Vous êtes sur la page 1sur 31
MEMOIRES pnisentis - ecU DEGYPTE ET PUBLIES SOUS LES AUSPICES DE SA MAJESTE FAROUK I", ROI D°EGYPTE LO PIT TOME QUARANTE-CINQUIEME « » PAUL KRAUS JABIR IBN HAYYAN conTRIBUTION A LHISTOIRE DES IDEES SCIENTIFIQUES DANS LISLAM VOLUME II JABIR ET LA SCIENCE GRECQUE LE CAIRE IMPRIMERIE DE L’INSTITUT FRANGAIS D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE MoMXLIL WALCHIMIE JABIRIENNE. 1, — DELIXIR. jenne de la transmutation des métaux repose sur certaines prémisses minéralogiques qui se relrouvent partillement chez d'autres auteurs arabes. Sous Tinfluence des plantles, les métaux se forment au sein de la terre grico & un mélange proportionné de soufre ot de mercuro™, «lls no different que solon leurs qualités accidentelles, lesqueles ‘Ugpendent des différentes formes de soufre (qui entrent dans leur composition). De leur edté, ces soufres dépendent des différentes terres et de leur exposition & ta chaleur du soleil fors de son mouvement cireulaire, Le soufre le plus subtil, le plus pur et le plus équilibré est le soufre or (al-kibrt al-dahabi), avec lequel le mercure entre en une condensation bien équilibrée (pour former avee lui de Yor). Cest en raison de Péquilibre (de sa constitution) que (Yor) résiate au feu loquel est incapable do le ‘brilor’ comme il brdle les autres métaux»”?. Diautre part, chacun des métaux est caractérisé & Vextérieur par deux des quatre qualités Alémentaires (chaud, feoid, humide, sec), les deux autres qualités étant considérées comme résidant 'ntériour du corps" dot, par des procédés habiles, elles peuvent étre mises au jour. © Gelte théori, qui n'est pas atlestée dans Vantiguté (voir cependant I. Hanmes-tussan, Die deste Al- chymie, p. 1634), se rencontre dans la plupart des minéralogies arabes; ef. par exemple Reat'il Ibwdn al- Safa? (64. Bombay), I, 745 Ibu Sina, &. ab-iifa’, {, 254; Quawict, Cosmographic, 1, ao Wistenrauo, et souvent ailleurs. La plus ancienne altestation se It dans lo Liore di seret de la eréation, altibué 3 Dal- rts (ef, J. Rossa; Tabula Smaragdine, Heidelberg 1936, p. 151), ouvrage hermétique qui a été ulilisé par auteur des ris jabiriens (ef. iafia, hap v, 5). Des sources arabes, ello est passe dans la litdrature faline ‘du moyen age et se rencoatre aussi daus Ia Semma deGobor; €f-E.0. v. arenas, Enstehang und Ausbreitang der Alchenie, 1, 688 et IL, 180. © K, alagah (Houwnano, p. 54). © Gt. infra, chap. 1, 6. Meni de Vn & Egg XUN. : Voici, sous forme d'un tableau! les rapports existant entre tes métaux et les qualités élé- mentaires: A vevnéneon 3 vane, 1. Plan froid-secs trés mou choud-humide; tris dur HW. Bain. froid-humides mow cchaud-see; dur WI Fer chaud-trds see; dur IV. Or chaud-humide Ys Cuiere — chaud-see, mais moins see que le fer VL Mercure froid-humides mou VIL Argent froid-see. chaud-bumide, Chaque métal contient done i Vintérieur de lui-méme un autre inétal dont les qualités sont diamétralement opposées aux siennes'®. «Le fond primitif de Pargent est Yor. Mais laf et la sécheresse (ile la mine) Font rendu impuissant, de sorte qui ef que la nature qui avait pris le pas sur a repoussé Vor & est établic & Featérieur. Ainsi son extérieur est devenu argent ot son intérieur or), Si Yon désire réduire Vargent & Yor, il faut (WCabord) re- pousser la Fr fut repousser la Sécheresse a Fintérieur, et lHumidité opparattra, (est ainsi que (argent) sera transformé en or». Ou encore «Bn dehors cest lo fer (= chaud-see) ot en dedans cest Je mereure (—froid- hhumide). On améliore de la facon suivante: on diminue sa Sécheresse, et alors son Humidité Va apparaitre et il sera trausformé en or. Car lorsque son Humidité apparalt & extérieur, sa Sécheresse se retire & Tintérieur, conformément & la prémisse (que nous avons établic). u bien, on diminue sa Chaleur, et slors sa Frigidité va apparaltre. Lors de lapparition de la Frigidité, la Chaleur se retirera &intéricur, et ainsi (le fer) sera transformé en argent see), Ainsi, a transmutation (gald ou iglié) des métaux se ramine i un simple ehangement des qualités élémentaires. « Tous les corps (métaux) doivent étre réduits & la nature de Tor, yu quil posside une nature équilibrée!, De méme que le médecin guérit le corps malade on conteebalangant telle humeur excessive par une drogue de qualité contraire, de méme Valchi- it Vintérieur, etla Chaleur apparaitra. Ensuite, © Dapres LXX 32 (= Tester, p. fy et suiv.). Les taités 32.38 des LI Liores sont consacrés & exposé de cette th © Gest également la théorie du Lice du seeret de be eration (ef. Rusaa, 0. L, ps 150), ot Fintéicue des métaus est appolé Esprit (rah), © Gf. aus le Liber de aluminibus et salu, taité latin taduit de Tarabe et fussoment altsibué & Raat, 8 Bast ive (sel. argent!) natrn oot figida et humide, o dlxeruat frigida et siea (ef. J. Ruska, Dat Buch der Alaune wnd Salze, Berlin 1935, p. 66). On voit que la réparition des qualités sur les métaux, adoplée par Jabir, u'et pas la seule répartiton & aver sé soutenne, Voir encore Qatwiui, Casmagrephic, 1,405. © Tester, p. 70. 4 et suiv. © Tester, p. 468, 10; ef aussi De alam et eal. § 39 (p. 68). © Testes, p. 869, 1. Une grande partio des LAX Livres! est consacréo & Vexposé de cette théorie et & la deserip- tion do. son appl Vu le caradtre extrémement diffus des LY Liores"®, on y trouve Jes mémes procédés traités avec plus ou moins de détails dans maints endroits. Pour donner tune idée sommaire de la doctrine jabienne, nous nous eontenterons de traduire ici quelques passages choisis, dont la plupart ont daillours été élités dans le volume dle Testes, Une étude exhaustive ne pourra en élre faite sans Védition préalable de Pouvrage enti Voici dabord la ste des opérations néeessaires pour la production de Pixir®; 4° Choix de Pépoque favorable pour POEusre (ibsan al-mayt) 3° La premiére distillation (yt) : cest-idi composée fa substance animale; 3 Purification de Eau (aphiral-ma’), ce 4 Purification de Pk 5 Purification du Feu; 6* Purification de la Terres 7° Détermination des «poids» (avezdx) dont il convient de composer Vix 8 Mélange (Ball) nouveau des Natures, non pas par justaposition (mijémara — wpilcow), rmais par mélange total (nizdj ult) —xpsow 3,630») ©) Is dont est la dissociation des quatre ‘dire la réduetion de lément Baw ila Frigid, (© Les promitre, deusiéme, quatibme et cinguitme décades. La théorie de fa déeompostion des subs stances organique en leurs composts se trouve dij enitrment lborée dans les CAI Lice Gf no- tammeat la description de la triple distillation dansk. watugus al-use 11 (ouarano, p.85, 10 et sui.) eles tres ¢ ire de sang, du aperme, dee eheeux, de celle méme calleston, titres qui vient eerlainement Indlstiation de ces substan ot Ia product on de Tasimoniae animal. Notons uve encore (Hou. p. 85, 44) PHuile (= Air) eal appelée ime, Daprés plusieurs notices contenues dans tes LX Lieree (ef. suse supra, p.7')sles CHI ne teatersiet que de Ia simple dsilaon en Elements, sans aborder Is cho beaucoup pls dificil de a réduetion des E¥ents en +Naturesr. — Parmi les tritéspotéicus aux LU qui oceapent do eeie thor, meationvons avant tut le k. a-danige (chap. G43). Les quate Units Es stag a-irgt b absthay arjrls, b,nir alder et. arf abbaje (6. p. Bersutoy, ll, p. 180 205; ef Bibl, w™ 470-73) soot uae cuiese reprise de a datrne des LX quits prtendoa commenter (cll reérences aux LIX Livres, o.,p. 188 yin) Le termes symbeliques smeree orientale et emer ure occidental» ésiguent ici les ken Hil (ef. p. 185, 3: duhn ab-hyjer) et Eau (= rEa de View), Gomme souvent ailleurs, es quatre produits de Is daillation sout opps arn, © Ct Bibiogrphi, se. LXX Litres, mle général. © P, 660-488, (© Dapels LXX 1. . O° CL LXK A (3° infin): ge p20 Rene ge (8) GH J gots ge poe Hace § al Jar nee gd 2 gaty ot ye Eb WL IS gots Pacllenent LENA (f 208 inf); vie encore ks thre Teles, p. gy 16 et mv.) Au sujet des dates astronomiques données pour FCEuvre dans Feleine antique cf. Calton des ancensalckinits grec, IL, 158, 16 e ui (© Sur la xpdote 3 Show daus la théoie physique de Jai, ef. afr, chap. v, 4. 3H iste emploicra des =médicaments > appropriés pour guérir les emeladies des métaux. Et ces médicaments ne sont autres que les éliirs"), Gest dans la théorie de Télixir que consiste la vraie originalité de Valchimie jabirienne. Conteairement aux alchimistes grees" ainsi qu’ ta plupart des alchimistes arabes', Jabir prétend que Véisir peut étre-produit non soulement & parti de substances minérales, mais encore & partir de substances végétales et animales. Et il donne la préférence aux élixies produits & partir des substances animales, calles-ei possédant un degré organisation beaucoup plus élevé que les substances minérales et végétales. Dans les LX Lies, il donne la liste des différentes éeoles qui ont opté pour une eertaine forme dixie : Ecoles (tamaif) qui prétendent produire Wélixir & partir de substanees minérales", telles que: 1* mercure; 2° soufre; 3° soufre + mercure; 4" arsenic jaune; 5° arsenic rouges 6° tous {es arsenies; 7* sel ammoniae (minéral); 8* arsenic-+soufre-|-mercure; g° arsonic-+ soufre ‘tammoniac-+mercure; 10° or-+argent; +4" mélange de soulte-+- mercures 19" marcassile; 13° magnésio; 4° verre; 15° lapis-lazuli, malachite, hématite (dadanal), cornaline (‘agig); 16" tous es vitriols, les els et es borax; 17*aleali; +8" hyacinthe, améthyste; 19° perles, ainsi que les combinaisons de ces minéraux ®. Kooles qui prétendent produire Yélixir en partant de substances végétales, telles que : corail rouge (busad almar); olive (zaytan); euphorbe (liiya); mezoreumn (mazaryin); concombre (qui? al-hinde); mevcuriate annuelle (laiiat al-samak); aconit (id); carthame (‘wyfir); 19 Lek abhewdes, hap, G11, tte des propriéiés mcales de Pie et rapportsmuintes anecdotes confrmant les expévences de Sabir a ce suel (el ests, p03 et sui.)-Ony trouve aus des jreserptions pour colorer des pistes, pour amndlorer le goat de Feaa sie, ele. Liemploi méiical de Tis, st répanda dans les slchimies latine ot indienne (ef. Pruruceta Caasons Bsr, A Hisory of Hind Clenisiry, Caleta 1903-9, prin), semboincoun des auteurs grec, ©) Pout Is cause de este diférene fondamentaleente les alekiniesgroeque et arabe, ef ya, p. ba © Aiasi, cher Ratt, Talchimie eorganiquen oceupe une place relatvementrestreiate et est relégude dans tre ehapitenal de soa sie alas ef, Resta, ALRési's Buck Gehimui der Geheinaise (das Quon sud Sudion cur Geschichte der Natereisenslafen wud der Melizin, VI, Berlin 198), p. 83 e 307-119. Pour le rle de Falehimie animate et végéiale dans le spstime de Jit, ef. encore son. abriphd nl-tabie (Ct Bbgraphic, n° 980), introdation, © LXE A (f.1 of iv). Ch le taduaion laine ap. M. Dnitnetor,Archilogie e hivoire der since (ans Mémoire de PAcadéini dee Scenes, vol. XLIX, Paris 1906), p. 380. GEEK 8 (E190): § ty tal oS Waste al gushed. plac nga) ng od Kiley oS ye nal osha ct opine oa cl eptety Gla ger Le Gy GLA £1 Ut ypnkie pol pay mS dames IS ge oR wT ye 153 cate 95 Le uptake ytd Aes FUR ga Fae Sols sy 951s Rasy Ay Gable 9 oe pe so 2H (E98") Satis « Suey atsell ape Hey ARIS pall Gf uplote Rial wha Jal ga Gd Hey Glad ws? 99 hs the old $34 (© CL Ausao Ysa ner, Dictionnaire dee noms de plants, Le aire 4980p. 118, © Dont on distngue Vindion et fe horisinin, Ibid. 193° mL, —te 7 ermés (girmi:); rose de Rayy (tard rie); jasmin jaune; pourpier (bagla famga’); nigelle (danis); moutarde (bardal); gingembre (zanjalil); poivre (ful); cannelle de pyrithre (‘igirgarki); millet (jfwars); oignon (baal); poireau (kurrét); anémone (kag ru'nda); citron (uiraj)); move (tat); saponsire d'gypte (hunds). Parmi les animaux dont les substances seraient particuligrement utiles pour Valchimiste, les XX Livres énumérent: le lion, la viptre, le renard et autres animaux de chaleur excessive; parmi les hommes notamment ceux « dont Vhumeur bilieuse (sa/ra) est prépondérante et qui possident des corps maigres, tels les habitants de la région de Yamama, des tles maritimes (ct;jatir alata), parmi les Indiens notamment les habitants dela vallée de Sind, ainsi que les Coptes qui habitent ntérieur de Igypts et les régions du Magrib .. Si toutefois Yon ne peut se procurer ces substances, o8 sosert de beeufs, de gazeles, ines sauvages et dines Aomestiques>. Parmi les substances animales, Jabir trate notamment de la moelle, du sang, des chereur, des os, de urine et du sperme qui servent a Ia production du sel ammoniae' La varisté des éliirsressort de la ossibilité de combiner les substances des trois royaumes. Diapris le k, al-ajr ‘la ra'y Bolts, il y a sept sortes d'dlisits: 1° & base de substances minérales; 2° & base de substances animales; 3° i base de substances végétales; 4° substances animales et végétaes; 5° mingrales et végélales; 6" minérales et animales; 7* minérales, animales et végétales. Mais comment produire ces dilérents élisirs et notamment Flixir supnéie (aise al-'sam), rédicament universe! de tous les mélanx? Co n'est pas par Texpérience et en suivant les revettes techniques des anciens alchimises quior y errive. De telsélsirsn’ont qu'une valeur approxi- mative. La production du vrai dlsir, par contre, doit étre fondée sur des principes stirs et répondre & toutes les exigences de Vexactitude, Voici les réfleyions que Jabir fait & son sujet? Dans te monde physique toute chose est composte de quatre éléments lesquels se com- posent & leur tour de quatre Natures (qualité élémentares)®. Par une méthode ingénieuse, appelée méthode de la Balance, Jabir croit pouvoir établir de maniére exacte la constitution de chaque corps, en déterminant la part quiy revient& chacune des quatre Natures. Lalehimiste saura diriger les changements que subissent les corps, dés qu'il pourra produireisolément les Aléments et les qualités clémentaires avec lesquelles opire la nature. II pourra aussi former ( IL est coricux de renconrer te kermés parmi les plantes. Le texte remarque 8 son sujet: os) 939 50 see koala GIS ailay 5 15} gem AL gall Lee 990 1d ae 9g QLey 3g OE he Joss passe JI AY dacs Pour Pemploi da kermés eomime eoloran ef. R.Prsten, atria pour srir au elasement det tele esplienspostriurs dla conguéte arabe, dans Reeve des Arts Asiaiqus, X (1936), 1 et suv. ©) EXK 4 (f.2*). Ch aussi I. Ressa, DirSibsig Bicker dee (air ibu jon (dans Studien sur Geschichte der Chemie, Fesigabe for E. 0. ¢. Lippmans, Besin 1927), p. bi. ©) Par exemple LAX 11-13; ef, Bibligrsphie, w* 139-435. (© Troisidme partie (Bibl. n° 309), f. 81°. © China, chap. 1,5. —s— a son gré des corps nouveaux et notamment les différents li Jes métaux. Cette décomposition des substances en leurs éléments et Natures, traitée en détail dans les LAX Livres, a lieu & aide de ta distillation. Jabir souligne & plusiours reprises que chaque chose appartenant aux trois regnes (talzéa ajnis) est susceptible d'étre distillée™ et qu'il y a mie des moyens de distiller les picrres tes plus dures". Son plus grand intérét se porte cependant vers la décomposition des substances animales. On sait que dans la distillation fractionnée d’une substance organique, par exemple du bois, ou de la chair, il se dégage d'abord des substances gazeuses et liquides, ensuite des substances combustibles; il reste enfin un résida insoluble de cendres. Ge procédé chimique, J considére comme la décomposition du corps en ses éléments. La substance liquide qui se égage par la distillation, est pour lui L'élément Eau qui fait partie de ta composition du corps. La substance gazeuise quil appelle Huile ou graisse (duhn), il Viddemtifie avec V'élément Air. La substance combustible, appeléo Feu (nar) ou Teinture (sil), est identique & Vélément Feu, Et le résidu solide (ar?) est identique & Vélément Terre), Par la distillation, chaque corps (et notamment chaque corps organique) se dissoci selon Jabir en ses quatre éléments : Feu irs qui sont aptes & influer sur Eau ‘Teinture. Huile= Terre, © LAK AL (E884) 2 of Data gt Seat hy Qe yyys Lib ge Se 9 gl oe ate cyte gle JS GF pal 28 A — GAN AL ge gall gar ge pled J LEST WAS Gh dak Gry dl SULIT plan labs aly AO Ey Hay Toa IS aes pats of Lag dete oy a Ssh hell ola a ght — ety ofl ole te yay om © Chibi, 14g et suv. — Dans LXX 59 (F. 183°) Jebiedért Fappaei pte & rditilar» de pieres. Gh pes, LIA (1 ifr) 200998 «yy del aN ay alld ub 1] AU gf ag bls gay WS) gay UAT HLAU LAY 08 Gy aley gal 9 JOH LB! NX Af (E48): BU gues Halo sy oly ayy gL gelatel Up a gall LGN Gin ae el a EP Rasa Hs Slog! 2 LI AU (LL RADY oe Melle Spt © Selon lef abbenap, chap. 12, 1a déeomposion en au, Haile, Tentare et Tere est paviuliére aux substances onganiques (animales et végéales) Parlement, Ke substances minéales se décomporet en quatre Elément, 3 savoir: Esprit (~ soufe); Ame (= mereure); Eau (~ substance liquide ov dsalrante, smukli); Terre (substance qui reint, mist). Cette méme thérie ext notamment & Ia base du, au. saMhohat [aan (cf, Bibigraphie,w°205), dont ls quatre partes trsitent de la produetio ie Iie & base de mercure (Ame= Air) seul, et en combinaison avec un, deux ou trvis autres Eléments, Le soufre y seeupe (p. ex. dan le chap. 61) Ia place du Feu. Par Télément Eau ce mime texte entend le sel snimonise ++ vert de gris + coquiles mnt, ot par Terre (— Corps) Pvor vi La termiaologie de Jabir concernant lx quale produits de a dstilation se rencontre sus ocesinnell- reat cher Raz; ef Roses, oc, p. 78 et index so, Oe et Fare, Voir encore le fragment du bath de Raat, ap. Resta, p. 295, et le passage de son b. al-Samahid rapporté par H. E. Sraruerox dans Mem. As, Soe. Bexgal, IM (1940), p. 73 et 8g. Mais adie que, ehex Ras, ces notions ne possblent guace de valeur ‘théorique, elles gouverdent cher JabirTagencement enter de son syame, Minas de Paint ype, XIN. . nt.

Vous aimerez peut-être aussi