T R AC É S 21

CAI XAFORUM MADRID

134 e a n n é e 5 novembre 2008

Bulletin technique de la Suisse romande

sia
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 5 É D I TO R I A L

E
Les animaux malades
Francesco Della Casa

7 ar c h ite c t u re

R
CaixaForum à Madrid
Francesco Della Casa

L’ é n e r g i e d u l i e u
Harry Gugger

I
Propos recueillis par Anna Hohler

Tr é p i e d , c o r s e t e t p a r a p l u i e s
Heinrich Schnetzer

A
M

CaixaForum de Herzog & de Meuron, Madrid

(Photo Keystone / AP / Paul White)
M

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O

25 c o n c o u rs
C e n t re d e c o n g r è s e t d ’ e x p o s i t i o n
de Beaulieu, Lausanne
S

30 a c t u alité

32 n ot es de le c t u re

34 I n f ormatio n s S I A

38 C O NC O U R S

40 meme n to

42 p rod u its n o u v ea u x

46 der n ier mot

Home
Eugène

Paraît chez le même éditeur : TEC21

n o 44 – 27 octobre 2008 / Augusta Raurica / Das

Wertvollste sieht man nicht / Theaterruine be-
spielen / Die Lebenden gegen die Toten
n o 42-43 – 20 octobre 2008 / Literatur +
Architektur / Wörtergarten / Das Blaubarthaus /
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 Francesco Della Casa

Les animaux malades

Au cœur d’une tempête financière dont il apparaît qu’elle menace le

éditorial
capitalisme davantage qu’aucune révolution ne le fit depuis un siècle, la
relecture d’une fable de Jean de La Fontaine1 offre une récréation éclairante.
La crise ? Un mal qui répand la terreur, / Mal que le Ciel en sa fureur / Inventa
pour punir les crimes de la terre. Et pas question d’espérer être épargné, au
prétexte que l’on se serait retenu de boursicoter : Ils ne mouraient pas tous,
mais tous étaient frappés.
Alors, face à semblable cataclysme, peut-être faudrait-il désigner quelque
victime expiatoire : Que le plus coupable de nous / Se sacrifie aux traits du
céleste courroux, / Peut-être il obtiendra la guérison commune. Reste alors,
pour chacun, à entamer son autocritique, suivant ainsi l’exemple du lion :
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons / J’ai dévoré force moutons. /
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense : / Même il m’est arrivé quelquefois de
manger / Le Berger. Et de fait, il ne se passe un jour sans que l’on entende tel économiste
pourfendeur de l’Etat social, tel dirigeant d’un grand groupe bancaire battre sa coulpe et
appeler à moraliser la finance mondiale.
Mais très vite, des voix s’élèvent, renards de tout poil plaidant pour ceux dont l’avidité
a déclenché la spirale infernale : Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, / Est-ce
un péché ? Non, non. Vous leur fîtes / Seigneur / En les croquant beaucoup d’honneur. Il
importe de sauvegarder les structures, de restaurer sans tarder la confiance. On n’osa trop
approfondir / Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, / Les moins pardonnables
offenses.
Tout de même, ils en sont bien qui, naguère, ont profité de la croissance, des bienfaits
d’une consommation débridée et de la vitalité passée des marchés financiers. L’Ane vint à
son tour et dit : J’ai souvenance / Qu’en un pré de Moines passant, / La faim, l’occasion,
l’herbe tendre, et je pense / Quelque diable aussi me poussant, / Je tondis de ce pré la lar-
geur de ma langue. / […] A ces mots on cria haro sur le baudet. / Un Loup quelque peu clerc
prouva par sa harangue / Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, / Ce pelé, ce galeux, d’où
venait tout leur mal. Aux Amériques, les pauvres ont cru pouvoir enfin trouver à se loger.
Ailleurs, de se fournir à crédit des derniers bienfaits de la technologie. Les malheureux ! Les
irresponsables ! Dès lors, pour le contribuable scrupuleux, le travailleur cotisant, le citoyen
respectueux des lois, il serait vain d’espérer que de cette crise résulte un quelconque bien-
fait, moralisation de la finance, nouvelle gouvernance de la mondialisation, répartition de
la richesse, poursuites judiciaires contre les profiteurs ou restitution de bonus faramineux.
Car il leur reste à découvrir la chute la fable : Selon que vous serez puissant ou miséra-
ble, / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Francesco Della Casa

1
De La Fontaine, Jean, « Les animaux malades de la peste », Oeuvres complètes de Jean de La Fontaine :
Fables et Contes, Jean-Pierre Collinet, éd., Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1991

TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p.
 Francesco Della Casa

Patrimoine en élévation

Dans la compétition effrénée à laquelle se livrent & de Meuron – CaixaForum – réussirent avec un brio plus

ar c h ite c t u re
villes et métropoles mondiales, le « marketing cultu- ou moins comparable.
rel » s’est vu assigner, au nom du « syndrome de
Bilbao » 1, un rôle d’attracteur majeur. En première Niveaux d’interprétation
ligne, les musées et collections d’art contemporain. C’est ce dernier projet qui, à la fois, devait affronter la tâche
Si l’on voit mieux, ces jours, ce qu’il peut advenir la plus difficile mais parvient à lui donner la réponse la plus
de cette sorte de martingale économico-stratégique, convaincante. Le bâtiment à reconvertir était une ancienne
certaines manières de les matérialiser sur un plan centrale électrique – la « Central eléctrica del Mediodía »,
architectural montrent plus d’esprit et d’élégance construite en briques de terre cuite –, œuvre de l’architecte
que d’autres. Récemment inauguré à Madrid, le bâti- catalan Josep Puig y Cadafalch (l’une des figures de la période
ment du CaixaForum de l’agence Herzog & de Meuron « Art nouveau ») datant de 1911 et classée à l’inventaire des
appartient sans conteste aux plus réussis. monuments historiques. Elle se trouvait en retrait du Paseo
del Prado, en deuxième rideau de constructions, derrière une
Pour en rendre compte, nous présenterons tour à tour une station service. De plus, le volume bâti existant correspondait
interprétation du point de vue de sa réception (le présent à peine à la moitié de celui du programme requis.
texte), un entretien présentant les intentions de l’architec- Il fallait donc, avec les restrictions imposées par la conser-
te Harry Gugger, en charge du projet au sein de l’agence vation des monuments, parvenir à insérer un programme
Herzog & de Meuron (voir p. 12) et un exposé de l’ingénieur surdimensionné tout en réussissant à lui donner une visibilité
ayant conçu la structure constructive (voir p. 17). Chacun de urbaine compatible avec les ambitions du mécène. A ces trois
ces textes a été produit de manière séparée2, afin de tenter problèmes, les architectes et les ingénieurs sont parvenus
de mettre en évidence les écarts qui peuvent survenir entre
chacun des récits.
Le Forum de la fondation « Obra social » de la Caixa
est un centre d’expositions situé le long du Paseo del
Prado, à proximité immédiate de trois institutions de pre-
mier plan : la Fondation Thyssen-Bornemisza, le Musée
du Prado et la Fondation Reina Sófia. Formant ainsi une
constellation culturelle unique au monde, elles ont pour
caractéristique commune d’avoir, à des époques diffé-
rentes, été installées dans des bâtiments qui, à l’origine,
n’étaient absolument pas appropriés pour recevoir un tel
programme. Il est donc souvent revenu aux architectes de
résoudre cette difficulté, ce que tant Jean Nouvel – Reina
Sófia –, Rafael Moneo – extension du Prado – ou Herzog

1
Syndrome du miracle économique qui a suivi l’érection du Musée
Guggenheim de Frank O. Gehry à Bilbao
2 Le présent texte, notamment, fait suite à deux visites du chantier

avant l’inauguration. Il est donc par nature partiel et antérieur à

l’entretien mené avec l’architecte Harry Gugger. 1

TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008 p.

 Fig. 1 : La Central eléctrica del Mediodía dans son contexte urbain, avant l’intervention
Fig. 2 : Jeux de matière sur l’enveloppe, entre l’ajouté et les interventions passées
successives sur la substance conservée (Photo Keystone / AP / Paul White)
à donner une solution formelle unique, que l’on pourrait
néanmoins décrire comme une interprétation sémantique à
plusieurs niveaux d’un même terme : l’élévation.
Le premier sens, usité dans la pratique, est celui de surélé-
vation : il s’agit d’ajouter un ou plusieurs niveaux à un bâti-
ment existant. Ici, elle est réalisée de manière radicale, en
complétant un volume en double nef à deux pans pour obte-
nir un parallélépipède découpé de manière analogue à celle
des édifices de logement voisins de la parcelle. Mais cette
radicalité est balancée par la subtilité de la matérialisation.
Des panneaux en acier corten qui permettent à la fois d’éta-
blir une relation – chromatique et granulométrique – avec la
terre cuite de l’édifice existant et d’évoquer par connotation
sa vocation industrielle passée. Dans la partie sommitale, ils
2 ment dont elle signale la présence. Par son architecture en
p. TRACÉS no 21
sont ajourés en claustra, pour signaler les espaces ouverts
sur le ciel en toiture.
Le second sens, celui de lévitation, nous entraîne dans le
champ du fantastique. Cette effet de lévitation est obtenu
grâce à un tour de force structurel, qui est détaillé en page
17. Il est particulièrement spectaculaire depuis le passage
situé à l’arrière, du côté de la calle de la Alameda. Le passant
chemine dans une ruelle étroite, qui lui fait percevoir l’édifice
dans toute sa massivité alors qu’à ses pieds, il ne voit qu’une
fissure de quelques centimètres. Impossible pour lui, de là où
il se trouve, de voir l’artifice structurel, ce qui rend son effet
littéralement magique (voir fig. 1, p. 12).
Un troisième sens peut être donné avec l’idée d’abs-
traction, comme extraction du sens. La forme bâtie de la
centrale, enchâssée dans la façade comme une relique, ou
comme un fantôme, est fortement connotée par sa fonc-
tion passée. Aussi simplement qu’un dessin d’enfant. Alors
que perçu dans son ensemble, en clignant un peu des yeux,
le CaixaForum apparaît comme un prisme flottant en l’air.
Comme dans un conte pour enfants...
Enfin, un quatrième sens est donné par les codes de
représentation graphique de l’architecture, où l’élévation
correspond au dessin de la façade. Aux occultations des
ouvertures de la partie ancienne, effectués antérieurement
au projet, répond la planéité de l’ajout, posé en affleure-
ment. L’ensemble ramène la perception visuelle sur un seul
plan, dans lequel les fines extrusions dans les plaques d’acier
corten répondent à l’échelle des joints entre les briques.
Raccordement urbain
Il restait à raccorder le bâtiment au Paseo del Prado, ce
qui fut fait en convaincant le maître de l’ouvrage de racheter
la parcelle intercalaire sur laquelle se trouvait une station-
service. En démolissant celle-ci, on parvenait à créer une
petite place, semblable à celles que l’on rencontre plus haut
sur l’avenue, la plus remarquable étant celle qui permet d’y
rattacher le siège du parlement, « las Cortes ».
Mais, ce faisant, demeurait un pignon aveugle sur l’im-
meuble attenant à la station-service. Les architectes ont atté-
nué cet inconvénient en confiant à l’architecte Patrick Blanc
la réalisation d’un jardin vertical en mosaïculture, dont la
couleur verte établit un contraste chromatique avec le bâti-
ment du CaixaForum. Certes pragmatique, cette solution est
sans doute l’aspect le moins convaincant de l’opération. A la
fois « camouflage » et signal urbain un peu criard destiné à
attirer l’attention du chaland qui remonte le Paseo del Prado,
elle n’a pas le même degré de raffinement que celui du bâti-
.
5 novembre 2008
 Fig. 3 à 5 : Plans du rez-de-chaussée, des niveaux +1 et +4
Fig. 6 à 8 : Coupes

3 6

4 7

5 8

TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p.
Fig. 12 : CaixaForum, maquette du projet
(Sauf mention, tous les documents illustrant cet article ont
été fournis par l’agence Herzog & de Meuron)
suspension, celui-ci aurait peut-être eu encore davantage de
capacité à intriguer, en surgissant comme une « folie » archi-
tecturale énigmatique que l’on découvrirait par hasard, en
tournant la tête.
La question patrimoniale
L’une des questions fondamentales posées par ce projet,
de manière polémique, a trait à la conservation du patri-
moine. Dans un premier temps, l’enveloppe et la volumétrie
devaient être maintenues telles quelles, alors que les parti-
tions intérieures pouvaient être librement modifiées. Après
l’élaboration de l’avant-projet, la commission des monu-
ments, convaincue par la proposition, a accepté de modifier
la catégorie de classement, ce qui impliquait de ne conserver
que l’enveloppe en l’état.
On pourrait critiquer le fait que la commission ait dissocié
ainsi enveloppe et volume. Mais alors, la machinerie servant
à la production d’énergie aurait au préalable dû recevoir une
mesure de sauvegarde identique, étant davantage porteuse
de mémoire de la fonction antérieure du bâtiment que son
enveloppe. Dès lors, plus que la fonction, c’est la tradition
constructive en briques de terre cuite qui semble avoir été
considérée comme digne de protection.
p . 10 TRACÉS no 21
Le principe du projet emphatise – par l’effet de lévitation –
et souligne – par l’effet d’encadrement – la présence de la
partie conservée. Mais cette mise en évidence est balancée
par une prise de position : gommer la volumétrie de l’an-
cienne centrale électrique pour rétablir la règle de continuité
du tissu urbain, de caractère résidentiel.
A l’échelle du détail, la dialectique entre parties anciennes
et nouvelles est parfaitement virtuose : le léger décalage, par
exemple, d’une ouverture avec la trame des anciennes fenê-
tres ; le mince bandeau métallique qui donne la première
assise des parois de brique ; ou le rapport chromatique, gra-
nulométrique et d’échelle établi entre les matériaux, anciens
et nouveaux.
Au risque de soulever la polémique, ce projet nous appa-
raît assumer pleinement la voie du relativisme défendue par
l’un des principaux théoriciens de la restauration du patrimoi-
ne, Camillo Boito3 : pour lui, la complexité de l’intervention
sur les monuments historiques rend le problème insoluble, le
restaurateur doit savoir « faire des choix ».
Francesco Della Casa
3 Camillo Boito, Conserver ou restaurer – Les dilemmes du patrimoine,
traduction française de Jean-Marc Mandosio, présentée par Françoise
Choay, Les éditions de l’imprimeur, 2000
.
5 novembre 2008
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 Harry Gugger
Propos recueillis par Anna Hohler
L’ é n e r g i e d u lieu
Comment conver tir une centrale électrique en
ar c h ite c t u re
musée ? A Madrid, ce n’était pas chose facile : les
anciens murs de briques ne pouvaient pas accueillir
la totalité des espaces prévus. Herzog & de Meuron
ont imaginé une stratégie inusitée afin de répondre
au contexte. Leur partenaire Harry Gugger explique
quelles réflexions les ont guidés.
TRACÉS : Comment êtes-vous arrivés à la proposition de
réaliser un musée suspendu au-dessus d’une place publique ?
Quelles ont été les réflexions urbaines et architecturales qui
vous ont guidés dans ce choix ?
Harry Gugger : Tout d’abord, il faut préciser qu’une station
d’essence occupait l’espace entre l’ancienne centrale élec-
1 a gagné le concours pour repenser toute l’axe du Paseo del
p . 12 TRACÉS no 21
trique et le Paseo del Prado (voir fig. 1 p. 7). Au début du
projet, nous ne savions pas si nous allions pouvoir disposer
de cette parcelle, elle n’appartenait pas encore au maître
d’ouvrage. Il fallait donc imaginer un projet qui aurait pu vivre
sans cette ouverture : un projet qui s’insère dans le maillage
fin du quartier environnant, mais qui remplisse malgré tout
sa vocation de musée, avec une place publique servant de
raccordement à la promenade piétonne du Paseo del Prado.
Par conséquent, nous avons proposé au maître d’ouvrage à la
fois de racheter la station d’essence, et de prévoir une place
publique sous le bâtiment existant.
A cela s’ajoute que le programme prévu ne rentrait abso-
lument pas dans le volume disponible, qui était presque trois
fois trop petit. Il était donc inévitable de prévoir à la fois une
surélévation et une excavation en sous-œuvre. Par consé-
quent, la structure existante devait de toute manière être
mise en question. Ainsi, nous sommes arrivés à la conclusion
que l’on pouvait imaginer une nouvelle structure, qui réus-
sisse à donner l’impression que le musée se trouve en sus-
pens. Certes, il a fallu pas mal de force de conviction face au
maître d’ouvrage, notamment pour atténuer ses incertitudes
par rapport à la sécurité ou au vandalisme. Pour finir, pour-
tant, notre projet a été accueilli avec enthousiasme. Même
la commission des monuments historiques a joué le jeu, en
acceptant de modifier le degré de protection de l’ancien bâti-
ment : à l’origine, on avait le droit d’intervenir uniquement
sur les murs intérieurs. En voyant notre projet, la commission
nous a autorisé d’aller plus loin, il fallait simplement préserver
l’enveloppe, c’est-à-dire les anciens murs de briques.
T. : Perpendiculairement au musée s’élève un mur coupe-
feu que vous avez recouvert d’une végétation dense. Quelle
est la fonction de ce jardin vertical ?
H. G. : C’est d’abord un clin d’œil au Jardin botanique
de Madrid, situé juste en face, de l’autre côté du Paseo del
Prado. Les gens passent facilement devant sans y prêter
attention : nous avions envie de nous y référer, et de créer
un lien. A l’époque, nous ne savions pas qu’Alvaro Siza – qui
.
5 novembre 2008

Prado – avait prévu de déplacer l’entrée du Jardin botanique
pour qu’on y pénètre à nouveau depuis le Paseo, comme au
XVIIIe siècle. Notre jardin vertical n’en prend donc que plus de
sens. Ensuite, ce mur vert fonctionne également comme une
sorte de panneau publicitaire pour le CaixaForum. Il attire les
regards, ce qui aurait été encore plus important si l’on n’avait
pas pu démolir la station d’essence à ses pieds. Dernier argu-
ment, la végétation du mur influe de manière positive sur le
microclimat du site. Ce qui n’est pas négligeable, à Madrid.
T. : Quelles réflexions se cachent derrière la forme des volu-
mes imbriqués de la surélévation ?
H. G. : Si l’on se réfère au tissu urbain originel environ-
nant, l’espace occupé par l’ancienne centrale correspond à
l’espace qui peut accueillir un bloc d’habitation en plusieurs
volumes et avec des toits de formes différentes. Les volumes
de notre surélévation y font allusion.
T. : De loin, le piéton voit un bloc massif qui semble reposer
là depuis des siècles. En s’approchant du musée, on se rend
compte, d’un coup, que le bâtiment est comme suspendu
TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p . 13
Fig. 1 : Le CaixaForum depuis la XXXXX
Fig. 2 : Espace en souterrain
(Photos Christian Richters)
juste au-dessus du sol. Etait-ce votre but de créer un tel effet
de surprise ?
H. G. : Non, je ne crois pas que c’est une pensée qui nous
a guidés, nous ne voulions pas faire beaucoup de bruit. Les
réflexions spatiales étaient primordiales. Au fond, le pro-
jet est né, comme je l’ai déjà dit, d’une demande presque
absurde, tant le décalage entre le programme et l’espace à
disposition était grand.
Il se trouve qu’un jour, pendant la pause de midi, on a
sonné à la porte de notre bureau à Bâle : deux messieurs
demandaient à nous parler d’un projet, ils n’avaient pas de
rendez-vous. Pierre de Meuron et moi-même avons fini par
les faire entrer, et il s’est avéré qu’il s’agissait des gens de la
Caixa, qui venaient nous voir pour un projet de musée ! Ils
étaient de passage à Bâle, et savaient qu’ils allaient y trouver
les architectes qui avaient réalisé la Tate de Londres. Une
semaine plus tard, on était à Madrid.
On a commencé par leur expliquer que le bâtiment était
beaucoup trop petit pour ce qu’il était prévu d’y mettre.
Qu’il fallait trouver une astuce. Un peu plus tard, on a pro-
 Fig. 3 : Un mur coupe-feu recouvert d’une végétation dense attire le regard des visiteurs
(Photo Keystone / AP / Paul White)

posé la surélévation, et la place publique sous le musée
suspendu. Au début, on était convaincu qu’ils n’allaient lieu et du bâtiment existant, comme pour la Tate de Londres,
jamais accepter.
T. : Ce paradoxe constructif – creuser en dessous pour ajou-
ter de la matière au-dessus – est-il un tour de force unique ?
Auriez-vous envie de répéter l’expérience ?
H. G. : Cela dépend du contexte. A Madrid, nous avons
appris pas mal de choses : il est évident que nous propose-
rions plus facilement un projet reposant sur une structure
similaire dans le futur. Mais je le répète : notre but n’était pas
forcément de suspendre le bâtiment, le geste en soi n’a aucu-
ne importance. Le projet est issu d’une réflexion au sujet du
ou le Kunsthaus à Aarau. Au fond, nous essayons toujours de
ne pas faire du neuf pour du neuf, mais de capter l’énergie
d’un lieu, et d’y répondre par des stratégies différentes.
Harry Gugger, architecte EPFZ 
Herzog & de Meuron architekten AG
Rheinschanze 6, CH – 4056 Bâle
Propos recueillis par Anna Hohler
Pour la liste complète des collaborateurs et mandataires du projet, voir
encadré p. 23.

p . 14 TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008
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Le Service Immeubles, Patrimoine et Logistique est un acteur important

dans la mise en oeuvre des mesures exemplaires développées au sein de
l’Administration cantonale vaudoise en matière de développement durable.

Architecte (H/F) -
Chef-fe de projet 100%, réf. 7189
Mission: en qualité de représentant-e du Maître de l’ouvrage, vous
dirigez des opérations de construction, de rénovation et de transfor-
mation, soit le pilotage et la coordination de toutes les phases et dé-
marches nécessaires à la réalisation d’un projet. Vous fournissez au
Conseil d’Etat tous les éléments nécessaires en vue de l’obtention
des crédits. Vous assurez la conservation du parc immobilier de l’Etat
(1’200 bâtiments), à l’exception des domaines hospitalier et universi-
taire: planification des besoins d’entretien, conseils d’expert dans le

h
MµnWBMVBUJPO

domaine technique. Vous présidez des commissions de construction
ou d’exploitation. Vous dirigez les différents mandataires et les condui-
sez dans l’accomplissement de leur mission conformément aux objec-
tifs du service. Vous gérez les conflits et arbitrez les différends. Vous
défendez les intérêts du service public en garantissant notamment le
suivi du programme, en validant le projet dans ses différentes pha-
ses et en maîtrisant le contrôle des coûts et des délais. Vous vérifiez
l’application des lois, règlements, directives communaux, cantonaux
et fédéraux en matière de construction. Vous conduisez des tâches

WBSJnT
FU
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VOF

générales pour les besoins de la Division Projets, Travaux, Energie et
du Service dans son ensemble.
Entrée en fonction: 1er janvier 2009 ou à convenir
Contact: M. Yves Golay, 021 316 73 17
Profil et exigences du poste sur:
www.vd.ch - Bourse de l’emploi
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La Direction des travaux recherche un-e

C
Chef-fe du service de l'urbanisme à 100%
M
Missions principales: gérer le service (40 collaborateurs/trices) en vue d'assurer un urbanisme de qualité, dans le cadre des obligations
légales - assurer une utilisation judicieuse du territoire communal en prenant position sur les domaines et projets (fédéraux, cantonaux ou
régionaux) - collaborer, avec divers services communaux et cantonaux, à la planification des transports et espaces publics - répondre aux
J

CM impératifs de la protection de l'environnement et du développement durable - assumer les procédures de demandes de permis de construire
sur le territoire communal.
MJ
Profil souhaité: master d'une école polytechnique fédérale ou d'une université avec formation complémentaire dans le domaine de
CJ l'urbanisme - expérience souhaitée dans un poste à responsabilités, avec gestion de personnel - leadership, sens de l'initative, de
l'organisation et de la négociation - vision stratégique et prospective et bonne résistance aux tensions - aisance dans les contacts avec les
CMJ
médias - maîtrise des outils bureautiques usuels - connaissances d'allemand (parlé et lu) et d'anglais (parlé).
N
Entrée en fonction: 1er avril 2009 ou à convenir
Renseignements: M. Français, directeur, tél. 021 315 52 01, olivier.francais@lausanne.ch
Offres de services avec documents usuels et photo récente à adresser jusqu’au 13.11.2008 à: Direction des Travaux, à l'att. de M. Français,
Port-Franc 18, CP 5354, 1002 Lausanne

tous les postes sur www.lausanne.ch/emploi

 Heinrich Schnetzer

Tr é p i e d , corset et parapluies

Selon les souhaits des architectes bâlois Herzog & litéralement au-dessus de la place. L’accès au musée se fait

ar c h ite c t u re
de Meuron, les murs d’enceinte de l’ancienne cen- par un escalier en spirale qui descend de ce volume sus-
trale électrique au Paseo del Prado, à Madrid – clas- pendu.
sée monument historique –, devaient être intégrés Avant la rénovation, la base de l’édifice consistait en un
presque entièrement dans le bâtiment du nouveau socle de granit atteignant par endroits jusqu’à deux mètres
musée Caix aFor um. Les ingénieurs du bur eau de haut et qui circonscrivait les limites de l’édifice. Pendant
WGG Schnetzer Puskas ont réussi à respecter cette la construction des sous-sols, ce socle – composé de gran-
contrainte architecturale par le biais d’une struc- des pierres isolées – a été ceinturé par un corset d’acier puis
ture portante quasi imperceptible, mais d’autant étayé sur des alignements de micropieux. On a commencé
plus complexe. par excaver les fouilles des trois noyaux de service, puis on
a élevé ces derniers. Les noyaux ont ensuite été utilisés pour
Monument historique, la « Central eléctrica del Mediodía » étayer les fouilles pour l’excavation des volumes souterrains.
est située aux abords du Paseo del Prado, à Madrid. Ainsi, on a pu construire les murs d’enceinte des sous-sols
Attachée à cette artère urbaine – et donc au « triangle de directement sous les murs de briques, jusqu’aux limites du
l’art » formé par le Musée Thyssen, le Prado et le Musée terrain naturel.
Reina Sofía –, l’ancienne construction de briques accueillit
dès le XIX e siècle la première centrale au charbon de
Madrid. Malgré son histoire mouvementée, étroitement
liée au développement industriel et politique du pays,
le monolithe a survécu jusqu’à aujourd’hui (fig. 1) et devait
être intégré presque entièrement dans le bâtiment du nou-
veau musée.
Selon les prémisses urbaines données, le Paseo del Prado –
un axe urbain extrêmement sollicité – devait également
constituer une promenade piétonne, reliant les musées évo-
qués ci-dessus. L’espace situé sous le nouveau musée fait par-
tie de cet itinéraire. Par conséquent, il fallait détacher l’édifice
de briques de son socle en granit et de ses fondations. Ainsi,
le corps massif plane-t-il au-dessus de la place, reposant uni-
quement sur trois pieds (fig. 2).

Un bloc en suspens
Le nouveau musée CaixaForum est composé de qua-
tre étages, d’une place couverte au rez-de-chaussée et de
deux niveaux souterrains. L’ensemble de la structure de
l’édifice qui se trouve au-dessus du sol repose sur un tré-
pied formé par les noyaux de service (fig. 3). La surface
restante – c’est-à-dire la plus grande part du plan de l’édi-
fice – est recouverte par le corps monolithique qui flotte 1

TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p . 17
 2

p . 18 TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008


Un corset et un trépied
La structure portante primaire comprend deux éléments
principaux : les trois noyaux de service et un nouveau mur
d’enceinte (fig. 3). Les trois noyaux forment un trépied en
béton armé qui reprend toutes les charges verticales et hori-
zontales pour les transmettre aux fondations. De son côté, le
nouveau mur d’enceinte est fixé aux trois noyaux : il constitue
la ceinture externe de la structure portante, une sorte de
corset. Ce système structurel supporte les façades de bri-
ques à préserver tout en servant d’appui au corps princi-
pal du bâtiment, y compris la surélévation en acier qui vient
compléter le programme. Le dispositif est complété par deux
voiles de contreventement en béton précontraint, disposés
parallèlement sur la face interne des noyaux. Le tout fonc-
tionne comme un énorme caisson en béton précontraint qui
transmet l’ensemble des charges au trépied décrit plus haut.
Le vide entre la ceinture externe et les voiles intérieurs permet
la création de grands espaces d’exposition.
D’un point de vue constructif, le corset de béton armé pré-
sente une précontrainte particulière (fig. 4). Les deux murs
TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p . 19
Fig. 1 : La centrale électrique avant les travaux
Fig. 2 : Perspective du projet (Image Herzog & de meuron)
Fig. 3 : Dispositif structurel, noyaux en béton armé,
« corset » et voiles de contreventement
Fig. 4 : Schéma de précontrainte pour les nouveaux murs d’enceinte
(Documents Herzog & de Meuron)
parallèles fonctionnent comme des pseudo porte-à-faux :
une de leurs extrémités est fixée dans deux des noyaux alors
que l’autre s’appuie sur le mur biais accroché au troisième
noyau. Ce fonctionnement est rendu possible par la précon-
trainte. Dans les murs parallèles, les câbles doivent reprendre
les charges appliquées sur la partie libre d’appui, mais leur
cheminement engendre d’importants efforts verticaux dans
la zone reposant sur le mur biais. Le tracé des câbles dans
ce dernier assure toutefois la reprise de ces efforts, en plus
des charges verticales. Le fonctionnement du quatrième mur
est similaire à celui des murs parallèles. Mais dans ce cas, la
reprise des efforts verticaux est garantie par la proximité du
noyau auquel le mur n’est pas fixé et ne nécessite pas l’ajout
de précontrainte supplémentaire.
Doigts porteurs
Bien que l’ancienne centrale électrique ait été complè-
tement dénoyautée, il importait de conserver intactes les
anciennes façades. Leur solidarité avec la nouvelle structure
est assurée par un système de goujons en béton armé, dispo-
5

p.20 TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008


sés de manière régulière le long de la façade (fig. 6). Grâce à
cette répétition d’appuis ponctuels, les charges verticales des
façades sont transmises de façon uniforme au corset, et l’on
crée un joint entre les matériaux différents des deux murs.
Au pied des façades existantes, une série de goujons plus
rapprochés permet de reprendre avant tout les charges vertica-
les. Les rangées inférieures des briques sont supportées depuis
le pourtour intérieur par une cornière métallique, elle-même
scellée dans le nouveau mur d’enceinte en béton. Après avoir
inséré cette dernière dans l’espace entre le socle en granit et
le mur de briques, et une fois terminé la réalisation du corset
en béton, le socle de granit a pu être démonté. Le bâtiment
repose alors sur son trépied.
TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p . 21
Fig. 5 : Façades du CaixaForum, acier Corten et murs de brique
Fig. 6 : Dispositif de support des façades anciennes
Des parapluies renversés
Depuis la place située sous le bâtiment, un escalier en
spirale, l’élément central de distribution, mène au premier
étage, point de départ de la visite du musée. Il donne direc-
tement accès aux espaces d’exposition et aux bureaux des
étages supérieurs, mais aussi aux auditoires situés dans les
sous-sols. Le désir d’un plan libre exempt de piliers sur la
place sous le musée a motivé le recours à la construction,
au premier étage, d’un plancher suspendu. Ce dernier est
tenu ponctuellement par de fins tirants d’acier ancrés aux
poutrelles de la dalle composite du plancher du deuxième
étage. Pour limiter la charge, la structure du plancher est
entièrement réalisée en acier. La structure métallique appa-
7

8 10

p.22 TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008


raît comme un agencement aléatoire de plusieurs parapluies
suspendus, les tirants (tiges d’acier RND 80) – dont la mise
en place échappe à toute trame – faisant office de tige cen-
trale sur laquelle viennent se fixer des membrures radiales
en acier correspondant aux baleines des parapluies inversés
(fig. 9). Revêtus en sous-face, cet assemblage de parapluies Michel Kehl, Miguel Marcelino, Gabi Mazza, Beatrice Noves Salto,
forme le plafond à facettes de la place sous le bâtiment Margarita Salmeron, Stefano Tagliacarne
(fig. 7). Au-dessus, une chape de béton vient compléter le
plancher des salles d’exposition.
Pour les plafonds des étages supérieurs, on a utilisé des
dalles composites. Couvrant des portées de 20 m, des pou-
tres en acier d’une hauteur de 1,1 m supportent des profilés
métalliques qui sont dissimulés dans une chape en béton
de 140 mm d’épaisseur. Les porteurs principaux sont enduits
d’un revêtement et intègrent le concept d’éclairage et d’aé-
ration des espaces d’exposition. L’orientation des éléments
porteurs contribue à modeler l’espace.
PUB
Fig. 7 : La place publique sous le CaixaForum (Photo Christian Richters)
Fig. 8 : Plan du plafond réfléchi, rez de chaussée
Fig. 9 : Stucture de type « parapluie »
Fig. 10 : Coupe transversale, le plancher du premier étage est porté
par celui de l’étage supérieur (Documents Herzog & de Meuron)
Les collaborateurs
Maître d’ouvrage : Obra Social Fundación La Caixa, Madrid ; Caixa d’Es-
talvis i Pensions de Barcelona, Barcelone
Architectes : Jacques Herzog, Pierre de Meuron, Harry Gugger, Bâle
Directeur de projet : Peter Ferretto, Carlos Gerhard, Stefan Marbach,
Benito Blanco
Collaborateur : Heitor Garcia Lantaron, Estelle Grosberg, Pedro Guedes,
Ingénieurs civils : WGG Schnetzer Puskas Ingenieure, Bâle ;
NB35, Madrid (direction des travaux et planification)
Ingénieurs CVC : Urculo Ingenieros, Madrid
Façade : Emmer Pfenninger Partner AG, Bâle ; ENAR, Madrid
Eclairage : Arup Lighting, Londres ; Acoustics Audioscan, Barcelone
Mur vert : Herzog & de Meuron, avec Patrick Blanc, Paris ; Benavides &
Laperche, Madrid
Dates : Projet 2001-2003 ; réalisation 2003-2008 ; inauguration
février 2008
Heinrich Schnetzer, dr ing. EPF
WGG Schnetzer Puskas Ingenieure AG SIA/USIC
Güterstrasse 144, Postfach, CH – 4002 Bâle
Traduit de l’allemand par Caroline Dionne, Anna Hohler et Jacques
Perret. La version originale de cet article a paru dans TEC21 n° 36/08
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Rubrik:Verkauf in Structural Engineering
Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL)
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EPFL is committed to enhance the excellence of its School of
Architecture, Civil and Environmental Engineering (ENAC). We
are currently recruiting an assistant professor (tenure track) in
structural engineering with emphasis on mechanics of
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to, dynamic behaviour of structures (vibrations, aeroelasticity,
impact, earthquake science and engineering). The successful
candidate will have a strong interest in teaching and the
potential to develop an outstanding record of scientific
accomplishments in experimental, numerical and/or
theoretical fields. The Assistant Professor is expected to
develop a vigorous and independent research program and
be committed to excellence in undergraduate and graduate
teaching, and supervise doctoral students in civil
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letter including a statement of motivation, curriculum vitae,
publications list, statement of research and teaching interests
as well as the names and addresses (including email addresses)
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Screening will start on February 15. 2009 and the search will
continue until the position is filled. Further enquiries should be
made to the Chair of the Search Committee:
Eugen Brühwiler, Professor
School of Architecture, Civil and Environmental Engineering,
EPFL
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Switzerland
E-mail : eugen.bruehwiler@epfl.ch

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encouraged to apply.
 Centre de congrès et d’exposition
de B e a u l i e u, Lausanne

Les réflexions menées afin d’optimiser, dynamiser et péren- L’opération de valorisation du site est menée en col-

niser les activités du centre de congrès et d’exposition de
Beaulieu ont conduit à revoir l’organisation foncière du site
et à chercher des partenaires susceptibles de réaliser un pro-
gramme complémentaire, tout en répondant à des critères
d’intégration urbaine et de qualité architecturale.
A l’issue d’un appel d’offres, les terrains du front Jomini
ont été cédés à un investisseur, représenté par Losinger
Construction SA, sous forme d’une promesse de droit dis-
tinct et permanent de superficie (DDP) dont le superficiant
est la Ville de Lausanne. Le DDP entrera en force après l’en-
trée en vigueur du plan partiel d’affectation (PPA) conçu sur
la base du projet retenu. L’investisseur souhaite réaliser un
programme comprenant notamment une offre hôtelière et
de restauration, participant ainsi à la mise en valeur de l’en-
semble du site.
Conjointement à la valorisation du front Jomini, la
Fondation de Beaulieu, bénéficiaire d’un DDP et propriétaire
des bâtiments du site, entend procéder à la reconstruction
des halles Sud afin de rendre les surfaces d’exposition plus
rationnelles à l’exploitation et plus attractives à la location.
Co n c o u rs
laboration avec la Ville de Lausanne, les investisseurs
Losinger Construction SA et la Fondation de Beaulieu,
ainsi que Beaulieu Exploitation SA en tant que locataire
et exploitant des bâtiments d’exposition et de congrès.
Le présent concours a pour but de traduire ce cahier des
charges en un projet ambitieux et remarquable et d’as-
surer un traitement architectural cohérent et unitaire
de l’ensemble du site.
Le jury présidé par M. Olivier Français, Municipal de la
Ville de Lausanne, comprenait les membres professionnels
suivants : Mmes Nicole Christe, cheffe du service d’architec-
ture, Ville de Lausanne, Gabriela Mazza, architecte et MM.
Patrick Devanthéry, Ivo Frei, Bernard Delefortrie, architectes,
et Eric Perrette, architecte cantonal vaudois.

Palmarès
1 er rang, mention Fr. 50 000.-
Pont 12 architectes SA, Lausanne
Consultants : Paysagestion SA, Kälin & Cuérel SA Bureau d’ingénieurs
2 e rang, 1 er prix Fr. 70 000.-
Richter et Dahl Rocha - Bureau d’architectes SA, Lausanne
Consultants : INGPHI SA, Energies Rationnelles SA
3 e rang, 2 e prix Fr. 65 000.-
Galletti & Matter Architectes, Lausanne
4 e rang, 3 e prix Fr. 45 000.-
Itten + Brechbühl SA, Lausanne
5 e rang, 4 e prix Fr. 23 000.-
Luscher Architectes SA, Lausanne
Consultants : Ecoservices SA, AIC Ingénieurs Conseils SA,
SB Technique SBt Sàrl

TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p.25
 1 er rang, mention : Beaulieu Taoua
Le projet unit les halles à l’ensemble des fonctions tierces –
hôtel, business center, bureaux, commerces, restaurants et bars.
Il dégage un parvis ouvert sur l’avenue de Jomini et met en place
les volumes construits en retrait. L’entrée principale s’ouvre sur
ce parvis, en perspective de l’avenue des Bergières.
Le tracé et la topographie des jardins sont restructurés afin de
redéfinir un parcours entre le front Jomini, le Palais de Beaulieu
et les halles d’expositions.
Un ensemble de décisions d’implantation ont été prises pour
permettre de repréciser le rapport du site de Beaulieu à la ville.
En particulier, la priorité a été donnée au palais de Beaulieu,
le jardin et les espaces publics s’ouvrent sur la ville avec un
juste équilibre entre le front Jomini et l’entrée sud et la mise
en valeur des halles nord laisse une grande liberté à leur déve-
loppement futur.
Les deux entités du programme sont traitées volumétriquement
par le même vocabulaire, en horizontal les halles de Beaulieu
et en vertical les programmes hôteliers et de bureaux. La tour
se positionne très précisément en retrait de l’avenue Jomini à
l’articulation entre le parvis et les jardins.
Le jury regrette une thématique de façade connue et reproduite,
alors que le principe du mur percé est intéressant et que la
proposition de changement d’échelle entre les halles et le pro-
gramme hôtelier est pertinente.
La volonté de distinguer le nouveau projet par une coloration
forte est ressentie comme contradictoire avec la perception
d’intégration de l’ensemble, dont la qualité est reconnue tant
par l’échelle proposée que par la mise en place des volumes.

p.26 TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008

2 e rang, 1 er prix : Haut lieu
Le projet se distingue par la proposition d’une « grande mar-
quise ». Ce couvert audacieux fait le lien entre les nouvelles
halles d’exposition au sud et une grande tour regroupant l’entier
du programme hôtelier.
Les halles d’exposition remplacent l’existant en répondant aux
contraintes fonctionnelles et réglementaires. La liaison couver-
te entre les halles du site est très convaincante. La circulation
et l’orientation des visiteurs à l’intérieur du site sont idéales.
Par contre, le projet n’apporte pas de réponse architecturale
satisfaisante pour les façades urbaines. Autant le pignon borgne
tourné vers l’est, face à l’avenue Vinet, que le traitement de la
façade sud sont monotones.
Pour le programme du front Jomini, le projet propose une tour
de 126 mètres de haut, à l’échelle territoriale. Dans ce dessein,
la verticalité est augmentée par l’ajout de trois étages supplé-
mentaires, hors programme. L’intégration de jardins à différents
niveaux est favorable à une meilleure qualité du climat inté-
rieur et contribue à l’idée de hauteur, tout comme le jardin sur
le toit. La structuration verticale de la tour est convaincante,
notamment aussi avec la disposition d’étages techniques indis-
pensables. Cependant, le détachement du sol est trop artificiel,
comme semblent le suggérer les quatre « câbles de stabilisa-
tion ».
Le jury juge l’implantation de la tour peu précise sur le plateau
Beaulieu-Jomini. Sa taille nécessiterait plus de recul face aux
immeubles de Jomini et la vue perspective de Beaulieu mérite-
rait plus qu’une façade opaque avec escalier de secours.

TRACÉS no 21 .
5 novembre 2008 p.27
 3 e rang, 2 e prix : Tourmaline

Le projet s’inspire des caractéristiques des masses bâties

de l’image de la ville de Lausanne d’où émerge une série de
points hauts.
Il construit ainsi la « Tour de Beaulieu » en concentrant les acti-
vités et en définissant un espace public sur le front Jomini.
Cette implantation urbaine présente de grandes qualités, tant
comme signe d’une activité majeure que comme repère urbain,
tant dans la simplicité des volumes bâtis que dans les articula-
tions des espaces extérieurs, tant encore dans la bonne gestion
des flux et l’accueil des différents publics. L’implantation de la
tour très proche de la route restreint cependant l’espace urbain
et le dégagement auquel la tour prétendrait.
L’organisation fonctionnelle des halles n’est pas optimale
en particulier au niveau des accès et de la distribution. Leur
construction et les structures légères sont en revanche adéqua-
tes aux aspirations et à l’usage et les façades en tôle micro-
perforée permettent une mise en valeur d’un front urbain qui
s’anime au gré de la lumière et du mouvement des passants.
Les installations techniques proposées au titre des économies
d’énergie semblent surinstrumentées et parfois contradictoires
au regard du concept général.
Pour la tour, la répartition des fonctions et des différents hôtels
est habile pour superposer les fluides, mais présente des dif-
ficultés d’exploitation des différentes catégories d’hôtels. La
problématique d’un bâtiment de grande hauteur a été intégrée
pour les ascenseurs mais, elle fait défaut en ce qui concerne les
deux sas d’escaliers, ici indispensables.

p.28 TRACÉS no 21 . 5 novembre 2008

 Rolex Learning Center – Appel d’offre pour le mobilier
L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne construit actuellement
dans le secteur sud du campus, le nouveau bâtiment Rolex Learning
Center qui accueillera dès la fin 2009 sa « bibliothèque du futur ».
Avec le Rolex Learning Center, la notion de bibliothèque classique dis-
paraît pour laisser la place à un concept plus moderne de réseau de
services et de bibliothèques qui collaborent au travail de fourniture de
documents et d’accès dynamique aux ressources d’information.

Les architectes du bâtiment RLC ont

conçu des espaces devant être amé-
nagés pour mettre à disposition de ses
futurs utilisateurs (ou visiteurs) des
postes d’étude individuel et de groupe.
Le bâtiment dispose également d’une
salle multifonction dans laquelle seront
organisés des concerts, des représenta-
tions ainsi que des conférences. Il sera
de plus équipé, dans certains lieux bien
définis, de postes de travail permanents
pour divers types de collaborateurs.

L’appel d’offre a pour but de déterminer le type de mobilier qui sera choisi pour l’aménagement des différents
espaces créés dans le RLC.
Vous trouverez toutes les informations officielles et nécessaires dans la FOSC no 193 du 06.10.08 (références WEB:
https://www.shab.ch), sous TED–publication 259106-2008, 8.10.2008, (http://ted.europa.eu) ainsi que sur le
site web: http://learningcenter.epfl.ch

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Emilienne Farny, « SEULS » cancéreuses. Les images fixes que l’ar-
a c t u alité
A l a G a ler i e de l’ un i v ers tiste a sélectionné à l’aide de son appa-
La galerie de l’Univers présente à reil pictural montrent la présence d’un
Lausanne le travail récent d’Emilienne être humain, seul et anonyme, dans un
Farny, peintre de l’urbanité. Auteure recoin de ce grand organe pour multi-
naguère de la série « Le bonheur ples transits qu’est la ville.
suisse », inventaire – ou autopsie – du Le traitement pictural établit une
territoire périurbain le plus incisif et le distinction nette entre l’inerte, traité
plus implacable jamais réalisé, elle pro- en aplats monochromes, et l’organi-
pose aujourd’hui ce que l’on pourrait que, hachuré, hésitant dans l’entre
interpréter comme une laparoscopie de deux tons. Et là, le diagnostic hésite :
notre espace urbain. La laparoscopie entre les deux, lequel est pour l’autre
est une méthode d’investigation médi- élément pathogène ? Le vivant, chao-
cale consistant à introduire une micro- tique et instable, qui contredit sans
caméra dans le système digestif pour y vergogne les ordonnancements minu-
dépister le développement de cellules tieusement réglementés de l’« aména-
gement de l’espace public » ? Ou cette
addition implacable de petits éléments
étales et silencieux, numéros de place
de parking, panneaux de signalisation,
lignes de délimitation peintes sur le sol,
mobilier notifiant ce qui sied et ce qui
ne sied pas ?
Quelques toiles s’échappent de ce
mode opératoire, pour proposer des
portraits-devinettes de personnalités
du monde des arts et des lettres. Ici,
on croit reconnaître Pierre Keller, dans
un lieu qui pourrait être une fondation
culturelle aujourd’hui disparue. Là,
Philippe Djian, engoncé dans un fau-
Emilienne Farny, Dürrenmatt, (photo Julien Goumaz)
teuil strié qui paraît l’immuniser de son
environnement. Après tout, eux aussi
sont des figures de l’urbanité.
FDC
Librairie-Galerie de l’Univers
Rue centrale 5
CH – 1003 Lausanne
Du 31 octobre au 26 novembre 2008
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p.30 TRACÉS no 21
C h r i st i a n Menn D o cteur
h o n o r i s c a us a E P F L 2 0 0 8
Moment d’émotion pour tout étu-
diant de l’EPFL, la Magistrale, cérémo-
nie de remise des diplômes de master, a
accueilli le 4 octobre 2008 les 727 nou-
veaux diplômés Master de l’EPFL. Parmi
eux, on dénombre 47 ingénieurs civils,
79 architectes et 44 ingénieurs en scien-
ce et ingénierie de l’environnement. A
noter aussi que l’EPFL, et en particulier
l’ENAC, se réjouissent de la forte aug-
mentation (14.5% pour l’ENAC) du
nombre d’étudiants inscrits à la rentrée
2008, à savoir, 94 ingénieurs civils, 218
architectes et 123 ingénieurs en science
et ingénierie de l’environnement.
Au cours de la magistrale, le titre
de Docteur honoris causa EPFL a été
décerné au professeur Christian Menn,
ingénieur civil considéré comme un des
plus grands concepteurs de ponts des
50 dernières années. Diplômé de l’ETHZ
en 1950, il y est nommé professeur
en ingénierie structurale en 1971. Il y
a transmis son art à toute une généra-
tion d’ingénieurs, parmi lesquels Eugen
Brühwiler, Aurelio Muttoni et Thomas
Keller, trois professeurs actuels à l’ENAC
de l’EPFL. Christan Menn a fortement
contribué à l’évolution du design dans
les structures de l’ingénierie civile. Il se
plaît aussi à dire avec modestie que son
pont préféré est toujours le dernier créé.
Actuellement, il continue d’élaborer
avec autant de vigueur, de dynamisme
et d’enthousiasme des ponts partout
dans le monde.
RED
. 5 novembre 2008
Geoprotecta Prestations du salon
Salon de la gestion
1er Salon suisse de la gestion intégrée Prévention, Préparation, Engagement, Remise
en état/reconstruction, Sous-traitants
des risques liés aux dangers naturels Manifestations spécialisées
Exposition spéciale et présentations des produits
et aux conséquences climatiques Journée pour publique et unités d’intervention

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Texte en anglais
Birkhäuser, Berlin, 2008, avec le Museum
of Modern Arts, New York
ISBN 978-3-7643-8862-1, Fr 59.90
Edité conjointement avec le Museum of Modern Arts de
New York, cet ouvrage rassemble, de manière exhaustive et
admirablement documentée, la petite histoire de l’expéri-
n otes de le c t u re
mentation architecturale et commerciale en matière d’habi-
tat préfabriqué d’Amérique, d’Europe et d’Asie.
Fruit d’un impressionnant travail de recherche, l’ouvra-
ge – qui prolonge l’exposition dont il est le catalogue – rend
accessible la documentation (plans, photos, prospectus, etc.)
relative à plus d’une cinquantaine de projets et de proto-
types de maisons préfabriquées, de la fin du XIXe siècle à
aujourd’hui. On y revisite avec plaisir les expérimentations
modernistes du début du siècle passé et certains projets
hauts en couleur des années 60. Cinq variantes nouvelles,
conçues par des architectes contemporains et construites en
complément à l’exposition du MOMA sur un site vacant de
Manhattan, complètent la série de projets.
En guise d’introduction, le livre propose à travers une série
d’essais une réflexion critique sur la préfabrication de l’habi-
tat individuel, bienvenue en ces temps de remise en question
globale de notre façon de « consommer » et d’intervenir sur
notre environnement, naturel ou construit.
Caroline Dionne
o per at i ng m a nu a l f o r
spa ces h i p e a rt h
R. Buckminster Fuller
Texte en anglais
Lars Müller, Bâle, 2008
ISBN 978-3-03778-126-5, 14.90 euros
Cette réédition d’un texte original de 1969 fait partie
d’une série de volumes parus chez Lars Müller autour de
l’œuvre de Buckminster Fuller, architecte, ingénieur, géo-
mètre, cartographe, philosophe, futuriste et inventeur du
fameux dôme géodésique.
On y redécouvre la pensée d’un homme préoccupé par
le bien commun et avide de stratégies adaptées au mieux-
être de l’humanité tout entière. Buckminster Fuller y relate
d’abord brièvement « son » histoire des découvetes humai-
nes, pour ensuite proposer, à travers une approche singulière
p.32 TRACÉS no 21
– où science, technologie et philosophie se côtoient – des
ébauches de solutions afin d’atteindre une utilisation opti-
male de la planète terre, pensée comme un vaste vaisseau
habité par l’homme.
La préface de Jayme Snyder, éditeur de la série et petit fils
de l’auteur, nous instruit sur sa vie, sa personnalité et ses
positions visionnaires, tout en rendant un protrait touchant
de ce bon vieux « Bucky ».
CD
Enseignement d’un te mple
E g y pt i en
Pierre Zignani
PPUR, Lausanne, 2008
ISBN 978-2-88074-713-8, Fr 75.-, 45.50 euros
Issu d’un travail de doctorat, qui a été honoré par le prix
EPFL de doctorats et la 1ère mention EPFL Press des PPUR,
le livre que consacre Pierre Zignani au temple de Dendara
devrait rapidement s’avérer incontournable dans le domaine
de l’analyse de l’architecture égyptienne. Dernier des grands
temples pharaoniques, probablement aussi l’un des mieux
conservés l’édifice dédié à la déesse Hathor constitue à n’en
pas douter une parfaite illustration de la volonté des bâtis-
seurs de l’époque de construire pour l’éternité.
L’approche retenue est particulièrement intéressante
puisque, après un premier chapitre qui invite le lecteur à re-
découvrir certains des fondements de la pensée des pha-
raons en matière d’édifices sacrés, l’auteur offre d’abord
une description très détaillée de l’état actuel du monument.
Son exposé se poursuit par une étude de la fabrication de
l’espace, notamment de l’usage qui est fait de la lumière et
des alignements pour ordonnancer le temple. L’architecte-
archéologue analyse ensuite le rôle des techniques dans la
lutte contre les dégradations infligées par le temps à nos
constructions.
Ses propos sont par ailleurs remarquablement soutenus
par une iconographie de qualité. Les nombreuses et belles
photos – dont la situation dans le temple est souvent donnée
avec précision – fournissent aussi bien des vues d’ensemble
que des détails, ces derniers se révélant riches de signification
pour la description du monument ou l’analyse des techni-
ques de construction. Les illustrations comprennent en outre
de nombreux schémas qui facilitent grandement l’enseigne-
ment que nous délivre le temple de Dendara, près de 2000
ans après son érection.
Jacques Perret
. 5 novembre 2008
 Fédération
Journée d’étude Infra 2009
La plus grande manifestation annuelle du secteur des travaux publics infra-suisse.ch
Aura pour thème :

Construction des infrastructures

publiques : qui paie?
Mardi 3 février 2009, EPFL Ecublens, auditoire SG1, bâtiment d’architecture, dès 8h30
M. Michel Buro, Président de la Fédération Infra introduira le thème général d la journée d’étude.

Programme
1ère partie : Conférence – Débat (modération et animation : Massimo Lorenzi)
Débat : Financement des infrastructures : des idées et de nouvelles voies à explorer !
M. le Président du Conseil d’Etat vaudois, Pascal Broulis, , Lausanne
Mme la Conseillère aux Etats, Géraldine Savary, Lausanne
M. Jean Christophe, directeur de DEPFA Bank, Paris
M. Beat Kappeler, économiste, Hinterkappelen

2ème partie: Ateliers – Conférences à choix

Atelier A1 : Techniques et technologies : Revêtements de routes peu bruyants, quelles solutions ?
M. Christian Angst, directeur du laboratoire IMP Bautest AG, Oberbuchsiten
Atelier A2 : Construction de routes: Pont de la Poya, gestion et réalisation
M. André Magnin, ingénieur cantonal fribourgeois, Ponts & Chaussées Fribourg
Atelier A3 : Innovation et gestion de chantier : Travaux spéciaux dans le cadre du CEVA
M. Jérémie Crisinel, directeur de De Cérenville Géotechnique SA, Ecublens
Pour tout renseignement : bclerc@sse-srl.ch, inscription en ligne : www.infra-schweiz.ch/fr/Journee-Infra.php
s ia
E ffets de l a q u a l i t é
de c o a uteur sur
les c o nc o urs de pr o j ets
Dans le cadre de concours de projets
soumis aux dispositions régissant les
marchés publics, l’auteur du projet lau-
réat a fondamentalement le droit à se
voir confier la poursuite des études. En
revanche, les concepteurs qui ont fourni
une prestation intellectuelle essentielle
i n f ormatio n s sia
au projet sans participer nommément
au concours, sont souvent peu au fait
de leurs droits en matière de suivi.
En théorie, les bases légales sont
claires. Dans la pratique, il s’avère que
nombre d’adjudicateurs publics et d’in-
génieurs ignorent le droit en l’occur-
rence applicable à la poursuite des étu-
des. Et bien que la notion de coauteur
ait maintes fois été abordée dans les
revues professionnelles de la branche,
ses effets juridiques sur les concours de
projets y ont rarement été traités.
La problématique
Le cas qui nous occupe concerne des
ingénieurs qui fournissent des presta-
tions de nature intellectuelle, au sens
de la Loi fédérale sur le droit d’auteur
(LDA), dans le cadre d’une collaboration
avec un architecte formellement inscrit
à un concours de projets. Il arrive en
effet souvent que des instances adju-
dicatrices soumises à la législation sur
la passation des marchés publics orga-
nisent des concours qu’elles n’ouvrent
qu’aux architectes. Dans la phase d’éla-
boration du projet, les architectes par-
ticipants ont ensuite la possibilité d’y
associer d’autres spécialistes, en parti-
culier des ingénieurs civils.
La notion de coauteur
Lorsque la collaboration entre archi-
tecte et ingénieur aboutit à la création
d’une œuvre protégée au sens de l’art. 2
LDA, le droit d’auteur sur cette dernière
leur appartient en commun (art. 7 LDA). dantes. La particularité du cas qui nous
p.34 TRACÉS no 21
C’est notamment le cas quand le
résultat de leur collaboration constitue
une création de l’esprit présentant un
caractère unique.
En produisant une telle œuvre, archi-
tectes et ingénieurs matérialisent leur
création intellectuelle commune à l’aide
d’esquisses, de plans ou de maquettes.
L’ingénieur ne peut se contenter de
livrer la copie d’un travail déjà effectué.
Sa contribution doit porter sa marque
individuelle, qui distingue l’œuvre com-
mune ainsi créée des autres projets du
concours. Si la contribution de l’ingé-
nieur est le produit d’une combinaison
de lignes et de formes connues, ou si
elle relève de la pure routine (calculs
statiques normalisés, p. ex.), sa pres-
tation ne revêt alors pas le caractère
individuel exigé par la loi.
Le contexte juridique
Dans le cadre d’un concours de fier au préalable les effets juridiques et
projets, le jury s’engage à fournir à
l’entité adjudicatrice une recomman-
dation univoque avec un lauréat dési-
gné. Pour les concours lancés au niveau
fédéral, l’adjudicateur est fondamenta-
lement lié à la recommandation du jury.
Le gagnant a donc droit au mandat
d’études, tel qu’il a été formulé dans
le programme de concours. Des règles
analogues s’appliquent au niveau can-
tonal et communal.
Il s’ensuit que – lorsque la partici-
pation à un concours de projets n’est
ouverte qu’aux architectes – seul l’ar-
chitecte auteur du projet primé a droit
au mandat de suivi, tel qu’il a été défini
dans le programme. Par contre, l’in-
génieur appelé comme coauteur n’a
aucun droit à la poursuite des études,
selon les règles du concours.
En principe, les prestations d’ingé-
nierie devraient dès lors être adjugées
conformément aux procédures de pas-
sation des marchés publics correspon-
occupe autorise en revanche l’applica-
tion d’une exception légale. L’instance
adjudicatrice n’est en effet pas tenue
d’attribuer le mandat selon les règles
de procédure applicables aux marchés
publics, si elle risque ainsi de léser les
droits d’auteur de l’ingénieur. Ce ris-
que est manifestement réalisé lors-
que l’ingénieur est coauteur. En vertu
de cette exception, l’ingénieur peut
prétendre à la poursuite des études.
L’exception légale est fondée au niveau
fédéral (art. 3 LMP) comme au niveau
cantonal (art. 10 AIMP).
Recommandations pratiques
Le contexte juridique évoqué est mal
connu des praticiens et il génère des
incertitudes. Il faut donc recommander
aux ingénieurs et architectes qui optent
pour une étroite collaboration en qua-
lité de coauteurs d’un projet, de clari-
économiques de cette collaboration. Le
droit de l’ingénieur à prouver sa qualité
de coauteur face à l’instance adjudica-
trice est réservé, ce qui n’est pas tou-
jours aisé. Et l’architecte qui a gagné
le concours devrait – au plus tard lors
de la signature du contrat – indiquer
à l’adjudicateur qu’il est coauteur du
projet et qu’il existe donc d’autres
coauteurs.
Quant à l’instance adjudicatrice, elle
devrait décider avant le lancement du
concours, s’il y a lieu d’ouvrir la parti-
cipation à des équipes de concepteurs
ou seulement aux architectes. Une fois
le jugement établi, elle devrait en outre
vérifier si d’éventuels coauteurs sont
impliqués dans le projet lauréat.
Daniele Graber, service juridique de la SIA
A qui s’adresser?
Les questions relevant du droit d’auteur, des
marques et brevets peuvent être adressées à
la Commission spéciale propriété intellectuel-
le (SKI) de la SIA. Contact et chargé d’affaires
de la commission : daniele.graber@sia.ch
. 5 novembre 2008
s ia
P r i m es d ’ a ssur a nce
maladie
Cette année, les primes de l’assuran-
ce maladie de base sont une nouvelle
fois annoncées à la hausse. Après le
renchérissement modéré de l’automne
dernier, il faut maintenant s’attendre à
une augmentation plus substantielle.
Affichant 4,7% en 2007, l’accroisse-
ment des coûts de la santé a en effet
i n f ormatio n s sia
doublé par rapport à 2006, et les chif-
fres pour 2008 indiquent que la hausse
ne s’infléchit pas.
En choisissant d’optimaliser leur
couverture, les assurés peuvent cepen-
dant restreindre les coûts. Pour ce ans) aux besoins diversifiés qui caracté-
faire, diverses possibilités s’offrent à
eux :
- Changer d’assurance de base pour
bénéficier d’une offre plus économi-
que. La loi obligeant tous les assu-
reurs à fournir les mêmes prestations
dans l’assurance de base, il est indi-
qué de changer de caisse si l’on peut
économiser des primes.
- Préférer un modèle d’assurance avec
médecin de premier recours/HMO
ou consultation par téléphone, si
le libre choix du médecin n’est pas
une priorité. Cette option est sur-
tout intéressante pour les personnes qui inclut l’ensemble des prestations
qui prennent la franchise la plus
basse.
- Choisir la franchise la plus adaptée :
pour les personnes en bonne santé,
dont les frais médicaux ne dépassent
pas 1800 francs par an, la franchise
annuelle maximale de 2500 francs
est une solution adéquate. En cas
de maladie, il faut toutefois être
conscient que la part à la charge de
l’assuré peut s’élever jusqu’à 3200
francs.
- Exclure l’assurance accidents de la
couverture de base, pour autant
que l’on soit employé par une entre-
prise à raison de plus de huit heures est assurée, à l’exclusion d’autres
par semaine.
p.36 TRACÉS no 21
Outre ces possibilités d’économies
dans l’assurance de base, des rabais
peuvent aussi être obtenus sur les de l’autorisation de se prévaloir du label
assurances complémentaires, par
exemple grâce aux contrats collectifs
conclus par la s i a auprès de différen-
tes caisses. Pour les détails, consultez
le site Internet de la s i a <www.sia.
ch/assurances>.
(SIA)
Aff i l i at i o n
des m e m b res sen i o rs
La s i a adapte les conditions d’affi-
liation de ses membres seniors (dès 66
risent ce groupe d’âge. Ce changement
instaure également un barème de coti-
sations différencié, qui permet d’opti-
maliser le rapport coût/prestations pour
chaque situation.
La s i a entend ainsi remercier ses
membres de longue date de leur fidé-
lité et de leur soutien à la société. Les
formes d’affiliation suivantes leur sont
proposées :
- Membre individuel au bénéfice de
toutes les prestations. Le montant
de la cotisation annuelle demeure
fixé à Fr. 250.- pour la SIA Suisse, ce
(livraison de TRACÉS, réduction sur
tous les produits de la Société, envois
d’informations, inscription sur les d’un Brevet fédéral de spécialiste en
listes internes, etc.)
- Membre individuel senior avec
abonnement à TRACÉS. La cotisa-
tion annuelle à SIA Suisse se monte
à Fr. 90.- incluant la livraison de la
revue TRACÉS. Les autres prestations
sont supprimées.
- Membre individuel senior, exempté
de cotisation. La s i a ne perçoit plus
de cotisation. L’affiliation à la section
peut en revanche y être soumise.
Seule la livraison du rapport annuel
prestations.
Toutes ces formes d’affiliation
demeurent assorties du droit de vote et
s i a . Les sections fixent elles-mêmes les
conditions relatives à leurs barèmes de
cotisations. <www.sia.ch/download/
beitraege_sektionen_df.pdf>.
(SIA)
Délais
Les membres concernés recevront prochai-
nement un courrier informatif et ils auront
jusqu’au 30 novembre 2008 pour demander
une éventuelle modification de leur forme
d’affiliation.
Contact : Anita Kozina
Tél. : 044 283 15 71
Courriel : anita.kozina@sia.ch
N o u v elle secr é ta i re
g é n é r a le à l a S IA - V D
Mme Geneviève Hofer, secrétai-
re générale depuis douze ans de la
SIA Vaud, a fait valoir ses droits à la
retraite.
Infatigable animatrice de la section
vaudoise, organisatrice des débats
« Urbanités », elle a « cornaqué »,
avec grâce et diplomatie, bon nom-
bre de présidents et une présidente de
section.
Pour lui succéder, le comité a nommé
Mme Nicole Schick, journaliste RP,
titulaire d’une licence ès lettres et
relations publiques.
Ancienne rédactrice en chef du
Journal « Le Messager », responsable
de la communication interne à Migros
Vaud, puis de l’association « Le Pacte »,
Mme Schick est au bénéfice d’une lon-
gue expérience dans le domaine de la
communication et des relations avec les
médias.
(RED)
. 5 novembre 2008
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christa.baisotti@
saint-gobain.com
Cedotec-Lignum
En Budron H6
CH – 1052 Le Mont/Lausanne
cedotec@lignum.ch
<www.15n.ch>
BVE/Amt für Grundstücke
und Gebäude
Stefan Graf
Reiterstrasse 11
CH – 3011 Berne
stefan.graf@bve.be.ch
<www.bve.be.ch/agg>
Etat du Valais
Service des routes
Section routes nationales
Rte Cantonale 275, cp 160
CH – 3902 Glis
Ville de Genève
Unité soumissions
Rue Hôtel-de-Ville 4, cp 3983
CH – 1211 Genève 3
soumissions.dca@ville-ge.ch
http://www.bak.admin.ch/bak/
themen/kulturfoerderung/
00456/index.html?lang=fr
Ville de Monthey
Service Travaux publics et
Environnement, cp 512
CH – 1870 Monthey
tpe@monthey.ch
NOTE Cette rubrique, préparée en collaboration avec la SIA, est destinée à informer nos lecteurs des concours organisés selon le réglement SIA 142 ou UIA
Les informations qu’elle contient ne font pas foi sur le plan juridique. Pour tout renseignement, prière de consulter le site <www.sia.ch/concours>
Sujet Conditions d’admission Date reddition
CI‑:‑concours d’idées – CP‑:‑concours de projet
PO‑: procédure ouverte – PQ‑: préqualification
OH‑: offre d’honoraires –
MEP‑: mandat études parallèles
(Composition du jury – professionnels) (Date limite
d’inscription)
Construction du bâtiment de la Ingénieurs civils, selon conditions figurant dans 13 novembre 2008
nouvelle voirie, Sion l'appel d'offres
(OH, PO) – nouveau
Concept énergétique pour l'Empa Planificateurs généraux (architectes, ingénieurs CVSE, 14 novembre 2008
à Dubendorf architectes-paysagistes) établis en Suisse ou dans
(MEP, PQ) – nouveau l'un des pays signataires de l'accord OMC
Travaux d´installations Architectes ou ingénieurs civils établis en Suisse ou 21 novembre 2008
d´ascenseurs et de monte-charge dans l'un des pays signataires de l'accord OMC 10h00
(OH, PO) – nouveau
Hôpital neuchâtelois, Réfection et Architectes établis en Suisse ou dans l'un des pays 28 novembre 2008
mise à niveau du bloc op + salles signataires de l'accord OMC 17h00
endoscopies, La Chaux-de-Fonds
(OH, PO) – nouveau
Isover Energy Efficiency Awards Bâtiments rénovés ou constructions neuves atteignant 30 novembre 2008
– nouveau le standard MINERGIE® ou MINERGIE-P®, réalisés en
Europe depuis le 1er janvier 2001
Distinction pour des constructions, Architectes, concepteurs, mandants et exécutants, 30 novembre 2008
des œuvres d'art ou des objets artistes ou artisans et maitres d'ouvrage pour des
réalisés en bois réalisations achevées après le 1er janvier 2005
Inscriptions pour la 15n de Bâtiments construits en Suisse romande et dans le 1er décembre 2008
l'architecture contemporaine canton de Berne
– nouveau
Projet géologique pour la N5, Ingénieurs civils établis en Suisse ou dans l'un des 2 décembre 2008
branche ouest à Nidau pays signataires de l'accord OMC
(OH, PO)
Pont sur le Rhône, Ingénieurs civils établis en Suisse ou dans l'un des 5 décembre 2008
VV Baltschieder A9 pays signataires de l'accord OMC
(OH, PO) – nouveau
Crèche Les Gazouillis, Architectes établis en Suisse ou dans l'un des pays 16 février 2009
2 rue Lamartine, Genève signataires de l'accord OMC (9 janvier 2009)
(CP, PO) – nouveau (Isabelle Charollais, Isis Payeras, Marie-Françoise
de Tassigny, Maria Zurbuchen-Henz, Julia Zapata,
Jocelyne Zenger, Andréa Bassi, Stefano Tibiletti,
Jean-Paul Jaccaud, François Charbonnet, Jean Probst,
Arthur Schaffner, Cedric Amacker)
Concours fédéral d'art et Artistes et architectes suisses de moins de 40 ans 15 janvier 2009
d'architecture
Concours d'idées pour le Architectes établis en Suisse 3 avril 2009
réaménagement de la zone de la (Olivier Galletti, Patrice Bulliard, Pierre-Alain Croset, Prolongation
Gare, Monthey Laurent Savioz, Emmanuel Ventura) du délai
(CI, PO)
 Sujet ou titre Date Lieu Organisateur ou renseignements

M E M E N TO France-culture – « Métropolitains » Tous les mercredis

de 10h00 à 11h00
FM 96.7 Emission hebdomadaire sur l'architecture et la ville,
animée par François Chaslin

Les plates-formes Ecoparc Tous les derniers Neuchâtel, Ecap Centre Ecoparc, Ecap, Place de la Gare 4,
jeudis du mois CH – 2000 Neuchâtel, <www.ecoparc.ch>

Exposition – « Valerio Olgiati » 9 octobre au Zurich, ETH Haupthalle ETH Zurich, gta, Hönggerberg, CH – 8093 Zurich,
8 novembre 2008 <http://ausstellungen.gta.arch.ethz.ch>

Exposition – « Yves André, Paysages Jusqu'au Fribourg, BCU/KUB, Rue Joseph Piller 2, CH – 1701 Fribourg,
occupés : 6e enquête photographique 10 novembre 2008 BCU/KUB <www.fr.ch/bcuf>
sur le territoire fribourgeois »

Exposition – « Emilienne Farny - 31 octobre au Lausanne, Gal. de l'Univers, Rue Centrale 5, CH – 1003 Lausanne,
Seuls, peintures et dessins » 26 novembre 2008 Galerie de l'Univers livres.univers@bluewin.ch

Exposition – « Claudia Comte & 16 octobre au Lausanne, Galerie Mackintosh, Acacias 7, CH – 1006 Lausanne,
Lee Maelzer, INIMITABLE » 29 novembre 2008 Galerie Lucy Mackintosh <www.lucymackintosh.ch>

Exposition – « Jean-Marc Lamunière, 6 novembre au Lausanne, EPFL, SG Archizoom, EPFL, SG, Station 15, CH – 1015 Lausanne,
architecte, de 1950 à nos jours » 5 décembre 2008 <http://archizoom.epfl.ch>

Exposition – « Lausanne du bleu au 30 octobre au Zurich, ARchENA & ETH Zurich, gta, Hönggerberg, CH – 8093 Zurich,
vert, M2 et Lausanne Jardins 2009 » 18 décembre 2008 Architekturfoyer <http://ausstellungen.gta.arch.ethz.ch>

8e Rencontres internationales 25 octobre au Orléans (F), FRAC Centre FRAC Centre, 12 rue de la Tour Neuve,
d'architecture d'Orléans – « ArchiLab 23 décembre 2008 F – 45 000 Orléans, <www.archilab.org>
Europe - Architecture stratégique »

Exposition – « Around Max Bill » 26 octobre 2008 au Paris (F), Centre culturel CCS, 32 Rue des Francs-Bourgeois, F – 75003 Paris,
4 janvier 2009 suisse <www.ccsparis.com>

Biennale d'Art Contemporain, Séville Jusqu'au Séville (E), Centre andalou CAAC, Monasterio de la Cartuja, E – 41092 Séville,
– Biacs3, « youniverse » 11 janvier 2009 d'art contemporain <www.caac.es>, <www.fundacionbiacs.com>

Exposition ludique – « De temps Jusqu'au Lausanne, Espace des Inventions, Vallée de la Jeunesse 1,
en temps » 31 juillet 2009 Vallée de la Jeunesse CH – 1007 Lausanne, <www.espace-des-inventions.ch>

Journées suisses du logement 2008 4 au 11 novembre Granges BWW, Storchengasse 6, CH – 2540 Granges,
2008 <www.grenchnerwohntage.ch>

Séminaire – « La rénovation sous 6 novembre 2008 Lausanne, Musée olympique SVIT, Rue Centrale 9, CH – 1003 Lausanne,
toutes ses coutures » karin.joergensen@svit-school.ch, <www.svit-school.ch>

Séminaire – « Quelles valorisations du 6 novembre 2008 Fribourg GG Consulting, Ch. du Franoz 11, CH – 1038 Bercher,
carbone pour les forêts et le bois ? » ggconsulting@vtx.ch, <www.fowala.ch>

Séminaire – « Géothermie, 6 novembre 2008 Neuchâtel, Alliance EPFL, CM, Station 10, CH – 1015 Lausanne,
si on creusait un peu ? » 17h00 Auditoire UniMail alliance@epfl.ch, <www.alliance-tt.ch>

Cours – « Introduction à 6, 13, 20 et Neuchâtel, VLP-ASPAN, Seilerstrasse 22, CH – 3011 Berne,

l'aménagement du territoire » 27 novembre 2008 Lycée Jean Piaget <www.vlp-aspan.ch/fr/agenda>

Séminaire – " Le bois associé à 7 novembre 2008 Berne, foire BEA <www.minergie.ch>
d'autres matériaux et MINERGIE® » 14h00

Designer's Saturday 8 au 9 novembre 2008 Langenthal <www.designerssaturday.ch>

Séminaire – « Rénover selon 11 novembre 2008 Fribourg <www.minergie.ch>

le standard MINERGIE® » 18 novembre 2008 Genève
25 novembre 2008 Sion
2 décembre 2008 Lausanne

Foire – « Geoprotecta, dangers 13 au 15 novembre Saint Gall OLMA Geoprotecta, Splügenstr. 12, CH – Saint Gall,
naturels et risques climatiques » 2008 <www.geoprotecta.ch>

Conférence – « Norvegian Wood, 12 au 16 novembre Stavanger (NO) NANA, Josefines gate 34, NO – 0351 Oslo,
Modern Sustainable architecture » 2008 <www.arkitektur.no/ecobox>

Forum ARPEA – « Prise en compte des 14 novembre 2008 Pully, Maison pulliérane ARPEA, arpea@bluewin,ch,
cartes de dangers et des cours d'eau » <www.arpea.ch/agenda.htm>

Symposium – « Densification des 14 novembre 2008 Lausanne, EPFL, SG EPFL-ENAC-LASUR, Station 15, CH – 1015 Lausanne,
friches ferroviaires urbaines » christiane.roy@epfl.ch, <http://lasur.epfl.ch>

Symposium international – 17 au 20 novembre Venise (I) EuroWaste, Via B. Pellegrino 23, I – Padova,
« Energy from Biomass and Waste » 2008 <www.venicesymposium.it>

9e rencontres internationales 20 et 21 novembre Annecy, Maison de l'architecture, 25 rue de la Fraternité,

Cinéma & Architecture place de l'Annapurna F – 74000 Annecy, <www.maison-architecture-74.org>
 cablecom service plus et cablecom digital home

«Un signal positif vers

l’avenir numérique.»
La PME Galli & Steinmann Immobilien Treuhand AG est présente depuis bientôt vingt
ans sur le marché immobilier. Se voyant comme les intermédiaires entre les pro-
priétaires, les concierges et les locataires, les hommes et femmes qui entourent le
directeur René Steinmann veulent également imprimer leur marque dans le domaine
des technologies de communication ultramodernes. Aussitôt dit, aussitôt fait: un
contrat cablecom service plus a été conclu pour l’ensemble des immeubles. Un plus
évident pour tout le monde.

Un plus pour l’avenir, un plus pour le ment et la valeur de l’immeuble. «Les

«cablecom service plus nous offre la possibilité en tant
que PME de rester dynamique pour nos locataires,
même en dehors des heures de bureaux.» René Steinmann,
directeur, Galli & Steinmann Immobilien Treuhand AG, Zurich
porte-monnaie et un plus pour la qualité
et le confort: cablecom service plus et
cablecom digital home, les assurances
pour le raccordement câblé, offrent de
nombreux avantages aux sociétés immo-
bilières comme celle de René Steinmann.
«Il s’agit d’un service tout en un si bien
conçu que nous ne remarquons même
pas lorsque l’un de nos locataires s’en
sert», déclare ce grand professionnel de l’immobilier.
En effet, en cas de problèmes de réception, les lo-
cataires peuvent directement s’adresser à cablecom;
sept jours sur sept, 24 heures sur 24 et sans coût
supplémentaire pour le locataire et la régie.
Pour seulement 2 francs par logement et par mois,
cablecom service plus offre bien plus qu’une simp-
le garantie de service. «J’ai vraiment été surpris par
la vitesse à laquelle cablecom a été en mesure de
créer les conditions de l’avenir multimédias dans l’un
de nos plus anciens immeubles.» Le fait d’intégrer
l’entretien et la modernisation continus des installa-
tions minimise le risque d’investissement de la régie
et vient augmenter à la fois la qualité du raccorde-
locataires sont extrêmement sensibles
à la qualité de la réception TV. Et à cet
égard, une société comme cablecom
ne peut pas envoyer un signal négatif.»
Chez Galli & Steinmann Immobilien
Treuhand AG, le contact personnali-
sé est une priorité, priorité très app-
réciée des clients: «Je suis toujours
l’interlocuteur et j’entretiens des relations familières
avec de nombreux locataires», souligne ce père de
trois enfants. Tout en sachant que l’avenir numérique
crée également des dépendances, il conclut: «Il y a
25 ans, quand j’étais en Afrique, il me fallait entre cinq
et dix heures pour pouvoir passer un appel télépho-
nique. Aujourd’hui, je préfère passer ce temps sur les
pistes de ski.»
Des informations détaillées sur cablecom service
plus sont dispo-nibles au 0800 99 56 22 ou sur
www.cablecom.ch/serviceplus; pour en savoir plus
sur Galli & Steinmann Immobilien Treuhand AG:
www.sgp-immo.ch

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Design Ronan & Erwan Bouroullec
 CITYLINE FOR ME : un nouveau concept signé Artweger
Pour Artweger, le cinquième anniversaire de sa technique
de collage certifiée est l’occasion de lancer un modèle de
douche spectaculaire : CITYLINE FOR ME, la première dou-
che sans cadre entièrement constituée d’éléments collés.
CITYLINE FOR ME se démarque par son élégant design
géométrique. Sa spécificité tient au collage systématique
des éléments de fixation sur les parois extérieures de la
douche, laissant parfaitement lisses les faces intérieures :
jamais le nettoyage d’une douche n’aura été aussi simple.
p rod u its n o u v ea u x
Comme les parois intérieures ne présentent aucune aspé-
rité, ni les salissures, ni les résidus calcaires ne peuvent
s’incruster.
Le design minimaliste et la technique sophistiquée de la
CITYLINE FOR ME vont de pair avec la précision du montage
C r é a t i o n B a u m a n n – n o u v e a u x s t o r e s d a n s l e d o m a i n e «  S y s t e m s  »
Avec sa collection « Systems », l’entreprise de texti-
les Création Baumann prouve la polyvalence des stores.
Comprenant stores, rideaux et lamelles verticales, la col-
lection est complétée par une série de nouveaux stores dis-
ponibles avec fermeture à chaîne, électrique ou à ressort et
avec des couleurs et des motifs variés. « Flow R » se décline
en trois variantes. « Ramo R », avec son imprimé numérique,
apporte le printemps dans la maison : le store fait apparaî-
tre de fines branches, des fleurs et des oiseaux multicolo-
res. Des fleurs également sur l’imprimé de « Gaya R » : une
trame graphique pointillée recouvre la surface blanche du
tissu et un motif fleuri apparaît en relief sur la surface de
base. Cet article existe en deux coloris vifs et une nuance
neutre basée sur les tons gris. « Dante R » est quant à lui
APSFV – Compétence pour des façades ventilées
L’Association Professionnelle Suisse pour Façades
Ventilées (APSFV), fondée en 1989, vise à familiariser les
architectes, les planificateurs, les exécutants et les maîtres
d’ouvrage avec les avantages des façades ventilées.
L’APSFV représente aussi les intérêts de ses membres vis-
à-vis des instances officielles, institutions et associations
apparentées. Elle élabore des règlements et des recomman-
dations, dialogue avec les commissions professionnelles
et les commissions responsables de l’établissement des
normes. Ainsi elle contribue depuis longtemps et manière
déterminante à la création des pré-requis techniques assu-
rant la qualité des « façades ventilées ».
L’APSFV organise en outre régulièrement, pour ses mem-
bres et pour tous les spécialistes extérieurs de la construc-
p.42 TRACÉS no 21
conçu par Artweger qui garantit un ajustement au centimè-
tre de la cabine. Les éléments de fixation inférieures ser-
vent de support et de protection pour les vitres. Située dans
la zone de réglage, la rotule permet de compenser les irré-
gularités du sol. Les éléments de fixation étant pré-assem-
blés en usine, un seul technicien est à même d’installer la
nouvelle CITYLINE FOR ME. Artweger assure une livraison
aussi rapide que fiable et accorde cinq
ans de garantie ainsi qu’une garantie de
réassortiment de 10 ans .
Artweger GmbH. & Co.
Postfach 16
CH – 4202 Duggingen
<www.artweger.com>
un store pour les amoureux des livres avec son imprimé
trompe-l’oeil. En effet, la partie inférieure de son tissu blanc
dessine une série de livres rangés sur un rayon. Ces trois
déclinaisons utilisent le tissu uni « Combo R ». Les tissus
« Spider II FR » et « Opus II R » ont été retravaillés et sont
disponibles dans des tons supplémentaires. La collection
comprend aussi un nouveau tissu d’as-
pect granuleux, le « Grano R », disponible
en quatre coloris discrets, allant du blanc
à l’anthracite.
Création Baumann Tissage &
Teinturerie AG,
CH – 4901 Langenthal
<www.creationbaumann.com>
tion intéressés, des séminaires professionnels avec des thè-
mes actuels et des tendances traitant spécialement de la
« façade ventilée ».
Par son soutien actif à l’apprentissage Polybat – une pla-
teforme commune de formation qui rassemble aujourd’hui
les professions de la façade et de la toiture –, l’APSFV
défend l’avenir de la branche.
Association professionnelle suisse
pour des façades ventilées (APSFV)
Industriestrasse 25
CH – 3178 Bösingen
<www.apsfv.ch>
. 5 novembre 2008
 D é te c te u r ave r t i s s e u r d e f u m é e d e H a ge r
Que ce soit pour une construction neuve ou pour une
transformation, il est utile d’examiner des mesures de pro-
tection contre l’incendie tels que des détecteurs avertis-
seurs de fumée.
Spécialement conçu pour l’habitat, le détecteur avertisseur
VdS de Hager garantit d’être prévenu d’un incendie à temps.
En effet, il détecte rapidement la fumée d’un feu à l’intérieur
et le signale de façon fiable grâce à la technologie TSCM
(Traitement du Signal Commandé par Microprocesseur) qui
p rod u its n o u v ea u x
interdit tout déclenchement intempestif du détecteur par
des influences perturbatrices comme de la poussière ou
des impulsions électriques parasites. Toutes les dix secon-
des, un test automatique garantit le fonctionnement et une
sécurité maximale. Les détecteurs disposent d’une zone de
J o u r n é e r o m a n d e I n f r a 2 0 0 9 – «  C o n s t r u c t i o n d e s i n f r a s t r u c t u r e s p u b l i q u e s  : q u i p a i e  ?  »
Durant l’année 2008, le thème des infrastructures publi-
ques a figuré en bonne place dans le discours des autori-
tés politiques et des milieux économiques. Des sujets qui
concernent les Romands au premier chef ont été débattus
dans la presse écrite et audiovisuelle. Les fameuses 3 voies,
routières et ferroviaires, le contournement de l’Ouest lau-
sannois, la traversée de la Rade et le CEVA, le contourne-
ment de Bienne, etc.
Parmi les nombreux arguments peu ou presque pas de
propositions concrètes réalistes sur le financement. Il est
vrai que l’on a vu de temps à autre un encadré présentant
des possibilités comme le « sonderfall » zurichois, ou plus
communément appelé la solution alémanique. Mais rien ou
si peu sur les possibilités financières en Romandie.
I S OV E R – F a ç a d e s m é t a l l i q u e s a u s t a n d a r d M I N E R G I E ®
Grâce au module MONTAPLUS® certifié MINERGIE®, il
est désormais possible de construire une façade métallique
ventilée respectant le standard MINERGIE®. Pour permettre
cette avancée décisive, le fameux système de façade signé
Montana Systèmes de construction SA a été optimisé en par-
tenariat avec Saint-Gobain ISOVER SA et SFS intec.
Aujourd’hui, les bâtisseurs de façades en cassettes métal-
liques disposent du premier module certifié MINERGIE®
permettant de réaliser des bâtiments à haute efficacité
énergétique. Le module MONTAPLUS® doit ses performances
d’isolation exceptionnelles (valeur U < 0,20 W/m 2 K)
innovations : une isolation hautes performances en deux
couches dépassant les cassettes sur 80 mm d’épaisseur ;
des vis en acier inoxydable spécialement développées pour
p.44 TRACÉS no 21
détection d’un rayon de 4 mètres. En cas d’incendie, un fort
signal sonore retentit avec une puissance de 85 décibels.
Il est possible de relier jusqu’à 40 détecteurs avertisseurs
entre eux – idéal pour des bâtiments à plusieurs étages. En
cas d’alarme, le détecteur signale l’incident avec un cône
de lumière blanche comme aide d’orientation. Afin que le
détecteur ne tombe pas en panne, un chargement trop fai-
ble des piles est signalé visuellement et
acoustiquement par un bip sonore.
Hager Tehalit SA
Chemin du Petit-Flon 31
CH – 1052 Le Mont-sur-Lausanne
<www.hager-tehalit.ch>
La journée d’étude Infra de février 2009 s’articulera autour
de ce thème bien précis. Des conférenciers de choix présen-
teront leur point de vue et débattront ensemble de solutions
pragmatiques pour réaliser les grands défis qui attendent la
e
Suisse romande, et dont l’inauguration du Métro M2 se veut
le fer de lance. Des ateliers/conférences viendront démon-
trer que « techniquement parlant », des solutions pertinentes,
économiques et durables existent concer-
nant la réalisation des infrastructures en
Suisse romande.
Pour plus d’informations,
voir l’annonce en p. 33
<www.infra-suisse.ch/index_fr.php>
bclerc@sse.srl.ch
ce système et permettant de réduire au minimum les ponts
thermiques au niveau de la construction ; une amélioration
du colmatage entre les cassettes qui accroît l’étanchéité
à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Cette solution nova-
trice met en œuvre deux isolants Saint-Gobain ISOVER SA :
CLADIROLL 032 et CLADISOL 032. Avec leur
conductivité thermique (valeur déclarée) de
0,032 W/(mK), ces produits affichent des per-
formances d’isolation exceptionnelles équiva-
lant plus ou moins à celles du duvet d’oie.
à trois Saint Gobain Isover
Route de Payerne 1
CH – 1522 Lucens
<www.isover.ch>
. 5 novembre 2008
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occasionnés par les conduites d’eau rouillées sont définitivement réso-
lus. Ce traitement allie un nettoyage mécanique par sablage à une
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D E R N I E R M OT
Dans cette page, nous offrons, à un ou plusieurs auteurs, le dernier mot : réaction d’humeur,
arguments pour un débat, carte postale ou courrier de lecteurs. L’écrivain Eugène en est l’invité régulier.

Home
Au début, le monde était libre et sans barrière. Il y avait un grand champ
d’herbe pelée que traversait une autoroute désaffectée. Une maison avait été
construite au bord de ce ruban de bitume. Les locataires l’utilisaient pour jouer
au hockey ou faire des barbecue. Bonheur familiale sans limite ni pudibonderie :
on jouait même ensemble, en costume d’Adam et Eve, avec un jet d’eau.
Un jour, des ouvriers viennent goudronner la chaussée et poser des barrières
de sécurité. Quelques semaines plus tard, l’autoroute est rouverte. Cataclysme !
L’espace infini entourant la maison est séparé en deux : ce qui est à droite du
ruban et ce qui est à gauche. Le moindre déplacement pose problème. Aller à
l’école, ramener un frigo, partir en pique-nique devient une prise de risque. Il
n’y a pas de passerelle, juste un boyau enterré, situé à quelques centaines de
mètres de la maison. O paradoxe humain : alors que l’espace illimité s’étend à
perte de vue, la famille se râpe les genoux dans ce trou à rats pour passer d’une
partie du monde à l’autre.
La mère s’entête et décide de rester dans la maison coûte que coûte. Pour
échapper au bruit incessant du flot de véhicules, le père agrafe des tonnes de
laine de verre dans les chambres, puis obture portes et fenêtres avec du par-
paing. Au final, c’est l’enfermement mortifère pour toute la famille. Homme
et nature n’ont pas su cohabiter.
Home, le premier long métrage de la réalisatrice Ursula Meier est une des
réflexions les plus radicales sur le territoire et le bâti que l’on ait vu depuis Brazil
de Terry Gilliam. Et si vous pensez qu’il ne s’agit que d’une fable, allez vous
promener au Caire. 18 millions d’habitants se serrent les uns contre les autres
au milieu du désert…
Eugène

Home, de Ursula Meier, avec Isabelle Huppert et Olivier Gourmet, actuellement au cinéma
Home, photo du film (Image DR)

p.46
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AVONS L’EXPRESSION.

Une maison, c’est l’aboutissement d’un rêve. Spécialiste suisse de la construction, notre groupe est là pour lui donner vie. Bois, parquets, carre-
lages, matériaux, salles de bains, cuisines, appareils ménagers et aménagements extérieurs, l’habitat est notre métier. Et une passion que nous
exerçons depuis plus de 150 ans, toujours à l’affût des nouvelles tendances. Car la tradition n’empêche pas l’innovation. N’hésitez pas à nous
confier vos projets, nous en ferons une belle maison. Rendez-vous dans nos expos.

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professionnels et privés
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Des infos sur la foire?

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Techniques du bâtiment
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Facility-Management | Contracting

Manifestations
14ème séminaire d’automne
manifestations pour professionnels Partenaire officiel

manifestations grand public

manifestations de produits

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Soutien