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008299 cvs COUR DE CASSATION Audience publique du 21 février 2001 Cassation partielle Mile FOSSEREAU, conseiller doyen faisant fonctions de président Arrét n° 233 FS-P+B+! Pourvoi n* B 98-20.817 REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS. LA COUR DE CASSATION, TROISIEME CHAMBRE CIVILE, @ rendu l'arrét suivant : Sur le pourvoi formé par : 4° M. Lucien Plessis, 2°1 Mme Colette Plessis, épouse séparée de biens de M. Lucien Plessis, demeurant tous deux Hétel Le Galliéni, avenue Galliéni, ‘Sanary-sur-Mer, en cassation d'un arrét rendu le 20 mai 1998 par la cour dappel 'Aix-en-Provence (1re chambré civile, section B), au profit 1°1 de M. Jean-Luc Errera, 2° de M, Gaston Errara, demeurant tous deux 1044, chemin de la Calade, 83140 Six Fours Les Plages, 3° de la société Hotel Le Galliéni, société a responsabilité fimitée, dont fe siége est avenue dé Toulon, 83110 Sanary-sur-Mer, représentée par M: Massiani, 8s qualités de mandataire liquidateur, 4°1 de Mme Jeanne Arlandi, épouse Errera, demeurant 1044, chemin de !a Calade, 83140 Six Fours Les Plages, 5*/ de fa société civile immobiliare ($C) Galliéni, dont le siége est avenue Maréchal Galliéni, 83110 Sanary-sur-Mer, 6°/ de M. Bor, demeurant 59, avenue Maréchal Foch, 83000 ‘Touion, pris en sa qualité de représentant des oréanciers au redressement judiciaire de la SCI Errera, 7°I de la société civile immobiliére (SCl) Errera, dont je siége est avenue Maréchal Galliéni, 83110 Sanary-sur-Mer, 8*/ de Mme Mireille Bes, épouse Massiani, demeurant 3091, avenue de [a Résistance, Cap Brun, 83000 Toulon, pris en sa qualité de liquidateur de la société Hétel Le Gail : 9*/ de Mme Rose-Marie Errera, épouse Bricout, ‘demeurant 117, boulevard Kistling, 83110 Sanary-sur-Mer, 10° de M, Jean-Pierre Gas, demeurant 4, rue Revel, 83000 Toulon, défendeurs a la. cassation ; Les demandeurs invoquent, a 'appui de leur pourvoi, les trois moyens de cassation annexés au présent arrat ; LA COUR, en l'audience publique du 17 janvier 2001, ot étaient présents : Mlle Fossereau, conseiller doyen faisant fonctions de président, -M. Pronier, conseiller référendaire rapporteur, MM. Toitot, Bourrelly, Peyrat, Guerrrini, Dupertuys, Philippot, Assié, Mme Gabel, conseillers, MM. Pronier, Betoulle, conseillers référendaires, M. Sodini, avocat général, Mme Berdeaux, greffier de chambre ; Sur le rapport de M. Pronier, conseilier référendaire, les observations de la SCP Ghestin, avocat des époux Plessis, de la SCP Bachellier et Potier de La Varde, avocat de la société Hotel Le Galliéni, de la SCP Boré, Xavier et Boré, avocat de M. Gas, les conclusions de M. Sodini, avocat général, et aprés en avoir délibéré conformément a la loi ; ‘Sur le deuxigme mo) : Attendu quayant constaté que la demande:en premiére instance tendait a |'annulation des cessions, la cour d’appel a exactement retenu que les demandes nouvelles en appel et tendant a la réduction du prix et subsidiairement & allocation de dommages-intéréts n’étaient pas virtuellement comprises dans la demande soumise aux premiers juges et ne tendaient pas aux mémes fins ; D’oi il suit que le moyen n’est pas fondé ; Mais sur le premier moyen : ‘Vu article 1116 du Code civil ; Attendu, selon Parrét altaqué (Aix, 20 mai 1998), que, suivant deux actes, regus par M. Gas, notaire, les 28 mai et 6 juillet 1989, la société civile immobiliére Efrera (SC!) @ vendu un immeuble & usage d'hdtel & M, Plessis et {a société Hotel Le Galliéni (société) le fonds de commerce exploité dans cet immeuble au méme acquéreur ; qu'une précédente décision ayant accueil la demande de la SCI et de la Société en réitération des cassions, M. Plessis les a assignées en anmulation des ventes pour dol ; qu'il a également demandé la condamnation de M. Gas a lui payer des dommages-intéréts ; qu’en appel M. Plessis a maintenu sa prétention a titre subsidiaire et demandé a titre principal la réduction du ‘prix et subsidigirement allocation de dommages-intéréts ; Attendu que pour débouter M. Plessis de sa demande en annulation pour dol, 'arrét retient que.les conditions d'une telle annulation ne sont pas réunies quant aux griefs avancés par M. Plessis en raison du caractére inexcusable de [erreur dont il soutient avoir été victime, ignorance de l'exploitation sans autorisation d'ouverture et non-conformité aux régles de sécurité n’étant pas admissible de sa part alors qu'il avait une obligation particuliére de se renseigner compte tenu du ceractére professionnel de ’opération et que des vérifications élémentaires auprés des cédants iui auraient révélé fexacte situation administrative de 'établissement ; 4 233 Qu’en statuant ainsi, par des motifs qui ne permettent pas dexciure l'existence dune réticence dolosive et alors qu'une telle réticence dolosive, & la supposer établie, rend toujours excusable l'erreur provoquée, la cour d'appel a violé le texte susvisé ; Etsutle troisiéme moyen : Vu Particle 1382 du Code civil ; Attendu que pour débouter M, Plessis de sa demande dirigée contre le notaire, 'arrét reléve que M. Gas nest intervenu.qu‘aprés la conclusion des cessions qui liaient de maniére définitive les parties par la signature d'un accord du 26 mai 1989 et que la convention du 6 juillet 1989, rédigée par M; Gas, n’a eu aucune incidence sur la conclusion des cessions déja définitives ; Qu’en statuant ainsi, alors que le notaire qui participe a la rédaction d'actes de vente est tenu d'un devoir de conseil destiné 4 assurer la validité et Vefficacité des actes auxquels il a apporté son concours, 1a cour d'appel a violé le texte susvisé ; PAR CES MOTIFS : . CASSE et ANNULE, sauf en ce quil a déclaré irrecevables comme nouvelles en appel les demandes en réduction du prix des cessions et subsidiaires en indemnisation formées, sur les divers fondements entrepris, par M. Plessis en substitution, au principal, de sa demande initiale, V'arrét rendu le 20 mai 1998, entre les parties, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence ; remet, en conséquence, quant a ce, ia cause ef les parties dans état ou elles se trouvaient avant ledit arrét et, pour étre fait droit, les renvoie devant la cour c'appel de Nimes ; Condamnie M. Gas aux dépens ; Vu farticle 700 du nouveau Code de procédure civile, condamne M. Gas a payer aux époux Plessis |a somme de 12 000 francs ; Vu l'article 700 du nouveau Code de procedure civile, rejette la demande de M. Gas ; Dit que sur les diligerices du procureur général prés la Cour de Cassation, le présent arrat sera transmis pour étre transcrit en marge ou a la suite de l'arrét partiellement cassé ; 5 233 Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Troisiéme chambre civile, et prononcé a audience publique du vingt et un février deux mille un par Mille Fossereau, conformément & article 452 du nouveau Code de procédure civile, Moyens produits par la SCP Ghestin, Avocat aux Conseils, pour les époux PLESSIS ; MOYENS ANNEXES alarrétn? 23% — (CIv.1m); PREMIER MOYEN DE CASSATION Il est fait orief a l’arrét infirmatif£ attegué d’AVOIR débouté Monsicur et Madame PLESSIS de leurs demandes en nullité des ventes, réalisées par les actes des 26 mai et 6 juillet 1989 pour dol et en condamnation des vendeurs 4 leur payer la somme de 3.419.887,53 Frs en réparation de leur préjudice; AUX MOTIFS QUE les conditions de l'annulation pour dol, ne sont pas réunies quant aux deux griefs avancés par Mr PLESSIS en raison du caractére inexcusable de lterreur dont il soutient avoir été victime, 1’ignorance prétendue du défaut de classification dans la catégorie deux étoiles comme de l'exploitation sans autorisation d'ouverture et non conformité aux ragles de sécurité n'étant pas admissible, ni méms concevable, de sa part dans le cadre de ‘acquisition du public alors rion seulement qu'il avait une obligation particuliére de se renseigner lui-méme compte tenu de ce caractére professionnel de L'opération mais aussi que des vérifications élémentaires auprés des cédants ou des services administratifs Iui auraient facilement et aussitot révélé l'exacte situation administrative sur ces divers points de 1'établissement; qu’au surplus, le caractére déterminant de l'erreur sur le défaut de classification en catégorie deux étoiles n'est pas démontré, celle-ci n'étant méme pas indiqué dans l'acte Ge vente du 26 mai 1989 pour ne figurer que de maniére non significative dans l'exposé préalable de la convention du 6 juillet 1989 dont elle ne constituait pas l'un des objets; que 1a demande en annulatich et-indemnisation de ce chef sera, d&s lors, rejeté; 1°) ALORS QUE les termes du litige sont fixés par les prétentions respectives des parties; que les défendeurs 4 ltaction en nullité pour dol des conventions litigieuses et -2- N Lee (crv.3) en dommages-intéréts n'ont pas invoqué le caractére inexcusable de l'erreur commise par Monsieur PLESSIS sur la situation administrative de l'nétel et sa non conformité aux régles de sécurité; qu'en opposant dés lors ce moyen a Monsieur PLESSIS pour le débouter de ses demandes, la Cour d’Appel a dénaturé les termes du litige violant l'article 4 du Nouveau Code de Procédure Civile; 2°) ALORS QUE le juge doit en toutes circonstances faire observer et observer lui-méme le principe de la contradiction; qu’en relevant d'office le moyen tiré cu caractére inexcusable de l’erreur de Monsieur PLESSIS: sur la situation administrative de l'hétel et sa non conformité aux régles de sécurité, sans provoquer les ‘explications préalebles de Monsieur PLESSIS sur ce moyen, la Cour d’Appel a violé l'article 1¢ du Nouveau Code de Procédure Civile; 3°) ALORS QUE le dol est constitué par le manquement au devoir de loyauté du cocontractant constitutif de réticence dolosive, sans laquelle l'autre contractant niaurait pas cdntracté ou aurait contracté a un moindre prix; qu'il est constant que l'hétel objet des deux ventes indivisibles litigieuses n'avait pas Fait l'objet d'une autorisation administrative d'ouverture, qu'a deux reprises en 1964 et 1988, la Commission de sécurité avait enjoint. aux exploitants, vendeurs, de mettre 1'hétel en conformité avec les normes de sécurité et que de plus, 1'hétel avait @té Faussement présenté comme classifié dans la catégorie deux étoiles; gu'en décidant que la déloyauté des vendeurs qui avaient dissimlés & Monsieur PLESSIS ces éléments décisifs conditionnant le possibilité d'exploiter 1'hétel ne permettait pas A ce dernier d'invomuer le dol au motif que son erreur aurait été inexcusable, la Cour d’Appel @ violé l'article 1116 du Code Civil; 4°) BLORS QUE la réticence dolosive des vendeurs qui a provequé I’erreur de L'acquéreur rend toujours excusable L’erreur ainsi provoquée; qu‘en estimant que l'erreur de Monsieur PLESSIS provoguée par la réticence dolosive et la déloyauté des vendeurs était inexcusable, la Cour d’Appel 2 derechef violé l'article 1116 du Code Civil; 5°) ALORS QUE dans ses conélusions d'appel, Monsieur PLESSIS avait fait valoir que non seulement les vendeurs . avaient dissimulé l’absence dtautorisation administrative Gtouverture de l'hotel, les deux procés-verbaux établis en 433 cIV3 1984 et 1988 enjoignant la mise en conformité de 1"hétel aux régles de sécurité et avaient feussement indiqué qu'il était clasgifié deux étoiles mais qu'en outre ils avaient maquillé des vices rendant l'hétel inexploitable sans @importants traveux (concl. p. 13 al. 3); quien stabstenant d’examiner et de répondre A ce moyen péremptoire, la Cour d/Appel a violé l'article 455 du Nouveau Code de Procédure Civile. -4- we 2323 (ew.3) DEUXIEME MOYEN DE CASSATION Tl est fait grief & l’arrét attaqué a'AVOIR déclaré irrecevable, comme nouvelle en cause d'appel, la demande de Monsieur PLESSIS tendant 4 voir condamné les vendeurs in golidum & iui payer la somme de 3.419.887,53 Fre & titre de dommages-intéréts sur le fondement da dol et de leur responsabilité délictuelle; AUX MOTIFS QU'en défense a l'appel principal dirigé contre Ini, Mr PLESSIS peut remettre en question d'autres chefs de la décision déiérée que ceux visés dens sa déclaration d'appel; qu'il n'est pas recevable, dans ce cadre méne, a formuler en appel la demande nouvelle ne répondant pas aux conditions réglementaires que‘constituent les demandes en réduction du prix et subsidiaire en’ indemnisation qu'il prétend substituer eu principal, a l’annulation des actes de cession pour dol émise et admise en premiére instance, et que les autres appelants contestent sous la qualification globale unique mais inapproprige d'action en réduction et Mr PLESSIS évoquant lui-~méme dens ses conclusions l'allocation de dommages-intéréts correspondant a la réduction du prix; guten effet, de telles demandes ne répondent pas aux conditions des articles 564 et 567 inclus du Nouveau Code de Procédure Civile qu’invoque Mr PLESSIS par simple rappel de ces textes sans préciser en quoi elles sont en l’espece réunies; gutil ne s'agit manifestement pas de demandes reconventionnelles; que ces prétentions, sur tous les divers fondements proposés, ne tendent pas aux mémes fins que la demande principale initiale pour poursuivre le but difrérent de la réduction du prix des cessions ou de l'indemnisation sans remise en cause de l'existence méne de ces contrats, y compris sur la bese du dol dans le cadre duquel 1'action en dommages-intéréts, exercée a titre principal “et non accessoirement a l'action en nullité au titre du préjudice causé par l'annulation est. distincte par son but de cette derniére action; -5- N Q2BB (clv.3) gue ces mémes prétentions n'étaient pes virtueliement comprises dans 1a demande soumise aux premiers juges et mien constituent pas l'accesscire, la conséquence ni le complément compte tenu de la différence d'objet et de but gai les distingue; quienfin, les diverses conditions de l'article 564 du Nouveau Code de Procédure Civile’ ne sont pas elles-mémes réunies, les demandes nouvelles ne.tendant pas @ opposer: compensation &@ des prétentions émises dans cette instance, le prix des parts sociales et du fonds n'y étant pas réclamés, ni a faire écarter des prétentions adverses, non plus gu’a faire juger les questions nées de l’intervention d'un tiers ou de la survenance ou de la révélation d'ua fait nouveau’ que ne constitue pas l'organisation de l'insolvabilité opposée aux cédants pour justifier le changement d'action alors notamment que ies sociétés étaient en procédure collective en premiére instance; 1°) ALORS QUE la victime d'un dol peut indistinctement solligiter l’annulation du contrat vicié par le dol et en outre demander le cas échéant, la réparation de son préjudice ou se borner a4 solliciter la réparation de son préjudice sur le, fondement délictuel; qu'en estimant que itaction de Monsieur PLESSIS en nullité des ventes litigieuses pour dol et i'action en dommages-intéréts contre les vendeurs sur ie méme fondement étaient distinctes, la Cour d’Appel a violé l'article 1126 du Code Civil; . 2°) BLORS QUE les parties peuvent expliciter en appel les prétentions qui étaient virtuellement comprises dans celles sounises aux premiers juges et y ajouter les demandes qui en sont l'accessoize, la conséquence ov le complément; que l'action en dommages-intéréts pur dol qui est un délit civil est virtuellement comprise dans l'action en nullité des conventions sur le m@me fondement; qu'en décidant le contraire, la Cour d/Appel a violé l'article 566 du Nouveau Code de Procédure Civile; 3°) ALORS EN TOUTE HYFOTHESE QUE les prétentions ne sont pas nouvelles jorsqu'elles tendent aux mémes fins que celles soumises au premier juge; que l'action en nullité pour dol et celle en dowmages-intéréts ‘sur le méme fondement tendent & sanctionner les conséquences ce la aéloyauté contractuelle de l'auteur du dol; gu'en estimant que ies demandes étaient distinctes, 1a Cour d/Appel a violé l'article 565 du Nouveau Code de Procédure Civile. -6- nw 233 (CIv.3) TROISIEMR MOYEN DE CASSATION Il est fait. grief a Larrét attaqué d'AVOIR débouté Monsieur PLESSTS de gon action en responsabilité contre Maitre GAS, notaire rédacteur de l'acte du 6 juillet 1989; AUX MOTIFS QUE Me GaS n'est intervenu qu'aprés la conclusion des cessions de parts de la SCI.BRRERA et du fonds de commerce, dans laquelle le préjudice invoqué trouve sa cause exclusive, qui liaient déjA de maniére définitive les parties par la signature, en:présence d'une agence inmobiliere, du protocole d'accord du 26 mai 1989, les parties elles-mémes faisant remonter a cette derniére date leur accord définitif sur la cession du fonds de commerce lui-méme au lieu de la cession des parts de la SARL HOTEL LE GALLIENI en conférant un’ caractére interprétatif a la convention du 6 juillet 1999 précisant Ltobjet'réel de cette cession; que cette convention du 6 juillet 1988, rédigée par Me Gas, n'a eu, sur ce dernier point ni sur ses autres stipulations relatives 4 la mise 4 disposition anticipée, et méme rétroactive 4 compter du 1° juillet 1989, et ses modalités, du fonds @ Mr PLESSIS, aucune incidence sur la conclusion méme des cessions déja définitive; que Me GAS nfa ensuité pas eu a-intervenir. pour l'établissement de l'acte authentique; qutil résulte de ces éléments et considéretions ge'aucun manguement préjudiciable au devoir de conseil ne peut lui étre imputé par Mr PLESSIS; gue le demande en déclaration de responsabilité et indemnisation sera, :en conséquence, également rejetée; 1°) ALORS QUE le notaire qui a participé a, le rédaction d'actes de vente est tenu d'un devoir de conseii esting a assurer la validité et l'efficacité des actes auxquels il a apporté son concours; que Me GAS, notaire rédacteur de l'acte sous-seing privé de vente des murs et Gu fonds de commerce d'Méte] devait vérifier l’autorisation administrative d'ouverture et d'exploitation dudit hétel © -7- we 233 (crv.3) ainsi que la réalité de sa classification dans la catégorie "deux étoiles"; gu'en estimant néanmoins que ce notaire niavait pas engagé sa responsabilité au motif qu'un accord était déja intervenu le 26 mai 1989 entre les parties pour la vente des murs et du fonds de commerce de l’nétel, la Cour d’Appel a violé l'article 1382 du Code Civil; 2°) BLORS QUE le notaire, tenn d'assurer la validite et l'efficacité des actes auxquels il apporte son concours, aurait da inviter les vendeurs & régulariser la situation administrative de "hotel dont l’exploitation était impossible € défaut d'autorisation d’ouvertures qu'en estimant gu'aucune faute n'avait été commise par Me GAS, au motif qu'un accord était déja intervenu entre les parties pour la vente dudit I'hétel, la Cour d’Appel a violé l'article 1382 du Code Civil.

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