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Droit de la peine
Ouvrages :
- Bernard BOULLOC – pénologie – Dalloz
- Pierrette PONCELAC – droit de la peine – Themas
- Bruno LAVIELLE, Xavier LAMEYRE et Mickael JANAS- 5 ième édition du
guide des peines
- Mme HERZOG EVANS - Droit de l’exécution des peines – Dalloz
- Jurisclasseur pénal et Jurisclasseur procédure pénale
- Encyclopédie Dalloz de droit pénal et procédure pénale : rubrique prison,
peines, peine exécution et libération conditionnelle.
- Revues : recueil Dalloz, actualité juridique pénale
Introduction générale
Dans les sociétés dites primitives, l’unité de la communauté est essentielle, par
exemple si on vous vole ou vous attaque, que vous répliquer violemment =
phénomène de la vendetta : répliques sans fins. On a donc inventé des sanctions, des
tarifs, équivalents a l’agression : par exemple on a volé dans le champs du voisin :
on répare en travaillant gratuitement pour le voisin, l’une des première peine est
donc le travail gratuit. Les communautés ne remettent jamais en cause ces pratiques.
De nos jours il y a encore de nombreuses communautés qui pratiquent la peine de
cette façon en Afrique, Amérique du sud, Inde par exemple le génocide du
Rouanda (: ¼ de la population tue un autre ¼ de la population) les juridictions « Ga
tchatcha » = juridictions de village qui vont organiser les peines en recueillant les
assassins dans le village, pour des travaux d’intérêt général.
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
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Roumanie est en avance aussi au niveau de la criminologie, ils ont importé des
programmes anglais et les ont adaptés à leur culture, pour les rom l’agent de
probation qui les suit n’est pas crédible car il n’est pas rom, ils sont donc remplacer
par les anciens qui sont plus respectés. Une activité se développe autour de cette
recherche scientifique criminologique dans de nombreux pays mais pas en France
car il n’y a pas de faculté de criminologie. Cela peut avoir un effet sur les peines par
exemple en Allemagne pas de peine d’emprisonnement de moins de 6 mois, on y
préfèrera les amendes.
En France on observe un PARADOXE :
L’intérêt est qu’en France nous avons un droit très sophistiqué, ont doit
pouvoir adapté la peine a chaque personnes.
MAIS aujourd’hui des juridictions de police, correctionnelles où les cours
d’assisses prononces les peines mais personne n’a de connaissance criminologique.
Un autre problème est celui de l’objectivité des magistrats à cause préjugés
intégrés dans l’esprit de la société dans certains pays des recherches sont faites mais
en France le sujet est particulièrement tabous car la France a adopté une position de
laïcité. De plus la peine est très peu discutée lors du procès pénal et cela constitue un
argument de plus pour dire que les peines ne sont pas adaptées.
Depuis la loi pénitentiaire du 24 Novembre 2009, il y a l’obligation de
motiver les peines fermes. Et la chambre criminelle contrôle ces motivations de
façon très sévère.
A existé en France jusqu’en 1981, elle était alors la peine par excellence ;
jusqu’en 1939 elle été exécuté en public. En 1789 apparition de l’exécution par la
guillotine car c’était la peine utilisée pour les aristocrates.
Abolition en 1981 sous Mitterrand et son premier ministre Badinter: dans les 20
ans précédant, il y a eu un débat houleux sur le sujet de l’abolition de la peine de
mort, droite est gauche s’opposent, les arguments n’étaient pas au même niveau :
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
Aujourd’hui l’opinion publique en France, par sondage, montre que 55% des
français sont contre la peine de mort.
3) Fonction préventive :
a. Prévention générale :
Se base sur le découragement face a l’existence des peines : ne pas commettre
d’infractions par peur de la peine.
La prévention générale selon des travaux scientifique ne marche pas seule, mais
si elle comporte une certitude face à l’importance de la probabilité de la répression.
La prévention est surtout une question d’éducation, d’appartenance à un groupe
social, qui permet aux individus de suivre et d’intégrer un code moral.
b. Prévention individuelle
Comment avoir un impact efficace sur la récidive des délinquants ? Les
traitement mélangeant sociale, psy, cognitif… mais pas seulement la peine.
Des exemples :
- La peine privative de liberté : résultat : dans un premier temps on constate une
baisse de délinquance (tous en prison), (ils sortent) et là, brutalement on
observe une augmentation de la délinquance : « la prison comme école du
crime ». Effet « burn out » : effet de la maturation du a la prison après un
certain nombre d’incarcération qui fait que le punis ne récidivera plus.
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
Introduction :
Cette peine alternative est très rependue en Europe, elle existe depuis 1958,
c’est aussi la date du code de procédure pénale. A cette époque une grande partie des
gens gérant le ministère de la justice on passer un temps en prison, on trouve aussi
beaucoup de déporté, ces gens ayant connu l’incarcération au sein des prisons
françaises chercher des exemple de système nouveaux après avoir constater
l’inefficacité des prisons en France.
Le SME est devenu la peine la plus prononcée, mais se genre de peine n’a
jamais été infligé a des personnes dangereuses. Le coté afflictif punit-il
suffisamment les gens et conserve-t-il la dimension de peine ? Au bout de combien
de temps passer dans la probation les gens préfèreraient-ils la prison ? Entre 2 et 6
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mois selon les catégories de délinquants, ceux ci préférerait la prison car le contrôle
et très pousser dans le système de probation, et la prison apparaît moins pénible.
Près de 58 000 SME prononcer en 2008, a rapporté au 320 000 personnes
ayant pris une peine d’emprisonnement au moins partielle.
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Le SME est une peine bien maniée qui donne de bons résultats, elle s’adapte
donc aux mineurs, le juge des enfants et la protection judiciaire de la jeunesse se
charge de cette application de la probation.
Le sursis avec mise à l’épreuve ne peut s’appliquer a des personnes morales mais
il existe une peine de SME pour les militaires.
Il existe une exceptions avec les personnes fessant l’objet d’une peines
d’interdiction du territoire : un étranger condamné pénalement en France ne peut
demeurer sur le territoire : on parle de double peine. Si on est interdit de territoire
français ont ne peut bénéficier du SME mais par exception la loi du 26 Novembre
2003 : loi Sarkozy : par exception ont va autoriser l’étranger a demeurer sur le
territoire national et si il accompli bien l’ensemble des contrainte du SME, au
moment du prononcer du non avenue de son sursis on annulera aussi sa peine
d’interdiction du territoire.
De plus, pour toutes les peines restrictives et aménagement de peines : dans le
cadre de l’Union Européenne il y a eu en 2008 une décision cadre : 2008/947/JAI
qui a pour objet la reconnaissance des jugement en matière de probation entre les
pays membres de l’UE. C’est dire, par exemple, que si on a un français condamner
en Italie pour un infraction, a l’équivalent d’un SME, il veut rentrer en France, les
Italiens doivent accepter de ne pas garder le contrôle sur lui, l’Italie aura l’obligation
de le renvoyer en France et la France, elle, sera obliger de contrôler se monsieur au
sens de la probation Italienne.
1) Le délai d’épreuve :
Entre 12 mois et 3 ans, mais il est possible de prononcer des peines mixte :
une partie ferme et une autre sous forme de SME dans le limite des 3 ans.
Cette peine court a partir du moment ou la peine devient exécutoire : soit la
juridiction a prononcé l’exécution provisoire : « cette peine s’applique tout de suite
nonobstant les recours ». Si l’exécution provisoire n’est pas prononcée alors le
caractère suspensif ne peut s’appliquer que jusqu'au jugement de la cour d’appel.
Une foi la peine prononcer on est convoquer devant le service pénitentiaire
d’insertion et de probation : SPIP qui prend en charge le suivi de la personne dans
un délais de 45 jours suivant le prononcé de la peine. Une foi devant l’agent de
probation ont donne a la personnes ces obligations.
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est compétent pour révoquer le SME. C’est à dire que la personne ira en détention
pour purger la peine couverte par le sursis.
Un sursis peut être révoqué pour des fautes telles que la commission d’une
nouvelle infraction, pour l’arrêt du traitement obligatoire, si les excuses ne sont pas
valables lors de l’absence d’un RDV avec le JAP.
Si les obligations sont respecté, dans la majorité des cas, le délais d’épreuve est
terminé, on prononce le non avenu, c’est à dire que la personne ne sera pas
emprisonné et sa peine sera effacer rétroactivement de son casier judiciaire.
Possibilité de prononcer le non avenu anticiper à condition que la personne ai
fait des effort particulier de réinsertion
Chapitre 2 : Le travail d’intérêt général : TIG
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Les condamné a un TIG place cette peine juste après le bracelet électronique
mais c’est considéré plus sévèrement que toutes les peines probatoires. Le TIG est
criminologiquement très efficace.
Cela ne concerne que des délits, jugé trop souple pour les crimes et trop sévère
pour les contraventions.
Le TIG fait concurrence à d’autres peines alternatives
1) Condition du consentement :
En vertu de l’article 131-8 et 131-22 du CPP le consentement est obligatoire. Le
consentement et recueilli lors de l’audience. Le consentement et donner sur le
principe du TIG mais pas sur le travail en lui même, pas sur les conditions précise
qui sont fixées après.
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L’art R131-9 du CP dispose que le travail doit avoir une utilité sociale.
De plus le travail doit être adapté a l’âge de la personne. Pour les infractions du
Code de la Route le travail peut être exécuté dans un secteur de soins des accidentés
de la route.
De plus beaucoup de gens qui sont délinquant ne peuvent pas travailler pour des
raisons sanitaires par exemple les maladies, les handicapes, les problèmes de santé
très lourds non soignés, des problèmes d’addiction (alcool, drogue).
1) Le quantum du travail :
Depuis la loi de 2009 : pour les délits au minimum 20 heures de travail et 210
heures au maximum et pour les contravention 20 à 220 heures.
4) Le contrôle du tigiste :
Il n’y a pas de probation lié au TIG, sauf si le sursis TIG et prononcé. Si il n’y a
pas de probation, le contrôle par l’agent de probation n’est pas obligatoire, personne
ne vérifie l’accomplissement du TIG et donc cette peine sera prononcé
principalement si il n’y a pas eu de victime. La seule contrainte est le travail et les
seules causes de sanctions sont de ne pas accomplir le travail obligatoire si la
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Cela consiste en une peine d’emprisonnement assortie d’un sursis et d’un TIG.
C’est complexe : il y a deux façon d’aboutir sur un sursis TIG :
- le Tribunal correctionnel condamne à un sursis TIG
- la conversion au STIG : un personne a été condamné aune peine
d’emprisonnement et le JAP propose la conversion de cette peine en sursis
TIG. Le JAP la prononce d’avantage que le tribunal correctionnelle.
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Deux exemples :
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Si On parle de dispense de peine dans le cas les gens sont réinsèrés … la peine
est inutile. Ici On exige pas le même degrés de réinsertion : mais la voie
d’acquisition du reclassement.
Les conditions :
a. Le reclassement,
b. Indemnisation totale de la victime ou en voie d’indemnisation,
c. Le trouble causé par l’infraction doit avoir cessé .
Pendant la période d’un an : probation, mise a l’épreuve, les conditions sont alors
les même que pour le TIG.
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Cette peine, mesure de police prend sa source au début du 20 ième siècle. Cette
peine ne concerne pas les étrangers uniquement mais tout le monde. Cette peine est
beaucoup utilisée, souvent en complément de peine.
Des exemples : interdictions de stade, de fréquenter des lieux de vie d’enfants,
des zones particulièrement définie.
Mais cela peut avoir des effets criminogènes il faut donc manier cette mesure
avec souplesse.
En tant que peine principale : ce n’est possible qu’en matière de délit. Mais
cela peut être une peine accessoire pour les délit ou les crimes (article 763 CPP).
Il n’y a pas de conditions légales quand à la motivation de la peine.
Article 3 de la CEDH : relatif aux traitement inhumain et dégradant
Article 8 de la CEDH relatif au droit du maintient des liens familiaux et de la
vie privée. Par exemple : Si la peine a un impacte sur sa famille : violation de
l’article 8 CEDH. Plus l’infraction est grave moins l’intérêt de la famille va peser.
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Durée maxi pour les crimes : 10 ans et pour les délits 5 ans. En matière de
terrorisme 15 ans pour les crimes terroriste et 10 ans pour les délits terroristes. Si la
durée n’est pas fixée la peine est annulée.
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C’est une peine restrictive de liberté qui se présente sous une forme complexe :
- Sous forme de peine principale : sous forme de probation avec des obligation
équivalentes aux autres mesures (132-44 et 132- 45 du CP) accompagner
d’une injonction de soins obligatoire depuis la loi du 10 aout 2007.
- Sous forme de peine complémentaire a une peine d’emprisonnement ou de
réclusion : une personne libéré de prison entamera la probation et l’injonction
de soins obligatoire.
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Une thérapie pourrait être utile dans le cas ou les individus n’y sont pas
réfractaires.
Depuis la loi de 2007 les personnes qui sont soumise a cette peines sont obligé de
se soignée. Même si ils ont été condamnés avant.
D’abord et avant tout il s’agit d’une peine indiqué pour les infractions a
caractère sexuel, puis avec la loi récidive I du 12 décembre 2005, on étant le suivi
socio judicaire a des infractions graves : incendie… et avec la loi du 5 Mars 2007 on
l’étant encore au violences familiales par exemples.
Le suivi socio judiciaire est applicable aux mineurs suivant l’article 24 de
l’ordonnance de 45.
Le suivi socio judicaire peut avoir un domaine d’application croisé avec
d’autres mesure suivant les loi Récidive I et Rétention de sureté. Ces mesures de
sureté ne s’applique qua des individus qui encouraient le suivi socio-judiciaire.
Le suivi socio judiciaire est devenu un critère d’application d’autres mesures,
il peut également, aux travers de ses obligations, s’imposer dans le cadre d’une
libération conditionnelle.
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Note criminologique : les mineurs délinquants une fois passer par le juge ne
recommencerons pas, mais une partie, environ 5% de ces mineurs sont multi –
réitérant, et quoi que l’on fasse ils deviendront des majeurs délinquants.
Des maximas sont prévus dans les textes d’incrimination mais ils existent des
maximas généraux selon lesquels le juge devra se fixer. Ces maximas en matière
criminel sont régis pour l’article du Code Pénal 131- : réclusion a perpétuité, 30 ans,
20 ans ,15 ans…
Les peines perpétuelles : en France nous avons un mécanisme particulier : une
peine perpétuelle a laquelle peut être mis fin avec une libération conditionnel
précédé d’une a 3 années sous surveillances (bracelet électronique) pour ceux qui
ont pris au moins 15 ans : on parle de période de sureté. Les perpétuités ne peuvent
obtenir de libération conditionnelle qu’après de très nombreux examens psy.
Etats-Unis : seul pays prononçant des peines perpétuelles pour des mineurs
jusqu’en 2010.
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En droit Français : pas d’obligations de motiver les peines. Mais il existe des
exceptions : quant une juridiction prononce une PPL cette décision doit être motivé
pour les condamné primaire. Avec la loi du 10 aout 2007 prévois une exception: ce
n’est pas obligatoire pour les récidivistes.
La loi pénitentiaire a crée un mécanisme efficace : les magistrats qui vont
placer en détention provisoire n’auront pas un libre choix de la prononcer, il y a le
contrôle judiciaire (comme une probation) si ce contrôle n’est pas suffisant pour la
sécurité publique ou la sécurité des victime. Entre les deux : l’assignation a domicile
avec surveillance électronique. Il y a aussi en cas extrême la détention provisoire ;
les juges doivent justifier l’insuffisance des peines moins sévères, et la chambres
criminelle contrôle de manière réelles la motivation des juges.
Droit pénitentiaire :
- Pierrette PONSELAC : droit carcéral
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
prime sur les décrets. Cependant il existe un système de mandataire agréé : les
étudiant en droit peuvent le faire.
La loi pénitentiaire
En 2001 avec L.JOSPIN, seront créées des commissions de travail sur ce projet
de « grande loi pénitentiaire. Un avant projet vois le jour en Juillet 2001 et une
retouche en Novembre 2001, difficulté l’attentat du 11 septembre 2001 aux EU =
changement de mentalité la loi ne verra pas le jour, le projet sera ressortît sous le
ministère de N.SARKOZY car les finances de l’états ne permettent plus d’assurer
l’organisation actuelle.
Nouvelle loi pénitentiaire de 2008 : ce qui est important ici, c’est qu’il faut
transformer les circulaire en des règlements, il s’agit de donner compétence au
pouvoir réglementaire, quelques textes généraux pose certains principe législatif, pas
d’avancer spécifique. De plus l’administration pénitentiaire a besoin d’une
autorisation législative depuis 2002 : pour mettre a l’écart les personnes à risque : on
a deux ou trois régime différents : un régime normal (prison classique), un régime
stricte (pas d’activité). Avec les régimes différencier pour sécuriser les prisons il y a
toujours beaucoup de violence ; c’est une mauvaise solution d’autant plus que
l’isolement administratif permettait…
Cette loi a été rédigée dans une précipitation énorme, les amendement rédigés
trop rapidement pour être bien fait, les député se sont donc attaqué a deux ou trois
problème centraux comme les fouilles corporelles. La loi pénitentiaire n’apparaît pas
dans le code pénal.
1) La constitution :
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2) La loi :
Les sources législatives : le code de procédure pénale : article 707 NCPP et
suivant concernent l’application des peines et le droit pénitentiaire.
Les articles 1 et suivants de la loi pénitentiaire, une 60aine d’article concernent
les questions de droit pénitentiaire.
3) Le règlement :
L’essentiel des sources. Dans la partie R 57-6-1 et suivant du NCPP traite du
droit pénitentiaire. Et la partie D 50 à D544. Le décret du 23 décembre 2010 : n°
1634 (partie R) et n°1635 (partie D).
4) Le droit « mou » :
Droit « mou » a échelle locale (règlement intérieur des prisons approuver par le
directeur inter régional) ou nationale parce que leur valeur normative est faible voire
non existante.
- textes à valeur normative inexistante : notes et circulaires : textes par
lesquelles une administration donne des consigne a ces subordonné, cela ne
concerne en principe pas les administrés, des textes qui ne sont donc pas
invocables, c’est a dire que si l’administration oppose une circulaire a un
détenu ce n’est pas valable juridiquement et le détenu ne peut pas non plus se
prévaloir d’une circulaire. Cependant en réalité certaine circulaires par
exceptions peuvent être invoquée = insécurité juridique énorme !
- les usages : téléphone, tenu vestimentaire…
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1) L’administration centrale :
Au niveau national, c’est une direction du ministère de la justice, elle décide les
réformes pénitentiaires, à ce niveau s’exerce la gestion des personnels, elle gère les
prisons mais aussi le milieu ouvert. Le recrutement et la formation se fait par la voie
de concours pénitentiaire dans la même école : l’école nationale de l’administration
pénitentiaire a Agen. Dans les année 90 il existait une sous direction du droit
pénitentiaire, depuis 2002, plutôt qu’une sous direction il y a un état major de la
sécurité : on parle de militarisation de l’organisation pénitentiaire et cet état majeur a
crée des ERIS : équipes régionales d’intervention et de sécurité : mélange de CRS et
de GIGN, ces équipes on plusieurs fonctions.
- Les surveillants de base : depuis le début des années 80, le niveau exiger pour
les surveillants et le brevet mais la plupart on un niveau bac ou plus. Ils sont
recruter sur concours, une formation de 8 mois a l’ENAP : ils seront former
au droit pénitentiaires, aux règles européennes, a la gestion des conflit, des
techniques de communication, techniques de combat et maniement des armes,
formation continue, stages. Conseil d’état 6 Juin 2008 contre un arrêté du
préfet : qui stipuler que les surveillant ne devait être atteint d’aucune affection
évolutive. Leur mission : ils s’occupe des clés, relation humaine, sondage des
barreaux ou encore moniteur de sport.
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
Il y’en a une bonne partie qui vont être supprimé aujourd’hui même. Les
défenseurs des droits qui a vocation de supprimé les défenseurs de notre pays. Il va
faire notamment faire disparaitre le médiateur de la république, le défenseur des
enfants, le contrôleur général des lieux de privations de liberté, la commission
nationale de déontologie de la sécurité. L’idée est de faire un truc général (c'est-à-
dire la même personne va s’occuper des enfants en même que les prisons par
exemple). Le contrôleur général des prisons, il n’a rendu que 2 rapports depuis qu’il
existe.
Les députés et les sénateurs. Depuis la loi du 15 juin 2000, les élus ont voté la
possibilité de visité à tout moment les locaux de garde à vue, les centres de
rétentions, les zones d’attente et les prisons. Au cous du débat parlementaire, les
députés ont fait voté que les député européens peuvent aussi se rendre les
établissements pénitentiaires, cela ne serait possible que pour les députés européens
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français. Les élus n’ont aucun pouvoir d’enquête, ils font juste un tour de la prison
mais il y’a la presse pour évoquer les disfonctionnements.
Elle ne disparait pas car ce n’est pas à proprement dit un contrôleur. Elle a été
créé en 1984. Elle est rattachée au 1er ministre. On va créé une commission pour
discuter des droits de l’homme et qui va faire un rapport. Les rapports de la CNCDH
sont devenus de mieux en mieux, ils ont fait d’excellents rapports. Est-ce que les
droits de l’homme sont respectés. Elle a publiée 2 rapports généraux, date de 2004
pour le 1er : « sanctionner dans le respect des droits de l’homme », avec 1er tome sur
les prisons et 2ème tome sur les milieux ouverts. Il est devenu embêtant avec son
expertise pointilleuse.
A été créé en 1973. Organisme important. C’est un organisme que l’on peut
saisir de manière indirect en passant par le sénateur ou le député. On peut saisir
lorsque l’on a un différent avec l’administration, lorsqu’elle ne respecte pas le droit,
ou encore l’administration applique la loi mais le résultat est absurde. Le médiateur
de la république a acquis une compétence en matière carcérale. Le médiateur a
décidé d’envoyé des délégué des médiateurs dans les prisons et ils tiennent des
permanences (ce qui est très bien).
4)La HALDE : Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité
(qui va disparaitre)
Organisme qui fonctionne avec un collège d’individu, décision prise par tout
ce monde. On peut les saisir directement. Elle peut être saisi par la personne elle-
même, la famille ou même le témoin. Elle peut s’autosaisir. Elle émet des
recommandations ou des rapports. La HALDE a un devoir d’information autour de
l’égalité. Décision du 22 juillet 2010 : les témoins de Jéovah.
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
donne lieu à des rapports et à des avis. Un détenu qui avait été frappé par des
surveillant par exemple pouvait saisir
Créé par une loi du 7 juillet 78, elle veille à l’accès aux documents et aux
archives. Elle est composée des magistrats des 3 ordres, des députés, des sénateurs,
un directeur des archives, des personnalités… Toutes personnes peut saisir la
CADA. Elle a accepté d’autoriser l’accès aux factures des achats informatiques (en
prison). Elle a autorisé aux détenus de voir pourquoi ils ont été transféré pour
pouvoir la contester. Elle va donc accepter l’accès à tous les documents sauf ceux
qui pourrait affecter la sécurité (ne pas donner les plans de la prison par exemple).
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Droit de la peine L2/S2 2010-2011
Il a été crée en 2008, article 9 du RP 2006, une loi intervient en 2008 pour sa
création, ce contrôle est voué a l’échec : la loi défenseur des droit prévois la
disparition de ce contrôle, cependant ce control est justifier par une loi
constitutionnelle : difficulté. Le contrôleur général est Jean Marie DELARU, il a lui
même désigné des contrôleurs parmi lesquels ont retrouve des avocats, des
médecins, des psychiatres, des policiers, gendarmes, des anciens de l’administration
pénitentiaire, ces personnes ne sont pas rémunérés, ils sont a temps plein en
générale. Ceux ci vont dans des établissements pénitenciers dans les même
condition, ils ont accès a tous les lieux= contrôles nocturnes se multiplient. Un
rapport de visite est établi et transmis à l’administration qui a une obligation de
réponse, généralement il n’est pas publié, c’est plutôt le rapport annuel qui est publié
par Dalloz.
Il contrôle aussi les garde a vue, les établissement étranger, les hôpitaux
psychiatriques. Différents problèmes sont soulever : la sécurité des détenus dans les
cours de promenade, les problème d’accès aux soins.
Il existe aussi un contrôle de la part des magistrat : JAN JND. Ont une
obligation de visite annuelle, mais souvent ils n’y vont pas car il n’ont aucun
pouvoir.
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de plus de place de prison pour absorber les conséquences des politique restrictive.
Officiellement il y a 58 000 places pour 63 000 détenus, en réalité dans les maison
d’arrêt il n’y a pas de règle comme dans les établissement pour peine : 1 détenus par
cellule on se trouve alors en maison d’arrêt avec 6 détenus pour 2 places.
Pourquoi augmenter le nombre de places de prison ? Quels problèmes ? Quels
risques?
- appel d’air pour les magistrats qui risquent de prononcer plus
d’emprisonnement mais sur quelle durée.
- Localement ce phénomène a été observé
- On a observer que les pays et les moment ou l’on construit les prison sont des
lieux ou des périodes de politique restrictive, c’et un cercle vicieux : on arrive
jamais a rattraper le phénomène de surpopulations.
Les chiffres : Au 1er Janvier 2010 : 191 établissement pénitentiaire en France contre
194 en 2009, sur ces 191 établissements, 106 maisons d’arrêt + 35 quartiers maison
d’arrêt, 6 maisons centrale et 5 quartiers maison centrale, 7 établissements pour
mineurs.
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En France il n’y a pas d’établissement hyper sécuritaire, mais pas non plus
contrairement au pays scandinaves, de prisons ouvertes destiner aux personnes en
fins de peines, en peine courte, a des femmes en charge de petit enfant qui n’aurait
pas subis de lourdes peines. Les établissements en France sont divisés en 2
catégories :
- les centre pénitentiaire qui se compose de plusieurs types d’établissement
(quartier femme/quartier homme/ maison d’arrêt)
- les établissements pour peines : accueil des condamnés, on renvois ici aux
centres de détentions et aux maisons centrales.
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- Les centres de détention : accueil les condamné pour des moyennes peines,
ne posant pas de fort problème péri métrique (évasion), il existe des
établissement avec diffèrent régime, normal ou strict, selon l’article D 72 ces
établissement sont plus tourné vers la réinsertion des détenus de plus, c’est
établissement sont souvent les plus récent sous le système de la gestion mixte,
cependant les entreprises privée n’ont pas acheter des terrains urbain mais
plutôt ruraux, (problème de transport pour les travailleur, moins d’activité des
associations, problème de déplacement des familles. Un avantage pour les
permissions de sortir qui est plus favorable aux détenus, ainsi qu’un accès au
téléphone. Le régime des visites est plus favorable aussi.
- Les maisons centrales : accueil des détenus pour de longues peines, les plus
dangereux, certaine sont plus sécurisées que d’autre, plus de difficultés pour
la réinsertion. Il existe 2 établissements spéciaux, en France, pour les
personnes handicapées. Le régime de sécurité et renforcé mais jusque en
2003, porte ouvertes dans les étages, depuis ce n’est plus possible et les
détenus ne sortes plus que pour la promenade. Les visites sont a peut prés
comme dans les centres de détention, ce sont les seuls établissements dans
lesquels il existe de petit appartements dans lesquels les vîtes sont possible
une fois tout les 3 mois.
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Règle de droit : article 717-1 : Les condamnés sont répartis dans l’établissement
selon leur santé, leur personnalité, leurs efforts au niveau de leur réinsertion, leur
dangerosité.
On distingue les quartiers hommes des quartiers femmes, article 248 CP : expose
le principe de non mixité. Il existe quelque prison mixte : 2 au Cameroun et 3 au
Danemark (pour des couple marié ou constitué).
Bon sens : Pourquoi la non mixité : pour éviter l’agression des femmes, les
hommes violents, mais aussi pour éviter les trouble a l’ordre interne avec la
constitution de couples qui entrainerait disputes et jalousies dans l’établissement.
Voyeurisme.
Article 28 de la loi de 2009, sous réserve du bon ordre et de la sécurité des
activités mixtes sont possibles, en Espagne cela existe depuis longtemps et ne pose
pas de problème.
Les prisons pour femmes : tiennent simplement à la nature des délinquantes, sont
plus apte aux instabilité mentale, aux addictions diverses, beaucoup on eu une
activité de prostitution, leur niveau scolaire est plus faible que celui des hommes,
elle sont souvent en situation de famille monoparentale qui suppose un placement de
l’enfant. Problème de santé physique très lourd. Dans les prisons pour femme
beaucoup de violence, au niveau des surveillante dans les prisons pour femmes : 2
catégorie de femmes : les surveillantes classiques, les « infirmières » qui ne porte
pas d’uniforme mais plutôt une blouse.
Comment traite t-on un détenu arrivant pour la première fois dans une prison ?
L’arrivé est très sensible : risque de suicide, il faut avoir de nombreuses
informations sur la personnes : addiction, maladies, famille prévenue ou non... il y a
des besoin physique immédiat :
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Ils ont été modifiés par les décrets de décembre en vue d’améliorer l’accueil :
- Loi pénitentiaire du 24 Novembre 2009 article 23: le détenus doit être
informer dans une langue qu’il comprend de ses droits et obligations par la
remise d’un livret mais aussi par oral
- Décret du 23 décembre 2003, les détenus doivent pouvoir bénéficier d’une
douche a leur arrivé,
- Article D 88 : la personne est placer dans un quartier arrivant, elle sera seule
en cellule, pendant cette période elle doit rencontrer un travailleur social, un
médecin, un aumônier, un représentant de la direction : chacun a un rôle
différent , les familles peuvent amener les vêtements, mesure
anthropométrique,
- La loi pénitentiaire pose le principe de la fouille intégrale si il y a une forte
raison de penser que c’est utile.
A) L’obligation d’activité :
L’obligation d’activité créer par la loi pénitentiaire : toute les personnes
condamnée ont une obligations d’activité, pas les prévenus car ils sont présumé
innocent ; au moins une activité : si la personne ne maitrise pas les enseignements
fondamentaux cette activité doit être en priorité l’apprentissage de la lecture de
l’écriture et du calcule, ou l’apprentissage du français.
Article 60 de la même loi : obligation scolaire pour les mineurs jusqu’a 16 ans
sinon recherche d’un caractère éducatif quand même. Si un non mineur instruit :
article R 57-9-1 : travail, formation enseignement, programme de prévention de la
récidive, activité éducative ou culturel ou socio culturel ou sportive et physique.
Cette activité est importante pour la réinsertion, et psychologiquement pour
les détenus.
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b. Sport : le sport n’empêche pas la délinquance, les détenus qui font du sport
sont moins stresser moins dépressif moins suicidaire, le sport est interdit dans
certain endroit au EU car il ne veulent pas que les détenus deviennent trop fort. C’est
essentiellement de la musculation qui est pratiqué en prison.
Des efforts on été fait en France : l’administration pénitentiaire a passer des
accord avec des fédération sportive : rugby, boxe, pétanque, haltérophilie, basket,
karaté, badminton, le foot…
Un sociologue a étudier le sport en prison : beaucoup de détenus qui pourrait
accéder au sport n’y ont pas le droit : les délinquants sexuels. Un autre effort pour
former les moniteur de sport, qui était avant sa des surveillants.
Exemple du tour de France pénitentiaire depuis 2 ans.
C) Le travail :
b. Le manque d’emploi :
Idéalement on devrait pouvoir fournir du travail a tout les détenus qui le demande
et qui en sont capable : article 720 et 400 ainsi que 432 CPP, dans les maisons
d’arrêt : 33% des détenus pratique une activité en cellule. Il n’y a donc pas beaucoup
d ‘emplois, du fait du manque de place principalement, de la vétusté des
établissements, de plus les détenus en maison d’arrêts ont souvent des problème de
santé ou des problèmes psy.
La vrai difficulté est le manque d’emploi : chômage dans le monde libre, donc
nécessairement chômage en prison : les recruteurs ne vont que très peu en prison :
les détenus ne sont généralement pas formés, pas expérimentés…
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