Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Alors que nous avons fait chômage et d’élargissement vrait s’améliorer en 2010 et
face en 2009 à une crise éco- du déficit de financement 2011, notamment auprès
nomique internationale sans externe. Le déclin prononcé des économies émergentes
précédent, le Système des des flux commerciaux inter- où la production industrielle
Nations Unies agit pour ai- nationaux, l’effondrement – dopée par la Chine – a déjà
der les pays à atténuer l'im- des prix des produits de ba- renoué avec ses niveaux
pact de la crise, notamment se, la baisse du tourisme d’avant la crise. La produc-
les plus touchés d'entre eux, international et la réduction tion mondiale devrait aug-
et poser les fondations d'une des envois de fonds sont menter de 3.4 % en 2010 et
économie mondiale plus autant de facteurs qui ont de 3.7 % en 2011. Alors que
forte pour les générations à contribué à une nette dété- les pays développés ne de-
venir. Cette crise peut com- rioration des balances des vraient se remettre que pro-
promettre l’aptitude de opérations courantes de gressivement de la crise, les
nombreux pays à faire face à nombreux pays en dévelop- pays émergents – au pre-
des problèmes tels que la pement. Face à cette situa- mier rang desquels la Chine
pauvreté, la faim et la mala- tion, à cinq ans de l’échéan- mais aussi l’Inde – resteront
die. Les répercussions sur les ce de 2015 fixée pour la ré- d’importants moteurs pour
pays en développement ont alisation des Objectifs du la croissance mondiale. Le
rapidement pris des propor- Millénaire pour le Dévelop- commerce mondial devrait
tions de plus en plus alar- pement (OMD), le Secrétaire progresser en volume de 6 %
mantes, en particulier en général de l’ONU, M. Ban Ki- en 2010 et de 7.7 % en 2011.
termes d’augmentation du moon, a demandé aux diri- Madagascar doit bénéficier
geants du monde de se ré- de la reprise économique
unir en sommet à New York mondiale. Pays riche de sa
du 20 au 22 septembre afin population jeune, de ses
de convenir des moyens à ressources naturelles et de
mobiliser pour soutenir les son positionnement géostra-
progrès et accélérer la réali- tégique, Madagascar a un
sation des OMD. Il convient potentiel de développe-
de rappeler qu´en 2009, la ment, et ce malgré l´impact
croissance du PIB mondial de la crise politique et éco-
est brusquement devenue nomique actuelle
négative pour la première (croissance du PIB réel de -
fois depuis les années 1930, 5% en 2009, PIB par tête
passant de 1,6 pour cent en d´habitant de 412 USD en
2008 a -2,3 pour cent. Le 2009, selon les estimations
commerce mondial des mar- du FMI). Le Système des
chandises en volume Nations Unies à Madagascar,
(abstraction faite de l’in- a formulé un document de
fluence des prix et des taux Vision Stratégique 2010-
de change) a fléchi de 12,2% 2011, qui met l’accent sur
en 2009, alors qu’il avait les axes stratégiques des
augmenté de 2,1% en 2008 interventions des Nations
et de 4,1 % en moyenne au Unies pendant une phase de
cours des dix dernières an- transition.
nées. Malgré tout, la
conjoncture mondiale de-
PAGE 2
de Conditionnement
Pour Madagascar, comme pour l’Afrique, un des
défis les plus importants est la nécessité de four-
nir de l’électricité à la population. Le phénomène
de longue coupure d’électricité ou délestage
constitue un facteur de blocage très important et
vraiment critique au développement humain et
économique du pays (industriel, touristique ou
service). La situation de Madagascar en énergie
est ainsi caractérisée par la consommation éle-
vée de charbon en bois (biomasse) avec environ
77,3% de la consommation totale en énergie
dans le pays ; les produits pétroliers importés
représentent environ 10,6% et l'électricité seule-
ment 1,6%. Ce problème incite l’ONUDI Mada-
gascar à prévoir dans son futur programme de
substitution de fuel en biomasse par une des
ressources d'énergies propres, abordables et
compétitives. Ce projet consiste à remplacer la
ressource d’énergie en diesel en ressources d’é- De gauche à droite: Mme Perlive Rahaga, M. Patrick Gilabert, M.
nergies renouvelables (biomasse, hydroélectrici- le Directeur de l’IST et M. Jean Paul Pothet
té). Les JPECs organisées pour cette année conjointement par l’Institut
Ainsi, l'ONUDI s’est fixé dans son programme
Supérieur de Technologie (IST), le cabinet L’ACTION et l’ONUDI, en
industrie verte sollicitant l’amélioration de l’ac-
partenariat avec Total Madagascar et Total Professeurs Associés,
cès à l'énergie tout en prônant l’environnemen-
tale durable dans l'industrie. ont connu un franc succès. Au programme, 3 jours de formation
pour les étudiants de l’IST aux fondamentaux de l’emballage par
un expert de Total Professeurs Associés, M. Jean-Paul Pothet, sui-
vis d’un concours pour les étudiants sanctionné par des Palmes
Juniors de l’Emballage. En parallèle, un congrès sur l’emballage
avait eu lieu où de nouveaux enjeux de l’emballage et une sensibi-
lisation des entrepreneurs aux exigences requises en vue d’accéder
à de nouveaux marchés ont été présentés. Une journée technolo-
gique a clôturé les JPECs avec échanges entre étudiants et profes-
sionnels. L’emballage du futur tend à devenir plus différencié,
Remplacement de 6 MW du groupe électrogène rentable, individualisé, fonctionnel, tout en étant plus éco citoyen.
de la Jirama
Les questions de protection d’environ- développement durable, les objectifs matière d’éco-conception des produits,
nement sont aujourd’hui l’une des pré- sont de relever les défis en matière de de réduire considérablement l’émission
occupations principales des entrepri- technologie et dynamiser le développe- de déchets et gaz à effet de serre, de
ses. L’ONUDI et PAPMAD joignent leurs ment économique local par la création devenir des consommateurs éco-
efforts respectifs pour favoriser la mise d’emploi, agir positivement sur le tissu responsables en promouvant l’usage
en place des politiques et des activités social malgache et se montrer exem- des produits recyclés et enfin de sensi-
respectueuses de l’environnement par plaire en tant que citoyen responsable biliser les Malgaches aux enjeux du
l’ensemble des entreprises et institu- pour le développement durable. Il s’a- développement durable et à l’éco-
tions basées à Madagascar. Afin de lier git plus concrètement d’intégrer l’envi- attitude.
performance économique et responsa- ronnement comme moteur de l’innova-
bilité vis-à-vis de la société pour un tion et de compétitivité, notamment en
PAGE 4
Ensemble pour le développement des investissements en Afrique
ONUDI EN BREF
Formation pour les PME avec ATW Geosystem.
En matière de mise à niveau des opérateurs à Madagascar pour la recherche de partenariat,
cette année, l’ONUDI en collaboration avec le Cabinet Around The World (ATW) Consultants
a octroyé une formation sur les techniques de négociation de partenariat pour permettre
aux PMEs malgaches d’assurer la négociation avec les investisseurs potentiels locaux ou
étrangers en ce qui concerne le financement ou apport matériels/techniques pour le déve-
loppement de leurs projets.
Depuis le 13 septembre 2010, d’échanges riche en partage et les mettre directement en pra-
l’UNICEF, en étroite collabora- en expériences. Le milieu des tique. Je ne manquerai pas de
tion avec les autres agences médias malgaches est très partager à l’ensemble de mon
du Système des Nations Unies diversifié, il est important de équipe ce que j’ai acquis ici » a
Deux séances de à Madagascar, a organisé une se munir des outils nécessaires déclaré Harrison Ratovondra-
formation suc- série de formations à destina- pour faire passer le message, hona, chef de service de la
tion des personnes ressources même dans des situations dif- programmation de la Radio
cessives ont été
de la société civile et des par- ficiles ou sensibles », a déclaré Nationale Malgache, parmi les
organisées par tenaires techniques d’une Michaëla Ranaivo, de l’organi- bénéficiaires de la formation.
l’UNICEF en par- part, et des journalistes radios, sation en charge de la lutte En effet, les journalistes ont
tenariat avec en provenance des régions et contre l’exploitation sexuelle pu mettre en pratique leurs
de la capitale d’autre part. des enfants, Groupe Dévelop- acquis sur le terrain grâce en-
les autres agen-
Intitulée « Etablir une relation pement. En résumé, la forma- tre autres au soutien techni-
ces du Système fructueuse avec les médias en tion portait sur la complémen- que de plusieurs stations ra-
des Nations matière de protection de l’en- tarité entre les médias et les dios partenaires de la forma-
Unies, en vue fant », la première formation institutions de la société civi- tion.
consistait à renforcer les com- le / des partenaires techni- Durant la semaine du 27 sep-
d’asseoir un pétences de la société civile et ques, la protection des sour- tembre au 1er octobre, des
meilleur plai- des partenaires techniques ces, la définition de plan de séances pratiques pour les
doyer en faveur dans les relations avec les mé- communication, la définition deux entités (société civile et
de la promotion dias en vue d’un meilleur plai- des messages clés, les techni- médias) se sont tenues à Anta-
doyer en faveur des droits de ques d’interview ainsi que la nanarivo et à Moramanga à
et de la protec- l’enfant dans toutes les cir- manière de développer des l’issue desquelles un certificat
tion des droits constances. Facilitée par Gré- communiqués de presse et de fin de formation a été re-
de l’enfant. goire Pourtier, journaliste cor- d’autres outils de communica- mis à tous les participants.
respondant de Radio France tion. Par ailleurs, la seconde « Les médias et les organisa-
International et de l’Agence série de formation a été adres- tions de la société civile ainsi
France Presse, cette formation sée aux professionnels des que les partenaires techniques
a également vu la participa- médias, particulièrement les représentent pour l’UNICEF
journalistes et producteurs des partenaires de taille pour
radios des régions et d’Anta- asseoir un meilleur plaidoyer
nanarivo, y compris les étu- en faveur des droits de l’en-
diants en journalisme issus de fant. Nous nous sommes fixés
l’Université publique et des pour objectif de créer des al-
instituts privés. Facilitée par liances entre ces diverses enti-
Francis Rolt, Radio for Peace- tés pour que l’enfant soit dé-
building, cette formation por- sormais place au centre des
tait sur les pratiques journalis- débats publics. Aussi bien les
tiques en matière de protec- médias que la société civile
tion de l’enfant. Plusieurs thé- peuvent en effet servir de re-
matiques de la protection de lais entre les décideurs et la
l’enfant ont été abordées, en population, et ce dans les deux
tion de Marco Kalbush du plus des techniques pratiques sens. » a conclu Bruno Maes,
M. Marco Kalbush
Haut Commissariat des Droits sur l’éthique en matière de Représentant de l’UNICEF à
pendant l’atelier
de l’Homme, basé en Afrique reportage sur les enfants. Ce Madagascar. La formation a vu
du Sud. Ce dernier a pu parta- fut également une occasion la participation de 33 person-
ger auprès des participants pour engager les discussions nes ressources de la société
son expertise relative au Mo- sur la communication pour le civile et des partenaires tech-
nitoring et Reporting des changement de comporte- niques et de 33 professionnels
droits de l’Homme, et à la ment, les « connaissances, de la radio et d’étudiants en
protection des défenseurs des attitudes et pratiques ». journalisme, issus de plusieurs
droits humains. « Cette formation m’a permis régions de Madagascar.
« C’était vraiment un atelier de renforcer mes acquis et de
Eco-
Eco-friendly School. Des écoles amies de l’environnement mises en place avec l’appui de l’UNICEF
Ces nouvelles écoles, dénommées des risques substantiels sur l'environ- pour aider à trouver des solutions du
« école amies de l’environnement » nement. L’un des problèmes majeurs développement durable" a expliqué
combinent à la fois espace de qualité concerne l'utilisation répandue des Mario Bacigalupo, un architecte tra-
pour une bonne éducation, et la ré- briques brûlées, nécessitant une quan- vaillant avec l'UNICEF à Madagascar.
duction de la destruction de son envi- tité importante de bois pour les cons- "Nous voulons laisser à nos enfants un
ronnement, qui pour Madagascar, tructions. monde dans lequel ils pourront vivre,
demeure et reste unique, mais mal- A Madagascar, beaucoup d'enfants en développant des techniques moder-
heureusement en danger. étudient dans des salles de classe déla- nes pour la construction des écoles."
« Construire des écoles amies de l’envi- brées et surpeuplées avec peu de ma- L’utilisation des matériels locaux, des
ronnement, est un brillant moyen de tières résistantes. Chaque année les briques en terre compressées et des
faire connaître les droits des enfants cyclones et les tempêtes tropicales technologies de construction permet
tout en sauvegardant la nature » dé- sont à l’origine de multiples destruc- d’adapter la construction des écoles à
clare Bruno Maes, Représentant de tions : en février 2008, le cyclone Ivan l’environnement local et d’améliorer
l’Unicef à Madagascar. a endommagé presque 2,000 salles de les conditions des élèves dans les sal-
Les écoles amies de l’environnement classe, et perturbant l'enseignement les de classe. Ces écoles peuvent résis-
sont des espaces sécurisés, où les en- de milliers d'enfants. ter aux cyclones et sont équipées de
fants peuvent apprendre beaucoup sur De nombreuses communautés n’ont ni toilettes et d’eau.
l’environnement. En effet, ces écoles écoles, ni des infrastructures d'assai- « Tant que nous donnons le droit à
sont construites avec des matériaux nissement de base : seules 24 % des chaque enfant d'apprendre dans des
locaux, qui réduisent non seulement le écoles primaires publiques ont des espaces sécurisés, un environnement
coût de construction, mais aussi l’im- latrines et l'accès à l’eau demeure fai- sain et protecteur, ces écoles aident à
pact sur l’environnement dans le cadre ble, moins de deux écoles sur 10 (soit réaliser un avenir durable pour l'envi-
de la construction. 13%). ronnement, si précieux pour Madagas-
Pour Madagascar, le besoin de déve- Le besoin d'initiatives écologiques est car ».
lopper de telles initiatives est évident. d’une importance capitale car le chan- Par ailleurs, sur la base du concept de
Pour réaliser les objectifs de l’Educa- gement climatique peut avoir un im- Contrat Programme pour la Réussite
tion Pour Tous, en 2008, le gouverne- pact dévastateur sur la sécurité ali- Scolaire (CPRS), outil développé par
ment a évalué que 2 à 3,000 nouvelles mentaire et le manque d’eau.
l’UNICEF, Ambatovy s’engage à mobili-
salles de classe devaient être construi- « L’industrie de la construction est l’un
tes chaque année jusqu'en 2015. des plus grands contribuables au ré- ser la communauté autour de l’éduca-
De tels défis sont non seulement coû- chauffement climatique, mais en mê- tion des enfants.
teux, mais occasionnent également me temps, il a le potentiel énorme
UNFPA. EVALUATION DU MECANISME DE REDUCTION ET DE SUIVI DES VIOLENCES BASEES SUR
LE GENRE
La violence basée sur le Genre consti- et Foulpointe), Mahajanga, Fianarant- tant la prévention que la réponse aux
tue une grave violation des droits de soa, Amboasary Sud et Ambovombe violences basées sur le Genre nécessi-
l’Homme qui a des conséquences sur Androy. Afin de mesurer les change- tent l’intervention de plusieurs sec-
de nombreux aspects de la vie des sur- ments induits par cet appui et dans le teurs, notamment la santé physique et
vivants. Elle relève d’une lutte de pou- but d’améliorer la stratégie de lutte sexuelle, la santé mentale, les affaires
voir, d’une volonté d’entretenir l’iné- contre cette violence, l’UNFPA a sociales, la justice, la sécurité, les auto-
galité des relations entre hommes et conduit une évaluation du mécanisme rités décentralisées, la culture, l’éduca-
femmes. L’UNFPA, depuis 2008, a ap- de réduction et de suivi des violences tion…. Des personnes clés de ces sec-
puyé les initiatives nationales tendant basées sur le Genre à Madagascar au teurs ont été interviewées à travers
à réduire ce type de violence. Cet ap- cours du mois d’août 2010. L’évalua- des focus groups. Les perceptions des
pui porte sur la prévention des violen- tion a été conduite par un Expert inter- différentes catégories de population
ces basées sur le Genre, à la prise en national spécialiste sur la problémati- sur les types de violence ont été aussi
charge psychosociale, à l’orientation que de violence basée sur le Genre et collectées.
juridique et à la référence médicale relayée par un cabinet national spécia- A la réception des résultats de cette
des survivants. Pour ce faire, l’UNFPA lisé en recherche évaluation, l’UNFPA va organiser une
travaille avec des centres d’écoute et L’évaluation a porté sur les performan- séance de travail avec les acteurs qui
de conseil juridique qui interviennent à ces des structures appuyées par UNF- devront intervenir dans le mécanisme
Antananarivo, Manjakandriana, Toa- PA et sur leurs interactions avec les de réduction et de suivi des violences
masina (Toamasina I, Ampasimadinika, différentes parties prenantes. En effet, basées sur le Genre à Madagascar.
UNFPA. DISSEMINATION DES RESULTATS SONU et EDS
D’après le rapport de l’Enquête Démo- Mission ternelle et néonatale est composé des
graphique et de Santé 2008/2009 le Fournir des éléments techniques néces- techniciens issus des organisations
taux de la mortalité maternelle, qui était saires afin de maintenir le sujet de la membres du H4 (OMS, UNFPA, UNICEF,
de 469 pour 100 000 naissances vivantes santé maternelle et néonatale haut sur
BM-les 4 organismes qui en septembre
en 2003/2004 est augmenté à 498 pour l’agenda des Partenaires Techniques et
100,000 naissances vivantes. Compte Financiers, faire une analyse plus pro- 2008 ont fait une déclaration conjointe
tenu de cette stagnation dans la situa- fonde sur les causes de la stagnation sur la santé maternelle et néonatale en
tion de la santé maternelle, il a été déci- surtout sur les déterminants de la mor- vue d’intensifier des efforts pour sauver
dé de créer au sein du groupe des Parte- talité maternelle et formuler des straté- la vie des femmes et des nouveau-nés),
naires Techniques et Financiers du sec- gies appropriées qui correspondent à élargi aux autres partenaires œuvrant
teur Santé à Madagascar, un « Groupe ces problèmes et à travers cela optimi- en la matière tels que JICA, USAID, AFD.
Technique de Travail sur la Santé Mater- ser l’allocation des ressources sur des
Les réunions sont mensuelles mais avec
nelle et Néonatale » pour réfléchir, interventions novatrices tenant compte
identifier les gaps dans la connaissance, des bases d’évidence internationales et possibilité de réunions extraordinaires
développer des stratégies et appuyer le de la situation au niveau du pays toute pour discuter sur des sujets urgents. Les
plan opérationnel pour réduire de façon en renforçant les interventions existan- points saillants résultant des réunions
drastique la mortalité maternelle et tes. sont présentés au cours des réunions
néonatale à Madagascar. Ce groupe a vu Composition et Fonctionnement des Partenaires Techniques et Finan-
le jour depuis le mois d’Avril 2010. Sur la coordination de l’UNFPA, le grou- ciers.
pe technique de travail sur la santé ma-
L’appel à l’action pour la célébration en 2011 de l’Année Internationale des Volontaires lancé à Madagascar
en Juin 2010 a porté ses fruits. Plus d’une dizaine de partenaires ont répondu à l’appel et prendront part à
la célébration de la Journée Internationale des Volontaires, prévue en Décembre. Elle sera le point de dé-
part de l’Année Internationale des Volontaires. Au cours de la première réunion, les partenaires se sont
fixés comme objectifs communs de :
Afin de couvrir ces différents objectifs, quatre groupes de travail sont constitués pour définir un plan d’ac-
tion autour de l’animation de la JIV, la communication, les actions humanitaires et la mise en réseau et la
réglementation. Ces groupes sont coordonnés par un comité de pilotage, responsable aussi de la mobilisa-
tion des fonds. Par ailleurs, le Ministère de la Population a aussi répondu à l’appel à l’action en nommant un
point focal pour les questions liées au volontariat : Monsieur Léandre.
biodiversité presque unique au monde. C’est pourquoi nous avons décidé de pré- as One» sur la nécessité de
parer un plan d’intervention commun et à long terme. procéder à l’harmonisation et à
Q : Qui seront les bénéficiaires de ce projet ? la simplification des pratiques
Enrique : Plusieurs communautés qui habitent dans le Bassin de Mandrare pour- de gestion des programmes et
ront bénéficier de nos actions : il s’agit surtout de petits et moyens producteurs
opérations au niveau des pays.
agricoles, paysans, d’éleveurs de chèvres et zébus, ouvriers des grandes planta-
Les objectifs de l’ateliers sui-
tions qui habitent dans la région du projet. Selon notre évaluation, la première
vent : i) mieux définir les servi-
phase du projet, qui démarrera à partir de 2011 et qui aura une durée de cinq
ces communs; ii) clarifier les
ans, nous permettra de rejoindre environ 26.000 bénéficiaires.
liens entre les programmes
Dans le cas de PAM, nous nous adressons surtout à la population qui vit une si-
(UNDAF) et les opérations; iii)
tuation d’insécurité alimentaire dans les communes d’Ifotaka, Behara et Trano-
maro, avec Cantines scolaires, vivre contre travail, vivre contre formation,etc.. développer des compétences de
Q : Quelles sont les raisons pour lesquelles le PAM et les autres partenaires formation et de facilitation pour
sont en train de focaliser leurs efforts dans cette région de Madagascar ? la sous région; Les résultats ont
Enrique : il y a toute une série de facteurs combinés qui ont déterminé la nécessi- été atteints à savoir :i) une plus
té d’une intervention structurée à Amboasary. En travaillant sur le terrain nous grande maîtrise de l'importance
avons remarqué que la situation est en train de se dégrader, à cause des fréquen- des services communs en appui
tes sécheresses qui affectent cette zone. La richesse représentée par la forêt est aux programmes; ii) la compré-
également de plus en plus menacée . La présence d’une seule ressource d’eau, la hension des méthodes et des
rivière de Mandrare, rend les conditions de vie de la population très difficiles; outils d’évaluation, de planifica-
ces dernières années nous avons enregistré un mouvement migratoire progressif tion, de prise de décision et de
vers le Mandrare, ce qui a rendu cette zone surpeuplée. gestion des Services communs
Q : Concrètement, quels sont les résultats attendus ? en appui aux programmes , et
Enrique : Le message clé que nous essayons de promouvoir avec ce projet est iii) enfin une bonne compréhen-
que le développement et l’amélioration des conditions de vie de la population sion du rôle de soutien de l’équi-
sont compatibles avec le respect de la nature et de l’environnement. A la fin de la pe de formateurs en tant que
première phase, nous comptons obtenir au moins trois importants résultats : i) personnes ressources dans la
l’utilisation d’un système de gestion de l’écosystème qui assure la conservation sous-région. Une dizaine de pays
de la biodiversité locale, ii)l’amélioration des conditions de vie de la population dont Madagascar a pris part à
en termes de sécurité alimentaire et santé, et iii) la création de structures institu- l’atelier avec la participation de
tionnelles pour renforcer les capacités de gestion de l’écosystème durable. Mesdames Rokya Dieng , Vivia-
ne Ralimanga et Nirina Razaka-
manana..
CONTACTS :
Maison commune des Nations Unies
Enceinte Galaxy Plaza, Rue Dr Raseta, Andraharo
B.P. 1348 Antananarivo (101)
Madagascar
edvige.bordone@one.un.org
(261-20) 23-300-92/1074
Web: www.snu.mg