Pierre M aindron Né à la métairie de la Bleurc, paroisse de Chauché, Pierre M aindron entra, à dix-sept ans comme cocher au service de M Com tesse de M artel, dame de la Rabastelière, bienfaitrice du pays. Lorsque la guerre éclata en 1793, M m e de M artel se Nantes et ordonna à M aindron de conduire ses deux chevaux de voiture dans le marais de M achecoul pour les soustraire réquisitions révolutionnaires. M aindron prit les armes dès le début, et comm e il m ontait bien à cheval, il obtint de Mm e la permission d'aller chercher à M achecoul la meilleure jument de voiture de sa m aîtresse, la fameuse ROBINE. M onté s excellente bête, il prit par à tous les glorieux com bats de la cavalerie vendéenne ; au lieu de passer la Loire, il préféra re Charette. M aindron ne tarda pas à être distingué par l'illustre général; capitaine dans sa cavalerie, son chef le chargeait d com missions qui exigeaient de l'audace, du dévouement et de l'intelligence. Un exemple entre mille : Peu de tem ps avan Charette, le général avait couché à la Boutarlière, petite gentilhommière de la paroisse de Saint-André. Surpris, par une p républicaine, Charette, pressé de fuir, avait oublié sur la cheminée de sa chambre le portefeuille qui contenait ses papiers une certaine distance, il s'en aperçoit et ordonne