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REPUBLIQUE DU SENEGAL

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Un Peuple – Un But – Une Foi
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Institut Mozdahir International


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Intitulé du projet :
Projet de reboisement et de développement
de l’arboriculture fruitière

Pays :
Sénégal

Thématique générale :
Amélioration des conditions de vie
des populations en zones rurales
et renforcement des capacités d'adaptation
des écosystèmes au changement climatique

1
LE PROJET

Intitulé :
Le Projet de reboisement et de développement de l’arboriculture fruitière vise à assurer
la sécurité alimentaire des populations, l'amélioration de leurs conditions de vie, et
l'adaptation au changement climatique des villages sénégalais en utilisant l’arbre et la
restauration des écosystèmes comme levier principal.

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIF DU PROJET


1 : Une population essentiellement jeune et rurale.
Le Sénégal fait parti des pays dits moins avancés (PMA) avec un revenu par habitant accusant
une baisse constante particulièrement en milieu rural où l’agriculture occupe plus de 70 % de
la population active et par ailleurs à près de 99 % pluviale.
En outre, sur les 11 000 000 d’habitants que compte le pays, environs 59,8% est âgé de
moins de 20 ans avec un taux d'accroissement annuel de 2,5 % .
Les estimations faites en 2004 donnent, pour la région de Kolda, principale zone
d’intervention du projet, une population de 893 867 habitants, dont 98 % sont de
nationalité sénégalaise. La population régionale est inégalement répartie entre les trois
départements :
- Sédhiou abrite 393 402 habitants soit 47,8 % de la population régionale,
- Kolda 298 785 habitants soit 31,8 %
- et Vélingara 201 680 habitants soit 20,6 %.

La densité de population dans la région est de 41 habitants au km2.


A l'instar des autres régions, Kolda se caractérise par la jeunesse de sa population avec 59,8%
des moins de 20 ans.
La population d'âge adulte (20-59 ans) représente 36, 1 % et le troisième âge (60 ans et plus)
ne représente que 4,1 %.
La composition ethnique est fortement dominée par les Peuls et les Mandingues qui
représentent respectivement 49,3 % et 23,6 %.
Le taux d'accroissement annuel de la population est de 2,5 % .
La région est fortement marquée par sa ruralité. Plus de neuf dixièmes de la population vivent
essentiellement d’activités agricoles et pastorales et près de 99 % d’entres eux pratiquent
l’agriculture pluviale.
Cette situation est essentiellement due à la faiblesse du dispositif d’encadrement technique et
organisationnel mis à la disposition des populations rurales de la région ; ces dernières n’étant
pas toujours ouvertes à l’évolution des systèmes de production traditionnels et au changement.

2 Des sols et un climatique favorables

Le Sénégal possède 6 zones agro écologiques bien distinctes offrant ainsi une bonne
possibilité de variation de sa production agricole sans oublier les nombreux cours d’eaux qui
le travers et dont le plus importants est le fleuve Sénégal sur 1800 km (plus de 240 000ha de
terra aménageables), le fleuve Gambie, le fleuve Casamance etc.
Les sols sont généralement très favorables et de grandes potentialités naturelles et humaines
existent. L’élevage constitue une activité économique importante à côté du commerce, de
l’agriculture et de la cueillette des fruits forestiers sauvages.

3. Les choix agricoles

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La région recèle de très grandes potentialités naturelles et humaines.
Le climat soudano-guinéen avec un sol de type ferralitique est très favorable à l’activité
agricole.
La région est arrosée par plusieurs cours d’eau, donc propice au développement de
l’agriculture irriguée, notamment le fleuve Gambie et son affluent principal, la Koulountou,
ainsi que les rivières Anambé et Kayang.
L’élevage constitue l’activité économique dominante à côté du commerce, de l’agriculture et
de la cueillette des fruits forestiers sauvages.

II L’INSTITUT MOZDAHIR INTERNATIONAL (IMI)

MOZDAHIR (Epanouissement en Arabe) intervient depuis 2000 dans la région de Vélingara,


Kolda et plus généralement en Casamance et au Sénégal. MOZDAHIR a été fondée par
Chérif Mohammed Aly Aïdara, natif de la région de Vélingara et fils d’une grande famille
de chefs traditionnels et spirituels. MOZDAHIR, outre l’éveil spirituel des populations, a pour
vocation le développement économique et la lutte contre la pauvreté. MOZDAHIR et son
fondateur jouissent, dans l’ensemble du Sénégal et en Casamance en particulier, d’une
reconnaissance remarquable de la part des populations et des Autorités. MOZDAHIR s’est
ainsi engagée depuis plusieurs années dans la mise en valeur du terroir de la région de
Vélingara, avec le déploiement de la culture de bananes bio, d’un programme d’accès à un
habitat décent, avec des matériaux locaux et bon marché, la construction d’écoles (programme
de 25 écoles en cours).
MOZDAHIR prévoit d’ouvrir en 2009 une Institution de Micro Finance dont le siège sera
localisé à Kolda. Il a pour ambition de contribuer au côté de l’Etat et de toutes les
Organisations non Gouvernementales ayant pour vocation le développement, à la lutte contre
l’ignorance, la pauvreté et pour la santé des populations à travers des projets de
développement intégré.
Ces trois fléaux caractéristiques de l’état de sous développement constituent les cibles de
l’action de cette institution qui se veut de dimension nationale et internationale.
L’IMI est une ONG d’appui-conseil en développement durable dont l’intervention s’articule
globalement autour de six composantes thématiques: l’éducation et la formation
professionnelle, la culture, la santé, l’organisation communautaire, la production et l’habitat.
Réalisations

L’ONG s’inscrit dans une logique de développement durable, d’aide et d’assistance aux
couches sociales les plus défavorisées. Raison pour laquelle elle a démarré ses activités dans
la région sud du pays précisément dans la région de Kolda. Ce projet pilote s’étend sur une
superficie de 400 hectares à coté du village de Najaf dans la communauté rurale de Sinthiang
Koundara, département de Vélingara. Le site comprend un projet agricole (Bananeraie,
maraichage et Jatropha), une école d’une capacité d’accueil de 400 élèves, un village
communautaire (une manière de lutter contre l’exode rural et l’immigration clandestine).
L’ONG a également à son actif, dans le cadre du projet pilote jatropha, la réalisation de plus
de 200 hectares de jatropha en cultures associées, en appui aux agriculteurs des communautés
rurales de Kandia, de Bonconto, Wassadou, Saré Coly Salé, etc.

Objectifs principaux :

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 Promouvoir à travers l'arboriculture fruitière et le maraîchage une évolution des
systèmes de production et offrir une alternative concrète de génération de
revenus et de production alimentaire
 Assurer la sécurité alimentaire des populations et améliorer leur nutrition
 Restaurer les écosystèmes naturels productifs et renforcer leur capacité de résistance
aux impacts du changement climatique
 Réduire l’exode rural

Description résumée des activités pour atteindre les objectifs :


 Plantation de 5 millions d’arbres fonctionnels pour créer des « écovillages » : restaurer
les écosystèmes forestiers pour maintenir la biodiversité (plantations champêtres),
protéger les espèces menacées et les arbres médicinaux (bois communautaires),
développer la production fruitière (vergers), améliorer la nutrition des animaux
(agropastoralisme) et « reverdir » les villages (arbres d’alignement, haies)
 Promotion de la régénération naturelle et la mise en place de pare-feux
 Promotion et généralisation des foyers améliorés
 Promotion de la formation des populations : vulgarisation des techniques
d’agroforesterie et d’apiculture, sensibilisation à la protection et la valorisation de la
forêt, animation d’ateliers techniques sur le greffage des fruitiers, et mise en place
d’ateliers d’échange inter-village et de capitalisation d’expérience, atelier sur les
méthodes de gestion d’une exploitation, sensibilisation à l’organisation d’une filière et
à l’intérêt des coopératives.
 Développement des d'activités pérennes liées aux forêts : production d'arbres
(pépinières villageoises) et création de filières économiques locales durables (fruit,
miel, petit bois)
 Structuration de ces filières
 Développement des activités de maraîchage communautaire (organisations féminines)
 Développement des alternatives pour la protection de la forêt (foyers améliorés, prime
au reboisement)
 Enrichissement des savoirs traditionnels par les avancées récentes de la science (ex :
amélioration de la productivité des arbres fruitiers)
 Sensibilisation des communautés à l’autoconsommation des produits forestiers issus
des plantations
 Promotion du regroupement et de l’autonomie villageoise (création de coopératives,
d’unions et d’associations de femmes)

6- BUDGET

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Le budget est établi en tenant compte des prix pratiqués dans la commune de Vélingara. Il ne
tient pas compte non plus des coût d'exhaure de l'eau, étant donné que le forage de puits apte à
soutenir une production maraîchère et fruitière rentable dans la zone coûterait très cher et ne
pourrait être supporter par le projet.
C'est pour cela que nous proposons 100 villages à raison d’une pépinière pour 10 villages
qui ont déjà des forages. Il s'agit donc seulement d'organiser l'adduction de l'eau jusqu'au
lieu de production.

.Rubriques Quantité Coût unitaire Total ( F CFA )

Puits équipés 10 5000000 50000000


Clôtures 8000 m 3500 28 000 000
Ciment 30 tonnes 70000 2 100 000
Tuyauterie 10000 m 2000 20 000 000
Intrants (gaines, 10 000 000
semences)
Petit matériel 1 5000 000
(pelles, râteaux,
fourches, brouettes…)
Charrette 20 150 000 4000 000
TOTAL 129 100 000

7- Facteurs favorisant la rentabilité du projet


Etant donné le flux de produits fruitiers qui arrive dans le marché dakarois en provenance de
Guinée, de l'existence d'hôtels et de campements touristiques, des rapports privilégiés qui sont
existent entre les gestionnaires du parc, les populations et les exploitants touristiques et
l'absence d'une production en quantité et qualité de fruits et légumes dans la zone, on peut
valablement conclure que la commercialisation des produits des périmètres du projet ne
posera pas de problèmes majeurs.
L'autoconsommation de fruits et légumes frais ou transformés, surtout en période de soudure
qui correspond également à un moment de grande dépense d'énergie pour les travaux
champêtres, ne doit pas être perdu de vue et rentre en compte dans le calcul de la rentabilité.
Globalement, un tel projet est d'une grande importance dans la zone de Kolda et répond à une
demande réelle des populations.

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