous ?

>Schaeffer (J-M) >Représentation, imitation, fiction :


de la fonction cognitive de l'imagination

>Wunenburger (J-J) >Rationalité philosophique et figures


symboliques

>Hentsch (T) >Récit évangélique en tant que lieu


de vérité (Le)

>Bélanger (A) >Imaginaire de la "Meraviglia" au


seizième siècle (L')

>Xanthos (N) >Commencement était l'action (Au)

>Cardinal (S) >Idiots, Descartes, Dostoïevski,


Deleuze (Les)
Parler en son nom PROPRE (= SINGULARITÉ) à l'issue du
plus sévère exercice de °DEPERSONNALISATION, quand il s'OUVRE aux
MULTIPLICITES qui le traversent de part en part, aux intensités qui le
parcourent. L'idiot parte le DISCOURS INDIRECT LIBRE à sa énième puissance, des
sujets préconstitués, mais comme une "énonciation originairement plurielle (...) qui
préside à la DIFFERENCIATION des sujets." Cet idiot ne travaille pas à la
*DISCUSSION : se donner des °INTERCESSEURS n'équivaut pas à se donner des
interlocuteurs. Travailler à plusieurs signifie que la différence travaille le JE : elle le
fêle et dans la fêlure se glisse une multiplicité. Cet idiot est sans °NOM, sans
°FAMILLE, sans *QUALITES. C'est une nouvelle SINGULARITE qu'acquier l'idiot,
lui qui parle en son propre nom à l'issue du plus sévère exercice de
°DEPERSONNALISATION.

>Leenhardt, (J) >Jardin et l'imaginaire du vivant (Le)

>Breton (J) >Représentation de l'humain (La)

>Walter (Ph) >Saint Jean, les signes et le Verbe

>Barcelo (J-M) >Destin au "fait social total".


Réflexions sur les mécanismes de cohésion
sociale et la condition humaine (Du)

>Andrès (B) >Non-lieu de l'imaginaire : utopies et


nouvelle-France (le cas mathieu-
agean)

>Saint-Gelais (R) >Fiction hors cadre (La)

>Bénard (J) >Vie, la mort. L'imaginaire de


Semmelweis à Céline

>Bouvet (R) >Vagabondages au pays des sables


d'Isabelle Eberhardt : la figure de
la "bonne nomade" et la dérive des
lectures

>Cliche (A-E) >Fou et l'ange (Le)

>Cazé (A) >ImaRginaire (sic) : vers une


économie générale de l'écriture (L')

>Grivel (Ch) >Maison de soi et livre électrique


K'écran parlant de Moholy-Nagy

>Jouve (V) >Imaginaire du commentaire : sur


une phrase Proust (L')

80 020 LIE Vion-Dury (J) - Lieu dans le mythe, Presses


universitaires de Limoges, 2002 (LIEU)

>Garoux (R) >Lieu de Dieu. De l'extérieur à


l'intérieur : de l'intérieur à l'intime (Le)

>Auraix-Jonchière (P) >Paysages de Lilith : variations


spatiales et invariants mythologiques (Les)

>Léonard (V) >Caïn et l'est d'Eden

>Antolini-Dumas (T) >Parcours diluviens

>Ribémont (B) >Représentation des lieux du mythe


chrétien médiéval : l'exemple du
Paradis et de l'Enfer (De la)

Métaphores SPATIALES et qui finissent par faire oublier


que ces espaces sont IRREPRESENTABLES

>Brottier (L) >Ici bas et au-delà : continuité et


imbrication de deux espaces.
Quelques témoignages de l spiritualité
chrétienne à l'époque théodosienne et aux
XVIe-XVIIe siècles

>Caland (F-Cl) >Bifröst à Gjallarbru, deux lieux


fédérateurs dans la mythologie nordique

>Delattre (Ch) >Géocritique d'un espace marin est-


elle possible ? L'exemple de la
thalassocratie (La)

>Stead (E) >Rochers des sirènes : sur un moint


d'érudition et de poésie (Les)

>Westphal (B) >Eaux de la mer agitée. Héro et


Léandre. Une traversée (Les)

>Dupuigrenet Desroussilles De Bletterie (Br)

>Mythe d'Aréthuse (Le)

>Blaise (M) >Diane ou les frontières de l'autre :


"Des astres, des forest et d'Acheron
l'honneur"

>Vion-Dury (J) >Où est le dieu ?

>Rambaud (M. de F.) >Lieux historiques et lieux


imagianires dans le mythe portugais de Pedro le
Cruel et Inês de Castro

>Franco (B) >Rivière d'Ophélie (La)

>Grassin (J-M) >Sexe comme lieu du myhe, où : les


bourses-à-vits de la fée Mélusine
(d'éprès François Rabelais)

>Meite (M) >Mythe de la lande de Lessay :


"Diries" aurevilliennes

>Picot (J-P) >Paradis Lost et les littératures de


l'imaginaire : Mary Shelley, Arthr
conan Boyle, Howard Philips Lovecraft

>Guillaume (I) >Mythe du Hollandais vivant dans


l'oeuvre de Pierre Mac Orlan (Le)

>Foucart (Cl) >Montagne bleue (La)


>Engélibert (J-P) >ïle et le myhte du Livre. Les
Aventures d'Arthur Gordon Pym et
L'Invention de Morel

>Valtat (J-C) >Nekuiai Modern(ist)es. Les nouvelles


technologies de la descente aux
enfers

>Bouloumié (A) >Enfer et la Paradis dans Les


Météores de Michel Tournier

>Rouart (M-F) >Feux sans lieux : Le Juif Errant, dans


Stafan Heym, Ahasver (1981) et C.
Fruttero et F. Lucentini, L'Amant
sans domicile fixe.

>Dabezies (A) >Mythes et de la géographie (Des)

LITTERAIRE
LITTERAIRE
80 000 LOT Lotman (I) - Structure du texte artistique, NRF,
1973 (La) (LITTERAIRE)

On retrouve dans l' ART, les cybernéticiens s'y


intéressent, les PROPRIETES du VIVANT.(COMPLEXITE, AMBIGUÏTE, COEXISTENCE de
contraires, DOMINATION d'une tendance sur l'autre à l'intérieur même de
l'ensemble, Cohésion des ELEMENTS et de l'ENSEMBLE de la structure) La
comparaison entre l' ART (= le TEXTE) et la VIE (= l' HOMME) est exacte et attire le
cybernéticien vers la structure du TISSU vivant, parce que, de tout ce qui a té créé
par les MAINS de l' HOMME, le TEXTE artistique est ce qui met à jour le plus les
PROPRIETES du l' °INDIVIDUEL, l' °UNIQUE dans
vivant. Ainsi,
l'oeuvre d' ART n'est pas quelque chose qui ne relève
d'aucune STRUCTURE et par conséquent n'es accessible qu'à une
« imprégnation » *IMPRESSIONNISTE et non à une ANALYSE exacte. Le TEXTE est un
TOUT structurel où non seulement les °ELEMENTS du texte reçoivent une
signification (duelle, voire plurielle), mais où aussi toute la STRUCTURE devient
porteuse d' INFORMATION, dans la mesure où elle fonctionne en se projetant sur les
REALISANT des NORMES
NORMES d'une autre structure. Non seulement en
structurelles, mais aussi en les TRANSGRESSANT. Et bien que chacune de ces
tendances tende à une °DOMINATION monopoliste et à l' °ANEANTISSEMENT de la
tendance opposée, la cictoire de l'une ou de l'autre est mortelle pour l'art. La VIE de
l'oeuvre artistique est dans leur TENSION réciproque. De même, pour le choix du
LANGAGE par l'auteur, le caractère de ce choix ne devient pas *CLAIR au lecteur
tout de suite. Aussi, en art, deux TENDANCES opèrent-elles SIMULTANEMENT - une
tendance à la DELIMITATION des *LANGAGES (du langage de la poésie et du
langage de la prose, dees langages des genres distincts, etc) et une TENDANCE au
DEPASSEMENT de ces *DELIMITAITONS. Une tendance peut prendre le dessus.
Mais prendre le dessus ne signifie pas *ANEANTIR le CONTRAIRE. Plus le CHOIX est
complexe (y compris émotionnellement), plus grande est l' INFORMATION qu'il
porte. La proposition de Wittgenstein est indiscutable, écrit, Iouri Lotman, si on
considère que n'est POSSIBLE qu' *UNE seule LOGIQUE. Mais si on admet PLUSIEURS
systèmes équivalents de ce type, CHACUN d'eux, étant à l' INTERIEUR de lui-même
absolument PREDICABLE par rapport aux réseaux CORRESPONDANTS des structures
parallèles, créera une POSSIBILITE de choix. A la STRUCTURE serra rendu un
caractère d' INFORMATION.

RECHERCHE LITTERAIRE
80 020 REC Delon (M) - Recherche littéraire : Objets,
méthodes et institutions, 1946-1995, H.
Champion, 1998 (RECHERCHE LITTERAIRE, XVIII)

80 000 REC Duchet (Cl) - Recherche littéraire, Objets et


méthodes, Vachon (S) XYZ, 1993 (RECHERCHE
LITTERAIRE)

>Duchet (Cl) >Présentation

>Allard (J) >Introduction: Entre le don des morts


et le paradigme institutionnel

>Andrès (B) >Texte embryonnaire ou l'émergence


du littéraire au Québec : 1764-1815

>Moisan (Cl) >Histoire de l'histoire de littérature :


l'exemple québécois (Pour une)

>Michon (J) >Fondements d'une histoire


institutionnelle de l'histoire littéraire

>Robert (L) >Conditions d'émergence et


d'institution d'une littérature

>Saint-Jacques (D) >Pratiques littéraires des acteurs


sociaux (Les)

>Rosa (G) >Intervention

>Vaillant (A) >Conclusion

>Angenot (M) >Analyse du discours et sociocritique


des textes

>Schendel (M. van) >Idéologème et poétique

>Krysinski (W) >Avant-gardes et la réécriture de la


modernité (Les)
>Létourneau (J) >Texte historique comme objet de
l'analyse littéraire (Le)

>Mélançon (J) >Méthodologie d'analyse du discours


critique (Une)

>Gomez-Moriana (A) >Sociocritique et analyse du discours

>Doiron (N) >Genèse de l'éloquence sauvage. la


renaissance française de Tacite

>Demers (J) >Arts poétiques comme métadiscours


(Les)

>Moser-Verrey (M) >Chorégraphies narrées ou la


question de l'ekphrasis

>Bleton (P) >Paralittérature


québécoise : essai
d'un panorama systémique (La)

>Raabe (J) >Approches de la sérialité

>Roy (F) >Figures de l'écrit dans le roman

>Godin (J-Cl) >Génétique et intertexte : éditer Alain


Grandbois

>Ouellet (R) >Relation de voyage ? (Qu'est-ce


qu'une)

Becq (A) >Introduction

>Siguret (F) >Lance et le bouclier : stratégies


d'une image baroque

>Gaudereault (A) >Narratologie littéraire à la


narratologie cinématographique (De la)

>Carani (M) >Surplus de la représentation : la


peinture du figuratif jean Paul lemieux (Le)

>Féral (J) >Performance ? (Où en est la)

>Robin (R) >Introduction : un Québec puriel

>Simon (Sh) >Traduction et représentation


identitaire
>Michaud (G) >Sujet-Nation : james Joyce et
Jacques Ferron (Le)

>Gauvin (L) >Poétiques de la langue et stratégies


textuelles

>Verthuy (M) >Ecriture


des femmes migrantes au
Québec (L')

>Bayard (P) >Introduction : lecture kleptomane

>Mahony (P) >Champs d'exploration dans le texte


freudien

>Harel (S) >Derme de l'écrit (Le)

>Dupré (L) >Critique au féminin

>Bourassa (L) >Temps du rythme (Le)

>Meschonnic (H) >Conclusion : Poétique et


philosophie

>Pierssens (M) >Introduction

>Guédon (J-Cl) >Sciences,techniques et littérature


au Québec : entre le déport et le porte-
à-faux

>McDonald (C) >Transferts discursifs comme


opérateure de changement

>Pierssens (M) >Savoirs et littérature

>Moser (W) >Recyclages culturels. Elaboration


d'une problématique
>Schuerewegen (F)

>Ouellet (P) >Introduction : la littérature comme


activité cognitive

>Gervais (B) >Progresser, comprendre : des régies


de lecture

>Thérien (G) >Lecture, cognition, mémoire

>Meunier (J-G) >Narration et cognition


>Molinié (G) >Sémiotique de la singularité

C'est dans la NARRATION que se STRUCTURE, se


représente et se CONSTRUIT le SOI. La NARRATION est un mode d' ADAPTATION
(CONNAISSANCE, IDENTIFICATION, moyen d' ACTION). La NARRATION apparaît
comme un mode REPRESENTATIONNEL par lequel les INDIVIDUS comme la SOCIETE
organisent et interprètent leur propre POSITION dans leur ENVIRONNEMENT. Le
RECIT sert autant à CONSTITUER le SUJET de la REPRESENTATION qu'à
représenter l' ENVIRONNEMENT. Le RECIT sert autant à CONSTITUER le SUJET
(= prise de CONSCIENCE DE SOI) de la REPRESENTATION qu'à représenter l'
°ENVIRONNEMENT. C'est dans la NARRATION que se STRUCTURE, se représente et
se CONSTRUIT le MOI. La NARRATION est un mode d'ADAPTATION et d'
ASSIMILATION de l'agent cognitif à son ENVIRONNEMENT. L'un des défis les plus
stimulants des recherches contemporaines en intelligence artificielle est de
constrire des machines qui présenteraient la caractéristique la plus saillante des
organismes humains, à savoir, la CONSCIENCE de SOI. En ce qui concerne la
question NARRATIVE, un RECIT se voit confier un rôle dans cette

IDENTIFICATION. Il permet à l'agent cognitif la CONSTITUTION de ce


qui, traditionnellement, est appelé le SOI. C'est la fonction IPSEIQUE. D'autres
fonctions. La fonction EPISTEMIQUE : entre l'INTRANT (= l'information) vrai et
l'intrant faux, discriminer, éliminer l' *ILLUSION. (le chat apprend vite que son
IMAGE est *ILLUSION alors que la perruche se prend d'affection pour son image). La
fonction de CONTRÔLE : soumettre l'action à entreprendre à une NORME (on parle
de METAGABARIT) pour en voir soit la *DEVIATION, soit l' APPARIEMENT. La fonction
PRAXIOLOGIQUE : non seulement °REGROUPER et RECEVOIR les INTRANTS, mais les
INSERER dans des stratégies d' ACTION (ex : la poursuite d'un BUT). La fonction
PERCEPTIVE : REAGIR à des stimulis extérieurs plus ou moins complexes et en
particulier INTEGRER des informations que chaque détecteur d'intrant avait saisies
de manière *ISOLEE.

LITTERATURE
LITTERATURE ANGLAISE
80 020 LIT Haberer (A) - Littérature à la lettre, poésie, fiction,
arts (domaine anglophone mais, tt en frç),
Presses universitaires de Lyon, 1997 (LITTERATURE
ANGLAISE, XIX-XX)

LITTERATURE ANTIQUE
88 000 FRE Freyburger (M-L) - Littératures anciennes : Textes
traduits, commentaires et guides d'analyse, F.
Nathan, 1984 (LITTERATURE ANTIQUE)

LITTERATURE DU MOI
80 020 ITT Itti (E) - Littérature du moi en 50 ouvrages,
Ellipses, 1996 (LITTERATURE DU MOI)

LITTERATURE EN TEMPS DE GUERRE


80 020 COO Cooper (R) - Litterae in Tempore belli, Droz, 1997
(LITTERATURE EN TEMPS DE
GUERRE)

LITTERATURE EUROPENNE
80 020 PAS Passman (U) - Ortefern, Das Leben, Die Fremde
als Fluchtpunkt, des Denkens
Deutsch- europärsche Literatur bis 1820,
Königshausen & Neumann, 1989
(LITTERATURE EUROPEENNE)

LITTERATURE ITALIENNE-ESPAGNOLE-
PROVENCALE
80 020 ETU Puppo (M) - Romancia gendensia, études de
littérature italienne, espagnole et
provençale (LITTERATURE ITALIENNE,
ESPAGNOLE , PROVENCALE)

LITTERATURE POPULAIRE
80 020 ASP Pau, Groupe de recherches - Aspects de la littérature populaire
: en sociologie de la littérature XVIIe-XXe siècle,
Université de Pau et des Pays de l'Adour, 1977 ?,
(LITTERATURE POPULAIRE)

LITTERATURE POUR LA JEUNESSE


80 020 MAY May (J-P) - Children's literature and Critical
Theory : reading and writing for
understanding, Oxford University Press, 1996
(LITTERATURE POUR LA JEUNESSE)

LITTERATURE
80 020 RAN Rancière (J) - Parole
muette, essais sur les
contradictions de la littérature,
Hachette littérature, 1998 (notion de "LITTERATURE")

L' °OBJET et l' °INTENTION de la littérature ne sont


jamais garantis. Entre l' *EMPHASE de l' *AUTO-PROCLAMATION et l'emphase de l'
°AUTODENONCIATION, un art a du mal à forger sa capacité SCEPTIQUE. Le problème
est qu'un art sûr de faire de l' ART à tout coup en vient à ne plus manifester que sa
propre °INTENTION, quitte à fiare de cte manifestation sa propre dénonciation. Les
arts du visible ont vécu du double ressort de l'esthétique romantique qui permet à
tout objet d'être deux fois de l'art : parce qu'il a été voulu comme manifestation de
l'art et parce qu'il manifeste le dédoublement par lequel toute chose se signifie elle-
même. si le détournement de fonction et le déplacement de lieu du ready-made ont
eu la fortune conceptuelle que l'on sait, c'est qu'ils réalisent l'exact ajustement de
ces deux principes. Ils ALLEGORISENT au plus juste la bonne fortune d'un art qui
s'identifie à la re-présentation de toute chose, la re-présentation du MÊME comme
*AUTRE, où se réalise l'harmonie préétablie entre l'intention d'art et le double corps,
sensible et signifiant, de la chose. Cinquante ans après Qu'est-ce que la littérature ?
de Sartre, Jacques Rancière tente à son tour, moins de répondre à une question
impossible, que de montrer en quoi la littérature, dans l'acception
qu'elle prend au XIXe siècle, est fondée sur des
CONTRADICTIONS qui la rendent
INDEFINISSABLE. L'auteur suit ainsi le glissement presque imperceptible qui
nous fait passer des “Belles Lettres” à la “littérature”. Cette dernière, née grosso
modo avec le ROMANTISME, a rendu caduques les cadres de la *REPRESENTATION :
au primat de la fiction s'oppose dorénavant le primat du langage ; à la distribution
en genres, l'égalité de tous les sujets représentés : à l'idéal de la parole en acte, le
modèle de l'écriture. Parole muette, la littérature est tendue entre deux extrêmes :
à l'indifférence du °SUJET représenté, elle tente de lier le caractère absolu du STYLE.
Cette contradiction, qui fait d'elle une chose à la fois banale et exceptionnelle,
grave et frivole, est à l'origine d'une véritable guerre des écritures. Jacques
Rancière montre alors avec brio que, loin d'être les “soliloques muets” que Sartre
dénonçait en elles au nom de l' °ENGAGEMENT, les tentatives de Flaubert, de
Mallarmé, mais aussi de Proust, furent des expériences exemplaires, à la fois de
destitution de l'univers de la *REPRESENTATION et de confrontation avec les tours et
la PURETE littéraire participe chez
détours de la lettre démocratique :
eux de l' EFFORT pour donner son sceau à une communauté
POLITIQUE à venir. La littérature expression du génie INDIVIDUEL et la
littérature expression de la SOCIETE sont les deux versions d'un même texte,
elles expriment un seul et même mode de perception des oeuvres de l'art d'écrire. Il
est vain d'opposer l' ILLUSION de ceux qui croient à l'absoluité de la littérature et à
la sagesse de ceux qui connaissent les conditions SOCIALES de sa production.

80 020 v. bu - Literatur des jahrhundertwende


(LITTERATURE, XIX)

LIVRE FEMININ
80 020 FEM Cazalé-Bérard (Cl) - Femmes et tradition du livre, Presses
de l'université Charles-de-Gaulle-Lille 3, 2006
(LIVRE FEMININ)

>Lecrousseau (A) >Femmes et la tradition du Livre


(Les)
Un projet UNIVERSEL d' EMANCIPATION de l'
HUMAIN. Derrière l'expérience PERSONNELLE dont se nourrit leur oeuvre,
derrière l'élaboration d'uneCONSCIENCE féminine, voire féministe, elles visent
en dernier ressort "la TOTALITE de l' HOMME" (Andrée Lerousseau cite Claude
Cazalé-Bérard), habitées "par un projet UNIVERSEL d' EMANCIPATION de l' humain"
(Bernard Bach).

>Baranowski (A-M) >Nouvelles de Flannery O'Connor : La


désacralisation des Ecritures (Les)

>Desbrière-Nicolas (B) >Déluge dans Die grössere Hoffnung


d'Ilse Aichinger (Le)

>Cazalé-Bérard (Cl) >Elsa Morante : Réécritures du


Cantique des Cantiques, entre Orient et
Occident, entre réalité et fiction poétique
AMOUR de l' Autre (= PEUPLE) dont Elsa Morante va
mesurer toute l' IMMENSITE tragique. L'AMOUR de l' AUTRE, Elsa Morante va en
mesurer toute l'immensité TRAGIQUE lorsque rattrapée par l'Histoire elle va
S'IDENTIFIER - à travers Ida Ramundo (modeste maîtresse d'école, aux cheveux
noirs et crépus, pauvre enfant apeurée violentée par un destin trop grand pour elle,
mère de douleur) - à un Peuple, son PEUPLE, qui avant elle, et après elle, a parcouru
les chemins de la PROMESSE et de l' ATTENTE, de l'exil et de la PERSECUTION, de
l'espoir et du désespoir, de la prière et du chant d'amour. Après avoir appris que
dans une rafle, à l'aube du 16 octobre 1943, on a arrêté tous les JUIFS du Ghetto de
Rome, Ida passe au milieu des réfugiés une nuit d'angoisse et de délire visionnaire.

>Setti (N) >Genèse de la passion ou comment


écrire dans notre temps une parole
humaine en quête du divin (De la)

>Brémond (M) >Marie-Madelaine et Antigone :


Marguerite Yourcenar et la Bible

>Bach (B) >Luise Rinser : Mirjam (1983), une


relecture féminine de la vie de
Jésus

>Calle-Gruber (M) >Femmes en Islam : Loin de Médine

LOINTAIN
80 020 LIT Lille, Conseil scientifique - Littératures européennes et les
Université mythologies lointaines, Ed. du
Conseil Charles de Gaulle scientifique de l'Université
Charles-de-Gaulle- Lille 3, 2006 (LOINTAIN)
80 020 MOUMoura (J-M) - Littérature des lointains : histoire de
l'exotisme européen au XXe
siècle, H. Champion, 1998 (LOINTAIN)

LOIRE
91 432 LOI Pelosato (A) - Loire : présence d'un fleuve, 1998
(LOIRE)

LOLITA
80 020 LOL Couturier (M) - Lolita, Autrement, 1998 (LOLITA)

80 020 HUB Hubier (S) - Lolitas


et petites madones perverses
: émergence d'un mythe littéraire, Ed.
universitaires de Dijon, 2007(LOLITAS)

Rappeler que seuls les ARTS animent toujours la °VIE et


jamais ne la *DECOIVENT. Un Au-delà du BONHEUR. Un REGAIN de JEUNESSE qu'on
espère. En même temps, le narrateur se demandera dans le SECRET de son coeur si
ces invraisemblalbes couettes ne sont pas un SONGE. Pénétré de l'idée
augustinienne que "même le PECHE mène à Dieu", il ira probablement
jusqu'à envisage que ce regard noir, ces vagues persiflages, ce sourire
authentiquement juvénile puissent paver l'étrange voie de son SALUT, figurer, à sa
manière, "des REFLETS de l'amour DIVIN, des FRAGMENTS d'
ETERNITE" (Sébastien Hubier cite G. Matzneff, Voici venir le Fiancé p. 141). Mais
se souvenant aussitôt du DESESPOIR de max Guttierrez, de Ramiro Bernardez et de
l'infortuné Guibert, il regimbera et se rappellera que, décidément, seuls les ARTS
animent toujours la °VIE et jamais ne *déçoivent.

>Artifices
fin-de-siècle et jeunes filles
spontanées

>Modèles génériques du roman de la


nymphette : autour d'Aphrodite

>Corps des jeunes filles

>Amour de soi, amour du même

>Complexe de Pygmalion

>Image de l'anti-physis

>Lorsque Lolita paraît

>Lolitas postmodernes
>Portraits de jeunes filles et gravures
de mode

>Erotique du mystère : attirance et


répulsion

>Adolescentes picarsques

>Charmes artistiques de la
nymphette

>Lolita,
entre libertinage, romantisme
et Décadence

>Voies du salut

LONDRES
80 020 BRE Puozzuoli (A) - Guide littéraire de Londres, Hermé,
1999 (LONDRES)

LUMIERE

LUMIERE

LUMIERE AU GRAND SIECLE


80 020 SIE Biet (C) - Siècle de la Lumière 1600-1715, ENS
Editions, 1997 (LUMIERE, XVII)

>Biet (C) >Introduction


Jullien (V)

>Biet (C) >Oxymore et le clair-obscur, peinture,


rhétorique et poésie

>Howlett (M-V) >Lux et Lumen, d'une lumière l'autre

>Médina (J) >Nature de la lumière et science de


l'optique chez Hobbes

>Roux (S) >Nature de la lumière selon


Descartes (La)

>Moreau (P-F) >Lumière naturelle chez Spinoza (La)

>Hamou (Ph) >Lumière physique et lumière


phénoménale chez Leigniz

>Jullien (V) >Chemin de la lumière cez Newton et


Leibniz (Le)

>Jullien(V) >Lumière, de l'Ecole au laboratoire


(La)

>Blay (M) >Théorie de la lumière et des


couleurs dans l'oeuvre et la vie de Newton
(La)

>Descotes (D) >Pascal et la lumière

>Blanchard (J-V) >Catoptrique dévote : les miroirs et


l'éloquence sacrée (La)

>Jacques-Chaquin (N) >Lumièe noire et anamorphoses :


pour uen Optique diabolique

>LLassera (M) >Lumière et la poésie


« métaphysique » anglaise (1600-1660) : de la magie
à la mécanique (La)

>Siguret (F) >Splendeurs d'un faux jour (Les)

SUGGERER l' ECHAPPEE COSMIQUE qui séduit les


foules. La LUMIERE deviendra au THEÂTRE un °PROBLEME purement °TECHNIQUE,
maîtrisé avec efficacité mais sans *PASSION, jusqu'à ce qu' *AUJOURD'HUI,
dans un monde dont la VISION d' UNIVERS est en pleine MUTATION, comme le fut
l'âge BAROQUE, nous sachions à nouveau par toutes sortes « d'effets spéciaux »
oferts à la scène, REINTRODUIRE la MERVEILLE, et même SUGGERER, dans les
grands spectacles de masse l' échappée COSMIQUE qui séduit la foule, celle
qu'avait si bien prévue, il y auate siècles déjà, Buontalenti, lui, que l'on surnommait
justement Bernardo delle Girandole.

>visentin (H) >Eblouissement dans les pièces à


machine de la première motié du XVIIe siècle
(L')
Un genre (pièce à MACHINE) qui s'apprécie pour lui-
même, ce qui va à l'encontre d'un théâtre de la *RAISON. Il va sans dire que l'
*EMOTION que procurent les REPRESENTATIONS à grand spectacle de la
première moitié du XVIIe s. (avant l'apparition de ce genre) est avant tout
*ESTHETIQUE.
>Désirat (D) >Lumière dans la théorie de la
peinture en France, au XVIIe siècle (La)
Le rôle de la Lumière dans deux conceptions : l'une
INTELLECTUALISTE et l'autre SENSUALISTE auxquelles on pourrait la conception
*ACADEMIQUE. (Chronologiquement, cela donne :
*ACADEMIQUE, SENSUALISTE et enfin INTELLECTUALISTE
(=rationaliste)) L'élaboration de la doctrine ACADEMIQUE classique correspond à
peu près pour les historiens d'art à la période 1660-1685. Cette DOCTRINE se fonde
sur le POSTULAT que la peinture s'adresse à la RAISON ou à l'esprit avant de
s'adresser à l' °OEIL. C'est dans cette perspective que nous pouvons replacer la
querelle du DESSIN et du *COLORIS, écrit Dominique Désirat. La querelle du
*DESSIN et du COLORIS trouva sa SOURCE dans l'admiration de certains artistes
français pour les VENITIENS. Simon Vouet (1590-1648) et Jacques Blanchard
(1660-1638) s'inspirèrent en effet du TITIEN et du VERONESE dans leurs oeuvres de
jeunesse. Mais ce n'est qu'en 1667, à la publication du poème de Dufrenoy, que jut
avancée la première théorie défendant la COULEUR. Néanmins, Durfrenoy, était
bien timide et c'est surtout la traduction et les Remarques de Roger de Piles en
1668 qui exposèrent la doctrine COLORISTE. Au demeurant, dès le De pictura la
lumière est liée à la PERSPECTIVE et donc au point de vue du SPECTATEUR. Elle
est à la fois condition nécessaire et suffisante de l' EXISTENCE des couleur et de la
REPRESENTATION des reliefs. Pour les trois hommes, la COMPOSITION, donc au
moment de l' INVENTION, serait la première partie de la peinture. Le peintre prévoit
l'effet et l' harmonie des LUMIERES et des OMBRES avec les COULEURS. L'emploi du
mot HARMONIE souligne que le COLORIS participe ACTIVEMENT à la CREATION de la
BEAUTE. C'est par la COULEUR que la peinture est MENSONGE, fard, tromperie,
c'est par elle aussi qu'elle est SEDUISANTE. « cette partie (que l'on peut dire l'
âme et l' achèvement de la peinture) est une °BEAUTE trompeuse, mais FLATTEUSE
et agréable, on l'accusait de produire sa soeur (= la peinture ?) et de nous engager
adroitement à l'aimer : mais tant s'en faut que cette prostitution, ce fart et ctte
tromperie l'aient jamais *déshonorée, qu'au contraire, elles n'ont SEVI qu'à sa
louange et à faire son MERITE : il sera donc très avantageux de la CONNAÎTRE. La
lumière produit toutes sortes de couleurs et l'ombre n'en donne aucune. »
(Dufresnoy). Le °COLORIS pour les trois hommes constitue san conteste la troisième
parite de la peinture, même s'ils lui donnent une valeur différente. Ce coloris doit
être étudié. Félibien propose aux peintres un programme qui s'appuie avant tout sur
l'étude de la PERSPECTIVE aérienne qui n'est autre chose que l' AFFAIBLISSEMENT
des couleurs par l' INTERPOSITION de l' AIR. Ce programme écrit en 1666 prouve
que Félibien connaissait l'oeuvre THEORIQUE de VINCI. A cette époque il pense que
le COLORIS donne au tableau sa SEDUCTION. Sa position, vingt ans plus tard, sera
sensiblement différente. Cependant, il associe clairement les LUMIERES du tableau
(au pluriel) à la lumière DIVINE. L'art nous permet de chanter les louanges de la
seule lumière divine, celle de la Sagesse éternelle. Le peintre a quelque chose de
DIVIN. Pour Piles, le peintre est en quelque sorte un MAGICIEN qui a découvert les
SECRETS de la NATURE et qui, par une science profonde, par son génie propre va
créer des EFFETS qui SURPASSENT la NATURE. Il ne s'agit pas de conclure que
de Piles, au contraire de Félibien, considère que la peinture s'adresse à la VUE et
pas à l' *ESPRIT, écrit Dominique Désirat. Non, ce qui est nouveau, c'est la place
accordée à l' EFFET qui se caractérise par son UNITE. Comme un TOUT, le tableau
appelle le spectateur ; il obéit à l'esthétique du TOUT-ENSEMBLE, c'est-à-dire d'une
SUBORDINATION générale des °EFFETS les uns aux AUTRES. Et ce, pour la majorité
des écrivains. Cependant, nous croyaons pouvoir affirmer, continue Dominique
Désirat, que pour Félibien, comme pour de Piles, le rôle dévlu au COLORIS, et du
même coup à la LUMIERE, est essentiel parce qu'il définit la peinture dans sa
SPECIFICITE. A un certain RATIONALISME cartésien, correspond une docrtine
ESTHETIQUE voyant dans la RAISON, l'élément spécifique qui permet au grand
artiste de DEGAGER de la °REALITE °SENSIBLE une beauté idéale. Cette beauté
est investie des valeurs de VERITE, justifiant ains la FIN de l'art qui est à la fois de
°PLAIRE par le °BEAU et d' INSTRUIRE par le VRAI. Il n'est pas douteux en effet
que l'activité ARTITISTIQUE soit pensée comme une activité SPIRITUELLE.

>Désirat (D) >Chambre obscure et ses effets sur la


représentation du réel (La)

>Jullien (O) >Main, le regard, la lumière (La)

>Jullien (O) >Velasquez et la bipolarité

>Crampe-Casnabet (M) >Lumière aux Lumières (De la)

Comment PENSER par SOI-même ? Faut-il que je l' APPRENNE et si oui


QUI me l'apprendra ? : la puissance de l'INSTRUCTION, la nécessité de l'
EDUCATION; Mais où sont les bons MAîTRES ? Qui est suffisamment ECLAIRE pour
éclairer les autres et COMMENT ? La question est ouverte par la pensée des
Lumières. Il serait *OISEUX de déclarer si, sur ce point, elle a ou non réussi.

LUMIERES
19 450 BAY Baysson (H) - Idée d'étranger chez les philosophes
des Lumières, L'Harmattan, 2003
(LUMIERES, XVIII)

80 020 RUP Marchal-Ninosque (F) - Ruptures et continuités, Des


Lumières au symbolisme, Presses universitaires de
Nancy, 2004 (LUMIERES, XIX)

>Marchal-Ninosque (F) >Avant-propos

>Vesini (L) >Fabre et la continuité. Des Lumières


au romantisme
Dans le Romantisme, S'ACCORDENT un MYSTICISME et
un RATIONALISME dans un PRAGMATISME. Pour Jean Fabre, écrit Laurent
Vesini, S'ACCORDENT dans uns le ROMANTISME au lieu de *S'OPPOSER ou de *SE
*SUCCEDER, un MYSTICISME et un RATIONALISME dans un PRAGMATISME des
LUMIERES ; des Lumières n'est condamnée que la *CARICATURE du
« philosophisme » qui s'en tient aux *IDEES *desséchanters et qui *lutte contre Dieu
; ainsi est assurée la CONTINUITE d'un côté avec Locke et Helvétieus, de l'ature
avec Saint-Martin ou nerval que jean Fabre cherge de clore son recueil. Jean Fabre,
écrit Laurent Versiini, nous aide à esquisser quelques éléments de conclusions :
1) Il n'y a pas d' *ENTRE-DEUX ou de passage à *VIDE dans l'histoire de la littérature
et de la CONSCIENCE ; et accessoirement la notion de *PREROMANTISME est peut-
être °commode mais non *valide ;

2) Il préfère aux *DECOUPAGES la TENSION de mouvements profonds qui


S'INFLECHISSENT dans des directions diverses mais dont une critique avisée peut
reconnaître les dominante, ici l' ENERGIE .

3) Cest dans ces COURANTS profonds et non à la surface des modes transitoires
qu'il faut chercher les vraies CONTINUITES ;

4) Il nous aide à ne pas rester *prisonniers dune vision très française de manuels
qui enferment les CREATERUS dans des *CASES *étanches et *juxtaposées : cest le
bienfait d'uen vison de comparatiste qui reletivise les notions ;

5) Il nous a habitués à renoncer à « cette idée ruineuse que le romantisme se définit


comme une *REACTION et une *revanche contre le RATIONALISME des Lumières » :
les Lumières ne sont pas tout entirèes dans le °RATIONALISME, le ROMANTISME
n'est pas tout entier dans l' °EMOTION.

>Fraisse (L) >Héritage des Lumières dans la


naissance de l'histoire littéraire au XIXe
siècle (L')

>Albertan-Coppola (S) >1788 à 1859, les métamoprhoses du


Dictionnaire de théologie de l'Abbé
Bergier (De)

>Brucker (N) >Génie du Christianisme et l'apologie


du siècle : le jugment de l'Abbé de
Boulogne (Le)

>Marchal (R) >Charles Nodier, de la Philadelphie


bisontine aux soirée de l'arsenal

>Vissière (I) >Benjamin Constant : De la Religion.


Une réécriture de la pensée des Lumières

>Bercegol (F) >Portraits


d'écrivains : Chateaubriand
et l'homme de lettres du XVIIIe siècle

>Francalanza (E) >Image des Lumières dans les


protraits littéraries de Sainte-Beuve : le cas
de Diderot (Une)

>Sabourin (L) >Vigny et les dramaturges du XVIIIe


siècle

>Trousson (R) >Alexandre Vinet lecteur de Jean-


Jacques Rousseau

>Lefebvre (Ph) >Lammenais et Rousseau

>Berchtold (J) >Rouge feu. Vleur de Rousseau dans


Le Rouge et le Noir

>Fizzer (St) >Correspondance de Stendhal et


Mérimée, entre libertinage et amour
romantique (La)

>Gevrey (F) >Stendhal lecteur de Montesquieu :


Les Lettres persanes et Lucien Leuwen

>Beretta (A) >Evolutiond'un genre dramatique : le


proverbe, de Carmontelle à Musset

>Marchal-Ninosque (F) >Virginie ou la permanence d'un


mythe patriotique, Jean-François de La
Harpe à Olympe de Micaud

>Bessire (F) >Imges des décennies pré-


révolutionnaires dans l'ouvre de George Sand :
« Epoque unique dans l'Histoire »

>Lascar (A) >Eugène Sue, Voltaire et Rousseau

>Menant (S) >Hugo et les poètes du XVIIIe sicècle

>Baron (Ph) >Hugo critique de Voltaire

>Dufief (P-J) >Arsène Houssaye et le XVIIIe siècle

>Vissière (J-L) >Deux regards sur la femme du XVIIIe


siècle : Michelet et les Goncourt

>Camus (M) >Révolution française dans deux


romans de l'époque mid victorienne (La)

>Ball (D) >Adam Bede de George Eliot : entre


Réalisme et Romantisme (L')

>Dufif (A-S) >Image du XVIIIe sicècle dans les


Chroniques théâtrales de Daudet
(L')

>Voisin-Fougère (M-A) >Zola et le XVIIIe sicècle : une affaire


d'idéologie ou de goût ?

>Lacoste (F) >Maupassant et l'héritage du XVIIIe


siècle

>Dubreuil (L) >Sensualisme organique de


Maupassant (Le)

>Sanchez (N) >Nature ou le miroir tranquille de la


littérature féminine (La)

>Cazenobe (C) >XVIIIe siècle à l'enseigne de La


Reine pédauque

>Pernot (D) >Maison (1913) d'Henry Bordeaux : le


siècle des Lumières déracineur et
déraciné (La)

>Houriez (J) >Claudel, économiste et poète, un


témoin des Lumères

>Marchal (R) >Conclusion du colloque

LYRISME

LYRISME MEDITERRANEEN
80 020 ESP Billy (D) - Espace lyrique méditerranéen au
Moyen Age, Presses universitaires du Mirail, 2006
(LYRISME MEDITERRANEEN, M-A)

>Billy (D) >Avant-propos


Combes (A)
Clément (F)

>Gouiran (G) >Chercher et faire fortune en Italie :


Falquet de Roans sur les traces de Raimbaut
de Vaqueiras

>Szkilnik (M) >Princes poètes dans les roamans


français des XIIe est XIIIe siècles (Des)

>Clément (F) >Métier de poète dans l'Occident


musulman (Le)

>Aurell (M) >Fin'amor, Wadd et féodalité dans la


lyrique des troubadours

>Ghouirgate (A) >Trio amoureux célèbre dans


l'Andalus (sic) du XIe siècle

>Brea (M) >Hortus conclusus dans la poésie


lyrique des troubadours (L')

>Combes (A) >Reverdie : des trouadours aux


romanciers arthuriens, les métamorphoses
d'un motif

>Robinson (C) >Lieux de la lyrique :


l'incarnationnisme dans la lyrique mystique
andalouse (Les)
>Antonelli (R) >Jelyrique dans la poésie
méditerranéenne (Le)

La *MORT de l' AUTRE devient CONSCIENCE extrême,


CONCEPTUALISATION et entraîne la FRAGMENTATION du Moi, bien que sa
RECOMPOSITION soit encore possible. Lorsqu'à la *MORT du MOI de Cavalcanti et de
la Dame de Dante et de Pétrarque s'ajoutera, dans notre « hier, la « mort de dieu »,
selon la formule nietzschéenne, la mrot de l'Autre deviendra CONSCIENCE extr^me
et CONCEPTUALISATION, ainsi qu' ECHEC non seulement de la propre °MORT et du
pouvoir de l' °ECRITURE, mais de l' ECRITURE elle-même ; *FRAGMENTATION du Moi
et son éventuelle RECOMPOSITION à d'atures niveaux, dans d'atures genres
littéraires, encore une fois musicaux, tels que le rock ou le blues, en un mot,
postmodernes ; ou bien, en ce qui nous concerne ent tant que philologues et
crituqes, elle deveindra DISCOURS sur le DISCOURS, métaphore
d'une Ecriture où la Mort ne se laisse pas distingue de la Vie, tout
comme l'écran de télévision, dans la « nouvelle cuture de masse » ne peut point se
distinguer de la vie elle-même, un Autre Monde de ce Monde, comme, avant, la
Lyrique et la littérature.

>Schippers (A) >Thème de l'amour dans la poésie


strophique hébraïque au Moyen
Âge en Espagne musulmane : Moïse Ibn Ezra
(1055-1138) et Abraham Ib Era
(1090-1165)

>Aubrey (E) >Langue musicale de dévotion : les


cantigas de loor et les chansons
de Guiraut Riquier (La)

>Rossell (A) >Cantigas de Santa Maria : statégie


et composition, de l'élément métrique à
l'élélment idoéologique (Les)

>Billy (D) >Influences galégo-portugaises chez


Cerveri de girona (Les)

>Alberni (A) >Deux albas catalanes anonymes du


XIVe siècle

>Rickett (P-T) >Influence de la culture arabe sur le


lexique de l'ancien occitan, en particulier
dans le domaine musical (L')

LYRISME
MAGIE
80 020 MAG Aix-en-Provence - Magie et illusion au M-A, CUER MA
Université de Provence, 1999 (MAGIE)

80 020 MAG Bordeaux, Centre bordelais - Magie et littérature, A. Michel,


1989 (MAGIE)
d'études sur l'imaginaire

80 020 ERN Ernould (R) - Approches de la magie : Du Rond


des Sorciers à Harry Potter, L'Harmattan,
2003 (MAGIE)

MAGNETISME ANIMAL
80 020 TRA Leonardy (E) - Traces du mesmérisme dans la
littérature européenne du XIXes,
Publications des Facultés universitaires
Saint- Louis, 2001 (MAGNETISME ANIMAL, XIX)

MAISON
R 30 251 Blanc (Ch) - Grammaire des Arts Décoratifs,
décoration intérieure de la maison,
lois générales de l'ornement,
pavements, serrurerie, papier peint, tapisserie,
tapis meubles, cadres et glaces, verrerie,
orfèvrerie, céramique, reliure

>Lois générales de l'ornement

>Répétition

>Alternance

>Symértrie

>Progression

>Confusion

>Consonnance

>Contraste
>Rayonnement

>Gradation

>Complication

>Pavements (Des)
Les effets de la *PERSPECTIVE sont interdits, la figure
*HUMAINE y est malséante.

>Serrurerie

Décorer la Serrure pour AJOUTER la SOLIDITE apparente


à la SOLIDITE réelle.

>Papier peint (Du)

L'APPARENCE suffit à un ORNEMENT qu'on ne doit pas


*TOUCHER.

>Tapisseries (Des)

La CONTEXTURE même du tissu exige une DECORATION


haute en COULEUR pour illustrer un luxe INTERIEUR. Les philosophes qui de tout
temps ont déclamé contre le °LUXE n'ont pas toujorus été complèment dans le vrai.
Ils ont eu raison, sans doue, de blâmer cette °OSTENTATION *extérieure qui est la
*vanité des *riches et qui est blessante pour les PAUVRES ; mais il est un certain
°LUXE, un luxe relatif, qui a ses degrés, comme la °FORTUNE, et qui a un but MORAL
: c'est le luxe de l' INTERIEUR. L'homme qi a de l'attrait pour la vie DOMESTIQUE
éprouve tout d'ard le besoin de se bien FERMER, ensuite le désir de se CACHER à
lui-même la *NUDITE des *murailles qui le *séparent du MONDE. A ce double besoin
de sa nature répond la tapisserie. bien qu'inventée en Orient, la tapisserie convient
surtout aux climats TEMPERES ou FROIDS, parce qu'elle BOUCHE tout
passage à l' *AIR du *DEHORS et qu'elle procure à l'
ESPRIT l'idée de CHALEUR en
même temps qu'elle
donne au TOUCHER la sensation du CHAUD.
>Tapis (Des)

Les lois °ESTHETIQUES dépendent de la nature des


MATIERES employées et de leur MISE EN OEUVRE, en TAPISSERIE, comme dans tous
les arts décoratifs.

>Meubles (Des)

Exiger un ORDRE sensible, surtout dans les pièces où


l'on doit RECVEOIR les étrangers. Dans le dessin d'un meuble les lignes DROITES
doivent être de préférence en sens VERTICAL et les lignes COURBES en sens
HORIZONTAL.

>Physionomie des gros meubles


FAIRE VALOIR les OBJETS. C'est le COFFRE, c'est à dire
le bahut, qui forme le type primitif de nos meubles. Dans un meuble fermé
l'ébéniste est plus LIBRE de chercher des effets décoratifs, mais dans un meuble
OUVERT ou vitré, il doit se préoccuper avant tout de faire valoir les OBJETS
que les tablettes offrent aux yeux.

>Esthétique des petits meubles

La place la plus CONVENABLE pour une pendule n'es


pas celle où on l'a CONSTAMMENT sous les °YEUX.

>Glaces et des cadres (Des)

Ce sont comme des VIDES qui doivent être ENCADRES


comme le seraient des PORTES ou des FENÊTRES.

>Couleur dans le mobilier (De la)

Comme dans un tableau, la LUMIERE est SACRIFIEE


sur certains POINTS pour mieux BRILLER sur les autres.

>Métallisation du plâtre (De la)

La métallisation DONNE au plâtre la COULEUR et la


DUREE. "On croît TOUCHER aux RICHESSES quand en en a les DEHORS, parce
qu'en effet, leur plus grand mérite réside dans l' ECLAT" (Charles Blanc cite Mercier,
Tableau de Paris). L'imitation du BRONZE convient aux statures très
MOUVEMENTEES, celle du MARBRE ou du GRANIT aux oeuvres CALMES et
d'une masse IMPOSANTE.

>Verrerie (La)

Décorer avec goût et même SENTIMENT le mobilier du


FESTIN. C'est par la COULEUR que le verre devient DECORATIF.

>Orfèvrerie (L')

Besoin que de BRILLER à la SURFACE pour apporter du


La DESTINATION de l'objet et surtout la NATURE des
PLAISIR.
substance employées changent les conditions de la GRÂCE
et font que telle FORME qui convient ici ne convient pas là. Il est bien entendu que
l'ART est indépendant de la °RICHESSE, qu'il est un LUXE par lui-même et que pour
procurer les plus nobles JOUISSANCES, il n'a besoin que de BRILLER à la SURFACE
des choses. Il importe peu aux PLAISIRS du SENTIMENT que tel objet, artistement
travaillé, soit en or *MASSIF ou en cuivre doré. La valeur °INTRINSEQUE répond à
d'autres pensées. Aux yeux de l'ARTISTE, l'EXTERIEUR seul suffit.

>Céramique : forme des vases (La)

La forme du CYLINDRE pour exprimer la DIGNITE, celle


de la SPHERE et de l'oeuf, pour la GRÂCE. Les FORMES de la céramique, selon
qu'elles affectent le caractère de la DIGNITE ou celui de la GRÂCE dérivent du
CYLINDRE ou du cône, ou bien de la SPHERE et de l'oeuf. La céramique est soumise
aux lois de l' ARCHITECTURE. La céramique, à raison de ses ANALOGIES avec
l'ARCHITECTUE, est soumise en quelque manière aux lois de ce grand art. Les
ANSES du vase ont beaucoup d'importance dans sa FORME et de SIGNIFICATION
dans sa beauté. Au propre comme au figuré, l'anse est un moyen de PRENDRE
les CHOSES. Un philosophe a dit : la nature nous a enseigné l'art de souffrir les
offenses en leur donnant des anses et des poignées. le sage les prenant par là en
est moins blessé que le vulgaire; De même un vase devient incommode pour la
main, si on ne peut le saisir FACILEMENT et incommode pour l'esprit s'il ne
PARAÎT OFFRIR aucun prise facile. Toutes les fois qu'elle est UNIQUE,
l'anse a un caractère évident d' UTILITE . Elle indique la façon
dont l'objet sera manié et porté. Il est alors naturel que la forme de l'anse soit
calculée en vue de ce qui lui fera PENDANT. Souvent elle aura un BEC sensiblement

dans la céramique
allongé. Au contraire, DECORATIVE, le
PARALLELISME des anses est voulu.
>Céramique : décor des vases (La)

Le °DECOR doit respecter la FORME et l'objet décoré.


L'observation des règles de la PERSPECTIVE est toujours déplacée dans la
DECORATION des vases. La peinture des vases doit d'autant moins imitier la
*TABLEAUX, qu'à l'inverse de cette peinture elle veut des couleurs
peinture des
FRANCHES et fières et très peu de tons *ROMPUS. Loin d'emprunter ses MOTIFS
de la seule °NATURE, la décoration céramique même dans la représentaiton des
choses °NATURELLES, subordonne l'*IMMITATION aux lois de l'

HARMONIE, au PLAISIR des YEUX. La décoration céramique, au lieu de


poursuivre l' *UNITE absolue de ton et la parfaite uniformité des surfaces,

doit les RACHETER, soit par la VIVRATION de la COULEUR, soit par un des
nombreux moyens dont l'art dispose pour mettre du jeu et en quelque sorte de la

VARIETE jusque dans la °MONOCHROMIE. Les convenances de l'art


céramique varient selon qu'il s'agit de décorer une poterie d' °USAGE ou des
vases honorifiques et d' APPARAT. Lorsque la forme du vase est SYMETRIQUE,
comme le veut la céramique ornementale, il est inutile que la *SYMETRIE reparaisse
dans le DECOR. La plus belle décoration des vases par la couleur n'est pas celle qui
*MULTIPLIE les teintes *VARIEES, mais celle qui, faisant JOUER deux

COMPLEMENAIRES mutuellement EXALTEES, ou simplement deux


couleurs CONTRASTANTES, tempère et HARMONISE le spectacle par quelques tons

INTERMEDIAIRES, accessoires et peu voyants.


>Reliure

>Albums

80 020 POE Levillain (H) - Poétique de la maison : la chambre


romanesque, le festin, le jardin
littéraire, 2005 (MAISON) (FESTIN) (JARDIN)

>Vinson (R) >Chambre dans tous ses états (La)


(CHAMBRE)

>Lallemand (M-G) >Chambre et le cabinet dans le


roman du XVIIe siècle (La) (CHAMBRE)

>Canone (B) >Trois chambres littéraires : Le


Voyage autour de ma chambre, Oblomov,
Une chambre à soi. (CHAMBRE)

>Wolkenstein (J) >Espace intime de la fiction :


chambres romantiques, chambres
modernes (L') (CHAMBRE)

>Pelletier (A-M) >Repas et histoire. A propos de la


table d'Emmaüs (FESTIN)

>Wolkenstein (J) >Satiricon de Petrone et les


représentations du festin antique
(Le) (FESTIN)

>Levillain (H) >Motif théâtral du festin (Le) (FESTIN)

Faire COÏNCIDER en une seule et unique VISION


la CHOSE même et AUTRE chose que la CHOSE, le VIN et le SANG, le METS
appétissant et les VISCERES bouillies des enfants, l' AMITIE et la VIOLENCE, le
pouvoir de DONNER la vie et de la REPRENDRE. Parce que le THEÂTRE est le mode
du TRAVESTISSEMENT, du MASQUE et du DOUBLE, le crime d'
EMPOISONNEMENT y est vraisemblable, au même titre que l' HALLUCINATION de
Macbeth.

>Canone (B) >Dîner de Babette : une métaphore


de la création littéraire (Le) (FESTIN)

L'ART rend possible de VIVRE toutes les vies


auxquelles on a °RENONCE pour vivre la nôtre. Il est capable d'inclure tous les
POINTS DE VUE et de les DEPASSER, ce qui confère à l'artiste une image,
traditionnelle d'ailleurs, de créateur à l'égal de Dieu. Le FESTIN présente toujours
trois caractères : il est une FÊTE car il implique la PRESENCE des convives
multiples et se veut moment d' UNION, de PARTAGE et de SUPPRESSION de ces
*FRICTIONS sociales ou affectives ; il est lié à l'idée d' ABONDANCE, de luxe, de
dépense ; il implique un ART du cuisinier (avec un variante, mais la plus courante :
dans la plupart des RECITS, il témoigne, si ce n'est de l' EXCELLENCE de la
cuisinières (comme dans L'Assommoir), au moins du goût RAFFINE de ceux qui ont
composé le repas).

>Levillain (H) >Jardin du paradis au Jardin des


oliviers (Du) (JARDIN)
>Trotot (C) >Ronsard, Du Bellay et la culture des
jardins (JARDIN)

>Sangirardi (G) >Drame dans le jardin, La crise du


paysage humaniste dans le Roland furieux
(JARDIN)

>Brunon (H) >Ut poesis hortus : sur l'imaginaire


littéraire dans l'art des jardins au Cinquecento
(JARDIN)

>Lallemand (M-G) >Promenades au XVIIe siècle : du


jardin imaginaire au jardin royal (Des)
(JARDIN)

>Canone (B) >Femmes balzaciennes en leur jardin


(JARDIN)

>Wolkenstein (J) >Roman américain et les jardins


d'Europe (Le) (JARDIN)

>Kertesz-Vial (E) >Nuit en ce jardin : Pierre-Jean Rémy


relit Giorgo Bassani (La) (JARDIN)

MAÎTRE
15 060 LAC ALL Allouch (J) - Sexe du maître, L'érotisme d'après
Lacan, Exils, 2001 (MAÎTRE)

Jeu répulsif INITIATION / NON *RAPPORT SEXUEL. Annie


Lebrun cite Bataille notant lui-même que la LECTURE des Cent vingt journées
"ENERVE sensuellement". Une privation de *NERF qui serait la conséquence d'une
EXCITATION excessive et prolongée. Non pas une perte d'IDENTITE, mais une perte
d'IDENTITE EROTIQUE.

80 020 MAI Didier (B) - Maîtreet le valet : figures et ruses


du pouvoir, SEDES, 1998 (MAÎTRE et VALET)

>Ponnau (G) >Introduction

>Dupont (F) >Pseudolus ou la comédie des vains


pouvoirs
Quand cesse la TENSION entre °PLAISIR et °AUSTERITE,
(= °INTRIGUE, °RECIT), ne reste que la DANSE comme dernière
PERFORMANCE scénique. (performance = Exhibition, interprétation
demandant des QUALITES exceptionnelles ; SUCCES remporté par une
personne. Trésor de la Langue française) Quand cesse la TENSION entre PLAISIR et
AUSTERITE, la société comique s'efface puisque le spectacle n'a plus de matière.
Quand il n'y a plus d'INTRIGUE, il n'y a plus de RUSE et le LUDUS de l'esclave se
réduit à la DANSE. Quand la RUSE n'a plus lieu d'être et que les jeux scéniques vont
s'achever, une dernière DANSE, LUDUS, permet à Pseudolus une dernière
performance scénique.

>Berger (C) >Serviteur de deux maîtres : la prise


du pouvior par l'amour du jeu et du
hasard (Le)
DEFAIRE l'*EVENEMENT et MIMER une IMPROVISATION
apparente (= pouvoir du DRAMATURGE tirant les ficelles). Le serviteur
goldonien ne cesse de DEFAIRE l'*EVENEMENT. Toutes les scènes ne cessent de
nous le rappeler. Le serviteur goldonien est aussi et surtout le savant MIME du
POUVOIR du DRAMATURGE tirant les ficelles du jeu, en une IMPROVISATION qui n'est
qu'APPARENTE. Les scènes où Truffaldin prépare ou défait l'événement ne cessent
de nous le rappeler. Enfin et surtout, le serviteur est une sorte de lector in fabula
qui passe son temps à DECRYPTER, devancer puis DECEVOIR, les codes
inscrits dans l'attente du destinataire, ce spectateur ou lecteur virtuel habitué aux
scènes fiùgées de la commedia dell'arte. Rien n'est plus conditionné par l'attente du
public que le théâtre, et son écriture n'y échappe pas, écrit Cécile Berger. Carlo
Goldoni envoie comme s'il mettait en scène la RECEPTION de sa comédie,
éduquant le spectateur-lecteur par un APPRENTISSAGE du "bon usage
du miroir qu'il tend à qui veut bien s'en saisir".
>Didier (B) >Figaro barbier et dramaturge

>Cambra-Djoudi (C) >Quand le valet "n'est pas serviteur"


Le singulier Théodore de L'Incorruptible
de Hofmannsthal

>Lecercle (F) >Sociologique, le politique et


l'idéologique : trois facettes de la relation au
maître (Le)
La relation du MAÎTRE-SERVITEUR est avant source de
COMIQUE, mais aussi d'effets de REEL au plan SOCIOLOGIQUE : Faire sentir des

ANTAGONISMES sociaux, faire triompher


la NORME, faire triompher la conscience
de l'IRREALITE.
80 020 MAI France Société - Maître et serviteur dans le monde
anglo- d'études anglo-amé- américain aux XVIIe et XVIIIe siècles,
ricaines des XVIIe Didier Erudition, 1986 (MAÎTRE et
SERVITEUR)
et XVIIIe siècles
37 135 JEA Jean (G) - Enseigner ou le plaisir du risque,
Hachette, 1993 (MAÎTRE)

APPRENDRE à APPRENDRE et à TRAVAILLER. Le métier


d'ENSEIGNANT devient un métier à RISQUE. Du matin au soir, radio et surtout
télévision dénouent des flots d'°IMAGES et de °PAROLES où le meilleur est noyé
dans le pire et principalement dans une sauce *MEDIATIQUE recouvrant le tout
d'une chouche d'*ILLUSIONS ne permettant plus de DISTINGUER, dans un LEURRE

généralisé, les INFORMATIONS et les SAVOIRS auxquels se FIER.


Ce lieu commun, en apparence, débouche sur des conceptions mobiles des rythmes
scolaires, sur un DEGRAISSAGE des PROGRAMMES de °CONNAISSANCES au profit
d'un changement radical dans les entraînements TECHNIQUES, TECHNOLOGIQUES,
pratiques aux METHODES de travail, de PENSEE, d'activités enfin
DESINTERESSEES. Le RISQUE c'est galement de croire qu'il n'est pas de
culture °SPECIFIQUE sans culture GENERALE et que l'intelligence sans
CREER c'est également apprendre et
l'IMAGINATION est stérile ; que
qu'on ne crée que du *VIDE si on n'a en main ni MATIERE, ni
CONTENUS, ni INSTRUMENTS, ni TECHNIQUES.
37 000 STE LAD Steiner (G) - Eloge de la transmission, le
maître et l'élève, Albin Michel, 2003 (MAÎTRE)
RÊVER est une sorte de FUTURITE, grand défi face au
*DESESPOIR. En particulier en POESIE, pour faire comprendre aux enfants ce qu'est
la merveille CONSTANTE d'un FUTUR, pour SURVIVRE à l' *HORREUR, aux
*MASSACRES, à la *FAMINE, aux grandes *MALADIES et autres *sévices de notre
être. Le Maître est celui qui est prêt à SACRIFIER sa vie pour une VALEUR
intellectuelle, morale, abstraite. C'est celui qui de façon absolument REMARQUABLE
et TERRIFIANTE, c'est cette CONFIANCE parfois aveugle en l'INTELLIGENCE de notre
INTERLOCUTEUR, en sa capacité à décoder nos propres SILENCES, ce qui de toutes
façons restera tu, ce dont on ne parlera pas, et c'est cette INTELLIGENCE-là, cette
CONNIVENCE souterraine qui FASCINE. Dire des choses à demi-mot et savoir que les
élèves SUIVENT. C'est un des aspects les plus GRISANTS de ce métier, confie Cécile
Ladjali.

37 000 TER Terral (H) - Savoirs du maître, Enseigner de


Guizot à Ferry, L'Harmattan, 1998
La DESTINEE du PEUPLE. Au terme de ce parcours où,
de Guizot en Ferry, se trouvent posées les bases de la professionnalité enseignante
contemporaine à travers l'acquisition de savoirs appropriés, volontiers présentés
comme scientifiques, dans des institutions ad hoc, le maître d'école ou de lycée,
désormais inscrit dans le monde et dans le siècle comme laïc, ne peut plus guère
ignorer, entre exercice quotidien du métier et réflexion impérieuse sur ses fins, la
DESTINEE de celui que, par l'étymologie même, il entend servir : le PEUPLE, le laos,
foule GRONDANTE et nation ECLAIREE tout à la fois, venu du plus lointain
de la démocratie grecque et présent à ce titre depuis toujours au coeur même des
Humanités classiques - fût-ce sous les traits modestes d'Epictète l'affranchi, pauvre
mais fier et, partant, insolent, voire à sa façon REBELLE. Loin, bien loin, des "régions
*SEREINES de l'école", où Jules Ferry plaçait l'instituteur.
MAL
19 470 BAU Baudrillard (J) - Transparence
du mal : essai sur les
phénomènes extrêmes, 1990 (MAL)

19 470 BAU Baudrillard (J) - Pacte de lucidité ou l'intelligence du


mal, 2004 (MAL ET LUCIDITE)

80 020 IMA Deproost (P-A) - Imaginaires du mal, Ed. du Cerf :


Université catholique de Louvain, Faculté de
philosophie et lettres, 2000 (MAL)

>Gesché (A) >Mal et l'imaginaire en théologie (Le)


Ce n'est pas mon *ÊTRE profond qui fait le mal, mais un
AUTRE (=le DEMON) selon le mal et l'imaginaire en théologie. L'homme n'est pas
*PERVERS, mais FAIBLE et VULNERABLE. Le mal égare la RAISON et fait fuir les
mots. Nul DISCOURS de la *RAISON. Il appelle la COMPASSION. La FOI éclaire la
RAISON quand elle se met à REFLECHIR.

>Wénin (A) >Racines du mal humain. Un aspect


du récit mythique de Genèse 1-4 (Aux)

>Sevrin (J-M) >Satan ou le Prince de ce monde


dans l'Evangile de Jean

>Boulogne (J) >Yyphon. Une figure du mal chez


Plutarque

>Deproost (P-A) >Mille nocendi artes. les


préfigurations virgiliennes du mal dans la poésie
des chrétiens latins

>Brewer (D) >Evil in Medieval Comic Tales

>Dor (J) >How Good ar Chucer's Good


Women ? Embedded Mythological Stories in
the LGW's Prologue

>Dailey (P) >Erant Eros : the Minnemystics and


the Evis of the Imaginary

>Storms (C) >Mal dans Philomena (Le)

>Kelly (D) >Perspectives on Women in War in


Twelfth- Century Troy

>Sarrazin (B) >Mythe de Caïn des origines à nos


jours (Le)
>Mies (F) >Job et l'altérité du mal

C'est DIEU qui est AUTRE et non pas le °MAL qu'on


ne doit pas prendre au *SERIEUX. Le °MAL n'est pas un INTERLOCUTEUR. Le °MAL
n'est pas *ALTERITE. Job a RESISTE à la TENTATION de prendre le °MAL au *SERIEUX
au point de voir en lui une *ALTERITE. Or le °MAL n'est pas *ALTERITE. Le faire
accroire, ce serait aller à l'encontre du livre ddee Job qui n'a jamais fait du Satan
qu'un fils de Yhwh, et qui ne l'a pas introduit comme interlocuteur de job. Ce serait
aller à l'encontre de la lecture canonique du livre de Job, qui ne peut oublier le
commandement du Décalogue "tu n'auras pas d'autre Dieu devant moi". Le livre de
Job, tout en ayant trouvé les mots pour dire la SOUFFRANCE dans son
ENFERMEMENT autarcique, a puisé, dans la contestation par Job de la
rationalisation éthique du mal et dans le personnage du Satan, de quoi exprimer
l'excès, l'extériorité, la tiercité, voire la transcendance du mal. Mais à moins de faire
de Dieu le relais du Satan, ou de croire au dédoublement effectif de Dieu en bonté
et hostilité, le livre de Job ne présente pas le mal comme *ALTERITE. Dieu, en
n'adressant qu'à lui sa plainte, Job consacre l'altérité divine. En n'invoquant jamais
le Satan, en ne faisant jamais du mal son interlocuteur, en n'éprouvant jamais le
mal comme une véritable altérité, Job ne s'est pas trompé. Il s'est prémuni de
l'*IDOLÂTRIE, a résisté à la tentation de faire du mal un dieu que l'on pourrait
invoquer, quitte à l'accuser.

>Lazzarini-Dossin (M) >Tragique comme prédestination au


mal, des Grecs au théâtre contemporain.
L'exemple de l'Henri IV de Pirandello
°PREDESTINATION au °MAL" et Impossible
*REDEMPTION de l'homme. La FOLIE consciente d'Henri IV prend littéralement
possession de l'ESPACE, qu'elle élabore à son gré. Si Henri IV est tragique au sens
grec, tel que décrit par Paul Ricoeur, le DESESPOIR contemporain ajoute à la
"°PREDESTINATION au °MAL" une °CATHARSIS inefficiente, qui redouble le doute
tragqiue par la vision désespérée d'une impossible *REDEMPTION de l'homme.

>Michaux (G) >Démontage d'un discours pervers :


les tirades philosophiques de l'oeuvre de
Sade

Volonté de JOUISSANCE et NEGATION sont liées. L'esprit


du CRIME, l'AFFIRMATION absolue de la VOLONTE de JOUISSANCE sont donc liées
chez Sade à un rêve de NEGATION absolue qui ne trouvera jamais à *SE SATISFAIRE,
d'où sa RAGE. Il est impossible à un sujet de s'égaler à un "non" pur qui, en plus, se
nierait lui-même, c'est-à-dire de s'égaler au point impossible, car la négation y est
toujours contrebalancée par l'afirmation. Dès lors, toujours quelque chose sera; car
comment s'identifier à l'énergie d'ANEANTISSEMENT de la chose
qui est l'apanage, non d'un homme, mais du LOGOS lui-même. C'est avec
*l'Autre, qui prend ici la figure de Dieu, que Sade joue la partie essentielle. En
dernier ressort, à travers l'ANEANTISSEMENT de ses *VICTIMES et le sien même,
c'est l'idée de *Dieu que le héros sadien veut effacer de la mémoire des hommes.
Mais le *NOM, qui reste après la disparition du corps, ne consacre-t-il pas en effet la
victorie de l'*AUTRE, qui nous l'a donné ? Sade d'ailleurs était bien fâché de devoir
s'en remettre à quelques autres pour que ses dernières volontés s'accomplissent.
Une fois mort, comment s'occuper soi-même de faire DISPARAÎTRE son cadavre ?
>Lisse (M) >Sade et Bataille : "...excepté
néanmoins du petit nombre...".

>Chabot (J) >Hermétisme, esthétiqsme, désespoir

>Kohlhauer (M) >Histoire-mal. Approches pour un


(non-)lieu littéraire

>Deflorenne (X) >Mémoire contre le mal. Leçon sur le


mal et outils pour le bien dans le monde
catholqiue du XIXe siècle ;
renaissance de l'exemplum "hagiographique
funéraire"

>Courtois (L) >Libertécomme mal : l'eglise et le


monde moderne au XIXe siècle (La)

>Roland (H) >Kant et la guerre dans les revues


culturelles et littéraires allmandes
(1914- 1918). "Source de tous les mux" ou
mal nécessaire ?

>Sempoux (A) >Journaliste, l'écrivain et l'oppression.


Lectures d'une fiction tabucchienne
sur fond d'Histoire (Le)

>Engel (V) >Procès de Shamgorod d'Elie Wiesel :


"imager" l'inimaginable mal (Le)

>Sys (J) >Paul Ricoeur et les imaginaires du


mal

>Vierne (S) >Figures fminines du mal au XIXe


siècle
Simone Verne entreprend de démonter l'imaginaire
collectif associé au mythe de la femme fatale. Dans l'imaginaire, la femme (fatale)
est Le *MAL absolu : d'autant plus *DANGEREUSE qu'elle est *FASCINANTE par sa
*CHEVELURE, son *LUXE, son *INNOCENCE. La constance de ces personnifications
féminines du *MAL montre bien, au-delà de toute explication °PSYCHANALYTIQUE (la
°PEUR de la °CASTRATION) et °SOCIOCULTURELLE (à la fin du siècle, la montée du
°FEMINISME), que nous avons affaire à un ARCHETYPE profond qui fait surgir, même
dans les créations les plus réalistes une véritable figure MYTHIQUE. Femmes
*FAUVES, même par leur *CHEVELURE, l' *INNOCENCE des *femmes-enfants est
l'exact conrepoint de l'absence ou du mépris de toute morlae et det toute convetion
sociale des femmes *MÛRES. Elles ont ainsi toutes la *CRUAUTE inconsciente de
l'animal sauvage qui n'obéit à aucune LOI humaine, et le LUXE qui est leur
nécessaire écrin n'est que le signe de leur situation au-dessus de l' HUMANITE
moyenne. Il *FASCINE, presque autant que leur *BEAUTE, les hommes pris dans le
piège de ces décors éblouissants. Ils sont vaincus d'avance, ou ne s'en tirent que
médiocrement.

>Borot (M-F) >Blaise Cendrars : le mal Moravagine,


une écriture de la perversion

>Fabry (G) >Mal et cécité chez Ernesto Sabato

>Vanderlinden (S) >Plaies de Bousekerke ou le mal qui


court dans La Rumeur d'Hugo Claus

>Dufays (J-L) >Mal verlainien, entre stéréotype et


réalité

>Vannicelli (A) >Complaisance dans le mal. L'"acte


gratuit" dans les nouvelles de jeunesse de
Giovanni papini (1906-1914)

>Gonzalez Salvador (A) >Succube insignifiant (Là-bas de


Huysmans) (Le)
L' *INDETERMINATION qui hante la modernité et la
LOCALISATION du MAL. L' *INDETERMINATION qui hante le contemporain souligne
donc, et par CONTRASTE, la haute SPECIALISATION de Gilles de Rais. Spécialisation
dans la CRUAUTE et dans le SEXE qui repose sans doute sans l'absolu de la
DEMESURE, dans l'absence de toute dialectisation entre le BIEN et le MAL, entre
l'homme et la femme. A ce propos, écrit Ana Gonzalez Salvador, qans la perspective
e Husmans, Gilles de Rais reste, dans ses efforts d'atteindre son AU-DELA à lui, le
revers exaltant de Jeanne d'Arc ? A ce sujet, rappelons, écrit-elle, que c'est plutôt
dans la perspective du Gilles et jenne de Michel Tournier qu'il y a urait
DIALECTISATION dans la relation entre les deux personnages. Cette absence de
DIALECTISATION dans la QUÊTE de l'impossible objet serait, par contre, plus proche
d'uen des formes de la MELANCOLIE, l'acedia du Moyen Âge décrite par Anne
Juranville. Elle serait sans doute plus en accord avec cette représentation médiévale
qu'avec "l'apathie du pervers sadien". Le livre d'Anne Juranville tend à démontrer
que la MELANCOLIE est un espace auquel, dans l'IMAGINAIRE masculin, la *FEMME
n'accède au cours de l'histoire que difficilement. Dans son livre, A. Juranville montre
comment la MELANCOLIE *féminine est pensée comme une SUBVERSION de l'
"éternel *féminin" *RÊVÉ par l'homme. L' *INDETERMINATION du titre contenue
dans le mot "là-bas" en dit long sur les DOUTES de Huysmans à propos de son
adhésion à la *RELIGION *chrétienne. "La conformité de ses CONVICTIONS avec le
DOGME chrétien demeure encore INDECIDABLE." Ana Gonzalez Salvador cite J.
Decottignies, p. 69.

>Hayez-Melckenbeek (C) >Francis Ponge : quand le scpetre


devient spectre

>Zupancic (M) >Optique globalisante : le mal en


perspective chez Claude Simon
(L')

>Goraj (S) >Rirefou, autour de Baudelaire et de


Michaux (le)
>Jacques (G) >Fange à l'éther. Quelques héroïnes
de l'opéra romantique (De la)

>Léonardy (E) >Carmen, Salomé et Lulu et leur mise


à mort sur la scène de l'opéra : "Tuez
cette femme !"

>Tilleuil (j-L) >Modes et travaux de l'héroïsme


féminin. la part du mal dans la bande
dessinée francophone contemporaine

>Ypersele (L. van) >Belgique face au mal dans la


caricature francophone belge (XIXe-XXe
siècles) (La)

>Ricker (M-E) >Lecture croisée psychologique et


historique des imaginaires du
mal : dépression et expression
artisitique

>Dekoninck (R) >Représentation comme mal.


Peinture et iconoclasmes modernes

80 020 MAN Manteau (D) - Leçon littéraire sur le mal, PUF, 2000
(MAL)

R60 417 Boyé (C) - Mythe


du maître dans deux romans
de moeurs, 1996 (MAÎTRE)

Pas de dimension *MYTHIQUE, seulement une CARICATURE pour servir les INTERÊTS
de l'écrivain. On se rend compte qu'il n'y a aucune dimension *MYTHIQUE dans le
personnage du maître, que ce type SOCIAL est une sorte de CARICATURE de ce qui
se fait à l'époque, un personnage FANTOCHE servant les INTERÊTS des écrivains qui
les utilisent. Mais le maître MET EN VALEUR d'autres types SOCIAUX. Car à
partir de la notion de maître, on a celle de CLASSE : autour du RICHE gravitent
les PAUVRES, le PEUPLE où l'on voit regroupés les ARTISANS, les PAYSANS, les
OUVRIERS... ainsi que la DOMESTICITE avec qui il entretient des liens étroits.

15 060 LAC ALL All... - Sexe du maître, Exils, 2001 (MAÎTRE)

>Introduire le sexe du maître (Pour)


Trois EFFONDREMENTS ou RENDEZ-VOUS avec sa PERTE
de STATUT. Trois EFFONDREMENTS du maître. Le maître a devant lui trois RENDEZ-
VOUS où il est attendu, où il s'agit de sa DEFAITE, où il ne peut ni *EVITER de se
rendre ni *CONSENTIR à se rendre. Premier RENDEZ-VOUS : quand il rencontre
l'ÉROMÈNE et devient ainsi ÉRASTE. Deuxième RENDEZ-VOUS : l' ORGASME.
Troisième RENDEZ-VOUS : la MORT.
>Sexe ou l'autre (Un)

>Stade du miroir revisité (Le)

>Suis-je quelque un (sic), ou bien quoi


?

>Intensification du plaisir est un plus-


de- jouir (L')

>Masochiste, la jouissance ?

>Lieu de l'initiation (Au)

37 000 TER Ter... - Savoir du maître

37 185 - Enseigner ou le plaisir du risque

37 000 STE LAD - Eloge de la transmission

MALADIE
80 020 GRI Grisi (S) - Intimités des maladies : de
Montaigne à Hervé Guibert (Dans l'), Desclée de
Brouwer, 1996 (MALADIE)

80 020 ECR Tournier (M) - Ecriture


et maladie, du bon usage
des Bouloumié (A) maladies, Imago, 2002 (MALADIE)

MALENTENDU
80 020 MAL Laforest (M) - Malentendu : dire, mésentendre,
mésinterpréter, Ed. Nota bene, 2003
(MALENTENDU)

MANUSCRIT
80 020 ECR Lebrave (J-L) - Ecrire
au XVII et XVIIIe s, Genèse de
textes littéraires et philosophiques,
(MANUSCRITS, XVII-XVIII)

MARGE
80 020 ECR Besançon, Centre d'Histoire - Ecritures des marges et
mutations et littérature aux XVIIIe et Les
Belles lettres, 1983 (MARGE)
XIXe siècles en Europe

MARGINAUX
30 560 MAR Aghlhon (M) - Marginaux et les autres, 1990
(MARGINAUX)

30 320 AND Andrieu (I) - France marginale, 1975 (MARGINAUX)

30 320 BEC Becker (H-S) - Outsiders : études de sociologie de


la déviance, 1985 (MARGINAUX)

IDEF 1080 Bercoff (A) - Vivre plus (MARGINAUX)

30 560 BER Bergier (B) - Affranchis, 1996 (MARGINAUX)

94 460 BER Bertaux (R) - Pauvres et marginaux dans la


société française : quelques figures
historiques des rapports entre les
pauvres, les marginaux et la
société française, Presses universitaires de Nancy,
1994 (MARGINAUX)

30 560 BOU Boulte (P) - Individus en friche : essai sur la


réparation de l'exclusion par la
restauration du sujet, 1995
(MARGINAUX)

8 086099 Chabannes (R) - Marginaux, 1976 (MARGINAUX)

IDEF 1088 Chartier (J-P) - Incasables, alibi ou défi ?, [Colloque],


1989 (MARGINAUX)

IDEF 1985 Dinechin (B. de) - Vie, la nuit, 1989 (MARGINAUX)

IDEF 0949 Dubet (F) - Galère : jeunes en survie, 1987


(MARGINAUX)

9 043509 Dumas (C) - Minorités


et marginalités en Espagne
et Amérique latine au XIXe siècle, 1990
(MARGINAUX)

T1F4D/CEN France Centre technique - Marginal : relégation ou respect ? :


indications et contre-indications
des interventions sociales en milieu
ordinaire au profit des jeunes et
de leur famille, PUF, 1983 (MARGINAUX)

94 415 GER Geremek (B) - Marginaux parisiens aux XIVe et XVe


siècles, 1976, 1991 (MARGINAUX)

IDEF 1301 Gilbert (G) - Rue est mon église, 1980 (MARGINAUX)

30 560 HAR Harper (D) - Vagabonds du nord-ouest américain,


1998 (bu St Serge) (VAGABOND
AMERICAIN)

XAP 74 Hasselbach (I) - Jeunesse perdue : révolte vide et


vieux démons : "Lettre à un père absent",
1995 (MARGINAUX)

IDEF 0818 Huber (J) - Sans toit ni droits : des jeunes en


difficulté, 1987 (MARGINAUX)

94 460 BER Jütte (R) - Poverty and deviance in early


modern Europe, 1994 (MARGINAUX)

80 040 KOO Koopmans (J) - Théâtre des exclus au Moyen âge :


hérétiques, sorcières et
marginaux, 1997 (MARGINAUX)

30 320 LAB Laberge (D) - Marginaux et marginalité : les Etats-


Unis aux XVIIIe et XIXe siècles, 1997
(MARGINAUX)

IDEF 1086 Lamarche (C) - Genèse des inadaptations : le cas


des restructurations urbaines, 1986
(MARGINAUX)

IDEF 1111 Lion (A) - Culture et pauvretés [Colloque], 1988


(MARGINAUX)

S/DEL-99/N2 Mauger (G) - Hippies, loubards, zoulous :


jeunes marginaux de 1968 à aujourd'hui,
1991 (MARGINAUX)

80 020 MAY Mayer (H) - Marginaux : femmes, juifs et


homosexuels dans la littérature
européenne, 1994 (MARGINAUX)

94 436 MER Merriman (J-M) - Marges de la ville : faubourgs et


banlieues en France, 1815-1870,
1994 (MARGINAUX)

3 045027 Paris VII - Marginaux et les exclus dans


l'histoire, 1979 Université (MARGINAUX)

308 PEJ Péju (S) - Scènes de la grande pauvreté, 1985


(bu IUT) (MARGINAUX)

WM 58 QUI Quidu (M) - Marginaux de la santé : la


réadaptation sociale en psychiatrie, 1982
(MARGINAUX)

94 010 RIC Richards (J) - Sex,dissidence and damanation :


minority grops in the middle ages,
1990 (MARGINAUX)

94 100 ROS Rose (L) - Roguesand vagabonds : vagrant


underworld in Britain, 1815-1985
(MARGINAUX)

30 560 EXC Rouquette (M-L) - Exclusion : fabriques et moteurs,


1997 (MARGINAUX)

T1F4D/CEN Sélosse (J) - Travail


avec les famille de jeunes
marginaux [colloque], 1979
(MARGINAUX)

94 600 MIN Tucoo-Chala (P) - Minorités et marginaux en France


méridonale et dans la péninsule
ibérique (VIIe-XVIIIe siècle), 1986 (MARGINAUX)

IDEF 1970 Vant (A) - Marginalité sociale, marginalité


spatiale [colloque], 1986 (MARGINAUX)

92 900 VEX Vexliard (A) - Introduction


à la sociologie du
vagabondage, L'Harmattan, 1998
(MARGINAUX)

30 560 XIB Xiberras (M) - Théoriesde l'exclusion : pour une


construction de l'imaginaire de la
déviance, A. Colin, 1996, 1998
(MARGINAUX)

94 010 ZAR Zaremska (H) - Bannis au Moyen Âge, 1996


(MARGINAUX)

MARIE-MADELEINE
80 020 MAR Montandon (A) - Marie-Madeleine, figure mythique
dans la littérature et les arts, Presses
universitaires Blaise Pascal, 1999
(MARIE-MADELEINE)

80 020 MAR Pinto-Mathieu (E) - Marie-Madeleine dans la littérature


du Moyen-Age, Beauchesne, 1997 (MARIE-
MADELEINE, M-A)

MAROC
80 020 APP Rondeau (D) - Appel du Maroc : exposition
présentée à l'Institut du monde arabe, du 9 au 30
novembre 1999, Institut du monde
arabe, 1999 (MAROC)

MASCULIN
MASCULIN
80 020 MAU Maugue (A) - Identité masculine en crise, au
tournant du siècle, 1871-1914 (MASCULIN)
DESIRER le POUVOIR et détourner son *REGARD de lui-
même (pour ne pas être *JUGé ?) L'homme, en dépit des °FRUSTRATIONS
qu'engendre son °DESIR de °POUVOIR, continue de DETOURNER son regard de lui-
même. Le *NON-DIT perdure avec la NORME, laissant la porte *ouverte à des
*REGRETS moins avouables qu'autrefois comme à des possibles *RESURGENCES.
Qui ne s'est point DEPRIS du *POUVOIR, peut-il RENONCER sans MALAISE à un
*POUVOIR ? Au point qu'il entre de l' IRONIE de voir le SEDUCTEUR souffrir ainsi. (ex
Casanova chez Fellini ou le héros de Femmes de Philippe Sollers). Le héros de
Femmes, traînant le fardeau d'être « né mâle » dans un monde qui se dérobe au
*POUVOIR. Car la crise dont Femmes est le récit ressemble à s'y méprendre à celle
qui secoua la masculinité avant 1914. C'est le même DESENCHANTEMENT face à un
*PRAXIS décevante : les *MYTHES *politiques se sont effondrés et le héros doute,
sinon de son génie °CREATEUR, du moins des *CAPACITES de l' *EPOQUE à le
RECONNAÎTRE. On ne peut certes inférer du seul roman de Soller ni la
*REOUVERTURE d'une crise de l' IDENTITE masculine ni la mise en place d'une
phase *REGRESSIVE où les acquis de la décennie précédente seraient peu à peu
balayés. Les SIGNES qui se font jour sont DIVERS, MOUVANTS, CONTRADICTOIRES
parfois. Il y a la résurrection du mythe du « GAGNEUR », incarné toujours à travers
des figures masculines, de Tapie à Rambo. Moais on ne voit pas que notre époque et
notre société soient particulièrment *PROPICES au déploiement des démiurgies
*INDIVIDUELLES ni que les femmes de notre temps, quelles que soietn les
évolutions en cours, puissent retrouver les chemins de la *DEFERENCE. Aujourd'hui
que se fait moins insistant ce regard des femmes sur lui, qui lui renvoyait de si
cruelles images de son être, l'homme, en dépit des frustrations inévitables
qu'engendre son désir de pouvoir, continue de détourner son regard de lui-même.
Tant il est des MALHEURS auxquels on ne renonce point aisément.

=> non-être féminin, Seigneur de la création, piège de la ressemblance, la société


comme champ de dépossession : crimes des cervelines, des mondaines modernes,
des femmes du peuple, l'homme dépossédé ; l'amour comme refuge de bonheur
impossible : androgynes, déserteuses, la cité des femmes, les célestes, le mari-
pédagogue, le bonheur impossible ; quête de stratégie : régression impensable,
marchandage, héros libéral.
MASCULINITE (psychologie)
80 020 COH Cohen (M) - Fashioning masculinity : national
identity and langage in18 th Century,
Routeledge, 1996 (MASCULINITE psychologie)

MASQUE
30 700 MAE Maertens (J-T) - Masque et le miroir : Essai
d'anthropologie des revêtements
faciaux, 1978 (MASQUE)

75 010 PON Pontévia (J-M) - Peinture, masque et miroir (v. bu)


(MASQUE ET MIROIR)

MASSACRE
80 020 ECR Nauroy (G) - Ecriture
du massacre en littérature,
entre histoire et mythe : des
mondes antiques à l'aube du XXIe siècle, P.
Lang, 2004 (MASSACRE)

MATERIALISME
80 020 SAL Salem (J) - Démocrite, Epicure, Lucrèce : la
vérité du minuscule, Encre marine, 1998
(MATERIALISME, Antiq)

MATHEMATIQUES
80 020 MAT Fadiman (C) - Mathematical mapie (anthologie, écrits
littéraires MATHEMATIQUES)
(MATHEMATIQUES)

51 000 GIU Giusti (E) - Naissance des objets


mathématiques, 2000 (FORMALISME) (MATHEMATIQUES)

MEDECINE
80 020 DAN Danou (G) - Littératureet médecine : petite
anthologie littéraire à l'usage des
étudiants en médecine, Ellipses,
1998 (MEDECINE)
MEDEE
Dugas (Ch) - Premier Crime de Médée, Revue es
Etudes Anciennes, T. XLVI, 1944 pp. 5-11 (MEDEE)

Mimoso-Ruiz (D) - Médée Antique et Moderne,


Aspects rituels et socio-politiques d'un Mythe,
Ophrys, 1982 (MEDEE)

MEDITERRANEE
MEDITERRANEE
80 020 IMA Foucault (J) - Imaginaire du jeune méditerranéen,
L'Harmattan, 2002 (MEDITERRANEE)

L'ouvrage collective est articulé en deux parties


significatives. On a donc une opposition Entre HERITAGE OUBLIE et IMAGINAIRE de
LIEUX. Oublié : la CONQUÊTE, l' ECHANGE... puis l' AMBIGUÏTE, la RUPTURE.
L'imaginaire :

>Renard (P) >Imaginaire méditerranée (L')

CONTRASTE et HARMONIE. L'imaginaire méditerranéen


semble peuplé de ces HISTOIRES et hanté par elles. Discordances,
CONTRASTES, mosaïques mais aussi reflets, HARMONIE, équilibre des
forces ne seraient-ils pas les matrices de création anciennes et contemporaines,
inspirées par cette mer et les pays qui la bordent ? Ainsi, après « les leçons de
mesure, d'ordre et d'harmonie », ne nous offre-t-elle pas aussi « un visage de
violence », d'excès, de dénuement ? « Nous n'avons nullement répudié le vieil
héritage mais nous avons choisi de nous établir dans sa part ténébruse » remarque
georges Duby. Pays du MIRAGE et de la FASCINATION, la Méditeranée nous saisit de
son PARADOXE : espace de l' EAU et du ROCHER où l' IMAGINATION vient
se heurteur au REEL, lieu de l'effroi, de toutes les TRAGEDIES, de la DISCORDE
mais aussi, et par cela même, de la BEAUTE. La Méditerranée, dans sa signification
extensive d'ensemble MARITIME et CONTINENTAL, est donc, autant qu'un
lieu de passage, un miroir.

>Mayo (F) >Imaginaire méditerranée et le réel

>Sorescu (M) >Moi, le Méditerranéen

>Matvejevitch (P) >Méditerranée

>Stétié (S) >Méditeranée entre les deux


consciences (La)

>Boumaza (N) >Médina, lieu de l'ambiguïté des


codes (La)

>Bossi (M) >Pirates ou moralistes ?

>Zouari (F) >Ruptures nécessaires (Des)

>Gürsel (N) >Roman du conquérant (Le)

>Farès (N) >Clture et de l'échange (De la)

>Saïgh Bousta (R) >Imaginaire de Tanger, seuil et limite


de la Méditeranée

>Monneyron (F) >Imaginaire de Marrakech (L')

>Meddeb (A) >Inconscient de l'Alhambra (L')

>Lacarrière (J) >Grotte des légendes (La)

>Lewy-Bertaut (E) >A. Cohen, Céphalonie et l'Eurpe : la


création de l'origine

>Aït Tabassir (S) >Retrait de la mer blanche (Le)

>Rufat (H) >Face à l'image miroitante de la


Méditerranée camusienne

>Renard (P) >Rive


à l'autre : errances du désir et
de la mémoire (D'une)

>Wright (B) >Méditerranée dans l'esthétique


d'Eugène Fromentin (La)
80 020 MED Laurichesse (J-Y) - Méditerranée : imaginaire de l'espace,
Presses universitaires de Perpignan, 1995
(MEDITERRANEE)

80 020 RIV Matvejevic (P) - Rivage des mythes, une géocritique


méditerranéenne, le lieu et son mythe,
PULIM, 2001 (MEDITERRANEE)

80 020 IMA Renard (P) - Imaginaire méditerranéen,


Maisonneuve et Larose, 2000 (MEDITERRANEE)

v. bu - Méditerranées (MEDITERRANEE)

IMAGINAIRE MEDITERRANEEN
80 020 IMA Recherches et travaux - Imaginaire méditerranéen (L')
de l'Université de (IMAGINAIRE)
Grenoble
MEDITERRANEE ALLEMANDE
80 020 REP Storch (W) - Méditerranée allemande, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE ALLEMANDE)

MEDITERRANEE EGYPTIENNE
80 020 REP Al-Kharrat (E) - Méditerranée égyptienne, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE EGYPTIENNE)

MEDITERRANEE ESPAGNOLE
80 020 REP Vazquez Montalban (M) - Méditerranée espagnole, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve et Larose, 2000
(MEDITERRANEE ESPAGNOLE)

MEDITERRANEE FRANCAISE
80 020 REP Izzo (J-Cl) - Méditerranée française, Coll.
Représentations de la Méditerranée, Ed.
Maisonneuve et Larose, 2000
(MEDITERRANEE FRANCAISE)

MEDITERRANEE GRECQUE
80 020 REP Theodoropoulos (T) - Méditerranée grecque, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE GRECQUE)

MEDITERRANEE ITALIENNE
80 020 REP Consolo (V) - Méditerranée italienne, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE ITALIENNE)
MEDITERRANEE LIBANAISE
80 020 REP Beydoun (A) - Méditerranée libanaise, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE LIBANAISE)

MEDITERRANEE MAROCAINE
80 020 REP Berrada (M) - Méditerranée marocaine, Coll.
Représentations de la Méditerranée, Ed.
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANNE MAROCAINE)

MEDITERRANEE TUNISIENNE
80 020 REP Boubaker (S) - Méditerranée tunisienne, Coll.
Représentations de la Méditerranée,
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE TUNISIENNE)

MEDITERRANEE TURQUE
80 020 REP Edhem (E) - Méditerranée turque, Coll.
Représentations de la Méditerranée, Ed.
Maisonneuve & Larose, 2000
(MEDITERRANEE TURQUE)

MEDITERRANEE
v. vu - Regards croisés sur la Méditerranée,
(MEDITERRANEE)

MELANCOLIE
80 020 LAR Larue (A) - AutreMélancolie, Acedia ou les
chambres de l’esprit, Hermann, 2001
(MELANCOLIE)

80 020 FIG Pot (O) - Figures de la mélancolie, La


Baconnière, 1994 (MELANCOLIE)

80 020 SCH Schefer (J-L) - Espèce de chose mélancolie,


Flammarion, 1978 (MELANCOLIE)
MELODRAME
80 020 MEL Hays (M) - Mélodrama, the cultural emergence
of a genre, St. Martin's press, 1987
(MELODRAME)

MEMOIRE HISTORIQUE
80 020 MEMGroupe de recherche - Mémoire historique, interroger,
inter-langues de construire,
transmettre, (MEMOIRE l'Université d'Angers HISTORIQUE)

MEMOIRE
80 020 TEM Bohler (D) - Temps de la mémoire : le flux, la
rupture, l'empreinte, Université
Michel-de- Montaigne, Bordeaux 3, LAPRIL, 2006
(MEMOIRE, Antiq-XX)

>Bohler (D) >Temps de la mémoire : le flux, la


rupture, l'empreinte

>Franchet d'Espèrey (S) >Mémoiredouloureuse d'Enée dans le


chant II de l' Enéide. "Infandaum,
regina, iubes renouare dolorem" (La)

>Bortholomot (M-A) >Mémoire brouillée : des Erinyes aux


Euménides. Métamorphoses d'une
symbolique originelle (Une)

>Horowitz (J) >Méandres du temps : l'expérience et


le contrôle du temps dans la trilogie de
Robert de Boron (Dans les)

>Argod-Dutard (F) >Temps perdu au temps retrouvé :


Les Regrets de Joachim Du Bellay (Du)

>Feyler (P) >Equivoques de la mémoire dans


l'avant- dernier chapitre de L'Education
sentimentale de Gustave
Flaubert : mémoire salvatrice ou mémoire
trompeuse ? (Les)
>Adam (M) >Travail de mémorisation chez les
personnages de La Recherche de
l'Absolu de Balzac (Le)

>Giraud (L) >Mémoire des autres, écriture d soi :


flux temporel et ruptures formelles dans
l'Histoire de ma vie de George
Sand

>Paré (S) >Esthétique et fonction des


réminiscences lorrainiennes. Du souvenir
traumatique de jean Destreux au obsessions
décadentes de Monsieur de
Phocas.

>Fraisse (L) >Mémoire des sensations : Proust en


discussion avec une génération de
philosophes (La)

>Bouygues (E) >Oubli volontaire de Jean Follain ; de


la prose au vers : "Ce que ne dit pas le
poème" (L')

>Belmont (N) >"Aveugle" et mémoire de conte

>Latry (M-Cl) >Baiser d'oubli (Le)

>Gaillard (A) >Quenouille et de quelques objets de


filage : filage et contage ou la
métaphorisation de la mémoire dans les contes de
fées de l'âge classique (17-18e siècles)

>Latry (G) >Mémoire de l'émotion. La


représentation du temps chez Félix Arnaudin

L'image TRAGIQUE, la seule CERTITUDE dont la


mémoire puisse finalement témoigner. Au °PRESENT heureux vient se substituer
l'image TRAGIQUE du passé, la preuve que la PROFANATION de la Lande a déjà eu
lieu, que la RUPTURE est toujours déjà CONSOMMEE, seule CERTITUDE dont la
MEMOIRE puisse finalement témoigner, le reste étant condamné à l'
*OUBLI. Le recours à l' ECRITURE et à la PHOTOGRAPHIE accompagne et rend
possible l'EFFORT pour SURMONTER la CRISE, familiale d'une part, retourner le
handicap SOCIAL, d'autre part. Par le passage à l'écriture du Journal, Arnaudin MET
A DISTANCE le drame qu'il vit, pour LUI-MÊME certes, mais aussi pour le
LECTEUR virtuel qu'implique toute écriture. En TRANSPOSANT son rapport aux
°LIEUX de l' EMOTION solitairement éprouvée à l' EVOCATION littéraire, il s'en fait le
témoin de la Lande. Par la PHOTOGRAPHIE, il redouble ce témoignage en lui
donnant une consistance sensible d'une autre nature, et de tout autre portée. L'oisif
improductif sous les traits duquel on pouvait le percevoir devient par ce
TEMOIGNAGE, le porteur de la MEMOIRE et du SAVOIR d'une communauté entière. Il
est alors question de cette PASSION qu'il éprouve pour la (trop) jeune servante de la
maison. Paradoxalement, c'est cette SEPARATION qui RAVIVE, par des
"PELERINAGES" sur les LIEUX qu'Arnaudin fréquentait avec Marie et le RAPPEL
des longues courses nocturnes qui le menaient à Sabres où elle avait été "placée",
les EMOTIONS violentes suscitées par la BEAUTE de la
lande.

>Cintas (J-G) >Poésie et Mémoire. L'efficacité du


chant généalogique

FECONDER le TEMPS, le faire RECOMMENCER. Contre la


STERILITE qui menace, le rapt du pouvoir FECONDANT est un REENGENDREMENT
masculin qui conditionne l'existence de la nature dans la culture, pour la société.
La MEMOIRE, REINVENTE sans cesse le le PASSE et le sujet
REDONNE du °SENS à ce TEMPS déployé. C'est pourquoi il nous
semble que le pouvoir INCANTATOIRE de la poésie tient à la SCANSION, en un
lieu CACHE mais SENSIBLE du texte, en un LIEU aussi où se tient le poète
ou l'interprète dans le rite, d'une condition de fécondité du temps qui est la
condition de son recommencement, alors même que la mémoire, réinventant sans
cesse le passé et le sujet, ne fait rien d'autre que donner du sens à ce temps
déployé. L' ORIGINE se perd dans un mouvement CIRCULAIRE et COSMIQUE, elle
n'en est pas moins le DETOUR qui seul autorise l'expression d'un développement.
Dans cette dualité profondément liée au CYCLE, le °TEMPS s'abolit en même
temps qu'il naît. Un CENTRE se dessine, tout à la fois FIXE et MOBILE : c'est le
centre de l'hymne où se tient La'ila'i la Sereine, mais c'est aussi sa mise en cause et
son DEPLACEMENT à travers tous les conflits dont il est le point focal, sa

>Dubois (Cl-G) >Mémoire univreselle, mémoire


nationale, mémoire individuelle.
L'historiographie au XVIe siècle

>Binet (A M) >Histoire du siège de Lisbonne de


José Saramago, ou la mémoire revisitée

>Vergeret (S) >Paysage aurevilien, expérience


mémorielle. "Ce mal enflammé du
souvenir dont je suis la victime"

>Muratelle (C) >No man's land de la mémoire :


Merlin l'Enchanteur (Edgar Quinet) (Le)

>Stead (E) >Homère dans la fiction


contemporaine : la mémoire, l'oubli et la poésie
(Backès, Kadaré, Borges)
>Martin (C) >Lieux de mémoire et art de l'oubli
dans La Nouvelle Héloïse.

*EFFACER tout souvenir de la PASSION ancienne


n'est qu'un leurre, un ABRI pour la MEMOIRE. L'édifice du °DISCOURS qui fait du
°JARDIN un monument de la °VERTU destiné à *EFFACER tout SOUVENIR de la
PASSION ancienne est-il autre chose qu'un LEURRE, à l'ABRI duquel la MEMOIRE de
ces anciennes amours prospèrent peut-être d'autant mieux qu'elle se fait
davantage oublier ? On songera à la formule de Freud au sujet du REFOULEMENT
dans la Gradiva : "c'est dans et derrière le REFOULANT que le REFOULé obtient
finalement la victoire". Entre les monuments de la MEILLERIE et le °JARDIN de
l'Elysée, l' OUBLI ne se situe pas forcément là où on le croit.

>Demangeat (M) >Mémoires de ma vie, Mémoires


d'outre- tombe. Amour, mort et création chez
Chateaubriand

Héraut de la CRISE qui voit se CHEVAUCHER à l'orée


du XIXe s. deux régimes d'historicité le régime ANCIEN et le régime MODERNE. Le
régime ANCIEN, dont les racines sont lointaines, définit l'histoire comme magistra
vitae et °ENFERME présent et futur dans un passé EXEMPLAIRE qu'ils ne
peuvent que REPETER, le plus souvent en le DEGRADANT. Le régime MODERNE,
apparu dans la seconde moitié du XVIIIe s. et dramatisé par la Révolution, affirme
haut la °SEPARATION du *PASSE d'avec le PRESENT et comprend celui-ci à
partir du futur. Chateaubriand installe la TENSION entre ces deux manières de
construire son ECRITURE". Le topos de l'historia magistra est devenu impossible et
Le VOYAGEUR entre les
l'abandonner n'est pas possible. Pas encore.
deux mondes, l'Ancien et le Nouveau, est un VOYAGEUR
entre les "deux rives du fleuve du temps". Chateaubriand n'est pas
toujours ce magicien. Plus d'une fois, on le surprend à se laisser "étrangler par la
forme VIEILLE", et des phrases de pur "style EMPIRE" surgissent au beau milieu de
Si les sons qu'il préfère
ses Mémoires. Et l'on revient à la musique.
relève du mode GRAVE et PUISSANT (= ancien), il est
capable aussi d'accent inopinés (= moderne) et voici tout à coup,
chez lui, le FIFRE, retenu, du reste, écrit Michel Demangeat, discret, moins °ACIDE
que GAMIN, un HUMOUR bref et de bonne compagnie. Ecoutez-le, une seconde, se
souvenir des festins Saget, à Lyon, où s'abattaient, dit Chateaubriand, des nuées
d'ecclésiastiques : "le côteau de Fourvières en était tout noir", et la satire - des
nouveaux riches - retentit en aigres dissonances :

"leur prospérité est une statue d'or dont les oreilles ressemblent à ces
cavernes sonores, décrites par quelques voyageurs : le plus léger soupir
s'y grossit en un son épouvantable".

=> °AUTHENTICITE de Châteaubriand. *OPPORTUNISME de Chateaubriand.


Chateaubriand HERAUT de la CRISE de son époque.

>Delacomptée (J-M) >Proust et la "jalousie de l'escalier"


Sa QUÊTE est sa °DOULEUR et sa douleur devient son
SALUT. Plus sa RECHERCHE avance, plus il DOUTE, plus il SOUFFRE, plus il a BESOIN
de savoir, plus il cherche, plus il jouit de son EFFORT qui fait revivre en lui
Comme le JALOUX
l'INFIDELE, plus il fait corps avec elle, plus il la retrouve.
veut spontanément dépasser les limites de son corps
*SOLITAIRE et mortel qui fait son malheur dans l'absolu d'un *ABSENCE, sa
MEMOIRE, qu'il ne maîtrise pas, le jette dans des ENQUÊTES où le PASSE se met
à vivre. Alors, à nouveau rempli de l'apaisante PRESENCE de celle qui le
tourmente, rasasié par la magie des SOUPCONS, il n'est plus cet être
*REJETE, *DELAISSE, confronté à l'expérience *TRAGIQUE de
ses °LIMITES.
>Sorbé (H) >Art du paysage, art de la mémoire :
des premiers voyages d'artistes aux
pratiques du Land'art

>Barry (V) >"Valises" encombrantes de la


mémoire dans le théâtre de Ionesco (Les)

>Laurichesse (J-Y) >Travail de mémoire et construction


d'univers dans l'oeuvre de Richard
Millet

>Bercegol (F) >Mémoire et mélancolie : le récit


d'enfance dans les Mémoires d'outre-tombe
de Chateaubriand

>Lhermitte (A) >DeuxReconstructions poétique de la


femme perdue : Monelle et Nadja

>Rico (J) >Etoile Vesper et Le Fanal bleu de


Colette : "Encore du temps, encore..."

>Verret (M) >Répétition du même comme


mémoire dans L'Acacia de Claude Simon (La)

Un bref moment de BONHEUR que d'écrire en


IMAGINANT ce qu'on n'a pas *VECU. Et ce sera ce bref moment de BONHEUR que le
héros enfin DELIVRé, "déjà là", attentif aux vibrations de sa MEMOIRE, se mettra à
écrire en IMAGINANT ce qu'il ne peut avoir *VECU. Au héros de L'Acacia il a fallu SE
DEBARRASSER des deux tonnes de granit qui recouvraient les ossements de ses
ancêtres dans le mausolée dont il a hérité la moitié, qu'il a maintenant vendue ;
comme il a fallu EXORCISER le "pesant corps de pierre" de sa mère étendu le long
du sien sur le billard d'un café lors de la quête du corps du père. "La longe
REPETITION du même dos" et "la longe répétition de la même jambe"
SEPARENT d'un ECART infime mais nécessaire les DEUX expressions du
°MÊME. Dans Les Mots et les choses Michel Foucault évoque, écrit Monique
Verret, "le moment du MÊME où la *DISPERSION de l'AUTRE n'a point encore joué".
>Piccione (M-L) >Traces et déchirures dans La
Québécoite (sic) de Régine Robin

>Bazile (S) >Scène contemporaine ou l'espace


recomposé du souvenir (La)

80 020 MEMJones-Davis (M-Th) - Mémoire et oubli au temps de la


Renaissance, H. Champion, 2002
(MEMOIRE, XVI)

>Jones-Davies (M-T) >Avant-propos

>Jones-Davies (M-T) >Besace du Temps (La)

>Ménager (D) >Mythe du Léthé dans quelques


oeuvres de la Renaissance

>Solignac (A) >Idée de la mémoire chez Augustin


(L')

L' HUMANITE ne peut SE CONSTRUIRE sans


REFLEXION sur les APPORTS du PASSE, qu'ils soient POSITIFS ou NEGATIFS. Au plan
INDIVIDUEL, la mémoire rend possible la CONNAISSANCE de SOI-MÊME et le
DEVELOPPEMENT de la PENSEE. Au plan SOCIAL, on pourrait dire, écrit Aimé
Solignac, qu'elle rend possible l' HISTOIRE, mémoire de l'HUMANITE. L'originalité
de la conception augustinienne de la MEMOIRE est que celle-ci n'est pas
uniquement un °RECEPTACLE des °SOUVENIRS du passé, mais, plus profondément,
"l'ESPRIT en sa source". Cette "théorie" a-t-elle seulelement un intérêt HISTORIQUE
ou, de surcroît peut-elle inspirer la REFLEXION des penseurs de notre temps ? Il
reste qu'Augustin a le mérite de voir dans la MEMOIRE une activité fondamentale de
l'ESPRIT.

>Martinet (M-M) >Paysages de mémoire

>Ribeyrol (W) >Mémoire de l'histoire : les triomphes


de la Cité de Londres (La)

>Kilroy (G) >Literary


memoria of the recusant
community : "Paper, inke and
penne" (The)

>Marrache-Gouraud (M) >Rabelais, l'écriture et l'oubli : Au


sujet de quelques Malignes bestes"

>Paganelli (E) >Memory and oblivion : The Broken


Heart by John Ford (Between)

>Bolzoni (L) >Art de la mémoire et le travail de


l'oubli à la Renaissance (L')
SE SOUVENIR est DIFFICILE, OUBLIER peut l'être
davantage. Ainsi, l'art de la MEMOIRE durant la Renaissance a-t-il exploité, sous
tous ses aspects, le POUVOIR des IMAGES ; c'est justement pour cette raison
que l'art de la MEMOIRE a constaté que, si SE SOUVENIR est DIFFICILE, OUBLIER
peut l'être davantage. L'idée que les IMAGES ont un POUVOIR extraordinaire en
vertu duquel elles sont à la fois EFFICACES et *DANGEREUSES est
d'ailleurs très répandu au XVIe siècle. Le cardinal Gabriele Pleotti, par exemple,
dans son Discorso intorno alle imagini sacre e profane (1582) soutiendra que les
IMAGES créées sur le vif "VIOLENT ou presque nos SENS imprudents" à cause des
forces de l' IMAGINATION.
>Céard (C) >Physiologie de la mémoire selon le
médecin Jean Fernel (La)

La mémoire INTELLECTIVE est à la fois le SIGNE de


notre éminente DIGNITE et celui de notre condition * MORTELLE. La conception du
rôle du TEMPS qu'impliquent les analyses de Fernel, écrit C. Céard, est remarquable.
Ce qui revient à SUBSTITUER un ordre RATIONNEL à une simple succession
°TEMPORELLE. La MEMOIRE qui ap pour caractéristique l'appréhension du
PASSE avec son caractère propre de passé est le fait de l'âme SENSITIVE. Pour
accéder aux NOTIONS, qui sont de l'ordre de l'UNIVERSEL, il faut ABSTRAIRE les
OBJETS de toutes les conditions °PARTICULIERES et donc les DETACHER du °TEMPS.
Ce travail, que seul l'ESPRIT est capable d'accomplir, il ne peut le mener à bien sans
les °IMAGES que lui soumet l'âme °SENSITIVE ; c'est d'elle qu'il tire les NOTIONS.
Mais il ne les (= les images ?) *CONSERVE pas ; il ne peut que les °RECONSTITUER
chaque fois qu'il en a besoin, en les tirant des donnés de l'âme SENSITIVE. En
revanche, il peut, en retour, agir sur l'âme °SENSITIVE pour l'aider à °RETROUVER la
suite de ses °SOUVENIRS, et, de plus, les ordonner, par "la liaison et la connexité
des choses" et "une crtaine ratiocination", qui sont ses apanages. En somme, il
SUBSTITUE un ordre RATIONNEL à une simple succession TEMPORELLE. C'est cela la
mémoire INTELLECTIVE, qui suppose à la fois une vraie connaissance du temps et
l'aptitude à ABSTRAIRE les NOTIONS, c'est-à-dire à dépouiller les choses des
conditions temporelle qui les singularisent.

>Hoenselaars (T) >Forget about Henry the Fifth ?

>Madec (G) >Méditation augustinienne sur la


mémoire et l'oubli : La Drachme perdue,
Confessions, livre X

La MEMOIRE est RENAISSANCE. Et vice versa. La VIE


ÂME, la vie HEUREUSE, qui serait Dieu selon Augustin.
et non la *MORT. La vie de l'
La mémoire est l' AMPLEUR de l' ESPRIT ; elle TOTALISE l'EXPERIENCE que
j'ai du MONDE et la CONSCIENCE que j'ai de moi ; elle THESAURISE le SAVOIR que
j'ai acquis les principes mêmes du SAVOIR ; elle est le SIEGE de l' ESPRIT et le
sanctuaire de Dieu écrit Augustin.

80 020 MEMVacher (P) - Mémoire en ruines, le modèle


archéologique dans l'imaginaire
moderne et contemporain, Presses
universitaires Blaise Pascal, 2000
(MEMOIRE)

MENSONGE ROMANTIQUE
80 020 GIR Girard (R) - Mensonge romantique et vérité
romanesque, Livre de poche, 1978
(MENSONGE ROMANTIQUE, XIX)

MENSONGE
80 020 LAV Lavagetto (M) - Cicatrice
de Montaigne, le mensonge
dans la littérature, Gallimard, 1997
(MENSONGE)

80 020 VIZ Vizinczey (St) - Vérités et mensonges en littérature,


Ed. du Rocher, 2001 (MENSONGE)

MER
80 020 BLA Blain-Pinel (M) - Mer,miroir d'infini, la métaphore
marine dans la poésie romantique, Presses
universitaires de Rennes, 2003 (MER, XIX)

80 020 MER Cahiers balkaniques - Mer, Publications Langues'O - Inalco, 1997


(MER)

80 020 MONConnochie-Bourgne (Ch) - Mondes marins du Moyen âge,


Publications de l'université de Provence,
2006 (MER)

MERCURE
80 020 MER La Garanderie (M-M) - Mercure à la Renaissance, H.
Champion, 1988 (MERCURE, XVI)

MERE
84 200 BER Desclais Berkvam (D) - Enfance et maternité dans la
littérature française des XIIe et XIIIe siècles,
H. Champion, 1981 (MERE, XII-XIII)

L'amour maternel devient l'image du summum de la


PURETE, du DESINTERESSEMENT, de la FIDELITE et de l' INTIMITE
d'un sentiment. L'amour ne semble pas cependant être un sentiment qui aille de soi
: suzerains et vassaux, époux, parents, amis, tous "DOIVENT" s'aimer. L'amour
est véritablement un COMMANDEMENT et à ce titre, mère et enfants doivent
également s'aimer, mais à l'échelon inférieur des valeurs °SOCIALES et
°MORALES. Mères et enfants se défendent face au monde masculin. Alors que
les lois, les conventions, les coutumes restrictives et moralisantes tendent à créer
entre eux un certain ANTAGONISME, et autour d'eux un certain ISOLEMENT, ils se
rapprochent l'un de l'autre et se soutiennent mutuellement. Le fils DEFEND sa mère
envers et contre tous, fût-ce son père ; la mère de son côté fait tout son possible
pour ADOUCIR le sort de son enfant contre les *DURETES de la société adulte. Elle
lui donne tout ce qu'elle possède quand il est DESHERITE, le défend contre un père
trop violent, intercède en sa faveur. Il arrive même que l'enfant estime un peu trop
haut l'esprit de SACRIFICE de sa mère. Par exemple, le fils d'Aye d'Avignon est
persuadé qu'en apprenant sa disparition, sa mère a dû mourir de deuil. Son père est
là pour lui rappeler qu'on ne meurt pas si facilement. L'enfant a beesoin de se sentir
aimé, ne serait-ce qu'à DISTANCE.

>Conception (La)
Une société à caractère FAMILIAL. La littérature nous
donne l'image d'une société jeune et courtoise, certes, mais surtout d'une société à
caractère FAMILIAL. L'amour CONJUGAL est souhaitable et souhaité car il est la
RECOMPENSE finale pour la plupart des héros. Sans AMOUR, pas de FIDELITE ;
sans fidélité, pas de bons ENFANTS et par conséquent c'est la *DEGRADATION du
LIGNAGE. Dans la littérature, les conventions ne sont pas d'ordre exclusivement
°ECONOMIQUE et °MORAL, mais bien plutôt d'ordre SOCIAL et
AFFECTIF.
>Mère et le Bébé (La)
L' ATTACHEMENT affectif dû à la DEPENDANCE de
l'enfant ne mérite pas d'être "*RACONTE" et n'a pas de valeur *MORALE. En
revanche, les auteurs se plaisent à conjecturer des CAUSES de l'attachement
NATUREL et évident entre la mère et son enfant. Certains insistent sur la JOIE qu'elle
éprouve à considérer la °CHAIR de sa chair, d'atures sur l'admiration préconçue
pour le °HEROS que ce bébé ne saurait manquer de devenir, d'autre encore sur
les liens tenaces que créent l' °ENFANTEMENT et l' ALAITEMENT. Mais les plus
nombreux soulignent aussi l'importance de cet enfant qui sera tôt ou tard amené à
assurer la °RELEVE des OBLIGATIONS qui proviennent de l'HEREDITE et de
l'HERITAGE. Pour Brunetto Latini, la raison qui veut qu'une mère tienne tant à son
enfant vient de ce qu'elle a eu du °MAL à l'avoir.
>

80 020 KAU Kaufmann (N) - Mère,mon beau souci, seize poètes


et leurs mères, Les Belles Lettres, 1997
(MERE)

>Verlaine

RÊVE qu'il SE DISPUTE avec sa mère.

>Aragon
De PIEUX MENSONGES à sa mère pour la rassurer.

>Vigny

l'âme sans *péché DELIVREE et revêtue d'une


splendeur VIRGINALE. Lorsqu'elle a disparu, il la SENT planer autour de lui. Dans ses
derniers jours, elle est devenue un ENFANT. Un sentiment PATERNEL dans son âme
le retourne à sa mère. Alfred était "l'oeuvre" de sa mère, et même son chef-
d'oeuvre. Elle fut le sien à son tour.

>Baudelaire

Le SILENCE pour ne plus avoir à parler à sa mère ou


pour lui DONNER en cadeau. Le SILENCE pour ne plus avoir à *PARLER à sa mère. A
moins que ce soit son SILENCE qu'il lui ait offert, comme CADEAU ultime, ce silence
des mots qu'il n'avait pu lui DONNER en étant poète. Toute sa vie, Baudelaire tenta,
pour sa mère, de devenir un EXCELLENT élève. Un qui aurait été MILITAIRE ou qui
aurait fait du DROIT. Un homme qui ne traînerait pas avec des créatures et qui
n'éttraperait pas la *SYPHILIS. Quelqu'un qi n'écrirait pas Les Fleurs du mal. Mais
il ASPIRE
pour lors, il est encore ceui qui espère se rendre AIMé. Désespérément,
à tenir son rôle d'enfant MODELE. Désespérément, car il n'y
*PARVIENT pas : pensionnaire à Paris, il est fréquemment RETENU le week-
end. Sans le savoir, sans doute, il se dispense ainsi de RETROUVER le week-end
cette mère qui lui préfère *Aupick.

>Goethe

>Jammes

>Cocteau

>Péguy

>Rilke

>Apollinaire

>Artaud

>Lamartine

>Whitman

>Rimbaud

>Hugo

L' INFINI et les *MOTS ne lui viennent pas. DESSINE des


chiffres, le signe de l' INFINI et un point d'EXCLAMATION sur son carnet, le jour de la
mort de sa mère, en face du nombre 27 et du mois de juin. Les *MOTS ne lui
viennent pas.

>Hölderlin
>

80 020 GAG Sagaert (M) - Histoire littéraire des mères, de


1890- 1920, (MERE, XIX2-XX1)

MERLIN
80 020 MER Zumthor (P) - Merlin, le prophète : un thème de la
littérture polémique de
l'historiographie et des romans, Slatkine, 2000
(MERLIN)

MERVEILLEUX

MERVEILLEUX ET CROYANCES
80 020 LEC Lecouteux (Cl) - Merveilleux : des croyances au
Moyen Age (Au delà du), Presses de l'Université
de Pris-Sorbonne, 1995 (MERVEILLEUX et
CROYANCES, M-A)

MERVEILLEUX
XAP 176 Limat-Letellier (N) - Merveilleux et surréalisme, n° XX,
2000 (MERVEILLEUX, XX)

>Letellier (C) >Avant-propos


Limat-Letellier (N)

>Béhar (H) >Merveilleux dans le discours


surréaliste, essai de terminologie (Le)

>Vadé (Y) >Nitroglycérine: le merveilleux et la


révolte dans le surréalisme des
années 20

>Steinmetz (J-L) >André Breton et la celtitude

>Rubio (E) >André Breton et les redéfinitions


philosophiques du merveilleux
(1924- 1937)

>Boucharenc (M) >Trouble du merveilleux dans


l'oeuvre de Philippe Soupault (Le)

>Sermet (J. de) >Michel Leiris, le cauchemar et la


merveille

>Lévine (J) >Surréalisme pictural et surréalisme


littéraire : deux approches
complémentaires du merveilleux

>Letellier (C) >Déploiement du mythe et du


merveilleux dans Fata Morgana

>Baude (J-M) >Utopie,merveilleux et histoire dans


l' Ode à Charles Fourier

>Bertin (G) >Mythe de Mélusine dans Arcane 17


(Le)

>Bienaimé Rigo (D) >André Breton : "un château à la


place de la tête"

>Limat-Letellier (N) >Récits de prodiges dans Anicet et


Les Aventures de Télémaque

>Vassevière (M) >Part du rêve dans le réel : La


Défense de l'infini
Chez Aragon, Double tentation du RÊVE et du REEL,
comme celle de marier la POESIE le ROMAN. Cette idée de "faire SAIGNER la
REALITE. En choisissant de défendre un certain INFINI ("la nuit des SENS et l' ESPRIT
des hommes") conçu comme le REEL lui-même, en choisissant donc de ne pas
opposer principe de PLAISIR et principe de REALITE, Aragon n'allait pas tarder à se
heurter à des *CONTRADICTIONS insurmontables qui devaient le conduire au
SACCAGE du livre.

>Penot-Lacassagne (O) >Philippe Soupault, l'envers de signes

>Herzfeld (C) >Orphée et Le Roi Cophetua de Julien


Gracq
RESSUSCITER l' ENCHANTEMENT perdu. Gracq recourt à
la magie ORGANISEE, qui est "convaincue d'obtenir des EFFETS REELS, par
opposition à ces "textes °POETIQUES dont la magie reste à jamais METAPHORIQUE"
et qui représente une toute autre conception. (distinction faite pas Yves Vadé).

>Kober (M) >Georges Henein : de nouveaux


contes de fées

>Mascarou (A) >Nadja/Gloria (A propos de Christian


Dotremont)

>Vovelle (J) >Métamorphoses et merveilleux,


rencontres de la femme et du
végétal dans la peinture surréaliste
Identification de la FEMME à la VEGETATION qui est
IMMOBILITE et FECONDITE à la fois. La femme-arbre, c'est l' IMMOBILITE, l'
ENRACINEMENT dans la NATURE, le LIEN organique avec la TERRE, quelque
chose comme le PARTAGE de la FECONDITE. Delvaux, Labisse, Bjerke Petersen,
chacun à sa manière, installent l'image de la femme dans la NATURE et le monde
VEGETAL avec plus ou moins de charge EROTIQUE, aucun ne propose d'images
*MASCULINES de ces organisme transfuges. Quant à la part des artistes FEMMES
dans ce bilan est peut-être exagérée, biaisée par le choix du critue, et pourtant elle
suggère que cette IDENTIFICATION de la femme à la VEGETATION est plus qu'
ACCEPTEE, ressentie spécifiquement.

>Richard (A) >Légende dorée de Gièle Prassinos


(La)
Derrière le SAINT et notamment saint François, se
profile la figure du CHRIST que Gisèle Prassinos n'a jamais osé traiter de *FRONT
parce qu'elle incarnait trop directement l' ARTISTE, le PERE qui se dessinait en
Christ les yeux fermés et le frère dont les dernières peintures évoquent la
CRUCIFIXION.

>Vasseur (C) >Cadavre exquis ou la "merveille-


monstre"

>Méaux (D) >Empreintes du monde, signaux d'un


autre monde

>Mortal (A) >Voir les Kachina

>Barry (V) >Matérialisme et/ou paranormal chez


les surréalistes et le Grand Jeu, ou
l'insoutenable (?) possibilité de croire

>Le Bosé (M-V) >Merveilleux spirite et occultisme


dans l'expérience surréaliste

>Pignier (N) >Le conte merveilleux chez Jules


Supervielle : une quête de la
réalité ?

>Picot (J-P) >Figuration narrative comme


oscillation Viala (L) entre merveilleux et surréalisme :
Le Cycle de Philémon, de Fred
Le PLAISIR d'être ABUSE redevient fondamental. Le
constat est assez SOMBRE. Barthélémy, en introduisant du *REEL dans l'
IMAGINAIRE, puisque telle est la faute originelle, a entamé l' INEVITABLE
faillite du monde onirique. L'interface est aussi une contagion. La merveille nous
est interdite. Elle s'autodétruit. Quand nous croyons la tenir, la définir et la
manipuler, elle tombe ne poussière et glissent entre nos doigts. Le MERVEILLEUX
semble donc être une aporie.

80 020 RUA Ruaud (A-F) - Cartographie du merveilleux : guide


de lecture : fantasy, Denoël, 2001
(MERVEILLEUX)
MESSAGER
80 020 REC Jacquin (G) - Récitsd'ambasades et figures du
messager, Presses Universitaires de
Rennes, 2006 (MESSAGER)

METAFICTION
80 020 MET Lepaludier (L) - Métatextualité et métafiction :
théorie et analyses, Presses universitaires de
Rennes, 2002 (METATEXTUALITE et METAFICTION)

METALEPSE
80 020 GEN Genette (G) - Métalepse : de la figure à la fiction,
Seuil, 2004 (METALEPSE)

METAMORPHOSE
80 020 BAR Barkan (L) - Godsmade flesh : metamorphosis &
the pursuit of paganism (The), (CHAIR et
SACRE => METAMORPHOSES
d'Ovide et ses reprises), Yale University
Press, 1986 (METAMORPHOSES)

80 020 BRU Brunel (P) - Mythe de la métamorphose, A. Colin,


1974 (METAMORPHOSE)

80 020 POE Demerson (G) - Poétique de la métamorphose,


Publications de l'Université de Saint
Etienne, 1981 (METAMORPHOSE)

METATEXTUALITE
80 020 MET Lepaludier (L) - Métatextualité et métafiction :
théorie et analyses, Presses universitaires de
Rennes, 2002 (METATEXTUALITE et METAFICTION)

METISSAGE LITTERAIRE
80 020 MET Clavaron (Y) - Métissages littéraires, Publications de
l'Université de Saint-Etienne, 2005
(METISSAGE LITTERAIRE)
MILLE ET UNE NUITS
80 020 MIL Chaulet-Achour (C) - Mille et une nuits et l'imaginaire du
XXe s, L'Harmattan, 2005 (1001 nuits, XX)

MIROIR
80 020 MOY Mora-Lebrun (Fr) - Moyen Age au miroir du XIXe s,
(1850- 1900), L'Harmattan, 2003 (MIROIR, XIX)

75 010 PON Pontévia (J-M) - Peinture, masque et miroir, Masque


et Miroir, t. I, (MASQUE ET MIROIR)
L' OCCULTATION est rigoureusement solidaire de l'
OSTENTATION. Si l' OCCULTATION est rigoureusement solidaire de l' OSTENTATION, si
le fait de CACHER, de MASQUER, de VOILER est un des constituants irréductibles de
la peinture, alors on comprend bien en quel sens il n'est pas possible de tout
peindre, ou plus exactement on comprend ce que peut vouloir dire cette
PRETENTION à tout peindre : il ne s'agit aucunement de peindre n'importe quoi.
Tout peindre, veut dire rechercher à quelles CONDITIONS il est possible
de MONTRER quelque chose.

v. bu - Miroir et masque (MIROIR ET MASQUE)

MISOGYNIE
80 020 DOT Dottin-Orsini (M) - Femme qu'ils disent fatale (Cette),
Textes et images de la misogynie fin de
siècle, B. Grasset, 1993 (MISOGYNIE, XIX)

80 020 MIS v. bu - Mysogynies, Ed. Tierce, 1993 (MISOGYNIE)

MODE
80 020 PIM McDowell (C) - Pimlico Companion to Fashion : a
literary anthology, Pimlico, 1998
(MODE)

MODERNITE

MODERNISME
80 020 MOD Delaperrière (M) - Modernisme en
Europe centrale : les avant-gardes, L'Harmattan, 1999
(MODERNISME)

v. bu - Modernism (MODERNISME)

MODERNITE
80 020 BUR Bürger (P) - Prose de la modernité, Klincksieck, 1994
(MODERNITE)

°TRANSGRESSER l' ESPACE, tout en lui restant lié


comme seul lieu où la MIMESIS peut survivre. Le DILEMME de l'art moderne est
ainsi pris pour thème, un art qui, s'il veut REALISER son EXIGENCE, est contraint de
TRANSGRESSER l' ESPACE que lui attribue l' *INSTITUTION, et RESTE cependant
toujours lié à lui comme le seul lieu où la MIMESIS peut survivre.

80 020 HOMChenu (R) - Homme moderne et son image de la


Nature, A la Baconnière : diff. Payot, 1974
(MODERNITE)

>Chenu (R) >Avant-propos

>Pichois (Cl) >Baudelaire et la nature

Baudelaire est COUPE de la *NATURE. Il n'a avec elle


que des °ECHANGES rares, des °COMMUNICATIONS à distance. Aucun sens PANIQUE
chez lui ; il est à cet égard bien différent de Rimbaud. Il l'est en tout cas si l'on
constate que et Baudlaie et Rimbaud ont de la FORÊT deux IMAGES tout à fait
différentes ou presque tout à fait différentes, ainsi que l'a démontré récemment
Marc Eigeldinger, écrit Claude Pichois, dans un chapitre de son livre Poésie et
Métamorphoses. La recherche d' UNITE entre la nature - se caractérisant par son
EPARPILLEMENT - et la Nature - qu'on peut rattacher à une philosophie UNITAIRE
qu'aprouve Baudelaire - cette recherche d' UNITE se situe chez Baudelaire entre
1852 et 1855, et le pousse, en effet, à RETROUVER l' UNITE et, par là même, la
Nature. Mais après 1857, cette °RECHERCHE n'est plus pour lui un °OBJECTIF
principal. Dans sa °RECHERCHE de l' UNITE, il aboutit à la NATURE et retrouve le
PECHE originel : il n'a pas pu soritr de cette contradiction. La nATURE, c'est la
FEMME, c'est la *CHAIR qui doit être châtiée. L'assimilation FLEUR-FEMME veut
même que Baudelaire dédaigne la *FLEUR. Derrière la °FEMME, on peut aussi
distinguer un symbole plus vaste, qui serait le FEMININ - en n'oubliant pas
l'existence du principe MASCULIN. On peut penser aux structures anthropologiques
telles que René Galand les a décelées dans Poétiques et Poésie. Il est impossible
d'attacher à la plupart des substances don se constitue l'univers baudelairien une
SIGNIFICATION *univoque. DUPLICITE du symbole. On a souvent l'impression que la
prise de Baudelaire sur la NATURE est une traduction de sa relation avec la FEMME.
La BEAUTE doit être maîtrisée, elle doit être MINERALISEE par l'effet des PIERRERIES
: c'est le besoin de MAÎTRISER la *NATURE sous tous ses
aspects. Au *VEGETAL, il reproche d'être *IRREGULIER, et à l' *ANIMAL de
*BOUGER. Le MINERAL, lui, a ces deux qualités : il est REGULIER et IMMOBILE. D'une
certaine manière, un mot semble exprimer une contradiction : le qualificatis
« PURITAIN », relève Bernard Charbonneau. Cette HOSTILITE à la *VEGETATION, ce
PECHE plus ou moins ramené à la *FEMME, étaient ausi caractéristique dune
certaine tradition chrétienne. Comme vient de la rappeler Jacek Wozniakowski, le
Un trait
PURITANISME est le RETOUR à la NATURE. (contradiction ou paradoxe !).
de la MODERNITE de Baudelaire, c'est d'avoir été le premier
poète de la VILLE. Comme le disait Bernard Chabonneau, explique Claude
Pichois lors du débat, il a bénéficié d'une CHANCE que d'atures n'ont pas eue : ce
Paris qui s'est TRANSFORME sous ses yeux. Il y a eu le Paris de sa JEUNESSE,
ensuite le Paris de sa MATURITE ; plus tard, il a vu naître, sous la main
d'Haussmann, des ARCHITECTES e des terrassiers, la vielle qui est encore en grande
partie celle que nous connaissons aujourd'hui. Ces trois IMAGES de Paris qui se
SUPERPOSENT donnent à la poésie de Baudelaire (cf. le « Cygne ») une
PROFONDEUR émouvante. Loin d'être tourné vers le *PASSE, il aurait aimé,
commente Claude Pichois, certains aspects de l'URBANISME moderne, ces
constructions GIGANTESQUES à la BABEL. La MODERNITE de Baudelaire consiste à
ppeindre le TRANSITOIRE, le quotidien, le Paris qu'il a sous les yeux. Baudelaie n'a-t-
il pas le sentiment du caractère HIERATIQUE de la beauté (cf. rêve de pierre du
oème « La Beauté »). L'homme est capable de faire ce qu'il veut de la *NATURE, il
peut lui imprimer sa marque. On retrouve ici la grande idée baudelairienne de l'
IMAGINATION créatrice - qui a fait l'objet d'un colloque en 1970 : l'imagination
procède à la REORGANISATION, à la re-création du *MONDE. Si Baudelaire avit
STRUCTURE de la MOLECULE,
connu la il y a urait trouvé matière à
REFLEXION et à ADMIRATION.

>Eigeldinger (M) >Rimbaud et sa vision mythique de


la nature

REFAIRE la CREATION en lui imposant une COHERENCE


par un MOUVEMENT incessant où le PASSE et le FUTUR s'amalgament étrangement.
REFAIRE la CREATION en lui imposant une COHERENCE englobant l'Alpha et l'Oméga
à la faveur d'un MOUVEMENT incessant où le PASSé et le FUTUR s'
AMALGAMENT étrangement. L'expérience de la VOYANCE a incité Rimbaud à
se détacher de l'empire du *REEL pour inventer un monde IMAGINAIRE et fabuleux
dont Le Bateau ivre offre le premier modèle. Elle a engagé le poète dans la voie
d'une entreprise démiurgique, qui consiste à SUBSTITUER à la
*NATURE concrète une nature MYTHIQUE où le *TEMPS n'est plus
*LINEAIRE, mais CYCLIQUE, où l' ESPACE est perçu comme une TOTALITE. La
vision de la NATURE dans les Illuminations, ne correspond pas vraiment à un retour
au chaos originel, elle se situe plutôt dans la perspective d'une espèce d'Apocalype
INTEMPORELLE où les éléments et les objets sont en MUTATION constante par lerus
échanges, leurs juextapositions et leurs alliances imprévues. C'est là
incontestablement une VISION tout à fait MODERNE de la NATURE, qui sera reprise
par la poésie et les ARTS plastiques contemporains, dans la mseure où elle atteste
la puissance créatrice de l' IMAGINATION. Rimbaud est, parmi tous les poètes
du XIXe siècle, celui qui a le premier découvert que la VISION de la NATURE et la
pratique de l' ECRITURE peuvent être commandées par les forces de la
RUPTURE et de la DISCONTINUITE, sans être pour autant abandonnées à l'
*hégémonie du *HASARD.

>Monnier (J-P) >Ramuz et la nature

>Wozniakowski (J) >Réflexions sur les montagnes dans


la sensibilité européenne (Quelques)
>Jelenski (C) >Nature dans l'homme (La)

>Duvignaud (J) >Variations des images de la nature

>Haefeli (G-J) >Architecture et la nature (L')

>Charbonneau (B) >Environnement et la nature (L')

>Matthey (W) >Ecologie et structuration de la


nature

>Dubale (D) >Dignitéde la nature terrestre et


mission cosmique de l'homme

>Maric (S) >Philosophie contemporaine et la


nature (La)

>Jacquemard (S) >Témoignages


Oster (P)
Lilar (S)
Ramseyer (A)
Serrao (J)

>Emmanuel (P) >Matière mère

80 020 MOD Claudon (F) - Modernité, mode


d'emploi, Ed. Kimé, 2006 (MODERNITE)

80 020 CUR Curnier (J-P) -A vif : Artaud, Nietzsche, Bataille,


Sade, Klossowski, Pasolini, Lignes et
Manifestes, 2006 (VERITE = DESTIN) (critique de la
MODERNITE)

80 020 MES Meschonnic (H) - Modernité modernité, Verdier, 1988


(MODERNITE)

80 020 MOD Nee (P) - Modernité et romantisme, H.


Champion, 2001 (MODERNITE, XIX)

80 020 MOD Vadé (Y) - Ce que modernité veut dire, t. I,


Presses Universitaires de Bordeaux, 1994
(MODERNITE)

80 020 MOD Valtat (J-Ch) - Modernités du


suranné, raturer le vieillir, Presses universitaires Blaise Pascal
: Centre de recherches sur les littératures modernes et
contemporaines, 2006 (MODERNITE)
PHILOSOPHIE DE LA MODERNITE
1 012066 Manfred (F) - Réécrire la modernité, 1988
(PHILOSOPHIE DE LA MODERNITE)

MOI
80 020 BOU Bourdil (P-Y) - Miroirs du moi, L'Ecole, 1987 (MOI)

>Visible et l'intelligible (Le)

>Situation du héros (la)

>Expression de la modernité (L'l)

>Temps retrouvé dans l'espace (Le)


Une date, un INSTANT précis et l' ETERNITE se
rencontrent en un LIEU. Le MIRACLE est dans l'UNIVERSALITE de cette signifiance,
que des textes innombrables relatent et peuvent a priori traduire, autant de fois
qu'il y a d'existences humaines véritables. Les autres sont °BAVARDS, c'est-à-dire
INSIGNIFIANTS. On y vit l'ESSENTIEL parce qu'on y DIT une plus exacte VERITE.

>Histoire imaginaire (L')

>Merveilleux et le quotidien (Le)

>Bilan

>Parole par elle-même

>Distance de soi à soi (La)

>Musique de la misère (La)

>Douleur, l'attente (La)

>Conclusion

°SOUFFRIR tout en restant le plus LIBRE


possible. Rousseau a fourni des outils intellectuels irremplaçables à notre ambition.
Aussi grand PHILOSOPHE qu' ECRIVAIN, il a su RESSENTIR en leur JAILLISSEMENT
initial, la LANGUE des hommes, leur INEGALITE, leur ESCLAVAGE. Mais il a
su de surcroît donner à ses Confessions la forme littéraire la plus conforme aux
exigences de ses essais théoriques. Rousseau y souffre, mais il y demeure le plus
libre possible. Tel est en effet la particularité d'un JOURNAL, ou de tout autre RECIT
conduit à la première personne du singulier, qu'il ne peux exister, sinon aboutir,
reprenant à son compte les exigences philosophiques
qu'en
nécessaires à l'établissement du SENS. En effet, comment ECRIRE ce
qui se passe, sans faire des bilans progressifs de ce qu'on DIT, sans se demander
d'où vient le SENS de sa propre EXISTENCE ? Il n'est pas de texte, lu ici, écrit Pierre-
Yves Bourdil, qui ne présente cette particularité. Descarte, alros, aparaît plus
miraculeurx que jamais, dans sa tentative pour établir absolument un MOI au tamis
duquel tout SENS doit passer. Dans leur popre écriture, un cogito piège les MIROIRS
du MOI ou les séduit. Ils se mirent en lui jusque dans les terribles IMPUISSANCES de
le POUVOIR originel de la PAROLE : "aidez-moi"
la FOLIE. Tel est
aussi bien qu' "aimez-moi". L'écriture est INFINIE dans l'exigence qu'elle
s'implique de RENAÎTRE à chacune de ses TENTATIVES.

MONDE DISPARU
80 020 ZAM Zamaron (A) - Récits et fictions des mondes
disparus : "l'archéologie-fiction", Publications
de l'Université de Provence, 2007 (MONDE
DISPARU)

MONOLOGUE INTERIEUR
80 020 AUT Chardin (Ph) - Monologue intérieur (Autour du),
Atlantica-Séguier, 2004 (MONOLOGUE
INTERIEUR)

MONSTRE
MONSTRE
80 020 BEA Cottegnies (L) - Beauté et ses monstres : dans
l'Europe baroque 16e-18e siècles, Presses de la
Sorbonne nouvelle, 2003 (MONSTRES)

>Venet (G) >Avant-propos

>Venet (G) >Ombres portées sur la beauté :


Burton et L'Anatomie de la mélancolie (1621)

>Gheeraert (T) >Forma Dei, forma servi : les


paradoxes de la beauté du Christ chez quelques
poètes dévotionnels français du XVIIe siècle

>Cottegnies (L) >Blazing Leviathan : les beautés de la


raison dans Les Mondes glorieux de
Margaret Cavendish (1666)

>Mankin (R) >Grammaire de la monstruosité chez


David Hume (La)

>Lojkine (St) >Beauté aveugle et monstruosité


sensible : le détournement de la question
esthétique chez Diderot, La Lettre sur les
aveugles
>Leroy (C) >Notes sur le statut de la prose dans
la poésie française du XVIIe sicèel au
préromantisme : « Nigra sed
formosa »

>Mathieu-Castellani (G) >Séduction du monstre Méduse,


Hermaphrodite, chimères et
monstres fantasques

L'ANOMALIE (= monstre) questionne la °NORME,


comme l' EXTRA-ORDINAIRE interroge l' ORDRE du MONDE. SEDUCTION du
MONSTRE : quel que soit le °REGISTRE, quel que soit le °GENRE de discours,
°HERMENEUTIQUE, °MEDICAL ou °SCIENTIFIQUE, °RATIONALISTE, le monstre
porte en lui, avec l' °HORREUR le CHARME du NON-
ORDINAIRE. L' ANOMALIE retient l' ATTENTION passionnée de l' OBSERVATEUR-
RÊVEUR. Le PUISSANT effet de TROUBLE que la MONSTRUOSITE exerce sur une
IMAGINATION ouverte au FANTASTIQUE. Qu'il °s'en °DESOLENT ou qu'ils °s'en
°REJOUISSENT, tous déclarent de façon OBLIQUE le CHARME de la MONSTRUOSITE,
et ce PUISSANT effet de TROUBLE qu'elle exerce sur une IMAGINATION ouverte au
FANTASTIQUE.

>Edwards (M) >Belle Eriphile (La)

>Couton (M) >Beauté héroïque dans la Nouelle


Arcadie de Sir Philip Sidney : « Virtue set out
in her best colours

>Costa de Beauregard (R) >Quête et conquête de la beauté


dans l'oeuvre d'Isaac Oliver

>Istria (C) >Inceste


et beauté : A King and No
King de Beaumont et Fletcher

>Ghermani (L) >Forme et difformités dans « Upon


Appleton house to the Lord
Fairfax » de Andrew Marvell

>Bolard (Cl) >Beautés du Spectator aux charmes


du Ugly Club

>Dagen-Laneyrie (N) >Beauté et ses monstres : la


scatologie dans l'art du XVIIe siècle (La)

>Jouslin (O) >Pascal et sa créature : un monstr de


mots. Le jésuit dans Les Provinciales

>Eftathiou-Lavabre (A) >Beauté


noire et théâtre dans The
English Moor or the Mock-Marriage de
Richard Brome
>Pollard (T) >Dangers de la beauté : maquillage
et théâtre au XVIIe sicèle en Angleterre
les *croyances dans le *POUVOIR qu'ont à la fois les
SURFACES d' *INFILTRER les SUBSTANCES et les APPARENCES d' ALTERER les CORPS
et les ÂMES. La RHETORIQUE anti-cosmétique et anti-théâtrale, se réclamant de la
PEUR liée à la composition *CHIMIQUE du *MAQUILLAGE et à une
*CONTAGION possible, met au jour la question de la FIABILITE des
FRONTIERES corporelles et permet d'effectuer des parallèles entre DISCOURS
médicaux, moraux et théâtraux.

>Cervantès (X) >Chant et les chanteurs italiens en


Angleterre au XVIIIe siècle : une
beauté nuisible ? : « A monster, nay the
monster of monsters »

>Potter (L) >Iconographie


de l'infamie : les
métamorphoses de Iago

80 020 CEA Céard (J) - Nature et les prodiges : l'insolite au


XVIe siècle, Droz, 1996 (MONSTRES)

80 020 STE Stead (E) - Monstre, le singe et le foetus,


teratologie et décadence dans l'Europe fin de
siècle, Droz, 2004 (MONSTRE, XIX)

MONSTRES EUROPEENS
80 020 LEC Lecouteux (Cl) - Monstresdans la pensée médiévale
européenne, Presses de l'Université de
Paris-Sorbonne, 1993 (MONSTRES
EUROPEENS, M-A)

MONTAGNE
80 020 MONThomasset (Cl) - Montagne dans le texte médiéval,
entre mythe et réalité, Presses de l'Université
de Paris-Sorbonne, 2000 (MONTAGNE)

MORALE
80 020 BOU Bourgeois (M) - Littératureet morale, 16-18e s, de
l'humaniste au philosophe, A. Colin,
2001 (MORALE)
MORCELLEMENT FEMININ
80 020 FEM Larue (A) - Femme coupée en morceaux, La
Licorne, 1999 (MORCELLEMENT FEMININ, )

MORPHOPSYCHOLOGIE
80 020 COR Corman (L) - Types morphopsychologiques en
littérature, PUF, 1978
(MORPHOPSYCHOLOGIE, )

MORT

MORT
80 020 MYT Auraix-Jonchière (P) - Mythologies de la mort, Presses
universitaires Blaise Pascal, 2000 (MORT)

>Auraix-Jonchière (P) >Avant-propos

>Amilien (V) >Mort dans les contes norvégiens (La)

>Giné janer (M) >Mort dans les contes fantastiques


espagnols à l'éopque romantique
(La)

>Antolini-Dumas (T) >Entre intertextes et mythe : la


descente aux enfers de l'église catholique
dans Mes vacances en Espagne d'Edgar
Quinet

>Ballestra-Puech (S) >Parques des Lumières aux Parques


romantiques : le mythe à l'éprueve
de l'histoire (Des)

>Noir (P) >Mythe personnel et mythologies de


la décollation chez Barbey d'Aurevilly

>Presselin (V) >Légende du roi martyr (La)

>Auraix-Jonchière (P) >Médée, la sorcière, l'hisotire et la


mort : Stendhal, Barbey d'Aurevilly

>Zaalene (S) >Narcisse d'après Gustave Moreau,


une métamorsphose du rêve et de la
matière ou comment traverser la mort pour
mieux éclore

Peindre l' IDEAL « pour le Ciel » et permettre au lecteur


(= la TERRE) une OUVERTURE sur son propre sentiment ° INTERIEUR et sur l'
INVISIBLE. L'artiste se DEDOUBLE. il écrit pour la TERRE et pour le CIEL. D'une
façon surprenante, la personnalité de Gustave Moreau inscrit le mythe de Narcisse à
la suite d'artiste qui, durant tout le XIXe siècle se sont plus à EXACERBER leurs
SENS, à DEPLOYER leur ANGOISSE face à la MORT. A première vue, l'inspiration de
Moreau s'en °ELOIGNE et pourtant, à y regarder de plus près, elle les PROLONGE. En
efft, à travers le double MOUVEMENT de MORT-ABSORPTION et de RENAISSANCE-
ECLOSION, Gustave Moreau, encore une fois fait oeuvre de METAMORPHOSE.
Gustave Moreau, conscient du REGARD du spectateur, semble le CONVIER à cette
« ABSORPTION », entendons « COMMUNION », écrit SAbine Zaalene, qu'il réalise
avec la MATIERE et ainsi laisse son rêve devenir AUTRE. La perception de Gustave
Moreau, amplifiée par la thématique de Narcisse, nous a conduit dans la
PROFONDEUR de son MONDE. Gustave Moreau avait écrit : « lartiste se DEDOUBLE
En suivant Narcisse, c'est non
et il écrit pour la Terre et pour le Ciel ».
seulement l' °ARTISTE que nous avons trouvé, mais aussi
toute son ASPIRATION vers le DIVIN.

80 020 NAR Bertrand (R) - Narrations de la mort,


Publications de l'Université de Provence, 2005
(MORT)

84 300 BLU Blum (Cl) - Représentation de la mort dans la


littérature française de la
Renaissance, 1. d'Hélinant de Froidmont à
Ronsard, H. Champion, 1989, (MORT)

84 300 BLU Blum (Cl) - Représentation de la mort dans la


littérature française de la
Renaissance, 2, de l'Institution de la religion
chrétienne de Calvin aux Essais de
Montaigne, H. Champion, 1989 (MORT)

80 020 CLE Clerc (J-M) - Mort et le récit, Cid, 1990 (MORT)

80 020 MORDoudet (E) - Mort écrite : rites et rhétoriques du


trépas au Moyen Âge, Presses de
l'Université Paris-Sorbonne, 2005 (MORT)

80 020 GUE Guenther (B-M) - Poeticsof Death : the Short Prose of


Kleist and Balzac (MORT, State University
of New York Press, 1996)

80 020 REC Jacquin (G) - Récit de la mort, écriture et histoire,


Presses universitaires de Rennes, 2003
(MORT)
>Jacquin (G) >Avant-propos

>Jacquin (G) >Mort de deux barons dans les


chroniques françaises de la IVe croisade

>Gourmelen (L) >Crime de Lykaon : enjeux et


significations d'un récit de la mort (Pausanias,
VIII, 2)

>Jouanno (S) >Mortis imago, trois réécritures


virgiliennes de modèles homériques (En., II,
201-224 ; II, 555-558 ; IX, 431-437)
METAMORPHOSE du règne HUMAIN en règne ANIMAL.
Une HIERARCHIE à l'intérieur des comparaisons VEGETALES est probable, précise
Sophie Jouanno. Virgile apparaît ici comme un poète d'une grande MODERNITE.
Priam est assimilé à un vulgraire tronc d' ARBRE (= règne VEGETAL). Laoocon
transformé en taureau (= règne ANIMAL). Virgile invente une poétique de la
METAMORPHOSE qui annonce un art ovidien. Si L'Enéide est encore une oeuvre
°CLASSIQUE, elle présente déjà les stigmates d'une CRISE. Par leur AUDACE, les
IMAGES virgiliennes n'obéissent plus aux critères de GOÛT et aux valeurs
*IDEOLOGIQUES de l'époque *AUGUSTEENNE. S'amorce une ère de soupçon qui
contribue à un RENOUVELLEMENT des THEMES anciens. La poésie est insufflée
d'une énergie nouvelle, qui annonce déjà les tendances de la littérature IMPERIALE.

>Longrée (D) >Trépas imériau : une étude


comparative de l'expression narrative chez
Tacite et Suétone
Phrases à RALLONGE (Tacite) ou à l'inverse
CONDENSATION Phrases à RALLONGE (PARATAXE),
(Suétone).
VARIETE et EXPLICITATION (Tacite / genre Annalitique) ; à
l'inverse, CONDENSATION (= CIRCONSTANTIELLES)
MONOTONIE et faire ressortir le CARACTERISTIQUE brièvement en le détachant
de l'ARRIERE-PLAN (Suétone / genre (Historio)biograpique). L'étude statistique a
montré que Suétone utilise l' IMPARFAIT et le plus que parfait bien moins souvent en
*PRINCIPALE que ne le fait Tacite ; elle a également. Le RECIT de Suétone est
relativement MONOTONE, une proposition PRINCIPALE au PARFAIT clôturant presque
chaque phrase. Dans d'autres cas (plus rares), le récit du biographe peut néanmoins
présent une beaucoup plus grande COMPLEXITE syntaxique, notamment quand il
s'agit de décie la fin PATHETIQUE de Vitellius.
Vitellius, 16-17
Princ. Parf./ut + Subj. Imp.//
Ep. Dét./Princ. Parf. (A.c.I.)//
Ep. Dét./Abl. Abs. As./Princ.Parf./ut + Subj. Imp.//
Tamquam + Subj. P.q.Pft / Princ. Parf.//
cum + Subj. P.q.Pft / Abl. Abs. / Princ. Parf. / - que/Princ. Parf./Abl. Abs./Abl. Abs//
Princ.P.q.Pft / ac/Abl. Abs./ Princ. Imp.//
Ep. Dt / Ep. Dét. (Int. Ind./Incise/Int. Ind.)/Princ. Parf.//
Ep. Dét./Princ. Parf./quasi + Ep. Dét./ut + Subj. Imp./(Abl. Abs./Abl. Abs./Abl.
Abs./Ep. Dét.) donec + Ind. Parf. (Abl. Abs. (ceu + Ind. Prés.)/Abl. Abs. (ut § Subj.
Imp.)/Abl. Abs./Abl. Abs./Abl. Abs.//
Princ. Imp./cum + Subj. Imp.//
Princ. Parf./atque/Princ. Parf./atque/Princ. Parf./et/Princ. Parf.//
C'est pour uen fois le texte de Tacite qui présente une beaucoup plus grande
simplicité :

Histoires, 84,4-85

Abl. Abs/Princ. Prés. (si + Subj.P.q.Pft) ut + Subj. Imp.//


Rel./ cum + Subj. Imp.// Princ. Prés./Abl. Abs./Abl. Abs.//
Princ. Prés.// Princ. Prés.// Princ. Prés.//
Ep. Dét./Ep. Dét. /Princ. Prés.//Princ. parf.//
Abl. Abs./Princ. Imp./Abl. Abs./Abl;. Abs.// Princ. Imp.//
Int. ind./ Princ. Parf.// Princ. Parf.// Princ. Parf.//
Ep. Dét. (Inf./Inf./Inf.)/Princ. Par.//
Princ. Parf./cum + Ind. Parf.// Princ. Parf.//
Princ. Imp./ Ep. Dét.//

Pour rendre le caractère POIGNANT du sort de Vitellius, (comme à son habitude)


Tacite accumule les courtes principales PARATACTIQUES, de même que de brèves
participiales ou des suites d'infinitifs. On ne peut s'empêcher une ofis encore de
constater que Suétone, écrit Dominique Longrée, qui tuilise généraement des
structures syntaxiques assez simples, semble avoir opté ici pour la COMPLEXITE,
comme pour écire en CONTREPOINT par rapport à la simplicité syntaxique du texte
*TACITEEN.

A l'inverse :

Annales, XIII, 15,4-16,3

Princ. Prf./-que/Princ. Parf./Abl. Abs./[]§siue + Ind. Imp. (ne + Subj. Imp.)//


Sed/Ep. Dét./Princ. Inf. Nar./Princ. Inf. Narr./ (dum + Ind. Prés./dum+ Ind. Prés.)
quod + Subj. Imp.//
Abl. Abs. (A.c.I. (Rel.-si+ Subj. Imp.)/Princ. Prés./Ep. Dét.//
Princ. Imp.//
Abl. Abs./quia + Ind. Imp./ne + Subj. Imp./Princ. Par.//
Princ. Prés.//postquam + Ind. Imp./Princ. Prés./Rel. Ind. Parf. (ut + Subj. Imp.)//
Princ. Prés.// Princ. Prés.//Princ. Prés.//
ut + Ind. Imp./Princ. Prés./A.c.I. (Rel. Subj. Imp.)/A.c.I.//
On note ici les PARATAXES à l'infinitif de narration pour exprimer la VIVACITE
des réactions de néron après l'échec de la première tentative, et au présent
historique, pour décire la PANIQUE des spectateurs. Ce même présent historique
est enocre utilisé ailleurs dans ce pasage pour mettre en évidence la RAPIDITE
et la détermination avec laquelle le poison a té préparé et administré.

Cette même VIVACITE du récit ne se retrouve pas chez Suétone :

Néron, 33, 4-6

(Ep. Dét.) cum + Subj. Imp. (Abl. Abs.)/ Princ. Parf./ Ep. Dét. (A.c; I.)//
Ep. Dét./Princ. Parf./-que/Princ. Parf. (a.c.I.)//
Ep. Dét./postquam + Ind. Parf./Princ. Parf.//
Abl. Abs./ (A.c.I./A.c.I.) Princ. Parf.//
cum + Subj.P.q. Pft/(A.c.I) ep. Dét./Princ. Parf.//

Les différences d' OBJECTIFS et de POINTS DE VUE expliquent les CHOIX opérés par
les deux auteurs : là où Tacite s'intéresse aux CAUSES, où il recrée parfois un
DISCOURS assez long pour EXPLIQUER les MOTIVATIONS profondes de ses
PERSONNAGES, suétone préfère le TRAIT saillant, la CITATION brève qui pourra en
une fois révéler le CARACTERE et la PERSONNALITE de l'empereur.

>Kiss (S) >Rituel de la mort : étude d'une


séquence narrative dans quelques Vitae
mérovingiennes

>Vinot (J) >« Mort l'angoisse », le récit de la


mort dans Aliscans

>Camet (S) >Mort, spectacle parisien à la fin du


XVIIIe siècle (La)

>Callet-Bianco (A-M) >Violence et le sang : la mort


révolutionnaire vue par Dumas

>Pavel (M) >Mort de Godefroi de Bouillon dans


Les Compagnons d'éternité de Jeanne
Bourin : « Enlevé à la lumière de
ce monde »

>Daviet-Taylor (F) >Personne, le corps, la mort (La)

v. bu - Représentation de la mort, (MORT)

MORT ET FICTION
80 020 VIS Visset (P) - Temps, l'autre et la mort dans trois
fictions du milieu du XXe s,
Borgès, El Jardin de senderos que se bifurcan
M. Lowry - Under the volcano, Gracq -
Rivage des Syrtes, la Question de
la fiction, H. Champion, 2003 (QUESTION DE
LA FICTION, XX)

SEDUCTION DE LA MORT
R 106 263 Fougère (J) - Thomas Mann, ou la séduction de la
mort, 1947 (SEDUCTION DE LA MORT)

SOCIOLOGIE DE L'IMAGINAIRE DE LA
MORT
30 610 LEG Legros (P) - Mort au quotidien : contribution à
une sociologie de l'imaginaire de la mort
et du deuil, 2006 (SOCIOLOGIE DE
L'IMAGINAIRE DE LA MORT)

MOTIF NARRATIF ET SCHEMA LITTERAIRE


80 020 GAL Galderisi (Cl) - Diegesis,
études sur la poétique des
motifs narratifs au Moyen Âge (de La
Vie des Pères aux Lettres modernes),
Brepols, 2005 (MOTIF NARRATIF, M-A)

La pulsion d'ENVIE peut devenir un acte GENEREUX.


ORGUEIL mais DON. A la haute FANTAISIE manque la PUISSANCE.

80 020 SCH Greifswald (Univ.) - Schelmeund Narrem in den Litertur


des Deutsche Literatur des Mittelälter,
Reineke, 1994 Mittelalters, Jahrestagung27
(SCHEMES LITTERAIRES)

MOYEN-ÂGE
MYTHE MEDIEVAL CONTEMPORAIN
80 020 TRA Gally (M) - Trace médiévale et les écrivains
d'aujourd'hui, PUF, 2000 (MYTHES
MEDIEVAUX, XX)

>Gally (M) >Rémanences

>Gally (M) >Epilogue provisoire

>Bonnefoy (Y) >Attrait des romans bretons (L')

>Lartigue (P) >Poésie-roman : la littérature


médiévale comme vivier de formes

>Delay (Fl) >Graal soixantee-treize

>Darras (J) >Arrageois (Mes)

>Joris (P-M) >Dante avec Joyce : Charles-Albert


Cingria ou le Moyen Age d'un poète

>Flieder (L) >Petite chronique d'une rhétoriqu


anachronique

>Bacigalupo (M) >Pound et Eliot, deux rencontrs


différentes avec le Moyen Age

>Corbellari (A) >Joseph Bédier : (d') écire la passion.


L'écritue et la fortune du Roman de
Tristan et Iseut

>Ferré (V) >Tolkien et le Moyen Age, ou l'arbre


et la feuille

>Séguy (M) >Temps du mythe et temps du monde


dans le Merlin de Michel Rio : « Ce qui
aurait pu être, ou ce qui fut et qui est »

>Vincensini (J-J) >Modernité de Mélusine dans Le


Dernier chant des malatere de François
Borgeon

>Lacroix (J) >Exercice de style à la manière du


Moyen Age : Le Martyre de saint Sébastien
de Gabriele d'Annunzio

>Huchet (J-Ch) >Gracq et le Graal. De l'échec au


renoncement

MISE EN SCENE du RENONCEMENT au *THEÂTRE. Le


renoncement au *THEÂTRE s'inscrit dans la logique du Graal ; le *THEÂTRE n'est pas
plus fait pour J. Gracq que le Graal pour les hommes. AVENTURE volontairement
MANQUEE de l'écriture gracquienne, il accentue et donne à voir de manière
exemplaire le FROID qui la guette, le moment où le *DESIR se fait
DESERT. Le TEMPS d'une pièce, le théâtre est sorti de son sommeil par la magie
de l'écriture pour donner à voir les conditions dE son retour consenti au SILENCE.

>Murat (M) >Couleursde la littérature. Note sur


le Moyen Age de Julien Gracq (Les)
Des °MONUMENTS qui servent de SUPPORT pour l'
IMAGINAIRE. Ce sont ses MONUMENTS qui offrent les « références MATERIELLES »
suceptibles de servir de « truchement IMAGINATIF » aux FIGURES rêvées et de
SUPPORT aux NOMS rencontrés dans les livres et sur les cartes. Ces °LIEUX
d'élection, sont pour Gracq le modèle de ses propres créations romanesques. Si la
structure médiévale de l'espace y est prégnante, sous la forme en particulier de la
scansion du paysage RURAL par le CHÂTEAU et e l'opposition entre ACROPOLE
fortifiée et VILLE basse dévolue au *NEGOCE, c'est parce que la VISION de Gracq
a été FORMEE par les LIEUX mêmes de son ENFANCE : la STRUCTURE d'Orsenna
reproduit en la transposant celle de Saint-Florent, sommée par l'abbye du Mont-
Glonne. Dans la vallée de la Loire, longtemps demeurée à l' ECART de la révolution
*INDUSTRIELLE, le Moyen Age est , sans métaphore, l' ÂGE du PAYSAGE
français.

>Angel-Perez (E) >Mummers' Play aux mystères :


réécritures du Moyen Age dans le théâtre
anglais contemporain (De la)
>Giavarini (L) >Signes et symboles, spectacle et
représentation : l'aura du Moyen
Age dans le théâtre anglais contemporain

MOYEN-AGE ROMANTIQUE
80 020 DUR Durand-Leguern (I) -Moyen Age des Romantiques, Presses
universitaires de Rennes, 2001 (MOYEN-AGE
ROMANTIQUE, XIX)

80 020 FIG Montandon (A) - Figures mythiques médiévales au


XIX et XXe s) (MYTHE MEDIEVAUX, XIX-XX)

MYTHE MEDIEVAL

MUSIQUE

MUSIQUE
80 030 BAC Backès (J-L) - Musiqueet littérature : essai de
poétique comparée, 1994 (MUSIQUE)
L'OEUVRE est une TOTALITE ORGANIQUE. L'OEUVRE est
un ORGANISME. Elle laisse la place à une certaine « IMPROVISATION ». Le mot peut
tromper. Il ne s'agit pas d' *INVENTION instantanée à partir de rien. Improviser, c'est
utiliser, avec une INTUITION juste du MOMENT, un jeu de formules familières.
homère, comme tous les aèdes, avait à l'esprit des lambeaux dhexamètres, des
fragments rythmés, et les combinait sans délibérer. On lit dans Stendhal : « Velluti
prépare trois ESPECES d'agréments pour le même passage ; au MOMENT de
l'exécution, il emploie celui pour lequel il se sent de la FACILITE ; au moyen de cette
précaution, ses agréments ne sont jamais stentati (*forcés). Le °TEXTE seul, est un
guide *INCONPLET. Homère ne savait peut-être pas lire. L'art ne consiste
pas à *REPRODUIRE ce qui était écrit, tout ce qui était
écrit, rien que ce qui était écrit. Il en va autrement de la lecture ; depuis
que nous avons pris l'hapitude de lire des yeux seulement, sans prononcer, fût-ce à
voix basse, les mots, nous vivons dans l'ILLUSION que le texte lu est celui même qui
la PARTITION
a été comme dit par l'auteur. Nous *ENTENTONS une *VOIX. Or, si
n'est pas simplement un *DOUBLE de ce qui est °ENTENDU,
pourquoi, dans les écrits, le fil du DISCOURS est-il *UNIQUE ? l'oeuvre OUVERTE telle
que la pratiquent certains musiciens d'atujourd'hui pose une question : celle de sa
*FIN (dans la durée). Il n'est pas indifférent que cette question se soit présentée
dans un art qui n'est pas soumis au *SENS. Certes, il existe - nous en avons
rencontrés dans la °TRAGEDIE grecque, ou chez °LITZ - des °TECHNIQUES qui
permettent de °SUGGERER à l'auditeur l'idée d'une *FIN, d'une CONCLUSION, un
bon DENOUEMENT. A défaut, ou par-dessus, on pourra avoir une forme *FIXE. :
chacun sait que le cinquième acte de la tragédie est le dernier ; chacun sait que,
dans la symphonie telle que Haydn l'écrit, après le menuet vient un mouvement
rapide, qui *CLÔT le tout. Mais quand les formes traditionnelles ont été dissoutes,
quand il n'y a pas d' *HISTOIRE à raconter, comment sait-on où finir ? Au début du
XXe siècle, à l'époque où la RIGUEUR de construction romanesque classique tendait
à fondre, sous diverses influences, certains écrivains ont cru que la musique leur en
fornirait une nouvelle. Ils ont rêvé de fugue, de L'Art de la fugue, de Jean-Sébstien
Bach. C'était le temps où certains musiciens, pour d'atures raisons, parlaient, pourl
eur part, d'un retour à Bach. Les formes en vogue au XVIIIe siècle n'ont, semble-t-il,
au XXe, dominé ni la musique ni la littérature. Et la question se pose à nouveau ;
que SIGNIFIE, qu' EXIGE, qu' INTERDIT cette idée que l'oeuvre est une TOTALITE
organique ? Le jeu des ASSOCIATIONS, des COMPARAISONS, des TRANSPOSITIONS,
des IMITATIONS, des VARIATIONS, dans la syphonie comme dans le roan, dans la
MELODIE, comme dans le POEME s'achève-t-il ? Comment se CONSTRUIT cette
ILLUSION d'évidence (= la fin ?) qui fait que, dans une salle de concert, un braillard
s'écrie « bravo ! » et donne le signal de ce rituel barbare, les applaudissments ?

80 020 LOC Locatelli (A) - Littérature et musique au XXe s., PUF,


2001 (MUSIQUE, XX)

Faire ressortir les SIMILITUDES et les SPECIFICITES non


*réductibles à leur COMPLEMENTARITE. RUPTURE par rapport à la
*NARRATIVITE en littérature, par rapport à la tradition * TONALE en musique,
notamment. L'adjectif « moderne » n'est utilisé en littérature, que pour le label du
« Nouveau roman », et l'expression de « nouvelle musique », qui fait avant tout
référence à l'esthétique musicale théorisée par T. W. Adorno, est utilisée par S.
Lelong à propos de compositeurs contemporains tel J. Adams. Faut-il dès lors opter
nécessairement pour la distinction modernité - postmodernité ? écrit Aude Locatelli.
Les romans inspirés par la musique nous paraissent
cependant résulter, écrit-elle, non pas d'une *FAIBLESSE
mais d'une FORCE, celle que génère, comme l'explique J.-L. Pautrot,
l'esthétique de l' AMALGAME » dont ils procèdent (La Musique oubliée). la poétique
interdisciplinaire, au-delà du contexte romanesque, donne lieu, au cours du XXe
sicèe, à de multiples EXPERIMENTATIONS dont l'ambition est de « rechercher les
conséquences ultimes d'une FORME, d'un matériau jusqu'à ce qu'ils aboutissent
une
éventuellement à l'impossibilité d'aller plus loin ». Elle correspond à
EXPERIENCE des *LIMITES qui mène ainsi à l'EXPLORATION
du SILENCE, illustrée par l'épisode de la sonate muette dans le roman de G.
Jonke, L'Ecole du virtuose : « Schleifer avait beau labourer vigoureusement le
clavier du piano, on n'entendait absolument rien(...) c'est seulement lorsque nous
ne pouvons plus rien entendre, plus rien du tout, entendez-vous, que nous
saisissons, que nous comprenons la musique... ». Promu interprète d'une oeuvre
musiqcale qui demeure VIRTUELLE, le lecteur se voit offrir ici la marge de liberté qui
fait de l'oeuvre dart une « oeuvre OUVERTE » , selon une notion chère à J. Joyce,
à U. Eco, à P. Boulez et à J. Cage.

80 020 LON Longre (J-P) - Musique et littérature, Bertrand-Lacoste,


1994 (MUSIQUE)

80 020 PIE Piette (I) - Littératureet musique, contribution


à une orientation théorique, 1970-
1985, Presses Universitaires de Namur,
1987(MUSIQUE)

80 020 VUO Vuong (H. H) - Musiques de roman, Proust, Mann,


Joyce, PIE-Peter Lang, 2003 (MUSIQUE,
XX)

(v. bu) - Ecrivains et la musique au XVIIIe


(MUSIQUE, XVIII)

ROUSSEAU MUSICIEN
80 020 BAR Bardes (J-M) - Philosophes,Encyclopédistes,
musiciens, théoriciens, Slatkine, 1980
(ROUSSEAU MUSICIEN, XVIII)

MYSTIFICATION
80 020 JEA Jeandillou (J-F) - Esthétique de la mystification :
tactique et stratégie littéraires, Ed. de Minuit,
1994 (MYSTIFICATION)

MYTHE (particulier vs traits généraux v.


1ère liste)

MYTHE DE L'AUTHENTIQUE
80 020 JOU Jourde (P) - Littérature et authenticité, le réel, le
neutre, la fiction, L'Harmattan, 2001
(MYTHE DE L'AUTHENTIQUE)

MYTHE MODERNE
80 020 MOD Bevan (D) - Modern Myths, Rodopi, 1993 (MYTHE
MODERNE)

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