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Techniques microbiologiques
Diagnostic
Bactériologique et
Antibiothérapie
des Infections
Oculaires
K.RAHAL
A.S.MERAD
H.TALI MAAMAR
Editions Pirates
Institut Pasteur d’Algérie
Techniques microbiologiques
Diagnostic
Bactériologique et
Antibiothérapie des
Infections oculaires
A.S.MERAD-H.TALI-MAAMAR-K.RAHAL
Plan
I Introduction
II Anatomie de l’œil
III Flore normale conjonctivale
IV Sites infectieux oculaires et étiologies bactériennes
V Matériel de prélevement
VI Méthodes de prélévement et d’isolement
VII Méthode et interpretation des frottis
VIII Méthodes et interpretation des cultures
IX Sensibilité aux antibiotiques-antibiothérapie
X Etiologies bactériennes des inféctions oculaires en algerie
XI Bibliographie
XII Annexes
I-INTRODUCTION :
L’œil, organe noble, est particulièrement exposé aux agressions externes dont celles microbiennes ;
Cependant la surface oculaire est souvent victime de l’infection, qui est surtout virale. L’inflammation
Les infections oculaires superficielles sont très fréquentes et bénignes, et guérissent sans problème
sous traitement local. Mais dans certains cas les tissus de l’œil sont lésés et il en résulte des
séquelles dont les conséquences ont un retentissement sur la fonction visuelle, par l’opacification des
microbiologique des infections oculaires doit être rapidement entreprise afin d’isoler le germe causal et
d’instaurer aussitôt que possible un traitement antibiotique adéquat en plus des autres moyens
De plus la collection et le traitement de petits volumes de produits pathologiques des différents sites
Enfin, plusieurs facteurs rendent nécessaires l’isolement du prélèvement dans la salle d’examen, au
bloc opératoire ou au lit du malade, c’est pourquoi ce fascicule s’adresse tant au personnel de
1-Bactéries :
La flore normale conjonctivale est surtout constituée de Staphylococcus epidermidis (75-90%) et de
Staphylococcus aureus (25-45 %) peut transiter sur la surface conjonctivale, sans manifestation
clinique.
2-Virus
Les virus peuvent transiter sur la conjonctive mais sont le plus souvent à l’origine de manifestations
cliniques.
3-Champignons :
Les champignons mycéliens tels que Aspergillus ; Penicillium, Cephalosporium et Cladosporium, ainsi
que les levures telles que Candida ; Rhodotorula et Geotrichum peuvent coloniser la surface
ETIOLOGIES BACTERIENNES :
Les infections oculaires peuvent être localisées dans n’importe quelle partie de l’œil que ce soit le
1-Cellulite orbitaire :
Les cellulites orbitaires sont dues à une inoculation intra orbitaire par traumatisme ; conduisant à
l’extension de l’infection dans une panophtalmie ou à une métastase de l’infection du sinus para
nasal.
La cellulite orbitaire est une infection grave qui pourrait produire une cécité, une thrombose septique
Traumatique ou chirurgicale :
souvent isolés.
Les autres BGN sont rarement isolés chez un patient sans antécédents.
Les anaérobies non sporulés contribuent parfois à la pathogénèse des sinusites aigues et
Elle est rare, elle peut se développer après placement de matériel étranger au cours d’ une chirurgie
Les germes isolés sont : les mycobactéries, nocardia, Actinomyces et certains champignons
filamenteux survenant presque exclusivement chez des patients âgés entre 40 à 60 ans vivant dans
2- Cellulite préseptale :
C’est l’inflammation des tissus sous cutanés du septum orbitaire des paupières, délimités de
inferieures.
L’infection des tissus sous cutanés pré septaux résulte, en général, d’une blessure par piqure
ou d’une lacération.
L’élasticité de la peau des paupières, la perte de tissus sous cutanés ; l’absence de graisse et
Les bactéries anaérobies non sporulées peuvent être retrouvées en association avec
Dans les cellulites préseptales post traumatiques ; Haemophilus influanzae peut être
Chez l’enfant de 36 mois à 6 ans il produit le plus souvent des œdèmes non suppurés
3-Erysipèle oculaire
C’est une forme rare de cellulite aigue du au streptocoque du groupe A.
L’infection est tout d’abord caractérisée par une éruption cutanée bien délimitée qui tend à devenir rouge
La porte d’entrée ou la blessure sont en général absentes. L’inflammation peut s’étendre à l’espace
4-Blépharite :
4.1-Blépharite virale :
Elle est caractérisée par une éruption vésiculaire de la région annexe oculaire et des paupières sans
diffusion exanthémique et est causé par Herpes simplex, Herpes zoster, Poxvirus, et Molluscum
contagiosum.
4.2-Blépharite bactérienne :
L’infection aigue staphylococcique est caractérisée par des ulcérations uni ou bilatérales de la peau
Une hyperhémie chronique, une desquamation et une ulcération de la région latérale canthale
5-Conjonctivite :
Les principales voies de contamination de la conjonctive sont les particules aériennes ; le contact
Les conjonctivites hématogènes sont rares. L’étude microbiologique de la conjonctive normale est
influencée par la complexité environnementale et par les facteurs de l’hôte : aussi l’interprétation de la
culture conjonctivale demande de l’expérience sur la fréquence relative de la contamination par des
germes variés.
Des cultures bilatérales sont obligatoires dans toute suspicion de conjonctivite unilatérale.
5.1-Conjonctivite bactériennes :
Elles se caractérisent par un œdème des paupières, une hyperhémie et un œdème conjonctival avec
suppuration de la conjonctive.
Staphylococcus aureus
Streptococcus du groupe A
Streptococcus pneumoniae
Haemophilus influanzae
Et Neisseria gonorrhoeae.
Ce dernier doit être suspecté chez tout patient présentant une conjonctivite purulente rapidement
progressive.
Neisseria gonorrhoeae est l’un des rares germes capables de pénétrer l’épithélium cornéen et d’y
Pseudomonas et les entérobactéries sont rarement mis en cause, excepté chez le sujet
Le trachome, conjonctivite granuleuse due à Chlamydia trachomatis, est une infection endémique
dans de nombreux pays africains et moyen-orientaux et est une cause majeure de cécité.
La transmission se fait par promiscuité et est liée aux mauvaises conditions d’hygiène.
Elle se présente par un aspect turgescent des follicules conjonctivaux qui éclatent à la pression ; par
Elle est due à Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia
trachomatis.
Elle est due à Herpes simplex, Herpes Zoster et Adénovirus et est caractérisée par une
lymphadénopathie pré oculaire, un œdème des paupières, une décharge conjonctivale séreuse, une
l’immunodéprimé.
6-Kératite
L’infection de la cornée est une infection grave nécessitant des investigations méticuleuses et rapides
au laboratoire. Seules quelques bactéries arrivent à franchir un épithélium cornéen intact (Neisseria,
Corynebacterium diphteriae), les autres germes ne contaminent la cornée qu’au décours d’une
blessure par un matériel étranger contaminé ou d’une invasion d’une défection épithéliale
Les germes les plus fréquents sont Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae,
Pseudomonas aeruginosa (infections sévères pouvant donner une perforation de cornée en 72H) et
diverses entérobactéries.
Mycobacterium fortuitum et M.chelonei donne des kératites ulcératives avec peu de suppurations
stromales.
7-Endophtalmies :
7.1-Endophtalmies exogènes :
Dues à une chirurgie intraoculaire, à une blessure perforante de l’œil, à une fistule sclérocornéenne
Elles se développent dans les 72 heures qui suivent l’intervention chirurgicale ou la blessure et sont
caractérisées par une baisse de la vision, douleur, œdème palpébral, hyperhémie conjonctivale,
chemosis, œdème cornéen, une sévère iridocyclite avec hypopyon et hyalite, des secrétions
Les germes isolés sont en post opératoire sont Staphylococcus aureus et Staphylococcus
(proteus).
Les infections fongiques et celles dues aux anaérobies se développent plus tardivement.
L’invasion directe du globe oculaire à partir d’une cellulite orbitaire est rare ; mais peut avoir lieu dans
N’importe quel germe peut être en cause s’il y trouve les conditions favorables à son développement.
Ces infections ont lieu habituellement chez les sujets débilités ou après traitement.
Il y a baisse de la vision, une douleur légère ou absente, une iridocyclite et rarement une rétinite
focale.
Les germes isolés sont Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae ; Haemophilus influanzae,
8-Rétinites
8.1-Rétinite toxoplasmique :
l’avènement du SIDA, la rétinite à CMV est devenue plus fréquente et est la principale cause de cécité
au cours de la maladie.
Le virus produit une diminution de la vision, une nécrose rétinienne diffuse ou focale, une vitrite.
La dissémination de larves de Toxocara canis produit une inflammation oculaire chez le jeune enfant.
Elle se caractérise par un granulome rétinien, un détachement et une traction rétinienne focale et une
rétinovitrite diffuse.
8.4-Rétinite syphilitique
Elle est rare et se manifeste par une page blanche de réticule hémorragique associée à une
D’autres agents infectieux ont été décrits tels que : Mycobacterium avium intracellulare, bacilles à
9-Dacryoadénite
La voie d’inoculation se fait par les conjonctives à travers les canaux du « fornix » supéro-temporal
L’infection exogène est caractérisée par une douleur, une sécrétion séreuse ou mucopurulente
Les germes les plus fréquents sont : Staphylococcus aureus, streptococcus pneumoniae et
streptococcus du groupe A.
L’infection par voie hématogène est une complication rare due soit à Neisseria gonorrhoeae soit au
10-Canaliculite
Les formes aigues sont rares et sont dues à l’infection des points et canalicules lacrymaux.
Les canaliculites chroniques sont caractérisées par un œdème et hyperhémie des paupières, une
Le germe le plus souvent mis en cause est Actinomyces israelii puis Arachnia Proprionica.
Des infections mixtes aéro-anaérobies peuvent également avoir lieu, mais sont d’interprétation difficile
11-Dacryocystite :
La forme aigue se caractérise par une douleur une hyperémie, une épiphora, une distension une
Les germes les plus souvent en cause sont Staphylococcus aureus, streptococcus pneumoniae,
12-Mucormycose
Elle réalise une infection rhino-orbito-cérébrale, due à un champignon de la famille des phycomycètes,
également dans les leucémies, les lymphomes et lors des traitements corticoïdes ou antimitotiques.
V-MATERIELS DE PRELEVEMENTS :
Le matériel de prélèvement et de transport peut être gardé dans un casier dans le service
d’ophtalmologie.
Le prélèvement en particulier dans les cas d’Endophtalmies ou de kératite sera pratiqué par
l’ophtalmologiste.
Une fiche d’instruction plastifiée et collée au casier peut aider pour les différents procédés.
Certains milieux tels que bouillon Tryptone soja, gélose au sang, gélose au chocolat ou des
milieux de transport pour virus peuvent être gardés, enveloppés dans un sachet plastique,
au réfrigérateur entre 2°C et 8°C.
Dans les cas d’infections oculaires graves, telles que le kératites et Endophtalmies
suppuratives, l’ophtalmologiste doit alerter rapidement le laboratoire afin que des milieux
adéquats puissent être disponibles dés la réception du prélèvement.
La spatule de Kimura : est idéale pour obtenir du matériel conjonctival, ou cornéen. La pointe
Plusieurs spatules doivent être disponibles pour la collection rapide des prélèvements.
Plusieurs types d’écouvillons doivent, également être disponibles, soit conditionnés dans de
simples sachets unitaires secs, soit dans un système utilisé comme milieu de transport.
Les bouts des écouvillons peuvent être en coton, en polyester ou en alginate de calcium qui
Les écouvillons secs ne doivent pas être utilisés si le prélèvement n’est pas isolé aussitôt,
car les bouts s’assèchent rapidement et les bactéries peuvent être perdues.
Pour les bactéries anaérobies, le liquide ou le pus doit être aspiré à l’aide d’une seringue
montée d’une aiguille sans admission de bulles d’air.
L’aiguille est ensuite bouchée et la seringue montée de l’aiguille est envoyée au laboratoire.
Des systèmes de transport pour bactéries anaérobies existent dans le commerce (culturettes
anaérobies Biolyon par exemple).
Pour les virus, les bouts des écouvillons doivent être en coton ou en polyester.
2-Anesthésiants topiques
3-Lames et fixateurs :
Plusieurs lames de verre doivent être disponibles pour réaliser des frottis. Elles sont à bord
dépoli et avec un cercle gravé, ce qui facilite l’étiquetage et la reconnaissance du frottis.
Avant de procéder au frottis, les lames sont dégraissées en les plongeant dans du méthanol
puis soigneusement essuyées.
recouvertes de gélatine.
Pour la coloration des anticorps fluorescents, l’acétone est utilisé entre 0 et 20°C.
4-Milieux utilisés :
Vitamine K.
Les bouillons sont mis en ébullition 20 minutes et refroidis rapidement, puis utilisés
extemporanément.
Les bouchons sont aussitôt vissés et le milieu est incubé en anaérobiose soit en jarre
chimique avec Gaz Pack ou anaérocult A, soit en jarre physique avec mélange gazeux 5 %
H2, 5 % de CO2, 90 % N2 à 37 ° ou 35°C durant 48 h à 7 jours.
Deux géloses Columbia additionnées l’une de 5 % de sang frais et l’autre de sang hémolysé
prélèvements susceptibles de contenir des virus (Adénovirus, Herpes simplex virus, Virus de
la Varicelle et du Zona).
4.6-Pour Chlamydia
Le milieu de transport sucrose phosphate est gardé dans de la glace durant le transport vers
le laboratoire. Si la conservation dure une nuit, le milieu est congelé dans de la neige
carbonique ou à – 70 °C.
Des milieux de transport pour LCR (Ligase Chain Réaction) existent pour la mise en
évidence du DNA des Chlamydiae.
VI-METHODES DE PRELEVEMENT ET
D’ISOLEME NT :
1-Cellulite orbitaire
aspiration à l’aide de seringue montée d’une aiguille et isolement immédiat sur les milieux
adéquats.
Si le pus doit être transporté, à la seringue est convenablement rebouchée et son contenu
débarassé des bulles d’air.
Dans le cas de cellulite orbitaire chronique des colorations de Ziehl, Giemsa et coloration
spéciale pour champignons sont également réalisés et une biopsie du tissu orbitaire peut
2-Cellulite préseptale :
Pour la paupière supérieure : incision au niveau de la jonction du tiers latéral et des deux
tiers médian de la paupière à l’aide d’une lame n°11 Baird-Parker et après avoir nettoyé la
peau avec de l’alcool et de la teinture d’iode ou un dérivé iodé.
Dans les deux cas, le pus est ensuite stérilement aspiré stérilement à la seringue et envoyé
aussitôt au laboratoire.
2.2-Présence de blessure ouverte ou de site de drainage :
Dans les deux cas, le prélèvement est aussitôt ensemencé dans les milieux adéquats et un
Si le prélèvement doit être transporté et non ensemencé aussitôt, les seringues doivent être
convenablement rebouchées après avoir évacué les bulles d’air, puis envoyées aussitôt au
laboratoire.
3-Erysipèle oculaire :
L’injection aspiration de solution saline stérile à travers les tissus sous cutanés et l’aspiration
par aiguille dans l’espace orbitaire sont contre-indiquées.
L’injection peut être confirmée lors de la période de convalescence par une augmentation
des anticorps antistreptolysine O (ASLO).
4-Blépharite
Les écouvillons sont ensuite trempés dans du bouillon Trypticase Soja et un isolement est
6-Conjonctivite :
Des prélèvements bilatéraux, sont là aussi obligatoires afin de pouvoir comparer la flore
normale de l’œil sain avec celle de l’œil infecté.
-Pour les cultures bactériennes : l’écouvillon est frotté sur le tarse inférieure
conjonctival et le fornix puis trempé dans du BTS (Bouillon Trypticase Soja) ou dans du BGT
(Bouillon glucosé tamponné).
En présence d’un exsudat, l’écouvillon n’a pas besoin d’être trempé dans du bouillon.
Les prélèvements sont ensuite ensemencés dans les milieux adéquats, et des frottis sont
réalisés.
Les écouvillons en alginate de Ca sont recommandés, alors que ceux en coton sont toxiques
Les tarses inferieurs et postérieurs conjonctivaux ainsi que le fornix sont écouvillonnés et les
écouvillons sont ensuite trempés dans le milieu de transport pour Chlamydiae puis
transportés rapidement vers le laboratoire dans un container à glace ou – 70°C jusqu’à
inoculation des cellules.
Le grattage conjonctival (tarses inf. et sup) permet la réalisation des frottis que l’on colorera
par la suite au Giemsa dans le cas de conjonctivites à inclusions, surtout chez le nouveau
né.
Les prélèvements sont obtenus par grattage de plusieurs sites ulcérés ou suppurés de la
cornée à l’aide de la spatule de Kimura par l’ophtalmologiste et sous une lampe à fente qui
permet de détailler les abcès cornéens.
7-Endophtalmie :
Dans le cas d’endophtalmie post chirurgicale les humeurs sont aspirées des deux chambres
antérieures et de la cavité vitréenne.
L’ophtalmologiste doit aussitôt avertir le laboratoire, pour une mise en culture immédiate des
humeurs intraoculaires.
Gélose au sang frais, gélose Sabauraud, Bouillon Thioglycate supplémenté, BHIB, Gélose
de la seringue, sur les boites et dans les milieux liquides (Thioglycolate et BHIB).
Les frottis sont effectués en exprimant 1 goutte à la surface des lames, en l’étalant de façon
circulaire. Après séchage à l’air la fixation se fait dans l’alcool méthylique à 95 ° pendant 5
minutes.
Si le prélèvement est très visqueux, il faudra les diluer dans une goutte de solution saline
L’idéal serait d’ensemencer les prélèvements en salle d’opération afin d’éviter toute
8-Dacryoadénite :
Une ou deux gouttes d’hydrochlorure de proparacaine à 0.5 % sont instillées dans l’œil avant
le prélèvement par grattage de la conjonctive au niveau de la partie supéro-temporale du
fornix à l’aide de la spatule de Kimura afin d’effectuer un frottis sur lame.
Chaque prélèvement par grattage ne servira à ensemencer qu’une boite ou à ne faire qu’un
frottis. C’est la raison pour laquelle de nombreux prélèvements par grattage cornéen (15 à
20) sont nécessaires.
En cas de kératite non suppurative, l’ophtalmologiste doit inciser la cornée pour prélever
stérilement un fragment qui sera ensemencé dans les milieux solides et liquides adéquats.
même type de milieu (GS, GSC et Columbia au sang pour anaérobies), afin de faire une
9-Canaliculite
Le pus doit être ensemencé aussitôt et un frottis sur lame est réalisé.
10-Dacryocystite :
fistulisation externe spontanée a lieu, l liquide de drainage du sac lacrymal peut être aspiré à
l’aide d’une seringue stérile montée d’une aiguille. Le pus est ensuite ensemencé sur les
milieux adéquats et un frottis pour coloration est réalisé.
Cependant une considération spéciale est attribuée aux patients ayant eu une longue
hospitalisation ou portant une prothèse oculaire pour lesquelles des cultures conjonctivales
Apres ablation des corps étrangers par l’ophtalmologiste, on ensemence des bouillons et des
milieux adéquats pour la recherche des germes responsables de kératites.
c- Culture de milieu de bain de cornée :
Une culture de fragments des tissus cornéo-scléreux des donneurs de kératoplastie doit être
Le prélèvement de cornée et de la sclére est ensuite gardé à +4°C, dans un milieu contenant
des antibiotiques (Peni-Genta ou autres) dans des banques d’œil. Ce milieu de bain de
L’implant infecté est enlevé par l’ophtalmologiste puis ensemencé au laboratoire dans des
L’ophtalmologiste prélève l’humeur intraoculaire qui sera ensemencée dans les milieux
adéquats.
Un frottis est également réalisé comme dans les cas d’endophtalmie microbienne.
Type d’infection Prélèvements Colorations Recherche Recherche de Principaux germes isolés
de virus Chlamydia
FROTTIS :
1-Grattage conjonctival
1.1-Coloration de Gram :
Dans les conjonctivites bactériennes aigues le germe peut être intra ou extracellulaire
(polynucléaires).
Les germes ne sont retrouvés que très rarement à l’intérieur des cellules épithéliales.
Le bactériologiste doit pouvoir distinguer les germes de la flore normale (cocci à gram +
évoquant Staphylococcus et bactéries corynéformes) qui sont retrouvées en petit nombre,
des germes pathogènes.
Elle permet de caractériser le type de réponse inflammatoire cellulaire et l’état des cellules
épithéliales et de mettre en évidence les inclusions intra cytoplasmiques chlamydiénnes.
Les cellules conjonctivales épithéliales sont plus larges que les leucocytes (10 à 15
Le MGG doit être préparé quotidiennement afin d’avoir une bonne coloration des différentes
cellules épithéliales.
Inclusions intra cytoplasmiques basophiles, les inclusions intra cytoplasmiques sont le plus
souvent observées dans les champs contenant de nombreux polynucléaires et dans
Le microscopiste doit regarder au grossissement 40 puis au 100 pour bien sélectionner les
champs.
Les inclusions intra cytoplasmiques sont des particules de petits corps élémentaires de 300
nm colorés en rouge violacé et de corps initiaux colorés en bleu foncé.
Les inclusions de corps élémentaires sont en général, plus grandes et contiennent plusieurs
particules.
Les inclusions de corps initiaux sont plus petites et ne contiennent que quelques particules.
Il faut distinguer les inclusions des granules de mélanine qui sont colorés en gris noir, des
émissions nucléaires, des cellules épithéliales qui ont la même couleur que le noyau , et des
bactéries colorées en bleu pale ou bleu foncé et localisées à la surface des cellules
épithéliales.
1.4-Autres méthodes de détection de Chlamydiae :
2-Grattage cornéen
2.1-Coloration de Gram :
nécrotiques.
Les coccidies, les sporangiospores ou autres éléments n’apparaissent que très rarement
dans les grattages cornéens et leur identification sur frottis est en général impossible.
La double paroi cystique d’Acanthamoeba peut être observée au gram et se colore en bleu
foncé et rouge.
2.2-Coloration au MGG
Il permet surtout d’observer les champignons.les hyphes des protoplasmes sont colorés en
violet ou bleu.
Les parois des cystodes d’Acanthamoeba se colorent en bleu foncé et le cytoplasme en bleu
pale.
2.3-Les autres colorations :
Dans ce cas, le frottis de grattage cornéen est réalisé sur des lames recouvertes de gélatine.
La paroi cellulaire et le septum des levures sont colorés en noir et sont facilement
La coloration de Schiff à l’acide périodique est également utilisée en cas de frottis négatif.
3-Humeurs intraoculaires :
Les bactéries présentes sont aisément détectées dans les champs contenant de nombreux
polynucléaires.
Les granules pigmentées peuvent être faussement interprétés comme étant des cocci à
gram positif, ils sont différenciés par leur forme ovale, leur grande taille et la pigmentation
brun pale.
Les endophtalmies non infectieuses peuvent être différenciés grâce à la réponse de type
macrophagiques et mononucléaires.
VIII-METHODES ET INTERPRETATION DES
CULTURES
Les boites gélosées sont examinés quotidiennement ainsi que les milieux liquides afin d
Pour les bactéries anaérobies, la lecture des boites se fait au bout de 48 Heures puis après
5 à 7 jours.
2-Cultures conjonctivales et palpébrales :
La sélection des colonies pour l’identification et l’antibiogramme est basée sur le diagnostic
La numération rapportée ci après permet de classer les cultures en scores (de 0 à +++),
ceux-ci n’étant donnés qu’à titre indicatif, afin d’apprécier l’abondance de la culture
bactérienne, notamment au cours des infections unilatérales.
3-Cultures cornéennes
L’inoculation des grattages cornéens se fait en déchargeant la spatule de Kimura sur la sur
la surface gélosée, en étalant délicatement (éviter de déchirer la gélose) le prelevement , et
Des scores de numération bactérienne peuvent être décrits, afin d’apprécier la richesse de la
primo culture.
Numération Score
Culture dans moins de la moitié des sites ensemencés 1+
Culture dans plus de moitié des sites ensemencés mais pas dans tous les sites 2+
Les cultures sur milieux anaérobies sont observées au bout de 48 h et jusqu’à 7 jours.
Si les cultures en anaérobioses n’ont été réalisées qu’en bouillon supplémenté, des
isolements sont alors effectués en aérobiose et anaérobiose dés que le bouillon est
Les cultures sur gélose Sabauraud sont incubées et observées jusqu’à 7 jours mais peuvent
n’apparaitre qu’au bout de 14 à 19 jours après isolement (26 % des cas).
illumination oblique (45°C) qui met en évidence de fines lignes sinueuses à la surface de la
gélose.
Des cultures directes de faible volume de l’humeur aqueuse (0.1 à 0.2 ml) ou vitréenne (0.5
à 2 ml) sont réalisées de la même manière que pour les cultures cornéennes.
Les contaminants sont facilement reconnaissables grâce à leur culture en dehors des stries.
Un grand volume des humeurs intraoculaires doit être filtré (0.45 um). Le filtre est alors
enlevé à l’aide d’un scalpel et divisé en 6 parties que l’on ensemence dans les différents
milieux (GSF, GSC, Columbia au sang, Gélose Sabauraud, Bouillon thioglycolate et BHIB).
Ces filtres peuvent être ensemencés directement sur milieux gélosés en les appliquant à leur
surface.
On broie stérilement l’échantillon à l’aide d’un mortier et d’un pilon ou d’un broyeur stérile,
après y avoir ajouté 2 ml de bouillon trypicase soja. Des frottis sont préparés pour la
coloration de gram et de Giemsa ; 1 à 4 gouttes sont ensemencées ensuite dans les milieux
adéquats.
6-Culture des milieux de bain de cornée :
Au cours des kératoplasties, les cornées de donneurs sont conservées dans un milieu
contenant des antibiotiques (Type : Mac Carey Kaufman medium), permettant un stockage à
+4°C dans les banques de cornées.
Le tissu scléro-cornéen inutilisé est émulsionné et ensemencé de la même manière que les
autres tissus.
IX-SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES-
ANTIBIOTHERAPIE :
Après identification des colonies suspectes par les techniques usuelles (biochimique et
La technique utilisée est celle recommandée par le NCCLS et préconisée par l’OMS (Cf.
Standardisation de l’antibiogramme à l’échelle nationale selon les recommandations de
l’OMS).
Bien que la liste des collyres et pommades utilisées soit longue, le nombre de molécules antibiotiques
qui les composent est plutôt restreint, le tableau suivant en cite les principales :
Les collyres peuvent contenir jusqu’à trois antibiotiques à la fois, utilisées seuls ou en association
L’œil est un milieu fermé composé de compartiments très variables dans leur structure :
D’autre part, les voies d’administration des antibiotiques sont multiples : voies générales et
A chacune de ces voies correspond une cinétique particulière. L’étude de celle-ci se fait par
le dosage des antibiotiques dans les milieux oculaires et sur des échantillons d’humeur
aqueuse, essentiellement.
3.1-Voies de pénétration :
Pour parvenir au niveau de l’œil, et à des concentrations efficaces, l’antibiotique doit franchir
les barrières cornéennes (pour les collyres) et hémato-oculaires (pour la voie générale), qui
Pour la barrière cornéenne : l’épithélium cornéen st riche en lipides et ne laisse passer que
Taille : le passage des molécules est inversement proportionnel à leur poids moléculaire.
Liaison aux protéines plasmatiques : c’est un facteur limitant des mouvements des
antibiotiques hors du système vasculaire, car seule la fraction libre diffuse à travers les
barrières tissulaires.les molécules à faible liaison protéique ont une meilleure pénétration
oculaire. (ex : Ceftriaxone qui se lie à 58-95 % ne pénètre qu’à 1.25 %, alors que la
Fosfomycine qui se lie à < 10 % pénétration jusqu’à 44 %).
3.2.2-Etat de l’œil :
d’antibiotiques sont 4 à 5 fois plus élevées dans l’œil infecté que dans l’œil sain.
3.2.3-Mode d’administration :
Voie locale : c’est l’une des meilleures voies de pénétration intraoculaire. Les concentrations
On estime que seulement 10 % du produit instillé pénètre dans le globe oculaire. Pour
pallier à cet inconvénient, on recommande d’augmenter les fréquences d’administration.
Voie intraoculaire : l’inconvénient de cette voie est le risque de toxicité rétinienne, cristalline,
et endothéliale.
De nombreuses études ont permis de définir les doses maximales non toxiques, ainsi que
leur durée d’administration.
Finalement mis à part la voie intraoculaire, seule la conjugaison de toutes les autres voies,
permet de réaliser et d’entretenir une concentration d’antibiotique intraoculaire, capable
4.1-Bétalactamines :
Pénicillines : Leur pénétration est médiocre, elle est meilleure par voie sous conjonctivale.
Ampicilline : administrée par voie sous conjonctivale, elle a une bonne pénétration dans
l’humeur acqueuse.
ont une diffusion similaire, mais on recommande de les administrer par voie sous
conjonctivale.
Céfalotine, en injection s/conjonctivale, elle a une bonne pénétration oculaire, mais c’est une
voie douloureuse.
Céfaloridine, a une excellente pénétration quelque soit son mode d’administration, mais son
emploi est exceptionnel car le risque toxique est important (pseudo rétinite pigmentaire
Céfazoline, cette molécule a une très bonne pénétration, on l’utilise en injection sous
conjonctivale et intraoculaire lors du traitement des endophtalmies.
Céfotaxime, administré par voie systémique, il permet d’atteindre des pics dans l’humeur
acqueuse, rapidement, et à des taux efficaces sur de nombreux germes responsables
d’endophtalmies.
Cefsulodine, réalise des taux intraoculaires efficaces sur les germes sensibles.
Imipenème :
Son injection parentérale donne des concentrations supérieures au CMI 90 de la plupart des
germes responsables d’endophtalmies.
Aztréonam :
Il a une assez bonne pénétration, son usage est limité par son spectre d’action étroit.
D’une façon générale le passage des Béta-lactamines au niveau de l’œil est faible. Mais des
concentrations efficaces, peuvent être atteintes, en particuliers pour les molécules ayant des
CMI basses, comme c’est le cas des C3G.
L’excellente diffusion de l’imipénèm en fait un candidat tout à fait indiqué dans le traitement
des infections profondes graves de l’œil, mais son utilisation doit rester limitée aux cas
graves afin d’éviter l’émergence de résistances aux antibiotiques.
4.2-Aminosides :
La gentamicine est l’aminoside le plus étudié, ceci est du à son usage très répandu.
4.2-Cyclines :
Leur pénétration dans l’œil est variable, sinon faible. Leur utilisation thérapeutique est limitée
au traitement des infections de surface de l’œil.
4.4-Phénicolés :
Leurs propriétés chimiques en font des molécules à très bonne pénétration oculaire.
4.5-Polypeptides :
Colistine, ne pénètre dans l’œil que lorsqu’elle est administrée par voie locale ou sous
conjonctivale.
4.6-Fluoroquinolones :
Les nouvelles quinolones, sont des molécules de choix dans le traitement des infections
endoculaires. Mais leur utilisation doit se faire en association avec d’autres antibiotiques, car
il y a risque de sélection de mutants résistants.
4.7-Acide Fusidique :
générale.
4.8-Fosfomycine :
C’est une molécule de faible toxicité, à faible liaison protéique, et de faible taille.
Sa pénétration intraoculaire est très bonne. De ce fait c’est l’un des antibiotiques indiqués en
première intention dans le traitement des infections endoculaires.
On retiendra de façon générale que :
La forme collyre est surtout destinée au traitement des infections superficielles de l’œil, type :
conjonctivite, blépharite…
Pour les atteinte profondes telle que : ulcères de cornée, endophtalmies, on aura recours
aux voies générales, péri oculaire, intraoculaire et locales.
Les taux d’antibiotiques au niveau de l’humeur aqueuse sont plus élevés qu’au niveau du
vitré.
I-INTRODUCTION :
L’étiologie bactérienne des infections oculaires est bien établie dans les autres parties du
monde, cependant en Algérie aucun travail effectif n’a encore jamais été réalisé.
Les ophtalmologistes traitent l’infection sans jamais faire un prélèvement adéquat permettant
L’étude que nous présentons rapporte les résultats obtenus à partir de 76 prélèvements
conjonctivaux provenant d’infections oculaires diverses effectués entre février et septembre
2002 dans le service de bactériologie médicale de l’IPA.
II-MATERIEL :
1-Prélèvements :
76 prélèvements conjonctivaux ont été effectués au niveau des annexes oculaires ainsi
qu’au niveau du segment antérieur de l’œil droit et gauche , à l’aide d’écouvillons stériles ,
par raclage de la conjonctive tarsale, en allant du coin externe de l’œil jusqu’au coin interne.
Total 76 100%
Nombre Pourcentage
Patientes 29 38%
Patients 47 62%
Total 76 100%
Conjonctivite 40 53%
Kératite 23 30 %
Dacryocystite 05 07 %
Endophtalmie 04 05 %
Cellulite orbitaire 03 04 %
Uvéite 01 01 %
6-Antibiotiques prescrits :
Les patients hospitalisés sont traités soit avec une association Céfazoline-gentamycine soit
La majorité des patients externes et hospitalisés ont reçu un traitement local de Rifampicine
et de Néomycine.
III-METHODES
1-Milieux de transport :
Apres réalisation du prelevement les écouvillons sont introduit dans un milieu de transport
préparé dans le service anaérobies de l’IPA.
2-Examen direct :
Des frottis sur lame ont été fixés et colorés au bleu de méthylène.
Pour 04 patients présentant des signes cliniques de trachome , des frottis sur des lames ,
provenant des kits « chlamydia trachomatis spécimen direct antigen détection » (Biorad), ont
3-Isolement :
gonorrhoeae.
Gélose au sang frais.
4-Identification :
Elle est réalisée grâce aux galeries API (Biomérieux) ou galeries classiques.
Ils ont été effectués selon les normes préconisées par le NCCLS.
Test du trèfle.
Test de confirmation de bétalactamase à spectre élargie.
Détermination de la concentration minimale inhibitrice pour streptococcus
IV-RESULTAT ET DISCUSSION :
oculaire :
1.1-Conjonctivites :
Corynebacterium spp, car ces mêmes germes ont été également retrouvés au niveau de
l’œil sain et font partie de la flore conjonctivale normale.
Ainsi 13 prélèvements seulement sont réellement considérés comme positifs dans cette
Germes Pourcentage
Staphylococcus aureus 23 %
Streptococcus pneumoniae 23 %
Streptococcus viridans 15 %
Chlamydia trachomatis 15 %
Entérobactéries 7.6 %
chez deux patients hospitalisés, l’un pour cataracte traumatique, l’autre pour tumeur
conjonctivale.
enfant de 10 ans.
1.2-Kératites
30 % des patients présentaient une kératite (abcès ou ulcère) et tous sont hospitalisés, aussi
avons-nous tenu compte des staphylocoques à coagulase négative qui ont été isolés soit
14 prélèvements étaient positifs (60.7 %) et dans 37.7 % d’entre eux, il a été isolés deux types de
germes.
On remarque l’augmentation des bacilles à gram négatif qui signe l’infection nosocomiale.
Tableau 4 : Pourcentage des germes isolés dans les kératites :
Germes Pourcentage
-Staphylocoques coagulase négative 64.2 %
-Bacilles à gram négatif oxydatifs 28.5 %
-Entérobactéries 21.4 %
-Staphylococcus aureus 14.2 %
-Streptococcus pneumoniae 07.1 %
Pseudomonas aeruginosa a été isolé aussi bien chez le patient hospitalisé qu’à partir du
Cette constatation nous alerte quant à la stérilité des produits utilisés d’autant que ce germe
est réputé pour être à l’origine d’infections sévères pouvant donner une perforation de la
cornée en 72 heures.
1.3-Cellulite orbitaire :
-Streptococcus pneumoniae a été isolé chez une étudiante en médecine qui l’aurait peut être
contracté lors des contacts avec les patients.
1.4-Dacryocystite :
-Chez deux patients, il a été isolé des staphylocoques à coagulase négative qui font
Antibiotique Nombre %
MRCNS 17 54.8 %
KTG 10 32.2 %
MLSB inductible 07 22.5 %
Phénotype M efflux actif 01 3.2 %
Sensibilité diminuée aux 01 3.2 %
glycopeptides
- MLSB : Macrolides-Lincosamides-Streptogramine B.
Les staphylocoques à coagulase négative isolés des patients hospitalisés présentent des
multi résistances aux antibiotiques.
-1 souche de Staphylococcus aureus était MRSA positive. Elle a été isolée d’une
conjonctivite et était associée à un Staphylococcus coagulase négative également résistant
à l’Oxacilline.
Lorsque les prélèvements sont issus de patients hospitalisés, les germes des infections
nosocomiales prédominent et masquent probablement le germe causant initialement
l’infection.
Dans le cas des conjonctivites, la bactériologie doit pouvoir distinguer les germes de la flore
normale (Staphylocoque coagulase négative, Corynébactéries spp), des germes pathogènes
en comparant systématiquement le résultat des cultures de l’œil sain avec celui de l’œil
atteint.
XI-REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1-Laboratory Diagnosis of Ocular infections CUMITECH 13-May 1981.
Sécher
Examiner à l’immersion.
Matériel et solutions :
Acide chromique à 5 %.
Nitrate d’argent méthénaminé (100 ml méthénamine 3% + 7 ml AgNO3 à 10%).
Procédé :
min.
Laver 6 fois la lame à l’eau distillée.
« tone » pendant 2 à 4 minutes le chlorure d’or à 0.1 %.
Rincer deux fois à l’eau distillée.
Laver.
Contre colorer pendant 1 minute avec la solution stock de vert brillant fraichement
Observer à l’immersion.
Milieu de Hanks :
Solution A :
NaCl 80 gr
KCl 4 gr
CaCl2 1.4g
MgSO4 0.6g
Solution B :
Na2HPO4 1.2 gr
NaCO3H 3.5 gr
Rouge de phénol 0.2 gr
Milieu définitif
Solution A 50 ml
Solution B 10 ml
Eau distillée stérile 440 ml
Mélanger stérilement.
On obtient 500 ml de liquide de Hanks prêt à l’emploi que l’on complète par addition de 1 ml
PH de ce milieu =7.2
Le milieu définitif se conserve deux à trois mois dans la glacière à l’abri des contaminations
A Bientôt