À Propos

« Allah est la Lumière des cieux et de la terre.
Sa lumière est semblable à un

miroir concave dans une lampe. La lampe est dans un récipient de cristal et
celui-ci ressemble à un astre de grand éclat ; son combustible vient d'un
arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer
sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa
lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est
Omniscient. » [24 :35]
Calligraphie répétant 5 fois « nour ‘ala nour » (lumière sur lumière).
Abd Elhadi i19600106@gmail.com 1

Index
A propos de la Pacification..............................................................................3
A propos de La Lecture... ................................................................................5
A propos de la Voie... .....................................................................................12
A propos de Responsabilité Sociale .............................................................20
A propos des Femmes ... ................................................................................26
A propos des Traditions ... ............................................................................38
A propos du Calendrier... ..............................................................................52
A propos de la Charité ... ...............................................................................62
A propos de l’établissement du Lien Divin... ..............................................64
A propos de l'Abstinence... ............................................................................70
A propos du Pèlerinage .................................................................................78
A propos des Pacificateurs et des Dépositaires ... ......................................98
A propos des Efforts.....................................................................................100
A propos de la Déclaration des Devoirs de l’homme ..............................102
A propos de la gestion des Affaires Publiques... ......................................104
A propos de ceux à qui est confiée l’Autorité Centrale... ........................106
A propos d'obéir à Dieu et d'obéir au Messager ... ...................................110
A propos de la Réforme islamique ... .........................................................114
A propos des Judaïsés, des Nazaréens et des Arabisés... ........................116

A propos de la Pacification...
(al islam)
Islam n'est pas un nom propre, mais signifie simplement ‘soumission et

paix`. Ce n'est pas une ‘religion` et elle n’est surtout pas fondée par
Muhammad tel que cela lui est faussement attribué. L'Islam est le
paradigme du tous ceux qui se soumettent paisiblement à Dieu seul. La
Lecture (al qourâne) nous enseigne que toutes les personnes
reconnaissant la vérité ont été nommées par Dieu 'mouslimine' c'est-à-dire
'pacificateurs' mais qui a donné en français un mot vide de sens :
'musulmans'.
« Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous
a élus; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans le système (dine), ce en
quoi avait foi votre père Abraham, et Il est Celui qui vous a nommés
pacificateurs (mouslimine) aussi bien avant cela que maintenant.
Laissez le messager être témoin contre vous, et soyez vous-mêmes
témoins contre les gens. Encouragez-vous mutuellement à tenir le lien
divin (salat) et à établir le juste ordre économique (zakat), et attachez-
vous fortement à Allah. C'est Lui votre Patron. Et quel Excellent
Patron! Et quel Excellent soutien ! » [22:78]
Le seul mode de vie accepté et acceptable par Dieu est l'Islam :
« Certes, le système accepté par Allah, c'est la Pacification. Ceux

auxquels l'Ecrit a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre
eux, qu'après avoir reçu la science. Et quiconque ne croit pas aux signes
d'Allah... alors Allah est prompt à demander compte. » [3:19]
« Et quiconque désire un système autre que la Pacification, ne sera point

agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants. » [3:85]

Selon La Lecture (al qourâne), tous les messagers, ainsi que leurs
défenseurs, étaient des pacificateurs (mouslimine); ils étaient
conciliateurs, soumis à la volonté de Dieu seul. Noé, Abraham, Moïse,
David, Salomon, Jésus et leurs disciples tous ont été décrits avec le même
mot 'mouslimine', c'est-à-dire pacificateurs, soumis paisiblement :
« Si vous vous détournez, alors je ne vous ai pas demandé de salaire...

Mon salaire n'incombe qu'à Allah. Et il m'a été commandé d'être du
nombre des pacificateurs. » [10:72]
« Notre Sustentateur! Fais de nous Tes pacificateurs, et de notre

descendance une communauté soumise pacifiquement à Toi. Et montre-
nous nos rites et accepte de nous le repentir. Car c'est Toi certes
l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. » [2:128]
« Et Moïse dit: ‘ô mon peuple, si vous croyez en Allah, placez votre

confiance en Lui si vous (Lui) êtes pacificateurs`. » [10:84]
« Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi pacifié. » [27:31]
« Et quand J'ai révélé aux Apôtres ceci: 'Croyez en Moi et Mon

messager'. Ils dirent : 'Nous croyons ; et atteste que nous sommes
entièrement pacifiés'. » [5:111]
« Il y a parmi nous les Pacificateurs, et il y en a les injustes. Et ceux qui

se sont pacifiés, sont ceux qui ont cherché la droiture. » [72:14]
Tout dans la création, du microcosme au macrocosme, tout est soumis

pacifiquement à Dieu. Le système de Dieu est la Pacification (L'Islam) et
Il en a fait la loi des multivers.
« Désirent-ils un autre système que celui d'Allah, alors que se soumet à

Lui, bon gré, mal gré, tout ce qui existe dans les cieux et sur terre, et que
c'est vers Lui qu'ils seront ramenés ? » [3:83]

A propos de La Lecture...
(al qourâne)
C'est la transcription des paroles exactes révélées par la Force de Allah à

l'annonciateur-visionnaire (prophète) Muhammad.
Elles furent d'abord mémorisées par lui et ensuite par ses compagnons.
Bien plus tard, elles furent écrites par des scribes. Il faut donc
comprendre que les livres circulant sous le nom de La Lecture ‘al
qourâne` ne sont que des copies extraites de l’Ecrit Originel conservé en
toute sécurité dans un tableau matriciel bien gardé.
La Lecture est la source principale des certitudes de ceux et celles qui

sont dotés de la capacité à reconnaître ce qui est sacré. La Lecture
embrasse tous les thèmes concernant les êtres humains : sagesse, culte et
loi.
De plus, La Lecture donne les directives clés pour une société juste, pour
une conduite humaine appropriée et pour un système économique
équitable.
Cependant, il n'est pas possible de dire que La Lecture traite d'un thème
ou d'un autre... La Lecture n'a pas d'auteur !
C'est une pure révélation de la part d’Allah qui, lorsqu'elle est récitée en
arabe, déchaine chez l'auditeur toute une série d'émotions spirituelles et
aussi physiques! Elle transmet la fécondité divine (baraka) et est utilisée
pour soigner les malades.
On pourrait dire que la chaîne de transmission depuis le début de la

révélation est en soi la meilleure garantie, mais cela serait placé notre
confiance dans d'autres créatures...

Allah nous a transmis Sa Parole et l'a protégée de toute falsification en y
incorporant une empreinte (checksum) afin de garantir l'authenticité du
message tout comme il est d'usage de le faire aujourd'hui lorsque nous
communiquons via cette bête sortie de la terre qu'est l'ordinateur :
Et cette empreinte est la formule qui figure en tête de chaque chapitre

(sauf le neuvième) et qui est :
BiSMi ALLaHi AL RaHMaNi AL RaHIMi

dont l’essai de traduction pourrait être « au nom du Dieu, source
instantanée et sustentatrice de toute pitié et de toute bonté. »
A titre de rappel, il est à noter que dans l'Exode 20:7 il est écrit :
« Tu n'utiliseras pas le nom de l'Eternel ton Dieu pour tromper. »
Dans La Lecture (al qourâne), il existe 36 attestations («shahada») de

l'unicité divine :
« le Sustentateur du Levant et du Couchant. Il n'y a point de divinité à

part Lui. Prends-Le donc comme Protecteur. » [73 :9]
« Dis : ‘ô hommes! Je suis pour vous tous, le messager de Dieu, à Qui

appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui.
Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Dieu, en Son
messager, le prophète gentil, qui croit en Dieu et en Ses paroles. Et
suivez-le afin que vous soyez bien guidés’. » [7 :158]
« Ô hommes ! Rappelez-vous le bienfait de Allah sur vous : existe-t-il

en dehors de Allah, un créateur qui du ciel et de la terre vous attribue
votre subsistance ? Point de divinité à part Lui ! Comment pouvez-vous
vous détourner. » [35 :3]
« Allah! Point de divinité que Lui ! Il possède les noms les plus beaux. »
[20:8]

« Certes, c'est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adorez-Moi donc
et installez le système divin pour le souvenir de Moi. » [20 :14]
« En vérité, votre seule divinité est Allah en dehors de qui il n'y a point
de divinité. De Sa science Il embrasse tout. » [20 :98]
« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Sustentateur du Centre de

Commandement. » [27 :26]
« C'est lui Allah. Pas de divinité à part Lui. A Lui la grâce infinie ici-
bas comme dans l'au-delà. A Lui appartient le jugement. Et vers Lui
vous serez ramenés. » [28 :70]
« Et n'invoque nulle autre divinité avec Allah. Point de divinité à part

Lui. Tout doit périr, sauf Sa Présence. A Lui appartient le jugement; et
vers Lui vous serez ramenés. » [28 :88]
« Et Nous fîmes traverser la mer aux enfants d'Israël. Pharaon et ses

armées les poursuivirent avec acharnement et inimitié. Puis, quand la
noyade l'eut atteint. il dit: « Je crois qu'il n'y a d'autre divinité que
Celui en qui ont cru les enfants d'Israël. Et je suis du nombre des
soumis. » [10 :90]
« S'ils ne vous répondent pas, sachez alors que c'est par la science de
Celui Qui mérite d'être adoré qu'il est descendu, et qu'il n'y a de
divinité que Lui. Êtes-vous soumis ? » [11:14]
« Voilà Allah, votre Sustentateur ! Il n'y a de divinité que Lui,

Créateur de tout. Adorez-Le donc. C'est Lui qui a charge de tout. »
[6:102]
« Suis ce qui t'est révélé de la part de ton Sustentateur. Point de

divinité autre que Lui. Et écarte-toi des associateurs. » [6:106]
« Quand on leur disait : ‘Point de divinité à part Allah’, ils se

gonflaient d'orgueil. » [37:35]

« Il vous a créés d'une personne unique et a tiré d'elle son épouse. Et Il
a fait descendre pour vous huit couples de bestiaux. Il vous crée dans les
ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres. Tel est
Allah, votre Sustentateur ! A Lui appartient toute la Royauté. Point de
divinité à part Lui. Comment pouvez-vous vous détourner ? » [39:6]
« Le Pardonneur des péchés, l'Accueillant au repentir, le Dur en

punition, le Détenteur des faveurs. Point de divinité à part Lui et vers
Lui est la destination. » [40 :3]
« Tel est votre Sustentateur, Créateur de toute chose. Point de divinité

à part Lui. Comment se fait-il que vous vous détourniez ? » [40 :62]
« C'est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en

Lui vouant un culte exclusif. Grâce infinie à Allah, Sustentateur de
l'univers ! » [40 :65]
« Point de divinité à part Lui. Il donne la vie et donne la mort, et Il est

votre Sustentateur et le Sustentateur de vos premiers ancêtres. » [44 :8]
« Il fait descendre, par Son ordre, les Anges avec la révélation, sur qui
Il veut parmi Ses serviteurs : « Avertissez qu'il n'est d'autre divinité
que Moi. Craignez-Moi donc. » [16 :2]
« Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous

N'allions pas l'éprouver. Puis il fit, dans les ténèbres, l'appel que voici :
‘Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J'ai été vraiment du nombre
des injustes`. » [21 :87]
« Que soit exalté Allah, le vrai Souverain ! Pas de divinité en dehors de

Lui, le Sustentateur du sublime Centre de Commandement ! » [23 :116]
« Allah! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par
lui-même. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient
tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès
de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa
science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Centre de
Commandement déborde les cieux et la terre. La garde ne Lui coûte
aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. » [2 :255]
« Allah ! Pas de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par
Lui-même. » [3 :2]
« C'est Lui qui vous donne forme dans les matrices, comme Il veut.
Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage. » [3 :6]
« Allah atteste, et aussi les Anges et les doués de science, qu'il n'y a
point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de
divinité à part Lui, le Puissant, le Sage ! » [3 :18]
« Allah ! Pas de divinité à part Lui ! Très certainement Il vous

rassemblera au Jour de la Résurrection, point de doute là-dessus. Et qui
est plus véridique qu’Allah en parole ? » [4 :87]
« Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité à part Allah, et

implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les croyants et les
croyantes. Allah connaît vos activités et votre lieu de repos. » [47 :19]
« Ainsi Nous t'envoyons dans une communauté, que d'autres

communautés ont précédées, pour que tu leur récites ce que Nous te
révélons, cependant qu'ils ne croient pas au Tout Miséricordieux. Dis :
« C'est Lui mon Sustentateur. Pas d'autre divinité à part Lui. En Lui je
place ma confiance Et à Lui je me repens. » [13 :30]
« C'est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de

l'Invisible tout comme du visible. C'est Lui, le Tout Miséricordieux, le
Très Miséricordieux. » [59 :22]

« C'est Lui, Allah. Nulle divinité que Lui ; Le Souverain, le Pur,
L'Apaisant, Le Rassurant, le Prédominant, Le Tout Puissant, Le
Contraignant, L'Orgueilleux. Gloire à Allah ! Il transcende ce qu'ils
Lui associent. » [59 :23]
« Ils ont pris leurs prêtres et leurs moines, ainsi que le Messie fils de
Marie, comme Sustentateurs en dehors de Allah, alors qu'on ne leur a
commandé que d'adorer une divinité unique. Pas de divinité à part Lui !
Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils associent. » [9 :31]
Allah nous enseigne parfaitement ce que nous devons dire et faire. Il

nous laisse lire/déchiffrer afin de réfléchir, méditer et apprendre pour
pouvoir comprendre et reconnaître Son message partout où il se trouve,
pas seulement dans des recueils de feuilles mais dans toute Sa création.
Et c’est Lui, Allah, Celui qui nous donne l’explication de Ses

enseignements à travers La Lecture seule (al qourâne wahdahou) :
« Et la parole de ton Sustentateur s'est accomplie en toute vérité et

équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient,
l'Omniscient. » [6:115]
« Cette Lecture n'est nullement à être forgée en dehors d'Allah mais

c'est la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, et l'exposé détaillé
de l'Écrit en quoi il n'y a pas de doute, venu du Sustentateur des
multivers. » [10:37]
«Son rassemblement Nous incombent, ainsi que la façon de la réciter.

Quand donc Nous la récitons, suis sa récitation. A Nous, ensuite
incombera son explication. » [75:17-19]

Les versets sont répétés plusieurs fois sous divers angles afin de mieux
comprendre :
« Très certainement Nous avons exposé dans cette Lecture afin qu'ils
réfléchissent. Mais cela ne fait qu'augmenter leur répulsion. » [17:41]
« Et certes, Nous avons déployé pour les gens, dans cette Lecture, toutes
sortes d'exemples. Mais la plupart des gens s'obstinent à être
mécréants. » [17:89]
« Et assurément, Nous avons déployé pour les gens, dans cette Lecture,
toutes sortes d'exemples. L'homme cependant, est de tous les êtres le
plus grand disputeur. » [18:54]
Les versets sont exprimés clairement :
« Nous l'avons fait descendre, une Lecture synthétique, afin que vous
raisonniez. » [12:2]
« Nous l'avons rendu (La Lecture) facile en ta langue, afin que tu

annonces par lui la bonne nouvelle aux gens pieux, et que, tu avertisses
un peuple irréductible. » [19:97]
« C'est ainsi que nous l'avons fait descendre une Lecture synthétique, et
Nous y avons multiplié les menaces, afin qu'ils deviennent pieux ou
qu'il les incite à s'exhorter ? » [20:113]
« Une Lecture synthétique, dénuée d'ambiguïté afin qu'ils soient

droits ! » [39:28]
« Nous ne l'avons facilité dans ta langue, qu'afin qu'ils se rappellent ! »

[44:58]

A propos de la Voie...
(ash shari’a)
Extrait de « Avons-nous besoin de Dieu » d’après Roger Garaudy.
Que signifie donc «appliquer la Shari’a» selon les dirigeants politico-

religieux de l'Arabie saoudite, du Pakistan, ou de leurs émules ?
Le mot «shari’a» n'est employé qu'une fois dans La Lecture (al qourâne):
«Puis Nous t'avons mis sur la voie de l'Ordre. Suis-la donc et ne suis
pas les passions de ceux qui ne savent pas. » [45:18]
Et dans trois autres versets apparaissent des mots de même racine : le

verbe « shara'a » :
« Il vous a légiféré en matière de système, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce

que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à
Abraham, à Moïse et à Jésus. Certes, installez le système (divin) et n'en
faites pas un sujet de division. Cela à quoi tu appelles les associateurs
leur parait énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide
vers Lui celui qui se repent. » [42:13]
Et le substantif « shir'a » :
« Et sur toi Nous avons fait descendre l'Ecrit avec la vérité, pour
confirmer l'Ecrit qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge
donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs
passions, loin de la vérité qui t'est venue. A chacun de vous Nous avons
assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes
Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous
éprouver en ce qu'Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes
œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous
informera de ce en quoi vous divergiez. » [5:48]
Cela permet une définition précise.

La Lecture rappelle qu’Allah a donné aux enfants d'Israël l'Ecrit et les
Commandements, qui leur permettraient de concevoir clairement
l'Ordre (amr), mais qu'ils ont introduit le désaccord après que leur eut
été donnée la science (ilm). Allah jugera. Et c'est alors qu'apparaît le mot
« shari’a » :
« Nous avons effectivement apporté aux Enfants d'Israël le Livre, la

sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les
préférâmes aux autres humains. Et Nous leur avons apporté des preuves
évidentes de l'Ordre. Ils ne divergèrent qu'après que la science leur fut
venue, par agressivité entre eux. Ton Seigneur décidera parmi eux, au
Jour de la Résurrection, sur ce en quoi ils divergeaient. Puis Nous
t'avons mis sur la voie de l'Ordre. Suis-la donc et ne suis pas les
passions de ceux qui ne savent pas. » [45:16:18]
En quoi consiste cette « voie » (shari’a)? C'est ce qui nous est précisé en
42:13 :
« Il vous a ouvert une voie (ici c'est le verbe shara'a) en matière de

système qu'Il avait recommandée à Noah, celle-là même que nous
t'avons révélée, celle que nous avons recommandée à Ibrahim, à Moussa,
à Aïssa : suivez-la, et n'en faites pas un objet de division. »
Il est donc parfaitement clair :
 que cette voie est celle de Dieu

 qu'elle est commune à tous les peuples, à qui Allah a envoyé ses
prophètes (à tous les peuples et dans la langue de chacun d'eux).
Or les codes juridiques concernant par exemple le vol et sa punition, le

statut de la femme, le mariage ou l'héritage, sont différents dans la Thora
juive, dans les Evangiles des chrétiens ou dans La Lecture.

La Shari’a (la loi divine pour aller à Dieu) ne peut donc pas inclure ces
législations (fiqh) qui, à la différence radicale de la Shari’a commune à
toutes les religions, diffère avec chacune d'elles selon l'époque et la
société où un prophète a été envoyé par le Sustentateur des multivers.
Allah dit :
« ... A chaque époque un livre. » [13:38]
Et encore :
« Il n'existe pas de communauté où ne soit passé un prophète pour

l'avertir. » [16:36]
« Allah termine ou confirme ce qu'Il veut. L'Ecrit primordial est auprès

de Lui. » [13:39]
Ceci ne signifie évidemment pas qu'il a changé d'avis mais que, par une
‘véritable pédagogie divine`, Il apporte au nom des principes absolus, une
réponse appropriée à la situation historique et au niveau de
compréhension du peuple auquel il envoie son message. A travers ce
changement historique La Lecture nous rappelle la vérité transcendante :
Allah ne peut être ailleurs que partout, à l'Orient comme à l'Occident.
« A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous

tourniez, la Présence (wajh) d'Allah est donc là, car Allah a la grâce
immense; Il est Omniscient. » [2:115]
Les premiers commentateurs de La Lecture, comme Tabari, ont toujours

pris grand soin de rappeler dans quel contexte historique précis chaque
verset est ‘descendu’.
Cette historicité n'enlève rien à la valeur universelle et éternelle de la

Shari’a : chaque intervention d'Allah, dans la communauté
indivisiblement politique et religieuse de Médine, où le Prophète est chef
d'Etat, contient un principe d'action (une voie religieuse, Shari’a), qui
vaut pour tous les peuples et tous les temps (comme par exemple : Dieu
seul possède, ce qui relativise toute propriété humaine ; Dieu seul
commande, ce qui relativise tout pouvoir humain : Allahou Akbar ! ;
Dieu seul sait, ce qui relativise tout savoir humain.
Cette ‘loi divine’, cette Shari’a, est commune à toutes les révélations et à
toutes les sagesses.
Et c'est à partir de cette voie religieuse immuable que Dieu, par ses
Prophètes, apporte des réponses historiques correspondant à la situation
particulière de chaque peuple.
L'une des manifestations les plus claires de la grandeur de La Lecture

c'est précisément cette articulation de la transcendance et de l'histoire, de
la religion et de la politique, en un mot de la Shari’a (qui est œuvre
d’Allah) et du fiqh, de la législation (qui est œuvre humaine).
C'est la différence radicale avec le judaïsme.
Alors que chez Moussa la plus grande place est occupée par les
commandements, dans La Lecture, 4% seulement des versets portent sur
la solution de problèmes de droit. Mélanger, sous le nom de Shari’a, ce
qui est orientation religieuse et morale de valeur absolue, éternelle et
universelle, avec les législations propres à chaque société particulière et à
chaque époque déterminée, constituerait une judaïsation de l'islam et
nous conduirait, par le littéralisme, à donner une image de La Lecture
radicalement opposée à sa claire définition de la Shari’a.
Si l'on ne fait pas cette distinction entre :
 les principes éternels sur les rapports avec Allah,

 et les lois particulières par lesquelles les hommes, à partir de ces
principes, organisent à chaque époque leurs rapports sociaux,
l'on donne une image caricaturale de La Lecture.

Par exemple La Lecture, qui descend dans une société où règne
l'esclavage, introduit des règles propres à l'humaniser.
Est-ce que cet enseignement est devenu caduc parce que l'esclavage
n'existe plus ? Ou faut-il rétablir l'esclavage ? Ou bien devons-nous,
comme nous le recommande à chaque instant La Lecture, réfléchir sur
les ‘exemples` qu'il nous donne :
« Nous avons proposé aux hommes, dans cette Lecture, toutes sortes
d'exemple, peut-être réfléchiront-ils ? » [39:27].
Ainsi seulement un verset comme : « Un esclave croyant vaut mieux qu'un

homme libre polythéiste… » (2:221), à condition de ne pas s'attacher à la
lettre, conserve valeur universelle : la valeur d'un homme ne dépend pas
de son rang ou de sa fortune, mais de sa foi et de ses vertus.
Cette distinction entre la Shari’a, l'orientation religieuse et morale vers

Allah, et les ‘programmes` ou les ‘méthodes` dont Allah a laissé à l'homme
la responsabilité de les appliquer toujours dans les conditions concrètes
de leur société et de leur temps, est soulignée par le sens du mot Shari’a,
le chemin vers la source, magnifique façon de dire : le chemin vers Dieu.
Après avoir rappelé (5:44 et 5:46) que les messages de Moîse et de la

Thora, de Jésus et des Evangiles ‘contiennent guidance et lumière`, La
Lecture ajoute :
« Nous avons donné à chacun d'eux une voie (shari’a) et un programme

(minhaj). » [4:48]
A la lumière des deux précédents versets, il est clair que la voie, la

Shari’a a valeur universelle puisqu'elle est commune en particulier à tous
les gens du Livre ; elle nous désigne les fins transcendantes, alors que le
‘programme` ou la ‘méthode` sont les moyens permettant, en chaque
moment de l'histoire, de faire pénétrer les valeurs transcendantes.
La Shari’a est en effet présente et identique dans les trois livres révélés :

La Lecture proclame à plusieurs reprises qu'Allah seul possède :
« Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre appartient à Allah »
[2:116 et 284; 3:109, etc.]
Comme le Deutéronome dit :
« A l'Eternel, ton Dieu, appartiennent les cieux, la terre, et tout ce

qu'elle renferme. » (10, 14)
Il en est de même, dans les trois Livres, pour « Allah seul commande » et
« Allah seul sait ».
Il est de notre responsabilité de trouver en chaque moment les moyens

historiques de réaliser ces fins transcendantes, comme La Lecture nous
en donne l'exemple pour la communauté de Médine. Cette claire
distinction exclut tout littéralisme et nous appelle à réfléchir sur les
exemples et non à donner à des prescriptions historiques, figurant aussi
dans La Lecture, une application aveugle à tous les temps.
Prétendre appliquer littéralement une disposition législative sous

prétexte qu'elle est écrite dans La Lecture, c'est confondre la loi éternelle
de Dieu, la Shari’a (qui est un «invariant» absolu, commun à toutes les
religions et à toutes les sagesses) avec la législation destinée au Moyen-
Orient au VIIe siècle (qui était une application historique, propre à ces
pays et à cette époque, de la loi éternelle).
Les deux figurent bien entendu dans La Lecture mais la confusion des
deux et leur application aveugle - refusant cette réflexion à laquelle ne
cesse de nous appeler La Lecture - nous rend incapables de témoigner
du message vivant, de La Lecture vivant et éternellement actuel, du Dieu
vivant.

La loi divine, la Shari’a, unit tous les hommes de foi, alors que prétendre
imposer aux hommes du XXe siècle une législation du VIIe siècle, et de
l'Arabie, est une œuvre de division qui donne une image fausse et
repoussante de La Lecture.
C'est un crime contre l'Islam.
Le Prophète parlant au nom d’Allah tenait parfaitement compte de la

situation géographique et historique du peuple pour lequel il appliquait
de manière spécifique les principes éternels.
Lorsqu'il ordonne de jeûner de l'aube au crépuscule (le fil noir et le fil

blanc) il est clair qu'il s'adresse à un peuple où le jour et la nuit ont une
durée peu différente. Pour un esquimau, entre les deux moments, il a six
mois : il faut donc réfléchir, comme auparavant pour l'esclavage, pour ne
pas appliquer littéralement le verset, mais pour nous interroger sur le
but qu'il visait et l'appliquer dans des conditions différentes.
Il en est de même pour un bon nombre de versets de La Lecture. Allah et

son Prophète tiennent compte des circonstances et du niveau de
conscience des peuples auxquels ils s'adressent pour que le message
pénètre sans vouloir abolir d'un seul coup l'ordre existant et en acceptant
donc des coutumes, même si elles ne répondent pas entièrement aux
exigences absolues de la Shari’a.
Nous avons donc le devoir, à l'égard de chaque prescription juridique,

de nous demander quel était le but visé lorsqu'elle a été formulée et les
circonstances historiques qui la rendaient nécessaire dans un monde où
« Il y a chaque jour quelque chose de nouveau. » [55:28]

La loi ne peut se pétrifier alors que la vie qu'elle a mission de façonner
dans la voie d’Allah est en perpétuelle métamorphose. C'est dans cette
perspective historique que l'on doit, par exemple, situer la main coupée
du voleur, ou la discrimination à l'égard des femmes et leur
subordination à l'homme, tradition de tout le Proche-Orient, comme en
témoignent, par exemple, les épîtres de saint Paul.
Toute lecture des «versets législatifs» doit être historique. Par exemple,
dans La Lecture (4:11) la part de la fille, dans l'héritage, est la moitié de
celle de son frère. Dans l'Arabie préislamique la femme n'avait aucun
droit sur l'héritage. C'est une avancée historique de lui y donner accès.
En outre, dans la société de l'époque, toutes les charges sociales
incombent à l'homme. La loi tend à rétablir l'équilibre. Une application
littérale à nos sociétés serait contraire à l'esprit de justice qui l'inspirait
au VIIe siècle.
L'essentiel est de ne jamais oublier que La Lecture contient à la fois la

Shari’a fondamentale et des ‘exemples’ de son application dans un
moment historique donné, par exemple dans une société esclavagiste.
La pire erreur, mortelle pour l'avenir de l'Islam, serait de mélanger la loi

divine éternelle, la Shari’a, avec ce qui fut le fiqh (la législation) du VIIe
siècle.
Appliquer la Shari’a, c'est le contraire de cette confusion. C'est à partir

des principes absolus de la Shari’a (Allah seul possède, Allah seul
commande, Allah seul sait) qu'on peut créer un fiqh du XXIe siècle.
Et c'est là une responsabilité commune non seulement à tous les

musulmans, mais, comme le dit La Lecture, à tous les hommes de foi qui
ont reçu le message des Prophètes, tous envoyés du même Dieu.

A propos de Responsabilité Sociale ...
En parallèle des lois indiquées par Allah, lesquelles ont été conçues pour
régir nos vies, La Lecture, a également énuméré quelques règles de
comportement, d'éthique, que nous sommes conseillés d'appliquer dans
tous nos rapports les uns aux autres.
« Certes, cette Lecture guide vers ce qu'il y a de plus droit, et elle

annonce à ceux qui ont choisis d'être honorés par la foi, ceux qui font de
bonnes œuvres qu'ils auront une grande récompense. » [17:9]
Et quelles sont les bonnes œuvres ?
En quoi consistent-elles ?
S’agit-il d’augmenter le nombre des inclinaisons et des prosternations ?
Le nombre de jours d’abstinence ?
De parler l’arabe sans comprendre l’essence des mots ?
Ou s’agit-il plus exactement de mettre en application les

recommandations qu’Allah nous fait parvenir dans une Écriture claire et
évidente, sans ambiguïté, La Lecture, qui est vraiment une lumière et
une guidée pour des gens qui raisonnent ?
La liste de Ses recommandations ne contient pas de loi (dans le sens

‘légal’ du terme), mais en réfléchissant un peu, quand Allah, le Seul
digne d’être servi, émet une recommandation, ne penses-tu pas qu’il
nous est ordonné ‘d’entendre et d’obéir` en vue de garantir notre bonheur
(bonne heure) ?

En voici quelques-unes :
Répond toujours à une salutation :
« Si on vous fait une salutation, saluez d'une façon meilleure ou bien de

la même manière. Certes, Allah tient compte de tout. » [4:86]
« Ne dis que des bonnes choses : 'N'as-tu pas vu comment Allah

propose en exemple une bonne parole pareille à un bel arbre dont la
racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel ? Il donne à tout
instant ses fruits, par la grâce de son Sustentateur. Allah cite les
exemples à l'intention des gens. Peut-être se souviendront-ils'. »
[14:24-25]
Sois humble et parle clairement :
« Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée

des voix, c'est bien la voix des ânes. » [31:19]
« Avec sagesse et bonté, invites les gens à se diriger vers Allah : 'Par la
sagesse et la bonne exhortation appelle au sentier de ton Sustentateur.
Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c'est ton Sustentateur qui
connaît le mieux celui qui s'égare de Son sentier et c'est Lui qui connaît
le mieux ceux qui sont bien guidés'. » [16 :125]
« C'est grâce à que tu es si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au

cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et
implore pour eux le pardon. Et consulte-les à propos des affaires ; puis
une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah. Certes, Allah aime
ceux qui Lui font confiance. » [3:159]

Sois bon envers tes parents :
« Et ton Sustentateur a décrété : ‘n'adorez que Lui et soyez bon envers

vos père et mère: si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la
vieillesse auprès de toi, alors ne leurs manque pas de respect et ne les
brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses et sois
bienveillant envers eux et dis : ‘ô mon Sustentateur, fais-leur, à tous
deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit'. » [17:23-24]
Supprime la colère et pardonne aux gens :
« Et concourez au pardon de votre Sustentateur, et à un jardin large

comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, qui dépensent dans
l'aisance et dans l'adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à
autrui - car Allah aime les bienfaisants'. » [3:133-134]
Répare le mal par le bien :
« Puisque la bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles, repousse

le mal par ce qui est décent. Ainsi, de cette manière, celui avec qui tu
avais une animosité, peut devenir un ami intime. » [41:34]
« Ceux qui persévèrent face aux adversités demandant l'approbation de

leur Sustentateur, qui aident à établir et à consolider le système divin, et
qui confirment les valeurs permanentes, qui dépensent pour les autres,
en secret ou en public, les biens que Nous leurs avons donnés, et qui
parent la rudesse avec la bonté. Ceux-là auront une excellente demeure.
» [13:22]
Ne dis pas de mauvaises choses :
« L’exemple d’une idéologie mauvaise est qu’elle est pareille à un

mauvais arbre déraciné de la surface de la terre et qui n'a point de
stabilité. » [14:26]

Ne sois pas arrogant ou insouciant :
«Et ne détourne pas ton visage des personnes avec arrogance, ni ne

foule la terre avec insolence. Car Allah n'aime pas l'arrogant fanfaron. »
[31:18]
N'engage pas dans l'entretien ignorant :
« Et les vrais serviteurs de Celui Qui est à l’origine de toute chose,

marchent sur la terre humblement et si les ignorants leur parlent, ils
disent : ‘Paix’. » [25:63]
N’insulte pas les associateurs/idolâtres :
« N'injuriez pas ceux qu'ils invoquent, en dehors de Allah, car par

agressivité, ils injurieraient Allah, dans leur ignorance. De même, Nous
avons enjolivé aux yeux de chaque communauté sa propre action.
Ensuite, c'est vers leur Sustentateur que sera leur retour ; et Il les
informera de ce qu'ils faisaient. » [6:108]
Ne te moque pas des gens :
« Ô vous qui avez choisi d'être honorés par la foi ! Qu'un groupe ne se
raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux.
Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont
peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas
mutuellement des surnoms injurieux. Quel vilain mot que 'perversion'
lorsqu'on a reçu la foi. Et ceux qui ne reviennent pas sur le bon chemin
sont les transgresseurs. » [49:11]
N’espionne pas, ni ne sois soupçonneux ni médisant :
« Ô vous qui avez choisi d'être honorés par la foi ! Si un pervers vous
apporte une nouvelle, voyez bien clair (de crainte) que par inadvertance
vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite
ce que vous avez fait. » [49 :6]

« Ô vous qui avez choisi d'être honorés par la foi ! Evitez de trop
conjecturer car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas ;
et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la
chair de son frère mort ? Non, vous en auriez horreur. Et craignez
Celui Qui a la divinité. Car Allah est Grand Accueillant au repentir,
Très Miséricordieux. » [49 :12]
Ne sois pas ségrégationniste (racial, sexuel, etc.) :
« Ô genre humain! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle,
et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous
entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Allah, est celui
qui a la meilleure conduite. Allah est certes Omniscient et Grand-
Connaisseur. » [49:13]
Appliquons les recommandations qu’Allah nous donne.
Il ne fait aucun doute, pour des gens qui raisonnent, que cela vaut mieux
pour nous.
Si nous ne le faisons pas, alors,
 faut-il s'étonner de ne trouver que problème et désolation sur

notre route ?
 faut-il s'étonner de voir tomber certains de ceux qui ont cru dans
l'hypocrisie ?
 faut-il s'étonner de voir les ignorants s'enfoncer d'avantage dans
l'ignorance ?
Assume pleinement ta fonction de 'khalif', c'est-à-dire de modèle à

suivre, de 'tenant-lieu'.
Applique les recommandations de ton Sustentateur.
Applique Ses enseignements.

A propos des Femmes ...
Je commence ce sujet par le thème du fameux code vestimentaire de la
femme. Aujourd'hui, les pays dits ‘musulmans` sont fiers du fait que la
plupart de leur gente féminine porte un foulard en sortant de chez elle
ou aller travailler.
Ces femmes sont considérées ‘sacrées` parce que, selon les théories des
uns et des autres, elles adhèrent à la voie du prophète et sont ainsi la
représentation de la foi monothéiste…
Peu de choses identifient une femme ’islamique` aussi rapidement que le

foulard. C’est un fait favorisé dans les écoles, par les médias, et même
dans les pays ‘non-musulmans`, comme en France par exemple, où il ne
relève que d’une question identitaire.
Mais, que se passe t ’il si nous osons dire que le ’fameux foulard islamique`,
appelé un ‘hijab`, n'a aucun fondement dans l’Écrit saint et qu’il s’agit
donc d’une innovation ?
A chaque fois que j’aborde ce sujet, je reçois des messages très virulents,
toujours basés sur ce que dit untel, ou ce qui est écrit dans les histoires
(hadith).
Cependant, jamais personne ne vient avec la parole de vérité, qui n’est

autre que La Lecture (al qourâne), un Ecrit complet, sans erreur, sans
contradiction, sans ambiguïté et au sujet duquel il n’y a pas de doute.
Comment se fait-il que les gens préfèrent ce que disent d’autres créatures
sans aucun pouvoir à ce que dit Celui qui détient la vie et la mort ?
Comment faire pour que ces millions de femmes dévouées ainsi que
leurs hommes puissent savoir qu'ils ne font que perpétuer et célébrer
quelque chose qui n'a aucune base dans la manière de vivre avec la
capacité humaine de reconnaître ce qui est sacré, l’Islam, mais qui est au
contraire rien de moins qu’une innovation du judaïsme rabbinique ?

Le mot ‘hijab` et ses dérivés se retrouvent 7 fois dans La Lecture (al
qourâne) et en aucun cas, il est question d’un foulard à se mettre sur la
tête, ni même d’un code vestimentaire féminin tel que les gens pensent.
La signification de la racine du mot hijab peut être traduite par 'protéger',

'diviser', 'partager', ce qui implique que le sens du mot 'hijab' a une valeur
plus ample que celle de 'rideau' qui est généralement donnée. Ce qui
divise, sépare ou protège peut être une cloison, un mur, une cape, une
protection, etc. Nous sommes bien loin de la simple acceptation dans le
sens de 'voile' et encore plus si on se réfère au foulard que les femmes
portent, selon leur tradition, leur culture, leur folklore, de telle ou telle
manière...
Encore une fois, le meilleur moyen de savoir, c'est de se pencher sur La

Lecture et demander à Allah de nous en fournir l'interprétation :
« Et entre les deux, il y aura un mur,... » [7:46]
« Et si vous leur demandez quelque objet, demandez-le leur derrière un

rideau. » [33:53]
« Il dit : 'Oui, je me suis complu à aimer les biens au point d'oublier le

rappel de mon Sustentateur jusqu'à ce que le soleil se soit caché derrière
son voile'. » [38:32]
« Et ils diront : 'Nos cœurs sont voilés contre ce à quoi tu nous

appelles, nos oreilles sont sourdes. Et entre nous et toi, il y a une
cloison, Agis donc de ton côté; nous agissons du notre'. » [41:5]
« Il n'a pas été donné à un mortel que Allah lui parle autrement que
par révélation, ou de derrière un voile ... » [42:51]
« Elle (Maryam) mit entre elle et eux (sa famille) un voile... » [19:17]
« Et quand tu lis La Lecture, Nous plaçons, entre toi et ceux qui ne

croient pas en l'au-delà, un voile invisible, » [17:45]

J'ai beau lire et relire, mais je ne vois rien de comparable au voile que
portent les femmes pour se couvrir la tête.
Attention ! Je ne suis pas en train de dire que les femmes ne doivent pas
porter un voile sur la tête !
Un voile sert à se protéger, aussi bien pour les femmes que pour les
hommes. Le port du voile n'a pas de signification idéologique telle qu'on
veut bien nous le laisser croire à travers les médias.
Ne parlons pas ni de la ‘burka` ni du ‘niqab’. Cela n'est que le résultat

d'une fâcheuse tendance à accentuer l'identité face à un monde
occidental que certains savent manipuler à des fins propagandistes...
Qui peut voir dans un simple bout de tissu, un signe d'oppression

masculine, si ce n'est depuis l'introduction de la propagande occidentale
dans les pays où des femmes essaient de vivre leur islam ?
Le voile n'est pas une imposition de la société patriarcale mais un DROIT

de la femme ! Si elle ne veut pas opter pour ce droit, libre à elle de ne pas
le faire.
En fait, c'est à nous-mêmes de décider ce qui est convenable, car La

Lecture, qui reste LA REFERENCE, le manuel d'instructions pour ceux et
celles qui ont la capacité humaine de reconnaître ce qui est sacré, ne
mentionne à aucun moment le voile comme un vêtement obligatoire.
Allah est Sage.
La Lecture, référence descendue de la part du Sustentateur des multivers

pour l'ensemble de l'humanité, ne comporte ni ambiguïté ni erreur. Tout
y est écrit clairement et d'une manière évidente!
Pourquoi donc ajouter à la parole du Sustentateur du sens que Lui-

même n'a jamais donné? N'est-ce pas là une forme d’association (shirk) ?

La Lecture (al qourâne) est la parole de Allah révélée/descendue sur
l'annonciateur-visionnaire (an nabi). Il ne l'a pas écrit lui-même ni l'a fait
écrire par quelqu'un.
Par contre, du temps de son vivant, il a pu vérifier que toute la

révélation qu'il avait reçue du Tout-Miséricordieux (ar rahmane), était
telle qu'elle avait été transmise oralement jusque-là.
L'homme est sujet à l'erreur de par sa nature imparfaite, et Allah est

parfait. C'est pour cela que La Lecture est descendue. Sommes-nous tous
et toutes d'accord pour affirmer que La Lecture est la dernière révélation,
qu'elle est complète, détaillée et qu'il n'y a point d'ambiguïté ?
« C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide

pour les pieux. » [2:2]
« Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur, le Livre, et n'y
a point introduit d'ambiguïté ! » [18:1]
« Une Lecture éloquente, dénuée d'ambiguïté, afin qu'ils soient pieux !»

[39:28]
Si cela est le cas, alors comment pouvons-nous aller rechercher en dehors

de l'Écriture ce dont nous avons besoin après avoir accepté d'être honoré
par la foi ? Ne serait-ce pas le comble de l'ignorance et de l'hypocrisie ?
Alors qu’Allah nous dit :
« Et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah ?
Ceux-là seront présentés à leur Sustentateur, et les témoins diront :
'Voilà ceux qui ont menti contre leur Sustentateur'. Que la malédiction
de Allah les injustes qui obstruent le sentier Allah, cherchent à rendre
tortueux et ne croient pas en l'au-delà. » [11:18-19]

« Les gens du Paradis crieront aux gens du Feu : 'Certes, nous avons
trouvé vrai ce que notre Sustentateur nous avait promis. Avez-vous
aussi trouvé vrai ce que notre Sustentateur avait promis ? » ‘Oui`,
diront-ils. Un héraut annoncera alors au milieu d'eux : Que la
malédiction d’ Allah soit sur les injustes, qui obstruaient le sentier de
Allah, qui voulaient le rendre tortueux, et qui ne croyaient pas à l'au-
delà. » [7:44-45]
Et très certainement, la Parole de Allah est véridique.
L'ordre que nous recevons est de suivre uniquement ce qui vient de

notre Sustentateur. Je ne trouve aucun verset me disant de suivre autre
chose que ce qu'Il nous a révélé :
« Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Sustentateur et ne

suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » [7:3]
Désobéir à cela, c'est donner des associés à Allah.
Gloire et pureté au Sustentateur des multivers car Il est au-dessus de

tout cela.
L'annonciateur-visionnaire n'a jamais fait autre chose que de suivre La

Lecture Généreuse ! S’il ne l'avait pas fait, s'il en avait ajouté ou
retranché ou modifié quoique ce soit, Allah lui aurait ôté la vie sur le
champ :
« C'est une révélation du Sustentateur des multivers. Et s'il avait forgé

quelques paroles qu’ils Nous avaient attribuées, Nous l'aurions saisi de
la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte. Et nul d'entre
vous n'aurait pu lui servir de rempart. C'est en vérité un rappel pour
les pieux. » [69:43-48]

Allah nous révèle que la manière de vivre de ceux et celles qui ont la
capacité de reconnaître ce qui est sacré, a été enseigné à
Ibrahim/Abraham :
« Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous
a élus ; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la manière de vivre,
celle de votre père Ibrahime, lequel vous a déjà nommés ‘Musulmans`
avant (cette écriture) et dans celle-là, afin que le messager soit témoin
contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens.
Installez le système divin et établissez le juste ordre économique dans la
société, et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Patron. Et
quel Excellent Patron ! Et quel Excellent soutien ! » [22:78]
« Ô mon père, il m'est venu de la science ce que tu n'as pas reçu ; suis-
moi, donc, je te guiderai sur une voie droite. » [19:43]
« Et mentionne Ismaël, dans l'Écriture. Il était fidèle à ses promesses ; et

c'était un messager et un prophète. Et il commandait à sa famille
l'installation du système divin et l'établissement du juste ordre
économique dans la société et il était agréé auprès de son Sustentateur. »
[19:54-55]
Ceci signifie que Muhammad connaissait déjà tout le rituel des prières,
obligations envers les nécessiteux, jeûne et pèlerinage. Il n'a donc fait
que suivre ce qui avait été révélé à Ibrahim/Abraham, qui lui-même
avait transmis cette science à ses fils.
Tout cela nous conduit au droit islamique. Mais au fait, c'est quoi ce truc-
là ? S'agit-il de la Sharia ou du Fiqh ? Car cela n'est pas la même chose.
Le premier existe de tout temps, car c'est la Voie de l'Ordre divin, établi
depuis le début de la création. La Sharia se trouve dans tous les Écritures
révélées aux annonciateurs-visionnaires, et chaque messager nous vient
avec des preuves concrètes pour nous le rappeler avant que n'arrive
l'heure.

Quant au Fiqh, là aussi, ce n'est que l'œuvre des hommes ! Encore une
fois, il s'agit de quelque chose calqué sur le judaïsme rabbinique. Cela n'a
d'autre valeur que celle émise en un lieu et un temps déterminé et ne
peut en aucun cas remplacer ni être comparer à la parole de Allah !
Donner de la valeur à ce que font, disent, pensent ou croient les créatures

de Allah, c'est Lui donner des associés.
Revenons donc vers le Sustentateur des multivers afin qu'il nous

pardonne nos erreurs et nous comble de Ses bienfaits.
Le deuxième thème de ce sujet traitant des femmes, est celui des

esclaves, concubines et des femmes indépendantes.
La Lecture (al qourâne) est venue comme lumière et une guidée pour
l'humanité afin de pouvoir régler les relations sociales et guider les
hommes et les femmes qui font le choix d’être honorés par la foi.
Cependant, nous constatons un étrange comportement parmi les sectes

(sunnites, shiites, autres) qui légitiment la possession d’esclaves et de
concubines pour rien d’autre que l’assouvissement du plaisir sexuel et
de la satisfaction personnelle !
Naturellement, commettre un péché et ensuite proclamer ce que Allah

n'a pas permis, n’est pas un fait nouveau :
«… et quand ceux-ci commettent une turpitude, ils disent: 'C'est une

coutume léguée par nos ancêtres et prescrite par Allah.' Dis: 'Allah ne
commande point la turpitude. Direz-vous contre Allah ce que vous ne
savez pas' ? » [7:28]
La vérité est que La Lecture (al qourâne) n’autorise en aucun cas à

posséder des esclaves ou des concubines.

Concernant les employés (esclaves), qu’est-il permis ?
« Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi ceux qui
vous servent, hommes et femmes. S'ils sont besogneux, Allah les rendra
riches par Sa grâce. Et Allah est immense et Il est Omniscient. » [24:32]
C’est très clair. La Lecture (al qourâne) n’autorise personne à maintenir

des relations sexuelles illicites avec ses employé(e)s. Au contraire, La
Lecture parle plutôt de les aider à se marier comme étant un acte de
droiture.
Enfin, en ce qui concerne l’expression arabe ‘malakat aïmanoukoume’ qui

est traduit généralement par ‘esclaves croyantes’, il s’agit encore une fois
d’une manœuvre pour permettre d’avoir des rapports sexuels illicites,
c’est-à-dire de rendre licite ce qui ne l’est pas !
Cela vient de la fausse interprétation donnée à ‘malakat aïmanoukoume’.

Selon certains, La Lecture (al qourâne) permettrait d’entretenir des
relations sexuelles avec une certaine catégorie de femmes.
C’est donc pour cela que, selon les sectaires, les concubines seraient
autorisées. Il est évident que ces gens ne lisent les versets que d’une
manière superficielle car ils auraient lu ceci :
« Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes
indépendantes ayant choisi l’honneur de recevoir la foi, alors qu’il
demande la main d’une jeune femme dépendante (malakat
aïmanoukoume). Allah se rend compte de votre foi car vous êtes égaux
les uns les autres. Vous les marierez avec la permission de leur famille et
leur donneraient leur dot avec bonté, pour qu’elles soient protégées, non
pas pour avoir des relations sexuelles illicites ou pour prendre des
maîtresses. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent
l'adultère, elles recevront la moitié du châtiment qui revient aux femmes
indépendantes. Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la
débauche. Mais si vous êtes patient, c’est meilleur pour vous, et Allah
est Pardonneur, Miséricordieux. » [4:25]
Allah nous dit, avec des mots très clairs, que les personnes de cette
catégorie, incluant aussi bien mâles et femelles (malakat
aïmanoukoume), sont les jeunes encore sous la garde et la responsabilité
de leurs parents ou tuteurs, et qui ne peuvent avoir des relations qu’en
ayant établi un contrat de mariage et qu'un tel mariage exige
l'approbation de leurs parents ou tuteurs.
Alors et dans tout cela, où sont les concubines ?
Désolé pour ceux et celles qui y ont cru, mais encore une fois, cela n’est
qu’histoire à dormir debout due à ’imagination fertile des uns et des
autres qui n’ont fait que se propager cette idée absurde, un mensonge
qui va à l’encontre du système divin et de la voie de l’ordre.
A propos des femmes indépendantes (mouhsanate):
Pour finir cet article concernant les catégories de femmes et les

conditions requises pour leur mariage, il est préférable de se référer aux
versets qui traitent du sujet des femmes qui sont devenues
‘indépendantes`:
(Il vous est également interdit) « Les femmes indépendantes

(mouhsanate), excepté celles sur qui vous avez des droits contractuels,
(malakat aïmanoukoume). L’Ecrit d’Allah est au-dessus de vous. Toutes
autres catégories de femmes vous sont autorisées pour le mariage, avec
consentement mutuel, et confirmé en leurs donnant un cadeau
matrimonial généreux (ou dot). Vous les chercherez pour un mariage
honnête et laissez le mariage être la forteresse de chasteté pour les époux.
Ainsi, vous maintiendrez la moralité et vous vous éloignerez de
l'adultère. Vous aimez épouser des femmes afin d’avoir une meilleure
qualité de vie. Alors, donnez-leur leurs dots comme engagement. Et il
n'y a aucun mal à accorder mutuellement autre chose une fois les
devoirs faits. Certes, Allah est Omniscient et Sage. Et quiconque parmi
vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes indépendantes ayant
choisi l’honneur de recevoir la foi, alors qu’il demande la main d’une
jeune fille dépendante (malakat aïmanoukoume). Allah se rend compte
de votre foi car vous êtes égaux les uns les autres. Vous les marierez
avec la permission de leur famille et leur donneraient leur dot avec
bonté, pour qu’elles soient protégées, non pas pour avoir des relations
sexuelles illicites ou pour prendre des maîtresses. Si, une fois engagées
dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles recevront la moitié du
châtiment qui revient aux femmes indépendantes. Ceci est autorisé à
celui d'entre vous qui craint la débauche. Mais si vous êtes patient, c’est
meilleur pour vous, et Allah est Pardonneur, Miséricordieux. » [4:24-
25]
Une femme devient ‘indépendante’ (mouhsana) de sa famille/tuteur en

vertu du mariage (4:25) ou après demande d’émancipation (24:33).
Une fois qu’une femme est devenue ‘indépendante’, alors elle maintient ce
statut durant toute la vie, même si, par la suite, elle devient divorcée ou
veuve.
La Lecture encourage que les femmes ‘indépendantes’ deviennent le

premier choix pour le mariage, bien avant les plus jeunes (4:25).
Encore une fois, nous pouvons constater que les traditions et les histoires
à dormir debout, se placent au-dessus de la parole d’Allah. Ce n'est pas
Allah qui nous abandonne, mais c'est le genre humain qui ne suit pas ce
qu'Il nous a révélé.
Toi qui a la capacité humaine de reconnaître ce qui est sacré, toi qui
acceptes la manière de vivre approuvée par Allah, rends l'attestation
d'unicité divine vivante en toi sans rien y ajouter, tel qu’Allah te
l'enseigne dans Son écrit et rejette les inventions que les gens font
concernant la manière de vivre sainement.
Et si tu as choisis d'être honorés par la foi, je t'invite à nettoyer la

manière de vivre approuvée par Allah de tout ce qui n'en fait pas partie
et qui, par conséquence, la souille de ce qu'elle n'est pas.

Il est grand temps de faire le ménage, un grand nettoyage, afin d'installer
correctement le système divin dans la société et établir le juste ordre
économique.
Cela commence en soi, chez soi et autour de soi-même.
Je t'invite donc à nettoyer ton temple, ta mosquée, ton église, ta Kaaba,

ton cœur afin de recevoir parfaitement Le Présent.
Il ne s'agit en aucun cas de ‘réformer l'islam` comme certains pourraient le

penser. Non absolument pas, car l'islam souffre déjà des réformes
successives faites par les hommes au cours des siècles suivant la
révélation, tout comme cela s'est passé avec la Torah et l'Évangile.
Il s'agit plutôt de ne garder que ce qui est révélé par le Sustentateur des
multivers et qui est exactement ce qu'a suivi strictement Muhammad
ainsi que tous les prophètes, mais il s'agit seulement, si j'ose dire, de
'nous réformer islamiquement pour que chaque souffle de vie que notre
Sustentateur nous offre, ne soit que l'expression de Son unicité, et cela
n'est possible qu'en tenant fermement le lien qui nous lie à Lui et qui ne
s'est jamais rompu.

A propos des Traditions ...
Extrait de la vie merveilleuse de Dhû-l-nûn al misri.
« Il y a des gens qui sont faits pour l'histoire 'hâdith', quant à moi, la
préoccupation de mon âme m’a détourné des traditions. Certes le 'hâdith' est
l’un des fondements de la religion, et si l’imperfection ne s’était pas glissée chez
ceux dont le domaine est la Tradition (sunna) et l’étude de la Loi (fiqh), ils
auraient été les hommes les plus méritants de leur époque. Mais ils ont sacrifié
leur science aux grands de ce monde (ahl al dounya), qui les éconduisent, les
traitent avec superbe, et font d’eux leurs valets. Ils se sont laissé séduire par le
siècle, en voyant l’ardeur déployée par ceux qui détenaient le savoir religieux
(‘ilm) et par les récitateurs de La Lecture (al qourâne), qui jouissent des biens de
ce monde et d’un certain rang auprès de ceux qui en sont les maîtres. Les
hommes de spiritualité (al qawm) recherchent la vie dernière et ils craignent de
ne pas l’obtenir, tandis que ces gens-là poursuivent la vie d’ici-bas au moyen de
leur science, tout en faisant croire faussement au genre humain (an nas) qu’ils
ne cherchent à obtenir par leur savoir que ce qui se trouve auprès de Allah. Ils
ont fait de la science un piège pour capturer ce bas-monde. Quelle abomination !
Ils ont usé d’une chose qui sert à acquérir ce qui est éternel, pour obtenir ce qui
est périssable. Ô mon Sustentateur, fais que nous ne soyons pas de leur nombre
! S’ils s’étaient tenus assidûment devant la porte de leur Souverain, Il leur
aurait donné plein de satisfaction et Il les aurait honorés. Mais ils se sont voués
aux créatures, Il les a laissés alors entre leurs mains et Il les a ainsi abaissés.
S’ils avaient placé leurs espérances en Lui, ils n’auraient rien attendu d’un
autre que Lui. S’ils avaient craint Allah, ils n’auraient redouté personne
d’autre. S’ils s’étaient consacrés à Lui, ils n’auraient jamais été avilis. Ils sont
devenus ignorants après avoir été savants, pauvres après avoir été riches, vils
après avoir été honorés, et ils sont devenus les esclaves des grands de ce monde
après qu’Allah ait fait d’eux des hommes libres. Ils ont bu le philtre des
séductions trompeuses, et leur esprit égaré a oublié que la science est l’arme de
la religion et que si on en use pour s’approprier ce bas-monde, elle n’est d’aucun
profit. »

Je ne pouvais ouvrir ce sujet sans apporter cette merveilleuse vision d’un
homme sain de corps et d’esprit qui vécut il y a bien longtemps de cela
mais dont les propos sont encore aujourd’hui fort à-propos…
Allah nous informe que la seule 'plainte' de Muhammad sera celle

concernant l'abandon de La Lecture (al qourâne) par son peuple.
« Et le Messager dit: ‘Sustentateur, mon peuple a vraiment abandonné

cette Lecture. » [25:30]
Il ne se plaindra pas que nous ayons abandonné sa 'Sounna' tel que les
recueils de hadith veulent nous faire croire.
Sachant que les dénégateurs ignoreraient La Lecture (al qourâne) et

échangeraient son message clair contre les enseignements obscurs du
hadith, de la sounna, de l'ijma et de la sharia, Allah emploie ces mots d'une
manière prophétique :
Le mot 'hadith' est toujours employé de manière négative quand il s'agit

de décrire des expressions humaines (12:111 / 31:6 ; 33:53 /45:6 / 52:34 /
66:3).
La Lecture (al qourâne) n'emploie jamais le mot 'sounna' en liaison avec

Muhammad. Il n'y a qu'une seule sounna valable et c'est ‘sounnatoullah`
(loi/règle/exemple de Dieu). La ‘sounnatoullah` concernant les Anciens,
est généralement négative en raison de leur corruption et agression
(33:38,62 / 35:43 / 40:85 / 48:23).
De même, La Lecture (al qourâne) n'emploie jamais le mot 'ijma'

(consensus) dans un sens positif quand il est utilisé pour décrire les
actions humaines (20:60 / 70:18 / 104:2 / 3:173 / 3:157 / 10:58 / 43:32 /
26:38 / 12:15 / 10:71 / 20:64 / 17:88 / 22:73 / 54:45 / 28:78 / 7:48 / 26:39
/ 26:56 / 54:44).
L'enseignement sectaire reflétant l'opinion des imams idolâtrés s'appelle

'sharia' (loi islamique) et ceci est formellement condamné dans La

Lecture lorsque cela se rapporte à autre chose que la loi de Dieu (42:21).
Nous devons nous conformer à la loi de Dieu (42:13 / 5:48 / 45:18).
Les versets suivants décrivent les premiers ennemis de la vérité à

l'époque même de Muhammad. Le message n'a pas expiré au fil du
temps, au contraire, il s'agit d'un langage prophétique qui décrit
parfaitement les gens mal orientés. Voici donc les versets prophétiques
qui nous informent au sujet des ennemis du prophète Muhammad qui
fabriqueraient des mensonges appelés 'hadith' :
« Et ils jurent par Allah de toute la force de leurs serments, que s'il leur
venait un miracle, ils y croiraient. Dis : 'En vérité, les miracles ne
dépendent que d'Allah.' Mais qu'est-ce qui vous fait penser que quand
cela arrivera, ils n'y croiront pas ?
Parce qu'ils n'ont pas cru la première fois, nous détournerons leurs
cœurs et leurs yeux ; nous les laisserons marcher aveuglement dans leur
rébellion.
Et si Nous faisions descendre les anges vers eux, même si les morts leur
parlaient, et même si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne
croiraient que si Allah veut. Mais la plupart d'entre eux sont ignorants.
Ainsi, à chaque prophète avons-Nous assigné un ennemi : des diviseurs

parmi les hommes et les gènes, qui s'inspirent trompeusement les uns
aux autres des paroles enjolivées. Si ton Sustentateur avait voulu, ils ne
l'auraient pas fait; laisse-les donc avec ce qu'ils inventent.
Et pour que les cœurs de ceux qui ne croient pas à l'au-delà se penchent
vers elles, qu'ils les agréent, et qu'ils perpètrent ce qu'ils perpètrent.
Chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait
descendre vers vous cet Ecrit bien détaillé ? Ceux auxquels Nous avons
donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton
Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent.

Et la parole de ton Sustentateur s'est accomplie en toute vérité et équité.
Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.
Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront

du sentier d'Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que
fabriquer des mensonges. » [6:109-116]
En ce qui concerne les histoires (ahadith), il faut comprendre qu’en

aucun cas, quel que soit leur véracité, leur authenticité, il ne peut s'agir
de révélation divine car plusieurs verset nous attestent le contraire en
nous prévenant de l'apparition de tel fait.
Dire que les histoires, colportées puis rassemblées bien après la

disparition de Muhammad, soient de même nature que La Lecture, c'est
mettre à pied d'égalité La Lecture (al qourâne) et les histoires (ahadith),
c'est-à-dire la Parole de Allah avec les paroles d’hommes.
Selon La Lecture, non d'après moi, cela correspond à de l'association

(shirk). Evidemment, les adeptes des sectes, quel qu’elles soient (sunnite,
chiite, etc.), nieront les faits, chacun se réclamant plus véridiques que les
autres. Mais Allah connait ce qu'il y a au fond des cœurs.
La controverse n'est pas nouvelle. Le premier a rejeter la transcription

des paroles du prophète, c'est-à-dire des histoires (ahadith), fut
Aboubakr saddiq. Je peux également citer Dhu-l-nun l'égyptien ainsi que
Ibn Arabi pour ne citer qu'eux, qui ont également clairement expliqué
leurs positions concernant non seulement les histoires (ahadith) mais
aussi la jurisprudence (fiqh) qui en découle.
Les sectes ne sont apparues qu'après la disparition du prophète et des 4

premiers califes, et dans tous les cas, elles ne correspondent pas à ce qui
nous a été demandé, mais au contraire, elles correspondent à ce que
Celui Qui sait tout nous a mis en garde dans La Lecture : la division,
l'exclusion, la ségrégation, la dénégation, l'hypocrisie, l'association...

La Lecture (al qourâne) ne mentionne aucunement de faire partie de ahl
al sounna ni d'aucune autre secte/partie, mais nous y apprenons que
l'ordre est de nous soumettre pacifiquement à la volonté divine, c'est-à-
dire d'installer le système divin (dine) en nous-mêmes ! Et le seul
système divin (dine) approuvée par Allah est celui d'avoir la capacité de
reconnaître ce qui est sacré et d'en être pacifié (Islam).
« Allah prit, de ceux auxquels l'Ecriture était donnée, cet engagement :

'Exposez-la aux gens et ne la cachez jamais`. Mais ils l'ont jeté derrière
leur dos et l'ont vendu à vil prix. Quel mauvais commerce ils ont fait ! »
[3:187]
Rien qu'avec ce verset, nous devrions ne plus avoir à nous poser la

question de ce que nous devons faire ! Mais si cela n'est pas suffisant,
voici ceux-là :
« Voici une Ecriture bénie que Nous avons fait descendre sur toi, afin
qu'ils méditent sur ses signes et que les doués d'intelligence
réfléchissent ! » [38:29]
« Et le messager dit : Sustentateur, mon peuple a déserté cette Lecture. »
« Dis : 'ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et
vous : que nous n'adorions que Allah, sans rien Lui associer, et que
nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de
Allah. » Puis, s'ils tournent le dos, dites : «Soyez témoins que nous,
nous sommes ceux qui se soumettent et qui en sont pacifiés
(mouslimine). » [3:64]
« Voici une Ecriture bénie que Nous avons fait descendre vers toi, afin
qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence
réfléchissent ! » [38:29]
Et le messager dit : « Sustentateur, mon peuple a vraiment abandonné

cette Lecture ! » [25:30]

« Dis : 'ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et
vous: que nous n'adorions que Allah, sans rien Lui associer, et que nous
ne prenions point les uns les autres pour sustentateurs en dehors de
Allah'. Puis, s'ils tournent le dos, dites : Soyez témoins que nous, nous
sommes paisiblement soumis. » [3:64]
La Lecture est une Ecriture exprimée dans un langage décliné

clairement, sans erreur, sans contradiction, pleinement détaillée et sans
ambiguïté. Et si ce n'est pas assez comme preuve, elle est protégée,
inimitable et totalement infalsifiable ! Ce n'est pas moi qui dis cela, mais
c'est Allah qui nous expose clairement Ses preuves.
Puisque la Tradition est basée essentiellement sur les ‘ hadith `, je laisse

ci-dessous 23 versets dans lesquels se trouve ce mot, traduit selon le cas,
par histoire, discours ou parole. Je n'ai trouvé aucun verset faisant
allusion aux ‘hadith du prophète`. Par contre, il est clairement stipulé que
le seul ‘hadith` valable vient d’Allah.
D'autre part, il est mentionné très clairement que viendrons des gens
avec des 'hadith' inventés afin de séduire les gens par de 'belles paroles'.
Je laisse le soin à chacun de lire/déchiffrer, réfléchir et méditer ces

versets révélés, véritables preuve descendues sur le genre humain de la
part de Allah.
« Laisse-Moi donc avec quiconque traite de mensonge ce discours ; Nous

allons les mener graduellement par où ils ne savent pas ! » [68:44]
« Quoi! Vous étonnez-vous de ce discours ? » [53:59]
« T'est-il parvenu le discours des armées, » [85:17]
« Et, parmi les hommes, il est quelqu'un qui, dénué de science, achète de
plaisants discours pour égarer hors du chemin de Allah et pour le
prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » [31:6]
« Après cela, en quelle parole croiront-ils donc ? » [77:50]

« N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute
chose que Allah a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche? En
quel discours croiront-ils après cela ? » [7:185]
« L'histoire de Moïse t'est-elle parvenue ? » [20:9]
« Est-ce ce discours-là que vous traitez de mensonge ? » [56:81]
« Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués
d'intelligence. Ce n'est point là un discours fabriqué. C'est au contraire
la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de
toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. »
[12:111]
« Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de

Nos versets, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre
discussion. Et si le Diable te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles,
ne reste pas avec les injustes. » [6:68]
« Allah a fait descendre le plus parfait des discours, un Livre dont

certains versets se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui
redoutent leur Sustentateur frissonnent; puis leurs peaux et leurs cœurs
s'apaisent au rappel de Allah. Voilà la guidance de Allah par lequel Il
guide qui Il veut. Mais quiconque Allah égare n'a point de guide. »
[39:23]
« Voilà les versets de Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors
dans quelle parole croiront-ils après celle de Allah et après Ses signes ? »
[45:6]
« T'est-il parvenu le récit des visiteurs honorables d'Abraham ? »

[51:24]
« T'est-il parvenu le récit de l'enveloppante ? » [88:1]
« Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils se détournent de

toi et ne croient pas en ce discours ! » [18:6]

« Eh bien, qu'ils produisent un récit identique, s'ils sont véridiques. »
[52:34]
« Le récit de Moïse t'est-il parvenu ? » [79:15]
« Ô vous qui avez choisi d'être honoré par la foi ! N'entrez pas dans les
demeures du prophète, à moins qu'invitation ne vous soit faite à un
repas, sans être là à attendre sa cuisson. Mais lorsqu'on vous appelle,
alors, entrez. Puis, quand vous aurez mangé, dispersez-vous, sans
chercher à vous rendre familiers par des causeries. Cela faisait de la
peine au prophète, mais il se gênait de vous (congédier), alors que Allah
ne se gêne pas de la vérité. Et si vous leur demandez (à ses femmes)
quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour
vos cœurs et leurs cœurs; vous ne devez pas faire de la peine au
messager de Allah, ni jamais vous marier avec ses épouses après lui ; ce
serait, auprès de Allah, un énorme pêché. » [33:53]
« Ce jour-là, ceux qui n'ont pas cru et ont désobéi au messager,

préféreraient que la terre fût nivelée sur eux et ils ne sauront cacher à
Allah aucune parole .» [4:42]
« Allah ! Pas de divinité à part Lui! Très certainement Il vous

rassemblera au Jour de la Résurrection, point de doute là-dessus. Et qui
est plus véridique que Allah en parole ? » [4:87]
« Dans le Livre, il vous a déjà révélé cec i: lorsque vous entendez qu'on
renie les versets de Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec
ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent un autre discours. Sinon, vous
serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les
mécréants, tous, dans l'Enfer. » [4:140]
« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des

tours imprenables. Qu'un bien les atteigne, ils disent : « C'est de la part
de Allah .» Qu'un mal les atteigne, ils disen t: « C'est dû à toi. » Dis :
'Tout est de de Allah'. Mais qu'ont-ils ces gens, à ne comprendre
presque aucune parole ? » [S4:78]

« Lorsque le Prophète confia une histoire à l'une de ses épouses et
qu'elle l'eut divulgué et que Allah l'en eut informé, celui-ci en fit
connaître une partie et passa sur une partie. Puis, quand il l'en eut
informée elle dit : « Qui t'en a donné nouvelle ? « Il di t: « C'est
l'Omniscient, le Parfaitement Connaisseur qui m'en a avisé'. » [66:3]
N'est-il pas évident que la seule parole que nous devons écouter est celle
d’Allah ?
Y-a t'il quelqu'un pour remettre en question ce qui est descendu sur
l'humanité de la part du Sustentateur des hommes ?
Faut-il donc continuer à édifier notre foi à partir des recueils d'histoires
inventées considérées comme ‘saintes` et ‘authentiques` alors que Allah
nous expose clairement Ses versets ?
Je ne peux que m'incliner devant la grandeur de mon Sustentateur et me

prosterner devant Sa Toute-Puissance. C'est Lui qui guide qui Il veut et
qui égare qui Il veut.
Je demande à mon Patron, le Sustentateur des mondes visibles et

invisibles, de me pardonner les erreurs que je commets et d'accueillir ma
sincère réforme en ma manière de vivre selon le système divin qu'Il a
approuvé pour l'ensemble de Sa création.
Puisque les ‘hadiths` font partis de ce que les gens appellent la ‘sounna`,
cherchons ce que nous enseigne La Lecture à ce sujet.
Certaines personnes tentent de découvrir la signification profonde des

gestes du prophète afin de pouvoir se guider, tandis que d'autres
préfèrent l'imiter... quelque fois sans comprendre !
Imiter le Prophète est bon tant que cela ne devient pas une obsession ! Il
n'est nullement besoin de dormir sous un palmier ni de voyager à dos de
dromadaire pour suivre les pas du Prophète !

De toute manière, ‘suivre la sounna` fait référence à la règle d’Allah
‘sounnatoullah` tel qu'il est écrit dans La Lecture à neuf occasions.
Voici les neuf versets/preuves/miracles apparaissant dans La Lecture

(al qourâne) faisant mention du terme ‘sounna` signifiant
'règle/loi/exemple' en langage clair. A aucun moment n'apparait le terme
‘sounna du prophète` ou ‘sounna de Muhammad`.
« Par orgueil sur terre et par manœuvre perfide. Cependant, la

manœuvre perfide n'enveloppe que ses propres auteurs. Attendent-ils
donc une autre règle que celle appliquée aux Anciens ? Or, jamais tu ne
trouveras de changement dans la règle d’Allah, et jamais tu ne
trouveras de déviation dans la règle de Allah. » [35:43]
« Telle fut la règle appliquée par Nous à Nos messagers que nous avons
envoyés avant toi. Et tu ne trouveras pas de changement en Notre
règle. » [17:77]
« Ils ne croiront pas en lui bien que ce soit accompli la règle appliquée à
leurs ancêtres. » [15:13]
« Mais leur croyance, au moment où ils eurent constaté Notre rigueur,

ne leur profita point ; Telle est la règle de Allah envers Ses serviteurs
dans le passé. Et c'est là que les mécréants se trouvèrent perdants. »
[40:85]
« Qu'est-ce qui a donc empêché les gens de croire, lorsque le guide leur
est venu, ainsi que de demander pardon à leur Sustentateur, si ce n'est
qu'ils veulent subir la règle appliquée aux Anciens, ou se trouver face à
face avec le châtiment. » [18:55]
« Dis à ceux qui ne croient pas que, s'ils cessent, on leur pardonnera ce
qui s'est passé. Et s'ils récidivent, on appliquera la règle appliquée à
leurs devanciers .» [8:38]

« Nul grief à faire au Prophète en ce que Allah lui a imposé. La loi de
Allah était la même pour ceux qui vécurent antérieurement. Le
commandement d’ Allah est un décret inéluctable. » [33:38]
« Telles était la règle établie par Allah envers ceux qui ont vécu
auparavant et tu ne trouveras pas de changement dans la loi de Allah. »
[33:62]
« Telle est la règle de Allah appliquée aux générations passées. Et tu ne

trouveras jamais de changement à la règle de Allah. » [48:23]
Si nous sommes vraiment sincères, comment pouvons-nous alors tenir

pour vrai ce qui n'a pas été révélé ?
Allah ne nous invite-t'IL pas à lire, déchiffrer, réfléchir, méditer, mettre

en pratique, comprendre afin de savoir, de connaître, de reconnaître ? Je
n'ai jamais entendu dans La Lecture d'autre message que celui de
commémorer, se souvenir, se rappeler...
Et toi, que décides-tu de faire ? Lire et demander à Allah de te faire

grandir en science ? Ou préfères-tu suivre comme tout le monde sans
lire, ni déchiffrer, ni réfléchir, ni méditer, ni mettre en pratique, ni
surtout pas chercher à comprendre la Parole de Allah (puisqu'il y en a
d'autres qui le font à ta place, qui en profitent et en tirent bénéfice) ?

Enfin, que puis-je dire d'autre si ce n'est qu'une étude complète prouve
que l'Ecriture sainte emploie le nom propre et unique 'qourâne' en parlant
au sujet de certains de ses aspects ou de ses propriétés, que ci-dessous je
fais l'essai d'exposer :
 La Lecture doit être employée pour avertir les gens (6:19).

 La Lecture a été rendue facile pour être apprise (54:17).
 Elle est dans les cœurs de ceux qui sont dotés de connaissance
(29:49).
 La Lecture est préservée dans une «tableau matriciel» (85:21-22).
 La Lecture est une Ecriture intéressante (72:1).
 La Lecture ne peut pas être imitée ni par les humains ni par les
'jinn' (17:88).
 La Lecture est une Ecriture numériquement structurée (83:9,20).
 La Lecture est une Ecriture de prophéties [annonces-visions]
(74:1-37 / 27:82-84 / 44:10 / 44:15 / 54:1-6 / 2:26 / 18:9-27 / 25:4-
6 / 10:20 / 41:53 / 38:1-12 / 3:81 / etc...).
 La Lecture peut humilier une montagne (59:21).
 La Lecture contient une guérison pour les cœurs (17:82).
 La Lecture est ce que les disciples de Muhammad ont abandonné
(25:30).
 La Lecture est sans aucun doute révélée par une puissance très
élevée (27:6).
 Nous devons prêter attention à La Lecture lorsqu'on la lit (7:204).
 La Lecture dérange les ingrats par ses mots (10:15).
 La Lecture fournit le détail des lois divines (10:38).
 La Lecture est liée aux paires (15:87).
 La Lecture crée une barrière pour ceux qui refusent de La
comprendre (17:46).
 La Lecture seule fait que les dénégateurs s'enfoncent loin dans
l'aversion (17:47).
 La Lecture est récitée à l'aube (17:78).
 La Lecture cite plein d'exemples pour toute l'humanité (17:89).

 La Lecture contient le 'Dhikr' (Rappel) (38:1).
 La Lecture dérange les dénégateurs ; ils cherchent toujours à
avoir le dernier mot après que La Lecture leur ait été lu (41:26).
Alors que la majorité des disciples des sectes sunnites et shiites montrent
un respect apparent aux recueils de feuilles (livres) où les 114 chapitres
de La Lecture sont enregistrés, et qu'ils écoutent sa récitation avec le plus
grand respect, la preuve est faite qu'ils ont adopté durant des siècles des
enseignements sectaires contradictoires à La Lecture !
Ils La lisent sans comprendre et ils l'écoutent sans entendre.
Même s'ils comprennent son message, ils préfèrent suivre les

enseignements de leurs leaders ou des histoires de rumeurs faussement
attribués à Muhammad, suivre le troupeau de mouton sans
discernement.
Je ne peux donc cautionner cette attitude, celle de faire référence aux

'hadith' pour expliquer La Lecture car cela va à l'encontre même de ce
que me révèle par mon Sustentateur.
C'est Lui le Sustentateur des multivers, Il fait ce qu'Il veut, Il est grand et
sage.

A propos du Calendrier...
Au cours de l'histoire, plusieurs sortes de calendrier ont vu le jour.
Certains ont disparu tandis que d'autres sont encore utilisés. Tous sont
un point commun : ils ont été inventés par l'homme alors qu’ Allah nous
en offre un dans le système qu'Il a approuvé.
Voici un bref aperçu des systèmes inventés par l'homme afin de compter
le temps :
 calendrier égyptien : il s'agit d'un calendrier solaire de 365 jours.

 calendrier grec : il s'agit d'un calendrier lunaire assez complexe
(cycle métonique. 235 mois lunaires = 19 cycles solaires).
 calendrier romain : il s'agit d'un calendrier lunaire de 10 mois de
304 jours, modifié ensuite pour avoir 365 jours.
 calendrier grégorien : le plus répandu aujourd'hui.
 calendrier judaïque : il s'agit d'un calendrier luni-solaire ajusté
pour qu'il soit en phase avec les saisons de l'année solaire.
 calendrier islamique actuel : il s'agit d'un calendrier lunaire de 12
mois, soit 354,36 jours, ce qui fait une différence de 11 jours avec
la révolution annuelle de la Terre autour du soleil. Ce système
désynchronise complètement les saisons de telle sorte qu'il est
impossible de l'utiliser dans la plupart des domaines, entre autres
en agriculture.
Qu'est-ce qu'une année ?
Faut-il prendre comme référence l'année solaire (365 jours), c'est-à-dire le

temps que prend la Terre pour compléter sa rotation autour du soleil, ou
plutôt choisir l'année lunaire qui consiste à compter 12 lunes (354 jours),
à moins d'opter pour un mélange des deux ?

Heureusement pour nous, nous avons un ‘manuel d'instructions` au sujet
duquel il n'y a pas de doute, libre d'erreur, complet et parfaitement
détaillé. Que dit donc l'Ecrit divin à ce sujet :
« Nous avons fait de la nuit et du jour deux signes, et Nous avons effacé
le signe de la nuit, tandis que Nous avons rendu visible le signe du jour,
pour que vous recherchiez des grâces de votre Seigneur, et que vous
sachiez le nombre des années et le calcul du temps. Et Nous avons
expliqué toute chose d'une manière détaillée. » [17:12]
« C'est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il
en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et
le calcul (du temps). Allah n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose les
signes pour les gens doués de savoir. » [10:5]
Nous pouvons constater qu'il est fait mention de deux cas afin de
mesurer le temps :
 alternance du jour et de la nuit.

 phases de la lune.
La Lecture (al qourâne) nous enseigne donc que le calendrier est

‘naturellement` luni-solaire.
Dans le verset 47 de la sourate 12 traitant de l'histoire de Joseph

(youssef), la référence à l'année solaire (365jours) est clairement établie :
Alors [Joseph dit] : 'Vous sèmerez pendant sept années consécutives.

Tout ce que vous aurez moissonné, laissez-le en épi, sauf le peu que vous
consommerez.'
De plus, on y voit un lien direct avec la saison des moissons. Enfin, le

mot ‘jour/yaoume` apparait exactement 365 fois dans La Lecture.
Qu'est-ce qu'un mois ?
Encore une fois, il faut chercher la réponse dans La Lecture :

« Le nombre de mois, auprès d'Allah, est de douze, dans la prescription
d'Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont
sacrés: tel est le système correct. Donc, ne faites pas de tort à vous-
mêmes. Combattez les associateurs sans exception, comme ils vous
combattent sans exception. Et sachez qu'Allah est avec les gens droits. »
[9:36]
Il est donc clairement établi que le nombre de mois est 12. Donc, si nous
divisons 365 par 12 nous trouvons 30,4 jours soit, en arrondissant, 30
jours. Il faut garder à l'esprit que du côté de la lune, nous avons aussi des
mois arrondis à 30 jours (354/12=29,5).
Quand commence l'année ?
Dans les calendriers modernes, la date imposée est pour le 1er Janvier
selon le calendrier grégorien et le 1er Muharram selon le calendrier
hégirien. Dans le premier cas, on se base sur la mort de Jésus tandis que
dans le deuxième cas, c'est le départ du prophète vers Médine. Dans les
deux cas, il s'agit d'une décision totalement arbitraire qui n'a aucun
caractère scientifique.
Cessons de lire les histoires à dormir debout et ouvrons donc La Lecture

afin d'alimenter nos esprits par de saines et saintes paroles :
« Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-
Qadr.
Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr?
La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.
Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission
de leur Seigneur pour tout ordre. » [97:1-5]
Nous apprenons ici quel est le moment le plus important de l'année. Il

s'agit d'une nuit, et c'est la nuit où les anges descendent sur Terre afin

d'apporter le décret de Dieu. Ce n'est pas une mince affaire et cela mérite
d'être pris en considération très sérieusement.
Dans la première partie, nous avons appris que le moment le plus

exceptionnel de l'année est la Nuit du Décret 'laïlatoulqadr». Ce moment
est tellement important qu'une sourate entière y est consacrée. Mais nous
trouvons dans La Lecture (al qourâne) un autre verset mentionnant la
Nuit du Décret.
La naissance du Messie, Jésus fils de Marie, est certainement le plus

grand miracle de l'histoire du cycle actuel. Conçu miraculeusement sans
père, il était capable de parler aux gens alors qu'il était dans le berceau et
il était doté, par la volonté de Dieu, du pouvoir de réaliser de nombreux
miracles, tel que guérir les lépreux, rendre la vue aux aveugles ou
ressusciter les morts.
La Lecture (al qourâne) nous donne quelques indices concernant cet

événement, particulièrement en nous signalant clairement le mois de
naissance du fils de Marie :
wa houzzî ilaïki bijiDH'i an-nakhlati toussâqite 'alaïki rouTabâne

janiyyâne
« Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes
fraîches. » [19:25]
Au Moyen-Orient, la période des dattes fraîches (rouTabâne) va de fin

Août à fin Septembre. Il apparaît donc très clairement que le mois de
naissance de Jésus fils de Marie est Septembre, non pas Décembre. J'ai lu
des travaux de chercheurs chrétiens antérieurs aux évènements du
11/9/2001, dans lesquels ils avançaient, par démonstration
chronologique et historique, que la date exacte de naissance de Jésus
aurait été un 11 septembre.
Connaissant l'origine, non officielle, du sacrifice humain ayant eu lieu le

11/9 ainsi que l'appétit féroce de ses mandataires pour la symbolique, je
ne peux que penser qu'il s'agit de la date exacte, mais comme dans toute
chose, c'est Lui qui sait mieux. Une chose est certaine : l'information
délivrée dans La Lecture ne laisse aucun doute au sujet de l’époque de
l’année durant laquelle Jésus fils de Marie a vu le jour.
De toute manière, ce n'est pas dans sa date de naissance que nous

trouvons les indices concernant la Nuit du Décret, mais plutôt dans la
date de sa conception. Une fois de plus, ouvrons La Lecture et lisons :
« Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit,
qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.
Elle dit : 'Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu

es pieux, [ne m'approche point]'.
Il dit : 'Je suis en fait un messager de ton Sustentateur pour te faire don
d'un fils pur'. » [19:17-19]
« Quand les Anges dirent : 'Ô Marie, voilà qu'Allah t'annonce une
parole de Sa part: son nom sera le Messie Jésus fils de Marie (al-masih
'issa ibnou maryam), illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des
rapprochés d'Allah.
Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du

nombre des gens de bien'.
Elle dit : 'Sustentateur! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun

homme ne m'a touchée ?' - 'C'est ainsi !' dit-Il. Allah crée ce qu'Il veut.
Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : 'Sois', et elle est
aussitôt. » [3:45-47]
La Nuit du Décret est spéciale par le fait que l'Esprit et les anges
descendent avec les ordres de leur Sustentateur :
« Durant celle-ci (la Nuit du Décret) descendent les anges ainsi que
l'Esprit, par permission de leur Sustentateur pour tout ordre. » [97:4]

Concernant Jésus, cet événement a eu lieu la veille de sa conception,
c'est-à-dire 9 mois avant sa naissance. Donc, puisque nous apprenons
d'une part que son mois de naissance est compris entre fin août et fin
septembre, et vu que Marie, bien que sainte et vierge, n'en était pas
moins humaine, le mois de la conception de Jésus est compris entre
décembre et janvier.
En résumé, nous savons que la Nuit du Décret impliquent l'Esprit et les

anges. De même, la conception de Jésus implique l'Esprit et les anges, et
enfin, la Nuit du Décret est vers décembre.
Bon, mais cela ne nous dit pas quelle est donc cette fameuse nuit...
Nous apprenons à travers La Lecture que Dieu favorise la nuit pour les
actes de dévotion ainsi que pour la diffusion de Ses messages. Puisque la
nuit est plus importante que le jour, il est donc logique de chercher à
connaître quelles sont les journées ayant les nuits les plus longues.
Pourquoi les nuits les plus longues ? Tout simplement parce que Dieu
n'est ni injuste ni avare et que par Sa miséricorde, Il donne au genre
humain le maximum de Ses bénédictions, sans léser personne.
Sans faire trop d'effort, nous nous apercevons que la nuit la plus longue
de l'année est celle du solstice d'hiver, soit le 21/22 décembre de chaque
année dans l'hémisphère nord. La Nuit du Décret est donc le 21 ou 22
décembre de chaque année.
Maintenant que nous avons une référence pour marquer le début de

l'année, il ne nous reste plus qu'à regarder les autres éléments
nécessaires afin d'établir un calendrier basé exclusivement sur La
Lecture.
Dans les deux premières parties, nous avons vu que ce que sont année et
mois. Nous nous sommes mis à rechercher quand débute l'année et pour
cela, nous nous sommes orientés vers un évènement annuel important
afin de déterminer quel est le premier mois de l'année. Ce repère est la

nuit la plus longue. Cela se produit au solstice d'hiver, c'est-à-dire le 22
ou 23 décembre de chaque année.
Nous savons aussi que la tenue des comptes des années n'implique pas
seulement le soleil, mais aussi la lune. Cela signifie que nous devons
déterminer quelle phase de lune marque le début des mois (nouvelle
lune, lune montante, pleine lune, lune descendante).
« Ils t'interrogent sur les phases lunaires. Dis : 'elles servent aux gens
pour compter le temps et aussi pour le pèlerinage'. Et sachez que la
droiture ne peut jamais être réalisée en entrant dans le Système par la
porte arrière du rituel. Seul celui qui mène une vie droite l'atteint.
Entrez franchement dans la manière de vivre divinement ordonnée de la
même façon que vous entrez par la porte des maisons. Vivez une vie
droite de telle sorte que vous puissiez récolter une moisson abondante. »
[2:189]
Outre le fait que ce verset nous apprend que vivre l'Islam à temps partiel
n'est pas possible, il nous enseigne également que les gens avaient déjà
l'habitude de compter les mois bien avant la révélation.
« Et la lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu'à ce qu'elle

devienne comme une feuille de palmier-dattier vieillie. » [36:39]
La feuille de palmier-dattier vieillie est

cette feuille morte recourbée qui pend de
chaque côté de l'arbre.
En ce qui concerne la lune, le seul

moment où nous pouvons observer ce
phénomène est au moment dit de la
«pleine lune» lorsque l'obscurité du ciel
trace une forme courbée à droite et à
gauche de la lune.
Donc, les mois débutent lors de la pleine lune.

Il y a une autre information que nous sommes tenus de prendre en
compte dans le calendrier. Il s'agit des ‘quatre mois restreints` durant
lesquels la chasse est interdite :
« Le nombre de mois, auprès d'Allah, est de douze, dans la prescription

d'Allah, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont
sacrés: tel est le système correct. Donc, ne faites pas de tort à vous-
mêmes. Combattez les associateurs sans exception, comme ils vous
combattent sans exception. Et sachez qu'Allah est avec les gens droits. »
[9:36]
« Ô vous qui avez choisis d'être honorés par la foi ! Remplissez

fidèlement vos engagements. Vous est permise la bête du cheptel, sauf ce
qui a été énoncé [comme étant interdit]. Ne vous permettez point la
chasse tant que vous êtes en état de restriction. Certes, Allah décide ce
qu'Il veut. » [5:1]
«La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger, pour votre
jouissance et celle des voyageurs. Et vous est illicite la chasse à terre
tant que vous êtes en état de restriction. Et craignez Allah vers qui vous
serez rassemblés. » [5:96]
En poursuivant l'étude (lecture déchiffrage), nous apprenons que ces

quatre mois se situent durant la période hiver/printemps et qu'ils se
terminent par le Grand Pèlerinage avant les grosses chaleurs d'été :
« Parcourez la terre durant quatre mois ; et sachez que vous ne réduirez

pas Allah à l'impuissance et qu'Allah couvre d'ignominie les
dénégateurs.
Et proclamation aux gens, de la part d'Allah et de Son messager, au

jour du Grand Pèlerinage, qu'Allah et Son messager, désavouent les
associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous. Mais si
vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à
l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux à ceux qui ne
croient pas.

A l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte,
puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne contre
vous: respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme
convenu. Allah aime les gens droits.
Après que les mois sacrés soient expirés, tuez les associateurs où que
vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute
embuscade. Si ensuite ils se repentent, encouragent «salat» et
établissent «zakat», alors laissez-leur la voie libre, car Allah est
Pardonneur et Miséricordieux. » [9:2-5]
« Ceux qui ont été laissés à l'arrière se sont réjouis de pouvoir rester
chez eux à l'arrière du messager d'Allah, ils ont répugné à lutter par
leurs biens et leurs personnes dans le sentier d'Allah, et ont dit : 'Ne
partez pas au combat pendant cette chaleur!' Dis : 'le feu de l'Enfer est
plus intense en chaleur'. S'ils pouvaient seulement comprendre ! »
[9:81]
Ce que nous pouvons comprendre c'est que la période du pèlerinage

s'étend sur au moins trois mois tel que cela est écrit en [2:197]
« Le pèlerinage à lieu dans des mois connus... »
al hajjou achHouroune mma'loûmâtoune
Nous pouvons établir également qu'un des quatre mois restreints est
‘spécial` du fait qu'il est mentionné à plusieurs reprises (2:217 / 5:2 /
5:97). En conclusion, nous pouvons déterminer que ce mois ‘spécial` n'est
autre que le mois d'abstinence ‘ramadhan` qui est le seul mois nommé. Il
s'avère justement qu'il s'agit du mois au cours duquel La Lecture (al
qourâne) fut révélée, ce qui nous ramène de nouveau à la Nuit du
Décret.
En résumé, il existe quatre mois restreints consécutifs, dont un est le

mois de ‘ramadhan` au cours duquel survient a nuit spéciale, celle du
Décret divin.

Les versets 9:2-5 nous informe que le Plus Grand Pèlerinage (al hajjou al
akbar) termine ces quatre mois restreints. La linguistique nous dit
qu'avant le ‘Plus Grand Pèlerinage`, il y a le ‘Grand Pèlerinage` qui lui-
même est précédé par le ‘Plus Petit Pèlerinage`. Donc, en toute logique, le
mois de ‘ramadhan` est le premier des 4 mois restreints.
En résumé, nous apprenons dans La Lecture (al qourâne) que :
 il y a 365 jours dans l'année.

 le calendrier annuel est basé sur un système luni-solaire.
 l'année est découpée en 12 mois.
 le mois lunaire débute lors de la pleine lune.
Après avoir compté 12 mois lunaires, si une treizième pleine lune

apparait durant les 30 prochains jours avant le prochain solstice d'hiver,
alors ce mois sera ignoré et sera compté en tant que mois zéro. Nous
comprenons que le calendrier divin, c'est-à-dire celui basé sur les
enseignements que nous recevons par La Lecture, existe dans la nature,
et il est, de facto, en harmonie avec nos mouvements cosmiques.
Encore une fois, entre croire et savoir, il y a tout un chemin ascendant à

parcourir en luttant pour la cause de Dieu. Cela commence par faire des
efforts sur nous-mêmes, nettoyer notre ka’ba des nombreuses idoles qui
s'y logent ou qui viennent frapper à la porte. Nos croyances, nos
superstitions, nos idéaux sont ces fameuses idoles dont nous devons
nous débarrasser afin que la lumière puisse entrer en nous. Il ne s'agit
donc plus de rejeter la faute sur les autres, mais de chercher en nous-
mêmes ce qui ne va pas, comprendre que notre pire ennemi est l'égo s'il
n'est pas dominé par l'esprit, mais il peut être également notre meilleur
allié s'il capitule paisiblement.
A chacun de voir ce qu'il a à faire ou ne pas faire. Il n'y a que des clés de
réflexion afin qu’à chaque niveau de compréhension, nous puissions en
tirer profit, à condition bien entendu de venir en paix auprès du
Fournisseur de toute chose, le Sustentateur des multivers.
A propos de la Charité ...
(aç çadaqa)
Les actes charitables sont des bonnes actions et très certainement, les
bonnes actions effacent les mauvaises.
Allah nous expose clairement tout ce que nous devons savoir dans un
Ecrit au sujet duquel il n'y a pas doute (car provenant de Lui pas des
gens), une lumière et un guide pour ceux et celles qui comprennent les
signes que La Lecture (al qourâne) contient :
« Ô vous qui avez choisis d'être honorés par la foi ! Dépenser de ce que
Nous vous avons attribué, avant que vienne le jour où il n'y aura ni
rançon ni amitié ni intercession. Et ce sont les dénégateurs qui sont les
injustes. » [2:254]
Après avoir consulté les avis des diverses sectes au sujet de la charité et
ayant constaté encore une fois qu'il y a divergence à ce sujet, chacun
venant avec ses histoires car aucune d'elles ne rapportent fidèlement ce
qu'Allah a prescrit, je glorifie mon Sustentateur pour me guider dans le
chemin ascendant. La grâce infinie Lui appartient.
La Lecture (al qourâne) est vraiment une lumière qui nous guide à
travers les ténèbres de l'ignorance et nous permet de voyager en toute
sécurité vers notre destination finale. Les versets d'Allah présentent trois
formes de charité, dont une obligatoire ‘al khoums`, une expiatoire
‘çadaqa` et une volontaire ‘zakat`.
« Et sachez que, de tout profit (ghanim), le cinquième (khoums)

appartient à Allah, au messager, aux proches, aux orphelins, aux
pauvres, et aux sans-abris. Vous ferez cela si vous avez choisi d'être
honorés par la foi en Allah et en ce que Nous avons fait descendre sur
Notre serviteur le jour du discernement, le jour où les deux groupes se
sont rencontrés, et Allah est omnipotent. » [8:41]

« Prélève de leurs biens une charité (çadaqa) par laquelle tu les purifies
et les bénis, et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et
Allah est audient et omniscient. Ne savent-ils pas que c'est Allah qui
accueille le repentir de ses serviteurs, et qui reçoit les charités (çadaqat),
et qu’Allah est l'accueillant au repentir, la source instantanée et
sustentatrice de toute bonté. » [9:103-104]
« 1, 30, 40. Voici l'Ecrit au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un
guide pour les pieux, qui croient à l'invisible et installent le système
divin (salate) et dépensent de ce que Nous leur avons attribué. » [2:1-3]
C'est étonnant de voir qu'en fait rien de ce qu'Allah a ordonné n'est

suivi, absolument rien... Et après cela, les gens voudraient qu'Allah
modifie leurs conditions ? Ce doit être une plaisanterie ... ou alors le
summum de la bêtise, car Il nous dit :
« Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des anges qui se relaient et
qui veillent sur lui par ordre d'Allah. En vérité, Allah ne modifie point
l'état d'un peuple, tant que les gens ne modifient pas ce qui est en eux-
mêmes. Et lorsqu'Allah veut [infliger] un mal à un peuple, nul ne peut
le repousser: ils n'ont en dehors de lui aucun protecteur. » [13:11]
Il n'existe aucun verset indiquant ni 2,5% ni 10% ni 20€ ni rien d'autre

que ce qui a été mentionné au-dessus. La charité dans La Lecture est
rendue obligatoire pour tout le monde et il est possible de résumer ainsi
les trois types :
 20% imposé à la source sur tout revenu.

 un système sanctionnateur.
 des actes volontaires.

A propos de l’établissement du Lien Divin...
(as salat)
Selon les sunnites et shiites, ‘salate` a été décrété par Dieu et durant la
nuit de l’ascension, Il l'aurait donné la mission à Muhammad de
l'imposer aux gens. Toujours selon les théories sectaires, Dieu aurait,
dans un premier décret, ordonné 50 ‘salates` par jour. Puis, grâce aux
habiles négociations du prophète, ce nombre aurait été réduit à 5.
Evidemment, cette version est celle des colporteurs d’histoires à dormir
debout, ce que La Lecture (al qourâne) ne corrobore absolument pas. Au
contraire, il est évident que ces contes de vieilles femmes ne sont que
falsification de la parole de Dieu, et de plus, très certainement
blasphématoire : le Sustentateur des multivers se laissant influencer par
Son serviteur, ça a du mal à passer quand même, non ?
« Dis : «En vérité, mon salut, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort
appartiennent à Allah, Sustentateur des multivers. » [6:162]
« Et Nous révélâmes à Moïse et à son frère : 'Prenez pour votre peuple

des maisons en Egypte, faîtes de vos maisons une direction (qibla) et
installez le système divin dans vos vies. Et apportez une bonne nouvelle
à ceux qui ont choisis de croire'. » [10:87]
« Ils diren t: 'Ô Chouaïb ! Est-ce que ton lien te demande de nous faire
abandonner ce qu'adoraient nos ancêtres, ou de ne plus faire de nos
biens ce que nous voulons? Est-ce toi l'indulgent, le droit ? » [11:87]
« Ô notre Sustentateur, j'ai établi une partie de ma descendance dans

une vallée sans agriculture, près de Ta maison restreinte - Ô notre
Sustentateur - afin qu'ils installent le système divin dans leurs vies.
Fais donc que se penchent vers eux les cœurs d'une partie des gens. Et
nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants ? » [14:37]

« Où que je (Jésus) sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé
d'installer le système divin et d'établir le juste ordre économique dans la
société. » [19:31]
« Ô mon enfant, installe le système divin, commande le convenable,

interdis le blâmable et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la
résolution à prendre dans toute entreprise ! » [31:17]
Les falsificateurs, ne trompant qu’eux-mêmes, sont allés jusqu’à se

méprendre concernant le propos de ‘salate` en enseignant qu’il s’agirait
d’une prière rituelle obligatoire décrétée par Dieu, à réaliser à certaines
heures de la journée et qui serait le motif du séjour éternel en enfer pour
tous ceux qui ne seraient pas d’accord avec cette version.
Afin d'éviter tout malentendu, il n’y a évidemment aucun doute

concernant l’ordre d’écouter et d’obéir aux ordres de notre Sustentateur :
« Le Messager a cru en ce qu'on a fait descendre vers lui venant de son

Sustentateur, et aussi les croyants: tous ont cru en Allah, en Ses anges,
à Ses livres et en Ses messagers en disant :
'Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers'.
Et ils ont dit :
'Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon.

C'est à Toi que sera le retour'. » [2 :285]
Mais parallèlement, nous avons aussi reçu l’ordre de ne pas gober

n’importe quoi !
« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue

et le cœur: sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » [17 :36]
Il nous a donc été rendu obligatoire de vérifier par nous-mêmes toute

information, spécialement quand il s’agit de notre vie future, à condition
bien sûr, d’y croire…

La Lecture (al qourâne) nous enseigne que ‘salate` est un moyen de nous
éloigner du mal et du vice :
« Et cherchez secours dans l'endurance et la Salat : certes, la Salat est

une lourde obligation, sauf pour les humbles. » [2:45]
« Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salat. En vérité la

Salat préserve de la turpitude et du blâmable. Le rappel d'Allah est
certes ce qu'il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites. »
[29:45]
Le mot ‘Salat` implique un lien, une connexion. Il s’agit donc d’une

relation entre le serviteur et son Sustentateur, à travers laquelle s’effectue
une communication donnant lieu à un vrai échange. Combien de gens
parviennent à cela ?
‘Salat`, c'est le lien. C’est installer le système divin en soi et dans la

société. C'est être en contact avec le Sustentateur des multivers. Ce n'est
pas le privilège d'un clergé ou de quelques-uns mais un don qui est
accordé à tous et à toutes afin d'être préservé du mal. C'est en quelque
sorte un ‘sauf-conduit` qu’Allah établit pour nous afin de voyager en
sécurité, à l'abri des tentations du diviseur (shaïtan). Il s'agit d'un lien
par lequel nous recevons réponse à nos demandes.

A la question récurrente de savoir comment se fait ‘salat`, il faut savoir
que tout est mentionné dans La Lecture (al qourâne). Et quand je dis
tout, c'est vraiment tout ! Non seulement il s'agit de Sa parole (ce qui en
soit devrait être suffisant), mais de plus, à quiconque s'approche avec
humilité de l'Ecrit, celui-ci s'ouvre, graduellement certes, mais s'ouvre et
dévoile Ses secrets selon le degré de compréhension de chacun.
En conformité avec La Lecture (al qourâne), il existe trois moments pour

‘salate` :
 al fajr : [24:58]
 al wusta : [2:238]
 al isha : [24:58]
« Ô vous qui avez choisis d'être honorés par la foi ! Que les esclaves que
vous possédez vous demandent permission avant d'entrer, ainsi que
ceux des vôtres qui n'ont pas encore atteint la puberté, à trois moments:
avant la «salat al fajr (de l'aube)», à midi quand vous enlevez vos
vêtements, ainsi qu'après la «salat al isha (de la nuit)»; trois occasions
de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à
eux d'aller et venir, les uns chez les autres. C'est ainsi qu'Allah vous
expose clairement Ses versets, et Allah est Omniscient et Sage. » [24:58]
« Soyez assidus aux « salawaat » et surtout à la « salat wusta

(médiane )» ; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité. »
[2:238]

Et si ce n'est pas suffisant, Allah n'est pas avare et nous donne davantage
de détails :
« Et accomplis la «salat» aux deux moment de la journée et au moment

le plus proche de la nuit. Certes, les bonnes œuvres dissipent les
mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent. »
[11:114]
« Accomplis la «salat» au déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit,

et fais] aussi La Lecture à l'aube, car La Lecture à l'aube a des
témoins. » [17:78]
[11:114] nous donne les moments exacts des trois ‘salat` :
 première partie du jour (entrée du jour).

 deuxième partie du jour (milieu de journée).
 troisième partie du jour (entrée de la nuit).
[17:78] définit le temps exact pour ‘salat al wousta` en nous signalant que
la période est comprise entre le moment du déclin du soleil (midi) et son
coucher. C'est pourquoi que le nom ‘wousta` au lieu de donner un nom
de moment, décrit une période, un espace de temps afin d'accomplir
‘salat`.
Pour ceux et celles qui étudient les Ecrits divins, regardez en Daniel 6:10
ainsi que dans les Psaumes (zabour) 55:16-17. Vous ne serez pas surpris
de voir qu'il est aussi question de réaliser trois contacts journaliers avec
Allah. Encore une fois, La Lecture (al qourâne) confirme ce qui est
descendu auparavant.

A propos de l'Abstinence...
(as syame)
Comme nous l'avons vu dans les articles précédents, le véritable

calendrier islamique est luni-solaire. Il commence lors de la pleine lune
avant ou juste après le solstice d'hiver. C'est le mois de ‘ramadan`, c'est le
mois du ‘programme d'abstinence` (syame), traduit généralement par
‘jeûne`. Et ce mois durant lequel se déroule ce programme d'abstinence,
n'en déplaise aux marchands d'illusions, c'est entre décembre et janvier
du calendrier grégorien...
« Le mois de «ramadan » a été choisi pour cette formation collective car

c'est le mois où La Lecture a été descendue comme guide pour
l'humanité et preuve claire de la bonne direction (en expliquant le
«pourquoi» de chaque règle) et du discernement (en tant que critère
pour distinguer le vrai du faux). Celui qui est témoin de ce mois devra
participer au programme d'abstinence. Mais quiconque est malade ou en
voyage, alors qu'il participe plus tard au programme d'abstinence un
nombre égal d'autres jours. Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut
pas la difficulté pour vous. L'ajournement est de vous permettre de
compléter le compte. L'objectif de cette formation est d'établir la
suprématie d'Allah pour vous avoir guidés et afin que vous soyez
reconnaissant s! » [2:185]
La Lecture (al qourâne) est entièrement descendue sur l'annonciateur-

visionnaire au cours de ce mois, et plus précisément, durant la ‘Nuit du
Décret`. Ensuite, il a été porté à la connaissance des gens par étape. Les
concepts qui y sont présent ne sont ni des théories anciennes ni des
hypothèses vides. Il s'agit d'un code de valeurs et de lois valables en tout
lieu et de tout temps. Le programme de formation annuelle par
l'abstinence durant ce mois lie le message à la réflexion et à l'étude
intensive. Au passage, La Lecture (al qourâne) n'interdit ni la prière ni
l'abstinence aux femmes en période de menstrues. Cependant, une
femme durant cette période peut être considérée souffrante.

Qui doit participer au programme d'abstinence ?
Les sunnites et shiites disent que c'est un devoir, une obligation pour
tout musulman, homme et femme, de l'enfance jusqu'à la mort et qu'il
s'agit d'un pilier sans lequel l'Islam ne tient pas debout et que par
conséquent, il ne faut ni l'oublier ni l'abandonner.
« Ô vous qui avez choisi d'être honorés par le dépôt de la foi dans vos
cœurs (ya ayyouhâ al-ladhîna âmanoû) ! On vous a prescrit l'abstinence
(as-syame) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-
vous la droiture, pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque
d'entre vous est malade ou en voyage, devra pratiquer l'abstinence un
nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le
supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation: nourrir
un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est pour lui;
mais il est mieux pour vous de pratiquer l'abstinence, si seulement vous
saviez ! » [2:183-184]
Ceux et celles qui sont visés par cet ordre sont ‘al-ladhîna âmanoû`, ceux et
celles qui ont choisi d'être honorés par le dépôt de la foi dans leurs
cœurs. La parole d'Allah est claire et ne laisse pas de place au doute.
L'abstinence n'est pas décrétée pour l'ensemble des ‘mouslimine`
(pacificateurs), mais uniquement pour les ’mouminine` (les croyants) :
« Les nomades ont dit : 'nous avons la foi'.
Dis : 'Vous n'avez pas encore la foi. Dites plutôt : Nous nous sommes
soumis, car la foi n'a pas encore pénétré dans vos cœurs. Et si vous
obéissez à Allah et à Son messager, Il ne vous fera rien perdre de vos
œuvres'.
Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Les croyants (mouminoune)

sont ceux qui croient en Allah et en Son messager, puis par la suite ne
doutent point et luttent avec leurs biens et leurs personnes pour la cause
d'Allah. Ceux-là sont les véridiques. » [49:14-15]

L'importance de l'abstinence durant le mois de ‘ramadan` est à mettre en
relation avec la ‘Nuit du Décret` qui survient durant ce mois béni par
Allah qui envoie Ses anges et l'Esprit nous apporter Ses Ordres pour
toute chose.
« Par l'Écrit explicite.
Nous l'avons fait descendre en une nuit bénie. Très certainement, Nous
sommes Celui qui avertit.
Durant laquelle tout ordre sage est décidé,
c'est là un commandement venant de Nous. C'est Nous qui envoyons,
à titre de miséricorde de la part de ton Sustentateur. Certes, c'est Lui

l'Audient, l'Omniscient,
Sustentateur des cieux et de la terre et de ce qui est entre eux, si

seulement vous pouviez en avoir la conviction. Point de divinité à part
Lui. Il donne la vie et donne la mort, et Il est votre Sustentateur et le
Sustentateur de vos premiers ancêtres. » [44:2-8]
La plupart des érudits sunnites et shiites ont déterminé qu'il fallait

‘jeûner` un mois lunaire complet en se basant sur le verset 2:185 (voir au-
dessus : « Celui qui est témoin de ce mois devra participer au
programme d'abstinence. »). Il parait juste de penser que ces gens-là
n'ont pas lu les deux versets précédents (2:183-184) qui sont également
cités dans le présent article.
Ces gens-là ignorent le fait que ni chez les judaïsés ni chez les nazaréens,
il n'existe une période d'abstinence obligatoire d'une durée de 30 jours.
L'Ecrit saint est pourtant clair en désignant la période d'abstinence par le
mot ‘madoudate` qui signifie peu, compté, limité. Les chiffres compris
entre 3 et 10 sont désignés comme étant ‘madoudate`. A la question
combien de jours entre 3 et 10, la réponse se trouve dans le verset 2:185,
là où Allah dit : « vous permettre de compléter le compte ». Compléter le
compte dans le système décimal, signifie reprendre les unités pour les
ajouter aux dizaines, etc. Par conséquent, le programme annuel
d'abstinence est d'une durée de 10 jours durant le mois de ‘ramadan` sauf
pour ceux et celles qui seraient en voyage ou malade qui peuvent dans
ce cas reporter leur abstinence (voir 2:185).
Dans la première partie traitant de ce sujet, nous avons vu que ceux et

celles qui ont choisi d'être honorés par le dépôt de la foi, sont tenus de
participer à la formation collective du programme annuel d'abstinence
durant 10 jours au cours du mois de ‘ramadan` qui est le premier mois de
l'année selon le calendrier islamique tel que nous l'avons vu dans les
articles précédents.
Par conséquent, la participation au programme d'abstinence est une

obligation tel que cela est mentionné dans La Lecture (al qourâne), l'Écrit
au sujet duquel il n'y a pas de doute, libre d'erreur, sans ambiguïté,
complet et parfaitement détaillé, lumière et guidée pour ceux et celles
qui pratiquent la droiture.
A la question de savoir quelle est la plage horaire réservée à la période

journalière d'abstinence et quels sont les domaines où l'abstinence doit
être observée, voici ce que nous enseigne La Lecture :
« On vous a permis, la nuit de l'abstinence, d'avoir des relations

intimes avec vos femmes ; elles sont un vêtement pour vous et vous un
vêtement pour elles. Allah sait que vous aviez clandestinement des
relations intimes avec vos femmes. Il vous a pardonné et vous a graciés.
Maintenant vous pouvez les approcher et cherchez ce qu'Allah a prescrit
en votre faveur; mangez et buvez jusqu'à ce que vous discerniez le fil
blanc du fil noir de l'aube. Puis accomplissez l'abstinence jusqu'à la
nuit. Mais n'ayez pas de relations intimes avec elles pendant que vous
êtes attachés aux tâches spéciales dans les centres cultuels (en charge de
l'installation du système divin dans la société). Voilà les bornes d'Allah
(pour fixer le domaine d'application du programme d'abstinence), ne
vous en approchez donc pas. C'est ainsi qu'Allah met en évidence Ses

enseignements pour les hommes afin qu'ils deviennent justes (en
droiture dans leur comportement). » [2:187]
Dans ce verset, comme dans beaucoup d'autres, l'influence des aliènes

sunnites et shiites a détourné le sens de la Parole d'Allah sur toute la
ligne ! Gloire à Lui pour avoir préservé Son Écrit des mains corruptrices
de l'homme ! Nous apprenons que le programme annuel d'abstinence
existait bien avant la descente de ce verset. Pour être plus précis, cette
tradition vient d'Ibrahim, tout comme salat, zakat et hajj, mais cela sera
l'objet d'autres articles si Dieu le permet.
Alors que les shiites maintiennent correctement la durée journalière de

l'abstinence (jusqu'à la nuit), les sunnites violent carrément l'Ordre divin
en encourageant la rupture de l'abstinence au coucher du soleil (maghreb)
car évidemment, ils ont placés les recueils d'histoires apocryphes
(hadith) au-dessus de la Parole d'Allah, et ils vénèrent d'avantages les
fausses autorités (taghout) qu'Allah seul.
Durant la journée de chacun des 10 jours de ce programme annuel, ceux

et celles qui ont choisi d'être honorés par le dépôt de la foi doivent
s'abstenir de :
 nourriture.
 Boisson.
 relations sexuelles.

En dehors des 10 jours du programme annuel durant le mois de
‘ramadan`, il existe d'autres occasions de s'abstenir, dont certaines sont de
caractères obligatoires afin d'expier certains péchés :
« Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais
Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention
d'exécuter. La sanction pour violer un serment est de nourrir dix
pauvres de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les
habiller, ou délier un être humain du joug de la dépendance (de
l'esclavage, de la servitude, de l'extrême pauvreté, de lourdes
dettes, de l'oppression). Quiconque n'en trouve pas les moyens devra
s'abstenir trois jours. Voilà la sanction pour rompre
(intentionnellement) vos serments ! Et tenez à vos serments. C'est ainsi
qu'Allah vous explique Ses enseignements afin que vous soyez
reconnaissants ! » [5:89]
« (la paix ne peut pas se défendre seule. L'humanité doit la

préserver). Et observez le pèlerinage et la visite (convention
d'argumentation et de visitation) pour Allah. Si vous en êtes empêchés,
alors faite un don accessible (destiné au rassemblement des
pèlerins). Et ne rasez pas vos têtes (ne vous considérez pas soulager du
devoir) avant que le don n'ait atteint sa destination (soyez avec eux
par la pensée jusqu'à ce que les dons leurs parviennent). Si l'un
d'entre vous est malade ou souffre d'une affection de la tête (s'il a une
charge trop lourde l'empêchant d'envoyer un don), alors l'ordre est
de se racheter par l'abstinence ou par un acte charitable ou par un don
(envers quelqu'un dans le besoin). Si l'un d'entre vous est présent (à la
convention) mais qu'il ne puisse pas se permettre de contribuer, il
devra pratiquer l'abstinence pendant trois jours durant le pèlerinage,
puis sept jours une fois rentré chez lui de telle sorte que le nombre total
de jours d'abstinence soit dix. Cela est prescrit pour ceux dont la famille
n'est pas présente au Lieu de Culte Restreint. Et soyez conscient
d'Allah (souvenez-vous de l'objectif). Et sachez qu'Allah est strict en
rétribution. » [2:196]

« Il n'appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n'est
par erreur. Quiconque tue par erreur un croyant, qu'il délie un être
humain du joug de la dépendance (de l'esclavage, de la servitude, de
l'extrême pauvreté, de lourdes dettes, de l'oppression) et remette à
sa famille le prix du sang, à moins que celle-ci n'y renonce par charité.
Mais s'il appartenait à un peuple ennemi à vous et qu'il soit croyant,
qu'on délie un être humain du joug de la dépendance. S'il appartenait à
un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu'on verse alors à sa
famille le prix du sang et qu'on délie un être humain du joug de la
dépendance. Celui qui n'en trouve pas les moyens, qu'il pratique
l'abstinence deux mois d'affilée pour être pardonné par Allah. Allah est
Omniscient et Sage. » [4:92]
« Ceux d'entre vous qui repoussent leurs femme, en déclarant qu'elles

sont pour eux comme le dos de leur mères... alors qu'elles ne sont
nullement leur mères, car ils n'ont pour mères que celles qui les ont
enfantés. Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère.
Allah cependant est Indulgent et Pardonneur.
Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis

reviennent sur ce qu'ils ont dit, doivent délier un être humain du joug
de la dépendance (de l'esclavage, de la servitude, de l'extrême
pauvreté, de lourdes dettes, de l'oppression) avant que le couple
puisse reprendre des relations intimes. C'est ce dont on vous exhorte. Et
Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.
Mais celui qui n'en trouve pas les moyens doit alors pratiquer
l'abstinence deux mois consécutifs avant d'avoir que le couple puisse
reprendre des relations intimes. Mais s'il ne peut le faire non plus, alors
qu'il subvienne au besoin de soixante nécessiteux. Cela, pour que vous
croyiez en Allah et en Son messager. Voilà les limites imposées par
Allah. Et les dénégateurs auront un sort douloureux. » [58:2-4]

Suivant la faute commise, nous apprenons dans les versets précédents
que pouvons-nous racheter par des périodes d'abstinence allant de 3 à 60
jours suivant la gravité des cas :
 3 jours pour avoir rompu intentionnellement un serment (au cas

où l'auteur de l'infraction ne puisse nourrir 10 nécessiteux ou les
vêtir ou de délier un joug.)
 10 jours pour ne pas être capable de faire un don au moment du
pèlerinage (10 jours qui se fractionnent en 3 jours durant le
pèlerinage + 7 jours lors du retour chez soi).
 2 mois consécutifs (60 jours) dans le cas d'homicide involontaire
(s'il ne pouvait pas placer librement un esclave de croyance ou
compenser la famille de victimes).
 2 mois consécutifs (60 jours) pour ceux qui repoussent leurs
épouses (s'ils ne peuvent pas délier un être humain du joug de la
dépendance de l'esclavage, de la servitude, de l'extrême
pauvreté, de lourdes dettes, de l'oppression).

A propos du Pèlerinage
(al hajj)
« La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c'est bien celle de
Bakka bénie et une bonne direction pour l'univers.
Là sont des signes évidents, parmi lesquels l'endroit où Abraham s'est

tenu debout; et quiconque y entre est en sécurité. Et c'est un devoir
envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage
de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des
mondes. » [3:96-97]
Chaque année des millions de pèlerins (que les autorités saoudiennes

désignent comme étant leurs «clients») se dirigent vers Mekka lors de la
période aléatoire nommé ‘dhoul hijja`. C'est l'occasion de tout un rituel de
cérémonies à accomplir, dont celui d'être vêtu en tenue dite ‘ihraame`, de
tourner autour de la «ka’ba», lapider le diable, aller à 'Arafat, ...
« Et appelle les gens au «Hajj». Ils viendront vers toi, à pied, et aussi
sur toute monture, venant de tout chemin éloigné. » [22:27]
La première chose qu'on comprend en lisant ce verset, c'est qu'Ibrahim

appelle tout le genre humain à participer au ‘hajj`. Donc, une fois de
plus, on peut parler de désinformation, de faux et d'usage de faux de la
part des érudits sunnites et shiites concernant la Parole de Dieu en La
réécrivant et en modifiant le contenu...
« de sorte qu'ils puissent voir de leurs propres yeux et se rendre compte

des bienfaits que le système divin leurs apporte (en plus de renforcer les
liens communs et de consolider la fraternité des peuples), et qu'ils
commémorent le nom de Dieu collectivement durant les jours spécifiés
et sur la bête du cheptel qu'Il leur a accordé. Mangez-en et alimentez le
nécessiteux (indépendamment de, qu'ils soient dans le rassemblement
ou pas). Puis, qu'ils remplissent leurs fonctions et accomplissent leurs
vœux et marchent autour du sanctuaire antique. » [22:28-29]

Parmi les bénéfices de participer à ce rassemblement, il y en a deux :
 être témoin soi-même des évènements.

 être informé sur le système approuvé par Allah pour les gens.
Le premier objectif du pèlerinage est de rassembler des différents êtres

venus de différents peuples en un lieu et temps spécifiés. Cela ouvre la
porte aux possibilités de commerce, d'échange de l'information,
d'échange culturel, d'administration des réseaux et des groupes de
travail, etc. Cette idée de réunir et de mélanger les gens peut être
clairement vue en tant qu'élément du décret de Dieu pour l'humanité
(dans le 49:13 de vers ci-dessous)
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et

Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous
reconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus
pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » [49:13]
Le second objectif du pèlerinage est de partager avec tout le genre

humain le système de lois, de gouvernements et d'enseignements
qu’Allah a décrété à travers Ses prophètes. Cet enseignement se réalise
au cours d'une période de quelques jours durant laquelle les pèlerins
sont invités à consommer des viandes préparées spécialement pour cet
événement tandis que le système divin est ouvertement discuté et
partagé entre visiteurs. Par conséquent, l'expression ‘mentionner le nom de
Dieu` est de rappeler aux participants (croyants et non-croyants) nos
allégeances à Dieu en raison des bienfaits dont IL nous comble sur cette
Terre.
Le lieu où doit se dérouler cette convention est clairement citée dans La

Lecture. Il s'agit de Bakka et non pas de la Mecque. Ce nom apparait
également dans les anciennes Écritures et désigne le secteur atteint par
les pèlerins lorsqu'ils sortaient de la vallée de Rephaïm à partir du sud-
ouest où cela les menaient au mont Sion en plein cœur de Jérusalem.

Certains vont prétendre que les preuves venant des anciennes Écritures
ne sont pas valables. Bon, qu'à cela ne tienne ! Allah ayant tout prévu,
nous trouvons dans La Lecture les références de Jérusalem comme étant
la direction vers laquelle nous devons nous diriger lorsque nous faisons
nos ‘salat`. Sinon, pourquoi les ‘musulmans` nommeraient-ils donc
Jérusalem ‘la première des deux 'qibla' (directions)` ?
Dans la première partie, nous avons vu que le pèlerinage :
 concerne tout le genre humain, aussi bien les croyants que les
non-croyants.
 consiste à rassembler différents êtres venus de différents peuples
en un lieu et temps déterminés.
 ouvre la porte aux possibilités de commerce, d'échange de
l'information, d'échange culturel, d'administration des réseaux et
des groupes de travail, etc.
 permet d'être témoin soi-même des évènements.
 permet d'être informé sur le système approuvé par Allah pour les
gens.
 permet de partager avec tout le genre humain le système de lois,
de gouvernements et d'enseignements qu’Allah a décrété à
travers Ses prophètes.
 se déroule à Bakka et non pas de la Mecque.
Concernant le dernier point, celui de la direction-cible (qibla) que

nous devons focaliser et où doit se dérouler ce programme annuel de
formation collective, la source de toutes les confusions qui existent
semble venir du changement de direction-cible (qibla) à l'époque du
prophète.

« Les sots parmi les gens vont dir e:
'Qui leur a fait tourner le dos à la direction (prendre la direction opposée)

vers laquelle ils s'orientaient auparavant ?'
Dis :
'C'est à Allah qu'appartiennent le Levant et le Couchant. Il guide qui Il

veut vers un droit chemin'.
Et aussi Nous avons fait de vous une nation équilibrée pour que vous soyez
témoins aux gens et que le messager soit témoin au-dessus de vous. Et Nous
n'avions établi la direction vers laquelle tu t'orientais que pour savoir qui
suit le messager et qui s'en retourne sur ses talons. C'était un changement
difficile, mais pas pour ceux qu'Allah guide. Et ce n'est pas Allah qui vous
fera perdre votre foi (croyance fruit du savoir acquis soit par la réflexion
soit la contemplation, lumière qui pénètre le cœur), car Allah, certes est
Compatissant et Miséricordieux pour les gens. » [2:142-143]
Selon l'histoire traditionnelle, les ‘musulmans` avaient pour direction

(qibla) Jérusalem. Puis, Dieu décréta qu'ils devaient tournés le dos à cette
direction. Ce changement de direction est clairement mentionné dans les
deux versets ci-dessus, et confirmé par une preuve archéologique à
Médine où se trouve le lieu de culte des deux directions (Masjid al-
Qiblatain), une vers Jérusalem et une autre à l'opposé.
Les sunnites et shiites proclament que l'ordre a été donné au prophète de

se tourner vers La Mecque en Arabie et de la prendre comme direction-
cible définitive. Cependant, ce que les sectes n'arrivent pas à expliquer,
c'est pourquoi le prophète se tournait vers Jérusalem au début de la
révélation, particulièrement si le lieu de culte était situé de tout temps à
La Mecque...
En creusant plus profond dans cette voie, nous trouvons que l'argument
sectaire, prétendant que la Mecque a rapport avec ce changement de
direction-cible, ne tient pas debout car ‘tourner le dos` à Jérusalem ne

renvoie pas du tout à La Mecque. Cela peut se constater sur n'importe
quelle carte de la péninsule arabique !
Et pour couronner le tout, le soupçon que la direction-cible (qibla) a été

purement et simplement détournée augmente d'autant plus lorsqu'on
sait que la mosquée (originale) au deux 'Qiblas', a été démolie par le
gouvernement saoudien et une nouvelle a été construite en prenant soin
de bien l'aligner en direction de la Mecque.
S'il est normal de comprendre que le changement initial de la direction-

cible (Qibla) ait pu être source de confusion pour les gens de l'époque, il
semble que la plupart des commentateurs qui ont suivis, ont réellement
zappé les versets qui parlent du retour à la direction-cible (Qibla)
originelle.
« Nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te

faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton
visage vers le lieu de culte restreint. Où que vous soyez, tournez-y vos
visages. Certes, ceux à qui l'Écrit a été donné savent bien que c'est la
vérité venue de leur Sustentateur. Et Allah n'est pas inattentif à ce
qu'ils font. » [2:144]
Les commentateurs sectaires de l'Écrit sain(t) ont essayé à promouvoir

l'idée que le changement dont Dieu parle dans ce verset, fait référence
du passage de direction-cible situé à Jérusalem au lieu de culte restreint
‘masjid al-haram`, qu'ils font passer pour être la Mecque en Arabie. Le
problème avec cet argument est qu'il ne tient pas compte du fait qu'en
2:142, Dieu déclare qu'un changement a déjà eu lieu et que :
« Les sots parmi les gens vont dire : 'Qui leur a fait tourner le dos à la
direction (prendre la direction opposée) vers laquelle ils s'orientaient
auparavant' ? »
En d'autre terme, cela signifie clairement qu'il y a eu une première

direction-cible (Qibla n°1) et ensuite il y a eu une deuxième direction-

cible (Qibla n°2), qui a suscité les questions. Alors, en 2:143, Dieu donne
Sa réponse concernant le réel motif du changement en disant :
«Et Nous n'avions établi la direction-cible vers laquelle tu t'orientais

que pour savoir qui suit le messager et qui s'en retourne sur ses
talons. »
Finalement, le verset 2:144 réoriente le prophète vers le lieu de culte

restreint (masjid al-haram) afin que ce soit la direction-cible (Qibla)
permanente.
La seule manière d'expliquer la situation actuelle, c'est que le troisième

changement (en direction de Jérusalem) a eu lieu très peu de temps
avant la fin de la mission du prophète et que des guerres civiles ont
commencé immédiatement après le décès de Muhammad. Les
vainqueurs de ces conflits sont parvenus à maintenir les zones
d'influences en Arabie et ont déclaré que le lieu de culte restreint était
situé à l'endroit qui plus tard est devenu ‘La Mecque d'Arabie`, prétendant
ainsi que cet endroit était le sanctuaire établi par Abraham et par
conséquent lieu de pèlerinage.
Quant au sujet de La Mecque (makka), le plus important c'est que nous

trouvons qu'effectivement, La Lecture (al qourâne) se réfère à une ville
portant ce nom et que ce dernier était plutôt un obstacle pour les pèlerins
qui essayaient de faire route vers le lieu de culte restreint à Bakka.
« C'est Lui qui a écarté leurs mains de vous à l'intérieur de Makka, de

même qu'Il a écarté vos mains d'eux, après vous avoir fait triompher sur
eux. Et Allah voit parfaitement ce que vous œuvrez.
Ce sont eux qui ont rejeté (le message) et qui vous ont obstrué le chemin
du lieu de culte restreint empêchant que vos dons parvinssent à
destination. S'il n'y avait pas eu des hommes croyants et des femmes
croyantes que vous ne connaissiez pas et que vous auriez pu piétiner
sans le savoir, vous rendant ainsi coupables d'une action répréhensible.
Allah fait entrer qui Il veut dans Sa miséricorde. Et s'ils s'étaient
signalés, Nous aurions certes châtié d'un châtiment douloureux ceux
qui avaient rejeté (le message). » [48:24-25]
Dans la 3ème partie de l'article traitant du pèlerinage, nous avons vu que

les versets 48:24-25 constituent une preuve évidente que la Mecque
(makka) était le nom de la ville où le lieu de culte restreint (masjid al-
haram) est localisé, ou autrement dit, que ‘makka` était un autre nom
pour ‘bakka`.
« Allah a fait du quadrilatère le sanctuaire restreint, un centre d'intérêt

commun pour les gens, et (Il a institué) également le programme de
formation collective, l'objectif (de cette formation) et la gestion des
affaires publiques, afin que vous sachiez que Dieu sait ce qui est dans les
cieux et ce qui est en terre, et que Dieu se rend compte de toutes les
choses. » [5:97]
Suivant l'histoire sectaire, nous constatons que l'emplacement le plus

saint de la Mecque est la ‘ka'ba` est considéré comme étant le sanctuaire
de Dieu, constituant le point focal pour plus d'un milliard de gens à
travers le monde. On nous dit que la ‘ka'ba` est un mot signifiant «forme
cubique» et que c'est donc pour cela que ce site a été construit en accord
avec ‘le cahier des charges`...
Cependant, le sens de ‘cube` associé au mot ‘ka'ba` n'est pas précis car ce
mot est associé en langue arabe à tout ce qui dépasse, tout ce qui est
proéminent, comme par exemple les os des chevilles :
«... et vos pieds jusqu'aux chevilles... »
wa arjoulakoume ilâ al-ka'baïni [extrait de 5:6]
Ainsi, n'importe quelle construction, indépendamment de sa forme peut

s'appeler ‘ka'ba` à partir du moment qu'elle ressort. Nous constatons que
dans l'histoire de l'Arabie païenne, chaque ville avait sa propre ‘ka'ba`
qui était la place centrale consacrée à l'adoration des nombreuses idoles
(placées à côté de l'unique vrai Dieu). Concernant Jérusalem, nous avons

aussi une ‘ka'ba` sous forme de bâtiment situé sur le mont du ‘Dôme du
Rocher` qui a été pendant des siècles l'endroit consacré à l'adoration du
Dieu unique et qui a même été pris comme point de départ du voyage de
Muhammad vers les cieux (voir 17:1).
Il existe cependant un autre fait incontestable concernant la localisation

du temple à Bakka, et c'est la ‘station d'Abraham` (maqam ibrahim) :
« Le premier sanctuaire édifié pour les gens, c'est bien celui de Bakka
bénie et une bonne direction pour les multivers. Là sont des signes
évidents, parmi lesquels la station d'Abraham et quiconque y entre est
en sécurité. Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les
moyens, d'aller faire le pèlerinage au sanctuaire. Et quiconque ne croit
pas. Allah Se passe largement des mondes. » [3:96-97]
Dans ce verset, il est clairement énoncé que la station d'Abraham est à

l'intérieur du sanctuaire, alors qu'à la Mecque actuelle, elle est située à
l'extérieur de la ‘ka'aba`. Se peut-il qu'Allah se soit trompé, confondant
intérieur et extérieur ? Non, certainement pas, mais les menteurs n'ont
pas de limites dans leurs mensonges et, dans leur total rejet de la vérité,
ils ne renoncent même pas à l'absurdité de leurs propos, démontrant
ainsi la considération qu'ils peuvent avoir vis-à-vis des gens ! Et si vous
voulez des preuves, demandez donc aux adeptes sunnites et shiites de
vous expliquer pourquoi la station d'Abraham est en dehors de la ‘ka'ba`,
vous constaterez qu'ils ne mettent aucune limite au mensonge et surtout
à la sottise.
Pour savoir où est situé la véritable station d'Abraham (maqam ibrahim)

et par conséquent sa relation avec le pèlerinage, nous avons besoin de
rechercher le mot ‘maqam` dans l'Ecrit, et nous constatons qu'il apparait
17 fois et le sens du mot selon l'usage qu'il en fait, est celui de position,
status, station, situation, endroit. En arabe comme en français, le mot
«station» fait référence aussi bien à une géolocalisation qu'à une
situation dans la vie. La Lecture seule est largement suffisante pour
fournir les vraies informations dont nous avons besoin pour arriver à
comprendre. Et c'est en lisant les versets 37:102-108, dans lesquels est
dépeint la situation/station d'Abraham (maqam ibrahim) avec son fils.
Enfin, en regardant bien les photos du rocher, nous voyons parfaitement

des rigoles creusées dans la pierre destinées à l'écoulement du sang dans
une pièce se trouvant en dessous, ce qui atteste qu'il s'agit bien d'un lieu
d'immolation tel que cela est indiqué dans La Lecture.
Après avoir abordé le sujet de ‘bakka` dans la partie précédente, nous

allons voir maintenant ce qui concerne Arafat. On nous dit qu'il s'agit du
nom d'un mont proche de la Mecque, en Arabie, et les pèlerins doivent
s'y rendre, tel que cela est décrété, et ensuite retourner à la Mecque :
« Il n'y a pas de blâme sur vous à chercher la générosité de votre

Sustentateur par le commerce. Ainsi, quand vous vous dispersez des
lieux où vous vous êtes présentés les uns aux autres « 'arafâtine», alors
rappelez-vous Dieu à l'intérieur du lieu restreint de la conscience (le
cœur), et souvenez-vous de Lui car Il vous a guidé alors que vous étiez
vaguant. » [2:198]
Nommer une colline ‘Arafat`, mot extrait de La Lecture (al qourâne),

pour ensuite proclamer que c'est ce dont l'Écrit fait référence, est quelque
chose de simple. Cependant, comme il est de coutume avec les erreurs
des érudits sunnites et shiites en ce qui concerne la localisation des lieux,
il est préférable de se poser la question de savoir pourquoi les gens,
invités à cette convention par Dieu, dont certains parmi eux ne sont pas
croyants, feraient des rites et des aller-venues vers une colline située à
quelques kilomètres plus loin ?
La réponse est bien évidemment qu'ils ne le feraient pas !
Le mot ‘Arafat` vient de la racine trilitère 'aRaFa signifiant ‘il a eu

connaissance de`, ‘il a connu`, ‘il a appris`. Le mot ‘Arafat` renvoie donc tout
simplement à l'idée de ‘hauteur`, raison pour laquelle les érudits sunnites
et shiites ont choisi un mont de 70m d'altitude pour porter ce nom...

Maintenant, si nous conservons en mémoire que le lieu du pèlerinage se
trouve autour du mont du Temple à Jérusalem, alors tout devient
parfaitement limpide. De plus, en reprenant l'idée que le sens de la
racine trilitère 'aRaFa est ‘connaître, apprendre, savoir, avoir connaissance,
etc` du fait qu'en ‘hauteur` on voit, on reconnait, nous comprenons qu'il
est rappelé aux gens que l'un des objectifs de cette convention, c'est
d'échanger, d'établir des liens, installer des relations basées sur les
principes acquis pendant la formation tout en conservant la présence de
Dieu dans les cœurs.
En ce qui concerne maintenant Safa et Marwah, il s'agit de deux petites

collines entre lesquelles Hajar, esclave femelle d'Abraham, aurait couru
en y cherchant de l'eau après que ce dernier l'eut abandonnée avec son
fils, sans nourriture et sans eau en plein désert, selon la version officielle
des érudits patentés par les tyrans de service...
En faisant quelques recherches, il se trouve que ‘as safa` peut signifier

sérénité tandis que ‘al marwah` a le sens noble chevalerie, ce qui donne
au texte le sens qu'il perd si on essaie de le comprendre à la ‘lumière` des
conteurs d'histoires à dormir debout.
« Assurément, la sérénité et la chevalerie font partie des emblèmes de

Dieu. Par conséquent, quiconque vient argumenter au sanctuaire ou
simplement le visiter, ne commet aucun délit à osciller entre elles. Et
quiconque offre des actes de bien-être, alors Dieu est Élogieux, Bien
Informé. » [2:158]
L'histoire d'Abraham se mariant avec son esclave Hajar pour ensuite

l'abandonner dans le désert avec Ismaël (après avoir tenté d'égorger
celui-ci) parce que sa femme Sarah en aurait émis le désir, n'a vraiment
aucun sens et ce qui est bien pire, n'a absolument aucun fondement dans
l'Écrit de Dieu, car cette version des faits entre en conflit avec le
personnage prophétique qu'était Abraham, entièrement dévoué à Dieu
et qui n'aurait jamais accepté qu'un être humain lui fasse pression.

Dans la mesure de ce que nous pouvons vérifier, Abraham n'a été marié
qu'à une seule femme, la même femme qui lui a donné Ismaël et après
Isaac. Nous pouvons également vérifier qu'Abraham a vécu près du
secteur du temple à Jérusalem.
La Lecture (al qourâne) enseigne que Jérusalem est la première direction-

cible (qibla).
Les destinataires du Torah et de l'Évangile (judaïsés et nazaréens)

reconnaissent l'importance de Jérusalem mais ne reconnaissent pas la
Mecque.
Le nom ‘bakka` se trouve dans la bible juive (psaumes 84) et fait référence
à un lieu de passage des gens en pèlerinage au mont Sion (Jérusalem).
Une ville du nom de ‘makka` est mentionnée dans La Lecture en tant

qu'obstacle pour les pèlerins en marche pour le lieu de culte restreint
(voir 48:24).
Polémique et doute au sujet de la Mecque en tant qu'emplacement du

pèlerinage, existent depuis les débuts de l'Islam. La ‘ka'ba` (la Mecque) a
même été catapultée et détruite par l'armée islamique à l'époque
d'Abdoulmalik Marwan tandis que le temple à Jérusalem était honoré et
amélioré.
Il existe des preuves physiques montrant des mosquées, construites

après la mort du prophète, ayant leur ‘qibla` (orientation) vers Jérusalem
et non pas vers la Mecque.
Le nom ‘bakka` est encore répertorié sur la cartographie de Jérusalem et il

indique le nom d'une vallée localisée à moins de 8 km au sud-ouest du
mont du temple.
Le nom de ‘Jérusalem` (ville de paix) correspond exactement à la prière

d'Abraham afin que ‘bakka` soit une ville de paix (voir 2:126).

L'Écrit saint fait référence à la culture d'oliviers à proximité de cette ville
(voir 95:1-3). Les oliviers poussent très bien dans le bassin
méditerranéen, ce qui n'est pas le cas en Arabie.
La Lecture nous indique que le ‘maqam ibrahim` (station d'Abraham) est

localisé dans le temple à Bakka (voir 3:97). A Jérusalem, nous avons la
roche (sur quel le dôme est construit) lié à l'épreuve d'Abraham (sacrifice
de son fils), alors qu'à la Mecque, il n'y a que ce qui semble être des
empreintes de pas encerclées par un récipient en laiton !
Le rocher au-dessus duquel a été construit le fameux dôme, est conçu

pour que les animaux y soient sacrifiés tel que cela est démontré par le
trou dans roche servant à l'évacuation du sang.
La ’ka'ba` est située sur un lieu élevé, ce qui correspond à la description

donnée dans l'Écrit saint au sujet des pèlerins venant à elle de
bas/profondément clôtures (voir 22:27).
Le pèlerinage se tient pendant les trois mois qui suivent ‘ramadhan` dans
le calendrier civil élaboré selon les enseignements de La Lecture (voir
chapitre «à propos du calendrier»). Nous avons vu que :
 les quatre mois dits sacrés sont consécutifs.

 le premier d'entre eux est le mois consacré à l'abstinence
(ramadhan) durant 10 jours, de l'aube à la nuit tombée,
 le second est le «petit» pèlerinage,
 le troisième est le grand pèlerinage,
 le quatrième est le plus grand pèlerinage.
Chaque pèlerinage commence par la vision du croissant de lune et se

termine à l'apparition du croissant suivant. Les gens peuvent raccourcir
à seulement deux jours ou bien prolonger au-delà du deuxième
croissant.

« Ils t'interrogent sur les lunaisons.
Dis : 'elles servent aux gens pour compter le temps et aussi pour le
pèlerinage'.
Et sachez que la droiture ne peut jamais être réalisée en entrant dans le

Système par la porte arrière du rituel. Seul celui qui mène une vie droite
l'atteint. Entrez franchement dans la manière de vivre divinement
ordonnée de la même façon que vous entrez par la porte des maisons.
Vivez une vie droite de telle sorte que vous puissiez récolter une
moisson abondante. » [2:189]
Le mot ‘al-ahillati` employé au début de ce verset, que

j'ai traduit par le terme ‘les lunaisons`, est à prendre
dans le sens de ‘les croissants (de lune)`. Nous avons vu
que le mois lunaire commence avec l'apparition de la
pleine lune. Le premier croissant suivant la pleine lune
est celui qui est communément appelé «dernier
croissant», mais qui est en fait
l'ouverture de la parenthèse. Cette
phase laisse place ensuite à la face
cachée de lune, et la phase suivante
est celle communément appelé ‘premier croissant` qui
n'est rien d'autre que la fermeture de la parenthèse. Il
ne s'agit pas ni de conjecture, ni d'invention, ni
d'hypothèse, mais bel et bien de savoir obtenu par la
lecture, la réflexion, l'observation et la compréhension.
Jugez-en vous-mêmes.

« Et invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés. Ensuite, il
n'y a pas de péché, pour qui se comporte en piété, à partir au bout de
deux jours, à s'attarder non plus. Et craignez Allah. Et sachez que c'est
vers Lui que vous serez rassemblés. » [2:203]
« (La paix ne peut pas se défendre seule. L'humanité doit la préserver).

Et observez le pèlerinage et la visite (convention d'argumentation et de
visitation) pour Allah. Si vous en êtes empêchés, alors faite un don
accessible (destiné au rassemblement des pèlerins). Et ne rasez pas vos
têtes (ne vous considérez pas soulager du devoir) avant que le don n'ait
atteint sa destination (soyez avec eux par la pensée jusqu'à ce que les
dons leurs parviennent). Si l'un d'entre vous est malade ou souffre
d'une affection de la tête (s'il a une charge trop lourde l'empêchant
d'envoyer un don), alors l'ordre est de se racheter par l'abstinence ou
par un acte charitable ou par un don (envers quelqu'un dans le besoin).
Si l'un d'entre vous est présent (à la convention) mais qu'il ne puisse
pas se permettre de contribuer, il devra pratiquer l'abstinence pendant
trois jours durant le pèlerinage, puis sept jours une fois rentré chez lui
de telle sorte que le nombre total de jours d'abstinence soit dix. Cela est
prescrit pour ceux dont la famille n'est pas présente au Lieu de Culte
Restreint. Et soyez conscient d'Allah (souvenez-vous de l'objectif). Et
sachez qu'Allah est strict en rétribution. » [2:196]
Il y a un énorme bénéfice à suivre ce programme et je demande à mon

Sustentateur de vous éclairer de telle sorte que vous compreniez bien le
sens de cette démarche.
L'appel à la convention (pèlerinage/ hajj) s'adresse à toute l'humanité

afin de se rassembler et de prospérer. Certaines règles de conduite sont
définies et doivent être observées par tous ceux et toutes celles qui ont
accepté d'être présents à la convention :
« La convention à lieu durant des mois connus. Si l'on se décide d'y

participer, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de
dispute pendant la convention. Et le bien que vous faites, Allah le sait.

Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleure provision est la
piété. Et soyez conscient de Moi, ô doués d'intelligence !
(La convention n'est pas une réunion de cléricale ni de moines !) Il n'y a

pas de blâme sur vous à chercher la générosité de votre Sustentateur par
le commerce. Ainsi, quand vous vous dispersez des lieux où vous vous
êtes présenté les uns aux autres « 'arafâtine », alors rappelez-vous Dieu
à l'intérieur du lieu restreint de la conscience (le cœur), et souvenez-
vous de Lui car Il vous a guidé alors que vous étiez vaguant.
(Quand la convention est terminée) Ensuite déferlez par où les gens

déferlèrent, et demandez pardon à Allah. Car Allah est Pardonneur et
Miséricordieux.
Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous
invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui
disent seulement: ‘Seigneur ! Accorde nous [le bien] ici-bas` ! « - Pour
ceux-là, nulle part dans l'au-delà. »
Et il est des gens qui disent: « Seigneur! Accorde nous belle ici-bas, et
belle part aussi dans l'au-delà ; et protège-nous du châtiment du Feu ! »
Ceux-là auront une part de ce qu'ils auront acquis. Et Allah est prompt
à faire rendre compte.
Et invoquez Allah pendant un nombre de jours déterminés. Ensuite, il

n'y a pas de péché, pour qui se comporte en piété, à partir au bout de
deux jours, à s'attarder non plus. Et craignez Allah. Et sachez que c'est
vers Lui que vous serez rassemblés. » [2:197-203]
Cette convention (pèlerinage/hajj) doit permettre aux gens de se réunir

afin d'acquérir les bonnes manières de vivre, afin que soit exposé
véritablement le système de Dieu (dine allah) et que soient enseignées les
diverses voies de la spiritualité, toutes n'étant que les rayons d'une
même roue dont le centre est Lui.

En ce qui concerne le sujet de la Mecque en Arabie, les recherches
effectuées ne permettent pas de retrouver cette ville sur une carte. Il
n'existe aucune référence antique confirmant l'existence d'une ville
nommée ‘La Mecque` située au milieu du désert arabe, ni même celle
d'un carrefour des itinéraires commerciaux connus et identifiés ni par les
acteurs socioéconomiques du 7ème siècle ni par ceux qui les ont précédé.
Cependant, La Lecture (al qourâne) se rapporte à une ville en tant que

campement ennemi établi afin d'une part de dissuader les gens qui se
rendaient au lieu de culte restreint (masjid al-haram) et d'autre part pour
capturer les donations y étant convoyées (voir 48:24-25).
« C'est Lui qui a écarté leurs mains de vous à l'intérieur de Makka, de

même qu'Il a écarté vos mains d'eux, après vous avoir fait triompher sur
eux. Et Allah voit parfaitement ce que vous œuvrez.
Ce sont eux qui ont rejeté (le message) et qui vous ont obstrué le chemin
du lieu de culte restreint empêchant que vos dons parvinssent à
destination. S'il n'y avait pas eu des hommes croyants et des femmes
croyantes que vous ne connaissiez pas et que vous auriez pu piétiner
sans le savoir, vous rendant ainsi coupables d'une action répréhensible.
Allah fait entrer qui Il veut dans Sa miséricorde. Et s'ils s'étaient
signalés, Nous aurions certes châtié d'un châtiment douloureux ceux
qui avaient rejeté (le message). » [48:24-25]

Il est plus que probable que la vraie ville nommée ‘makka` mentionnée
dans La Lecture (al qourâne) ne soit autre que Pétra car cette ville était
directement sur la route des pèlerins voyageant de Yathrib (madina) au
Sud jusqu'à Jérusalem au Nord. Il vaut savoir que Pétra était la capitale
des Nabatéens et que ces derniers sont à l'origine de la langue arabe. Ils
ont eu comme principales déités, Laat, Uzza et Manat tel que cela est
mentionné dans La Lecture (al qourâne) :
« Avez-vous considéré Lat et Uzza, ainsi que Manat, cette troisième

autre ?
Sera-ce à vous le mâle et à Lui les femelles ?
Que voilà donc un partage injuste !
Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres.
Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la
conjecture et leur désir personnel, alors que la guidée leur est venue de
leur Sustentateur. » [53:19-23]
Et maintenant, la question est de savoir pourquoi le prophète a immigré

à Médine ? Il est tout à fait probable qu'il soit en fait originaire de
Jérusalem (bakka) ou de Pétra (makka). Il a très probablement émigré de
l'une ou de l'autre de ces deux villes, voire même des deux, alors qu'il
devait faire face à la persécution qui tentait de repousser le message de
Dieu. Il est logique et raisonnable de penser que Muhammad a fait le
choix d'émigrer au Sud jusqu'à la ville de Yathrib (Médine) alors située
en dehors de la juridiction de l'empire romain, d'autant plus qu'à partir
de la racine trilitère HJR est formé le mot ‘hégire` traduit généralement
par exil, et, cela est important de le savoir, est issu le mot HâJiRî
signifiant ‘méridional`, donc en relation avec le Sud, et non pas le Nord !

La nouvelle localisation à Médine semble avoir fourni un asile sûr pour
la mission du prophète jusqu'à ce qu'il soit prêt pour reprendre le temple
dès lors situé au nord.
Puisqu'il y a plus de 3.000 ans, Abraham a appelé les gens au pèlerinage,

il serait logique de supposer qu'il y ait des traces de structures
précédentes ou de bâtiments sur le secteur du temple. Mis à part la
pierre qui dépasse du bâti du temple et sur ce quoi le Dôme du Rocher
est construit, il y a une autre référence historique prouvant l'existence
d'une structure reconstruite plusieurs fois sur ce même emplacement.
En effet, le temple a été reconstruit et agrandi par Hérode en 19-20 avant

J.C. Puis, les Romains ont détruit cette nouvelle structure en 70 après J.C.
durant ‘la guerre des juifs`. La preuve archéologique se trouve dans les
images infrarouges du ‘Dôme du Rocher` prises par Tuvia Sagiv signalant
l'existence d'une base pentagonale plus ancienne sous le ‘Dôme du
Rocher`, ce qui indique que cet emplacement a eu une fonction bien avant
que le dôme soit construit.
« Certes si tu apportais toutes les preuves à ceux à qui l'Écrit a été

donné, ils ne suivraient pas ta direction-cible (qibla)! Et tu ne suivras
pas la leur ; et entre eux, les uns ne suivent pas la direction des autres.
Et si tu suivais leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu
seras, certes, du nombre des injustes. » [2:145]
Dans l'Ancien Testament, il est évident que les judaïsés et les nazaréens
se rendent compte de l'importance de Jérusalem :
« Or quand Daniel eut appris que les Lettres en étaient écrites, il entra
dans sa maison, et les fenêtres de sa chambre étant ouvertes du côté de
Jérusalem, il se mettait trois fois le jour à genoux, et il priait et célébrait
son Dieu, comme il avait fait auparavant. » [Daniel 6:10]

L'évidence archéologique confirme également que des synagogues
antérieures et postérieures à la révélation de l'Écrit saint étaient orientées
vers Jérusalem (voir Encyclopedia Judaica). Cependant, en ce qui
concerne notre direction-cible (qibla), qui est le ‘lieu de culte restreint` tel
que décrété par la preuve 2:144 (également connu sous le nom ‘Mont du
Temple` sur lequel le Dôme du Rocher est situé) et non Jérusalem en elle-
même, nous constatons que ni les judaïsés ni les nazaréens ne l'acceptent
comme orientation. Concrètement, les rabbins interdisent ce secteur aux
juifs, tandis que les chrétiens prennent le Mont des Oliviers tout proche
comme point de rassemblement car Jésus est supposé y avoir prié pour
la dernière fois. Assurément, tel que la preuve du 2:145 le suggère, il n'y
a aucun consensus entre la qibla de l'Écrit saint et la qibla suivi par les
judaïsés et les nazaréens...
En résumé :
 Le pèlerinage est un appel à toute l'humanité afin d'apprendre

tout ce qui concerne le système divin.
 L'endroit du pèlerinage était à l'origine à Bakka (Jérusalem), et
plus particulièrement près du Temple.
 Le pèlerinage a lieu pendant les quelques jours sans lune se
trouvant entre les croissants, pour un total de trois pèlerinages
par an (petit, grand et plus grand pèlerinage).
 Pendant le pèlerinage, la plus grande décence morale doit être
observée (pas de conduite inappropriée, pas de bassesse, pas
d'argumentation sans fondement, etc.).
 Une période de fête permettant d'alimenter les pauvres suivra la
fin du pèlerinage.
Le temps est venu pour que les pacificateurs se remettent en phase avec
l'Écrit de Dieu et pour qu'ils réclament l'établissement de Jérusalem
comme ville internationale où tous les gens devraient pouvoir se réunir
en paix et en harmonie durant la grande convention du partage et de
l'étude.

A propos des Pacificateurs et des Dépositaires ...
(al mouslimine wa al mouminine)
Il ne fait aucun doute que tout être humain peut réaliser ‘salate` comme il
entend ou bien en suivant le mode d'emploi en vigueur selon l'école
fréquentée. Par contre, une étude de La Lecture révèle que ceux et celles
qui obtiendront le meilleur résultat dans leur prise de contact, sont ceux
et celles qui ont choisis d'être honorés par la foi, c'est-à-dire les croyants
(mouminine = dépositaires de la foi).
« Ô vous qui avez choisis d'être honorés par la foi ! N'approchez pas de
la «salat» alors que votre esprit est voilé (quel que soit le motif) jusqu'à
ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en
état post-coïtal - à moins que vous ne soyez en voyage - jusqu'à ce que
vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si
l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous êtes en
état post-coïtal et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une
terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. Allah, en
vérité est Indulgent et Pardonneur. » [4:43]
« Quand vous avez accompli la salat, invoquez le nom d'Allah, debout,

assis ou couchés sur vos côtés. Puis lorsque vous êtes en sécurité,
accomplissez la salat (normalement), car la salat demeure, pour ceux qui
ont choisis d'être honorés par la foi, une prescription, à des temps
déterminés. » [4:103]

Tandis que la plupart des gens font un amalgame, l'Ecrit divin fait une
distinction claire entre ‘mouslimine` et ‘mouminine` (ceux qui capitulent
pacifiquement, les soumis, et ceux qui ont choisis d'être honorés par la
foi, les croyants) :
« Les arabes ont dit :
Nous croyons (amanâ)'.
Dis :
'Vous n'avez pas cru (lame yoûminoû). Dites plutô t:
'Nous capitulons pacifiquement (aslamnâ), car la foi n'a pas encore

pénétré dans vos cœurs.'
Et si vous obéissez à Allah et à Son messager, Il ne vous fera rien perdre

de vos œuvres. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Très
certainement, ceux qui ont choisis d'être honorés par la foi sont
seulement ceux qui ceux qui ont acceptés le dépôt de la foi en Allah et en
Son messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs
biens et leurs personnes dans le chemin d'Allah. Ceux-là sont les
véridiques. » [49:14-15]
Si tu ne retires aucun profit de ‘salat`, c'est-à-dire du contact, du lien avec

ton Sustentateur, il ne faut pas désespérer car l'action bénéfique de ‘salat`
viendra peut-être quand tu auras calmé ton esprit. Cela se réalise par la
patience et la sincérité, c'est-à-dire en nourrissant ton âme de bonnes
actions. Et c'est vraiment tout ce que je souhaite pour mes semblables.

A propos des Efforts...
(al jihad)
Le mot Jihad a été employé par les médias et même par la plupart des
‘musulmans` comme synonyme de ‘Guerre Sainte`.
Ainsi, quand les ‘musulmans` sont sur le point d'aller à la guerre ou de

combattre un ennemi, ils déclarent ‘Jihad` contre cet ennemi et tout le
monde s'attend à ce que les fidèles marchent bravement et se mobilisent
contre tel ou tel ennemi... !
Ce que laisse entendre le mot jihad qui est employé dans L'Écriture
sainte, concerne l'action générale et individuelle de faire des efforts, et il
n’a jamais été utilisé, aussi trompeusement, dans le sens de déclaration
de guerre sainte à faire contre les ‘infidèles` et leurs alliés.
« Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, mais
s’ils te forcent (JHD) à Me donner des associés, alors ne leur obéis pas.
Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous
faisiez. » [29 :8]
« Et si tous deux te forcent (JHD) à Me donner des associés, alors ne

leur obéis pa s; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis
la cause de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre
retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. » [31 :15]
« Certes, ceux qui ont choisis l’honneur de recevoir la foi et ceux qui ont
choisis d’accepter le challenge (d’émigrer) et qui se sont efforcés de
suivre (JHD) la cause de Allah, ceux-là espèrent la miséricorde de Allah.
Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [2:218]
« Comptez-vous entrer au Paradis sans que Allah ne distingue parmi

vous ceux qui font des efforts et qu’Il connaisse ceux qui sont
endurants ? » [3:142]

« Ceux qui ont choisis l’honneur de recevoir la foi et ceux qui ont choisis
d’accepter le challenge (d’émigrer) et qui se sont efforcés de suivre
(JHD), avec leurs possessions et leurs vies, la cause de Allah, ainsi que
ceux qui les ont épaulés et soutenus, ceux-là sont alliés les uns des
autres. Quant à ceux qui ont choisis l’honneur de recevoir la foi et qui
n’ont choisis d’accepter le challenge (d’émigrer), vous n’êtes pas liés à
eux tant qu'ils n’acceptent pas le challenge (d’émigrer). Et s'ils vous
demandent de l’aide dans la manière de vivre, vous devez les aider, sauf
s’il s’agit de gens avec qui vous êtes liés par un pacte. Et Allah observe
bien ce que vous faites. » [8:72]

A propos de la Déclaration des Devoirs de l’homme
(Extrait de «L'avenir mode d'emploi » de Roger Garaudy)
Tous les devoirs de l'homme et des communautés auxquelles il participe

découlent de sa contribution à cette unité : aucun groupement humain,
professionnel, national, économique, culturel, religieux, ne peut avoir
pour objet la défense d'intérêts ou de privilèges particuliers, mais la
promotion de chaque homme et de tout homme, quel que soit son sexe,
son origine sociale, ethnique ou religieuse, afin de donner à chacun la
possibilité matérielle et spirituelle de déployer tous les pouvoirs
créateurs qu'il porte en lui.
La propriété, publique ou privée, n'a de légitimité que si elle est fondée

sur le travail et concourt au développement de tous. Son titulaire n'en est
donc que le gérant responsable.
Nul intérêt personnel, national, corporatif ou religieux, ne peut avoir

pour fin la concurrence, la domination l'exploitation du travail d'un
autre ou la perversion de ses loisirs.
Le pouvoir, à quelque niveau que ce soit, ne peut être exercé ou retiré

que par le mandat de ceux qui s'engagent, par écrit, pour accéder à la
citoyenneté, à observer ces devoirs. Les titulaires peuvent en être exclus
par leurs pairs s'ils en dérogent.
Il ne comporte aucun privilège mais seulement des devoirs et des

exigences.
Poursuivant le même but universel il ne peut s'opposer en rival à aucun

autre pouvoir.
Le savoir ne peut, en aucun domaine, avoir la prétention de détenir la

vérité absolue, car cet intégrisme intellectuel engendre nécessairement
l'inquisition et le totalitarisme.

La création étant le propre de l'homme elle ne peut être aliénée ou
remplacée par aucune machine, si sophistiquée soit elle, sans déchoir en
idolâtrie des moyens (qui exclurait tout fondement du devoir).
Le but de toute institution publique ne peut être que la Constitution

d'une communauté véritable c'est à dire, à l'inverse de l'individualisme,
d'une association en laquelle chaque participant a conscience d'être
personnellement responsable du destin de tous les autres.
La coordination universelle de ses efforts de croissance de l'homme peut

seule permettre de résoudre les problèmes de la faim dans le monde et
de l'immigration, comme du chômage forcé ou de l'oisiveté parasitaire,
et de donner à chaque être humain les moyens d'accomplir ses devoirs et
d'exercer les droits que lui confère cette responsabilité.
Elle exclut donc tout privilège de puissance, qu'il s'agisse de Veto, de

pressions militaires ou financières ou d'embargos économiques.
Il n'appartient qu'à la communauté mondiale — sans différenciation

numérique — de veiller à l'observance universelle de ces devoirs.

A propos de la gestion des Affaires Publiques...
(res-publica)
D'un point de vue purement historique, nous constatons que depuis la

révélation de La Lecture (al qourâne), les gouvernements ont peu à peu
progressé du type ‘conseil consultatif` (majliss shoura) en une myriade de
différents systèmes de gouvernements avec des rois, des sultans, des
présidents et des cheikhs apparaissant un peu partout dans le ‘monde
islamique`.
Un peu d'observation nous permet de constater que ces dictateurs sont

toujours là aujourd'hui. Cependant, les foules sont convaincues que le
retour au ‘califat` (khilafa) est la solution aux gouvernements actuels. Le
‘khilafa` n'étant rien d'autre qu'un gouvernement d'une personne ayant
tous pouvoirs, il est clair que les gens ne feront pas vraiment de
différence avec la situation actuelle !
En étudiant La Lecture (al qourâne), nous y trouvons deux formes de

gouvernement mentionnés :
 des monarchies, c'est-à-dire des rois désignés par Dieu pour

diriger selon Ses lois (David, Salomon).
 des gouvernements basés sur la consultation (reine de Saba,
Muhammad).
Sauf erreur de ma part, la monarchie de droit divin n'a plus cours

aujourd'hui. Toute monarchie installée par l'homme est condamnée dans
La Lecture :
« Elle dit : 'En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la
corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est
ainsi qu'ils agissent. » [24:34]

« Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui
travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait
derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. » [18:79]
« Et Pharaon fit une proclamation à son peuple et dit : 'Ô mon peuple !
Le royaume de Misr ne m'appartient-il pas ainsi que ces canaux qui
coulent à mes pieds ? N'observez-vous donc pas ? » [43:51]
Par contre, un gouvernement basé sur la consultation est donné en

exemple dans La Lecture. Il est le modèle développé aujourd'hui dans la
société. La structure gouvernementale, à travers l'Ecrit, ouvre le chemin
à une république dont l'unique dessein est d'assurer la protection de ses
citoyens et de contrôler leurs besoins ainsi que leurs aspirations.
La structure est conçue pour créer la séparation des pouvoirs de telle

manière qu'aucune branche de ce gouvernement ni personne ne puisse
commander le gouvernement entier. La Lecture seule (al qourâne
wahdahou) est la source des droits et des devoirs à partir de laquelle
doit se baser une Constitution (droits) et une Haute Cour de Justice
(devoirs).
Si Allah a fait descendre sur le genre humain un Ecrit dans lequel est
stipulé clairement comment installé Son système dans la société,
combien de temps l'homme continuera t ‘il à jouer à l'apprenti sorcier, à
inventer des systèmes de gouvernement qui n'ont jamais fonctionné ?
Combien de prestigieuses civilisations se sont cassé les dents avant
nous ? N'y a-t ‘il personne pour réfléchir ?

A propos de ceux à qui est confiée l’Autorité Centrale...
(uhl al 'amr)
Obéir à un messager tant qu'il est un chef ou obéir aux dirigeants élus ou
désignés ne signifie pas prendre leurs mots ou commandes comme ‘ordre
divin` ou ‘loi absolue`, infaillible, inchangeable et universelle.
Une des plus fréquentes instructions citées dans La Lecture (al qourâne)
par les spécialistes du 'hadith' et de la 'sunna' est le fameux « obéissez à
Allah et à son Messager » :
« Ô vous qui avez choisis d'être honorés par la foi ! Obéissez à Allah et
obéissez au messager et à ceux parmi vous à qui vous confiez l'autorité
centrale du système divin. Si vous avez un conflit au sujet de n'importe
quelle matière, référez-vous à Allah et au messager si vous avez
vraiment choisis d'être honorés par la foi en Allah et au jour dernier,
c'est mieux et c'est la solution la plus appropriée. » [4:59]
Prenons cet exemple pour mieux nous rendre compte de la nature de

l'abus de pouvoir visible tout autour de nous.
En obéissant à Boukhari, qui n’est autre qu’un narrateur de rumeurs,

nous n’obéissons pas au messager. Obéir au messager, c’est obéir
complètement, parfaitement et entièrement à La Lecture seule (al quran
wahdaou), qui est complète, sans erreur, pleine de détails et sans
ambiguïté.
Le verset suivant décrit l'attitude de ceux qui ont choisis d’être honorés
par la foi, les croyants (al mouminine).
« … qui lorsque les versets de leur Sustentateur leur sont rappelés, ne

deviennent ni sourds ni aveugles. » [25:73]
Mais les adeptes des 'hadith' et de la 'sunna' sont vraiment les champions
de l’ignorance ! Ils ne voient pas les versets qui nous révèlent que le seul
enseignement délivré par le messager est La Lecture (al qourâne) :
« Di s: 'Qu'y a-t-il de plus grand en fait de témoignage' ? Dis : 'Allah
est témoin entre moi et vous, et cette Lecture m'a été révélée pour que je
vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu'elle atteindra. Est-ce
vous vraiment qui attestez qu'il y ait avec Allah d'autres divinités ?' Di
s: 'Je n'atteste pas'. Dis : 'Il n'y a qu'une Divinité Unique. Et moi, je
désavoue ce que vous associez'. » [6:19]
« Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Sustentateur et ne

suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu .» [7:3]
«Nous savons mieux ce qu'ils disent. Tu n'as pas pour mission

d'exercer sur eux une contrainte. Rappelle donc, par La Lecture celui
qui craint Ma menace. » [50:45]
Ces gens-là n’arrivent pas à penser que Muhammad ait mis en pratique
La Lecture et La Lecture seule (al qourâne wahdahou) tel qu’il est fait
mention ci-dessous :
« Et sur toi, Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour
confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge
donc parmi eux d'après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs
œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous; alors Il vous
informera de ce en quoi vous divergiez.
Juge alors parmi eux d'après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas
leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une
partie de ce que Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent, sache qu’Allah
veut les affliger pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens,
certes, sont des pervers. » [5:48-49]
Ils n'entendent pas non plus ce que dit Muhammad au sujet de son
peuple :

« Et le Messager dit: 'Sustentateur, mon peuple a vraiment pris cette
Lecture pour une chose délaissée !' » [25:30]
Ils ne comprennent pas non plus que Muhammad désavoue ceux qui ne
comprennent pas que La Lecture (al qourâne) est suffisant et 100%
détaillé :
« Chercherai-je un autre juge que Allah, alors que c'est Lui qui a fait
descendre vers vous cette Ecriture bien exposée ? Ceux auxquels Nous
avons donné l'Ecriture savent qu'elle est descendue avec la vérité
venant de ton Sustentateur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui
doutent. » [6:114]
Contrairement à ce que certains pensent, le verset suivant n'est un

ultimatum que de la part d’Allah qui n'a pas consulté Muhammad pour
le décréter ! La mission de Muhammad était seulement de délivrer le
message divin, pas d’être l’associé de Allah :
« Et les associateurs dirent : 'Si Allah avait voulu, nous n'aurions pas
adoré quoi que ce soit en dehors de Lui, ni nous ni nos ancêtres ; et nous
n'aurions rien interdit qu'Il n'ait interdit Lui-même'. Ainsi agissaient
les gens avant eux. N'incombe-t-il aux messagers sinon de transmettre
le message en toute clarté ? » [16:35]
« Dis : 'Obéissez à Allah et obéissez au messager. S'ils se détournent, il

n'est alors responsable que de ce dont il est chargé, et vous assumez ce
dont vous êtes chargés. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés'.
Et il n'incombe au messager que de transmettre explicitement. » [24:54]
Ainsi, la raison pour laquelle Allah a inclus le messager dans le verset ci-
dessous, n'est pas parce qu'il était une autre autorité en la publiant, mais
parce qu'il a participé en tant que 'porteur/livreur' de cet ultimatum :
« Désaveu de la part de Allah et de Son messager à l'égard des

associateurs avec qui vous avez conclu un pacte. » [9:1]

Les gens reçoivent les messages de Allah par l’intermédiaire d’humains-
messagers ou bien d’anges-messagers, et nous avons reçu l’ordre d’obéir
aux messagers parce qu’ils sont porteurs d’un message divin.
Enfin, pour conclure, nous savons également que La Lecture (al qourâne)
est un messager permanent, un rappel (dhikr) et un porteur de bonnes
nouvelles (bachir) :
« Un Messager qui vous récite les versets de Allah comme preuves

claires, afin de faire sortir ceux qui croient et accomplissent les bonnes
oeuvres des ténèbres à la lumière. Et quiconque croit en Allah et fait le
bien, Il le fait entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux,
pour y demeurer éternellement. Allah lui a fait une belle attribution. »
[65:11]
« porteur d'une bonne nouvelle et avertisseur. Mais la plupart d'entre

eux se détournent. C'est qu'ils n'entendent pas. » [41:4]
« N'adorez que Allah. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur

et un annonciateur. » [11:2]
«uhl al 'amr», non seulement est traduit généralement par ‘détenteurs du

commandement` mais pire encore, c'est le sens que ceux qui se prétendent
savants, ont laissé et continuent de laisser croire aux gens.
Voilà donc un exemple, parmi tant d'autres, du détournement du sens

des versets, une preuve manifeste que les mots ont été vidés de leurs
sens originels. En langage juridique, cela s'appelle du vol et dans ce cas
bien précis, la victime est le genre humain tout entier.
N'en déplaise aux voleurs, Allah est le plus grand ! Il n'a pas limité le
support de Son Ecriture aux feuilles de papier ! Ceux et celles qui
cherchent, savent lire en eux et autour d'eux, tous les signes de leur
Sustentateur et c'est par la raison qu'ils et qu'elles font le choix d'être
honorés par la foi.

A propos d'obéir à Dieu et d'obéir au Messager ...
Que ce soit chez les sunnites ou les shiites, c'est-à-dire les deux sectes
prétendant être aux normes avec le système (dine) de Dieu, la
Pacification (al islâme), le principal point commun est celui du sujet
‘d'obéir à Dieu et d'obéir au messager`. Bien que ces sectes reconnaissent, à
contrecœur, que La Lecture (al qourâne) est entièrement détaillée et
complète, car Dieu l'a dit ainsi (voir 6:114-115, 11:1 et 16:89), et malgré
leurs divergences, elles s'accordent à pointer très rapidement de
nombreux versets de La Lecture parlant ‘d'obéir à Dieu et d'obéir au
messager` et elles clament haut et fort que ces versets signifient quelles
sont les deux sources à suivre : ‘Obéissez à Dieu` signifierait ‘suivre La
Lecture` tandis que ‘obéissez au messager` signifierait ‘suivre les Hadiths`, et
voilà, le tour est joué !
« Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et prenez garde ! Si ensuite

vous vous détournez... alors sachez qu'il n'incombe à Notre messager
que de transmettre le message clairement. » [5:92]
« Ô vous qui croyez ! Obéissez à Allah et à Son messager et ne vous

détournez pas de lui quand vous l'entendez. » [8:20]
« Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager, et ne

rendez pas vaines vos œuvres. » [47:33]
« Obéissez à Allah et obéissez au Messager et si vous vous détournez...

il n'incombe à Notre messager que de transmettre clairement. » [64:12]
Au premier regard, l'argument parait convaincant, car si Dieu avait

voulu nous dire que nous devons suivre simplement La Lecture, Il aurait
seulement dit ‘obéissez à Dieu`. Cependant, en ajoutant et ‘obéissez au
messager`, la théorie des sunnites et shiites semble être bien être
confortée.

De plus, au verset 59 de la sourate 4, nous voyons que cette théorie
'sunnishiite' est renforcée auprès des croyants par un ‘obéissez à ceux qui
détiennent l'autorité` (on dirait trois entités séparées, une nouvelle trinité
en quelque sorte) :
« Ô vous qui avez choisi d'être honorés par la charge de la foi ! Obéissez
à Allah, à ceux parmi vous à qui vous confiez l'autorité centrale du
système divin. Si vous avez un conflit au sujet de n'importe quelle
matière, référez-vous à Allah et au messager si vous avez vraiment
choisis d'être honorés par la foi en Allah et au jour dernier, c'est mieux
et c'est la solution la plus appropriée. » [4:59]
Avant d'aller plus loin, il faut se rappeler que le prophète a été prié de ne
juger qu'en utilisant l'Ecriture de Dieu et rien d'autre :
« Nous avons fait descendre vers toi l'Ecrit avec la vérité, pour que tu
juges entre les gens selon ce qu'Allah t'a appris. Et ne te fais pas
l'avocat des traîtres. » [4:105]
« Et sur toi, Nous avons fait descendre l'Ecrit avec la vérité, pour
confirmer l'Ecrit qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge
donc parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs
œuvres. C'est vers Allah qu'est votre retour à tous ; alors Il vous
informera de ce en quoi vous divergiez. » [5:48]
« Et le jour où dans chaque communauté, Nous susciterons parmi eux-

mêmes un témoin contre eux, Et Nous t'emmènerons comme témoin
contre ceux-ci. Et Nous avons fait descendre sur toi l'Ecrit, comme un
exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une
bonne annonce aux Pacificateurs. » [16:89]

Ainsi, comment un homme, qui a reçu l'ordre de juger et de vivre selon
La Lecture, pourrait-il oser produire quelque chose qui n'en fasse pas
parti ? Donc, qu'en est-il de l'injonction : « Obéissez à Allah et obéissez
au messager » ? Encore une fois, la réponse à cela se trouve dans La
Lecture :
« Quiconque obéit au messager obéit certainement à Allah. Et quiconque

tourne le dos... Nous ne t'avons pas envoyé à eux comme gardien.»
[4:80]
Tout étudiant de «La Lecture excellente» (al qourâne), non encore

formaté par le système trompeur du rebelle, sait et considère que la
parole de Dieu est complète et détaillée, et il comprend naturellement
‘qu'obéir au message`» répond à l'exigence première ‘d'obéir à Dieu`, ce qui
signifie en clair que ces deux ordres sont parfaitement identiques
contrairement à ce que laissent entendre ceux qui se sont divisés après
que la vérité leurs soit parvenue.
Si ces gens-là avaient réfléchi un tout petit peu, ils seraient arrivés à la
même conclusion, car La Lecture ne nous a jamais été directement
révélée par Dieu, mais à travers Son messager. En clair, le messager,
Dieu et La Lecture sont inséparables.
Allah n'a demandé ni aux compagnons du prophète ni à personne

d'autre de venir afin de compléter notre ‘dine`. Le système de Dieu est
complet dès lors qu'Il nous dit :
« ... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre système, et accompli

sur vous Mon bienfait. Et J'agrée la Pacification comme système pour
vous... » [5:3]

En dehors de La Lecture (al qourâne), il n'y a donc pas de recueils de
'hadiths' à consulter ni aucun autre texte à chercher et à prendre en
compte comme si de la Parole divine il s'agissait. C'est clair, net et précis.
Il n'y a que les paroles inspirées par Dieu au messager que ce dernier
nous a transmis sans rien ajouter ni retrancher :
« Dis : 'Quel est le plus grand témoignage ?'
Di s: 'Allah est témoin entre moi et vous, et Il m'a inspiré cette Lecture
pour que je vous avertisse par elle, vous et tous ceux qu'elle atteindra.
Est-ce vous vraiment qui attestez qu'il y ait avec Allah d'autres
divinités ?
Dis : 'Je n'atteste pas.'
Dis : 'Très certainement, Lui seul est digne d'être adoré (divin), et moi,
je suis innocent de ce que vous avez installé'. » [6:19]
N'allez pas dire que je rejette l'exemple de Muhammad, l'annonciateur-

visionnaire par la grâce infinie d’Allah seul et sans partenaire ! Au
contraire, car l'Ecrit contient non seulement les lois divines mais
également de magnifiques exemples de la vie de Muhammad pour des
gens qui comprennent.

A propos de la Réforme islamique ...
L'Islam n'a pas besoin d'être modernisé ni réformé, mais c'est à nous de
nous défaire de tout ce qui n'est pas l'Islam, de ce qui nous a fait dévier
totalement du message originel.
C'est nous qui devons changer, pas l'Islam. C'est à nous de prendre
conscience des problèmes qui l'ont fait passer d'un système dynamique
en un système statique de pratiques dogmatiques et de croyances
superstitieuses.
L'Islam est Le Système parfait pour diriger le genre humain. Il se place

comme modèle de justice et d'égalité afin d'écarter l'ignorance et
l'injustice.
Le cœur de ce Système (dine) a toujours été l'Écrit Saint. C'est une

lumière et une guidée pour nous mener hors des ténèbres de l'ignorance.
Lorsqu'on compare l'Islam, tel qu'il a été présenté par Allah et Son
messager, aux diverses ‘versions` suivies par plus 1,2 milliard d'êtres
humains, les différences sont réellement bouleversantes :
 Dans l'Islam, la condition pour être musulman, est d'accepter et

de vivre dans le chemin ascendant ‘cirate al-moustaqîme` (voir
6:151-153). Les histoires de 5 ou 10 piliers ne sont qu'inventions
des uns et des autres.
 Dans l'Islam, supprimer l'esclavage, sous toutes ses formes
(exploitation de l'homme par l'homme), est un acte de droiture
(90:12-13).
 Dans l'Islam, il n'est pas interdit aux femmes ni de prier ni de
jeûner pendant la menstruation (2:222), pas plus qu'il n'existe, au-
delà de la modestie, de code vestimentaire imposé.
 Dans l'Islam, les hommes comme les femmes peuvent laisser une
dernière volonté, après règlement de leurs dettes (4:12).

 Dans l'Islam, la monogamie est la norme. La polygamie n'est
autorisée que si l'homme épouse des mères d'orphelins encore à
leur charge (4:3).
 Dans l'Islam, le divorce est exécutoire seulement après la période
intérimaire. Il peut être annulé si le couple se réconcilie avant la
fin de cette période (65:1 / 65:4).
 Dans l'Islam, les voleurs ne se font pas couper la main, mais sont
détenus et mis au service de la victime comme punition afin de la
dédommager (12:76)
 Dans l'Islam, l'adultère n'est pas punissable ni par la lapidation ni
par tout autre type d'exécution à mort (24:2).
 Dans l'Islam, la liberté de culte est absolue (2:256 / 10:99 / 18:29
/ 88:21-22).
 Dans l'Islam, les gens sont considérés comme ils sont et sont
respectés selon leur niveau de croissance spirituelle (49:14).
 Dans l'Islam, la guerre ne peut seulement être déclarée que dans
les cas d'autodéfense ou pour éviter l'oppression (2:190).
 Dans l'Islam, toute personne à tout moment peut prier Dieu
(2:186).
 Dans l'Islam, le pèlerinage est un pôle de rencontre des peuples
afin que tous soient témoins des avantages de la forme de
gouvernement monothéiste et d'être ensemble (22:27-28).
 Dans l'Islam, une année est un compte lunisolaire fait de 365
jours (17:12 / 9:36).
 Dans l'Islam, les mâles et les femelles n'ont pas à être circoncis
(32:7).
 Dans l'Islam, la musique, les statues, l'or, et la soie sont autorisés
(7:32-33 / 16:116).
 Dans l'Islam, le gouvernement d'un peuple est placé sous la
constitution basée sur l'Écrit (kitab) de Dieu, La Lecture (al
qourâne), ainsi que par la liberté d'expression (5:48 / 42:38).

A propos des Judaïsés, des Nazaréens et des Arabisés...
Bon, au point où nous en sommes, tu te seras rendu compte qu'il existe

donc une quantité incroyable de déformations dans le message transmis
par Muhammad. Rassure-toi, le christianisme et le judaïsme ne sont
aucunement différents ! Aujourd'hui, le christianisme, avec ses dogmes
et ses pratiques, est loin du chemin des enseignements monothéistes de
Jésus fils de Marie. Concernant, le judaïsme que dire qui ne soit pas déjà
connu ?
Si Moïse, Jésus et Muhammad étaient de retour aujourd'hui :
 les juifs condamneraient le premier d'antisémite,

 les chrétiens dénonceraient le deuxième comme étant l'antéchrist,
 et les musulmans traiteraient le troisième de ‘Dajjal` (imposteur) !
L'idolâtrie est vraiment l'épidémie de toutes les religions, et c'est aussi la

tragédie la plus courante dans l'histoire de l'homme. Selon les
enseignements originaux des messagers, le culte d'idoles ou le fait de Lui
donner des associés, est la plus grande offense contre Dieu.
Alors, idolâtrer les prophètes, les messagers, les saints et la croyance en

l'intervention humaine auprès de Dieu, tout cela ne fait que créer abus,
oppression, conflit et combat religieux entre les enfants d'Adam qui sont
pourtant bien tous des serviteurs de Dieu.
Quand les gens commencent à idolâtrer leurs anciens chefs religieux, ils
développent alors la tendance à idolâtrer leurs chefs religieux vivants.
Au lieu de chercher la vérité, ils sont attirés par les noms et par les
titres...
Vanité ! Rien que vanité !

A la place de Dieu, les ecclésiastiques de toute confession, afin de tirer
profit de cette faiblesse et pour gagner plus de puissance sur leurs sujets,
concentrent leur prédication sur l'admiration des ‘héros` partis.
Ces ecclésiastiques et leurs disciples fanatiques ont tué beaucoup de

gens et détruits beaucoup de maisons au nom de leurs dieux incarnés.
Et ils ont prétendu avoir le pouvoir d'intervention, de sorte qu'ils ont

vendu les enseignements divins et transformé les lieux de cultes en
d'important centre d'affaires.
Si nous voulons suivre les principes de base communs entre l'Ancien, le

Nouveau et le Dernier Testament, au lieu de se centrer sur Moïse ou sur
Jésus ou sur Muhammad, nous devons nous centrer sur Dieu.
Pour réaliser cela, chacun de nous doit commencer par remettre en cause
les enseignements qui ont créé des divinités tout autour de nous.
Pour tout ce que tu auras trouvé de juste, de bien et de bon en lisant ces
propos, magnifie ton Sustentateur car la grâce infinie Lui revient.
Quant aux erreurs qui se seraient glissées, elles ne peuvent être que
miennes dues à mon ignorance et j’en implore le pardon à notre Patron.

Au moment où les fanatiques de tout bord appellent
le monde à se lancer dans une croisade, dans une
Guerre Sainte,
au moment où les mots Messie, Armageddon et

Mahdi invitent les gens à se jeter les uns sur les
autres,
au moment où les puissants sont en train de tirer

bénéfice de tout cela et au passage, de raccourcir les
libertés civiles,
au moment où les guerres et les préoccupations

jouent avec les émotions,
alors, dans un tel moment, les gens doués

d'intelligence et de bonne volonté devraient se
rassembler et planter les graines de tolérance, de
paix, de raison, de droits de l'homme et d'unité de
l'humanité.
Veux-tu continuer à plier l'échine comme un animal

de bât ou vas-tu te redresser pour tout simplement
être humain ?
Vas-tu te soumettre aux tyrans qui t'oppriment et te

privent de ce que de droit est à toi par la grâce infinie
de Celui qui détient le pouvoir sur toute chose ou
vas-tu capituler devant le Sustentateur des multivers
qui te donne tout ce dont tu as besoin ?

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« Allah est la Lumière des cieux et de la terre.

Sa lumière est semblable à un

Calligraphie répétant 5 fois « nour ‘ala nour » (lumière sur lumière).

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 1

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 2

Islam n'est pas un nom propre, mais signifie simplement ‘soumission et

Le seul mode de vie accepté et acceptable par Dieu est l'Islam :

« Certes, le système accepté par Allah, c'est la Pacification. Ceux

« Et quiconque désire un système autre que la Pacification, ne sera point

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 3

« Si vous vous détournez, alors je ne vous ai pas demandé de salaire...

« Notre Sustentateur! Fais de nous Tes pacificateurs, et de notre

« Et Moïse dit: ‘ô mon peuple, si vous croyez en Allah, placez votre

« Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi pacifié. » [27:31]

« Et quand J'ai révélé aux Apôtres ceci: 'Croyez en Moi et Mon

« Il y a parmi nous les Pacificateurs, et il y en a les injustes. Et ceux qui

Tout dans la création, du microcosme au macrocosme, tout est soumis

« Désirent-ils un autre système que celui d'Allah, alors que se soumet à

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 4

C'est la transcription des paroles exactes révélées par la Force de Allah à

La Lecture est la source principale des certitudes de ceux et celles qui

On pourrait dire que la chaîne de transmission depuis le début de la

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 5

Et cette empreinte est la formule qui figure en tête de chaque chapitre

BiSMi ALLaHi AL RaHMaNi AL RaHIMi

« Tu n'utiliseras pas le nom de l'Eternel ton Dieu pour tromper. »

Dans La Lecture (al qourâne), il existe 36 attestations («shahada») de

« le Sustentateur du Levant et du Couchant. Il n'y a point de divinité à

« Dis : ‘ô hommes! Je suis pour vous tous, le messager de Dieu, à Qui

« Ô hommes ! Rappelez-vous le bienfait de Allah sur vous : existe-t-il

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 6

« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Sustentateur du Centre de

« Et n'invoque nulle autre divinité avec Allah. Point de divinité à part

« Et Nous fîmes traverser la mer aux enfants d'Israël. Pharaon et ses

« Voilà Allah, votre Sustentateur ! Il n'y a de divinité que Lui,

« Suis ce qui t'est révélé de la part de ton Sustentateur. Point de

« Quand on leur disait : ‘Point de divinité à part Allah’, ils se

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 7

« Le Pardonneur des péchés, l'Accueillant au repentir, le Dur en

« Tel est votre Sustentateur, Créateur de toute chose. Point de divinité

« C'est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en

« Point de divinité à part Lui. Il donne la vie et donne la mort, et Il est

« Et Zun-Nun (Jonas) quand il partit, irrité. Il pensa que Nous

« Que soit exalté Allah, le vrai Souverain ! Pas de divinité en dehors de

« Allah ! Pas de divinité à part Lui ! Très certainement Il vous

« Sache donc qu'en vérité, il n'y a point de divinité à part Allah, et

« Ainsi Nous t'envoyons dans une communauté, que d'autres

« C'est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, le Connaisseur de

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 9

Allah nous enseigne parfaitement ce que nous devons dire et faire. Il

Et c’est Lui, Allah, Celui qui nous donne l’explication de Ses

« Et la parole de ton Sustentateur s'est accomplie en toute vérité et

« Cette Lecture n'est nullement à être forgée en dehors d'Allah mais

«Son rassemblement Nous incombent, ainsi que la façon de la réciter.

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 10

Les versets sont exprimés clairement :

« Nous l'avons rendu (La Lecture) facile en ta langue, afin que tu

« Une Lecture synthétique, dénuée d'ambiguïté afin qu'ils soient

« Nous ne l'avons facilité dans ta langue, qu'afin qu'ils se rappellent ! »

Abd Elhadi i19600106@gmail.com 11

Extrait de « Avons-nous besoin de Dieu » d’après Roger Garaudy.

Que signifie donc «appliquer la Shari’a» selon les dirigeants politico-

Et dans trois autres versets apparaissent des mots de même racine : le