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Cependant, cela veut dire également que l’analyse financière ne saurait être réduite à
la seule analyse des données comptables, mais il s’agit en fait de formuler un diagnostic
sur l’entreprise mesurant sa rentabilité, son niveau d’endettement, sa solvabilité, apprécier
l’équilibre des masses présentes dans les biens et toutes évaluations nécessaires à la survie
de l’entreprise. Dans cette perspective la question centrale à laquelle nous tenterons d’apporter
des éléments de réponses est de savoir qu’est ce qu’un diagnostic financier ? Et quelles sont
les principales techniques relatives à son élaboration ?
Pour répondre à ces deux questions, nous tenterons d’illustrer le cas par une
tentative d’analyse à travers le cas de la SONATRACH. Dans cet ordre de choses
l’objectif principal poursuivi dans notre cas est d’analyser la situation financière de
l’entreprise sur une période couvrant trois exercices à savoir ;(2004, 2005 et 2006), et
particulièrement l’activité de la région transport (1) centre qui est une entreprise qui ne
dispose pas d’autonomie financière.
(1)
Il s’agit d’une unité de l’entreprise par canalisation qui est une branche de SONATRACH (DRGB).
Le diagnostic financier de la direction régionale de Bejaia (DRGB) nous
permettra en plus d’analyser la situation financière de l’entreprise et mesurer sa
croissance sur la période considérée, de savoir si cette entreprise génère assez de
ressources pour financer son activité ou à quel point la (DRGB) a besoin de la société
mère ou des autres branches de cette dernière pour le financement de son activité
principale.
Approche méthodologique
Pour parvenir à notre objectif, nous avons opté pour une démarche
méthodologique comportant deux niveaux d’analyse : une recherche bibliographique et
documentaire et un travail de terrain. La partie théorique sera donc élaborée sur la base de
documents généraux (ouvrages, revues, articles et contributions et éventuellement les
textes réglementaires et législatifs) ; une fois achevée cette dernière sera appuyée par une
étude de cas dont les documents émanant de SONATRACH constitueront les principales
sources d’information.
APPROCHE THÉORIQUE
DE
L’ANALYSE FINANIÈRE
CHAPITRE I
LA STUCTURE FINANCIÈRE DE L’ENTREPRISE. LES ÉTUDES DU BILAN.
VI CP
VE DLMT
VR DCT
VD
TOTAL ACTIF XX TOTAL PASSIF XX
Source : cours de gestion financière
VI KP
AC DCT
TOTAL ACTIF XX TOTAL PASSIF XX
Source : cours de gestion financière.
L’étude d’un bilan est surtout importante lors de la constitution d’un dossier
d’emprunt. Il s’agit dans ce chapitre d’une analyse générale du bilan. Cette étude peut être
complétée par des analyses plus approfondies telles que celles de l’évolution des bilans,
du fond de roulement, de la trésorerie, de la capacité d’autofinancement…
CHAPITRE II
OUTILS DE D’ANALYSE FINANCIÈRE
* Ce mode de calcul permet de déterminer la part de l’actif circulant qui n’est pas
financière de passif circulant.
1-2/ Interprétation du FR
FR positif : signifie que l’entreprise a pu ou a dû réunir les capitaux permanents d’un
montant assez élevé pour lui permettre de financer d’une façon stable, à la fois
l’intégralité des immobilisations et une partie de liquidité excédentaire qui lui permettre
de faire face à des risques divers à court terme.
FR négatif : signifie que l’entreprise a dû affecter des dettes à court terme au
financement d’une partie de ses investissements. Elle ne dispose alors d’aucune marge de
sécurité à court terme représentée par (marge) des actifs liquides excédentaires.
FR nul : ce troisième type d’ajustement implique une harmonisation totale de la
structure des dépenses et celles des emplois.
2/ Etude de besoin de fond de roulement (BFR)
Les opérations d’exploitation entraînant la formation des besoins de financement,
mais elles permettent aussi la constitution de moyens ou de ressources de financement. La
confrontation globale de ces besoins et de ces moyens de financement permet de dégager
un besoin de financement induit par le cycle d’exploitation « BFR ».
2-1/ Formule de calcul du BFR
BFR = Emplois cycliques– Ressources cycliques
BFR = (valeur d’exploitation + valeur réalisable) – (dettes à court terme – dettes
financière à court terme).
* BFR hors exploitation (BFRHE)= Emplois hors exploitation (EHE) – Ressources hors
exploitation (RHE).
Donc le BFR globale (BFRG) pourra être défini comme la somme du BFR et BFRHE.
BFRG= BFR + BFRHE.
*Concernant les emplois hors exploitation (EHE) : créances sur salariés (avances au
personnels) C/463…
* Pour les ressources hors exploitation (RHE) : des dettes fiscales liées à l’impôt sur le
bénéfices « IBS » C/ 564…
3/ Etude de la trésorerie (TR)
Alors que les composantes du BFR sont liées à l’activité courante et notamment à
l’activité d’exploitation, celle de la trésorerie est liée aux opérations financières à court
terme réalisées par l’entreprise.
La confrontation entre les emplois de trésorerie et (ET) et ressource de trésorerie
(RT) permet de caractériser la situation de trésorerie :
TR= ET – RT
TR= Valeurs disponibles (VD) – Dettes financières à court terme (DFCT)
La formule citée ci-dessus est affectée par le déséquilibre entre le FRN et BFR.
3-1/ Interprétation de la trésorerie
FRN> BFR : Trésorerie positive.
Une trésorerie positive signifie que l’entreprise constitue des placements financiers
liquides « emplois de trésorerie », auprès des partenaires financiers pour un montant qui
dépasse celui des ressources à court terme, obtenus également auprès des partenaires
financiers « ressources de trésorerie ». Dans ce cas la situation traduit une essence de
trésorerie, puisque l’entreprise semble disposée de liquidité assez abondante pour lui
permettre de rembourser ses dettes financières à court terme.
FRN< BFR : Trésorerie négative.
Une trésorerie négative signifie que l’entreprise est dépendante de ses ressources
financières à court terme (RT), cette situation de dépendance sur la trésorerie traduit un
ajustement dans lequel les liquidités (ET) s’avèrent insuffisantes pour permettre le
remboursement des dettes financières à court terme.
Le maintien des ressources des trésoreries apparaît alors comme des contraintes qui
s’imposent à l’entreprise et limitent son autonomie financière à court terme.
FRN= BFR : Trésorerie nulle.
On ne peut pas parler d’un autonomie financière réelle à court terme, autrement dit
on parlera uniquement d’une autonomie financière temporaire à court terme.
II/ L’analyse des ratios
« Un ratio exprime le rapport entre deux valeurs. Les ratios sont utilisés pour
effectuer des comparaisons dans le temps et dans l’espace »1
Il n’y a aucune normalisation dans ce domaine et les ratios calculés sont très variés
et différents suivant les entreprises et les circonstances, ainsi les banquiers et les chefs
d’entreprise n’accordent pas forcément la priorité aux mêmes ratios.
1/ Intérêt de l’analyse des ratios
L’analyse financière par ratios permet au responsable de suivre le progrès de son
entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires,
les banquiers, les clients, les fournisseurs et les personnels. Rappelons qu’il s’agit là
d’une vision à posteriori. En effet pour une entreprise, le fait d’avoir de « Bons » ratios à
la clôture de l’exercice, n’implique pas un immédiat favorable.
La méthode des ratios doit être utilisée avec prudence. Pour un grand nombre d’actes
économiques, les ratios ne sont qu’une première étape. Ils ne donnent au gestionnaire
qu’un fragment de l’information dont il a besoin pour décider et choisir.
La réussite d’une décision financière repose essentiellement sur l’aptitude qu’ont les
responsables à prévoir les événements. La prévision est la clé du succès de l’analyste
financier. Quand au plan financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent
tenir compte des forces et des faiblesses de l’entreprise. Il est impératif de connaître ses
forces afin de les exploiter correctement, ainsi que ses faiblesses pour mieux y remédier.
1
Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999
Ratio de rotation crédit client= chiffre d’affaire TTC/ clients+ effets à recevoir+
escomptes non échus.
C/ Ratio de rotation crédit fournisseur
Ce ratio permet de calculer le délai moyen de paiement accordé par les fournisseurs.
3/ Ratios de rentabilité
Les ratios de rentabilité mesurent la performance générale de l’entreprise et, par
conséquent, les résultats de différentes décisions prises par les gestionnaires.
Ces ratios intéressent particulièrement les investisseurs et les gestionnaires.
Désignation Signification
Ratio de rentabilité des capitaux employés Ce ratio mesure la rémunération des prêteurs
financiers et actionnaires.
(de l’actif économique) (R4)
*Actif économique = immobilisation +besoin
R4= Résultat de l’exploitation – Taxe / de fond de roulement = capitaux propres +
dettes financières.
Capitaux propres + dettes financières.
Source :
Plus la CAF est élevée, plus les possibilités financières de l’entreprise sont grandes. Non
seulement la CAF permet le paiement des dividendes et/ou le remboursement des
emprunts et/ou le financement des investissements, mais elle accroît le potentiel
d’endettement. Toutefois il ne faut pas assimiler la CAF et ressource de trésorerie
effective. En effet, une partie de la CAF est déjà investie dans la variation du besoin de
fond de roulement (BFR).
2/ Effet de levier
La notion d’effet de levier est basée sur celle de rentabilité. Il s’agit en
l’occurrence de comparer la rentabilité économique de l’entreprise au coût des capitaux
empruntés, et il mesure l’impacte positif ou négatif de la politique d’endettement de
l’entreprise.
-Si la rentabilité financière (RF) est supérieure à la rentabilité économique (RE)
« RF> RE » l’endettement joue un rôle positif.
-Si la rentabilité financière (RF) est inférieure à la rentabilité économique (RE)
« RF < RE » l’endettement joue un rôle négatif.
La formulation mathématique de l’effet de levier peut être de la façon suivante :
Avec :
RE : Résultat économique
I : Taux d’intérêt des dettes
D : Dettes financières a long terme
CP : Capitaux propres
1/ Tableau de SIG
Cascade des SIG
Ventes de marchandises
–coût d’achat des marchandises vendues
= Marge commerciale
Production vendue
+ production stockée
+production immobilisée
= Production de l’exercice
Marge commerciale
+ production de l’exercice
– consommation en provenance des tiers
= Valeur ajoutée
+ Subvention d’exploitation
– Impôts, taxes et versements assimilés
– Charges du personnel
= Excédent brut d’exploitation
+ Reprises et transferts de charges d’exploitation
+Autres produits
– Dotations aux amortissements et provisions
– Autres charges
=Résultat d’exploitation
+/– Quote-part de résultat sur opération
faites en commun
+ Produits financiers
– Charges financières.
1-1 Interprétation
La valeur ajoutée (VA)
La VA représente la richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations
d’exploitation. Elle mesure le « poids économique » de l’entreprise et constitue le critère
de taille le plus pertinent.
L’excédent brut de l’exploitation (EBE)
L’EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée après règlement des impôts, taxes et
versements assimilés et des charges de personnel.
L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait de ses opérations
d’exploitation. Il constitue un bon critère de la performance industrielle et commerciale
de l’entreprise.
Le résultat d’exploitation (RE)
Le RE est obtenu après déduction des amortissements et des provisions
d’exploitation. Il représente la ressource nette dégagée par les opérations de gestion
courante.
Le résultat courant avant impôt
Mesure la performance de l’activité économique et financière de
l’entreprise.
Le résultat de l’exercice
Représente le revenu qui revient aux associés. C’est à partir du résultat de
l’exercice qu’est calculée la rentabilité des capitaux propres.
III/ Analyse de la balance des mutations
La balance des mutations est le tableau de variations de l’actif et du passif entre
deux exercices qui cherche à mette en évidence la variation d’un groupe de postes par
apport à celle des autres groupes.
Il est intéressant de mettre en évidence les variations des divers postes d’une
période à une autre et de rechercher les causes de « mutations ». Ce type d’analyse est
d’ailleurs effectué systématiquement par les commissaires aux comptes des sociétés à
l’occasion de leur apport annuel, ainsi que par les analystes financiers. D’une façon
générale, la mise en évidence de ces différences renseigne le lecteur sur les ressources
que l’entreprise s’est créée ou a obtenues dans la période, et sur l’emploi qui en a été fait.
La balance des mutations se présente comme suit :
Variation
Emplois Ressources
Bilan Bilan Augmentations Augmentations
d’actif, de passif,
N N+1
diminution du diminution
passif d’actif
Actif :
- Valeurs immobilisées
nettes.
- Valeurs d’exploitation
- Valeurs réalisables
- Valeurs disponibles
Passif :
- Capitaux propres
- Dettes à long et moyen
terme
- Dettes à court terme.
Source :
= de signe
T2 : (b) tableau de Δ FRNG
contraire
Δ d’actif Δ passif
circulant : circulant :
- D’exploitation – - D’exploitation = Δ FRNG
- Hors - Hors
exploitation exploitation
- Trésorerie - Trésorerie
entre le début et entre le début et
la fin la
fin de l’exercice
1
Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999.
2
Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999.
Opération Montant
* Opération d’exploitation :
+CAF
– Δ BFR
FTE XX
* Opération d’investissement :
– Acquisitions d’immobilisations
+ Cessions d’immobilisations
+ Subventions d’investissements reçus
+/- Incidence de la variation de trésorerie sur opérations d’investissements
FTI XX
* Opération de financement
+ Augmentation de capital en numéraire
– Réduction de capital
– Dividendes versés
+ Emissions d’emprunts
– Remboursement d’emprunt
FTF XX
FTT= FTE + FTI+ FTF XX
L’objectif principal de l’analyse financier statique est de faire une étude du bilan à la
clôture de chaque exercice. Par opposition l’analyse dynamique met en oeuvre une
approche en terme des flux financiers. Ce chapitre a pour objectif de faire une évolution
pertinente de l’entreprise, ayant pour but de déterminer la santé financière de cette
dernière et de guider la prise de décision tendant à améliorer sa situation.
Essai d’élaboration du diagnostic
financier
de la
« SONATRACH » :
La Direction
Régionale
Département
Secrétariat
HSE
Centre
Informatique
Sûreté
Interne
S/Direction
S/ Direction S/ Direction S/Direction
Finance et
Exploitation Technique Administration
Juridique
Département
Exploitation Département Département Département
liquide PTO RHC Finance
Département
Exploitation Département Département Département
GAZ MTN ASL Budget
Département
TNF
IV/ Description de l’organigramme de la DRGB
A/ La direction régionale
La direction Régionale est chargée de concevoir, de coordonner et de contrôler les
actions liées à la gestion et au développement de l’entreprise.
Elle comprend un directeur général, un sous directeur, deux conseillers et un secrétariat .
B/ La sous direction administration
Elle comprend les départements suivants :
1- Département ressources humaines (RHC)
Il a comme fonction la recherche et l’acquisition du potentiel humain, sa
présentation et son développement qualitatif.
2- Département administration et social (ASL)
Il gère le personnel de la DRGB.
3- Département moyens généraux (MOG)
Il représente le soutien logistique de l’entreprise.
C/ La sous direction technique
Elle comprend les départements suivants :
1- Département maintenance (MTN)
Son rôle est d’assurer le bon fonctionnement des machines.
2- Département protection des ouvrages (PTO)
Il est chargé de protéger et d’entretenir les ouvrages de la DRGB qui sont les
pipelines et les bacs.
3- Département travaux neufs (TNF)
Son rôle est de veiller à la réalisation des différents travaux de certains
aménagements et constructions.
4- Département approvisionnement et transport (ATR)
Il assure la disponibilité des pièces de rechange et équipements ainsi que les moyens
de transport.
5- Département hygiène, sécurité et environnement (HSE)
Son but est de sauvegarder le patrimoine de la DRGB et mettre des gardes fous pour
éviter les incendies.
* Centre informatique
Il représente le support d’exploitation et de développement des applications
informatiques pour l’ensemble des régions de la division transport.
* Sûreté interne
Elle a pour mission la protection et la sauvegarde du patrimoine humain et matériel
de la direction et d’assurer le bon déroulement du transport des hydrocarbures.
D/ Sous direction exploitation
Elle s’occupe de toutes les installations dans la région sur le plan de l’exploitation et
du transport des hydrocarbures.
E/ Sous direction finances et juridique
Elle comprend les départements suivants :
1- Département finances
Le département finances a pour rôle la tenue de la comptabilité générale et analytique
de l’entreprise.
2- Département juridique
Son rôle est d’intervenir que chaque fois les intérêts de la DRGB sont mis en jeux
pour veiller sur l’égalité des transactions. Ce département peut fournir aides et conseils
juridiques aux autres structures.
3- Département budget
Il se compose de deux services comme suite :
Département
Budget & Contrôle de gestion
Secrétariat
Service budget
Le rôle de ce service est l’élaboration du budget, son suivi et son contrôle. Il est
composé de deux sections :
- Section investissement : Elle s’occupe de tout ce qui est investi par l’entreprise.
- Section d’exploitation : Elle s’occupe des besoins exprimés par les différentes
structures.
Le rôle de ces deux sections est :
- Tenir des campagnes budgétaires auprès des différentes structures pour exprimer leurs
besoins en matière d’investissement et d’exploitation ;
- Elaboration d’un plan prévisionnel à moyen terme ;
- Elaboration d’un plan annuel prévisionnel en tenant compte des besoins des différents
départements de la DRGB ;
- Le suivi quotidien des demandes d’achat des structures ;
- Le contrôle de la conformité des réalisations par apport au budget ;
- Etablissement des rapports annuels afin d’analyser les écarts entres les prévisions et les
réalisations.
Service contrôle de gestion
- Il coordonne et contrôle les activités des sections comptabilité et informations de
gestion.
- Il finalise les rapports de conclusion préparés par ses chefs de section et les transmet à la
hiérarchie.
a- Chef de section informatique de gestion
- Etudie et prépare les objectifs et besoins en informations économiques et financières de
gestion
- Etablit une banque de données économiques et financières de gestion et assure sa mise à
jour, ainsi que sa diffusion systématique au responsable hiérarchique.
- Entreprend des études économiques et financières de nature opérationnelle.
b- Chef de section comptabilité analytique
- Tenues de la comptabilité analytique.
- Suivi de la répartition des charges par centres de coût.
- Etablit les documents de synthèse pour les besoins de la hiérarchie.
CHAPITRE II
Actif Passif
N° N°
Cpt Libellés Montant (DA) Cpt Libellés Montant (DA)
20 Frais préliminaires 574 274,28 17 Comptes de liaison inter 5 899 559 567,28
21 Valeurs incorporelles 1 891 073,54 unités
22 Terrains 265 358 978,58 19 Provisions pour pertes et 222 130 291,50
23 Equipements fixe et 3 846 083 45,13 charges
complexe de production
24 Autres équipements de 538 550 519,63
production
25 Equipements sociaux 82 016 972,11
28 Investissements encours 4 664 746 504,88
ACTIF PASSIF
N° N°
Cpt libellés Montant (DA) Cpt Libellés Montant (DA)
20 Frais préliminaires 00,00 17 Comptes de liaison inter 5 460 190 627,52
21 Valeurs incorporelles 652 401,60 unités
22 Terrains 237 606 518,01 19 Provisions pour pertes et 270 046 608,12
23 Equipements fixe et 8 998 660 145,66 charges
complexe de production
24 Autres équipements de 567 733 693,99
production
25 Equipements sociaux 73 585 214,85
28 Investissements en cours 973 359 324,20
100
90
80
70
60 CP
50
DLMT
40
30 DCT
20
10
0
2004 2005 2006
Commentaire
D’après le tableau. On constate que le BFR demeure instable, passant d’un BFR positif de
154863117,71 DA en 2004 à un BFR négatif (72895693,25) DA en 2005 et cette baisse est
engendrée par une augmentation des dettes à court terme (augmentation des dettes
d’investissement et des dettes d’exploitation) ainsi que la diminution des valeurs d’exploitation.
En 2006, on constate une augmentation du BFR d’une valeur de 15867327,68 DA et cette
amélioration est dûe à une augmentation très importante des valeurs réalisables et des valeurs
d’exploitation par apport aux dettes à court terme.
2/ Ratio de rentabilité
Ratio 2004 2005 2006
R. de rentabilité financière = résultat net / capitaux propres 1,98 0,36 0,49
R. de rentabilité économique = résultat net / actif total 1,72 0,34 0,45
R. de rentabilité générale = résultat net / valeur ajouté 0,59 0,47 0,55
Source : élaboré par nos soins.
Commentaires
D’après le tableau on constate que :
Le ratio de rentabilité financière obtenu pour les trois années est élevé notamment pour l’année
2004, ce qui veut dire que SONATRACH a dégagé un bénéfice puisque ce ratio mesure le
bénéfice (rentabilité) obtenu sur les fonds apportés par les propriétaires. On peut dire que
l’entreprise n’aura pas de problème.
Le ratio de rentabilité économique nous permet de constater que le résultat net couvrent 172% de
l’actif total pour 2004 de 34% pour 2005 et de 45% pour 2006. La diminution de ce ratio est du à
la diminution du résultat net de l’exercice et à l’augmentation de l’actif total, mais on peut dire
que la politique de l’entreprise économique pratiquée par l’entreprise est bénéfique.
Le ratio de rentabilité générale obtenu est très significatif car il mesure la performance réelle de
l’entreprise.
SECTION 3 : Analyse dynamique du bilan financier.
Il existe plusieurs instruments pour faire une analyse dynamique, mais nous contenterons
d’étudier seulement deux instruments :
- La capacité d’autofinancement;
- Tableau des flux de trésorerie.
1/ Etude de la capacité d’autofinancement (CAF)
Il existe plusieurs modes pour calculer la CAF, mais dans notre cas on la calcule d’après la
formule suivante : CAF = Résultat net + dotations aux amortissements et provisions.
Car les autres éléments représentent des valeurs très minimes et négligeables.
Désignation 2004 2005 2006
CAF 15 255 476 032,60 14 253 917 203,95 17 421 937 449,32
Source : élaboré par nos soins.
Commentaire
On constate que la CAF est positive pour les trois exercices malgré sa fluctuation, d’où
l’entreprise jouit d’une CAF satisfaisante qui lui permet de financer ses futurs investissements.
La CAF permet de mettre l’entreprise en sécurité financière totale et d’assurer sa pérennité.
Ce qui le cas pour SONTRACH.
2/ Tableau des flux de trésorerie
Opérations 2004 2005 2006
Résultat net
+ Dotation aux amortissements et
provisions
= Capacité d’autofinancement (CAF) 15255476032,60 14253917203,95 17421937449,32
– Variation de BFR (34283066,11) (227758810,96) 161658714,18
A= Flux de trésorerie d’exploitation 15289759098,71 14481676014,91 17260278735,14
Investissements
+ Cession d’investissements 29074740,77 41243849,14 18675026379,80
– Acquisition d’investissements 457809225,82 7902180062,95 21199233816,18
B= Flux de trésorerie d’investissements (428734485,05) (7860936213,81) (2524207436,38)
Variation de la trésorerie (A+B) 14861024613,66 6620739801,10 14736071298,76
Source : établi par les auteurs
Conclusion
Chantal Buissart : « Analyse financière ». Edition Foucher. Paris 1999.
Hubert de la Brusherie : « Analyse financière » information financière et
diagnostic. Deuxième édition Dunod. Paris 2002.
C. Pérochon, J. Leurion : « Analyse financière – Gestion provisionnelle ». Edition
Foucher 1970.
J-Y Eglem, A. Philipps, C et C. Raulet. Première édition Dunod : troisième
trimestre 1986.
Dominique Sandret : « Comptabilité et gestion financière » SONATRACH TRC.
2007. ENSPM : formation industrie – IFP training.
« Gestion financière » SONATRACH. Centre de perfectionnement de l’entreprise.
« Analyse financière » (DESS – Finance) : Institut supérieur de gestion et de
planification. UIP – DCAR. Mai 2003.
Divers documents émanant de la SONATRACH.