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Après le E 74… comme

promis le E78, la suite…

Afin de poursuivre la construction du précédent


article sur la construction du E74 et son dérivé
direct E78.

NOTA : Je rappelle que ces constructions


personnelles ne sont en aucun cas des répliques
exactes au 87eme (HO). Les textes de ces
articles sont réalisés au fil de mes constructions, De plus ces wagons sont tellement exposés aux
c’est pourquoi nous suivons ensemble pas à pas maltraitances de leurs clients qu’il n’est pas
la façon. exagéré d’accentuer fortement la patine, qui nous
permet d’estomper des malfaçons possibles, sans
Certains détails constitutifs sont volontairement
parler des critiques sur les colories supposées
occultés pour des raisons d’économie de
inexactes. Ceci pour dire que beaucoup d’astuces
difficulté, ou tout simplement pas visibles à l’œil
sont reprises dans l’énoncé suivant.
des amateurs avertis que nous sommes, donc
pour moi, inutile d’alourdir le modèle avec des Toujours du montage en série, cette fois-ci pour 3
détails qui deviennent superflus, tels que le wagons E78. J’ai même fait du moulage pour
dessous des châssis, ou des renforts que l’on ne reproduire les portes latérales simples et double-
remarque pas de prima bord. Donc ces wagons battants.
sont réalisés d’après d’innombrables clichés sur
estimations des volumes, souvent en Sur la base du E74 dont voici le diagramme, (doc
comparaison des wagons tombereaux similaires fret sncf), la longueur largeur hauteur sont
de différentes marques, puisque ces tombereaux inchangées dans le visuel tout du moins.
à bogies en sont dérivés.

Parti dans mon élan, j’ai pu insérer un système


d’élongation pour l’attelage avec boitier NEM362,
qui s’avère adaptable sans trop de problème à
n’importe quels autres modèles (à bogies) n’en
possédant pas à l’origine. L’article ‘’ réparer la
casse ‘’ paru dans notre blog, a été critiqué pour
le collage d’un élastique ! Celui-ci est maintenant
attaché sur deux crochets, donc facilement
interchangeable, j’espère que les fabricants de
ressorts ne m’en voudrons pas.

Difficulté du E78, les pans coupés existent aussi


sur les dossiers de même façon qu’en latérale,
également les portes d’accès sont à double
battants, et le nombre de renforts verticaux sont
moins nombreux.
Diagramme du E78. (doc fret sncf issu du E 80 !).

On aperçoit le fameux pan coupé à la base des


dossiers, une des différences avec le E74. (doc fret
sncf).

Toujours dans le même esprit, nous avons besoin de carte plastic de


1mmd’épaisseur, des bandelettes evergreen scale
Model’s n°281, 131(pour les portes) et 103. Tous les autres profilés dont la référence n’est pas indiquée, peuvent être
remplacés par l’équivalent de ceux que je fabrique moi-même. Certains profilés peuvent être réalisés en papier et
collant double-face, d’ailleurs nous verrons que mes prototypes sont réalisés partiellement de cartes bristol, papier et
plastic.
Une variante de système d’élongation d’attelages, permettant le remplacement de l’élastique de rappel.

Photo 1 ancien système d’élastique collé à la cyano , photo 2, adaptation sur un wagon liliput avec des crochets.

Montage complet sur un E78 en cours de construction. La couleur de l’élastique est ici choisie pour la photo….
Montage et construction des wagons en question. Toujours commencer par la préparation des pièces à assembler,
donc la découpe en série ici pour 3 spécimens. La plupart de ce plastic est issue de récupérations d’emballages
divers.

Tout ou presque, va être assemblé et collé au trichloréthylène, qui bien souvent apparait coloré en marron sur les
photos, justement pour voir le collage ainsi fait. C’est le rinçage de mes pinceaux qui donne cette couleur sans en
atténuer son efficacité. J’utilise un récipient style encrier doté d’un bouchon hermétique.

Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usages, ne pas inhaler.

Commencez par coller les bandes latérales du châssis, ainsi que les pivots
de bogies (à la cyano en gel), sans oublier les queues d’aronde.
Préparation des portes double avec des e131, elles sont faites ensemble sur un seul panneau coupé ensuite.

J’en ai fait un moule en caoutchouc silicone par la suite, pour avoir la régularité dans les séries suivantes.
En réalité, ce sont les premiers modèles que j’avais réalisés qui n’avaient pas les pans coupés en dossier, donc ils
étaient faux.
Erreur que j’ai réparer sur mes prototypes en papier tout d’abord. Rectification reportée sur les modèles suivants.

Et c’est la grosse difficulté ! puisque tout est asymétrique. Les cornières d’angles sont faits de 2 bandes e103, elles
peuvent être en papier avec de l’adhésif double face.
Préparation des dossiers en série, qu’il faudra biseauter à la toile émeri, ou à la lime à ongles de madame.

Une fois le tout en place, couper et dégager la partie ou se trouve la porte, surtout si on souhaite faire un wagon vide.
On peut tracer la porte dans l’intérieur de la caisse et combler les trous au mastic , ce qui dénonce un début de travail
de patine. Le dossier est aussi fermé par un 281 que j’ai remplacer par des morceaux de plastic à la bonne mesure,
par simple économie puisqu’il sera invisible par la suite. On remarque les traces de trichlo coloré comme déjà cité
plus haut.
J’ai collé les 281 ainsi que mes portes moulées en suivant l’alignement du modèle déjà fini. Je coupe en collant, mais
vous pouvez aussi ne pas adopter cette méthode. Les châssis sont pratiquement prêts à recevoir leurs bogies et tout
le reste, comme pour les E74 du précédant ‘’reportage’’.

La suite se déroule comme déjà décrite pour les précédents E74, donc pas de changement quand au montage des
chassis.
Préparation des supports de tringleries,
Finition des tampons.
Préparation des échelles et plateaux de tampons.
Arrondissement des plateaux des tampons à la lime à ongles de madame.

Début de peinture avec un mélange des n° 48 et 50 plus ou moins à 50%, qui au séchage risque de changer de
couleur, heureusement que la patine arrangera l’aspect final.

L’intérieur sera peint plus tard, ceci permettant de ne pas trop se peindre les doigts.

Le dessous le sera aussi plus tard également.


Et surtout insérer le marquage papier de l’imprimante, tiré d’une photo d’un wagon réel , la couleur changera au fur et
à mesure du temps, à coups de patine .

Les photos ne restituent pas forcément la bonne couleur.


Il est possible d’utiliser les tampons de chez Makette , rapport qualité prix très positif.

Et également utiliser les bogies LSM vendus par 4 pièces complètes en version soudées ou moulées.
J’ai décidé de les peindre à l’aérographe, j’ai donc démonté les partie mobiles, le dessous sera patiné par la suite. Et
malgré tout des retouches de couleur bleu vert seront indispensables. Les photos ne restituent pas la bonne couleur
idéale. Il se peut donc que d’une photo à l’autre on constate des différences.

Les pièces repérées pour chaque wagon sont ensuite remontées spécifiquement. Les mises au point faites
auparavant ne sont pas pour rien.

J’ai fait plusieurs essais d’imprimante sur papier traditionnel pour le marquage principal. Après avoir cherché des
solutions faciles, pour accorder la couleur donnée par l’imprimante avec la peinture de la caisse, la solution la plus
adaptée fut d’imprimer sur du papier calque.
Ici sur papier blanc traditionnel.

Ici sur du papier calque.

Là on s’approche beaucoup plus de la couleur idéale.


Et c’est à la colle en bâton que ce papier est collé pour ne pas dénaturer la colorie à obtenir.
On voit ici la différence d’application de la peinture au pinceau et à l’aérographe.

Reste à faire la patine, les différentes mains montoirs et marchepieds. A la fin de cet exposé, je totalise pas moins de
7 wagons qui sont prêts à rouler vers les ferrailleurs.

Fin de l’épisode.

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