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Au: Sefior D. Ignacio Damaude {Postée le 5 novembre 2010 par M. Pefia) Cabeza del Rey Don Padro, 9-2°B 41004 Sevilla Espagne ‘Cher ami, Depuis ma généreuse confession datant déj de bien des années (voici déa prés de quinze ans si me rappelie bier), daris laquelle je m'attribuais Ja paternité de 'affaire (H)UMMO, je me dois de Ja complster eu égard au fail que s‘est écoure un temps de réflexion appréciable, ne serait-ce que ‘par amitié pour les chers amis que j'ai inévitable- ment pu me faire et au regard desquels je désire maintenant éire totalement — ‘eetaraevtarta merece ttre Jaurais pu m'envichir avec cette « affaire », et la preuve de ma bonne foi réside see bien en ce que je ne Fal pas fart, bien que Je me cove ce reconnaltre que les professeurs se sont montrés trés généreux avec moi, sur le plan pécuniaire s'en- tend. 4Je €ai choisi tout spécialement pour perechever ma confession car, en plus de te considérer comme un honnéte homme et un ami, ton travail sur 'unmocat m'apparait exceptionnellement fle. Leffaire Ummo, ainsi qu'elle fut malencontreusement appeige par les « journalistes ufologues » de pacotile, était en fait mon couvre, meis pas dans sa totals Des éerits comme ceux sur Ic Ummowoa », « La querre en Iraq », « le waam-waam », le rapport de biologie de Vintortunée et malheureusemeni délunte Alicie, et les lelres postérieures 1988, y compris celles regues par mes admirateurs et si ingénus voisins frangais, N’ETAJENT PAS DE MO! (1). // est vrai qu'ils imitaient mon style, meis i était visible quil ne s‘agissait lé que de simples imitations d'un ou plusieurs plaisantins, dont Fiden- thé exacte mest restée a ce jour inconnue. Jai eu quelques colleboratours & "étranger, losquols envoyaiont los letres de sites élolgnds surle globe terres- tre... Des noms ?.... Je ne suis auforisé a an donner que quelques-uns : Vicente Otuno(+), Norman West, John Child, M. Carrascosa, Alberto Borras, T. Pastrami, Sean O'Connell), Iker J. (qui prospére encore aujourd tui griice & moi !). Je reconnais evoir réussi & y instiller mes connaissances & travers le personage (fictif) de Jhon AXEE. La solide culture que f'a ainsi pu accumuler au fil des ans transparait ici aussi. (Je demende humble- ‘ment pardon pour mes abus en ce qui conceme Jhon Axee, mes correspondanis ayant exigé ce pardon que, ‘en tant que catholique pratiquant, je ivre avec onctior.) Lai en eifet gardé par devers moi la meilleure partie de (histoire, et je desire aujourc/hul donner, vu fe nombre de niaiseries et de scttises qui ont été diles par cerlaines personnes, quelques précisions. Ces faussaires s'imaginaiont.lis donc vraimont que alls assister, impassible, a une tele usurpation de mon talent sans rien dire 2... Je le répéte, je ne me suis pas excessivement enrichi avec cette histoire, me conten {ant d'8te un expérimentateur au rom de la science et ce, pourle bien de "humanité, avec aide d'un puissant ‘groupe étranger dont tu dois deviner lidentté Je préfere en foccurrence une confession épistolaire au moti evident que tu Duisses clore ainsi c'un fermoir dor le cycle du catalogue ummite. Diun autre e616, cast bien Id c6 quiont axig6 mes corraspondants En our, existence des textes batards dont jai deja panlé mobi actuellement a devoir dénoncer tous ceux qul ‘s0us eouvert de ferronymet, ont abusé de mon oouvre en rédigeant ces faux textes, ston inspianté coup sd. rends done bien note de ceci: Deux citoyens américains, les docteurs Jonathan F. Mac Guire (+) ot son adjoint le professeur Amold J. Le- botski, qui travaillaient pour un organisms officiel, mont contacte vorci deja de nombreuses années a Alicante, ‘en. me demandant de les aider é réailser une expérience sociologique pour le bien de fa culture occidentale. Vu ‘mon anticommunisme virulent. encore bouillant & cette époque, je m'empressai d‘accepter, il en fut ainsi, et ils ‘me recompenserent alors de telle sorte que jusqu’a ayjoura’nu, e vis encore grace a ce salaire, que, pour des raisons évidentes, ai réussi jusqu’a maintenant & préserver de rappétit insatiable de I’Agence de recouvrement des impéits, '« Agencia Recaudatora » (Hacienda). un pied de nez envers la stupide démocretie instaurée qui NE PEUT PLUS RIEN CONTRE MOI juriciquement parlant car ce sont des agneaux décerveles ef que je suis tun 8tre rationnel, sechant apprécier los temps et les esprits. ‘Mon salaire en ce temps. quoique décent, ne s'est jamais révélé excessit {ls me régialent alors en billets américains (ie dollar valalt alors solxante pesetas), et mol, allals, billet apres billet, les changer dans les succursales d'Alicante, Medtid et Albacete. Tout oe que /'avais & faire était 'invenier ‘en conséauence un monde imaginaire (bien qu'inspiré par leurs suggestions). et é en faire état de fagon totale ‘ment transparente euprés de tous mes emis ef de mes connaissances. Et d'employer aussi parfois, en qualté do scientifique indépendant, le hasard, écrivant ainsi a do parfaits inconnus lietés dans lannucire t6iéphonique de la Compagnie Nationale d’Espagne (CTNE). ‘Mon imagination et quelques solides connaissances scientifiques Firent lo rosto. Le reste de histoire est archi-connu, Voici donc ma confession. Je tautorise a une dlvulgation qui se veut Pour Iheure modérée, toujours inspirée par ta bonne foi avérée ot ‘Solon ton excellent jugement. Je sais que tu m'obéiras, en homme bon ef pondéré que tu es. Rien de plus, cher ami, regols et transmet done ~ & nos braves of ‘orédules amis — ma nouvelle contribution au devenir human, Une accolade émue de ton ami, José Luis Jordén Pena (et quelques autres, c‘encore pire facture, dont je ne me rappelie plus @ cet instant. PS - Je nierai (et toi le tout premier) avoir jamais écrit cette letra. Je compte sur ton honnéteié pour ne pas la ivulguer, si ce n’est sur ummocat, et encore avec des reserves. Aussi blen mon telephone que mon counter sont contrblée, tant par « eux » que par d’sutros: SOIRRSBtIoue » 17 ‘Fer tos homes da brindar ona explicsciés que antisfara le internrete cofdm de Ton Samangen cadifendonque a2 onchorran 7 01 AATIOUN. Cada east de un clectrda en el ene de ane svheana orbital de Ins ocho sto eristen on r} done de FATPO, codificn un WU ( o METI. Veaos 20», (4umqne tonean on events quo representar cenecialnente posi clones electritions tone sole an valor aideticgs Cada one a0 Ios 4 asltos electefnices (a9 confandan ostos eanbis =” Joe salton oufutions gus ae yerifiean entre doa nive Roun) reprosostardn otras tantaa postbles ranaay Ia sorfoloste Sits fe reglnonis a1 qninel on el caso de qua 0 pro fone ena, mine finego [on ehdigo) ds Iqx Dosietonse lectrsnicas da los clect! Ios restantes Atonos de Gapetinos yon en Foalidad pretivmnnnte 5 mais toujours de fagon vague, des sous-couches électroniques orbitales = « subcapa orbital » — du krypton (document 058e). Pas folle le gué- pe! D’autant quill y tente ensuite de let la configuration des 8 structures orbitales probebllistes. électroniques (1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 30, 4s, 4p) a8 fhylums évolutionnistes, at de mame evecles 4 couches (1, 2,3, 4) liées & 4 autres phylums possibies, aspect de l'animal étant alors aussi fonction des configurations électroniques de Yensemble des 86 atomes ¢ dou- | bles ». configurations lies a de sup- posées « mutations phylogdniquos animates » (sic). Je vous épargneral le reste de 8 dalire osé en krypton majeur @ fairo mourir de rire un bio- logiste évolutionniste... Et sil prend la peine de dire que les sauts quan- tiques d'orbitales niont rien A voir ici, mais seulement la configuration élec- tronique de chaque atome, ce n'est ‘que pour mieux embrouiller les cho- 388, comme ile fait pour ses alomes PoRBSEroue > 18 BAAYTODUU. i Citra de nogtblce “pilus” a 6 af 19 ds vortos mitloned doubles, & dessein indéfinissables. Cela fait certes beaucoup detfet, mais. . de trés loin — ef encore pour un néophyte absolu ou un candide in- vetere scientitiquement inculte. Lir- congruité saute immédialement aux yeux dés lors qu'il se met & parler i logiquement de 4 sauts (« 4 saitos » — Lettre D580) au lieu des 4 couches (« subcapa »), tout en niant les sauts quantiques d'orbitalas. Cette rupture de cohérenca interne est caraciérie- tique de la stratégie ilusionniste dia- olique de cet individu, analogue aux 86 nuclbons/86 atomes doubles in- fornaux sans aueun lien, sinon numé- rique | Vers la fin das années 1950, on a réussi & séparer des isotopes urs. Ainsi, une rale du krypton 86 & 16057,80 A posstde la finesse requise our servir de nouvel étalon naturel dlunité de longueur. La 14° Confé- rence générale des poids et mesures décide alors, en octobre 1960, que «le métre est la longueur égale & 1650 783,73 longueurs conde dans le vide de la radiation correspondent 2 la transition entre les niveaux 2p,,et 5d, de latome de krypton 86 ». Tout laboratoire peut conc reproduire le metre et mesurer par interférometrie des longueurs avec ce nouvel atalon, le Kr-86 représentant 17,3 % du kryp- ton terrestre, Or, le document Ummo 58 date d'aviil 1967. COFD. Et exit Ummo avec cette preuve sans appel par Fisotope des. élucubrations | Et maintenant ? A lire les aveux de Jordan Pefia, on est tout dabord frappé par la per- sonnaiité infatuée, prétentieuse, or- gueileuse, et pour tout dire infiniment détestable qui s’en dégage, sans parler du cdté cupide de auteur, de sa croyance religieuse étriquée, voire de eon ignorance de Vorthogra- phe (r’écri-l pas ainsi « expureos » our « espureo », espureo tant de plus un authentique barbarieme de la forme correcte espurio, pour « ba- tard », se trahissant peut-éire ainsi lul-méme...). Sa personnalité était en {ait parfaitement adaptée au rie qu'il ‘a joué et qui fut, sans doute, autant soigneusement sélectionnee par nos dévouss informateurs sociologues «pour le bien de humanité » que ar celui d'agences américaines de déeinformation anti-communiste au cours de la guerre froide. D'aucuns diront bien sir que tout ceci est voulu, délibéré, orchestré par les Umimites, faisant remarquer que Petia dit lui- mame qu'il niera avo avoue, arguant aussi du fait qu'l fait allusion, pour fi- hir, & un suppose contrble épistolaire d'¢ eux > (les Ummites 2) et d'autres (les Terriens 7). Comme je le dis de- puis de nombreuses années a Fran- cine Fouere (lire son interview dans phie, autant ceux d'Ummo sont de simples traits, sans Ame ni genie, forgés quills ont Até & la va-vite par des individus borés aux imagina- tions dabiles et enfantnes. Comme me I'a fait remarquer fort justement Francine, ils ne sont en rien « polis par les siécles ». Un Champotion 2 serait fort réjoui de leur aspect ‘sans jamais croire 4 leur authenticité, Quant au piégeage d'universitaires, rien ditonnant puisque certaines données fournies relévent souvent de la physique Ja plus abstralte ot que d'autres ont &t8 simplement pui- se, entre auires, aux sources du genial pnysicien Andre! Sakharov. Reste que ca modale gémeliaire bi-univere, est de nos jours totalo- ment dépassé, la Censité de matiere Les caractéres d’Ummo sont de simples traits, sans ame ni génie, forgés a la va-vite... TPR NAL TALS | KoOGIHKRILOIO. PLLIELG IT YI2H ZHAVI Ke GM Ul. Science et inexpliqué n° 17), le ca ractére brouillon, grossier et vulgaire de lours caractdres truqués — tant pour leurs lettres que pour leurs sym- boles mathématiques — en dit long sur la véracité de ces allagations, Autant ilest évident que les superbes caraciéres grecs, chinois, indiens, higroglyphiques cu arabes révdlent une admirable et indéniatle calligra- JAC ie. es A Lore sombre mesurée ~ indépendamment de sa nature réelle ~ n'y correspon- dant pas du tout. Pour autant, et je le répéte, la puérilité de leur alphabet suffit & en démontier Tinanité totale, sans parler du planisphére grotesque auiant que délirant de leur supposée Planete ~ ayant été préparateur car- tographe, je peux néanmoins en ju- ger objectivement. Et pour quo! motif di nous cacher ainsi, volontalrement, leur alphabet réel et leur planisphé- re authentique? Le « sccret-défense ummite » ? On dit qua pour le tam. bour de Cassis, s'il faut verser un 20u pour quill commence, il faudra en verser trcis pour qu'il s'arréte... de nous casser les oreilles ! Il en ira ans doute de méme pour Faffaire Ummo, od Ie lancement a peu coate inon quelques dollars — mais ou la fin cera trés chére, tr8s longue ot trés ardue a obtenir, tant il est vrai que le conspirationisme, comme la rumeur, se nourrissent de linconscient non mailrisé de homme comme de sa méconnaissance quasi-générale des sciences (comme cest par exemple dans le cas de la croyance aux trat- nées de condensation, délibérément ‘ompoisonndes, émises par ¢’étran- ges avions dans nos cieux ou la mise en doute de lalunissage des Améri- cains). Quant & la dissémination /- ritée exigée par Jordan Peia, rien do tel pour en assurer la plus vaste publicité. Uaffaire Ummo me rappelle dailleurs, par bien des aspects, la lamentable farce de lenlévement de Cargy-Pontoise (1979), a laquelle je Nai jamais accordé foi, et ce des la premi&re seconde. J’al 'honneur de Signaler & Monsiour Jordan Peta que, de méme qu'un Claude Poher, sa farce ne ma jamais trompe un instant, méme si son ego en sara peut-étre affecté, ce dont je doute. Je ‘souhaiterai enfin rendre ici hommage aU colossal travail accompli avec: pa- tience et obstination, au fl de tant de dzaines d'années, par le si dévous et talantueux linguiste Ignacio Dar- aude Rojas-Marcos, qui a su réunit ensemble des lettres ummites dans son catalogue exhaustif Ummocat, catalogue sans lequel aucune étude Nauralt été possible. Car ainsi que Vécrivait Claude Bemard (Cahiers de notes, Gallimard 1965) : « Dovant neonnu, fe phiosopne, ou fe poste, lance les wes ce son espritet en suit les conséquences ; le savant soul doit dire : Je ne sais pas. » Tella a 616 lattitude @ priori de bienveillance diignacio, ce dont nous devrons lui resier redevables & jamals. . Jean Bastide SCIRSBLoue » 19

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