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Dans le couloir de ma tête, un pas de plus est toujours un pas de moins.

Dans les ténèbres de mon couloir il y a toujours trop de lumière et pas assez d'ombre.
Dans la nuit de mes ténèbres il y a quelques étoiles toujours trop éloignées.
Le chemin de ma nuit est jamais droit, toujours long.
Les carrefours de mon chemin sont toujours déserts, toujours pathétiques.
Les canapés de mes carrefours sont trop vieux, trop hostiles.
Les passants qui veulent s'asseoir sur mes canapés, je les chasse toujours.
Les visages de mes passants sont un toujours couverts, toujours nuageux.
Les traits de mes visages sont un peu vieillis, jamais aimables.
La fausseté de mes traits me va comme un gant.
L'habitude de ma fausseté, c'est ça mon univers.
La nocivité de mes habitudes chasse tout être vivant.
Les causes de ma nocivité viennent de loin, des profondeurs de mon âme.
Les fantômes de mes causes me portent ailleurs, vers l'inconnu.
Les vêtements de mes fantômes sont toujours sales, plutôt des chiffons.
Des chiffons qu'il ont volés à mon âme naïve.
Mon âme qui me cherche partout, jamais dans mon univers.
Il fait beau aujourd'hui. J'aimerais bien qu'il pleuve.

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