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INTRODUCTION
La régulation est outil primordial dans le contrôle des systèmes notamment ceux
qui demandent une grande précision et une large gamme de rapidité d’intervention, parmi
autres on trouve l’industrie chimique dont l’activité du pole chimique de Safi fait partie.
Autant que future ingénieur (lauréat de l’école nationale des sciences appliquées
de Safi) on ait ramené à effectuer des stages au sein des grandes entreprises dont l’OCP fait
partie, afin d’enrichir les connaissances pratiques à travers les acquis théoriques et notamment
pratiques réussis dans la formation, et ce qui est très important en fait c’est la constitution de
la carrière de l’ingénieur dans les cotés techniques et communication managériale.
On en déduit que le sujet de stage choisit qui sert à l’étude des chaines de
régulation de la chaudière auxiliaire n’est qu’un pas vers l’approfondissement des acquis
théoriques accomplis par autres comme le développement de la capacité d’adaptation, et la
communication effective ainsi que l’écoute active qui constituent la plate forme de tout
leader.
Enfin cette période de stage au sein de l’OCP, a montrés qu’il s’agit d’un
organisme cohérent, basé sur la complémentarité et l’entente et autant qu’ingénieur il ne s’agit
pas seulement d’avoir tous ce qui est technique mais aussi savoir gérer pour pouvoir atteindre
les objectifs visés.
Partie I
Environnement du travail
1. 1. Présentation
L’Office Chérifien du Phosphate est crée en 1920 pour but ; la production du phosphate et
ces dérivés (acide phosphorique, engrais).
En 1975 l’OCP devient le group OCP qui réalise aujourd’hui des exportations très
importantes grâce à ces Ports d'embarquement situés au long de la cote Atlantide (Casablanca,
Jorf Lasfar, Safi, Laâyoune).
Phosphate : 43.5%
Acide Phosphorique : 47.2%
Engrais : 9.5%.
1. 2. Organigramme
L’organisation suivie par le group OCP est considérée si importante dans l’amélioration de
productivité de ce dernier. Cet organigramme le montre :
2. 1. Présentation
Le pôle industriel de Safi est le premier site chimique du Groupe OCP, il a été démarré en
1965 pour valoriser les phosphates de Gantour (Youssoufia).
Le complexe de Safi se compose de trois unités industrielles chacune d’elles à sa capacité et
sa spécialité :
2. 2. Maroc chimie
Maroc Phosphore I et Maroc Phosphore II ont quant à eux une capacité annuelle de
production de 1,1 million de tonnes d’acide phosphorique (630.000 tonnes pour la première
unité et 470.000 pour la seconde) et 400.000 tonnes d’engrais MAP.
3. 1. Présentation
Créée en 1981, Maroc Phosphore II est la division la plus récente du pôle chimie Safi. Elle
produit de l’acide phosphorique à partir du phosphate de Benguérir.
Cette division comporte différents ateliers industriels et services annexes est structurée
comme suit :
MAROC PHOSPHORE II
(PCS/ PM)
(PCS/ LM)
Atelier Energie et
Fluides Contrôle du
( PCS/
PCS/LM/
PM/PC)
PC) Matériel (
PCS/ PM/
PCS/ LM/ MC)
MC)
Atelier Sulfurique
( PCS/
PCS/ LM/
PM/ PS)
PS) Entretien
Mécanique
(PCS/
(PCS/PM/
PM/MM)
MM)
Atelier
Phosphorique
(PCS/
( PCS/LM/
PM/PP)
PP)
Atelier Laverie
((PCS/
PCS/ PT )
En plus la division est divisée en deux grands secteurs chacun contient un ensemble d’ateliers
participants tous à la valorisation du phosphate :
MAROC PHOSPHORE
MAROC PHOSPHORE II II
(PCS/ PM)
PCS/ LM
Centrale Réaction
thermique filtration
Atelier Stockage
sulfurique
Concentration
T ED acide
phosphorique
3. 2. 1. Atelier sulfurique
3. 2. 1. 1. Description
3. 2. 1. 2. Procédé de fabrication
Le procédé de fabrication de l’acide sulfurique comprend en général trois étapes qui sont :
Combustion
Conversion
Absorption
3. 2. 2. TED
La centrale TED produit de l’eau industrielle pour répondre aux besoins de chaque atelier de
fabrication en eau : filtré, déminéralisée, désiliez et potable ; pour cela l’eau subit les
traitements suivants :
Décantation et filtration.
Déminéralisation primaire et finale.
Javellisation.
L’installation TED est composée de :
Deux décanteurs et leurs auxiliaires.
8 filtres à sable gravitaire.
3 chaînes de désilication.
Une station de production de l’eau potable.
Des bacs de stockage et de distribution d’eau alimentaire.
3. 2. 2. La centrale thermique
La centrale est dotée d’un ensemble de dispositifs, matériels et de potentiel humain qui lui
permet de produire l’énergie électrique et la vapeur d’eau nécessaire pour le bon
fonctionnement de MPII. Elle est composée essentiellement de :
Deux groupes turboalternateurs de capacité unitaire 16.4mw, assurant l’alimentation
du complexe en énergie électrique.
D’une chaudière auxiliaire (lieu de la boucle de régulation concernée voir détail
technique dans la partie III) à fuel de 50t/h, assurant l’appoint en vapeur lors d’arrêt
d’une et de deux unités sulfurique ou bien le démarrage du complexe à froid.
D’une station d’aire comprimée.
D’une unité d’eau alimentaire.
Synthèse
Partie II
La régulation
1. Généralités
1. 1. Notion de la régulation
Pour avoir une bonne marche de production, certains paramètre doivent rester constantes
exemple : débit, pressions, température, niveau cela dans le but d’attribuer à ces paramètres
les valeurs dérivées qui ont appliqué à des différents principes de régulation.
Avec cette architecture on peut recalculer une nouvelle fonction de transfert du système : la
fonction de transfert en boucle fermée à l'aide des relations entre les différentes variables:
On obtient alors :
Pour s'assurer que le système asservi est stable il faut considérer le produit C.H et vérifier
qu'il existe une marge suffisante entre C.H et -1. Dans la majorité des applications il est
La stabilité du système est d'autant plus grande que C.H est différent de -1. Il s'agit donc de
respecter une marge sur le module ou le gain de C.H et sur sa phase par rapport à -1.
L'expérience montre qu'une marge de 45° à 65° sur la phase ou bien une marge de 8 à 10dB
sur le gain assurent une stabilité satisfaisante.
La marge de gain est égale à 20 log| C.H | pour la pulsation qui permet d'obtenir
arg(C.H) = -
2. 1. Les capteurs
2. 1. 1. Approche
C'est un dispositif qui transforme une grandeur physique en une grandeur exploitable, souvent
de nature électrique. Le choix de l'énergie électrique vient du fait qu'un signal électrique se
prête facilement à de nombreuses transformations difficiles à réaliser avec d'autres types de
signaux.
Grandeur
d’influence
Grandeur
Grandeur Signal
Signal
physique
physique
àà mesurer
Capteur É
de
lectrique
Électrique
de mesure
mesure
mesurer
Remarque :
Dans l’industrie on trouve plusieurs types des capteurs :
Capteurs de débit
Les débitmètres à organe dipromogène (diaphragme, venturi,
tuyère).
Les débitmètres à effet vortex
Les débitmètres à tube de Pitot
Les débitmètres électromagnétiques.
Capteurs de niveau
Les radars
Les flotteurs
2. 2. Le transmetteur
2. 3. Régulateur
C’est un instrument qui a pour rôle de maintenir une valeur bien déterminée de grandeur a
réglée (débit, pression, niveau…etc.), en faisant la comparaison entre la mesure du capteur et
la consigne et en agissant sur l’organe de réglage de telle façon à tendre l’écart vers zéro.
∑=C-M≈0
2. 4. Actionneur (vanne)
2. 4. 1. Approche
C’est l’instrument esclave de la chaîne de régulation, il est commandé par le régulateur a fin
de réduire la différence entre la consigne et la mesure.
2. 4. 2. Description et schématisation
Débit linéaire PL :
Le débit évolue linéairement en fonction du signal. La caractéristique est une droite. Des
accroissements égaux du signal vanne provoquent des accroissements égaux de débit.
Le débit évolue linéairement en fonction du signal. La caractéristique est une droite. Des
accroissements égaux du signal vanne provoquent des accroissements égaux de débit.
L'erreur sur la sortie d'un système asservi est s = lim w0 |S / H|. Pour améliorer la précision il
suffit d'augmenter |H| de H0 quand w -> 0. Mais la marge de phase se réduit et la stabilité du
système se dégrade :
Rares sont les applications où il suffit d'augmenter le gain pour obtenir une précision
convenable tout en conservant un bon niveau de stabilité. Il faut en général faire une
correction plus sophistiquée qui évolue en fonction de la pulsation.
3. 2. 1. Régulateur proportionnel
AP=GR ×( M −C )
GR est le gain du régulateur (sans unité)
AP est l’action proportionnelle exprimée en %
Sur la plupart des régulateurs, on règle la Bande Proportionnelle au lieu de régler le gain du
régulateur :
100
BP( % )=
GR
Pour généraliser Le signal de correction issu du régulateur s’écrit de la façon suivante lorsque
le régulateur est simplement proportionnel :
S=S 0±G R ×( M −C )
Lorsque le procédé fonctionne hors des conditions de régime nominal (quasiment tout le
temps), la grandeur réglée est stabilisée par l’action proportionnelle mais n’est pas égale à la
valeur de consigne, il subsiste un écart résiduel qui dépend de l’écart par rapport aux
conditions nominales et de la valeur du gain du régulateur.
Pour diminuer cet écart résiduel, on peut augmenter le gain du régulateur mais on risque de
déstabiliser le système.
La solution la plus simple consiste à modifier la loi de commande en rajoutant une deuxième
action : l'action intégrale. Son rôle sera de ramener la mesure à sa valeur de consigne.
3. 2. 2. Régulateur P-Intégral
1
AI = ∫ ( M−C )dt
TI
Proportionnelle : GR
Intégrale : 1 / Ti
L’action intégrale permet de ramener la mesure à sa valeur de consigne quelles que soient les
conditions de fonctionnement. Elle supprime donc l’écart résiduel.
3. 2. 3. Régulateur PI-Dérivé
L'action dérivée constitue donc un accélérateur de correction et intervient dans les moments
d'urgence (variation rapide de la mesure par rapport à la consigne).
Comme pour le gain qui augmente le poids de l'action proportionnelle lorsqu'on l'augmente,
l'augmentation du temps de dérivée augmente le poids de l'action dérivée. Donc si l'on double
le temps de dérivée, on multiplie par deux le poids de l'action dérivée
Synthèse
Partie III
Etude de la partie1 du sujet
1. Présentation de la partie1
La régulation est devenue de plus en plus un atout primordial à incorporer dans n’importe
quel système pour pouvoir le faire fonctionner en répondant aux exigences, c’est à ce niveau
que se situe mon sujet de stage qui se résume en :
Une étude détaillée de la boucle de régulation du débit vapeur HP, à la centrale
thermique.
Etablir un modèle simplifié décrivant les asservissements mis en place.
Définir les conditions du démarrage et d’arrêt de la chaudière auxiliaire.
Dresser l’utilité du passage de l’ancienne approche, vers l’utilisation des API
Pour cela il faut passer par détailler la structure et le fonctionnement de la chaudière
auxiliaires.
2. 1. Généralités
Les chaudières produisent de l'eau chaude ou de la vapeur qui est utilisée par les procédés
industriels ou qui sert au chauffage des locaux et de l'eau. Un large éventail de types et de
tailles de chaudières permet de répondre aux besoins variés des installations industrielles ou
Le gaz naturel et le mazout sont les combustibles les plus couramment utilisés dans les
chaudières mais on utilise également le propane, l'électricité, le charbon et la biomasse. On se
sert généralement de chaudières électriques lorsque les risques d'incendie associés aux
chaudières à combustion constituent un danger pour la sécurité et lorsqu'il est important de
réduire la pollution atmosphérique.
Remarque :
La durée de vie d'une chaudière est d'environ 25 ans; il est donc essentiel de tenir compte des
coûts du combustible et des frais d'entretien à long terme, ainsi que des coûts d'achat ou de
modernisation. Dans le cas d'un nouveau modèle à rendement élevé, les coûts du combustible
peuvent être jusqu'à 40 p. 100 moins élevés que ceux d'un modèle classique, ce qui, sur
25 ans, peut représenter des économies considérables. Dans de nombreux cas, le simple fait de
moderniser une chaudière peut en améliorer le rendement d'au moins 20 p. 100.
Il s’agit d’un générateur de vapeur, c’est un équipement destiné à transformer l'eau en vapeur
à une température et pression bien déterminées en fonction des besoins. L'apport calorifique
vient de la combustion d'un fluide en circulation qui cède l'énergie thermique à l'eau et la
vapeur.
La centrale MC possède une chaudière auxiliaire prévue pour la production de la vapeur
nécessaire pour le fonctionnement des turbines ainsi que les ateliers sulfuriques phosphorique
et les engrais en consommation d'énergie.
La chaudière fonctionne dans les cas suivants :
Lorsque l’atelier sulfurique ne produit pas la vapeur HP suffisante.
Au démarrage du complexe après un arrêt à froid.
Pour satisfaire les CAP en cas d’arrêt d’une ligne sulfurique.
Déclenchement des lignes sulfurique et non redémarrage à volet.
Au démarrage à froid de la chaudière, on utilise le fuel domestique, et en exploitation normale
on utilise le fuel lourd.
Bâche alimentaire
Fuel
Vapeur haute pression
Cheminé
Vers utilisation e
Silencieux
Ballon supérieur
Brûleurs Réchauffeur
air
Ventilateur
d’air
2. 2. 3. éléments de la chaudière
L’économiseur :
Son but est de réchauffer l’eau alimentaire en récupérant autant que possible de la chaleur
restant dans les fumées.
Les vaporisateurs :
Ils assurent la fin de l’échauffement de l’eau et la production de la vapeur. Ils sont constitués
de 692 tubes formant 54 éléments ils sont situés entre l’économiseur et surchauffeur.
Les surchauffeurs :
Se sont les premiers éléments attaqués par la masse gazeuse qui ont pour objectif la
production d’une vapeur sèche à une température de 490°C, constitué d’un 1 er et un 2éme
surchauffeur.
Le système de désurchauffe :
Il est destiné à refroidir et à moduler la température de la vapeur surchauffée.il est commandé
par une vanne régulatrice qui reçoit un signal d’ouverture/fermeture selon la température de
sortie du 2éme surchauffeur.
2. 2. 4. Fonctionnement
L'eau dégazée qui alimente la chaudière provient de la bâche alimentaire sous pression de
100bar et avec une température de 120°C. Elle pénètre dans le préchauffeur à épingle situé
dans le ballon supérieur et sort à 180°C elle se dirige vers la 1ère surchauffeur puis le deuxième
qui tapisse la chambre de combustion. Celui-ci est soumit au rayonnement de la flamme. La
combustion est assurée par deux bruleurs superposés passant alternativement du fuel
domestique au moment de démarrage. Au fuel lourd en exploitation, la quantité de vapeur à
500°C dépend de la valeur de consigne du débit de combustion affiché en salle de contrôle.
3. 1. Notion de débit
On détermine le plus souvent le débit volumique c'est à dire le volume de fluide qui s'écoule
par unité de temps dans la canalisation considérée, tandis que le débit massique exprime la
masse de fluide écoulé pendant cette même unité de temps. Ainsi Qm = Qv si l'on appelle
la masse volumique du fluide.
Précisons que si, à température constante, les liquides peuvent être considérés comme
incompressibles et donc de volume indépendant de la pression, il n'en est pas de même pour
les fluides à l'état gazeux. Ainsi, pour un gaz un débitmètre volumique ne donnera une
indication significative que si l'on connait simultanément la température et la pression, alors
que pour un liquide seul la température sera utile et qu'en outre elle pourra varier légèrement
sans que la plupart du temps cela affecte de manière significative la précision de la mesure. Il
serait souvent préférable de mesurer le débit massique, mais c'est plus difficile.
Une autre difficulté provient de ce que l'on appelle les pertes de charge, c'est à dire la
diminution de la pression le long d'une canalisation qui varie avec le débit, la section et la
nature du fluide.
3. 2. 1. Utilité de la chaine
L’utilité de cette régulation est montrée par absurde c’est à dire en supposant qu’elle n’existe
pas et en remarquant les conséquences grave qui peuvent résulter de la variation du niveau
3. 2. 2. Description de la chaine
Comme on cité ci-dessus le but de cette chaine est de maintenir un certain niveau dans le
ballon quelque soit la charge de la chaudière. Pour cela, et à chaque instant, il faut que le débit
de vapeur produit soit compensé par débit équivalent d’eau alimentaire.
C’est une chaîne à trois éléments qui fait appel à :
Une chaîne ouverte mesurant la grandeur perturbatrice Qv (débit vapeur).
Une chaîne fermée qui mesure le niveau ballon après comparaison à une valeur de
consigne afin d’en déterminer l’écarte.
Une chaîne d’asservissement mesurant la grandeur réglant Qe (débit eau alimentaire).
Les schémas qui suivent vont expliqués profondément le fonctionnement de toutes les chaines
constructives ainsi que la logique utilisée pour la sécurité.
Vapeur
FT
Niveau
Ballon chaudière
+
CI
FIC LIC LT
-
Sélecteur
HY 1/ 3
FT
éléments
Eau
alimentaire
Ce schéma est très représentatif de la chaine trois éléments et le rôle de chacun des
composants y figurent sera détaillé par la suite, le schéma suivant est dit pneumatique permet
de savoir l’ancienne approche pneumatique avec les sorties alarmes et sorties sécurité.
3. 2. 3. Fonctionnement
Capteur
Vapeur MP Qv CE M
A LIC
B
CI T 059
T
V A
Consigne externe
Vers entrée x
CE M
CI T FIC
077
V A
Sélecteur
Eau
Entrée x
Vanne alimentaire Qe
0.2 bar
basse pression C2
0.4 bar Carte
télémécanique
haute pression C3
0.8 bar
Moteur M
PK
I002
Unité de sécurité
Selon les seuils réglés dans les pressostats ces derniers génèrent des contacts, ces derniers
abordent la carte télémécanique qui permet une adaptation avec les voyants, ce qui donne aux
superviseurs la possibilité de suivre le niveau ballon en alarme.
Mais jusqu’à maintenant on a assuré que l’alarme en cas des perturbations du niveau, il faut
asservir le système afin de déclencher la chaudière si il y a un dépassement ou diminution
brutal du niveau (cas critiques), donc les mêmes contacts (c1, c2, c3 et c4) entament la
logique d’asservissement :
a
LSH A qi qi
LSL b
A
& qi
& qi
Pk M c
registre sup.
d qi S a.b.c.d .e.S1
ZE
& qi
e
ZE
registre inf.
Analyse :
La fonction de sortie S est l’information sur le niveau donc si S=1 le niveau est bien stable
et il n’ya pas de niveaux critiques.
On voit que le niveau très bas est détecté à l’aide de deux façons (pneumatique et
magnétique) ce qui explique le danger qui peut résulter de ce niveau critique, en donnant la
possibilité de shunter l’un des deux en jouant sur le sélecteur xy.
Le moteur ventilo pk01 doit aussi être en marche, pour pouvoir fournir de l’air nécessaire à
la combustion.
Enfin un bon niveau n’est détecté que si les deux registre soient dans l’état haut, cela
signifie que les circuits de fuel doivent être ouverts.
Remarque :
Tous les asservissements sont maintenant gérés par l’automate SIMATIC PCS 7(voir
annexe)
Système
Automate supervision
Bornes
E.01 S.13
(4-20mA)
Moteur M
PK 01
Logique
de sécurité
4. Eléments de la chaine
L’approche que vous trouvez détaillée ci-dessous est celle de base qui est intégrée par la suite
dans le système, La régulation est assurée par :
Trois transmetteurs de pression différentielle :
Pour mesurer le niveau ballon on procède par exploiter l’équation de Bernoulli qui relie le
niveau à la perte de charge (pression différentielle).
Mais comment peut-on créer une perte de charge dans une canalisation ? La réponse est
illustrée dans le schéma suivant :
Pot de condensat
Vapeur HP
P h H
Eau
alimentaire
h0 h0
P0 P1
P
P
4 - 20mA
Remarque :
Pour calculer la pression différentielle il fait que le liquide (eau) dans les deux tuyaux, soit
identique pour éviter les risques d’erreurs causés par condensation, ou par remplissage
intégral du réservoir.
Les calculs qui suivent vont seulement montrer l’utilité du montage, dans le calcul de la
pression différentielle : prenant les deux lignes de champs décrites par ta tuyère :
On a la pression au niveau bas (1ère ligne Z = h0+h) :
L’image du niveau est envoyée par le transmetteur sous forme d’un courant à valeur connue
(entre 4 et 20 mA).
4. 1. 2. Mesure du débit
Le même transmetteur est utilisé aussi dans la mesure du débit vapeur ou eau alimentaire en
exploitant la relation reliant le débit à la perte de charge, la même question se pose comme
avant mais cette fois la relation est donnée par : utilisation d’un diaphragme.
En effet, On place dans la canalisation un disque percé d'un trou de diamètre inférieur à celui
de la canalisation qui crée une pression différentielle de part et d'autre du diaphragme. C'est le
dispositif le plus simple.
C π 2 2
Avec
K=
√ 1−β
ε
4 4
d
ρ √
Dans cette relation est la densité du fluide en amont du diaphragme, d le diamètre du
diaphragme, =d/D le rapport des diamètres, C est le coefficient empirique d'écoulement et
le facteur d'expansion. Les coefficients C et sont donnés, pour une géométrie donnée.
Remarque :
Il est claire que la relation reliant le débit est la perte de charge n’est pas linéaire donc il
faut passer par un circuit permet d’extraire la racine carrée de P d’où le nom du circuit.
Dans la nouvelle approche des transmetteurs, le choix du mode linéaire ou en racine
carrée est intégré au transmetteur sous un module indépendant, donc il suffit de choisir
dans la configuration le mode racine carrée pour extraire la racine.
4. 2. L’additionneur
C’est une appareille conçu pour réaliser l’addition et la soustraction algébrique de deux à cinq
signaux analogique d’entrée. Il délivre un signal de sortie 4 à 20 mA correspondant au résultat
de l’opération effectuée.
T=A+B-K Avec:
T : signal de consigne de débit d'eau
A : signal de mesure de débit vapeur
B : signal du régulateur de niveau ballon
4. 3. Le régulateur
4. 4. Actionneur (vanne)
4. 4. 1. Approche
La vanne de réglage est un organe d’exécution pour but de faire varier, par l’impulsion d’un
positionneur la section de passage de fluide dans une conduite et la variation pouvant aller de
l’ouverture à la fermeture totale.
4. 4. 2. Structure de la vanne
Schéma de principe
Le positionneur électropneumatique détermine une position bien précise de la vanne
correspondant au signal de commande :
Fonctionnement :
Le positionneur électropneumatique détermine une position bien précise de la vanne
(grandeur réglée) par rapport au signal de commande électrique (grandeur directrice).
Schéma :
Le convertisseur électropneumatique sert à convertir le signal électrique (4-20mA) en signal
pneumatique (0.2-1bar) pour actionner l’organe de réglage.
Fonctionnement :
Le convertisseur électropneumatique travaille d’après le principe de la balance de force. Le
courant d’entrée produit, par l’intermédiaire du système de bobine plongeante+ circuit
permanent une force qui est transmise par un système de levier sans frottement, grâce à la
prise pneumatique, au soufflet d’asservissement. Cette force est convertie en une pression de
sortie 0.2 à 1bar proportionnelle au courant de la bobine plongeante.
Synthèse
Partie IV
Etude de la partie2 du sujet
1. Présentation de la partie2
3. Système d’allumage
3. 1. Présentation
Pour sécuriser le bon allumage de la chaudière certaines conditions doivent être vérifiées donc
il faut que:
Le niveau ballon soit normal
Le moteur ventilo soit en service
Le débit d’air soit supérieur à 10%et inférieur ou égal à 25%.
La pression du fluide de pulvérisation soit supérieure à 5 bars.
Les robinets d’isolement du fuel des bruleurs 1et 2 soient fermés.
Les deux registres d’aire soient ouverts.
Le commutateur Marche/Arrêt/Démarrage soit en position de démarrage.
Autorisation de démarrage
Autorisation d’allumage
5 min
Flamme détectée
15 s
MARCHE
2. 3. Explication
Si toutes les conditions initiales sont réalisées, les lampes 242 HL152 et 42 HL 152
s’allument et annonceront l’autorisation de démarrage. En appuyant sur le bouton 042 HS 124
le pré balayage commencera avec un débit d’air de 80% pendant 3min .Après cette
temporisation le débit d’air tombera à 25% et les lampes 142 HL 152 et 42 HL
152(autorisation d’allumage) s’allumeront laissant à l’opérateur une durée de 5 min pour
allumer. Si ce temps s’écoule sans allumage il faut recommencer le cycle. Après l’autorisation
d’allumage, en appuyant sur le bouton 042 HS 063 on met sous tension le transformateur
d’allumage et l’électrovanne de propane.
Si au bout de 30s la lampe de détection de la flamme ne s’allume pas il faut reprendre à
nouveau, après détection de la flamme en relâche le bouton 42 HS 063. La vanne automatique
de sécurité fuel s’ouvre et on ouvre manuellement et progressivement la vanne d’isolement de
fuel. Après 15s l’électrovanne de propane se ferme. A ce moment deux cas peuvent se
présenter :
Si la flamme n’est pas détectée la lampe 42 HL 152 s’éteint et la vanne de sécurité fuel
se ferme et il faut fermer la vanne d’isolement et recommencer depuis le début.
Si la flamme est détectée, la lampe 42 HL 152 reste allumée annonçant l’allumage
normal, et on peut allumer le deuxième brûleur. On passe le commutateur 42 HS 152
en position marche et le débit d’air est asservi au fuel.
Pression fuel
Débit fuel Vanne de fuel
Sélecteur Régulateur
Régulateur
de débit fuel de pression fuel
Régulateur
Débit fuel
Air/ fuel
Vanne d’air
2. 5. Explication
La régulation du fuel est assurée par une boucle comprenant un débit mètre à turbine
comptabilisant le débit du fuel sur un totaliseur. A travers un convertisseur courant pression la
mesure du débit fuel est transmit vers le régulateur FIC088 sur lequel le l’opérateur choisit
l’allure du chauffe. Ce régulateur commande automatiquement la vanne de fuel à travers un
sélecteur de signal haut recevant d’autre part le signal de sortie du régulateur de pression du
fuel bruleur PIC146 qui prend la propriété de commander la vanne au moment de démarrage
ou au minimum technique du bruleur. Sa consigne externe est générer par les stations et
envoyer par l’intermédiaire de l’électrovanne qui est commandée par l’interlock. La sortie du
sélecteur est envoyée sur l’entrée de contre réaction des deux régulateurs, ce qui permet le
passage sans manifestation d’à coup sur l’organe de réglage lors de la communication d’un
mode de régulation à l’autre.
La régulation d’air est une boucle dont le capteur mesure le débit (débit mètre différentielle)
entre l’entée et la sortie du préchauffeur d’air. Un extracteur de racine carrée pour la
Synthèse
Conclusion
chaudière auxiliaire, rend sont fonctionnement (en cas de besoins) très précis soit au niveau
pression ou bien au niveau température ce qui garanti une grande sécurité de la production.
Le nouveau système automatisé intégrés a rendu les choses de plus en plus facile à
exploiter notamment au niveau des interventions qui devienne maintenant déterminée en lieu
d’automatisme reste basique et celle elle-même qui est programmée aux CPU des automates.
Parmi les régulations qui existent à la chaudière le niveau ballon reste le paramètre