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Il attendait sa mort. Il lui restait peu de temps. Il fallait qu'il entend. Les anges. Les cors.

Il fallait
qu'il entend sa mort. Son mouvement. Vers? Il fallait qu'il cherche où il allait. Son chemin. Les
notes tombaient de sa plume. Les mots. Si seulement il pouvait finir. Les pas de la mort n'était plus
très loin. Pouvait il les éloigner? En écrivant? Fiévreusement sa plume tracés des signes. Il voyait
l'approche. La fin. Les notes continuaient à couler. Elles reflétaient l'architecture de sa ville. Sa
grandeur. Son élégance. Son style. La brume enveloppait tout. Un labyrinthe de gouttes d'eau
suspendu dans l'aire. Pourrait il trouver une issue? Une sortie? Les notes montées. Plus aigus. Au-
dessus de la ville seulement le clocher était visible. L'ombre de la mort l'approchait. Les lignes
continuaient d'avancer. Il voulait mettre toute la ville dans son œuvre, dans chaque strophe, chaque
mélodie. Il entendait le tout dans sa tête. Presque à la moitié. Il fallait qu'il monte. Surveiller sa vie.
La transcrit. Trouver l'absolu. Le décrire. Avec seulement comme aide son propre imaginaire. Ses
formules mathématique, sa géométrie. Le paysage qu'il avait construit resterait pour l'éternité.
Comme les monuments de la ville, la cathédral, les églises, les maisons, peuplé par un monde qui
n'avait guerre entendu son nom, encore moins sa musique. Les reflets. Il les avait presque oublié.
Les images qui succédaient devenaient de plus en plus sublime, couche après couche, touche après
touche. Les paysages prenaient forme. Dé-codable. Parfaite. L'architecture étaient en place. Il ne lui
restait que les finitions. Son expérience personnel, ses visions, ses souvenirs. Sa gloire.
Haut dans les sphères. La clarté avant de descendre parmi les ténèbres. Car même l'éternité prendra
une fin. Le néant de l'absence. Un vide dans un tourbillon sans centre ni périmètre. Peut être ceux
qui écoutait son message serait capable de lui insuffler la vie. Le faire ressusciter une multitude de
fois, chaque fois dans une forme nouvelle. Une forme où l'espace est omniprésent. Où le regard va
loin pour retomber sur soi-même. Un soi à la fois grandiose et insignifiant. Il rentrait dans le
paysage mentale qu'il transposé. Encore des couches, des touches pour ajouter à la complexité. Le
labyrinthe prenait forme parmi les gouttes, les notes, les mots. Toujours cherchant le haut pour
descendre encore plus bas. La mort ouvrait la porte. Il entrait.

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