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Introduction
Un robot industriel possède plusieurs degrés de liberté dont chacun est asservi en
position et éventuellement en vitesse. Cette propriété lui assure la possibilité d'évoluer
dans un domaine limité par les seules contraintes des butées mécaniques. Ainsi le
nombre de trajectoires différentes permettant de relier deux points quelconques de
l'espace est infini. Dans le cas du robot industriel, c'est l'opérateur humain qui décrit les
trajectoires à exécuter pour réaliser une tâche. Le robot n'a pour seul objectif que
l'application des consignes qui lui ont été indiquées. Le robot plus évolué est capable, à
l'aide de capteurs extéroceptifs, de prendre l'initiative de modifier la trajectoire en
accord avec une modification ou évolution de l'environnement.
- L'apprentissage.
- Les méthodes informatiques.
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République Algérienne Démocratique et Populaire
وزارة التعليـــــم العــــــــــالي والبحـــــث العلمـــــي
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
المركـــز الجــــــــــامعي بـــرج بوعريريــــج
Centre Universitaire de Bordj Bou Arréridj
Département d’Electronique
Exposé
Thème :
• L'apprentissage en continu.
• L'apprentissage point par point.
1. L’apprentissage en continu ?
1.1 L’apprentissage direct
L'apprentissage direct consiste à faire évoluer le robot manuellement pendant que
l'ordinateur effectue l'enregistrement automatique des points. Cette méthode est peu
commode pour l'opérateur qui doit déplacer une masse importante ce qui le gêne dans ses
mouvements.
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1.2 L’apprentissage Par pantin
Le pantin est une structure légère très maniable qui est la réplique du robot utilisé. La
trajectoire est relevée sur les capteurs proprioceptifs du pantin et sera restituée au robot
réel. Cette méthode possède l'inconvénient de travailler fictivement sans être en présence
du même environnement et sans tenir compte de l'inertie du robot.
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II.La programmation point par point
La technique de l'apprentissage point à point consiste à choisir les points de l'espace par
lesquels doit passer la trajectoire du robot. Le choix est réalisé par un opérateur en faisant
évoluer le robot à l'aide d'une boite à boutons ou d'une poignée de commande (joystick)
puis en mémorisant une position particulière de la structure articulée. Des informations
supplémentaires peuvent être associées aux différents points enregistrés (temporisation,
émission d'un ordre binaire, attente d'un état particulier de l'environnement, point de
passage, modification de la vitesse ...).
L'ordinateur de commande assure l'enregistrement des point et permet, dans le cas de
robots évolués, de manipuler un ensemble de trajectoire par l'utilisation de commandes
adaptées:
La trajectoire est restituée par l'émission vers les actionneurs des positions de consigne
qui ont été mémorisées. Entre la position d'origine et la consigne à atteindre, l'évolution
de l'organe terminal est:
• quelconque:
o soit chaque actionneur évolue indépendamment
o soit les actionneurs évoluent linéairement (ils sont mis sous tension au
même moment et s'arrêtent au même moment)
• sous contraintes: la trajectoire est décrite par une forme géométrique (droite, arc
de cercle ...)
L'évolution du robot, lors de l'apprentissage, est réalisée soit par une commande axe par
axe, soit par une commande dans un espace cartésien.
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1. Commande axe par axe
La commande axe par axe consiste à faire évoluer chaque axe indépendant jusqu'à ce
que le robot se trouve dans la position désirée. Cette méthode a l'avantage d'être simple
par rapport à la commande mais demande à l'opérateur un travail de réflexion qui peut
être complexe dans certaines configurations de la structure mécanique.
En général, l'opérateur manipule une boite à boutons qui rassemble les ordres de base
pour la commande des axes et pour l'enregistrement des points.
2. Commande cartésienne
La commande cartésienne permet de pallier les inconvénients de la commande axe par
axe. L'opérateur fait évoluer le robot par l'intermédiaire d'une boite à boutons ou d'une
poignée de commande ayant autant de degrés de liberté que le robot. Dans le cas de six
degrés de liberté de la tache, la structure mécanique évolue:
• en translation en X, Y et Z
• en rotation autour de X, de Y et de Z
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II.Les méthodes informatiques de programmation
La programmation des robots par méthodes informatiques consiste à décrire les tâches
hors ligne c'est à dire sans faire appel au système mécanique articulé. Ces méthodes se
scindent en deux approches:
• par langage
• par CAO
LIFT objet
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1.4 Le niveau objectif
Le niveau objectif intègre tous les niveau précédent évoqués. La description des tâches est
réalisée en termes d'objectifs sans se soucier des détails propres à la commande du robot
et aux objets qui seront manipulés. Ce type de programmation utilise les ressources de
l'intelligence artificielle pour générer des plans d'actions.
Exemple de langage: LM
LM est un langage informatique à part entière dont la syntaxe rappelle les langages
structurés et notamment PASCAL avec ses déclarations de variables (booléennes, entière,
réelles, tableaux ...), de constantes, l'utilisation de procédures, etc... . Les opérations de
fonctions mathématiques sont disponibles et gérées par les instructions classiques.
Exemple d'instructions:
Code : Autre
TANTQUE expression FAIRE instruction instruction
FINFAIRE
ITERER instruction instruction1
jusqua expression_booléenne instruction
FINITERER
etc...
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Prenons un exemple de programme pour illustrer ce langage en calculant une
exponentielle par utilisation de séries.
Code : Autre
CO ceci est un commentaire;
ENTIER EXPOSANT;
CO début du programme;
DEBUT
LIRE VALEUR;
CO boucle de calcul;
FAIRE
DEBUT
VALEUR_TEMPO:=VALEUR_TEMPO*VALEUR;
FACTORIEL:=FACTORIEL*EXPOSANT;
RESULTAT:=RESULTAT+VALEUR_TEMPO/FACTORIEL;
FIN;
FINFAIRE;
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Caractères spécifiques à la robotique
exemples:
sur vecteurs:
PSCALA: produit scalaire
PVECTO: produit vectoriel
sur transformation:
T1*T2: composition de deux transformations
INV: inversion de transformation sur repère:
DISTANCE: distance euclidienne entre repères
ANGLE: distance angulaire entre repères
• variables proprioceptives:
ex:
ECART: distance entre mors
ROBOT: cette fonction rend une variable de type repère désignat l'organe terminal du
robot.
• variables extéroceptives qui rendent l'état de l'environnement (exemple: le torseur des
efforts de contact). Ces variables sont dépendants des capteurs utilisés
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Enfin le langage assure la gestion des mouvements du manipulateur ainsi que l'outil avec
les possibilités de modifications de vitesse, d'arrêt sur condition, d'attente etc... que
nécessite la manipulation d'objets.
Prenons un exemple de programme de manipulation simple de pièces:
Code : Autre
PROGRAMME TRANSFERT_PIECE;
DEBUT
POS_DEBUT:=ROBOT;
OUVRIR PINCE;
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AVEC VITESSE = REDUITE;
FERMER PINCE;
OUVRIR PINCE;
FIN;
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Fig.5 Un système de CAO robotique
L'avantage d'un système CAO repose sur la possibilité de programmer le robot hors
ligne mais surtout d'effectuer des essais en simulation pour visualiser le comportement du
robot afin de générer des trajectoires optimales et d'éviter d'éventuelles collisions.
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Conclusion
Les systèmes de programmation doivent satisfaire des contraintes de production toujours
plus exigeantes :
— diminuer, voire supprimer, les temps d’immobilisation des robots sur site en
permettant une programmation en temps masqué ;
— améliorer la qualité ;
— diminuer les temps de cycle ;
— assurer la sécurité des personnels et des matériels ;
— être indépendants du robot pour permettre, par exemple, de dupliquer une tâche sur
plusieurs cellules, de remplacer un robot en cas de panne...
Bien que les méthodes par apprentissage ne répondent pas complètement à ces
spécifications, elles ont pris une place que l’on ne leur prédisait pas il y a une dizaine
d’années. Elles permettent à des utilisateurs non-informaticiens de programmer bon
nombre d’opérations qui ne pouvaient l’être à l’époque qu’avec les langages textuels.
On notera aussi l’émergence de la programmation hors ligne à partir de bases de
données CAO-robotique et la mobilisation qu’elle suscite pour passer à une véritable mise
en œuvre industrielle. Celle-ci exigera des avancées méthodologiques et
organisationnelles qui conduiront à rationaliser la chaîne conception-production, à l’instar
de ce qui existe déjà pour les machines outils à commande numérique.
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