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1.Introduction :
Les moteurs pas-à-pas diffèrent de beaucoup des moteurs classiques. Au lieu de leur fournir
une tension continue, on doit alimenter des bobines dans un séquence précise. Grâce à ce
principe, on peut déterminer l’angle exact de rotation de l’axe. De plus, en laissant une ou
plusieurs bobines alimentées, on obtient un maintien: le moteur est figé. Ces moteurs sont
facilement accessibles, compte tenu qu’on les retrouve dans tous les lecteurs de disquettes et
imprimantes.
On va d’abord commencé par décrire les différentes sortes de moteurs, pour ensuite les
analyser un à la fois, pour pouvoir comprendre en profondeur leur fonctionnement. On
détaillera aussi beaucoup plus sur le moteur unipolaire , À partir de ces connaissances de base,
on pourra après attaqué la partie pratique .
2. Historique :
Inventeur de génie du micromoteur pas à pas en 1936, Marius Lavet a permis une évolution
considérable de l'industrie horlogère européenne.
Un moteur pas à pas à réluctance variable est composé d’un rotor feuilleté en fer doux
comportant un certain nombre de dents, et d’un stator également en fer doux feuilleté
comportant un certain nombre de bobines. Le nombre de bobines doit être différent du
nombre de paires de dents du rotor. L’alimentation de chacune des bobines va permettre la
création d’un champ magnétique dans le stator, et le rotor s’oriente suivant les lignes de
champ. On peut noter que lorsque le moteur n’est pas alimenté, comme il n’y a pas d’aimant
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
permanent, le rotor peut prendre n’importe quelle position : un moteur pas à pas à réluctance
variable n’a pas de couple résiduel ou couple de détente.
A.2 Les modes de commande d’un moteur pas à pas à réluctance variable :
A.2.1. Fonctionnement à pas complet :
Comme pour le moteur pas à pas à aimant permanent, on alimente successivement les
différentes bobines. Par contre, ici le sens d’alimentation n’a pas d’importance car le rotor
n’est pas polarisé. Le rotor va prendre une position telle qu’une des paires de dents soit
alignée avec la bobine alimentée.
De même, on peut utiliser un moteur pas à pas à réluctance variable en mode « High torque »
en alimentant 2 bobines. Le rotor prendra donc les positions intermédiaires, et comme pour le
moteur à aimant permanent, le couple sera plus élevé dans ce mode que dans le mode
précédent
avec
Np nombre de pas
Nr nombre de dents
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
La seconde possibilité est d'alimenter une paire de phase en même temps de façon à ce que le
rotor se positionne entre deux pôles.
Appelé "two-phase-on full step" (deux phases à la fois en pas entier) ce mode de commande
est celui qui procure le couple le plus élevé.
La séquence sera donc : AC / CB / BD / DA.
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
La troisième option est un mélange des deux première puisque l'on alimente tour à tour le
moteur sur une phase puis deux puis une... Cette séquence connue sous le nom de mode demi
pas procure effectivement un division par 2 de l'angle d'avance d'un pas, mais aussi un couple
moins régulier.
La séquence qui en découle est la suivante : A / AC / C / CB / B / BD / D /DA.
Pour obtenir une rotation dans la direction opposée les mêmes séquences sont utilisée en
inversant l'ordre de défilement.
Comme nous pouvons le constater sur les diagrammes, les moteurs sont représentés avec une
avance de pas à 90°.
Dans les moteurs réels le nombres de pôles ont été multipliés pour réduire à quelques degrés
seulement l'angle d'avance d'un pas. Le nombre d'enroulements et la séquence de commande
restant, quant à eux, inchangés.
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
Les moteurs unipolaires se différencient par le fait qu'ils sont à double bobinage.
Le double bobinage est utilisé pour l'inversion du flux statorique et le moteur se commande de
la même manière qu'un bipolaire excepté qu'un seul transistor pour chaque enroulement suffit
dans l'étage de puissance (soit quatre Darlington pour un moteur ou un réseau de 4 transistors
- voir ULN 2075B).
Simplement, les moteurs unipolaires sont plus chère car leur fabrication réclame un double
bobinage. De plus, pour une taille donnée, ce type de moteur à un couple plus faible à cause
des enroulements qui sont plus fins.
Il fût une époque où les moteurs unipolaires étaient intéressants pour les concepteurs parce
qu'ils simplifiaient l'étage de commande électronique. Maintenant, grâce aux circuits de
commande (push pull monolithique) du genre L298, les moteurs bipolaires sont devenu
populaires et d'une utilisation courante.
Tous les moteurs à aimant permanent souffrent des oscillations (et des harmoniques qui s'en
suivent) générées par le rotor qui limitent la vitesse de rotation.
Quand des accélérations et des vitesses plus élevées sont nécessaires on utilisera de préférence
les moteurs à reluctance variable.
Dans les schémas, la flèche noire représente l'aiguille d'une boussole qui serait disposé en
place et lieu du rotor ; elle indique l'orientation du champ magnétique (elle pointe vers le
nord, qui attire donc le pôle Sud du rotor) et se décale alors d'un quart de tour à chaque étape.
B.2.1 Etape 1 :
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
Etape 1, position 1 :
1. Premier bobinage (stator bleu) :
Phase 1 (interrupteur gauche) non alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) alimentée.
2. Second bobinage (stator vert) :
Phase 1 (interrupteur gauche) alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) non alimentée.
B.2.1 Etape 2 :
B.2.1 Etape 3 :
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
Etape 3, position 3 :
1. Premier bobinage (stator bleu) :
Phase 1 (interrupteur gauche) alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) non alimentée.
2. Second bobinage (stator vert) :
Phase 1 (interrupteur gauche) non alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) alimentée.
B.2.1 Etape 4 :
Etape 4, position 4 :
1. Premier bobinage (stator bleu) :
Phase 1 (interrupteur gauche) non alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) alimentée.
2. Second bobinage (stator vert) :
Phase 1 (interrupteur gauche) non alimentée.
Phase 2 (interrupteur droit) alimentée.
La table de vérité B.2.2.1 résume les états successifs des différentes phases ; l'état logique
indique si la phase est alimentée ("1") ou non ("0").
Numéro de l'étape : 1 2 3 4
Bobinage 1, Phase 1 0 1 1 0
Bobinage 1, Phase 2 1 0 0 1
Bobinage 2, Phase 1 1 1 0 0
Bobinage 2, Phase 2 0 0 1 1
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
Le moteur de notre schéma effectue une rotation en quatre pas, il se caractérise par un
fonctionnement dit "par pas" ; il existe également un mode de fonctionnement par "demi-pas"
: il consiste à intercaler entre deux étapes, une période au cours de laquelle l'on coupe
l'alimentation du bobinage du stator dont l'aimantation s'apprête à changer de sens (elle passe
donc par zéro) ; durant cette nouvelle étape, le rotor tourne d'un demi-pas (45°) en s'alignant
sur le seul stator alimente ; une rotation totale se produit alors au bout de huit demi-pas, la
table de vérité des phases est représentée en table B.2.3.
Numéro de l'étape : 1 2 3 4 5 6 7 8
Bobinage 1, Phase 1 0 0 1 1 1 0 0 0
Bobinage 1, Phase 2 1 0 0 0 0 0 1 1
Bobinage 2, Phase 1 1 1 1 0 0 0 0 0
Bobinage 2, Phase 2 0 0 0 0 1 1 1 0
Table B.2.3 : Etat successifs des phases lors de l'utilisation des demi pas.
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
Le rotor présente plusieurs dents comme pour un moteur pas à pas à réluctance variable, mais
chaque dent est polarisée comme pour un moteur pas à pas à aimants permanents.
Physiquement le rotor est composé de deux éléments identiques à un rotor de moteur à
réluctance variable (rouge et bleu ici), reliés ensemble par un aimant permanent (noir), avec
un déphasage d’une 1/2 dent. De ce fait ces deux éléments ont une polarisation différente
(nord et sud) et vont réagir à la polarisation de chacune des dents du stator. C’est cette
polarisation qui permet de n’utiliser que 2 bobines, qui forment en réalité 4 états différents
puisque le sens du courant entre ici en jeu.
En mode pas entier, les bobines sont alimentées une par une alternativement, dans un sens
puis dans l’autre. On voit bien ici l’intérêt d’avoir un rotor polarisé : quand on coupe
l’alimentation de la bobine verte et qu’on alimente la bobine rose, en l’absence de polarisation
du rotor on n’aurait aucun contrôle sur le sens de rotation, les deux dents bleues et rouges
étant attirés de la même façon par la bobine. Avec un rotor polarisé, on peut choisir une de ces
deux dents en agissant sur le sens du courant dans la bobine. Il en résulte le mouvement décrit
sur la figure suivante :
Il n’y a qu’une seule bobine pour chaque pôle. Ce type de configuration impose de pouvoir
changer le sens du courant au niveau du système d’alimentation. Ces moteurs sont appelés
moteurs pas à pas bipolaires, car lors de leur rotation chacune des bobines va être polarisée de
deux façons différentes.
Câblages 6 fils :
Un point milieu est créé sur chacun des bobinages. Généralement ces deux points milieux
(2 et 5) sont reliés à une borne du dispositif d’alimentation. En alimentant un des 4 autres
points on peut choisir le sens du courant sans avoir d’inversion de polarité. L’inconvénient
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
est qu’on n’utilise que la moitié du cuivre, ces moteurs pas à pas unipolaires ont donc un
rendement massique plus faible.
Câblages 8 fils :
Cette configuration de moteur pas à pas permet de choisir entre les deux configurations
précédentes au moment du câblage. On peut relier les bobines de chaque groupe en série ou
en parallèle pour utiliser le moteur en bipolaire, ou les relier en série en gardant le point
milieu pour l’utiliser en unipolaire.
Moteur pas à pas hybride 4 fils Moteur pas à pas hybride 6 fils Moteur pas à pas hybride 8 fils
Bien qu’à l’intérieur de ces bobine se trouvent plusieurs bobines excitatrices ,celles-ci sont
tous reliés en séries ou bien en parallèles et possèdent donc toujours 4 ou 5-6 fils sortent de
leur corps . On peut pas brancher les fils comme ça ! Il faut repérer les bonnes paires de fils !
Cette opération de « repérage » est assez simple !
Pour les moteurs 4 fils (bipolaire):
on branche un fils avec la sonde du testeur (multimètre) réglés en Ohm, On touche les fils
restants et lorsque on lit une valeur sur le testeur voilà la couple mais attention quand même si
on lit des valeurs sur plusieurs fils (en contemporaine) ou entre le châssis du moteur et un fil,
le moteur sera grillé, dans ce condition jamais brancher le moteur sur la carte de puissance et
l’alimenté sinon on aura de la fumé qui va sortir .
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Chapitre 1 : Généralités sur les moteurs pas-à-pas.
On touche les fils restants et cette fois on doit avoir deux groupes de 3 fils chacun mais si on
fait attention on a des lectures différentes ! Exemple, entre le fil rouge et le noir lisons 20
entre le fil rouge et le blanc rouge (fil bicolore) lisons 10 entre le fil blanc rouge (bicolore) et
le noir lisons 10, voilà le fil bicolore est le fil central de la bobine.
Pour les moteurs 8 fils :
A l'ohmmètre on repère les 4 bobines, on prend 2 piles de 1,5 Volts , on branche la 1er pile
sur un des bobinage (n'importe lequel ) le moteur va se mettre dans une position , à la main
tâte la force du couple de maintien, on laisse la 1ere pile branché, et on met la 2ème pile sur
un des 3 autre bobinages si au moment où on branche cette 2ème pile le moteur fait un petit
saut , alors ce n'est pas le bon bobinage, On essaye un autre, si le moteur ne bouge pas, c'est
qu’on as trouvé le 2ème bon bobinage, puis on laisse les 2 piles brancher et à la main tâte de
nouveau le couple de maintien, s'il est plus faible que la 1er fois alors notre 2ème bobinage est
à l'envers, alors on inverse la 2ème pile si le couple est plus fort , ça-y-est ,on as les 2 bonnes
bobines et leurs bon sens il ne nous reste plus qu'à faire la même chose sur les 2 bobines
restantes .
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