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Du
coup, par son étymologie, il suggère l’idée d’une rencontre entre les personnes. Communiquer, c’est
créer des ponts entre des mondes, des peuples, des individus : c’est transmettre des informations, et
donc aider à la diffusion des connaissances, à l’éveil des esprits. Mais la communication est aussi
perverse, car elle évoque également l’idée de médiatisation et donc de manipulation, notamment
avec certaines formes de communication politique oude publicité. Donc, avant de s’enthousiasmer
pour un phénomène, ou de s’en émerveiller, il importe d’en prendre la mesure exacte.
Tous les courants et disciplines tels que la sociologie des médias, l’analyse conversationnelle, la
sémiologie… sont ainsi venus éclairer les mystères de la communication interpersonnelle et de la
communication de masse.
Sommaire
[masquer]
1836 : Emile de Girardin crée « La Presse » et imagine de financer son journal par des
insertions publicitaires et des petites annonces.
En 1841, on assiste à l’apparition des premières agences de publicité qui ne sont
encore que des courtiers publicitaires : Volney, Palmer aux États-Unis ; création de
« La Compagnie Générale d’annonce » de Charles Duveyrier qui s’unira en 1857 à
l’agence de presse Charles Havas.
Aux États-Unis, Bates, Ayer en 1869 et J. Walter Thompson en 1871, annoncent la
naissance des premières véritables agences de publicité, intégrant la fonction création.
Les méthodes marketing prennent leur essor dans les marchés de produits de grande
consommation. Le marketing moderne se développe dans les années 1920 aux États-Unis,
dans les années 1950 en France. La publicité est alors l’outil dominant, voire unique de la
communication marketing. Les techniques de média-planning voient le jour en 1957, avec la
création du Centre d’Étude des Supports Publicitaires qui fait les premières études d’audience.
Le développement de la télévision et son utilisation pour la publicité de marque font exploser
le marché publicitaire. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, une nouvelle
génération d’agences apparaît.
Breveon2665-359f8
En raison d’une concurrence de plus en plus vive, le marketing indifférencié trouve très vite
ses limites. Au début des années 1970, apparaît la notion de positionnement et les politiques
de segmentation se développent. On dispose alors d’une connaissance plus précise des
audiences des médias de masse qui permet un ciblage plus fin, pour toucher des marchés de
plus en plus segmentés. Les premières agences de marketing direct importantes apparaissent
dans les années 1970, tandis qu’en France on assiste à une révolution de la distribution avec
l’invention et le développement des hypermarchés. À partir des années 1980, face au pouvoir
croissant des grandes enseignes, il devient nécessaire pour les producteurs d’investir dans le
marketing et la communication de marque. En effet, une marque forte a de la valeur pour le
consommateur et peut avoir une valeur financière considérable pour l’entreprise.
La publicité particulièrement adaptée à la communication de marque retrouve alors un nouvel
élan et on assiste au développement et à la diversification rapide des outils de communication.
La légitimité des entreprises est remise en question par la montée du mouvement écologique
et quelques crises majeures. On apprend à communiquer en temps de crise et on prend
conscience de l’intérêt de la communication corporate. Dans les années 1980, avec les grands
mouvements de fusion / acquisition, la communication financière se développe. À la fin de
cette décennie, dans les grands groupes, les directions de la communication se multiplient.
En 1991, la crise économique concomitante à la guerre du Golfe, touche de plein fouet les
dépenses publicitaires et met en péril les agences alors engagées dans la course à la
mondialisation. Tandis que les dépenses de promotion des ventes et de marketing direct, qui
ont des effets plus immédiats sur les chiffres d’affaires, continuent à progresser.
A l’heure actuelle, cette classification ne saurait être stricte les deux étant fortement liés et
complémentaires. Cependant, c’est celle qui est retenue par les principaux ouvrages de
marketing, de communication et qui est utilisée lors de l’élaboration des budgets.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Déperdition souvent forte car elle cible
Toucher des audiences de masse assez mal
Efficacité pour valoriser la marque « Ticket d’entrée » élevé
Effet rapide sur la notoriété et les ventes Fort encombrement publicitaire des
meilleurs supports, d’où un
Capitalisation des effets phénomène de saturation
Coût Pour Mille personnes exposées à Message réducteur
la publicité (CPM) faible pour les cibles Coût de l’espace en progression :
de masse diminution de la rentabilité
Communication contrôlée par Réactivité faible : temps nécessaire à
l’entreprise : intégrité du message la réalisation d’une campagne
respectée par les médias Moins efficace pour les produits en
Impressionne la distribution phase de maturité et déclin que pour
Le plus polyvalent des moyens de les produits nouveaux
communication Moins efficace pour fidéliser que pour
Sous-traitée à des agences, il demande recruter de nouveaux consommateurs
un moindre effort de la part de Action qui, par définition, ne peut être
l’annonceur cachée à la concurrence
Risque de surenchère publicitaire
La communication hors-médias[modifier]
Relations publiques
Parrainage et mécénat
Foires et salons
Bâches grand format
cartes postales
Distribution (mailing ...)
Le marketing direct[modifier]
Cette méthode peut permettre d’exploiter les retours, afin de constituer des fichiers
personnalisés.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Ciblage très précis
« Privacy », lassitude croissante,
Effet rapide, mesurable mais
réglementation
éphémère
Difficulté à toucher des audiences très
Pré-test des messages facile
larges
Fidélisation
Difficulté à constituer de très bons fichiers
« Ticket d’entrée » faible
Nécessité d’un excellent suivi des
Moins visible, par la concurrence, opérations
que la publicité
Souvent moins adapté que la publicité à la
Bon support d’accompagnement communication de marque
d’autres actions
La promotion des ventes est issue de la distribution, qu'elle soit vépéciste ou magasin en réel.
Depuis peu, elle a fait son apparition dans le e-commerce. Cette forme de communication
hors-média répond à un besoin de réassurance par le prix du consommateur.
Au delà de ces deux objectifs principaux, nous avons pu voir depuis les années 90, un usage
intensif des outils de la promotion des ventes pour des questions liées au sur-stock. Ainsi, la
plupart des enseignes de distribution souffrent aujourd'hui de ne plus pouvoir vendre hors
promotion. Car il nous faut noter que la réglementation française interdit toutes formes de
vente en dessous du prix de revient du produit en dehors des périodes de soldes légales. Ainsi,
les distributeurs se doivent de gérer leur stock au plus près par d'autres moyens d'écoulement.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Effet immédiat
Effet sur les ventes beaucoup plus fort
Peut dégrader la marque
que celui de la publicité
Augmente la sensibilité des
Effet mesurable
consommateurs au prix
Limitation dans le temps, de la
Coût réel pouvant être très important
« baisse » du prix
Faible créativité
Possibilité de cibler le lieu et le
Facilement contrée par la concurrence
moment
et risque de cercle vicieux
Gêne le concurrent (occupation de
l’espace)
Pour pallier la surenchère de promotion, les enseignes ont recours à d'autres outils de
promotion des ventes comme le marchandising visuel ou le marketing sensoriel. Ces derniers
visent à déclencher l'acte d'achat par le désir et le plaisir. C'est également un outil qui permet
de concilier la promotion des ventes à la promotion de la marque.
La communication événementielle est récente et ses contours restent mal définis. Elle
regroupe les actions de relations publiques, de stimulation, de motivation qui donnent lieu à
des manifestations regroupant des publics internes, externes ou mixtes. Elle peut être de deux
types :
AVANTAGES INCONVENIENTS
Création rapide de notoriété, démultiplication Spéculatif avec des effets
par les retombées presse pouvant être négatifs
Impact sur l’image si l’opération est bien Effet difficilement mesurable
choisie, transfert des valeurs de l'évènement Actions trop souvent
sponsorisé sur la marque qui sponsorise ponctuelles, pas assez de
Prétexte aux contacts personnels avec la
vision à long terme
distribution et les partenaires divers
On ne donnera ici qu’une définition succincte et introductive des Relations publiques et des
Relations presse, qui seront approfondies dans la deuxième partie.
Les Relations publiques se définissent de façon très large, comme un ensemble de techniques
de communication destinées à développer une relation de confiance, d’estime et d’adhésion
entre une entreprise, une marque et de multiples publics : consommateurs, distributeurs,
leaders d’opinion, pouvoirs publics et plus largement opinion publique.
A ne pas confondre avec les Relations presse, qui consistent en une communication par
l’intermédiaire de la presse écrite et audiovisuelle.
1. L'analyse marketing de l'entreprise (sa culture, ses valeurs, sa place sur le marché) et
du produit, de la marque, du contexte concurrentiel, des besoins exprimés ou à
susciter, des méthodes de fabrication… aboutit à un POSITIONNEMENT du produit.
2. Élaboration des différentes actions de création en fonction des cibles retenues et du
positionnement : axes et thèmes des messages ; visuels, symboles, charte graphique…
3. Choix des moyens de communication (communication externe : média et supports ;
marketing direct ; promotion des ventes ; relations presse ; relations publiques ; site
internet… Communication interne : intranet, presse d'entreprise…)
4. Contrôle des résultats et, le cas échéant, réajustement des objectifs, moyens ou
supports.
Les objectifs cognitifs ("faire connaître") : ils touchent la notoriété, l'information sur
l'entreprise, la collectivité ou l'entité qui communique (annonceur)
les objectifs affectifs : ils touchent l'image de l'annonceur. On les appelle aussi
"objectifs d'image". Leur finalité est de "faire aimer" un produit, un service, ou autre,
de le rendre attractif.
Les objectifs conatifs : ce sont les objectifs comportementaux. Comment faire
déplacer dans un centre commercial par exemple, comment inciter à la consommation.
Ils sont en rapport direct avec le vécu personnel du consommateur…
D'après David Ogilvy, "la publicité française est la plus belle du monde… la publicité
américaine fait vendre !"
De Guy Rodrigues, ancien de Sodico (devenu Mc Cann-Erickson), qui fut PDG de Promo-
Expansion, AIDA devient AIDAR : en effet, les objectifs de Communication ne peuvent être
complets que s'ils génèrent une action - le R de "retour" comme retour sur investissement. Ce
que certains nomment "objectifs conatifs" (terminologie réductrice), mais complétés par la
prise en compte des différentes cibles (action vers les réseaux de vente pour qu'ils soient à la
fois acheteurs et prescripteurs du produit, etc.).
Les cibles de communication se définissent comme les groupes des personnes visées par une
action de communication. À chaque cible correspond un moyen d'action, mais les mêmes
moyens d'actions peuvent s'adresser à plusieurs cibles différentes, si la teneur du message
diffère afin de correspondre précisément à la cible visée. La stratégie de communication
détermine les différentes cibles comme faisant partie d'un schéma de type merchandising - à
savoir tous les canaux concernés par l'action mise en œuvre. Il existe des cibles directes (le
consommateur) et des cibles indirectes (le distributeur, le prescripteur, le leader
d'opinion………).
Au sein de la cible générale on distingue souvent un cœur de cible sur lequel on concentrera
l’effort de communication, en raison de son importance.
Le cœur de cible peut être surexposé ou bénéficier d’un traitement particulier, tel que des
opérations de marketing direct, de promotion ou de RP. Plus la cible générale est vaste, plus
on a intérêt à définir un cœur de cible. Il se compose souvent des catégories suivantes :
À noter qu'il est important de définir les motivations et freins de chaque cible lors de
l'élaboration d'une stratégie.
L’analyse du processus de décision d'achat permet de déterminer quelles sont les personnes
qui jouent un rôle important au cours de ce processus. On peut distinguer plusieurs catégories
d’intervenants : prescripteurs, décideurs, acheteurs et utilisateurs. Selon les marchés on
s’adressera à une seule catégorie (achat « automatique »), plusieurs, parfois toutes (B to B et
grande consommation).
Communication corporate On communique sur la société qui met le produit sur le marché.
Elle a pour objectif de :
La communication de crise[modifier]
La communication ne suffit pas à elle seule à prévenir et gérer des situations de crise. Les
compétences requises et les disciplines concernées excèdent son périmètre d’action. En
revanche, elle joue un rôle capital dans le management de crise, puisque les crises touchent à
l’identité des entreprises et à leur cohésion interne. La clé du management de crise étant la
préservation et le développement du capital de confiance de l’entreprise.
La communication de crise a fait l'objet de multiples définitions, listées par Thierry Libaert,
un théoricien de la communication, auteur de nombreux ouvrages et Directeur Scientifique de
l'Observatoire International des Crises :
Communiquer
Avant de communiquer
Espéranto
Morse
Catégorie:Penser Catégorie:Vivre ensemble
Catégorie:Communiquer
Oral
o Oraliser (lire sur les lèvres)
o Espéranto
o Radios libres
o Communication non violente
Gestuel
o Langue des signes
o Langue des signes Internationale
Codé
o Morse
o Télégraphe
o Télégraphe de Chappe
o Signaux de fumée
Tactile
o Braille
Textuel
o Affiche
o Livre
o Revue
o Courrier
o Fax
o SMS
o Internet
Courrier électronique
Sites web
Hébergement Internet
Forums
Wiki
Blogs
Réseaux privés virtuels (freenet)
Échange de fichiers entre pairs (peer-to-peer)
Artistique
o Musique
o Arts Plastiques
o Danse
o Théâtre
o Littérature, poésie