agro-forestiers en Tunisie.
Brahim Jaziri
brahimjaziri@yahoo.fr
La fragmentation des espaces forestiers ne cesse de modifier leurs limites spatiales. Cette
fragmentation morcelle et isole les îlots boisés. Les formations végétales linéaires,
comme les haies, la ripisylve, les lisières, les plantations de bordures…, forment une zone
de corridor biologique entre la forêt qui est considérée comme « la source » et les taches
d’habitat forestier ou bois qui est « la puits ». Entre les tâches de bois isolés, les flux
biologiques sont réduits. Les éléments végétaux linéaires assurent la connectivité spatiale
entre les espaces boisés fragmentés. La connectivité est définit comme une propriété
présentée par un paysage en mosaïque ou fragmenté, lorsqu’il offre des possibilités de
relations entre compartiments et qui permet à certains individus de la faune ou de la
flore de passer de l’un ou de l’autre. (Dalage A et al, 1999).
B o i s
T â c h e d ’ h a b i t a t f o r e s t i e F r o ( r p ê ut i t s )
T â c h e d ’ h a b i t a t f o r e s t i e r ( s o u r c e
C o r r i d o r b A i o l li og gn ie q m u ee n H t a i e s
R i p i s y l v e
A r b r e i s o l é
M a t r i c e a g r i c o l e
T â c h e i s o l é e
F l u x b i o l o g i q d u ’ e h ar é b d i t u a i t t f o r e s t i e r
Notre contribution s’attache à évaluer le rôle des formations linéaires boisées dans la
connectivité spatiale à partir d’exemples d’espaces agro-forestiers en Tunisie. Nous
essayerons de dépasser le caractère descriptif de ces unités pour aborder la notion de corridor
et de continuité écologique entre les massifs forestiers entrecoupés par les terres agricoles, par
le biais de la ripisylve et les haies.