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EXPOSE DE LA SOUTENANCE

Bonjour monsieur le président, bonjour messieurs les membres du jury.

Dans le cadre de notre formation d’ingénieur, nous devons effectuer en première année un
stage d’immersion afin de nous familiariser au domaine de l’entreprise. C’est ainsi que du 31
août au 09 octobre 2009 nous avons mené une étude à l’Agence de Gestion des routes en
abrégé AGEROUTE plus précisément à la Direction de la Gestion du Réseau sur le thème «
LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DU DOMAINE PUBLIC ROUTIER : CAS DE LA VOIRIE
D’ABIDJAN ».

Ainsi qu’appelle-t-on domaine public en général et domaine public routier en particulier?


Quels sont les problèmes qui minent ce domaine ? Et que proposons-nous comme
solutions ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, notre plan s’établit donc comme suit :

Nous présenterons d’abord la structure d’accueil c'est-à-dire l’AGEROUTE et notamment la


Direction de la Gestion du Réseau. Ensuite nous définirons le domaine public d’Abidjan et
ces différentes composantes. Puis nous énumérerons les problèmes liés à sa gestion et enfin
nous proposerons des solutions en vue de remédier à toutes ces difficultés.

I. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) a été créée sous les dispositions du décret
N °2001-593 du 19 septembre 2001.c’est une entreprise publique à gestion privée. Elle a
son siège à Abidjan au plateau en face du Conseil Economique et social sur l’avenue
Terrasson de Fougères. L’AGEROUTE a pour objet d’assurer son assistance à l’Etat dans sa
mission de maitrise d’ouvrage déléguée. Elle est ainsi chargée de la préparation et de
l’exécution des tâches de programmation, de suivi des travaux d’entretien routier, de
surveillance du réseau ainsi que la gestion de Banque de Données Routières (en abrégé
BDR). Elle est administrée par un conseil d’administration qui nomme un Directeur Général
pour assurer la gestion quotidienne. L’AGEROUTE est constituée de 7 directions et 6 services
dont la Direction de la Gestion du Réseau (DGR) où nous avons effectué notre stage. Ainsi
l’organigramme est libellé comme suit :DIAPO

La mission de la DGR se résume dans le rôle des unités qui la composent. Elle est
constituée de 3 unités. Nous avons d’abord l’Unité BDR et gestion du Domaine Public qui
conçoit, met en œuvre et exploite la banque de données routières et gère le patrimoine
routier.

Il y a ensuite l’unité Etudes et Programmation chargée d’étudier, de programmer, d’évaluer


et de budgétiser les travaux d’entretien routier.
Et enfin l’unité Signalisation et Sécurité chargée de gérer les travaux de la signalisation
routière horizontale et verticale. Elle est organisée comme suit :DIAPO

A présent passons à la deuxième grande partie de notre étude qui est

II. LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DU DOMAINE PUBLIC ROUTIER D’ABIDJAN

Pour commencer présentons le domaine public d’Abidjan :

Les décrets du 29 septembre 1928 et du n°52-679 du 3 juin 1952 définissent les éléments
constituant le domaine public. Ce sont :

Le rivage des mers jusqu’à la limite des plus hautes marrées ainsi que une zone de 100 à
partir de ces limites.

Les voies de communication de toute nature telles que les routes et chemins de fer et
les réseaux divers de toute nature par exemple les conduites d’eau, les conduites
d’égouts, les ports, les digues maritimes etc.

Il y a aussi les ouvrages déclarés d’utilité publique destinés aux forces hydrauliques et au
transport de l’énergie électrique

Et tous les biens déclarés par le code civil non susceptibles d’être une propriété privée.

Cependant le domaine public routier d’Abidjan a été défini par le décret n°83-851 du 4
juillet 1984 selon que les voies soient d’intérêt national, urbain ou communal.

Ainsi la voirie d’intérêt national est constituée de 22 rues et boulevards énumérés aux
pages 16 et 17. Elle est gérée par le Ministère des Infrastructures Economiques.

Nous avons aussi la voirie d’intérêt urbain composée de 55 rues et boulevards énumérés
aux pages 17, 18, 19. Sa gestion est assurée par le District d’Abidjan.

Et pour finir la voirie communale constituée de toutes les voies situées dans les limites
d’Abidjan et ses 10 communes qui n’ont été déclarées d’intérêt national ou urbain, ainsi
que les jardins, les voies piétonnes et espaces verts situés dans l’emprise de toutes ces
voies. Cette voirie est à la charge des mairies des 10 communes d’Abidjan.

Un récapitulatif de toutes ces voies donnent un réseau routier abidjanais long de


1141km dont 665 km de routes bitumées.

Toutefois plusieurs problèmes sont rencontrés dans le cadre de la gestion de la voirie


d’Abidjan. Mais nous énumérerons ici certains de ces problèmes.

Problèmes liés à la gestion du domaine public routier d’Abidjan

Tout d’abord du fait de l’augmentation de la population de la ville d’Abidjan, la demande en


consommation s’est accrue favorisant une augmentation des marchands. Cependant ces
commerçants occupent anarchiquement les chaussées et trottoirs. C’est le cas du boulevard
Nangui Abrogoua d’Adjamé et la gare routière d’Abobo : DIAPO

En outre il y a le dépôt des bacs à ordures sur les chaussées et l’envahissement de celles-ci
par les ordures ménagères. Comme nous le voyons sur ces photos. : DIAPO

Par ailleurs certains opérateurs tels que la SODECI, la CIE et les opérateurs de téléphonie
dans le cadre de l’expansion de leurs réseaux souterrains effectuent parfois des tranchées
sur la chaussée et le long de celle-ci sans réparation post travaux 

Il faut aussi noter la destruction de certaines infrastructures routières telles que les
panneaux de sécurité, les glissières de sécurité, les feux tricolores, les tampons des regards
et autres objets métalliques par des riverains dans les manifestations socio politiques de
protestation ou très souvent pour des raisons pécuniaires : DIAPO

Il faut ajouter la pose anarchique de panneaux publicitaires empêchant souvent une bonne
visibilité des automobilistes.

Cependant ces conducteurs stationnent parfois de manière irrégulière sur la chaussée, sur
les accotements ou même sur le terre-plein central : DIAPO

En outre nous assistons ces derniers temps à la construction de maisons et quartiers


résidentiels sur des caniveaux ou des fossés. Ce qui empêche un mauvais drainage des eaux
usées et de ruissellement. Et pour terminer notons la prolifération des dos d’âne dans les
quartiers d’Abidjan posés de manière anarchique.

Au vue de tous de ces problèmes énumérés, nous proposons quelques solutions pour pallier
toutes ces difficultés. Ce sont :

Tout d’abord organiser des campagnes de sensibilisation afin d’informer les populations sur
les avantages d’une bonne gestion de la voirie et faire prendre connaissance aux opérateurs
des lois régissant le domaine public routier.

Ensuite aménager des espaces suffisants et appropriés pour les commerçants ainsi que
créer des parkings automobiles adaptés au l’augmentation du parc auto et des exigences
des nouveaux véhicules.

Puis instituer une performante police pour assurer la surveillance quotidienne des
infrastructures routières et même installer des caméras non loin de ces infrastructures.

Et enfin mettre à la disposition des entreprises de remorque et de dépannage des


équipements de pointe et surtout spécifier les responsabilités des structures en charge de la
voirie d’Abidjan notamment le Ministère, le District d’Abidjan, l’AGEROUTE et les mairies.

A la lumière de tout ce qui précède, nous retenons qu’une bonne gestion de cet atout, qui
est la voirie, contribue considérablement au développement de tout pays.
Ce stage nous a permis de prendre connaissance avec le domaine de l’entreprise et
d’apprendre les bases du métier d’ingénieur en entreprise. Cependant nous avons été
confrontés à un réel problème de manque de documents étatiques actualisés sur le domaine
public routier.

Toutefois notre stage dans l’ensemble s’est donc bien déroulé.

Ainsi prend fin notre étude. Nous sommes à présent soumis à vos questions et suggestions.

JE VOUS REMERCIE !!!!!!!!!!!

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