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ANCIENS
DE PARIS.
LE BOULEVARD DU GRIME.
LES THÉÂTRES DU BOULEVARD.
DE PARIS
Il a été lire de cet ouvrage :
2a exemplaires numérotés sur papier du Japon.
I.'AFKICIIEUII.
GEORGES CAIN
ANCIENS THÉÂTRES
DE PARIS
LE BOULEVARDDU TEMPLE
LES THÉÂTRES DU BOULEVARD
PARIS
LiiiiiAiniK CHARPENTIER ET FASQUELLE
EUGÈNE ÉDITEUR
FASQUELLE,
11, HUE DE GHENKLLE,Il
1906
Tousdroitsréservés
Au MAITRE VICTORIEN SARDOU
Mars 1906. G. C.
Au MAÎTRE VICTORIEN SARDOU
Mars 1906. G. C.
AVANT-PROPOS
Georges GAIN.
Mars 1900.
LE BOULEVARD DU TEMPLE
DF.SFUNAMIIIJI.ES.
TIIKATIIE
•— Aile, nommez-le-moi.
— Pas avant d'avoir louché mes 50 francs!
— Vous n'avez donc pas confiance en moi"?
— Si l'ait, mais j'aime autant les toucher avant.
•— Les voici : parlez vile.
— Eh bien, monsieur Bertrand, l'infâme c'est,
moi!
— Misérable ! — Je vous chasse du théâtre !
— Je m'en doutais, aussi ai-je tenu à loucher
d'avance !
— Vous savez que je vous mcls dehors.
DU TEMPLE
LE BOULEVARD 13
— Ça m'est égal, il y a huit jours que,je suis
engagé par M'"° Saqui.
— Gredin, je vais vous...
Gustave, en défense, put s'esquiver.
Dix minutes plus lard, Bertrand, fou de colère,
raconlailà Deburaurcxéculion qu'il venait de faire
de ce méprisable Gustave.
— Mais il n'est sûrement, pas le coupable... l'ail
Deburau.
— Puisque je le dis qu'il m'a avoué, lui-même,
êlre l'auteur de la réponse injurieuse...
— Impossible! Il ne sail ni lire ni écrire, il ne
voulait que loucher les 50 francs. »
I.APARADEDUBOUI.KVARI)
DUTF..MIM.F.
APARIS.
LESIIÉLASSKMKNTS-COMIQUF.S.
LAl'AHAllE
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KTDEC.AI.I.MAFIIÉ.
« MON CHERAMI,
VUF.DULAMDil'.ll
COMI0.UC iit-1.)
(LaUomanii
THEATRE ELEVES.
IlES.1IX.NES
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CIRiJl'K
E. Retaille.)
(Colleet.
FRANCONI.
ClRI.il.~E
— .1 Les théàlres populaires ont du bon; peut-
être, mon cher Fred, serez-vous heureux d'y revenir
un jour. »
Franconi élail. un sage;, qui continuait à diriger
heureusement son théâtre quand, le 16 mars 1826,
après une représenlalion de l'Incendie de Salins, le
feu dévora rétablissement. C'est alors qu'il décida
50 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
de reconstruire le Cirque-Olympique sur le boule-
vard même, près de l'Ambigu.
Ce nouveau théâtre, de vastes dimensions, s'éleva
sur les terrains occupés jusqu'alors par le Théâtre
de la Malaga, les Ombres-Chinoises d'Hurpic et le
Théâtre des Nouveaux-Troubadours, où l'on jouait
la comédie et surtout la tragédie.
Ce théâtre obtint même, un jour, un succès
qui, depuis, ne s'est, je. crois, jamais renouvelé.
C'était le 12 messidor an VIII : on jouait la Nouvelle
inattendue, ou la Reprise de l'Italie. Le public avait
trépigné d'enthousiasme cl acclamait encore la
comédie patriotique qui s'achevait : soudain parait
Cambacérès, le Second Consul ; les spectateurs en
masse réclamèrent cl exigèrenl que l'on recom-
mençai la pièce, qui l'ut jouée deux l'ois dans la
même soirée; les bravos furent encore plus nourris
la seconde fois que la première, el. Desaix mourant
dut «bisser» ses dernières paroles : «Allez dire
au Premier Consul que je meurs avec le regret de
n'avoir pas l'ail assez pour la Postérité! »
E. Détaille.)
(Collecl.
CIRQUE-OLYMPIQUE
(182S).
52 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
(A.Tcsîanlilel.)
LETHEATRE
lllu <~.IIH.>lT~-OI.Y.V.PI<.>t~K.
LE PRINCE EUGÈNE
ET
L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE
TROIS ACTES, DOUZE TABLEAUX,
PAR IttM.FERDINAND LÛXOUE rr T.I.ABROUSSE,
hîtuùiLfjh, rou,» risis,tv*u TIIÛTI-I
rot»Lti-T.Lïitïï itriMitIBmots,u 17tîcr^til£Sî.
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ainsi que de la conslancc de Pierrot, qui avait
ramené de Paris en Savoie sa bicn-aiméc « à recu-
82 ANCIENSTHEATRESDE PARIS
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LES ENFANTS DE LA RÉPUBLIQUE
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nier firent représenter à la Gailé le drame cé-
lèbre, Paillasse oit Frederick Lcmaîlre obtint un
immense succès. Gel admirable acteur, qui tenait
8
86 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
sans conteste le premier rang parmi les artistes
dramatiques de son époque, avait dû quitter le
théâtre tic la Porle-Sainl-Marlin après une faillite
de la direction. Kngagé à la Gailé, Frederick y avait
transporté son répertoire : le Chiffonnier de Paris.
Don César de Bazan, Trente Ans ou la Vie d'un
joueur. Paillasse ; la pièce nouvelle lui permit d'en-
registrer un nouveau triomphe. Il faut lire les
éloges i|tie prodiguent à FrédéricU les critiques
d'alors, pour comprendre quelle plaire tenait ce
prodigieux artiste sur ht scène parisienne : < 11
faudrait, «lit A. Vacqtierie dans l'Evénement, un
génie, égal à celui île Frederick pour traduire en
paroles frappantes sa création comme il a traduit
celle îles auteurs en sanglots déchirants el on gestes
inouïs. » — " La pièce, s'écrie dans le Siècle Mailla-
it d tle Fiennes, c'est Frederick... Cet homme, avec
le génie du cieur, a gagné hier au soir, devant le
peuple, la cause «le l'humanité. » — « Allez voir
Paillasse, écrit enfin .1. Janiu dans les Débats, et
vous serez comme la salle entière, attentive, excitée,
curieuse, suspendue aux lèvres tle cet homme...
C'est, un événement, ce Frederick, dans ce nouveau
rôle! — Il est remonté d'un seul bond à toute sa
hauteur ! — Quel homme ! » — Paillasse obtint cent
représentations consécutives, succès jusqu'alors
sans précédent !
Puis vint le fameux Courrier de Lyon, le triomphe
de Paulin Ménier. Ce drame si pittoresque, si amu-
sant, fut représenté le 10 mars 1850 : admirable-
DU TEMPLE
LE BOULEVARD 87
LE COURRIER DE LYON
DRAME
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ACTES TABLEAUX
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PAROLES& MUSIQUEDE M. HERVÉ.
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THEATRE
DES FOLIE
S-DRAMATIQUE LE12OCTOBRE
S,Al'ARIS, 18G7.
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DU SIÈGE DU CHATEAU
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UNEMOXJACXI:
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un volume aussi précieux que documenté et spiri-
tuel. C'est un récit amusant au possible : il y a
entre les Funambules et le théâtre de M"'c Saqui
des rivalités féroces; puis, les troupes se fondent :
« Monsieur Saqui », l'époux de la célèbre dan-
seuse de corde, partage en 1823 les fonctions di-
rectoriales avec Bertrand et Fabien ; mais cet âge
d'or n'a qu'un temps : on se sépare bientôt. L'asso-
ciation n'a duré que neuf mois, et un beau jour
l'affiche du Théâtre des Funambules (les affiches
10
110 ANCIENSTTIEATHES
DE PARIS
étaient écrites à la main) proclamait la scission;
le lendemain, l'affiche de M"'e Saqui publiait une
verte réponse aux Cabotins d.^à côté.
Celaient les Funambules qui triomphaient;
mais leur joie n'était pas sans mélange : des
règlements draconiens régissaient lous ces petits
théâtres, cl c'est ainsi que VAhnanach des Spec-
tacles — de Barba — pour l'année 1822, nous
apprend qu'au théâtre des Funambules «.l'amou-
reux ne peut prendre part à l'action et vaquer aux
affaires de son coeur sans avoir fait préalablement
quelques gambades et quelques cabrioles ».
Frederick Lemaîlrc — l'illustre Frederick —
qui, comme nous l'avons dit, joua aux Funambules,
avait donc été tenu, de par ordonnance royale, «l'en-
trer sur les mains, alors que, le 28 décembre 1810,
il joua le noble Comte Adolphe dans Evaristc ou
les Faux Monnaycurs (pantomime en trois actes,
musique de M. Mourut, mise en scène par M. liou-
gibus aînéï. Des entraves étaient, apportées à la
libre expansion de l'art dramatique.
En 1827, on annonce la première représentation
de Poulailler ou Prenez garde à vous, pantomime,
« arlequinade comique, avec changements à vue el
divertissements dans le genre des l'êtes de la Cour-
Iille » ; el sur la première page du manuscrit, soumis
à l'autorisation préalable, se lit la noie suivante :
« Lue et approuvée pour être jouée au théâtre
des Funambules. Lorsque Cartouche et Mandrin
sont mis en scène sur les théâtres secondaires,
(IMiolog-,
originale.) Carnavalet.-)
(Musée
CHAULESDKKUUAU.
112 ANCIENSTIUÏATIIES
DE PARIS
ALEXANDRE
DUMAS.
120 ANCIENSTHÉÂTRESDE PAIIIS
el Souvenirs d'un homme de Théâtre, Hoslein écrit
au sujet de cet extraordinaire événement : « Dès
dix heures du soir, les porteurs de bouillon com-
mencèrent à circuler parmi les files en permanence;
à minuit, arriva le tour des pains sortant de la four-
née; des marchands du voisinage eurent l'idée
de vendre des boites de paille sur lesquelles on
s'étendit voluptueusement. La nuit se passa en
fêle, en conversations joyeuses : le bon ordre ne fut
pas un instant troublé. Par intervalles, des choeurs
1res harmonieux se faisaient entendre; l'endroit était
éclairé par des centaines de lanternes el de lam-
pions. Celait un spectacle animé et des plus cu-
rieux. Au petit jour, eut lieu l'intermède du café
au lait, accompagné de petits gâteaux tout chauds;
quelques personnes de l'assistance arrêtèrent des
porteurs d'eau qui passaient et firent en public les
ablutions permises. La nuit et la journée furent le
triomphe des charcuteries à l'ail. L'air élail. saturé
de cet arôme culinaire. »
Le succès de la Reine Margot fut éclatant et
consacra la réputation d'un admirable artiste, Mé-
lingue : grand, mince, élégant, de belle tournure,
tirant bien l'épée, portant le costume d'une incom-
parable façon, statuaire habile cl modelant, en
scène avec un vrai talent, une Ilébé, dans Ben-
venulo Cellini, de Paul Meurice, s'incarnant. dans
chacune des créations qui lui étaient confiées, tour
à tour Chicot de la Reine Margot, ou Lorin du
Chevalier de Maison-Rouge, ScJiamyl ou Fanfan la
122 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
LE CHEVALIER DE MAISON-ROUGE
DKAME ENCINQ ACTKSENDOUZE TABLEAUX
FAR
ALEXANDRE DUMASET AUGUSTEMAQUET
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LA JEUNESSE
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MOUSQUETAIRES
DRAME ENCINQ ACTKS, ENDOUZE TABLEAGX
AVEC PHCI-OGUE ETÉI'ILOOUK
SIM.ALEXANDRE DUMASET AUGUSTEMAQUET
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II*
126 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
1.KTHK.VTliE-lIlSTOI!
IQUE.
MAIIA.MK
MIOI.AX-CAUVAI.IIO,
IIÔ1.E 1>K« FAL'ST
1>EMAKGUEIIITK ».
THEODOIIE
DE BANVILLE.
MADEMOISELLE
DE.1A7.ET.
l'ÉMOI.UIHN
l:i; IIOCLEVAltl»
DUTEMPLE.
Le 15 juillet 1862, à ininuil, la dernière heure du
boulevard du Temple a sonné :
Voici le programme des spectacles de Paris, à
celle date fatale :
Opéra : Relâche. — Comédie-Française, 7 heures :
La Fiaminina; Corneille à la Bulle Sainf-Rocb ;
lcsProjels de ma lanle. — Opéra-Comique, 7 heures :
Haydée; les Noces de Jeannette. — Gymnase,
6 heures : les Maris à système ; un Fils de famille;
Après le bal. — Vaudeville, 7 heures : la Volonté
de mon oncle; le Petit-Fils: les Absences de Mon-
sieur. — Variétés, 8 h. 1j-\ : une Semaine à Londres.
— Palais-Royal, 8 heures : les Noces de Bouchen-
cceur ; Danaé et sa bonne ; la Chanson de Fortunio ;
un Jeune homme qui a tant souffert. — Porlc-
Saint-Marlin, 7 heures : les Elrangleurs de l'Inde.
13*
150 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
— Gaîté, 7 h. 1/2 : le Canal Saint-Martin. — Dé-
jazet : les Mystères de l'été. — Ambigu-Comique,
6 h. 3/4 : les Filles de marbre. — Les Funambules,
5 heures et 8 heures : les Mémoires de Pierrot;
Pierrot sur le Bitume; As-tu vu les Javanais? —
Folies-Dramatiques, 7 h. 3/4 : les Adieux du Bou-
levard du Temple !
Celle dernière pièce, qui ne vaut que par les
circonstances, élait ainsi présentée :
DUTEMPLE.
IIOUI.EVAIIIl
LECAFÉl'I.ANXIIET,
L'AMISIGU. LA PORTE-SAINT-MAUTIN.
LES FOLIES-DRAMATIQUES. LA RENAISSANCE.
LE GYMNASE. LES VARIÉTÉS.
L'AMBIGU
L'Ambigu, boulevard Saint-Martin.— LesMousquetaires.—
Le Juif-Errant. — L'acteur Maclianelte. — Le Crimelie
Faceriw et Frederick Lemailre. — L'Ambigu pendant
le sii'îgede Paris. — Sparlacus. —Une Causecélèbre.—
L'Assommoir.— L'As de Tripe. — Les Deux Gosses.
FIIEllEltlCK
I.EMA1TI1E
ETSE1-.IIES,
DANS L « AEHEItGE ».
DESAD1IETS
(l'orlc-Sninl-Martin,
183Î.)
LES
PAUVRES DE PARIS
ESSEPT
t>kA*E ACTES
PAR MM.EDOUARD BRISEBARRE ETEUGÈNE NUS
»EV.mil.—DtCOU
VS1QUI DK «.fItLlSTet
riLS
unfezMt rot»LA se»vtntint• L'&UKEC-CQXIQCC,
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DiiTRiMCTioa BUt* riÈce.
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acte, «htiVillebrua. luitioU
Lttiutrtt Mpiitcnti
Pari*
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pourUtuitvrt Dernier
Uidirccttuftdtffotiaet.—Pi
trra ptuttirejoȐ onpreta'-er
par André
rûle^el 10inlit
Bercierpar îrtiilï-
i. OlleiuloiT.édilcur.
LES TIlÉATIiESDES BOULEVARDS 10S
IIKI/AMIUGU
l.F.TIIKAT1IK
LE MARCHAND DE COCO
DRAME ACTBS
ENCINQ
MM. AD. D'ENNERYETFERD. DUGUÉ
WIII
ESSCtai —MVS1ÛCE
MI.UlEftT. CE
MAUX.
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ETCH»SEÎ
u»£suTt rot;»
LA rmaiîRE su»LE
AHUIS,
rois, TBLATRE
DE. te128
L'AIUICV-COXHUE, rtcouni
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GASPARD
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premier IISI.Fiin»ici-Lailî*x.
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Oei». JÉRÔME
(gwxletrtililè) I.IIUCSE.
FAUVEL
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rftle) AxiJD. lAtlÇECjttiD»
premier
r'.le) «"At.it.r.pjie».
GEOKC.ESOtune
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([ireraiermirqut)-W *MT.
Sll.SlFIS(jtoat
CAILLOT premier
«3e
(ttle comique).
genre) JULIE
Doixii. 1A5TOINE (jeact
ttrrLX. première)
ÎÙ1D1ÎI.
ACEStS. Miur-Dn.*!,!.!.
M1SO-IÏ1I15.
tre
AP»ri»ellBelletille,<ieCSUH8l5.
Ce Machanel le était
un type bien pitto-
resque, fidèle habitué
duc CaféiluTIiéàlre»,
intrépide joueur «le
besigue, culolleiir de
pipes el buveur <1«\
bière; on l'appelait
familièrement « Ma
Canette ». Il avait.tout
pour réussir : un beau
physique, une lèli 1
superbe, une voix to-
rui:iii;i!icrovui; nitruante, el. c'est
DANS«I.AMAISON DUPONT XOTHK-l>A51B
».
celle voix qui le
perdit. Le malheureux hurlait, toujours el forçait,
naturellement, le ton ; aussi élail-il régulière-
ment mis à l'écart, ce qui le désolait cl l'exas-
pérait, et il exhalait sa douleur en plaintes amères.
« Ah ! les coquins, s'éeriail-il, ils s'entendent tous
pour m'étoulVer. Auteurs, directeurs, artistes, ils
LES THEATRESDES 1Î0LI.EVAIIDS 160
DEL-AMBICU-
1IIKA1IIE COMIQUE. —LAFMU1.1.E drame
l/KSGUF.VX. encinq
actes
etseçt
ieb*=«.
deV.'-l. ceLA
JittsCttaitirtt l'ETEtccttLiGATTIXA.—
Acte
Y,iceee
dert.:irc...
isX. — Voir
U
DcisÎDL'csrocfcee-Vattjej.
C.liroetquc. _?-
LE THEATRE DE LA PORTE-SAINT-MARTIN
i.ACTKCii
l'im.ii'i'i:.
MA1IAS1E
DOIIVAI..
vaeTûiFâ iKiajeOo
MKSAMIS,
Nous avons eu un succès de famille ; prenons et par-
tageons. A vous.
A. DUMAS.
Paris, 8 janvier 1SIJ4.
AI.F.X.VKD1IE
DUMAS
MONciiEn FouRNTEit,
Un jugement rendu en 1832 par les tribunaux a or-
donné (me la Tour de Nesle serait imprimée et affichée
sous mon nom seul, et c'est ainsi qu'elle l'a été en effet
jusqu'en 1851, époque de son interdiction.
Aujourd'hui que vous allez la reprendre, je vous per-
mets et je vous prie même de joindre à mon nom celui
d'Alexandre Dumas, mon collaborateur, auquel je liens
à prouver que j'ai oublié nos vieilles querelles, pour me
souvenir uniquement de nos bons rapports d'hier et de
la grande part que son incomparable talent eut dans le
succès de /« Tour de Nesle.
Bien à vous.
Fit. CIAII.LAUDET.
VAUTRIN,
DRAME ENCINQ ACTES ETENPROSE.
purXït.ïtcOtiUnc,
HFÉtStSTE«JC*LA rKRMICKK M.»
fOl.1. LEtHÛIKf DtLA POSTE LK]•{»**S
SlIST-UAlTIS„ ÎRtO.
PSRSOA'A'AGKS. ACTEURS. PERSO A'A'AGES. ACTEURS.
JACQUES COLLIK. dit JOSEPH BONHET.TJUI
VAUTRIN M. FKÊDL*toLr.MAiT»r..
dechambre de1»Do.
t.tDuc t>tMONTSO.REL. M.
LE MAKQUISALBERT, wn JENMI. LA
«cLessede
Monrio'rel..
DUCHESSE DE
. . M.Mo
MOST-
CM* «6.
fili M.Ltuutim. VAU-
SOREL(Louttsr»t
DE
RAOULFRESCAS. . M.Ru. D»EÏ; M—
CHARLES BLONDET, dit MH« DEVAUDREY. u- F«»i*tc-Lr»im.».
lcCiinLniiir.SAIM- tinte M"'GEOiCF-tcailrKe.
CHARLES M.Riccocrr. LA DUCHESSEPECHRIS-
FRANÇOIS CADET, dil TOVAL M—CtitAu.
PHILOSOPHE, cocher. M.PoTOîtsit*.
M.FRÉDÈAIC. I>'ES DEcnRISTOVAL,
«usinier.
FIL-DE-SOIF., PrinrrMe
d'Ar]<.s M««Fiece.
BUTRUX. ponitr M. E.D urcis. FÉLICITÉ frmme
t 1* de
PHILlPPEBOULARDt<Iil
I.AFOURA1L1.K.
.... M.Toui**». dumbrc <]e D.itl.riîe
UNCOMMISSAIRE. . .. M.IWIET. deMonuoret M«« KfcftSEMT.
CEI>HU»*E*
DOMESTIQUES, «HC.
.ACEWS,
Laseinesepatie
AParis,
en1816, lesecond
après retour
desBotirhom.
MONeuEHAMI,
Je vous envoie M. X..., qui désirerait vivement entrer
à la Porte-Sainl-Martin.
Il se dit comique : s'il l'est, remerciez-moi; s'il ne
l'est pas, remerciez-le.
A vous.
A. DOIAS.
LE CHIFFONNIER DE PARIS
DKAMU
ENCINQ DOUZE
ACTES. TABLEAUX
DONTUN
PROLOGUE
FÉLIX PYAT
*ir>fst*TC rtxxLA raixiiu roit..MMI. «mUTut'ir**
etI*KHII-SHIT-»
.*n*. il tu isi;.
DISTRIBUTION DELAPIÈCE
rLK^OSXAGKS DU rriOLOCL-C:
tuuF.ro..ir«.Ij«.i...
<fci£vnti*r
3*AN, .
r.LKRtGUItOLSSt,
rtiffCBfli't.
. . . J.-.. "•II»I UN M AGISTRAT . S>".T-»'»,»
Mtu"
JiC«UtSDIl«lLR.».f((oe.t.^« ii".'llL UN
UNA GENT
DE
P OUCE
RKiTACRANT
CAKÇON H»»i"
r«F 4rHp^t.
faitniVr KMUX DtOIFK
CLAIRE
1IOI7 M—r.mj.M,.,
HT.SOXNAGES DE LA tlîcE UADAKE MANN.
tl«*ifeiioaHs3=ii.::.
luefriEt , GriM
rOlAKD, IHI,.,,-.,
ILrîSlJU^.Almu.i
MERRt u-.
GAROUS3E i rM3 < BARON , siM Fii«i'«.lj»ititi
HAZAIJKAN.
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HEhViLUL. ... . . . J,.„
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TVHL'JRLTTE.l }I Ci.*"
Jeutrtt
i-ECUHIEDE
UUSEAU. UUSU.1R.
m.ae.i . . . i l>,,,:.'-,r
Hf*».«i* KC»SlNE.
ff-sic*
ilclJtttr.
J*lïiim
UNLS*KVANrE<!*e>Ux,
p«urJ. -... . Htu<v
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a*ïoeittt »,,»,,,'«
Nm'.ti. UNE
SERVANTE1>E
SAINT-Î.V/..\l:E.
cirin . .
i:.uni.-t.-e»r Loctn
etniirgvi,
ii.nVi.
A;r%U
4tfa<ct.
I.I:l'Acn:DI:FAMIXK.
chantait Béranger.
Les frères Cogniard tenlorcnl alors de rénover
la Porle-Saint-Marlin. Avec eux c'est le triomphe
de la féerie, des décors éblouissants : Les Mille el
Une Nuits, la Biche au Bois font l'élonnemenl cl
''admiration de Paris. Une seule exception : au
A. DEI.A.MAliTiXK.
Jeudi, 14 février.
... Les Mystères ont fini ce matin à une et demie.
Frederick craignait une congestion cérébrale. Je l'ai
trouvé, hier à midi, couché ; il venait de se plonger dans
un bain de moutarde jusqu'au-dessus des genoux! il
avait deux fois perdu la vue la veille. Les Mystères sont
la plus mauvaise pièce du monde; mais le talent de Fre-
derick va causer une fureur de Mystères. Comme acteur,
il a été sublime, on ne peut pas décrire ces effets-là, il
faut les voir.
LE BOSSU
DRAMEENCINQACTES
si cocuuiLimi
MM.ANICETBOURGEOIS F.TPAUI,FÊVAL
rov»
ittriu*EM* rois,» HHÎ,ÏV*
LàTktmiat utTHitTtt u • •Krnv»»l(t02
tt u ton siiKT-Munx,
DUTRtDlTIOS DULAnici
UGARIifim- MM.
MLUNGCE. BRÊANT A.Loti».
BECUVIUJ
GONZAGUE BMNDEAV. LACROIX
t" UCBIlUt».
CllAVEtlSY DEMUT.
ANIOMS. BornçEois
î»Bomctoiï LMOT.
LE REGENT ' UsARCHITECTE
Ilot»». LIXSOT.
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NA V AILLE P.A uuiu. BLANCHE DEC AYLUS M"*
RIUCOVST.
COCARDASSE YANSOT. BLANCHE DE NF.VERS Deroww.
Hume».
PASSEPOIL UOEST.
CIIÉUT. FLOR
PEPITA MAUQCÏT*.
D'AIIGENSON
BOSMVET HOSTAL. Ux VIOE E.
rUviD.
TONIO CAIISTE. ANGÉLIQUE Lonii.
Hraii.
PEYROLLES DCLAISTU. MADELEINE KuatJ.
GARRIGUE Fuxar.
A. D UARTlNE
ctutb.i« H5CXCZOIÎ2 Ho
US.
STAUPITZ
NATilANIEL EDVSCCET. *•BortcEcin HI»TW.
—Toe»tell» —
rh*nii
«l'ATIIIK». — l.'llOTEI.
IVeACTE. l)V.VILLE.
DELAPORTET!MARTI1T.
THEATP.E
ter le nom de son illustre président d'honneur.
Victor Hugo.
£0*
234 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
Il nous a paru curieux de reproduire ce pro-
gramme. Les meilleurs artistes de Paris, ceux qui
si simplement firent leur devoir dans les rangs de
Farinée ou sur les remparts, avaient tenu à se faire
les interprètes des strophes enflammées el venge-
resses du grand poète.
Pour cette solennité, le Comité avait fait imprimer
et distribuer l'avis suivant :
ii NOViîJutRK
1870
. PROGRAMME
PREMIEREPARTIE
Ouverture WKHKII.
Notre souscription JULESCLARETIE.
Les Volontaires de l'An II.. TAILLADE.
A ceux qui dorment M,lc DUGUKRET.
Hymne des transportés.. .. LAFONTALNE.
La Caravane Sllle LIAFÉLIX.
Souvenir de la nuit du i... FREDERICKLEMAITRE.
LES THEATRESDES BOULEVARDS 235
DEUXIEME
PARTIE
Adagio SIOZART.
L'Expiation BERTON.
Stella SI"0 FAVART.
Chansons GOQUELIN.
Joyeuse Vie SIAHIE LAURENT.
Patria (musique de Beetho-
ven) chantée par .Mmc
GUEYMAHD-LALTERS.
CHERET I:OIIDIAL
COXITIÈUE,
Vous ave/, prononcé des paroles qui me touchent.
Mon cieiir les a entendues.
Il y a entre nous de rinoiihliablc : la lientrée en
Fiance, celle matinée des L'htilinwnls y ajoute un poi-
gnant souvenir.
E-i:imo.
Vicnii! lliv.o.
d"A.Mark.)
(Dessin
« TIIÊODORA
», LALOGE
IMPÉRIALE.
2f
Z'itj ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
savent que cela », curent la mauvaise idée «lecher-
cher noise à Sardou sur des points de détail. L'au-
teur de Théodora, qui n'aime rien tant que de
semblables batailles, s'en donna à coeur joie el eut
bien vile de son côté les rieurs comme il avait eu
les spcclaleurs. el pendant de longs mois la bura-
liste de la location connul à la Porle-Sainl-Marlin
les joies du « maximum ». Le 21 décembre 1880,
Sardou donne le Crocodile avec Marais, Francès el.
la j«die M"'' Legaull, mais celle pièce ne réussit «|n'à
moitié, el c'est seulement en 1887, avec, la Tusca,
que, le 24 novembre, le Ihéâlre retrouvera le
succès «le Théodora. Sardou et Sarah Bernhardl.
triomphent à nouveau. La presse est sévère, mais
le public casse vite son jugement. Sarcey dé«:lare
«pue c'est une panloinime, et Sardou «le répondre :
« Je savais déjà Sarcey aveugle, je ne le savais
pas sourd, il n'avait vraiment pas besoin de celte
nouvelle infirmité ! »
Puis il adresse ce court billet à M. La forêt, qui lui
avait offert l'hospitalité de son Carillon Théâtral :
MONCHERLAIOUKT,
Je n'ai pas le loisir d'improviser une réponse aux
objections faites à ma pièce par les critiques sérieux,
compétents et vraiment dignes de ce nom. Quant aux
insanités et aux invectives dictées par l'envie, la sottise,
l'ignorance el la mauvaise foi, elles ne méritent que
mon mépris.
Cordialement.
V. SARDOU.
LES THEATRESDES BOULEVARDS 247
DU« CIIEVALIEl:
LEIlEClll: HEMAI~(lX-l;(iLr,E
» : LAllF.Iti.iE
HELASEINE
Î.IXIEX ROLE
«JClïItV, HECOUPE.VU
DANS« LASSOMMOIR
».
22*
258 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
dix minutes plus lard, fringanl, superbe, impcrli-
ni'iil el cambré, nous présentera, impeccable, la
parfaite incarnai ion «le nos plus élégants cercleux!
Puis ce sont encore el loujours i\e^ re|irises :
le Bossu, la Tour de Nesle! le Courrier de Lyon,
la Bouquetière des Innocents. Ions les vieux succès
de jadis el enfin Madame la Maréchale, «le l'excel-
lenl Louis Péricaud el A. Lemonnier: Gil Blas
permet d'admirer la jolie Mauil Amy. el Cadet
Roussel «le saluer en Jncipies Bîchepin une îles
espérances de l'avenir «lu LluViIre. Armand lîour,
original Cade! l',oussel. <! M"" Milzy-Dalli, une
Delvaporine adorableinenl jolie, s'y font Irèsjus-
lemenl ap|dau«lir. Depuis, la Porlc-Saint-Mnrlin
semble s'endormir sur ses anciens lauriers. Il suffit
de relire son histoire pour ne pas douter «pi'un
jour prochain viendra où le phénix renaîtra «le ses
cendres !
de.Martial.)
(Kau-lY.rte
LETHÉATliE
DUGYMNASE.
TIIÉATBE DU GYMNASE
liOI'1-TÉ 11.Lui-iniile).
(l'.oll.Tlion
l'inconscient policier, l'ancien Oralorien, camarade,
de Fouché; demain, le père Grande! «le la Fille de
l'Avare, Pauvre Jacques faisant pleurer loulo la
salle en chantant des couplets, dans le genre de
celui-ci (air de Téniers) :
El enfin Joseph,du(?«-
min de Paris, ayant
quinze ans et les pa-
raissant ; cet étonnant
acteur Proléese plai-
sait à représenler ilans
la même soirée un
polisson jouant à la
toupie el le vieil
avare Grandet. Ce fut
Bouffé «[iii cul. l'hon-
neur de conduire pour
la première fois sans
arrêts à \i\ centième une
pièce nouvelle, el
celle pièce fui le Ga- (Collection
II. l.ccointe.)
min de Paris. C'osl à IIOUITÉ
UASS« MICHEL l'EISIILN
»
la suite de ce succès
ci à litre de récompense nationale «pic le comi-
que Otlry permit à Bon Ile de le tutoyer.' Le char-
mant comédien Lafonl tenait avec la plus parfaite
élégance les emplois de « Jeune Premier».
La direct ion passait pour économe : en 1835, voici
<;e qu'écrivait. Alphonse Karr dans le Monde drama-
23*
270 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
LAUMO.MElt
(Airde {a Sentinelleperdue)
Honneur, honneur à l'Empereur,
Qui pourchasse.
Les rois pour se mettre à leur place!
Honneur, honneur à l'Empereur!
Ce joli chasseur,
LES THEATRESDES BOULEVARDS 270
Ce charmant vainqueur,
Pour un empereur
N'est pas du tout flâneur.
11.III!ISALZAC.
reux, féroce du caractère de Mercadel effraye les
anciens habitués du théâtre de Madame; puis,
280 ANCIENSTHEATRESDE PARIS
dans le principe, il faut l'avouer, l'oeuvre était trop
touffue : l'action disparaissait sous un amas de
détails, «h;s scènes faisaient longueur: bref, cet
ouvrage qui, émondé, resserré par d'Ennery, devait
plus lard et si jus-
tement, triompher,
n'eut pas le succès
espéré, et cepen-
dant la première
représenla I i on
a v:i i I él é spl e n-
«lide, el. c'est les
larmes aux yeux
«pie (ieoll'rov avait
jelé :r.i public le
nom de Balzac!
Le 26 novembre.
George Snnil l'ail
ri'préseuler le Ma-
riage de Vietorine.
comédie en trois
acles délicieuse-
ment jouée par
Geoffroy, Bressanl.
Lafonlaine, Du-
puis, M""' Rose
Chéri el Figeac.
Le 2onovembre 18o2, Un F'ils de famille, de Bavard
et Bié ville, obtient le plus vif el le plus mérité succès.
C'était gai, spirituel, intéressant el interprété de la
I.ICSTHÉÂTRESDES BOULEVARDS 281
MONCIIKHMn;b,
Je viens de lire votre article sur la Question d'argent.
Voilà qui est convenu : quand je ferai une pièce ver-
tueuse, j'irai vous demander des conseils, el, quand
vous ferez une opération lionnêle. j'irai vous deman-
der des actions.
Alexandre DIWIAS lils.
MoxciiKitAMI.
Votre lettre à Mirés est un chel-d'reuvre. Liant moins
formellement accusé que. vous par cet échappé de jus-
tice, j'hésitais à lui répondre, un peu par dédain, beau-
coup par paresse.
S'il faut tout dire, je complais bien aussi que la mou-
tarde vous monterait au ne/, cl «pie vous éleniueriez
pour vous el moi. Vous l'ave/, l'ait mieux que je ne
l'aurais pu faire. A vos souhaits.
EMILK AUCIKR.
28i ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
Dumas prend, le 18 janvier -1858, sa revanche
avec le Fils naturel, une oeuvre admirable el forte,
une des plus émues et des plus émouvantes de ce
maître écrivain. jVélail-ce pas un peu sa propre
cause qu'il évoquait-, cl Clara Vignot m; l"avail-il
pas beaucoup connue? Le Fils naturel est applaudi
malgré son litre un peu révolutionnaire, et l'admi-
rable Rose Chéri, l'excellent Geoffroy, Dcrval el
Dicudonné obtiennent le plus justifié succès.
Puis viennent : l'Invitation à la valse, «le Dumas
père; l'Héritage de M. Plumet, de Barrière el Ca-
peiidu : /,'Autographe.«le Henri Meilbac; Cendrillon,
de Th. Barrière: un Beau Mariage u> mars 18."i!l),
par Emile Augier <*lFoussier: Risette, par Edmond
Aboul; Un Père Prodigue i'3 novembre 18.">!)!.par
Dumas fils, admirablement joué par La l'onI,
5
Dupuis. Lesueur, M""-' Rose Chéri et Delaporle.
Lafonl él.ail un comédien tlélicioux. Dans la pré-
face charmante qu'il écrivit pour le Père prodigue.
Dumas nous le décrit ainsi : « De loiiruurc élé-
gante el de mise irréprochable, senlanl d'une lieue
son gentilhomme* di*s champs de bataille el des
petits levers, saluant comme ceux de Fonlenoy,
grasseyant comme ceux de Cobh;ntz, l'oeil brillant,
le nez droit, les narines ouvertes, la bouche en
co;ur. passant d«; temps en temps sa main nerveuse,
el fine sur son visage bien rasé afin de s'assurer
«pie pas un poil blanc ne venait le trahir, n'ayant
ses soixante; ans «pie la nuit ou le malin. » Quant
au directeur Monligny, il ne pouvait se résoudre à
LES THEATRESDES BOULEVARDS 28y
VICTOllIEX
SAItKOU.
AI.KXAMll-.F.
DUMAS 1TI.S.
« IIIIN«.iCICIIIJTTK
» (THÉÂTRE
lit liY.MNASE;.
.MADEMOISELLEUE1ISIIA1IDT.
SAliAII
AIMEE
DESCI.EE.
300 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
esl admirable ». vous riposterez par votre phrase
si juste :
— C'est égal, c'est, raide! »
C'esl ce même Arnal qui disait encore à
M",u Pasca :... « Plus vous aurez mérité le succès
au théâtre et plus vous aurez peur ! » Dumas avait
10
synthétisé d'un mol la silhouette de M" Aubray :
«Une illuminée, avec, pour mot d'ordre, le vers
de Polycucle :
THEATRE —«LEMAITRE
DUGYMNASE. . Ht.
DEFOKGES
O*
coulai CMI
Heioccu
. S
rôle la nuit, dans son jardin. El Marie Magnier, si
élégante dans Marianne Kayser, el la jolie Eugénie
LES THÉÂTRESl>ES BOULEVARDS 317
Lcmercier... Il y avait une scène délicieusement
jouée par Saint-Germain : — un ouvrier ébénisle,
réparant un meuble chez la maîtresse de Yaudrey,
•se trouvait en face «lu ministre el lui parlait poli-
lique. « Qu'est-ce que ça me fait que Yaudrey ou
Piclmreau soif ministre!... le pain «*n vaudra-l-ll
deux sous moins «dior? »...
Ce fui un franc el indiscuté succès, comme le
Maître de Forges qui, pendant bien d«;s mois, (il ver-
ser de «louées larmes. La pièce avait été jadis
présentée sans succès au Vaudeville el même à
la Comédie-Française, sous ce litre : les Mariages
d'Argent, el Georges Ohnel, désolé, découragé,
voulait jeler au feu son manuscrit dédaigné.
M1""Ohnel. eut l'heureuse volonté «le s'y opposer.
Ohnel remania la pièce, el, l'on sait le triomphe
«pi'elle obtint au Gymnase. Qu'elle élail noble el
passionnée, celle Claire de Beaulieu, trompée
par le non moins noble duc de Bligny, et épou-
sant par dépit le pauvre Philippe Darblay, l'éner-
gique maître de forges, à «pii d'ailleurs elle ferme
sa porte le soir même «lu mariage. Oh ! la tra-
gique situation! oh! le pauvre Monsieur! et
qu'il a raison plus lard «le résister à son tour
à sa toujours passionnée Glaire, «pii s'csl reprise
à aimer cet homme ipi'ollo avait loul d'abord mé-
connu. Explication, colères, défis, duel, récon-
ciliation, et les maîlres «le-forges détrônent défini-
tivement les Scnneville jeune colonel retraité,
Ironie ans!) de M. Scribi*. Saint-Germain, le père
27*
318 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
si lipide et repentant; Damala, qui physiquement
a loul ce qu'il faut pour tenir l'emploi «les séduc-
teurs; M1"" Jane Hading, aux belles attitudes,
el qui mieux que personne sait rendre à mer-
veille ces personnages de, convention, dont Gain;
de Beaulieu est la plus complète incarnation,
sont acclamés par une foule en «lélire.
C'est le grand triomphe, et la critique a beau
montrer les dénis, M. Koning, pendant de longs
mois, encaissera, chaque soir, « plus «pie le maxi-
mum », suivant l'ingénieuse note communiquée à
la presse.
En 1884, la Ronde du Commissaire, une erreur de
Meilhac et Philippe Gille, n'a «pie «piehpies repiv-
scnlalions, alors que le Prince Zilah, «le Jules Cla-
relie, franchil.gloricuscnienl le cap «le la centième.
Jane Mailing esl fort applaudie: ses merveilleuses
«pialilés plastiques cl sa grâce hautaine sont mises
en pleine valcurpar un très habih* dramaturge, qui
a su utiliser jiis<|u'uux imperfections de sa belle,
interprète. Damala lui-même, «pii donne difficile-
ment l'illusion d'un Parisien, est parfait.en héros
hongrois; il a loul naturellement l'aecenl du per-
sonnage ! Sainl-Germain esl chargé «le la noli;
gaie, el c'esl 1res justement «pic celle pièce cu-
rieuse, émouvante et pittoresque, attire loul Paris
au Gymnase.
L'année se termine glorieuscmenl avec Saphf.
Jane Mailing, Desclauzas, la jolie Darlaud, Da-
mala, Landrol, Raynard el Diiquesne font Iriom-
LES THEATRESDES BOULEVARDS 31!)
320 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
HALÉVY
M.LUDOVIC 1IAXR
SONCAIÎIXET
DETIÎAVAIL
A SL'SSY-EX-BHlE.
LAIIEVL'E
DESliATTOHIS.
LETIIÉATUE
DESVAIS1ËTÉS
VEI1S
1S20.
des Variétés avant d«; se faire tant applaudir au
Palais-Royal, racontait à Halévy que, vers 1835,
venant à cheval des environs «le Paris, pour ses
répétitions, il attachait lui-même sa monture devant
la porte du Ihéâtrc, enroulant la bride autour de
l'un des arbres du boulevard Montmartre !
La pièce de début fui le Panorama de Momus
par Désaugicrs, Francis el Morcau. Toute la
troupe jouait, el «pielle troupe ! Cazot, Joly,
Bruncl el M"'e Cuizol. M'"0 Mengozzi, elc, etc.
LES THEATRESDES BOULEVARDS 333
MOLE
ODItY, HELUCASDANS « I.ÉCOLE
DUVILLAGE
»,
TI1ÉAT1IE
DESVAltlÉTÊS.
LECOMIIAT
DES.MOXTAI.NES.
Le 12 juillet 1817, grand tumulte aux Variétés.
MM. Scribe el Dupin donnent la Combat des
Montagnes, pièce d'actualité sur la concurrence
«pie se faisaient plusieurs magasins de nouveautés.
Un jeune commis marchand, M. Calicot, mousta-
chu, éperonné, bravacdie cl vantard, y était forte-
ment houspillé. La corporation tout entière se
crut visée el atteinte par celle inoffeiisive plaisan-
terie, el. voilà la guerre allumée. Paris s'amusa
fort, «le celle bille comique et chantait un peu par-
tout les couplets qui avaient allumé la discorde et
330 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
où l'on se riait des éperons l'haussés par M. Ca-
licot:
Ah! croyez-moi, déposez sans regrets
Ces fers bruyants, ces appareils de guerre,
Et des amours sous vos pas indiscrets
N'effrayez plus les cohortes légères.
Si des beautés dont vous causez les pleurs
Nulle à vos yeux ne se dérobe,
Contentez-vous, heureux vainqueurs,
De déchirer leurs tendres «:o;urs,
Mais ne déchirez pas... leur robe...
20
338 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
E'. c'esl alors que V. Déjazel, lassée, énervée, ac-
cepta un engagement en pr.ivince et partit pour
Lyon.
Pourtant Brunel élail homme d'esprit :
M"e Flore, dans ses amusants Mémoires, si bien
présentés par'M. d'Alméras, raconte que, jouant
devant l'Empereur dans Cadet Roussel, beau-père, il
lerminail la pièce parcelle, phrase : <• N<;donnons
jamais rien à nos enfants, si nous voulons qu'ils
aient pour nous une reconnaissanet; «'gale à nos
bienfaits. >>
Brunel crut s'apercevoir qu'à ce moment Napo-
léon crispa son olympien sourcil ; aussi s'empressa-
l-il d'ajouter, en faisant une habile allusion à la
naissaïuve ré«:enle du Hoi «le Borne : ... «excepté
quand nous pouvons leur donner un Imne».
Après avoir dit ces mots, il s'inclina profondé-
ment ; l'Empereur alors se tourna vers la reine
Horlense, el lui «lit avec un grand éclat «le rire :
« Décitlémenl, Brunel esl un grand politique. »
Deux fois ce brave, Brune! donna ainsi, sans le
vouloir, une leçon à Napoléon.
La seconde fois, ce fut à Gros-Bois, à la fin
«le 1809, chez Berlhier, prince «le Neufchâlel.
L'Empereur y élail. venu chasser. Le grand-maré-
chal, pour distraire l'Empereur tristement préoc-
cupé «h; son divorce avec Joséphine, avait organisé
une représentation théâtrale. Brunel, joua M. Vau-
tour, puis l'amusante parade Cadet Roussel profes-
seur de déclamation.
LES THÉÂTRESDES BOULEVARDS 33!)
LETHÉATIIE
DESVAMÉÏÉS
VEIIS
1815.
Dumanoir, Arvers el bien d'autres. On y riait
beaucoup, paraît-il, et facilement. Masscl raconte
l'histoire d'une de ces folies qui faisaient pâmer
3-'ifi ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
les spcclaleurs. Odry jouait le rôle d'un vieillard
aveugle dans le Tyran peu délicat ou l'Enfant de
cinq ans mitel cl courageux! Après avoir imité le
l.ETMlUTT.K
I)KSVAIUKTKS
VKIIS
1S2S.
« LESCEISIXIEllES
»
S^-KNK
XXVI.KnANçois C'EST
(ÛI'NY). SK5 '
MAITHKS
LA VIE DE BOHEME
ntlAME
ENCINQ
ACTES
THÉObOKEBAKR1ËKE ET HENHYMURGER
lEMtfiMÈ rou* n rirtyiÈm:von,AMMS, f-f*icTHI1\T[IE DLS LEÏÏ NOVEMKAE ISO
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r.„.t.MU. F.i.n.1.
V.ir.u
MlP.ttX.T-in-.t
MIMl'-VM;!'.
t,«i-i:.tii Pà.i««.
I»lui.. F o-.u
.:.
l l.ci.o. (tMRMg
M1UI liEROUVRE,ttmi..
]e;s* M— H U.et.i
11—H
T.ciiLts». LI.I.MI
El:«.-i.
«.IST»VK
11. LUUdE.
r^iu-
l:E9L>tr. [.l.iljsejL H
JWitl etM. Cii,«
RJO.».
B,.i«,rjfat» MU*MTE
l'IltMlE Ci.»
y.l LL.u..:
-otti.KM...
lUfTiMË.
t'.N 1<Z -
dirait]
CAISSE.
Gir.Çi>.N Kt,r. riÉifM.V»F.
C.u.1»t»M..i. D»«E Veut, (*....,£.
—DidS dertj'toJjtiioa.
i*tï*Ja;iiju
tl<lt —
rimtii
it|«r>ca^iiiva
il prenait alternativement son point d'appui sur
l'un el l'autre de mes deux nez, el ses mains
étaient noires... Il daigna se rendre à mes prières,
cl mes bustes ont enfin le nez propi'e! »
3i)8 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
M. de Sainl-Gcorgcs élail vieux, mais dissimu-
lait les années avec un art merveilleux. Aubcr, son
vieil ami, disait de lui : « Je ne sais vraiment pas
son Age : toutefois, je me souviens que, vers 171(2,
ma nourrice, qui était fort jolie, m'emmenait jouer
au Jardin-Egalité, et là un monsieur déjà nn'ir
lui faisait, la cour el m'offrait des macarons...
Celait Saint-Georges. Nous sommes en 18(iî),
concluez!... »
C'est à Saint-Georges qu'Auber murmurail, un
jour d'cnleiTcmenl : « Vois-tu, je me sens partir.
Il me semble (pie c'est la dernière fois que je viens
à un enlerremcnl, en amateur. >
Pauvre Aubcr, il devait mourir seul, presque
abandonné, pendant les derniers jours de la Com-
mune de Paris, en même leinps que tombait la co-
lonne Vendôme. On déposa son corps dans les ca-
veaux de l'église de la Trinité, el ce fut seulement
le lo juillet 1871, que ce charmant artiste (Mildes
obsèques dignes de son grand talent.
Le 22 novembre 18V.), première représenlation
de la I7e de Bohème. C'est un succès fou. Barrière
avait mis à la scène l'adorable fantaisie de Miirger.
les recèdes étaient superbes, el Miirger, à la fin
du mois de décembre, ne l'ut plus en droit de
répondre au facteur qui lui apportait son almanach
annuel : < Je ne sais Irop si je devrais prendre votre
calendrier... je n'ai pas été content du dernier! »
Le 7 juin 1855, Hippolyle Cogniard est nommé
directeur des Variétés. Les Enfants de troupe,
1IEMU ETLUDOVIC
MF.a.llAC VE!lS1SC3.
IIAI.ÊVY
3()0 ANCIENSTHÉÂTRESDE PARIS
comédie de Bavard et de Biéville, jouée par Bouffé,
Ambroise, Michel, M"IM Laurence, Genol, etc.,
sont un gros succès ; de 1855 à 1860, Dupuis, Gre-
nier, Couder, Leclère, Lassagne, Christian, Ilille-
mans, Hervé, Blondelel, Baron, M'"CESchneider,
Alphonsine, Judith Eerreira, Aline Duval, Silly,
Zulma Boufl'ar sont engagés. La belle troupe, les
excellents artistes! C'est eux qui auront l'honneur
d'interpréter la plus grosse partie de lélincclanl
répertoire d'Offcnbach, do Meilhae el Halévv ; c'est
eux qui attacheront leurs noms à la plus joyeuse
période de l'opérette française.
Quelques litres évoqueront quelques souvenirs :
La Lanterne Magique (1850), Ohé! les Petits
Agneaux, de Cogniard et Clairville i!857\ les Che-
valiers du. Pince-Nez, repris plus lard à Déjazet, où
apparaît la si plaisante silhouette de Chabannnis, le
vieux noceur bossu, zézayant, fanfaron, casseur de
coeurs et crâneur, un petit-fils du célèbre Mayeux.
Le G octobre 18(i0 marque le début aux Variétés
d'une collaboration célèbre : Henri Meilhae et Lu-
dovic llalévy donnent Ce qui plaît aux hommes.
pièce en un acte, mêlée de prose, de vers cl de
couplets (Meilhae fui seul nommé sur la bro-
chure). Ludovic llalévy, fonctionnaire, avait, gardé
l'anonymat.
Ce qui'plaît aux hommes était joué par MM. Ray-
nard, Ch. Potier, M""" Durand, Ulric Lejars,
Sophie, Leblanc, etc. ; cl l'argument scénique
donne celte indication vague, « un jardin près de
I.ES THÉÂTRESDES 1Î0UI.EVARDS 3(51
MADEMOISELLE
SCIINKIIIEI:,
« L.\ IIELI.K
IIANS ».
HÉLÈNE
MADEMOISELLE DANS
SCIINEIKElt. «LAPKIIICIIOI.F.
».
— qui
signale sa présence dans la loge de Baron
jouait le baron Grog, — et l'empereur de Russie
« LAr.HANDE
JOSÊnUl'UlS,DANS DUCHESSE
DECEIKILSTEIN
».
M""ÈYELAVALLIÉHE
DANS« M.DELAPALISSE
».
LE BOULEVARDDU TEMPLE
Pages.
Les origines du boulevard du Temple. — Nicolet
et le théâtre des Grands-Danseurs du Roi. '—
Le Grimacier. — Le théâtre des Associés. —
MmcSaqui 1
Les Délassements-Comiques. — Le théâtre de la
Malaga. — Le boulevard du Temple. — Le musée
de cires du sieur Curtius. —Le théâtre Patriotique
et les boniments de Salé. — Bobèche et Gali-
mafré. — Une lettre de M. Ludovic Halévy 15
L'Ambigu-Comique. — Les troupes d'enfants. —
Rivalités. — Mélodrames et pantomimes. —
jl/mcAngot. — \JAuberge des Adrets et Frédérick-
Lemaître. — L'incendie de 1827. — Brazier et la
Chronique des petits théâtres. — Le petit Lazari. 29
Les cafés du boulevard du Temple. —-Frédéric Le-
maître débute aux Variétés-Amusantes. — Le
Panorama Dramatique. — Théâtre du Cirque. —
Astley. — Franconi. — Frederick Lemaître au
Cirque. •—Le théâtre des Troubadours. — .Le
mouvement dramatique en 4830. — L'Épopée
napoléonienne. — L'attentat de Fieschi. — Ce
que l'on jouait à Paris le 28 juillet 1835. —Le
Cirque Olympique. — Mac-Moc et le café des
Pieds-Humides 41
382 TABLEDES MATIÈRES
THEATRE DE LA GAITÉ
Pages.
Le théâtre de la Gaîté. — Martainville et le Pied de
mouton. — L'incendie de 1835. — Réouverture.
Paillasse.— Paulin Ménier et le Courrier de Lyon. 73
Théâtre des Folies-Dramatiques. — Robert Macaire.
— Disparition des baraques et des théâtres en
plein vent. — La littérature dramatique au bou-
levard du Temple 93
Théâtre des Funambules. — Le grand Deburau,
Ch. Deburau 103
Alexandre Dumas et le Théâtre-Historique. — La
première représentation de la Heine Margot. —
Mélingue et les drames de cape et d'épée 117
Les Folies-IS'ouvelles. — Hervé, le compositeur
toqué. — Le théâtre Déjazet. — Sardou etM. Garât.
— La mort du boulevard du Temple 131
LES THEATRES DES BOULEVARDS
— LA PORTE-SAINT-MARTIN.
L'AMUIGU; — LESFOLIES-DRAMA-
— LESVA-
TIQUES. LA RENAISSANCE.LE GYMNASE.
RIÉTÉS.
L'AMBIGU
L'Ambigu, boulevard Saint-Martin. — Les Mousque-
taires. — Le Juif-Errant. — L'acteur Machanette.
— Le Crime de Favcrne et Frederick Lemaître. '
— L'Ambigu pendant le siège de Paris. — Spar-
tacus.—Une cause célèbre.— L'Assommoir. — L'As
de Trèfle. — Les Deux Gosses 157
LE THÉÂTREDE LA PORTE-SAINT-MARTIN
L'Opéra. — Le théâtre de la Porte-Saint-Martin.—
' Frederick Lemaître et Mmc Dorval. — Marion
Delùrmc el le drame romantique. •— L'Ecole de
, .,.,,1.830.'— Le théâtre d'A. Dumas. — Balzac et la
TAULE DES MATIÈRES 383
Pages.
— Tragaldabas. — La Tour
première de Vautrin.
Saint-Ybars.— Les Mystèresde Paris. — MmcMarie
Laurent. — Mclingue. — Patrie. — Le siège de
Paris. — Incendie de la Porte-Saint-Martin. —
Sa réouverture.— Le Tour du monde el le théâtre
scientifique. — Sarah Bernliardt et Théodora 187
THÉÂTREDU GYMNASE
Le Théâtre de Madame. — Scribe et son théâtre.
-— Léontine Fay. — Avant, Pendant et Après. —
1830. — Bouffé.— Lacenaire homme de lettres.
Arnal el le théâtre de Duvert et Lauzanne. — Le
Demi-Monde et le théâtre de Dumas fils. — La
première des Pattes de mouche. — Hcloïse Paran-
o/ueJetles collaborationsanonymes.—Mmc Pasca.
—Frou-Frou el Aimée Desclée. —Blanche Pierson
et la PrincesseGeorges. — Andréa et les plagiaires.
Monsieur Alphonse. — M. Lucien Guitry. — Jlf.le
Ministre. — Le Maître de forges et MmcJane llading.
— L'Abbé Constantin 259
THÉÂTREDES VARIÉTÉS
Le décret de 1807. — Le Panorama de Momus. — Le
boulevard Montmartre. — Le grand Potier. --
La guerre des calicots. — Déjazet. — Brunel
el l'Empereur. — L'Année des Ccndrillon. —
Le retour de Louis XVIII. — Odry. — La Vie de
Bohème. — Le Théâtre de Meilhae et llalévy. —
M"c Schneider et José Dupuis. — Le Nouveau Jeu
et le Théâtre d'Henri Lavedan. — La Veine. — ^»-
il!, de la Palisse -/$k&'
t.
TABLE DES GRAVURES