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Norme

sur les installations


à basse tension

6e édition

adaptée à la
NIBT COMPACT 2005
NIBT Compact
Cet ouvrage a été réalisé par le CREME
(Commission Romande d’Evaluation des Moyens d’Enseignement)

Les auteurs en sont :

M. Joseph Abbet Ecole professionnelle de Sion


M. Jean-Marie Chapuis Ecole professionnelle de Delémont
M. Michel Despont Ecole professionnelle de Colombier
M. Marc Kaiser Ecole professionnelle de Genève
M. Martial Monney Ecole professionnelle de Fribourg
M. Denis Schneider Ecole professionnelle de Lausanne

Avec la participation de :

M. Michel Jolliet Inspection cantonale des installations électriques

Sources techniques : NIBT 2005 + NIBT Compact


documentation technique des fournisseurs

Illustrations : Inspection cantonale des installations électriques


Camponovo

6e édition CREME Commission romande d’évaluation des moyens d’enseignement


© CREME, 2006 Faubourg de l’Hôpital 68 • Case postale 556 • CH-2002 Neuchâtel

CONFÉRENCE INTERCANTONALE
DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE DE
LA SUISSE ROMANDE ET DU TESSIN CATARO 92991 CADEV 102075 ISBN 2-88500-050-3

2 CONTENU
SOMMAIRE
Partie I Norme sur les installations à basse tension
Domaine d’application, but, principes
Gammes des tensions et courants

Partie II Concept OIBT

Partie III Coupe-surintensité


Interrupteurs
Dispositifs conjoncteurs
Classification des locaux
Choix des conducteurs
Choix des conduits
Récepteurs d’énergie

Partie IV Protection des personnes cotre les chocs électriques


Mise au neutre
Très basse tension de sécurité
Protection par séparation
Liaisons équipotentielles principales
Dispositif à courant différentiel-résiduel DDR

Partie V Repérage des conducteurs


Dimensionnement des canalisations – Principe de dimension
Dimensionnement des conducteurs polaires
Dimensionnement des conducteurs de protection
Dimensionnement des conducteurs neutre
Dimensionnement des conducteurs PEN
Dimensionnement des conducteurs de terre
Dimensionnement des conducteurs de liaisons équipotentielles
Dimensionnement des canalisations mobiles
Montage des canalisations mobiles
Montage des canalisations
Ensemble d’appareillage

Partie VI Vérifications

Partie VII Règles pour les installations et emplacements spéciaux


Salle de bain
Piscines
Luminaire de secours-sécurité

CONTENU 3
N O R M E T E C H N I Q U E D E L’ A S E – N I B T C O M PA C T

INSTALLATIONS À BASSE TENSION (NIBT)


Introduction
La NIBT COMPACT se divise en neuf chapitres principaux :

Préface et directives d’utilisation


Index des mots clés
N 1 Domaine d’application, but et principes fondamentaux
N 3 Détermination des caractéristiques générales
N 4 Protection pour assurer la sécurité
N 5 Choix et mise en œuvre des matériels électriques
N 6 Vérifications
N 7 Règles pour les installations et emplacements spéciaux
F Partie technique
Règles des métrés ( non traité dans ce document)

Note : le chapitre 2 n’existe pas dans la NIBT COMPACT et a été remplacé par un index
des mots-clés et des définitions. La numérotation a été conservée pour garder une struc-
ture identique à la NIBT 2005.

Préface des auteurs


La préface explique la raison d’être du classeur NIBT COMPACT et son rapport avec la
NIBT 2005.

La NIBT COMPACT est un ouvrage incomplet. Seule la NIBT 2005 peut servir de référence.

Directives pour l’utilisation de la NIBT COMPACT


Cette partie contient les principaux renseignements concernant :
• Les symboles utilisés
• La désignation des conducteurs
• La structure de la NIBT COMPACT
• L’explication des différentes numérotations utilisées dans la NIBT COMPACT :
les numéros en italique indiquent que l’article est repris de la NIBT 2005
seule la numérotation NIBT COMPACT suit un ordre logique (croissant)
les articles repris de la NIBT 2005 peuvent être dans un ordre quelconque
exemples : art. 5.2.1.7.2 se trouve dans la partie 5 à la page 21
art. 4.7.2.2.4 se trouve dans la partie 5 à la page 109
l’art 4.1.3.2.2.9 se trouve intégré à l’article 5.3.10.5 dans le chapitre 5
à la page 110

I–4 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION


Index des mots-clés
Ce chapitre permet de retrouver rapidement l’article correspondant.
On trouve également en seconde partie les définitions harmonisées.

Index des mots-clés


Définitions

N 1. Domaine d’application, but et principes fondamentaux


Ce chapitre définit les articles d’ordre juridique qui régissent la norme et sa validité, les
prescriptions émanant de tiers et les dérogations, les dispositions administratives selon
l’OIBT (Ordonnance sur les installations électriques à basse tension) et les principes.

1.0 Bases nationales


1.1 Domaine d’application
1.2 Objet (texte seulement dans NIBT 2005)
1.3 Principes

La norme technique se fonde sur :

Art. 1.0.1 • 1p2

On y trouve les indications relatives au choix des tensions normalisées, qui sont pour le
courant alternatif :

Art. 1.3.2.2 • 1p9

pour le courant continu :

Art. 1.3.2.2. • 1p5

Donner la définition de «conducteur de terre»:

Indiquer dans quels chapitres on trouve des renseignements sur les conducteurs de terre

NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION I–5


1. Que signifie le sigle CEI ?

Art. F 1.1.2 • p. 4

2. Quelle est la définition de CENELEC ?

Art. F 1.1.3 • p. 4

3. A quels genres d’installations devez-vous appliquer la NIBT ?

Art. F 1.1.6 • p. 6

4. Citer les 6 chapitres principaux de la NIBT COMPACT :

5. Indiquer ce que représentent ces symboles pour l’utilisation de la NIBT compact ?

OK NIBT

6. Dessiner le symbole pour :

directives
conducteur polaire conducteur PE
conducteur neutre conducteur PEN

7. En Suisse, combien de personnes meurent chaque année suite à un accident électrique ?

Art. F 1.2 • p. 8

8. Qu’est-ce que la règle des cinq doigts ?

Art F 1.2. • p. 8

I –6 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION


9. A quelles conditions pouvez-vous travailler sous tension ?

Art. F 1.2.3 • p. 9-10

10. Quelles sont les répercussions physiologiques sur l’homme dues au passage du courant ?

Art. F 1.3.1 • p. 10

11. Quelle est la valeur de courant (en mA) perceptible avec la langue ?

Art F 1.3.1 • p. 11

12. Un courant continu est-il plus dangereux qu’un courant alternatif de même intensité ?

Art. F 1.3.1 • p. 11

13. De quels paramètres dépend l’impédance (la résistance) du corps humain ?

Art. F 1.3.1 • p. 12

14. Donnez les trois conditions préalables à l’éclatement d’un incendie.

Art. F 1.4 • p. 16

15. Que signifie l’indication E130 à propos d’une partie de construction ?

Art. F 1.4.5 • p. 21

16. Quel doit être votre comportement en présence d’un collègue en train de subir une
électrisation ?

Art. F1.3.3 • p. 14

NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION I–7


N 3. Détermination des caractéristiques générales
Dans ce chapitre les normes définissent les caractéristiques des installations élec-
triques au niveau du bâtiment.

3.1 Généralités
3.2 But, alimentation et structure
3.3 Classification des influences externes
3.4 Compatibilité
3.5 Maintenance
3.6 Services de sécurité

On trouvera par exemple le type de systèmes de distribution caractérisé par les genres
et nombre de conducteurs actifs et les genres de liaisons à la terre.

Type de systèmes de distribution

Art. 3.2.2.1

Description des systèmes de mise à terre

Art. 3.2.2.2.1

N 4. Protection pour assurer la sécurité


Ce chapitre est important pour les installateurs-électriciens, car il contient les dispositions
concernant la protection pour assurer la sécurité des installations électriques intérieures.

4.1 Protection contre les chocs électriques


4.2 Protection contre les effets thermiques
4.3 Protection contre les surintensités
4.4 Protection contre les surtensions
4.5 Protection contre les baisses de tension
4.6 Sectionnement et commande
4.7 Application des mesures de protection
4.8 Choix des mesures de protection en fonction
des influences externes

I–8 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION


Application des mesures de protection contre les chocs électriques

Figure 4.1.1b

I. Protection de base :

II. Protection en cas de défauts :

III. Protection complémentaire :

N 5. Choix et mise en œuvre des matériels électriques


Ce chapitre contient tous les renseignements sur la manière d’exécuter une installation à
basse tension.

5.1 Généralités
5.1.1 Généralités
5.1.2 Conditions de service et influences externes
5.1.3 Accessibilité
5.1.4 Identification
5.1.5 Indépendance des matériels
5.2 Canalisations
5.2.1 Généralités et types de canalisation
5.2.2 Choix et mise en œuvre en fonction
des influences externes
5.2.3 Courants admissibles
5.2.4 Sections minimales des conducteurs
5.2.5 Chute de tension dans les installations de récepteurs
5.2.6 Connexions électriques
5.2.7 Choix et mise en œuvre pour limiter la propagation
du feu
5.2.8 Voisinage avec d’autres installations techniques
5.2.9 Choix et mise en œuvre en fonction de la maintenance
y compris nettoyages
5.3 Appareillage
5.4 Mises à la terre et conducteurs de protection
5.5 Autres matériels
5.6 Alimentation pour services de sécurité

NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION I–9


N 6.Vérifications
Ce chapitre est basé sur la Norme CEI 60 364-6-61, Installations électriques des bâti-
ments, partie 6, Vérifications à la mise en service, avec les modifications communes
approuvées par le comité européen de normalisation électrotechnique (CENELEC).
Ces vérifications s’appliquent à toutes les nouvelles installations selon les OIBT article 24.

6.1.1 Généralités
6.1.2 Vérification par examen visuel
6.1.3 Essais

Les différents essais et mesures sont : Tableau 6.1.3.1.

N 7. Règles pour les installations et emplacements spéciaux


Ce chapitre contient des compléments à la norme applicables dans des emplacements
particuliers.

7.01 Locaux contenant une baignoire ou une douche


7.02 Piscines
7.03 Locaux contenant des radiateurs électriques pour sauna
7.04 Installations de chantiers
7.05 Installations électriques dans les établissements
agricoles et horticoles
7.08 Installations électriques des places de camping et de
caravanes
7.10 Installations électriques dans les locaux
à usages médicaux
7.14 Installations d’éclairage extérieur
7.29 Locaux affectés à un service électrique
7.53 Unités de chauffage intégrées dans des parties
de bâtiments
7.61 Installations électriques dans les emplacements
explosibles

La NIBT COMPACT ne traite pas des emplacements « Enceintes conductrices exiguës ».


Pour ces types d’emplacements, on consultera la NIBT 2005.

I –10 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION


1. Qu’est-ce qu’une tension de contact ?

Art. F 2.8.3

2. Qu’est-ce qu’une tension de pas ?

Art. F 2.8.5

3. Quelles valeurs une tension de contact alternative ou continue ne devraient-elles pas


dépasser ?

Art. F 2.8.3

4. Donner la définition d’un indice de protection IP 21C.

Art. F 2.9.2 tableau

5. Quel est le symbole utilisé pour indiquer un indice de protection IPX1 ?

Art. F 2.9.2 tableau

6. Dessiner le symbole inscrit sur un matériel de classe de protection II.

Art. F 2.9.1

7. Où trouver les facteurs de simultanéité pour la pose commune de plusieurs circuits ?

Art. F 3.1

8. Que vaut la valeur du facteur de simultanéité à utiliser lors du calcul de la puissance d’ali-
mentation d’une école ?

Art. F 3.1

NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION I – 11


9. Quelles sont les exigences particulières qu’un propriétaire d’installation peut avoir pour sa
propre installation électrique ?

Art. F 3.2.1

10. Quel est le contenu de l’article 4.1.3.2.2 ?

11. Quel est le contenu de l’article 4.1.3.2.2.9 • p. 110 ?

Art. 5.3.10.5

12. Quelles sont les utilités de l’index des mots-clés ?

13. Dans quels types d’installations électriques doit-on appliquer la norme ?

Art. 1.1.

14. La NIBT est composée de normes suisses et d’autres normes. Quelles sont-elles ?

sur le plan européen F 1.1

sur le plan mondial F 1.1

I – 12 NORMES DES INSTALLATIONS À BASSE TENSION


1
DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES
ÉTABLISSEMENT DE LA NORME TECHNIQUE POUR
LES INSTALLATIONS À BASSE TENSION (NIBT)

Assemblée fédérale
(LIE) *

Electrosuisse (anciennement ASE) – siège : Fehraltorf


mandate le comité électrotechnique suisse (CES)
dont un particulièrement : le CT 64
(installation à basse tension)

Comprend : • Producteurs d’électricité


• Distributeurs d’électricité
• Installateurs électriciens
• Fabricants d’appareils électriques
• Inspection fédérale des installations à courant fort
• OFCOM (Office fédéral de la communication)
• CFF

Association des
établissements Polices cantonales
cantonaux SUVA
d’assurances du feu
incendies

* LIE = Loi sur les installations électriques


**OICF = Ordonnance sur les installations à courant fort
**OMBT = Ordonnance sur les matériels électriques à basse tension
**OIBT = Ordonnance sur les installations électriques à basse tension

DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES I – 13


RAISON D’ÊTRE DE LA NORME TECHNIQUE

Aux personnes Aux biens Aux animaux

les dangers ne
sont pas
toujours
apparents

ÉVITER LES DANGERS


les dangers
peuvent
survenir
beaucoup plus
tard

Protection Protection Protection


Protection Section- Dangers
contre les contre les contre les
contre les nement et non
chocs effets baisses de
surtensions commande électrique
électriques termiques tension

Electrocution Surintensité Décharge Coupure Coupure Eclairage de


Elecrtisation dans une électro-sta- intempestive pour l’entre- secours de
suite à un canalisation, tique sur de circuits tien des locaux
contact température une ligne ou de l’éclai- machines ou publics,
direct ou excessive de d’amenée rage de lignes, protection
indirect. Par partie arrêt des parties
exemple un comustible d’urgence tournantes
défaut du bâtiment des
d’isolement machines

I – 14 DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES


DOMAINE D’APPLICATION DE LA NIBT

Les installations intérieures commen- La norme s’applique aux installations


O
cent aux points A , soit : électriques situées dans les bâtiments
• par les bornes d’entrée du coupe- de tous genres, y compris les installa-
surintensité général placé dans le tions transportables, provisoires ou
bâtiment temporaires.
La norme s’applique aussi aux installa-
tions extérieures raccordées après un
coupe-surintensité général.

La norme est applicable aux installa- Et aussi :


tions : • aux chantiers
• neuves • aux enseignes lumineuses
• dangereuses • aux installations à très basse tension
• à transformer entièrement • aux installations de bateaux
• à transformer partiellement si cela
est possible sans grandes modifica-
tions des parties non touchées (distri- BT HT
buteur ou IF décident)
• à compléter
BT MAX. 50V

PLUS DE 2A

DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES I – 15


1. A quoi sert la NIBT ?

Art. 1.3.1.

2. Dans quel cas et sous quelle condition des dérogations à la norme technique peuvent-
elles être admises pour certaines installation?

Art. 1.0.4.1

3. A partir de quand la norme sur les installations à basse tension doit-elle être observée ?

Art. 1.0.5.

4. Citer 2 raisons d’être de la NIBT quant à la protection contre les surintensités et contre les
surtensions.

Art. 4.3.1. / 44

5. Quelles sont les précautions à prendre contre les dangers d’incendie ?

Art. 1.3.1.3.1.

6. Les exploitants d’installations électriques peuvent prescrire certaines exigences supplé-


mentaires pour leurs propres installations; quelles sont-elles ?

Art. 1.0.3.

I – 16 DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES


F.2.1

GAMMES DES TENSIONS ET COURANTS


U

AC DC
L-L
HT
(haute tension)

enseignes lumineuses,
appareils médicaux,
transport d’énergie
1000 V 1500 V
Gamme de tension II

BT courant fort
(basse tension)

éclairage, force thermique,


habitat et industrie

50 V 120 V
Gamme de tension I

TBT courant faible courant fort


(très basse tension) à TBT
<2A
télécommunication, et TBT
signalisation

0 0V
I
2A
Domaine des courants*

* la classification des genres de courants dépend également de la tension

GAMMES DES TENSIONS ET COURANTS II – 1


1. Quelles sont les caractéristiques de la très basse tension de sécurité ?

Art. F 2.4

2. Quel est le domaine d’application des installations à basse tension ?

Art. 1.1.

3. Qu’est-ce qu’une installation à courant faible ?

Art. 2.2.1.

4. La très basse tension fait-elle partie de la gamme de tension I ou II ?

Art. 1.3.2.

5. Quels sont les domaines de courant et de tension d’un éclairage halogène 12V / 300VA ?

F 2.1

6. Donner trois exemples d’application de la TBT.

Tableau 4.1.4.1a

7. Donner trois exemples pratiques d’application des gammes II de la tension.

8. Quelles sont les caractéristiques de la basse tension en alternatif ?

F 2.1

II – 2 DOMAINE D’APPLICATION, BUT, PRINCIPES


OIBT
CONCEPT DE SÉCURITÉ OIBT

Exploitant

installation Autorisation
à l’intérieur
Autorisation de l’entreprise générale d’installer
limitée Installateur
installation Contrôles :
spéciale
a) première vérification
raccordement b) contrôle final
de matériel électrique -> rapport de sécurité

Contrôle de réception
Organe
Rapport de contrôle
de sécurité
Inspection
Fédérale
des installations
à courant fort

La présente ordonnance régit les conditions requises pour intervenir sur des installations
électriques à basse tension et le contrôle de ces installations.

Elle s’applique aux installations électriques qui sont alimentées en courant fort, avec
toutefois une tension maximale de 1000 V en courant alternatif ou 1500 V en courant
continu ;
ou exploitées sous haute tension (appareils à rayons X, au néon, ionisants, installa-
tions pour peintures électrostatiques, pour clôtures électriques, etc.).

Définitions
Par installations électriques, on entend par exemple:
– les installations intérieures
– les installations alimentées par une installation du bâtiment, étroitement reliées à cette
dernière et qui sont situées sur un terrain dont l’exploitant de l’installation source a le
droit de disposer.
– installations spéciales (terrains de camping, chantiers, des marchés, des cirques, des
entreprises foraines, des distributeurs automatiques de billets, des panneaux publici-
taires lumineux placés aux arrêts des transports publics, l’éclairage de bâtiments et
d’installations publics.

Le point de transition entre la ligne de raccordement du réseau public et l’installation élec-


trique est constitué par les bornes d’entrée du coupe-surintensité général.

CONCEPT OIBT II – 3
AUTORISATIONS D’INSTALLER

Le propriétaire veille à ce
que l’installation réponde en
tout temps aux exigences de
Quelles sont Qui n’a pas
sécurité.
les autorisations besoin d’une
d’installer ? Sur demande, il présente un autorisation ?
rapport de sécurité.
Il est tenu de conserver la
Une entreprise reçoit Une personne de
documentation technique et
une autorisation géné- métier, un contrôleur,
doit faire réparer les défauts
rale d’installer si elle un monteur-électri-
de son installation élec-
emploie au moins une cien avec CFC dans
trique.
personne de métier. des locaux qu’ils habi-
tent ou dont ils sont
propriétaires. Ces ins-
Une entreprise reçoit tallations doivent être
une autorisation d’ins- contrôlées.
taller limitée pour des
travaux d’entretien ou Les locataires, dans
de dépannage et des leur logement, s’il
installations électri- s’agit de circuits
ques en aval d’un monophasés pour
coupe-circuit division- lumières et prises pro-
naire au sein de l’en- Installations BT tégé par un DDR de
treprise, si elle occupe Sauf installations chemin de fer, 30 mA. Ces installa-
du personnel spécia- funiculaires, trolleybus, tions doivent être
téléphériques.
lement formé. contrôlées.
Eclairage des routes
et places public.
Une autorisation de Les locataires, dans
travailler sur des ins- leur logement, pour le
tallations spéciales remplacement de
(monte-charge, ensei- luminaires ou d’inter-
gnes, alarme, etc.) ou rupteurs. Ces installa-
une autorisation de tions n’ont pas besoin
raccordement si elle d’être contrôlées.
occupe du personnel
spécialement formé.

Il est interdit de travailler


sous tension sauf si le per-
sonnel est spécialement ins-
truit et équipé. Dans ce cas,
il doit y avoir au minimum
2 personnes présentes pour
l’exécution des travaux.

II – 4 CONCEPT OIBT
PRINCIPE DE L’OIBT

Le propriétaire veille à ce que l’installation réponde en tout temps aux exigences de


sécurité.
Sur demande, il présente un rapport de sécurité.
Il est tenu de conserver la documentation technique et doit faire réparer les défauts de
son installation électrique.

– Les travaux sont en général exécutés par une entreprise au bénéfice d’une autorisation
générale d’installer. Cette dernière doit faire une première vérification en cours de
travaux, et un contrôle final à la fin de ceux-ci.
– Pour les installations dont la périodicité des contrôles est de 20 ans, l’installateur devra
fournir au propriétaire de l’installation un rapport de sécurité.

A la fin des travaux, dont la périodicité est de 1, 5 ou 10 ans, le propriétaire doit mandater
un organe de contrôle afin d’obtenir un rapport de sécurité. Ce dernier s’établit en même
temps que le contrôle de réception. C’est au propriétaire d’annoncer à l’exploitant de
réseau la fin des travaux et de lui transmettre le rapport de sécurité.

Exemples d’installations :

P = 1 an
Installation de munitions, de citernes, locaux à affectation médicale, chantier, etc.

P = 5 ans
Installations militaires, non ferroviaires des chemins de fer (installations de levage),
corps de scène, locaux avec dangers de corrosion, laboratoires, magasin, etc.

P = 10 ans
Installations de protection civile avec génératrice, bateau, site d’essais haute tension
Locaux humides à usage professionnel, ateliers commerciaux, bâtiments agricoles.

P = 20 ans
Installations domestiques : Immeubles locatifs, villas et appartements.

Installations spéciales (traitées par l’inspection) :


Installation de munitions, de citernes, locaux à affectation médicale
Installations militaires, non ferroviaires des chemins de fer (installations de levage)
Installation de protection civile avec génératrice, bateau, site d’essais haute tension

CONCEPT OIBT II – 5
CONTRÔLE DES INSTALLATIONS

Installateurs au bénéfice Premières vérifications


d’une autorisation délivrée En parallèle à l’avancement des
par l’IF travaux.
Et à la fin : contrôle final

P = 20 ans P < 20 ans Installations


spéciales et
installations
Organe indépendant dont le
Remise d’un propriétaire
Autorisation de contrôler rapport de a une
délivrée par l’Inspection autorisation
sécurité au limitée
propriétaire
N’ayant pas participé ni à la
conception, ni à l’exécution,
ni à la modification ou remise Contrôle de
en état de l’installation réception
+ remise d’un
rapport de
sécurité au
propriétaire
Organisme d’inspection
accrédité
Autorisation de contrôler Contrôle de
délivrée par l’Inspection réception
+ remise d’un
rapport de
sécurité au
Exploitant de réseaux propriétaire
(seulement si indépendant
juridiquement et Installations
financièrement). spéciales et
installations
Contrôle ponctuel des rap- dont le
Contrôle périodique
ports de sécurité Sur invitation de l’exploitant, propriétaire
le propriétaire choisit son a une
organe de contrôle (sauf autorisation
auprès de celui qui a fait limitée
les travaux)

Inspection
Règle les litiges Contrôle périodique
Sur invitation de l’Inspection,
le propriétaire choisit son
organe de contrôle

II – 6 CONCEPT OIBT
1. A quel moment doit-on faire une première vérification dans une installation électrique ?

OIBT art. 24

2. Que comprend un contrôle final et à qui appartient le devoir de l’exécuter ?

OIBT art. 24

3. Que comprend le rapport de sécurité ?

OIBT 37

4. A qui incombe le devoir d’exécuter un contrôle final dans une installation électrique ?

OIBT 24

5. A part ceux déjà mentionnés, citer deux types de contrôle à exécuter dans une installation
électrique.

OIBT art. 35, 36, 39

6. La procédure de contrôle comprend trois opérations distinctes, quelles sont-elles ?

NIBT art. 6.1.1

7. Qui peut fonctionner comme contrôleur d’installations électriques ?

OIBT art. 27

8. Un ingénieur-électricien peut-il fonctionner comme contrôleur ?


Si oui, sous quelles conditions ?

OIBT art. 8

CONCEPT OIBT II – 7
9. Quels sont les organes de contrôle selon l’Ordonnance sur les installations électriques ?

OIBT art. 26

10. Qu’entend-on par l’expression « les exploitants de réseau » ?

OIBT art. 2

11. Un monteur-électricien peut-il exécuter des travaux aux installations électriques dans son
logement s’il en est propriétaire ?

OIBT art. 16

12. Avant la mise en service, que doit faire un monteur-électricien ayant modifié l’installation
électrique dans son propre logement ?

OIBT art. 16

13. Que faut-il faire avant de commencer des travaux sur une installation électrique ?

OIBT art. 23

14. Quand peut-on entreprendre des travaux sur une installation électrique sans annonce
préalable ?

OIBT art. 23

15. Comment doivent être établies, modifiées, entretenues et contrôlées les installations élec-
triques intérieures ?

OIBT art. 3

16. A qui une autorisation générale d’installer peut-elle être octroyée ?

OIBT art. 7

II – 8 CONCEPT OIBT
17. A quel endroit commence l’installation électrique intérieure ?

OIBT Art. 2

18. Dans quels cas une autorisation générale d’installer sera-t-elle délivrée à une entreprise ?

OIBT art. 9

19. Un apprenti peut-il exécuter des travaux d’installation ?

OIBT art. 10

20. A partir de quelle valeur faut-il annoncer une installation au distributeur ?

OIBT art. 23

21. En cas de litige sur la conformité d’une installation électrique, qui décide des mesures à
prendre ?

OIBT art. 34

22. L’installation d’éclairage d’un tunnel routier fait-elle partie d’une installation électrique à
courant fort à basse tension soumise à la norme ?

OIBT art. 1

23. Qui est-ce qui est responsable d’une installation électrique présentant un danger pour les
personnes et les choses ?

OIBT art. 5

CONCEPT OIBT II – 9
4.3.1
4.3.2
4.3.4
5.1.4
LES COUPE-SURINTENSITÉ 5.3.2
5.3.9

On distingue :

Les dispositifs de protection contre les Les dispositifs de protection contre les
surcharges. Pas de défaut dans l’instal- courts-circuits. Défaut dans l’installa-
lation. Par ex.: moteur surchargé, trop tion. Par ex.: défaut d’isolement entre L
de récepteur sur un circuit. et N en L et PE ou L1-L2.
Manque une phase en tri.

Genre :

• disjoncteur de moteur • fusible miniature


• discontacteur • coupe-circuit à fusible
• relais thermique combiné avec • disjoncteur de puissance
contacteur • disjoncteur de canalisation
• disjoncteur d’appareil

Disposition :

COUPE-CIRCUIT À FUSIBLE Lors de mesure :


le circuit du neutre doit toujours
L N être ouvert après le circuit des
SORTIE DU COURANT
SUR LA BAGUE conducteurs polaires.
PIÈCE DE
CALIBRAGE Ordre de déclenchement :
L1-L2-L3-N-PE
ARRIVÉE DU COURANT Ordre d’enclenchement :
AU FOND PE-N-L1-L2-L3

DANS CHAQUE CONDUCTEUR POLAIRE


ET RECOMMANDÉ DANS LE NEUTRE.
L N Raison : mesure d’isolant simplifiée
enclench./déclench.

Pour le neutre, on peut parfois


placer des dispositifs de mesure et
× DA

de déclenchement (omnipolaire). × L2
Par exemple : lors d’alimentation
de récepteurs électroniques pro-
× L3

×

×
voquant un courant de surcharge N
sur le neutre dû aux harmoniques
PE

Lors de la pose de coupe-surintensité INTERDIT SUR


dans le conducteur neutre, celui-ci doit être avec un dispositif LE CONDUCTEUR
de pôles accouplés DEPROTECTION

COUPE-SURINTENSITÉ III – 1
Dimensionnement :

• Lors d’une surcharge, le coupe-surintensité doit être capable d’interrompre les surin-
tensités produites par des récepteurs surchargés.
• La protection contre la surcharge doit être assurée également dans les circuits proté-
gés contre les courts-circuits.
• Lors d’un court-circuit, le coupe-surintensité doit être sélectif avec celui qui le précède
immédiatement. Il doit être capable d’interrompre le courant de court-circuit maxi-
mum sans détérioration du matériel, y compris les conducteurs qui lui sont raccordés.

16 16 16
25 40 25
10 10 10
ou

25 25 20

Sélectivité pas respectée Sélectivité respectée

Emplacement

• L’accessibilité et la manœuvre doivent être garanties.


• Si possible dans des endroits secs, accessibles, à l’abri du feu, de la poussière, de l’ex-
plosion, de la détérioration mécanique. Si non, il faut prendre des mesures spéciales
(coffret, niche).
• Ils doivent normalement être placés à l’extérieur des endroits explosibles. Si cela n’est
pas possible, ils doivent satisfaire au mode de protection de la zone concernée.

LES RACCORDEMENTS DU NEUTRE ET


DU PE DOIVENT SE FAIRE DANS LE
MÊME ORDRE QUE LES CONDUCTEURS
POLAIRES CORRESPONDANTS.

ORDONNÉS PAR GENRE DE COURANT,


DE TENSION, DE FRÉQUENCE DIN 00 GR.II max. 2 m
10A
10A

KK K

hauteur
10A
10A
10A

POUR LES COUPE-SURINTENSITÉ HPC OU LES


DISJONCTEURS DE PUISSANCE
EMBROCHABLE OU À GLISSIÈRES, LA PLAQUE min. 0,4 m
10A
10A
10A
10A
16A
16A

SIGNALÉTIQUE DOIT INDIQUER LA VALEUR


DU COURANT MAXIMUM ADMISSIBLE, CAR
LES HPC N’ONT PAS DE PIÈCE DE CALIBRAGE.

LES INSCRIPTIONS SERONT CLAIRES


SUR BASE INCOMBUSTIBLE OU
ET INALTÉRABLES, ELLES SERONT
DIFFICILEMENT COMBUSTIBLE,
SINON REVÊTEMENT INCOMBUSTIBLE APPOSÉES DE MANIÈRE À EXCLURE
ET CALORIFUGE SANS JOINT. TOUTE CONFUSION.

III – 2 COUPE-SURINTENSITÉ
Genres de coupe-surintensité

Fusibles miniatures Fusibles normals à faible pouvoir de coupure (1500 A),


opaques, remplis de sable, cylindriques.
Ils ne sont utilisés que pour les circuits de commande et ne
peuvent être remplacés que par des personnes averties.

Coupe-circuit à fusible Fusibles à normal pouvoir de coupure 50 kA (du type gL, gG).
pour usage normal Ils sont utilisés pour les puissances communes et caractéri-
(D=Diazed) sés par trois grandeurs :
Fusibles rapides ne sont plus fabriqués, seuls les gL, gG.
Grandeur DI jusqu’à 15 A, pouvoir de coupure 10 kA sous 250 V
Grandeur DII jusqu’à 25 A, pouvoir de coupure 50 kA sous 500 V
Grandeur DIII jusqu’à 63 A, pouvoir de coupure 50 kA sous 500 V

Coupe-circuit HPC Fusibles à haut pouvoir de coupure (50 kA ou plus).


Ils sont utilisés pour des courants importants, ne peuvent
être remplacés que par des personnes averties.

NH 00 de 6 - 160 A
NH 1 de 10 - 250 A
NH 2 de 20 - 400 A pouvoir de coupure 100 kA sous 500 V
NH 3 de 60 - 630 A
NH 4a de 250 - 1600 A

Code des couleurs


Diazed Rose 2A
Brun 4A
Vert 6A
Rouge 10 A
Gris 16 A
Bleu 20 A
Jaune 25 A + 30 A
Noir 35 + 40 A
Blanc 50 A
Cuivre, orange 63 A
HPC Rouge Toutes les intensités normalisées

Disjoncteurs de Disjoncteurs permettant aussi bien de couper les courants


canalisation de surcharge que les courants de courts-circuits.
Ils comportent deux systèmes de déclenchement. Le sys-
tème électromagnétique pour les courts-circuits et un autre,
thermique (bimétal), pour les surcharges.

COUPE-SURINTENSITÉ III – 3
Le pouvoir de coupure représente Disjoncteur B, ou diff. courbe B
l’intensité maximum que peut couper
le coupe-surintensité. Si, en cas de court- Emploi : thermique, résistif
circuit, la valeur de Icc dépasse
le pouvoir de coupure du coupe-surin-
tensité, la coupure n’est plus garantie
(par exemple: un arc électrique persiste
dans le fusible ou aux bornes
du disjoncteur, le coupe-surintensité
explose).

Pour les disjoncteurs, le pouvoir de coupure


est indiqué dans un rectangle : 16’000
Ainsi que la classe de sélectivité B

Disjoncteur C ou diff. courbe C Disjoncteur D ou diff. courbe D


Emploi : prises, démarrage Emploi : inductif, idém important

III – 4 COUPE-SURINTENSITÉ
Classes de sélectivité selon la CEI

Sur le disjoncteur 3

Au moment de la coupure d’un court-circuit, par un disjoncteur de canalisation, une cer-


taine énergie passe encore et sollicite le coupe-circuit placé en amont. Cette énergie croît
avec l’augmentation du courant de court-circuit. On a donc créé trois classes de sélectivi-
té afin de pouvoir différencier les chambres d’extinction des divers disjoncteurs. Ces trois
classes de sélectivité indiquent l’énergie traversante (intégrale Joule) en [A2s], qu’un
disjoncteur de canalisation laisse passer au moment de l’interruption d’un courant de
coupe-circuit.

Pour les disjoncteurs de la classe 1, on ne donne aucune valeur ; c’est-à-dire qu’un tel
disjoncteur doit être capable de couper le courant de court-circuit pour lequel il est
construit. correspondant à son pouvoir de coupure. Ce sont généralement des disjonc-
teurs extincteurs qui coupent le courant de court-circuit au prochain passage à zéro
(anciens disjoncteurs).

Les disjoncteurs de la classe 2 ne doivent laisser passer qu’un tiers de l’énergie contenue
dans une alternance de 50 Hz du courant de court-circuit considéré (voir les valeurs du
tableau ci-dessous).

Les disjoncteurs de la classe 3 ne doivent laisser passer qu’un sixième de l’énergie conte-
nue dans une alternance de 50 Hz du courant de court-circuit considéré et c’est pourquoi
on parle, dans ce cas, de disjoncteurs limiteurs de courant.

Classes de sélectivité

Disjoncteurs Energie traversante [A2s]

Pouvoir de Intensité Classes de sélectivité


coupure nominale
[A] [A] 1 2 3

1500 6 - 10 - 13 ––– ––– –––


16 - 20 - 25

3000 6 - 10 - 13 ––– 31 000 15 000


16 - 20 - 25 40 000 18 000

6000 6 - 10 - 13 ––– 100 000 35 000


16 - 20 - 25 130 000 45 000

10 000 6 - 10 - 13 ––– 240 000 70 000


16 - 20 - 25 310 000 90 000

COUPE-SURINTENSITÉ III – 5
1. Quels sont les 2 genres de surintensité ?

Art. 4.3.1.

2. Qu’utilise-t-on comme dispositif de protection contre la surcharge ?

Art. 4.3.2

3. Quels sont les dispositifs de protection contre les courts-circuits utilisables dans les instal-
lations électriques ?

Art. 4.3.2

4. De quoi dépend la valeur du courant de court-circuit ?

Art. 4.3.4. et F.2.8.4

5. Citer un exemple de circuit électrique surchargé.

Art. 4.3.3.

6. Est-il nécessaire de placer une pièce de calibrage inférieur à 6 A dans un coupe-circuit à


fusible?

Art. 4.3.1.

7. Comment faut-il disposer des coupe-surintensité dans un ensemble d’appareillage ?

Art. 5.3.2.1

III – 6 CLASSIFICATION
COUPE-SURINTENSITÉ
DES LOCAUX
8. Comment doivent être disposés les sectionneurs de neutre dans un ensemble d’appa-
reillage (EA) ?

Art. 5.3.7.2.

9. Comment faut-il disposer des ensembles d’appareillage (EA) sur une paroi combustible ?

Art. 5.3.9.

10. Un « profane » peut-il changer lui-même une cartouche fusible d’un coupe-surintensité
HPC ?

Art. 4.3.1.

11. Des serre-fils volants sont-ils autorisés dans les EA ?

Art. 5.3.9.

12. Dans quel cas faut-il placer des coupe-surintensité dans des coffrets ou niches correspon-
dant au degré de protection IP 5X ?

Art. 5.3.2.

13. Quand faut-il placer une plaque signalétique près d’un coupe-surintensité indiquant la
valeur de l’intensité nominale ?

Art. 4.3.2.

14. Quel est le pouvoir de coupure nominal d’un fusible à vis, grandeur D II ?

NIBT CREME

15. Comment faut-il disposer les coupe-surintensité de plusieurs circuits lorsqu’ils sont réunis
au même endroit ?

Art. 5.1.4. et 5.3.2.

CLASSIFICATION DES LOCAUX


COUPE-SURINTENSITÉ III – 7
4.2.2
5.1.1
5.1.2
5.1.4
5.3.7 LES INTERRUPTEURS
Choix selon le local
Dans la pratique, on trouve en général les désignations ou/et les symboles suivants :

LOCAL HUMIDE IP21 Caves en terre battue

IP54 Terrasse
LOCAL MOUILLÉ
jet IP55

AVEC DANGERS IP54 plastique Fromagerie


DE CORROSION c

AVEC POUSSIÈRE EN IP54 (AE5)


QUANTITÉ MOYENNE

AVEC POUSSIÈRE EN IP65 (AE6)


QUANTITÉ IMPORTANTE

AVEC DANGERS Ex
D'EXPLOSION EEx

MINIMUM: LE TIERS DE L’In DE CONSIGNE DU COUPE- Dimensionnement


SURINTENSITÉ QUI LE PRÉCÈDE, SAUF EXCEPTION
ET > SOMME DES In DES RÉCEPTEURS RACCORDÉS Un = au moins égale à celle du réseau
In = minimum somme des intensités
3A nominales des appareils enclen-
In = 10A
2A 30A max. chés simultanément
In = pas inférieure au tiers du cou-
5A
3+2+5 = 10A rant nominal de consigne du
coupe-surintensité qui le précède
8A 16A
40A max.

CIRCUIT
CAPACITIF
1,5 À 2 FOIS In DU RÉCEPTEUR CAPACITIF
SOIT 2 x 8 = 16A
OU TYPE APPROPRIÉ

Emplacement
• placé à des endroits accessibles
• éloigné de matière combustible
• protection contre contact avec par-
DANS UN ATELIER DE RÉPARATION
CONTENANT DES MOTEURS ties sous tension
À COMBUSTION INTERNE • si encastré dans matière combus-
ET ( HORS DES
min. 1 m

HEURES D’OUVERTURE). tible, installer une boîte incombus-


tible ou difficilement combustible
DANS LOCAUX MÉDICAUX DE LA CATÉGORIE 4,
• étiquetage si nécessaire
MAIS À 0,2 m DE CONDUITE DE GAZ.
• repère nécessaire si l’action de l’in-
terrupteur n’est pas visible depuis
l’endroit de commande.

III – 8 CLASSIFICATION
INTERRUPTEURS
DES LOCAUX
4.1.3
4.2.2
4.7.2
LES DISPOSITIFS CONJONCTEURS 5.1.1
5.1.2
Choix selon le local 5.3.10
5.4.3
Dans la pratique, on trouve en général les désignations ou/et les symboles suivants : 7.6.1.4.7

LOCAL HUMIDE IP21 Caves en terre battue

IP54 Terrasse
LOCAL MOUILLÉ
jet IP55

AVEC DANGERS IP54 plastique Fromagerie


DE CORROSION c

AVEC POUSSIÈRE EN IP54 (AE5)


QUANTITÉ MOYENNE

AVEC POUSSIÈRE EN IP65 (AE6)


QUANTITÉ IMPORTANTE

AVEC DANGERS Ex
D'EXPLOSION EEx

Prises type 13 Les prises T13, 15, 23, 25 permettant seulement l’emploi de fiches pour
appareil surisolé et fiches avec conducteur de protection.
Locaux : humide, mouillé, avec dangers de corrosion, dans les ateliers et autres lieux de
travail, installation de bain ou de douche, ainsi qu’aux alentours des piscines.

Choix selon la canalisation


  

 
POUR LES CANALISATIONS FIXES, LORS DE LA MISE AU NEUTRE SELON SCHÉMA
IL FAUT TOUJOURS INSTALLER 
 TN-C, LE CONDUCTEUR PEN DOIT ÊTRE
DES PRISES AVEC CONTACT DE RACCORDÉ D'ABORD SUR LA BORNE DE
PROTECTION PROTECTION.



Dispositions spéciales

2P 2P+T

DANS UN ATELIER DE
RÉPARATION CONTENANT
2P+T 2P DES MOTEURS À
INTERDIT : SAUF POUR LES APPAREILS À COMBUSTION INTERNE
SURISOLATION OÙ L'ON PEUT ÉQUIPER UN ET HORS DES
CORDON 2P D'UNE FICHE 2P+T. HEURES D’OUVERTURE.
min. 1 m

2P DANS LOCAUX MÉDICAUX


CAS SPÉCIAL : ON PEUT UTILISER CETTE
DE LA CATÉGORIE 4,
FICHE AVEC UNE PRISE TYPE 13, SEULE- MAIS À 0,2 m
MENT POUR LES APPAREILS SURISOLÉS. DE CONDUITE DE GAZ.

EN CAS DE RÉPARATION, ON PEUT MONTER UNE FICHE 2 P + T, LE CONTACT DE


PROTECTION NE SERA PAS UTILISÉ MAIS NE DOIT PAS ÊTRE SUPPRIMÉ.

CLASSIFICATION
DISPOSITIFS CONJONCTEURS
DES LOCAUX III – 9
CHOIX DU DISPOSITIF CONJONCTEUR
Si sollicitations mécaniques : il faut choisir des dispositifs conjoncteurs appropriés
Pour les dispositifs conjoncteurs
Pour les prises dont l’intensité nominale est supérieure à 10 A, le coupe-surintensité
amont ne dépassera pas l’intensité nominale de la prise.
Exemples : Pour les prises dont l’intensité nominale égale 10 A (T12, T13, T15) l’inten-
sité nominale du coupe-surintensité ne dépassera pas:
– dans l’habitat : 10 A si protection par fusible Diazed, 13 A si protection par disjoncteur
– dans l’industrie : 16 A.

Dispositions de montage Si l’intensité nominale de


l’interrupteur ou de la prise
Ne doivent pas entrer en contact avec des est  40 A, la pose directe
matières facilement combustibles. sur une paroi combustible
est possible.
Monté sur paroi de bois : placer une plaque dif-
ficilement combustible pour les prises non blin-
dées dépassant 16 A. (sauf si le matériel est si monté sur paroi combustible
admis selon OMBT) et contact non protégé

Si encastré dans matière combustible, il faut


placer une boîte d’encastrement difficilement
combustible.

Comme dispositif de coupure (en rem-


placement d’un interrupteur) : jusqu’à
16 A / 400 V

au-delà
de 60 cm IPX4
IP2X
Dans salle de bains ou douche : pas
accessible de la baignoire ou de la
douche (voir 7.0.1., min 60 cm)

prise type 12 si : DDR 10 mA ou transfo


de séparation 30 VA max x60 cm

prise type 13 si : DDR 30 mA comme le


reste de la salle de bain

L2 L3

Pour les prises triphasées, il faut res-


L1 N
pecter le cycle normal des phases

PE

III – 10 CLASSIFICATION
DISPOSITIFS CONJONCTEURS
DES LOCAUX
1. Dans une étable ou une écurie, quel type d’interrupteur faut-il utiliser de préférence ?

NIBT CREME

2. Comment doit-on encastrer un interrupteur dans une partie combustible du bâtiment ?

Art. 4.2.2.

3. Que faut-il faire lorsque le fonctionnement de l’objet raccordé ne peut pas être observé
directement depuis l’emplacement de commande de l’interrupteur ?

Art. 5.1.4.

4. Où faut-il placer un interrupteur ?

Art. 5.3.7.

5. Quel type d’interrupteur peut-on utiliser dans un local humide ?

NIBT CREME

6. Comment faut-il choisir la tension nominale d’un interrupteur ?

Art. 5.1.2.

7. Dans quels cas doit-on obligatoirement utiliser des prises avec contact de protection
type 13 ?

Art. 5.3.10.

CLASSIFICATION
DISPOSITIFS CONJONCTEURS
DES LOCAUX III – 11
8. Quels types de prises peut-on utiliser dans une fonderie, une cimenterie ou une usine de
concassage ?

NIBT CREME

9. Quels types de prises peut-on utiliser dans une salle de bains ?

Art. 5.3.10.

10. Peut-on monter une fiche 2 P + T sur un cordon à 2 conducteurs ?

Art. 5.3.10

11. Comment doit-on monter une fiche 2 P sur une canalisation mobile servant à alimenter un
appareil à surisolation ?

Art. 5.3.10.

12. Dans une salle de bains, peut-on installer une prise à proximité de la baignoire ou de la
douche ?

Art. 7.0.1.

13. Faut-il obligatoirement installer des prises type 13 dans une cuisine privée ?

Art. 5.3.10.

14. Quels types de prises peut-on utiliser dans un local mouillé ?

Art. 5.1.1.

15. Peut-on équiper une canalisation mobile possédant un conducteur de protection avec un
dispositif conjoncteur sans contact de protection ?

Art. 5.3.10.

16. Peut-on poser une prise sur du bois ?

Art. 5.1.5.

III – 12 CLASSIFICATION
DISPOSITIFS CONJONCTEURS
DES LOCAUX
3.3
NIN
2000
CLASSIFICATIONS DES LOCAUX 5.1.1

ET CHOIX DU MATÉRIEL
La classification des locaux et donc le choix du matériel à utiliser dans ces locaux sont
déterminés en fonction des influences externes. La norme actuelle classe les locaux en
3 catégories A, B et C (voir NIBT compact N 3.3)
Exemples d’influences externes : humidité de l’air (AB), chocs mécaniques (AG), rongeurs
(AL), etc. Toutefois, en général, il est d’usage d’utiliser ces désignations ci-après :

Locaux secs : Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air ne dépasse pas
75 %.
mat : IP 20 Exemples : locaux d’habitation, cuisines et salles de bain privées,
caves chauffées et aérées, ateliers.

Locaux humides : Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air se situe entre
75 % et 90 % (présence de condensation).
mat : IP 21 Exemples : établissements de bains publics, caves humides,
locaux frigorifiques.

Locaux mouillés : Locaux dans lesquels l’humidité relative de l’air dépasse 90 % (la
condensation perle).
Exemples : buanderies professionnelles, stations de lavage de
mat : IP 54 véhicules, boucheries, serres, locaux dans lesquels les parois et
sols sont giclés avec de l’eau, cuisines professionnelles.
Attention ! Les installations électriques extérieures appartiennent à cette catégorie.

Il existe d’autres catégories de locaux :


– Locaux sans poussière IP 54
(exemple menuiserie ventilée)
– Locaux avec poussière IP 65 luminaire F F ou D

(menuiseries, scieries, fenils, galetas utilisés comme débarras, ruraux)


– Locaux avec poussière non combustible IP 54
(cimenteries, concassages, fonderies)
– Locaux particulièrement chauds (> 40 °C) IP 54
(locaux de séchage)
– Locaux particulièrement froids (< – 5 °C) IP 54
(locaux de congélation)
c
– Locaux avec danger de corrosion IP 54
(étables, écuries, caves, fromageries, laiteries, locaux d’accumulateurs)
– Emplacements explosibles EEx Ex
(dépôts de carburants, de munitions, locaux pour la peinture à chaud ou au pistolet)
– Locaux affectés à un service électrique
(cabines de transfo, locaux pour tableaux de distribution dans les grandes industries)

CLASSIFICATION DES LOCAUX III – 13


Emplacements secs : Emplacements
humides :

Emplacements
mouillés :

III – 14 CLASSIFICATION DES LOCAUX


1. Quels genres de locaux désigne-t-on par les termes suivants ?

NIBT CREME

a) sec

b) humide

c) mouillé

2. Quel type de matériel utilise-t-on dans les locaux suivants ?

NIBT CREME

a) une salle de bains

b) une chaufferie industrielle

c) une cuisine de restaurant

d) un local frigorifique

e) un local de congélation

f) un dépôt de munitions

g) une buanderie industrielle

h) une menuiserie

i) une grange

j) une écurie

3. Dessiner le symbole, ainsi que l’indice de protection IP devant figurer sur le matériel décrit
ci-dessous :

Art. F2.8. Art. 5.1.1.1.

a) à l’épreuve des égouttements

b) à l’épreuve des éclaboussements

c) étanche à l’eau

d) résistant à la corrosion

e) pour atmosphère explosive

4. Les limites de température d’un local avec des températures ambiantes extrêmement
basses sont :

Art. N 3.3

CLASSIFICATION DES LOCAUX III – 15


5.2.1.2.
5.2.1.7.
5.2.3.1.

CHOIX DES CONDUCTEURS


Conducteurs nus
Les fils sans isolation peuvent être utilisés uniquement :
a) Là où l’isolation serait détruite rapidement
(Plaques pour cuisinières, chauffe-eau, fours)
b) Pour des raisons techniques
(Tramways, chemins de fer, certains types de grue)
c) S’ils ne sont accessibles qu’à des personnes averties
(Lignes aériennes, arrière de tableau)
d) S’il n’y a aucune possibilité de contact, même involontaire
(Intérieur d’appareils complètement fermés)

Note la désignation abrégées des conducteurs selon ASE et fabricants de câbles a dispa-
ru de la NIBT 2005; en voici la liste :

Désignations abrégées des conducteurs


(selon ASE et fabricants de câble)
A cordons pour ascenseurs a armé
B fils de coton c résistant à la corrosion
CL deux feuilles acier d double isolation
F cordon plat flexible f méplat
G caoutchouc i imprégné
J jute k résistant au froid
L vernis l léger
P papier r section circulaire
Pb gaine de plomb t torsadé
PUR Polyuréthanne u guipé
S soie naturelle ou artificielle v renforcé (électr. ou mécan.)
T matière thermoplastique w résistant à la chaleur
Z cordon pour luminaire à
suspension centrale

Exemples :
Tdc : câble thermoplastique double isolation résistant à la corrosion
Tlf : cordon à isolation thermoplastique, léger, méplat

Isolation des conducteurs Âme des


conducteurs
PVC (polychlorure de vinyle) : T; Tdc (TT) ; Td
Cu : cuivre
EPR (éthylène-propylène) : GKT
Al : Aluminium
VPR (polyéthylène réticulé) : CH_N07E
Minérale : FEO
Caoutchouc (élastomère) : Gtb, Gts

III – 16 CHOIX DES CONDUCTEURS


CLASSIFICATION DES LOCAUX
5.2.1
5.2.2

CHOIX DES CONDUCTEURS


Tiré dans des conduits, pour installations
Fil T normales (de –20 °C à +70 °C).

CH05V-U

Tiré dans des conduits, pour installations


Fil Tv particulières.
Isolation renforcée.

Posé directement sur certaines parties du bâti-


Câble Tdc (TT) ment ou tiré dans des conduits d’installations,
quel que soit le local (de –20 °C à +70 °C).
CH-N1VV-U

Posé directement sur certaines parties du bâti-


Câble Tdcv (TTv) ment ou tiré dans des conduits d’installations
particulières (résistance mécanique renforcée)

Dans des tuyaux de ciment, d’éternit, etc.,


Câble Tdc-CLT posés dans le terrain.
ou TT-CLT Introductions et installations particulières
(de –20 °C à +70 °C).

Alimentation d’appareils mobiles, prolonga-


Cordon Td teurs, etc. (de +5 °C à +60 °C).

H05VV-F

Alimentation d’appareils mobiles et prolon-


gateurs. Souplesse supérieure au Td.
Cordon Gd Meilleure résistance au froid (de –25 °C à
+60 °C).
H05RR-F

Raccordements d’appareils calorifiques. Le


Cordon TrB, GrB type T ou G peut s’endommager à cause de
la chaleur (de –25 °C à +60 °C).

Alimentation d’appareils mobiles et prolon-


Cordon PUR-PUR gateurs. Pour dispositifs d’enroulement.
Pur/Pur (de –40 °C à +70 °C).
CH-N07QQ-F

Alimentation des petits appareils portatifs


Cordon Tlf domestiques (de +5 °C à +40 °C).

H03VH-H

CLASSIFICATION
CHOIX DES CONDUCTEURS
DES LOCAUX III – 17
Dénominations pour les conducteurs (selon Cenelec) :

A titre d’information, nous proposons quelques exemples :

Fil T ⇒ H07 V-U


H07 V-R
A07 V-R
H 07 V-K

Câble Tdc ⇒ CH-N1VV-U


CH-N1VV-R

Cordon Gd ⇒ H03 VH-Y


H03 VH-H

Cordon Gdv ⇒ H07 RN-F


CH-N1RTR-F
CH-N1RTN-F

Exemple de désignation et de lecture (selon tableau 5.2.1.2.3.2) :

Câble PVC ⇒ CH – N 1 V V – U 3 X 2,5 signifie

section 2,5 mm2 du conducteur

sans conducteur de protection

nombre de conducteurs

constitution du conducteur unipolaire rond à 1 fil

gaine PVC

enveloppe isolante PVC (isolation du conducteur)

tension nominale 600/1000 [V]

type national

Sections normalisées des conducteurs dans les canalisations fixes :


1,5 - 2,5 - 4 - 6 - 10 - 16 - 25 - 35 - 50 - 70 - 95 - 120 - 150 - 185 - 240.

Diamètre des tubes (conduits) :


M16 - M20 - M25 - M32 - M40 - M50 - M63.

III – 18 CHOIX DES CONDUCTEURS


CLASSIFICATION DES LOCAUX
1. Qu’est-ce qu’un conduit ?

Index 2

2. Qu’est-ce qu’un circuit ?

Index 2

3. Quelle condition faut-il respecter pour tirer plusieurs circuits dans le même conduit ?

Art. 5.2.1.7.

4. Comment doivent être installées les canalisations encastrées dans les murs ?

Art. 5.2.2.7

5. Comment relier entre eux les conduits dans lesquels doivent être tirés des conducteurs
isolés ?

Art. 5.2.1.7.2

6. Dans quel cas peut-on tirer 5 fils de 2,5 mm2 dans un conduit M20 (tableau 5.2.1.3.8 p. 21) ?

Art. 5.2.1.3.8

7. Dans quelles conditions peut-on utiliser un conduit combustible THF (coloration orange) ?

Art. 5.2.1.7.5

8. Quel type de conduit peut-on poser dans un local classé AA4 ?

Art. 3.3.1. et 5.2.1.2.

9. Que signifie la désignation abrégée « Tdc » ?

Tabelle 5.2.1.

10. Quelles sont les températures limites de service d’un fil T ?

Tabelle 5.2.1.2.

CLASSIFICATION
CHOIX DES CONDUCTEURS
DES LOCAUX III – 19
11. Quelles sont les températures limites d’un câble Tdc ?

Tabelle 5.2.1.2.

a) en emploi normal :

b) en court-circuit :

c) lors de la pose :

12. Pouvez-vous installer un câble Tdc dans un local frigorifique classé AA4 ?

Tableau 3.3.1. + tabelle 5.2.1.2.

13. Qu’est-ce qu’une goulotte ?

Index

14. Pouvez-vous tirer un fil T dans une goulotte ?

Tabelle 5.2.1.2.

15. Une canalisation mobile peut-elle traverser un mur ou une dalle ?

Art 5.2.1.

16. Qu’est-ce qu’une canalisation ?

Index

17. Une canalisation plongée en permanence dans de l’huile peut-elle être en PVC ?

Art. 5.2.2.

III – 20 CHOIX DES CONDUCTEURS


4.2.2
4.1.3
5.11

RÉCEPTEURS D’ÉNERGIE, GÉNÉRALITÉS 5.22

du genre de local

de l’emplacement

Tenir compte du mode d’utilisation

des sollicitations mécaniques

des instructions de montage du fabricant

Les parties combustibles placées dans le voisinage des récepteurs d’énergie ne doivent
pas être soumises à une température dépassant 80 °C.

fixe (et mobile


prise et fiches
si >18 kg)

Raccordement mobiles (<18 kg) boîtes de raccordement


des appareils

portatifs contacts glissants ou similaire

;
Dans les locaux sans dangers d’explosion, mais avec accumulation possible occasion-
nelle de gaz (zone 2, ateliers de réparation pour véhicules à moteur hors des heures
d’ouverture) :

APPAREILS PRODUISANT DES ÉTINCELLES


OU DES TEMPÉRATURES DANGEREUSES

1 MÈTRE AU-DESSUS DU SOL


OU MATÉRIEL EEX
ATTENTION AUX APPAREILS
1m

TRANSPORTABLES

RÉCEPTEURS D’ÉNERGIE III – 21


1. Que signifie l’inscription « IPxxA » sur un récepteur ?

Art. 5.1.1.1.1-4 • p. 6

2. A quelle exigence est soumise l’installation d’un récepteur posé au voisinage d’une partie
combustible du bâtiment ?

Art. 4.2.2.

3. Pour quelle raison un récepteur d’énergie sera-t-il disposé de manière à éviter une accu-
mulation de chaleur ?

Art. 4.2.2.

4. Comment faut-il raccorder un récepteur portatif à une installation électrique ?

Art. 5.1.1.

5. Quelle est la différence entre un matériel portatif et un matériel mobile ?

Index

6. Citer quelques exemples de matériel fixe.

Index

7. Peut-on raccorder une cuisinière électrique par l’intermédiaire d’une boîte de dérivation ?

Art. 5.1.1.

III – 22 RÉCEPTEURS D’ÉNERGIE


8. Citez des appareils pour lesquels les parties sous tension restent accessibles lors de leur
utilisation ?

Art. 5.1.1.

9. Quelles précautions doit-on prendre lors de l’emploi d’un récepteur transportable placé
dans une étable ou une écurie ?

Art. 5.1.2.

10. Quelles sont les caractéristiques de la TBTF (FELV) et de la TBTS (SELV) ?

Art. F 2.

11. Comment reconnaît-on un transformateur de séparation ?

Art. 4.1.3.

12. Qui est-ce qui décide si un local présente des dangers de corrosion ?

Art. 3.3.1.

13. Un couloir fourrager fait-il partie de l’écurie ?

Index

14. Décrivez les 6 degrés de combustibilité :

Art. F 1.4.

RÉCEPTEURS D’ÉNERGIE III – 23


4.1.2
4.2.2
4.2.3
4.2.4
4.8.2 CHOIX ET MONTAGE DE LUMINAIRES
5.1.2
5.1.5
Définition:
Appareil dans locaux humides, mouillés, avec dangers de
d’éclairage à corrosion
une ou plu-
sieurs lampes,
avec tous les si peut être touché d’un emplacement non isolant
éléments
nécessaires à
leur fixation, luminaire en matière conductrice non isolé par la
raccordement
et protection fixation
ainsi qu’à la Partie
répartition au tangible
filtrage et la en matière baladeuse
transformation
isolante
de la lumière.
luminaire transportable pour atelier

humides, mouillés, luminaire


dangers de corrosion approprié

où des matières pourraient globe protecteur ou


Locaux
être enflammées mesures spéciales

avec enceinte conductrice TBTS

ISOLÉ DE LA TERRE LUMINAIRE EN MATIÈRE CONDUCTRICE


SANS => MISE AU NEUTRE

e
à terr
ise ÉQUIPES DE CONDUCTEURS
de m rre
pas te JUSQU’À 300 V
,5 m: ise à DOUILLE ISOLÉE
>2 5 m m
<2,

SOL ISOLANT SOL CONDUCTEUR

III – 24 DOUILLES ET LUMINAIRES


MONTAGE
Les parties combustibles placées dans le voisinage des récepteurs ne doivent pas être
soumises à une température dépassant 80 °C.

g f

c
e

Contrôle de la température à
l’aide d’une bande thermique

a ISOLATION THERMIQUE

b MATÉRIEL COMBUSTIBLE

TEMPÉRATURE LIMITÉE À 80 °C À LA SURFACE


c DU MATÉRIEL COMBUSTIBLE

ESPACE POUR L'ÉVACUATION DE LA CHALEUR


d (PAS D'ISOLATION THERMIQUE)

e PROTECTION INCOMBUSTIBLE

DISPOSITIF DE RÉGLAGE
f (TRANSFORMATEUR, STARTO-STABILISATEUR OU SIMILAIRE)

DISTANCE MINIMALE À RESPECTER


g D'ENVIRON 20 CM

CIRCULATION D'AIR POUR


LE REFROIDISSEMENT Voir aussi instructions AEAI

DOUILLES ET LUMINAIRES III – 25


1. Lors de l’emploi de tensions différentes, peut-on installer des luminaires possédant des
douilles identiques ?

Art. 5.1.5.

2a. Quels sont les quatre moyens de protection utilisables contre les contacts directs ?

Art. N.4.1.1

2b. Quel moyen de protection complémentaire utilise-t-on contre les contacts indirects ?

Art. 4.1.2.

3. Quel symbole ou quel indice de protection porte un luminaire à l’épreuve de la pluie ?

Art. F 2.9.

Art. 5.1.1.1.

4. Comment installer du matériel IP 21 dans un local exigeant un indice de protection


supérieur ?

Art. 5.1.2.2 • p. 9

5. Dans quel cas y a-t-il danger d’incendie dans un local contenant de la poussière
combustible ?

Art. 4.8.2.

6. Quel type de luminaires faut-il installer dans une menuiserie ?

Art. 4.8.2.

III – 26 DOUILLES ET LUMINAIRES


7. A quel code (AD et AS) de condition d’environnement correspond un emplacement abrité
du vent, mais pas de la pluie ?

Art. 3.3.1.

8. Quelle est la température maximum des parties d’équipement qui sont tenue par la main
en service normal?

Art. 4.2.3.

9. Comment installer un transformateur sur une partie combustible du bâtiment ?

Art. 4.2.2.

10. Comment installer des lampes risquant d’enflammer des matériaux ?

Art. 4.2.4.

11. Dans les locaux où des matières pourraient être enflammées par les lampes, comment
faut-il monter les luminaires ?

Art. 4.2.4.

12. Qu’est-ce qu’un luminaire ?

Cours CREME

13. Qu’est-ce que du matériel électrique ?

Index

DOUILLES ET LUMINAIRES III – 27


4.2.1
4.2.2
4.2.4
7.5.3
INSTALLATION DE CHAUFFAGE
Attention au danger d’incendie

Il faut tenir compte de la norme ainsi que des instructions


du fabricant et des exigences de la police du feu

Installation Pas dans les enceintes complètement fermées en matière


de chauffage combustible

Les aérochauffeurs ne sont pas admis dans les locaux avec


danger d’incendie contenant de la poussière combustible

Pour les salles de bains, les radiateurs traversés par l'air


posséderont un boîtier difficilement combustible

Ces dispositions s’appliquent aussi pour les résistances


ainsi que pour les condensateurs à diélectrique liquide
combustible.

RADIATEURS À CONVECTION (convexion)

Respecter les normes ou instructions du fabricant


d
Distance d :
– Jusqu'à 3 kW : 8 cm
RADIATEUR – Si écran incombustible et calorifuge : 4 cm
– Au-dessus de 3 kW augmentée proportionnellement

Voir aussi figure NIBT 2005 4.2.2.2 E+C


d

RADIATEURS À RAYONNEMENT

d Une distance de 2 m devant le radiateur et des éléments


combustibles doit être respectée. Cette distance s'applique
aussi bien aux parties combustibles fixes que mobiles. Cette
distance peut être réduite si les conditions relatives aux
récepteurs d'énergie sont respectées.

III – 28 APPAREILS CALORIFIQUES


CHAUFFAGE À AIR CHAUD

Interdit dans les locaux avec


danger d’incendie contenant de
la poussière combustible

Enclenchement du chauffage
seulement si le ventilateur fonc-
tionne, l’alimentation doit être
interrompue si le débit d’air est
S1
insuffisant.
Si puissance supérieure à 3 kW,
temporisation 60 secondes avant
S2
déclenchement du ventilateur.

B1 T

B2 T S1 INTERRUPTEUR MOTEUR

S2 INTERRRUPTEUR CHAUFFAGE

S3 B1 THERMOSTAT D'AMBIANCE
B2 LIMITATEUR DE TEMPÉRATURE DE 85° C
(PLACÉ PRÈS DU CORPS DE CHAUFFE
CÔTÉ AIR CHAUD)

S3 CONTRÔLE DU DÉBIT D'AIR

E1 M1
M E1 CORPS DE CHAUFFE

M1 MOTEUR DU VENTILATEUR

CÂBLES CHAUFFANTS
CÂBLE CHAUFFANT SOUS GAINE
OU DANS TUBE INCOMBUSTIBLE
PROTÈGE DES DÉTÉRIORATIONS
MÉCANIQUES AINSI QUE DE
U max. = 300V CONTRE TERRE
LA CORROSION

400V

DÉCLENCHEMENT SUR TOUS ENVELOPPE CONDUCTRICE


LES PÔLES EN CAS DE OU TUBE MÉTALLIQUE RELIÉS
PERTURBATION AU CONDUCTEUR DE PROTECTION

APPAREILS CALORIFIQUES III – 29


1. Quelles dispositions faut-il respecter lors de l’installation d’un appareil calorifique ?

Art. 4.2.2.

2. Quels effets dangereux sont provoqués par des chauffages électriques ?

Art. 4.2.1.

3. Un radiateur électrique à accumulation muni d’un ventilateur est-il considéré comme


convecteur ?

Art. 4.2.4.

4. Où peut-on installer un radiateur à convexion avec flux d’air traversant dans une salle de
bain ?

Art. 7.0.1.

5. Comment faut-il installer un radiateur à convexion de 2,5 kW sur une paroi de bois ?

Art. 4.2.2.

6. Quelle est l’épaisseur de la plaque incombustible posée contre une paroi combustible
lorsque la distance entre elle et un convecteur de moins de 3 kW ne peut pas atteindre 8 cm ?

Art. 4.2.2.

III – 30 APPAREILS CALORIFIQUES


7. Qu’est-ce qu’un radiateur à rayonnement ?

Art. 4.2.2.

8. A quoi faut-il prendre garde lorsque l’on installe un radiateur à rayonnement ?

Art. 4.2.2.

9. Quelles sont les mesures à prendre lors de l’installation d’un chauffage à air pulsé ?

Art. 4.2.4.

10. Citer un genre de local où l’on ne peut pas installer un chauffage à air pulsé.

Art. 4.2.4.

11. Quelle mesure de protection doit-on appliquer aux installations de câbles chauffants ?

Art. 7.5.3.

12. Lors de l’installation d’unité de chauffage intégrée, quelle température maximum peuvent
atteindre les parties combustibles du bâtiment ?

Art. 7.5.3.

13. Sur quelle valeur faut-il régler le limiteur de température d’une installation de chauffage
à air pulsé ?

Art. 4.2.4.

APPAREILS CALORIFIQUES III – 31


1.4.1
4.2.2
4.2.4

CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION 4.6.5

d d MATÉRIAU
1 ROBINET D’AMENÉE C0MBUSTIBLE
2 RÉDUCTEUR DE PRESSION
3 CLAPET DE RETENUE d
4 SOUPAPE DE SURPRESSION
5 ROBINET DE VIDANGE
6 CORPS DE CHAUFFE 9
7 LIMITEUR DE TEMPÉRATURE 8
8 THERMOSTAT ORIFICE 7
9 INTERRUPTEUR ROTATIF DE VENTILATION ORGANES
ÉLECTRIQUES
6

EAU
CHAUDE

EAU
FROIDE
1 2 3 4 5

ORGANES HYDRAULIQUES d. DISTANCES MINIMALES


DES APPAREILS SOUS PRESSION
CONFORME AU SERVICE DES EAUX - POUR UNE TEMPÉRATURE DE L’EAU
JUSQU’À 65 C = 4 cm
- POUR UNE TEMPÉRATURE DE L’EAU
DÉPASSANT 65 C = 8 cm

CUISINES ÉLECTRIQUES INTÉGRÉES


DANS UNE ARMOIRE

IL Y A LIEU DE PRÉVOIR UN
INTERRUPTEUR DE SÉCURITÉ
EMPÊCHANT L’EMPLOI DE L’AP-
PAREIL LORSQUE LA PORTE DE
L’ARMOIRE N’EST PAS ENTIÈRE-
MENT OUVERTE

III – 32 CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION


1. Comment les appareils de cuisson doivent-ils être disposés et quelles normes faut-il res-
pecter ?

Art. 4.2.

2. Indiquer la température maximum qui peut-être admise pour un radiateur métallique que
l’on peut toucher en service normal ?

4.2.

3. Faut-il installer un interrupteur dans le circuit électrique d’un appareil producteur d’eau
chaude ?

Art. 4.6.5.

4. Quels sont les dispositifs de sécurité qu’il faut prévoir lors de l’installation d’un chauffe-eau
sous pression ?

Art. 4.2.

a) dans le circuit électrique

b) dans le circuit hydraulique

Art. 4.2.

5. Quelle distance faut-il ménager entre un chauffe-eau et une paroi combustible, si la tem-
pérature de l’eau atteint 70 °C ?

Art. 4.2.

6. Lorsqu’il n’est pas possible de respecter les distances minimales, que faut-il faire avant
d’installer un chauffe-eau sur une paroi combustible ?

Art. 4.2.

CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION III – 33


7. Que faut-il faire lorsqu’un chauffe-eau est entouré de tous côtés par des parties combus-
tibles ?

Art. 4.2.

8. Qui est-ce qui dicte les règles à respecter concernant l’établissement et l’exploitation des
générateurs de vapeur ?

Art. 4.2.

9. Dans l’installation d’un chauffe-eau, peut-on utiliser un dispositif conjoncteur comme point
de coupure à la place d’un interrupteur ?

Art. 4.6.5.

10. Quelle est l’intensité nominale minimum d’un interrupteur utilisé pour la commande d’un
chauffe-eau monophasé 2 kW ?

Art. 4.6.5.

11. Que doit-on faire avant la mise en service d’un chauffe-eau ?

Art. N 1.3.4.

12. Quand un dispositif de protection contre les surpressions d’eau est-il nécessaire lors de
l’installation d’un appareil producteur d’eau chaude ?

Art. 4.2.

13. Un interrupteur peut-il servir pour plusieurs récepteurs ?

Art. 4.6.5.

III – 34 CHAUFFE-EAU SOUS PRESSION


1.6.5
4.2.2
4.2.7
4.6.3
4.6.5 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES POUR
4.7.3
4.8.2
5.3.7
LES RÉCEPTEURS À MOTEURS
4.6.4

Distances suffisantes afin que le Les moteurs doivent être protégés


moteur ne puisse pas amener une contre la surcharge dès 500 W.
température de plus de 80 ˚C à des Cette protection peut être intégrée au

;;
parties combustibles du bâtiment ou moteur ou insérée dans la ligne d’ali-
à d’autres objets combustibles mentation

La température max. est de 80 ˚C à la surface


du moteur s’il y a de la poussière combustible

;;
;;
LE DISPOSITIF DE COUPURE
POUR ENTRETIEN DOIT ÊTRE
max. 80 ˚C VISIBLE EN PERMANENCE, PAR LA
PERSONNE SE TROUVANT
si combustible DANS LA ZONE DE DANGER, ET
À PROXIMITÉ IMMÉDIATE DE LA
MACHINE. SINON IL FAUT PLACER
UN INTERRUPTEUR
CADENASSABLE

Dans les locaux avec dangers d’incen- Protection des parties mécaniques
die ou avec poussières combustibles. Il mobiles, si cela n’est pas possible, il
faut utiliser des moteurs appropriés faut placer un dispositif de coupure
d’urgence.

Pour les moteurs commandés à distance, il faut placer un dispositif de coupure à proxi-
mité du moteur, si cela n’est pas possible il y a lieu d’apposer des mises en garde.

Ces dispositions s’appliquent également aux générateurs et convertisseurs.

RÉCEPTEURS À MOTEUR III – 35


1. Que faut-il faire lorsque des parties mobiles d’un moteur peuvent être touchées involon-
tairement lors de son utilisation ?

Art. 1.6.5.

2. Un dispositif conjoncteur ≥ 16 A peut-il être utilisé comme arrêt d’urgence d’un moteur ?

Art. 5.3.7.

3. Comment disposer un moteur à proximité de matières facilement combustibles ?

Art. 4.2.

4. Quels types de moteurs peut-on utiliser dans un local avec danger d’incendie et avec
poussière combustible ?

Art. 4.8.2. + 4.8.2.

5. Dans quels cas doit-on obligatoirement protéger un moteur contre la surcharge ?

Art. 4.7.3. + 4.2.

6. Citer deux cas où il n’est pas nécessaire de protéger un moteur contre la surcharge.

Art. 4.7.3.

7. Quelle précaution prendre lorsque le moteur est commandé à distance ?

Art. N 4.2.

III – 36 RÉCEPTEURS À MOTEUR


8. Comment faut-il placer les dispositifs de commande d’un moteur dans une installation ?

Art. 5.3.7

9. Si l’on place les dispositifs de coupure près du moteur, comment faut-il les disposer ?

Art. 4.6.3

10. Dans quel cas faut-il placer des mises en garde près du moteur ?

Art. 5.3.7

11. Quelles sont les règles à observer lors de la coupure du circuit principal d’un moteur
commandé par un circuit pilote séparé ?

Art. 5.3.7

12. Un système de protection contre les surcharges peut-il être intégré au moteur ?

Art. 4.7.3

13. Dans que cas doit-on utiliser des prises spéciales pour l’alimentation d’un moteur ?

Art. 4.6.5

14. Comment faire pour éviter une remise en marche intempestive d’un moteur ?

Art. 4.6.3

RÉCEPTEURS À MOTEUR III – 37


4.1.3
4.1.4
LES TRANSFORMATEURS 4.2.2
4.7.2
4.7.3

Il faut des transformateurs avec enroulements séparés pour :

HT
1000 V Transformateur
+ 500 V de sécurité pour
500 V la protection par
BT séparation
50 V

TBT
0V

pour jouet

Raccordement des transformateurs :

Protection par séparation


Autotransformateur

Aucune partie du
230 V secondaire mis à la terre
Point commun relié au neutre

Pour courant faible au secondaire Protégé contre la surcharge

U secondaire max. 50 V La protection doit se trouver au primaire ou au


enroulements séparés secondaire
résistant au court-circuit Exception pour transformateur résistant au
puissance max. 30 VA ou court-circuit, max. 5 x /nom primaire, mais pas
fusible au secondaire max. 2A inférieur à 10 A, ou indications du fournisseur
max. ....... A

Montage sur parties combustibles :

MATIÈRE INCOMBUSTIBLE

LA CIRCULATION D'AIR NE SI LIMITEUR DE TEMPÉRATURE,


DOIT PAS ÊTRE ENTRAVÉE JUSQU'À 3000 VA,
L'ÉCRAN INCOMBUSTIBLE
PEUT ÊTRE MONTÉ DIRECTEMENT
TRANSFORMATEUR JUSQU'À 3000 VA SUR LES PARTIES DU BÂTIMENT
POUR PUISSANCE SUPÉRIEURE
PROPORTIONNELLEMENT PLUS GRAND
1 cm

Ces dispositions s’appliquent aussi aux bobines d’inductance, aux starto-stabilisateurs,


ainsi qu’aux redresseurs.

III – 38 LES TRANSFORMATEURS


1. Un auto-transformateur est-il utilisable pour transformer de la basse tension en très basse
tension de sécurité ?

Art. 4.1.4.

2. Dans quels cas l’utilisation d’un transformateur à enroulements séparés peut-elle être
conseillée ?

Art. 4.1.3.

3. Qu’est-ce qu’un transformateur pour jouet, comment le reconnaît-on ?

NIBT CREME

4. Quelle est la puissance apparente maximum d’un transformateur de faible puissance


(pour installation à courant faible) ?

Art. 4.1.3.

5. Lors de l’emploi d’un auto-transformateur, quelle borne faut-il relier au conducteur neutre ?

NIBT CREME

6. Comment reconnaît-on un transformateur de séparation ?

N 7.0.4.

7. Quelle règle faut-il respecter lorsque l’on utilise un transformateur de séparation ?

Art. 4.1.3.

8. Quelle est la durée maximum de la présence de deux défauts simultanés aux secondaires
d’un transformateur de sécurité alimentant plusieurs appareils ?

Art. 4.1.3.

LES TRANSFORMATEURS III – 39


9. Quelles sont les trois conditions à remplir pour que l’installation secondaire d’un transfor-
mateur soit considérée comme installation à courant faible ?

Art. 4.1.3. + F 2.4.

10. Quelle doit être la valeur du fusible assurant un transformateur de faible puissance résis-
tant aux courts-circuits d’une installation à courant faible ?

F 2.4

11. Quelles sont les mesures à respecter lorsqu’un transformateur de 1000 VA est monté sur
une partie combustible du bâtiment ?

Art. 4.2.8 + 4.2.2.

12. Quelles sont les meilleures mesures de protection contre les températures excessives à uti-
liser pour protéger un transformateur ?

Art. 4.2.2.

13. Dans quel cas faut-il renoncer au dispositif de protection contre les court-circuits au secon-
daire d’un transformateur ?

Art. 4.7.3.

14. Comment doit être construit un transformateur utilisé par des personnes non averties ?

Art. 4.7.2.

III – 40 LES TRANSFORMATEURS


4.2.8
5.3.7

LES STARTO-STABILISATEURS
Un starto-stabilisateur est un appareillage additionnel pour lampe à décharge dont le but
est de provoquer une surtension pour l’allumage et ensuite d’en stabiliser le courant.

Tube fluorescent :

Electrodes

L
Tube

Starter

Déparasitage
N
Starto-stabilisateur


Les self électronique peuvent être montée sur du bois à condition que la température soit
limité à 80°C (au maximum ou porter le symbole F , elles doivent être montés conformé-
ment aux dispositions relatives aux transformateurs et aux condensateurs.

DOIGT D’ÉPREUVE

LES STARTO-STABILISATEURS III – 41


1. Comment faut-il installer un luminaire avec ballast sur une partie combustible du bâtiment ?

Art. N 4.2.

2. Lors de l’installation d’une résistance de chauffage, quel type d’interrupteur faut-il


employer ?

Art. 4.6.5.

3. Comment appelle-t-on la température de l’air ou du milieu à l’emplacement où le matériel


doit être utilisé ?

Index

4. Que faut-il faire lorsqu’un condensateur déclenché pourrait mettre des personnes en danger ?

Art. 5.1.1.

5. Comment faut-il dimensionner un interrupteur servant à couper un condensateur ?

Art. 5.3.7.

6. Qu’est-ce qu’un starto-stabilisateur et quelle est sa fonction principale ?

Index

7. Quelle est la caractéristique d’un matériau EI 30 (F30) ?

Art. F 1.4.5

8. Quand faut-il installer un dispositif de coupure d’urgence ?

Art. 4.6.4.

III – 42 LES STARTO-STABILISATEURS


1.3
4.1

PROTECTION DES PERSONNES


CONTRE LES CHOCS ÉLECTRIQUES
En cas de défaut, les installations électriques ne doivent pas permettre l’établissement de
courant dangereux.

Cette exigence est satisfaite par les deux conditions suivantes :

1. La protection de base (protection contre les contacts directs).


Par ex. : banière, isolation, panonceaux de mise en garde, etc.)

2. La protection en cas de défaut (protection contre les contacts indirects)

La tension nominale ne dépasse pas 50 V AC ou 120 V DC


ou

Si, au contraire, la tension nominale dépasse 50 V, il faut que l’une des conditions
suivantes au moins soit satisfaite :

1. La tension de défaut peut dépas- Mise à la terre des masses


ser 50 V, mais ne peut pas se main- Disjoncteurs DDR
tenir plus de 5 secondes (plus de Liaisons équipotentielles
0,4 seconde pour app. transportable)

2. Le courant de choc, en cas de Surisolation


défaut, peut être limité par les Séparation O

O
moyens suivants :
Très basse tension de sécurité

L’exploitant de réseau décide quelle mesure de protection doit être appliquée dans son
réseau (sauf cas particuliers).

Lors de l’emploi de la basse tension, 50 V à 1000 V, les mesures de protection des per-
sonnes sont les suivantes :

1. Mise au neutre des parties métalliques (classe de protection I)


2. Les liaisons équipotentielles
3. Disjoncteur de protection à courant différentiel-résiduel DDR
4. Très basse tension de sécurité ne dépassant pas 50 V AC ou 120 V DC
5. Séparation par transformateur O

O
6. Surisolation (classe de protection II)
7. Emplacement isolant (très peu probable en pratique)

MISE AU NEUTRE IV – 1
3.2.2
4.1.1
4.1.3
5.2.1

LA MISE AU NEUTRE 5.2.3


5.4.6

Dans les installations électriques, la mise au neutre est une mesure de protection. En
reliant au conducteur de protection des installations ou des appareils, on évite que,
dans le cas d’un défaut, des parties conductrices tangibles ou saisissables se trouvent
sous tension et risquent alors de mettre en danger des personnes ou des choses.

La mise au neutre sert à déclencher des installations présentant un défaut, ou à abais-


ser à une valeur non dangereuse, des tensions de contact ou de pas.

La norme technique de sur les installations électriques intérieures stipule que la mise
au neutre ne doit être appliquée que si le conducteur PEN de la ligne de raccordement
est mis à la terre au passage du réseau dans l’installation électrique intérieure.

TRANSFORMATEUR
RTR = 0.2
RL = 2.4
L1
L2
L3
IDÉF FUSION DU
IDÉF CONDUCTEUR PEN IDÉF
FUSIBLE
RPEN = 2.4 DANS LES 5 s

LE NEUTRE EST
IDÉF MIS À LA TERRE IDÉF

RD = 0.1

IDÉF IDÉF DÉFAUT

Schéma équivalent simplifié (on suppose la résistance de la terre beaucoup plus élevée
que celle des conducteurs cuivre).

RÉSISTANCE DU RÉSISTANCE DE RÉSISTANCE DU RÉSISTANCE DU


TRANSFORMATEUR LA LIGNE PE DU RÉCEPTEUR CONDUCTEUR PEN (RÉSEAU)

RTR = 0.2 RL = 2.4 RT = 0.1 RPEN = 2.4

Le moteur est assuré par des fusibles de 10A retardés ; calculer la valeur du courant de
défaut, ainsi que le temps de fusion des fusibles.

IV – 2 MISE AU NEUTRE
3.2.2
4.1.3
5.2.1
5.2.3
5.4.6 CHOIX DU MODE DE MISE AU NEUTRE
Il existe 3 systèmes de mise au neutre :

1. SYSTÈME TN-S
Si la conductance des conducteurs en cuivre est inférieure à 10 mm2, la mise au neutre
selon système TN-S doit être appliquée.

Avantages :
• Protection efficace par DDR
• Mesure d’isolement simplifiée (pas de liaisons N-PE, ce qui évite des accidents dus à
l’omission du rétablissement des liaisons).
• Compatibilité électromagnétique CEM améliorée

2. SYSTÈME TN-C
Si la conductance des conducteurs en cuivre est égale ou supérieure ou égale à 10 mm2,
la mise au neutre selon système TN-C peut être appliquée.
SYSTÈME TN-C :
DANS TOUT LE SYSTÈME, LA FONCTION DU
CONDUCTEUR NEUTRE ET DE PROTECTION
EST ASSURÉE PAR UN SEUL CONDUCTEUR

L1
L2
L3

PEN

PE
RÉCEPTEUR

Avantages :
• Economie de cuivre, facilité de tirage (4 conducteurs seulement), réduction des coûts.

MISE AU NEUTRE IV – 3
Inconvénients :

• Danger que des masses de récepteurs mises au neutre soient mises sous tension par
la rupture du conducteur PEN.
• Le système TN-C n’est pas favorable du point de vue de la CEM, car des courants
circulent dans les parties métalliques non électriques du bâtiment.

N PEN

RUPTURE

TENSION
DANGEREUSE

3. SYSTÈME TN-C-S

Si la conductance des conducteurs en cuivre des installations électriques est >10 mm2 la
mise au neutre selon système TN-C-S peut être appliquée.

SYSTÈME TN-C-S
DANS UNE PARTIE DU SYSTÈME, LA FONCTION DU
CONDUCTEUR NEUTRE ET DE PROTECTION EST
GARANTIE PAR UN SEUL CONDUCTEUR PEN

L1
L2
L3
PEN
N
PE

>10 mm2

PEN N
PE
PEN PE
PRISE 3L N PE RÉCEPTEUR 3L N PE

Remarques :
Pour raccorder un neutre bleu clair à un ancien neutre jaune, on placera un embout jaune
sur le conducteur bleu clair à ce raccordement.

Avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, PE, PEN ou neutre, il y a lieu de véri-


fier sa fonction. Il ne faut pas se fier uniquement au marquage des conducteurs existants.

IV – 4 MISE AU NEUTRE
MISE AU NEUTRE SELON SYSTÈME TN-S
Exercice :
.........mm2

200A

160A
Comptage indirect
kWh

TI

16A 100A 20A 63A

M M

Z1 = Z 2 = Z 3

• mode de pose apparent sur mur en béton


• température ambiante 30 °C
• pas de groupement de circuits

a) tracer le conducteur de protection

b) indiquer la section de tous les conducteurs.

MISE AU NEUTRE IV – 5
1. Quelles sont les possibilités d’effectuer la mise au neutre ?

Art. 3.2.2.

2. Que signifient les abréviations des lettres : T ; N ; C et S ?

Art. 3.2.2.

Première lettre : T

Deuxième lettre : N

Autres lettres : C

3. Est-il recommandé de réduire la section du conducteur PEN ?

Art. 5.4.2.

4. Quand peut-on appliquer la mise au neutre selon système TN-C ?

Art. 5.4.6.

5. Comment doivent être posés un conducteur neutre ou un conducteur PEN ?

Art. 5.2.1.

6. De quelle façon raccorde-t-on ensemble un conducteur neutre bleu-clair avec un ancien


neutre de couleur jaune ?

NIBT CREME

7. Peut-on utiliser des fils bleu-clair, vert-et-jaune ou jaune comme conducteur de polaire ?

Art. 5.2.1.

IV – 6 MISE AU NEUTRE
8. Lors du raccordement de conducteurs, peut-on se fier uniquement au marquage ?

NIBT CREME

9. Peut-on relier ensemble un conducteur neutre et un conducteur de protection lorsque la


mise au neutre est effectuée selon le schéma TN-S ?

Art. 5.4.6.

10. Peut-on utiliser un fil en cuivre nu comme conducteur PEN ?

Art. 5.4.6.

11. Quel est le temps maximal de coupure pour :

Art. 4.1.3.

a) un appareil fixe :

b) un appareil mobile
portatif à main :

c) un appareil mobile raccordé


à une prise réseau :

12. Déterminer le repérage, les couleurs et les symboles des conducteurs (anciens et nou-
veaux) :

Art. 5.2.1.

Neutre :

PEN :

PE :

Equipotentialité :

Anciens symboles Nouveaux symboles

MISE AU NEUTRE IV – 7
MISE AU NEUTRE SELON SYSTÈME TN-C-S
A partir de 10 mm2 de section, il n’est pas obligatoire d’installer un conducteur de protec-
tion séparé. Le conducteur neutre est un conducteur de courant et en même temps un
conducteur de protection, appelé conducteur « PEN ».

Il est raccordé directement aux parties métalliques, par un pont dans les prises ou dans
les bornes des appareils fixes.

Le raccordement du conducteur « PEN »


à une partie métallique ne doit être fait
qu’en un point fixe de l’installation.

......... mm2 Il est interdit d’insérer des coupe-surin-


tensité ou des interrupteurs dans le
conducteur « PEN », parce qu’il est
aussi conducteur de protection.

160 A a) compléter le schéma


b) indiquer la section de tous les
Comptage conducteurs.
125 A
• mode de pose apparent sur mur en
kWh
béton
• température ambiante 30 °C
TI indirect • pas de groupement de circuits

16 A 80 A 20 A 63 A

M M

Z1 = Z2 = Z3

IV – 8 MISE AU NEUTRE
1. Comment doivent être réalisées les connexions des conducteurs de protection ?

Art. 5.4.3. et 5.2.6.

2. Peut-on insérer des dispositifs de coupure dans le conducteur de protection ?

Art. 5.4.3.

3. Est-il autorisé de raccorder en série des masses de matériels à relier au conducteur PE ?

Art. 5.4.3.

4. Dans une canalisation mobile, est -il permis d’établir une liaison entre le conducteur de
protection PE et le conducteur neutre N ?

Art. 5.4.3.

5. Peut-on utiliser un conducteur neutre comme conducteur de protection dans une canali-
sation mobile ?

Art. 5.4.3.

6. A partir de quel endroit, ne doit-on plus réunir le conducteur neutre N et celui protection PE ?

Art. 5.4.6.

7. Au point de séparation TN-C et TN-S, quel objet doit-on insérer et dans quel conducteur ?

Art. 5.4.6.

Faire un schéma

8. Est-il autorisé d’utiliser des conduites d’eau comme conducteur PEN ?

Art. 5.4.6.

9. Qu’est-ce que le conducteur principal de protection ?

Art. 5.4.7.

10. Dans le système TN quel est le point d’alimentation généralement mis à la terre.

Art. 4.1.3.1.

11. Quelles sont les caractéristiques des masses de l’installation dans le système TN ?

Art. 4.1.3.1.

MISE AU NEUTRE IV – 9
12. Citer les deux conditions nécessaires pour que le système de protection TN soit autorisé.

Art. 4.1.3.1.

13. Citer les différentes prises de terre utilisables.

Art. 5.4.2.

14. Quels dispositifs de protection est-il autorisé d’employer dans le système TN ?

Art. 4.1.3.1.

15. A quels endroits est-il autorisé ou obligatoire de sectionner le conducteur PEN ?

Art. 4.6.1.

16. Comment est-il autorisé de sectionner le conducteur PE ?


Art. 4.6.1.2. + 7.5.4.6.

17. Quel est le seul moyen autorisé pour déclencher le conducteur de protection ?

Art. 4.6.1.2.

18. Où doit être prévu le sectionnement du conducteur neutre ?

Art. 4.6.1.

19. Quand peut-on déclencher le conducteur neutre ?

Art. 4.6.1.

20. Dans quelles situations est-il nécessaire de couper le conducteur neutre ?

Art. 4.6.1.

IV – 10 MISE AU NEUTRE
4.1.4

PRODUCTION DE LA TRÈS BASSE


TENSION DE SÉCURITÉ (TBTS)
Définition : La très basse tension de sécurité est toujours inférieure à 50 volts, comporte
une séparation sûre de tous autres circuits, aucune partie active ni masse n’est mise à la
terre !
Lors de l’emploi de la TBTS, si les conducteurs sont nus, la tension maximale est de 24 V
(p. ex. spot TBTS). Dans ce cas, les conducteurs doivent être isolés du bâtiment.

Production :

A Très basse tension de sécurité réalisée avec un transformateur de sécurité à deux


enroulements séparés.
L

L’installation est non U1 = 230 V


U2 <– 50 V
dangereuse car la ten- N
sion de défaut ne peut
pas dépasser 50 V.

Le secondaire du transformateur ne doit pas être raccordé à la terre.


Le transformateur portera le symbole de séparation .

B Très basse tension de sécurité réalisée au moyen d’un groupe convertisseur moteur-
générateur.

TRÈS BASSE TENSION


BASSE TENSION M G U2 ≤ 50V
DE SÉCURITÉ

ON PEUT UTILISER
UN MOTEUR À EXPLOSION

C Très basse tension de sécurité réalisée au moyen de sources électrochimiques ou


d’autres sources indépendantes du réseau.
U

U2 ≤ 50V

Attention, avec la TBTF, une liaison avec des circuits de tension plus élevée peut exister !

D D’autres sources qui ne dépendent pas de circuits TBTF (très basse tension fonction-
nelle) ou de circuits à tension plus élevée, par exemple :
un groupe électrogène
une source électrochimique
un transformateur résistant aux courts-circuits max. 30 VA

TRÈS BASSE TENSION DE SÉCURITÉ IV – 11


4.1.3

PROTECTION PAR TRÈS BASSE TENSION


Limites de la TBT : < 50 V AC ou < 120 V DC.

On distingue :

• la très basse tension de sécurité : aucune partie active du circuit et des masses n’est
mise à la terre.

TBTS
AUCUNE LIAISON AVEC LA TERRE

PE

• la très basse tension de protection : une partie active du circuit et des masses sont
mises à la terre.

TBTP OU SOURCES DE COURANT ÉQUIVALENTES

PE

LIAISON FACULTATIVE
AVEC LE CONDUCTEUR
DE PROTECTION

CIRCUITS AVEC MISE À LA TERRE ADMISE


POUR AUTANT QUE LA PROTECTION DES
PERSONNES SOIT GARANTIE

IV – 12 TRÈS BASSE TENSION DE SÉCURITÉ


• la très basse tension fonctionnelle : une liaison peut exister avec des circuits à tension
nominale plus élevée.

TBTF

SYSTÈME D'ALIMENTATION
AVEC PROTECTION PAR N
COUPURE AUTOMATIQUE

PE

SYSTÈME D'ALIMENTATION
AVEC PROTECTION PAR N
SÉPARATION ÉLECTRIQUE

CONDUCTEUR D'ÉQUIPOTENTIALITÉ PA
ISOLÉ ET NON MIS À LA TERRE

Les prises et fiches de courant de circuits TBTF ne doivent pas être compa-
tibles avec ceux des autres circuits.

TRÈS BASSE TENSION DE SÉCURITÉ IV – 13


1. Une personne touche le circuit secondaire d’un transformateur TBTS. Se fait-elle électri-
ser ? Expliquer votre réponse.

NIBT CREME

2. Citer les différentes sources prévues pour produire de la TBTS et de la TBTP ?

Art. 4.1.

3. Quelle est la condition pour loger dans la même enveloppe protectrice des conducteurs de
TBTS et de TBTP ?

Art. 4.1.4

4. Quelle précaution doit-on prendre lors de l’installation de dispositifs de prises et fiches de


TBTS et de TBTP ?

NIBT CREME

5. Comment mettre à terre les parties actives des circuits de TBTS ?

NIBT CREME

6. Citer les différentes utilisations de la TBTS, TBTP, TBTF.

Art. 4.1.4.

7. Comment mettre à terre une installation avec de la TBTP ?

NIBT CREME

8. Quelle valeur la tension ne doit-elle pas dépasser, lors de l’emploi de TBTP ?

Art. 4.1.4

IV – 14 TRÈS BASSE TENSION DE SÉCURITÉ


4.1.1
4.1.3.4
4.1.3.5
PRINCIPE DE PROTECTION PAR SÉPARATION

Alimentation en basse tension.


L N PE

Transformateur de séparation (appelé


aussi de sécurité), deux enroulements
séparés, pas de liaison entre bobinage
secondaire et le noyau ou carcasse.
ou
D’autres sources de courant présentant une
sécurité équivalente comme des convertis-
seurs ayant des enroulements séparés.

Aucun point du circuit secondaire mis au


neutre ou à la terre.

En cas de mise sous tension accidentelle


de la carcasse de l’appareil, le circuit ne
peut pas se fermer en passant par le corps
de la personne touchant cet objet ; donc :
aucun danger.

La tension du circuit d’utilisation ne doit pas dépasser 500 V ou 230 V pour les locaux
médicaux.

Dans une installation avec transformateur de séparation prévue pour alimenter un seul
appareil, il ne faut pas raccorder 2 récepteurs ou plus !

LES PRISES ET FICHES DE COURANT DE


CIRCUIT À PROTECTION PAR SÉPARATION
NE DOIVENT PAS ÊTRE COMPATIBLES AVEC
L CEUX DES AUTRES CIRCUITS.

PE
LA PERSONNE EST ÉLECTRISÉE
S’IL Y A DEUX DÉFAUTS EN
MÊME TEMPS

PROTECTION PAR SÉPARATION IV – 15


Si l’on désire raccorder deux récepteurs au même transformateur, il faut réaliser l’instal-
lation selon le schéma suivant :

N
PAS DE
PE DANGER

Pour les autres cas, on peut brancher plusieurs récepteurs à un transformateur de sépa-
ration selon le schéma suivant :

SI LA LONGUEUR EST < 3 m


ENTRE LE TRANSFO ET C.-S. ON PEUT
AU SECONDAIRE : METTRE UN SEUL C.-S.
FUSIBLE OBLIGATOIRE

U1 = 230V U2 = 230V

PE

LA PROTECTION EST ASSURÉE


PAR LA FUSION DES FUSIBLES. CONDUCTEUR
D'ÉQUIPOTENTIALITÉ
NON MIS À LA TERRE

IV – 16 PROTECTION PAR SÉPARATION


1. A quoi la protection par séparation est-elle destinée ?

Art. 4.1.3.

2. Quelles sont les différentes sources pouvant être utilisées pour appliquer la protection par
séparation électrique ?

NIBT CREME

3. Quelle est la valeur maximale de la tension au secondaire d’un transformateur de


séparation ?

NIBT CREME

4. Quelle précaution doit-on prendre lors de l’installation de dispositifs de prises et fiches


pour des canalisations mobiles alimentées par transformateur de séparation ?

NIBT CREME

5. Quelles précautions doit-on prendre lors de l’alimentation de plusieurs circuits séparés ali-
mentés par la même source (même enroulement secondaire) ?

Art. 4.1.3.

6. Devez-vous mettre à terre les masses des circuits séparés ?

Art. 4.1.3.5.

7. Lors de l’alimentation d’un seul récepteur, doit-on relier à terre les masses métalliques ?

Art. 4.1.3

8. Quel est le signe distinctif apposé sur un transformateur de séparation ?

NIBT CREME

PROTECTION PAR SÉPARATION IV – 17


9. Peut-on alimenter plusieurs récepteurs à un seul transformateur de séparation ?

Figure 4.1.3.

10. Comment raccorde-t-on les masses métalliques de récepteurs ou de prises de courant


branché à un transformateur de séparation ?

Figure 4.1.3.

11. En cas de défaut entre deux masses alimentées par des conducteurs de polarité diffé-
rentes, dans quel temps l’installation doit-elle être coupée ?

Art. 4.1.3.

12. Une personne touche le circuit secondaire d’un transformateur de séparation. Se fait-elle
électriser ? Expliquer votre réponse

NIBT CREME

IV – 18 PROTECTION PAR SÉPARATION


4.1.1
4.1.3
5.2.1
5.4.7 LIAISONS ÉQUIPOTENTIELLES PRINCIPALES
Les liaisons équipotentielles doivent compenser ou empêcher toutes les différences de
tensions existantes dans un bâtiment.

Si toutes les parties conductrices sont reliées entre elles, elles présentent toutes le même
potentiel, de ce fait aucune tension dangereuse ne peut se produire.

Pour chaque bâtiment, les normes imposent le tirage d’un conducteur principal d’équipo-
tentialité auquel il faut relier les parties suivantes :

1 Ligne d’amenée 9 Réseau de distribution de gaz métallique et


2 Conducteur de terre ininterrompu

3 Conducteur principal d’équipotentialité 10 Pontage du compteur de gaz

4 Réseau de distribution d’eau métallique et 11 Coupe-surintensité général


ininterrompu (interdit par la plupart des 12 Electrode de terre pour installation de pro-
distributeurs) tection contre la foudre
5 Pontage du compteur d’eau, des vannes etc. 13 Conduites de chauffage
6 Conducteur de terre isolé et relié à une élec- 14 Eléments porteurs de la construction métal-
O
trode de terre séparée 12 par exemple lique
7 Ferraillage des fondations en béton pour 15 Lignes de terre du courant faible
les bâtiments existants (voir 5.4.2.2.10)*
8 Conducteur spécial posé dans les fonda-
tions en béton
* seulement pour les anciens bâtiments

LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE PRINCIPALE IV – 19


Parties à relier au conducteur principal d’équipotentialité :

• ligne de terre
• conducteur PEN de la ligne de raccordement (conducteur de terre)
• conducteur de protection principal
• conduites principales d’eau et de gaz
• tout autre système de conduites métalliques (par exemple, colonnes montantes des
installations de chauffage et de climatisation)
• autres structures métalliques du bâtiment
• installations de protection contre la foudre.

ARMOIRE T+T AVEC PARAFOUDRE

ÉLECTRODE DE TERRE

CONDUITES D’EAU CHAUDE

CONDUITES DE CHAUFFAGE

RÉSERVOIR, EAU, MAZOUT, CARBURANT


TN-S
CONDUITES DE GAZ L1 L2 L3 N PE

CANAUX DE VENTILATION

PILIERS MÉTALLIQUES

ÉLÉMENTS MÉTALLIQUES, FAÇADES, ETC.


CONDUCTEUR
ANTENNE TV
DE TERRE
INSTALLATION DE PROTECTION CONTRE LA FOUDRE

RAILS D’ASCENSEUR
CONDUCTEUR PRINCIPAL D’ÉQUIPOTENTIALITÉ

- RUBAN ENFOUI DANS LE SOL


- ÉLECTRODE DE TERRE
- FERRAILLAGE
- ETC.

Le conducteur principal d’équipotentialité est dimensionné comme suit :

• Sa section peut être réduite de moitié par rapport à celle du conducteur principal de
protection ; elle sera comprise entre 6 et 25 mm2 au maximum. Si ce conducteur est
relié à une installation de protection contre la foudre, sa section sera de 10 mm2 au
minimum.

IV – 20 LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE PRINCIPALE


1. Quel est le but des liaisons équipotentielles ?

Art. 4.1.3.1.

2. Que raccordez-vous au conducteur principal d’équipotentialité ?

Art. 4.1.3.1.

3. Quand des éléments conducteurs pénètrent dans un bâtiment, où devez-vous les raccor-
der à l’équipotentiel ?

Art. 4.1.3.1.

4. Dans quels cas faut-il faire le pont du compteur d’eau ?

Art. 5.4.7.

5. De quelle couleur doit être le conducteur d’équipotentialité ?

Art. 5.2.1.

6. De quelle façon sont dimensionnées les liaisons équipotentielles si la section du conduc-


teur principal de protection est de (installation sans parafoudre) ?

Art. 5.4.7.

a) 6 mm2 b) 16 mm2

c) 35 mm2 d) 95 mm2

7. Quelle est la section minimum du conducteur principal d’équipotentialité si l’installation


de protection contre la foudre y est reliée ?

Art. 5.4.7.

LIAISON ÉQUIPOTENTIELLE PRINCIPALE IV – 21


4.1.1
4.1.2
4.6.1
DISPOSITIF DE PROTECTION À 4.7.2
5.3.2
COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR 6.1.3

(en allemand FI)


Le principe de la protection différentielle est basé sur la loi de Kirchhoff, selon laquelle la
somme des courants entrant dans un circuit électrique est égale à la somme des courants
sortant.

Dans le dispositif à courant différentiel-résiduel, ses grandeurs sont mesurées et compa-


rées dans le système de protection différentielle.

TRANSFORMATEUR
1 DE COURANT
TOTALISATEUR

2 ENROULEMENT
DÉCLENCHEUR

3 DÉCLENCHEUR
S 4 MAGNÉTIQUE

4 VERROU
3
T IB IB N CONTACTS DE
S L’INTERRUPTEUR
I∆n DIFFÉRENTIEL

2 S T TOUCHE D’ESSAI
RP 1

RP RÉSISTANCE
D’ESSAI
I∆n
IB COURANT
DE SERVICE

I∆n COURANT
DE DÉFAUT

Si la somme des courants entrant et sortant n’est pas équivalente parce qu’un courant de
défaut circule dans le conducteur de protection ou la terre, le dispositif DDR coupe l’ins-
tallation sur tous les pôles.

Pour pouvoir utiliser un couplage de protection à courant différentiel-résiduel, il faut abso-


lument que :
• le point neutre du système triphasé soit mis à la terre
• le conducteur neutre soit isolé de la terre (système TN-S)
• le conducteur de protection soit séparé du conducteur neutre en aval du DDR
• le conducteur de protection ne passe pas par le DDR.

N PE L N L PE
L1
L2
L3
N DDR DDR

POINT NEUTRE
MIS À LA TERRE

IV – 22 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


DISPOSITIF DE PROTECTION
À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL
Le dispositif à courant différentiel-résiduel déclenche l’installation sur tous les pôles dès
qu’il y a un défaut d’isolement.
Les conducteurs polaires et le conducteur neutre traversent tous le transformateur d’inten-
sité totalisateur, dont l’enroulement secondaire alimente la bobine de déclenchement, qui
à son tour actionne le disjoncteur.

• mode de pose
apparent sur mur
en béton
63 A 40 A • température
ambiante 30 °C
kWh • pas de groupement
de circuits

16 A 16 A

Remarques :
• A l’aval d’un dispositif DDR, le conducteur neutre doit être entièrement isolé de la terre.
• Le conducteur de protection sera tiré indépendamment du conducteur neutre, il n’y
aura aucune liaison entre ces deux conducteurs.

Compléter le schéma, tracer tous les conducteurs et indiquer la section (méthode de réf. B).

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 23


Lors de la mise au neutre selon le schéma TN-S, on disposera l’installation suivant le sché-
ma ci-dessous :

Si l’installation est réalisée selon le schéma TN-C, il faut utiliser un conducteur de protec-
tion séparé du conducteur neutre à partir du disjoncteur à courant différentiel-résiduel :

L1
L2
kWh L3
PEN
PEN
I∆n

DDR
SCHÉMA TN-C
I∆n

COURANT NOMINAL DE DÉCLENCHEMENT


Les valeurs de courant nominal de déclenchement I∆N utilisées dans la pratique sont :
– pour la protection des personnes : 10 mA et 30 mA (DDR non réglable) ;
– pour la protection des biens : 300 mA (DDR peut être réglable).

IV – 24 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


5.3.2.2.2

DISPOSITIF DE DÉCLENCHEMENT
DÉPENDANT DE LA TENSION
Les dispositifs à courant différentiel-résiduel portant l’inscription U < doivent être mon-
tés dans des installations mobiles (font exception certaines applications 5.3.2.2.2.3).

Ces dispositifs sont construits de façon à ce qu’en cas d’absence de tension ou de chute de
tension en dessous d’une certaine valeur, il résulte un déclenchement, ceci même si les
récepteurs raccordés ne provoquent aucun courant de défaut.

Le symbole U < ne se trouve que sur les DDR transportables.

COURANTS DE DÉFAUT ALTERNATIFS


ET COURANTS CONTINUS PULSÉS
La protection différentielle doit déclencher lorsqu’un courant de défaut continu pulsé
s’écoule à la terre. Cela peut se produire avec des appareils équipés de redresseurs, de
thyristors ou de triacs. En cas de défaut, ces composants produisent des courants, dont l’al-
lure varie de la sinusoïdale au courant continu pulsé, en passant par le déphasage
d’amorçage.

Les DDR qui réagissent aux courants de défaut alternatif et continu pulsé portent le
signe .

Le fonctionnement n’est assuré que si le courant de défaut prend la valeur zéro au moins
une fois par période.

L N

DDR

I,n

Tous les circuits doivent être précédés de DDR avec le signe continu-pulsé.

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 25


DDR RETARDÉ
L’interrupteur différentiel retardé porte le signe S en plus de la désignation du type.

Le déclenchement se produit à une valeur supérieure à 0,5 fois le courant nominal de


déclenchement avec un léger retard, ce qui permet une sélectivité avec des DDR placés
en aval, qui eux déclenchent plus rapidement (en moins de 0,3 s)

S ASSURE UNE SÉLECTIVITÉ


DDR
I,n = 300 mA
SEULEMENT

DDR

RACCORDEMENT
FIXE

PRISES ET LUMIÈRE

Il existe un interrupteur à courant différentiel-résiduel ayant une temporisation de courte


durée. Sans nuire à sa fonction de protection des personnes, la temporisation électronique
ponte les impulsions parasites du réseau qui pourraient conduire à des déclenchements
intempestifs.

EMPÊCHE LES DÉCLENCHEMENTS


G INTEMPESTIFS
FI
DDR

Ces dérangements peuvent se présenter lors de :


• capacités élevées (par exemple : longues lignes) ;
• grand nombre de tubes fluorescents (en particulier dans le cas de démarreurs élec-
troniques) ;
• composants et appareils électroniques (PC, automates programmables, convertis-
seurs de tension, etc.) ;
• surtensions transitoires du réseau (connexion ou influences atmosphériques).

Cet interrupteur différentiel porte le signe G ou K (dépend du fabricant) en plus de la


désignation du type.

IV – 26 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


1. Quelles autres mesures de protection la protection par DDR complète-t-elle ?

Art. 4.1.2.

2. Peut-on utiliser un DDR combiné en une seule unité avec un coupe-surintensité ?

Art. 5.3.2.

3. Quelle est la longueur maximale du cordon de raccordement entre la fiche réseau et le


DDR transportable ? DDR
?

Art. 5.3.2.

4. Que signifie le symbole U< placé sur le boîtier d’un dispositif à courant différentiel-
résiduel ?

Art. 5.3.2.

5. Quelles sont les applications d’un DDR portant le système U< ?

Art. 5.3.

6. Qu’indique le symbole se trouvant sur un DDR ?

Art. 5.3.

7. Quand utilise-t-on obligatoirement un dispositif à courant différentiel-résiduel défaut por-


tant le symbole ?

Art. 5.

8. Que signifie le symbole S placé sur un DDR ?

Art. 5.

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 27


9. Quelles sont les applications d’un dispositif à courant différentiel-résiduel portant le
symbole S ?

Art. 5.

10. Quels conducteurs doivent être coupés par un dispositif à courant différentiel-résiduel ?

Art. 4.6.1.2. + 4.6.1.2 ch. 5

11. Dans une installation transportable, à quel endroit faut-il placer le dispositif de protection
à courant différentiel-résiduel ?

Art. 5.

12. Un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel peut-il être réglable ?

Art. 5.

13. Comment peut-on s’assurer du bon fonctionnement d’un couplage de protection à courant
différentiel-résiduel ?

Art. 6.1.3.

14. Le fait d’actionner la touche d’essai d’un DDR prouve-t-il que l’installation qui lui est rac-
cordée est conforme ?

Art. 6.1.

IV – 28 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


DIMENSIONNEMENT
Les dispositifs à courant différentiel-résiduel ne réagissent pas aux surcharges, ils doivent
être protégés par des coupe-surintensité appropriés.

Règles de base :

Le courant nominal d’un dispositif de protection à courant de défaut ne doit pas être infé-
rieur à celui du coupe-surintensité qui le précède immédiatement.

Exceptions :

• Le dispositif de protection porte une indication selon laquelle le coupe-surintensité


peut avoir une valeur supérieure déterminée
ou
• Les coupe-surintensité placés en aval assurent une protection suffisante contre les
courts-circuits et les surcharges.

Dans ce cas, les 3 cnditions ci-dessous doivent être :


*1 Le coupe-surintensité monté en aval sera placé dans le même tableau ; si ce n’est pas
le cas, les lignes ne dépasseront pas 1 m

*2 L’intensité nominale du plus gros coupe-surintensité ne doit pas être supérieure à


celle du DDR qui le précède

*3A La somme des courants nominaux des coupe-surintensité montés en aval, multipliée
par le facteur de simultanéité du tableau 5.3.2.2.6.1 ne doit pas être supérieure à l’in-
tensité nominale du DDR qui les précède.

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 29


EXERCICE

Déterminer la valeur du courant nominal du disjoncteur à courant de défaut, ainsi que du


coupe-surintensité amont.

Le dispositif à courant différentiel-résiduel déclenche-t-il dans les cas suivants ?

OUI NON

Une personne sur sol isolant est prise entre L1 et L2

Une personne sur sol isolant est prise entre L1 et N

Une personne sur sol isolant est prise entre L1 et une partie
conductrice tangible d’un objet mis au neutre

Les trois récepteurs sont déséquilibrés

Le pont N et PE sur un appareil en charge

Un court-circuit entre L2 et L3 ou L1 et N

Un court-circuit entre L1 et PE

Une personne sur sol conducteur prise entre L1 et L2

Une personne sur sol conducteur prise entre un fil et le sol

Un court-circuit entre les 3 conducteurs polaires

Un câble de 450 m de long alimentant un récepteur sans défaut

IV – 30 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


*3B Les récepteurs d’énergie fixes d’une puissance définie :
• La somme des courants nominaux des récepteurs ne doit pas être supérieure à l’in-
tensité nominale du DDR qui les précède.

Cette règle n’est


valable qu’à condi-
tion que les récep-
teurs ne puissent
pas produire de
surcharge ou qu’ils
soient équipés de
dispositifs de pro-
tection contre les
surcharges.

EXERCICE

Déterminer la valeur du courant nominal des DDR et des coupe-surintensité en amont

Si le DDR n’est pas dans le même tableau que le coupe-surintensité placé en aval, quelle
règle faut-il appliquer ?
Art. 5.3.2.3.3

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 31


EXERCICE 1

Quelle est la valeur minimum de In du DDR ?

20A

DDR In = ......... A

1 m OU DANS LE
MÊME TABLEAU

10A 10A 6A

6A 8A 1A

EXERCICE 2

Quelle est la valeur minimum de In du DDR ?

63A

DDR In = ......... A
1 m OU DANS LE
MÊME TABLEAU

10A 10A 6A 25A

EXERCICE 3

Quelle est la valeur minimum de In du DDR ?

80A

DDR In = ......... A

1 m OU DANS LE
MÊME TABLEAU

10A 10A 16A 6A 16A

L1=7A L2 L3 L2=4A L1 - L2 - L3

IV – 32 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


4.7.3.2

APPLICATIONS

Toute l’installation : 30 mA (si Toute l’installation : 30 mA 300 mA ; toutes les prises 30 mA


prises T12 : 10 mA)

Prise
en dehors
du volume 2

Bains, douches Piscines Etablissements agri-


(7.0.1) (7.0.2) coles et horticoles (7.0.5)

prises → 32 A : 30 mA Toute l’installation : 30 mA jusqu’à 32 A : 30 mA

Chantiers Caravaning, camping Places de fête,


(7.0.4) (7.0.8) champs de foire

prises → 32 A : 30 mA prises->32 A : 30 mA Toute l’installation : 30 mA

Laboratoires, App. transport. Enceintes conductrices


locaux d’essais en plein air exiguës (7.6)

prises → 32 A : 30 mA Toute l’installation : 300 mA Toute l’installation : 300 mA ;


Locaux prises → 32 A : 30 mA
Locaux humides
à risque d’incendie Locaux à risque
et mouillés
(4.8.2.2.8) de corrosion

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 33


CAS PARTICULIERS
BALCONS ET TERRASSES

Attique
IP54 Loggia
DDR exigé ouverte

DDR exigé
IP54

Porte vitrée
à coulisse Loggia
avec fenêtre
DDR à coulisse
non
exigé DDR
non exigé

Balcon
ouvert
DDR IP54
exigé

DDR exigé
(la personne qui utilise un objet transpor-
table à l’extérieur [ex. : tondeuse, cisaille,
etc.] doit s’assurer que la prise est proté-
gée par un DDR ou utiliser un disjoncteur DDR exigé
DDR transportable à proximité de la prise
de courant)
IP54

IV – 34 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


REMISE EN ORDRE DE L’INSTALLATION
SUITE AU DÉCLENCHEMENT DU DDR
L’interrupteur différentiel s’est ouvert ;
défaut d’isolation dans l’installation.

Fermer l’interrupteur différentiel sans


rien modifier sur l’installation.

Oui L’interrupteur
différentiel reste-t-il
fermé ?

Non

Incident passager. Retirer tous les fusibles ou


Vérifier l’isolation de l’installation, ouvrir tous les disjoncteurs en aval
des utilisateurs, du neutre et du de l’interrupteur différentiel.
conducteur de protection.

Oui L’interrupteur Non


différentiel reste-t-il
fermé ?

Refermer successivement les Débrancher les fils de


circuits jusqu’à ce que départ de l’interrupteur
l’interrupteur différentiel s’ouvre. différentiel (y compris
Le circuit à la fermeture duquel le neutre).
l’interrupteur s’ouvre a un
défaut d’isolation.
Localisation du défaut : mettre
tous les utilisateurs de ce circuit
hors service ou les débrancher ou Non L’interrupteur Oui
en retirer la fiche du réseau. différentiel reste-t-il
fermé ?

L’interrupteur Oui
L’interrupteur Défaut d’isolation
différentiel reste-t-il
différentiel a un défaut. entre l’interrupteur
fermé ?
différentiel et les
fusibles ou les
Non disjoncteurs,
ou sur le neutre.
Le défaut réside dans la Remettre en marche les
canalisation fixe de ce circuit. utilisateurs l’un après l’autre, ou
Localiser le défaut en mesurant bien rebrancher les fiches
l’isolation et en débrancher les fils jusqu’à ce que l’interrupteur
dans les boîtes de dérivation. différentiel s’ouvre.
L’appareil dont la mise sous
tension provoque l’ouverture de
l’interrupteur est défectueux.

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 35


1. Lors de l’installation d’une prise réseau dans une salle de bains, faut-il installer obligatoi-
rement un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel ?

Art. 4.7.2.

2. Quelle est l’intensité nominale de déclenchement d’un DDR alimentant :

Art. 4.7.2.

a) une prise T15 sur une terrasse ?

b) un éclairage dans un garage ?

3. Comment faut-il normalement dimensionner un dispositif à courant différentiel-résiduel ?

Art. 5.3.2.

4. Quels sont les conducteurs qui doivent traverser le circuit magnétique du DDR ?

Art. 5.3.2.

5. Quels sont les conducteurs qui doivent être coupés lors du déclenchement du dispositif à
courant différentiel-résiduel ?

Art. 4.6.1.

6. Quelle est l’intensité nominale de déclenchement d’un DDR alimentant :

Art. 4.7.2.

a) une prise CEI-T70 sur un chantier ?

b) un prise CEI-T72 dans un atelier électrique ?

7. Si le récepteur n’est pas raccordé au conducteur de protection (cas particulier), comment


sera provoqué le déclenchement du DDR ?

Art. 4.1.2.

8. Dans quels cas ne faut-il pas installer de dispositif à courant différentiel-résiduel ?

Art. 4.7.2.

IV – 36 DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR


9. Quelle sensibilité doit avoir un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel
transportable ?

Art. 4.7.2.

10. La protection par DDR est complémentaire à quelle autre mesure de protection ?

Art. 4.1.1

11. Le courant nominal d’un DDR peut-il être inférieur au coupe-surintensité qui le précède ?

Art. 5.3.2.

12. Donner dans chaque cas si un DDR est obligatoire et sa valeur I∆N.

Art. 4.7.2

a) éclairage d’une salle de bain :

b) prise T15 dans un laboratoire d’électricité :

c) éclairage extérieur dans un jardin :

d) éclairage dans une étable :

e) prise T13 dans une classe :

NIBT-CREME

13. Quelles sont les intensités nominales normalisées des DDR ?

NIBT-CREME

14. Quelle est la condition que remplit le DDR pour la protection des personnes lorsque la ten-
sion nominale dépasse 50 V ?

NIBT-CREME

DISPOSITIF À COURANT DIFFÉRENTIEL-RÉSIDUEL DDR IV – 37


F 2.2.3

REPÉRAGE DES DIFFÉRENTS CONDUCTEURS

• Les conducteurs isolés doivent être colorés sur toute leur longueur.
• A l’intérieur d’objets dont les conducteurs sont tous de la même couleur, les conduc-
teurs d’équipotentialité, de protection et PEN doivent être marqués aux extrémités
et aux raccordements.
• Les conducteurs nus doivent être marqués au moins aux raccordements.

• Avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, de protection, de neutre ou


PEN, il y a lieu de vérifier sa fonction (avec un ronfleur par exemple).
• Si l’on relie un conducteur neutre bleu clair à un autre de couleur jaune, on mar-
quera en jaune le conducteur bleu clair à ce raccordement.

V–1 REPÉRAGE DES CONDUCTEURS


COMPARATIF DES ANCIENS ET NOUVEAUX CODES
COULEURS DES CONDUCTEUR DES CÂBLES
dès 2005:

*) Seulement pour des applications spécifiques : jaune-vert, bleu, brun, noir.


**) Seulement pour des applications spécifiques : bleu, brun, noir
Abréviation des couleurs : jn/vt = jaune-vert / bl=bleu / br=brun / nr=noir / gr=gris / rg=rouge / blc=blanc

REPÉRAGE DES CONDUCTEURS V–2


RENCONTRE AVEC D’ANCIENNES INSTALLATIONS
1) prolongement en TN-S d’une canalisation en Sch I

L1 L1

N N
jaune bleu

PE PE

embout jaune

2) prolongement en TN-S d’une canalisation en Sch III

L1 L1

N N
jaune bleu

PE

embout jaune

3) insertion d’un tronçon TN-S dans une installation en Sch III

L1
L1 L1

N bleu
N N
jaune jaune
PE
PE pas raccordé
embouts jaunes

4a) prolongement d’un tronçon en TN-C dans une installation en Sch III

L1 L1

N PEN A ≥ 10 mm2
jaune vert et jaune

embout bleu

4b) passage du TN - C - TN - S

L1 L1

L2 L2

L3 L3

N PEN raccordé
sur la borne PE
PE
liaison en amont du sectionneur
PE
N
embout bleu
L1

conducteur de terre raccordé


en aval du c.-s. général

V–3 REPÉRAGE DES CONDUCTEURS


1. Dans la pratique, que faut-il faire avant de raccorder un conducteur d’équipotentialité, de
protection, un conducteur PEN ou un conducteur neutre ?

NIBT CREME

2. Que faut-il faire lorsque l’on doit relier un conducteur neutre de couleur bleu clair à un
autre de couleur jaune ?

NIBT CREME

3. Comment sont repérés les conducteurs isolés (PEN ; équipotentialité, neutre, protection
polaire) dans les canalisation fixes ?

Art. F 2.2.

4. Où peut-on utiliser des fils tous de la même couleur et comment faut-il les repérer ?

NIBT CREME

5. Quelles sont les couleurs que l’on ne peut pas utiliser pour désigner un conducteur polaire ?

Art. F 2.

6. A quels endroits faut-il marquer les conducteurs sans isolation ?

NIBT CREME

7. Quelles sont les couleurs des conducteurs polaires d’une canalisation mobile ?

Art. F 2.

8. Qu’est-ce qu’un conducteur :

Art. F 2.

a) de terre ?

b) PEN ?

c) d’équipotentialité :

REPÉRAGE DES CONDUCTEURS V–4


EXERCICES Complétez des installations en indiquant les repérages des conducteurs.

9. Nouvelle installation schéma TN-S sur schéma III

L1

N
jaune

10. Nouvelle installation schéma TN-S sur schéma I

L1
PE
N
jaune

11. Nouvelle installation schéma TN-C Nouvelle installation schéma TN-C-S


sur schéma III sur schéma III

L1 L1

N N
jaune jaune

V–5 REPÉRAGE DES CONDUCTEURS


5.2.3
4.3.1
4.3.2
CANALISATIONS FIXES 4.3.4
4.7.3
PRINCIPE ET CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT
Les conducteurs doivent être dimensionnés de façon à ce qu’ils ne s’échauffent pas
dangereusement sous l’effet d’une surcharge ou d’un court-circuit.

SURINTENSITÉ

SURCHARGE COURT-CIRCUIT

Produite par un ou plusieurs Produite par un défaut d’iso-


récepteurs dans un circuit lement dans la ligne ou dans
sans défaut. le récepteur.

Peut durer des heures :


Peut durer quelques instants mais au
• facteur de simultanéité incorrect,
maximum 5 secondes (pour les cir-
• moteur surchargé
cuits comportant des prises, seule-
• récepteur trop puissant
ment 0,4 seconde) – Protection des
• trop de récepteurs raccordés sur
personnes.
le circuit

La protection est assurée par la fusion La protection est assurée par la fusion
du fusible ou par le déclenchement du fusible ou par le déclenchement
du disjoncteur (thermique). du disjoncteur (magnétique).

Disjoncteur avec déclencheur combiné thermique et magnétique

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V–6


PROTECTION DES INSTALLATIONS
La protection peut se faire de trois manières différentes :

a) Protection contre les courants de surcharge et de court-circuit.

b) Uniquement contre les courants de surcharge

c) Uniquement contre les courants de court-circuit

a) Protection contre les courants de surcharge et de court-circuit.

Elle est réalisée par le coupe-surintensité inséré à l’origine de la canalisation, lequel pro-
tège à la fois contre les surcharges et contre les courts-circuits. L’intensité de consigne du
coupe-surintensité doit correspondre aux valeurs du tableau 5.2.3.1.1.15.5 (facteur de cor-
rection combiné KGH).

Cette méthode doit obligatoirement être appliquée aux installations situées dans des
emplacements explosibles ou des locaux avec danger d’incendie

C’était la manière habituelle de dimensionnement utilisée jusqu’à l’introduction de la


norme NIBT.

b) Protection uniquement contre les courants de surcharge.

Elle contient des dispositifs de protection prévus pour interrompre tout courant de sur-
charge dans les conducteurs avant qu’il y ait un risque quelconque dû à un échauffe-
ment. Ces surcharges sont provoquées par des récepteurs surchargés (par exemple :
moteur bloqué).

Les dispositifs servant à la protection contre les courants de surcharge doivent déclencher
lorsqu’ils sont traversés par des courants de 1,45 fois la valeur du courant de réglage, ce
qui est le cas avec :
– fusilles gL (ancien) 1,3 x In: doit tenir 1 h. / 1,6 x In: doit couper avant 1 heure

– fusilles gG (actuel) 1,13 x In doit tenir 1 heure / 1,45 x In doit couper avant 1 heure

– des disjoncteurs de canalisation de caractéristiques B, C ou D

courant courant admis- 1,45 fois courant admissible.


d’emploi sible dans le (déclenchement assuré)
conducteur

courant nominal courant de déclenchement I [A]


du dispositif de du dispositif de protection
protection voir courbe de déclenchement des
fusibles et des disjoncteurs

V–7 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


CARACTÉRISTIQUES DE DÉCLENCHEMENT
des fusibles Diazed Gg gL

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V–8


CARACTÉRISTIQUE DE DÉCLENCHEMENT
des fusibles HPC Gg gL

V–9 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


CARACTÉRISTIQUE DE DÉCLENCHEMENT
DES DISJONCTEURS C

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V – 10


c) Protection uniquement contre les courants de courts-circuits

Cette disposition peut être appliquée lorsque la protection contre les courants de surchar-
ge est réalisée par d’autres moyens ou qu’elle n’est pas nécessaire comme par exemple :

– dans une canalisation qui ne peut pas être parcourue par des courants de surcharge
et qu’elle ne comporte ni dérivation ni prise de courant ;
– dans une installation de télécommunication, commande, signalisation ou analogue ;
– pour des moteurs d’une puissance nominale ne dépassant pas 500 W (sauf s’ils sont
placés sans surveillance dans des locaux présentant des dangers d’incendie).

Les dispositifs servant à la protection contre les courants de courts-circuits sont à placer à
chaque endroit où une réduction de section des conducteurs, la méthode de référence ou
la constitution des canalisations nécessitent une diminution du courant admissible (excep-
tions voir 4.7.3.2.2 et 3)

Le coupe-surintensité doit éliminer tout courant de court-circuit en un temps inférieur


à 5 secondes (0,4 seconde pour les circuits comprenant des prises), tout en respectant
la contrainte thermique du conducteur.

Méthode pour déterminer la valeur présumée du courant de court-circuit

On distingue :
• Le courant de court-circuit maximum (Ik max), soit un courant apparaissant en cas de
court-circuit aux bornes de sorties du coupe-surintensité qui protège la canalisation.
Cette valeur peut être mesurée ou calculée. S’il s’agit d’un circuit triphasé, c’est le
courant de court-circuit triphasé Ik3.
• Le courant de court-circuit minimum (Ik min), soit un courant apparaissant en court-
circuit à l’extrémité de la canalisation, en bout de ligne (entre les conducteurs L et PE).

Pour un circuit monophasé, on adoptera les trois quarts (0,75) de la valeur minimum
du courant de court-circuit unipolaire.

Ik max Ik min
M

Note : on différencie le courant de court-circuit minimum par


• Ik1 : courant de court-circuit mesuré au récepteur.
• Ik min : courant de court-circuit réel (Ik min = 0,75 · Ik1) tenant compte des chutes de ten-
sion et l’augmentation de la résistance des fils.

V – 11 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


En cas de court-circuit entre un conducteur polaire et un conducteur PEN ou PE, ce der-
nier prend un certain potentiel aussi longtemps que subsiste le défaut. Ce potentiel peut
atteindre la moitié de la tension simple de 230 V, selon la section des conducteurs. Ce
potentiel sera transmis à toutes les enveloppes d’appareils mis au neutre. Par conséquent,
puisque cette tension de défaut peut dépasser 50 V.

Toute tension de défaut > 50 V doit impérativement être éliminée dans les 0,4 seconde
(voir 5 secondes si circuit ne comprenant ni de prises, ni de récepteur saisissables pen-
dant leur utilisation).

DÉFAUT D'ISOLATION

EN CAS DE DÉFAUT D'ISOLATION,


LA TENSION DE DÉFAUT SERA > 50 V
SUPÉRIEURE À 50 V.

Il faut également veiller à ce que le courant de court-circuit n’échauffe pas dangereuse-


ment les conducteurs

Pour déterminer le temps maximum que peut supporter la canalisation lorsqu’elle est
soumise au courant de court-circuit minimum (Ik min), on utilise la formule suivante :

t=
Ik min  
k · A 2 [s]

(formule valable seulement pour des temps < 5 sec)

t = temps maximum en secondes pendant lequel le conducteur n’est pas endommagé


par le courant de court-circuit
k = coefficient tenant compte du matériau du conducteur et de son isolation. Pour les
conducteurs en cuivre isolé au PVC : k = 115
A = section du conducteur en [mm2]
Ik = courant de court-circuit en [A] (valeur minimum).

t max
TEMPS MAXIMUM PENDANT
LEQUEL LE COURANT DE
COURT-CIRCUIT N’ÉCHAUFFE
PAS DANGEREUSEMENT
LES CONDUCTEURS

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V – 12


Pour que l’installation soit conforme, il faut qu’en cas de court-circuit
le temps de coupure par le coupe-surintensité soit

– inférieur au temps maximum pendant lequel le conducteur n’est pas endommagé


par le courant de court-circuit
et
– inférieur à 5 secondes (voir 0,4 seconde pour un circuit comprenant des prises)

EXEMPLE

Un moteur a un courant nominal de 38 A. Il est protégé par un disjoncteur de moteur dont


le thermique est réglé sur 38 A. A l’amont du disjoncteur, la ligne d’alimentation (méthode
de référence A2) est protégée par un coupe-circuit à fusible de 100 A lent. Puisque le risque
d’un courant de surcharge n’existe pas, la ligne entre le coupe-circuit et le disjoncteur peut
également être dimensionnée en 10 mm2 pour autant que la protection contre les courts-cir-
cuits soit assurée.

lth = 38A
100A In = 38A
10 mm2 10 mm2
M
Ik min = 600 A

a) Courant de court-circuit admissible en bout de ligne :

Ik min = 600 A

b) Calcul du temps de coupure maximum

t =  k·A
–––––
Ik min 
2
=>  115 · 10
–––––––
600 
2
= 3,7 s

c) Vérification du temps de fusion maximum des fusibles de 100 A lents. Avec un courant
de 600 A, les fusibles fondent en 3 s.

d) Puisque la coupure est plus rapide que celle autorisée par le temps t et que les 5 s
prescrites, la canalisation est correctement protégée contre les courts-circuits.

Cet exemple montre que l’application de la norme permet une réduction de section de
50 mm2 à 10 mm2.

Cette méthode ne peut pas être appliquée aux installations situées dans des empla-
cements explosibles ou dans des locaux avec danger d’incendie.

V – 13 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


EXERCICE 1

avec un récepteur monophasé protégé par un fusible :

fusible HPC lth = 23A


100A In = 23A
4 mm2 4 mm2
M
Ik 1= 800A

Déterminer :

• le courant de court-circuit présumé en bout de ligne

• le temps de coupure maximum

• le temps de fusion des fusibles (100 A)

• la conformité de l’installation.

EXERCICE 2

avec un récepteur monophasé protégé par un disjoncteur :

disjoncteur
C63A lth = 32A
In = 32A
6 mm2 6 mm2
M
Ik 1 = 1423 A

Déterminer :

• le courant de court-circuit présumé en bout de ligne

• le temps de coupure maximum

• le temps de coupure du disjoncteur (C 63 A)

• la conformité de l’installation.

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V – 14


Lorsqu’on veut déterminer la conformité d’un tronçon de ligne en faisant une mesure du
courant de boucle au coupe-surintensité, on calcule la résistance entre la sous-station
et la ligne d’amenée, on y ajoute la résistance de la ligne intérieure ce qui permet de
calculer le courant de court-circuit présumé.

Exemple :
On mesure au coupe-circuit général (Diazed 16 A) un courant de boucle (Ik max) de 150 A
entre phase et neutre.
On désire alimenter un chauffe-eau qui absorbe 10 A avec une ligne de 1,5 mm2 sans insé-
rer de coupe-surintensité supplémentaire.
La longueur de la ligne est de 35 m.

SOLUTION

Résistance entre la sous-station et la ligne d’amenée :

U 230
R1 = ––––– = ––– = 1,53 Ω
Ik max 150

Résistance de la ligne intérieure seulement :

ρ·I·2 0,0175 · 35 · 2
R2 = –––––– = –––––––––––– = 0,816 Ω
A 1,5

Résistance totale entre la sous-station et le récepteur :

Rtot = R1 + R2 = 1,53 + 0,816 = 2,346 Ω

Courant du court-circuit minimum au récepteur :

U 230
Ik1 = –––– = ––––– = 98 A
Rtot 2,346

Courant du court-circuit présumé en bout de ligne

Ik min = Ik1 · 0,75 = 98 · 0,75 = 73,5 A

Temps de fusion des fusibles : 1,6 seconde selon la caractéristique de fusion.

Temps maximum pendant lequel le courant de court-circuit n’endommage pas les


conducteurs :

t =  k·A
–––––
Ik min 
2
=>  115 · 1,5
–––––––
73,5 
2
= 5,5 s

Temps maximum durant lequel la tension de défaut peut dépasser 50 V: 5 s } > 1,6 s.

La protection des personnes ainsi que la protection des conducteurs contre la sur-
chauffe étant garantie, l’installation est conforme aux normes en vigueur.

V – 15 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


EXERCICE 1 : Alimentation d’un moteur
L’installation ci-dessous est-elle conforme à la norme en vigueur ?

1. Un fusible HPC de 25 A assure la protection contre les courts-circuits.


2. Un disjoncteur C de 25 A assure la protection contre les courts-circuits.

Détermination de la conformité du tronçon a – d

Ik max L-N MESURÉ = 900 A

25A SECTION = 1,5 mm2 l = 75 m


R1 R2 M
12A
a d

EXERCICE 2 : Alimentation d’un lave-linge et d’un séchoir


(Ces deux appareils ont des protections internes contre les surcharges)

In min .........
In max .........
A = 1,5 mm2 lave-linge
I=8A

IK1 = 270 A
séchoir
I=7A

1. Quelle est la valeur nominale minimale (normalisée) du courant de l’interrupteur ?


2. Quelle est la valeur nominale maximale (normalisée) du courant du coupe-surintensité ?
3. Pour cette valeur de coupe-surintensité, l’installation est-elle conforme si le coupe-circuit
est de type à fusibles Diazed ?

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V – 16


1. Quelles sont les causes de surintensité dans une installation électrique (donnez des
exemples) ?

Art. 4.3.

2. Selon quels critères dimensionne-t-on les conducteurs des installations à basse tension ?

Art. 4.3.4.

Art. F 2.3.

3. Quels sont les accessoires capables de protéger une installation contre les surintensités ?

Art. 4.3.4.

4. En combien de temps un coupe-surintensité doit-il couper le courant maximum admissible


de la canalisation ?
– Récepteur fixe :
– Récepteur portatif :

Art. 4.1.5.

5. Quand la protection contre les courants de court-circuit est-elle assurée ?

Art 4.3.4.

6. Qu’est-ce qu’un courant de court-circuit ?

Art. F 2.

7. Comment pratique-t-on pour déterminer le temps de coupure maximum que supporte un


conducteur sans se détériorer ?

Art. 4.3.4.

V – 17 DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement


8. Quelle est la valeur du coefficient k pour un conducteur en cuivre, isolé au caoutchouc
naturel ?

Art. 4.3.4.

9. Qu’est-ce qu’un courant de court-circuit maximum ?

Art. 4.3.4.

10. Lorsque l’on calcule le temps de coupure maximum d’un circuit, quelle sera la valeur du
courant de court-circuit à prendre en considération ?

Art. 4.3.4.

a) Coupe-circuit tripolaire

b) Coupe-circuit unipolaire

11. Comment assure-t-on la protection contre les surintensités lorsque la section de la ligne est
diminuée ?

Art. 4.7.3. + 4.7.3.

12. Dans quels cas peut-on placer le dispositif de protection contre les surcharges ailleurs
qu’en amont d’une canalisation ?

Art. 4.7.3.

13. Dans quels cas peut-on se dispenser de dispositif de protection contre les courts-circuits ?

Art. 4.7.3.

14. Dans quels cas peut-on placer le dispositif de protection contre les court-circuits ailleurs
qu’en amont d’une canalisation ?

Art. 4.7.3.

DIMENSIONNEMENTDES CANALISATIONS – Principes de dimensionnement V – 18


DIMENSIONNEMENT DES
CONDUCTEURS POLAIRES
Le dimensionnement des conducteurs polaires se fait selon plusieurs critères
– le courant nominal qui traverse la ligne (alimentation de récepteurs) ou
– le courant maximum que supporte la ligne (alimentation de prises)
– le mode de pose de la canalisation
– le type de conducteur (dans ce cours seuls les conducteurs en cuivre sont étudiés)
– le type d’isolation (dans ce cours les conducteurs sont isolés avec du PVC)
– le nombre de conducteurs actifs (2 en monophasé et 3 en triphasé)
– la température ambiante
– le nombre de canalisation regroupée (par exemple dans un canal)
– le facteur de simultanéité
– la chute de tension maximale
– la protection contre la surcharge
– la protection contre les court-circuits (la durée maximum avant que l’échauffe-
ment dû à un court-circuit n’endommage la canalisation).

Lorsqu’une partie d’installation n’est à protéger que contre les courants de court-
circuit, l’intensité nominale du coupe-surintensité en amont de la canalisation peut se
déterminer en ne tenant compte que du temps de coupure en cas de court circuit de
la ligne.
Ainsi donc on ne peut pas associer une section de conducteur à une intensité nomi-
nal d’un coupe-surintensité selon un mode de pose donné.

Note : Sans autre indication, les sections indiquées dans ce manuel le sont pour des
conducteurs en cuivre isolé au PVC, température ambiante 30 degrés Celsius.

V – 19 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


Procédures pour déterminer la section d’une ligne :

Selon:
Déterminer l’intensité – intensité nominale des récepteurs raccordés
nominale de la ou
canalisation – courant nominal du coupe-surintensité placé
en amont ou sur le parcours de la canalisation

Déterminer la méthode
de référence selon le
mode de pose

Corriger le courant nominal


selon la température
Iref = In / f°C

En principe, les circuits de


puissance – autres que lumières, méthode générale
triphasé ? NIBT
prises de l’habitat et commande – non
sont en triphasé.
oui

oui
simultanéité ?

non

Section selon Tableau NIBT CREME


5.2.3.1.1.15.5. 5.2.3.1.1.15.2.2

Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et
la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 20


EXEMPLE 1 :
On veut alimenter une cuisine avec une canalisation en fil dans un conduit posé dans de la
maçonnerie. Les fusibles qui protègent cette installation ont une intensité nominale de 16 A.
Quelle est la section minimum que l’on peut installer ?

Déterminer l’intensité Selon:


nominale de la 16 A
canalisation – courant nominal du coupe-surintensité placé
en amont ou sur le parcours de la canalisation

Déterminer la méthode
de référence selon le B1
mode de pose

Corriger le courant nominal (30° C)


selon la température
Iref = In / f°C f c = 1 => 16 A
°
En principe, les circuits de
puissance – autres que lumières, méthode générale
triphasé ? NIBT
prises de l’habitat et commande – non
sont en triphasé.

oui
oui simultanéité ?

non

méthode de référence B1
16 A

Section selon Tableau NIBT CREME


5.2.3.1.1.15.5. 5.2.3.1.1.15.2.2

A = 1,5 mm2

Généralement en ordre pour


les courtes distances

Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et
la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.

V – 21 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


EXEMPLE 2 :
Un câble alimente un moteur triphasé 80 A. Il est posé en simple couche avec 3 autres
câbles sur un chemin de câbles perforé (température ambiante : 25 °C).
Déterminez la section des fils.

Selon :
Déterminer l’intensité
nominale de la – intensité nominale des récepteurs raccordés
80 A
canalisation

Déterminer la méthode
de référence selon le E
mode de pose

Corriger le courant nominal f = 1,06


selon la température °c
Iref = In / f°C 80/1,06 = 75 A

En principe, les circuits de


puissance – autres que lumières, méthode générale
triphasé ? NIBT
prises de l’habitat et commande – non
sont en triphasé.

OUI
oui
simultanéité ?

NON
note : pas de risque
de surcharge car le
méthode de référence E moteur est protégé
4 circuits par un thermique
75 A

Section selon Tableau NIBT CREME


5.2.3.1.1.15.5. 5.2.3.1.1.15.2.2

25 mm2

Généralement en ordre pour


les courtes distances coupe-surintensité  80 A

Correctement dimensionnée si la protection des personnes (déclenchement en 5 s ou 0,4 en cas de tension de défaut) et
la protection des installations (déclenchement avant la détérioration de la ligne en cas de court-circuit) sont respectées.

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 22


MÉTHODES DE RÉFÉRENCE
L’application des normes internationales permet un choix de plus de 40 types de mode de
pose répartis en 8 catégories qui sont :

Modification de la méthode de référence


Lorsqu’une canalisation a plusieurs méthodes de référence, on choisira :
• soit une modification de la section des fils selon les modes de pose utilisés
• soit une section unique pour l’ensemble de la canalisation adaptée à la méthode de
référence la plus contraignante (la plus grande section).

Exceptions : il n’est pas obligatoire de modifier une section de fil si :


a) la modification de méthode de référence B, B2, C, E, F ou G est d’une longueur d’un
mètre au maximum.
b) la modification de méthode de référence A ou A2 est d’une longueur de 0,20 m au
maximum.

Exemples :
Pour un tracé : 2 m dans une goulotte, 10 m sur chemin de câble performé, 2 m dans un
conduit apparent : B2

1er tronçon : B2
2e tronçon : E toute la longueur en B2
3e tronçon : B2

V – 23 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


Pour dimensionner une canalisation, il faut procéder par étapes :

si l’on connaît l’intensité nominale (In) qui traverse la canalisation en service normal
sans risque de surcharge (par exemple : une canalisation alimente un chauffe-eau tri-
phasé 6kW) sans risque de surcharge

1) déterminer le mode de pose puis la méthode de référence


2) appliquer le facteur de correction en fonction de la température ambiante
3) connaître le nombre de circuit (pour les méthodes de référence B2, C, E, F)
4) chercher la section en fonction du courant (ou celui directement supérieur) dans
le tableau 5.2.3.1.1.15.2.2 NIBT GREME (pour 3 cond. chargés)

si l’on connaît l’In de l’organe de protection contre les surcharges (par exemple : un dis-
joncteur triphasé 32 A protège un groupe de prises)

1) déterminer le mode de pose puis la méthode de référence


2) appliquer le facteur de correction en fonction de la température ambiante
3) connaître le nombre de circuits (pour les méthodes de référence B2, C, D, E, F)
4) chercher la section en fonction du courant de réglage dans le tableau 5.2.3.1.1.15.5
p. 386 (pour 3 cond. chargés)

Tableau 5.2.3.1.1.12.1 p. 30 : facteurs de correction pour câble isolé au PVC pour des tem-
pératures ambiantes différentes de 30 °C, à appliquer aux valeurs de courant admissibles
pour câble en l’air.

Température en °C 10 15 20 25 35 40 45 50 55 60

Facteur de correction (f°C) 1,22 1,17 1,12 1,06 0,94 0,87 0,79 0,71 0,61 0,5

EXEMPLE 1 :
Une canalisation (méthode de réf. B1) alimente un récepteur qui absorbe 17 A au réseau.
La température ambiante du local est de 15 °C. Quelle est la section de la ligne ?

Le facteur de correction (f°C) à 15 °C est de 1,17.


L’intensité de référence (Iref) est de : Iref = In/ f°C ⇒ 17 / 1,17 = 14,5 A.
avec risque de surcharge : A pour 16 A : 1,5 mm2 fusible 20 A (In = 17 A)
sans risque de surcharge : A pour 15,5 A : 1,5 mm2 fusible ≥ 20 A

EXEMPLE 2 :
Une canalisation (méthode réf. B1) alimente un récepteur qui absorbe 17 A au réseau. La
température ambiante du local est de 55 °C. Quelle est l’intensité du courant à prendre en
compte pour déterminer la section de la ligne ?

f°C à 55°C est de 0,61.


L’Iref est de : Iref = In/ f°C => 17 / 0,61 = 28 A.
avec risque de surcharge : A : 6 mm2 fusible 20 A (In = 17 A)
sans risque de surcharge : A : 4 mm2 fusible ≥ 20 A

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 24


Importance du groupement dans le dimensionnement des conducteurs
Lorsque plusieurs canalisations sont placées ensemble dans le même conduit ou la même
goulotte, la circulation d’air est fortement diminuée ce qui réduit le refroidissement des
câbles (diminution des déperditions calorifiques). Pour compenser cet effet et éviter que
les conducteurs dépasses leur température maximum en cours d’emploi ( 70 °C pour les
isolations en PVC – cf. tableau 5.2.1.2.3.5)

EXEMPLE :
Un câble 3*1,5 est parcouru par un courant de 17 A. Sa méthode de référence est B2. Sa
température de fonctionnement est d’environs 70°C. Sion entourent ce câble par plusieurs
autres câbles de température identique, la température ambiante de celui-ci est de 70°C
et donc sa propre température va augmenter dépasser 80°C . Si on remplace ce câble par
un modèle 3* 2,5 mm2 alors sa température revient alors à une valeur admissible d’envi-
rons 60°C

Lorsque plusieurs circuit sont placés dans la même canalisation on doit diminuer le
courant admissible dans les conducteurs pour éviter leur surchauffe.

Le facteur à prendre en considération est le facteur Kh qui dépend des modes de pose.
D’autres valeurs de ce facteurs peuvent être pris en considération selon les types d’instal-
lation.

Importance de la simultanéité dans le dimensionnement des conducteurs


Dans la plupart des installations, les canalisations ne sont pas utilisées en simultanément.
Cela a pour conséquence de diminuer l’effet d’échauffement dû au groupement On peut
donc admettre un courant admissible légèrement supérieur à celui calculé en tenant
compte que du seul facteur Kh.

Le facteur à prendre en considération est le facteur Kg qui est une valeur approximative.
D’autres valeurs de ce facteurs peuvent être pris en considération selon le type d’installa-
tion.

Facteur Kgh
Groupement et simultanéité allant généralement de paire, le coefficient Kgh a été déter-
miné avec les facteurs Kh et Kg.

Les valeurs pour ce coefficient donnée dans la NIBT 2005 sont des propositions. La norme
européenne prévoit d’autres valeurs selon si c’est pour l’habitat ou l’industrie. Dans
chaque installation une valeur différente peut être envisagée.

Quelque soit la valeur, la source ou la méthode de calcul des valeurs choisies pour ces
différents coefficient :
• Si la température du câble est supérieur à sa valeur limite en service permanent
(70°C pour le PVC) alors l’installation n’est pas conforme ;
• Si la températeur du câble est inférieur ou égale à sa valeur limite en service per-
manent alors l’installation est conforme

V – 25 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS
Lorsqu’il y a un groupement de plusieurs circuits avec un fonctionnement non permanent
et une charge des conducteurs inférieure à 100 % , on utilisera les facteurs de correction
KGH du tableau ci-dessous, ainsi que le tableau simplifié de la page 149 du présent docu-
ment.
Lorsqu’il y a un fonctionnement permanent avec une charge de 100%, on utilisera les
facteurs de correction KH.

70
C
Nombre de Facteurs Facteurs
circuits KGH KH

1 1 1
2 0,88 0,80
3 0,83 0,70
4 0,80 0,65
5 0,78 0,60
6 0,77 0,57
7 0,76 0,54
8 0,75 0,52
9 0,73 0,50
10 0,73 0,50
11 0,73 0,50
12 0,72 0,45
13 0,72 0,45
14 0,72 0,45
15 0,72 0,45
16 0,71 0,41
17 0,71 0,41
18 0,71 0,41
19 0,71 0,41
20 0 70 0 38

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaire V – 26


Courants admissibles en ampères pour 3 conducteurs chargés en Cu, isolé au PVC (avec
facteur de groupement kg)

mét. nombre section des conducteurs en mm2


de de
réf. circuit 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35 50

A 1 13,5 18 24 31 42 56 73 89 108

A2 1 13 17,5 23 29 39 52 68 83 99

B 1 15,5 21 28 36 50 68 89 110 134

1 15 20 27 34 46 62 80 99 118
2 12 16 21 27 37 49 64 79 95
3 10,5 14 18,5 24 33 43 56 69 83
4 10 13 17,5 22 30 40 52 64 77
5 9 12 16 21 28 37 48 59 71
6 8,5 11,5 15,5 19,5 26 35 46 56 67
B2 7 8 11 14,5 18,5 25 33 43 53 64
8 8 10,5 14 18 24 32 40 49 62
9 à 11 7,5 10 13,5 17 23 31 40 49 59
12 à 15 7 9 12 15,5 21 28 36 44 53
16 à 19 6 8 11 14 19 25 33 40 49
20 et + 5.5 7,5 10 13 17,5 23 31 37 45

1 17,5 24 32 41 57 76 96 119 144


2 15 20 27 35 48 65 81 101 122
3 14 19 25 33 45 60 76 94 114
4 13 18 24 31 43 57 72 89 108
C 5 13 17,5 23 30 42 56 70 87 105
6 et 7 12,5 17 23 30 41 55 69 85 104
8 12,5 17 23 29 40 54 68 84 102
9 et + 12,5 17 22 29 40 53 67 83 101

1 18,5 25 34 43 60 80 101 126 153


2 16,5 22 30 38 52 70 89 110 134
3 15 21 28 36 49 65 83 103 125
E 4 14 19,5 26 33 46 61 78 97 118
5 14 19 25 33 45 60 76 94 114
6 et 7 13,5 18,5 25 32 44 58 74 92 111
8 et + 13,5 18 24 31 43 57 73 90 110

T.5.2.3.1.1.15.2.2. NIBT 2005

Ce tableau est utilisable quand on dimensionne une installation en fonction du courant


qui la traverse (sans surcharge possible : par exemple pour des récepteurs résistifs ou un
moteur précédé d’un disjoncteur thermique).
Note : le mode de pose F est utilisé pour des câbles monoconducteurs.

Note : La plupart des installations dans les habitations peuvent être dimensionnées
selon la méthode de référence A (pour autant qu’il n’y ait qu’un circuit).

V – 27 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


EXERCICE 1

Dans une habitation, on désire raccorder un moteur triphasé avec un fonctionnement non per-
manent dont le courant d’emploi est de 12 A avec un câble Tdc dont la longueur est de 36 m.
Déterminer la section de la ligne d’alimentation si la conformité quand au courant de court-
circuit est réalisée.
La température ambiante ne dépasse pas 30 °C, le moteur est protégé par un disjoncteur de
25 A LP C, le câble est posé sur une paroi dans un tube d’installation.

Solution

1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur,

soit : In = __________ A

2. Correction du courant de charge (en fonction de la température) :

Iref =

3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant

à une méthode de référence _________ , avec un matériau isolant du câble en ________ ,

ainsi qu’avec __________ conducteurs chargés est de : __________ mm2.

4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est


considérée comme conforme à la norme en vigueur.

EXERCICE 2

Le même moteur est installé dans un local dont la température est de 55 °C. Quelle sera la
section des conducteurs de la ligne d’alimentation ?

Solution

1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur,

soit : In = __________ A

2. Correction du courant de charge :

le facteur de correction pour une température ambiante de 55 °C est de : __________

le courant de charge résultant est de : Iref = ____________________ A

3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant

à la méthode de référence _________ , avec un matériau isolant du câble en __________ ,


ainsi qu’avec __________ conducteurs chargés est de : __________ mm2.

4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est


considérée comme conforme à la norme en vigueur.

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 28


EXERCICE 3

Le moteur correspondant aux conditions de l’exercice 1 est alimenté par un câble tiré dans un
canal contenant 5 câbles en tout. Quelle sera la section des conducteurs de la ligne d’ali-
mentation.

Solution

1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur,

soit : In = __________ A

2. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant

à la méthode de référence _______________ , avec un matériau isolant du câble en

______________ , ainsi qu’avec ___________ conducteurs chargés et un groupement de

__________ circuits est de : __________ mm2.

3. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est


considérée comme conforme à la norme en vigueur.

EXERCICE 4

Le même moteur est installé dans un local dont la température est de 55 °C. Quelle sera la
section des conducteurs de la ligne d’alimentation ?

Solution

1. Le courant de charge des conducteurs est égal au courant nominal du récepteur,

soit : In = __________ A

2. Correction du courant de charge :

le facteur de correction pour une température ambiante de 55 °C est de : __________

le courant de charge résultant est de : __________ A

3. La section des conducteurs, pour un courant de charge de __________ A, correspondant

à la méthode de référence _______________ , avec un matériau isolant du câble en

______________ , ainsi qu’avec ___________ conducteurs chargés et un groupement de


__________ circuits est de : __________ mm2.

4. L’évaluation de la sécurité à l’égard du court-circuit et de la protection des personnes est


considérée comme conforme à la norme en vigueur.

V – 29 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


Facteur de correction kgh : (5.2.3.1.1.15.4 • p. 36)

Ce facteur combine les facteurs de simultanéité et de groupement. Il s’utilise lorsqu’il y a


plusieurs circuits qui ne sont pas chargés à 100 % et que ce ne soit pas simultanément
qu’ils le sont.

nombre de circuits 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 ≥ 20

facteur kgh 1 0,88 0,83 0,8 0,78 0,77 0,76 0,75 0,73 0,72 0,71 0,7

Les conducteurs qui ne sont chargés qu’à moins de 30 % de leur courant admissible
peuvent être négligés pour le groupement.

5.2.4 CANALISATIONS FIXES EN CUIVRE,


CAS PARTICULIERS
Les canalisations fixes doivent répondre aux critères suivants :

a) doivent avoir une section minimum de 6 mm2 pour les colonnes et lignes principales
et les lignes d’alimentation générale

b) une section d’au moins 1,5 mm2 pour les lignes de répartitions, les lignes division-
naires et les lignes de récepteurs

5.2.5
4.3.4.3
CANALISATIONS FIXES
vérifications
Les valeurs trouvées lors des calculs de dimensionnement de câbles indiquent les sections
minimums des canalisations.

Avant de faire l’installation et à la fin des travaux, il faut vérifier que


– la canalisation ne crée pas une chute de tension supérieure à 4 % en service normal
– le courant de court-circuit minimum (à l’endroit électriquement le plus éloigné) crée le
déclenchement du coupe-surintensité :
– en 0,4 seconde ou
– en 5 secondes pour les circuits terminaux alimentant uniquement des matériels
fixes ne devant pas être tenu dans les mains.
et en tout cas avant que le courant de court-circuit ne crée un échauffement dange-
reux pour le matériel (conducteurs, bornes, etc.)
– la protection contre les chocs électriques est assurée

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 30


1. Quelle est la section minimum admise pour les conducteurs :

a) de l’alimentation d’un moteur ?


b) de la liaison avec le coupe-surintensité général et celui de l’abonné ?

Art. 5.2.

a) b)

2. Quelle est la section minimum admise pour les conducteurs d’une ligne principale ?

Art. 5.2

3. Que vaut le facteur kgh pour quatre circuits chargés à 20, 40, 60 et 100 % ?

Art. 5.2

4. Dans quels cas doit-on installer un coupe-surintensité ?

Art. 4.7

5. Quand peut-on renoncer à protéger une installation contre les courants de surcharge ?

Art. 4.7

6. Sous quelles conditions l’emploi de fils de 0,5 mm2 est-il autorisé pour une installation fixe ?

Art. 5.2

7. Quelles sont les conditions à respecter afin de pouvoir dimensionner une canalisation fixe
selon le tableau 5.2.3.1.1.15.2.2

8. Le courant admissible est-il plus grand en monophasé ou en triphasé en méthode de réfé-


rence (donner les valeurs pour une canalisation en 2,5 mm2) ?

Art. 5.2

A1 :

A2 :

B1 :

B2 :

V – 31 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS
Solution simplifié
Valable pour tous les modes de pose (sans groupement) avec des conducteurs isolés au
PVC et protégés par des fusibles de type gG, gL ou gl, ainsi qu’avec des disjoncteurs de
caractéristiques B, C, D.

Lorsqu’il y a un groupement de plusieurs circuits


mm2 A
avec un fonctionnement non permanent et une char-
1,5 10 ge des conducteurs inférieure à 100 %, on utilisera le
facteur Kgh (tabl. p. 36).
1,5 13
1,5/2,5 16 *
Lorsque la température ambiante dépasse 30 °C en
4 20
permanence, il faut utiliser les facteurs de correction
6 25
pour température ambiante (tabl. p. 32).
10 32
10 40 * Pour une conduite installée sur plus de 20 cm dans l’isolation
16 50 thermique, on installe des conducteurs d’une section de 2,5 mm2.
25 63 Pour les autres cas, une section de 1,5 mm2 est suffisante.
En cas de doute, on préférera la section la plus importante
35 80
(2,5 mm2).
50 100

Mode de pose le plus défavorable corres- Le bois est considéré comme un isolant thermique.
pondant à la SN SEV 1000:2000 (E+C)
tableau 5.2.3.1.1.11.3, 2e colonne

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires V – 32


TABLEAU RÉCAPITULATIF
DES COURANTS ADMISSIBLES
Présentation simplifiée des courants admissibles
Température ambiante 30 °C

Nombre de conducteurs chargés par circuit


Mode de pose
(conducteurs isolés au PVC)

A1 3 2

A2 3

B1 3 2

B2 3 2

C 3 2

Section (mm2) Charges admissibles des conducteurs (A)

1,5 13,5 14,5 13 15,5 17,5 15 16,5 19,5 17,5


2,5 18 19,5 17,5 21 24 20 23 27 24
4 24 26 23 28 32 27 30 36 32
6 31 34 29 36 41 34 38 46 41

10 42 46 39 50 57 46 52 63 57
16 56 61 52 68 76 62 69 85 76
25 73 80 68 89 96 80 90 112 101
35 89 99 83 110 119 99 111 138 119

50 108 119 99 134 144 118 133 168 151


70 136 151 125 171 184 149 168 213 192
95 164 182 150 207 223 179 201 258 232
120 188 210 172 239 259 206 232 299 269

Voir 5.4.2.3 p. 118 pour dimensionner le conducteur de terre, de protection d’équipoten-


tielle principale.

V – 33 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs polaires


5.4.2.3
5.4.3.1.4

DIMENSIONNEMENT DES
CONDUCTEURS DE PROTECTION (PE)
Lorsqu’ils sont posés avec les conducteurs polaires, LES CONDUCTEURS DE PRO-
TECTION doivent avoir :
• la même section que les conducteurs polaires jusqu’à 16 mm2
• de 25 mm2 à 35 mm2 : une section de 16 mm2
• à partir de 50 mm2 au minimum : la moitié de la section des conducteurs polaires.

Lorsqu’ils sont posés séparément des conducteurs polaires, LES CONDUCTEURS


DE PROTECTION doivent avoir :
• une section minimum de : 2,5 mm2, si une protection mécanique est prévue ou
4 mm2, si aucune protection mécanique n’est prévue
• la même section que les conducteurs polaires, ceci jusqu’à 16 mm2
• de 25 mm2 jusqu’à 35 mm2 : une section de 16 mm2
• à partir de 50 mm2 et plus : la moitié de la section des conducteurs polaires
• si le conducteur de protection est commun à plusieurs lignes, on déterminera sa
section comme il vient d’être dit, mais en se basant sur la section du conducteur
polaire de la ligne ayant la plus forte section.

Si le conducteur de protectionest commun à plusieurs lignes, on déterminera sa


section comme il vient d’être dit, mais en basant sur la section du conducteur polaire
de la ligne ayant la plus forte section.

Types de conducteurs de protection utilisables


• Les conducteurs jaune-vert dans les câbles multiconducteurs.
• Les conducteurs nus (..).
• Les enveloppes métalliques de certains câbles.
• Les conduits métalliques ou enveloppes métalliques de canalisation.
• Certains éléments conducteurs.

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection V – 34


EXERCICE 1 :

Indiquez la section du conducteur PE

L1 L2 L3 N PE Alimentation :
L1, L2, L3, N : 120 mm2
PE ......................... mm2

L 2,5 mm2
N 2,5 mm2
PE ...... mm2

L1

L2 25 mm2

L3
N 25 mm2
PE ...... mm2

Chaudière
80 kW
méthode de réf. B1
L1, L2, L3 ....... mm2
PE ....... mm2

L1

L2 50 mm2

L3
N 50 mm2
PE ...... mm2

V – 35 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection


EXERCICE 2 :

Compléter le schéma en indiquant la section du conducteur de protection et l’intensité


nominale maximale du coupe-surintensité (méthode de référence B2 avec groupement de
7 circuits) avec risque de surcharge et facteur de simultanéité.

3L PE In = ........ A
120 mm2

....... mm2

In = ........ A
50 mm2

....... mm2

In = ........ A
25 mm2

....... mm2

EXERCICE 3 :

Compléter le schéma en indiquant la section du conducteur de protection et l’intensité


nominale maximale du coupe-surintensité (méthode de référence B1 sans groupement
de circuits) avec risque de surcharge et facteur de simultanéité.

3L PE In = ........ A
In = 83 A

....... mm2

In = ........ A
In = 42 A

....... mm2

In = ........ A
In = 64 A

....... mm2

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection V – 36


1. Quelle est la section minimum d’un conducteur de protection isolé et monté séparément
des conducteurs polaires ?

Art. 5.4

2. Quelle est la section d’un conducteur de protection isolé et monté avec des conducteurs
polaires assurés à 32 A (mode de pose B2) ?

Art. 5.4

3. Une ligne est assurée à 80 A, quelle sera la section du conducteur de protection (mode de
pose B1) ?

Art. 5.4

4. Le conducteur neutre d’une canalisation mobile peut-il servir de conducteur de protection ?

Art. 5.4

5. Des éléments métalliques d’un ensemble d’appareillage peuvent-ils servir de conducteur


de protection ?

Art. 5.4.

6. Une conduite métallique de gaz peut-elle servir de conducteur PE ?

Art. 5.4

7. Peut-on utiliser une partie conductrice d’un objet comme conducteur de protection pour un
autre objet ?

Art. 5.4

8. Quel sont les types de conducteurs PE admis ?

Art. 5.4

V – 37 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de protection


4.7.3.3.2
5.2.3.4
5.2.4.2

DIMENSIONNEMENT DES
CONDUCTEURS NEUTRE (N)
Généralement, le conducteur neutre fait partie de la même canalisation que les
conducteurs polaires et a la même section. Toutefois :
• Si le conducteur neutre en service normal conduit un courant plus grand que celui
des conducteurs polaires, le conducteur neutre doit avoir une section plus impor-
tante que celle des conducteurs polaires (dustributions polyphasées déséquilibrées
ou avec présence d’harmoniques). Elle sera déterminée de la même façon que
celle des conducteurs polaires.
• Si le conducteur neutre en service normal conduit un courant nettement inférieur
à celui des conducteurs polaires, la section du conducteur neutre peut être dimi-
nuée (sans pour autant être inférieur à 16 mm2) de la même façon que celle des
conducteurs polaires.

Actuellement, il est déconseillé de diminuer la section du conducteur neutre.

EXEMPLE 1

Un courant de 100 A traverse le conducteur L1, 40 A traverse L2 et 80 A traverse L3. Les


récepteurs alimentés sont purement résistifs. La canalisation est en conducteurs isolés dans
un conduit encastré dans une paroi en bois. Quelle est la section du conducteur neutre ?

• Section des conducteurs polaires (selon la plus grande intensité soit pour 100 A)

méthode de référence tableau section :

B1 5.2.3.1.1.15.5 16 mm2

• Courant dans le fil neutre


Par calcul (ou diagramme vectoriel) on trouve 52 A
• Section du conducteur neutre
Le courant dans neutre étant inférieur à celui des conducteurs polaires, sa section peut
être diminuée de moitié soit : 16 mm2

EXEMPLE 2

Un courant de 10 A traverse les conducteurs L1, L2 et L3. Entre L1 et le neutre se trouve une
résistance pure, entre L2 et le neutre un condensateur pur et entre L3 et le neutre une induc-
tance pure. La méthode de référence est A. Quelle est la section du conducteur neutre ?
• Section des conducteurs polaires : 1,5 mm2
• Courant dans le fil neutre
Par calcul (ou diagramme vectoriel) on trouve 27,3 A
• Section du conducteur neutre
Le courant dans neutre étant supérieur à celui des conducteurs polaires, sa section
sera de : 6 mm2

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs N V – 38
5.2.3.4
5.3.9.7
5.4.6.2

DIMENSIONNEMENT DES CONDUCTEURS PEN


L’utilisation du conducteur PEN dans le système TN est admis que lorsque, dans les instal-
lations fixes, le conducteur de protection a une section au moins égale à 10 mm2 en cuivre
ou 16 mm2 en aluminium.
Les conducteurs PEN dans les locaux avec dangers d’incendie n’est pas admis à l’excep-
tion de ceux appartenant à des canalisations traversant ces locaux

Lors du dimensionnement, les conducteurs PEN sont considérés de la manière que les
conducteurs neutres

Pour certaines applications dans lesquelles le courant dans le conducteur PEN peut
atteindre des valeurs élevées, un conducteur PEN ayant la même section ou une section
supérieure à celle du conducteur polaire peut être nécessaire.

Dans l’ensemble de l’appareillage :


La section des conducteurs de protection et PEN ne doit pas être inférieure à la valeur
appropriée indiquée au tableau ci-dessous. Le tableau peut être utilisé pour les conduc-
teurs PEN à condition que les courants du conducteur neutre ne soient pas supérieurs à
30% des courants des conducteurs polaires

Section des conducteurs polaires Section du conducteur PEN


mm 2 mm2
Jusqu’à 16 Même section
25 ou 35 16
50 et plus la moitié de la section polaire

Il n’est pas nécessaire que les conducteurs PEN soient isolés dans l’ensemble d’appa-
reillage les pièces de structure ne doivent pas être utilisées comme conducteur PEN.
Cependant, il est autorisé d’utiliser les rails de montage en cuivre ou en aluminium
comme conducteur PEN.
Dans les installations existantes, avec conducteur neutre de couleur jaune, celui-ci peut
être utilisé comme conducteur PEN lors d’extensions de lignes d’alimentation générale, de
colonnes ou lignes principales ou lignes d’abonnés pour autant que les exigences rela-
tives à un conducteur PEN soient remplies. Le conducteur neutre existant devra alors être
clairement repéré comme conducteur PEN à chaque point de dérivation.
Lors d’extensions d’installations existantes, le conducteur PEN désigné en vert-et-jaune
doit être relié au conducteur PEN jaune existant (anciennement conducteur neutre).

V – 39 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN


EXERCICE 1

Dans une installation (méthode de référence B1), on mesure :

Dans la phase L1 125 A, dans la phase L2 40 A, dans la phase L3 90 A.

Déterminer les valeurs suivantes :

• le courant dans le fil neutre


• l’intensité nominale des fusibles ou disjoncteurs
• la section des conducteurs polaires, neutre et PEN, de protection.

EXERCICE 2

Indiquer la section de chaque fil (méthode de référence C)


......... mm 2

......... mm 2

......... mm 2

63A ......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

160A
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

40A
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

25A ......... mm 2
200A

......... mm 2
......... mm 2

3L N PE

EXERCICE 3

Indiquer la section de chaque fil (méthode de référence A2)


......... mm 2

......... mm 2

......... mm 2

63A ......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

160A
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

40A
......... mm 2
......... mm 2
......... mm 2

25A ......... mm 2
200A

......... mm 2
......... mm 2

3L N PE

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN V – 40


5.4.2.3
5.4.2.2

DIMENSIONNEMENT
DES CONDUCTEURS DE TERRE
Les conducteurs de terre doivent avoir au moins la même section que les conducteurs
de protection.
La section du conducteur de terre doit être au moins égale à la moitié de celle d’un
conducteur polaire raccordé à l’aval du coupe-surintensité général
• sans être inférieur à 16 mm2
• ni être supérieur à 50 mm2
COUPE-SURINTENSITÉ
GÉNÉRAL
1 2
L1 L1
10mm2 35mm2
3 4
L2 L2
50mm2 120mm2

L3 L3

PEN N

PE
1 16mm2

2 16mm2

3 25mm2
4 50mm2

Dans les installations électriques intérieures (en schéma TN), on doit relier à la terre le
conducteur PEN de la ligne d’amenée au point d’introduction du réseau dans le bâtiment.
Pour la mise à la terre des installations électriques intérieures, on dispose des prises de la
mesure courant de court-circuit permet de mesurer l’efficacité de la mise à terre :

a) Electrode de terre de fondations (radier)


• utilisation du ferraillage des fondations en béton (minimum 75 mm2), ruban ou corde
25/3 acier 75 mm2 ou ruban 3/20 ou encore corde 50 mm2 cuivre.
Il est permis d’utiliser les fers à béton si :
• le diamètre est au minimum de 8 mm.
Dans ce cas, on utilisera au moins 2 fers
à béton côte à côte rendus électrique-
ment bons conducteurs par des liaisons
serties, pressées ou autre
• le diamètre est d’au moins 10 mm.
Un seul fer à béton rendu électriquement
bon conducteur comme ci-dessus
• l’anneau fermé formant l’électrode de
terre doit ceinturer tout le bâtiment.
• sortie de l’électrode à proximité du
coupe-surintensité général.

V – 41 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de terre


b) Ruban de terre enfoui dans le sol
Entre les électrodes de terre enter- JONCTION FACILEMENT
SECTION MINIMUM : 50 mm2 CUIVRE
rées, les raccordements doivent ACCESSIBLE
ÉPAISSEUR MINIMUM : 3 mm
être réalisés de façon à exclure LONGUEUR MINIMUM : 15 m (PDIE)
toute corrosion électrochimique. SECTION :
50 mm2 CUIVRE
PROFONDEUR :
70cm MIN.

ÉPAISSEUR :
3 mm

SOL HUMIDE

Les prises de terre doivent être constituées d’un métal résistant à la corrosion.

par exemple :
métal section

cuivre 50 mm2
acier zingué au feu 75 mm2

Prises de terre :

c) Les conduites d’eau métalliques (anciennement)


Ce mode de mise à la terre n’est plus autorisé par les distributeurs d’électricité (source PDIE).

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs de terre V – 42


5.4.7
4.1.3.1.2

CONDUCTEURS DE LIAISONS
ÉQUIPOTENTIELLES PRINCIPALES
La section du conducteur principal d’équipotentialité peut être réduite à la moitié
de celle du conducteur principal de protection.

• sans être inférieur à 6 mm2 (si l’installation est reliée à une installation de protec-
tion contre la foudre, la section doit être au moins de 10 mm2)
• ni être supérieur à 25 mm2

COUPE-SURINTENSITÉ
GÉNÉRAL

L1 L1

L2 L2
1 2 3
L3 L3
10 mm2 25 mm2 120 mm2

PEN N
10 mm2 25 mm2 120 mm2

PEN PE
10 mm2 16 mm2 70 mm2

SI PROTECTION CONTRE 1 6 mm2


LA FOUDRE 10 mm2 2 10 mm2
3 25 mm2

Mise à l’équipotentiel des parties métalliques du bâtiment :


• conduites d’eau (chaude et froide)
• gaz
• ventilation
• rail d’ascensceur
• éléments de la structure

Note : tous les éléments conducteurs raccordés à l’équipotentiel peuvent servir de conduc-
teurs d’équipotentiel si leur conductance est au moins égale à celle du conducteur cuivre
raccordé et qu’aucune interruption de ce conducteur ne puisse se produire.

V – 43 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs d’équipotentialité


Exercice 1

conducteur de terre ....... mm2


équipotentiel principal ....... mm2
Coupe surintensité
générique (CSG)

conducteurs polaires 95 mm2


conducteur neutre ....... mm2
conducteur de protection ....... mm2

Exercice 2

conducteur de terre ....... mm2


équipotentiel principal ....... mm2
Coupe surintensité
générique (CSG)

conducteurs polaires 35 mm2


conducteur PEN ....... mm2

Exercice 3
conducteur de terre ....... mm2
équipotentiel principal ....... mm2
(avec mise à protection contre la foudre)
Coupe surintensité
générique (CSG)

conducteurs polaires 10 mm2


conducteur neutre ....... mm2
conducteur de protection ....... mm2

Exercice 4

conducteur de terre ....... mm2


équipotentiel principal ....... mm2
Coupe surintensité
générique (CSG)

conducteurs polaires 70 mm2


conducteur neutre ....... mm2
conducteur de protection ....... mm2
ou
conducteur PEN ....... mm2

DIMENSIONNEMENT – Conducteurs d’équipotentialité V – 44


5.1.1.2
5.2.1.8
5.2.4.4
CANALISATIONS MOBILES 5.2.6.3

La section des conducteurs en cuivre des canalisations mobiles est déterminée en fonction
du courant nominal du récepteur raccordé à demeure ou de la prise de prolongateur, ou
encore de la prise de connecteur, selon le tableau

Canalisation mobile avec isolation EPR

Sections normalisées en mm2 0,75 1 1,5 2,5 4 6

Inom du récepteur, de la prise de connecteur ou de la prise


6 10 20 25 32 40
de prolongateur

Canalisation mobile avec isolation PVC

Sections normalisées en mm2 0,75 1 1,5 2,5 4 6

Inom du récepteur, de la prise de connecteur ou de la prise


6 10 20 25 32 54
de prolongateur

Pour les sections supérieures à 6 mm2, il faut se référer à la méthode de référence E de la


norme :
Câble en PVC triphasé : tableau 5.2.3.1.1.15.5 p. 41
Câble en PR/EPR triphasé: tableau 5.2.3.1.1.11.11 col 2 de la NIBT 2005

NOTE: une canalisation mobile est toujours en câble souple. Toutefois, un câble souple
peut être utilisé dans une installation fixe. Dans ce cas, sa section est la même que pour
un câble rigide.

Les canalisations servant au raccordement d’objets transportables lourds, tels que


machines agricoles, outils, moteurs, doivent être constituées de conducteurs d’une sec-
tion minimum de 2,5 mm2 Cu (machines, outils, moteurs).

V – 45 DIMENSIONNEMENT – Conducteurs PEN


DÉSIGNATION
DES CANALISATIONS MOBILES
Les récepteurs
mobiles doivent être
raccordés au moyen
de dispositifs de
APPAREIL prise de courant, de
CORDON D’APPAREIL
boîtes de raccorde-
ment ou de disposi-
tifs similaires. Les
FICHE RÉSEAU récepteurs portatifs
doivent être raccor-
CANALISATION MOBILE dés au moyen de
dispositifs de prise
RACCORDEMENT À DEMEURE de courant.

FICHE-RÉSEAU
PRISE DE PROLONGATEUR

CORDON PROLONGATEUR

Lorsqu’un cordon
prolongateur de rac-
DISPOSITIFS DE PRISE DE COURANT

PRISE RÉSEAU cordement contient


trois conducteurs
polaires, ses
CORDON PROLONGATEUR
FICHE RÉSEAU
connexions doivent
être réalisées de telle
manière que l’ordre
FICHE RÉSEAU
des phases soit
conservé.
PRISE DE
PROLONGATEUR
DISPOSITIF CONNECTEUR

CORDON DE RACCORDEMENT

PRISE DE
CONNECTEUR
DISPOSITIF
CONNECTEUR

DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS MOBILES V – 46


MONTAGE
DES CANALISATIONS MOBILES
Définition
Conducteur et canalisation qui peuvent être déplacés lors de leur utilisation.

Protection :
Le temps de coupure en cas de tension de défaut supérieure à 50V des matériels mobiles
ou portatifs de classe I qui peuvent être saisis ou tenus en main en permanence durant
leur emploi est de 0,4 seconde au maximum.

Montage :
• Les enveloppes conductrices de canalisations mobiles doivent être reliées à leurs deux
extrémités au conducteur de protection
• Il est interdit de faire passer les canalisations mobiles à travers des parois, des plafonds
ou des planchers.
• A une seule et même fiche il n’est permis de raccorder qu’une seule canalisation mobile.
• Les canalisations mobiles doivent être reliées aux objets qu’elles alimentent de façon
telle que les efforts de traction et de torsion exercés sur la canalisation ne puissent pas
se transmettre aux bornes de raccordement.
• Dans des canalisations mobiles et dans les dispositifs conjoncteurs, le conducteur
neutre et le conducteur de protection doivent toujours être séparés.
• Les canalisations mobiles sans conducteur de protection ne doivent être équipées que
de dispositifs conjoncteurs sans contact de protection. Il n’est permis de les équiper
d’une fiche avec contact de protection que si leur autre extrémité est raccordée à un
appareil à surisolation ou encore à une prise de connecteur ou de prolongateur pré-
vue pour appareils à surisolation.

Cas particuliers :
Canalisation mobile avec DDR
• Dans les enrouleurs, le câble de raccordement au réseau doit être connecté à l’amont
du dispositif à courant différentiel-résiduel. Le câble prolongateur équipé de sa prise
mobile, ainsi que les prises montées éventuellement sur la partie fixe de l’enrouleur
doivent être raccordées à l’aval du DDR.
Locaux avec dangers d’incendie:
• Des cordons souples doivent être choisis pour les canalisations mobiles qui sont pré-
vues pour un usage intensif (par exemple type HO7RN-F – anciennement appelé GdF
– ou analogue).
Locaux corps de scène étables, et écuries
• les canalisations mobiles doivent comporter une enveloppe protectrice mécanique-
ment renforcée et non conductrice.

V – 47 MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES


1. Quelle est la section minimum d’une canalisation mobile ?

Art. 5.2.4

2. Quelle est la section minimum admise pour raccorder un objet lourd transportable ?

Art. 5.2.4

3. Comment doivent être raccordés les récepteurs d’énergie portatifs ?

Art. 5.1.1

4. Un réchaud de 230 V / 2000 W est raccordé par un dispositif connecteur. Quelle sera la sec-
tion minimum du cordon de raccordement ?

Art. 5.2

5. Un cordon de raccordement est équipé d’une fiche réseau à l’une de ses extrémités, que
trouve-t-on à l’autre ?

Art. 4.1.3.2.

6. De quoi se compose un dispositif conjoncteur

Définition

a)

b)

7. Qu’est-ce que la valeur nominale d’une grandeur ?

Définition

8. Quel est le temps de coupure maximum en cas de tension de défaut supérieure à 50 V ?

Art. 4.1.3.1

9. Qu’est-ce qu’un dispositif de prise de courant ?

Définition

MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES V – 48


10. Quelle section choisir pour alimenter avec une canalisation mobile un récepteur dont le
courant nominal vaut 18 A ?

si le câble est en PVC Art 5.2.

si le câble est en PR Art. 5.2.

11. Dans une canalisation mobile sur enrouleur avec DDR incorporé, où ce dernier doit-il être
placé ?

Art. 5.3.2.2.

12. Comment appelle-t-on une canalisation mobile équipée à l’une de ses extrémités d’une
fiche et à l’autre d’une prise de prolongateur ?

Art.définitions

13. On désire alimenter une cuisinière électrique triphasée 400V/10 kW avec un cordon mobi-
le ; quelle est la section des conducteurs ?

Art. 5.2.

14. Quels sont les critères qui permettent de déterminer la section des conducteurs en cuivre
d’une canalisation mobile ?

Art. 5.2.

15. Dans quels cas utilise-t-on des canalisations mobiles de 2,5 mm2 ?

Art. 5.2.

16. Qu’est-ce qu’une fiche ?

Art.définitions

16. Dessiner un cordon prolongateur.

V – 49 MONTAGE DES CANALISATIONS MOBILES


5.2.1
5.2.2

MONTAGE DES CANALISATIONS


1. Protection mécanique
• conducteurs isolés (fil T) à portée de main, sauf pour locaux accessibles qu’à des per-
sonnes averties ;
• ne sont pas exposés aux sollicitations mécaniques :
– les fils posés sous tubes dans des conduits profilés fermés protégés par des coffrages ;
– les fils posés dans des goulottes si le couvercle ne peut être enlevé qu’à l’aide d’un
outil ou d’un effort important de la main et si la goulotte est au moins IP 4X ou IP XXD

min: 10 cm ZONES
EXPOSÉES Les câbles enterrés doi-
max: 20 cm
vent être signalés par
une bande de marqua-
MUR BÉTON: ge.
TUBE (THF)
ÉLASTIQUE E
Si le câble est armé, ce
dernier doit être raccor-
20 cm dé au PE à chaque
CANALISATION POSÉE
HORIZONTALEMENT extrémités.
OU VERTICALEMENT

h max: 15 cm Min. 60 cm
max: 30 cm sans protec-
PROTECTION MÉCANIQUE tion méca-
nique ou si
posé avec
d’autre cana-
CONDUITES APPARENTES CONDUITES NOYÉES CONDUITES ENTERRÉES
lisation ( p.e.
gaz)

Les parcours des canalisations qui sont rigidement fixées et encastrées dans les parois doi-
vent être horizontaux ou verticaux ou parallèles aux arêtes des parois, hormis dans les
plafonds ou les planchers où il y a lieu de choisir le parcours pratique le plus court.

• Le diamètre intérieur des conduits doit être choisi de manière que des conducteurs iso-
lés puissent être introduits sans contrainte et sans dommage pour le revêtement isolant.
• Les conduits contenant des conducteurs isolés sont à relier entre eux avec du matériel
approprié afin d’empêcher la pénétration de corps étrangers.
• Les conduits combustibles (coloration orange) doivent être complètement enrobés dans
une matière incombustible. Ces conduits ne doivent pas dépasser de plus de 10 cm les
parois et les plafonds.

2. Caractéristiques des tubes


Le diamètre intérieur des conduits doit être choisi de manière que des conducteurs isolés
puissent être introduits sans contrainte et sans dommage pour le revêtement isolant.
Les canalisations doivent être choisies et mises en œuvre de manière à limiter les dangers
provenant de la pénétration de corps solides. La canalisation doit satisfaire après assem-
blage, au degré de protection IP correspondant à l’emplacement considéré.

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 50


Montage AF AG °C
TIT AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible 4 1 -5 ,+60
THF AP : non- ENC : judicieux – dans partie combustible : interdit 4 1 -15,+60
THFW AP : possible - ENC: judicieux – dans partie combustible : judicieux 4 1 -15, +60
ALU AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible 2 3 -45, +90
TAZ AP : judicieux- ENC :possible – dans partie combustible : possible 2 3 -45, +90

3. Protection contre les risques


d’incendie PARATONNERRE
• Distance à respecter : dans les locaux ou
zones présentant des dangers d’incendie
INSTALLATION
ou d’explosion, entre l’installation intérieu- INTÉRIEURE
re et l’installation de paratonnerre.
D
Lorsque la distance D est au minimum égal
au dixième de la distance entre l’endroit
L
d’approche (ci-contre) et le point de liaison
le plus proche entre l’installation de protec-
Dmin = L · 0,1
tion contre la foudre et les liaisons équipo-
tentielles (souvent le sol), l’installation est
toujours conforme. Si cette distance n’est
pas respectée, il faut alors en avertir le
conseiller en sécurité de l’entreprise.

4. Protection dans les salles de bain / douches


• Dans les locaux salle de bians, les canalisations ne peuvent être posées en appa-
rent ou encastré jusqu’à une profondeur de 6 cm que si elles contiennent un
conducteur de protection qui est au moins relié avec le conducteur de protection
côté alimentation. Ceci ne s’applique pas aux circuits avec la mesure de protection
TBTS, TBTP ou protection par séparation.
• La protection par DDR est obligatoire pour toutes les canalisations qui passe dans
la salle de bain ( ou jusqu’à une profondeur de 6 cm dans les murs) y compris celle
qui servent à l’alimentation d’appareil hors salle de bain.

Les canalisations doivent être amenées vers les matériels électriques


• verticalement depuis le haut pour les matériels électriques situés au-dessus de la
baignoire.
• depuis le bas pour les matériels électriques situés au-dessous de la baignoire.

5. Locaux avec danger d’incendie


Les canalisations qui alimentent ou traversent de tels locaux doivent être protégées contre
les surcharges et contre les courts-circuits.

V – 51 MONTAGE DES CANALISATIONS


1. Quels types de conduits faut-il utiliser lorsque la température ambiante est inférieure à
–30 °C?

Art. 5.2.1

2. Quelles conditions faut-il satisfaire pour que les conducteurs appartenant à des circuits
différents puissent être placés dans un tube commun ?

Art. 5.2.1

3. Peut-on tirer dans un même tube des fils T alimentant les objets suivants ?
• 1 moteur de ventilation 3 x 400 V/400 W.
• 1 machine à laver le linge 3 x 400 V/3600 W.

Art. 5.2.1

4. Peut-on installer un câble CH-N1VV-R (Tdc) à l’extérieur lorsqu’il gèle ?

Art. 5.2.1.2

5. Comment installer à demeure une canalisation souple ?

Art. 5.2.2

6. Quelle mesure de protection prendre si des animaux risquent de provoquer des dégâts
aux canalisations ?

Art. 5.2.2

7. En montage apparent, à quel endroit peut-on s’attendre à ce que les canalisations fixes
soient exposées à des sollicitations mécaniques ?

Art. 5.2.2

8. Peut-on installer un conduit THF dans le vide d’un doublage ?

Art. 5.2.1

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 52


9. Comment doivent être les conducteurs des canalisations mobiles ?

Art. 5.2.1

10. Comment installer une canalisation dans un mur?

Art. 5.2.2

11. Quelle caractéristique doivent avoir les accessoires de canalisations ?

Art. 5.2.2.8.1.7 p. 26

12. Quels sont les risques liés à la non observation de la pose horizontale ou verticales des
conduites dans les murs ?

Art. 5.2.2

13. Est-il possible de réaliser une canalisation fixe avec des conducteurs isolés sous tube dont
les coudes sont à nu ?

Art. 5.2.1

14. Peut-on utiliser des matériaux en PVC à l’extérieur?

Art. 5.2.2

15. Citez des exemples de sources thermiques pouvant endommager une canalisation

Art. 5.2.2

16. Citez un tube que l’on ne doit en tout cas pas utiliser dans un local avec une présence per-
manente de corrosion?

Art. 5.2.1

V – 53 MONTAGE DES CANALISATIONS


JONCTIONS DES CANALISATIONS
Connexions :
• bon contact (assuré contre le desserrage pour le conducteur PE)
• les organes sous tension ne doivent pas pouvoir être touchés
• en général, par vissage, serrage ou enfichage

Borne PE assurée
contre le déserrage bornes conformes
ordre et clarté
dans locaux avec dangers d’incendie :
boîte dès IP 51
ou mesures spéciales.
C

Jonctions des canalisations fixes :


• Dans boîtes de jonctions, coffrets de raccordement ou coupe-surintensité.
• Il est aussi permis d’établir des connexions à partir des prises réseau, des interrupteurs,
des récepteurs d’énergie, etc., pour autant que la clarté et la fiabilité des installations
soient respectées.
• Pour les boîtes de jonctions et coffrets de raccordement montés sur ou dans des maté-
riaux combustibles, il faut utiliser du matériel incombustible ou difficilement combus-
tible, si non, séparation par matière incombustible ou difficilement combustible.
• Les connexions doivent être accessibles pour vérification, essai et maintenance, sauf
dans les cas suivants :
– jonctions des câbles enterrés ;
– connexions entre les jonctions froides et les éléments chauffants des systèmes de
chauffage des plafonds et planchers et des câbles chauffants.

Dans les circuits 2LN et 3LN, il faut prendre garde que des surcharges dues à des charges
asymétriques ou à des harmoniques peuvent apparaître aux jonctions d’un conducteur
neutre commun.

Clarté de l’installation
Dans le cas d’un appartement ou d’un local similaire la clarté de l’installation sera consi-
dérée comme satisfaisante si l’agencement des canalisations permet de comprendre sans
trop de peine, sans en posséder le plan et même si elles sont noyées, quel est le schéma
des connexions.
Lorsqu’un même départ conduit à plusieurs interrupteurs, prises et emplacements de
luminaires, cette clarté est généralement assurée si l’installation comprend un nombre
suffisant de boîtes de jonction et si l’on n’effectue pas trop de connexions sur les bornes de
raccordement des appareils. Dans les appartements, on devrait éviter de prévoir des déri-
vations à partir de luminaires.

JONCTION DES CANALISATIONS V – 54


Si, dans une installation où l’on applique la mise au neutre selon le système TN-C, la ligne d’ali-
mentation d’une prise ou d’un récepteur devant être mis à la terre était raccordée aux bornes
du luminaire, il y aurait un risque que le conducteur servant le conducteur de protection soit
interrompu ou mal raccordé en cas de montage ou démontage du luminaire. L’installation
située en aval pourrait alors mettre en danger les personnes et les choses par l’intermédiaire
des luminaires, prises, récepteurs et analogues raccordés au conducteur de protection.

Afin d’éviter ce risque,

il n’est pas admis d’interrompre le conducteur PE aux luminaires. Un conducteur de pro-


tection séparé est posé pour les prises en aval de luminaires.

D’UNE PRISE OU D’UN INTERRUPTEUR À UN


D’UNE LAMPE À UNE AUTRE AUTRE POINT DE CONSOMMATION DANS LE MÊME
LAMPE, DANS LE MÊME LOCAL LOCAL OU LOCAL ADJACENT MAIS À PROXIMITÉ
FAUX

Jonctions des canalisations mobiles


• Les jonctions des canalisations mobiles doivent être déconnectables et résister aux sol-
licitations mécaniques.
• Elles seront réalisées au moyen de prises de courant, de boîtes de raccordement ou de
frotteurs.
• Les connexions doivent être en principe accessibles pour vérification, essai et mainte-
nance
• Les canalisations mobiles doivent être reliées aux objets qu’elles alimentent de façon
telle que les efforts de traction et de torsion exercés sur la canalisation ne puissent pas
se transmettre aux bornes de raccordement.

Point de jonctions : Point de jonction entre


une canalisation fixe et une canalisation mobile.

A une seule et
même fiche, il
n’est permis de
raccorder qu’une
seule canalisa-
tion mobile

RÉCEPTEUR

V – 55 JONCTION DES CANALISATIONS


Jonction du conducteur PE
• Les points de jonction du conducteur PE doivent être assurés contre le desserrage.

Jonction du conducteur de la prise de terre


• L’une des extrémités de la prise de terre doit sortir du sol de telle manière que la jonc-
tion avec le conducteur de protection soit facilement accessible.
• Dans toute installation, une borne ou barre principale de terre doit être prévue et les
conducteurs suivants doivent lui être reliés :
– les conducteurs de terre ;
– les conducteurs de protection ;
– les conducteurs principaux d’équipotentialité.

Jonction du conducteur principal d’équipotentialité


• Les points de jonction et de dérivation le long du conducteur principal d’équipotentia-
lité doivent être aisément accessibles en tout temps et reconnaissables comme tels. Les
jonctions et dérivations doivent être assurées contre tout desserrage intempestif.

Jonction du conducteur neutre ou PEN par « bornes spéciales »

• Des « bornes spéciales » sont des points de jonction permettant de sectionner et de rac-
corder.
• Le sectionnement ne doit pas pouvoir se faire manuellement, mais uniquement à l’aide
d’un outil.
• Dans l’ensemble d’appareillage, on peut utiliser des bornes spéciales à la place de
sectionneur de neutre sauf au coupe-surintensité général ou à un coupe-surintensité
d’abonné.

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 56


1. Peut-on raccorder plusieurs canalisation mobile sur une seule fiche ?.

Art. 5.2.6

2. Peut-on raccorder une machine à laver au moyen d’une boîte de dérivation sans prise
réseau?

Art. 5.2.6

3. Un conducteur en cuivre de 1,5 mm2 peut-il être serré dans une borne commune avec un
conducteur de 16 mm2 ?

Art. 5.2.6

4. Où peut-on faire une liaison entre le conducteur de protection et le neutre quand cela est
nécessaire ?

Art. 5.4.3

5. A-t-on le droit d’insérer des dispositif de coupure sur le conducteur PE (si oui comment) ?

Art. 5.4.3

6. Peut-on procéder à des dérivations dans un luminaire ?

Art. 5.2.6
Retour ou neutre :

Conducteur PE :

7. A quoi faut-il faire attention lors de la l’installation de prises monophasées branchées sur
un circuit triphasé ?

Art. 5.2.6

8. Des canalisations peuvent-elles repartir de luminaire pour alimenter d’autres luminaires


devant être mis au neutre avec un conducteur de protection commun?

Art. 5.2.6

8. Sur des parties combustibles d’un bâtiment, quel type de boîte de jonction faut-il utiliser ?

Art. 5.2.5

V – 57 MONTAGE DES CANALISATIONS


9. Peut-on faire partir 2 canalisations mobiles d’une même fiche ?

Art. 5.2.6

10. Est-il admis de placer une fiche réseau aux 2 extrémités d’une canalisation mobile ?

Art. 5.2.1

11. Que faut-il faire aux point de connexion des conducteurs PEN ?

Art. 5.1.4

12. A quelles conditions de sécurité les jonctions de conducteurs doivent-elles satisfaire ?

Art. 5.2.6

13. A quelle condition particulière les jonctions pour conducteurs de protection doivent-elles
être soumises ?

Art. 5.4.3

14. Comment faut-il exécuter les jonctions entre conducteurs ainsi que les raccordements des
conducteurs aux appareils et récepteurs ?

Art. 5.2.6

15. Comment procède-t-on en pratique pour que les efforts de traction ne se transmettent pas
aux bornes de racordement ?

aux fiches

pompe alimentée par un câble souple

four à raclettes

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 58


5.1.1.3

EXTRÉMITÉS DES CONDUCTEURS


Les organes sous tension doivent Exceptions : les cas où l’emploi de
être soustraits des contacts acci- l’appareil l’exige (par exemple:
dentels. électrodes de poste à souder)
Moyens pratiques : Note : le contact avec la douille
d’une ampoule ou les parties sous
• Cache fils
tension d’un grille pain sont consi-
• Boîte dérivation dérée comme intentionnel.
• Obturateur
• Plaque de recouvrement
• Etc.

TRAVERSÉES
Lorsque les extrémités d’une Pas d’accumu- Lorsqu’une canalisation traverse
canalisation électrique se trou- lation des éléments de construction, les
vent à des températures d’eau possible ouvertures demeurant après le

; ;;;
;;;
ambiantes différentes, cela peut passage de la canalisation doivent
être propice à la formation de être obturées selon le degré de
condensations. Dans ce cas des résistance au feu prescrite avant la
précautions doivent être prises traversée.
pour protéger la canalisation des
effets des condensations.

; ;;;
FERMER

CONDUCTEURS EN PARALLÈLE
Lorsque plusieurs conduc- S’il s’agit de mono- Si l’on relie en parallèle des
teurs sont reliés en parallèle conducteurs une mise monoconducteurs, Il faut
sur la même phase ou le en parallèle de veiller à ce que les conduc-
même pôle, des mesures conducteurs n’est teurs polaires de chaque
doivent être prises pour admise que pour des canalisation présentent les
s’assurer que le courant se sections supérieures à mêmes sections et les mêmes
répartit également entre longueurs. On prendra éga-
eux 70 mm2 lement des dispositions parti-
culières pour compenser l’in-
fluence magnétique

V – 59 MONTAGE DES CANALISATIONS


NIN
2000

POSE DES CONDUCTEURS ET


DES CANALISATIONS

RAYONS DE COURBURE :
INDIQUÉ PAR LE FABRIQUANT,
ENTRE 3 ET 15 FOIS LE
Tdc-aT DIAMÈTRE SUIVANT
LE TYPE DE CÂBLE.

INTERDIT Tdc

10 x d

6xd

RÉCEPTEUR,
APPAREIL OU
ACCESSOIRE
CONDUCTEURS SOUPLES OU
EXTRA-SOUPLES LIGNE FIXE :
DANS TUBE OU BRIDÈ.
INTERDIT : AGRAFES,
CLOUS OU ACCESSOIRES ANALOGUES

DANS LOCAUX NON SECS :


L'HUMIDITÉ NE DOIT
EXTRÉMITÉS DE TUBE : PAS PÉNÉTRER.
PAS D’ARÊTES VIVES. SI DANGERS
D'INCENDIE, MATIÈRE
INFLAMMABLE NE DOIT
PAS PÉNÉTRER.
RACCORDEMENT DES TUBES CONTENANT
DES CONDUCTEURS ISOLÉS : PAR MANCHON. ÉQUERRES OU
DANS LOCAL MOUILLÉ OU AVEC DANGERS TÉS APPARENTS.
DE CORROSION : ÉTANCHE
DANS BÉTON : ÉTANCHE

CONTACT ENTRE BOÎTIER ET CONDUITE CONDUCTRICE :


ADMISSIBLE SEULEMENT SI RACCORDS VISSÉS,
SI NON LE TUBE SERA ÉCARTÉ D’AU MOINS
1 cm DES PARTIES COMBUSTIBLES DU BÂTIMENT.

POSE DIRECTE SUR PARTIES DE BÂTIMENT :


DE FAÇON SÛRE ET DURABLE
BOÎTIER RACCORDÉ
SELON LA MISE AU NEUTRE

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 60


1. Peut-on faire passer des canalisations mobiles à travers une paroi, un plafond ou un plan-
cher?

Art. 5.2.1

2. Un câble Tdc peut-il traverser des éléments d’un bâtiment sans tube de protection ?

Art. 5.2.2

3. A quoi faut-il prendre garde lorsque l’on pose un tube de traversée entre un local mouillé
et un autre local ?

Art. 5.2.2

4. A quoi faut-il faire attention lors du raccordement de prises monophasées dans un circuit
triphasé ?

Art. 5.2.6

5. Comment faut-il raccorder une canalisation mobile à une canalisation fixe ?

Art. 5.2.6

6. Indiquer le rayon de courbure des câbles suivants :

Art. 5.2.2

tableau 5.2.13

Tdc 3 x 1,5 mm2

GKT 3 x 1,5 mm2

7. Lors de la pose comme canalisation fixe, peut-on utiliser des agrafes ou des clous pour
fixer des câbles extra-souples ?

Art. 5.2.2.8.1

V – 61 MONTAGE DES CANALISATIONS


8. Quelle précaution doit-on prendre en présence de copeaux, fibre ou poussières ?

Art. 5.2.2

9. La pose d’un tube en «U» est-elle admise où de l’eau de condensation peut se former dans
le tube ?

Art. 5.2.2

10. Comment faut-il faire pratiquement pour éviter que l’arête vive d’un tube ne blesse l’iso-
lation des fils ou des câbles ?

11. Dans une salle de bain , peut-on placer une boîte de dérivation en zone 1 ?

Art. 7.01

12. Comment peut-on prolonger un tube en polyéthylène orange ?

a) dans une dalle en béton ?

Art. 5.2.1

b) pour sortir de la dalle et descendre en apparent ?

Art. 5.2.1

13. Quand est-ce que des connexions n'ont pas besoin de rester accessible ?

Art. 5.2.6

14. Quel précaution prendre pour faire passer une canalisation dans une salle de bain ?

Art. 7.01

MONTAGE DES CANALISATIONS V – 62


4.1.2.2
5.1.3
ENSEMBLE D’APPAREILLAGE (EA) 5.3.9
7.2.9
Note : la désignation EA en remplacement de « ensemble d'appareillage » est une dési-
gnation non officielle réserve à cet ouvrage.
Le terme « ensemble d’appareillage à basse tension » définit une combinaison d'un ou
plusieurs appareils de connexion à basse tension avec les matériels associés, complète-
ment assemblés sous la responsabilité du constructeur avec toutes leurs liaisons internes
mécaniques et électriques et leurs éléments de construction.
Ensemble d’appareillage à basse tension ne veut pas dire que seulement des appareils
électromécaniques classiques peuvent y être installés. Dans la norme il est expressément
dit, qu’on peut aussi monter des dispositifs de commande, mesure, signalisation et pro-
tection, ainsi que des éléments électroniques, unités fonctionnelles et semi-conducteurs de
puissance.
La NIBT ne traite que des « petits » EA (courant assigné jusqu'à 250 A et un courant de
court-circuit maximum de Icp 10 kA eff. / Ipk 17 kA.). Pour les constructions plus importante,
il faut se référer aux EN particulières
Les ensembles d’appareillage se regroupent en plusieurs types :

ES (ensemble de série), qui a subi un essai de type complet. cet


essai s’effectue principalement en laboratoire et il est particulière-
ment coûteux.
Comme son nom l’indique l’ES est souvent fabriqué en série et est
surtout conçu par des constructeurs industriels.
Exemple: EA type de forte intensité avec le coupe-surintensité géné-
ral fourni par le constructeur pour alimenter les départs des lignes
principales.

EDS (ensemble dérivé de série) dont les éléments sont constitués


d’appareillage ayant déjà subi un essai type complet ou faisant
référence à ce type d’essai.
Il peut également être construit par analogie ou extrapolation d’un
ES dont on a mesuré l’échauffement.
L’EDS est souvent construit en exemplaire unique par un électropra-
ticien .
Exemple: EA alimenté par les lignes principales.

Pour notre profession, nous allons surtout nous intéresser aux tableaux EDS.
La NIBT 2005 contient une série complète de définition réservée aux ensembles d'appa-
reillage au chapitre 5.3.9.2.
Des dispositions valables pour les locaux affectés à un service électrique (7.29) valent éga-
lement pour les couloirs de service et les portes.

V – 63 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
Accessibilité:

L'EA peut être désigné comme un foyer


de danger pour le feu et la fumée.
L'environnement de l'ensemble d'appa-
reillage est en danger en cas d'inflam-
mation ou de développement important
de fumée. Lors de l'évaluation d'une
zone relativement à un danger d'incen-
die que peut présenter un EA, il faut éga-
lement prendre en compte les effets
secondaires éventuels d'un incendie.
• Chaleur
• Fumée
• Gaz corrosifs
En conséquence, les EA ne doivent pas
être installer dans des couloirs de fuites
sauf si l'émission de fumée est faible ou
qu'il est placé dans une armoire EI30
(voir aussi 5.3.9.9.2.2)

Dans un EA l'accessibilité aux matériels doit être garantie

– pour tous les c.-s.: environ 0,4 m jus-


qu'à 2 m depuis le sol ou la platefor-
me ;
max 2 m
– pour des c.-s. intégrés à des systèmes
de canalisations préfabriqués, la hau-
teur supérieure n'est pas limitée s'il ne max 2 m
s'agit pas de coupe-surintensité de
min 0,4 m
récepteurs ;
– pour des coupe-surintensité qui ne
peuvent pas être montés ailleurs
qu'au-dessus des portes: une hauteur
maximum de 2,5 m depuis le sol.
min 1,9 m

<0,6 m
min 1,6 m

>0,6 m

h max
2,5 m

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 64
Construction d’un ensemble d’appareillage

Lors de la construction d’un ensemble d’appareillage l’on devra tenir compte de l’accès de
celui-ci aux personnes ordinaires ( BA1), averties (BA4) ou qualifiées (BA5).

• S'il est accessible à des personnes


ordinaires (BA1) le degré de protec-
coffret
tion d'un EA sous enveloppe doit être
au moins de IP 2XC les parties nues
sous tension doivent être soustraites à
tout contact fortuit. Les parties nues
sous tension montées à l'intérieur du revêtement
coffret et au dos de la porte sont recou-
vertes d'écrans empêchant tout fermeture
contact fortuit, même lorsque le coffret latérale
est ouvert.
Les portes doivent pouvoir être
ouvertes sans l’aide d’outils (si elles
sont conductrices et supportent des coffret
appareils, elles doivent être reliées au
conducteur de protection).
• Lorsqu’un ensemble d’appareillage
n’est accessible qu’à des personnes revêtement
BA4 ou BA5, les matériels non proté-
gés contre les contacts directs ne sont
admis que dans des emplacements fermeture
latérale
affectés à un service électrique pou-
vant être fermés, qui ne sont acces-
sibles qu'à des personnes dûment
autorisées.

Les parties actives doivent être placées à l'intérieur d'enveloppes ou derrière des barrières
possédant au moins un degré de protection IP 2X ou IP XXB.
Il y a lieu de recouvrir les parties nues sous tension montées à l'intérieur du coffret et au dos
de la porte qu'à proximité des organes à desservir.
Le coffret ne peut être ouvert qu'à l'aide de moyens auxiliaires (outils). Un panonceau de
mise en garde doit être apposé à proximité de la serrure.
– Lorsqu'il est nécessaire de supprimer les barrières, d'ouvrir les enveloppes ou d'enlever
des parties d'enveloppes, cela ne doit être possible que :
• soit à l'aide d'une clé ou d'un outil ;
• soit après mise hors tension des parties protégées ;
• Des parties actives pouvant être sous tension après le déclenchement d'un ensemble
d'appareillage doivent être protégées contre les contacts fortuits.

V – 65 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
Echauffement

Les valeurs limites d'échauffement valent pour des températures d'environnement


moyennes jusqu'à 35°C. La température maximal de surface sera donc la somme de la
température initiale ambiant et de l'échauffement.
La température de l'air ambiant de 35°C correspond au 2 caractéristique suivante :
• la température ne dépasse pas + 40 °C
• la température moyenne pendant une période de 24 h ne dépasse pas + 35 °C

Enveloppes extérieures :
Surface métallique 30 °C
Surface isolante 40 °C
Organe manuel de commande
En métal 15 °C
En matériaux isolant 25 °C
Bornes pour conducteurs 35 °C
Conducteurs 35 °C (limitée par la Tmax de l'isolation –
70 °C pour les isolation T)
Barres 50 °C (température max. 85 °C –
norme en préparation)
35 °C si raccordées avec des conducteurs
isolés ou des appareils
Constituant incorporés Selon instructions du fabriquant,
généralement température maximale
50 °C donc échauffement max. 20 °C

Pose sur parties combustibles

Les ensembles d'appareillage qui sont Les ensembles d'appareillage qui sont ins-
ouverts vers des parties de bâtiments ou tallés dans une armoire fermée, faite d'un
des substances combustibles, doivent être matériau non combustible ou difficilement
séparés de celles-ci par un revêtement combustible (EI 30), peuvent être montés
incombustible et thermiquement isolant (EI immédiatement sur ou dans des parties de
30). bâtiment combustibles.

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 66
Désignation

Tout ensemble d'appareillage doit être muni d'une ou plusieurs plaques signalétiques
marquées d'une manière durable et disposées à un emplacement leur permettant d'être
visibles et lisibles (elles peuvent être apposées derrière une porte ou sous un couvercle).

En lieu et place de la tenue aux courts-


circuits, on peut indiquer le fusible
maximum en amont, pour autant que
ce dispositif de protection contre les
surintensités limite le courant de court-
circuit à 10 kA eff au maximum.

Chaque ensemble d’appareillage doit être désigné avec au minimum les informations sui-
vantes :

• l’indication du constructeur ou du fournisseur ;

• désignation du type ou du numéro d'identification, ou tout autre moyen d'identification ;

• nature du courant (et fréquence, dans le cas de courant alternatif) ;

• tensions assignées d'emploi ;

• tenue aux courts-circuits ;

• degré de protection IP ;

• type de régime du neutre pour lequel l'ensemble d'appareillage est prévu ;

• courant assigné de la distribution de l'installation.

V – 67 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
Points de raccordement

Il est recommandé que les bornes soient situées au moins à 0,2 m au-dessus de la base des
EA montés sur le sol et, de plus, qu'elles soient placées de façon telle que les conducteurs
puissent leur être facilement raccordés.
Les bornes doivent être telles que les conducteurs extérieurs puissent être raccordés par un
moyen (vis, connecteurs, etc.) assurant que la pression de contact nécessaire correspon-
dant à la valeur assignée du courant .
Des bornes doivent être prévues pour permettre le raccordement des conducteurs neutres
séparément pour chaque circuit. Ces bornes doivent être disposées ou marquées de
manière que leur attribution aux circuits soit clairement reconnaissable.
Pour tous les circuits d'entrée et de sortie, des bornes sont exigées pour les conducteurs de
protection et, le cas échéant, pour les conducteurs PEN et d'équipotentialité. Ces bornes
sont disposées de manière à pouvoir raccorder les conducteurs PE de chaque circuit sépa-
rément. Elles doivent être disposées à proximité des circuits et doivent présenter un mar-
quage adéquat.
Sur chaque borne ne peut être raccordé qu'un seul conducteur PE.
L'identification des bornes de raccordement doit permettre le classement clair des circuits

Les organes sous tension sont


considérés comme à l'abri de
tout contact accidentel s'ils
sont recouverts ou munis de
coffrages de manière qu'il soit
impossible de les atteindre
avec le doigt d'épreuve.
Les parties métalliques de plus de 50/ 50 cm facilement accessibles sont à raccordé au PE.

Les matériels doivent être dis-


posés de manière que leur
manœuvre et leur maintenan-
ce soient facilitées depuis le
côté avant. Pour leur
manœuvre et leur maintenan-
ce, les appareils doivent se
trouver à une hauteur de 0.4 m
à 2.0 m au-dessus de la base
des ensembles d'appareillage.

Les dispositifs de réglage et de


réarmement qui doivent être
manœuvrés à l'intérieur de
l'ensemble d'appareillage doi-
vent être facilement acces-
sibles. (0.4 à 2.0 m)

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 68
1. Qu'est-ce qu'une personne :

ordinaire: art. 2.1

avertie: art. 2.1

qualifiée? : art. 2.1

2. Sur la base de quels documents la NIBT s'est-elle inspirée pour faire la partie 5.3.9 ?

Art. 5.3.9

3. Quelle précaution prendre pour qu'un usager puisse avoir accès aux matériels (coupe-
surintensité) de sa distribution ?

Art. 5.3.9.7

4. Un monteur électricien est-il autorisé à changer un HPC dans un local affecté au service
de l’électricité ?

Art. 4.3.1

5. Avec quel accessoire peut-on contrôler si les parties conductives sous tension sont inac-
cessibles ?

Art. 5.3.9.7.

6. Comment dimensionne-t-on les bornes de raccordement des départs d’un ensemble d’ap-
pareillage ?

Art. 5.3.9.7

7. Quelles précaution prendre losrqu'un EA est destiné à être manœuvré uniquement par
des personnes averties ?

Art. 5.3.7

V – 69 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
Courant assigné (In) des ensembles d'appareillage

L'intensité nominale du courant d'un EA peut être déterminée selon les exemples suivants:
• adaptée au courant de réglage du coupe-surintensité installé dans l'ensemble d'appa-
reillage ou
• au courant de réglage des coupe-surintensité et de l'intensité nominale des récepteurs
raccordés.
Les circuits de réserve doivent être pris en compte pour la détermination du courant
nominal des ensembles d'appareillage.

Exemples : façon de déterminer le courant nominal d'un ensemble d'appareillage

a) soit en fonction de l’intensité de déclen- b) selon la somme des intensités de


chement nominale du coupe-surinten- déclenchement nominales de tous les
sité monté dans l’ensemble d’appa- coupe-surintensités couplés en parallè-
reillage ou installé directement en le sans facteur de simultanéité.
amont :

a) en fonction de la somme des intensités b) en fonction de la somme des intensités


nominales des récepteurs mobiles ou nominales des récepteurs fixes ou
fixes raccordés à l’ensemble d’appa- mobiles raccordés (x) et de la somme
reillage. des intensités nominales de déclenche-
ment des coupe-surintensité (y)

Sont considérés comme intensités nominales de déclenchement des circuits de réserve: soit
le courant nominal du coupe-surintensité (porte fusible) ou l’intensité nominale du fusible
installé ou l’intensité nominale maximale de déclenchement indiquée sur le coupe-surin-
tensité. L’intensité nominale de l’ensemble d’appareillage ne doit pas être dépassée par la
somme des courants nominaux de tous les circuits, circuits de réserve compris.

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 70
DIMENSIONNEMENT DES BARRES OMNIBUS
OU DES LIGNES EN CUIVRE
Définition du barre omnibus (jeu de barres) :
Conducteur de faible impédance auquel plusieurs circuits électriques peuvent être rac-
cordés séparément.
Ce terme ne préjuge pas de la forme géométrique, de la taille ou des dimensions du
conducteur

Alimentation à une extrémité

a) d’après l’intensité nominale de consigne d’un coupe-surintensité monté à l’inté-


rieur de l’ensemble d’appareillage, en amont des barres

L1-L2-L3 In = 100A

100A

2 x 12 mm Cu

b) d’après la somme des courants nominaux des récepteurs raccordés (sans facteur
de simultanéité)

L1-L2-L3 In = 47 A

10 mm2 SI POSÉ À L’AIR LIBRE (MAX. 40 ºC)

16 mm2 Cu SI POSÉ DANS CONDUIT PROFILÉ (MAX. 40 ºC)

16A 20A 25A 32A

10A 16A 9A 12A

In = 47A

V – 71 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
c) En tenant compte du facteur de simultanéité

L1-L2-L3 In = 250A NOMBRE DE CIRCUITS : 2


FACTEUR DE SIMULTANÉITÉ : 0,8
In = ( 180 · 0,8 ) + 100 = 244 A
BARRE DIMENSIONNEE POUR 250 A
5 x 20 mm Cu NIN
2000

CETTE VALEUR NE PEUT


100A
PAS ÊTRE RÉDUITE
80A 100A

2 x 12 mm Cu (selon tableau 5.3.9.2.2.5.2 p. 89)

In = 180 A
10A 16A 20A 32A 40A

NOMBRE DE CIRCUITS : 5
FACTEUR DE SIMULTANÉITÉ : 0,7
In = 118 · 0,7 = 82,6 A
BARRE DIMENSIONNÉE POUR 100 A
In = 118 A

Alimentation par le milieu

a) D’après la somme des courants nominaux des récepteurs raccordés, pour une
température ambiante de 40° C max :

L1-L2-L3 In = 47 A

10 mm2
In = 26 A In = 21 A

4 mm2 2,5 mm2

1,5 mm2 1,5 mm2 1,5 mm2 1,5 mm2

16A 20A 25A 32A

10A 16A 9A 12A posé à l’air libre

In = 47 A

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 72
b) En tenant compte du facteur de simultanéité

NOMBRE DE CIRCUITS : 4
FACTEUR DE SIMULTANÉITÉ : 0,7
L1-L2-L3 In = 65,1 A In = 93 · 0,7 = 65,1 A

16 mm2
In = 28,8 A In = 45,6 A

4 mm2 10 mm2

1,5 mm2 2,5 mm2 4 mm2 6 mm2

16A 20A 25A 32A

NOMBRE DE CIRCUITS : 2 In = 93 A NOMBRE DE CIRCUITS : 2


FACTEUR DE SIMULTANÉITÉ : 0,8 FACTEUR DE SIMULTANÉITÉ : 0,8
In = 36 · 0,8 = 28,8 A In = 57 · 0,8 = 45,6 A

• Le dimensionnement des conducteurs polaires est normalement déterminé par les dispo-
sitions relatives aux conducteurs polaires ou selon :

• E+C 5.3.9.7.5.5.3.3 dans conduit-profilé ou en faisceau ( B2 ) température ambiante 40 °C.

• E+C 5.3.9.7.5.5.3.4 goulotte (B1) température ambiante 40 °C.

• E+C 5.3.9.7.5.5.3.5 goulotte (E) température ambiante 40 °C.

• Lorsque les conditions de température ambiante, de groupement de circuits, de mode


de pose ou d’isolation sont différentes des conditions de base, il faut observer les indica-
tions contenues dans les chapitres 5.2 et 5.3.

Facteur de simltanéïté
Le facteur de simultanéité d'un EA ou
Nombre de circuits Facteur
d'une partie d'un EA ayant plusieurs
principaux de simultanéité
circuits principaux est le rapport de la
somme maximale, à n'importe quel 2 et 3 0,8
instant, des courants présumés dans
tous les circuits principaux considérés 4 et 5 0,7
à la somme des courant assignés de
tous les circuits principaux 6à9 0,6

10 et plus 0,5
Iprésumé = Σ In * facteur de simultanéité

V – 73 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
Procès-verbal d’essai individuel pour ensembles d’appareillage
Un procès-verbal d’essai individuel pour ensembles d’appareillage selon SN EN 60439 - 1/3
doit être établi et comprend les essais suivants :

• Mesure de protection (TN-C, TN-C-S, TN-S, TT, IT) NIBT 3.2.2.2

• Genre de l’ensemble d’appareillage (ED ou EDS)

• Accessibilité de l’ensemble (à des personnes qualifiées, averties ou ordinaires)

• Contrôle visuel qui comporte 14 vérifications :

1. Documents techniques 8. Distances d’isolement et lignes de fuite


2. Plaque signalétique, repérage, 9. Choix et pose des conducteurs
conformité par rapport aux schémas
3. Conception mécanique 10. Identification des conducteurs
4. Sectionnement 11. Exécution des connexions électriques
5. Degré de protection (code IP) 12. Protection contre les contacts directs
6. Choix des composants 13. Protection contre les surintensités
7. Disposition des composants, 14. Continuité du circuit de protection
accessibilité

• Continuité du circuit de protection U [V], mesure de tension entre PE et masses sous


1=10 [A], 50 [Hz] (SN EN 60204 § 20.2)

• Essai d’isolement sous 500 V DC, R [MΩ] Mesure entre circuits de puissance et PE

• Essai diélectrique à 50/60 Hz Uessai [V] entre circuits de puissance et châssis, entre
circuits de commande et châssis et entre circuit TBTS et châssis

• Essai à vide sous tension U [V] du circuits de puissance, de l’ordre des phases, du
circuit de commande et du dispositif de protection (DDR, verrouillage, etc.)

L’essai de continuité du circuit de protection sous 10A entre PE et masses doit être effectué
uniquement en cas de doute sur la continuité du circuit de protection.

L’essai diélectrique à 50/60 Hz n’est pas nécessaire sur la mesure d’isolement a été effectuée.

Lors d'un contrôle périodique la mesure d'isolement peut être remplacée par une mesure
des courant de fuite.

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 74
EXERCICE 1

Dimensionnez le courant assigné de ces EA

L1-L2-L3 POINT DE RACCORDEMENT L1-L2-L3 POINT DE RACCORDEMENT


In = ..... A In = ..... A

63A

10A 16A 25A

L1-L2-L3 POINT DE RACCORDEMENT L1-L2-L3 POINT DE RACCORDEMENT

In = ..... A In = ..... A

16A 25A 25A 10A 10A 20A

10A 13A 7A 8A 12A

EXERCICE 2

Dimensionner les barres omnibus ou les conducteurs en cuivre alimentant un ensemble


d’appareillage :

L1-L2-L3

125A

....... x ....... mm

V – 75 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
EXERCICE 3

L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2 POUR UNE TEMPÉRATURE AMBIANTE DE 30°C MAX.

........ mm2 POUR UNE TEMPÉRATURE AMBIANTE DE 40°C MAX.

16A 10A 25A

8A 6A 15A

EXERCICE 4

L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2

63A 25A
........ mm2

10A 16A 25A 32A

EXERCICE 5
L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2

........ mm2 ........ mm2

25A 10A 20A 16A 25A

8A 9A 16A 4A 8A

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 76
EXERCICE 6
L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2

........ mm2 ........ mm2

........ mm2 ........ mm2 ........ mm2 ........ mm2

10A 25A 16A 32A

EXERCICE 7

L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2

........ mm2 ........ mm2

16A 32A

8A 13A 8A

EXERCICE 8

L1-L2-L3 In = ..... A

........ mm2

........ mm2 ........ mm2

25A 16A 10A

16A 12A 13A

V – 77 ENSEMBLE D’APPAREILLAGE
1. Quelle précaution faut-il prendre pour installer un EA sur une partie combustible du bâti-
ment ?

Art. 5.3.9

2. Quel est le coefficient de simultanéité appliqué pour 5 coupe-surintensité alimenté par des
conducteurs de 16 mm2 ?

Art. 5.3.9

3. Quelle est la puissance perdue ( dissipée en chaleur) par un fil de 2,5 mm2 parcouru par
un courant de 18 A ?

Art. 5.3.9

4. Quelle est la puissance perdue ( dissipée en chaleur) par un dijsoncteur C de 13A par-
couru par un courant de 13 A?

Art. 5.3.9

5. Quel est le but de la subdivision des installation?

Art. 3.2.4

6. Combien de fils devrait-on généralement raccorder au maximum à une borne ?

Art. 5.3.9.7.1

7. comment faut-il disposer les dispositifs de protection ?

Art. 5.1.4

8. Que doit contenir la documentation technique d'un EA ?

Art. 5.1.4

9. Quel est l'intensité maximal d'un disjoncteur placé à l'aval d'une prise T13 dans une cui-
sine non professionnelle ?

Art. 5.1.2

ENSEMBLE D’APPAREILLAGE V – 78
OIBT
5.3.16.6
6.1.3.8

VÉRIFICATIONS

Première vérification et contrôle final

L’Ordonnance fédérale sur les installations à basse tension « OIBT » exige à l’article 24
qu’une première vérification soit faite avant la mise en service partielle et complète.
A noter que cette vérification peut être exécutée par le monteur électricien ; toutefois,
la responsabilité est endossée par l’installateur. Avant le remise de l’installation au
propriétaire, un contrôle final propre à l’entreprise doit être fait par une personne du
métier ou par un contrôleur chef monteur électricien et les résultats seront consignés
dans un rapport de sécurité.

Rapport de sécurité
L’art. 35 de l’OIBT exige, dans le cas d’intallations dont la périodicité des contrôles est
de 20 ans, que le propriétaire présente à l’exploitant de réseau « distributeur » le rap-
port de sécurité établi par l’installateur lors de la remise de l’installation.
L’art. 35 exige, dans le cas d’installations dont la périodicité des contrôles est inférieu-
re à 20 ans, que le propriétaire présente à l’exploitant de réseau un rapport de sécu-
rité établi par un organisme de contrôle indépendant de l’installateur et ceci, dans les
six mois à compter de la remise de l’installation

La procédure de contrôle comprend dans l’ordre les opérations suivantes :


• contrôle visuel permet de découvrir les dommages et défauts visibles sur le
matériel et les erreurs d’installation
• des essais doivent permettre de constater si les dispositifs de protection
remplissent correctement leur fonction
• des mesures ont pour but de contrôler l’état général de l’installation.

Le contrôle doit comprendre les opérations suivantes :

1. Vérification de la continuité des conducteurs PE et liaisons équipotentielles


2. Mesures des résistances d’isolement
3. Essais des dispositifs de protection DDR
4. Mesures des impédances de boucle pour connaître les courants de courts-circuits
présumés, afin de déterminer la valeur de consigne maximum des coupe-surin-
tensité et le temps de tenue aux courants de surcharge
5. Vérification du cycle des phases dans les prises triphasées.

VI – 1 VÉRIFICATIONS
OPÉRATION 1
Vérification de la continuité du conducteur de protection
Pour les schémas TN-S et TN-C-S, ouvrir le sectionneur de neutre

PRISE DE TERRE

L1 L2 L3 PE
N PE L N PE L

RÉCEPTEUR
MIS AU NEUTRE

Le contrôle doit comprendre :


• les conducteurs PE
• les alvéoles PE des prises de courant
• les boîtiers d’appareils
• les barres PE des tableaux, etc.

La vérification peut se faire au moyen d’un ohmmètre, d’un ronfleur à pile ou une lampe
de poche (contrôle sommaire U = 4 - 24 V I = 0,2 A min).
Si aucun défaut de continuité : l’ohmmètre indique environ zéro, le ronfleur ou la lampe
fonctionne normalement.

VÉRIFICATIONS VI – 2
OPÉRATION 2
Mesure de la résistance d’isolement dont le but est de contrôler les conditions d’isolement

OUVRIR
L1

L2
OUVRIR D
L3
OUVRIR C
PEN
OUVRIR B N
A PE

Avant les mesures (dans l’ordre)

1° Avertir l’exploitant
2° Enlever les fusibles ou déclencher le disjoncteur
3° Vérifier l’absence de tension
4° Ouvrir le sectionneur de neutre
5° Vérifier l’absence de tension avec le neutre (en cas de croisement)
6° Une tension étant générée lors de la mesure, débrancher les appareils électroniques
ou ponter les phases et le neutre
7º Déconnecter les appareils d’utilisation

8° Mesurer

a) Mesure PE / N
b) Mesure PE / L1
c) Mesure PE / L2
d) Mesure PE / L3
Dès qu’une des valeurs mesurées n’est pas suffisante, arrêter les mesures et suppri-
mer le défaut

9° Après les mesures (dans l’ordre)

a) Refermer le sectionneur de neutre


b) Décharger les lignes
c) Replacer les fusibles ou réenclencher le disjoncteur
d) Connecter les appareils d’utilisation

VI – 3 VÉRIFICATIONS
La mesure de la résistance d’isolement permet de contrôler si l’on garantit :

la sécurité des personnes et des choses


la fiabilité de l’installation lors de l’exploitation

Cette mesure doit être effectuée avant la mise en service d’une nouvelle installation.

La résistance d’isolement entre un conducteur polaire et la terre ou entre un conducteur


neutre et la terre doit atteindre au minimum les valeurs suivantes :

Installations neuves

Tension nominale Tension d’essai


Résistance d’isolement
du circuit en courant continu

TBTS, TBTF >


250 V – 0,25 MΩ
jusqu’à 50 V

de 50 V à 500 V 500 V >


– 0,5 MΩ

plus de 500 V 1000 V

Installations existantes

Tension nominale Genre Tension d’essai Résistance


du circuit de local en courant continu d’isolement

≥ Tension nominale >


300 V contre terre Sec ou humide – 0,25 MΩ
de l’installation

Mouillé ou danger 100 V >


300 V contre terre – 0,05 MΩ
de corrosion au moins

≥ Tension nominale >


> 300 V contre terre Sec ou humide – 0,5 MΩ
de l’installation

Mouillé ou danger ≥ Tension nominale >


> 300 V contre terre – 0,25 MΩ
de corrosion de l’installation

L’appareil de mesure doit être capable de fournir la tension d’essai spécifiée avec un cou-
rant de 1 mA.

Lors de la mesure, tous les appareils d’utilisation seront déconnectés. Lorsque le circuit est
susceptible de contenir des récepteurs électroniques, il faut relier les conducteurs polaires
et le conducteur neutre avant de procéder à la mesure.

Si les résultats de mesure montrent des valeurs trop faibles, il faut déconnecter les récep-
teurs électroniques et répéter la mesure pour chaque conducteur individuellement.

VÉRIFICATIONS VI – 4
La mesure est à effectuer sur chaque groupe divisionnaire, même si la mesure sur le grou-
pe principal est en ordre, afin de pouvoir détecter une inversion des conducteurs neutres.

Déclencher d’abord tous les coupe-surintensités mais n’ouvrir qu’un sectionneur à la fois
(si les deux sectionneurs de neutre sont ouverts, le mélange des neutres ne pourra pas être
repéré).
L1
L2
L3
N
PE

ouvrir

R = INFINIE

POUR AUTANT
QU’AUCUN RÉCEPTEUR
NE SOIT RACCORDÉ

R=0
SI LA RÉSISTANCE R = 0 ENTRE CONDUCTEURS N ET PE,
CELA VEUT DIRE QUE LES FILS NEUTRES SONT CROISÉS

OPÉRATION 3
Essai du dispositif de protection à courant différentiel-résiduel et de l’installation rac-
cordée en aval.

N PE L

T 30mA

a.

1 0


b.

5mA
10mA
15mA
30mA
150mA
300mA


a. Fonctionnement du DDR
actionner la touche d’essai, le dispositif doit déclencher


b. Essai de l’installation avec un appareil d’essai pour DDR :
• 1er essai : le DDR doit déclencher avec 1 x I∆ n en 0,3 seconde
• 2e essai : le DDR ne doit pas déclencher avec 0,5 x I∆ n
(I∆ n = courant nominal de déclenchement)
En pratique, un DDR 30 mA déclenche entre 25-60 ms pour un I∆n de 19-23 mA.

VI – 5 VÉRIFICATIONS
OPÉRATION 4
Mesure des courants de court-circuit.
Vérification des conditions de mise au neutre

Selon le type d’instrument de mesure : se référer aux instructions du fabricant (mode


d’emploi).
• Déterminer les courants de court-circuit Ik max au coupe-surintensité
• Déterminer les courants de court-circuit Ik min
1. à la prise la plus éloignée de chaque circuit
2. à l’appareil le plus éloigné
• Vérifier le temps de déclenchement du coupe-surintensité en fonction de l’intensité du
courant de court-circuit (Ik min)
Dans le cas de prises : ≤ 0,4 s
Dans le cas d’appareils raccordés de façon fixe : ≤ 5 s
• Vérifier le pouvoir de coupure du coupe-surintensité (en cas de nécessité)
• Vérifier la tenue aux courants de surcharge

Attention : pour déterminer le Ik min, il faut multiplier le I mesuré (Ik1) par 0,75.

Ik min = Ik1 · 0,75

VÉRIFICATIONS VI – 6
OPÉRATION 5
Vérification du cycle des phases dans les prises triphasées

Modèles actuels :
Ces dispositifs conjoncteurs correspondent aux normes internationales, leur emploi est
obligatoire dans les nouvelles installations.

DANS LE SENS DES AIGUILLES D’UNE MONTRE


POUR LES PRISES RONDES CEI OU T15 ET T25.

L1 L2

L2 L3
9h
4h PE L2 L1 L3
6h
L1 PE

L3 PE

L3 N L1 L2 L2 L3
4h 9h
L2 PE PE L3 L1 6h N

L1 N PE

Anciens modèles :
Ces dispositifs conjoncteurs ne correspondent plus aux normes internationales, leur ins-
tallation n’est plus autorisée dans les nouvelles installations.

DANS LE SENS DES AIGUILLES D’UNE


EN DIRECTION DU CONTACT PE POUR
MONTRE POUR LES PRISES RONDES
LES PRISES RECTANGULAIRES
OU CARRÉES

L2 L3
L2 L3

L1 N

PE L3 L2 L1 N L1 L2 L3 PE L1 PE
PE
T9

VI – 7 VÉRIFICATIONS
1. A quel moment doit-on faire une première vérification dans une installation électrique ?

OIBT Art. 24

2. Que comprend un contrôle final propre à l’entreprise ?

OIBT Art. 24

3. Un DDR (I∆n = 30 mA) peut-il déclencher lorsque le courant de défaut à la terre est de
15 mA ?

Art. 6.1.3.9.3 • p. 11

4. Quelle est la valeur minimum de la résistance d’isolant dans une installation neuve en BT ?

Tableau 6.1.3.3.2 • p. 6

5. La procédure de contrôle comprend trois opérations distinctes, quelles sont-elles ?

Art. 6.1.1.1 p. 1

6. Lors du contrôle, quels essais doivent être entrepris ?

Tableau 6.1.3.1

7. Qui peut fonctionner comme contrôleur d’installations électriques pour l’habitat ?

OIBT Art. 27

8. Donner la valeur de Icc min dans une installation lumière et prise dans locaux d’habita-
tion (villa)

Tableau 6.1.3.6 • p. 8

VÉRIFICATIONS VI – 8
RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS
ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX

7.01: salle de bains

définition des volumes :

Volume 0 : Volume 1 : Volume 2 :


• C'est le volume intérieur • Hauteur 2,25 m depuis le • Hauteur 2,25 m depuis le
de la baignoire ou du sol. sol.
receveur de douche. • Surface : surface de la • Surface : 60 cm au-delà
baignoire ou du rece- du volume 1.
veur de douche mesurée
aux bords extérieurs ces
derniers.

Pour les douches sans


receveur
• Il n'y a pas de volume 0.
Ni de volume 2.
• Le volume 1 est alors
augmenté à 120 cm.

VII – 1 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


Pose des canalisations :
• Verticalement depuis le haut pour les matériels électriques situés au-dessus de la bai-
gnoire ou du receveur de douche.
• Depuis le bas ou depuis derrière pour les matériels électriques situés au-dessous de la
baignoire ou du receveur de douche.

Protection contre les chocs électriques


Tous les circuits jusqu'à 6 cm à l'intérieur des murs doivent être protégés pas un DDR 30
mA et doivent contenir un conducteur de protection même s'il ne font qu'alimenter des
objets placés hors de la salle de bain ( excepté les circuits protégés par un transformateur
de séparation avec un seul récepteur raccordé au secondaire ou ceux en TBTS ou TBTP).

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 2


Matériel autorisé:
Complétez à l'aide de la norme partie 7.01 page ••• le tableau suivant :

2,4 m au delà
Volume 0 Volume 1 Volume 2
du volume 2

IP :

Matériel autorisé

Interrupteur :
Prises :
Boîtes de jonction:

7.02 Piscines
Les exigences de ce chapitre s’appliquent aux bassins des piscines, y compris les pédiluves
(bassin pour les pieds), et aux volumes les entourant.
Les piscines sont, comme les salle de bain, décomposée en 3 volumes :

VII – 3 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


Volumes 0 1 2

Interrupteur et
prises
■ ■ 6 avec DDR 30 mA
our individuel

pour les petites


piscines à l'intérieur
■ hmin. 30 cm
OK

distance au V0 : 1,25
des bâtiments qui
ne sont pas norma-
■ m avec DDR 30 mA impossible
lement nettoyées ou individuel
aux jets d'eau

TBTS 12 V AC
Protection
TBTS 30 V DC
supplémentaires
(source hors des volumes 0,1 et 2)

Luminaire classe de
protectio II
Matériel Spécialement conçu pour piscine ou classe I si DDR
30mA ou

Chauffage de sol Recouvert d'un grillage mis à terre


X2 piscine intérieure
X5
IP X8 X4 piscine extérieur
(X4 si petite piscine)
X5 si jet d'eau
Canalisations Sans enveloppe métallique
apparentes ou Si tangible : sans
encastrées, à une Les canalisations doivent être limitées à enveloppe
profondeur ne celles nécessaires à l'alimentation des métallique
dépassant pas 5 cm matériels situés dans ces volumes.

Jonctions ■ ■ ■
OK

7.03 Locaux contenant des radiateurs électriques pour sauna

Volume 1 : Seuls sont admis les matériels


appartenant aux radiateurs pour
saunas.

Volume 2 : Aucune prescription spéciale.

Volume 3 : Les matériels doivent pouvoir sup-


porter une température 125 °C.

Volume 4 : Seuls peuvent être installés des


luminaires, des dispositifs de com-
mande de radiateurs de saunas
ainsi que leurs canalisations de
raccordement. La résistance à la
chaleur de ce matériel doit corres-
pondre aux exigences du volume 3
et le montage doit être réalisé de
façon à prévenir une surchauffe.

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 4


7.04 Installation de chantiers
Canalisations mobiles :
Les canalisations flexibles doivent correspondre au type de construction CH07 QQ-F
(PUR-PUR), H07 RN-F ou à un type équivalent en ce qui concerne les contraintes dues à
l'abrasion et à l'eau.

Protections des chocs électriques :

Les circuits avec prises de courant et les matériels électriques fixes tenus en main, tous
deux avec un courant nominal In jusqu'à 32 A, doivent être protégés un dispositif de
protection à courant différentiel-résiduel avec un courant différentiel nominal de fonc-
tionnement I∆n 30 mA.

7.05 Installation dans les établissements agricoles et horticoles


Domaine d'application :
• Ecuries
• Etables
• Poulaillers
• Porcheries
• Locaux pour la préparation de la nourriture des animaux
• Greniers
• Granges pour le foin, la paille et les fertilisateurs
• Etc.

Protection contre les tensions de contact trop élevées :


Liaison équipotentielle supplémentaire.
Dans les emplacements où se trouvent des animaux, une liaison équipotentielle supplé-
mentaire doit relier entre elles toutes les masses de matériels et toutes les parties conduc-
tives n'appartenant pas à l'installation électrique pouvant être touchées par les animaux.

VII – 5 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


1. Liaison avec le ferraillage de la couche d’étable
2. Liaison avec le ferraillage du canal d’évacuation
3. Liaison avec les fers d’armure longitudinaux et transversaux du couloir
4. Liaison avec le dispositif d’attache des bêtes
5. Liaison avec les fers équerres servant de support aux grilles du canal d’évacuation
6. Liaison avec les conduites pour le lait et le vide
7. Liaison avec la conduite d’amenée d’eau
8. Liaison avec le PEN du réseau
9. Pontage du compteur d’eau
10. Réseau de distribution d’eau métallique et ininterrompu
11. Electrode de terre de fondation
12. Abreuvoirs automatiques
13. Amenée d’eau aux abreuvoirs
14. Machine à traire
15. Grilles du canal d’évacuation (le contact exercé par la pression de la grille sur les fers
profilés est suffisant)

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 6


Protection contre les influences thermiques
Les appareils de chauffage utilisés dans les locaux d’élevage des animaux doivent être
fixes et maintenus à une distance appropriée des animaux et des matériaux combustibles
pour éviter tout risque de brûlures aux animaux ou d’incendie. On utilisera des appareils
prévus à cet effet.

Pour les appareils à réflexion tels que les chauffages à infrarouge pour les poussins ou
pour les porcs, la distance doit être d’au moins 0,5 m, à moins qu’une autre distance soit
spécifiée dans les instructions du fabricant.

Application des mesures de protection supplémentaires contre les tensions de contact


trop élevées :

• Un DDR I∆n maximum 300 mA est à prévoir pour l’ensemble de l’installation.


• Tous les circuits avec prises de courant doivent être protégés par des DDR I∆n maxi-
mum 30 mA y compris les prises situées à l’extérieur du bâtiment.

Choix et mise en œuvre des matériels électriques

7.05.4.1 7.05.4.7

Les matériels électriques installés pour un usage normal doivent présenter au moins le
degré de protection IP 44.
Dans les locaux présentant des quantités dangereuses de matière combustible (foin,
paille, etc.), un indice de protection IP5X est nécessaire ou même IP6X en présence d’im-
portante quantité de poussière combustible (AE5).

VII – 7 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


Clôtures électriques

Afin de prévenir une électrocution ou un incendie dû à un coup de foudre sur le parc exté-
rieur, les règles suivantes doivent être respectées :

Appareil
Le dispositif d’alimentation doit être installé sur une base incombustible (Pical 83) qui
débordera de 10 cm de part et d’autre de l’appareil.

Alimentation
Le dispositif d’alimentation doit être raccordé au moyen d’une prise fixe installée à proxi-
mité immédiate de celui-ci.

Mise à terre
Une bonne mise à terre est nécessaire pour prévenir un incendie en cas de coup de foudre
sur la clôture extérieure ainsi que pour le bon fonctionnement de l’installation.
a) Pour les bâtiments équipés d’une installation de protection contre la foudre, la
mise à terre de l’appareil sera raccordée au paratonnerre.
b) Pour les bâtiments non pourvus de protection contre la foudre, on utilisera la
conduite métallique d’amenée d’eau ou une électrode de terre équivalente.
c) La ligne de mise à terre doit être la plus courte que possible et ne pas dépasser
5 mètres de longueur. Sur les parties combustibles du bâtiment, le fil dont la sera
logé dans un tube isolant et difficilement combustible THFW. La ligne de terre doit
être constituée d’un fil de cuivre de 8 mm de diamètre ; elle doit descendre et être
posée sans changement brusque de direction.

Alimentation du parc
La ligne d’amenée au parc fixée au bâtiment doit être aussi courte que possible. Sur les
parties combustibles du bâtiment, on emploiera un conducteur à isolation renforcée
(10 kV) d’une section d’au moins 1,5 mm2, qui sera tiré dans un tube non conducteur et dif-
ficilement combustible THFW.

Dresse-vache

L'installation du dresse-vache (6) à l'intérieur de l'étable doit être raccordée à un disposi-


tif indépendant (7) de celui qui alimente le parc extérieur. De cette manière, en cas de coup
de foudre sur la clôture extérieure, les vaches se trouvant à l'étable seront en sécurité. La
mise à terre (8) de cette installation peut être branchée à la conduite d'eau ou au para-
tonnerre.

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 8


1. Dispositif d'alimentation avec son
raccordement à une prise réseau 230 V.
L'appareil est monté sur une base
incombustible (pical 83).
2. L'amenée du courant à la clôture (fil de
1,5 mm2 avec isolation renforcée 10 kV)
doit être tirée dans un tube difficilement
combustible avec degré de
combustibilité de classe 5 par ex.
(Thfw), lorsque celle-ci est posée sur des
parties combustibles du bâtiment.
3. Mise à terre du dispositif d'alimentation
4. Organe capteur du paratonnerre
5. Electrode de terre du paratonnerre
6. Barrière intérieure (dresse-vache)
7. Dispositif d'alimentation du (dresse-
vache)
8. Mise à terre du dispositif d'alimentation
(conduite d'eau – paratonnerre)
9. Tube non conducteur et difficilement
combustible avec degré de
combustibilité de classe 5 par ex. (Thfw)
10. Parafoudre nécessaire lorsque la
clôture est installée de manière
permanente; dans le cas d'une clôture
temporaire, le parafoudre est vivement
conseillé.

VII – 9 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


7.6 Enceintes conductrices exiguës
Les prescriptions particulières de ce chapitre s’appliquent aux enceintes conductrices exi-
guës et à l’alimentation des matériels destinés à être utilisés dans ces emplacements.
Une enceinte conductrice exiguë est un local dont les parois sont essentiellement consti-
tuées de parties métalliques ou conductives à l’intérieur de laquelle une personne peut
venir en contact sur une partie importante de son corps avec les parties conductives envi-
ronnantes et dont l’exiguïté limite les possibilités d’interrompre ce contact (exemple, une
citerne métallique, un puits en béton de faible diamètre et comportant des conduites
métalliques etc…)

Application des mesures de protection


Les mesures de protection suivantes contre les contacts indirects sont seules admises :
1. En cas d’alimentation de matériels portatifs pour lesquels les sources de courant doi-
vent être placées à l’extérieur de l’enceinte conductrice exiguë :
Pour les outils électriques et appareils de mesures, on utilisera :
• la très basse tension de sécurité TBTS ou
• la protection par séparation électrique limitée à un seul récepteur d’énergie par
enroulement secondaire du transformateur de séparation.

Le transformateur de séparation doit être placée à l’extérieur de la citerne. Dans le cas


contraire et en cas de défectuosité du cordon prolongateur raccordé au réseau, il y a dan-
ger pour les personnes se trouvant à l’extérieur.

Pour les luminaires portatifs (baladeuses), on utilisera :


• la très basse tension de sécurité TBTS

2. En cas d’alimentation de matériels fixes pour lesquels les sources de courant peuvent
être placées à l’intérieur de l’enceinte conductrice exiguë), on utilisera :
• la protection par liaison équipotentielle supplémentaire qui doit relier les masses
des matériels fixes et les parties conductives de l’enceinte ou
• la très basse tension de sécurité TBTS ou
• la protection par séparation électrique des circuits limitée à un seul appareil par
enroulement secondaire de transformateur de séparation ou
• l’utilisation de matériels de classe de protection II (surisolation). Les circuits doivent
être protégés par un dispositif à courant différentiel-résiduel I∆n 30 mA.

7.08 Installations électriques des places de camping et de caravanes


Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit
impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.

7.10 Installations électriques dans les locaux à usages médicaux


Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit
impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 10


7.11 Expositions, spectacles et stands
Les prescriptions particulières de ce chapitre sont applicables aux installations tempo-
raires des expositions, spectacles et stands (y compris les étalages et les matériels mobiles
et portables) afin d'assurer la sécurité des utilisateurs mais ne concerne pas les installa-
tions électriques d'un bâtiment, même si dans celui-ci des expositions et des spectacles
peuvent être organisés ou des stands installés

Liaisons équipotentielles :
Les éléments conducteurs des véhicules, chariots, caravanes ou conteneurs doivent être
reliés au conducteur de protection de l'installation en plusieurs endroits, si le type de
construction n'assure pas la continuité électrique. La section nominale des conducteurs
utilisés pour cette fonction ne doit pas être inférieure à 4 mm2 pour le cuivre.

Protection contre les chocs électriques


La pose de DDR (I∆n = 300 mA) de type S est recommandée sur les câbles/canalisations
destinés à alimenter des structures temporaires.

Tous les circuits de prise ainsi que tous les circuits terminaux jusqu'à 32 A sauf les
éclairages de secours doivent être protégés de manière complémentaire par un dis-
positif à courant différentiel-résiduel I∆n = 30 mA

Canalisations :
• Des câbles/canalisations avec protection mécanique ou armés doivent être utilisés par-
tout où un risque de dommage mécanique existe.
• Les âmes des câbles doivent être en cuivre et doivent avoir une section minimale de 1.5
mm2.
• Les câbles/canalisations souples ne peuvent pas être posés à des emplacements acces-
sibles à tous, à moins d'être protégés contre les dommages mécaniques.

7.12 Alimentations photovoltaïques solaires


Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005
doit impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.

VII – 11 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


7.14 Installations d'éclairage extérieur
Les portes d'accès au matériel électrique, situées
à moins de 2.50 m au-dessus du sol, doivent pou-
voir être fermées à l'aide d'une clé ou d'un outil.

Pour les luminaires situés à une hauteur jusqu'à


2.80 m l'accès de la source lumineuse ne doit être
possible qu'après déplacement d'une barrière
ou d'une enveloppe nécessitant l'emploi d'un
outil.

Les tubes pour installations électriques, les rubans de marquage ou les recouvrements de
câbles pour câbles/canalisations d'alimentation pour installations d'éclairage extérieur
doivent être, pour des raisons d'identification, marqués par une couleur convenable et
séparés des autres systèmes d'alimentation.

Il faut protéger les matériels comportant de l'éclairage par des DDR avec I∆n = 30 mA.

Cette règle ne s’applique pas aux luminaires fixés à l’extérieur et alimentés depuis l’inté-
rieur du bâtiment.

7.29 Locaux affectés à un service électrique


Est qualifié de local affecté à un service électrique, un local qui contient principalement
des installations électriques et n'est accessible qu'à des personnes averties.
Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit
impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 12


7.53 Unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments
Protection contre les tensions de contact trop élevées
Les unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments doivent être protégées de
manière que en cas de défaut, tous les conducteurs polaires soient coupés simultanément.
Les gaines ou écrans conducteurs des éléments chauffants doivent être reliés au conduc-
teur de protection :
1. pour les câbles chauffants unipolaires, aux deux extrémités ;
2. pour les câbles chauffants auto-régulateurs, une seule liaison suffit à l’extrémité où se
situe le raccordement. Lorsque l’autre extrémité se trouve dans un milieu humide ou
mouillé ou encore à l’extérieur, le câble chauffant doit être protégé par un dispositif de
protection à courant différentiel-résiduel => I∆n maximum 30 mA.

Protection contre les effets thermiques


Les unités de chauffage intégrées dans des parties de bâtiments peuvent être en contact
avec des parties combustibles, à condition qu’elles soient dimensionnées et disposées de
façon que la température de ces parties ne dépasse pas 80 °C.

7.61 Installations électriques dans les emplacements explosibles


Ces installations ont des règles d'installation particulières. Ce chapitre de la NIBT 2005 doit
impérativement être consulté avant d'y exécuter des installations électriques.

Alimentation pour service de sécurité


• Signalisation des voies d'évacuation et des sorties.
• Eclairage de sécurité.
• Alimentation de sécurité.

Objectifs
Permettre aux personnes de parcourir les locaux et les voies d'évacuation en toute sécuri-
té. Et de trouver facilement les sorties :
• En cas d'incendie.
• En cas de panne de courant générale.
• En cas de panne de courant partielle.
• En cas de panique.

Obligation :
En fonction du nombre d'occupants, du nombre de niveaux,
de l'affectation des bâtiments, une signalisation des chemins
de fuite, ainsi qu'un éclairage de sécurité sont exigés par la
norme de protection incendie de l'Association des établisse-
ments cantonaux d'assurance incendie AEAI. d

Conception :
Les signalisations blanc sur fond vert
d : distance maximale entre le
Dimensions des signaux de secours éclairés (selon AEAI) panneau et l'observateur.

VII – 13 RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX


Les éclairages de sécurité doivent être conçus, dimensionnés, entretenus de manière à être
efficaces et prêts à fonctionner en tout temps.
• L'appareillage et le câblage doivent être séparés du réseau de distribution par des cloi-
sons El 60 (incombustible).
• Le réseau doit être protégé contre les effets de l'incendie jusqu'à la première lampe
située dans un compartiment coupe-feu avec une résistance au feu minimum 60
minutes.
• L'installation doit être divisée en plusieurs circuits.
• Chaque circuit doit être protégé par un coupe-surintensité.
L'éclairement minimum exigé à proximité du sol jusqu'à l'extérieur du bâtiment, y compris
les escaliers extérieurs, doit être de :
• 1 lux pour les voies d'évacuation.
• 15 lux pour les emplacements de travaux dangereux.
Principes

RÈGLES POUR LES INSTALLATIONS ET EMPLACEMENTS SPÉCIAUX VII – 14

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