Coupe d'Algérie (1/8es de finale) Les Météo MONNAIE

FOOTBALL

SANTÉ
PÉTROLE L'euro
L’ES Sétif, MC Saida, CR Belouizdad, aliments 19 Le Brent à 1,397
dollar
MC Oran, JS Kabylie, USM Harrach, anti cancer à Alger à 109,44
dollars
17°
AB Merouana qualifiés aux 1/4es de finale du côlon à Annaba le baril
P. 32 P. 16

11 Rabi’El Thani 1432 - Mercredi 16 Mars 2011 - N°14152 - Nouvelle sér ie - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 Après le violent séisme
et le tsunami
Le Japon sous
la menace
nucléaire
L A R E V O L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E PP. 18 et 30

Algérie -Tunisie Algérie -Soudan

Le Premier ministre Le Président Bouteflika

du gouvernement provisoire reçoit l'envoyé spécial
tunisien chez Bouteflika du Président soudanais
Ph. : A. Yacef

M. Halim Ismail El Moutaafa

M. Béji Caïd Essebsi
“Le Soudan veut renforcer
“Les relations algéro-tunisiennes la coopération économique
sont naturelles et profondes” P. 5
avec l'Algérie” P. 5

L’eau est arrivée dans la capitale de l'Ahaggar

Le megaprojet devenu réalité

L'eau potable est arrivée hier
dans la capitale de l'Ahaggar,
suite à la mise en service, par le
ministre des Ressources en eau,
M. Abdelmalek Sellal, de la
première partie du mégaprojet
de transfert In Salah-
Tamanrasset, sur 750 km.
La première partie de ce projet
porte sur un transfert de 50.000
m3 / jour, en attendant la
finalisation de la réfection du
réseau, dont une bonne partie
est vétuste, pour pouvoir
accroître la capacité de
distribution, a-t-on expliqué.
Lors de son inspection d'une
partie de l'ouvrage du côté de
Tamanrasset, en particulier la
station de pompage n°6, la salle
de comptage et de contrôle, le
réservoir terminal de 50.000 m3,
ainsi que des travaux de
raccordement, le ministre a
instruit les responsables locaux
pour achever l'opération de
réfection du réseau dans un
délai ne dépassant pas 10 jours.
Ce mégaprojet, dont le
lancement avait été donné en
janvier 2008 par le Président de
la République, permettra, une
fois entièrement achevé, de
couvrir largement les besoins en
eau de la ville de Tamanrasset et
de centres situés le long du
projet, estimés à 90.000 m3/ jour,
à l'horizon 2050.
Cet approvisionnement
correspond aux besoins d'une
population de 340.000 habitants,
avec une dotation unitaire
de 265 litres/ jour/ habitant,
selon la fiche technique du
projet. Le projet, qui a nécessité
un financement de 197 milliards
de dinars, comprend dans son
ensemble 48 forages, deux
conduites parallèles de 750 km
chacune, six stations de
pompage, deux grands
réservoirs de 50.000 m3
chacun, et une station
de déminéralisation
d'une capacité de 100.000 m3,
est-il précisé. Dans une première
phase le projet de transfert In
Salah Tamanrasset, permettra
un approvisionnement de la ville
de Tamanrasset, avant d'élargir
l'opération aux localités voisines
de Abalessa, Tit et In-M'guel,
a souligné le ministre
des Ressources en eau.
L'ouvrage, qualifié de ''projet
du siècle'', s'inscrit dans le cadre
de la stratégie de l'Etat de
développement des régions
du Sud et des hauts plateaux.
M. Abdelmalek Sellal poursuit
sa tournée de travail dans la
wilaya de Tamanrasset par la
visite d'autres installations
relevant de son secteur.
P. 4

Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €
2 EL MOUDJAHID

Conseil de la nation
19° à Alger, Séance plénière,
Météo 26° à In Salah  Ce matin, à 10 h
Conférence-débat
ce matin, à 9 h 30
Le Conseil de la nation organise ce
matin à 9 h 30 une séance plénière qui
Des passages nuageux sont annoncés sur le nord du pays
avec localement quelques averses notamment sur régions du
Centre et de l'Est. Les vents seront en général modérés locale-
sur les négociateurs sera consacrée à la présentation et vote
des projets de loi concernant la levée de
l’état d’urgence, le code de procédure
ment assez forts (40/60 km/h) notamment sur les régions du lit-
toral. La mer sera agitée.
des Accords d’Evian pénale et l’ordonnance relative à la par-
ticipation de l’ANP aux missions de pro-
Au Sud, le temps sera partiellement nuageux avec locale- L’association culturelle et historique Machaâl tection de sécurité publique hors des états d’exception.
ment quelques pluies. Les vents seront en général modérés Chahid et le quotidien national El Moudjahid orga-
avec localement des soulèvements de sable. nisent une conférence-débat sur les négociations
Le mercure affichera 19° à Alger et à Annaba, 18° à Oran, 16°
à Batna, Constantine et à Chlef, 11° à Sétif, 21° à Ghardaïa, 17°
des Accords d’Evian, ce matin à 10 h, au centre de
presse d’El Moudjahid, animée par l’ex chef du
Ghlamallah l’a annoncé
à Tlemcen, 24° à Adrar et 26° à In Salah. Gouvernement, M. Rédha Malek.
La mosquée "Abdelhamid
Journée nationale de plantation Célébration de la fête de la Victoire Ibn Badis" d'Oran sera
d’Arbres, le samedi 19 mars La wilaya d’Alger choisit les communes prête l'an prochain
Conférence de presse, ce matin, au d’Hussein Dey et de Baba Hassan La mosquée "Abdelhamid Ibn Badis"
Centre culturel Aïssa Messaoudi Dans le cadre de la commémoration de la fête de la Victoire, 19 mars
d'Oran sera prête pour abriter la cérémonie
officielle de la célébration de la journée de
Youm El Ilm de l'année 2012 (correspondant
A l’occasion de la journée mondiale de l’Arbre, la Radio algérienne 1962/2011, la wilaya d’Alger a choisi les communes d’Hussein Dey et de
Baba Hassan pour abriter les festivités de célébration. au 16 avril), a annoncé hier, le ministre des
organisera le samedi 19 mars, une journée nationale de plantation Affaires religieuses et du Wakf, M.
d’Arbres. A cet effet, une conférence de presse est prévue ce matin, à Bouabdellah Ghlamallah.
10 h 30, au Centre culturel Aïssa Messaoudi de la Radio algérienne. Régulation du marché pharmaceutique Présidant une séance de travail avec les
autorités de wilaya, dans le cadre de sa visi-
CNMA hospitalier te d'inspection à Oran, le ministre s'est décla-
ré confiant quant à l'achèvement de ce projet,
Atelier, ce matin, à 9 h, Ouverture des plis qui a enregistré "un retard considérable dans sa concrétisation",
mais qui sera relancé pour être achevé avant la fin du premier tri-

à l’hôtel Mazafran ce matin à l’INSP mestre 2012.

Dans le cadre de la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de

protection des personnes à faibles revenus et l’amélioration des condi-
tions de vie des populations rurales, la caisse nationale de mutualité
agricole (CNMA) organise ce matin à partir de 9 h à l’hôtel Mazafran,
un atelier sur la mise en place d’un projet de micro assurance en
Algérie.
2e semaine nationale de la recherche scientifique
Suite aux mesures prises et annoncées en juin
2010 par le Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme hospita-
Benbouzid,
lière concernant la régulation du marché des pro-
duits pharmaceutiques sur la base notamment de
demain, à Tébessa
la reconstitution des stocks de la Pharmacie M. Boubekeur Benbouzid, ministre de
Centrale des Hôpitaux (PCH, EPIC sous tutelle du l’Education nationale, effectuera demain, une
ministère de la Santé, de la Population et de la visite d’inspection et de travail dans la wilaya
Réforme hospitalière, MSPRH) et de la maîtrise
des besoins des structures hospitalières en pro-
de Tébessa.

Conférence de presse, ce matin, duits pharmaceutiques, le ministre assistera ce

à 11 h, au siège de l’ANVREDET
A l’occasion de la 2ème semaine nationale de la recherche scien-
tifique sur « la chimie et ses applications », l’Agence nationale de valo-
risation des résultats de la recherche scientifique organisera demain
une journée portes ouvertes sous le thème «Recherche,
Développement, Innovation, Valorisation et Propriété intellectuelle ».
En cette occasion, une conférence de presse est prévue ce matin à 11
h au siège de l’ANVREDET.
Ce matin, au Centre culturel
du 11-Décembre, Mohamed Belouizded
Journée de sensibilisation
matin, à partir de 8 h 30 au niveau de l’Institut Demain, au siège du HCI
National de Santé Publique (INSP, Chemin El Bakr, El Biar) à l’ouver-
ture des plis relatifs à l’Appel d’Offres National et International
n°01/PCH (volet médicaments) couvrant la période juin 2011 à juin
Cérémonie- hommage
2012. au Pr. Benaïssa Abdennebi
Le Haut Conseil Islamique organise une cérémonie hom-
Alliance présidentielle mage en l’honneur du professeur Benaïssa Abdennebi, chef
de service neurologie à l’hôpital Zmirli (El Harrach) et ce, à
Commémoration du 19 Mars, l’occasion de son élection comme membre de l’Académie
mondiale de neurologie.
Youm Annasr
Les partis de l’Alliance présidentielle, en l’occurrence, le FLN, RND et
La cérémonie aura lieu demain à 15 h 30 au siège du
HCI, El Biar, Alger.
MSP organisent demain à l’hôtel Riad El Feth de Sidi Fredj, une journée
commémorative de célébration de la journée de la Victoire, une occasion
AAPF
de revenir sur les événements qui ponctuent l’actualité et une halte dans
l’histoire du mouvement national algérien de la lutte de libération nationa-

sur le diabète le. Journée scientifique, le 19 mars

L’Association algérienne pour la planification familiale
A l’occasion de la journée nationale du Diabète, l’association des
diabétiques de la wilaya d’Alger organise aujourd’hui au Centre cultu-
Le 19 mars à 9 h, au parc d’amitié Chine-Algérie (AAPF) organisera le 19 mars à l’hôtel d’El Biar une journée
scientifique sur les problématiques concernant la situation
rel du 11-Décembre, Mohamed Belouizded, une journée de sensibili-
sation sur le diabète et ses complications sous le thème « le diagnos- Opération de plantation d’arbres en matière de santé reproductive et l’avortement à risque.
tic précoce du diabète et de l’hypertension artérielle ».
Le parc d’amitié Chine-Algérie, situé au siège de la maison Dounya du
parc des Grands vents, abritera le 19 mars à partir de 9 h une opération de
Energie-hydrocarbures
UGCAA - Bureau de Mascara plantation d’arbres.
Ouverture demain, des plis du 3e appel
Rencontre régionale, cet Des sinistrés d'Ounnougha (M'sila) d'offres pour l'attribution de 10 blocs
après-midi, au profit des réclament la révision de la classification de recherche et d'exploration
exploitants des autos-écoles des constructions touchées L'ouverture des plis relatifs au troisième appel à la
L’UGCAA, bureau de Mascara, organise une rencontre régionale concurrence nationale et internationale pour l'attribution de
au profit des exploitants des autos écoles, cet après-midi à 14 h à la Des centaines de personnes ont bloqué mardi l’accès du 10 blocs de recherche et d'exploration d'hydrocarbures se
salle de cinéma El Feth, Mascara. siège de l’Assemblée populaire communale (APC) de la localité tiendra demain, à Alger, apprend-on, auprès de l'Agence
d’Ounnougha (M'sila) pour réclamer la révision de la classifica- nationale de valorisation des hydrocarbures (Alnaft).
tion des constructions touchées par le séisme qui a frappé cette Lancée en juillet 2010, cette opération, la troisième du
DG-RSDT commune le 14 mai 2010. genre depuis la promulgation de la nouvelle loi sur les
hydrocarbures, porte sur l'attribution de dix (10) blocs répar-
Cérémonie de remise de Les protestataires, se réclamant des familles sinistrées ont
demandé également le départ du président de l'APC, à qui ils tis sur cinq (5) bassins.
Au total, 45 sociétés étrangères ont manifesté leur intérêt
trophées, ce soir, à l’hôtel reprochent d'avoir "modifié les décisions des commissions tech-
niques chargées de constater les dégâts" et d’avoir "distribué les à prendre part à cette opération.
Plusieurs groupes et firmes de renommée internationale
aides financières destinées à la restauration des habitations par
Mazafran clientélisme". et habituées à investir en Algérie à l'image de BP, Shell,
Total et Chevron figurent parmi ces compagnies, alors que
Une source de la commune a cependant affirmé que la classi-
La direction générale de la recherche scientifique et du développe- fication des constructions, qui est du seul ressort des commis- trois sociétés ont demandé à être présélectionnées pour
ment technologique (DG-RSDT) organise conjointement avec sions techniques, n'a pas été modifiée. pouvoir participer à l'appel d'offres.
Elsevier, une cérémonie de remise des trophées pour le prix SCOPUS Lors du précédent appel d'offres lancé en 2009, trois (3)
dans les différents domaines de la chimie et récompensera les lau- Elle a admis, en revanche, qu'une commission d'enquête a été
dépêchée par le wali de M'sila pour examiner la question des périmètres, situés à Bir Rekaiz (sud d'Illizi) et Ahnet, ont été
réats de la dernière commission nationale d’évaluation des cher- attribués, alors que quatre (4) autres périmètres ont été attri-
cheurs (CNEC) ainsi que les chercheurs ayant honoré l’Algérie à "classifications’’ de ces bâtisses.
l’étranger.
bués en 2008, rappelle-t-on.
Cette cérémonie qui clôturera la semaine nationale de la recherche
scientifique se tiendra ce soir à partir de 20 h au niveau de l’hôtel Safir
- Mazafran, Zéralda.
Grève des médecins résidents : le ministère de la Santé
Tizi Ouzou n'est pas concerné par toutes les revendications
Les élus du FFS se retirent dications" parmi
celles soulevées
deux revendications, a-t-il
ajouté, expliquant que les
Benhabib,
"Collectif
membre
autonome
du
des
d’une session de l’APW par les médecins
résidents, en
autres revendications,
savoir, a dit le ministre, "la
à médecins résidents algé-
riens".
grève nationale suppression du service civil et Il a signalé par ailleurs que
Le groupe d’élus du Front des forces socialistes (FFS) s'est de deux jours. militaire" et ceux à caractère les grévistes n'avaient reçu,
retiré hier, d’une session ordinaire de l’Assemblée populaire de Il s'agit des pédagogique, concernent pour l'instant, "aucune répon-
wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, pour "protester contre l’ordre du revendications d'autres ministères, en l'oc- se" de la part des ministères
jour" de cette rencontre, a-t-on appris auprès d’élus de ce parti. relatives à la currence celui de la Défense de tutelle (Santé et
"Nous n’avons pas été associés à l'établissement de cet ordre prime de conta- et de l'Enseignement supé- Enseignement supérieur)
du jour, et nous estimons que les points inscrits unilatéralement gion et à l'aug- rieur. concernant les revendications
ne reflètent nullement les préoccupations des citoyens", ont esti- mentation de la M. Ould Abbès a affirmé "légitimes" des médecins rési-
mé des élus du FFS. prime de garde, a que le secrétaire général du dents.
Selon eux, "parler de pôles d’excellence et de projets de nou- précisé M. Ould ministère de la Santé avait Leurs canevas de revendi-
velles villes est irréaliste et procède de la fuite de la réalité de Abbès à la pres- reçu lundi, pendant 4 heures, cations englobe notamment
nos cités qui croulent actuellement sous le poids des ordures, et se en marge du les représentants des méde- l'abrogation du service civil,
en proie à l’insécurité". deuxième Salon cins résidents. la révision de l'actuel statut,
international du Ces derniers ont entamé un relèvement des salaires et
Ces mêmes élus entendent également, par cette action, pro- médicament mardi une grève nationale de la validation des formations
tester contre le fait que leurs "remarques émises lors de l’exa- Le ministre de la Santé, de
la Population et de la Réforme générique (alGeneric), ouvert deux jours, "largement sui- spécialisées nationales et
men du budget primitif 2011, n’ont pas été prises en compte". hospitalière, M. Djamel Ould aujourd'hui au Palais des vie", pour revendiquer l'amé- internationales effectuées par
Dans ce cadre, ils ont relevé que ce budget "a été adopté Abbès, a indiqué hier, à Alger expositions. lioration de leur situation les résidents au cours de leurs
dans sa globalité sans faire l'objet d’un débat et de vote article que son ministère n'était Le ministère "oeuvrera à socioprofessionnelle et péda- cursus.
par article comme l’exige la réglementation". concerné que par "deux reven- trouver des solutions" à ces gogique, selon le Dr Amine

Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Nation 3

APN Poursuite de l’examen du projet du code communal Gouvernance

40 interventions par jour
L es travaux se sont poursui-
vis hier à l’Assemblée
populaire nationale (APN)
lors d’une séance plénière consa-
crée à la poursuite de l’examen du
projet de loi relatif à la commune
en présence du ministre de
l’Intérieur et des Collectivités
locales, Daho Ould Kablia, et du
ministre des Relations avec le
Parlement, Mahmoud Khedri.
Au troisième jour de l’examen
du texte de loi portant code com-
munal, les députés ont plaidé hier
mardi pour la limitation de l'inter-
vention de l'administration locale,
citant les walis et les chefs de
daïra et leur pouvoir dans le travail
des Assemblées populaires com-
munales (APC) comme le stipule
le projet de loi relative à la com-
mune qui met littéralement le pré-
sident de l’APC sous l’autorité du
wali. Ils ont estimé que « l’ingé-
rence des autorités locales » entra-
ve les actions des APC considérée
comme une dévalorisation de la
compétence et de la légitimité de
l'élu à l’instar de la députée Dalila
Saoudi du groupe des indépen-
dants. Se référant à l'article 51 du
projet de loi qui place le wali au
rang de gestionnaire des affaires
de la commune en cas de dissolu-
tion de l'APC, l'intervenante a
proposé de confier la gestion à un
fonctionnaire de l'APC qui répond
aux critères de compétence et
d'honnêteté. De son côté, le dépu-
té Ahmed Maârouf (FLN) a appe-
lé à conférer aux APC les préroga-
tives qui leur permettent d’exer-
cer leur rôle de prise en charge des
préoccupations des citoyens,
expliquant que le projet devrait
clarifier la relation entre l’élu local
et l'autorité du wali et celle du chef
de daïra pour élargir les préroga-
tives des maires des communes
ajoutant qu’un maire ne peut orga-
niser une AG sans visa du wali,
avant qu’un autre intervenant pré-
cise l’idée en réfléchissant à des
scénarios comme ceux des années
90 et autant des dérives au sein des
APC. La députée Nadia Chouitem
(PT) est allée dans le même sens
en insistant sur l'obligation de
réduire l'autorité de l'administra-
tion et de réhabiliter l'élu en tant
que gestionnaire de sa commune
de circonscription. Elle a, en
outre, appelé les députés à soute-
nir les amendements introduits
pour consacrer le pouvoir de la
volonté populaire. Pour sa part, le
député Djilali Djalatou (ex-MSP)
considére que le fait de minimiser
le rôle de l'élu local et de le dépos-
séder de ses prérogatives condui-
rait à l’affaiblissement de l'Etat en
tant qu’autorité au sein de sa cellu-
le de base. D’autres députés ont
carrément appelé au retrait du pro-
jet et sa reformulation de telle
sorte qu'il attribue la souveraineté
aux APC, comme l’a indiqué le
député Bouzid Chibani.
Dans le sillage du débat géné-
ral du projet du code communal,
d’autres voix se sont élevées pour
réclamer la révision d’autres
textes de loi comme ceux en rap-
port avec les partis politiques, les
élections et les associations de
sorte à permettre aux APC d’exer-
cer leur rôle dans la prise en char-
ge des préoccupations des
citoyens. Le projet de loi relatif à
la commune qui a été présenté à
l’examen et à l’enrichissement
dimanche passé par le ministre de
locale et
décentralisation
26 wilayas ont abrité déjà les tra-
vaux de la journée d’étude initiée par
le délégué au développement local
auprès du ministère de l’Intérieur et
des Collectivités locales et consacrée
à la gouvernance locale. L’approche
développée en la circonstance fut
soumise à un débat auquel ont pris
part les membres de l’exécutif de
wilaya, les présidents des APC et les
représentants de la société civile
pour que les observations et les pro-
positions revêtent un caractère de
globalité, reflètent une réalité du ter-
rain et enrichissent un tant soit peu la
Ph. : Nacera plate-forme présentée. Intervenant à
point nommé, ce thème est plus que
l’Intérieur et des Collectivités d’interventions par jour, l’examen jamais d’actualité pour accompagner
locales, comprend 225 articles du texte de loi arrive à son texte la mise en application des dernières
encadrant les attributions, le règle- puisque ce matin, la parole sera décisions du Conseil des ministres et
ment et les missions des APC, sans donnée aux présidents des groupes contribuer à la concrétisation de
vraiment entrer dans les détails au parlementaires siégeant à leurs perspectives dans les domaines
sujet du statut du maire. l’Assemblée. de la relance de l’investissement pro-
A raison d’une quarantaine Houria A. ductif et l’encouragement surtout
des jeunes opérateurs.
C’est au niveau des recommanda-
Dans les coulisses… tions issues de ces rencontres qu’il
faut sans doute s’inspirer et s’impré-
Le salaire du P/APC gner pour saisir la portée de cette
notion de gouvernance locale qui
Le salaire ou les indemnités des présidents de l’APC occupent repose fondamentalement sur un
les débats en coulisses. C’est le cas du RND qui plaide plutôt pour concept de décentralisation à appro-
une indemnité qui serait calculée selon le classement des villes et fondir et à enraciner. Un concept
du nombre des habitants, une indemnité qui serait fixée sur la base devant s’inscrire dans le prolonge-
du SMIG à multiplier par un chiffre à définir, considérant que ment de l’examen et de l’enrichisse-
l’actuel salaire de seize mille dinars est dérisoire. Au sujet des ment du code de la commune qui est
amendements proposés au texte initial qui sont nombreux, dépas- soumis au débat des deux chambres
sant la moitié des articles structurant le projet, le RND propose cette semaine avant son adoption.
environ 64 propositions dont des articles nouveaux, le FLN, un Effectivement, si une véritable
chiffre se rapprochant, le MSP pas très loin de ses deux autres exploration du territoire est réalisée à
pairs au sein de l’Alliance présidentielle, l’orientation générale se la faveur de cette approche pour rele-
dirige vers un consensus entre ces trois partis qui comptent sou- ver les potentialités nationales exis-
tenir les mêmes amendements. tantes, définir les priorités et identi-
Houria A. fier les sous-ensembles aux caracté-
ristiques communes pour une pro-
motion intégrée, il reste naturelle-

L e débat riche et passionné,
trois jours durant, à l’APN
du projet de loi relative à
la commune reflète l’importance
conférée à la cellule de base de
l’Etat et l’attention que portent
les élus au processus de moder-
nisation des institutions de
l’Etat. La commune demeure,
l’espace privilégié où s’exerce et
se promeut la démocratie partici-
pative. Et c’est dans cette
optique que le Président de la
République, qui accorde un inté-
rêt singulier à la mutation que
devra opérer la commune et,
partant, au renforcement de son
rôle dans la prise en charge des
attentes du citoyen et du déve-
loppement local, a affirmé dans
un de ses discours que « la
réforme des missions et des
structures de l’Etat, le renouveau
de l’administration locales et des
collectivités territoriales s’impo-
se comme la pierre angulaire
dans le processus de changement
s’inspirant des exigences d’un
Des membres de l'APN appellent à "limiter" l'intervention
de l'administration dans le travail des APC
Etat de droit fondé sur la pri-
mauté de la loi ». C’est qu’au-
delà de ses missions originelles,
la commune s’érige assurément
en espace tout indiqué, particu-
lièrement en cette étape dévelop-
pement national, de concertation
La commune, reflet
véritable de l’action
du service public
qui favorise l’intervention des
pouvoirs publics. Durant ce
quinquennat l’Etat poursuivra la
promotion tous azimuts de la
commune dans le cadre de l’ef-
fort visant l’instauration d’une
culture participative, culture qui
s’inscrit en droite ligne de l’am-
bition de construire une démo-
cratie authentique. La commune
change et s’adapte aux muta-
tions du pays pour s’acquitter et
de sa mission de service public
de l’Etat et de celle d’institution
entièrement impliquée dan le
développement local tel qu’ap-
préhendé dans la vision du déve-
loppement global. Dans le pro-
cessus démocratique engagé à
l’ombre de la politique du Chef
de l’Etat, un intérêt tout particu-
lier va à l’action de décentrali-
sation, laquelle « devra s'accom-
pagner d'une implication civique
large et responsable, donnant
toute sa portée au contrôle popu-
laire. L'Etat, pour ce qui le
concerne, renforcera, à travers
notamment les programmes édu-
catifs mis en œuvre, son action
en vue de promouvoir et de déve-
lopper la conscience citoyenne et
la culture civique parmi la jeu-
nesse. » Comme souligné par le
Chef de l’Etat. C’est dire le
caractère éminemment straté-
gique des objectifs visés par
l’adaptation de la loi relative à
la commune appelée à fonction-
ner selon les normes requises de
par le monde. La place impor-
tante des collectivités locales
dans le programme du Président
de la République n’est plus à
démontrer, étant intégrée plei-
nement dans la politique de
développement global et le
développement local. Au-delà
des impératifs de performance,
la commune se met au diapason
de toutes les exigences qui la
placent en véritable reflet de
l’action et de la mission du ser-
vice public de l’Etat.
S. Lamari
ment cette mise en œuvre d’une stra-
tégie obéissant à tous les paramètres
indiqués et dont la réussite dépend
de l’esprit d’entreprise et de manage-
ment des gestionnaires et élus
locaux. Un esprit d’entreprise toute-
fois à appuyer par la mobilisation de
moyens et des pouvoirs à élargir
pour une parfaite maîtrise du déve-
loppement et une liberté de mouve-
ment ou d’action de ces représen-
tants de la collectivité locale en prise
avec la réalité du terrain.
Peut-on reprocher l’immobilisme
d’un président d’une commune per-
pétuellement en butte à un déficit ou
déséquilibre budgétaire, ou à un wali
le peu de résultats obtenus dans son
action lorsqu’il lui échappe le
contrôle d’organismes censés soute-
nir un programme de développe-
ment, à l’instar par exemple des
banques ? Autant d’interrogations
qui restent posées pour interpeller les
pouvoirs publics et imposer un trai-
tement d’urgence de ces carences
aux effets néfastes sur la gestion et la
réalisation de tout objectif. Un
contrat programme avec cette obli-
gation des résultats exige imman-
quablement le renforcement des
attributions des représentants de la
collectivité locales appelés ensuite à
être évalués sur la base des actes

D es membres de l'Assemblée
populaire nationale (APN)
ont appelé hier, à "limiter"
l'intervention de l'administration
(walis et chefs de daïra) dans le
travail des Assemblées populaires
communales (APC) tel que stipu-
lé dans le projet de loi relative à la
commune.
Les députés ont estimé, au troi-
sième jour des débats sur le projet
de loi relative à la commune que
cette "intervention" entravait les
actions des APC et est perçue
comme "une dévalorisation de la
compétence et de la légitimité de
l'élu", selon la députée Dalila
Saoudi du groupe des indépen-
dants.
Se référant à l'article 51 du pro-
jet de loi qui place le wali au rang
de "gestionnaire" des affaires de la
commune en cas de dissolution de
l'APC, l'intervenante a proposé de
"confier la gestion à un fonction-
naire de l'APC qui répond aux cri-
tères de compétence et d'honnête-
té".
Dans le même ordre d'idées, le
député Ahmed Maârouf, du parti
du Front de libération nationale
(FLN) a appelé à conférer aux
APC les prérogatives qui leur per-
mettent de jouer leur rôle de prise
en charge des préoccupations des
citoyens.
"Le projet de loi aurait dû limi-
ter l'autorité du wali et du chef de
daïra", dans le travail des APC, a-
t-il ajouté, exprimant son étonne-
ment de voir le texte "conditionner
les délibérations des APC à l'ap-
probation préalable du wali".
La députée Nadia Chouitem,
du Parti des Travailleurs a insisté
sur l'obligation d'"alléger et de
limiter" l'autorité de l'administra-
tion et de "réhabiliter l'élu".
Elle a appelé les députés à
jouer leur rôle en introduisant au
projet de loi "des amendements
essentiels qui consacrent le pou-
voir de la volonté populaire".
Pour sa part, le député Djilali
Djalatou (sans appartenance poli-
tique étant auparavant représen-
tant du MSP) a considéré que "le
fait de minimiser le rôle de l'élu
local et de le déposséder de ses
prérogatives signifie l'amoindris-
sement de l'Etat". Pour lui le rôle
de l'administration doit être confi-
né au "contrôle de la légalité et de
la constitutionalité des décisions
prises par les APC".
L'intervenant a appelé à "la
réhabilitation du rôle économique
de l'APC par le biais de la planifi-
cation, la proposition de projets de
développement et l'implication de
la société civile au quotidien".
Par ailleurs d'autres députés
ont demandé "le retrait du projet et
sa reformulation de telle sorte qu'il
attribue la souveraineté aux APC",
comme l'a souligné le député
Bouzid Chibani, sans appartenan-
ce politique.
Au plan financier, un autre
intervenant a appelé à "la suppres-
sion des agences de régulation et
de gestion foncières qui ont, selon
lui, "prouvé leur échec sur le ter-
rain", exhortant à "la nécessité
d'accélérer la mise en place d'un
projet sur la politique fiscale afin
d'améliorer les revenus des APC".
Les intervenants ont également
réitéré leurs appels à la révision
des lois sur les partis politiques,
les élections et les associations
afin que les APC puissent jouer
leur rôle dans la prise en charge
des préoccupations des citoyens.
Le projet de loi relatif à la com-
mune soumis au débat à l'APN
comprend 225 articles sur la com-
posante et les missions des APC.
accomplis et traduits par le nombre
d’emplois créés et des richesses
générées pour se démarquer et se
débarrasser d’un procédé classique
se résumant à l’appréciation d’un
taux de consommation de crédits.
L’ère nouvelle qui s’ouvre avec
cette tendance à une dynamisation de
l’investissement productif après les
dernières mesures prises par le
Président de la République doit se
singulariser par un autre mode de
gestion où la liberté d’agir des ges-
tionnaires locaux prédomine, prend
le pas sur toutes les formules bureau-
cratiques et se soucie uniquement de
la recherche de l’efficacité. Une effi-
cacité qui demeure en définitive la
finalité de la gouvernance locale. En
clair un retour aux sources locales
pour la consolidation des fonde-
ments de cette imposante pyramide
en reconstruction.
A. Bellaha

Mercredi 16 Mars 2011

4
Nation EL MOUDJAHID

TRANSFERT D’EAU IN-SALAH-TAMANRASSET

VERT, LE HOGGAR... Des projets

qui coulent de
source ...
Un mega projet devenu réalité
De notre envoyé spécial à
L’Algérie qui appréhende
dans toutes leurs dimensions
les enjeux que constituent les
Tamanrasset : Sid Ahmed ressources en eau a conséquem-
Merabet ment investi depuis une dizaine
d’années dans le secteur ayant
« C’est un rêve qui se réali- toujours constitué un parent
se pour la population de pauvre en dépit du fait que le
Tamanrasset », c’est en ces pays a toujours vécu et d’une
termes, fort significatifs, que manière cyclique le spectre de
s’est exprimé, hier, le ministre la sécheresse. Il fut un temps où
des Ressources en eau le stress hydrique hantait tous
quelques instants seulement les esprits et le citoyen et le fel-
après avoir procédé dans la lah l’appréhendaient comme
capitale de l’Ahaggar à la mise une pathologie.
en service du mégaprojet du L’investissement réalisé ces
transfert de l’eau de la ville dernières années a inversé la
d’In Salah vers Tamanrasset.
tendance que ce soit en matière
Cette gigantesque réalisa-
tion que l’on plaît à qualifier de d’AEP que dans le domaine de
projet du « siècle » porte en l’hydraulique agricole. Les
effet sur une adduction d’eau habitants du grand Sud , et par-
potable transférée à partir d’In ticulièrement les habitants de
Salah sur une distance de 700 Tamanrasset réalisent peut-être
kilomètres et assurera désor- mieux que quiconque l’impor-
mais un volume de 50.000 m3 tance de cette denrée qui sera
d’eau alors que les besoins de acheminée sur de très longues
la population sont de l’ordre de distances et au prix d’opéra-
30.000 m3/j, soit de quoi cou- tions budgétivores à la faveur
vrir les besoins de la ville pen- du programme du Président de
dant 3 jours, fait remarquer la République. Dans l’effort
Abdelmalek Sellal, visiblement consenti dans ce sens par notre
« soulagé » et « fier » d’avoir dans les robinets. Explications sans doute des traces au Sellal qui avance, à une ques- pays, le mégaprojet destiné au
rempli le contrat. « Il faut rap- du ministre des Ressources début. En réalité, le réseau en tion relative au coût global de grand Sud n’est pas une action
peler que les gens de en eau : « On s’attelle mainte- question n’a jamais été mis en ce mégaprojet, le montant isolée. Ce sont les quatre coins
Tamanrasset n’avaient droit à nant au traitement de la quali- épreuve car tout simplement, faramineux de 197 milliards de du pays qui sont dotés de pro-
l’eau qu’un jour sur trois, le té de l’eau, car celle-ci n’est l’eau s’est toujours fait rare. dinars une fois que l’œuvre
jets d’eau potable, d’assainisse-
tout pour une plage horaire ne pas potable pour le moment. Il Donc, il faut s’attendre à des sera entièrement achevée
faut attendre le nettoyage des problèmes dans la distribution avec la réalisation, à In Salah, ment et de réalisations au profit
dépassant pas les trois de l’agriculture et ce sont aussi
heures », souligne-t-il, canalisations pour pouvoir et à des casses ici et là », pré- d’une station de déminéralisa-
libérer cette eau aux popula- voit Abdelmalek Sellal qui tion et le lancement d’un 3e des enveloppes très consis-
avouant à l’occasion que cette
œuvre est devenue un affirme champ captant qui comprend tantes qui sont allouées au sec-
défi personnel, voire un n é a n - 28 forages. teur. Les projets à l’actif du
rêve qui lui tenait à
cœur même si sa
L’eau est arrivée m o i n s
q u e
Il est utile de rappeler à la fin
que le chantier du transfert
département de M. Sellal et la
stratégie mise en œuvre en
concrétisation ne fut
pas facile, eu égard
dans la capitale de l’Ahaggar d’eau d’In Salah vers
Tamanrasset a été lancé offi-
application du programme du
Président de la République est à
aux conditions clima- ciellement par le Président de même de rattraper les retards et
tiques qui caractérisent cette tions. Pour ce fait, on a enga- l’Algérienne des eaux (ADE) a la République en janvier 2008 dans plusieurs régions la situa-
partie du grand Sud algérien, gé le meilleur laboratoire du renforcé ces équipes et s’ef- et cette réalisation s’inscrit tion est déjà toute autre. C’est
notamment la région d’In traitement de la qualité de force à parer au plus pressé. dans le cadre de la politique dire l’importance accordée par
Salah où le mercure ne des- l’eau et la situation évolue Outre l’approvisionnement de l’Etat en matière de déve- les pouvoirs publics au secteur
cend pas en dessous de 50° dans le bon sens ». en eau pour les populations loppement des régions du Sud de l’hydraulique. L’attention
en été. « Je me souviens Par ailleurs, et dans l’optique locales, le projet du « siècle » et des Hauts Plateaux. Les tra- dont le Chef de l’Etat entoure
lorsque j’exerçais à de faire face à la forte pression aura d’autres impacts sur tout vaux qui ont été confiés à des le développement du secteur
Tamanrasset, à la fin des de l’eau qui sera libérée, la le tracé et la disponibilité de entreprises chinoises en par- de l’hydraulique auquel il
années 70, on remplissait rénovation et la modernisation l’eau qui assurera des condi- tenariat avec les Algériens de confère un rôle déterminant
l’eau à peine dans des petits du réseau d’alimentation en tions de vie meilleures aura Cosider comprennent 48 dans la politique de développe-
bidons », ajoutera-t-il, très eau potable (AEP) de la ville comme premières consé- forages de 600 mètres de pro-
ment global se traduit concrète-
r ê v e u r . de Tamanrasset devient une quences de donner un « nou- fondeur, deux conduites, six
nécessité et des études ont veau souffle » à la région, pour stations de pompage, deux ment par la reprise de l’inves-
Cependant, et même si l’eau tissement comportant des réali-
arrive désormais dans la capi- été à cet effet lancées. paraphraser le ministre qui grands réservoirs de 50.000
tale de l’Ahaggar, les popula- L’opération est inscrite dans le s’attend à la naissance de m3 chacun et d’une station de sations de très grandes enver-
tions et les ménages doivent programme quinquennal et les nouvelles villes et à l’installa- déminéralisation. Le volume gures. Les grands transferts à
patienter encore quelques travaux devront être entamés tion des îlots de populations. actuel transféré d’In Salah l’image de celui mis en service
jours pour voir cette denrée, si dès 2012. « L’actuel réseau ne « L’impact devra, à terme, être sera doublé à terme pour être par le ministre et la multitude
rare dans la région, couler peut contenir le formidable flux important sur l’agriculture porté à 100.000 m3/j. de barrages construits et proje-
et débit d’eau qui laissera aussi », assure Abdelmalek S. A. M. tés et les nombreuses usines de
dessalement d’eau de mer ins-
crits ou réalisés durant la der-
Elaboration en cours d’une étude pour la nière décennie à la faveur de
programmes dans les différents
plans de développement reflè-
réhabilitation du réseau d'AEP à Tamanrasset tent si besoin est la détermi-
nation des pouvoirs publics de
Une étude technique est en cours d'élabo- nal concernant la réalisation d’un complexe vice au début de ce mois de mars. résoudre le problème de l’eau.
ration pour la réhabilitation du réseau d'ap- de déminéralisation des eaux à In Salah. "Un Avant d’achever sa visite de travail d'une Depuis 1999, l’Algérie met les
provisionnement en eau potable (AEP) de la projet de réserve pour l'avenir", a-t-il souli- journée à Tamanrasset, M. Sellal s'est rendu à bouchées doubles pour pouvoir
ville de Tamanrasset, a annoncé, hier, M. gné. la nouvelle cité de 1.028 logements, au chef être au rendez-vous de ses
Sellal. M. Sellal a aussi fait part d’un projet lieu de la wilaya, où il s'est enquis du fonc- grands objectifs de développe-
"Le ministère des Ressources en Eau est d’identification d’un nouveau champ de cap- tionnement de certaines structures et installa- ment et la concrétisation de ses
en train d'élaborer, en collaboration avec un tage des eaux, pour augmenter les capacités tions publiques. politiques agricoles et de pro-
bureau d'étude étranger, une étude technique de mobilisation des ressources en eau et assu- Le ministre avait entamé sa visite par la motion rurale ainsi que touris-
livrable avant la fin 2011, portant sur la réha- rer une couverture durable des besoins futurs mise en service de la première partie du méga tiques, entre autres, où les
bilitation de la totalité du réseau d'AEP de la de la région. projet de transfert des eaux In Salah- potentialités à promouvoir sont
ville Tamanrasset, dans l'objectif d'assurer Poursuivant sa visite de travail dans la Tamanrasset, sur une distance de 750 km. énormes. La politique mise en
une efficience de ce réseau", a affirmé M. wilaya, le ministre a inspecté la station d'épu- La première tranche de cet important pro-
Sellal, en marge de sa visite de travail dans la ration des eaux usées, implantée au quartier jet porte sur le transfert de 50.000 m3/jour, en œuvre permettra au pays de se
wilaya de Tamanrasset. Tihagouine. attendant la réhabilitation du réseau d’AEP de doter des moyens requis pour
Le ministre a, en outre, fait état du lance- Cette station, dont le coût est estimé à 1 Tamanrasset, dont une partie est vétuste, ce maîtriser l’eau et partant le
ment, dernièrement, par l’entreprise milliard de DA au titre du fonds de dévelop- qui permettra, une fois réparée, d'accroître la développement.
Algérienne des Eaux d’un appel d'offre natio- pement des régions du Sud, a été mise en ser- capacité de distribution. S. Lamari

Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Coopération - Monde 5

Algérie -Tunisie

Le Président Bouteflika reçoit le Premier ministre Entretien Ouyahia-Béji Caïd Essebsi

Le Premier ministre, M. La rencontre qui s'est tenue à
Ahmed Ouyahia s'est entretenu la résidence El Mithaq, s'est

du gouvernement provisoire tunisien hier à Alger, avec M. Béji Caïd

Ph. : A. Yacef
Le Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu
hier à Alger, M. Béji Caïd Essebsi,
Premier ministre du gouvernement
provisoire tunisien et envoyé spé-
“Les relations algéro-tunisiennes sont naturelles et profondes”
M. Béji Caïd Essebsi, Premier
ministre du gouvernement provisoi-
re tunisien et envoyé spécial du pré-
sident tunisien par intérim Fouad
Mebazaa a exprimé hier, le souhait
de son pays de bâtir un avenir com-
mun avec l'Algérie dans l'intérêt
des deux pays. "L'Algérie et la
Tunisie ont une histoire, une lutte et
Le Président Bouteflika reçoit l'envoyé
spécial du président soudanais
cial du Président tunisien par inté-
rim Fouad Mebazaa.
L’audience s’est déroulée à la
résidence Djenane El Mefti à Alger,
en présence du Premier ministre,
M. Béji Caïd Essebsi
une coopération communes", a
déclaré M. Essebsi à la presse à l'is-
sue de l'audience que lui a accordée
le Président de la République M.
Abdelaziz Bouteflika à la résidence
Djenane El Mefti avant son départ
d'Alger. Le Premier ministre tuni-
sien a fait part de sa confiance en le
Président de la République et les
M. Ahmed Ouyahia, et du ministre
délégué chargé des Affaires afri-
caines et maghrébines, M.
Abdelkader Messahel.
responsables algériens qui tra-
vaillent sous sa direction. Les rela-
tions algéro-tunisiennes, a-t-il sou-
ligné, sont "naturelles et pro-
fondes". S'agissant de la situation
en Tunisie, M. Essebsi a indiqué
qu'elle était "bonne".
Essebsi, Premier ministre du
gouvernement provisoire tuni-
sien, envoyé spécial du prési-
dent tunisien par intérim, M.
Fouad Mebazaâ.
M. Béji Caïd Essebsi à son arrivée à Alger
“Je suis porteur d’un message d’amitié
et de respect au peuple algérien, à son
Président et à son gouvernement”
M. Béji Caïd Essebsi,
Premier ministre du gouverne-
ment provisoire tunisien et
envoyé spécial du Président
tunisien par intérim, M. Fouad
Mebazaa, a déclaré hier à Alger
qu'il se trouvait en Algérie pour
informer les autorités algé-
riennes des derniers développe-
ments survenus dans son pays
près de deux mois après la
"Révolution tunisienne".
Dans une déclaration à la
presse à son arrivée à l'aéroport
international Houari
Boumediène, M. Essebsi a fait
savoir qu'il était "porteur d'un
message d'amitié et de respect
du peuple tunisien au peuple
algérien ainsi qu'à son
Président et à son gouverne-
ment". "J'attends de rencontrer
le Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, pour
tirer profit de ses orientations et
points de vue et lui faire part
des derniers développements de
la situation en Tunisie", a ajou-
té le responsable tunisien.
M. Essebsi a indiqué par
ailleurs que la Révolution en
Tunisie avait contribué au "ren-
forcement de la volonté popu-
laire, ce qui a consolidé les liens
de fraternité et de coopération
avec les peuples frères, notam-
ment les peuples voisins liés
par un destin commun de par
déroulée en présence du
ministre délégué chargé des
Affaires Africaines et
Maghrébines, M. Abdelkader
Messahel.
les facteurs stratégiques, ami-
caux et historiques qui les unis-
sent". "Le saut qualitatif opéré
dans la vie des Tunisiens a
engendré des données diverses
sur les plans national, régional
et international", a encore affir-
mé M. Essebsi, considérant que
les Algériens étaient les "mieux
placés" pour servir d'interlocu-
teurs avec lesquels il serait pos-
sible d'"opérer un échange de
points de vue". Le Premier
ministre tunisien était arrivé
hier matin à Alger pour une
visite d'une journée en Algérie.
 Il a été accueilli à son arri-
vée à l'aéroport international
"Houari Boumediène" par le
Premier ministre, M. Ahmed
Ouyahia, et le ministre délégué
chargé des Affaires maghré-
bines et africaines, M.
Abdelkader Messahel.
 M. Béji Caïd Essebsi,
Premier ministre du gouverne-
ment provisoire tunisien et
envoyé spécial du président
tunisien par intérim, M. Fouad
Mebazaa, a quitté hier, Alger au
terme d'une visite d'une journée
en Algérie.
M. Essebsi a été salué à son
départ à l'aéroport international
Houari-Boumediène par le
Premier ministre, M. Ahmed
Ouyahia.

Diplomatie
M. Hadi Brouri nouvel ambassadeur
d'Algérie au Vanuatu
Le gouvernement de la République de Vanuatu a donné son
agrément à la nomination de M. Hadi Brouri, en qualité d'ambas-
sadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algé-
rienne démocratique et populaire auprès de la République de
Vanuatu, avec résidence à Canberra (Australie), a indiqué hier, le
ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

M. Mohamed Aslam, nouvel ambassadeur

Ph. : A. Yacef
Le Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu
hier à Alger M. Halim Ismaïl El
Moutaafa, ministre de l'Agriculture
du Soudan et envoyé spécial du pré-
sident soudanais Omar El Bachir.
L'audience s'est déroulée à la
Résidence Djenane El Mefti, en
présence du ministre de
l'Agriculture et du Développement
rural, M. Rachid Benaissa, et du
ministre délégué chargé des
Affaires africaines et maghrébines,
M. Abdelkader Messahel.
L'envoyé spécial du président
soudanais était arrivé lundi matin à
Alger, porteur d'un message du
président Omar El Bachir au
Président Abdelaziz Bouteflika.
du Pakistan en Algérie
Le gouvernement algérien a donné son agrément à la nomina-
tion de M. Mohamed Aslam, en qualité d'ambassadeur extraordi-
naire et plénipotentiaire de la République islamique du Pakistan
auprès de la République algérienne démocratique et populaire, a
indiqué hier, le ministère des Affaires étrangères dans un com-
muniqué.

M. Halim Ismail El Moutaafa Rapatriement de 116 déplacés

“Le Soudan veut renforcer la coopération économique avec l'Algérie”
Le ministre de l'Agriculture du
Soudan et envoyé spécial du prési-
dent soudanais Omar El Bechir, M.
Halim Ismaïl El Moutaafa a affir-
mé hier, la volonté de son pays de
renforcer la coopération écono-
mique avec l'Algérie. A l'issue de
l'audience que lui a accordée le
Président de la République, M.
Abdelaziz Bouteflika, l'envoyé
spécial du président soudanais a
fait part au chef de l'Etat "de la
volonté de son pays d'établir une
coopération économique avec
l'Algérie notamment dans le
domaine agroalimentaire".
Il a rappelé à cet effet que son
pays "dispose de potentialités
appréciables dans l'agroalimentai-
re". Il a ajouté que le Président
Bouteflika lui a promis "d'exami-
ner cette question" et chargé le
ministre de l'Agriculture et du
Développement rural de procéder à
l'étude de ce dossier et de le prépa-
rer en vue de l'examiner ultérieure-
ment". L'envoyé spécial du prési-
dent soudanais a par ailleurs indi-
qué avoir évoqué avec le Président
Bouteflika la situation au Soudan
notamment après le référendum
ajoutant que le Sud-Soudan et le
Darfour "connaissent un retour à la
quiétude et au calme". Il a en outre
fait part au Chef de l'Etat des
remerciments du président El
Bachir "pour la position de
l'Algérie, gouvernement et peuple,
au côté du gouvernement soudanais
durant toutes les épreuves qu'il a
traversées".
mauritaniens à partir de Djanet
Un groupe de 116 ressortissants mauritaniens a été rapatrié vers
Nouakchott, lundi après-midi, par vol spécial d’Air Mauritanie, à
partir de Djanet, a-t-on appris hier, auprès de la cellule de la wilaya
chargée du dispositif d'accueil et de rapatriement des déplacés
ayant fui les troubles en Libye.
Le rapatriement de ces Mauritaniens s'est effectué, en présence
de leurs représentants diplomatiques, a précisé la même source,
ajoutant que 212 autres déplacés mauritaniens, se trouvant encore
au niveau des sites d’hébergements de Djanet et de In Amenas,
seront rapatriés dans les prochains jours.
APS

Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Nation 7

Habitat Réception attendue de 250.000 logements par an en Algérie

Un programme aux fondations solides
L e secteur de l’habitat livrera
chaque année et jusqu’à
2014, quelque 250.000 loge-
ments, tous segments confondus, a
annoncé lundi le ministre de
l’Habitat et de l’Urbanisme,
M. Noureddine Moussa, lors d'une
visite de travail à Mila.
S'exprimant lors d'un point de
presse organisé à Ferdjioua (nord-
ouest de Mila), le ministre a fait
part, par ailleurs, de "la détermina-
tion du gouvernement à faire dis-
tribuer les logements réceptionnés
sans retard", avant de préciser à ce
propos, s’agissant de Mila, que 290
logements sociaux locatifs seront
attribués dans cette wilaya "avant
le mois de juin prochain".
Répondant à des préoccupa-
tions de la population locale, M.
Moussa a assuré qu’un "important
programme doté d’une enveloppe
financière considérable" est alloué
à la wilaya de Mila en vue d’amé-
liorer le cadre de vie des citoyens.
En matière d’habitat rural, le
ministre a précisé qu’au titre de
l’année 2011, la wilaya de Mila
bénéficie de 5.700 aides qui se sont
ajoutées aux 2.664 déjà attribuées.
S’agissant du logement social,
il a fait part de l’inscription de
7.500 unités dans différentes com-
munes de cette wilaya. Au cours
de sa visite, M. Moussa a posé la
première pierre d’un projet de 300
logements RHP (résorption de l’ha-
bitat précaire) dans la localité de
Marcho, sur les hauteurs de Mila,
avant de se rendre au centre univer-
sitaire de la ville où il a également
posé la première pierre d’une rési-
dence universitaire de 1.000 lits, et
inspecté le chantier de construction
de 2.000 places pédagogiques, en
voie d’achèvement. Dans la com-
mune rurale de Beni Guecha, le
ministre a inspecté le projet de
construction de 100 logements
RHP avant de se rendre à Ferdjioua
où il a posé la première pierre d’un
lycée de 1.000 places, destiné à
remplacer un ancien technicum,
transformé en lycée sport-études.
Sur les hauteurs de cette ville,
M. Moussa a inspecté le site du
POS (plan d’occupation des sols)
n°5 où se construisent 200 loge-
ments RHP et 420 logements
sociaux participatifs.
A chacune des étapes de sa visi-
te, le ministre a mis l’accent sur la
qualité du logement et de l’envi-
ronnement des zones d’habitation
ainsi que sur le respect des délais
de réalisation.
Dans la commune de Aïn
Melouk, au sud de Mila, le ministre
a inspecté le chantier de 100 loge-
ments RHP avant de se rendre à
Chelghoum-Laïd, seconde agglo-
mération de la wilaya de Mila, où il
a visité le site du POS n°4 qui abri-
tera 1.300 logements. Il a suivi, à
l'occasion, un exposé sur le PDAU
(plan directeur d’aménagement et
d’urbanisme) et sur le POS n°3 de
cette même commune.

Tébessa
Résorption de l'habitat Les atouts du défi
Réaliser 2 millions de logements
précaire : lancement à l’horizon 2014, tel est l’objectif
que se sont fixés les pouvoirs
prochain d’un programme publics pour le front de l’habitat
dans la grande bataille de dévelop-
de plus de 2.000 logements pement pour laquelle, étalé en une
véritable carte d’état-major, le pro-
Un programme de 2.080 logements destiné à la résorption de gramme de développement du
l'habitat précaire (RHP), inscrit dans le cadre du programme quin- Président de la République qui en a
quennal 2010-2014, sera prochainement lancé dans la wilaya de ouvert bien d’autres s’appuie sur
Tébessa, a-t-on indiqué, à la direction du Logement et des équi- une stratégie, bien définie, bien
pements publics (DLEP). pensée et qui avance dans son
Ce programme "viendra en appoint des efforts consentis loca- avancée et dans son application en
lement pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens", a une dynamique impulsée autant par
souligné la même source, rappelant qu’un ensemble de 5.000 le suivi quasi quotidien que par les
autres unités relevant d’anciens programmes, sont "en voie de instructions du Président de la
réception" dans cette wilaya. République quant au strict respect
Parallèlement, une tranche de 3.000 logements publics locatifs, des échéances sans que cela n’altè-
puisée d’un quota de 12.000 unités du même segment, également re le facteur qualité.
inscrites dans le cadre du quinquennat en cours, "vient d’être 2 millions de logements à l’hori-
répartie sur les 28 communes de la wilaya", a ajouté la même zon 2014, c’est arriver à en livrer en
source. moyenne 250.000 unités annuelle-
21.000 logements, toutes formules confondues, ont été attri- ment sachant que pas moins de
bués à cette wilaya, pour les quatre années à venir, pour un mon- 800.000 unités sont d’ores et déjà
tant global de plus de 18 milliards de dinars. en cours de réalisation. Le défi est
Par ailleurs, quelque 2.800 logements sociaux réalisés au titre dans les cordes des pouvoirs
de programmes précédents, seront livrés à leurs attributaires publics, un défi pour lequel la
"avant la fin de l’année en cours", a-t-on indiqué à la DLEP où volonté politique est clairement
l’on estime les besoins de la wilaya de Tébessa, en termes d’ha- affichée ainsi que les moyens,
bitat, à 18.000 unités, dont 10.000 dans la seule commune du exceptionnels à plus d’un titre, qui
chef-lieu de wilaya. ont été mobilisés pour le relever.
Des besoins qui demeurent importants, même si cette wilaya a Améliorer les conditions de vie des
bénéficié durant la décennie 2.000-2010 d’un total de 32.400 populations passe naturellement
logements, toutes formules confondues, soit "plus de la moitié de par la présentation d’un toit décent,
tous les programmes d’habitat octroyés à Tébessa depuis l’indé- pour réduire considérablement, il
pendance", relève-t-on.
faut le souligner, la crise du loge-
ment et par la même éradiquer défi-
nitivement l’habitat précaire dans
lequel nombre de familles aussi
bien dans les gourbis en milieu
rural que dans les bidonvilles cein-
turant les agglomérations urbaines,
continuent d’y vivre avec toutes les
nuisances aussi bien sanitaires que
sociales qui en découlent.
C’est une enveloppe de l’ordre
de 3.700 milliards de dinars, soit
l’équivalent de près de 50 milliards
de dollars US qui a été mobilisée au
titre du présent programme quin-
quennal de développement pour la
construction de ce gigantesque pro-
gramme d’habitat. Entre logements
à caractère locatif, promotionnel et
rural ainsi que les programmes des-
tinés à l’éradication de l’habitat
précaire, c’est une réponse globale
et appropriée à la demande citoyen-
ne toute catégorie et toute condition
confondue.
Outre cette mobilisation budgé-
taire, sans précédent dans l’histoire
du pays et unique de par le monde,
il y a lieu de relever les importantes
mesures arrêtées par le dernier
Conseil des ministres et qui en
autant d’atouts vont certainement
être de taille pour aider à relever ce
défi des 2 millions de logements.
Intéressement sur le prix du foncier
avec des abattements de l’ordre de
80 à 95% des régions nord du pays
à celles du Sud en passant par les
hauts plateaux pour les promoteurs
immobiliers, abattements et allège-
ments en matière de fiscalité et de
parafiscalité, une aide directe aux
citoyens allant de 400.000 à
700.000 dinars, selon leurs revenus,
en plus de la possibilité de contrac-
ter un prêt bancaire avec un taux
bonifié à 1%. Même la question
stratégique du ciment est prise en
compte pour éviter toute rupture
préjudiciable à l’avancée des chan-
tiers, 2 millions de tonnes seront de
fait importées pour y pallier.
L’instruction du Président de la
République est claire et sans équi-
voque à l’endroit des responsables
concernés à tous les échelons de la
hiérarchie de l’Etat par la question
du logement, le programme se doit
d’être appliqué, à commencer par le
milieu rural où des dizaines de mil-
liers de familles sont encore en
attente de voir des murs solides les
abriter. Ainsi parallèlement aux
200.000 logements ruraux qui com-
mencent littéralement à sortir de
terre, 400.000 autres seront inces-
samment lancés.
A. M. A.

Tramway de Constantine enchela)

Lemsara (Kh dés
Entre contraintes et assurances ccor
550 foyers raau
au rése
L e chantier de réalisation du tramway a-t-on affirmé, précisant "qu’aucune des responsables concernés s’emploient à rat-
el
du gaz natur mmune de
de Constantine continue d’être frei- dix zones situées dans l’emprise du projet traper".
né par plusieurs contraintes d’ordre n’a été mise dans sa totalité à la disposition Selon M. Djouini, toutes les zones tra-
financier, technique et organisationnel, a (du groupement italien)". versées par le tramway ont été évacuées, à
yers de la co
indiqué à l’APS, le chargé du projet auprès La même source a également évoqué "la l’exception de celle abritant le parc de la
Pa s m oins de 550 fo henchela) ont été raccor-
persistance d’un déséquilibre dans l’écono- sûreté de wilaya, située à l’entrée de la K
de l’entreprise italienne Pizzarotti qui (nord-ouest de turel.
conduit les travaux. Projet difficile s’il mie du projet, provoquée par l’augmenta- zone industrielle Palma qui sera libérée Lemsara seau de distribution du gaz napart, lundi à
après l’opération de délocalisation actuel- dé s au ré on t fait
en est dans une ville comme Constantine, tion de la masse des travaux d’environ 6% néficiaires leur
connue pour sa topographie "compliquée", par rapport au montant du marché initial". lement "en cours". Les familles bé rémonie de mise en gaz, de qui
n de la cé à do m icile
l’ouvrage a nécessité la pose d’au moins Ce déséquilibre avait "fait l’objet d’un La libération de cette zone devra per- l’occasio céder enfin à cette énergie cherches des
1.400 pieux, selon lui. rapport détaillé transmis, il y a plus de cinq mettra l’achèvement de la réalisation d’un "joie" d'acl'économie des éreintantes re
Le tramway de Constantine dont la mois, à l’entreprise du Métro d’Alger viaduc de 460 mètres reliant cette zone leur fera s de gaz butane. nné lieu à la
livraison était prévue pour l’année 2011, ne (EMA) qui devait le discuter avec les par- industrielle à l’université Mentouri, a-t-on bouteille
er te de cette la localité a doune envelop-
La de ss pour
sera finalement mis en circulation que ties concernées", a assuré la même source, noté. 7 km de réseau s déga-
"d’ici fin 2012", a souligné la même sour- faisant part d’un retard dans l’encaissement D’un coût de réalisation de 330 millions construction de plus de 38 millions de Dinar ent des
fin an ci ère de dé ve lo pp em
ce qui a toutefois subordonné le respect de des situations mensuelles estimé à 26,1 mil- d’euros, le tramway de Constantine comp- pe mme spécial de ya.
cette échéance à la "la levée, par l’adminis- lions d’euros. te 11 stations, selon un premier tracé allant gée du progra, selon les services de la wila de la
hauts pl at ea ux r le s 21
tration, de toutes les contraintes ayant De son coté, le directeur de wilaya des du stade Benabdelmalek vers la cité communes, su ais raccordées
Transports a estimé que le tramway de Zouaghi, avec un projet d’extension en Un total de 16 , sont désorm
jusque-là entravé l’avancement du projet". he nc he la la direc-
Dans ce contexte, la libération des zones Constantine, comme tout projet d’envergu- étude devant permettre à ce moyen de trans- wilaya de K z naturel, a-t-on affirmé à
au ré se au du ga e (D M I) .
encore encombrées, gênant la réalisation re, "peut enregistrer des contretemps dans port de desservir la nouvelle ville Ali - et de l’industri
du projet, est l’une des premières urgences, la livraison en raison d’imprévus que les Mendjeli. tion des mines

Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Nation 9

Les compagnies d'assurances accélèrent la création des filiales d'assurances
de personnes
Un marché qui va compter
Le secteur national des assu-
rances devrait connaître un rebond
de ses activités et un changement
dans la configuration de ses pro-
duits, avec la naissance de filiales
spécialisées dans l'assurance de per-
sonnes, un secteur à gros potentiel,
qui génère un chiffre d'affaires
annuel de cinq milliards de dinars.
Trois filiales spécialisées dans
l'assurance de personnes ont été
annoncées et devraient donner un
autre contour aux produits proposés
jusque là par les compagnies
d"assurances, même si pour le
moment, le secteur privé reste enco-
re en retrait de cette nouvelle ten-
dance.
Les trois filiales mises en place
par des assureurs nationaux, dont
une en partenariat avec des groupes
étrangers, sont notamment la SAPS
(Société d'assurance, de prévoyan-
ce et de santé), TALA (Taamine
Life Assurance), la troisième étant
une joint venture de la CNMA et
Salama Assurances-Algérie.
D'autres filiales pour l'assurance
de personnes devraient suivre, selon
des assureurs. La mise en place de
ce type de filiales spécialisées dans
la prise en charge de l'assurance de
personnes intervient en fait en droi-
te ligne de l'application de l'appli-
cation de la loi 04-06 du 20 février
2006 complémentaire à l'ordonnan-
ce 95-07 du 25 janvier 1995, qui
fait obligation à toutes les compa-
gnies d'assurances de séparer l'acti-
vité des assurances de personnes de
Bientôt deux zones industrielles et un port sec
Deux nouvelles zones indus-
trielles et un port sec seront
bientôt réalisés dans la wilaya
de Constantine, a-t-on appris
hier, du wali qui a plaidé pour
une "implication efficace" des
investisseurs privés dans le
programme de développement
en cours dans la région.
La réalisation de ces projets
revêt le caractère de "l’urgence"
dès lors qu’elle intervient en
exécution de la décision prise
lors du dernier Conseil des
ministres portant sur le finance-
ment d'une trentaine de zones
industrielles, dont celles pré-
vues à Constantine, a indiqué à
l'APS le chef de l'exécutif,
appelant les responsables
concernés à "saisir pleinement"
cette opportunité. La réalisation
celles des dommages, rappelle-t-
on.
La date butoir de l'application de
cette loi avait été fixée au 13 mars
2011 pour les compagnies d'assu-
rances avaient jusqu'à dimanche et
se mettre en conformité avec cette
disposition régissant dorénavant le
secteur des assurances.
Annoncée lundi par le P-DG de
la SAA, la SAPS est en fait la pre-
mière compagnie d'assurance de
personnes en Algérie. Elle a été
créée en partenariat entre le groupe
français Macif, la SAA, la BDL et
la BADR.
Elle sera opérationnelle dès la
semaine prochaine, selon M. M.
Amara Latrous, par ailleurs prési-
dent de l'Union algérienne des
assureurs et réassureurs (UAR).
La SAPS avait obtenu le 10 mars
dernier l'agrément pour son fonc-
tionnement auprès du ministère des
Finances. Elle a déposé ce mardi
son agrément au CNRC pour obte-
nir son registre du commerce, avait
annoncé lundi à l'APS M.Latrous.
Le capital social de la SAPS est
de 2 milliards de dinars, détenu à
41% par la Macif, alors que les
59% de la partie algérienne sont
répartis à raison de 34% pour la
SAA, 10% pour la banque de l'agri-
culture et de développement rural
(BADR) et 15% pour la banque de
développement local (BDL), a ajou-
té M. Latrous.
La seconde filiale d'assurance de
personnes est "''TALA'' (Taamine
Constantine
de ces infrastructures écono-
mique de base devra avoir lieu
sur une superficie de 960 hec-
tares situés à Didouche
Mourad, à Ain Abid et à El
Guerrah, dans la commune d’El
Khroub, a fait savoir le wali.
Les responsable du Centre
d'études et de réalisation en
urbanisme de Constantine
(URBACO) ont été instruits à
l’effet de préparer un avant-pro-
jet relatif à la réalisation des
deux zones industrielles, a ajou-
té le chef de l’exécutif, souli-
gnant qu’une "fiche technique
préliminaire" devra être remise
dans un délai de "10 jours".
La proximité de l’autoroute
Est-Ouest de la zone industriel-
le envisagée à Didouche
Mourad constitue un "atout qu’il
Life Assurance), et a été mise en
place par la Compagnie algérienne
d'assurance transports (CAAT).
Selon son P-DG, M. Abdelkrim
Djaâfri, qui n'a pas révélé son capi-
tal social, TALA sera opérationnelle
au mois d'avril prochain.
La troisième arrivée sur le mar-
ché national de l'assurance des per-
sonnes est une filiale créé par la
Caisse nationale de mutualité agri-
cole (CNMA) et la compagnie
''Salama Assurances-Algérie''.
Les produits de cette filiale
seront exclusivement, selon un
communiqué sanctionnant l'accord
entre les deux compagnies, orientés
vers les métiers de l'agriculture et
le monde rural.
La CNMA est une mutuelle qui
oeuvre principalement pour le
développement des assurances
agricoles, alors que la Salama
Assurances-Algérie est une compa-
gnie qui active selon les principes
de la charia islamique. Le secteur
des assurances de personnes a un
fort potentiel, et une grande renta-
bilité qui devraient générer un
meilleur chiffre d'affaires pour les
assureurs, mais donner également
aux assurés de nouveaux produits.
Les assurances de personnes ont
enregistré une hausse de 22 % en
2010 en termes de chiffre d'af-
faires. Estimé à près de cinq mil-
liards de dinars en 2010, le chiffre
d'affaires de la filière assurance de
personnes, qui regroupe les assu-
rances "accidents corporels", "vie"
faudra savoir exploiter", a-t-il
également souligné, avant de
plaider pour une "implication
efficace des investisseurs pri-
vés dans le programme de
développement tous azimuts en
cours dans la wilaya".
S’agissant du port sec, il sera
implanté sur une superficie de
l’ordre de 1.500 hectares près
de la localité d’El Guerrah, entre
les communes d'Ouled
Rahmoun et d'El Khroub, à une
trentaine de km au Sud de la
ville de Constantine.
L'implantation de ce port sec
dans un endroit stratégique, à
plus d’une centaine de kilo-
mètres de la côte, contribuera à
l'émergence d’un centre de
production et d'activités créa-
trices de richesses et de crois-
et "voyage", a, de son côté, s'est
établi en hausse de 12,4%.
Le chiffre d'affaires du secteur
des assurances en 2010 s'est établi
à près de 79 milliards de dinars, en
hausse de 6% par rapport à 2009,
selon les prévisions de clôture du
Conseil National des Assurances
(CNA).
Le chiffre d'affaires enregistré
par le secteur durant le seul troisiè-
me trimestre 2010 a atteint 15,5
milliards de dinars, en baisse cepen-
dant de 13,2% par rapport au 3ème
trimestre 2009, dont 8,6 mds de
dinars pour la branche automobile
(+12,7%), selon un bilan provisoire
du CNA communiqué à l'APS.
Ce chiffre était de 59,2 mds de
DA à fin septembre et de 43,7 mds
de DA à la fin du premier semestre
2010. La production du quatrième
trimestre 2010 s'établirait donc à
près de 20 mds DA, selon les
mêmes prévisions.
Le marché algérien des assu-
rances est composé de seize compa-
gnies dont quatre publiques
(CAAR, SAA, CAAT, CASH) qui
représentent plus de 70% du porte-
feuille, deux publiques spécialisés
dans l'assurance-crédit que sont la
CAGEX (exportations) et la SGCI
(immobilier), un réassureur public
(CCR), deux mutuelles (CNMA,
MAATEC) en plus de six assureurs
privés étrangers représentant 23%
de la production (CIAR, 2A, Trust,
GAM, Salama et Al Rayan) et enfin
d'un privé national (Alliance).
sance, par la création de nou-
veaux postes d'emploi, a-t-on
indiqué. La dynamique des
exportations et des importations
en provenance et à destination
de ce futur lieu de convergence
d'activités multiples engendrera
la création d'un centre de stoc-
kage et de distribution de mar-
chandises, tout comme dans
un port maritime, avec des ser-
vices de dédouanement.
Le wali a conclu en indiquant
que les milliers de mètres car-
rés jusque-là "abandonnés"
dans les anciennes zones
industrielles feront "incessam-
ment" l’objet d’une vaste opéra-
tion de réhabilitation afin de
garantir un épanouissement
durable de l’activité économique
de la wilaya.
Agenor Algérie :
Des affaires
en...or
Un chiffre d’af-
faires de 1 865
millions en
2010
Ce chiffre d’affaires représente
un volume de ventes de 1,9 milliard
de dinars soit plus de deux fois et
demi les ventes enregistrées l’an-
née précédente. Par ailleurs, l’en-
treprise a réalisé pour la 2e année
consécutive un bénéfice d’exploita-
tion, une performance résultant du
processus de redressement opéré
par Agenor depuis trois années
ainsi que ses options réfléchies en
matière d’organisation et de straté-
gie de développement.
Aussi, Agenor a mis sur le mar-
ché national entre 600 et 800 kg
d’or en lingots durant l’année 2010
alors que ses exportations sont res-
tées sporadiques et ont enregistré
un taux de 14% en 2009.
Agenor qui ne compte pas se
confiner dans ces résultats affiche
l’ambition d’augmenter son chiffre
d’affaires durant les 03 prochaines
années ( 3 milliards de dinars en
2001) à travers le développement
de l’exportation de certains pro-
duits tels que le GPC (dérivé de
l’Or), le nitrate d’argent (dérivé de
l’Argent) et le traitement de
volumes plus importants de divers
métaux précieux. Dans ce contex-
te, il y a lieu de souligner que la
contribution au chiffre d’affaires
des semi finis en argent vendus
notamment aux artisans de Béni
Yenni ne représente plus depuis ces
dernières années qu’une partie infi-
me de son chiffre d’affaires total
incluant la vente de divers produits
(lingots d’or, brasures, nitrate, pla-
tine, ouvrages. Agenor précise à ce
propos qu’elle ne détient pas le
monopole de l’importation et de la
vente de la matière Argent et que
les prix appliqués sur ce métal pré-
cieux dépendent du cours boursier.
Aussi, les responsables de l’entre-
prise soulignent qu’il arrive que
l’argent manque à son niveau pour
un retard d’approvisionnement et
qu’un tel désagrément ne dépend
pas d’Agenor. Pour ces derniers, le
recul de l’activité des artisans de
bijoux n’incombe pas à Agenor
précisant qu’aujourd’hui, certains
artisans ne peuvent plus être com-
pétitifs par rapport à la qualité /
prix de bijoux en argent provenant
d’Italie, d’Iran ou de Turquie d’au-
tant plus que le marché local n’est
plus demandeur de bijoux en
argent comme par le passé.
D. Akila

Les non-voyants plaident pour une amélioration de leur vécu Sétif

La bureaucratie, l’autre handicap Des femmes s'investissent dans

Les non-voyants ont tenu,
dimanche dernier, à l’occasion de
la journée nationale des
Handicapés, une conférence de
presse, au siège de l’organisation
nationale des aveugles.
Au cours de cette rencontre,
cette catégorie représentée par
son président, est revenu sur sa
situation sociale qui laisse à dési-
rer, tient-il à souligner notam-
ment depuis la dissolution de
l’ONABROS, puis de l’EPIH qui
employaient quelque 1200 tra-
vailleurs non-voyants.
En effet, dira le premier res-
ponsable de l’organisation. M.
Taleb Ahmed, les non-voyants
dont le nombre avoisine les
200.000 sont confrontés à des
problèmes multiples tant sur le
plan professionnel que social. Il
citera dans ce sens, les
contraintes liées à l’emploi, au
déplacement, à la prise en charge
médicale et l’insuffisance des
pensions dont ils bénéficient qu’il
qualifie de dérisoire. Le président
de l’organisation nationale des
aveugles relèvera que contraire-
ment aux autres personnes aux
besoins spécifiques, les non-
voyants ne bénéficient d’aucun
avantage ou privilège, avant
d’ajouter que bien que l’OMS
place le handicap visuel parmi les
4 catégories des handicaps, les
droits des aveugles sont bafoués
et les lois relatives à leur protec-
tion sont transgressées au quoti-
dien.
L’ONA par le biais de son
président estimera ainsi que la
pension versée aux non-voyants,
évaluée à 3000 DA, conditionnée
de surcroît par un justificatif de
l’intéressé prouvant qu’il ne jouit
d’aucune ressource, est considé-
rée comme une aberration, plai-
dant en faveur d’une reconnais-
sance du handicap visuel comme
handicap à 100% ainsi que l’im-
plication de la catégorie des non-
voyants dans les projets et pro-
grammes sociaux du ministère de
la Solidarité. M. Taleb reviendra
également sur les problèmes de
déplacement des handicapés
visuels dont la carte de gratuité
est soumise à une autorisation
de la part de l’APC de résidence
du concerné, puis de la direction
de l’action sociale avant que le
document en question atterrisse,
en dernier lieu au niveau de
l’APC, d’être remis au deman-
deur et si le motif de déplace-
ment, expliquera t-il, est
convaincant.
Lors de cette conférence de
presse, les représentants des
aveugles ont aussi soulevé le pro-
blème des salaires impayés des
travailleurs de l’ex-ONABOS et
l’ex-EPIH de juillet à décembre
2009 ainsi que les congés
annuels des travailleurs des deux
organismes. Ils interpellent enfin
le Président de la République
pour l’insertion professionnelle
des non-voyants pour préserver la
dignité de cette catégorie, insis-
tent-ils.
Samia D.
les espaces verts
L’exposition "la femme et l’emploi" qui se tient depuis lundi à la
salle des fêtes de Sétif, a démontré que les métiers liés à l’amé-
nagement des espaces verts sont de plus en plus investis par la
gent féminine. Selon Mme Fatiha Khebizi, une “main verte” présen-
te à l’exposition, le fait de conquérir, à l’âge de 49 ans, une place
dans ce créneau, "constitue un exploit dont (elle) tire une légitime
fierté".
Cette fonctionnaire d’Algérie Télécom aujourd’hui retraitée
s’occupe de jardinage et d’aménagement d’espaces verts, de
vente et de production de plantes ornementales et d’intérieur,
donnant libre cours à sa passion pour la nature, les fleurs et les
plantes en général.
S’adonnant à sa nouvelle activité en son domicile, à la cité
Sfiha, à la sortie sud de Sétif, où elle a créé sur une parcelle de
terre son "paradis vert" (nom qu’elle a donné à sa petite exploita-
tion), une pépinière où elle expérimente des graines et des bou-
tures locale ou importées.
Cette "dame courage" ambitionne de disposer d’un kiosque,
"même tout petit", au centre-ville de Sétif pour y exposer ses pro-
duits et ses fleurs qu’elle veut proposer à la bonne société de la
capitale des hauts plateaux, afin dit-elle, de "contribuer à faire de
la culture des fleurs une activité qui corresponde à la nouvelle
propension des Sétifiens, de plus en plus nombreux, à préférer
entrer chez des amis avec des fleurs, plutôt qu’avec de la pâtis-
serie".
Cette exposition est organisée à l’initiative de la commune de
Sétif, en collaboration avec l’association "L’avenir de la femme".

Mercredi 16 Mars 2011

14
Monde EL MOUDJAHID

Réunion des MAE du G8 à Paris Première visite d’un responsable US

Hillary Clinton
Rejet des propositions françaises en Egypte
sur la Libye La secrétaire
d'Etat américaine

L es ministre des Affaires leurs divergences, concernant Hillary Clinton est

étrangères du G8 ont
rejeté hier, les demandes
formulées par la présidence fran-
çaise du G8 sur
des sanctions militaires contre la
Libye en proie aux violences, et
se sont accordés pour des discus-
sions au Conseil de sécurité de
l’Onu, au terme de leur réunion
entamée la veille à Paris.
Ni zone d’exclusion, ni
forces de frappes aériennes, pro-
posées par la France et la
Grande Bretagne, ni encore
moins de livraison d’armes
réclamé par le Conseil national
de transition (CNT) libyen, ins-
tance représentative de l’oppo-
sition au Colonel El Gueddafi,
et que seule Paris a reconnu
comme "unique et légitime
représentant du peuple libyen ",
n’ont été retenues par les
membres du G8 récalcitrants à
ces options, à l’issue de leur
réunion couronnée par une
conférence de presse.
En revanche, les ministres se
sont entendus pour un accord
sur la relance des discussions
au Conseil de sécurité de l’Onu
pour d’éventuelles mesures
économiques contre la Libye.
A la demande de Paris, les
27 ont accepté également
qu'une rencontre entre l'Union
européenne, l'Union africaine et
la Ligue arabe ait lieu dans les
prochains jours. Lors d’une
conférence de presse conjointe,
avec ses homologues, le chef de
la diplomatie française,
M. Alain Juppé a affirmé que
les ministres du G8, ont formé
le vœu d’accueillir une "nou-
velle Libye comme partenaire à
part entière de la communauté
internationale et d’établir avec
elle des relations mutuellement
bénéfiques".
Les ministres se sont par
ailleurs "félicités" de l’envoi en
Libye d’un envoyé spécial du
Secrétaire général de l’Onu ,
"se réjouissant" que le Conseil
de sécurité de l’Onu "examine
une large gamme de mesures
visant à assurer la protection de
la population libyenne"et se féli-
citant également de la récente
déclaration de la Ligue arabe
qui "demandait que soient prises
en compte un certain nombre de
mesures pour protéger et soute-
nir la population libyenne".
Les chefs de diplomatie qui
envisagent également "des sanc-
tions économiques" sous l’im-
pulsion du Conseil de sécurité
de l’Onu contre Tripoli, ont
salué la décision du Conseil des
droits de l’homme des Nations
unies d’envoyer une commis-
sion d’enquête internationale
indépendante pour enquêter sur
la situation en Libye.
Le colonel El Gueddafi,
avait rappelle-t-on demandé
qu’une commission d’enquête
se rende en Libye pour constater
de visu, la réalité du terrain.
Les ministres qui ont en outre
salué les efforts entrepris pour
fournir une aide humanitaire à
la Libye, se sont dits prêts à
"soutenir des mesures humani-
taires complémentaires". Lundi,
les chefs de diplomatie du G8
avaient décalé leurs travaux de
plusieurs heures, en raison de
l’établissement d’une zone
d’exclusion ou de frappes
aériennes contre la Libye . Le
ministre français des Affaires
étrangères, M. Alain Juppe, a
reconnu mardi matin n’avoir
pas convaincu ses partenaires
sur cette question.
Il a rappelé que la France et
la Grande-Bretagne avaient été
"en initiative" en prônant la
mise en place d'une zone d'ex-
clusion aérienne ou des frappes
aériennes ciblées sur la Libye.
"Aujourd'hui, nous n'en
avons pas les moyens militaires
(pour intervenir), puisque la
communauté internationale n'a
pas décidé de s'en doter", a-t-il
dit. Les ministres du G8 se sont
en revanche mis d'accord pour
reprendre "immédiatement les
discussions au sein du Conseil
de sécurité de l'Onu afin de
parvenir à une résolution qui
accroisse la pression sur la
Libye", a précisé Alain Juppé.
Ils se sont également enten-
dus pour associer les pays
arabes et africains à toute action
sur la Libye.
"Il ne peut pas se faire si les
pays arabes ne prennent pas
pleinement leurs responsabili-
tés", a-t-il dit à la presse, ajou-
tant que le président français
Nicolas Sarkozy, qui exerce
cette année la double-présidence
du G8 et du G20, allait organi-
ser une rencontre avec la Ligue
arabe et l'Union africaine.
arrivée hier après-
midi en Egypte,
première visite au
Caire d'un respon-
sable américain
depuis la chute le
mois dernier
d'Hosni Moubarak.
Selon des
sources de presse, Clinton doit rencontrer
lors de sa visite de deux jours, de hauts
responsables égyptiens pour "examiner
l'évolution de la démocratie en Egypte
après la Révolution du 25 janvier, la situa-
tion dans le monde arabe et la coopération
entre les deux pays".
La secrétaire d'Etat américaine tentera,
ajoutent les mêmes sources, de s'informer
sur l'alliance égypto-américaine et de l'en-
gagement de l'Egypte à poursuivre son
appui aux négociations pour le règlement
du conflit arabo-israélien.
Ces sources ont indiqué, citant un
diplomate égyptien, que la partie améri-
caine manifeste "quelque inquiétude" à
l'égard de changements éventuels dans la
position de l'Egypte notamment de la fer-
meture ou l'ouverture du point de passage
de Rafah. Clinton doit d'autre part, rencon-
trer au siège de l'ambassade américaine au
Caire, des représentants des jeunes de la
Révolution égyptienne.
Le comité de coordination des jeunes
de la Révolution n'accueille pas favorable-
ment la visite de Clinton, en raison de la
position des Etats-Unis à l'égard de la
Révolution des jeunes au moment des évè-
nements. Par ailleurs, les entretiens de
Clinton au Caire porteront aussi sur la
situation en Libye. Elle devra rencontrer
des symboles de l'opposition libyenne au
Caire.

Bahreïn Le ministre de l’Intérieur dissout

La contestation populaire
s'intensifie
La contestation populaire à Bahreïn
s'est intensifiée davantage hier, rendant
"très tendue" la situation dans le royau-
me, en dépit de l'état d'urgence proclamé
par le roi Hamad Ben Aissa El-Khalifa,
au lendemain de l'arrivée des troupes du
Golfe pour aider à rétablir l'ordre.
Quittant la place de la Perle, épicentre
de la contestation populaire, des milliers
de manifestants s'étaient rassemblés dans
la journée devant l'ambassade saoudien-
ne à Manama pour dénoncer la présence
sur le sol bahreïni de soldats saoudiens,
déployés pour aider à rétablir l'ordre dans
le royaume.
Les manifestants scandaient des slo-
gans hostiles au déploiement des forces
du Golfe à Bahreïn et réclamant des
réformes politiques, dont notamment une
monarchie constitutionnelle.
Des violences ont émaillé ces mani-
festations populaires, faisant deux morts.
Un manifestant a trouvé la mort lors d'af-
frontements avec le forces de l'ordre
dans le secteur de Sitra, au sud de
Manama, selon des sources médicales.
D'autres personnes ont été blessées
dans les affrontements qui opposaient des
manifestants et forces de sécurité dans
des villages proches de Manama, a-t-on
précisé de mêmes sources.
Quelque temps avant, un agent de
l'ordre a été tué après avoir été renversé
"intentionnellement" par un automobilis-
te, lors de la dispersion de manifesta-
tions, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
"L'incident a eu lieu lors de la disper-
sion de troubles à Maamir, au sud de
Manama", a-t-il affirmé.
Déclenchée depuis plusieurs semaines
à Bahreïn, la contestation populaire ne
cesse de s'intensifier rendant très tendue
la situation dans le royaume, où le roi
Hamad Ben Aissa El-Khalifa a proclamé
un état d'urgence pour une durée de trois
mois, selon un communiqué officiel.
la sécurité d'Etat
Le ministre égyptien de l'Intérieur,
Mansour El-Aissawi a décidé hier, de
"supprimer toutes les sections administra-
tives et les bureaux de la sécurité d'Etat
dans toutes les provinces du pays".
"Le ministre de l'Intérieur Mansour El-
Aissawi a décidé aujourd'hui (mardi) de
supprimer toutes les sections administra-
tives et les bureaux de la sécurité d'Etat
dans toutes les provinces", ont indiqué les
médias officiels.
Pétrole : Le panier Opep en léger recul : 107,87 dollars
Le prix du panier Opep s'est établi en recul
de plus de 4 dollars lundi pour s'établir à
107,87 dollars le baril, a indiqué hier
l'Organisation sur son site internet.
Selon l'organisation, le prix du panier
Opep a reculé de 4,16 cents pour s'établir
107,87 dollars le baril lundi contre 112,03
dollars le baril une semaine auparavant.
Le prix de ce panier, qui est repassé en
dessous du seuil des 100 dollars le 21 fevrier
M. El-Aissaoui a décidé de créer une
nouvelle institution en matière de sécurité,
appelée la "Sécurité nationale", dont le rôle
sera de "préserver la sécurité du pays et lut-
ter contre le terrorisme", a-t-on précise de
mêmes sources. La sécurité d'Etat était
notamment accusée d"'espionner la vie pri-
vée et les activités politiques de la popula-
tion, de pratiquer la torture et de participer
à la fraude électorale".
dernier, reste toutefois loin de son pic histo-
rique de140,13 dollars/baril atteint en juillet
2008.
Le panier de l'Opep comprend le Sahara
Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente
(Equateur), Iran Heavy (Iran), Basra Light
(Irak), kuwait Export (Koweït), Es-Sider
(Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine
(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite),
Murban (EAU) et le BCF 17 (Venezuela).

Le séisme au Japon secoue durement la filière nucléaire

Vingt-cinq ans après celle de Tchernobyl,
la catastrophe japonaise remet au premier
plan le débat sur les risques de l'énergie ato-
mique. Cette crise intervient alors que la
Chine et l'Inde construisent des centrales à
marche forcée. C'est un coup extrêmement
rude qui vient de s'abattre sur la filière
nucléaire mondiale. En effet, la situation très
préoccupante du Japon, qui fait face depuis
le séisme du 11 mars à une menace de catas-
trophe nucléaire sérieuse, a relancé le débat
sur la dangerosité de ce type d'énergie,
notamment en France, en Allemagne et en
Italie, où les écologistes, dont la plupart
réclament une sortie du nucléaire dans les 20
à 30 ans et un développement des énergies
renouvelables, sont montés au créneau.
Il faut dire qu’en 2008, la flambée du pé-
trole — le baril avait tutoyé la barre des 150
dollars — avait permis de parler de réveil de
l'atome civil à travers le monde.
Il s'agissait d'atténuer la dépendance aux
hydrocarbures tout en produisant du courant
sans gaz à effet de serre. L’Union européen-
ne vient d'ailleurs d'inscrire explicitement le
Réactions en chaîne dans le monde
nucléaire parmi les «énergies décarbonées»,
au même titre que l'hydraulique, le solaire
ou l'éolien.
Par ailleurs, c’est l'équivalent de 16 réac-
teurs EPR qui sont en chantier dans l'empire
du Milieu. Les pays émergents ou en voie de
développement se bousculent à la porte de
l'Agence internationale de l'énergie ato-
mique (AIEA) à Vienne. Dix-sept pays ont
ainsi officiellement déposé le mois dernier à
l'AIEA des dossiers pour construire leurs
premières centrales. Cette liste comprend le
Chili, pays très sismique, ou le Bangladesh,
soumis au risque d'inondations.
Les Émirats arabes unis, qui démarrent la
construction de leur première centrale, ache-
tée à la Corée du Sud au détriment de la
France, ont embauché des spécialistes étran-
gers pour créer de toutes pièces leur autorité
de sûreté.
Le Vietnam, l'Égypte ou le Nigeria y
mettront-ils les mêmes moyens ? Sept nou-
veaux pays veulent se doter de réacteurs.
L'impact de l'explosion du bâtiment du
réacteur n°1 de la centrale de Fukushima au
Japon sera planétaire. « Dans tous les pays
qui étudient actuellement les conditions
d'une reprise du nucléaire, celle-ci va être
nécessairement plus difficile à concrétiser »,
souligne Bertrand Barré, conseiller scienti-
fique chez Areva, le groupe français leader
mondial de l'atome civil. « Il y aura, à la
suite de cet accident, un débat extrêmement
vif. » Pour Lionel Taccoen, auteur du Pari
nucléaire français (L'Harmattan), « nul ne
maîtrise la manière dont le mouvement de
crainte va se répercuter auprès des opinions
publiques. Mais des tendances lourdes
seront confirmées. Dans un pays comme
l'Allemagne, où les oppositions sont déjà
très fortes, je ne vois pas comment le
nucléaire pourrait redémarrer un jour. »
« En regardant Fukushima à la télévision,
le contribuable et le parlementaire améri-
cains vont avoir moins envie de mettre la
main au portefeuille pour soutenir le
nucléaire », commente Peter Bradford,
ancien membre de l'autorité de sûreté
nucléaire américaine (la NRC). Aux États-
Unis, pays aux 104 réacteurs — où aucun
nouveau n'est entré en service depuis plus de
vingt ans —, quatre demandes de licence
sont en cours d'examen. Mais, depuis trois
ans, l'abondance soudaine de gaz — les
désormais fameux gaz de schiste — rend le
nucléaire comparativement trop cher.
Pas plus tard que la semaine dernière,
John Rowe, le P-DG de la méga compagnie,
Exelon, et qui est un électricien qui opère 17
réacteurs atomiques, a fait sensation en
déclarant qu'il n'allait pas construire de nou-
velle centrale, pariant sur l'abondance du gaz
pour les prochaines années.
Hier, c'est un autre partisan «convaincu»
du nucléaire, un sénateur démocrate, qui a
appelé à «faire une pause», «le temps de
digérer ce qui s'est passé au Japon».
Le nucléaire est une énergie qui émet très
peu de CO2, l'un des principaux gaz à effet
de serre à l'origine du changement clima-
tique. Elle est particulièrement prisée des
grands pays émergents, comme la Chine ou
l'Inde, mais elle a aussi retrouvé les faveurs
de plusieurs pays européens.
Amel Zemouri

Mercredi 16 Mars 2011

16 Santé EL MOUDJAHID

2e édition du Salon international du médicament générique

L’antidote à l’importation
● 30% des patients traités par le générique
La 2e édition du Salon international du médi-
cament générique (Al-Generic) a été inaugu-
rée hier à la Safex, à Alger par le Dr Djamel
Ould Abbès ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière.
Véritable rendez-vous des acteurs de la
santé, ce 2e Salon international du générique,
qui se tient jusqu’au 18 du mois courant, dans
le cadre de la promotion du médicament
générique, regroupe une vingtaine de partici-
pants. Elle s'adresse aux professionnels du
domaine et au grand public.
En visitant les différents stands, le
ministre s’est félicité de ce genre d’initiative
qui participe à la réussite du générique utilisé
par 30% des patients. Il a, à cet effet, précisé
que la facture d’importations de médicaments
a enregistré une baisse de 5% en 2010 par
rapport à 2009.
Il faut noter que l’Algérie peine considé-
rablement à réduire sa facture d’importation
des médicaments. Celle-ci s’est élevée à 1,66
milliard de dollars en 2010, contre 1,74 mil-
liard en 2009 et 1,86 milliard en 2008. Ainsi,
même si l’on constate une réduction des
dépenses durant ces trois dernières années, il
n’en demeure pas moins que la baisse reste
presque insignifiante. L’interdiction d’impor-
tation des médicaments fabriqués localement,
en vigueur depuis janvier 2009, n’a pas eu
l’effet escompté. Pour preuve, la facture n’a
baissé que de 4,66 % entre 2009 et 2010.
« Le gouvernement avait décidé en janvier
2009 d’interdire l’importation en Algérie des
médicaments produits localement après avoir
constaté un alourdissement de la facture
d’importation de médicaments combiné à un
recul de la production nationale dans ce
domaine. Depuis cette décision, cette facture
a d’abord enregistré une baisse de 6,53 % (-
12 millions de dollars), passant ainsi de 1,86
milliard de dollars en 2008 à 1,74 milliard à
la fin de l’année 2009. Depuis trois ans, le
gouvernement s’est engagé fermement à
encourager la production locale de médica-
ments, notamment le générique, par l’amélio-
ration des incitatifs à l’investissement et par
la réunion des conditions appropriées pour le
développement, notamment des capacités et
gammes de production du groupe pharma-
ceutique public Saidal.
Tout en encourageant les exposants dans
la production du générique, le ministre a rap-
pelé que son secteur a élaboré des lois qui
obligent les laboratoires à passer de la phase
d’importation, de distribution et de condition-
nement des médicaments à celle de la pro-
duction.
Le ministre a fait remarquer dans ce
contexte qu’un médicament générique est un
médicament identique ou équivalent à celui
d'une marque (appelé médicament princeps),
mais produit et vendu sous sa dénomination
commune internationale (DCI, nom chimique
de la substance).
C’est un médicament qui a la même
valeur thérapeutique que la spécialité phar-
maceutique correspondante "médicament de
marque", mais qui est moins cher; ces médi-
caments apparaissent sur le marché lorsque le
brevet du médicament de marque original est
expiré.
Lorsqu'un laboratoire découvre un médi-
cament, il garde l'exclusivité de sa commer-
cialisation pendant 20 ans. A l'expiration du
brevet, une copie conforme du médicament
original ou « princeps » peut alors être
développée et commercialisée sous un nom
différent par un autre laboratoire.
En d’autres termes le médicament géné-
rique est la copie conforme du médicament
princeps dont le brevet d'invention est tombé
dans le domaine public.
En tout état de cause, le Salon Al-Generic
concentre l'essentiel de l'information autour
d'un seul sujet : le médicament générique.
Des conférences thématiques, ouvertes aux
visiteurs, sont programmées tout au long de
cette manifestation scientifique. Certains
exposants organisent, également, des confé-
rences accessibles sur invitation. Des tables
rondes regrouperont des experts de haut
niveau pour débattre de différents thèmes
comme "Les caractéristiques du marché du
générique en Algérie" et "L'état actuel du
parc des fabricants" du médicament géné-
rique, sont inscrites au cours de ces journées.
Des conférences thématiques, ouvertes
aux visiteurs, sont également programmées
tout au long de cette manifestation scienti-
fique.
Sarah S.

Tizi-Ouzou // Journée d’information sur l’insuffisance rénale chronique

Mise en place d’un plan national pour la prise en charge de l’IRC
Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière a
pris, dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, de nou-
velles disposition en matière de prise en charge de l’insuf-
fisance rénale chronique (IRC), consistant en la mise en
place d’un plan national pour la prise en charge correcte et
efficace du malade, la relance de la prévention et la prise en
charge thérapeutique de l’IRC en dialyse ainsi que la trans-
plantation. C’est du moins ce qu’a annoncé hier le profes-
seur Rayane, président de la société algérienne de
Néphrologie dialyse et transplantation (SANDT) lors d’une
journée d’information sur l’IRC organisée par le CHU
Nedir Mohamed de la ville de Tizi-Ouzou.
Tout en qualifiant ces nouvelles dispositions de « bonnes
nouvelles », le professeur Rayane a indiqué aussi que ce
plan national se fixe également comme objectif la réduction
de la liste d’attente pour les greffes avec, notamment la sen-
sibilisation de la société en faveur des dons d’organes à pré-
lever, aussi bien sur des corps vivants ou cadavériques, acte
autorisé par la religion musulmane. Pour le professeur, la
sensibilisation n’est pas et ne doit pas être l’affaire des
médecins seulement mais de toute la société qui se doit de
s’impliquer davantage dans cette mission qui permettra de
soulager plusieurs malades souffrant de cette pathologie
que contractent annuellement en Algérie 14.000 personnes,
soit une prévalence de 450 malades par million d’habitants
qui suivent des séances de dialyse au niveau de 270 centres
de dialyse, dont 120 au niveau du privé contre 02 centres
seulement en 1978. Le nouveau plan IRC du ministère de la
santé ambitionne également d’aboutir à doubler, voire à tri-
pler le nombre de personnes qui bénéficient de greffe de
rein avec actuellement 1000 greffées à travers le pays grâce
aux dons qui sont très insuffisants actuellement. Par
ailleurs, le professeur Ziri, directeur général du CHU Nedir
Mohamed a indiqué durant cette journée que ce CHU prend
en charge actuellement 98 patients qui subissent la dialyse
au niveau du service néphrologie qui dispose de 27 généra-
teurs, mettant en exergue les performances du même servi-
ce qui a réussi depuis 2006 52 transplantations rénales, dont
les dernières en date ont été effectuées par les personnels de
ce service qui ont bénéficié d’un savoir faire acquis auprès
des praticiens étrangers avec lesquels ils ont eu à travailler
lors des premières opérations. Pour améliorer les conditions
de travail en ce sens, le DG du Chu a fait parr de la fin des
travaux de normalisation d’une troisième salle d’opérations
pour une enveloppe de 12 millions de dinars, dont 07 pour
ses équipements. Une autre salle sera incessamment norma-
lisée au niveau du service immunologie du CHU et ce pour
éviter les transferts de patients vers des structures spéciali-
sées d’Alger, dira également M. ZIRI.
Bel.Adrar

Les aliments anticancer du côlon

De l’ail contre le cancer
du côlon
Consommer 6 gousses d’ail par semaine
pourrait diminuer de 30%
le risque de cancer colo-
rectal!
Comment
"Grâce
a u x
compo-
sés sou-
frés conte-
nus dans l’ail,
qui réduisent l’ef-
fet cancérigène de certaines molécules",
répond le Dr David Servan-Schreiber
(Anticancer). De plus, "l’ail peut être très
intéressant en complément des traitements
classiques du cancer car il peut lutter contre
la prolifération des cellules cancéreuses",
souligne le Dr Luc Bodin, médecin spécialisé
en cancérologie clinique.
Comment consommer l’ail ? Il est bon d’en
ajouter à son alimentation quotidienne… tout
en sachant que ses molécules actives sont
libérées quand la gousse est écrasée et
qu’elles sont mieux absorbées avec un peu
d’huile d’olive !
Côlon : graines de lin et
céréales complètes !
Selon une étude américaine menée auprès
de 7000 personnes, une consommation jour-
nalière d’environ 35g de fibres alimentaires
diminuerait de 27% le risque de développer
un cancer du côlon! Comment ? Les fibres
augmentent le poids et le volume des selles et
diminuent le temps de transit dans le côlon,
ce qui pourrait accélérer l’élimination des
substances carcinogènes. De plus, la fermen-
tation des fibres serait associée à la produc-
tion d’acides gras protecteurs des cellules
? intestinales.
Comment consommer les fibres ?
Privilégiez les graines (de lin, de tourne-
sol…), les céréales complètes, les légumi-
neuses, les fruits et les légumes. Il est recom-
mandé de consommer au moins 30g de fibres
alimentaires par jour.
Côlon : diversifier les
choux !
"Grâce à leurs composés phyto-chimiques,
les choux peuvent agir en prévention du can-
cer du côlon", indique le Dr Luc Bodin,
médecin spécialisé en cancérologie clinique.
Excellente nouvelle ! "Ils seraient en plus
capables de neutraliser l’ef-
fet délétère des pesticides
grâce à certaines molé-
cules (appelées "indol-
3-carbinol")", ajoute
le spécialiste. Côté
études, "on a pu
conclure que les
sujets qui consom-
ment le plus de
légumes crucifères - en particulier du choux -
sont, de façon significative, moins exposés
que les autres au cancer du côlon", indique
l’Aprifel.
Comment consommer les choux ? "Il faut
en manger une à deux fois par semaine et
sous toutes ses formes : brocolis surtout, mais
aussi chou vert, choux de Bruxelles, chou-
fleur… Ce peut être tout simplement un peu
de choux mélangé à d’autres légumes",
conseille le Dr Bodin. Dans tous les cas, il
faut éviter de les faire bouillir pour éviter de
perdre les indol-3-carbinol.
Thé vert : il tue les cellules
cancéreuses !
Des chercheurs chinois ont démontré
auprès de 70 000 femmes que la consomma-
tion de thé vert pouvait réduire de 37% le
risque de développer un cancer du côlon ! Ce
bienfait serait attribuable
aux polyphénols du
thé, "des molécules
qui bloquent l’inva-
sion des tissus par
des cellules étran-
gères, comme les
cellules cancé-
reuses", explique
le Dr David
Servan-Schreiber
(Anticancer). Le thé
vert est un bon détoxifiant pour l’organisme,
ce qui favorise l’élimination des toxines can-
cérigènes.
Comment consommer le thé vert ? Il est
conseillé d’en boire régulièrement, 1 à 3
tasses par jour. Sachez que les thés verts japo-
nais pourraient être plus riches en polyphé-
nols que les thés verts chinois.
Attention : la consommation de thé doit être
limitée en cas de troubles cardiaques, d’in-
somnie, de troubles anxieux, d’hypertension
artérielle, de problèmes d’estomac ou de rein,
et d’ostéoporose.
Légumes et fruits : 25%
de risques en moins !
Riches en fibres et en antioxdyants, les
légumes et les fruits
exerceraient un
rôle protecteur
contre le
cancer du
côlon (et
m ê m e
contre le
cancer en
général).
Selon une étude
néerlandaise menée sur plus de 450 000 per-
sonnes, en manger 600 grammes par jour
diminuerait ainsi de 25% les risques de déve-
lopper ce type de cancer (étude menée sur des
sujets non-fumeurs).
Comment consommer les fruits et les
légumes ? De préférence frais car c’est sous
cette forme qu’ils conservent le maximum
d’antioxydants. Quant aux quantités, les
recommandations nationales sont entre 5 et
10 fruits et légumes par jour, soit entre 400 et
600g.

Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Débat sur la société civile et la formation
à la citoyenneté au Centre de Presse d’El Moudjahid
C’est dans l’accomplissement des actes de la vie
de tous les jours que se forge l’esprit citoyen
Par Tahar Mohamed
Al Anouar
L’
apport de la société civile à la
formation de la citoyenneté.
C’est autour de ce thème qu’à
l’initiative de l’Associaiton pour la sau-
vegarde du patrimoine basée à Rélizane
en coordination avec El Moudjahid a eu
lieu une table ronde au Centre de Presse
de notre publication. Cette rencontre a
regroupé comme intervenants, Mme
Benhabylès, Zahia Benarous, anciennes
ministres et M. Chekiri Abdelaziz, cher-
cheur. Pour Mme Benhabylès trop sou-
vent on évoque la citoyenneté, en rappe-
lant les droits dus au citoyen par l’Etat
sans se soucier, en tout cas pas suffisam-
ment, des obligations or, ce sont les obli-
gations, parfois les sacrifices consentis
envers la Nation qui donnent plus de
poids à la revendication en faveur de la
citoyenneté.
De là découle l’en-
semble des droits des
citoyens (droit de
vote, etc.) pour
l’oratrice, le maté-
rialisme l’empor-
te trop souvent
aujourd’hui sur
les valeurs uni-
verselles. Mme
Benhabylès rappel-
le alors la fameuse
tirade du défunt
Président américain,
John Kennedy s’adressant aux
Américains pour leur dire : «Ne deman-
de pas ce que ton pays peut faire pour
toi, demande ce que tu peux faire pour
ton pays».
Le droit à la citoyenneté passe bien
par un engagement en faveur du bien
public et du bien social. Il s’agit-là
d’une culture, le résultat d’un comporte-
ment social qui renvoie aux questions
d’éducation et de formation à l’esprit
civique. Cela commence au sein de la
famille à l’école, dans la rue, le mouve-
ment associatif, l’habitude de gestes
Forum
Ph. A. Hamadi
simples quoti- matique sug-
diens, pré- gérant que
servation cela n’a
des biens rien d’une
publics, utopie.
lutte contre Pour Mme
le gaspillage, Z a h i a
etc. Benarous, le
M m e
problème de la
Benhabylès cite citoyenneté est
pour l’occasion, un problème de
l’autre fameuse réplique l’heure.
du défunt moudjahed, Slimane Amirat Le rôle de la société civile est un rôle
qui a une question posée au sujet de la capital à cet égard. La citoyenneté est un
démocratie, releva qu’entre l’Algérie et combat de tous les jours, elle entre dans
la démocratie, il choisissait dans tous les tous les actes de la vie courante. Ce sont
cas, l’Algérie. tous les petits actes que l’on rencontre
Cette réplique comme celle de l’an- au quotidien ou que l’on entreprend qui
cien Président des Etats-Unis, sont à forment la citoyenneté. Mme Benarous
méditer par tous. L’oratrice relève qu’il qui se déclare plus citoyenne que mili-
faut élargir les espaces d’écoute, que les tante, relève que la citoyenneté est affai-
gens apprennent à se parler, à s’écouter re d’apprentissage, de volonté autant
et à dialoguer, et en fin de compte à que de conviction. Aujourd’hui l’espace
gagner en estime de part et d’autre. Il est social compris au sens le plus large est
urgent de prendre en main, cette problé- accessible à cet apprentissage. Les trans-
formations connues par notre pays s’y
prêtent : accessibilité à l’école, le plura-
lisme politique, le pluralisme syndical,
le mouvement associatif, tous ces
espaces sont des espaces de dialogue et
d’écoute, d’échanges et peuvent concou-
rir à la formation d’un esprit civique et
en définitive aider à construire une véri-
table citoyenneté. Pour M. Chekiri
Abdelaziz, chercheur, c’est au contact
de la réalité et du vécu que peut se for-
mer l’esprit citoyen. Les organisations,
le mouvement associatif, l’université,
doivent être en contact avec cette réalité
et favoriser la prise en charge des pro-
blèmes. C’est par la prise de conscience
des problèmes, c’est par la concertation
et l’écoute que l’on préserve la stabilité
sociale et que l’on favorise le règlement
de situations contentieuses.
L’apprentissage de la citoyenneté se
fait au moyen d’un travail sans relâche.
La société civile peut puissamment y
contribuer. Dans le débat, en réponse
aux questions des participants, c’est Mme
Mercredi 16 Mars 2011
17
Benhabyles
qui relève
que ce sont
l e s
défaillances
dans l’ap-
prentissage
de la citoyen-
neté, lorsque
la famille,
l’école , les insti-
tutions sont
défaillantes, qu’il y a risque La citoyen-
neté, ce sont les gestes et les principes
élémentaires, la solidarité, bref le com-
portement de tous les jours, le respect de
l’environnement, le respect du bien
d’autrui, qui en constituent les soubasse-
ments. La société civile est un acquis. Le
processus démocratique en cours dans le
pays peut favoriser la formation d’une
véritable citoyenneté.
C’est à travers le respect de ce qui
nous entoure, le respect de la loi, etc.
que l’on est autorisé à revendiquer des
droits, des obligations doivent donc pré-
céder toujours les droits. La démocratie,
la tolérance, sont des étapes. Elles ne se
décrètent pas, mais participent d’un
combat de tous les jours en faveur d’une
société en phase avec la réalité, respec-
tueuse de ses valeurs et des valeurs qui
sont des valeurs universelles.
M. Chekiri relève dans ses réponses
que notre société est en quête de stabili-
sation, que la menace terroriste n’est pas
totalement écartée, ce qui exige de nous
tous un certain devoir de vigilance et
donc un esprit citoyen pour éviter toutes
dérives possibles.
Pour Mme Benhabyles, il nous faut
vulgariser les notions de paix, de
concorde, de dialogue, soit autant
d’étapes qui sont constitutives ou qui
préparent à la citoyenneté avec tout ce
que cela suppose comme exercice en
faveur de la stabilité, du dialogue de la
confrontation des idées, et du rejet de la
violence.
T. M. A.
18 Société EL MOUDJAHID

Après le violent séisme et le tsunami

Le Japon sous
la menace nucléaire dents se succèdent. "Le niveau de radioactivité
a considérablement augmenté" sur le site, a
déclaré le Premier ministre japonais, Naoto
Kan. Parmi les mesures engagées pour soute-
nir l'économie locale, la Banque du Japon a
injecté au total 23.000 milliards de yens (202
milliards d'euros) sur le marché monétaire.
La Bourse de Tokyo en paye le prix hier,,
l'indice Nikkei 225 qui représente les valeurs
des entreprises indicatrices de la santé écono-
mique du pays s'est effondré de 10,55%, sa
troisième plus forte chute historique.
La panique s'est ainsi propagée en Asie où
les bourses ont emboîté le pas à celle de
Tokyo, Shanghai a fini en baisse de 1,41%, et
Hong-Kong a clôturé à -1,41%.
Les avis d'experts divergent quant à l'im-
pact de la situation au Japon sur l'économie
mondiale mais beaucoup considèrent que la
production très perturbée au Japon et le spec-
tre d'un rapatriement de capitaux sont une me-
nace pour la reprise déjà fragilisée par
l'envolée des prix du pétrole et la crise de la
Avec des ports et aéroports détruits ou fer- Le Produit intérieur brut (PIB) du pays dette européenne.

L' économie du Japon est confrontée à

une véritable déferlante après le vio-
lent séisme de vendredi suivi d'un
tsun ami qui ont ravagé le nord est du pays et
auxquels s'ajoutent la menace d'accidents nu-
cléaires, plongeant ainsi le pays dans une crise
inédite, estiment mardi des économistes.
Troisième puissance au monde derrière les
Etats-Unis et la Chine, l'estimation financière
du drame pour le Japon ne sera sans doute
connue que d'ici une à deux semaines, selon
les analystes qui espèrent toutefois un retour à
l'activité à moyen terme, grâce aux efforts de
reconstruction et à la reprise de la consomma-
tion. L'activité a freiné depuis vendredi au
Japon, et plusieurs entreprises des secteurs
phares de l'automobile, de l'électronique ou des
télécommunications ont dû suspendre une par-
tie, voire l'ensemble de leur production, tandis
que les employés peinent à se rendre sur leur
lieu de travail à cause de perturbations dans
les transports.
més, des usines à l'arrêt, des circuits logis-
tiques perturbés et une population traumatisée,
la catastrophe a déjà un impact considérable.
Toutefois, l'agence de notation financière
Moody's estime que le Japon est bien armé
pour faire face aux conséquences économiques
du séisme notamment en raison de l'impor-
tance de son épargne, qui pourra être mobilisée
pour financer la reconstruction du pays.
Pour l'agence, le Japon, dont l'économie
pèse 6.000 milliards de dollars, soit "les éco-
nomies allemande et italienne réunies", a la
"capacité d'absorber le choc dans le temps.
Elle estime qu'en général, les économies
riches ont prouvé qu'elles étaient en mesure
de faire face à des catastrophes naturelles".
Il n'en reste pas moins que la catastrophe
pourraient coûter quelque 100 milliards de
dollars à l'économie japonaise, soit 2% du Pro-
duit intérieur brut (PIB), a estimé mardi le
groupe bancaire de Singapour DBS Group.
avait atteint 5.473,6 milliards de dollars
(+3,9%) sur l'ensemble de l'année 2010, selon
des chiffres annoncés début mars.
D'une ampleur identique, le tremblement
de terre de Kobé en 1995 avait coûté 103 mil-
liards de dollars à l'économie du pays.
Le gouvernement japonais avait affirmé
dès dimanche que cette catastrophe devrait
avoir un impact "considérable" sur l'économie
du pays.
Le tremblement de terre de magnitude 8,9
et le tsunami qui l'a suivi ont dévasté la côte
Pacifique du Tohoku (nord-est), comptant au
total pour 8% du Produit intérieur brut (PIB)
du Japon.
De nombreuses activités côtières ont été ré-
duites à néant et les infrastructures ravagées
par une vague de dix mètres de haut dans la
métropole de Sendai.
Le séisme a également endommagé la cen-
trale nucléaire de Fukushima 1, où les acci-
En outre, les inquiétudes des observateurs
et des investisseurs focalisaient hier, sur des
risques de fuites radioactives importantes à la
centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du
pays), où une seconde explosion a été enregis-
trée mardi, augmentant davantage le risque
d'une catastrophe nucléaire.
Plus le risque nucléaire s'intensifie plus il
augmente l'impact de la catastrophe sur le
marché des devises, commentaient les ana-
lystes.
L'euro perdait du terrain face au dollar
mardi, et le yen progressait, les cambistes
fuyant les investissements jugés plus risqués,
inquiets de l'évolution de la situation au Japon.
L'euro valait mardi matin 1,3859 dollar contre
1,3985 lundi et baissait aussi face au yen, à
112,98 yens contre 114,22 yens lundi soir.
Le dollar reculait également face à la de-
vise nippone à 81,52 yens contre 81,65 yens
lundi soir.

Accidents nucléaires : Deux personnes

les risques pour l'homme retrouvées vivantes
L'exposition à des rayonnements ionisants peuvent avoir des conséquences très graves
pour la santé. Mais des mesures de protection existent.
Le monde entier garde en tête les images du pire accident nucléaire de l'histoire,
4 jours après
l'explosion de la centrale ukrainienne de Tchernobyl en 1986.
sonnes les plus
proches de la source
quelque 200.000 personnes
au total.
le séisme
radioactive, à savoir Les riverains peuvent sous des dé-
les sauveteurs et le aussi être amenés à s'enfer- combres
personnel des cen- mer chez eux, de préférence dans le nord-
trales. dans un sous-sol, les portes est du Japon,
Une exposition plus et fenêtres calfeutrées avec frappé il y a
faible mais prolongée du ruban adhésif, sans cli- quatre jours
(par l'alimentation, matisation ni chauffage. par un terri-
les gaz inhalés) peut Cela évite principalement ble séisme, a
causer des lésions de de respirer des particules (le annoncé la
l'ADN et donc des mode de contamination le télévision
cancers (du poumon, plus rapide), ou que celles- publique
du colon, leucé- ci n'entrent en contact avec NHK.
mie…) et des malfor- la peau. La septua-
mations chez les Enfin, l'ingestion de com- génaire a été
enfants à naître. Cela primés d'iode stable permet dégagée
concerne principale- de se protéger contre les dans la ville
ment les riverains cancers de la thyroïde. d'Otsuchi,
Si pour l'instant, les dom- suivant la durée d'exposi- plus éloignés. Cette glande produit des dans la pré-
mages causés par le séisme tion, la nature des rayons et • Les mesures de protec- hormones qui régulent le
tion possibles : métabolisme. En se fixant fecture
de vendredi aux installa- les personnes. d'Iwate.
tions japonaises n'ont pas En cas d'exposition Il existe trois façons de dans la thyroïde, l'iode sta-
protéger les populations en ble, donc non radioactif, Elle souf-
atteint la même gravité - sur brusque et forte, l'effet peut frait d'hypo-
une échelle de 0 à 7, les ac- être visible rapidement cas de fuites radioactives. empêche l'iode radioactif
La première consiste à de se fixer. Ce type de pré- thermie mais
cidents de Fukushima sont (dans les heures, jours ou ses jours ne
situés par les experts à 4, semaines suivantes). Elle se évacuer les personnes se vention est particulièrement
contre 7 pour Tchernobyl - manifeste par des vomisse- trouvant à proximité de la efficace et nécessaire chez sont pas en
la protection des habitants ments, de la fièvre, des brû- source nucléaire. C'est ce les enfants, chez qui l'hor- danger.
et de l'environnement reste lures et des hémorragies. que les autorités japonaises mone thyroïdienne joue un La chaîne
un sujet de préoccupation Ce type d'exposition détruit ont fait après le séisme : des rôle fondamental dans la a précisé
majeur. certaines cellules (san- milliers de personnes vi- croissance et le développe- qu'elle avait

• Comment l'homme
réagit à une exposition à
la radioactivité ?
Les expositions à des par-
ticules radioactives peuvent
avoir des effets variables
guines, digestives, ga-
mètes), détériorant la
moelle osseuse ou la mu-
queuse intestinale. Une ex-
position forte concerne
principalement les per-
vant dans un rayon de 3 km
des lieux dangereux ont été
déplacées, puis dans un
rayon de 10 et enfin 20 km
à mesure que les accidents
se multipliaient, soit
D
ment. Le Japon en a com- eux personnes, une
femme de 70 ans et
mencé la distribution, car
l'effet protecteur est maxi- un homme dont
mal si on prend les compri- l'âge n'a pas été précisé,
més l'heure précédent ou ont été retrouvées vivants
l'heure suivant l'exposition. hier par les sauveteurs
été hospitalisée.
L'homme a été secouru
hier dans la ville d'Ishi-
maki, dans la préfecture
de Miyagi, la plus proche
de l'épicentre de vendredi.

Mercredi 16 Mars 2011

30 Vie Quotidienne EL MOUDJAHID

Condoléances Vie religieuse

Monsieur Mohand Akli BENYOUNES, président de Horaires des prières de la journée du mercredi 11
l’Association des moudjahidine de la Fédération du FLN en Rabi’ El Thani 1432 correspondant au 16 mars 2011 :
— Dohr...............….....12 h 57
France 1954-1962, Wilaya 7 historique, et tous les membres — ‘Asr.........................16 h 21
— Maghreb................. 18 h 59
de l’Association très attristés par le décès de — ‘Icha....................... 20 h 17
Jeudi 12 Rabi’ El Thani 1432
LOUNIS Belkacem et LOUNIS Mohand Ou Omar correspondant au 17 mars 2011 :
— Fedjr....................... 05 h 30
(parents de leur compagnon LOUNIS Ammar, — Chourouk................ 06 h 57
membre du bureau national de l’Association)
présentent à ce dernier et aux familles des défunts leurs sincères Condoléances
condoléances et les assurent en cette pénible circonstance de leur
Le secrétaire général de l’UGTA, la direction nationale et l’ensemble des
profonde sympathie. travailleurs, profondément attristés par la perte cruelle de l’épouse du frère
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder aux défunts Sa Sainte SANA Tayeb, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de
Miséricorde et de les accueillir en Son Vaste Paradis. la formation et de l’enseignement professionnels, lui présentent leurs sincères
condoléances et compatissent à sa douleur en cette pénible circonstance.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

La crise nucléaire s’aggrave au Japon, vives craintes dans le monde

a crise nucléaire française de sûreté nucléaire l'étranger.

L s'est aggravée
hier au Japon
après une nouvelle
explosion et un incen-
die à la centrale de
Fukushima 1, où les
accidents se succè-
dent depuis le violent
séisme de vendredi
qui a probablement
fait plus de 10.000
morts.
Cet enchaînement
d'avaries nourrit les
vives craintes d'une
contamination radio-
active dans l'archipel,
ainsi que dans les
pays voisins comme
la Russie ou la
Chine. Mais les
autorités japonaises ont affirmé mardi
que la radioactivité n'atteignait un niveau
dangereux pour la santé que sur le site
même de la centrale, autour des quatre
réacteurs endommagés.
"Contrairement à ce qui s'est passé
jusqu'ici, il ne fait pas de doute que les
niveaux atteints peuvent affecter la santé
des êtres humains", a déclaré le porte-
parole du gouvernement, Yukio Edano.
Seuls 50 des 800 employés de la cen-
trale ont été maintenus sur le site, situé
à 250 km au nord-est de Tokyo.
Par précaution, le Premier ministre
Naoto Kan a élargi la zone de sécurité
autour de la centrale en appelant les
personnes habitant dans un rayon de 30
kilomètres à rester calfeutrées.
"Restez à l'intérieur, fermez les fenêtres,
n'allumez pas les ventilateurs et ne sor-
tez pas votre linge", a demandé M.
Edano.
Ces mesures s'ajoutent à l'évacua-
tion, ordonnée samedi, des plus de
200.000 personnes habitant à proximi-
té de cette centrale située dans le nord-
est, sur la côte de l'océan Pacifique.
En revanche, les 35 millions d'habi-
tants de l'agglomération de Tokyo, la
plus importante au monde, n'ont pas
besoin de prendre des précautions par-
ticulières, selon le gouvernement.
La tension est cependant montée
dans la capitale lorsque le taux de
radioactivité a légèrement
dépassé la normale à la mi-
journée, avant de redes-
cendre dans l'après-midi.
Poussés par le vent, ces
rejets radioactifs sont consé-
cutifs à l'explosion d'hydro-
gène qui s'est produite à l'au-
be dans le bâtiment qui abri-
te le réacteur 2. L'étendue
des dégâts, notamment sur
l'étanchéité de l'enceinte,
restait incertaine mardi soir.
Une autre explosion a
déclenché un incendie dans le réacteur
4, qui était à l'arrêt pour maintenance
lorsque le séisme s'est produit. Une
hausse de la température a été relevée
dans les deux autres réacteurs, 5 et 6,
mardi après-midi.
Ces explosions sont la conséquence
des opérations d'urgence lancées après
la panne des systèmes de refroidisse-
ment des réacteurs provoquée par le
tsunami ayant suivi le séisme de magni-
tude 9, le plus puissant jamais enregistré
au Japon. Le gouvernement a affirmé
exclure "la possibilité d'un Tchernobyl".
L'accident de Fukushima pourrait
être le deuxième le plus grave puisqu'il
atteindrait un niveau de gravité 6 sur
l'échelle internationale des événements
nucléaires et radiologiques, qui en
compte 7, selon le président de l'Autorité
(ASN), André-Claude Lacoste.
Le commissaire européen à
l'Energie, Günther Oettinger, a
Outre le nucléaire, l'autre priorité des
autorités japonaises est de porter
secours aux plus de 500.000 sinistrés
parlé d'"apocalypse" et estimé accueillis dans des écoles ou des salles
que les autorités locales avaient municipales.
pratiquement perdu le contrôle de Les 100.000 soldats mobilisés, épau-
la situation à Fukushima. lés par de nombreux secouristes étran-
"Pratiquement tout est hors de gers, ont été chargés de répondre aux
contrôle", a-t-il dit, ajoutant : "je énormes besoins en eau potable et en
n'exclus pas le pire dans les vivres, et de remettre en état de marche
heures et les jours à venir". les infrastructures (routes, télépho-
La chancelière allemande ne...).
Angela Merkel a annoncé l'arrêt Aucun trouble à l'ordre public n'a été
signalé dans la zone dévas-
tée, où les sinistrés font
preuve de stoïcisme et de
solidarité. "Dans les films
catastrophe, on voit toujours
des gens hystériques courir
partout. Mais ici, c'est vrai-
ment très calme", a témoi-
gné une étudiante cana-
dienne, Jouvon Evans, qui
était en vacances lorsque le
drame s'est produit. Les
sauveteurs ont connu la joie
de retrouver deux survi-
vants, une femme de 70
ans et un homme, sous des
décombres quatre jours
après le séisme.
Le bilan officiel s'est éta-
bli mardi soir à 3.313 décès,
mais il devrait continuer à
immédiat, pour trois mois, des sept fortement augmenter au fur et à mesure
réacteurs nucléaires les plus anciens du de la découverte des corps dans les
pays. Les pays de l'UE ont décidé d'ef- champs de ruines n'ayant pas été enco-
fectuer des tests de résistance de leurs re fouillés. Témoignant de l'inquiétude
centrales aux tremblements de terre, des investisseurs, l'indice Nikkei de la
raz-de-marée et attaques terroristes tan- Bourse de Tokyo s'est effondré de
dis que le Premier ministre russe, 10,55% après avoir perdu 6,18% la
Vladimir Poutine, a commandé une veille, entraînant dans sa chute les
étude sur le secteur en Russie. Les autres places boursières.
accidents à Fukushima ont ravivé les L'activité économique devrait rester
craintes des antinucléaires dans le fortement perturbée dans les prochains
monde entier et selon le chef de jours avec la suspension partielle de la
l'Agence internationale de l'énergie, production de grands groupes comme
Nobuo Tanaka, ceci risque de retarder le Toyota, tandis que des coupures d'élec-
développement mondial de cette techno- tricité perturbent plusieurs régions.
logie et de compliquer la lutte contre le Plusieurs compagnies aériennes,
changement climatique. De nombreux comme Air China ou Lufthansa, ont pris
pays étrangers ont déconseillé les des mesures de précaution, soit en
voyages au Japon et recommandé à annulant des vols vers Tokyo soit en les
leurs ressortissants expatriés à Tokyo de redirigeant vers Osaka ou Nagoya.
partir vers le sud de l'archipel ou à

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

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Mercredi 16 Mars 2011

EL MOUDJAHID
Des centaines d'étudiants organisent
un mouvement de protestation devant
le ministère de l'Enseignement supérieur
D es centaines d'étudiants d'universités
et d'écoles supérieures de plusieurs
wilayas du pays se sont rassemblés
hier, à Alger devant le siège du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique brandissant des revendications
socio-pédagogiques.
Des étudiants d'instituts, de facultés et
d'écoles supérieures d'Alger et d'autres
wilayas du pays ont pris part à ce mouve-
ment de protestation qui dure depuis février
dernier, a constaté l'APS. Les protestataires
demandent, dans ce mouvement auquel a
appelé la coordination nationale indépen-
dante des étudiants, "la démocratisation de
l'université" afin que l'étudiant puisse, selon
eux, "élire librement le recteur et les respon-
sables de l'université". Ils appellent égale-
ment à la réhabilitation des systèmes "clas-
sique" et "L.M.D" (Licence-Master-
Doctorat) en vigueur dans l'enseignement
supérieur, affirmant la nécessité de maintenir
l'ancien système. Les représentants de la
coordination revendiquent aussi l'améliora-
tion du cadre de formation dans les univer-
Prise en charge des jeunes
Nécessité d'adapter les dispositifs de formation
aux exigences du marché de l'emploi
L es participants à la 3e conférence de
wilaya sur "la politique sectorielle de
prise en charge des jeunes" ont appelé
à Tlemcen à la nécessité d'adapter les dispo-
sitifs de formation aux exigences du marché
de l'emploi et aux spécificités des jeunes.
Cette rencontre de deux jours qui a pris
fin lundi a été sanctionnée par une série de
recommandations appelant surtout à la mise
en place de mécanismes pratiques et régle-
mentaires pour faciliter aux jeunes ayant une
formation l’accès à l’investissement et assu-
rer son accompagnement dans la création de
sa micro-entreprise.
Les participants ont appelé également à
l'enrichissement des programmes et leur
adaptation avec la nomenclature nationale de
Selon le directeur régional de l’ANEP
Le secteur économique appelé à s'impliquer davantage
dans la création de l’emploi dans les régions du centre
L e secteur économique "peut contribuer
de manière significative" à rébsorber
une bonne partie des demandes d’em-
ploi en instance de placement, a estimé hier
à Médéa le directeur régional de l’Agence
Nationale de l’Emploi (ANEM) du centre.
Cette contribution "pourrait être effective
à condition que les opérateurs issus de ce
secteur adhérent pleinement aux dispositifs
mis en place par les pouvoirs publics" en
vue de créer de nouveaux emplois, a précisé
M. Khaled Slimani. Le niveau de participa-
tion du secteur économique dans la création
de nouveaux emplois "reste globalement
faible par rapport à son potentiel réel de pla-
cement et au soutien financier qui lui est
accordé par les pouvoirs publics, au titre des
mesures d’accompagnement à la création
d’emploi", a indiqué à l’APS le directeur
régional de l’ANEM, responsable des
Agences locales de Médéa, Blida, Tipasa et
Djelfa. Selon ce responsable, beaucoup
d’opérateurs économiques issus de ces
régions "hésitent encore à s’impliquer dans
Chlef : Fort engouement pour le dispositif
de soutien à l’emploi des jeunes
L e secteur de l’emploi vient de
connaître une nouvelle dynamique
dans la wilaya de Chlef à la faveur des
dernières dispositions du Conseil des
ministres, a-t-on constaté au niveau de l’an-
tenne de l’Agence nationale de soutien à
l’emploi des jeunes (ANSEJ).
Cette nouvelle dynamique s’est traduite
par un engouement sans précédent sur les
antennes locales de l’ANSEJ au niveau de la
wilaya de Chlef, où des milliers de jeunes
ont formulé des dossiers dans la perspective
de la création de micro entreprises.
Nation
Université
sités, les instituts et les écoles supérieures, en
les dotant des moyens nécessaires à une for-
mation de qualité. D'autre part, la plate-
forme de revendications comprend la généra-
lisation de l'enseignement des langues étran-
gères dans tous les paliers de l'enseignement
et le maintien de la filière traduction dans
toutes les universités du pays. Concernant les
revendications sociales, la coordination
appelle à l'amélioration de la prise en charge
sociale de l'étudiant en matière d'héberge-
ment, de transport et de restauration.
Un responsable du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique a, pour sa part, indiqué que "les
premières revendications exprimées par le
mouvement ont été prises en considération
par le Conseil des ministres qui a recom-
mandé de fournir toute l'aide au ministère
pour la prise en charge des revendications
pédagogiques et scientifiques légitimes",
affirmant que la tutelle "ne peut prendre en
charge les revendications autres que pédago-
giques en dehors du cadre de sa compéten-
ce". Le ministère, a ajouté la même source,
formation professionnelle, et recommandé
de réactiver les conventions signées avec les
entreprises publiques et privées pour des
stages pratiques et d'assurer une formation
complémentaire permettant une meilleure
qualification des jeunes. Ils ont mis en
exergue aussi le renforcement du partenariat
entre les centres de formation professionnel-
le et les différents opérateurs de commercia-
lisation du produit. Organisée par la direc-
tion locale de la Formation et de l’enseigne-
ment professionnels, cette conférence a
regroupé près de 270 participants dont des
cadres de ce secteur.
Elle s'est tenue en prélude à deux autres
rencontres, l'une régionale prévue à Sidi
Bel-Abbès et l'autre à caractère national à
cette dynamique enclenchée par les pou-
voirs publics", à travers la mise en place
d’une série de dispositifs et de mesures inci-
tatives destinées à relancer la machine de
l’emploi dans le pays. Et d'affirmer que les
offres de recrutement émanant de ce secteur
"sont loin de refléter les besoins réels de ce
secteur, en termes de recrutement ou de pla-
cement, eu égard à sa consistance et ses pers-
pectives d’avenir".
M. Slimani a estimé, dans ce contexte,
qu’il y a nécessité "d’œuvrer ensemble pour
venir à bout de ces réticences, inciter ces
opérateurs à s’impliquer davantage dans cet
effort national de création d’emploi et leur
faire comprendre la nature de cet enjeu, dont
ils sont partie prenante d’une manière ou
d’une autre". Le directeur régional de
l'ANEM pense, toutefois, qu’il s’agit d’un
phénomène conjoncturel appelé à évoluer
dans le bon sens, dans un avenir proche,
"d’autant que l’enjeu ne se résume pas au
seul aspect de l’emploi, mais engage le
devenir même de ces entreprises", a-t-il dit.
Des données de l’ANSEJ font état, dans
ce sens, du dépôt de plus de 3500 dossiers
durant les seuls mois de janvier et février
derniers. Selon, le directeur de cette Agence
locale, le nombre de postulants à la création
de micro-entreprises est appelé à évoluer
davantage dans les mois à venir grâce à la
démarche adoptée dans le traitement des dos-
siers et à la rapidité avec laquelle ils sont
pris en charge. Selon ce responsable les dos-
siers, une fois déposés, sont désormais trai-
tés en l’espace d’un mois par le Comité local
d’étude et de financement (CLEF), composé
Mercredi 16 Mars 2011
a "engagé en février dernier un large dia-
logue avec les étudiants c'est pourquoi les
troubles sont restés confinés dans certains
établissements et filières seulement. Les
autres instituts et universités poursuivent
normalement leurs activités".
Pour le responsable la "démocratisation
de l'université" est "une revendication poli-
tique", qui se situe en dehors de l'espace uni-
versitaire estimant que "l'élection des res-
ponsables des universités ne relève pas des
prérogatives de l"'étudiant".
Le recteur de l'université d'Alger 2
(Bouzareah) M. Abdelkader Henni a, pour
sa part, déclaré que les étudiants étaient
impatients de voir la concrétisation sur le
terrain des décisions, précisant que "les alter-
natives devant être fournies requièrent beau-
coup de réflexion et de temps".
"Les universités s'attellent depuis plus de
deux semaines à l'examen des questions
liées aux revendications des étudiants à tra-
vers des rencontres de concertation aux-
quelles ont été associés les étudiants", a indi-
qué M. Henni.
Alger, a indiqué le respon-
sable d’organisation en ajou-
tant que le programme de
cette conférence comporte
notamment un rapport sur la
politique sectorielle de prise
en charge des jeunes et l’étude des résultats
de la deuxième conférence et leurs impacts
sur l’insertion des jeunes dans le monde de
l’emploi. Les participants ont été répartis
entre six ateliers pour débattre et enrichir les
différents thèmes ayant une relation avec
l’équation entre la formation et l’emploi.
Les travaux en ateliers ont abordé "les
mécanismes d’accompagnement des jeunes
avant, pendant et après la formation", "le
renforcement et le développement des acti-
vités culturelles, sportives et de loisirs", "la
prévention et la lutte contre les maux
sociaux" et "la promotion du partenariat avec
les autres secteurs en matière de formation
professionnelle".
Contrairement à la situation observée au
niveau du secteur économique, industriel ou
manufacturier s’entend, "des indices fort
encourageants émergent d’autres secteurs
d’activités et dont l’essor peut avoir un effet
attractif sur le marché de l’emploi", a souli-
gné ce responsable, ajoutant que ses services
sont arrivés à identifier sept secteurs d’acti-
vités susceptibles d’absorber un nombre
appréciable de demandeurs d’emploi.
Il s’agit des secteurs des BTPH et de
l’agriculture, en forte croissance ces der-
nières années et qui constituent pour l’ins-
tant, les principaux pourvoyeurs de la main-
d’œuvre locale. "Ils sont en mesure d’assurer
davantage de débouchés, à l’avenir, pour les
jeunes primo demandeurs d’emploi, si cette
croissance est maintenue", a-t-il affirmé.
M. Slimani a ajouté que ces services
comptent, à cet égard, déployer tous leurs
efforts, en collaboration avec les différentes
structures d’emploi et autres partenaires
locaux, en vue de réaliser le plus grand
nombre de recrutements possibles.
de représentants de l’ANSEJ, des
banques et autres structures concernées
par le soutien à l’emploi des jeunes.
Auparavant réticentes, les banques se
sont de plus en plus impliquées du
moment où les accords bancaires sont accor-
dés aux promoteurs dans un délai maximum
de deux mois, a indiqué le directeur de
l’ANSEJ de Chlef. Cet avis est partagé par
de nombreux promoteurs rencontrés au siège
de cette structure, lesquels estiment qu’il y a
réellement un changement au niveau de ces
structures. Par le passé, ont-ils relevé, il fal-
lait attendre plusieurs mois pour être fixé sur
l’éligibilité ou non du projet. Ce délai ne
dépasse pas actuellement un mois après
l’examen du dossier, a affirmé un jeune pos-
tulant à une micro-entreprise de pêche.
APS
31
Education
Sit-in de protestation
de la coordination
nationale des fonc-
tionnaires des services
économiques
La coordination nationale des fonction-
naires des services économiques affiliée à la
Fédération nationale des travailleurs de l'édu-
cation (FNTE) et à l'Union générale des tra-
vailleurs algériens (UGTA) a organisé hier, à
Alger un sit-in de protestation pour faire valoir
une série de revendications, a constaté l'APS.
La coordination nationale des fonction-
naires des services économiques réclame l'in-
demnité de documentation, l'indemnité d'expé-
rience pédagogique et d'autres indemnités
avec un effet rétroactif, conformément au
décret exécutif 08-315 qui a bénéficié à tous
les travailleurs et fonctionnaires de l'éducation
à l'exception de ceux des services écono-
miques.
Les protestataires ont souligné que leurs
revendications étaient "légitimes" et qu'il était
de leur droit de bénéficier de ces indemnités
car ils font partie de ce secteur au même titre
que tous les autres fonctionnaires et tra-
vailleurs.
Ils ont indiqué que leurs revendications ne
dataient pas d'hier mais qu'elles remontaient à
2003, précisant que les contacts en cours entre
les représentants du ministère et de la coordi-
nation n'ont toujours rien donné.
Les protestataires ont exprimé leur désarroi
quant à leur classement. Ils ont déclaré n'être
classés ni comme le reste des travailleurs et
fonctionnaires de l'éducation ni comme ceux
du ministère des Finances. C'est pourquoi ils
réclament d'être classés dans l'un des deux
ministères pour pouvoir bénéficier des avan-
tages et indemnités prévus.
Pour les représentants de la coordination
qui se sont rassemblés devant le lycée Cheikh
Bouamama et la route menant vers le ministè-
re de l'Education, les indemnités dont ils ont
bénéficié récemment et qui vont de 500 à 1200
dinars sont "minimes". Aussi, réclament-ils un
reclassement au même titre que tous les autres
travailleurs du secteur de l'éducation.
Santé
Grève nationale
de deux jours des
médecins résidents
Les médecins résidents ont entamé hier, une
grève nationale de deux jours, "largement sui-
vie", pour revendiquer l'amélioration de leur
situation socioprofessionnelle et pédagogique,
a-t-on constaté.
"Le taux de suivi a dépassé les 90% au
niveau national en ce premier jour de grève",
a affirmé à l'APS le Dr Amine Benhabib,
membre du "Collectif autonome des médecins
résidents algériens". Un service minimum est
cependant "assuré pour les urgences et les
gardes médicales dans les différents centres et
établissements hospitalo-universitaires", a
encore affirmé Dr Benhabib. Il a signalé par
ailleurs que les grévistes n'avaient reçu, pour
l'instant, "aucune réponse" de la part des minis-
tères de tutelle (Santé et Enseignement supé-
rieur) concernant les revendications "légi-
times" des médecins résidents. Au CHU
Mustapha Pacha à Alger, Dr Yelles Taoufik a
indiqué à l'APS que les médecins résidents
étaient "déterminés à poursuivre leur mouve-
ment de protestation jusqu'au à ce que leurs
revendications soient satisfaites, en premier
lieu l'abrogation du service civil". Selon lui
aussi, le débrayage de ce mardi a été suivi par
la "quasi -totalité" des médecins résidents.
Le même constat peut être fait au CHU
Mohamed-Lamine-Debaghine (Bab El Oued)
où un rassemblement a été organisé par les
médecins protestataires, qui ont fait part de
leur détermination à poursuivre leur mouve-
ment pour défendre des revendications qu'ils
considèrent là aussi "légitimes".
Les médecins résidents des hôpitaux Salim-
Zmirli (El Harrach), Drid-Hocine (Kouba), et
Issad-Hassani (Beni Messous) étaient de leur
côté rassemblés en assez grand nombre sur
leurs lieux de travail respectifs pour exprimer
leur adhésion au mouvement de grève. Cette
grève survient après deux sit-in observés par le
collectif des médecins résidents, la semaine
dernière, au CHU Mustapha Pacha d'Alger.
Leurs canevas de revendications englobe
notamment l'abrogation du service civil, la
révision de l'actuel statut, un relèvement des
salaires et la validation des formations spécia-
lisées nationales et internationales effectuées
par les résidents au cours de leurs cursus.
 Eliminatoires CAN 2012
Benchikha face à la presse
aujourd'hui, 10 h 30,
à l'OCO du 5-Juillet
A près avoir communiqué offi-
ciellement sa liste des "23", qui
affronteront ce 27 mars, le
Maroc, au stade du 19-Mai 56 de
Annaba, qui peut contenir plus de
80.000 spectateurs, le coach national,
Abdelhak Benchikha, entrera directe-
ment dans le vif su sujet de cette
importante rencontre qui rentre dans le
cadre des éliminatoires de la CAN
2012 organisée conjointement par le
Gabon et la Guinée équatoriale. Avant son déplacement prévu ce jeudi à
Annaba où il commencera la préparation du stage des "Verts", Benchikha
organisera, aujourd'hui, à 10 h 30, à la salle des conférences du stade du 5-
Juillet, sa conférence de presse. Il sera certainement assailli de questions de la
part des journalistes de la presse écrite et audio-visuelle. Il faut dire que le sujet
va susciter une présence fort remarquée des journalistes, eu égard à cette
importante échéance qui concerne cet important derby maghrébin. Benchikha
devra justifier ses choix et tenter de convaincre les journalistes sur sa stratégie
qu'il compte mettre en pratique pour passer positivement l'écueil de cette équi-
pe marocaine qui affiche de grandes ambitions. Benchikha a donné le primat
à la forme physique du moment de chaque élément. C'est pour cette raison,
qu'il n'a pas fait appel à quelques joueurs comme Mesloub, Halliche,
Matmour, Amri Chadli, Benyamina. Il est certain que les débats seront très
animés. Comme Benchikha a besoin de temps pour bien préparer son groupe,
le stage qui était prévu dans un premier temps pour le 21 mars à Annaba sera
avancé à samedi 19 mars. C'est-à-dire juste après le déroulement de la 16ème
journée de Ligue 1 prévue ce vendredi 18 mars.
H. Gharbi
Coupe d'Algérie (1/8es de finale)
MC Saida, CR Belouizdad, MC Oran,
JS Kabylie, USM Harrach, AB Merouana
qualifiés aux 1/4es de finale
S aida savoure la qualification de son équipe en
quarts de finale de la coupe d’Algérie après l’ex-
ploit réalisé hier par le MC Saida (1-0) face à la
solide équipe de l’ASO Chlef.
C’est sans aucun doute le résultat qui marquera les
1/8es de finale vu que ce derby de l’ouest du pays
s’annonçait indécis.
Le match en question s’avéra palpitant de bout en
bout et il a fallu attendre les dernières minutes pour
désigner le vainqueur en raison de la valeur des atta-
quants de l’ASO Chlef en mesure de renverser la
vapeur.
Pratiquement, le MC Saida a exploité judicieuse-
ment une des rares occasions de but qui s’est offerte
par l’intermédiaire de Madouni, auteur du but victo-
rieux suite à un magistral lob. Le MC Saida résistera
ensuite aux assauts de l’ASO Chlef grâce à son gar-
dien de but qui réussira l’exploit d’arrêter le penalty
tiré par le chevronné Messaoud. C’était sans doute le
tournant du match. Il était écrit quelque part que le
MC Saida allait écarter l’excellente formation de
l’ASO Chlef de la Coupe d’Algérie. Le MCE Eulma
aurait pu créer hier la surprise à Tizi-Ouzou en
menant à la marque en début de la partie avant que
Hamiti n’égalise sur une bévue défensive en premiè-
re mi-temps. Le temps réglementaire se termine sur
un score de parité. Dès l’entame des prolongations,
Hamiti encore lui, surgit et inscrit le but qui assurera
la qualification à la JS Kabylie. Le MCE Eulma rate-
ra de peu l’égalisation en fin de match. Si le CR
Belouizdad n’a eu aucune peine à battre le N
Tadhamoun Souf ( 3-0), l’USM El Harrach a peiné
durant toute la partie face au MO Béjaïa avec un seul
but inscrit presque à la dernière minute de jeu. Le MO
Béjaia sort avec les honneurs de cette compétition.
Autre parcours historique, celui de l’AB Merouana
qui a pu se qualifier au prochain tour en battant le
CRB Hennaya ( 2-1). Le MC Oran a lui aussi crava-
ché dur pour arracher le ticket de la qualification face
à la coriace équipe de l’USM Ain Beida qui a long-
temps résisté avant de baisser les bras durant les pro-
longations ( 3-1).
Abdel.T
RÉSULTATS
Merouana : AB Merouana - CRB Henaya 2-1
Saida : MC Saida -ASO Chlef 1-0
Alger (20 Août 1955) : CR Belouizdad-Nadi
Tadamoun Souf 3-0
Tizi Ouzou : JS Kabylie - MCE Eulma 2-1
Ain Beida: USM Ain Beida - MCOran 1-3
Bejaia (Unité maghrébine) : MO Bejaia -
USM Harrach 0-1

Ryad Boudebouz à propos du derby

“Il faut gagner le match pour
rester dans la course"
Le milieu de terrain de
l’équipe nationale de foot-
ball Ryad Boudebouz a
déclaré qu’il était très serein
et qu’il avait hâte de jouer
le match face au Maroc
qu’il faut gagner pour rester
dans la course à la qualifica-
tion à la prochaine Coupe
d'Afrique des Nations (CAN-2012).
"Je suis très serein. J’ai vraiment
hâte de jouer ce match. Pour nous,
c’est le match qu’il faut gagner pour
rester dans la course à la qualifica-
prête à 100% pour l’empor-
ter" contre l’Algérie.
Boudebouz a considéré que
l’Algérie avait "un groupe
déjà formé contrairement
au Maroc qui a enregistré, il
n’y a pas si longtemps, la
venue de nouveaux élé-
ments". "C’est une question
d’automatismes, et l’effectif du
Maroc a été remanié, il faudra donc
du temps à cette sélection pour que
des automatismes se créent entre les
différents joueurs qui la compose", a-

Ph. : M. Naït Kaci

tion", a indiqué hier le sociétaire du
FC Sochaux (ligue 1 française) dans
un entretien au site Marocfootball.fr.
Le jeune prodige algérien a ajouté que
"pour se relancer dans la course à la
qualification, il faut absolument battre
le Maroc à domicile. Et ensuite réali-
ser de bons résultats face à la
Centrafrique et à la Tanzanie et à par-
tir de là, on pourra envisager une qua-
lification", avant de souligner "On n’a
pas le droit à l’erreur". A une question
sur l’importance de ce derby maghré-
bin et sur la pression du match
Boudebouz a affirmé : "on est là pour
prendre du plaisir et en donner aussi
au public. Mais sans jamais aller dans
l’excès ou dans l’abus.
Il faut respecter les Marocains, et
ils nous respecteront". Invité à donner
son avis sur l’équipe du Maroc depuis
la venue du sélectionneur belge Eric
Gerets, il a estimé que "dès son arri-
vée, il a fait venir de très bons
joueurs. Il est en train de composer
une grosse équipe" avant de noter que
"la sélection du Maroc s’est reformée
mais elle n’a pas encore une équipe
t-il-précisé. S’agissant des atouts des
deux équipes, Boudebouz a estimé
que la force de l’Algérie "c’est la
maîtrise collective" alors que celle du
Maroc "c’est sa vocation offensive"
et ce, avant d’espérer "un gros match,
avec une victoire à la clé pour les
Algériens" le 27 mars prochain à
Annaba.
Le match comptera pour la troisiè-
me journée du groupe "D" de qualifi-
cation à la prochaine CAN, organisée
conjointement par le Gabon et la
Guinée Equatoriale. Le groupe est
composé aussi de la Tanzanie et de la
République Centrafricaine.
Après deux journées, l’Algérie est
dernière en compagnie de la Tanzanie
avec un point et un goal-average défa-
vorable après un match à égalité à
Alger face à la Tanzanie (1- 1) et une
défaite en Centrafrique (0-2). Le
Maroc est classé deuxième du groupe
avec 4 points après deux matchs
joués (0-0) à domicile contre la
Centrafrique et (1-0) en Tanzanie. Il
est devancé à la différence de buts par
la Centrafrique.
CRB 3 - N.Tadamoun Souf 0
Les Belouizdadis plus forts !
Stade du 20-Août. Affluence
nombreuse.
Arbitrage de MM. Ghorbal,
Bouhassoun et Serrardj. 4e
arbitre: Bousseter
Buts: Saïbi (24' et 39'), Ammour
(85') pour le CRBLes équipe s:
N.Tadamoun Souf: Zoubidi,
Djaballah, Guediri Zakaria,
Guediri A., Kadiri, Idriss,
Abdennebi, Salami (Midoun),
Bouhammi (kheyar), Toumi,
Chérifi. Entraîneur: Abdou Salah
CRB : Ghoul, Maâziz,
Boukedjane, Abdat, Meghehout,
Harrouche, Saïbi (Bourekba),
Ammour, Sellimi (Hérida),
Benaldjia, Lahmar. Entraîneur:
Gamondi
U n match, à priori, déséquili-
bré entre un locataire de la
Ligue 1, le CRB, et un de
l'Inter-région, N.Tadamoun Souf.
Sur le terrain, il n'y avait point de
différence. Les locaux domineront
les débats comme il se doit et ne
tarderont pas à ouvrir le score. Sur
un centre impeccable, Saïbi n'eut
aucune peine à surprendre Zoubidi
(24'). Les "visiteurs" sont vrai-
ment cueillis à froid, puisque le
même Saïbi ajoutera le 2e but de la
tête (39').
Les 45 premières minures sont
vraiment à mettre à l'actif des
belouizdadis qui n'ont pas rencon-
tré trop de peine pour scorer. Suite
à une superbe action de Ammour,
son tir trouvera le bas de la trans-
versale avant de pénétrer dans la
cage de Zoubidi, le gardien de NT
Souf (85'). Qualification sans pro-
blème pour les "Rouge et Blanc".
Hamid G.

Ligue des champions- 1/16e finale aller (Dynamos-MC Alger)

Les Vert et Rouge décidés à sortir le grand jeu à Harare
Le MC Alger a les moyens de revenir avec "un bon résul-
tat" de son déplacement à Harare à l'occasion du match face
aux Dynamos FC du Zimbabwe, comptant pour les 1/16 de
finale (aller) de la Ligue des champions d'Afrique de football,
prévu dimanche prochain, estime le nouvel entraîneur du club
algérois, Noureddine Zekri. "Je suis convaincu qu'il y a de la
qualité dans cette équipe, et c'est pour cela que je suis confiant.
L'équipe est capable de réaliser un bon résultat face aux
Dynamos", a déclaré Zekri à l'APS à l'issue de la dernière séan-
ce d'entraînement sur le terrain annexe du stade du 5-Juillet,
effectuée lundi , la veille du départ pour Harare. "Un joueur
qui fait partie de l'effectif du Mouloudia d'Alger, est naturelle-
ment un bon joueur de football, je ne doute pas un instant.
Nous avons axé notre travail avant le match face au Dynamos
sur l'aspect psychologique afin de redynamiser le groupe et
permettre aux joueurs de reprendre confiance", a-t-il ajouté.
Interrogé sur l'influence que peut avoir les absences pour bles-
sures des attaquants Derrag et Douadi, sur le rendement de
l'équipe, Zekri ne s'est pas montré trop embarrassé par ces
défections. "Nous aborderons le match avec les joueurs que
nous avons sous la main. Nous devons nous adapter à toutes
les situations en se montrant costauds dans les trois comparti-
ments", a indiqué le coach du MC Alger. Zekri avait déjà
affronté le Dynamos la saison passée dans la phase des poules
de la même compétition, en tant qu'entraîneur de l'ES Sétif.
"J'ai ma petite idée sur cette équipe du Dynamos, sur son stade
ainsi que l'environnement à Harare. L'équipe zimbabwéenne a
peut être changé à l'instar de la nôtre, mais l'avantage c'est que
nous n'allons pas partir dans l'inconnu", a précisé l'entraîneur
du "Doyen". Le défenseur central du Mouloudia Hamza
Zeddam estime, pour sa part, qu'un but inscrit en terre zim-
babwéenne serait la clé de la qualification. "L'idéal ça serai de
marquer un but à Harare. Si nous arrivons à le faire, nos
chances de qualification augmenteront lors du match retour
dans 15 jours à Alger. Tous les joueurs sont animés d'une gran-
de volonté pour réussir cette sortie", a dit l'enfant de
Constantine, qui pense que la performance de la ligne défensi-
ve sera déterminante. "Nous savons que la défense sera mise à
rude épreuve à Harare, c'est à nous de prouver notre valeur en
réalisant le match qu'il faut", a-t-il souhaité. Le MCA, qui avait
passé l'écueil du Real Bangui (Centrafrique) lors du tour pré-
cédent (1-1 et 2-0), croisera le fer avec les "Glamour Boys"
dimanche prochain à Harare (15 h 00-heure algérienne).
La délégation du Mouloudia composée de 25 personnes
dont 16 joueurs a quitté Alger hier à 13 h 00 à destination du
Caire. Les joueurs du "Doyen" passeront la nuit dans la capi-
tale égyptienne et effectuerons le lendemain une séance d'en-
traînement. En soirée (23 h 00) ils prendront un vol à destina-
tion de Johannesburg. Deux heures après leur arrivée dans la
capitale sud africaine, ils embarqueront pour Harare ou ils
seront logés à l'hôtel "Holiday In". Le MCA, tenant du titre
national, qui traverse une mauvaise passe en championnat de
Ligue 1 professionnel, a terminé la phase aller à la 14e place
au classement avec 15 pts. "Après ce match de la Ligue des
champions nous entamerons le championnat avec l'objectif de
récolter au moins 25 points. Il y aussi le chalenge de la Coupe
d'Algérie ou nous jouerons nos chance à fond", a conclu
Noureddine Zekri qui a succédé au technicien français, Alain
Michel. Le match retour du 2é tour préliminaire aura lieu le
1er, 2 ou 3 avril prochain à Alger, rappelle-t-on.